-^l -.■ o N ADAMS/tûWov^x, ri mm QjjiNCY Abams MAGNUM DICTIONARIUM LA TINO-G A L Lieu M, AD PLENIOREM PLANIOREMQUE SCRIPTORUM LATINORUM INTELLIGENTIAM, COLLEGIT, T>IGESS1T, AC NOSTRO VERRACVLO RETiTyiTilT M. PETRUS DANETIUS, Academ'icm , Ahhas Sancli Nicolai Vîrdunenfis A D U S U M SERENISSIMI DELPHINI, ET SERENISSIMORUM PRINCIPUM. Eàitio Nova ^ au6iior Ç^ emendatior. AMSTELODAMI, SUMPTIBUS SOCIETATIS. M. D C C X ÏT" V*- ADAWIS/4ô.li'^r.■ A MONSEIGNEUR LE DAUPHI ONSEIGNEUR, Vûicy le Dtcitonnatre Latin &* François , dont feu M o kv siEUR LE Duc DE MoNTAUsiER avo'tt bien voulu me * 2. chav E P I s T R E. charger , par V ordre du ROY, -85* dont j'eus ■ V honneur de VOUS prefenter comme le modelle au commencement de vos EJïudes. Ces fortes d'Ouvrages , MONSEIGNEUR, ont leur uttlitè dans tous les temps de la v'te pour ceux qui aiment les Lettres. Il ejl vray qu^un âge plus avancé VOUS engage maintenant à exé^ cuter de plus grandes chofes , ^ Vous invite à mettre en pratique ces aBions admirables de valeur , que Vous avez lues dans les An-- cienSj &' dont LEROY Vofire Invincible Père Vous a donné de Jt grands exemples» Cependant , M O N S E I G N E U R , jV /-/^ doute point , qtià V ombre de tant de Lauriers , ^ parmy tant de ViBo'ires du ROY, ^ de celles que Vous avez remportées dans vos deux pré^ m'ieres Campagnes , VOUS ne foyez quelquefois bien a'ife pour Vous délaffer , de Vous entretenir avec ces S gavants Héros de P Antiquité, Mais comme le temps 6f l'ignorance des Cop'ijîes a répandu beaucoup d'obfcuritez dans leurs Ouvrages , de forte qu'il ejî fouvent difficile de les entendre fans fecours , fofe me flatter que le DiBionnaire que fay l'honneur de V O U S prefenter , Vous pourra fervir à les entendre plus aifément, II E P; l S T R E. // aura encore un autre avantage , MONSEIGNEUR, qut efi de pouvoir eftre utile ^c^^ JEUNES PRINCES que le Ciel Vous a donnez pour le bonheur &^ la gloire de cet Empire , afin de leur faciliter l'EJîude dei Belles Lettres où ils vont donner leurs premières années à Voflre exem- pie. \ Ce grand Ouvri^e , MONSEIGNEUR, n'efi pas le ter- me de la Courfe dés Efiudes que fay entreprifes pour Voftre fervt- ce , je travaille Minir le dernier Ouvrage de ceux dont on m^a-^ voit fait V honneur \e me charger : fay lieu d'efperer , qu'il fer^^ vira quelquefois atà^nt à Vous divertir , qi^à Vous donner une coU" noijfance parfaite le toute l'Antiquité répandue dans les Ouvra- ges des Auteurs l,atins , &* principalement dans les Poè- tes. Heureux , M OSî SEIGNEUR, y? dam le temps que je confacre avec joye nés Efiudes &* mes veilles depuis plus de vingt ans , à vous e(trede quelque utilité , ^ à toute h Famille Royale , VOUS Vigne z continuer de recevoir ces fruits de mes travaux avec la me/ie bonté , que Vous avez bien voulu recevoir les premiers , 6f fa-e fentir efficacement l'honneur de Voflre Puif- * 3 fiante ^ E P I s T R E. fa?ite ProteciioH à ceîuy qui efi avec un très profond refpe^ , ^ avec toute la reconnotjfance pojfihk , MONSEIGNEUR, Voftre tres-humblISc tres-obé'iïTant fervitcur. Pa^D'ANE^j Abbé de Saint Nicolas de Verdun. PREFACE, ;^E Diftionnaire qui paroift aujourd'huy n'ell, à proprement parler ^ l'exécution d'un deflcin qui fut conceu il y a plus de vingt ans , 8e dont , que t^iMi^J isL un autre Dictionnaire^, que je donnay alors , pour fervir au commence- ,.,.,^,„^1^ ment des Ëftudes de Monseigneur le Dauphin, n'eftoit que '^ «^ comme un Eflay ou une premières-Ebauche. Mais toutiébauché qu'il fufl: , il ne lailîa pas d'eftre receu du j^ubliç avec plus d'approbation Se d'eftime, que4e n'avois efperé. Il y en a eu eux Editions, Se il y en auroit eu fans doute une troifiéme. Se mefme plufieursj fi le c'&rt^<^ _jbnure ne l'eut abandonné poûFlmpriinexj-Ln autre Diftionnaire dont il fe promcttoit jm/'^ ->ù/ »«•<>. gain plus confidéable. a».^Mdà Depuis ce temps-là , les diverfes Eftudes Se les recherches que j'ay faites , les Auteurs ''"*»^^'^ Latins que j'ay lus, Se les avis des perfonnes fçavantes ont contribué à remplir les prémie-l'^'*^'*' res veuës que j'avois eues de ce Diftionnaire qui demandoit plufieurs années pour le poU"^'"^''^' voir finir en l'état qu'il paroift aujourd'huy. °7"^r^ On pourroit peut-eftre dire , qu'il feroit meilleur Se moins à charge au Public de neP^'*""^ j^-v^j^ produire les Livres, que lors qu'ils font en un eftat parf lit.} Mais cette penlee ne paroiftra^ '■'^ricnce qu'il eft borne_jlanaj[es_v£ucs_, qu'il ne découvre pas d'abord dans un lujertout ce ["'•-* '^i^ a,»t^'«*«^u'on y peut découvrir^ qu'il faut qu'une première penfée luy ferve de degré pour voir i^- '►^•^*'*^ plus loin : Se comme ces divers degrez font infinis, l'étendue de l'efprit n'a point aufîi de bornes précifes. L'Efprit eft fi foible d'une part, qu'il ne conçoit rien parfaitement tout d'un coup : Se il eft fi vafte de l'autre qu'il n'arrive jamais à un point , qu'il ne puifle encore aller plus avant. Cependant on eft prefie par divers engagemens de produire fon travail, Se ce n'eft pas une raifon de fouftraire au Public l'utilité qu'il en peut tirer , de ce qu'à vingt ans de là on peut faire un Ouvrage nouveau Se beaucoup plus parfait. Or il eft d'autant plus ncceflaire dans un ouvrage tel qu'un Diftionnaire de (buffrir ce progrés continuel, que les parties qui le compofent ne font pas réunies en un mefme lieu, comme les parties du corps humain , mais qu'elles font répandues dans une infinité de Livres, qui non feulement employent chacun des mots particuliers , dont les autres ne fe fervent point, mais qui employent les termes communs dans des ufages qui leur font pro- pres. Se qui doivent eftre expliquez dans des Diélionnaires. On pourroit mefme avoir leu ces Livres plus d'une fois, fans les y avoir remarquez ; l'efprit humain n'eftant pas capable à la fois de toutes les remarques Se de toutes les ré- flexions qui fe peuvent faire fur ce qu'il lit} de forte que chaque nouvelle ledurc produit toû- P R E' F A C E. toujours quelque réflexion , qui ne s'eftoit point préfentée dans les autres, LiCS premiers hommes au rapport de \/'itruvc habitèrent d'abord dans des cavernes comme les befles, pour fe garantir des injures de l'air. Ils fe firent enfuite des hu- tes 6c des cabanes, & perfcftionnant de plus en plus leurs propres inventions par diver- fes remarques , ils ont par là porté l'Art de baltir à une haute perfeélion. Auroient- ils deu attendre à fe mettre à couvert des injures de l'air, qu'ils fufl'ent arrivez à ce point de perfection, où nous voyons maintenant l'Architcéture ? *Un iVlédecin d'une habileté très finguliere dans cette belle partie de la Médecine qu'on appelle la Botanique, a depuis peu enrichi le Jardin-Royal , d'un très grand nom- bre de plantes nouvelles , qu'il a découvertes dans les voyages qu'il a faits exprés pour cela en diverfcs parties de l'Europe. Euft-il donc efté utile de différer à cultiver les plantes, qui font dans ce célèbre Jardin, jufqu'à ce qu'on euft trouvé celles qu'on y vient de mettre, & celles qu'on pourroit encore y mettre dans la fuite des temps .^ Les voyages qui enrichilîcnt les Diétionnaires fe font à la vérité avec moins de frais Se de dangers que ceux-là : mais ils ne font pas moins longs ni moins laborieux, puil- que nous voyons qu'Une des plus célèbres Compagnies du Royaume , compofée de plu- fieurs perfonnes de diftinélion , d'une érudition profonde &; d'un mérite lîngulier , travaille depuis plus de cinquante années avec tant d'application cC de peines , à enrichir la France 6c toute l'Europe d'un Diélionnaire de la Langue Françoiie pour Ja gloire de noftre Empire , 6c povu- l'avantage auffi bien que le plaillr de tous les peuples de la terre. Je n'entreprendray pas icy de relever ce nouveau travail fur la Langue Latine 6c Françoife par les peines, le temps, & les défagrémens fans lefquels ces fortes d'Ouvrages ne fe peuvent faire. Scaliger en a fuit une peinture fi terrible, qu'il n'y a point d'cx- preffion fi forte qu'il n'employé , pour en donner une idée affreufe : de iorte que félon îuy, la compofition d'un Diétionnairc ell le plus grand ôc le plus cruel fupplice, auquel on puifî'e condamner un homme. Mais je veux bien avoiicr, qu'il y a plus de jeud'cfprit, que de vérité dans les exnggérations de cet Auteur. En effet fi c'eft un Ouvrage pénible & rebutant, l'efprit ne laifle pas d'y trouver fon plaifir ôc mefme fa nourriture. C'ell un amas de fleurs que l'on va chercher dans les plus beaux pays du monde , 6c il n'efl: pas poflîble, qu'en les ramafl'ant , quoique toujours avec peine & parmi des épines, on ne jouïiîè pourtant de la veuë des lieux agréables où on les cueille , ce qui délaflè ^o.-rv«i. l'efprit & paye avec ufure le travail qu'on a pris à faire ce ramas. -VoU^c II ne faut pas mefme dire que dans cette Eilude il n'y ait point de vérité folide qui fer-. .ri&r. ve d'aliment & de foulagcment à l'efprit ; parce que la liaifon des fons avec certaines idées. n'eft point fondée fur la raifon , mais fur la volonté de ceux qui ont fait la Langue. Si l'on ne trouve pas de raifon dans l'origine des Langues, on en trouve toijjours dans le. progrès. Il a dépendu orginairement de la volonté des hommes, que certains fons & certains caraéte- res fuffent liez avec certaines idées: mais depuis que cette liaifon eft faite, il eft vray que' ces fons 8c ces caraéberes fignifient ces idées , 6c que toutes les fois qu'on les rencontre, ils doivent former ces idées dans noftre efprit, pour le faire entrer dans la penfée de ce- luy qui les a ou prononcés ou écrits : De forte que quiconque les prend en un autre fens, s'éloigne de fa penfée, 6c par-confequent fe trompe en le Iuy attribuant. Il y a de plus une efpece de vérité dans la jufteffe des expreflions par lefquelles on ex- plique les mots d'une Langue en une autre. Car chaque Langue ayant fouvcnt divers termes qui expriment certaines idées avec diverfes additions, il y en a de plus précis , de "^ M. Tournefort. P R E' F A C E. de plus nets, de plus juftcs les uns que les autres; & c'efl en quoy confifte leur vérité. L'efprit choilîc les plus juflies en rejettant les faux & les moins précis. Il fe fert pour ce difcernement de la règle de la vérité , qui efl: préfente à l'efprit, ce qui ne fe fait point fans plaillr , parce que la judcfle 6c la relFerablance parfeite plaift naturellement à l'efprit. C'eft encore une chofe qui a fon agrément , quand après avoir reconnu le fcns pro- pre & précis de chaque terme, on vient à confidérer les divers ufages que la néceffité a inventés pour faire concevoir avec un certain plaifir d'autres chofcs qui y ont rapport : Car c'ell un des plaifirs les plus naturels de l'efprit humain de concevoir en même temps diverfes chofes, en y découvrant de certains rapports qu'il ne fait que fentir fans les déve- loper. C'ell ce qui fait le plaifir des Métaphores 6c des Comparaiibns, & ce qui multi- plie les veuës ôc les penfées de l'efprit, qui luy préfentent divers objets liez Se euchaifiiez enfemble par quelque rapport. Je croirois donc faire tort à ce genre d'Eftude, auquel la Providence m'a appliqué , fi je le repréfentois comme entièrement fec Se ftérile , & vuide de toute vérité iolide com- me d'un véritable plaifir. Je ne dois pas non-plus dilîimuler les fecours que j'ay tirez des Ouvrages de ce genre, qui ont eflé faits en divers temps par les Anciens Se par les Modernes. Ce feroic une vanité mal-entendue, que de vouloir perfuader qu'on ne s'eft fervi pour cela , que de la lefture des anciens Auteurs. Ce n'eft pas icy une fcience où il foit permis de pro- duire des chofes tirées de fa tefte : La matière des Dîélionnaires doit eftrc toute preftc dans les Livres j C'eft à l'efprit 6c au jugement d'en faire enfuite le ramas 6c le choix, d'en donner l'explication julle 6c naturelle, 6c de tafcher de rendre noblement 8c pure- ment tout enfemble la beauté des expreffions Latines dans la Langue Françoife , enfortc que le François fafle fentir ce que l'on fent en lifant le Latin. Ce qui renferme une con- noiftance parfaite des deux Langues, en quoy il n'eft pas ailé de réùlTir, 6c ce qui a ren- du inutiles jufques icy la plus-part des Diâionnaires que nous avons. Je n'en rapporterai qu'un très -petit nombre de ceux qui méritent quelque confi- dération dans la République des Lettres, pour fatisfaire la curiofité de plufieurs per- fonnes fur l'origine de cette forte de Livres. J'avois omis cette matière dans la Préfa- ce de mon premier Diétionnaire ; 6c j'avois attendu de M. l'Abbé Plu et nommé à l'E- véché d'Avranches, une fçavante Diflertation fur ce fujet, comme il avoit eu la bontéde me le faire efpererj mais plufieurs Ouvrages qu'il a faits fur la Religion, ne lui en ont pas laifle le loifir, 6c ont privé le Public de cet avantage. Terentius Varro eft le plus ancien que nous connoiffions parmi ceux qui ont fait des Diâionnaires de la Langue Latine. 11 vivoit l'an de la fondation de Rome jif. vingt-huit ans avant la Naifiance de Jes us-Chris t. Nous avons de lui , outre fix Livres de Y Analogie de la Langue Latine , un fragment de la Dijférence des mots par ordre Alphabétique. On peut voir le jugement qu'on doit porter de ces Ouvrages comme des Auteurs fui- vans , dans les Jugemens des Sçavans fur les frincipanx Ouvrages des. Auteurs par Ai. Baillet, ce fçavant Critique de noftre Siècle. sb 'iwj. Verrius Flaccus fous les Empereurs Augufte 6c Tibère a compofé vingt Livres de la Signification des mots Latins^ dont il explique louvent les origines. Festus Pompeïus fous les Empereurs Chrétiens a fait un Abrégé des vingt Livres de Verrius Flaccus. Terentius Scaurus le père fous l'Empereur Adrien, & Se au rus le fils Tom. I. * * Pré- P R E' F A C E. Précepteur de l'Empereur Lucius Verus, nous ont laifl'é un Ouvrage de \^ Différence des mots Latins. D o N A T au quatrième fiecle nous a laifle plufieurs Traitez fort do£les , & entr'au- trcs celuy de la Différence des mots Latins. Nicolas Perrot Archevêque de Manfredonia en 1464. nous a donné un Ouvra- ge fous le titre de Comn-Copia ^ la Corne d'Abondance. Ambroise Calepin de Calepio dans le Bergamafc en l'Etat de Venife , Se Hermite de S'. Auguftin , nous a donné un Ouvrage qui porte fon nom. Plufieurs fçavans hommes ont travaillé fur le Calepin , qui dans fon origine eftoit tres-défectueu.\. Les plus confidérables font Jean Passerat, &Jean Loiiis de la Cerda Jefuicc, qui l'ont mis en réputation 6c l'ont rendu d'ufage par leurs travaux & par leurs lumières. Marius Nizolius cnifji. nous a donné un Affarat Lntin des mots de Ciceron^ qui a elle perfeftionné dans la luite par Secundus Curio, Ôc beaucoup augmenté par Alexandre Scot. Robert Estienne en if5 Shxtus Julius Frontinus. Cet Auteur a compofé quatre Livres des Stratagèmes des Anciens, & deux Livres des Aqueducs de la ville de Rome. Il étoit déjà eftimé du temps de Néron , &: de Trajan. AuLws Gellius, ou comme quelques-uns difent en un mot Ageluus. La plufparr de nos E- crivains François l'appellent Aulu-Gelie. Il a aufll vécu fous le même Adrien. Ses Nuits Attiques qui font des mélanges fur divers fujets d'érudition , font remplies de Fragmens d'an- ciens Auteurs , où l'on trouve quelquefois de bonnes chofes. Pour luy il s'explique par fois alTeî bien, mais fouvent il aifede de vieux mots. Gratius. Nous n'avons de ce Poète qu'une partie alTez courte de ce qu'il avoit écrit de laChaf- feen vers. Ovide en fajt mention >, comme d'un homme de fa connoiiTance , pour qui il avoit de reftime.t^f'---'^'*'-"'' ■•"•■■ ' -' ■' /'■ "■■ i-| QuiNTos HoRATius Flaccus. Ce Poëte a compofc des Odes , des Satires , des Epiftres , & un Art Poétique : par fon efprit , & par fes vers il acquit l'amitié d'Augufte , & de Mécène. Son Latin eft excellent. Mais il a bien des Hellenifmes ou façons de parler Grecques , qu'il ne faut pas imiter en profe. Il faut lire cet Auteur avec précaution , de peur que fa trop grande licence ne gâte nos mœurs. Hygitt. Caius Julius Hyginus , fut un affranchi d'Augufte , dont il nous refte des Fables , & un ou- ^ vrage de l'Aftronomie poétique, où l'on trouve plufieurs mots touchant cette Science, qu'on ne rencontrera pas ailleurs. Il y a un autre Julius Hygenus , ou Higynus , dont nous avons quelque chofe de l'Arpentage. ^«jf. JusïiNus. M. la Mûthe le Vayer dit , que la façon d'écrire de Juftin , eft fi excellente qu'on l'a jugée plus digne du fiecle d'Augufte, que de celui des Antonins, fous lefquels on croit qu'il a vécu. Il nous a lailTé une Hiftoire Univerfelle Abrégée de celle que Trogue Pompée avoit écrite en Grec. — ^uven. JoNius Juvenalis. Juvenal nous a laifle des Satires , qu'il compofa fous l'Empire de Domi- tien Son Latin eft bon, mais il exprime trop licencieufement les débauches contre lefquel- ' les il écrit. ^^ L:ie, Marcus Annaus Lucanus. La Pharfale de Lucain eft eftimée pour l'efprit; mais elle eft plus femblable à une Hilloire, qu'à un Poème Epique dans le fentiment de la plufparr des Dodes. 11 fut obligé de fe faire couper les veines , &c de mourir à l'âge de vingt-fept ans par le com- mandement de Néron contre lequel il avoit conjuré. _,^Lucret. Titus Lucretius Carus. Nous avons de Lucrèce fix Livres de PhyCque en vers touchant la Nature des Chofes. II étoit un peu plus ancien que Ciceron. ^ Martial. Marcus Valerius Martialis. Pline le jeune loiie l'efprit que ce Poëte fait paroître dans fes ' Epigrammes , dont il compofa une bonne partie du temps de Domitien. Sa trop grande U- ' bevté à dire les chofes les plus infâmes fait beaucoup de mal. ^^Ovid. PuBLius OviDius Naso. Ovide eft tres-ingénieux, &tres-digne du temps d'Augufte fous lequel '^ il vécut , & par lequel il fut confiné h Tomes fur le bord du Pont Euxin , où il mourut. Il feroit à fouhaiter qu'il eût été plus chafte. Ce Poëte nous a laiffé des Epiftres Héroïques , des Elégies, Quinze livres des Métamorphofes, les Faftes, les Triftes, & diverfes Elégies écrites du lieu de fon exil, qu'on nomme De Ponte. Pallad. Palladius. Cet Auteur, qui a écrit, fi nous en croyons Louis Vivez, fous l'Empire d'Adrien, parle affei purement pour l'ordinaire dans fes douze Livres de l'Agriculture. Il a néanmoins certaines façons de parler , qui fe reffentent de la Latinité de fon fiecle. Perf. AuLus Persius. On n'a de Perfe que fix Satires , qui font fort eftimées des Sçavans , & dont •^ le ftile eft fort obfcur: il les fit fous Néron. ^Petrm. Petronius. Le Latin de Pétrone eft fort bon ; mais fa ledlure eft fort dangereufe pour les mœurs : Nous avons de lui une Satire mêlée de Profe & de Vers , on lui attribue auflî quel- ques Epigrammes. ^^ Phi,i. PH.tDRus. Phèdre, affranchi d'Augufte , a compofé en Vers Latins des Fables prifes fur le " ■ Grec d'Efope : fon ftilc eft tres-pur 8c tres-élégant. ^ Ptaxf. Marcus Accius Plautus. Vingt Comédies de Plante font venues jufques à nous avec des frag- fragmens de quelques autres. Son Latin étoit fi élégant, qu'au rapport de Quintilien un cer- tain Epius Stolo ne faifoit pas difficulté de dire , que il les Mufcs eulTent vouki parler cette Langue , elles eulTent parlé rans doute comme ce Comique. Il faut néanmoins le donner garde de certains mots trop vieux , ou qu'il forge exprés pour faire rire , & beaucoup plus "'■• d'une infinité d'exprelllons très deshonnêtes. On dit qu'il mourut peu d'années après Erinius, en l'Olympiade cent quarante cinquième. Pli». H. Caius Plinius Secundus. Sans les Livres del'Hiftoire Naturelle de Pline nous ferions en peine de dire une intinité de chofes en Latin. Il dédia cet ouvrage à l'Empereur Vefpafien. Hln. y. Caivs PtiNius C/îCiLius Secundus. Nous l'appelions Pline le Jeune. Il étoit neveu de cet autre Pline , dont nous venons de parler. Ses Epitres 8c fon Panégyrique de Trajan ne font pas feulement en eflime pour l'efprit, mais encore pour le Latin, excepté certains termes qui ne fentent pas le fiecle d'Augufte. Pomf. MeU, PoMPONtus Mêla. Cet ancien Géographe Latin , félon le fentiment du P. André Schottus, de Vinet, de Voflius, ^c. vivoit. fous Claude. Les Sçavarits loiient la netteté Si l'élégance de fon ftile. ,^ Prcfert. Sextus Aurelius PropErtius. Properce étoit contemporain de Virgile, & d'Horace, & l'on ne peut pas douter qu'il ne foit un bon Auteur de la Latinité ; Mais dans fes Elégies il y a bien des chofes contre la pureté des mœurs. •^" §U C*""'" Q- CuRTius RoFus. On ne fçait pas certainement en quel temps vivoit Quinte-Curce. Quel- ques-uns le mettent fous Augulk, d'autres fous Claude, d'autres fous Caligula. Voffius penfe qu'il a écrit l'Hiftoire d'Alexandre le Grand fgus Vefpafien , & qu'il étoit alors fi âgé qu'il avoit pu vivre fous Tibère. Perfonne ne doute de la beauté, & de l'élégance de fon Latin, f •Bjuintil. Marcus Fabius Quintilianus. Quintilien fut choifi par l'Empereur Domitien pour être may tre des enfans de fa fœur. 11 falloir qu'il fût pour lors affezagé, puis qu'il dit luy même qu'é- tant fort jeune il avoit connu le Philofophe Seneque , lequel mourut fous Néron. Ce Rhe- ' teur, qui parle très bien , ne lailTe pas de fe plaindre en divers endroits de ce que la Langue Romaine avoit perdu de fon temps beaucoup de fon ancienne pureté. Ses Ouvrages font les Inliitutions Oratoires, & on attribue à un autre Quintilien plulieurs Déclamations. ^- sMufl. ou Caius Sallustius Crispus. Quoy que Sallufte ait efté biafmé d'ayoir trop aifeélé certaines Sali, vieilles façons de parler, il ne laide pas d'en avoir de très bonnes , dont on peut profiter. II eftoit du temps de Céfar , & de Ciceron , Se a écrit un Livre de la Conjuration de Catilina, nn autre de la Guerre des Romains contre Jugurtha:il avoit fait auffi une HiHoire Romaine,. dont il ne nous relie que des fragmens. j^ Sen, Pk Lucius Ann/eus Seneca Philosophus. On ne doit pas imiter le ftile de ce Philofophe. Mais êi Sen. on peut fe fervir de beaucoup de mots , qu'on ne trouve point ailleurs , & qui ne peuvent être mauvais, dans un fiecle où la Latinité n'étoit pas fi gîiiée que les mœurs : Il refte de luy diverfes Epiflres Se plufieurs Traités fur des fujets de Morale. Quelques-uns ont attribué à ce Philofophe les Controverfes , & les Tragédies ; Mais les fçavans difent que les Controverfes font du père du Philofophe, qui s'appeWoii Marcus Anit£its Seneca. Sidonius Apollinaris dit que les Tragédies font d'un autre Seneque que celuy qui fut Maître de Néron. On attribue aufli les Queftions Naturelles à un autre Seneque. -^ Sil.ouSil.Ital.SiLivs Italicus. Ce Poëte a fait un Poëme de la Guerre Punique , c'eft à dire, des Romains contre les Carthaginois, il étoif du temps de Néron. Stat. PuELius Papinius Statius. Stace a écrit foas l'Empereur Domitien. Il a laifie les Livres des Sylves qui font divers petits Poëmes fur différents l^ujets , il a donné auffi un Poëme de l'A- chilleïde imparfait : fon Ouvrage le plus confidérable eft fon Poëme Epique delà Thebaïde. Juvenal le lotie forr. ^ Tacit. PuELius Cornélius Tacitus. Bien que Pline le Jeune loiie fouvent l'éloquence de Tacite, il y a toutefois des perfonnes fçavantes qui n'ont pu approuver fon ftile concis comme celui de Sallufte. On ne laifle pas de trouver dans fes écrits des façons de parler , & des mots, dont on a befoin quelquefois pour s'expliquer en Latin. Cet Auteur a compofé divers Li- vres des Annales & de l'Hiftoire Romaine , une Defcription de la Germanie , la Vie d'Agri- cola , cp-c. ^ Terent. Pubuus Terentius. Ce Poëte Comique , tout Afriquain qu'il étoit , a été fi poli , qu'il a donné fujet à quelques-uns de croire , que les fix Comédies Latines qui paroiflbient fous fon nom , avoient été compofées , ou du moins corrigées par des perfonnes de grande qualité. Comme par Scipion, Lélius, Labeon, & Pompilius. - T;^»/. Aleius Tieullus. Le Poëte Tibulle vivoit du temps d'Ovide , & d'Horace. Quintihen dit ' qu'il tient le premier rang entre les Poëtes Latins qui ont fait des Elégies. T. Liy. Titus Livius. Nonobftant la Patavinité qu'Afinius Pollio a autrefois reprochée à Tite Li- --y eu Ijv. ve , on ne lailTe pas de lui donner la première place entre les Auteurs Latins qui ont écrit l'Hiftoire Romaine, Caius Val. Tlac. Caius Vaiïrivs Flaccus. Ce Poète a vécu du temps de Quintilien qui dit en un endroit: Multum in Valerio vlacco nuper amijîmus. Son Poëme efl l'Expédition des Argonautes pour la conquefte de la Toifon d'Or. Val. Max. Valerius Maxihkjs. Vofllus montre dans fon i. Livre des Hiftoriens Latins , que Valere Maxime a écrit fur la fin de l'Empire de Tibère. Quoy que fon ftile ne femble pas digne d'un fi bon fiecle , on trouve néanmoins dans fes Hiftoires mêlées des façons de parler, qui ne font pas à méprifer. Varr. Marcus Terentius Varro. On tient que Varron a été le plus fçavant des Romains. Dans ce qui nous reite de cet Auteur, c'eft à dire dans fcs Livres de l'Agriculture, & de la Langue Latine, il y a beaucoup à profiter. Mais il ne faut pas l'imiter en tout; car il a de vieux mots & des conftruâions un peu extraordinaires. Vflt. Pater. Caius Velleius Paterculus. Ses deux petits Livres de l'Hiftoire Romaine tout mutilez qu'ils foient , font fort eflimez , entr'autres chofes pour la pureté du langage , & la beauté des fentences , & réflexions morales & politiques , comme dit Monfieur Doujat. Virg. PuEiius ViRGiLius Maro. Il y a bien peu de perfonnes , qui ne fçachent que Virgile eft le Prince des Poètes Latins: Il a vécu fous Augulle, &'a compofé dix Eglogues, 4 Livres des Ceorgiques, & 11 du Poëme Epique de l'Enéide. Vltruv. Marcus Vitruvius Pollio. Vitruve n'efl pas un Architeéle du commun , comme on peut connoître par la Leâure de fes Livres, & par l'eftime qu'il s'acquit dans l'efprit de Jules Cé- far, & d'Oélavc Augufte, deux Princes extrêmement polis. Mais pour ne m'arrêter qu'à fa manière d'écrire. Lotiis Vives, dont l'érudition 8c la fuffifance eft aiTez connue, afieure que dans les Livres d'Archite. ^b Ephcfo Syriim prafcclai. Cic. 11 partit d'Ephefe pour al- ler en Syrie. [On trouve quelquefois ces prépofitions après le nom , comme Orfus appido À Canopa. Taiit. Coramenfant pat la ville de Canope. ] I Ces mefmes prépofitions font auffi fouvent fous-entcnduës aux noms de lieu Se de province, ou elles ne font p« expri- mées , comme •yîiypio remcans. Tacit. Revenant d'Egypte pat mer. A ou Ab devant les -noms de temps fe mettent pour mm Et fe traduifent pat de, du, dès, depuis. Exempt. .yt parvo. Cic. à parvn. à parvulo. Tir. à parvulil. Cef. à pu- Jillt puera. Plaut. à puera , à piuriJ. 'Cic. à puera par-vuh. FUut. ^i infantibu!.- Celf. ab infatitiâ prima. Tacil. ab wfdnie. Calum. À pHeritiâ, Cic. à tenero , et lenerii. Coinm. n tencris unguiculis , à prima ttate , ab inilio lUMit, Cic. ab incunabuUl. Liv, n pri- rhls cuiahulii. Calum. Dès fon enfance, dès fou bas jge, dès fon berceau. Eftant encore enfant. * .Aii adoUfcenna , à prima adalefcetitia , ab aJcIefciitu/a. Cic. ^4 incmte adalefcen- tia. Ptaut. Dès l'adolefcence. ♦^ primipia ad finem. Cic. Depuis le commencement jufques à la fin. tû* .A cdhe ad carceres. Cic. De la fin au commencement. [ Cette expreffion Latine eft figurée, 8c Plante dit encore, a. capite ufjae ad calcem , dans le même fens. ] UÎ" ^b no ufcjue ad mala. Bor. Depuis le commencement du repas jufques à la fin : pendant ou durant tout le repas. [ Cette expreiîion eft figurée , 8c eft prife de la couftume des Anciens , qui commençoient ordinairement leurs repas pat. des œufs ; 8c les finiflbient pat le fruit comme nous. ] .Ab aurora. Plaut. .A prima luce. Cdf. Dès le point du jour, dès la pointe du jour , du grand matin. ^h [oie orto in multtim dici ou in multam lucrm ftertere. Liii. Dormir depuis le lever du Soleil jufques bien avant dans le jour. .Ab omiii xternitate vixit animas. Cic. L'ame a efté de toute éternité , l'ame eft éternelle. Kf" .A terra ad cielum percomari. Plaut, S'enquérir depuis un bout jufqu'à l'autre , faire recherclie d'une choie jufques à la moindre circonftance. ( Cette expreffion Latine eft figurée. ) .A pridie Idui Sepiembrii. Pliii. Depuis le jour de devant lés Ides de Septembre. Tricefimus ejl ir aller dits à marte. Voila le trente 8c uniéltie jour depuis fa mort. Il y a trente 8c un jour <]u'il eft mort. A ou Ab marquent féparation , diftinftion ou divifion. Exemp. Ita tum difcedo ab illa , ut ijui fe fili.tm neget daturum. Ser. Enfin nous nous féparames de telle forte , qu'il me déclara qu'il ne vouloit plus donner fa fille à mon fils. Loniijfimè ab aciafu patii. Plin. Cette ville eft fort éloignée de l'Occident. A ou Ab fe mettent en Latin pour la prépofition centra. Exemp. Defindo à frigare myrtos. Virg. Je défends au je garantis les mytthes du froid , ou contre le froid. .A Ntro. Plin. Neipii yiiit au monde les pieds devant. ^ ■■ •< A ou Ab. Four , à caufe. ^ met» in f ami. t. Tacit. Poui la ctainte du deshonneur. .A fpe , ijuam fuccejfué rerwn augebat. Liv. A caulè de l'elpc- lance qui s'augmentoit par de nouveaux fuccès. A ou Ab pour le pronom pofteflif mem. ^ifnam à me pepulit tam graviter fores. Plant. Qili a frappé fi rudement à ma porte ï ^ Sole calor. Cic. La chaleur du foleil. A ou Ab dans les e.xpredious fuivantes. ^ lenone manu ajfcrtrc virgittem. Plin. Aftianchir une fille efclave,la tetiiei d'entre les mains d'uo maichaud d'efdaves, JCBA- A ou Ab entrent dans la compolition de la plufpart des mots &Ç. changent fouvent la lignification du mot fiinple , en une lignification qui Uiy eft contraire, comme ahfimilu. Qui a'eft point femblable. Et quelquefois aufli elles augmentent la fignification des mots' qu'elles compofêtit , comme aufugia. Je m'enfuis bien loin. AbAj ou AbaS, genit. ^ix. f. Plin. Montagne de la grande, Arménie , ou l'Eiiphrate prend fa foutce , les habitans du ^ pays l'appellent Caicol. ÂBACTÔR. , genit. ab.tOirïs. m. .Apul. Un larron de bétail , ^ qui le dérobe 8c l'enlevé à force ouverte , 8c avec violence. ABACTOS , abailâ , abaliUm. Cic. [Participe i'.yibigo.] Emme- né, enlevé à force ouverte Se de violence, m. Emmenée, enlevée, f, comme ^baUi grèges. Cic, Des troupeaux enlevez de force. . Abactus. Chaire, privé, m. Chaffée, privée. /. comme .AbaSli magiftraïu. Fcft. Privez de leurs chaires. Abacta noHe. Virg. Pour exacfa. La nuit eftant paflTée. ♦ yl- haclum flamen. Siat. Vent qui ne fouffle plus, qui eft tombé, qui eft appaifé. ÀB.'^CTÙS, genit. abaSlûs. m. Plin. Jini, Enlèvement, m. ou l'aâion d'emmener par force le bétail. ABACÛLOS , genit. abacïcli. m. [Diminutif à'.yibacui , dont on trouve feulement le pluriet abaculi dans les Auteurs.] Jet- tons à compter, m. ÀBÀCÛS , genit. 'abaâ: m. Cic. Abaque. [C'eft proprement ce que nous appelions , Un buffet de fervice , ou petite table quarrée , fur laquelle l'on mettoit dans un feftin les pots ÎC les verres. Abacus. Ptrf. [Signifie aufli] Un petit ais quatre & fort poly, fur lequel on traçoit des figures Géométriques , ou des ca- rafteies Atithmériques. * [C'eft ici la propre fignification du mot- On couvroit cette planche de lable. Se l'on y traçoit enfuite ce que l'on vou- loir. Voiez Thead. de Marcilly fur Perfe, Sat. I. f. 14s. D'ail- leurs , ce mot eft tiré du Phénicien p3K abak^, fable , ou pouflîere , de même que le mot Grec V,êa J. Les Phéniciens qui, 1 caufe de leur commerce , étoient grands Arithméti- ciens, avoient apporté en Grèce la Science de compter, auflî bien que celle d'écrire. Les Géomètres fc fervoient de cet ais poar y tracer leurs figures, comme les Arithméticiens y nwrquoient leurs nombres. Voiez Marxianui Cappella , au commencement des vi. 8c vu. Livres. L. C] Abacls. Vitr. [En Architefture.] Abaque. /. ou Tailloir, w. C'eft la partie fuperieure des Chapiteaux , qui fert comme de couvercle au vafeôu tambour, qui eft la principale partie du Chapiteau. Abacus. Macroi. Tablier ou Damier à joiier aux dez 8c aux dames, m. AbALIENATÏÔ , genit. abalienaliinij. f. Cic. Aliénation , vente ou cedion. /. Tranfport. m. de certains biens du terri- toire d'Italie , [qui eftoit feulement permift entre les Ci- toyens Romains.] AbALIENÔ, ds, abalienâv't , ahalienâtum , aba'lienârë. (Terme du droit Romain, qui fignifie trois chofes dans les Auteurs; la première , certaine vente , aliénation ou marché qui fe faifoit entre les Citoyens Romains , de certains biens du ter- ritoire d'Italie, dont eux feuls pouvoient commercer. Cette venté fe faifoir avec certaines folcmnitez du poids Se de la balance , ce qui s'appelloit Nexus ; ou bien en faif;uit ceflion Se tranfport de fon droit à lUie perfonne devant le Magiftrat , Se cela s'appelloit Mancipium.) Abalienare donc , fiiivant cette explication fignifie , Aliéner, vendre , faire marché ou traniport d'une chofe (félon les formalitez que nous venons de rapporter dans la première fignification.) Abalienarr. (Ce verbe fc prend indifféremment pour toutes fortes d'aliénations 8c de ventes.) Vendre , aliéner. Vt idem agrol ve.'ïiga'es populi %omiini abalienaret. Cic, Afin ' qu'une raefme perfonne vendit les tejtcs du peuple Komain, qui eftoient chargées de tailles. ABA. ABB. ABD. la troifie'me fignlfïcation d'^Ulien/ire eft métaphorique & particulière , pour marquer les mouvemens de haine & d'a- Tcrfion de la volonté pour les perfonnes 6c pour les chofcs. Ainfi ABALiFHARr. AUcnet , éloigner quelqu'un dune pcrfonne ou deschofes, changer les inclinations , détourner la volonté, donner de l'eloignement, caufer de l'averfion des perfonnes & des chofcs. Produite du rcftoidiflement entre des perfon- nes, les divifer, les dés-unir , y mettre de la divilion , de la mésintelligence, )es mettre mal enfemhle. Détacher, dégoûter de l'amour des perfonnes 8c des choies. On dit en cette fignificatioa. ^li(]ucm ab alicro abat'unare , oayeluntaltm aticu)ut ttb ali- ^no; Je ab atio, aUnm À fe. cic. Aliéner quelqu'un d'un au- tre, rindifpofer à fon endroit. Concevoir de l'averfion con- tre quelqu'un, fe féparer de luy & de fon amitié. ABALIËNÂTOS, aUlitnala, itbalienâtiim. Ci'. Aliéné , éloigné d'affeilion , indifpofe. m. Aliénée , éloignée d'aftéftioù , in- difpofée. /. Ae. renommée par k lin qui y ctoift , êe l'arbre appelle Papyrus. ABAVÛS. genit. abâvl. ta. Jujl, Ce. L'ayeul de l'ayeul, le trifayeul. ÀBBREVÏÔ , as , Mreviâvi , albreviâlum , Mreviârê. Veg. Abbréger, racoutcir, retrancher, ÂBDËB.A, genit. abdcm. f. Ovid. Abdere. Ville de Thrace, patrie deDémocrite. Il y a plufieurs villes de ce nom. ABDËB.ÎTyE, genit. abdentâuim , ou ABDERirANi , genit. ah- dirïiânorûm, mafc. plur. Mort. Abdétitains, habitans de la ville d' Abdere. (Ils eftoient eftimez lafches & ftupides , d'où vient cette manière de parler proverbiale dans Ciceron, ^bdcriiica meus , un homme ftupide ; & cette autre dans , Martial , ^bdenianie peclora fithis hahes. Vous eftcs lâche & fans cœur , comme un Abdéritain. ÂBDlCATIÔ , genit. abd^catfinis. f. Plin. Abdication. /. Aftion par laquelle on ne fe contente pas de dés hériter fon fils , mais encore on le defavoue pour tel , & on refufe de le leconnoiftte en cette qualité. Abdicatio mavftraiM. Liv. Renoncement \ une charge, m. _ démilifion qu'on en fait. /. ABDICO, aldiiâst abdtcavi -, abdirâtrir», abdiiâre. Cic. (Terme du droit Romain.) Se démettre, fe défaire d'une charge , la quitter, y renoncer, en donner fa demiffion, c'eft auffi ibr- tit de charge le temps expiré. ( On employé ce verbe fans régime; ou avec un régime ; fans régime, comme OrAcchns Interas ad Coltrgittm mijtt , ritio creatos ejfe Confuîes , .^Kgures rtm ad feuMum, fenatus m ahdicarent , confules abdi- caruiit Cic. Gracchus écrivit au Collège des Augures, qu'il y avoir eu du défaut dans l'éleftion des confsls , les Augures en avertirent le Sénat, qui ordonna que les confuls fe deniettroient de leur charge , ce qu'ils firent. { On trouve auflî ce verbe avec un régime,] comme ^kdicare magiftralum. Salluft. Se magiJlratH , à magifiraln, Cic. Tercnt. Se démettre, fe défaire d'une charge. ^bdicare fc tHtelâ. Cic. Renoncer \ une tutelle , s'en exemp- ter , s'en décharger , la refufer , ne la vouloir point ac- tcpter. Ahditare filium. Suet. Ne vouloir reconnoiftrc quelqu'un pour fon fils , le déCivoiier en cette qualité, ^tt^ufiui ^^rippam ob ingtntujn fordidum ir ferox abritcavit. S«ei. Augufte defavoiia Agrippa pour fon fils , à caufe de fon naturel ftupide & brutal. ^Mdienu Altc/Hem znagifiritut. ow riitmtimgifirittmf. ekiBé- ABD. 3 _ mente quelqu'un d'une charge, le depofer , caîTer un Officier. ABDiCO , h , abdixi , ahdïllum , aiidicèrë. [Terme du droit Romain.] Débouter quelqu'un de fa demande ou de fes pré- tendons, [comme l'on parle dans le Barreau.] Ne luy pas ajuger ce qu'il demande, ne repondre pas à fa Reque(le,lu7 faire perdre fon procès eu fa caufe, refufer , tejetter fa Rc- queûe. Virgwiiis cùm ammadvtrteret Appiam vindicias abs fe aldixife, & jectindiim enm ^h; ab ea Jepo/ilu, prtiera: dixife. Pcmp, Virgnuus voyant que le juge pat (a fcntence , luy avoir oftc la reaeance ou la iouiflance par provifion du bien dont i? s agiffoit , & qu'il l'avoit ajugé h la partie , en faveur de laquelle il avoit prononcé. Abdicrk-. [Terme d'Augures.] r„. Défendre , interdire, empefcher, détourner, dilRiader, ne féconder pas , lie favo- nferpas, rejetter , defapptouver toutes fortes d'entreprifes & de defleirts. -^ ^ves , .Augures , Divini , liâtes , Oracula ahilcunt bttlum, navuarioriem , itcr. Lesoyfeaux, les Augures , les Devins, les Prophètes, & les Oracles dlfliiadent la guerre , ne font pas d'avis de la bataille , ne veulent pas qu'on fe mette fut mer , delaprouvent ce voyage , s'oppofent & ne perraetrent pas qu'on faflé ce voyage } défendent cette entreprilè. Cùm très partis -vineit aves abdîxijfenr , tjuartâ farte reliauâ in régleurs dilhibntâ , mirabilt magnnwjinc uvam Mttiui invenit. Cic. Les oyfeaux ayant retranché par leurs préfages les trois quarts de la vigne , on partagea le quart qui reftoit en divct- fts parties, ou Attius trouva une grappe de railïn d'une met- veilJeufe grofleur; ainli ce verbe lignifie retrancher, exclure, _ mettre a part , rejetter. ABDlTB. (Adverbe.) fjr. Secrettement. Ne ita abdilè laluijfe -vidralKr , ut nihit herum inve/ligare pt- tuerit. Cic. De peur qu'on ne croye que ces chofes ont elle _ fi bien cachées , qu'on n'en a rien pu découvrir. ABDITUS, abdttii , abditftm. Cic. Caché , retiré en fecret 8c i l'écart, m. Cachée, retirée, f. KAbditus m teffis. Cic. Caché , retiré dans fon logis eu ciiez foy. .jigre. Hor. Caché dans la campagne. In labcmacHli!, Cjf, Retiré dans leurs tentes. Abdita leca ir ab arbttris remata. Cic. Des lieux cachez 8c fc- crets , des lieux retirez & qui ne font po nt fréquentez. Abditls tenebri! xiher. Sen. L'air tout couvert de ténèbres , l'air obfcurci. Abdita ccnfilia. Val. Flacc. Des deflcins cachez. .yibdtt£ cauft malorum. Celf. Des maladies cachées , dont on ne connoift point la caufe qui les produit. abdita volmtas iy ntruja. Cic. Une volonté cachée Se en- veloppée. ■ ' ^bditas fenfat gerfre. Sert. Eftre caché dans fe» fentimen», _ eftre impénétrable dahs fes fentiniens. Eftre couvert. ÂBDÏTUM, genit. abditl. n. fubftantif. PUn. Lieu caché 6c fecret. rn. une cache. /. Abdita rerum. Hor. Les fecrets de la nature , ce qu'il y a de _ plus caché dans la narure. ABDO, is, abdidt, abdirfim , abdere, Cic. Cacher. .ylbdere aliijuid mira ve/icm , pib vefle. Liv. Cacher quelque chofe dans fa robe , fous fa robe. Sub terrant. Cic Cachet fous terre on dans terre. Se in al"jaem locum. cic. Se cacher, s'aller cacher en quelque lieu , s'y retirer pour y eftre caché. Se rus ou dor/tum. Ter: Se retirer aux champs , à la ville. E eonfpeliu btrt fui. Ptaut. Se cacher, fe dérober de fonm'aiftre, éviter fa préfence. jibdere oppid'i fejfas cohortes. Csf. Mettre des troupes fatiguées dans des villes en quartier d'hyver. Se irifim ^Mifijut uBss tbdiderunt. Liv. Chacun fe retira chez foy. Abdere atiijHem in iitfuUm. Tacit. Reléguer quelqu'un dans une Ifle. Abdfrf /?j;/f/>Mm. Flaut. Cacher, diflîmuler , ne point faire pareiftre fa folie. AsDERv-fe litteris OU in litterts. de. S'enfoncer dans les lettres s'y addonner entièrement. - ' ABDOMEN, genit. abdomïnts. a. fe//! Tout le vCiltrè , (con- tenant les inteftins & le péritoine,) ce qu'on appelle oidi- ' naiiemenc la panfe. /. Aï ♦ [ Ce 4 ABD. ABE. * [Ce mot vient A'ahdo , je cache ; parce qu'au lieu qu'on de'- couvroit la poitrine , on caciioit cet endroit. Ainfi de ligo , vient legtimt» , de tc^o , regumen , &c. L. C] Abdo»ien. PUui. Les tettes d'une truye. Abdomen. Plaut. Les parties hontcufes de l'homme. Quin jam duttum ^e^'ht Mieiho hoc abdomen adimere , Itt faciat ^uajî puira m c«ilo fetidcant crepmidia. Mil. A. J. V. S. Il y a fort long-temps qu'il a grand'eovie de le couper , & de luy atta- cher fes parties naturelles à fon coû, comme on fait un ho chct au coû des petits enfans. Abdomen infntiirabile. Cic. Un ventre infatiable, qui cft ex- trêmement gourmand , qu'on ne fçauroit faouler. m. goin- fre. TH. jibdomiui natus'. Cic. Qui aime la bonne chère & les grands lepas , qui fait un dieu de fon ventre. '■ .^bdo-Minis vsliipiatci. Oc. Les plaillrs de la bonne chete , la goinfrerie. ÂBDOCÔ , il , abdûx'i , ddûUûm , nhducërk OV. ( Ce verbe fe dit proprement des cliofes qu'on remue d'un lieu en un autre, & a deux lignifications ; une propre , l'autre métaphorique pour marquer les mouvemens de l'efprit.) Abduco (dans la lignification propre.) Cic. Emmener, enlever de force on autrement. Convivam abducebjr fîii. Ter. 11 m'emmenoit mangei avec luy , il m'enttainoit foupet avec luy. Ex acie abducere ahcjuim. Cic. Retirer quelqu'un du combat. Abduco, dans une fignification métaphorique. Ofter, fouftrai- le, entraîner, emmener, enlever, détourner, divertit d'une chofe, s'en détacher. Nihil dijjïsilius , c^uàm à cotiftietudifie oculorum aciem mentis abducere. Cic, 11 eft très-difficile de détourner fon efprit des objets qu'on a accouftumé de voir ; de le détacher des cho- fes vifibles, de le retirer des chofes aufquelles nous forames accouftumez. Ne an tantii propttr tenuitatem hominum à religionis auHoritate tibdMcerctMr ai mercedtm ir qu^ijlum. Cic. De peur que la pau- vreté des hommes ne fit paflet Se dégénérer un art li e.\ccl- lent. (comme celuy de deviner ) de l'autorité de la religion en un trafic & un commerce honteux. ( Ce verbe lignifie encore dans le mefme fens métaphorique.) Diflliader , empefcher de faire , détourner, débaucher, cor- rompre par toutes fortes de pratiques & de mauvais moyens. ^bdmere ali(juem ad necjuititim. Ter. Entrnifner quelqu'un dans le mal , dans la débauche ; le débaucher , le corrom- pre. Brulus ecjui'atum abduxit DolabelU. Cic. Btutus débaucha la cavalerie de Dolabella , la luy enleva. ASt/jt propiftteram , ut Ji te rcftUerern , bos à te difcipuloi ah- ducercm. Cic. ]e m'eflois popofé qu'en vous réfutant, j'attire- rois tous vos difciples , je vous les debaucherois. ^bducere aliqucrn à ribii! gerend:s. Cic. Détourner quelqu'un des affaires , l'en retirer. .Alitjuem à tejlibui. cic Empefcher quelqu'un de croire des témoins. Somnum. Ovid. Empefcher de dormir ; détourner , diffiper le fommeil. ^^antum potero nu ab omnibus molejïiis (ir ajigoribus abducam. Cic. Je feray tous mes efforts pour éloigner de moy , pour détourner , divertir mon efprit de toutes les penlées faf cheufes & chagrinantes. Non abducar ut riar. Cic. On ne me fera jamais croire, on ne me perfuadeta jamais. Abducere iradum. SU. Ital. Reculer, fe retirer en arrière. ABDOCtOS, abduHâ, abduHim.Cie. [Partie. d'^Waco. ] Em- mené , tiré à part. m. Emmenée , tirée. /. .Âbduvium in fecretum Mafmijfam fie alUquitur. Liv. Ayant tiré à part Maiiniflà, il luy parle ainfi. Abductus. Eloigné, retiré, m. Éloignée, retirée. /. Milites abdaili. iUl. Flacc. Des montagnes éloignées , des montagnes en éloignement. .ttbduth lutùi vifu. Pliii. Ayant la veuë leiiiéc «x tournée en dedans, ABËDÔ, ïs, abêdt, abcs»m, abëdërê. Ctc. Manger. ÀBÊLLÎNÀ, geuit. ditZ/ïn*. f. fUn. Aveline./, noifette franche 8c grolTe. ÂBËM.0 , ahemis , Aliem'i , aiiimtïim , alièmèrë. PltHt. Ofteii ABE. [Ce verbe eft vieux en cette fignification.] ÂBËÔ, abis t abtvtf abi'î , db'tftm ^ abirë. Cic. Aller. Ce vetbc a plufieurs ufages 8c divetfes coullruftions dans les Auteurs Latins. J'en remarque dix des plus confiderables , tant pro- pres que métaphoriques que je vas expliquer. Abbo. Aller, s'en aller, fe retirer, ceilèr d'eftre, n'eftreplus, fe perdre, évanouir, difparoiftre, fe didiper. Naufea jam plané ahiii. Cic. Mon vomifîement eft tout à fait celTé , s'eft arrefté ; je n'ay plus envie de vomir. nia mea cjua folebas laudare, abierunt. Cic. Tout mon enjalie- ment dont vous me loiiiez , s'eft diflipé , je ne l'ay plus. Abire , à mapjlraiu , magiftratu. Cic. Soitir de charge , s'en défaire, s'en démettre, la quitter. .Abeuiitem m.-igijiratn concionts habcnda potejlate privavit. Cic, Il ne luy permit pas de parler au peuple , en fortant de charge. Honore abire, Liv, N'eftie plus en honneur , diminuer de créait. Abire ad -vulgi inepiias. Cic, Se lailTer aller aux folies du peu- ple : ^d vuln opinionem. Cic. Suivre fon opinion , donner dans fon fentiment , fe ranger de fon opinion. Abire ab re aliqua. Ou abire. Sortir de fon fujet , de fa ma- tière ; palTei à un autre fujet ; s'écarter, s'éloigner de ion fujet. Sid abeo à fenjibus , tjuid e[l ejuod ratione percipi pojft * Oc, Mais pour pafler des fens à l'efprit , que peut- on comptent dre par le raifonnement? Sed ab hoc parumper abeamtés. Cic, Mais faifons une petite di- grellîon , une petite parenthefc ; paflbns à un autre fujet, lailTons pour un moment cette matière. Abirf. ab imptione. Plaut. Se dédire de fon marché , ne le pas tenir, le rompre, s'en déporter. ^d fummam non pojfunt ijiac fie abire. Cic, Enfin cela ne fe terminera pas ainfi , ne fe palTera point de la forte ; cela n'en demeurera pas là. i)3" Non hoc tihi fie abibit. Cic, Vous n'en Ceiez pas quitte à û bon marché , vous le payerez. 6i res abiret ab eo mancipe , ejuem ipfe appofuijfct , fibi nullam pr.tdam ejfe. Cic. Que fi cela échapoit à l'encherifleur , qu'il avoit mis , ou apofte , il n'y auroit aucun gain à faire pour luy. Ne rei à Sempronio abiret. Cic. De peut que SemprOnius ne manquât cette affaire. In ijuos fumptut abeunt fruSus prddiorum ? Cic, Où ay-je dé- penfé , employé , mangé le revenu de mes terres i êluin tt* abis m maLim pejiem malumcjue cructatum , in malam rem. Ter. Va t-en à la malheure , puilTes-tu périr , que la pefte t'étouffe , va te faire pendre. .Abi nmic, populi fidrm implora. Ter, Allez maintenant im- plorer la proteûion du peuple Se reclamer fon afllftance. Kj" ^bi te virur/i judico. Ter. Va , tu es un brave homme , je te loiie , je t'en eftime davantage. Abire misfeul ou abire è vita, è medio. Phtd. Cit. Ter. Sortir de la vie, la quitter, eftre mort. [Ij^ ^biturus que priores abierunt , cjuid mente cŒcâ miferum tor» tjues fpiritum ? Phxd. Fuifque VOUS devez aller oîi les auttes ont efié devant vous , ou puifque vous devea mourir comme les autres , pourquoy pat un aveuglement d'efpiit vous tour- mentez-vous pour amafTcr des richefl'es i .Abiit ad Dcos. Cic. 11 eft allé à Dieu , il eft mort. Abire peffitm. Plaut, Aller au fonds , s'enfoncer ; 8c dans un fens figuré , Aller fens deflus deflbus , parlant des affaires. Abire. Différer, remettre. Pnefens ijuod fuerat malum , in diem abiit. Ter. Le mal n'eft que différé , je ne perds que l'at- tente. Abire in fcmen. Plin. Monter en graine, grencr. . Toium Jlagnum m falem Mit. Plin. Toute l'eau de l'eflang s'eft changée en fel. .Abiit oppidum m viliai. Plin, On a fait des maifons de campagne de la ville. Abire. tftre employé a, &c. In commijjura abibant pedes tris. Cit. 11 entrera trois pieds dans la jointure ; trois pieds feront employez pour la jointure. Abire. Se pafTer, s'écouler, (parlant du temps 8c des aâions.) y^biit dm adimi, ïanl. Il y » peicmption d'inftance , (coca- ABE. ABF. f comme l'on patle) Tinflance eft périmée, parce qu'on ne l'a pas pourluivie ny reprife dans le temps mnrque par 1 ordon- T»m'A« , ...■>-- ^««. r.r. Dans ces irréfo- A«'r?:.Srl.(: ^"«erTuile ioug eftre fait efc.ave, f Pillant d'une armée sraincuë qu'on faifo.t paffer fous trois lav'elots, pour rendre leur defiite plus ignommieufe.) AlurTv;.L. L.V. U eft tombe fur fa playe. _ ABËQUITÔ , as , alic(j. Les prêteurs tout tremblans s'enfuirent à cheval à Syracuft. AbERRATIÔ , genit. abtrrii.nonïs. f. On y joint a Holore , a rnohlIHs. Ce. Divertiffement de fa doul£ur , amufement. m. diverfion. /. pour charmer fa douleur ou fon chagrin, o«pour s'erapefcher de fonger à fa douleur & à fon chagrin. _ ABHRRÔ, ai, alitrravT, ahtriMum, alinrarè. PlaM. S égarer, fe fourvoyer, fe perdre dans un chemin, s'en éloigner, s en Puer inter omiiei nbtmvit k faire. Plant. Cet enfant fe per- dit de fon père dans »« parmi la foule. . ^ ^ ^birrarc a via. Phtd. S'égarer de Ion chemm , fe fourvoyer, prendre un autre chemin. , , , , r c ABtnRARE. (Dans un fens figuré.) S'ecartet , fe fourvoyer, s'éloigner du bien ou de la règle , s'en égarer. Hanc narTnam , hanc re^ulam, haiic frxfmpuantm effe na:ilrs, i qua qui aherraviffct , tum nuiiijuam ijuid m vita frijuatur , hÀtmum. Cu. Que cette loy, cette règle Se cette détermina- tion de la nature , eft telle que qui s'en feroit une fois écar- te, détourné , il ne fçauroit jamais ce qu'il auroit a luivre dans la conduite de fa vie. Si abirrare ad ali.i caperit, ad hec revocettir oratio. fif. Que fi je m'égare , ou je m'écarte de mon difcours , je tafcheray de rentrer dans mon fu jet. Std le de fClernilate dijfcrentim aberrare fropojilo jarile fatie- bar. Cic. Je n'eftois pas fafché qu'en traittant de l'cternite , vous vous éloignanlez un peu de voftre fujet. Aderrare. Se tromper, faillir, manquer. S'égarer dans fes penfées, faire des écarts d'cfprit ou des abfences. \AnimHS aOerrat à ftnUnt:a fuffiTifus curis majonhus. Oc. Un efprit attaché à de plus grands foins , s'égare fouvent dans fes penfées. . . „ j r aberrare conjiautâ , à eonjiaura. Cic. Se tromper dans les conjeftures, conjeaurermal. , , „. m Si ddilis verbo aut nMM aberravit , non fimt ludi retle jatli. Cic. Si un Edile fe méprend, oh manque au moindre mot & au moindre ligne , tout va mal. Aberrare. S'ecatter, s'éloigner de quelqu'un ,jde les maniè- res de faire, de fa conduite. Non longé ab Herilli Uviuie aberrahimus. Cic. Nous approche- rons aflez de l'inconftance d'Herillus , nous ne nous en éloignerons gueres , nous luy lefferableions aflez en légè- reté. , ^ quo homme jam dudiim non alerrat oratio tua. Cic. Il y a long temps que vous avez aflez de conformité & de rapport dans vos difcours avec cet homme. .Artificem ne in mchus finas aberrare. Plin. Jun. Ne permet- tez pas que l'ouvrier s'éloigne de l'original , mefme pour mieux faire. . . ^ , Aberrare. Retirer, détourner fon efprit de penfei a quelque chofe de fafcheux, l'en divertir. ^t ego hic firibendo dies lotos, nihil djuidem levor , fed tamen abirro. Cic. Mais en écrivant icy tout le jour , je ne reçois afsûrément aucun foulagement , mais du moins )e divertis ma douleur, o» je détourne mon efprit de ce qui l'afflige, je fais diverfion à ma douleur. .yibcrrare à moleflia. Oc. ■ Détourner fon elprit , -Je retirer de ce qui le chagrine. Aberrare. Cic Eftre diftrait & peu lecueilly; extiavaguei , s'amufer. ABFÙRÊ pour abfûiuriim ejfe. Nihil nbfore eridMnt. FfV^. Jls cioieot qu'il ne s'en faudia lien. ABG. ABH. ABJ. ABF. f ÂBGRËGÔ» âi, abgregâvî, abgregâiûm , akgrigârè. Cit. Sépa- rer du troupeau. ÀBHÎNC. (Adverbe de temps. ) U fignifie proprement ab hai die : de forte qu'il ne marque que le terme Je le nom de temps. U fe met avec l'accufatif ou avec l'ablatif , comme abhinc annis ou annos tjuindedrn , depuis quinze ans. Cela a fait croire à Erafme & i Sciopius qu'il pouvoir avoir relation au pafle 8c au futur , 8c que cela ne dépcndoit que du verbe auquel on le joignoit : car l'on trouve dans Pacuve , feque ad tudos jim inde abliinc txcrcrant. Mais par tout ailleurs ou ne le trouve que pour le pafle. ABHORRHNS, genit. abhorreniïs. omn. gen. Ter. Qui abhorre une chofe, qui en a de l'cloignement ïc de l'averlion. ^bhorrens à re uxorià. Ter. Qui eft très éloigné du mariage, qui a de l'éloignement pour le mariage. AcaoRRENTES Ucrymic. Liv. Des larmes qu'on verfe , qu'on répand fans fujét. AliHÔRRËÔ, il, ahhorriû, (fans fupin.) abhorrcrë. Abhorrer une chofe, en avoir horreur 8c averûon on de l'éloignement, en eftre éloigné , y avoir de l'indifpofition ou de i'oppolition , en eftre ennemi. [ Tite-Live & Suétone donnent un accufatif à ce verbe , & Ci- ceron un ablatif , avec la prepofition ^ ou >^i , qui eft quelquefois fous entendue.] PumUios aiijue diftortoi abhorrebat. Suet. U avoit en horreur, en averfion les nains 6c les perfonnes contrefaites. Parum abhorre» i famam. Uv. Ne fe fouciant pas decequ'oa peut dite de lui. Mbhorret faanus ab eo. Liv. U eft tres-éloigné de cette me- chante aftion. Se ab hii tiHptiii abharrere refpondit. Tir. U répondit qu'il avoit de l'éloignement pour ces noces , qu'il ne les vouloit point. Neijue ipfe abhorrebat talibui fludiii.Tac. D'ailleurs, il n'eftoit pas lui-mefme ennemi de ces pafl'e-temps. ^ fcribendo proriùi abhorra anlraui. Cic. Je ne me fçaurois mettre à écrire, j'ay de l'averfion ou du degouft d'écrire. n/ud abhorret à fide. Liv. Cela eft éloigne de la vray-fera- blance, cela n'eft pas croyable. ^b eafenieniia Pompeiui valdè abhorrebat. Cie. Pompée eftoit fort oppofé ou contraire à cet avis , ne le pouvoit goufter. .ABJECTE, Adv. Ciceron. Lâchement, avec lâcheté. ABJÊCTlO animi , genit. abjeStiinii. f. Cic. Baffefle, lâcheté'. _ /. découragement, m. ABJËCTÛS, abjead, abjeHûm. Cic. [Participe d' .ylbjicio.} Jette négligemment, m. jettée. /. .Abjetiâ togâ. Cic. Ayant jette fa robe négligemment. .yibieBui in berbii. Ovid. Couchc , eftendu nonchalamment fur l'herbe. Abjectus fortun.;. Cic. Humilié par la fortune. ^bjeSus metu. Cic. Abbatu de peur, tout éperdu. Abject A ira. Sen. Ayant mis bas fà colère, s'eftant appaife. Abjecia cunaatione. Cicer. Sans différer , fans aucun delay au retardement, incontinent, fur le champ. .Abjeclii nugii. Hor. Raillerie à part , ferieufement. Abjectus, nom adjeflif du participe , qui fait au comparatif abitSior & hoc abjcBiui , Se au fupetlatif abjtdijfmiiit , a , um. Abjeft, bas, rampant, vil, meprifable. m. Abjeûe, baflè, rampante, vile, meprifable. /. .AbjeSui homo. Cic, Un homme meprifable. ^bjcHo animo horao. Cic. ^bjeSior animi. Liv. Un homme fans cœur, un efprit bas. , r • j ■ i- Senani abjeili. Cic. Des vers lambiques de fix pieds négli- gez. , .- ^bjeffi & neiUai inler no) fumus. Cic. Nous nous meprilons les uns les autres. . • , , ABÏËNS, genit. ibeUnt'ii. omn. gen. Ter. [Participe du verbe .Abeo.'i S'en allant , qui s'en va. _. - ■ , - Aeeuntes anni. Stal. Des années qui paflent 8c qui s ecou- Abi"ns ma'iftratu. Cic. Qui fort de charge, fortant de charge. ÀBIËGNOS, aiifgnS., abugniim. Plaut. Vitr. De Sapui , quielt fait de Sapin, m. faite de Sapin. /. , ., , ÀBlES, genit. abieiii. f- Plaut. Sapin, m. arbre. Il y a deux efpéces dç Sapin, l'un malle qui eft le vciitable /lii" des A $ LiUinSj 6 ABI. ABJ. latins , dont les pommes tendent en haut ; i'âUtre femelle qui eft le Safinui , dont les pommes tendent en bas. Abies d^ns les l'oëtes. Vaifl'eau , navire , mafc (parce qu'on les fait de bois de Sapin ) utiles mita. Vir^. Un vaifleîiu goudronné , poiffe de gou- dron. Aiiits. PUut. Tablettes de bois de Sapin qu'on endiiilbit de - cire, & fur lelquelles les Anciens ccrivoient avec un Itilet. Ego hnnc i\d t:^i%m heram objî^jialam tibtetcm pro P/ittu, Je porte à voftrc maiftrelTe ces tablettes de Sapin fcmiées. AbigA^ genit. (ii«?*. f, Plm. Ive mufcatte , licrbe. ÀBIGÉATUS, genit. abigeiiiis. m. VIp. Enlèvement 0« larcin de bétail, ra. ÂiilGËOS, genit. aiigfî. m. Vlp. Larron de bétail. ABIGO, dlnh, al'egi, aliiaiim,abi^rre. Oc Chaflér, éloigner. ^liigrrc de fmmtnto »nferei. Fiant. Chaflei les oyes d'un bled. ^litgit T/ir meus ohm ipfe ad menatum 'Rhedum filium. PlnM. Mon mary avoir autrefois contraint Ton lîls d'aller trafiquer à Rhodes, ou d'y aller en marchandire. ^ibig.tm hvnc m,. Plant. Je m'en vas l'envoyer aux champs, OH le chafler à fa maifon de campagne. ^bigtte A cilio iili(^uem. PlaM. Empefchet quelqu'un de man- ger, lui ofter la nourriture. Senem M^am ali xddm. Ter. J'empefcheray ce vieillard d'en- trer au logis. Abigere. Cliaflcr, guérir. JnuU ah-git veutnatoriim morfus. Plin. L'Année guérit les moriîircs vcnimeulès. Fejhni ahige à mr. tic- Garantiffez-moi , éloignez-moi, pté- fervez moi de la pefte. Abigere f.uium ou ftnium. Cir. Plin. Faite avottet , procuter un avortement. Abigere /.i/A^i«OT. FltiKt. Chafler, ofter l'ennui , le dégouft. KT Piiirah7gtmuf , fideiy religtonis ab hoc ordine abjudicari. Cic, Il eft impolfible qu'on en vienne jufques à un tel point dé malheur, que le Peuple Romain s'imagine que la vérité , la foy & la religion foient bannies du Sénat Vbi plus r/talt , cjuam boni rcpcrio id toîurn abjudico ataue reji' cio. Cittr. Je refufc & rejette tout ce qui a plus d'appareocc de mal , gue de bien. ABJUNCTUS, abjuiiclci, i;«r». PUut. ABLAQyËATIÔ, genit. ablaqueaiionïi. f. Colum. DéchauHè- ment des arbres pour lenr donner de l'air au pied. m. ABLAQUEATOS , abUcjueaiii , ablaquedtitm. Plin. Déchauflé patlanr des arbres, niafc déchaufiée. /. AËLAQyBO, abUquèas y ablaqucÂvi , tibUcjueatum , ablacjHeirë. Colum. Déchaufler les arbres, faire une perite foflè à leur _ pied pour leur donner de l'air , & les amander. ABL.'VTiVÛS, genir. ablatit'i. m. (On fous entend c»ffu.) l'A- blatif, le fixieme cas des Noms. ÂBLAl US , ,)i/."ii.t , abi.itum. Cic. (PiUticipc du verbe .y4«/f j hoc alnuit. Stat. Il ne faut point efperer , ny s'attendre à cela. Abnuïrf. Dénier, refufer quelque chofe à quelqu'un. On donne deux confiruâions différentes à ce verbe pris en cette fignification , l'accufatif de la chofe avec le datif de la petfonne. Cic. ou l'ablatif de la chofe avec la ptépofltion de & le datif de la perfonne. Sallii/l. Abhuere. Nier. Nec abnuiiur ita fuijfe, Liv, On ne nie point, «a avoue que cela a été ainfî. ABN. ABO. 7 Abnuere. Empêcher , défendre. LotHi imptmm abnuit. Tacit. Le lieu empêche qu'on ncpuiffc faire violence , on ne peut forcer ce lieu ABNUTÔ, ab'iriiài , pour .Abnuo. Plant. Empêcher. Slaidnam eft obfecra ijuod te adiri abnutai ? PourquoV empê- chez-vous qu'on ne vous aille trouver î [Ces paroles font - d'un vieux Poète dans Cicéton. ] ABÔLË6 , abolis, abâlevi, abolitiim, ahSlêrê, Plin. Abolir, anéantir, détruire, confunier entièrement. ^bolcri corpus igni. T.uit. Réduire un corps en cendres. Do- lorem. Tacit. Ofter entièrement U douleur. Dontc omnts odor abotcatur. Tiiii. Jufques à ce que toute l'o- deur foit paûee. Abolere. Effacer, raicr. [Dans un fens propre & figuré. ] ^bolere nomma reorum. Suet. Effacer, raïer, biffer le nom des accufez du tableau , ou du rcgiftre : comme nous difons aujourd'hui , Biffer l'ecroiie d'emprifonnement d'une petfon- ne , l'effacer de defliis les Regiftres de la Geolc. Donner des lettres d'abolition ou de remiffion. ..Abolere SicliMm fi rjua vis pojfet. Virg, S'il n'y avoir point quelque charme pour effacer à jamais de fon efptit la mé- moire de fon mari Sichée. Sclicet tlto igné vocem poputi T^matti ^ libertatem fcnatv.s iy confiicTstiam gentrts httmant ctbohri arbitrabaiur. Tacit. Il s'ima- ginoit que par ce feu il poutroit confumer la mémoire de tous les fiedes , & étouffer la liberté du Seuat avec la voix du peuple Romain. Abolere altmi magijlratum. Lit». Ofter , faire perdre une char- ge à quelqu'un. Vires alitujus, Tacit, Détruire , épuifer les forces de quelqu'un. Stertlitattm fœminamm & virorum infaniam aboient ifl.r acjcitt. Plin. Ces eaux ôtent la fterilité aux femmes , 6c guétiflent la folie des hommes. Abo^iere undis viftera. Virg. Laver les entrailles dans la mer. ABÔLESCÔ , ahotefçïs,abolcvt,abolefceré, (En fignification paf- five. ] Eftre détruit 0« anéanti. Memoria Imjus rei jani ptopè aboleverat. Liv. La mémoire de cette aftion étoit prefque déjà éteinte. Si de îejlimoniis faljit pana abotev.jfct, .Attl. Gel. Si On* euC celfé de punir les faux Témoins. ÀBÔLITIÔ , genit. abolitïitiis, f, Tacit, Abolition , extinftion d'une chofe. f. .Abolitio crminis. Quint. Abolition d'un crime ,amniftie. f. ^botitio fententi£. Suet. Caflation d'une Sentence. [ Terme de Pratique. ] Tribulorum, Tacit. L'Abolition des tributs on impôts. ÂBÔLItOS , abol'itâ , abolïtUm^ Plin. Ruiné , détruit , anéanti, m. Ruinée , détruite , anéantie. A abolit je igni ades Deorum. Tacit. Les temples des Dieux brû- lez ou confumez par le feu. ^boliti mores patrii, Tacit, Les moeuis de nos petes abolies &c anéanties. ABOLLA. genit. abôlU. (. Suet. CaPaque. /. manteau foit am- ple à l'ufage des gens de guerre. ( Dans Juvenal & Martial , cette Cafaque eftoit aulfi à l'ufage des Philofophes. ) I * [Ce mot vient d' ctjuCîXH pour àvetùy^^. Voj[ms inBtymol. L.C.] I ABOMINANDtJS, abom'inândâ , abmiinindhm. Plin. Abomina- ^ ble , déteftable. m. Se /. ABÔMINATOS , abôminâià , abôminâtûm , aliciii. Hor. Qui eft detefté de quelqu'un , qui lili eft en abomination. \yinte omnia abominati femi-mares. Liv. Les monûres demi- homraes eftoient fur-tout en abomination. [Ce mot eft pris paflivenicnt en cet endroit.] Abominatls. Dans le Droit ancien. Un abominable , qui eft excommunié. ABÔMInOR , ahmînârîs , abtmînâtiis sûm , abômïnârl. Plin, Abominer , détefler une chofe tu une petfonne , l'avoir en abomin.ition. S.itod ea^o abominer. Plin. Ce qu'à Dieu ne plaife , ce que je prie les Dieux de détourner. [Manière de parler des Anciens qui fignifie , gK«M«^ Un nez emporte a belles dents. ÀBRtriÔ, abrïpi!-,térifim ,abrèpiûm,abripere. Cic. Ravir , ofter, enlever, emporter de violence, arracher. ^ complexK , è ctmplexit , ex complexit aticjuem abripere. Liv. Arracher quelqu'un d'entre les bras d'un autre. ^l/npere alitjiiem m vi/icula , m icneiras , in fervitutem. Cic. Hirt. Emmener, traifner quelqu'un en prifoa, l'enlever pour le fjire eiclave. ^./ i^u^ftionem. In cruciatum. Oc. L'enlever pour lui donner la queftion , le mener au fupplice. Timpcjlate abnpi. Cic. Eftre emporté par la tempefte. Se fcAhipne, fe forcis. PUut. ie ex oculis. Cic. Sortir dehors avec précipitation, fe détobet, difparoiftre. abripere alicjticm contumeliis liormiiura. Pliicd. De^gager^quel- qu'un des mauvais traitemens qu'on lui fait fouffrir , l'enle- ver aux mauvais traitemens & aux infultes des autres. J5» mtura hune à fimililudini parintis abripmt. Cic. La nature ne l'a point fait rellembler à fon père. ÀBRÔDÔ, àbr'adh, abriii , abrlsitm , abrodërë. Var. Couper en rongeant. . j. , ABRÛGàtIÔ, genit. abrof^âtimii. f. Cic. Caflation. /. abo- liflement d'une loy reçue, m. ^bro<;ai,o mASjfirat»!. Suint. La dépofition d un magiftrat. K'&KÙCO, abrSgis, nhrSgâvi, abroi^iiurri, alirilirë. Cic. Abro- ger , cafler, annuler. t On donne à ce veibe l'accufatif & le datif, mais plus rare- ment le dernier dans les Auteurs Latins. ] ^brtgare le(. m. Cu. Demander la calTation d'une loy , o« l'abroger , la rendre nulle. Le contraire eft , Hogire legem. Cic. Demander au peuple l'entérinement d'une loy. Abhogahe, Oftcr, enlever, ^licw impenum ou mugijtratum. Cic. Liv. Ofter le commandement à quelqu'un , lui olter une charge, cafler un officier. Potellatern inltrccdindi collent ahrogeivit. Cic. II privafon Com- pagnon d'office , on fon collègue du droit d'oppofition. «iux res fi,iem abroznt oratori. Cic. Ce qui décrie tu décrédite un orateur , ce qui lui ofte toute créance , ce qui fait perdre à l'orateur fou crédit , & empefche qu'on ne le croye. Abrooare ahquem Italiâ. Plin-Jun. Chaflèr quelqu'un d'Italie, l'en bannir, l'exiler. ABRÙTÙNITÊS, àffoTMiTJic, genit. -«o';ïf.£. m. feulou Vimm âbrhSn'iiis. Colum. Vin d'Autofne. t C'eft une Ellipfe au fen- timent de Vojfms , l'on fous-entend vinum quoi dicitur abro- tonite'. ) ÂBRôtùNOM , iS^ituni , genit. abroion'i. a. Celf. Aurofne. i. heibe. ABR. ABS. ÂBRCMTO , âhrûmp'i'i , airiipi , abrûptim, abrûmpërë. Liv. Rom- pre tout d'un coup , divifer , arracher, emporter, [dans le fens propre & figuré. ] ^binmpire i/tnas. Tncii. Couper les veines. Se i\b alttjMo abrumpire. Cic. Se féparet d'avec quelqu'un , rompre avec lui. £Cr* ABkuMi'Ei<£ corniia ex cicie. Liv. Sépazei les ailles du rcfte de la bataille, les rompre. Ordincs eibrumpuntur. Tdcir. On rompit les rangs. Abrumpere rem inchoatam. Cic. Rompre une entreprifc. Sermo- nim. Taai. Rompre un difcours. Sermanem aiimjus. yirg. Interrompre quelqu'un , luy coupei la parole. .^brumpe Ji qiit te retinent. Plin. Rompez tous vos engage- mcns. AbrijMPEre viiitm , lacent. Virg. S'ôter la vie, s'en priver, ronipie les liens qui nous attachent à la vie. Spem f me- tum. Tcicit. Ne rien efperer , ne tien craindre , Miras. Stat, Ne plus différer. .Abriimpi diJfimuUtioncm etiam Silius iirgebM. Tacit. Silius le predbit de ne plus ufer de diffimulation, de ne plus difli- muler. Faj omne abriimpit. Virg. Il viole toutes les loix. ÂBRUrTUS , abrûptii , abrulium. Virg. Rompu , fendu, m. rompue, fendue, f. " , liigeminani abruplis nubibus ignés. Virg. On voit redoublel les éclairs , les nuées fe fendant o» s'ouvranr. Kj" Abrupta Jliidi.i. QjiiM. Des eftudes interrompues , ou fai- tes à ballons rompus. Abruptls. Rompu, efcarpé, roide. m. (parlant des lieux éle- vez.) Rompue, efcarpce, roide. fcm. .Abruptiffimt ripd, Plin. Un rivage fort efcarpé. Kî" Sermonii Sallu/lii geiiui abriipiiiM. ^iiint. Sallufte a un ftile coupé. Initium abrupium. Qiiint. Le commencement d'un difcours fait fans préambule , comme dans les difcours pathétiques oit dans les Inveftivcs. Abruptum. [comme un fubftantif.] Ferri m abruptum. Virg. Tomber du haut d'un précipice. Flcricjiu ptr abrupto. Tacit. La plufpatt y vont pat des pré- cipices. Abrupte. (Adverbe.) S"'"'- Sans préambule. ABRUPTlÔ, genit. abruptîènis. f. Cu. Rupture o« l'aftion de rompre une chofe. /. [dans la lignification natuielle.] \^- Abrui'tio. Cic. Désunion, rupture d' amitié. / ABS , prépolition qui c(l la mefme qu'^xit. Il n'y a que cette différence qu'^^^i fe met devant une voyelle ou devant une confonne, dont la prononciation n'eft pas rude. Abs fe , abs te. Plant. De chez-liiy , de chez vous. ^bs le dcnala eft milii hic paiira. Plaut. J'ay recen cette coupe de voftre main. Vous me l'avez donnée vous-mefme. .yibs tejiat. Plaut. Il eft pour VOUS, il eft de vôtre cofté, il tient voftre parti. Abs te feorfMa ftntio. Plaut. Je fuis d'un fentiment contraire au voftre. ABSCËDËNS. genit. abfâdinth. omn. gen. .Aificdcnte ulufriiilu. Digejt. Les arrérages periflant. ABSCEDENTIA, genit. abÇceàemiiim. neut. pi. m pitluri'.Vitr. Les eloigncmcns, les enfoncemens dans la pemtute, le loin- tain, ce qui fuit à la veiie. ÀBSCEUENiiA. Cilf Abfcés. m. ■ ,r r- -r Salis omnia abjadentia digerit murex combuflus. Celf. Ce poil-- _ fon brûlé réfout, diflipe tous les abfcés. ABSCEDÔ, abfièdis, abjcefii, abjufsùm , nbfcedërë- Cic. Se re- tirer, s'en aller. . , Mambiis lecjuis abfccffum efi. Taiit. On fe retira avec un égal avantage. , , ti Ni<;m è republica elfe veJUgiiim abfcedi ab .Annib,tte. Liv. Il dit qu'il n'«ft P°'"^ avantageux àla République de s'éloigner d'Annibal, qu'il faut toujours eftre à fes trouiles. Ne alla tam intima Titerio citiif^i c^'.r 'J^iodum abjcedertt. Tactt. Ce fut la caufe principale pour laquelle Tibère (ë retira en l'Ifle de Rhodes , o» de la longue retraite de Tibère a Rho- llUrum navis longé in altum abfiefirat. Plan'- !•«"<: vaifleaa ABS. «voît efti empotte fort loin en pleine met. ^îfcede fis. PUhi. Retitc-toy, va-t'en. Ubficdtrc irrita inctfta. Uv. Se retirer , t'en aller fans avoir achevé fon entreptife. AiscEDERE. S'en aller, fc palTer, fparlant des maladies ou des palïons de l'ame.] Ciio «b eo h.u ira abfcedet. Ter. Sa colere paflera bien vifte, ce ne Icia qu'une colère d'un moment, Abscedo. Cilf. Apoftumer, aboutir, fe former en abfces. In purtibut infcritriinl aliquid abftdit, Cetf. 11 fe forme Un abfces dans le bas ventre. Omne ^uad nbfccdit. Celf. Tout Ce qui fe forme en abfces. ABSCËSSIÔ, genit. aifctfiiiiiïj. f. Cic. Départ, m. fortie. /. éloignement. m. ÂBSCESSOS , genit. alfctfsûs. ta. Cic. La mcfinc Cgnificatton. Abscessls Salis. Oc. L'éloignement ou le coucher du Soleil , lots qu'il fe retire de deiiiis noiire horizon. Abscessus. Cclf. abfces. Si mtra tranfverfum fiftum fit iihfce(fin. Cclf. S'il (ë fait , s'il fe forme un abfces dans le diaphragme , ou dans le bas ventre. ÂBSCÎDÔ, dhfâdîs, abfcîS, abfitiûm, abfiUërr. Couper. Quelques-uns croyent le verbe ahfddcrc , & fon participe abjcijm, 8c fon Verbal abfafio , d'un rare ufage , Se veulent fubrfituer à la place le verbe abfiindfi, atfajfm 5c abfujjio dias la plufpart des bons Auteurs contre la foy des Manufcrits. Martial s'en fett, abfcUit vulim cnfis mtn^ue facirâos irabfiifx lingHa. ÂBSCINDÔ , alfàr.d'-t , abfâdi , abfclfiûm , ékfdndi'rè. Cic. Couper, trancher, déchirer, retrancher. Cervicibus caput abfciitdcre: Cic. Couper , trancher la telle. Vendi. Tacit. Couper les veines , les ouvrir. %^ Absctnderb fibi omitium rrrum refptUum prxtertjttam viâori-f. Liv. Ne fonger , ne regarder qu'à la vifloire , n'avoir point d'autre veiic que de remporter la viftoire. . Inani abfcindire foido. Hor. Séparer le vain dit folide , ne s'attacher qu'au folide. ÂBSCÎSË ou ABSCISSE. (Adieih.) Calltfir.Jurifu Frécifémcnt, rudement, rigoureufement. ÂBSCÎSSOS ou Abscisus , abjcifsi , abfiifiiim. Cic. Coupé , re- rranché, féparé, divlfé. m. coupée, retranchée , feparée > di- , vilee. f. ^tbus abfcljjts ou atifcifis antenn4 neccjjario concidthitnt. Cxf. Ces chofes étant coupées , il falloit néceflairement que les antennes tombaient. Caput ab/iijfum viûor fpeculo gerens tcrrore cafi rlgis hojîes fundebat. Cic. Le viâorieux portant au bout d'un javelot 1,^ tcfte, qu'il avoit coiipée, défaillit les ennemis pat la ter- reur de la mort du Roi. tyibfinâ à contimnti infnU. Pliii. L'Ifle eftant fépatée de la terre ferme ou du continent. Aescis;is ou Abscissus. Rompu , efcarpé , roide , m. [ parlant d'une montagne.] Rompue, efcarpéc, roide. /. 'Nec ferme cjmccfuam fatts ardtturu anc abfcifum erat cfllod hofii dditnm_y ttjcenfurfxjue dijfcilem prxberet. L'v. Il n'y avoit prefque point d'endroit fi élevé , & fi efcarpé où l'ennemi ne montaft. Tt^s erat ahfàjfa. Liv. 11 n'y avoit plus d'elpérance de pou- voir tien faire. Nec nifi abfcisa omiii fpe , atixilium ^ntiochis imploraturos fuijjr. Liv. Qu'ils ne demanderoient point de fecours aux Amiochiens, que dans la dernière extrémité, que lors qu'ils ft'auroient plus d'efpérance. Aescissior >//(./». Val. Max. Une juftice rude, fevére & ri- _ goureufe. Une juftice fans mifericorde 8c inflexible. ABSCISIÔ 8c Abscissio , genit. abjcijfiinïi. {. .Au[i.»d hiren. rrécifion. /. retranchement d'un mot. m. [Figure d'éloquence.] ÀBSCÔNDÏTË. (Adverbt.) Cic. Obfcurément , inintelligible- _ ment, d'nne_ façon obfcuie, 8c peu intelligible. ABSCONDITÛS , alfcandïiâ , gbfcondïiûm. Cic. Couvert , caché. _ m. couverte, cachée. /. .ÂBSCONDÔ, abfcondii, abfondî, ahfcondhHm , itbfmniëri'. [On dit auflî dfcondidi, 8c abfcnfum, mais plus raiement.]a/«ff>. Cacher, couviir. ABS. 9 Thvi» fugnm ihfcondere. Virg. Dérober fa /uilC. Protiaas éerias Phteaciim abCcondimm arces. Vir^. Auflî-toft nous perdîmes de veuc les hautes tours de Corfou. .^BSENS. omn. gen. genit. abfeinïs. (pour tous les genres) Cic. Abfent , qui n'eft point en un lieu. m. abfentc. /. Aisens. Un mort. .Abfenies profunt prxfcntiiHs. Plant, Les morts font utiles aux vivans. Fiant ahfentcs & libi , Calla , comx. Mari. Je fouhaite, ô Galla , que vous deveniez chauve , que tous vos cheveux; tombent. ABSËNTiÂ, genit. abfentla. f. Ciccr. Abfence. /. ABSbNTÔ, .ib.'intÂs, abfentivl, al/fcntâlum , abfentârë. CUnd. _ Chafler, éloigner. AB.SÏLlO , ah'ihs, abj'lûi , absUil , absUîrè. Lucr. S'en aller d'un lieu en fautant. ABSIMILIS. m. f. 8c hoc abiîmUë. ^JjeH. genit. abfmilït (pour tous les genres.) Colam. Diflcmblable , qui n'eft point femblable, diftérent. m. dillémbiable , ditFereme. f. Odorit gravis necfue abfimilts Litumini. Colum, D'une odeUC forte 8c aflez lèmblable à l'odeur du bitume. Ncn abfimttii TiberU frincipi fuit. Suer. 11 reflcmbloit bien \ Tibère. ABSÎNTHÏATÛS , abfinihiâta , ahfmthiRtiim , Sen. Suet. Oit. _ il y a de r.TLûnthe , meflé d'abfinthe. ABSÎNTHÎTËS, d-luBirnt, genit. aifmilnti. m. ou Vinum ai- fmthites. Phn. Cclvm. Vin d'abûnthe. m. ABSINTHIUM, a^iVâ/ov, genit. abfinthïi. neut. P/m. AbCnrhe, _/. herbe médicinale fort chaude 8c amete. ABSIS , a^i't, genit. absidïs. f. PUn-Jun. Une voûte. Absis. Phn. Cercle, m. circonférence des étoiles. /. .'V.BSÎSTËNS, tmn. gen. genit. timide, détourne' de faite une chofe par crainte, m. énou- _ vantée , intimidée , détournée. /. ABSTÊR.SÙS, abflersk, ahjlinrro»ïs. f. lie. Catachrefe. f. Trope .« figu- re où les mots propres venant à manquer , on en fubltituë d'au- tres à la place , qui approchent de leur liguiScation. Abusive. Advetb Sluint. Par une ligure qu'on appelle Cata- clircfc , 'abulivement. ABOSQ.OË. (Adverbe de lieu. ) Virg. Depuis un certain lieu. AbOsOS, genit. chusus. m. Oc. Abus, mauvais uiage qu'on fait des chofes. m. ABUSOS , ahïisï , ahûiûm. Vide ^liulcr. ABOTÔR, abutcrùy Abfisiis idm , ahutl. Ctt. Ufer entièrement une choie , la confumcr par l'ufage. Ilhi ijUe ?».« dcdi ante , abafa funt. PUm. Où font les cho- fes que je vous avois données : Je les ay confumées, Linito ufcjue adco donec omnem cafeum cutn melle abufUs cril, Cat. Frottez toujours jufqucs à ce que vous ayez confume' ou emploie tout le fromage avec le miel. A'.'j(i' om)ii umpore , t^itod 7fiiln Itge foncefpim eft abufus ero , qne- rcri. Cic. Si je n'emploie tout le temps que la loy me don- ne , je vous permets de vous plaindre. Abuior [en mauvaife part,] avec l'ablatif n» l'accufatif. Abu- fer d'une chofe , en ufer oh l'emploier mal, en faire un mau^ vais ufage. , Mutierc ahuti. Ter Abufer d'une femme, la corrompre. ^bntcndnm fe fcrmiiure, Suet. Se laiffer abufer & corrompre. ^buti Otto ir litttrts. Cic. Employer mal fon temps & l'a fcience. Ignonuione aluujiis. Cic. Abufer de l'ignorance de quelqu'un , en profiter. Nomine aliéna ad tjuttflum. Cic, Em- prunter le nom d'autruy pour fon profit. Legthus ad cjti.ijium. Cic. Se fervit de l'autorité des Ioi.x pour fon avantage. Scr- mine dlKjuo pro mandaiis. Oc. Abufer d'une parole & larapor- ter comme fi on nous l'avoir ordonné. ^bMti rem fatriam. Platit. Faire un mauvais ufage de fon bien , le confuraer mal à propos , Je depenfei follement ou en folies. ABïDÛS, ou ÀByDÛS, genit. âbydt. f. Ovid. Abydos, (Ville d'Aile, proche le détroit de l'Hellcfpont , & l'une des Dar- danelles.] Virgile fait ce mot mafculin : Oflnfri fancts ten- taninr ^bydi. On peut dite qu'il l'a fait mafculin à caufe de la terminaifon us ; à moins qu'on «e dife qu'^iyi» vient à!.Abydon Ville d'Italie. ÀBYDËNI. Ovid. Abydiens, peuples d' Abydos. AC. (Conjonûion.) Cic Et. Ac pour eontra cfuam. Neftio cfuid tibi fum obîitus hodîe Ac valut dicere. Ter. J'avois delTein de vous le dire , mais je ne. fjay comment je l'ay oublié. Acpout^». t^rjuè doûus ac iUe, Auflî fçavant que luy. ÀCACïA, !i«.u.Kix., genit. acHc'U. f. Plin. Acacia , [arbre épi- neux qui croiflbit en Egypte 8c eu Galatic , fort commun aujouid'huy en France.] ÀCADÉMI , genit. .Acadëtmt. f. Cic. L'Académie /. [ lieu bafti i Athènes pour les exeicices de l'efprit , & particuliè- rement delà philofophie, comme aujourd'huy nos Collèges; ce mot fe prend fouvent dans Ciceton pour la Philofophie qui s'enfeignoit dans ce lieu , & pour la fefte dcsPhilofo- phes.] ACÀDEMlCOS , acadêmîcci , ticadcmïciim. Cic. de l'Académie. ACADKMici. Cic^ Les Académiciens , les philofophes Acadé- miciens. ♦[Il faut diflinguer entre l'ancienne Académie & la nouvelle. Ceux de l'ancienne s'appelloient Piataniciens 6c non .Aou partie du piiocipat. Tch/.c , (]'-'-A dctriidit fnfiT ht nponeremur ^ ^dibus accedtttit. Viir. Les igiles qu'on a oftees pour les leraettre , font coni me nn acceûbjie du principal, & font une paitie de la m:iUou. AccEotRF nii cdnfam tflkmi, iie. S'entremettre du procès de quelqu'un , prendre fon fait 8c caufe. ^d aniniMm. C.cf. S'allier , faire amitié avec lui. Tacite a dit dans le mêuie lens focnriirefia alicnjits acced^f, ACCËLtRÂTÏÔ, genit. tcçtlentliînis. f. ^acf.nd Hc«n.Ha(ie, _ précipitation /. AGCKLÈB.Ô, accéléras, accsîeriivi , AccelerElit?» , accelerîiYè'. Cic, Aller vifte, haftetlepas, fe hafter. On dit auflî acciltr'are ^(i\utum ou itir. L:v. Aller vifte , fe hader , doubler le pas , faire diligence. St*premo ejutdcm die mantentit defitientis per difpojîtas curftres Tiuntitlia confîahitnt , nidla ctede>ile fie acceltrelri , . Tacit. Je liafteray, voflrc re- pentir. ^ AccHiERARE alicai mugifiritum. Tacii. Elever quelqu'un à _ une charge devant le temps. ACCËNDÔ, flccendîi, accoiM, nectniûra , acceuderê. [Du verbe candu qui n'eft point en ufage.] Cic, Allumer, (parlant du feu & de la chandelle.) *[Accendi;rk , fignifie proprement rendre éiltifd'it , fignifi- cation qui eft demeurée au Verbe Incendere , fi l'on eu croit quelques Savans. Enfuite ce mot a Cgnifié allumer , parce qu'en allumant quelque chofe , on la fait éclalter. Jof. Sca- nner croit qu'il lîgnitie rendre célèbre , dans un paffagc de Carnet. SeverHj , niais ce paflage eft douteux. Voiez i^'Jlii Eiymologicon, qui fe trompe fut le Verbe Incciidm , aulfi bien que Sculiger. L.C.] tS- ArcfMDERE , [dans une fignification figurée pour les pet- fonnçs Se pour les chofes. ] Enflammer , allumer, animer, irriter. ^; ¥es Miiriunf contra Mettitum vehementer euceneUrat, Liv. Ce qui av anime, m. £muë .euite'e , enflammée , animée. /. Srudia l.oMinum accejjfa in .A^rippiaam. Tacit. L'ardente af- feftion du peuple pour Agrippine. F«r;;j naenfin. Virg, Anime , ttanfporté de colère. ÀCCHNSOS , genit. accensl. m. de. Officier des Magiftrats Romains, comme Huillîer, qui appelloit les Citoyens Ro- mains aux aS'emblées. * [Ce mot vient à^accenfeo , (jucd cjuwiodi hcfmines atcenferent«r , feu attriiueremur Prtfturitius , minijîenorum causa. Votez VoJJit Etymol. L. C] [ Fefte dit , qu'^canyî eftoient des foldats qui prenoient la place des foldats m.ilades &: morts dans une arniee.J ACCENTIONCOlA, genit. ammimu^ie, i, ^itl. Gel. Petit accent qu'on met fur les mots. m. ACCENTOS , genit. accryiius. m. Hii'nt. Accent. ;p. (marque qu'on met fui une fyllabe d'un mot , foit pour l'élever ou l'abbaiflèr. ) ;^CÇEPT1L.\TÏÔ , gesdt, nfctftHdffink. i, "Vif. Quittance ACC. _ d'une dette qid n'eft po'int payée. /. ACCËPTlô , genit^ acceptiinïs. {. Cic. L'aftîon d« recevoir, .■ICCtPTÔ, acceptât , accepiavï , acceptâtitm , acceptari. Cù'tum, Recevoir , prendre. ^icceptare juj^um. Sil. Ital. Subit le joug , s'affujétir , fe fou mettre. ACCEPTÔR , genit. nccepiôrh. m. Plaut, Qui prend , qui _ agrée, gui a égard à une chofe. ACCHPTORIUS , accepionà , acceptiriùm. Front. Qui fctt à recevoir oM qui reçoit. ACCEPTÛS , Accep'n , acceptîim. Cic. Reçu. m. Reçue. /. Dejoturui oravem Iranejmliitatem ir quitiem fencdKUs aiceptam rtfert clemennx tut. Oc. Dejotarus avoué , teconnoift qu'il doit àvoftre bonté cette ttanquilité & ce repos dont il joiiit dans f.i vieilleffe. ^ictepiKs linè ou mali. Bien ou. mal leceu. ACCEP7LIS. Agréable , bien venu , bien aimé. m. agréable , bien venue , bien aimée. /. Maxime plein erat accepim. Caf. 11 eftoit fort aimé du peuple, il lui eftoit fort agréable. ^■Icccff.im m vulgus, Tacit. Agréable au peuple , bien receu parmi le peuple. Cet adjertif participe fait au comparatif , ^cceptior & Jioc ac. ceptiu-s. Oc. Plus agréable ; Et au fupetlatif acccptijjimm. Plaut. _ Ttes-agteable. ACCËPTÛAl, genit. accëpii. n. Cid La recette/, ce qu'on a receu. ^ Tabula ou codex accepti ir expen/î. ûc, Jx livre de la recette & de la depenfe KAciepto ferre ou acceptum ferre j accepta facere OU aeceptum facere. Paul. Témoigner , déclarer , reconnoiftre avoir receu. In cadicem aeceptum cr expenÇum referri deltutt. Oc. On doit mettre fur le livre la recette 8c la dépenfe. ÂCCËRSITÔR, genit. accerjitoris. m. Plin-Jun. Qui va appcl- _ 1er n» quérir quelqu'un. ACCËRSITÛS , genit. accers'ttûs. m. Cic. Mand.ement , ordre. 1 - "• yoy^ Ar.ctssiTus. ACCfcRSÏTÙS , accerîita , accersltum. Cicer. Qu'on a fait venir , ' mandé, m. mandée. /. [Et dans une fignilication figurée.] Pris d'ailleurs , emprunté, qui n'eft point natmel. »>. ptife d'ailleurs, empiuntée, qui n'eft point naturelle. /. ACCÈRSO , accersis , accerslvi , accersltûm , aecerière. Cic, Faire venir, mander, appeller. ArcciTo eft meilleur c\\i'aecer- fo , parce qu'il vient. à'l4.rcîo compofé à'ar pour ad , &c Ae lia appeller. 11 y en a qui diftinguent entre ces deux mots , difant qu' Acchssio. L'acceflbire , ce qui n'eft point le principal. ^Aurum jam accejfio eft. F lin. L'Oj n'ei^ plus que l'acceflbite. Perfeiu eapiit helli erat , Genlius .icieffio. Lw. P.etfeus Roy de Macédoine eftoit le principal aAeur en cette guerre, 8c Gen- tins Roy d'illyrie n'en eftoit que comme raccelToirc ACCËSSOR , genit. accef>'ôris. m. Hec acetlfor glariofa pompt, fed audor fpeSfatus efl. Val. Max. On ne le regarda pas com- me une peifoane qui ne faifoit que paaie., «aquin'eftoitque cominc ACC. canowt-l'acceflfoire de cette glorieufe pompe, ibUis cottinè celui qui en eftoit l'auteur. ÀCCËSSOS, genif. >iccefmi. m. cic. Arrivée, approche.venuë. /. ^L-riffus folii. Cii: L'approche du foleil. ' Accmvs maris & rccrjfiu. d. Le fiux & reflux de la mer , (lors que la marée vient & qu'elle fe recire. ; Accissus fchris Ptin. L'acce's de tîévre. AccFssus. Accès, m. eatïée. f. ' ^..ceJfHm dare aliem. Oviit. Donner accès à quelqu'un , lui donner "intrée. Mallire Mcefus. Ovid. Faciliter les entrées. ÂCCÏDÊNTïX, gcnit. acaJcJULt. f. Fini, (d'accîdt, tomber.) Plii. Evénement fortuit, m. accident, m. ACClDÊNTlA, genit.aifii/«j(ii7m. n. plur. Quint. Infortune./, accident irapréveu. m. les accidens Scies malheursdelavie.m. AiCciDENTi*. â>ii»r. Les circonftances d'une affaire , ce qu'il y a d'accidentel , ( comme le temps , le lieu , l'occalion , la manière. ) ÀCCÏDÔ, nccîdts yâccîdï CinsCui^'m, accïdèrè'. (decârfo. ) Ctif. Cic. Tomber, cheoir. .Ad pedes aliciijus accideu. Cic. alicui ad gentia. Suet. genibui aticujis. Tac. Se jetter aux pieds d'une petfonne , i'e mettre à genoux devant lui. AcciDFRÊ. Ctcer. Arriver fortuitement, venir par hazard. ^d' aura tjui Mm id accidijjit. Cic, Cecy eftant venu à fon oreille. .Accidit prittir cptntum ^ prttet ofinlanem, Cic. Il eft arrivé contre mon attente. Sittid me vetas fitfpicari acridîfe alitjmd ad animnm tunm , ^uid faits à mt ngA te eommijjùm Jit, Cic. Quant à ce que vous ne voulez pas que je m'imagine que vous ayez eu quelque pen- fee , OH qu'il vous foit venu dans l'efprit , que je n'aye pas agi envers vous, à voftre endroit , comme je devois. 1 Si qiiid pufillo accidijpt. Cic. Si l'héritier veaoit à mourir , fi Dieu en difpofoit. Qucd Ji (juid'ti à Cafare gYAvius accidat. Cef. Que fi Céfat le faifoit mourir. .Aicidit in le illnd virbum. Ter. Ce mot vous convient par- faitement. SjKs aecidam? Salujl. Aqui m'adrelTerai-jeîqui fupplierai-je? ÂCCTDÔ, accidis ■) acLidi ^ ûccisitm ,acâderc. (de Cxdo-,) propre- ment Couper menu ; dans Tite-Live , Ruiner entièrement. Ita fnlio uno accidit Veslinoriim re!. Li-xi. Dans ce combat les affaires des Veftiniens furent tellement ruinées o« découfués. ÀCCIEÔ, axcïes ^aocivitaccUKm.fMcicre Vuyex^ Accio. Mander, _ faire venir. ACCINCTOS, ?ro. Stai. Ceint, m. ceinte. / AcciNCius , [en iin fens metaphoiiquei ] IiepaJéj preft à une chofe. m. préparée , prefte. /. ÂCCÏNGÔ , actin^ïs,acftnxl,accitiiÏHm,accingèrè'.Virg. Ceindre. .Accitip armu> Virg. Prendie fcs armes. Bnfe. Virg. Ceindre fon épée, la mettre à fon cofté. Kf* AcciNGERE fe atictti rei OU ad ainjuid. Virg. Tacite Se prépa- rer, fe dilpofer, s'apprefter à faire une chofe. ^càngêre. Ter. Prépare toy , difpofe toy. - .Atiimum accttigere futurts. Vat. fiacc. Se préparer à tout évé- nement , à ce qui peut arriver. .Accingar dieerc fitgiias Cifaris. Virgt Je me préparerai à dé- . crire les combats de Céfai. Magicas invitamacàngier ânes. Virg, Que c'eft à regret que j'ai recours aux conjurations de la Magie. ÀCCÏÔi rtrrrj, acdvi i acâj itm , accirè. Cio. Faiic appcUcr, faire _ venir quelqu'un , le mander. h.QÇâ^XO^accipïsj/iccip'i^acceptttm^accïfere. Cic. Prendre, recevoir. ,Acciftie chfidti. Cef. Prendre, recevoir des oftages. Candi- iionei ah hùtie armatc. Cnf. Recevoir telle condition qu'il plaift à un ennemi armé, qui a les armes a la main. Monm a ma- jaréiis. Cic. Prendre, recevoir une couftume de fes anceftres. ^ Idem anntts novas cxremoniat accepit. Tacit. Cette année on inftitua de nourelles cérémonies en l'honneur d'Augufte. Fidim accipit fabula. Mart. Cette fable prit créance dans les cfptits. Formam accipit. tUmmauri, Virg, D'un orme on en fait une cfaatruë. ^ctipcre pairmm, Cic. Emportei,iempoitei le prix e* la Tiftoire. ACC. jj- fâr AcctrvKt. Agréer, accepter, approuver. SlHin judianm acciprrci in ea ipfa vrrU, (jux Ntvius eJebat,ion rccufaiat. Cic. Il vouloit bien fe foumettre au jugement qui feroit prononcé danî les mêmes termes que Nevius l'avoit conceu ; Il ne refufoir pas d'en paffér par ce qu'il en jugeroit. Omcn auipio. J'accepte le préfage. AcciPERE. Apprendre, oiiirdire, recevoir. Fama dtlorc aaipuur. Tant. On receut cette nouvelle avec bien de la douleur. NoJiramnnncAccipe mentrm. Virg. EcOUtezmaintéiVant mapen- SHim accepi ipfe ctulis alijue anima fenritm , hune verè aplfi vos planisme expmam. Ce. Je vous repréfentetai 8c clairement & véritablement ce que j'ai appris de mes propres yeux , & 1 imprellion que cela a fait fut mon cfprit. ^udnione (jr fami accepi. Cic. j'ai ouï dire , 8c j'ai apprit par le bruit public. '^'^ AcciPEKE. Prendre, interpréter. Ego ne M htnificiifm accipim iri coniiimcliam? Ter. Q;:oi (èroit- il bien poflîble que je priflè une faveur poUr un outtaïe , que. je ra'offenfalle d'un bien -fait» • Cùm verlium poteff m duas plurefve fententiiis accipi. Cic, Quand un mefme mot peut avoir deux o» plufieurs fens ,• quand oa le peut prendre diverfement. AcciPERE commcatum. Plin. Obtenir fon congé, rudcm. Plant. Obtenir fon congé , [ parlant des gladiateurs à qui On dtm- noit en main une baguette fans eftre polie , lots qu'on le» exemioit de plus combattre.] kcciv i^i. provmciari , \fmpKblicam , cxercimm. Cic. Entrer en poffeflion d'un gouvernement, en prendre poflênîon, prendre le gouvernement de la Republique , au la conduite d'une aimee. \rm illis accepi temporibaS eam , ijm pcnè amijfa efi. Cic. J'ay corrimencé à entrer en charge , à me méfier des affaires pir- bliques , à manier les affaires d'Eftat , en un temps où tout eftoit ptefque perdu. AcctruRE jKgum , ir,>piriitm. Cic. Subir le joug , s'y foUmettre, s'y afllijetir, obéir au commandement. AcciPERR , adtnitîere legem , condilionem ^ caitfam y excMfatianem ^ fatisfaBiomrn. Cic. Approuver , agréer une loy, la recevoir, accepter une condition , recevoir, admettre uneexcufe, 8c la fatisfaftion qu'on nous fait. Can/ilinm , fèiiieniiam accipere. Cic. Approuver , fuivre l'avis qu'on nous donne , & l'opinion qu'on nous propole. AcciPFRE injuriam^plagam^dotoicmjiaituram^ vôtuptatem^ Cic. é'c. Recevoir un aftront , un coup , quelque dépladir o.v plaifir, faire une perte, recevoir quelque échec. Molli elfe animo ad aa.tfi:ndam inJHriam. Cic. S'ofFenfer aifé- ment 8c pour la moindre chofe. ^oddolorem accipit , accipiat etiam interitvm'rttcejft rfi. Cic. lî faut pat neceflîté que ce qui eft fufceptible de douleur , foit fujet a la mort. Que ce qui eft capable de recevoir de la dou- leur , foit mortel & periflable. AcciPERE htnè ou maté ou avec des Ablatifs. Cic. Recevoir bien 0« mal quelqu'un , le bien traittet ou le mal traittet , (foit en feftins , foit de paroles ; ) Le bien régaler , luy faire boii au mauvais accueil. Nos .AfiA accepit admirabiiiîer. Cic. On nous fait une mcrvcil- leufe' réception en Afré. Te hofpitw agrcfli accipiemus, Cic. Nous-vous recevrons com- me au village. S^iiintura fuerum accepi vehtméntir, Cic. J'ay ttaitté le jenne Quintus bien rudement , je luy ay fait une fevete répriman- de , je l'ay fort raaltraitté , je l'ay ramaflè comme il faut, t Expreflîon populaire. ] Hominim aciipiam tjmlnti diCHi miret, Plaut. Je le traitteral comme il mérite. Indignis modis me accepit. Cic. Il m'a traittë indignement , d'une manière tout-à fait indigne. AcciPERE & rcddere parem voluntatem, Cic. 'S'obliger mu- tuellement , s'entre- donner des témoignages réciproques d'amitié. ACCiPiTËR ,genit.«r;'j. mafc. Cie, Tout çifeau de proye. Comme un Eprevier, Faucon, 8cc. AccipiiRR pecumarum [ en ua fei^s figuié, ] PImi». Afpre à l'ar- gent , ardent au gain* ,AC- i6 ACC. ÂCCISÛS , aifTM , nechûm. ( Faiticipe du Vêibe ctic. ) J'ir^. ; Coupé. r,i. coupée. /. | ^ai/i crinrs. Tant. Des cheveux coupez. Acciss rti, Lii'. Des alFaires ruinées j. Ayant fait venir le fecoius des Etoliens. ACCiTÛS , genit. ticâiris. m. Oc. Mandement , ordre de ve- nir, m. [On ne trouve que l'Ablatif de ce nom en ulage. ] ^cciiu prMons evocari. iic. Eftrc mandé par le Prêteur , de l'ordre du Prêteur. ACCL.-lM.^TlO, genit. éala>niums. f CtlHm. Cry. m. Cla- meur de plufieurs enlemble. f. AccuMATio. Cu. Acclamation./, applaudificment »». ( pour approuver une choie. ) ♦ ( Lors que quelcun lifoit en public des vers, ou de la profe, fes amis fe récrioient aux beaux en- droits : iiigt , (il//.-, btaté, Tojiic , &c. Thiod. dt MarcUly dit plufieurs choies fur cette coutume fur le 6}. verf de la i.Sat. de Pcrfe. L. C] Cty. m. clameur. /. bmit confus, m. (de plufieurs petfoniics pour la des-approuver ) Huée. /. AccLAMATio. Suint. Epiphonérac. m. ( figure de Rhetoti- qne. ) _ ACCLAMÔ, acclamas , eccUmtii'! , accUmâtûm ,acclamârë. S'é- crier plufieurs enfemble. St nocentem AuUnjaverant ^ pr^ecepi datas trticidnbattir. Tacit, S'ils eftoient proclamez coupables , fi la multitude des Sol- dats ctioit qu'ils cfioient coupables d'une commune voix , on les jettoit en bas, Se ils eftoient mis en pièces. AcciAMO. Cu. Faire des acclamations ou témoigner par des ac- clamations qu'on approuve une chofe , applaudir , faire des huces , DM un bruit confus pour marque qu'on des-approuve quelque chofe. ACCLINATÛS , aalinità , acclinâuim. Ovid. Panché , couché .contre, m. panchée, couchée contre. /. Viti! accliiiaiA ttrra. Ovid. Une vigne qui eft couchée contre terre. Caflrn tumnh funt accllnata. Liv.. On campa fur une hauteur »» fur le panchaut de la colline. .Ataue lia panlnm modo aaiintita cfHïeîem capiimt. Caf. Et efiant ainfi appuyez contre les arbres , ils fe repofcnt. ( II parle des ânes fauvaget qui dorment tout debout n'ayant point de jointures aux jambes ; ce qui les empefche de fe pouvoir coucher 6c plier les jambes. ) ACCLÏNIS. m. f. ir hoc Mclinc. ^djeci, genit. /icctïjiïs, (pour tous les genres) V,r^. Panché, courbe, appuyé, m. panchee, courbée, appuyée. /. ^rhir'ii accitiiii trunca. Virg. Appuyé contre un tronc d'arbre, CAttri per acftfie jii^iim conntxi veint mfttrgerent. Tacit. Les autres eftoient répandus fijr la colline, qui avoir de la pente, & s'elevoient peu à peu avec elle. AccLiNis ftilfii a'iimHs. Hor. Un efptit qui a du panchant à croi- -re la faufleté & le menfonge , qui donne aifement dans le faux Si dans le menfonge. ACCLlNÔ, nccTiriAS ,acittnavltAccl!nâ.ttim,acclinâre. Ovid. S'in- cliner ou fe |>ancher vers quelqu'un. tS" AccLiNAViT fe ad canfam fei'.atus, [en un fens figuré.] Il in- clina pour le fénat , il pancha du cofte du fenat. ACCLiVlS , m. £ ér hoc acdlvé. ^djia. genit. acciivïs ( pour tous les genres. ) Cic. Qui va en montant , un peu élevé , qui a de la pente, m. un peu élevée. /. t Parlant d'une colline ou de quelque chemin.] ÀCCLlVUS , accùva , Oicrivim. L:v. Qui va en montant , qui , s'eleve peu h peu. ' .^CCLlVlTAS , genit. accliviiatîs. f. Cnf. Elévation d'une montagne en colline. /. ACCOLA, genit acciiU. m. [Ce nom eft commun pour la fi- gnification, mais mafculin pour la conftruftion. ] Habitant, voifin d'un lieu, m, habitante, voifine d'un lieu/. ^ti/'i ipfuTJi Tîbcrirn notU proriùs accolis ftuv'ui orbatutn minore glorii fluere. Tacit. Et qu'après tout c'eftoit ravit au TlbtC fa gloire, que de lui ravit le ttibnc de fcs fieuves. ACC. ACCOLENS , genit. ictolènih. omn. gen. P/»'». Qui habhe pioche d'un lieu. .Â.CCOLÔ , accolïsy accolutf AccSlere. Cic. Habiter , demeurée proche on prés d'un Jieu, en eftte voifin. Bœtis accoiitur dextr.i Uvâejue crtbfis oppidis. Ptin. Le fleuve Bœtis ou le Guadalquivir eft borde de plufieurs villes à droi- te 8c à gauche. Dum d'jmus ^/£nex Capitoli immobile faxttm accolet. Vir?. Tant - que les defcendans d'Enée habiteront le Capitole , tant que _ Rome fubllftera. ACCÔMMDdAtE. Adv. Cic. D'une manieie propre âc coa- _ venable , proportionément à. ACCOMMODATIÔ, genit. (icMKi?Mo ddrë. [ à^ proportionner fon difcours au gouft du peuple. St4i4m confiltunt ad con/îltit»s alterius accommodare. Ce, Con- former fon avis à celuy d'un autie , ajufter fon fentiment a celuy d'un autre- IJt fnmptHi hujus pere^rinationis accommoder ad mercedes ,Ar- gilett. Cic. Qu'il règle ou qu'il proportionne la dépenfe de ce voyage félon le revenu de U ferme , qu'il ne dépenfe pas au delà du revenu. Ac. ACC. AceoMMODAHE /V ti aUijHid. S'Mcommodet , t'ajuftet, »*ap- (.liquet, fe difpofer, le pre'paier à une chofe. ^nimnrn li'tcrii OU operam jtudio Accommodare, ^inK^ Siict. Appliquer Ton efptit aux belles lettres, s'addonnci ouïe don- ner aux lettres. Cnra^a ptcortliMi & A^rii accommodare. S."'"'- donner , appli- quer les foins au bétail 8c à cultiver la terre. Tertipus ainm ni ou ai rim aliijiiam accommadare. Cic. Appli- quer ou donner fon temps à une chofe. ^d nagnai tes ^midai fe ariommodarl. Cic, Se faire aux grandes entreprifcs , s'y accouftumer. Aas , accitbiiiy accitbitûm ., accùbârë. Cirer, {cjuaf ad érjnxta ciibare.) Eftte couché auprésiiou tout contre. Eftie fitué proche. Accusât, Sen. U eft couché tout eftendu. ACC. 17 v^«( fleui! nl^rum ilieibus creùrii facrU nimui aicuhat umtrâ. Virg. 3. Georg,. Ou s'il y a tout proche un bois d'yeufes.fort tourtu. ^ccubabo réglé, Plaut, Je feray couché comme un Roy. Puriarurn maxima juxta aciubat. K„y. U y a proche de luy*a plus confiderable d'entre les furies. Cm bmi cu/lodes /imper tolil horis accubant. Plailt. II a toû- )ours deu.-; grands chiens à fes cotez. Thrntriim Tarpcio mont, accubant. Suet. Le Théâtre bafti tout contre le mont Tarpeien. .Accéare ad epulas. Ce. Eftre afl7s àtablc, à un feftin, [à la manière des Anciens qui mangeoient couchez (iir des lits.] ^ccubare apud abijnem. Ce. Manger chez quelqu'un. .Accub^re al,ci„ m convivio. Ctc. Eftre à table auprès de quelqu un. ' Vb, erit accubitum. Plaut. Bacch. 4. 4. #. loj. Lors qu'on fe- ra une rois a table. ÀCCÛBÛO. (Adverbe.) Plaut. Affidûment. _ [ Ce mot eft fait par Plaute.] ACCUDO, acclidn, aciiidirè. [Sans prétérit ni fupin.] Propre- ment Ajouter , joindre une chofe à une autre en forgeant [U n y a point d'autorité de ce verbe en cette figniticatioa dans les Auteurs Latins; On le trouve feulement dans Plaute dans un fens hguiè.] Trei minas accndtre poffim Ht triginia fient. Plaut. Je puis encore ajouter trois écus pour foire trente. ACCUMBÔ, accumbis , accubùi , accitbiiiim , accûmhërë. [d'ui ït cumh , qu'on difoit auciennemtnt pour cubo.] Plaut Coucher. Hxc cum illo nccumbel. Plaut. Bacch. s. 2. vf 74 8c 75. Elle couchera avec luy. AccuMBERF. Plaut. Se mettre , s'alTeoir à table , [à la façon des Anciens, qui mangeoient couchez fur des lits.] Plan- te dit. ^ Haud pojlulo in leffo acctimbere. Siich. Je ne demande point d'eftre aflis à table. '^ ^ccumbe in fummo. [ U faut fous- entendre /oro. ] Plaut. Mettez-vous au haut bout , prenez la première place. Tu das epulu accumbere divun. Virr. Vous me faites maneer a la rable des dieux. ° ^■iccumbit fuperior. Plai4t. U eft au haut bout. U eft aflîs à la _ première place. ACCOMOLATIO , genir. accumulatilnis. î. Plin. Réchauffe- ment des arbres, m. L'aftion de réchauffer les aibres & les vignes , (en remettant au pied des arbres la terre qu'on en _ avoit ofte'e pour leur donner de l'air.) ACCUMOLÀTISSIME. Adverbe. Superlatif. Cic. Très abon- _ dainment , fort magnifiquement. ACCUMULO , accumulas , accumûlâvl , accumlilâtûm , 4««- mûUrè. (d'ad &c cumula, de cumulus.) Cic. Accumuler, en- tafler , amaflèr en un monceau ou en un tas. AccuiiuLARE ariorcs ou vitim. Colum. Chauffer les arbres ou la vigne , lui remettre au pied la terre qu'on avoir oftée pendant l'hyver. ta" AccuMLLARE aliqucm donii. Virg. Combler quelqu'un de dons. ttj" Cxdem cide accumulare. Lucr. Faire meurtre fur meurtre. Kî* .Accumulare curas. Ovid. Augmenter les foins. ACCUB.ÀTi5 , genit. accurationîs. f. Cicer. Soin, m, exafti- tude. /. .At in invenicndis reblls mira accuralio. Cicer, in Brut. 11 avoit un grand foin pour inventer les choies. [Ce mot eft mit pour accurat^um jtudium.} ACCUR.'i.TE. (Adverbe.) Cicer. Soigneufement , e.\aûement, avec exaftitude, avec foin. ^ccuratè cum alicjuo Agere. Cictr. Solliciter quelqu'un puiflain- raent. Fallere alicjuem dolis falttm accuratè. Terent. Tromper quel- qu'un du moins avec adrefl'e. ACCURATUS , accurâtci , accurâtûm. Cicer, Fait avec loin Si bien de l'exaûitude, bien travaillé, m. faite avec foin, bien travaillée. /. ^ccuratus corporis cultui. Gel. Habillement propre 8c fait avec foin. ^ccuratie adorantium (rtcet, Plin-Jun, Iiieies pleines d'ar- Tom. I. G dcui i8 ACC. deui Se d'affeAion, prières empreflees 8c ardentes. ^Lcurams ferma. Cu- Un difcours fait avec foin, Un difcours poli& limé. ^ccuraia commindatis. Cic. Une lecoramandation preiTante 8c forte. ^ccurata malJti.t. Plaut. Une malice eftudiée , une malice faite avec adieffe , une malice bien fpirituelle Se raffinée. ^ciuratt à- profirata eji opHS. Plaut, Mil. t. 3, verl. 205. 11 faut du foin 8c de la diligence. ^^citirattim habuii ijnod pojfct r/iati facere, FUut. Bacch. 3- 6« _ verf. 21. Il a eu foin de faire tout le mal qu'il a pu. ACCÛR.Ô, acatrRs , acitirdvt , /iccurâTÛ7n , au-^rurf. (à^ad Sc curare de curti.) Soigner, penfer foigneuleraent i une cliofe , s'y employer avec foin, en avoir foin. Vt tjmjqKc rem ac curât fut m. PUm. Szïon que chacun fonge uK penfe à fon affaire. Selon que chacun conduit fa barque, [E.xprcfllon familière en noftre Langue.] Penfum fuum acciirare. Flaxt. Faire c-iaftement fa tafche , s'acquitter parfaitement de fon devoir. Remplir exaûement fes obligations. Omîtes res ne temnè faciam , accuro. Ter. Je mets tous mes foins , pour ne rien faire à la volëe. Je prends g.irde de ne lien faire etourdiment , ou inconfiderement. AccuKARE /joy/>»fi. Pi.tut. Avoir bien foin de fes hoftes, les bien traitter, les bien régaler. .Aaurnre prandnim alicui. PUiit. Avoir foin d'apprêter à difner pour quelqu'un, lui préparer à difner. Omnei bonos boiuifijut accurnre addeiet fujpicicner/i & eutpam ut ebs fe fegre^ent. PUur. Trin. 1.2. verf. 41. Tous les honnelles hommes & les honneftes femmes doivent prendre foin non feulement de ne point faire de faute, mais encore d'éloigner de foy tout foupçon ; toute leur application doit eftre de ne point faire de faute , d'éloigner d'eux tout foupçon du _ m.il. ACCÛRRÔ , acciirrïs , accurri , accîiniim , /icrurrèrë (d'ad 8c turro.) ne. Accourir, venir vifte Se en diligence. ^ccurre Inc. Ter. Venez-vifte icy. .yiuurrere alicui pour ad alie;:J' ^^antoi acervos facinorum repcrietii. Oc. Quel amas de Cri- mes ne ttouvercz-vous point , combien tiouverez-vous de crimes entaflèz les uns fur les autres? ÀCHSCÔ, acejch, ami, fans fupin , acefcërë, Colnra. S'aigrir, devenir aigre. ACËSIS , genit. ac'iïs. f. PI11. Efpcce de Borax , Minerai qui fe trouve dans les mines d'or Se d'argent , de cuivre & de plomb. ÀCEST.4, genit. acijlx. f. Virg. Acefte , Egefle , 0» Segefte, Ville de SicHe. ACËTÂBOlUM, genit. aretâbirt. a. Plin. Acétabule ot. [Petite mefure qui contenoit la quatrième partie de l'hémine , oy. deux onces & demie de liqueuis ou de matière feche, comme nous explique Plint.] AcETABuLuM. S»""- Vinaigrlci. m. petit vaifleau ï mettre du *inaigre. AcETABULuM. Plin. La boëte 0» l'emboitute des os , la concavité ou finuofité des os. /. ÂCËTABOL.^ , genit. acciAhulorûm. n. plut. Sen. Gobelets. m. [dont fe fervent les Chailatans à faite des tours de fub- tilitéj ACËTABULARII , genit. acetabnUrioriixi. m. plur. Sen. Joiieurs de gobelets. ACËTARÏ.4, genit. arei/iriôrûm a. plur. Plin. Salades d'hei- bes au vinaigre. /. une vinaigrette. /. ÀCËTUM, genit. âceii. n. Hor. Vinaigre, m. Moricni auiiim. Vtrj. Du vinaigre gafté. Qui fe paflè, qui perd fa force. .Acitum ixacurn. Plin. Donner de la force au vinaigre , le tendre plus fort 8c plus piquant. KJ" Aceto rjuempiam perfii'idere. Hor. Faite des lailleiies pi- quantes de quelqu'un. In mille [uni Imgttit fii£ veftrx atque orationes , corda felle fuHt lita aicjue acerho aceto. Plant. Vos difcours font doux tomme le miel , mais vos cœuis font pleins de fiel £c de lailkiies piquantes, aigres. ACH. KÎ" Ectjuid hthet il homo aceti in peCiore , atiftie 'acidiljimi. PUut. Pfeud. Il eft plein de fagcfle, & de la plus fine & de la plut délicate. Nunc experiar fit ne tibi acttum prracre in ptClore. PUut. Je m'en vais voit û tu as de l'efprit 8c de la fageffe. Stoicui hic aurem mordait lotus aceto. Pe^f. Le Philofophe Stoïciue tout plein d'une fagefle incommode & piquante. ACHAlA, genit. ;i£/j Li-vaiie îc la T^umttic. Mais l'Achaïe, a proprement parler, eft dans le Peloponnefe entre Corinthe 8c Fatras, ou elt aujourd'huy le Duché de Chtence. Elle étoit fous la domination des _ Turcs. ) ÂCHAlCOS, achaicâ, achaUiim. Virg. De l'Achaïe. ÀCH/EMËNIS, genit. achxmcnidïs. f. Plm. dxt-ilJiint. [Herbe dont les Magiciens fe fetvoient pour epouventer une armée, 8c la mcttie en fuite.] ÂCHATËS, 'xi-rut. genit. achats, m. Solm. [Et f. félon Pline ayant égardà G^OTma.] Agathe. /. pierre précieufe. ACHËLOÛS, genit. /n/jr/Si. m. Ovid. Achelous , [Fleuve de l'Acarnanie qui fort du mont Pindus,lx. fe va décharger dans la mer d'Ionie. Il y a un autre fleuve de ce nom dans la Theflalie, dont parle Ovide, Se un troilîeme dans le Pelo- ponnefe. Le premier s'appelle aujourd'huy .^liropaiarm.'i ACirlËLOlÛS, acbelôia, aih^îotûm. Vir^. Du fleuve Achelous. Dans l'endroit de Viigile au premier des Georgiques , il eft pris pour de l'eau , en géiiérai. ÂCHËRON , ou ACHËRUNS. genit. achrrintîi. m. Vir^. Achéron. [Fleuve qui fort du marais d'Achétufe prés de la ville de Pandofe, 8t fe va rendre dans leGolphed'Ambracie, faifant partie de la met Adriatique. Les Poètes le ptennent pour un fleuve de l'Enfer , 8c pour le pays des morts ; 8c de là font venues les expreflions fuivaiites , familières aux Poè- tes , Se principalement à Plaute. Fleitere (î netjueo SuperoSy .Acheronta movebo. Virg. Si je ne puis fléchit les Dieux du Ciel , je flèchiray du moins ceuï des tufers. Vt eum fangitine fuo , ftpojfent^ ab .Acberonte cuperent redimere. Coriiel.-Nip. Chacun d'eux eût fouhailè luy pouvoir rendre la vie aux dépens de leur lang. Vidt ego nmlta fitpèt pi^a tjua ^cheronti fièrent cruciamenta. Plant. J'ay veu dépeints fouvemefois les tourmens qu'on fouffte d.ms les Enfers. Verùm tiitUa adecjitè efi .yicherunj , attjue ubi ego fui in lapidi- cinis. Plant. Mais il n'y a point d'enfer ou l'on fou£fre tant, que dans les carrières d'oii je viens. Nam me ^cheruntem reapere orcui notuit. PUut. L'EnfeC nC m'a pas voulu recevoir dans le fleuve Achéron. Pluton ne m'a pas voulu lecevoir parmi les morts. Jlchcruntim venirr. Plaul. Pœn. 4. 2. vf 9. Venir en l'autre monde (comme l'on parle familièrement.) ^d ^theruntem mttiere. PUut. Envoyer en l'autie nionde> faire mourir. Prtmittire aliquem .Acheruntem. 'Emoya quelqu'un devant en l'autre monde. Ntc Jeuis eft ejuàm fi ah ^chernnte venijm. PUut. Je fuis comme une petfonne qui vient de l'autre monde. ij-Vlmorum .A.heruns. Tlaut. .Amph. La mort aux verges. [ Plaute appelle ainli un méchant valet avec qui il faut tou- jours avoir la verge à la main pour le cliaftier 8c luy f.iire faire fon devoir. J II ufe les verges , qu'on failbit de bran- ches d'ormes , comme l'Enfer canfume les morts. AcHERUNTi glona ut clueai facito. PUut. Je veux bien qu'on vous eftim'e l'honneui des morts , que vous y foyez fort contideré. AcHERUNTis />/ii»;Km. PUut. Tifon d'Enfer. Le bois d'Enfer, ACHËRONTvEOS , Achcrontxi , acheroniîûm. CUud. De l'A- chéron^ Du fleuve Achéron. ACHëRONTIA, genit. acheronti't. f. PUut. Hor. Achérontia, Ville de Lucanie , aujourd'huy ^eerinz.a ou CirenA , dans la Bafilicate ptovince du Royaume de Naples , au pied de l'Apennin, ACHERONTÎN! , genit. acherontinori'tm m. plur. PUr. Les: Achéjoncieos , habitansUc cette Ville, 8; du pays d'alentour. ÀCHÊ- ACH. AGI. ACHëRONTÏCÙS, achirmûcâ , achirunthûm , Plaut. De l'A- cheron, de l'Enter. ^.heruniicai rtgionei colère. Pla»t, Sacch. Habiter parmy les morts , ou dans les Enfers. AcHERuNTicus />>j. acide, aigre, fute f. ACIdOlOS, aiidUl.t, aciduliru.Plin. Aigret,tir.int fur l'aigre, un peu acide, m. aigrette. /. ACiES, genit. aciVi, (. Cner. Le tranchant, m. la pointe d'un ferrement. /. Exclure aciem falcii. Plin. Affiler, éguifer une ferpe. Le contraire eft .Aiiem fern htbitarr. Plln. Emoudèr un ferrement. AcikS m\^Hiiim. PUn. Le bout ou la pointe des ongles. .Acies rajlri. Plln. La pointe , le bout du bec. f5"AciiiS IfiX'^il y animi , mentis. Oc. La pointe , la force , la vivacité de l'efprit. ConttmpUri aliquid omni acie ingenii. Cic. Appliquer toute la force de fon efprit à une chofe. ^d eam rem haieo «ninem ackm , tibi Ht dudujn demonifravi, Plaut, Mil. J'ay tout mon efprit appliqué à cela , comme je vous ay fait voir. .Anes auHoritdiis tus hrbefcii. Cic, Voftre autorite' diminue. ^clem oraltanis conferre. Plaut. Epid. 4. I. vf. ZO. Employer tout fon bien dire, toute fon éloquence. Actfs ocu'orum. La pointe , ( ou mieux ) La prunelle de l'oeil, y les yeux , la veuë. Contenta oculoriim aciei. tuer. La veuë tendue ou bandée. Ftrm.i oiulorum aiies. PUn. Une veuë fotte. Hibes cruhrum a.ici, Cic. Une veuë foible. ^tiem oculorum htbeiare. Plm. Kendre la veuë foible & dé- bile. AflFoiblir la veuë. Oculorum id fcrftnntit aciem. Plaut. Cela ébloiiit. Cela frappe la veuë. .Aiier/ï oculorum protcndere in mare. Catul. Jetter la veuë ou les yeux fur la mer le plus loin qu'on peut. ►j'Aciis. Bataillon, m. ligne de gens de guerre, f. une armée, que les Anciens tangeoient ordinairement en pointe. Ipfe triplici inJhuRâ acie ufcfiie ad cajîra hojhuns acciffii. Caf 11 marcha avec les légions fur trois lignes droit au camp des ennemis. Terliam aciem laborantibus noflris fubftdio mîjtt , ita pralinm reftiiutiim tfl. Caf. Il fit avancer la troificme ligne , les nof- ties ayant du pire , & par ce moyen rétablit le combat. Ipji confertijjimâ acie rejeiîo nojîro eifuiiaiu fub primam nojlram luum fuccejferunt. C«/. L'ennemy aptes avoir repouflé noftre cavalerie, monte ferré à l'attaque de la première ligne. Fnmata acits fubjidiis. Liv. Une armée renforcée de trou- pes auxiliaires. Primori m acie verfatanlHr. Tacit. Ils combattoient aux pre- oiiers rangs. sAmfltlii h'Jiium tciem. Liv, Enviionaei l'aimée cflnenaie , AGI. AGL. ACN. AGO. 21 l'enfermer. Excedere arie. Liv, Sortit hors des lignes. ^ciem dilatare , extetidere. Liv. dijlrahere. Cdf. Eftendre (on armée ou fes troupes. Luy donner bien de la largeur & de la hauteur. Aiiem exienuare. Liv. AfFoiblii fon aimée ou un corps d'armée. Triplictra aciem , duplicem aciem , fimplicem aciem prapter paucitatem m/lriixit. Caf. Il rangea fon armée fur rrois lignes , fur deux lignes , fijr une ligne à caufe du peu de monde qu'il avoir. [ Ligne fignifie un ordre de bat.iille fc non pas un corps d'armée , pour quoy quelques-uns prennent par fotï Actes. ] Concurrunt acies , ou concurritur. Caf. Les armées en vien- nent aux mains , ou donnent. Inc iiiat ou inclinatur acies. Liv. L'armée plie ou branfle. Inculiuit tum acies hoflium integris ordinibui. Tacit. Alors l'ai- mée ennemie fans eftre rompue donna deflus. Acies. La baraille, le combat, la méfiée. Prima acies. Cttf. Le front de la bataille , l'avant garde. Secunda acies. L'v. Le corps de bataille. Pêflrema ou noviJJin.i acies. L'arriére garde , la queue de l'armée. .Atiem ou in aciem audere. Tacit. Ofer donner bataille. Per acies canficere bellum. Tacit. Mettre fin à la guerre pat une bataille. Dicernere , dimicare acie, Liv. Congredi acie. Pngnare acie, Tacit. Btllart acie. Liv. Combattre en bataille rangée. DejiCndere m aciem. Exire m a.ttm. Liv. Ire in aiicm. Ta- cit. Venir au combat , en venir aux mains , à une bataille. Sufttniaiâ dm acic. Tacit. Après avoir fouftenu long temps le combat, la méfiée, le choc, les forces ennemies. Pro caflris fu.n copias produxir & aciem infiruHam Ij.tbuit, Caf, Il rangea fes troupes en bataille devant fon camp. Cadere ,n acte. Liv. Mourir dans le combat, eftre tué dans la bataille. %r(lituere aciem. Liv. Rétablir le combat. Inferre fe ou invehi in mediam aciem. Liv. In confertijfimox hofles. Caf, Se jetter au milieu de la méfiée , ou au plus fort des ennemis. Kj" AcikS Vulcania. Virg Le feu. ACILIA, genit. aciVU. {. Céf. Acille, ville d'Afrique-. [ Il y a une autre ville de ce nom dans l'Arabie heuieufe , feloa Pline. ] ACINA, genit. acïnit. f. Catul. Grain de raifin ou de lierre, m. ÀCINACES, genit. aânaci's. m. àniv^Km. Ho'r. Cimetetre. m. Coutelas à l'ufage des Perles, m. ACIN.-^tICiOM, genir. acinaticii. n. Iflp. Uh râpé , vin de grains de raifin. [ R. Eftienne dit que c'eft de la piquette, ou du vin de dépenfe fait du marc de raifin avec de l'eau. Et Hierofme Mercurialis dit , que c'eft un vin doux , fait de grains de raifin entiers. ] ACINÔS, axiMj , genit. aci'nl. f. PUn. Bafilic. m. herbe fort odoriférante. ACINOSÛS, actnôsa, acinosftm. PUn. Qiii a beaucoup de gtains ou pépins. AciNOsus. PUn. Qui a bien du jus. ACINUM, genit. acini. n. loliim. on ACINUS , genit ac'inl. m. Cic. PUn. Grain de raifin , de lier- re , & de fureau , &c. m. AC1PËN^ËR , gen. acipensi'rïs. m. Cic. OH ACIFHNSIS , genit. acipënsïs. m. Mari. Sorte de poiflfon , qu'on croit eftre l'Etourgeon. m. ACÏS, gen t. acis. m. Ovid. Acis , fleuve de Sicile qui tombe du Mont-Etna , & dont les eaux font extrêmement froides. [ On l'appelle Freddo. ] C'eft auffi dans Pline , Une Ifle des Cyclades. ACLIDES, genit. aclïdum. f. plur. Virg. De courts javelots qu'on portoit autrefois. ACNUA, genit. acniia. f. Suivant tous les Anciens manufcrits. ACN A, félon le fentiment de Voflîus > foite de melure de terre de fix vingt pieds en quarté. ACÔNÎTÛM , dnitiTov , genit. acon'iti. n. Virg, Aconit, m, herbe venimeufe. ÀCÔNTJAS , àKoylItts. genit. actntïd. m. PUn. Soite de phé- C 3 ao- *> ACO. ACQ. ACR. nomene, ( qui pavoift dans l'j.ir, comme "" ;''^^°'-i^\„,„, ACOPA, genit. ,M;,orr.m. n. plut- •"'»^='- «^''Z- M.e1'"™='" qui oftcnt l.i laffitude du corps. . - , ACOR , gcnit. Mh». m. a/«». Aigreur , acid.ee qui ell dans "^Xdo^Les un; f-,,ppelknt Chardon benit , Se d'autres AC6^0:'!'X. genlt. .c^.î. n r,/. Herl. peu™ ( quek]ues-uns la nomment caUrMs arom^iicxs , d autres AC^lfsCO, -ic9<«?y:M , «faKi/!, " ou .n .H^-m hor.vn,. Se repoler fl.r quSu .» fur une cliofe , s'y divert.r , « y prendre fon con entement, y mettre toute fi. conloUtion ; y "«"ver on ■ îcpôs & fà fatisLc^ion, yavoii de la complaïUnce & de 1 at- '^^;ïi:r^... .. u ,- /^.". '- ^";- Je (uis conlb- confole. Je fuis confole lors que je vous vois A.^Tm Inurn VM fmMùm ^tcjmtvi. Oc. Je nie luis trouve un peu Ibûlagé, ma douleur cettU un peu après la lefture de '°?.|^"";.» in .iolcfanù.>n c.rU.n .cv"cfc:r.u. rt. Nous trouvons réciproquement noftre repos 8c noftte pla.l.r dans l'amid" que nous avons pour les jeunes gens qu.nous arment. Acou.fSCïHK. Acquiefccr, s'en tenir a ce 1» °" ^",- o.,,„ .,, %< profanes llori acc,„ufurent. Suc, Ahn qu eftant pre- fens, ilsreceuircutl'lioirneur qu'on leur f-"fo'. ' °." « - faina.. Hor. Les monts Acrocetauniens ou de la Giumi-tc , montagne de l'Epire. . r ^ ,/• ACRÔCHÔRDÔN , «•«foX'P'''''» ?=""• Z'"'"';'"'!"""; fouV li Verrue, f. ou poneau. m. durillon, m. ( qui. fe forme lous l.t peau aux pieds & aux mains. ) • . „■ û-^ ACRÔCORINTHÛS, genit. Mro aHa efl , on fous-entend fabula, Plaut. La première fois qu'on a reprcfente ou joiie' cette comédie. Fabula hjcc alla efl, vol flaufum date. Plaut. La comédie eft joiie'e, honorez-nous de vos applaudifl'emens. ^({Hm eft , hac a9a Tes eft. Plant, C'en eft fait. ^3nm agis , altam rem agis. Ter. Plant. C'eft vouloir faire ce qui eft déjà fait ; vous perdez vôtre peine. Haud <]uidem ailiim eft hoc malè. Plaut, Cela n'eft pas ttop mal. ^{lum e/l, ilicet, Plaut. C'eft fait, allez vous-en. ,Aâurrt ne agai. Ter. C'eft une chofe faite, n'y penfezplus. yiilâ tiftuduie, Cdf. Ayant fait la toituë , s'eiant couverts de leurs boucliers, [ pour monter à l'alTaut d'une place. ] Acrus. Agité , poulfe , contraint, m, agitée , pouflee , con- trainte. /. u-4(lo ad vallum etjuo. Tacit. Ayant poufle fon cheval vers le camp. ^Aila fursre Juno. Virg, Junon agitée de colère ou Junon toute furieufe. Irt tittunt vtrfts afjuifonibus aâa claffu, Virg. La flotte a efté jettée dans un port afluré, le vent s'étant changé. Dicam ailes animis m funira %^ies. Virg, Je décriray des Rois , que le courage a menés à la mort. Errabant aclts [ans maria orarita eircum. Virg. Ils etroient vagabons fur les mers pouflez par les deftins. Sitis alla omnibus veiiis. Virg. Une foif répandue dans tou- tes les veines. ^Aclus in farietei palus. Coinm. Un pieu poufle contre la muraille. Prodigiis alli ctleftibui. Virg, Contraints par des prodiges du Ciel. ,yil}a liafta per armos, Virg. Une flèche qui perce l'épaule. Vixaaiidern magtiu liliaci cl.ttnonbus allus. Vng. Enfin con- *ttaint«r les cris d'UIyfle. Acius. "giié , tourmenté , vexé. m. agitée , tourmentée , vexée. / ^Iti'.s'^iMliis caftbus. Virg. Agité par plufieurs malheurs. Ayant efluyé diverfes avantures. AcTus imber cab, Virg, Une pluye tombée ou envoyée du Ciel. Iri decus cœli ijuis te mihi nubibiis allam... detulit in terram ? Virg. Iris qui eftes l'ornemeut du Ciel , qui vous a envoyée versmoy? ACTus reus crimmis. Ovid. Qui eft accufé de crime. .Alla pinus ad fydcra. Virg. De hauts pins , qui s'élèvent dans les nues. Acius , en fens aftif. Nec procul hinc %omtm ir raptas fine more SabinM.... nagms Circenfibui aân àddiderat , Vir^. Ilv avoitaudi gravé la Ville de Rome 8c le ravilTement des Sabines , cliofc lans ctemple, pendant Ws Jeux du Cirque. ACT. ACU. I [ Ce qu! arriva Tous Romulus pour peupler la Ville de RofflS ; nouvellement baftie. ] Per \eges ailim gemt orme Latinos. Virg, Qui defcend de» Rois Latins. ÂCTUTOM. ( Adverbe. ) Cic. Ter. Incontinent , au plûtoft. .Apertte alujuis allutum oftium. Tirent^ Ouvrez vifte cette porte, quelqu'un. ACÛLËAIÛS, aiiileâtâ, aiuleaiUm. Plin. Qui a des piquans 0» des éguillous , herifle de pointes m. hétiflee. /. .AcHleaiiis iSus. Plin. Piqueure faite avec un éguillon , com- me les piqueures des guefpes & frelons o« mouches à miel. KS-Aculeatus. Plaut. Cic. Piquant, m. piquante/. En unfeiis métaphorique. .Aculeatie literx. Cic. Des lettres piquantes. , .AiuUata fopinfmata. Cic. Des fopliifmes pleins de fubtilitez & de pointes. Jftac lefiJafunt memoralui , attjue ubi pericuium facras ,'acu. leatafuni. Plaut. Baah. Cela eft beau j dire ; mais quand on vient à l'exécution, on trouve des épines. .\CUL£ÔL0S, genit. aciileSli m. Mart. ( Diminutif d'«»/«i(j ) Petite pointe. /. petit éguillon. m, ACULËÛS , genit. acutè'i. m. Cic Plin. Eguillon. m. pointe. /. des mouches à miel, ire. .AculiHs htftruis. Les pointes ou les daids d'un porc-épic. .Apts acttleum fine (.lamore ferre non pojft'.mus. Cic, NoUS nC pouvons fouft-rir fans crier l'éguillon des abeilles. AcuLEi. Plin. Des piquants, comme on en voit aux feiiilles du hoiut , & aux autres arbres fcmblables. AcuLFus Plin. La pointe de quelque ferrement & outil. .yiculeus fagiita. Liv. La pointe d'une flèche. Le bout de la flèche. Oj" AcuiEus oratianis. cicer. La pointe d'un difcours , ce qu'il y a de piquant dans un difcours. Acutnjs. Cil. Injure piquante, brocard. Un mor piquant, une raillerie fanglame. fuerunt acuUi in eum. Cicer, On le piqua vivement , on lui dit plufieurs injures piquantes. Canttimeliarum aculci. Cicer, Une injure fanglante. ACULEI rtrum domeflnarum. Les épines , les chagrins > 8c les foins piquants que donnent les affaires domeftiques. Acuiti jevcriiaiis. Cic. Rigueur de la lévérité , grande fe- vétité. /. Erigere , emitlere acaleol feviritatis in aliijuem. Cicer. Uftr d'une grande fevérité à l'endroit de quelqu'un. Le ttaitet avec une dure lévérité ou bien fevérement. Evtllere aculeum feveriiatis. Cuer, Adoucit fa fevérité & (à rigueur , lui ofter ce qu'elle a d'incommode 8c de cha- grinant. ^ Demmere aculeum, Cic. Laifler l'éguillon dans la playe. Jetter tout fon venin. [ En une fignihcation figurée. J 'Kelinqutrs acuUos in antjnis audieuitum. Cuer, Laifler un c- guillon dans l'cfprit des auditeurs. ACUMËN , genit. acuminis. n. Plm. La pointe de quelque chofe. /. .Acumen roftri avium. Plin. La pointe du bec des oyfeaux. .Acumin Japoris. Plm. La pointe de la faveur ou du gouft. Jj"AcuMEN. La pointe de l'elpiit , fubtilité. Fineflé, adrefl'e./. &nie aiptrninc homo. Cic. Un homme ians elprit , un lourdaut. .Acumiiiibus fuis fe compungunt Dialeclui. Cuer. Les Dialec- ticiens s'embarraflTent par leurs fubrilitez. Habct aiuram Ijm inte;prciaiio. Cicer, Cette interprétation eft fubtile 6t ingenicufe. Il y a de l'efprit dans cette expli- cation. Nota refert mereiricis acumina. Hor. 11 rapporre les adrefiès ou finefles des femmes débauchées qui lui eftoient connues. ..Admovere acttmen chartis Orxcts. Hor. Appliquer la forCC & la fubtilité de Ton efprit à lire les livres Grecs. .yicumen Stcritnn dclirat. Hor. Stettinius aVeC tout fon bel efprit rêve ou fe trompe. Sub acurnen ftylt jubire. Cicer. ( parlant des ouvrages de l'ef- prit. ) Eftre examiné avec raffinement. ACUMINATOS, acummata, acummatum. Plin. Pointu , qui a une pomte. m. pointue, f. ACOu, aciiis, aciii , actitiim , acuëre. Au. accuf Coltim. Cic. faire ime pointe, faire pointu , aiguifei , affiler , donoei le fil ACU. fil à an tranchant pour le faire bien couper. Dintti aàitre. Hor. Aiguifer fes dents , s'appieftei à bien mordre. tS-Lupas acuant UUiihus n^ni. l'iVi;. Les brebis .liguifent ou ir- ritent la faim des loups , lors qu'ils les entendent bélier. Qux mxilia cUst/il. . . ftrrum MUaitt porlK m ^ me exc^dmmcjHe Ttie^rum. V,r^. Quelles villes aiguifeut ou préparent leurs ar- mes contre les raiens & contre moy. tî-AcutRK lagtmnm, moncm. Oc. Aiguifer refpiit , le rendre plus fubtil , le raffiner , l'cveillcr. Luy donner de la vi- vacité. , , r • j Cnrit acui'ii mortdlU corda. Virg. Dieu éveille rerptit de riiorame par les difficultez qu'il a mifes en toutes chofes. prMdtntiam imtUi^endi acMtrc. Cic. Rendre un efptit plus fubtil, l'aiguifer. ,y£tis itlos futis ïicuct. Ter. L'âge leur éveillera, afliz l'efpiit fui cela. L'âge leur infpirera cette pafiîon allez toft. ^cutri lumen. Ovid. Écîaircit la veuë. tiJ-i^cuERE. Exciter, inciter , animer. Provoquer, irriter. En bonne & en mauvaife parr. .^lucre mtmis. Liv. Animer quelqu'un , luy augmenter le courage. .jicumt ai bonus artts Jmtntam. Pliii, Us animent , oh ex- citent la Jeunelle à apprendre les fciences ou les beaux arts. Vt acuai fe ditigim mdujlria. Ph^d. Prot. l. 2. Et afin d'e.'k- citcr l'induftrie ou de reveiller l'elprit. Poftijv.am vif.t fatii frinio! amiffe furorts, Virg. Apr"e's qu'il luy a lemblé avoir irrité leur fureur. ry£icas acu'it m,%rum ir fe fitfittit ira. Vi'^. Ene'e s'anime au combat & fe met en colère. Hmc Juno hii tiiuit verl/u. TjVj. Junon l'irrita par ces pa- roles. VATitf^ue étcuunt rumoribus iras. Virg, Et s'enflamment de colère par philleurs bruits. .AcHuiit mctum morialibiii tgris. Virg, Elles augmentent la crainte des hommes. ( II parle des furies. ) ACUS, genir. acni. f. Oc Aiguille à coudre. /. Trajictre acu. telf. Tercet d'une aiguille. Acus ^Jfyria. Ciaud. lÀ.xiylonis. M.irt. Semiramia. Mart. Ai- ■ guille à faire de laTapiflerie,delabroderie ou du petit point. ^f« pin^ere. Ovid. Broder à l'aiguille , ( foit des fleurs ou des perfounages. ) faire du petit point ou des ouvrages de broderie. Acus. Mart. Aiguille de tefte , aiguille \ telle , un jioinçon. Comeri comas acK, ^uint, Ajuller fes cheveu.\ avec un poin- çon de tefte. ii"l{em arsuetigifti. Vous avez bien deviné , vous avez bien rencontre , vous avez touché au but , vous avez mis le doigt deflùs. [ Cette dernière façon de parler Françoife eft baffe & tri- ^ viale. ] ÀCUS , genit, Hc'i. m. !-Urt. Anguille, f. couleuvre. /. &c. ÀCOS , genit. Mèris, a. Var. ou ÀCÛS , genit. acui. f. Colum. De lapaille , du foarre. ACEROSÛS, a.erosti, actrosiim. Feft. Mêlé de paille, m. mê- lée de paille. /. ÀCUTË. [Adverbe. )AcOTÏÛS, Adveibe comparatif. ACU- TISSIMH , Adverbe fuperlatif. Cic. D'une manière aigre & perçante , comme ^Atuté foaare. Cic, Avoir un fon aigu & perçant. ^ çî" AcuTE.r/r. Subtilement. Ingénieufement , finement. ACUtClOs, acuiitli, itcutiilitm. Cic Affez ingenieu.x , affez fubtil. m. affez ingénieufe, affez fubtile. /. ACUTÙS , Muiit , aciittim. ( du Supin ,Acmum à'^ciio. ) [ Il fait au comparatif iicûiiar 8c iioc aciiitiis. Au Superlatif licw- tifsimUi, acutij[ir/tà MMifsimiim. ] Aigu, pointu, qui a une pointe, qui va en pointe. Aiguife', alElë, qui cft tranchant, qui coupe bien. m. Aigué, pointue. Aiguifée , affilée , qui eft tranchante. /. .^ngulus acMus, Plin. Un angle pointu ou qui finit en pointe. Iinguis Mutas, Hor, Un ongle tranchant. falus acunts. Plm, Un pieu pointu, aigu par le bout. Enfit acutus. Ovid, Une épée pointue. eMx rfcBM. Ovid, Une fetpe bien tranchante, bien acïiec. ACU. AD. 2y Scspulus ioétus, Virg, Un rocher qui s'élève en pointe. ,Aures acuu Saiyrarum. Hor. Les oreilles des Satyres font pointues. ^iiuium culirum liakeo. PUut. J'ay un couteau bien tran- chant , bien affilé , 8c qui coupe bien. ,^uentus écuiH!, OU ténor. èi!i">t. Un accent aigu. [Terme des Grammairiens. ] AcuTts. Qui a une pointe o« des piquants. Spina aiui^. Virg. Des épines qui piquent , ou qui ont des pointes. 'B^bus Miitus. Sen. Un buiffon qui pique. AruTLS. (Parlant des fons & de la voix. ) Aigu, clait , per- çant, pénétrante m. aigué , claire, perçante, pénétrante./. ^/£s acutuni. Ovid. De l'airain qui a un fon clair Se perçant. ,Auiiu}fonM. Plm. Un fon clair & perçant. Stridor aiutut. Hor, Un bruit aigu ôc perçant. Vox Mutit. Ovid, Une voix claire 5c perçante , qui ent/e dans les oreilles. AcijTus. (parlant de la véué'. ) Clair, perçant , pénétrant, vif. m, claire, perçante, pénétrante, vive. /. ^cuti ocuH. Piaiii. Des yeu.x clairs , des yeux vifs. De faons yeux, une veuë perçante. tù'^ylcutum cerr.ere m alicujm viliis, Hor, Voir fort clair, eftte clair- voyant dans les défauts d'autruy, en remarquer les moin- dres défauts. [ Cette expteffion eft figurée. ] AcuTus. Piquant, qui a de la pointe, m. piquante./. [ parlant des viandes. ] ^luticiU, Plm. Des viandes qui ont de la pointe, qui ré- veillent l'appétit; des viandes d'un haut goût. ,Acu:us vint fapor, Piin, Du vin qui a du montant 8c de la pointe. ^luium gelu, Hor. Une gelée piquante , une gelée forte. Kf- AcuTus. Aigu , grand, m. aigué , grande. /. Quitus morbui. Cet/'. Une maladie aiguë. Une grande maladie. .^.utum bcllum. Hor. Une guerre violente 8c forte. ^4cutui Sol. Hor. Un Soleil foit 8c violent. Un Soleil ardent. Oj" Acutus. Subtil , ingénieux , fin. m. Subtile , ingénieufe , fine. /. Ingenium muiur», Cic. Un efptit fubtil. Homo acutus ir nalurâ ujucjiie callidui. Un homme fubtil 8< lufé par natute 8c par expérience. ..Acutior ad inveniindum, Quint, Plus fubtil , plus ingénieux à trouver les chofes. Homo ingtnio, prudcniiâque acutifjlmus, Cic. Un homme très ingénieux Se très prudent. ^cMx iiaris hcmo. Hor. Un homme d'un gouft fin. Qui a de l'efprit 8c du difccrnement. Minus iifius acuiis naribus, Hor, Qai n'eft pas au gouft des _ beaux efprits , qui ne leur revient pas. ACYS, genit. sA,.}i. m, Sil-Iial, Acis, fleuve de Sicile. Il y en a qui l'écrivent fans }, Aois. AD , prepofition qui gouverne l'accufatif , 8c fe traduit ordi- naiiement dans fes divers ufages par A. Auprès. Sur. Devers. Chez. D'icy a. Jufquesà. Selon. Pour. Au. Contre. Dcvaur. Exemples. Ad. a. comme .Ad urlem efe. Cic. Eftre à la ville. *^id Mef-^ fanam venu. Il vint à Meflîne. * yid dcxteram , a^lnijhatn. A droit 8c à gauche. * ^i vmtim iranfire. Pl:n. (^imencer à boire du vin. ^.^dvotum. ^int. A fouhait, coimneon le fouhaite. .• Ad. Au. Exemples. ,yitl carnificem te dahi. PUut, Je ,te li- vreray au bourreau, '^^ddticm datur ca in fervituicm, Ttr^ On la donne à un homme riche pour eftre efclave. * ..sd inftros pœnas parricidit luent. Ils feront punis de leur parrici- de au.\ Enfers ou dans les Enfers. ^id Dian,c. , on fousentend idem. Au temple de Diane. *_4^U ufum hominKm. Tour rufige des hommes. * -Ad memorimi ali^iiid notarr. Occr. Marquer une chofe pour s'en fouvenir. ■î-.^J nnlUs fjccs. Prop. Fout quelques prières qu'on luy fafle. *^daWican- dam 'mem. rim. Pour blanchir la peau. jli fidcm affirmari aliquid. Liv. Aflutei une chofe pour vtaye eu pour véritable. . Ad fufques à. ^d hanc diem. Cic. Jufques à ce |0Ur , [Ul- q'ues a prefent. + .Ad Imim dortmrc Cic Dormir jufques au jour » ^ -fi niKltum diii , ad mnltam dum. Or. L:v. Juf- ques à ce qu'il fût grand jour, "^^d Imrm pn^mn. Uv. Combattre jufqjies au jour. *.Ad cmenm amijKp. Vhn. Brû- lez iufqiics à eftre réduits en cendres. ^ . , ..., ^d t?rtiam deceijHfrc. On fous-entend partem. Fane bouil- lir jufques au tieis. *-Ad vivum rcjecare. Colum, Couper ^'^MlffiiJwi'HndiHm rcddne. Flin. Jayer la depenfe jufques à une maille. ♦ ^i wjdmam co'iciipijccrc. Cu. Délirer une chofe jufques à la folie. * .Ad immmum fuliducere. Cic. B.ab- battre jufques à un double. ^ , , r Ad Selon. Ad foriwinm vnium. Pbn. Selon les forces , a ■ proportion des forces. *.Adrai,ontm hci ir timporis. Plm- ■tH„ Selon le lieu & le temps. » ^d tcmpits canfilmm ca- iiam PlaTicOc. Je prendray confeil félon le temps. *^d arbii'riim hbuUnof^ mulitris. Cic. Selon le caprice d'une fem- me débauchée. * ^d meum finfum. Cu. Selon mon feus c» ma penfcc. * ^d p/xf^ripium omma t^ercn. Ctf. Faire les chofes félon qu'on nous l'a commandé. ^,t «^f-r.iOT v'vne. Sr,i. Vivre félon la nature. *^d lise txcniflnm csi. FUxt. U eft fait félon ce raodellc, »« fur ce Ad. Devant, en prefence. .Ad judicim dictre. Cic. Parler de- vant le Juge. ..,,_. Ad Environ. .Ad tri/i miltia. Environ trois milles. Environ , w^d'ouii lieues'. [ Les Romains comme les Anciens Gaulois "■" ^comptoient leurs lieues pat mille pas Géométriques, & il r..;.:. eu falloit quatre 6«« pour une lieuë.] ^i qmd umpHs qii.tcjne ra facdhmt crrjcat. Var. Environ quel temps e« quelle faifon les chofes aoiflent plus faci- Ad Contre. Pour, ^d mtrfm befliaram. Cic. Contre les mor- fiites des bçftes , pour guérir les morfures des belles. * Claf- r,m ad Pmxma m'/i. V,r^. J'av envoyé une flotte contie les Trovens * ^d hditts ocuhi htc hirba fact. Plm. Cette heibe eli bonne contie laveuë foible , oh pour ceux qui ont la veué foible. . „ , . . j . /■ Ad v,ty.fiatcm fiJ'Iis mauriei. PItn. Du bois qui dure 8c fe con- feive long-temps. , ,, r ■ c- \.- Ad ptamm mvit caufam. ^fccn-Pcd. Il fçait parfutement bien l'affaire : il la fçait à fonds. Ad virr.m difcrtui. Cic. U eft éloquent lors qu'il 3 beu. Il dit ce qu'il veut quand il a beu. Ad rafum ^'leritcr vtmre. Phn. Monter auffi-toft au nez. .Ad mi:a inmilu. rhn. Qui n'eft bon ni propre a rien. N:lnl cB ad noflrara hanc. Ter. Ce n'eft rien aU prix cu en compataifon de la noftre. Ad /im»i4 «intius , ne fervoit qu'à le rendre plus agréable. , „ Pmerquam ad extrimnm. Liv. Hormis au bout, C ce n elt au bout. Ad poflremiim. Plant. Enfin. '^ .Ad txtrimum. Cic. A la tin. ti5-AD manum iniueri. Plin. Regarde! les chofes de près & les tenant à la main. . Ad fpcciem. Caf. Four la montre , pour fervir de montre. Ad. Cette prepofition entre encore dans la compolition de plulleurs mots,& fert à en augmenter louvenr la force. ^ 'j»> 'Jl ad^«'tm. Ce. U fut mis aunom^ ADA. bre de fts plus Intimes amis. _ \û- ~4dtiKariMi Judica. Cic. Les Juges fc font «OUV« ml-par- tis_oMj>artagez dans leuis avis. ÀD/ERATlÔ, gcnit. adaTaiimn. f. ( Cod. l. 12. In I. jtnnon. de Erog. mtlit. annotut. ) Appictiacion , jufte eftimation des danrecs , félon le marche courant. Evaluation, f. ' AD.£R0, ad:trai , ad^razi , aJxrauim , ntUrarc. Itid. Eva- luer , apprécier les dantces , mettre le prix aux danrees , qu'on eftoit oblige de donner aux foldats , félon le cours du marché. ADÂSTOO , tdtfiuis , »d*jl»â-ii1, ad.cJ}iiaiHm , ddtftuârt. 6t,tt. S'enfler extraordinaiteuient. Se déborder , ( parlant des rivières. ) ADÂGGËRÔ, adaggëtii , itiiAt^gtrStii , ada^girâlitm , ada^gefâ- rè. Cat. Cdlnm. Amonceler, entafier. Ad.'ÎGÏÔ, genit. adagronis. i. Vtir, Adage, m. Proverbe, m. ÀDÀGlOM , genit. adii^ii. Plam, Proverbe, m. Adage, m. Sentence populaire, f. *[ Ce mot ne fe trouve que daûs une Scène (ûppofée d'Am- phitryon , qui commence /3/ t'i'/i'r^myîiifM, &c. Du temps de riauie on diloit ndugw , & enfuite on 3 dit proverbium. ^^ dugh étoit fi inconnu du temps de Varrtn , qu'il témoigne qu'on auroit plutôt entendu le Grec Trupoi/^iu. Lib. vi. de L.L. Pour /idd^ixwi, il n'eft dans aucun ancien Auteur, ex- cepté le Supplément de l'Amphitryon ; car pour le paffage de feflm ; .Adat^iii, ai a endKm afta , il y a bien de l'app,i- lence que c'cft une addition de PmI Dincre. On trouve néanmoins dans les Glofles de Pbihxme : ^dagium , Trpooi- lUlOVt 'TTCtpifxid., L. C. ] ADÀLLIGÂTOS , ddalligHti , ainUigâlUm. Plia, Vié , atta- ché, m. liée , attachée. /. ADALLÏGÔ , adalltgds , adalligâvi , adalligÂlUm , /td/iitigàre. Plin. Lier, attacher, ^liqmd alic»i ni. Attacher une cho- fe à une autre. ÀDAMANTyEÛS , addmuntttà , xdamanidur». Ovii. De dia- mant. Dur comme le diamant. ADAMANTÏNÛS, adamuniini itiijtnattpinut». Plin, Lamelme Ggni6cation. Kî" Adamantinus. Hor. Plin. Dur comme le diamant, qu'on ne peut rompre. AdAMANTIS , genit. adamantidï!. f. Plin, Herbe magique, ( qui a , ce dit- on , la vertu de faire coucher un Lion fur le dés. ) AdAMÂS , genit. adamaniij. m. Plin. àfdjuxç. Plin. Dia- mant, m. Pierre précléufe. ADAMBOLÔ, adamhitlas, adarahalivi , adamiulâiûm , ad.ti>j- l'Hl.irf. Plaiir. Se promener. ADAMÔ, ndiimiis, adaïftdv'i , aditmâtumi adamâre. Cic. ^itint. Aimer fortement , aimer eperdûment. Ad. f^^y^JÛS, genit. adaiidàs. m. Lucr. Accroiflement. m. AUAUGEO, adjuge, adau.xl , adaidum , adcHgïrt. Cic. Auff- menter, acctoiftre, arfiplihcr, faire phis grand. ^daugtrt f„jp,ao„em. ^uc/. ad tUrcn. Augmenter, accroif- tre un loupçon, le fortifier. ADAUGESCO , adaugefii, , adaurcfcêrë. Lucr. Devenir erafld. croiftre. ° ADAXiNT. PUm. pour ade«crint. Voyez ^diro , [ mot d'ufa- gc parmi les Poètes Comiques. ] ADBIBÔ, adhbii, adbibi , adbibi;iim,/idb'ité'rë, PUut. Boite bien & comme il faut. Vlii adbibcro , tu?» film ridiculljfimHs. Plant. Lors que i'ar bien beu , je fuis fort plaifanr. ' Vbi adbibit fini pai'.li. Ter. Lors qu'il a beu plus qu'à l'or- dinaire. Bj» ^-IdUe puro pcFlore verba puer. Hor. Imprimez »» gravez fer- rement dans voftre efprit les maximes que je vous ay appti- _ fes , rempliffez-vous l'efprit de mes paroles. ADBITÔ, adbiîdj, adbitare. Plant. S'approcher, s'avancer. Si .Mîtes propiiis , 01 denaf.ibil lilii mordian. Plant. Capt. J. 4. vf. 72. Si tu t'approches de luy, il t'arrachera le nez à bel- les dents. ÀDCLAMÔ , adclamâs , adtlamâvï , àddimâtUm , ddclamZre, flMd. S'ecner. K AcctAMo. ADCOB.PÔR(î, ou ACCORPÔRÔ , adcorpSrâ, , adcorporav',, adcorporattim , adcarporarë. Silin. Incorporer , unir faire un corps. -ÂDCRÊDÔ, ouACCRËDÔ, adcrêdh, aderietldî, adcrêdîtSm , adcrederê. Luir. Cotiim. Croire, ajouter foy. ADCRtSeÔ, ou ACCRËSCÔ, adcrefiii, adcrèvi , adtrefierë. Hor. Croiftre à, croiftre de plus. Eftrc ajoiité. .ADCÛBÔ , adcûbai, adciibiiî, adciibïtitm ,aimbarë. Cornel-Nip. Eftre couché à table. ADDËCËT, addécuit, addicirë. Plant. Eftre bien- féant. Con- venir. ADDENSO, addcnsâs, addeniâvï, addcnsâtîim, adde>iiirè.Vir<', Serrer, prefl'er. Exiremi addcnfant acies. Virg. Ceux qui font à l'arriere-gâl- de , ferrent leurs rangs. Addensari. Plm. S'epaiflir, fe cailler, comme lé lait. ÂDDICÔ, adaicis , addixi , adifiOiim , addicèrè. Cic. Propre- ment, Dire qu'une chofe eft à quelqu'un. Ajuger, délivrer, accorder par fentence une choie à quelqu'un, [ C'eftoit ce que faifoit le Préteur par ces paroles du Droit Romain Du, dico , addico. } Vbi in jus venerit , addicet pruorfamiliam totam tibi. Plant. Lors que vous ferez en juftice , le Prêteur vous ajugcra toute la famille de voftre débiteur pour voftre dette. ..Addiccre alicptiih i„ ftrvitmem. Liii. finituti. Cxf. Livret quelqu'un comme efclave. Addicere. [ Dans les ventes, & les contrats publics. ] Con- fifquer, mettre en vente, délivrer, ajuger au plus offrant & dernier enChérifleur. ^ddictrt béna in publicmn. Caf. Confifqaét les triens de quelqu'un. btemintm potuit iiivenirt j eut adcs mcM addicereti Cic, IJ'nc put trouver d'acheteur à qui il pût ajuger ma'tràifon. Lrcetur Ebttttui ^ dcttrrcntHT ctnpiorts paVtim graTiâ ^p.irtim prc' 110, fundus addicniir Ebiiiio. ini EbutiUs fait {es cfftei , on empéfché les ericherifleurs ou par autorité ou par argent , la terre eft délivrée, a jugée, accordée à Ebutius. Tlïtrmhani inipriint qm diàraas emcrtnf agri [ni , appofiiiis efi Vetmleiui, ijui emeret. Id liceri non deftilii , addicuntur VeHulcia iriiUit^MKtr/t oRq rt>m'iti4ii cictr^ Ceux ii Theimes' envoye- D î icnt 28 ADD. lent des perfonnes pour acheter les difmes de leur territoire, & on apofld Veuulcius , pour cette vente , lequel ne ceflût d'enchérir 6c d.- rehauffcr toujours ; enfin elles lui Jutent ajugees , délivrées à huit mille boifleaux. Min:mo pr^diA nddixit. Sud. Il a baille ou délivre ces tcr- les pour peu de chofe , pour un prix fort modique. ^ddiierc [Miguiium aiicnins. Cuer. Mettre la telle de quel- qu'un à prix , promettre une forame d'argent a celuy qiu tuera un autre. ^ ^Idiure apui alijitod. Oc. Délivrer ou bailler un ouvrage a prix fait. Addicre. Deftiner à une chofe, confacrer & attacher a quel- que fonflion. ^hnim efi reins dddicAm neceJUnis. Oc.fr. Je VOUS con- traindrai d'avouer par des raifons invincibles , que vous êtes un fou. ADDictRt liberum OU fervum in liberlaiem. Ocrr. Déclarer quel- qu'un libre. ÀDDÎCTIÔ, genit. AddiaronU. £. Cic. L'âdion d ajuget une chofe au plus offrant. ÀDDICTH. Dont on trouve le Comparatif. ÀDDICTIÛS retnantar illt popHh , iju.nn cxttrs CetmAnorum gentcs. Tant. Ces peuples font régis ou gouvernez avec un plus grand airujetiflement, que les autres peuples d'Alle- magne \ , . ' .^DDÎGTUS, Addidi , addlliam. ( Tarlicipe i addico.) Ajuge , vendu au plus offrant, m, aiugée , vendue. /. Addictus. Uii"'. Livré à fon créancier pat le Prêteur , (pour le fervir n'ayant pas dequoi le payer.) ^ Addictus o/'tM. C". Attache , dévoilé à quelqu un 0» à fon fetvice. . .Addiiium Un:s. Plant. Vous avez un homme qui elt tout a vous. N 1- • j • ADBicius avibm & imibui. Hqt, Condamne a leivu de patuic ADD. aux oifeaux Je aux chiens. Provtncia add Ha vaftiiaii. C:c, Une ProTÏnce deftinée à être ravagée ou au pillage. .AddiUam habere pvetio jidem, Cicer, Avoir une fidélité vé- nale. ^■iddiila vita aUcujms é" propofita pr*miis, Cic. La vie de quelqu'un mife à prix. ADDlSCQ , addifcii, addïdh'i, hasin^m, addifeerè'. Cic Ap- prendre. .ylddifiere tubas. Siat, Apprendre à joiier de la trompette. ADDIT.^MHNTOM , genit. adduamiiitl. n. Sen. Addition. /, furcroill. m. Li^us tdc adduamentum in:micon'.m meorum. Cicer, Le Ligu- rien qui a augmenté le nombre de mes ennemis. ADDITÛS, adilhâ, add'nûm. (larticipe à'addo.) Ajouté, aug- menté m. ajoutée, augmentée. /. Mdditus ejt Hnus annus luo Libori. Cic. Vôtre travail cft pro- longé d'un an. On vous a continué tôtie charge. ^^ddii tciatc. Plin. Quand ils ont plus d'âge. .Addiio tcmpare, Tacit. Avec le temps , pat fucceffion de temps. .Addito vicies tAnto acju^. Plin. En y mettant om ajoût^uit vingt fois autant d'eau. Dtcus aJdiie D:Tjii. Virg. 8. Mn. veif. aoi. Vous qui êtes un nouvel ornement parmi les Dieux. tyidditus Vocuit tn pancm curarum Hrrennitis. Tacit. On donna Herennius à Vocula pour compagnon. , Mox ^ frumefitis labor Addttus. t^ir^. I. Georg. Lnfuitc les bleds furent fujets "a la nielle 5c a la bruine. Trojaiat addila Juno. Virg. Junon attachée opiniâtrement à. perfecuter les Troyens. Junon l'ennemie irréconciliable des Troycns. ADDIVINANS, genit. addivinani'is. omn. gen. [ raiticipe du verbe .Addii^mo, qui n'eft point en ufage.] ..Addivinans ex facie hominum. Piin. Un phyfionomiftc , qui, juge de la phyfionomie par les traits du vilage. ADUÔ , addis , addïdi, Addititm , addèri. ai .Ad & do. Au. Accuf. cum Dat.) Or. Ajoilter. .Addcrc de Juo. Cic. Ajouter , donner du fien. Nthtl ad banc manfuetudinem Addi poteji. Cic, On nc peut rien ajouter à cette douceur. [d" ^am i/ii(juè comparatum ejî ut pauperes femper Addant ali' ijKid diviiioribus ! Tcreiit. CHielle injufticc , que ies pauvies donnent toujours aux riches! .Addo prstcriA. J'ajoute de plus. * Hoc tddibat. Terent. Il ajoiitoit , il difoit de plus. Addere. Ajouter, mettre ou mêler parmi. ^ddere in eunUcm fitfciculum htteras. Cicer. Mettre des lettteS. dans un même paquet, n'en faire qu'un même paquet. addere in potu unguentum. Plin. Mettre ou mêler quelque médicament dans un breuvage. ^dditur m cava deittium. Plin. On le met dans le creux de la dent. In mcdicamenta addiiur.. Plin. Il entre dans la compoûtioa des remèdes. .Additur m coronas. Plin. On s'en fert à faire des chapeaiu de fleurs, ou des couronnes. Addlrf. Ajouter, donner de plus, accroiftre, augmenter. .Annos duos addidcrat ad duo lupa. Ovid. mot à mot. 11 avoir ajouté deux ans à dix. II avoit douze ans. Opéra vejli Àddire. PUm. Emichit un habit , y ajouter des ornemens , le broder. A-ldire animum. Oc. virtutem. Sali. Augmenter le courage , donner un nouveau courage. tô- .Aau.im addere flamm.^ Tibul. Jctter de l'eau fur le feu ; Se dans une lignification iîgutée , Animer davantage un homme en colère. Kj" CornuA Addere pauperi. Hor. Enorgueillir un pauvre , le ten- dre fier 8c infolent, [Cette expceflion ell figmée.l CaUar ad.ltrc alicut. Hor. Incitei , animer quelqu un à une chofe, l'encourager. ^rdorcm addere mentibus. Vtrx. Infpiret , donnet une nou- velle ardeur , encourager les cfprits. .Addere jaS.i poibchis. Ho,. Accomplit fes promefles , comr me qui ditoit , Aioûtei les actions aux pioraclTes, fane ce ^ qu OB ADD. qu'on a promis. ^iKcriurcm fcribrudl mdderr ati.-ui. Ckir. Augmenter à quel- qu'un le plailîr qu'il a de compofer. Adderk. [En Arithmétique.] Faire addition de quelque fem- me. Le coiitr.iire cft, dtdmtrt. Faire une louttiaition. lu nmni «ffiào canCiitiada , txeraralioijut ctpioida. , Ht hûm ta,- ÙKinufrei c^c ftffmxs & itddrndo d-dmrndQfut vid,re , ijux relitjKi funima fiai. Cic. Dans la pratique des devoirs de la vie, il f.iut de l'exercice & de l'accoûiumancc, afin de deve- nir comme d'habiles Arithméticiens en ce genre-la , Si de voir, aptes en avoir fait une addition & foulîradlion , à quoi je monte le refte de l.i femme, ce que l'on doit , & ce que l'on ne doit pas en amitié. Apuo , dans d'autres fignifications métaphoriques & éloi- gnées. Gr.tdum addere. Liv. Doublet le pas , fe hafter , marcher en diligence. Hune virtMs addidit ajlrii. Ovid. Sa v«rtu l'a élevé dans le Ciel. Sctlas addcre in fielus. Ovid. Ajouter on commettre crune ftir crime. iptm 6~ metnm itddere itlicui. Tacit. Donner de l'efpétance & de la crainte à quelqu'un ; le balancer entre la crainte &c l'efpe tance. NKgis pondut addere. Hor. Relever des b.tgatelles 5 donner de la réputation à un ouvrage, qui n'en vaut pas la peine. %ibHs nngKÏlii ttdderc hanjrem. Virg. Relever des choies balTes Se peu confidétables. ^lt:s btllii Tl^ipublicie mulitim add:dcrwit. Sali. Us ont accru de beaucoup l'Empire de la Republique dans les autres guerres. Canctr fartes ilUfas addit viliaiis. Ovid. Un Cancer corrompt 0» altère les parties faines du corps. A-J\>zt^t ràtionrs ad comptndinm. Plant, Abbréger fon compte. AuDERtt ali pacifier. Me m eam necrjfttalem adduxifti , ut. Liv. Vous m'avez mis oM réduit à une telle néceflîtc , que. ^dductre 1« ordmem. Cn. Mettre en ordre, ranger. ^ddiictre in petiiulitm , m fothctiudincM. Liv. tic. Mettre en danger, en inquiétude. ^dduccre ahcjittm tn funimas angujîias, Cic. Réduire quel- qu'un à la dernière extrémité. Tietn m enm tocism adduxit-, ut diceret. Cic, Il mit l'dftaire en tel eftat julc]ues à dire. .Addntla vita in extremmn. Tacit. Sa vie eft en un extrême danger. .Adducere ali^nem in invidiam, in oblivioner/t. Cic, Expofer quelqu'un à l'envie publique , le faire haïr ; le mettre en oubli, faire qu'on l'oublie, ^d ou in flcimn, Cic, Faite pleu- rer quelqu'un. Additcere ad vitam commune!», Cic. Réduire quelqu'un à lâ vie commune. .Adduci m fermoncm. Cicer, Eftte expofé au difcours de cha- cun , faire parler de foy. .yidducere ahijii:d ui lionorem. Cic. Mettre une chofé en répu- tation , luy donner de l'eftime , la faire eftimer. AnufctRE. Tendre, ployer , bander , couiber , [parlant des aies & autres maciiiaes de guerre.] D 3 fi"- j9 ADD. ADE. nci hdbmt , 9«o funt conttnta aique ndiincfa vih'm'nUMS. Cic. tes baliftes St le» autres fortes d'aibalelles à trait , ont la détente 4'autant plus tude , qu'elles l'ont baudecs avec plus de force, Kî' Commadijfimum efl \^i^i! , genit. adilphi'dûm, f.pUir. Les deux fœurs. [Pline fe fert de ce mot pour marquer une fortede dat- tes qui approchoit pour le goût de certaines autres dattes ap- pelkes Caryot^,] AdËMPSIT. PUi:i. pour ^idtmirit. [Mot Comique.] Quia ofte. ADEMTÏÔ , genit. adcmtïinis. f. Cuer. Retranchement, m. privation, f. comme ^Idi-mpiia civiinîis.^ Or, Privation du droit de bourgeoifie. ADÈMTUS, ou ADËMPTUS , ndtmti , ,idtmir:m. Cic. Ofté, x.avi , enlevé, m. oftee, ravie, enlevée. /. Vinlitatis adtmi^ homo. Ta.cit. Un homme mutilé ou chaftré; un homitie coupé. Ad€mtus. Hor. Ofté du monde, mort, tué. r/t. oftée du mon- de, morte, tuée. /. Vr.itrtm ademtnm lugere. Ov:d. Pleurer fon ftere mort. Ji«ic Itirnen adrmitim. Kir;. On luy a arrache la veué. II a perdu la veuc , il eft aveugle. Viji ca cAnfa e^uaniabrem /mi fuiunt frit adtmt/i hr\ Ter. Lors que vous aurez fait ceflér la canfe tpii les fait agir. ^dcr/Jta c^mrum permcitas lniruo iimcrum. Tm.:!. La vitefle devint inutile aux chevaux , à canfe que les chemins font glifl'ants ; les chevaux ne purent aller vite, ou ne purent tirer dans un chemin gras. ^dernpm efi m:hi martti conditio. Virg, Je fuis devcnuimmor- tcl , je ne puis plus mourir. Ad£0. [Adverbe de quantité , ou plaftôt uir adverbe qui daris ADE. le difca«t» augmente les çhofes. ) Tïipî , tçllemsne , fî fort , 8cc. Vniiu nJil vetiujio ut nihil fuprà. Tirent. Elle avoit un vifage tellenient modefte, qu'il ne s'y pouvoit tien ajouter. ^./tc m tcfierti cotifurjctri wattum efl. Virg. Tant il eft im- portant de s'accouftumer de jeunelfe au bien. // adel d'Jfimilijludio efi. Ter. 11 a différentes inclinations, il n'a pas les mefmes inclinations. Ad>-6 (pour £ô adverbe.) comme ^d,; rts redit. Tertnt. La choie en eft venue jufques là. Adeo. Ce mot ne fert fouvent que pour l'ornement du difcows, principalement parmi les Comiques , comme Propera adti piieriim tôlier e hiiic ab JAnuâ. Ter. Ça donc ofle- moy viûement cet enfant de defiiis le pas de* cette potte. Tute ndeà jam ejus étudies verb.l. Ter. Mais je m'en val IC faire parler luy mcfme à vous. AuEÔ (pour Nid^M.) Snperiorum cjuoque adeo tEejualiteng inpotiens. Tait. Ne pouvant fnj^rter fts fupéiieots non pins que fet égaux. Adeo (pour partir) comme Id adeù nnhi ut ituornitif^dct ^ qnàm ut obfequatur gnato. Ter. Et cela pluftot pour me faire peine , que pour faire plaifir a mon tils. Arjtb (pour Etiam.) Aulfi , comme. ^uad dixi adeo ei. Ter. C'eft ce que je luy ay dit auflî. 6ive Adeo di<çna rel efi , ubi tu nervas ïntendjs tuos. Ter, OU Il 1^ chofe mérite, que vous faftïez tous vos efforts. Neque'adec injunâ. Plaut. Et certes ce n'eft pas fans tai&n. Neqiu adeô (juem petebat pattttt ttttingere. Ph±d. Et aveC tout cela, il ne pût l'attraper, Adeô non, ut (pour tanittm abefi,) comme ^deo lien wfefiaiitr herbis , ut ipfa herbas périmât, Coif.rit. Bien loin d'eftre étouf&e par les herbes , elle les fait elle mefine mourir. Id adeo Ji placet eonfidtnae. Cic. Mais confiderez cela S^U vous plaift. ^dtone hominem invenufiurn ejp aitt infelicem qteemefuamy ut e^o fum. Ter. Y a t'il encore un homme fous le Ciel aufli maltraité Ôc auffi miférable que je fuis. ^■idcoiic me igiiavum putm ? Ter. Croyez-vous donc que je fois fi lafche! VJ'ijue adeône mort miferum eft? Virg. Eft-ce donc G grand chofe que de mourir .■" la mort eft-elle donc une li grande mifcre o» un fi grand mal.' ADËÔ, Hdis , adml , ou ndïi , nditt'tm , adîrr. [à'-^i 8c eo.) Cil. Aller trouver , aller à ou vers quelqu'un , aller voir, faire eu rendre vifite. ^dlre nUcjHim , fi rjuid velit. Cic. Aller prendre «oogé de quelqu'un, aller recevoir l'honneur de fes commandemens > luy demander s'il n'a rien à nous commander ou à nous or- donner. .Ad:rc aliquem eiim cura. Tacit. Faire fa cour à quelqu^an, l'aller fouvent voir, aller luy faire fouvent la révérence. ^dire alitjuem Lei^attone. Tacit. Envoyer une .Ambaflïde à quelqu'un, aller vers luy en qualité d'Amballadeur. .yidiit ctfirorum vins. Tacit. li vifita luy mefme les rués du camp. .yidire aliquem per epiftolai. Plaut. Écrire à quelqu un, S'ex- pliquer par lettres avec luy. ^dire aliquera fcripto. Taeit. Prefentei un mémoire , une re- quefte à quelqu'un. ^y4dire alKjuem pofluUtum. Plaut. Aller demander quelque chofe à quelqu'un. Luy aller faire une prière. .yidire contra. Plant. Aller au devant. .yid me aditum efi ab lUis. -tic. Ils me font venus trouver. Ils font venus vers moy. Siuando auftiros expfcere remédia , nij! novem & nuioKfem adhuc prindpem priiibus vel armis adireiit. Taett. S'ils n au- roient jamais le courage d'entreprendre leor délivrance : qu'il falloir aller droit au Prince, av.inrquefa dorainstiou fut plus établie , & le vaincre par la douceur »» pat la force. Itacjue cenfuit ^ftnius Gallus ut librt Stbylltm adirentur. Ta- cit. Afinius Gallus fut d'avis qu'on allaft confultet les livtei de la Sibylle. ^^. ,^dirt ADE. .jl^rt tul triitntm it tli^m nomint. Cic. S'en rapporter à un arbitre touchant quelque dette , prendre un arbitre pour la téglet, uidirt aHijHim. Tir. Virg. Aboidet quelqu'un, le prelentet devant liiy. ^dirctnjHs. Cic Comparoiftre en Juliice. Cùm dd p>\t<(irtm m jut adijimiu. Ch. £.ftant venus en jufti- ce devant le Prêteur. Cùm prtiares d:rbui ali(fui>l âJiri non pofjfnt , nec [•ctejlalem fui fiurtnt. Cic. Comme on ne pouvoit plaider de quelques jours devant les Fiéteurs ; que les Prêteurs ne donnoient point d'audience. Adiré '"' H^mpubli^dm. Oc. Se mettre , s'appliquer au gouverne- ment de la République, Prendre le maniment des aftaites publiques. ^dirc ai cMifas orandas. CSc. Se mettre à plaider , à £e- quenter le Barreau. Adiré ad pintnlion. Ca:f. Ptricnliim. Ter. Se m«ttre , s'expofer à quelque d;mger, encourir quelque danger. .AMye difui/ne)! , farlwuim. Piin-Jnn. Liv, Se mettte au h^itârd. Couiit quelque rifque ou fortune. Inimuttias adiré. Cic. Encourir la haine , fc faire des enne- mis. .Adiré rnubum dtdecorii. Tacit. Tomber dans un crime hon- teu.t , s'e.rpofet à un grand deshonneur. ^dire ad faSwnem. Fiant. En veuit à un accommodement , entrer en quelque accord. Adiré Ittrcdnaum. Cic. Enttet dans une iucceflîon-, la recueil- lir. Prendre poû'eflion des biens de quelqu'un. Se porter pour fon héritier, î Cela fe dit proprement d'un Eftranget, qui hérite d'un autre, dont il a elle inliitué héritier ; néanmoins on s'en feit in- différemment mefme pour les parens , qui héritent de leurs païens.] Htrtt exfuâ parte Cfu hereditatem adiit , ir petit & diffotvit. Cic L'héritier prend la fucceUion , & fatisfait au.x charges pour fa parr , dont il acquitte les dettes. Adiré jydcra famâ. Vng. Se faire une grande réputation. Por- ter, étendre fa réputation bien loin. Adise gctudia. Tibul. Entrer dans la joye , commencer à fe lejoiiir. ^di hue. Plant. Viens icy. ÀDËFS , genit. adipSs. m. à" f. Colnm PU». GrailTe. / fain- doux. m. ^/6 ret ad creandas adipes maltwn conférant. Co'um, Ce qui {eit beaucoup à engtailTei les oifons , on à les rendre fort gras. ^drpes tenuare. Quint. .Adipem minuere. Pîin. Diminuer la graille »» l'embonpoint. U5» ^eps Cajfii. Cic. Le gros & gras Caflîus. Cafiius charge' de graille , ou comme l'on parle populairement Charge de cuifine. ADËPTÏÔ , genit. adepiims. f. cic. Atquifition. / ÀDEPTCS , adcpti , adiptïim. (patticipe d^ADiPiscOR. ) Qui a obtenu o» acquis quelque chofe. Jmpertum adipiHs. Tant. Lorfqu'il eut obtenu l'Empire , c« qu'il fut monté à l'Empire. Potetitiam apud umim, odium apari cmnes adeptus, Tacit. Aimé d'un feul & haï de tout le monde. t Cela eft vray ordinairement des Favoris.] ^Adipms cogtiomen, Prep. On luy donna un fumom. Il fut furnommé. xA4epr* tomiKhitim. Caînl. Qui eft mariée. ^dcftui reriim. Taiii. S'eftant rendu le maître , ayant la puiffiince 9» l'autoiiré fouveraine en main. Apfptus, (pris palïîvement.) ^dtftm eft fummoi h^norei à po- pulo 1{cmano. Cic. Le peuple Romain l'a elévé aux premières charges de la Republique. ADt'QUlTO , adxqnttas , adeejttiiâvi , adecjuitâtâm , adeqititârè'. PIm.Li-j. Pafler à cheval auprès. Porld Colline adequitani ipfe .Annibal. Plin. Hijl. Annibal paffant à cheval auprès de la porte Colline. ( C'eft une des Portes de Rome.) Et Bofiroi aitcjMtare (On fous-entend cceperunt.) C^f, Que la eaYaleiie eouemie s'avacfoit v«K.la nofiie. ADE. ADR ADG. ADH. 31 ADERRÔ , aderrdi , aderrâvi , aderriiùm , aierrirê. Se pro- mener, errer, ou aller & venir auprès. Hcopuhs Delphine, aderrant. Sitt. Les Dauphins fe promènent auptes_ des rochers. .^DESDUM. T,r. Venez icy. ÀDESPûtOs. Ce mot eft écrit en Grec dans Ciceton. 2^^*?'^''"'''""f du Verbe, Ausum. Cav^t. Adsvm." ADtSURIO , aieiiiris, adeiiirii , ou adisûrivi , MtsiiritHm , adeiurirc. Plaut. Avoir faim. Elire affamé. ADHSUS, adiii, adisini. (Participe d'AotuoR.) Hor. Mangé. Ronge, m. mangée, rongée. /. Lapides adcfi. Hor. Des pieties mangées. S? Ades.\ pecuma. Cic. Va argent mangé ou confumc. .yideji, boni! per Hedecm. Tacn. Ayant confumc fon bien fol- lement , avec deshonneur. ADFICIO. Phid. Voy. Af FICIO ADFÎNIS. V. AFFINIS. ADFÔRË. Virg. (poaz adfnturum efe.) Vtinam Xex ipfe adfo- ret^,ieaj. Vir^. Je fouhaiteiois qu'Enée voftre Rov ftit icv prelent. "' ' ADÎKHM.Ô, adfrémi s, adfrêmitl , adfi-èmi'rë. Val-Fhc. Mur- murer de quelque chofe , en témoigner fon refléntiment eu _ grondant. AUERÏCÔ. Koj. AFFRICO. ADFRINGÛ, adfrmih , adfrè{i , adfr.ulFim , adfûngtrê. Stat. Rompre contre. Voicy l'endruit de Stace, Diiris adfringiint pojléus un-'uri. Siat. Ils rompent & ufcnt leurs ongles à force de frapper à la porte oa de gratter , _ comme l'on fait chez les Princes. ; ADGËMÔ , rti_g,MM , aJ^rr^iu , ad^cmi'iiïm , adgcmé'rë. Sttt. Gemir ou fe plaindre avec quelqu'un. Plaindie , déplorer fon mallieur. Viercjiie loifucnti .... ad^'mj. Stat. Ils plaignent tous deu.v cehiy qui parle. ^dj.mcre aUaijiii malii. Ovid. Plaindre 0» déplorer le mal- heur de quelqu'un. ADGLOMËRO, ad^lonierâj , ad'JomèrSvi , ad'JomerHiûm , ad- glomerarè. Virg. S'am.ifier , s'attrouper , fe joindre par trou- pes. .yidghmerant laterl. Virg. (On fous-entend Se. ) Us s'amal- _ feiit autour de luy. V. AGGLOMERO. ADGLtlTlNO, adgllitinâs , adilmînrtvi, adilutînâtûm , aJgln- tiiiHre. Plin. Coller , joindre , fouder l'un à l'autte. yoy. AGGLUl INO. ADGRÉDlÙR , adgredi'ri'i , adgrêfui jûm , ad^ré'dli comme Ora cjua ad'rediixr mare. Plam. Les coftes que la mer baigne. V. AGGREDIOR. " .ADGOBERNO , aduihèrnâs , adgitiernâvl , adgubernâtSn), ad- gnbernârë. fhr-^om. Gouverner. Conduire. Virtfufpenfm lier pedibiis adgubernabal. Flor. Eftant porté fur une peau de bouc, il le conduifoit avec les pieds. AD H/ÊC. Cl. Outre cela. ADFLtRÊÔ , adhères , adl,.a~t , adhsiïim , adh.trêrë. Cic. Tenir ou eftrc attaché à quelque chofe , s'y attachet, s'y accrocher. [ On donne à ce Veibe divers régimes , l'Accufatif avec la prépolîtion uiD. Crf. Le Datif. Liv. L'Ablatif avec la pré- pohtion /Af. Ovid. Ou l'Accufiitif avec /iV. (iV. On verra cette diverlité dans les Exemples fuivans.] Hdc ad tmrm adhiefit. C^f. Elle s'attacha à la tour. .Aihxret larert gravis domini'i. Liv. Il eft toujours accom- pagné d'un mailtre incomii.ode. 11 l'.i toujours a ds codez, il ne le quine point, il l'afliége continuellement. [à" In me fmt,:^ ula conjurationii adhaferm'. Cic. J'ay efté lebut _ de tous les traits de la conjuration, tout a porte ftjr iBoy. ADH/ERESCO , adk-trefcïs , adharcfcërè. Cic. S'attacher ou eftre attaché, tenir à quelque chofe. Ce verbe a les inefmes régimes qu'ADH.tREO. CJabinini ne Scyllito illa arts alieni in freto cidh.trefctret aâ co~ Itimnam y in tribftnatiiij portum profitj^it. Cic. Gabinius fevoyânt noyé de dettes , 8c ayant fait naufrage de tout fon bien , pour ne pas demeurer attache i la colomne des miférables, s'eft fait un aiyle de fon Tribtinat. Adhœrescere , ( En un fens figuré. ) S'attachera une chofe. S'y aii-efiei, n'tn point détHoidre, Dixfti . 3* ADH. Dîxijll lien fitm ta (JUi recta ejfeni prohuri , (jiiîim "lit frtvii fiini fapdiis aih*rt[cert. Cic. Vous avez dit que dans un ora- teur on n'agrée pas t.int ce qui eft bon , qu'on a du de'gouft pour ce qui ert mauvais ; qu'on ne s'attache pas tant aux bonnes chofcs, qu'à celles qui donnent du dégouft. De rébus incalnitts jndicarit , ^ ad tjna7nc»mijue difà^hnam tanijuam umpc(iale dclati , ad eam îancjitam ad faxura adhxref- cunt. Cic. Ils jugent de ce qu'ils n'entendent point , 8c quel- que dodltine qu'ils rencontrent , comme y ayant efte jettez pat la tcmpefte , ils s'y attachent avec opiniaftreié , ainli qu'ils s'attacheroient a un rocher. Juftittx ir honijlat-i adiiitrrfcit. Cic. Il s'attache à l'equiie , & à l'honneftete. %ario fimid atcjue emiffit tfl , adhitrefcit.Cic. La raifons s'atta- che & s'imprime dans l'efpritd'un Orateur, li tol^ qu'on la luy propofc. ADHiCREscfRE. Héfiter, demeurer coutt. Callidii oratm ila libéré flmbjt , m nxn(juam adlurefitret, C:c. C^dlidiiis avoii un difcours fi coulant, qu'il n'helitoit jamais, oit qu'il ne demeuroit jamais court. tiorîtn(ius longiiis {trocedere cùm iii cdiuris elo^tientU partittis , lùm in celcritafe à" cùnùnttaùone vcrborttm adhxrefcens , fui dij]'.- milior fiin zid'b.tmr ijiiotid-e. Cic. Il fembloit qu'Hotteniius lur le déclin de l'on .îgc changcaft de jour en jour , & qu'il n'eftoit plus le meline, non feulement dans toutes les autres parties de l'éloquence, mais mefme dans la facilite des'expri- met, 6c dans le fil & la continuation du difcours oii il hélî- toit fouvcnt , & demeuroit tout court. Adh.ISË /ojh/. . JK/-(jt/. .latler avec peine & en be- guavjint. ' ÀDH^SUS, ^enit. adhiiûs. m. Liur. Attache. /. Àt)H-*SIÔ, genit. ady.iJtoiiii. f. cic. Liaifon, union d'une cho- ie, avec une autre, f. ADH.^LO, adhâLis, adhalâi'i, adl]al7itiim,adhalâré. PItn. Pouf- lèi fon haleine contre une chofê. ADHAMÔ, adhamâs , adham.ivi , a-th.ïniâtûf7Jt adbamârc. (Non. e.\- frag. ) Proprement Prendre à l'hameçon. HS" ^dJjamare honores. Ex /ci^. Cic. Tacher de parvenir ou de s'élever aux honneurs , les briguer , les pourchafler. [ C'eft une métaphore prife de la pefche à la ligne 5c i l'hame- çon, qu'on couvre de quelque appaft» J ÂDH'IBËÔ , atljiïliës , advibitl , adhibitûm , adhîbêrê. [ Ce Ver- be fait divers fens , & a divetfes fignilications félon les mots avec lefquels il fe trouve joint dans le dilcours. ] Apporter, mettre, oi> tenir auprès, appliquer, joindre, approcher. hos lajlris adhibe focios. Virg. Joignez les à voftre armée. AoHiEFRF. Ufcr, employer une petfonne on une chofe , s'en fervir. „"'i '"'<■'"'■ <^''f- M^"S" .*'>°'" ^'""î"^ l'ordinaiie. Comme fi l'ondifoit, Ajouter a Ion manger & ''sZ^^ùj^eat ^fdmo, ou «dj«h feul. CU V.rr. Efchno en- chérit encore au deffus, rehauflà encore davantage. j/,rrj Ad,:c.r,. L,v. Accroiftrc, augmenter les forces. ^Jjn.mr ccltr.t^n JS. Celf. C'eft pluftot fait , on a fait, fi. AcucsRE. Mettre auprès, approcher. . Ilm,r,o. eu. 1. L. Qu'on ne puifie mettre le bûcher ou 1 on biiile les corps plus prés que de foi.tante pieds ûu logis d un autre m 'Isre luv, on l'approcher plus près. fon efprit à une chofe. S'y appliquer , s'y mettre , s y af- ''^:Z:,:di:^::^':^dj.ir. t.. n s-eH attaché à aimer «•ette fille : Il V a mis fon amitié. „ , ■ r i ^InL conjL ou .d cor.fil..m adjueu. Cic. Réfléchir fut le confeil qii'on nous a donné. U- Ao^icEKt nlhim cal,i:l«m ahcujus errer,. Plm-Jn': Approu- ver l'erreur de quelqu'un, donner dans l'erreur d une perfon- ne Comme qui diroit Ajouter une pierre blanche al erreur d'^utruy, la favorifer de fon fuflriage. [ Ce qui le fa.foit en iettant une pierre blanche dans une urne. Lt au contraire l'on en jettoit une noire pour marquer qu'on la dei-approu- ADÏMÔ, idïmh, âdirm, idimtnm , Hdlmërt. (compofé d'^.i & £« ». ) Oûer , enlever , lavix , tirer avec violence , de ^°^llmn, allmi ^nimam. fU«t. r.r^m. Cic. Oder la vie à ouelqu'un. Le fiiire mourir, le tuer avec violence. ou'un la liberté, »» le pouvoir de faire une choie. Tid,mcrc al,c.,r.,,.m,.ir„ud.,u,^. Ter Délivrer quelqu un de crainte , le tiret d'inquiétude, luy ofter la crainte. nln^niA^ors M .d:L „.r.c. Ter. U n'y a que la mort qui me la puiiTe enlever, « qui me puiffc feparer d elle. ^.Ad,m.re «/.c«. forfr,^m. PUut. Défigurer quelqu un , luy "îî.".!f,^"ML .dimere. OV. Bannir quelqu'un, luy ofter le droit de bourgeoilie. . i,„„ j. >fc ,pfum m,h. dolor adimit. Cic. La douleur me met hors de "!7i™^r'"^««» ptd,l,H!. PUm. Déchauflèr quelqu'un , luy cfiei fes fouliers. . r„„„-;i ^dlmcre fomiwr^. Ce. Rompre, interrompre le fommeil. empefcher de dormir. Jd'tim luor-> Syrac»f^m> ndcmcrint. Cic. Ils ont empefche ceux de Syracufe d'entrer au port , de prendre terre , de defcendre. .... , , i>.„, ^dimen alicfutm Ici ho. Hor. Sauver la vie a quelqu un , 1 em- ■pefcher de mourir. ,. ,- ■■ ADÎMFLEÔ , adJmplls , adimpliv-, , admflctum , ^ ad.mplere. (compofé d'4. ) Plaur. L'aftion d'aller vers quelqu'un. > AniTio heriditaiis. VIp. L'attion par laquelle on fe porte pour héritier. ADITÛS, genit. adiiûs. m. Cic. Le chemin pour aller en un lieu. m. l'entrée. /. . . „ , , .yiditus attjue os poruii. Oc. L'Entrée & l'emboudiure du port. Dsio flmt tditus in Ciliciam ex Syriâ. Cic. Il y a deux che- mins pour aller de Syrie en Cilicie. Primo adnu lediiim fuarum qnempiain prohiliere. Cic. Empefcher à quelqu'un l'entrée de fon logis , luy en défendre l'entrée. Ferre alicjm adimm. Catnl. Aller en quelque lieu. Tourner fes pas vers un lieu. ^dituijue larentia [axa. Ovid. Des rochers macceffibles ou l'on ne peut grimper. 0- Aditus. Entrée. /. accès, abord, m. , ^ ., Difficiles aditm primos haiiet. Hor. Il a l'abord difficile. Invenire adilam ad aliijuem. Cic. Trouver entrée chez quel- qu'un , trouver quelque accès. , , JnierclKdcre aditim ad ali^uem. Cic. Fermer les entrées qu on peut avoir auprès d'une perfonne; ofter tout accès auprès de luy; empêcher de l'aborder. Sed promfti aditus , obvia comitas , ignoix ,Parth,s -virtute!, nova viiia. Tact. 1. 2. .An. Enfin , la facilité à lecevoir 8c a careffer tout le monde, vertu inconnue aux Barbares , eftoit taxée pat eux de lafcheté. Id- Aditus. Entrée , /. jour , moyen , chemin , m. cuver- ai " cj'uis tnihi erit aditus de tuis fortmii! e^enii. Cic. Si je trouve le moindre jbur pour défendre vos biens. . Promptus ad capejfcndos honores aditus. Taat. Un Chemin court pour arriver aux honneurs Si aux dignitez. ÀDÏtOs , adita , aditim. ( participe du verbe .Adeor paint.; Ovid. Vers qui on eft allé. Peri^ulis aditis. Cic. S'eftant expofé aux dangers. Lihr, k Decemviris adili. Liv. Les Decemvirs conlultetenc les Livres de la Sibylle. ^^^ ADJ. A'DÎODICÔ , aijUdîctii , adjudkrivï , adjiiilicâtiim , itdjudicSrr. {i'^d & fHiico.) Ajuger une cliofc à quelqu'un. Votens tjfe populiiris , re^tiitm ^ItXiitidrix poptilo %om. adjkdica' Ht. Cic. ^£r. Itg. 2. Voulant gratifier le peuple Romain , il luy ajugera le" Royaume d'Alexandrie , il l'en rendra le maiftre, il luy en rranfportcra le droit , & la propiicte. Prtlar in poj'rjjimtm bonorum rnulùris mmir , ipjnm ventre in firvitKicm admduai. Cic. z. Vtr. Le Prêteur fit prendre pof- fedion des biens de cette femme , & il la mit au fcrvice de Venus. ADjuDica (Hors des jugemens.) ParnpdHi fdpé mullis verbis fms mihi fahttfrti impeûi ttdi:tdha- ■vir. Oc. 1. 2. ad .Att. Pompée m'a fouvent attribué la con- fervation del'Eftat. Il m'a donné publiquement la gloire d'a- voir lauvé la République. ^JJHdicato ctim uiru hanc noRcm fies. PUut. Menx'ch. 3. i. Déterminez, voyez avec lequel vous voulez paflet la nuit ; à qui de nous deux vous voulez eftre cette nuit. ADJÙGÔ , adjit^âs y adjhgàvï , adju^atûm , adjit^arè'. Colum. Attacher, lier à un échalas ou à une treille. ADJUMËNTUM, genit. adjumèutl. n. Oc, Aide./, fécouts , Tuppott. m. Nullum crat 11 nijumentum ad pukhthudtnem. Ter. Elle ti'avoit tien qui tclevaft fa beauté. Elle n'avoit aucun ajuflement qui luy donnaft de l'éclat. .Adjumenio cjfe ad -uiclmam. Oc. Aider , fervir à gagner la viaôire. g;.i l.til'cnt i tidtur-â adJKmenta rirum t^crendarum. Oc. Ceux qui ont rcceu des fecours de la nature pour la conduite des aflFaires , qiù ont naturellement du génie pour les affaires.' ÂDJÛNCTIÔ, genit. adjmaiinîs. i. Oc. Union , liailbn , in- clination d'elprit. f. Tribus rtbus maxime homines ad benevolentiam ducitntur , bc- nejîcioyfpey adjuncttone animi attt voùtntatts. Oc. 11 y a rrpis chofei qui engagent les hommes à s'aimer , les bienfaits , l'efpérance 8c l'union eu la lympathie des efprits. ÂDJUNCTÙR, genit. eutjmliorii. m. Oc. Qui joint. [En un fens figuré.] ■» ///<• ulierioris Caltix adjunlfor. Oc. Celuy qui a fournis 0« qui a joint la Gaule ultérieure » l'Empire Romain. ÀDJONCTOS , adjmCià , adjmSûm. (participe i'^djwig').) Joint, accouplé. »1. jointe, accouplée./. .AdjuntU aies. Ovid. Des oyfeaux accouplez. gS" Prcpiora hujus caufi 6", adjtmOiora. Oc. Les chofes qui ont plus de liaifon à une caufe , qui font du fonds de la caufe. ADJONGÔ, adjungti, adjmxi, adjunUum, adjungerë. (compo- fe d'^i & Jungo.) Joindre enfemble , accoupler, allier avec. Taums adjungcre aratro. Tibul. Accoupler des bœufs , les join- dre 0» les atteler à la charrue. Vitim palis adjungere. TibnI. Lier la vigne aux échalas. ttj* Or/tameuta Jigurarttm ad eiegantiam vcrierum adjuugere. Oc. Ajouter l'ornement Se la beauté des figures à l'élégance des mots. .Adjuiipt atifue aniieâit rebuj prafentibtu fjiturat. Cie, II joint & lie les chofes fiitures aux prefentes. Fortune mex non eji adjilnlitts. Tacti. il n'a point cu de part à ma fortune. Ego me ad cjus rationes adjungOj ejuem tu in mets rationibtti ad- jungendum lil'i pmajll. Oc. t. Famil. Je m'attache aux intérêts de celuy auquel vous avez crû vous devoir joindre pour maintenir les miens. ^micittas ou neccjftrudities ftbi adjungere. Oc. Se faire des amis , fe lier d'amitié avec quelqu'un. PrMor ojfenjioncm vilat a^nabilitaie decernendi , betievotentiam adjtiiigit leiiiinie audtendi. Oc. pro Murdtn. Un Juge évite le reproche 8c la haine des parties par l'équité de fes jugemens, & gagne leur afleûion par la douceur avec laquelle il les écoute. Ji'.m nu;d inctpîat ^titoyiitts homines adjuugere, atcjue invitare ad tm'Ctliam t/Hos ptr fe [ho nomine appellarc non pojjili Oc. Four- quoy Antoine commence-t il à' attirer à fon amitié, & à gagner des perfonnes , qu'il n'a pu y engager par luy-mef- mc, 8c par la feule conhdération î S:bi alicjHem , fi Atnni , Jlbi WfWJHt hthtvottntiam , ttlicjuem ADJ. 3f /il in amSciilam adinngere. Oc. S'attacher k qiielqa'un , fe joindre à luy, fe faire fon aniy, gagner fon amitié. Sibi uxorem adjungcre. C:c. Se marier. Generum. Virg. Pren- dre quelqu'un pour fon gendre , luy donner fa fille en mariage. ^djmgcre fe ai caufam atierius. Cic. Se mettre, fe ranger du codé de quelqu'un, fouflenir, dcftndre fes intéicfts. ■_ In focieiaum adjmwire urbim aliquam. Liv. Faire alliance avec une ville. Se l'aflbcicr. ^djKn^eri nmmiim aliquo ou ad aliijtiod ftiidiiim. Ter. Appli- quer fon efptit à quelque choie , s'y addonnct , s'y atta- cher. Ifocrates vcrbis foluili numéros primut adjunxit. Cictr. Ifocratc eft le premier qui a rendu la profe nombreufe. Adjungere. Joindre, accroiftrc, augmenter. ^Adj:iâ via. Ctîf. Secourir un malade par un remède hafardcux. Avoir plus de bonheur, que defcience dans la guerifou d'un malade. ( Ce qui arrive fouvent aux Médecins.) Adjuvare. Aider, augmenter. Fuculiates aluujiis c-.dJKvure. Plin-Jun. Accroiftre, augmenter les biens de quelqu'un. Ignim aàJHt/are. Liv. Faire le feu plus grand qu'il n'eft, l'augmenter , l'allumer davantage. .Adjuvare infamam altcujus. Rendre quelqu'un plus foû. For- tifier la folie de quelqu'un, l'accroiflre. ADL\B0B.. V,di ALLABOR.. ADL.^BOIVÔ , adL bôrâs , adlaboravt , adUborâtum , adlaborarv. Oe. Travailler, prendre de la peine. Vide Allaboro. ÀDLATRÔ. Vide ALLATRO. ADLÊCTI , genit. aduiloritm. m. plur. Suet. Aggrégez , aflb- _ ciez, ajoutez au nombre oïdioatie. ADLËGÔ. Vay. ALLEGO. ÀDLINÔ. Voy. ALLINO. ÀDMANDÔ Voy. MANDO. ADMATURÔ. Voy. MATURO. ADMHTIUR , admetiris , admeiuits sûm , admet'irl. Cic. (Com- pole d'ad 8c meiior.) Mcfurer du bled Si chofe femblable. AuMENSUM vinum. Cat. Du vin mefuté. ÀDMÏGRÔ , adrntgrâSf admi^râvl , admigralUm ^ admizrârè'. Si ûd paufertatem adrni'^rant tnfamue. Fiant. Peif. 3. l. veri. 19. Si le def-honneur fe joint à la pauvreté. [Verbe tare 6c particu- lier.] ÂDMINICÙLATÙR , genit. aiminiculâtôris. m. ^ul-Gtl. Qiii aide. [Mot peu ufité.] ADMÏNICÛLATÛS , adr/unicutiita , admitiiculâiûm. Plin. (Par- ticipe i'.idminuulo. ) Echalaile , foûtenu par des échalas. m. _ [Pailant de la vigne.] Echala(ree,foûtenué par des échalas/. ADMÏNICOLATÏOR. m. f. Se hoc admiaiculâtïûs. Adjeftif , comparatif, comme MdnumcnUtior r/itmoriA, .yiul-Getl, \Jnt mémoire plus ferme Se meilleure. ÂDMlNÏCULÔ , adminiciilas ., ndminicntâvï , adminîcHlàtiim , itdmiin.ulârë. Colum. Echalaffci , étaycr , étanjonner. Lier _ la vigne \ un échalas. ÂDMINICULOR , adminicitiârïs , adminiculâtiis sûm , admini- cul.iri. Depon. Cic. La melme fignification. ÀDMlNlCÛLÛM, genit. aiminiciiti.n. Cic. Echalas. w. étaye. /. étançon. m. p3" Adminicuium. .5««. Appuy , tout ce qui fert pOHI 5' ap- puyer m. ADM. !& Adminicuium. Cic. Aide. /. appvty , fupport. m. AC>MÏNiSlËR, genit. admmiflrî. m. Cicer. Miniftre, quifert, qui aide. »j. D5^ ^dmi,iijl,r Itbdiiiis aiicujus. Cic. Le miniftre de la con- voitife de quelqu'un , de fes pallions , qui le fert dans fes voluptez. ^dr/iinijlri ir Saltlliies Srxti Nsvii. Cicer. Les Miniftrcs & ^ les Satellites de Sextus Névius. ^dminifler ahcujui ni. Cucr. L'Entremetteur d'une affaire, _ qui mené 8c conduit une aft'aire. m. .ADMINISTRA' g<^ni'- "dminiftrx. f. Cicer. Celle qui fert. ADMlNiSTRATlÔ, genit. admimlha l'onis. { O.tr. L'Adrai- niilration. /. gouvernement, m. conduite, f. maniment. m. ^inninftratione rentra vacart. Cic. Eftre occupé au mani- ment des affaires. En voirl'adminiftration 8c la charge. S'ap- _ pliquer à la conduite des affaires. ADMINISTR.^TIVOS , admmtjlrativii , «dminisfraûvûm. ^int._ Ars adminiflrativa. ^int. L'Art du gouvernement des affaires. ADMINÎSTRATÔR , genit. admimliraiiris. m. Cie. Qui a la _ conduijé de quelque chofe , admmifttateur. m. ÂDMÏNISTRÔ, adnir.njtràs , adrmniïlràvi , adminijîràlûm, ad- miiiijlr.irè. (Compofe d'ad 5c mimftro.) Bailler, fournir. ^dminijlrare foctila Jovi. Cic. Donner , verfer a boire à Ju- piter, élire fon Echanfon. Administrare. Faire, agir. .Admtniflrare T/indtmias OU fementcm. Var. Faire la vendan- ge ; faire les femailles. ga« rcs pirtinct ad lelh'm adminiflrunium. Cic. Ce qui legar- * de la conduite de la guette. Hojlis emm , fi ijuam partem mûri occupaverit , ^ui repugna- bunt y refcindcnt : ér Ji ccteriîer adminilhavermt y non paticmur reiiijnas partis , t»rr'm murofqne tiojlcns pcnetrare. Vitr.l.l. c. 2. Afin que û l'enneniy s'eft rendu m.iiftre de quelque partie du mur , les aflîegez puifleni ofter ce pont de bois : Cai s'ils le font promptement , l'enn'emy ne pourra paffer du mur qu'il a occupé aux autres, ni dans les touis. » Nc^nc Hlla noflris factttlas aitt admihiprandi aut auxiliandi da- baiiir, c.ef. Les nofties n'avoient ni la liberté d'agir , ni de fecouiir. Milites ntcjtie pro opère coiifiîîcre proptcr inic^uitatem hci ^ tiecjue intcr vintiis ftrie pcricnlo adminilrare poternnt. Salttijf. Les fol- dats ne pouvoient demeurer dans les retianchemens à caufe du defavantage du lieu , ni agir ou fe défendre fans danger parmi les machines de guerre. Administrare. Adminiftrer , conduire , gouverner , avoir le maniment ou l'adminittraiion d'une chofe. ^dtniiiijlrare rem familiarem. Cic. Adminiftrer , gouvernci fon bien , en avoir l'adrainiftration. ÂDMIRÀBlLlS , m. f. ii hoc admiribïlë. ^djelf. genit. admirA- bïlïs, (pour tous les genres.) OV. Admirable , merveilleux, digiie d'admiration, m. admirable , merveilleufe. /. ADMiRÂBILlTÀS , genit. admirabitiiâtïs. S. Cicer. Ce qu'il y a d'admirable, 8c qui caufe de l'admiration dans les chofcs. L'Admirable, le merveilleux. ADMlRABILlTtR, (Adveibe.) Cic. Admirablement, metveil- _ leufcment. fort bien. ADMIR.'VNDVJS , admirandâ , admirandûm. Cic. Admirable, _ digne d'admiration, m. 8c f. ADMÏR.ATIÔ, genit. admiratiônïs. f. Cicer. Admiration. /. EJjicere admirationes in aliqnibu6, Cic. Les rendre admirables , les faire admirer. Tradncere auditares ad nia^iatn admiratiomm. Cic. Surprendre les auditeurs, leur caufet bien de l'admiration. Movere alicni admiratiomm. Cic. Se faite admirer de quel- qu'un. ÂDMIRATÔR, genit. admiraûris. m. Sen. Admirateur , qui _ admire, m. ADMÎRÔR, adniirârïs, admirâtiis stimy ttdmirâr'i. t)epon. Cic, Admirer, avoir en admiration. ^dmirari alicjium in re aiiijHâ. Cic. Admirer quelqu'un en une chofe. K^dmirari aliijuem ex ore atterius. Cic. Eftimer quelqu'un fur le rapport d'autmy , en faire de l'eftime fur fon témoignage. Admiaqii, Eftie furpiis tu eftonaé d'une chofe. ^dmi' ADM. ^dmlritri dt ali/Jiio OU de re iil:rjuâ. Cic. Eftre furpris , eu eftonné d'une peifonnc ou d'une chofe. Vj Admiror, pris pallivcment, comme Turpe tjl prcpur vcti-tiiaîcm vifîiynentorum aàmirari, CAnut. apHii Pnfc. Il eft honteux d'eftrc admire nu conlidére pour la beaité des veftemens. [Comme ce verbe fe trouve en ce fens dans un vieil Auteur , on le doit pluftôt appeller dépo- nent, puifque dans l'ufage le plus ordinaire, il a perdu l'une _ de ces lignifications.] ADMISCEÔ, admfirs, admiC^ùî, admijlûm, oa itdrr.ixuim, ad- m:jdrc. ( Compofe d'ad &c mifcto.) Cu. Meiler l'un parmi l'autre, bioiiiller avec, faire quelque meflangc. x^dmtjrfre ali-juid cttm re aHâ. Cner. Meiler , mixtionner une chofe avec une autre. ^4:mfcrc aliquid m aliiid, Plin, Mcllei une chofë parmi une lutre. K5" ADMisciRE/(. Se meder, s'entremettre d'une chofe. S'in- triguer. Ne le aimipids. Ter. Ne VOUS meflez point de cela. Cen'eft point là voftre affaire. SealUiti iit^otio admiflere. Ch. Se mefler, s'entremettre d'une affaire. ^.imifteri ad itliijuod connUum. Cic. Eftre admis en une _ alTemblée. ADMÎSS.'IR.IUS «.7««.'. rar. Étalon, mufc. Cheval entier pour faillir les cavales. ADMibSARius. Oc. Un homme débordé dans l'amour des fem- mes , un grand paillard. ADMISSIÔ, genir. Adm:jjiaii;s. f. Sert. Entrée. /. ^dinijjlorttm dttre. Plm. Donner entrée chez un grand. uAdmijJwium liheriHs. Plin. Introdiifteur chez les Princes ; qui introduit ôc fait entrer les pcrfonnes dans les audien- ces. Ad.mTssio. V^.tr. L'Aftion de donner le mafle à la femelle. ÂDMISSÎVÛS. ^dmijjlvx ai:cs. Feft^ Des Augur .-s favorables, qui approuvent ce qu'on veut faire. ÂDMÎbSÛM , genit. admifil. n. Lit. Mauvaife aflion. Cri- _ me cornmis. ADMiSSUR.4, genit. admifSrs. f. Var. Le temps ou l'aftion __ de donner l'étalon aux cavales ou juments. ADMISSUS, admifsii , admifsûm. Virg. Admis, introduit, ic- ceu en quelque lieu. m. admife, introduite, reçue. /. Adm ISSUS. Cu. Commis, fair. m. commife, faite. /. Admisso equo. cic. A toute bride. .'i.DMiSTlÔ , genit. admijhlnis. f. Cic. Mélange, m. mi.\- _ tion. /. ADMÎSTÙS, ndmifii, admiflûm. Cic. Meflé,menangé, mixtion- né. m. méfiée, meflangée, mixtionnée. /. w4êr mtifto cii'ore ndr/iijtus fi7. Cic. 11 y a beaucoup de cha- _ leur mcilée parmi l'air. ADMITTÊNS , genit. admiiteniïi. omn. gen. (Tarticipe. ) comme ^i grnumiim (igitin: non {tdmittenttA morfum, Juv. Satvr. 5. ' veif 69. Q;;i fatiguent les dents , & oii l'on ne peut'mor- dre. [ l'arlant des chofes extrémemenr dures] Pcdoïa tiojira. di:its non admittenna curas. Juv. Satyr. 7. verf. 6$. Nous ne pouvons avoir deux amours. ADMÏT70, admirîis , adrmsi , admïfiim , admluère. Cic. (Compofe â'ad & miito) Admettre, recevoir, faite 0» laifler entrer , donner entrée, introduire. .Admiticre m cuUculitm. Oc. Admettre , faire on laifier en- | trer quelqu'un dans fa chambre. ^■imiiu ad alicfjfm. Ter. Avoir entrée on eftre receu chez quelqu'un, avoir accès chez luy. Admiiii in animum judicii. ghtmt. Eftre bien dans l'efprit d'un Juge. T^çus ad caiifam diiendam admfns ejl. Cicer. L'.-^ccufé a efté receti 0« admis à fa defenfe ou 3 fes faits juftificatifs. ^ .Admitii ad cotlocju-.um. Cf. Eftie leceu à parlementer , ou a une conférence réglée. Si te fcmel ad mens caffm admifero. Cic. Si je te fais Voir une fois mes cofties ou mes richeftes. ■ Jn lilibui tjltmaodu qnem femcl condimnurunt judices , fi Cfua tn eum lu cap,ns itlau tft , non admiuum. Cic. Dans la taxe des dépens d un ptocés , U celuy que les Juges oat une fois cou- ADM. 37 damné vient à avoir un procès criminel , ils ne le reçoivent point à fe défendre. Admitikkt.. Dans la mcfme lignification , mais plus éloignée Dicm , [oUm , fngui admitiere. Ptin. Cetf. Ouvrit les feneftres pour recevoir ou faire entrer le jour, le foleil; laiû'cr entret Hic moibui non admiitit curaiioiicm. Celf. Cette maladie cft '"/!^;'"j f ' f'*'^ P°'°' guériffable , on ne la peut traitter, Jlliid ai iibos non admittitur. Plin. Cela n'cft point bon i manger ; Comme qui diroit , U n'eft point receu parmi ce qui le mange. r <•>- [d- ADMiTitRE j,co!. Mart. Recevoir la raillerie, entendre IrtlJlCIlC. Admitteke. Recevoir, approuver, favorifcr, admettre. Id ave, admmum ou adduunt. Les Augures approuvent ou favorifcnt i'entreprife. [Terme des Augures.] ADMiTitRE, feu), ou mar,m ad concubhiim. Colum. Donner le mafie a la femelle , la faiie faillir pat le malle .« étalon ( Parlant des animaux.) Admiitere, feul, oa junulum. Flin. Enter un abre, gréfer ArjMiiTERE. Pardcaner, remettre. Noxmm ali,u,us adm,„èrr Plaur. ratdonuet une faute à quelqu'un , le recevoir à" mercy. Admitiere viam. claud. Livrer, donner paflage, laiûerpaner AuMiTiERF ecjnum. cic. Piquer &c poufler Ton cheval vers quelque lieu, aller au galop, donner la bride à fon cheval. dn rojlhimuim Tarcjuintm Suferhui jam Mate & viribm qraiiior eqtium admifi: Liv. Tarquin le Superbe tout foible & tout pefant de vieiUefie qu'il eftoit . ne lailTa pas de pouffer à toute bride fon chev.il contre Fofthumius. Admiitere. Faire 6c commettre quelque aftion. Pécher , fai- re une faute. l't fe aliquid admiitere ; ciilpam , dcHaiim , faànus. Cic. Ter Plaui. Commettre quelque faute contre Iby mefme. Tu ea in te adm:fijli cjux a verecundo wimico aiidire non fo/fes Cic Vous avez tait des chofes , vous vous eftes rendu cou- pable d une aftion , qu'un honnefte homme . quoique voftre cnnemy, auroit honte de vous reprocher. tâ-Tu mliil admines , m te formidme pant fit Cpn fatlendi , mijcebis facra profmis. Hor. Pour vous , vous ne faites rien de mal, tant que vous craignez d'en eftre puny ; mais des que vous croyez qu'on n'en fçaura rien , il n'y a point d'ex- ces, à quoy vous ne vous poiriez. La crainte de la peine vous retient , mais i'efperance de l'impunité vous porte à toute lotte d'excès. Nthi/ adhuc inexpialnle admijfum efi. Tacit. On n'a encore rien fait qui foit fans remède. AnMirr ERz fumpium. Ter. Faire dépenfe »« de la dépenfe. ADMODËB.ÛR , admoderâns , admodcrâiits sitm , ad/noderarï Dep. Dont on trouve un exemple dans Plante. .V.^n,« hcr- (le cjmdem rtfu me adruoderayur, Plam. Mil. 4. 2. vf. 8r. Cct- _ 'es , je ne puis m'empefcher de rire comme un foû. ADMÙDOM. ( Adverbe , pour Omninl , plané , certi. ) Uti nihil admodum deejl, Cic. il ne luy mr.nque afiurément tien. Piigna nulla admodum fuit. Liv. Il n'y eut point de combar. ^Admodum tiueric fcio, Plaut. Je n'en fuis pas bien allure. ' ^dmodum nihd , vel mhd ad/t.adum fine. Cic. Ne fçavoit rien du tout. Admodum. Fort, beaucoup. Non admodum grandis natft, bien âgé. admodum juveiie Domiiiaiio. jeune. .Admodum exigu! pulveris. Colim. Bien peu de poufliere. Nuper admodum vidi eum. Cic. 11 n y a pas fort long-temps que je l'ay veu. Hac inter nos nuper noiitia admodum efi. Ter. Il n'y a pas fort ou bien long-temps que nous nous connoiftbns. Noftie connoiflance n'eft pas fort ancienne. Slomacho admodum prodcjl. Plin. Cela eft fort bon àl'efto- mac, ou pour l'eflomac. Admodum. (pour Eiiam. ) Oiiy. ,^des ai eo accepifli ? .Ad~ modum. Plaut. Avez-vous acheté cette maifon d« luy ? Oiiy. Admodum. ( pout/frt. ) Environ. Sex mllia hofimm cxfa , j«);/3«e admidum %tmMtlitm. Liv, U y cm iix mille desea- E î lis- Oc. 11 n'eft pas fort âgé 0« Taài. Domitieir eflant fort 3« AD-M. iitmîs tUfî, ftt çiiviion cinq nulle du cofté dej Romains. ADMCfilNÎÔ. ai!r,m>iii.itrl.',i(ciiivt , .ulmxntre. Plixt. rfcud. 2. i vf. ii.Aflicger une Ville; En faire les lignes de circonvalla tion. Hoc »?» âppiiam admatnire , ut hic die citfiiUKr , voh. Plaul Je veux afliéger cette Ville & la pienJie aujourd'huy. lô-gwof Admeenivi ùli fahicas. riam. Ciftel. i. 2. vl. 5. Je l'ay afliiigé de toutes manières. Je luy ay fait toute forte deilipetcheiies. [ Cette cxpiedlon eft mstaphorique dans cet Auteur. ] ADMÛLIÙR, «dmirtrï!, admantih mm, iidmctiri. PUut. S'ef- forcer, tâcliei de faire une chofe. ^d hirundinmum tiidum vi(a cjl fim'ia nfctnfianim ut face ret admaliner. PUut. RUd. 3. r. vf 7. Il me fembloit (ju'un finge s'efforcoit de grimper à un nid d'hirondelles. "JLi fu-ra nmnus fis ndmolitus. Plant. VOUS VOUS efteS effor- cé de dérober les choies fscrées. ADMONËÔ , ndKionis, ddMjniil , âdmSA!tnm,Adma}icre. (Com- foi'i: d'jd ii moiirc. ) Cr:. Avertir , faire rcflouvenir. [ On dit ^d//mieye alicjucm aiitjuam rem. Cit. Ter. .Aiicui rem. Plant, itliqmm de ahfni rc ; alicKjits rei, Cic. Ljv. Avertir quelqu'un d'une chofè, ■ ^ . . \n}è admoitci. CU. Tir. Vous me donnez la un bon avis. Mu/iit ofteiitis adYnMONKi. Avertit, fommet fon créancier de pa-' ycr, luy demander fa dette. C'rm tkn eiimidiè patefitts fKiffet htminis tidmonindi , vertum nul- lum f,uu , jam bioinio conflit appelUt. tic. Ayant tous les jours la commodiré de luy fiiire fçavoir qu'il eût à payer, ou de l'avertir de payer , de le fomiiîer 0» de luy demander cet- te dette , vous vous avifez deux ans aptes de )e faire appel- 1er eu alligner. Admonfke cijuum fta^ello. Colum. Donner des coups de foiiet à un cheval. Tch l;ju;ios admoauh. Vir^. Il fit avancer ces chevaux en leur donnant un coup de focier , il les fit aller plus vifte. Vj-.Mmontre nhcjuem verl/erihis. Sen. Avertir quelqu'un de fon devoir & de fes fai!tes en le chaftiant ; le foiietter pour luy apprendre fon devoir, & pour le punir de les fautes. ÀDMONITlO, genit. admoiiiiroiiis. f. Cic. Avis, avertiflcment. m. Remontrance. /. ^Admoni::on}bus Iccum non relin^Bcre. Cic. Ne laififer aucun lieu aux remontrances. Admonitio morb:. Pli». rrelTentiment de maladie , 0» reflènti- ment qu'on en a. >», Admonitio. "Vlp. Aveitifllment. m. fommation. /. l'aftion de faire reflbuvenir un créancier de payer. ÂDMÙNlTÙR, genit. admonition 1. m. Cner. Qui fait reflbu. venir quelqu'un d'une chofe, oh qui l'en avertit , qui donne des avis /î/«w/o.<. Cic. Excirer , eguillonner. Terrortm. Liv, Faiie peur , intimider. Vim. Celf. Employer la force , s'en fervir, ufer de force. BUnditias.Ovid. Employer les cateffes. Admovere vulium ad audit ores. ^Aitîd-ad Hereu. Regarder ,fes Auditetirs, fe tourner de leur cofte. Admovere horas monts. Lutan. Avancer, hafter fa mort. Admovere aUcui etiuum. Liv, Préfentet un cheval à quelqu'un pour monter deflus. ^dmorunt ubera Tigres. Virg. Voat admov!riiiit. LesTigref- fes vous ont allaité. Admovere preres, Phid. Employer les prières. ADMUGIÔ, admii^ts , admugivi , admu^uum. admagiré, Ovtà, .Meubler après les autres. ÂDMURMUR.ATIÔ , genit. edmurmuraiwnîs. f. Cic, MOf- mure , bruit des alTemblees. m. ( pour approuver une chofe ou la def-approuver. ) Ce mot fe trouve le plus Ibuvent pris en bonne patr. ADMÛRMORO, admurmiirâs , admurmurâvi , admurmurStïim, admurmurdn-. Cic. Faire un bïir.t lourd dans les alleinblèes, ( foit pour approuver eu def appiouver une chofe. ) Murmu- rer contre. .Admurmuratum tfl, Cic. On entendit ou il s'éleva un brait fourd. .ADMÛTU.13, admmllis, admutitâvt, adamilâtUm , admntita- ADN. »«. Pi'Aut. R;if«, tondre, [ en un fens me'taphorique. ] fi' Verum J! fni^i ijl ;ifnti! adrnutiLikt praiii. Plam. Celtes , s'il eft honefte homme ,' il le rafcra tout à fait , il le trompera tout à fait à Ion grand malheur. Kj"£!ii Irpui.iM [yiOfbiXMi.im cjii! arlmulilctur milei. Plant. Mil. }. r. vf 172, j'ay trouve' une fourbe admirable pour tondre noflre foldat , i>.j pour le jouer comme il faut, & iuy "faite perdre ft maitrefle. H" Sji' rat ufquf aimutiUviiU ni cntim. PUur. Perf. Qui m'a- veT tondu jufques à la peau , qui m'avez dépoiiillé de tout ce que j'avois. [ Toutes les exprellions de ce Poète l'ont fi- guiees , comme on le peut voir. ] ÀDNÂSCOR., ai'fif'c/is, ainiiûs sum , Adiiafî. plin. Naiftre, oti venir fur quelque choie. ( Comme le guy fur le chelne & fur les pommiers. ) ^dnaj^iiiir w/iara in querc«. FUn-H. Le Guy vient fui le chelne. ÂDN.ATÔ , etdnîiiâs , ndnatitzl , adn.tîaJt'.m , adnnrare. Plin. Nager à ou vers. Aller en nageant vers quelque lieu. ÂDNATOS , adnatâ. , ndii.iu-.m. Plin. Qni eft venu comme une e.\cro[fl"jncc. [ Comme un fixieme doigt à la main. ] ADNAVIGÂNS , genit. adnnvigâ.ntu. omn. gen. Plm. Qui va g^ir eau en un lieu. ♦ ADNAVÏGÔ, ad'utt'ig^s , aduaT^igâvt ^ ad^ïavi^âutm , advavt- girc. Plin. Navigcr. Aborder , venir en quelque lieu par mer. Ou donne un datif à ce verbe. ÀDNECTO, aJnenïs, adnexiil, adncxiim , adncCii'rë. Celf.Pihi. Attacher , lier , joindre une chofe à une autre. ^i Lnigii.jm jlamxJiKs adinninir. Cic. L'Eftomac tient à la langue , eft attaché à la langue. ADNÉXOS, ttdnèxk , adncxûm. Cn: (Participe d'^iinfffa.) At- taché à. >n. attachée à ou avec. /. ADNICTÔ, adnicliîi, ndnicfà-u'i , adniclâtûm , adnilfârë, PUut, Cligner les yeux. Voj. Nicro. ADNISOS , adnlsri , adiniâm. Plin. ( Participe du verbe ^d- nhor. ) Qui s'eft efforcé , m. qui s'eft efforcée, /. Qui a _ tlché.^ ADNÎTÔR. , adnliérïs , ndn'uûi OU adn'ixiis sum , ain'u'i. Vhg. S'Appuyer contre ou fur une chofe. .^dnixi h/iflii, Vng. Appuyez fur leurs javelines. ^d aliquid tan^^am Adrtani.ttliim adnttt'ur. Cic. Elle tafche de s'appuyer fur quelque chofe qui la foûtienne. iS'ADNnoR. S'Efforcer, faire des efforts, tafcher. ^Ad'iiii de re /•li.juii. Cic. S'Efforcer d'obtenir une chofe. Omni optre adniu. Plin. Faire tous fes effoits, s'efforcer de tout fon pouvoir. Adkitor. Aider. Nulh circum adnitenu. SallKji. Petfonne d'alentour ne s'ef- forcant de l'aider. ~ ADNÎxOS , adnixii , adnixûm. Vir^. { Participe à^^dnltor. ) Appuyé contre ou fur une chofe. m. appuyée, f. avec le datif. Adnlxus. Cic. Qiii a t.âchà on qui s'eft efforce de faire une cho- fe. m. qui s'eft efforcée. /. ÂDNÔ , adnâs , adnâvt , adiiâtUm , ndnârè'. Cic. Caf, Nager »ers quelque lieu, y aller en nageant. Sji- na-ucs ad'.are pojjtnt. Cnf, Qui pourtoient gagner leurs vailfeaux à la nage. PaiiLiiim adnatam term. Virg. Je prenois terre peu à peu en nageant. ADNÔTAMËNTUM , genit. adntumcnti. n. ^. Gcll. Mar- que, remarque, f. ÂDNÔTATÏÔ, genit. adnotatiônh. f. S«iat. Remarque, An- notation, f. ADNÔTATÔR , genit. adnotatôrïs. m. Plin. Qui remarque _ ce qui Ce fait , qui fait des obfervations. m. ADNOTO , a.itiotâsj adnorâvi , adnoTâtUm , ndnotare. Colura, Marquer une chofe, la mettre par écrit pour s'en teffouvenir. Adhotar F. Plin. Remarquer, obferver. ÀDNÔtOM efl. .Smr. [Avec UB infinitif. ] C'cft une chofe con- nue^ Se que tout le monde fçait. ADNUBÏLO , admibilâs , adiiubitâvl , adntibiïâîûm , adnubilâre. StM. Faire un temps nébuleux & couvert , faire un temps _ fombre; obfcurcir de nuées. ADNOMËRÔ, adntimèrâs , adnumiravl, adnnmeratiim , adnn- rntrârë. Y. Annumero. ADN. ADO. 39 ÀDNOTO , adnHtâs , adnHtaii , adnutâiiim , ûdnûtarë. PUur» Faire ligne de la tefte. U'idtm viihi etittm nunc adnutat , addam fex miniu. PUut. _ Luy mefme me fait figne que j'enchérifle de fix piftoles. ADNUfRlO, itdnutrls ^adiiuttivi j adnutritiim, ainittrîrr. Plin. Nourrir 6c élever auprès. ADOBB.UO , ad'jtiritis , adobrin , adobriitûm, adibritUrc. Colutn, Récliauflér un arbre, couvrir le pied d'un arbre de la terre , ( _qu'on avoir oftée pour luy donner de l'air pendant l'hiver.) ADOLËÔ ,^n Argiv.€ jujjos adnlcmiis honores. Vir'r. Nous faisons des facrifices à la junon de Grèce , félon l'ordre qu'on nous en avoir donné. Cnjlii adilii dura aliaria tedii. Vng. Pendant qu'elle fait brûler du pur encens fur l'autel. Adolere pour ^lire. Vndc liie amabo un^uentit niolint.' Plant. D'où vient qu'on fent icy des parfums? Adoleo ou Adolesco. Cioiftre, devenir grand. Prendre force 6c vigueur. ^d ali!ji:.tm iiatcm adoUfctrc. PUut. Croiftre & parvenir à un certain âge. ..yIdoUfccrc m iria cnbiia tritniiio. Phn. Croiftre de trois cou- dées en trois ans. ^delefccrc in pnrtura. Cohim. Prendre une croilTance fufiii- fante pour venir au monde. [U* Ratio , cupidiraits , ncjuitui. cum tctntc adoteCoant. Cic. Là laifon, les pallions, la malice cioiffent avec l'âge. S^antiim Juperbiie ipfi adolcinrit. Tacit, Combien fon orgueil s'eft augmenté. ^doUjcibai initreà Ux, Tacit, La loy cependant fe fortifioit, prcnoit vigueur. ^^uflii impcTii adoleverunt etiitm privatA opes. Tncir. Les ri- chefles des particuliers fe font accrues avec l'empire. ÂDÔLËSCtNS, genit. adolcfiènti'i. ( de commun genre. ) Cir. Jeune homme , jeune fille , ( depuis douze ans jufques à vingt- cinq qu'on celle de croiftre. ] ■ .AdoUfceni futamâ virtiiîe & hujnanitaîct Cxf. Un jeunc hom- me plein d'honneur Se de veiru. Optmis adoUJcenti faiere iiijitriar». Ter. Faire un affront à une honnefte fille. Adolescens, Se prend aulfi dans Ciceron & ailleurs pour Un homme qui eft dans la fleui de fon âge , de trente à qua- rante ans. Tnm adolefcens à* anirni ferox inter obfiantcs à" armatos ftrro ■uiam patifccit. Tacii. Eftant alors en la fleur de Ion .ige , &c dans les premiers bouillons de la jeunefle , il s'ouvrit un paflage avec le fer. AdÔLESCENTIÔR , genit. adolefecniiirh. Cic. au Comparatif, poiir_7«t.iim!. f. Cic. Adoption , /. 1 attioii d'adopter une perfonne , Se de la prendre pour fon fils. In aJ'Çtinnim darr. Sjiint. Donner quelqu'un pour élire hls adoptif. ||5"Adoptio. P/in. Gréfe d'un arbre. /. ADOPTÏVOS , aduiiiltià , adopnvitm. Vil-Puttrcul. Adoptif. m. adoptive. f. j • j r. ■ % ^doptiw. (acm. Cic. Des facrifices qu'on a droit de taire a caufe de (on adoption dans une famille. *[Ou plutôt, des Sacrilices au.tquels on s'engage, en deve- nant l'héritier de quelcun. Curron ,pro dptârë. De. Elue, prendre, clioifir. Sms iMorcm me adopiavit bonis. FUur. Il m'a clioili pour défendre fcs biens. ^doptarc faironum. Cir. Choifir , prendre quelqu un pour fe défendre ou pour fon avocat. Adoptare alicji>em. Oc. S:ln alitjutm filiitm. Plaut. jlhcjuim pro fillo. PLiKt. Prendre quelqu'un pour Ion fils. L adopter en cette qualité. , r, ■ , , ^dopiare cthqi-.cm «b ilirjm. Cic. Adopter le fils de quelqu un. Unie cidopruvit m dvitiai maximal. PUur. 11 l'a fait héiitier de Tes grands biens. ADOPTARsyiii iiomen. Mari. Changer de nom 8c en prendre un autre. Adoftar E /t «/'«Il oi-A".'. Plin. Se mettre d'une compagnie. Adopiare hfib.im alicjuam. Plm. Donner fon nom a une her- be , la nommer de l'on nom. ADOPTAT r.xmiis r.xmum. Ovid. On ente, on grefe un arbre. ADÔR, genit. ado,i,. n. Hor. ou AdOS, genit. ador,s. n. El- pece de froment , qu'on offioit aux Dieux , o« de la pute fa- rine faite de ce froment. . r r ADÔRATIÔ , genit. ixdorai'fonïs. f. Liv. Adoration , /. rel- pecl profond, m. , ■ ^ r I [ Ce qui fe fait ou en s'inclinant, ou en portant la main a la bouche, & l'abbaiflant enfuite a terre. ] • j ,, j ! ADôRÈ.A, genit. adirèt. f. PMar. Certaine quantité de bled, qu'on donnoit aux Soldats viftorieux pour lécompenfe : ou de la pute fiirine : D'où vient qu'il fe prend pour Gloire , honneur. , . . , ^ ■. .Adorca. h'ar. Gloire, honneur, parce qu'autrefois c eltoit eftre bien riche & grand Seigneur que de manger du pain de la fleur de farine. t ,, j ÂDORÉUM, genit. adôrëJ. n. Plin. ou .yidoroim far.^ lar. ^- dorcum tr.tuKm. Co!i>m. Sotte d» froment , de la tanne du- quel on fe fervoit dans les Sacrifices pour faire cette palte , appellee Mol.t falfa qu'on répandoit fut la tefte de laviftime, en y mêlant du fel parmv. ADÔB-ËOS, adoiiii, adorctm. Virg. Qu'i eft fiut de ce. bled o» de cette farine. ._Adori« f.ilx. v.ir. F.uicille à coupet ce bled. ADÛRIOR, adoTcrii plus u&ré qa'adorins , aiiUmn s-im, ada- riri. Depon. Ttr. Lie. Attaquer, aflaiUir quelqu'un. Se |et- ter delTus. , .A hr:r, dliijuem k icr^o. Liv. Attaquer quelqu un par der- rière , le prendre en trahifon ou au depouiveu. .^llicjucm fuj- tihus. Cic. Att.iquet quelqu'un \ coups de bafton. ^dortKs e/l ii,rg:o fr.-.ncm. Ter. 11 a entrepris Ion trere. 11 s'eft mis à le quereller. .ri, Adoriri alirjwd fa^en. Cic. Commencer a faite une choie, 1 en- treprendre. AUÔB-NÂTOS , aiornatâ ADO. ADP. ADR. ADORNÔ , ndornâs, adarnâ-uty aàornâ'.ûm,adornârc. Liv, Or- p;uer , ajufter , embellir, Plin-Jun. Accompagner ua DM Vantex Tes bienfaits , les adornâtûm. ( Participe du verbe _ ^.Urnt. ) Paré, orné, ajufté. m. paiée, ornée, ajuftce. /. Adornatus. Préparé , difpofé , preft. m. préparée , dilpolee, prefte. /. . , ■ EcjM venMili adornati. Tacit. Des chevaux préparez pour la chafle. ner ^ lCj" Adoas are vetbis benefaîta jua, bienfait de paroles obligeantes relever par des paroles. Mnllacjite de xirtute cjui nemoravit , magis in fpeciem veriis adimatn, cjuàm ut pcnitth fentire crederetiir. Taut. Il dit beau- coup de chofirs à fa loiiange, mais avec plus de pompe, que de démonfttation de croire ce qu'il difoit ; mais avec dos paroles plus pompeufes, que véritables, td" Adornars. Appoûer, contiouver, inventer. Tiftcs adonwtrt. Ci:. Apporter de flux témoins , Comme qui ditoit les ajufler pour pouvoir furprcndre les Juges ; 5c leul faire le bec. .^dornnre crimen in aliijMem. Cit. Controuver un crime con- tre quelqu'un. Hj-Abornark aliquem. Cic. Elever quelqu'un aux honneurs 8c aux digniicz. ADORNARb-. Préparer, apprefter. .Adornart navcs. (.ctf. Equiper, préparer une flotte, o« de» vailléaux. Bellxin adornart. Liv. Faire les préparatifs d une guerre. ^dornitre nnpna<. Tei. Prépjuer des noces. j5> TraiiiUm m te iiijiiere adoriint. PI.M. 11 fe prépare à te joiier quelque tour. [ Cette expteflion eft figu- rée. 1 _ « ■ T- AA ÂDÔRÔ, adôrâs, adoravi , adorxlum, adorâre. Oc. Liv, Ado- rer, tefpefter, honorer, faire une profonde révérence en fe courbant iniques à tcnc. ^ , ^ Adorati i>r:hes. Scn. Difltibutions , largefles que les Empe- reurs fail'oient au peuple , dont il les remetcioit ea les ado- rant & s'inclinant par tefpea devant eux. Adorare c«mm pr.fcoritm. Plm. Eftimer fort , avoir bien de la vénération pour les Anciens. , , . \ ÀDÔRTOS , adorti , adortim. Virg. ( Participe d .Admior. ) Qui a entrepris une chofe. _ , - ■■ u ÂDl'LÔR-Ô, .idplii-as , adphrâvl , adplor.ttum, adplorare. HtT. Pleurer auprès de quelqu'un. , t • «- ADPLOMBATOS , adphimùiiti , adplumbalum, VIp, Joint «C attache avec du plomb, m. jointe Rattachée avec du plomb, f. ADPLOÔ, .xdpluis, Adpliii, adpluére. Plin, Pleuvoir. ADFORRtCTUS , adparrcifd , adporriitHm, Ovid. ( Participe du veibe inulite ^dporr-.go. ) Eftendu , couche auprès, m. ertenduë, couchée auprès. /. , ,„„ „ _ , ADPÔSCÔ, adpofcii, adpopifci, adpofcere. Hor. Demander. ADVB-ËCÔR. Vay, Appri-cor. . , ÀDrRÔMISSÔR, genit. adprcm,fsor'is.n\. VIp. Celuy quis en- gage avec un autre. Caution./, répondant, w. ÀDI'RÔMITTÔ, a.lpromiitis, adpromisi, adpromifsum , adpru- mutete. Cic. Répondre en fon nom pour quelqu un , le cau- tionner, s'obliger pour luy. ADPRÔPÉRÔ. Voy. AppRopero. AUPRÔliNQUÔ. Voy. Appropinquo. ADPOGNÔ , adpugnds , adp»T,ndvl , itdpngnAttim , adpHinare. Tact. Attaquer, aflaïUir, combattre. ÂDRÀCHNÉ, c;V;t>"' g'-*"''- •"i'-'»'';''"- ,, {!'":• ^'P"* <*•"'' bre fauvaee qui a la feuille femblable a 1 arboilier. ADRÂDd , adridis , adtiist , adrdsiim , adradere. Colum. Ra- fer, racler. _ , - j ■ - ÀDRfiMIGÔ, adremigâs, adrcmigivi , adremiiatum , adrimiga- re. Fhr. Ramet, aller à la rame vers quelque lieu Portibm adremigavere. Flor. Ils rentrèrent dans les ports à force de rames. , _ „ „ ,^ /-„„:, ADRËIÔ, ad-epiS, adrêpsT , adrêptim, adrcpere. l ar. Gravil, ramper, fe traifner vers un lieu , (comme font les reptiles, les ferpciis & femblables animaux. ) K}"Adrfpere ad amiciuam alicujHS, petit en l'amitié de quelqu'un. ...mrîr Au \An,n,o princpis .idreptt. Tact, Il s'empata de l'efprit d» 1 rince. Il fe mit bien par flatterie dans l'elptit du Prince. ÀDREPTÀNS , genit. adrepidntïs, omn. gen. Plm. li." va ÀDRÎA?gënit. adr;.. f Atti, [Ville capitale du Duché de ce nom, qui eft d.ins le Royaume de Nag^es Ciccr. S'infinuer petit i ] Adria.' m. Golfe Adriatique, [en cette êgnificatica U eft ma^ ADR. ADS. culin Ce rapportant à Si"i:: ] ÂDRIACOS, .ulr.iti.i, airiciiûm. Ovid. Adfi;ltiqiie. ÀORIANOPÙLIS , geiiit. adrUnofoUSs. f. (:.tl-i{ol And.'i- nople. [ Ville de U Romanie dans la Turquie , en Eu- rope. 1 ÀDB.1ÂNÛS, aitriiiiâ, adri.wum. Comme ^.Iriaiiam mn't. Hor. La met Adriatique. [ Cette mer eft fort orageule , fes eaux fe trouvant fort refler- jees en cet endroit : ce qui a donné lieu à cette expreflîon d'Horace contre un homme fu)ct à s'emporter : Imfraba iracmUiiir ^tl'in. Plus violent que la mer Adriati- que, rlus emu , plus agite que n'eft la met Adriatique. Un homme fort colete, fort emporté. ÀDR.l.'i.TICOS , ndnalïcâ , adriâtiifim. comme Adn.il-çiim murt. Cic. La met Adriatique , aujouid'imy le GoU'e de Venife. ÂORÔDÔ. Vil. Arrodo. ÀDRÛMËTUM, genit. d.dnim'iû. n. dÇ. Adtumete, ViUema- titime de l'Afrique. On l'appelle communément Tcuiia ou ÂDSCÎSCÔ, àdfafûi, adfciiTi, adfcltûm , adfcifièri'. Cic. Faire renit d'ailleurs. ^iifcijcere le^ei , OU /lin-.i. Oc. Ttendte des coutumes étran- gères, ou des loi.t; établir des Sacrifices étrangers. Adscisco. Admertre, approuver, agréer , recevoir. Pofiil:Adej]e ex .^fric.î. Cic. Venir, arriver d'Afrique. y4d,i?e ad timpus. In tempore. Cic. Liv. Arriver à temps, au bien a propos. P.ccum DromoHim cum Syro i:na adfunt tilii. Ter. Voila Dro- mon & Syie qui viennent. Adfsse. Venir, eftre preft d'arriver. ( Parlant du temps 8c des chofes, ) ^dcjl ouafio. Plaut. . Voila l'occafion , l'occafion fe prclente, ^deral jam annus ejut proconfuhtum ^Afii & ^frint firlire- tur. Tacii. L'année eftoit venue de tirer au fort i'Afie 8c l'Afrique. Propi adcH cùm aliéna more vivendum eft mihi. Ter. Dans peu de temps je fetay obligé de me gouverner félon l'hu- meur d'aunuy. ^d,fi dies -vel timpus. Virg. Le jour ou le temps eft venu. ADfsSK Senaïufioiifulta fcribcndo. Cic. Soufaire au décret du Sé- nat, eflre préfent à l'enrcgiftrement. [On mettoit d'ordi- naire au bas des Arrefts du Sénat , firihtndo adfmntnt Cajus Paiij'a ir Pomptius. C'eft une formule dont je traitterayplus amplement dans le Diaionnaire des Autiquitez. ] Adesse pour le verbe EJfi. Eftre o« avoir. Sed demi quoijtic adfunt ejus rci rxtmpla. Cic. Nous avons plu- fîeurs exemples domeftiques de cela. Sed fanes aderat nullis obnoxia gemmis, Prop, Son vilage n'eftoit point boutonné. Nihil adiiat adiumeati ad puUlnitudinem. Ter. Elle n'avoit rien qui relevaft fa beauté. Dona tibi adfunt à Phadriiî. Ter. Voila le prélent de Phé- drie, ou que Fhédric vous envoyé. Advsse Judici. Cic. Eftre aflis auprès du juge. Adesse anima vel animis. Cic. Eftre attentif , écouter favQia- blement. Adesse ammo. Cic. Avoir bon courage , avoir de la réfolution. .Ades animoy timorem omitte. Ctcer. Ayez bon courage , fo- yez ferme, ne craignez rien. .Adejl ei animui. Plant. ll'i\ du Courage 8c de la réfolutior». Adesse alicui. Cic. Servir quelqu'un, l'aider, l'aftifter, le fa- vorifer, le foûtenir, le défendre, le protéger. ^dejji nliciii ad >em alieju.tm. tic. Aider , fervir quelqu'un dans une affaire, alicui contra alium. Plin^Jun. Le défen- dre courre quelqu'un .Alicui in conjïlio. Cicer. L'aflifter , l'aider de (es confeils. Jpfe m tempore adfutiirus. Tacit. Et qu'il autoit foin de le foûtenir , lors qu'il en feroit temps. ADSOÔ. Voyez. Assuo. ÀDTtXÔ , adicxîs , adtexiti , adtcxtûm , adiëxè'rc. ( Compofé d'ad & lexo. ) Troprement, Faite un tifl'u d'une chofe avec une autre, la joindre avec. [ Varron s'en fert dans un fens _ figuré, Ajoirier, joindre avec. ] ADTÔNDEÔ, adtcndès, adtondi , adiônsûm,adtondêrë. Propre- ment Tondre. [ Plante s'en fert dans une fignification figurée. ] 1ÏJ--/J ?ne fetu! auro ufrjtie adtondtt doSIis doits. Plaut, Ce mef^ chant m'a enlevé tout mon or par fcs fourberies , m'a dé- poiiillé de mes richeflcs, m'a tondu de près. ÂDTREMO, adtremïs, adtrëmùi , adiremeré, ( Compofé d'(b< 8c tremo. ) Stai. Trembler. ÂDTÛBËaNALÏS. Voyez. CoNTUEr^RNAiis. AdO.'VTICÀ, ou ADÔATOC.^, genit. adu.^.inx. f. Cff. Ton- gres, [ Ville capitale des Ebuions dans le pays de Liège. ] ÂDUÂTlCI , genit. aduaticôriim. m. plur. df. Peuples de l'ancienne Gaule , oii eft aujourd'huy le Diocefe de Namur. Aduaticorum oppidum. Cxf Namur , Ville epil'copale entre _ les villes de Tongres 8c Bavay. ADVËCTlÔ, genit. advelironis. t. Plin. Tranfport. m. voiture _ d'une chofe en un lieu. f. ADVÊCTÔ, advettii, adveHâvî , adveUâiûm , adveQârë. Ta- cit. Mener ou tranfporter une chofe de quelque part oh ii, quelque lieu. ÂDVECtOR , genit. tiiveliirU. m. Plaut. Afin. Voituiier. m. qui ADV. qui tranfpotte des mstrchandifes de dehors. ADVËCTUS, genit. adviilm. m. Tacit. Txanrpott. m. [On ne trouve que l'ablatif de ce nom dans les Auteurs. ) ÂDVtCTOS, .idviSlii, advtHani. ( Vixùàfz à\Advcho.) Por- té , tianfporte , amené, m. portée , tranlportee , amenée. /. Ctifxr advtcius ad -viccfimarKis voce magnâ cUmnat. Tant. Ger- nunicus pouflant fon cheval de ce colié-là , cria à la ving- ticlme légion. ^dvetlns uns pour oJ oris. Virg. Eftant arrivé fur la code. ÂDVËHÔ, Advchit, advcx'i, adviâùm, itdvrhere. Cic. Appor- ter, tranfporter, amener par eau, \ cheval, ou par charroy. lltam invitai» in Eplicjum advthit. P.'uHr. 11 la tranipotta , «H il l:i lit palier m.ijgre elle à Ephefe. ^Jct>idt in Icyiibitm .i;^*#f ad navim advthor. PUut. Je mon- t.iy dans le brigantin , & je me fis mener vers le vaiffeau. trumimum %i>mam curtu aJvchit. tic. Il lit Venir 0« il fit tranfporter du bled à Rome lur des chariots. Ugionti clajje aJvtlitrt. Tai.it. Embarquer fcs légions , les mettre fiir mer. ^idithit itnbres cAujîcr, ^iti. Le vent du midy amené de la pluye. .yidvehitur Tru^ros. Virg. Il fut traniportéchez les Tioycns, il arriva à Troye. Cj" Favor rciro advchit hajfes. Sil-Itat. La peut fait prendre la _ fuite aux ennemis. ADVHLlTÀTlÔ , genit. advilitàtiônïi. f. PL'M. Efcairaou- che , prélude d'un combat dans Fefte. m. Le commence- ment d'une querelle 0» difpute , ( lorfqu'on n'en eft encore qu'aux injures 8c aux paroles , devant que d'en venir aux _ mains. ) ADVÊLÔ , advêlâsy adveUi-l y advelâtum, advrldre. Vir^. ^d- veUt tcmpora lama. U couronna fa tefte de laurier. Il cou- vrit fa tefte de laurier. ADVËNA, genir. advint. ( Nom toujours mifculin dans la conftruftion , quoi qu'il fe trouve joint avec des fubftantifs féminins. ) Eftranger , qui eft venu d'ailleurs , qui eft d'un autre pays. m. Etrangère, qui eft venue d'ailleurs. /. ^dx/enlt Dil. Cic. Des Dieux étrangers. Mvinx volucres. Var. Oyleaux de paflage , qui viennent de pays eftrangers. ^dvma hycrms ir sftati:. Plih. Oyfeau d'hiver & d'efté , qui vient en un pays, comme les Hirondelles , au commen- _ cernent du printemps ; & les Canards , en hiver. ADVËNËRÔR. , advener.iris , advenerâriïi sitm , advenerâtl. Var. Adorer, honorer, révérer, lefpeftet fort. ÂDVËNltNS , genit. advtnûntîi. omn. gen. Qui arrive, qui vient , arrivant. Adveniens mare. Plin, Le flux de la mei , la mer qui vient, la marée. ADVËNÏÔ, advèms, advcnty advënlum, advemrè'. Cic. Venir, arriver, [fe dit des perfonnes & des chofes. ] advenu mode.' Tir. Ne faites- VOUS que d'arriver 3 [On trou- ve dans Tacite , ^dvenire alictti , pour ad alicjittm. Venir trou- ver quelqu'un. ] Pace advento ir facem ad vos ajfiro. Plant. Je viens icy bon- nement, 8c je vous apporte la paix. Sed adco improvifus advenif. Tacit. Son arrivée fut fî promp- te. Il eftoit (i peu attendu, lors qu'il arriva. - Nuncjuam ^ihcnas advetii. Plant. Je ne fuis jamais venu à Athènes. .Advenirmit Ihers. Suet, Les lettres font venues , On a apporté des lettres. Intereà die: advtnit. Cic. Cependant le jour vint. _ .Advenit_ morbtii. Cic. La maladie commence. ADVENTANS , genir. adventântïs, omn. gen. Cic. Qui ap- _ proche , qui vient , qui eft proche. ADVENTÎTlUS, ./. 6c lioc adveritiis. Pl!n. Et au Superla- j ti( ^4JveriiVERSi.'S alnuu Cn. OU alicujus. Tant. Contraire, oppole à quelqu'un Ennemy. m. Contraire, opporee, ennemie./. A'cijKe efl lefiiidiiic .xliiid Stil.'md>idr.t aivtrfins. Plin-H. Il n'cft rien de plus ennemy de la Salamandre que la tortue. Deot advcrfoi habert. Prop. Avoir les Dieux contraires , avoir les Dieux ennemis. Mens atuKJus aller: advirfa. Cic. Un efprit ennemy & op- pofe à un autre, un efprit antipathique. Vj" ^dversS. avi. Liv. Les augures n'eftant pas favotables, y eftant contraires. Contre vent & marée. [ Cette dernière expreflîon eft familière Se proverbiale en noûre Langue. ] ^lumij adierfii aliqi<:d acc-.fire. Tai.il. .^inimo cidverfo ali- gmd aufcuiinrc. Plant. Écouter une chofe avec indignation , iiK n'écouter pas une chofe favorablement : écouter à con- tre-cœur. iiufis adverjîi lan'ere carmlna. Oiid. Se mettre à faire des vers fans génie pour cela, en dépit des Mufes. %u»iort adverfa efe. Uv. Avoir mauvais bruit. Tempeflaie adveriâ ufi fumus. Ter. La tempefte nous a efté contraire. ^dvtrfiis graiU h ma. Sliiint. Un homme roide , qui ne fe foucie pas d'eftre bien auprès de qui que ce foit. Qui bruf- que tout le monde. Ennemy des grâces. Tempore advtrfo. Cic. Pendant l'adverfité. En un temps fafcheux. ÏARs Adversa. Suim. La partie adverfc .celle contre quinous plaidons ; noftrc partie. ADVÉRSUM , genit. adveriî. n. ou ^.dverft rei. Ter. Caftis adi/trfi. Cic. Adveifite. /. malheur, m. difgtace. /. Si ^y.id flirté adverfi evenerit^ Ter. S'il luy arrive quelque difgtace. adverfa nHcHjus indalere. Ovid. Compatir aux malheurs d'autruy, a fes difgraces. ADVERTÔ, ou ADVÔi(.TÔ chez les Comiques, advlrt'n ,iid- vèrû, advirsûm, adveriere. (covofoCé d'.yia Si Verto.) Tour- ner vers un lieu. ^dvertcre urOi atmtn. Virg. Tourner fon armée vers la ville. La faire marcher vers la ville , luy en faire prendre le chemin. ^dvertere curfum nliquà. Ovid. Tourner vers un lieu. Et tA'idim Uti nott advertunlitr areiiie. Virg. Et enfin tous joyeux ils tournent la prouë de leurs vaiffeaux vers cette ter- re qui leur elloit connue. Us prennent terre. ..Advertere navutt. Aborder, prendre terre. Itj' AdV! KTERE , ou dnimnr» advertcre. Ttr. Cic. Mtniem. Virg. Tourner fon efprit vers une chofe , prendre garde , avifer , Toir, appercevoir. tlHi ivi'.mim ad en qH£ hcjutr advcrtite. Plant. Appliquez vous , foyez attentifs à ce que je m'en vas vous dire. Nii'ic ijnam rem vilio dent, qu^fa, ammy.m advenue. Ter. Je vous fjpplie donc d'écouter ce que ces Cenfcuis reprennent fS' Facetè advortt! animurn tuum ai animum meum. PUut. Mu. Vous vous faites admiiableaiect à mon badioage. Vous pre- nez mon efprit. ADV. ADU. ^Advirtire^ animum par/imonU. Tacit. Tourner , appliquer fon efprit à l'épargne. Voir à bien ménager , s'étudier aa ménage, .^nrem fabiilii, Mjrt. Se mettre à écouter des fables. ^dverit herclè animum. Ter. Certes je m'en fuis bien ap- perceu. ^dveriehaiur. Cic. On voyoit, on s'appercevoit. Vi miiltm advenu crediaijfc. Plm. Comme je m'apperçois que pluficuts ont crû. ADyfKie.v.E aliijiid animo. Plin. Confidërer une chofe attenti- vement , ou avec reflexion. .Adverltiiit i/of/nnem res. infigniores. Plin-Jun. Les chofes confidérables appliquent l'homme ou l'attirent ; luy font fai- te réflexion. Etiam mihimi aures uraijiie advcrtere. Tacit. Ce rpeâacle at- tira lés yeux Se la compaflSon des foldats , ou amollit le coeur des foldats. i Advertere aliijuid graviter. Ter. Prendre une chofe fort à coeur, Advertere m aliqucm. Tacit. Punir quelqu'un, le chaftier. ADyÉSPËR-\SClT. Ter. 11 fe fait tard. 11 s'en va nuit. On dit aufli, ^dvefpcravït , La nuit eft venue; .Advefperâfare , _ Se faire tard. ADVlGlLO , advi^ilàs , adviiilëivl , advi^itiîtùm , advigilârè. Ter. Veiller , foigner , prendre garde à une chofe. [ Terence employé ce verbe fans régime dans le fens figure. Ciceron y met l'accufaiif avec ad, Sx. Tibulle le datif. ] Tu ver'ii advn:l.i. Plant. lenfez-y bien, prenez-y bien gar- de. Veillez, éveillez vous. ^dvigilare fçmno régis. Stat. Veiller auprès du Roy lors qu'il dort. •yidvigilare ad aliquid. Cictr. Prendre garde à une chofe , y veiller. ADVÎVÔ , advivis , advixi , advilîtim , adv^vèrè'. cttm, ali^uo. Vivre avec quelqu'un. [ On lit ce mot dans des anciennes Infcriptions Romaines. ] ADUL.àTIÔ, genit. adulaiîinïs. f, Cic. Flatterie , complaifan- ce. / Hutcfitior adidatio. Tacit. Une flatterie recherche'e , eftudie'e. ■" Tum cxca lir corriipla riens ajjiduis adulattonihiti erat. Tacit. 11 eftoit aveuglé par de continuelles flatteries. fœdii advenus Neronem adulalionibus. Tacit. Par dehÔhteufeS flatteries à l'endroit de Néron, ou pour .Néron. Lnpfos I» adiilationem cohiUlfat ipfe. Tacit. 11 retenoit CCUK qui ferépandoient dans des flatteries. ÂDULATÔR, genit. adxlaiirïi. m. Cic. Flatteur , baflTement complaifant m. ADOLATÔRIOS , adulai'orii , adiilatirinm. Ta.it. De flatteur. Flatteur, m. flatteufe. /. Adjeftif .^dulatoria verlm. Des paroles flatteufës. ÀDULÔ , [vieux verbe qui fe trouve dans Ciceron cité d'un vieux Poète, & dans Valere Maxime.] Flatter, avoir une lalche complaifance. Si Dioiijfium non adulares. Val. M.ax, Si vous ne flattiez point Denis. ADULÔR, adulârîs, adulM-n iTim , adalârl. Verbe deponerM. Cicer. Flatter quelqu'un , luy complaire baffement. Propre- ment c'eft Remuer la queue , ( comme font les chiens qui veulent carelîer leurs maiftres.) Ou trouve deux régimes avec ce verbe. ^dulari aliqucm. (icer. ^dulari alicui. Qnjni. Flatter quel- qu'un. ( Le premier régime eft meilleur félon Quintilien mefme.) Ea fola fpecies adulandi fupererat. Tacit. 11 ne reftoit plus que cette forte de flatterie à mettre en iifage. '• AdutoR, [paflîf , parce qu'on difoit autrefois ^duh.^ Ne adiilari nos finamus. Cic. Ne nous laiflons point flatter 5 ne fouftrons pas qu'on nous fl.ute. ÀDOLTÊR , genit. adulterl. m. Cic. Adultère, m. qui cor- rompt la femme d'autruy, qui pèche avec elle. yldulter in aliquâ, Tacit. Qui a commis adultéré avec une femme. ..Adulter omnium cuhiculorum, Cicer. Qui corrompt toutes le» femmes. Adultéra, genit. adultère, f Ovid. Une femme adultère, qui fe laiiTe corrompre par un autre hjomme que fon mary. Àl> ADU. Ar>'''LTËRATl5 , S^nir. adulier.:tiôiu'i. f. Plin. Mauvais mef- i liiii^c , »« fopliirtiqucrie des drogues , on métaux ; l'aftion de les altérer 5c fopliiftiquer , (lors qu'on en aliere la natu- re, 1,1 bonrc, & la qualité , les mellant enfemble.) ADÛLiËRAToa «/o».t.f. ni. Vlj>. Uu faux monnoyeur , qui altère la monnoye par un mauvais mélange , Se par un faux coin du rrince. i? ADOLTERATOS, aduittriii , iiditb/k«t«m' P>'"- Sophiftique , altère, falfilié. m. SophiftiquéCi^/alterée, fallifiée. f. Adliterma muliir. Sun. Une teiOme corrompue. ADCLTËRINOS, adulnn-i-i , adtitirrinnm. Or. Faux, falfifie' , tontrefait. m. FauÛe, fallities» contrefiite. /. dignum aiulierir.um. Cu: U^aux cachet , une faufle ligna- turc. Un faux fceau. ^Wi Nmnmi Adiiltertni. Cit. DÉJfa faufle monnoye. Aoi/LTtMNus , genit. adi^^nl. m. Fbn. Baftaxd , qui n'eft pas légitime. TO. «:>•.■ ÀDULTÊB.1ÙM , geuit. V*iWr.v;<. n. Cic. L'Adultère, o« le crime d'adultère, m. ' 53=- AouLTERtA mtnii. Plin. Sophiftiquerie d'une marchan- dile. f. Aduiteria arloriim. Pltit. ïnfes au grefes des arbres, /. (lois qu'on ente plufieurs fortes de fruits fur un mefme arbre.) ADOLTËB.0, adnlletis, milhrr.tvi , adullfrâtUm , ndullerarè. Plin. Alrérer, fophiiiiquer, meflanger quelques drogues , ou les métaux. * ^.Ulterare ftcnnnm. Cic. Altérer la monnoye , fme de la faulTe monnoye. ^ EL Adultfrare labiiUi. Cic. Fallifier un écrit , un tefi^knt , oa quelque Aûe en Juftice. K ^dnlttrare judicii^m. Cic. Corrompre un jugeni^t. Clian- ger le veu , ou le prononcé d'un aiieft. [Comme l'on parle au Barreau.] Adultfkare maironas. Suci. Corrompre les femmes d'iionnçur, commettre adultère avec elles. ADOLTÈRÔR , adulurÂTÏ! , n.iultrrâtiis mm , adnhtrari. De- pon. Cic. Commetrre un adulrere. Adulteror. (Failivement pris.) Hor. Eflre corrompu par adul- tère. ADOLTÛS , adult'à , cdulûtm. (Paiticipe d'uidolefca.) Cic. A- dultV. m. & /. qui eft dans l'adolcfcence , qui eft crû en âge. On dit audl. Mdulius jrate, ou adultâ tttate puer. Ciccr, Un enfant qui eft dans l'adolefcence. Adultvs afud pajiorei. ghijni-Curt. Élevé paimy des bergers. Kî" Adultus fe dit des chofes inanimées. Comme Vrlii adulia. Cic. Une ville florillante , qui eft dans fa force 8c vigueur. ^dulia pc/lis. Cic. I,a pefte qui eft dans fa force. ^dultâ jiim iftatc. Tacn. Au milieu, au fort de l'efté. Eloijuiniia aduiu. Tacit. Une éloquence mafle & vigou- leufe. Viiia adulta. Tacit, Des vices accrus Se fortifiez par l'iiabi- tude. Parthi adiilii. Tacit. Les Tarthes eflant dans leur force & dans leur puiflance. Les Parthes eftant floriflants. .Aduttu atitloritas. Tacit. Une autorité affermie , Se qui eft dans fa force. ÀDUMBRATIM. (Adverbe.) Lucr. Grofliérement. ÂDÙMBRATlÔ, genit. adumbrAtiini's. f. Cic. Simple o« léger crayon d'une chofe. m. une légère ébauche , les premiers traits qu'on tire; la première ordonnance. Efquifle. m. Du mot Italien Sij«izj.o. (Terme de l'Art.) ÀDUMBRÀTOS, adumbrâtà, ndumbrâiûm. (Participe.) Ciccr. Tracé, repréfemé groflïérement, ébauché, m. Tracée , repîe- fentee , ébauchée. /. t^ Adumbraius. Faux. m. fauffe. /. Lititia adumbnta. Tacit. Une faulïe joye , une joye feinte. Dit adumhrati. Cic. De faux Dieux. ^dumbrata Deorum inteltigcutia. Cic. Une légère connoiilànce de Dieu, une connoiftance grofliere 8c fuperficielle. t/£fihrio Pifft vir adumhrcuui. Cic. Qui ne fervoit à Pippa que de nom 8c d'ombre de mary , qui eftoit fon raary en peinture. ÂD0MBi^.C5, adHiribrâi, adumkâvi , ctdnmbmiim, adumirârë , ADU. ADV. 4y Vintm. Colum. Donner , faire de l'ombre aux vignes en plan- tant des arbres autour. Auumbrare. 'Jlnint. Tracer , tirer groflïérement , ébaucher, crayonner , ombrer un dellein. Kj* Mortm ahcuim tiditribrare. ^int-Cnrt. Contrefaire , rcpré- fentet les façon> de faire d'une perfonnc, Adumorar^e aiitjium. Cic. Se couvrir de l'autorité de quel- quun, s'en fervir 8c prendre fon nom pour conduire une entreprife. ADUNATUS , adunâiâ , adunâtrim. (Participe du verbe très lAie .^dtiiio.) PI,!,. Mis 6c ramalTe en uu. m. mile & ra- mauee. /. ADONCITAS, genit. admctÂii,. f. TUj^ri admciiai. Pl„i. Ce. Bec crochu. ADUNCUS, ndmcii , adunciim. Cic. Crochu , courbé, m. cro- chue , courbée. /. AduNÔ. [Verbe inufité , dont on trouve le participe paffif , dans Ciceron.] Amafler, Sec. ADVÙCATIÔ, genit. advuca:!mi s. f. Cic. L'Alliftance. f. Le lecours de nos amis , (qui nous aflTiftent dans les follicita- tions , 0» au jugement de nos procès , qui nous accompa- gnent chez les Juges. ) V',rg_mms Jordidalits filiam cum ingenti advocatione in forum ad- duxit. Ce. Virginius en habit négligé, amena fa fille au Bar- reau, accompagné d'une grande troupe d'amis, dont il avoit demandé l'alliftance, ^iivtcationcm petere , po(!uUre. Cic. Demander du temps pour pouvoir aflembler fes amis , prendre leur confeil , 8c s'appuyer de leur crédit 8c de leurs amis. ^dvotatioium dare. Scn. Accorder à un accufé la liberté 8c le temps d' aflembler fes amis pour prendre leur confeil; luy accorder du confeil. AuvocATio. Cic, La follicitation que nousfaifons pour noflre amy dans fon procès ; l'aflifiance que nous luy rendons de _ noltre crédit Se de nos amis. ADVOCATÛS , advocâtn ,- advccâtTim. (Participe.) Appelle , mandé, m. Appellee , mandée, f, qu'on a fait venir. Sapirntis cpgttMio non fcimè ad im/eji,^and:i7>t habit octios ad- vocatoi, Cic. Le Sage n'a pas couftume de fe fervir du té- moignage de fes yeux, pour découvrir les fccrcis de la na- ture. Advocatus, genit. advocàtl. m. Ce. Celuy qui aflîfte de fes lumières , de fon crédit 8c de fa prèfence fon amy dans le jugement d'un procès. Advocatus. H^na. Un Avocat , Procureur ou Solliciteur de procès pour un autre. Ibo ..Advocatus ut ei Jitm, pour /m. Plaut. Rud. Je m'envai» le défendre, ou plaider fa caufe. "P^s m.igna amii, apud forum agitur , ei volo .... ire advoca- tus. Plaut. On juge une grande affaire de mon amy , je veux l'aller aflifter de ma prétence Se de mon crédit, i»; l'aller dé- fendre. Advocati. lie. Témoins qu'on fait venir pour eftre fpeftateurs de quelque chofe. ty£.butium cum armatis fuiffe compluribus , cum advocatis per- paucis eo vst,i(fe Cxcinnam. Cic, Qu'Ebutius y fût avec quanti- té de gens armez , 8c que Cecinna s'y rendit avec un fort petit nombre de peifonnes qui en pouvoient eftre témoins, «K fpe(Sateurs. Mementote illud , advocati, Plaut. Souvenez- vous de cela, _ Meflîeurs , que j'ay amenés icy pour me fervir de témoins. ADVÔCÔ, advocàst advocavi, advocàtiim , advocdre, Appcl- 1er , mander , faire venir. Sibi aiiijuem advocare. Plaut. Appelle! ou prendre quelqu'un pour Avocat, ou pour défendre fa caufe. ,Advocare ad concioiicm. Ce. In eesîum advoiare. Virg. Man- der à l'aflèmblee. Convoquer l'aflerablée du peuple , faire aflembler le peuple. ,yidvacari itgro pour ad .egrum. Ovid. Eftre appelle pour un malade afin de le guérir. Advocare. Mis feul. Appeller à foy, ox à fon fecours. Prier quelqu'un de fes amis , ou de nous aflifter de fa prèfence , ou de Ion autorité dans nos affaires , ou de fournir à noftre Avocat les moyens de caufe que nous avons , 8c le droit fur lequel agus nous appuyoos, f 3 -«- ^,^ ADV. ADU. ,^'fhcnHi titrai hins comfliircs itdv^cat , te,1aluy ifla AHdiiNtt fe pro omrfiv.ui iULiJfiiitdi/jc pcurc ne aiiqnici afroctus in ai/fcntem ficere cauetitr. Cic. Alphenus fit vinir quantité d'honneftes gens qu'il invit;i de fe trouver à Ca caufe , 6t dit tout haut en prefence de celuy-cy , qu'il le conjutoit par les de- voirs de r;imiiié coinmune, qu'on n'entreprit aucune violen- ce contre ccluy qui eftoit abfent. Cùm r^o C, Marti^m crtOro ap^cttans , collrgitm et ftittm covn- mendarfm , iiii^He ip/^tm acivocatum ai commumm imperiiiortém forîHîjam defttidend.tm inv9Ciirtnt. Cit\ de Orat.iib. 1. Appelldnt fouvent C. M.irius & luy recommandant fon comp.iguon d'office , & le priant de me vouloir afllfter Je la prefence & de fon autorite , dans la caufe commune des Gé- néraux. |lj* Advocare. Employer, fe fervir, ufet d'une cliofe, appcl- )er à fon fecouis. ^rtcm adx/acare. Cic. Ufet d'âitifice , employer raddrefTe 5c l'artifice. l'irfi «mues advacan. Scii. Employer toutes fes forces , les ramafler toutes pour quelque entreptife. ^dmcaliir hidut m eo goiere cibt. Plin. On fe fert des drogues qui viennent des Indes pouralHiifonner cette vi.inde. [tj* Advocarf aniMum ad fe ipfK!». Citer. Rappellet fon efptit i foy, le faire rentrer en foy mefme. ÀDVÔLÂTUS, genit. advol.tiAs. m [Dont on trouve feule- ment l'ablatif i» ammam foncre. Lucr. Moutir à regret , 8c avec peine. o/£gM mors. Virg. Une mort violente. ,y£;^ra ftifpiria. Star. Des foûpirs qu'on pouffe avec peine. <.4^gcr anheliiui. Virg. Difficulté de refpiter. ,yi,gris oculis ali^uid afpicere. Taciu Voir une chofe à regret , 8c avec chagrin. AGËUM marc, genit. xiTtmîiris. neut. OV. Proj^. LamerEge'e; _ L'Archipel, (proche la Grèce.) .tGiLOPS, ai>i^£«4' genit. "g'Iôpîi- m. Plin. Fiftule qui vient au coin de l'œil , on fiftule laciymale /. * /Egilops. f. Plin. Sorte d'aibre qui porte du gland. * JÎ.GII.OPS, /. Herbe qu'on appelle Coquiole. ./ÊGÏS , eiiyïsy genit. agidis. f. Hor. Egide, m. efpece de cui- _ rafle, ^dont-lcs Poètes arment leurs faux Dieux.) ^GlTHUS, a/>i6o{, genit. .îxEf ait, genit. :egoccrôtSi. m. Lucan. Lucr. Le Capricorne, Signe celefle. jEGRË. (Adverbe qui fait an Comparatif .ejrmi , & au Super- latif ifgerrimë.) Cic. Avec peine , difficilement, à regret, à contre-cœur, Impatiemment. ty£grè rifum continm. Pimt. J'ay éû bien de la peine à m'empefcher de rire. êluod ipfi du bus vîginti x^trrimè confecerunî. Cic. Cc qu'ils avoient eii bien de la peine à faire en vingt jours. t^grèfc tcnire. Cic. Se retenir avec peine. Nthil a^rmi fafïiim efl mtttto labore pieo , cjuàm ut. Cic. Rien ne me donna tant de peine que de. tytigr'e co dit j'ufiimatum ejl. Csf. On eut bien de la peine à fe defendte ce jour là, i foûtenir le choc des ennemis. Injurias xgri tolcrant. Tacit. Ils foutftent impatiemment les injures. jEûRè f//. Phut. Cela eft fafcheux, cela fait de la peine. Si cjuid cH cjuod tuo n:mc animo ngre eft. Plaut. S'il y a quel- que chofe qui vous faffc maintenant de la peine , qui vous _chagiine. ÂGRËÔ. Verbeiinufité, dont on trouve la troifiémc peifonne ,^grct. Il eft malade, dans Lucrèce /. j.vetf lay. ^CRÉSCÔ, ^grijiis, agrefcM, Plia. Eftie malade. iEGR. .^GY. JE12. JEU. 47 K5- iEoRESCERE rébus Ui„. Siat. Eftre chagrin , ou s'affliger du bonheur des autres , de leur profperite , en eftre malade, pour ainfi dire. .^i;:mus xgnfcit. Lucr. Son efprit eft malade ou eft affligé. /toRiscKRp. Se rengreger, s'augmenter. [ Parlant des maladies du corps, ou de l'efprit.) ^^ircfcit ■u.oleiiiiA Turni. K,rç. 12. ,y£.,. La fureur de Tutnus £!,"1"§™^"',= l "x devient plus violente, ou incurable. A&RIMONIA , genU. ^inmom^. f. -Ce. I1,r. Plaut, Chagrin. ni. tiiftefle , douleur. / ennuy. 7». .yibfcdet hM a me xgnmonia. Plaut. Ce chagrin paflera , ne durera pas. '^ Deformi, ^irimonii. hor. Celuy que le chagrin défigure, _ que le chagrin a changé. o & • ^GRÏTUDO, genit. xgmûiïnh. f. Cic. Maladie, f. Malrem ipfam ex îgritudme miferam mon confuuia eft Ter Sa pauvre mère eft tombée icy dans une maladie , dont elle elt morte ^GRiTuDo. Ennuy, chagrin, m. trifteflè , douleur , affliftion, fâcherie, f. M.ignitudo xgritudims. Cicer. La grandeur du chàjrrin &: de la douleur. Lfvaiio .tgritudinis. Cic. Le foulngemcnt du chagrin. Smatio xgritiidinis. Cu. Guérifon du chagrin. Sedatio agriiudiiiis. Cic. Calme du chagrin. Vacuitas tgritudinis. Cuer. Exemption de trifteffe o»de chagrin. •^berit à fafitme xgritudo. Oc. Le fage fera exemt de chagrin oc de peine. ^ffui xgritiidine. Cic. Avoir du chagrin & de l'ennuy. Confia xgritudine. Cuir. Eftre ronge de chagrin 6c d'enuuy. pcdcre fetotum £gritudini. Cic. S'abandonner tout entier au chagrin. Dtfcllere, repellere, detrahcre. Cic. Extiirbare. Plaut. Suppri- mere , lollere xgritudinem ab aliijuo ; ab animo alicujus. Cic ChaflTcr , oftcr , diffiper le chagrin 8c l'ennuy de l'efprit d une perlonne. Intercedit gaudlo sgriiudo. Ter. La trifteflè fe mefleàlajoye. Il n y a point de joye parfiiite fans meflange de trifteflè. Lenire xgritudincm. Cic. Addoucir le chagrin. Livare aliqmm .cgritiidint. Oc Soulager quelqu'un dans fa douleur ôc dans fa trifteflè, diminuer fou chagrin. Vacaie xgritudine. Cic. Eftre fans ennuy , n'avoir point de chagrin. Vindtcart aîi^uem ab tcgritudine. Cic. Tiret , de'livrer quelqu'un de chagrin. ./Egritudo ctirninis. Cic. Diminution d'un crime, f. .ÎÎGROTATÏÔ, genit. igrotatiini:. f. Cicer-. Maladie, f. (foit _ du corps ou de l'ame.) jEGROTÔ, xgrotâs, itgroiâ-ui, £groiâiûm, xgrotâré. Cic. Eftre malade , fe porter mal. Livi'ir £2rotare. Cic. Eftre légèrement malade. PencHlesè. Cic. Eftre dangereufement malade. Cravifflmè , vehemcnter, gravucr. Cic. Eftre bien ou grièvement malade. Eftre fort malade. Kj' Viiio animi sgrotarc. Hor. Eftre malade d'efprit. ^mmus ngrotat. Cic. Son efprit eft malade. K!?" j£grotant Alicjuando poma, Fiin. Les fruits fcut quelquefois entichez 8c gaftez. K«» Nam fi in te icgrotant artes anlicjut tuit. Plaut. Car fi vos an- ciennes fineflès languiflent en vous , ou fi vous avez defleia _ d'y renoncer. yïGRÔTÙS, legroià, ngrôiHm. Hor. Malade, m. & /. Kj" ^Egrota Hefptiblica, Cic. La République malade , qui eft en matiyais eftat. jfGRUM, genit legrl. n. Plaut. Ennuy. m. trifteffe. f. >EGYPTlACOS , a^ypiiricd , .egiptiàcûm. ftin. D'Egypte, qui _ appartient à l'Egj'pte. /EGYSTiVS, .c^yptia , agyptïiim. Plaut. Egyptien, natif d'E- gypte ou de l'Egypte, m- Egyptienne, native d'Egypte. /. vEGYPTÙS, gciiit. xg)P~'. f. Plaut. L'Egypte , province d'A- frique. AËIZOUM , àd^aov , genit. aelz.01. a. Plin. De la joubarbe , ( herbe.) MLÏA, genit. «//V. f. Jerufalem , ville de la Paleftine très fy- meufe. jÎLÛ- d8 JSLU.^MAJEMI.^MO.^MU.^NE.^NI.^NU.^OL. ^OL.^QU. \ -, -,„ .. ■. I- - ^ j,.i r,,i Un ch-it I ^OLlS, eenit. *ii/;V/a. f. Bolide, Province d'Afie. ^LORUS,>M«foc, gen.t.../«n._m, .^jW-Oj/._Un_ch.it. ;|ùLinLA. AiîxoW», , genu. achpSU. f. W.r.Eolrpile. /. ' [Boule d'airain creufe , 8c qui n'a qu'un trou très petit , jrat ' lequel on l'emplit d'eau. Cette boule ne pouffe aucun ail "yÊMATHIÀ, genit'. "imnihi^. {. Ovid. La Macédoine. ^ yËMÂTHlOS, £màiljïi, xmithiKm. Lacan. Qui ell de Mace ^MILU, genit. tmiHx. f. Mart. L'Emilie, [Province d'Italie, qui conteiioit la RoVnagne.] iËMTLïOS, xmlU, xmilium. Hor. Qui eft de la Romagne. ^MONlA, genit. ^mSn'U. f. Hor. La Theflalie, [Province de la Macédoine.] ■ . „ , , .^i. tr,v., ÂMONIÛS, ^mmii, ^mnïûm. Oiil. Qiii eft de la Thellalie. .ÎMOLANDOS , ^muli'ida. , ^mttlÂndûm. Plm-Jm. (latticipe à\^mi'.lor) Digne d'eftie imite ou luivi. mafc. digue d eltre imitée o» fuivie. f. ^ . ^ , ■ ;„;., yÊMTJLATiO , genit. ^muLttroni.'. f. Oc. Emulation , imita- tion. /. „ > T . /- ■ f /Emuhtio. Oc (Pris en mauvaife part.) Jaloulie, envie. ;. yE.VlOLÀTOR, genit. xmui^tôrii. m. Oc. Imitateur, quitalClie d'imiter & de taire aulli bien qu'un autre, m /ÊMÛLATtlS, genit. *m»;5iK/. m. Taat. Rivalité. Emulation qui eft entre deux rivaux. /. ... , , \-£««/«"(J ^î"-'. Tac.f. Se porter pour rival de quelqu un. .ÎMOLOR, ximilirii , ^imuUr.is n:m , « de bronze. ^NIGMA, «i.if^», genit. ^n.^rMus. n. Car. Enigme.m. Se/. fentence obfcure Se difficile a expliquer, f. *NÛlOM, genit. ^,:„r,. n. Feft. Petit vafe d airam. tôLlÂ, gcnii. «^*. f. Vhi. Eolie , [Itte emie l'Uahe & la Sicile. J lequel on i empiit ix eau. v^^il^- uui."v i»._ ^vuuv .iu«.ui. «.- avant que d'eftre échauffée, mais eftant mife devant le feu, ttuflitôt qu'elle feut la chaleur, elle envoyé un vent impétueux vers le feu.] /ÊQUABILIS, m. f. ir hoc iquubU!-'. ^diecl. genit. t(fuabïlil, { pour tous les genres. ) Cu. Égal , pareil, m. égale , pa- reille. /. Tmîlii oratio'ih Itvi & ttfuahili opu! aliquod perpotirl. Ctc. Compofer quelque chofe d'un iHle doux Se coulant. Guiui orMionis ti'm le^ittjtîc cjn.'..i.ii/i afjuabiU projîttitts. Cic, Undifcours coulant 6e égal. ,y£!^i,abdm fe fy^bne. Oc. Se moiitter toujours égal , eltre . toujours le mefme. , , ,^mMim jitris ralhnem tsnere. Cic. Rendre la jullice a tous également. i^ijmbilii in fuos. Tdcit. Jufte Se taifonnable envers le*. fujets. ^ ,. - r .ÏQU.ABILITÂS, genit. s.jifMtii.uîi. f. Oc. Egalité./. ^^^«.■i7„al,s aéris umferits. TVm. Une égale température d air. ,^quatcm ac parem verbu viiam a^.re. Cu. Vivre comme l'on parle , ou comme l'on préclie , ( lorfque les aftions ne démentent point les paroles.) . , „ . , Kj" N:irt ^qx'li fxn Innc h„m,m. Hor. C'eftoit un homme tout à fait lînguliet en fes manières , tout à fait inégal Se extra- ordinaire. .. . */,- . .f , ^QUALis aluMi. Cic. Qui eft de mefme âge , auflî âgé qu un autre. , . r j *„. .Squales me. Cic. Mes égaux , qui font de mon âge. IIU f«it xqualii illoruM lemporum. Cu. U eftoit de ce temps- I la, il vivoit en ce temps-là. ■- ^- r^ ■ ■ I ^£q,ialn .tlau aluuJHS, in al.qntm br.:cvolmt,a. Ce. Qui éga- le quelqu'un en âge Se en amitié. ^ -,1 n. ir. .,„..:»» ^^jju hmc nrb.facr.Jicmm. Oc. Le faciifice eft aufli ancica que la ville. „ j-",-.- e ÂQU ALITAS, genit. tc^uo-nxiuu i. Plm. Egalité. /. Carm, .yaifccnu, ad xqmlitaum redegil. Plm. Il a uni oh égalé des chairs qui furmontoient. ha,crn^ ^q,.aU,^,. Ce. L'egalite qu. eft entre les frères. E^„erc ^quali,aum. Taat. Se faite plus grand que les aut es , s'élever au deflîis d'eux. Ne vouloir point fouftrir d eg.il. Tan, à ,r "''"•" ^ conftanuà M rcff crcdaci T...». Avec autant d'ordre Se de conduite , que s'ils euflent efte com- mandez. , .«QUALITËR. r Adverbe ) fie Également urquc rcCpond.b.t. C:c. Jene vous portera;- pas moins d afteç- tion , que vous m'en portez ; mon afteftion pour vous ré- pondra a celle que vous avez pour moy. ^liqual.ur orr^-ub., abrogan.r fidn. Cu. On ne ks çroit pas plus l'un que l'autre , on ne les croit m les uns , m les au- '%'; po3< ^qo^'Hter torrcri. Pli.. Afin qu'il puiffe «Ote tofti autant d'un cofté que d'autre, o» également. .ÊQUÂNIMIS, m. f. ir hoc tqMmmc. ou JEqu. ^QUANIMOS, tquàmm», tqminïnmm, ^h^. Qui a Un «(prit égal. ÂQUANÏMITÂS , gcnit. tqu.tnimiiÂlïs. f. P/in. Égalité d'a- mc ou d'cfprit dans la bonne comme dans la mauvaife for- tune. ■ JÏQU.^TIÔ , genit. xjuattimi. f. Plin. Applaniflèment. m, tS" /EqjjATio. Égalité. /. Bo'iorum nijuaiio. Ciccr. Va partagé égal de biens. ^y£_ft4atio gratin. Cic. Égalité de crédit, un crédit égal. ifQUATÙR. Voyez, .«quinochaiis. yEQU.ATOS , icijuâtk , xijUAiitm. yoyiz. après £qvo. ' yÉQyè. (Adverbe.) Oc Également. Aullî , autant. Si. Labortt xijitè funt ^r.wes impcrMori {Sr mihti. Liv. Les fati- gues de la guette font également r^dcs au.Y capitaines ^ aux foldats. M:fcr ^^»t Atijut t^o. Ter. Il n'y a perfonne aulTî miférable que moy. Juxiàtccum nfuè fcio. Trr. J'en fçay autant que vous. Vt eqnr xirtum hxc fdas. Tir. Afin que tu fçaches cela auflî bien que moy. Omnes midurts eaiim xcjiii fiuiient. Ter. Toutes les femmes s'eftudient à la mefme chofe , ont les mefmes inclinations. ty^ijui utriufqHe necejfariui. Cu. Autant amy de l'un que de l'autre. t/Éjuc ijHicquim nunc ijuidem. Terent. Autant qu'aupara- vant. Naffilus «fHf ijuàm die cernmt. Pli». Ils voyent autant de nuit que de jour. X.(ive. Sr:j. Juftcment. j£QyiDlALE , genit. xqu'dmtts. n. Fefl. L'Equinoxe. m, [ Le temps que les nuits font égales aux jours. ] jEQUÏLATATÏÔ , genit. itquilatiitiinï!. f. Viir. Une largeur égale. iÊQyiLÎBRÏS , m. f. ir hoc dquil'ibri'. .Adjeil. genit. tquiBlirh , (pont tous les genres.) Viir. Qui eft de niveau. Marginet Jiruanlur xquUibrej ei pUnitili. Viîr, Qu'on élevé des bords au niveau de la plaine, o« d'un pareil réhaufle- ment ou élévation que la plaine. jÊQUlLiBRlTAS , genit. ^c^uilibritâûs. f. Ciier. [Dans un fens _figuré.] Égalité, ok égal partage. .iQUILlBRlUM , genit. .tjuirihii. il. Proprement L'Equilibre. m. égalité du poids. /. [ Aulu- Celle le prend dans un autre fens , c^cjuiUlnma rum- pendi pariier mtmbri ejfîcere. Rompre un membre à quelqu'un dans la mefme égalité qu'il nous a rompu le noftre. * Nam cm meznùmm ab alto ritptum eft , Ji î pliait idi m rtimpere per laiio- nem vêtit ^ ^tixro anefficere rumpendt pariler menibri .cquiiibrium. Car û une perfonne , qui a eu un membre rompu par une autre, veut luy faite fouffrir la peine du Talion, je demande s'il peut luy rompre pareillement un membre avec la mefme juOelTe. ; .SQUlNOCTlALIS , m. f. e!r hoc ^qainocHalr. ^djelf. genit. /tijuinoHiâiis , (pour tous les genres.) Vitr. Equino^tiâL m. Equinoûiale. /. de l'Equinoxe. .f QyiNocTiAi.is Cirmliii. Var. L'Equateur, m. (Cercle de la Sphére_.) ^C^INOCTÏOM, genit. xqmnôlHI. n. de. L'Equinoxe, qui fait les jours égaux aux nuits. Le temps que les nuirs font égales aux jours. t/£quiiwc}iiim Vernum. Vitr. L'Equinoxe du Printemps, m. K/€.cjKinoni:im ^uiumnale. Vitr. L'Equinoxe d'Automne. /», Simul Jîdere xcjKiiioSii. Tac:t. Le Soleil eftant à l'Equinoxe d Automne. (Dans lequel temps les jouis & les nuits font égales.) jïQylPARABTLÏS , m. f. ir hoc xquiparàbïlé. ^djilj. gcnit. aquipnrabSlii, (pour tous les genres.) Plant. Comparable.?». &: f. Cumjtliqtio , ou alicui. j^QUIpARATIÔ. genit. etquiparMSinis. f. .yinl-Gel. Égalité. Comparaifon. /. .ttOyiPAB-Ô , nqmpârâs , tequiparâ-vî, equiparâtUm , aqwparâre. Comparer. Faire comparaifon. [ Tite-Livc donne à ce verbe en cette fignification l'Accufatif avec le Datif: Ôc Plante deux Accufatifs , l'un avec la pre- polltion ^d.] t/£qi>iparart wrlulei fuAi ad virtmti ulterim. PIahI. Compa- I iEQU. 49 ter Tes vertus »« fes bonnes qualitez \ celles d'autiny. A(iyrp.4RARK. Ce. Égaler, faire égal & pareil. Nemo eft rjtti faclis me xqitiparare ijueat, C:c. Il n'y a perfonnC qui puifle m'egaler o» eftre égal à moy par fes aéiions. ^quiparas voce magiftrKr». Vir^. Vous chantez auOî bien que ion maiftie , vous eftes auiïi habile que luy. iS-w 1^'^'?°"-'^' 6^"''- ■'W^'àii. n. l'ur. Contrepoids. „,. .ïQUITAS. genit .t '"c p^lxde< , M *î'^'< '«". f^";»' d.»; T^c.r. Et leur reprochent qu'ils ne iont p..s dans eut bois, ny dans leurs marais , & que la foitune fera égale en un lieu égal. . , . r.,„;i;„,- (û- Ex ^î- ^^l^^ é/m:qHi. Oc. Amis, ennemis, ceux qm nous veu- lent du bien ou du mal. _ . . ^ JEQUI.S. Égal , qui ne s'émeut de rien , qui voit toutes choks volontiers fans inquiétude & lans cliagtm , avec nn elprit égal , avec une grande égalité d'ame. m. égale. /._ t£?««/ ammsis.Cc. Mens ..?««. Hor. Un elpiit touioutsegal ^J°,T"^uo cffi dc rc ali^uS.ac. Ne fc fouciet point d'une chofe , eftre tranquille là dellus. , r , i. ^„,M» s'j^.pno mori. Oc. Mourir fort volontiers Se fans le '"^fjroclln'^l.^uc^arplccrc. Virs- Voir, regarder quelqu'un volontiers 8c de bon œil. , . ., ,„„ Fcatè & ^quo amm, circham. Cic. Je m'en paflois volon- tiers. , Aquus. Julie, équitable, raifonnable. m. oc/. ^auKs J^dcx. f... Un jufte Juge. ■Vn! *-.£ire. Lru. Ne doutant point qu'il ne fut aifé de remporter la viftoite en lâfe campagne. , . „. ■/• r *Qt;uM. Mis feul abfolilment. L'Équité, (uftice, raifon. /. \rferva>:i'U,rMs^q^,.V>ri.Culii>rxiH,. Ovid. Un homme %] ^9««" eft. Cl. Comme il eft jufte , comme il eft raifon- nable, félon que la raifon le demande 8c l'exige. Ex .e?«o & l">"o. Ter. Selon l'équité 8c la )uftice , félon la hlim:'ùm ipfe efl durus prêter ti^mm ir bonum. Ter. Il eft luy- mefme trop fevere 8c trop dcraifonnable. Non a^Hum d,c,s. Tcrcm. Ce que vous dites n eft pas raifon- "!^7««« peflMat. Terent. Ce qu'il demande eft raifonnable, llln Tr-wn facls. Terent. Vous ue faites pas bien , vous n'ajiflez pas raifonnablement. « v „■ ^;..«w jir bomcmctere. PU'4t. Aller à la laifoQ 8ci le- qniic. La fuivre. . x , t. r - e £x iCjUC ir bono façere. Ter. Faiie , agit 3. U DOpOC lOJ IS. durs toute l'équité poflible. iERA. ^RE. .Alicjuii jtqui Unique feutre. Cic. Ttendte bien ime chofe , »« en bonne paît. [tf- Sac fcic li tu aUqunm pattem tqu' bmicjKc dixerts , tri.i non commuinbiiis verba hodiè inter vol. Ter. Je fuis afluré que fi vous voulez vous mettre un peu à la taifon, vous n'aurez pas d'aujourd'huy la moindre chofe à démêler enfemble. .^ÉR, à.if. genit. âérïs. m. (à l'accufatif aèrra ou acra.) Cic. L'Air que nous refpirons , un des quatre elémens. m. ^Air pHrKs ir tennis. Cic. Un ait put 8c fubtil. ^ Uer cnifus , dcnfus, cmcreius. Cec. Un air épais, un an gtoflîer. /- 1 -, ^êr UxatHi. ^int. Un air raréfié, 8c fubtil._ ^èr denfaiKt. Sjtint. Va air condenfé , épaifli. ta- In aire pifari. PlaM. Faire de folles entreprifes , comme qui diroit , Fefcher en l'air. , , ^ ■ M.Kk, aufk < :£RAMENtOM , genit. ^rar.i.,1. neut. Pl.n Ouvrage fait A «^ -"^^^' d'airain, de cuivre, «m de bronze, comme Chaudron , mai- ^r<.5>tA4 mite , drf. . j» • ■ »^z»*^ Jaw^vi ÂRÀRÏyË, genit. ^rariirûr». f. plur. V..r. Des mines da.rain.J^ ^RÀRIÛM, genit. ^riril. n. Cicer. Le, Trefor public, 1 E- /fl^-v.tu pargne , o» le trefor de l'épargne, les deniers publics f{M^<^- 'H \Ârar,um Scl„c1.„s. Ce. L'Epargne, les Finances , [dont on ne fe fcrvoit que dans les grandes nécelf.tez de la Repubh-.«<-^.at/«« que. ] , . . ^y^ -^nc^t ■RePlentibm «H de cuivte. «ERIFËR, ayïfërâ, xr'ifcrûm. Ovid. Qui porte de l'.iiraiii, ou il y a des mines d'airain. ^RIFÙDINA, genit. tr:fôiin4. î. Var, Une mine d'airain, de cuivre, &c. /ËRINÛS, 4>i>.«, ^rïnim. (d't qui volent dans l'air. ÂËR-IzOSÂ, génir. ^cnz.r!fx. f. On fous-entend , Liffi' , ge- nit. lafpidis. f. Plin. H. affi^sira. Sorte de Jafpe de la cou- leur qu'eft le Ciel au matin en Automne. j£RÔ .genit. ^rônïs. m. Viir. Sotte de panier de jonc. ÀËR.ÔÎL)ËS. «ÈfOÉiifiic. genit. aimidïs. m. o» f. Plin. Pierre precieufe qu'on nomme Bérd. ^ROSOS, «ioj:■.. accablée de mifetcs , fort miférable & _ malhcuieule. / ^RUSCÀNS, genit. ^^rufiSmû. orna. gen. ( du veibe inii- iJte ^rujco.) Stn. Mandiant de l'argenr de tous codez gueulant, excioquant de l'argent: comme les Charlatans & les Attronteurs. .ÏRUSCÂTÔR, genit. xriifcatôris m. .Aul-Gtl. Qui eueufc qui maudie. Qui eicroque de l'argent , comme les Char ' larans. AS, xris. a. Plin. Airain, cuivre, bronze, m. £s alitntim. L'argent qu'on doit. m. Dette, f. In are aliéna nullo ejfe. Cic. Ne devoir rien , n'eftre point endette. "^ ^re alitno oppref,s. Ck. Qui eft fort endetté ou chargé de dettes. Noyé de dettes. t/^j alienum meum. Ck. Mes dettes, ce que je dois. t/£j alienura tuum. Cicer. Vos dettes, ce que vous devez. t/£s alienum cogère. Plaut. Ctnflare. Saltujl. Contrahere. Cic. taceri. Liv. S'endetter, faire des dettes. .y£s ahtnum hahtre. Cic. Laiiorart ex are alltno. Cic. EfttC endetté, avoir des dettes, devoir beaucoup. c/£j alienum dijjilvcre. Exire £re alieno. Lev.ire fe art alieno, Cic S'acquiter de fes dettes , payet fes dettes. Liberare /é majcimo are alieno. Cic. S'acquiter de grandes dettes. o<£* alienum alicujus fufcipere, çic. Se charger des dettes d'autruy. Donare as alienum. Brut, Cic. Remettre noftre deu , ce qui nous eft deu, nos dettes. Vevoverefe pro are elioio. Cic. Se vendre pour payer les det- tes d'un autre. Crefcii lilii as alienum. Cic. Vos dettes croiflent & s'augmen- tent tous les jours, vous vous endettez de plus en plus. KJ" In are meo esî. Cic. 11 reçoit penlion de moy. U eft mou obligé, il ell à moy à vendre & à dépendre. jEse dirutus miles. Var. Un foldat cafle aux gages, qui ne le- çoit plus de paye. Kî- Are dirutus. Cic. Un homme perdu par le jeu , qui eft abyfmé, & a tout perdu Ion bien au jeu. Kj- ^id dijient ara lupinis. Hor. Qu'il y a bien de la diiféren- ce cntie un honnefte homme, & un coquin: Comme qui di- roit. Entre de l'argent & des lupins, forte de légume. jÊSÀLON, cii7i\av. genit. iy£faltms, m. EmctiUon. m. (oy- _ feau. ) i£SCHÏNÔMËN£ , ùiirx."'"'/*"''- Seiit. ,/£fJ>jrnmnêi, f. ".<». G i Uetbe SI iESC. ^ST. Hctbe appellée la PUmt Stnfiiivc , parce qu'elle retire 'fes teiiilles quand on la touche. jÇSCOLATOR. genit. c^ftutatôrïi. m. M.\rt. Charlatan, m. jESCOLËTOM , genir. gluten, n. Hor. Bois planté d'une forte de chefne appelle par les Latins ^cmm. Ce chefne ne s'eleve pas fort haut , Se s'étend feulement en rond félon Theophr,ifle. _ ^ ■ n j yESCÙLEOS, 0» ASCULlNUS, i , iim. Plin. V'tr. Qui eft du bois de ce petit chefne. jËSCOlOS, genit. cxfi/c»/!. f. Fi/r. ïfpece de chefne fort pe- tit , & qui porte des glands bons à manger. [ Virgile le repréfcnte comme un trçs-gtand Arbre dont les ra- cines qui font auûi longues que les branches , defcendent bien avant en terre. Dalechamp le fait au contraire un petit Arbre, dont les feiiillcs font fort étroires , fuivaot Fline, qui dit aulli qu'il ne croift pas fort haut : Cette opinion eft la plus receuè par les EotaniUes , qui croycnt que l'^nitus eft le rhagos de Theophrafte. ] /tSTÂS , genit. .yEflii'is. f. Cic. L'Efté. m. [ Une des quatre Saifons qui partagent l'année. ] c^/^aJt ou x£_/?i- mMlis, (pour tous les Génies.) OV. Eftimable, digne d'efti- rae. m. il f. „. . ASTlM.^TlÔ, genit. ty£fl:mMiom:. f. Cicer. Eftimation , ap- préciation , prifée. /. prix qu'on met aux chofes. m. .A Marco Laheriù C. .AlbmKl pndia tn tliimationem acctplt. Cicer. C. Albinus a pris en pavement de Marcus Laberiusdes eerres pour le prix qu'elles a'voient efté eftimées avant les guerres civiles. iEsTiMATio, ne fe prend pas feulemenr pour l'Appréciation, mais auflî pour Les chofes appréciées. Mihi ir rts & condiho placet , fcd iia ut numiratt) màlim , ijiiàm .eflimatiimc. Cic. ad .Ail. l. 12. ep. 2$. J'aime mieux qu'on paye en argent comptant qu'en fonds de terre on d'he- litages , félon l'eftimation qui a efté faite avant la guerre. Si mihi expcnfa isia frîicrtiim cenlnra millia tuliffcs , nollii à tnc hoc icmfore xftim.Mionem acùfirt. Cic. lib. s. Famil. Ep. 20. Si vous m'aviez prefté la fomme de cent mille fefterces, vous ne voudriez en ce temps-cy prendre des héritages en payement, au prix qu'ils valoient avant la guerre. Sed ut vid'O , .€,'iimalionei tttas vcndere non pous. Cic. lib. p. Tamil. Ep. 1 8. Mais à ce que je vois , vous ne trouvez pas à vendre^ vos lietitages fut le pied de la ptifee. yESTlMATÛB. , genit. ^flimaiiru. m. Cicer. Eftimateur, appré- ciateur, m. qui fait la prifée des chofes, qui juge du prix 8c de la valeur des chofes. .ÎSTlMÂTÔKlOS , tflim.vôrïH , .tftimator'iUm. "Jlp. Qiii con- cerne l'eftimation ôc la prifée des chofes. ÂSTIMIUM, genit. xXimïi. n. front. Eftimation. /. JÊSTIMÔ, etimâs i itilim.ivi , nftimalûm, aflimârè. Cic. Efti- mer, prifer, taxer, apprécier , déterminer le prix 8c la va- leur des chofes , les évaluer. Erummiiira aflimavit tribut dctiariii pojl mcjfcm. Cic. Il taxa le bled à trois deniers le boiflèau , après la moiflbn. ^y^Himarc liitm. Cicer. Taxer les dépens d'un procès. Caîone damnaio tum citm fevera judicia Jicbant , [eflertium dc- tem & oCto millibm lu iflimata -fl. Cic. Caton ayant efté con- damné en un temps où la juftice fe gatdoit à la rigueur, les dépens de fou procès furent taxez à dix- huit mille fefter- ces. v£Jlimare nomina nlicm. Cic Condamaei qudqu'ua à. pajrei fes dettes. ,y£ftimare litttn alien! OU jn nliquem. Cic. Faite la taxe d'uB procès au préjudice d'une perfonne. Iilo cKpiie nihil GMiiit, dAtum, ciim tilts tflimartntur. Cic. On ne donna rien à Gabinius fur cet article, le procès ayant eftc taxe à fou préjudice. tyî.jlimare litem cnpitis. Cicer. Juger le crime dont quelqu'un eft accufé , puniflable de mort. .ïsTiMARir. Eftimer, prifer , faire beaucoup d'eftimc de quel- qu'un , OH d'une chofe. ^y£/limare magiii-, ou maq^tio en fous-entendant tre. Cic. Efti- mer, prifer beaocoup. On dit ^flimare aliijutm. Plaut. Tacit. Dt ali^ao. Cic. Juger de quelqu'un. ^deo Ut flerique ijiiihui mag'ios viros per ambition cm tjiimari moi eii , vifo afpcHoque .Agricole ijiiareren: famam , panci inttr^ pretarentur. Taat. De forte que ceux qui ont accouftumé de juger des grands hommes par l'apparence, ne trouvoient pas que l'a prefence d'Agticola repondit à fa réputation , 8c peu de gens eu devi noient la caufe. .Adei virtates iifdem lemporibus optimè nflimcmiur, cjitibus facil- limè gigniintiir. Tacit. Ce qui fit voir, o» tant il eft véritable qu'on n'eft jamais meilleur juge de la vertu , on qu'on ne juge jamais mieux de la vertu , qu'au temps qu'elle eft plus pratiquée , oh que lors qu'elle eft plus commune. Sic efl , vitlgui ex -i/critaie pauca , ex opmioiie mutta tftimat. Cic. L'ordinaire du monde eft de juger des chofes pluftôt fut le bruit de la renommée , que fut la vérité. Bcnè de aliijuo sftimavi. Cic. Avoii bonne opinion d'une per- fonne. Qui pœnam fuam honoribus fummit effet xflimamrMs. Huint. Qui mettroit la peine qu'où luy feroit fouffrit , parmy les plus grands honneurs. jÎSTIVÙS, xpvâ, nft'ivûm. Cic. D'Efté, Timpora xjiiva. Cic. L'Efté. m. Caiidor xjlivus ; eaim nflivi tcmpora. Claud. Les jours Canicu- laires , les jours pendant lefquels il fait une fort grande cha- leur, 0» un grand chaud. ^iliva ammalia. Plin, Les puces & punaifes qui tourmen- tent pendant l'Lfté. jESTiVÀ, genit. tefiiv'orûm. n. plur. (on fous entend loca.) Cic. Lieu ou l'on pafle l'efte. C'eft aufti dans Virgile , Lieu fiais 8c couvert , (ou l'on mené paiftre le bétail en Efte.) ^ST IV A. Une campagne des gens de guerre. EdiiHo in xfliva milite. Liv. Ayant tiré les Soldats de leur quartier d'hiver pour commencer la campagne. ,y£liiyis canfeSis. àc. A la fin de la campagne. iÊSTlVE. Adv. Plaut. Légèrement , comme en efté. Viaïuati Ijerclè admtdum tftivè fumus. Plant. Men. 2. 1. VU 30. Certes nous avons peud'argent peut noftrevoyage. [Cet- te métaphoie eft prife des voyageurs qui portent peu de cho- fe en elle , à caufe de la chaleur. ] JÊSTÎVO, ajlivâs , iftivâvt , apvitUm , njlivârë. Yar. Palier l'efté en un lieu. .ÎSTÛÀRlUM, genit. etHiiârïî. n. Ctf. Tacit. Marais oMlaç, ( que fait le flux 8c reflux de la mer. ) Bras de mer ou eUe eft agitée , à caufe qu'elle eft plus lerrée qu'ailleurs, m. /EsTuARijM. Viir. Un foupit.ail. . jÊSTÙÀTÏÔ , genit. .t/luatimïs. f. Pline le prend en un lens figuré pour l'Agitation de l'efprit. /. - ._ ■Reliitis afluaiioni fut iflii hominum tmbis. Plin. Laillant ces peifonnes dans l'agitation 8c dans la perplexité ou el- les font. _ . , J;STUÔ, xjliiâs, leftuâvi , tHnatum, ictliiare. Cic. Avoir gtano chaud , eftre fort échauffé. Calonbiii .eftuai. Colum. Il a grand chaud. Dies icjimt. Lacan. Le jour eft fort chaud. ^ër x/luat. Prap. L'air eft fort chaud. yEsTuARE. Virg. Rcndte ou jetter une vapeur chaude, l paiiant d'une fournaife. ] Kî"/EsTuARE. Eftre agite', eftre émeu. , 2.1are icftuat. S«i'i'-Curt. La met eft émeué 8c agitée. Ventiis i^lfuai in eum locum. Sue'. Le vcnt s'engouffre ÔC eft violent en cet endroit. , , . iS-J^Mri defident. Oc. Biûlei de dèfii , defiiei aidemmenf. Du- * Dubiuiitnt: Cic. Eftre dans une grande perplexité. *Invî- dm. SMuJf. Eftre fort liaï. .yÊlUat in amum. Claud. Il brûle du defir des richeflès. ^fluat & itrg^ivtrJatMr. Cic. Il eft en peine , il ne fjait a quoy fe réfoudre. itSTÙÔSOS , ijimsâ , tflmsHm. Cic l Comparatif tftiûs'ior. m. f. ÎT hoc xpuôsiûi. Superlatif xtimiïfiXm^ti , xjluajîfumn , xftudfifi'imûm. l Chaud, ardent, brûlant, m. chaude , arden- te , brûlante. / .Animal tftiiofîlpmiim. Cclum. Un animal tres-chaud. Dici xflmfi§mi. Plin. Des jours fort chauds , de grandes chaleurs. ^STÛOSlOS. ( Adverbe comparatif. ) Hor. Avec une chaleur _ plus afpre & plus violente. ^STÛS, genit. ifti'is. m. Virg. Grand chaud, grande chaleur, ( du Soleil ou du feu, & d'une fournaife. ) SydrTcHs xjlui. Ovid. La chaleur du Soleil. Midiii djhhHs. Virg. Pendant la grande chaleur du jour, o» le plus grand chaud. Ttrrens xHn terra. Cùlum. Uue terre brûlée de chaleur. Solari 4iftum fluviii. Bar. Se rafraîchir dans les eaux en s'y baignanr. Infinuart xftum. Lucr. Faire entrer la chaleur. Snftinire tftut. Ovid. Endurer le chasd ou la chaleur. Ltborarc xjiu. Colmn, Avoir grand chaud , eftxe tourmenté de la chaleur. £xxj}uare xjlu. Lucr. Jetter, pouffer dehors la chaleur. MsiLs febrii.Cc. Le chaud, J'ardeut de lafievre qui eft allumée. Inctnfos ttftus avericre. Virg. Détourner la fièvre. ^TUS mart:;m:ii , marintis. Cicer. maris. Plin. Le flux & le re- flux de la mer; la marée; le flot de la mer. Modtc! adlahtnte xftu. Tacit. La marée eftant baffe. La mer venant un peu à s'abbaiffer. t^ftus marii crifiii. Plin. La marée croift. jEstvjs marii. Viri. Cn. L'Agitation de la mer. fcrvit iftii ptlagxs. Ciccr. La mer eft agitée, émeuë. jEstus HÎceris. Cic. Inflammation d'un ulcère, le feu qui y vient. tEstus muJfuUntui. Plaut. La fumec du vin nouveau. ttî'jEsius ingtnii. Cic, Impétuolite , vivacité d'efprit. /. le feu de l'efprit. ,/£ftiis glorix. Cic. Un grand, ou un ardent delîr d'honneur & de gloire. Une paillon ardente pour la gloire. Cive ne te confuetndinis xjlus'abfarbeat. Ciier. Prenez-garde que le torrent de la couftume ne vous perde , ne vous en- traifue. jEstus. Agitation , émotion de l'efprit. Inquiétude , irréfolu- tion. /. Magno irarum flnclnat xfîn. Virg, 11 eft tranfporté d'une grande colère. Alagno curarum fluEfuat iejlt4. Virg. Il eft agité de divers foins. Il eft dans de grandes irréfolutions. Il a de grands chagrins. /ETAS, genit. atath. f. Cic. Age. m. Puerilis xtas. Cic. L'enftnce. / Inieiu xiai ou bona. Cic. L'Adolefcence. /. Pirmata , confirmaia , confions , média tins. Cic. L'âge viril , le bel âge. Florins xtai. Cic. Inltgia ttas. Ter. La fleVlt de l'âge. Sencila etas. Plant. La vieilleffe. i/£jtas ingravefceni. Cic. L'âge avancé. Decrtpita ou extrtma Mai, Cic. L'âge décrépit , la dernière Vieilleffe. Termini exalfx xtatis. Tacit. L'âge décrépit. ^fftaâ jam xtaie Mutins. Cic. Mutins eftânt déjà vieux Se caduc. £.\-aai xiaie efl. Cic. l! eft fort vieux. Il a fait fon temps. Provedâ ttate moriua efl. Cic, Elle eft moite âgée. Id xiatis homo. Cic. Un homme de cet âge. Ejufdim xtaiis. Cicer. De mefme âge , aufli âgé. Et ipfe ijuïdem , quanijuam medio m fpatio inttgrx itttttis erep- tus, fuantiim'ad gloriam longijfiamm xvum peregit. Tacit. On peut due qu'il a vcfcu long temps pour fa gloire , quoy qu'il ait elte emporté dans le milieu de fa coutfe. i£TAS. An. zn. année. /. ^^latemvix decimam ingrcjfus. Var. A peine avoit-il dix ans, en eftoit il entié dans fa dixième année. JETA. JETE. JETH, 5-3 ^riHua ttas. Plni. L'âge d'un an. Vivere terliam hominum xtatem. Cicer. Vivre trois cens ans j OH trois âges d'hommes. Numerart xtatem. Prop. Compter fon âge ou Ces années. AiAs. La vie , le temps de la vie. Hic feri xtatcm tgn m literis, Ciccr. Il a paffé prefque toute la vie dans l'eftude. Oliofam xtatem ir quietam traducere. Cic. Mener une vie oi- Cv6 & rranquille. t^Mj qiiieic, pure & déganter aBa. Cic. Une vie pafféettan- quUlement , faintement 6c dulicateraeut. ^TAS. Oc Temps, m. Heroïcis xtatibm. Cic. Du temps des Héros. S.1AS. Four l'Homme. Vie itati lux. Plant. Malheur à toy. /€iAS. Siècle, m. Incuriofajuorum xtas. Tacit. Va fiéde qui ne fait pas l'elii- me qu'il doit de fes grands hommes. Et ficut vctui xtas vidit ijiiid ultimiim in libertate , ita nos aiiid m fervitute. Tacit. Et comme nos pères ont veu le plus haut point de la liberté , nous pouvons dire que nous avons veu le dernier degré de la fervitude. ^TATEM. (Comme un adverbe de temps.) Long- temps, toujours. Jam dmlum xtatem lues jum inter nos falfx maximx. Ter. 11 y a fort long-temps que nous fommes mal enfemble. Neijue ille hoc animo trit xtatem. Ter. Il ne fera pas toujours dans ce (èntiment. iEjAS m vino. La boite du vin , le temps qu'on le peut boire. Sua cuicjue xtas vino gratijfma. Plin. Le \in eft toujours _ agréable, lors qu'il eft dans fa boite. jïTÂTÛLÀ , genit. xtdtiiU. l.Cic. Le bas âge .l'âge tendre.»». /ErATULA. PUut. L'âge, m. ÂTERNITAS, genit. xtemitâtïs. i. Cic. L'Éternité. Durée du temps qui n'a ni commencement, ni fin. /. ^T'-.RNiTAs. ( Pris pins généralement. ; Un très long-temps un temps qui dure toujours. ^d mcrnoriam xiernitatis. Cic. Pour en conferver à toujours la mémoire. .yib omni xternitate , ex omni xternitate. Cicer. De tout temps, de toute éternité. Donare xtcrnitatem alicui. Cic. .Aliijuem dottare xternitale. Plin, Immortalifer quelqu'un. Rendre fa mémoire immortelle. Suidijuid ex ^gricolâ amavimus , quidcjuid rnirati fumus , ma- net manjurumcjue efi m animis hominum , m xleriutati tempo- rum. Tacit. Tout ce que nous avons aime & révéré d'Agri- cola, eft encore vivant & le fera à jamais dans la mémoire des liécles. ./ETtRNÔ , iterr.Âs, xtirnâvï , xtcrnâtûm , xternârë. Hor. E- tenufer. Rendre immortel , perpétuer à toujours la mémoire _ de quelqu'unjîB d'une chofe. vît ÉRNO, ou STERNUM. Plin. Virg. Éternellement .toujours. .^TERNÛS y^xternii , tienmm. Cic. Éternel, m. éternelle, f, qui dure toujours , qui n'a ni commencement , ni fin. t/£ternum tempus. Cic. L'Éternité. Une durée éternelle. Jn xternurii. tlm-Jun. Pour jamais, roor toute l'étetnité. itTF.RNus. Grand, e.tceffif m. grande, exceffive. f. Ti'.m pater xterno fatur devinttus anioie. Virg. 1. 8. vf. 354. A- _ lors Vnlcain épris d'un grand amour , parla ainli. ^TËRNIÔR, m. f. ir hoc xierniii<. ( Comparatif d'c.^if>-n«j.) _ PliiK Qiii dure plus long temps. .ETHER , àiBiifi , genit. xihrrîi. m. Or. Le feu élémentaire, ou l'élément du feu, ( félon l'opinion du Philofophe Anaxa- gore. ) - , , . c^ther ex acre gignitur. Cic, Le feu élémenuire vient de l'air, s'engendre de l'air. Mther. Ovid. Cic. Le Ciel où font les étoiles. (Selon Atiftote.) Stellatiis xiher. Val-Plac. Le Ciel des étoiles , t« ftmé d'étoiles, jEthf.r. cic. Virg. VjAt. m. jETHÊRËÛS , ou yETHËRïOS , atherci ,- athèrèHm. de. Du feu élémentaiie. Du Ciel. De l'air. .^flra xtherca. Virg. Les aftres du Ciel , les étoiles. Les planètes. Sedes xthere*t fperare. Ovid. Efpc'ret d'aller au Ciel 8c d'ef- tre bien-heureux. yîrnEREws, ou ^THERivs. Du Ciel, celefte, divin, m. celef- G } «e^ j4 ^TH. <^TN. /ETO, /£VI. ^VU. AFF. te, divine. /, Pater nihcriDi. StM. Le père celefte. ^y£,i hireum [cmm . Virg. Race celeftc. ^THÏuPIÀ,«<9«iT(«, genit. athiSpU, f. Ethiopie, grand pays d'Afrique. jÊTHIÔI'S , àjèiô^. geni^. àHhiSi'h. m. & f. Pli». Ethiopien. m. Ethiopienne. /. Q^ii eft d'Ethiopie. .^THlÛPlS, diBioTriç. genit. *ihiôpïdii. f. Plia. Sorte d'herbe. /ÊTHRÀ , genit. ttthn. f. Or. Le feu élémentaire. ri»J. Le haut de l'air. Le Ciel. AHTiTES.aÈTiTBc, genit. a«7fj. m. P/in.. Pierre d'aigle. [Qu'on trouve dans les aires, ou dans le nid des aigles. ] /ÊTNA, genit. £init. f. Virg. Le mont Etna, «:> le mont Gi- bel , [ Proche les coftes de la Sicile orientale , fameux par fcs feux Se fes incendies. ] £.TtiM\}S,ttnxi, xinMim. Vin. Qiii habite le mont Etna. Vive memor tjuamfs ,tvi brtvis. Har. Souvenez vous que la vie eft courte. VennaMis xvo. Stat. Vénérable pour fon .îge. tj- Sreic & irrrf.xrahiU lenifus . . cmmliis rjl xvi. Virg. Le temps ■ de noftre vie eft court 6c ne revient plus , quand il eft une fois palTé. ^vi/M. Temps. Siècle, m, TniHÙm itii hiiginquii v.tlet mniare vttuflm. Virt. Tant le temps a de pouvoir pour changer toutes chofcs. ^b ccndito nvo. Pliii. Depuis que le monde eft monde ; de tout temps. ty^vorjHt ftcfKentl cnm canihus tirnidi venieot ad facuU damit. Virg. Et dans le fiéde futur on verra les chiens venir boire avec les dains timides. In XVI Tiojlro feritijjimus. Plin. Le plus fjavant de noftre iîécle, ou de noftre temps. .Ai hoc nvi. Plin. Julqucs à ce temps. AFÉR , âfri , Àfiiim. Virg. Aftiquain. m. Afriquaine. /. Qiii _ eft d'Afrique. AFF.ABlLlS , m. f & hoc ajfabilr. .^djill. genit. affabilis, (pour tous les genres. ) Affable, dou.t, civil, courtois, compUii- liiin, facile, m. Aftable, douce, civile , courtoife , complai- lante , facile, f. Ncc dnlu agaiiilis ulli. Virg. On ne peut l'aborder ni luy par- ler^ Il eft intraitable. ÀFF.'^BlLlT.'LS , genit. afaUliiâti'i. f. Citer. Aftabiliié , dou- ceur, complaifance , couitoilie. /. AFF.'\B!L1TER. Adverbe : [ ^gabiliih , Adverbe comparatif ^i^'.tl/ilifiimc. Adverbe fuperlatif ] .yinl-GeL. Avec civilité, »vec bonté, avec douceur, avec bien de la courtoilîe. Civi _ lement , affablement. AFFABRÊ. ( Adverbe. ) Cic. Ingénieufemcnt. Artiftement , parfaitement bien. ÂFFAEÛLATIÔ, genit. ajfabnlntuiiis. i. Le fens d'une Fable. AFFANI.E , genit. ajfaiiiânfm. f. plur. .^/k'. Bourdes , paro- les vaines. /. Àf FARJS. Voyez. ArroR. AFF.AtÎM. ( Adverbe, qui gouverne le génitif. ) AffeZjfuffi- famment. Tii; divtiiarum ajfaiim ejl. PUut. VOUS avez sflez de biçn ; »0115 cftes affcz riche. AFF. ^HorHP) ejl affatlm. Plm, Il y en s affez d'autt«. .yijfaiim diximus, Plin. Nous avons aflez dit. Pufo r,ie Ùicsarcha af.itim fatisfecjp. Cicer. Je crois SVoit fatisfait amplement Dicéarchus. ^faiim ama.re. Plant. Aimer tout fon faoal. AFF.-VTUS, a]fâtâ, ajjiium. Virg. Ayant parlé. ( Participe du veibe .ylpr. ) Vf» AFFÀTÛS , genit. affâiHi. m. Vng. Entretien qu'on a avec un autre, m. _ .Afatui alIcuJHs petert. Sen. Demander à parler à quelqu'un AFFtCI. Prétérit. Voyez. Afficio. 11". AFFHCTAtïÔ, genit. affcdatiinii.f. Plin, Défir trop ardent. m. palUon violente pour une chofe. /. Dccàris affclUiio. Plit. Paillon extrême pour la beauté. ArifECiATio. Sl«i'i'. Affeaation , recherche étudiée des maniè- res d'une perfonne. f. AFFHCTâtOR , geoic. afcantôrit. m. Floriti. Qui prétend à une chofe. Popuhii affeclator Imperii. Plor. Un peuple qui prétend i l'Empire du monde. Affectatoh. SiJiin'. Quiaftefte, qui recherche une chofe avec troj) d'affeftation , ( comme de dire des plaifanteries , ire. ) AFFbCTATOS , affiaàtâ , affecUmm. ( Participe i' ^jfeci). ) Plin. Affefté, recherché avec étude, m. affedée , recherchée avec étude. /. ^jfcHata altis cajfitai , tiii ingenitix ir innata. Plin.Jun. Les autres s'étudient à la chafteté , qui eft née avec vous , & qui _ vous eft naturelle. AFFHCTIÔ , genit. ajfearonh. {. Cic. Affeâion , difpofition de l'efptit ou du corps. /. Firma corpons ajjecïio. Cic. Bonne conftitiition du corps , un bon corps. Une fante forte & vigoureule. Af FEciio animi. Cic. Paflion de l'ame ; la fituation , l'affiet- te, oii elle fe trouve à l'égard de certaines choies , 6c de certaines perfonnes. /. .^■Ijfeflto erg.î aliijtiem. Plin. La lltuation ou la difpofition de l'ame à l'égard d'une perfonne. Aftédion , /. amout qu'on luy porte, m. Aeff.ctio ajlrorum. Cher. L'influence des Aftres. L'impref- . fion qu'ils font fur les corps fublunaires. /. ÀFFECTÔ, affeiiis, ajfeaâvi, ajfeaâtum , affeaârè'. Plin. Af- feéter une chofe , la délirer 6c la rechcrciiet avec affefta- tion, ou avec palfiou. ^ifcO.irt cruarim alicHJui. Stat. Délirer le fang , tu la vie . d'une perfonne. .Ajf'ittare rtgnum. Liv. Tâcher de fe faire Roy , afpirer à la royauté. Spes afecfat eafdint. Oiiijd. Il a les mefmes efperances. Hi qladiatorio aniwo ad me affet'lanî viam. Ter. Je les voy qui s'empreflent de venir à moy avec delTein de me mal- traiter. ^d dominai ijui ajftiliint viai. Ter. Qiii veulent s'introdufc- re auprès des Dames. Viam apSat Oljmpo. Virg. 4. Ceorg. 11 fe trace un chemin au Ciel. Veriirn iihi nul la datur dextram affeifjre potejlat. Virg. Mais lors qu'il vit qu'il ne nous pouvoir attraper. AFFtCTARE alicjuim daranis , pour ajficere. Plant, Nuire à quelqu'un. AFFECTÛS, affeaâ. , affeaum. ( d'^^cio. ) Cic. Aifeaionnéi difpofé , intentionné bien ou mal envers quelqu'un, m. Af- fedlionnée, difpofée, intentionnée, f. Qui eft dans une bon- ne »» mauvaife difpofition à l'endroit de quelqu'un. Eodim modo ergà te afeaui fum , (;ition. ^fcSia fttriiitaïc terra. Calv.m. Une terre affligée de ftéiilité , une terre ftérile. j4ffHlai fMcitudim. Cxf. Qui eft en grande inquiétude. ^jeiJiJfmHi inapiâ. Vcll-Paicrc. Qui eft dans une très-gran- de difette. Pcjliloitiâ aficlm. Llv. Affligé de pefte_. , . '. , AfFtCTUs. Prsp. Affligé, abbattu, languiûant, débilité. m. af- fligée, abbattuë, hinguiflante, débilitée, f. ^pCld ac projlrata %efpkUica, Cic. La République affligée Se abbattuë. .^jfiilix fides. Tacir. Le crédit diminué & affoibly. 7(tj affetU. Liv. Des affaires ruinées & en mauvais eftat. Opts ttfeclj. Tarit. Des richefles diminuées. Kj" .Avidè fum itffeftiis de illà re. Cic. J'ay pris cela fort à cœur. Varié j'iim afjellu) ly.ii liieris. Cic. Vos lettres m'ont caufé diverfes agitations , m'ont donné divetfes peufées. ^iiirmis aJftHui vtrmtibus. Cic. Une ame enrichie de toutes les vertus , une ame vettueufe , une belle ame. Le con- traire eft, Fiiiij ajfeilas dnimm. Cic. Une ame vicieufe , toute couverte de vices. ^4ri:bHi ajftiius aniram. Cicer. Vn efprit fçavant dans les beaux Arts s un efprit plein des Sciences. Le contraire eft, Incrtiii aJfeilKj ammm. Oc. \Jn homme leniply d'ignorance, qui ne ff ait rien. Affecius. Paflé, achevé, finy. m. paflee, achevée, finie. /. Jam xjiale affcââ. Tacit. L'Efté eftant palfé. Bcllum ajfiltum vidirms. Cic. Nous voyous la guerre fort avancée, au prefque finie. ty£ias ajfecfa. Ce. Un âge fort avancé. ^Jf'rdus foiettute. Ciar. Vieux , cafle de vieillelTe. ÂFFECTOS , genit. ajfeiHis. m. Celf. Difpofition bonne 0« mauvaife: Maladie, dans le mefme Auteur./. Affectus. Quint. Paflîon , /. mouvement, ( foit de joye 0» de trifteflc. ) m. .AffecÎHs advacare, eoncitare, tnovere, commovere. Quint. Ex- citer des paflîons, 8c dés mouvemens dans les efptits. ÀPFÈRÔ, ajfèri, aitiin ,allâtrim, aff^rrc. Oc. Porter , apporter. ttorem Arbores affermt. Coinm. Les arbres portent des fleurs. ^fferre cilium ad es manu. P!m. Porter la viande k la bou- che, appâteler, ( parlant des oyfeaux qu'on fiiit manger. ) Akferre fe alloue. K/Vj. Se porter en quelque lieu , y aller, y venir. Fatii te hue fofciniibus affers. Virg. Vous eftes venu icy pai l'ordre des deftins. • Haud aufpicati liUc me aituli. Ter. Je filis venu icy à la iDalheuie. "Vnde pedem attuliflis ■ Catut. D'où venez-VOUS? Afeerre. Apporter, rapporter, dire, annoncer. idniicres tua trgà fe officia pleiia tui fuaniffimi ftuiii attuleriint. Cicer. Nos femmes nous ont rapporté les feivices que vous leur avez rendus, qui font tous pleins d'afteftion 6c débouté. ^^Ifferunt. .Afferiur fama. Tramer ad noftras aures allnlit , pe- riijp Otfarem. Cic. On dit que Céfai eft mort. On uous a lapporté la mort de Céfar. Nc^uc nlla de ejus reditu fama afftrrbalxr. Cxfar. On n'avoit aucune nouvelle de fon retour , on n'en fjavoit rien. KAltulerunt Cxfarem iter hahire Capuam. Cic. Us Ont rappoi- ti que Céfu alloit à Capouë, JEtiam aiiHtemnt expUratires. Tacit. Car les efpions rap- portèrent. Nondum fatis alliUum eft cjMomcdi ris fe haberet. Cic. On n'a- Toit pas encore des nouvelles bien afiiuées de l'eflat où ef- AFF. Jf toit l'affaire. Nima Im itA affert. Cicer. Petfonne ne dit que la chofc foit ainfi. Affkrre. de. Apporter, alléguer. ^d ta cjtu dixi afer, fi cjiiid hahes. Cic. Si vous avez quelque choie à m'objcfter fur ce que je viens de dite, faites le. ^Jferre exemptnm. Cicer. Apporter, ok alléguer un exemple. ^n jttatcm afferei? Oc. S'e-tcufera-t'il fur fou âge? Appot- teta-t-il fa jeuneffc pour cxcufer fa faute î ^jferre ad dcfenjioticm. Cicer. Alléguer pour fa défenfe , ou pour fa juftification. ^fcrre pojfum , car htc fcribam. Cicer. ]e puis rendre raifoB de ce que j'écris. Afferre. Apporter, caufer, mettre, donner. Ponti injicic/ido impedimentum afferre. Tacit. Empefchet de faire, de baftir, on de jetter un pont fur une rivière. tx£j alientim milii hxc res aitulir. Cicer. Cela m*a endette. .Alienis bonis manum afferri. Cic. Prendre , envahir le bien d'autruy, s'en emparer. .Agcrre religioncm alicui. Cic. 'Mettte quelqu'un en fctupule, luy caufer du fcrupule. * .Animiim alicui. Cic. Donner du courage a. quelqu'un. * ^//«1« ofinn. Ter. Suppciias. Plant. Donner du fecouts à quelqu'un, le fecoutir, l'aider. - Fidem alicui rei ajferte. Ci:. Rendre une chofe croyable. ^jferre caufam mortis. Cic. Donner occafion de mort. * r»- ram. Cic. Mettre en peine. * DeteElationer/i. Cic. Caufer du plaifir. * Lmiiiam. Cicer. De la joye , réjouir. * Languir im alicui. Cic. Le rendre parefléux. * LuUum. Cic. De la tlU- teflè. ■* Lacrymal. Des pleurs. Motum amm's afferre. Cic. Émouvoir, toucher les cœurs. .Afferre canfolatiancm alicui malo. Cic. Apporter quelque coiî- folalion à un mal. ..afferre coiiicmpiionem ad omnes. Cxf. Mettre dans le mé- pris de tout le monde , faite mepiifer quelqu'un de tous. Kj- afferre dentés in Domnmm. Var. Mordre fon Maiftre. ^jferre defperationim, Caf Mettre , jetter dans le defefpoir. * Dohrem capitis. Plin. Caufer de la douleur de tefte. *Com- mutationem voluntaiis. Cic. Faire changer de volonté. Manus fibi afferre. Plane- Cicer. Se tuer foy-mefme , fe dé- faite. * Vim -vitie & carpori. Cic. Se tuer foy-mefme , fe fai- re mourir, s'oftcr la vie. Vim afferre. Cic. Contraindre , forcer. 1- Vim virgini. Vio- ler une fille, la prendre par force, la forcer, la déshonorer. * .Alnui terrorim. Liv. Épouvanter quelqu'un. ''■Terrores ad aliijuon. Cic, Rapporter à quelqu'un des chofes qui épouvan- tent. *Titdiiim. Liv. Fafcher, chagriner quelqu'un. ^Tabcm gregi. Colum. Faire devenir eu chartre , ou maigrir un trou- peau. * Splendorem voci. Plin. Éclaitcit la voix , la tendre claire. * Somnum. Cic. Faire dormir. ♦ SoUiium, Cic Don- ner de la confolation, confoler. * Obfcuriiatem oralioni. Cic, Obfcuicir un difcours , le rendre obfcur. afferre comperium. Liv. Rapporter pour certain. Magnam h£c res illts offenfionem ad omnes attulit. Caf. Cela les mit eu la haine de tous ; cela les fit haïr de tous. Quod vero ad amicitiam popuU TUmani attuhfftnt , id iis eripi. ejuis paît pojjci. Ctf. De foufftir donc maintenant qu'ils de- chûfl'ent de leur première grandeur, cela ne fe pouvoir nulle- ment ,'oa de la grandeur qu'ils avoient , lors qu'ils prirent l'alliance du peuple Romain. ^djumentum alicui ad rem aliquam afferre, Cic. Aider quel- qu'un à faire une chofe. Non fexus , non xtas miferalionem attulit. Ccf. On ne pardon- na ni à âge, ni à fexe. ^4fferre errortm animis. Cicer. Jetter les efptits dans l'erreur. .yiilimum v.uuum ad te audiendum affero. Cic. Je VOUS écoi^ teray avec une grande liberté d'elprit. Sjcierunt initium moibi calor attultrit , an frigus. Celf. Us de- mandent fi la fièvre a commence pat le chaud , ou par le froid. , Nunc hic diesaiiam vitamaffcrt, alios mores poftulat. Ttr. Mais maintenant il faut vivre d'une autre manière , 8c changer de mœurs. Pro fe cjuifcjne manus affert. Cicer. Chacun fait ce qu'il peus pour fe défendre. .afferre confueiudintm fervicndi liiir* (ivilati. Cic, ACCOUftu- mei une ville libre à obéir. A5. ^f AFP AFFÏCÏÔ , .Hiâs , ^T'-' ' -F-^"'" . '"Jf - (l°'Xn ^^'^^ & F^«.. ) ne. Emouvoir, toucher, faire irapreaion. ^ffiur/aw,ms. C.<. Émouvoir, toucher les coeurs. ^gci animis. Oc. Eftre emei! , o» touche. Su\§c,u,u.^^,u... eu. Voila quelle eft leur d.fporition. Afficere. Clc. Affliger, tourmenter , taire de la peine. ToHu futmo «ffiatZr. aium. Tout le poumon eft galle, le 'poumon eft entièrement gafte. . . \,.l..r.b.s , ^oru , fiMt.nl Oc Honorer quelqu un , le loiier, le reioair, luy ftirc des preïens . le '\«'Sf;^^d injures «« d'affronts , le couvrir de playes, le tuer , 1 ^»'^'^^ . ; */«««»». eu. Je fens un grand délir d'eftre i Rome, de retourner a B-ome. _ velles donnèrent de la joye 8c de l'inquiétude ^ /"l^f ' „ | ^«;.p/K« ajpci. af. Eftre puni de mort. * Ex,U^. Cu. Eftre '!;|f~L. P//.. Avoir la colique, (enti: des douleurs •"5:^ ".r;... f... ^ fi,U. U.. La faitn 8c la foif af- ^ÏS 1:^^.«. C. Donner la paye - nj^-„„, JS'cn dcmiccmc cl.cnum. iUr,. Jupiter luy donna pour punition de fouper chez luy. , \^^«r<- W;?«.w%;r^M. P;..«r. Fouetter quelqu un. Le bat '" J/rcW; ««,■,;,■../,?««>. P/-.»'. Donner debonnesnou. 'Sz-iSS- '#^'"- ^''■'"- l'^y '""f °"' ''"" '" ÂlFiCTiTlOS ;■ .3^''-^,am-'-«'"- C^y-^tu^Tio'Ruli'nf ; >^». ) l'-rr. Joint, joignant, attache, m. (oiute, joignante, ^ZffiÈîtllm .d vUUm Ufcr.ri.m. V.r. Une gwenne , « un parc joint à une maifon de campagne. ÂFFiCTÙS, -#;/« , -.#a«'»..( ratticpe d'^i!"^.. ) 0«r. A jouté, joint, m. ajoutée, jointe. /. . AfeictÛm r,//M,«,i'P":-^m,aM'r'. Proprement, Ficher, f.t'f ï,""!-.. Attacher à une potence avec des clouds. - ''a^t^'!:^^ .a ..,«, nur.„:. a Marquer un faux accutteut d'une lettre au front avec un f" «^haud r QLielques-uns dilent que c'étoit un C, ^''^ «^ 1^'^™'"= .'f^ ^ r?e de Co.d.r.„o: D'autres croyent que ^."°' "" ^;Xa. - la première lettre du mot K.^l>"^':,a , 1" ,^ «"'^'^g """'^''^^ ciennement; & d'autres prétendent que c etoit un S , qm eit là p"^icre lettre du verbe e...T»«, <1"' ^'g"''',\'""'A' flf,' parce que ces faux accufateurs étoient punis de mort , s ils commettoient encore le mefme crime. ]^ "cine en terre. tT.ffi"tXr^'::'', i-e tenir quelqu'un au lie . l'obliger à garder eu à tenir le lit. que chofe dans fonf ?"'• p^;,, retenir les lettres de l'Ai- pha^et aux enfans , les graver dans leur mémoire. ■ appUquer fon cfptit , qui eft une émanation de la divinité . • BuUlei 1« touit la façon ,« la forme a une chofe. Fiui cijfiini eccum inctdit a ftro. PUut. Mats voila Megadorus mon Gendre qui vient de la place publique , ( Car il devoir époufer la fille d'EucUon. ) Affinis abcujui cnlpn, o\x alicni ciilpx au Datif, de. Complice d'un crime, m. &c f. ■ Aefinis ncgotin fMics. PUut. Qui a part aux affaires publi- ques , qui s'y addonne, & qui s'y applique, qui s'en meUe. \4jfvus rcruM itias fert adoUficnsia. Tereiit. Addonne aux plailirs de la jeunefle. . ^ . .' ., „• . AFFiiJiA rinai/s. f. Cic. Terent. Afhnite , allian- ce par mari^ige. /. ..... ■ , , film AtQUe Hxore fuperft itilus foliH vtderi euxm ieatus , molu- mi d,!«iiate, florc„tcf.w,i , fiilvis affimtciubm & amiaiiis futur» effuvfle. Tact. Et il fe peut dire heureux d'eftre mort au plus haut point de fa gloire, fans l'avoir fouillée par aucun mal- heur, lailllint fa femme & fa fille en vie , la famille flotil- fante. Se lés amis Se alliez en bon eftat. ..Iffimtutefedevincire cum al,i)Ho. Cic. S'allier avec quelqu un. Faire alliance avec luy. .yiffiniictes jungerr. Uv. Faire des alliances par mariage. NuUon' eso Chremelis paao ^ffinitatem ejjuiere polero? Ter. Ne pourray-je donc point trouver quelque moyen de rompre cet- te alliance avec Chrêmes ? ÂFFÏRMATE. ( Adverbe. ) Oc. Par ferment. Qaod Mrmch , re quelqu'un i ^Zffir'^^^oùe aUc,u.d .Iteri recipere. PU.e-C.cer. Promettre quelque chofe à quelqu'un avec ferment. a„^men- \,prompt,or ,nte7 te.cbras affirmauo. T.ct I-» ""' /"fS toit l'impudence à débiter le menfonge , «. d f "«'. '^^''^î^j^^: AFFIRMATÙS, «#rm^«i , ^ffirm.,n.m. Oc. ( Participe d ^J firmo. ) Confirme, m. confirmée. /- _ _ . , AFFIRMÔ , <^3rm:is , affirmav-, , cffirmain« , ^§r^«re. Oeer. Affirmer alsûtet certifier une choie eftre verirable. ""a^Z: TprlaT^ffirmare. U.. Afsûrer pour certain. '!;^:irrV™... ce. /rsûrer certainement ;f^ „£,mè. ^..mt. Alsûrer fort Se ferme. *Jurejur^,'do. L.v. M "tl^^^Tie .U,u, .^r'^c.re. Cic. Afsûrer une chofc J^=r}^l;î:.'^'"^e raturer . fortifier fb„ elpri.. S'affermir. AEFinMARE. Confirmer, ratifier. n , confirmé l'opinion qu'on avoir du courage du peuple Romain pat les ladie qui furvint à Néron , confirma la colère des D^ieux AFF. contre luy , »« fut ptife pour an effet de la coUie des Dieux. AFFIXÛS , afxk , affixiim. ( Participe à'^ffiga. ) Attaclié , fi- ciie. m. attachée , fichée, f. •ytffixiis in faxii. Or. Fiché dans Iss pierres. ^jpx.i ttiuntta jyd:ra. l'Un. Dcs étoiles attachées an Ciel. ti- Lturi affixas. Virg. Qui eft attache à quelqu'un; qui eft toujours à fon cofté. Inféparable d'uni: perfonne. .yiffixii! tlicHi iiin.t Sydere. Piiii. ( Parlant des arbres ou des plantes. ) Eftte féché par les ardeurs de la Canicule ; eftre galle par un mauvais veut , refléntir l'influence de quelque conftellatiou maligne. Ignikus afjiari , ou incendia. Ovid. Liv. Reffentit quelque dommage d'un embrafement -voiiin. AFFtARE alicm aliijuid mali. .Aitcl. ad Heren. Empoifonnet quelqu'un de fon haleine. Kj'Afflari Divino jfiritM. Cic. Eftre infpiré de Dieu. KÎ'Afflare ahcui. Siat. Favorifer quelqu'un. Fœlix cni plact- dui Unitir affiat amar. Stat. Heureux celuy que l'amour fa- vorife, qui eft heureux en amour. Sperat fibi auram pofe alit^iiam affiari in hoc crimine. Cic. Il efpére trouver quelque bon vent qui luy foit favorable dans ce crime. Il elpéte trouver quelqu'un qui le favorife dans ce crime. S3"^mori! nefcio ijuid afflaverat , ( on fpus-entend , me.) Cic. _ Un certain bruit s'eftoitiépandu,oM eftoitvenujufquesàmoy. AFFLOENS, genit. affluèniis, omn. gen. ( Participe d'^//?«o.) Abordant, venant en foule, ra. abordante, venante en foule./. ^Affluente muttitudine ad fam.tm belli. Liv. Beaucoup de gens venant en foule fur le bruit de cette guerre. ^ffluemibus auxiliis Caltorum. Tacii. Le fecours des Gaules abordant de tous coftez. Affluens. Coulant , venant d'un lieu. m. coulante , venante d'un lieu. /. ( parlant des eaux. ) .Ai Gatlicam ripam latior lir fUiidiùr affluent. Tacit. L'autre fleuve plus large 8c plus paifible fe va rendre dans la Meufe le long des Gaules. Affiurns, [ Adjeftif. ] Aboodiint, m. abondante. /. Il fiUt à fon comparatif, yiffliièntior , m. f. ir hoc afftuêntïiil. . Et ^fjiiiinl'ifsïmûl , à, um, poui le fuperlatif. Plus abondant , plus fertile, m. plus abondante , plus fertile. /. affluent opibui cr copiii. Cit. Abondant en richeftès 8c en troupes. Homo lepcre & vennjlate affluins. Cicir. Va homme galant & poly. u^fftuens Jiudiii locus, Cic. Va lieu où il y a tous les exerci- ces des fciences. .Affluent omnifcehrt. Cicer. Rempli de toutes foites demé- chancetez; CoBfiti ungmmit tffimtis, Cic. Un Confîil tout paifume. Tom. L H AT- ÀFFLOENTëR.. ( Adveibe. ) de Abondamment , en »bon- ÂFfIûENTI , gsnit. affl«lnû.. f. Ce. Abondance des chofo^/. ÂFFLÛbNTlUS, ( Adveibe comparatif du politit ^//iM»"»- ; Oi. Plus abondamment. „„-,. j», SiM afft«('<""' volHfUUi Uur-tM. Cic. Afin qu'il goûte des plaifirs avec plus d'abondance. ^ ,.,„„1,, ÂFFLOO , nfjirm vmfuT»agr,eant arhori. Colm. Elles frottent 13 par- tie malade i un arbre. i..ui„,-,lcie foriwia. ag,.lfi. Uv. Sitôt que la fortune a com- mencé de luy eftre favorable. ,- , .. „,.' ,,' ÀFFÛNDÔ, affind.i, af{»di, affisxm, 4f,i>idcrr. Plunyn- féï, iettet, répandre une liqueur fur quelque chofe. ' frii'dX agin i>ff»nd,tur -vcntuum. Tocit. On vetla, on mêla d« poifOn dans de l'eau froide. u j I Jffundlinr hme tirU ^Jlutrmm è mari. Plm. Un bras de met I »a baignes cette ville 5 cette vUle eûbaiguée d'un bias ds mer. AFF. AFR. AGA. AGE. l'ki Mofn acjHM %l>.eKui Oeeano nffundir. Taeit. Où le Rhia vient décharger les eaux de la Meufe dan» l'Océan. Vs" lUoi ira dtfpofuit l'î ecjtutum ma milita eormina Affunderentur. Ticit. 11 mit , oK jetta trois mille chevaux fut les aiAes, il lesièpandit fut les aides. ÀïFUSÛS, affniii, alfiinm. Plm. Ovid. Vetfé défias, on de- dans, m. Verfée. /. ■Affuf» ml/s amno ; OU .Amnii mbi affnfm. Plin. Une ville baignée , oh arrofee d'une rivière. Une rivière qui arrofe , qui bat les murailles d'une ville. Vininum vHhuri affufiim. Tacti. Du venin jette dans une playe, Affusus ti'.mula. Ovid. Couche, étendu auprès du tombeau. ^ffiifa genibm Cafaru. ïhr. Pioflernéc aux pieds de Céfar^ ÂFÔRIS. PUut. ( Adverbe. ) Voyiz. Fouis. AFB.IC.'V, genit. .Afrux. i. Cic. L'Afrique. [ Une des quatre parties du Monde. ] ÀFËR, .ylfra, „-J/r»w. Vir^. Africain, m. Africaine./. D'A- frique , qui eft d'Afrique. AFB.1, genit. ^frnûm. m. plur. Cieer. Les Africains, les peu- ples d'Afrique. AFRÏCANÛS, .Afticânâ, ^fricanûm. D'Afrique. Africain, m. Africaine. /. Africani muret. PUut. Des Panthères. /. Af RICANA, genit. .yifriiarut. f. ( On fous-entend avis. ) Ijv.. Autruche. /. ( oyfeau qui vient d'Afrique. ) Horace dit , ^- fra avis. ÂFRiCÙS. La mefme fignilication. Africus. C£f. Vent du Sud , vent de Midy tirant à l'Occident. [ On l'appelle Sud-Ouefl. ] _ _ . .•^CVLLOCHOM. genit. t.MX:ir. Dinf. Aloês,. bois aromatique. „ , . ÀGANIPPÉ, genit. .yt^toûppis, ou AGANÎPPÏS, genif. ^jt- iilppidii. f. Virg. Ovid. La fontaine Hippocrene , ( fameule dans les Poètes. ) [ La Fable dit que ce fut le Cheval Pègafe qui la fit forttrd'iin coup de pied, en paflanc fut le Mont Helicon confacré «ux Mules. ]_ AGÂNÏPF/EÛS , .Agariipftx , .Aganipptûm. Trop. DTlippo- crene , oa-àz la fontaine Hippocrene. [Les Poètes donnent cette Epithete aux Mules. 3 ÂGAKÏCCM, a'v«f«wv. genit. .Agitriû. n. Pliii. Agaric. »j. [ Petites boules Ipongieufes qui croiflént fur certains arbres , êE bavtiailierenient lut les Mélèzes. ) AgASÔ, genit. agasinïs. m. PUut. Palefrenier , valet d'éta- ble, qui penfe les chevaux, ni^ AGâTHA, genit. .^.j<ï>'w. f. Ploi. Agde , [ViUe Epifcopale de Lan»uedoo , ou il y a un port de mer. ] AGÂTH-VnSl , genit. ^giiiJiynori4m. m. plur. Virg. Plin. Les Agathyiliens. [ Peuples de la Sarmarie Europëeiine, en Mot covie. Pline dît qu'ils fefardoient & fe peignoient leïchei veux & le vifage de diTcrfes couleurs. Ce qui fait qoe Vir- gile les appelle Picli. ] ^ «" m^-, ( Impératif du verbe ^j». ) Plat». Cic. Ter. Ça. Oja. Or- fus. Courage. ,.- . . [ Cet Impératif fe met dans Je difcours comme un adverbe, ou une intetjeftion pour exciter & encourager les perfonnes; ou pour témoigner qu'on confentà une chofe. Elle fertaulK dans les Tranlitions. ] r 1 ^ .Ageporr'oiaie'U'nj dgi /anè iinjunrn. Orius dOnc. Oça '. maintenant. <. ,, ■ i ^ge dim eonfirle nmc eut» iUiuivit.i, vtinm SylU. Ciccr. Oja : comparez maintenant fa vie aveccelle de Sylla. ^gejîi. Cic. PUut. Ça donc; .'' '■ ^i', a^^- Ça.ça. ^Hé bien, jelevenx; -^ ■ ^iiimmci^agiie diim. Oçâ maintenant, ( au plunei. ) ÂGËA, genit. /ijt«. f. Ff/îi Tillac. m. AGËLÀSTCS, dffÎKotTO!. genit. .,4geUm. m. Plin. Qui ne Ht jamais. [ Ce mot eft tout Grec. ] AGBLLÛS , geniti aiêin. m. Ûc. Hor. Ter. Un petit champ. 1 petite pièce de terre. , , . , . ., I \Agelli rft hicfub urbe paulnm, cjnod locit-V /«M». Ttt. Vous avez un peu dé terre au Fauxbourg que vous afleiinez. AGËMÀ , âyxijca. , genit. agimatïs. n. ^i«t-(;««.- Un E(îa- dron de Cavalerie Macédonienne : Ou félon Arrian , Un ba- taillon d'Iofaateiie M.âccdoniciine, Qui félon Titc-tive , a- AGE. AGG. voit du rapport artc une l/içscT!v. genit. agêriit'i. n. félon la terminai- fon. ( Pline luy donne un féminin , ayant égard au fubftan- tif titria. ) Herbe qui ne meurt point , & qui fe conferve _ long-temps fans fe flétrir. ÂGGÊMÔ. Vojifz. Adùemo. AGGËR. , genit. ajgti-ù. m. K. & f. Q,u a de 'ajté. qui fe remue aU-ement , (fou en parlant de. cl.oles Limées', lu de celles qui ne le font pas, ; Souple du corps, alaiore, vifte. m. &/ agillant. m. agiUante. /. ^A'^ftr... a:«L Ineinduftrie agiOante & ptompte %l.cUJf„. Uv. Une flotte . « une armée navale v.ltc a àgIuùR, m. f. & hoc agil.U,. ( Adjeft, comparatif.) fUur. Plus agile, plus vifte. «.&/. plus agiflant. m. (parlant des >]^SU ^'^i^&l^L. :au mperUtif ^.lonLaurent Valle Grammairien , mais Voffius re,et.e ce luperlarif Se vcu qu'on dife ag.nisimH..] Très ag.le , fort djipos , tort agS? fort aftif.' m. Ttés agile, fort ag.ffante , fort AgÎÏÏt./s, genit. agUitith. î. Ptin. Agilité , légèreté , fou- ^^!S,ù,'J\f~ uv. La légèreté des vaiffeaviï , km agili- té, leui facilité à fe raouvou. AGI. ÂGlUTËR. (Adverbe.) Coium. Agilement, avecvitefle, avec agilité. aguite. AGlLlOS. Adverbe comparatif. l^yliUifitmi , Adverbe fuperla- tif, félon Voffius.] Plus agilemenr, avec plus de vitefle. AGINA, genit. agiiix. f. ïrjl. Le trou ou tient la chaile d'ua trébucher. AGINATÔa , genit. aginatôiù. m. Feji. Que le moindre in- réreft fait agir , comme la moindre choie , ou le moindre vent fait une balance._ ÀGÎNUM, ou AGINNUM, genit. afinl. n. ^uf. Agen, Ville Epifcopale & Capitale de l'Agenois dans la Guyenne. AGÎNNtNSlS , m. f. & hoc ^gmnhue. .AdjeS. Qiu eft de l'Agenois. . _ . ÀGITÂBILÏS, m f. «Sr hoc agilMli. ^.ijrlJ. ,( gemt. agitabihl, pour tous les Genres.) Ouid. Qui fe meut & s'agite aife- ment. . AGÏTATÏÔ , genit. igitMîinîs. f. Cic. Agitation, ailion. /. Mouvement, m. Kj- Mmtis agitatto. Cic. Occupation de refpiit humain. Les penfees qu'il agite luy-mefme. Agit AT lo tcn.t. Colum. Le labour de la terte, la culture. JS- ^11 non in omnihui tis fînditnim agitatio , vita tijmlis fnit. Cie. Tous ces gens-là n'ont-ils pas cttudié toute leur vie. AGÏTÂTÔR, genir. an_itaiins. m. Ce. Conduaeur de chariots. m. [On appelloit ainli celuy qui roenoit , ou conduifoit autre- fois des clijriots à Rome , foit en guerre , foir en paix , dans les Jeux delà Courfe.] Écuyer, cocher, ni. Agitator afetli Vi'g. Qui mené, ou qui chafle devant foy un afne. AGÏTâTORïOS, agi^al'orïk, agitatiriûm. S«in/. Qui demande de l'action ôc de l'agitation. AGIT.\T Os , agiiaiii , iniMiaw. Agité , emeu. m. agitée , émue. /. [En parlant de la mer & du feu.] ta» A&iTATus iBrti C. Agile de foins, d'inquiétudes. Injuriii, Hor. Traitté indignement, maltraitté d'injures. Outragé. Agitatls. Agité. Traitte, dont ou a difputé, ou pailé. m. agi- tée, traitrec. / , . , „ j . ^dopiio Tbiofhdiis agirata eft. Cic. On a parle de 1 adoption de Theophanés. . ■l{fs ft't apiaia in coniionibus. Ce. La cliofe a elle agitée dans les aflemblées, on en a parlé. Vj- Agitatior animu). Sen. Un efptit qui a plus de mouvement, plus aftif , plus agiffant. AGÏTÀtOS , genit. agiiâiSi. m. Var. Agitation. /. mouve- ment, m. [On ne trouve que le nominatif Se 1 ablatif de ce nom en ufage. J ■ , -c ■ ÀGÏTÔ , agitas , agitâvî , agitâtum , agitare. Colum. Fane , agiter, mouvoir, remuer. . , . . S»id rerum hic agiitm. PUm. Ce que |e fais icy , a quoy je m'occupe icy. , „ ,, . „ ignare cafHt. Colum. Branler , »« remuer la tefte , 1 agiter de cofté Se d'autre. ., „ ^r- Agiiarh. Cic. l'-r;. Agiter, tourmenter , perfecuter , pourlm- vre, faire de la peine. .- . Jgttans difcordia fratu,. Virg. La difcorde ou la diviGon qai eft parmi les frères. , ,. r . •• j: Jg,tari dtvcrfum. Salluft. Eftre agite diverfement, avoir di- vers mouvemens. Tc,r„avtarcvdm,d,!....Trojmo,fotmftt. Virg. Vous aver eu le pouvoir de perlecutei les Tioyens par met Oc pai «^"hui'ic agitabo. Ter. Je m'en vas le mener <^orr^">^JJ^^'- AGiTARE. Chaffer aux animaux, les courre, les poucfmvte. .^giiabM aves. V.rg. 11 chafloit aux oyleaux. Agitare. Conduire, mener, gouverner. vetner, conduire un Eftat plus par l'efperance des xecompen- fes, que par la crainte des fupphces. Total^ufnMa pcr ar,.' . . . . "-ens "i"'' "'^""■J"i-^, l'ame eftant répandue par tout le corps le remae & le gou- """fù. f c«rr.«. Virg. Conduire des chariots. Equum calcaréHl agitcire adv.rri, cl.vum. PU-t. PiquCI, poullei un cheval en montant une colline AGI. . AGM. AGN. de in aric. Ptaut. ftcum ali^nid. Tir. Penfer , confiderei > loujet une chofe dans (on elprit, l'agitet en Iby-mefme. ^j/r.uf rem afi^uam ftcrctn ima^inarionibus. Tacit, Penfer fc- crctement , ou en roy-mefnic à une chofe. PraccpiA alicKjHt a^iiarc. SaUnft. Penfet & repenfer à ce qu'on nous a commande. Agitare. Oc. Agitei , traittei un fujet , une matière , quelque queftion. Hicc rtj ftrmonihni agiutur. Liv. On parle fort de cela. AoiTARE {iit.Mn. Virj,. S'enfiiïr en diligence. *GMdtitm fy- Uti- r.4m. S.tiiu/}. Se rejouir , fe divertir. ♦ Choroi. Virg. Danfer. ♦ a'ifif M. Ter. Faire des fellins. ♦ Cxws. SMuft. Faire des aflembiees. * Miras. S.illufl. Différer. * Pulmmicm riJU per- pétua. Jutr. Rire continuellement. ♦ Sacra. Catul. Faire des Sacrifices. * Spii mMes. Ovid. Concevoir de vaines efpétan- ces. * Viteira , nvtirn. Oc. Virg. Vivre. *Diem. Plnut. Palier un ioui , 0« le temps. * Pmem. Sallu/l. Vivre en paix. ^Prajîdiur)!. SaUajl. Eftre en garnifon. * Jnflitiam. Plin. Fiire , ok rendre toujours la juflice. * Lairodinn. Tacit. Exercer des briganda- ges, faire le meftier de voleur. * Ingtnium fer /ludia, Scn. Exercer l'efptit dans les eftudes. * Mentmnem de re ali^uâ. Liv. Faire mention d'une chofe. Nnnc Aiitas jal tutc tnarnm rtrum. Plaut, Bacch. 4. 3. #. 23. Vous faites feutement vos allaites. ( pour fatagii ou fatagiiai TerUT» tttaruTfi.) Mihi advtnientt bac nolje a^ilanduM ejl vigilias, Plaut. Il me faudra veiller cette nuit en arrivant. ^^itare alicubi, feul ; ou Vitar/t alicubi agitare. Sallujl. Paflet fa vie en quelque lieu, y demeurer, y faite fa léfidence, oit fon fejour ordinaire. ÂGMËN , genit. agmï»ïs. n. Virg. Mouvement, m. manière de fe mouvoir. /. Le cours d'une rivière , 0« d'un fleu- re, m. Lem finit agmine Tibris. K/>|. Le Tibre a un cours lent & paiCble , roule doucement les eaux. Jlli agmine cirto .... Laocoonta petunt. Virg. Ils prennent leur route, 0» leur cours vers Laocoon. Jls tirent droit à Lao- coon. (11 parle de deux ferpens.) Celere agmen rcmorum. Virg. Un mouvement vifte des ra- mes. AoMESJ. Troupe, multitude,/, (foit de petfonnes , foit d'ani- maux.) Incedthat mulielre ér miferabile agmen. Tacit. On voyoit pjlTet une troupe de femmes en un trifte Se miférable équipage. ^ligimm agmen. Virg. Une troupe d'oyfeaux. ^gmrn aijuari,m. Virg. Une abondance d'eau , une grofle ondée. A&MH«. Troupe de gens de guerre; armée en marche./. Efca- dton de cavalerie. Bataillon d'infanterie, m. Primum agmeii. Cdf. L'avant-garde. /. Simnl primi aimiws copix evase're filvas cafîracjue communivère. Tacit. Cependant l'avant-garde pafle la foteft & fe retranche. NoTjiJjimum agmiii. Otf. L'arriére- garde. {. Sh/ cupidws noviJfimtiTn agmen injecutt. Cxf. POUI s'eillC en- gagé trop avant avec leut arriere-garde. ^gmrn graviui. Tacit. Le bagage. Longttm impcdimentorum a-^mtn epportunum ad iit/idias , defen- fantihut iniijaum. Tacit. D'ailleurs l'embarras du bagage aifé à attaquer, difficile a. défendre. AoMiNA caudx. Virg. Les plis de la queue d'un ferpent , (lois qu'il la remue.) AGNA, genit. agnt. f. Hor. Une jeune brebis. AGNASCÔR., agnafceris, agnatits mm j agnâfci. Cicer, Naiflre après le teftament de fou père. [Ce verbe fe joint avec le _ «htif. ] ÂGNATI, genit. agnâtorû]», m. plur. Les parens du cofté du père. ^J agnatoj à" gentiles aîiejuem deducere. Var. Donner un cu- rateur à un infenfé , on à un furieux ; le mettre entre les mains de fes parens & de fa famille , pour en avoir foin ; le mettre en cuiatelle. AGNÀTÏÔ, genit. «^««(iSnij. f. Oc. Patenté du cofte pater- nel. / ÀGNELLOS , genit. agriêia. m. Vlam. Petit agneau, m, AGNINO5, «^'<ÎM«. a^mnHm. Plin. D'agneau. AGN. AGO. 61 ^gnina, (ou fouf-cntend farc) Plaut. De la chair d'agneau; de l'agneau. ^gnmt latles. Plaut. Les entrailles d'un agneau , comme la fraifc, ire. AoKiNA dupla. Plaut. De vieille chair d'animaux , qui eft dure, 8c dont on ne peut manger. ^t Itjcant cadundoi agnos ir duplam agninam Haut. Plaut, Qui font femblant de tuer des agneaux , 8t ne donnent que de vieijie chair à manger , qui a deux âges d'un agneau. AGNÎNUM. genit. agmin. n. Flor. Chair d'agneau. /. AGNITIÔ , genit. agnitiomi. f. Oc. Connoiilance. Idée , notion. /. Agnitio. Plin. Reconnoiflance. /. indice, m. marque. /. AGNlTUS, agiiïia, agniium, (Participe du verbe .^Ignofct.) Va'. F lac. Connu, reconnu, m. connue, reconnue. /. AGNOMËN, genit. agncminij. n. Cic. Sutnom. m. [ Qui marque un furcroift de nom , & qui eft donné pour quel- que rencontre particulière, comme lorfque l'un des Scipions fut nomme l'Afriquain , à caufe des belles aftions qu'il fk en Afrique. J ♦ [ .Agncmen ne fe trouve que dans un feul endroit de Ciceron, Uh. U. àe Invtnt. ; & encore y a-t-il bien des MSS. &: des anciennes Editions, où ce mot eft omis. Voiez Vojfius , de Analog. Lib. L c. 7. Mais il fe trouve dans Ovtde de Ponto , Lib. 111. El. 2. & dans plufîeurs anciens Grammaiiiens. C'eft _ la même chofe que cogncmen. Voi. Vojjms. L. C. ] AGNOSCÔ , agnifcis , agm-ui , agnilûm , agnofcirc, (d'^'■'.'"""""■' ,,„„,„„ Mt.rc cm »(,?«» tMin,bfiinaù>. Cn. Plaider avec quelqu un -^^^^t^:^:^^rtX^ quelqu-un en f'«t u faut 4re Sien hardy d'ofer vouloir faire quelque eeiie en ptefeiice de B-ofcius. _ R^a-Xe jamais ce vers du geile U du mouvement lu ioiier auiourd'huy , ou monter fut le Théâtre. _j, „„ , J.°:"p-'" ./.«;i.V«.(/--T-. Jouer alon loui leperfonna- ^::P^s parus. T.. Jdier le premier perfonnage . avoir le premier petfonuage , ou le pienuet rôle. £,!;-?'"" M?- '^' ''b"""-C'"r. J'ay touiours elle bien aife de faire, onde joiier ce perfonnage. ■■■,,„„„ !!?/rV/!tW^»., c»W-.«'. T.r. Oc. Reprefemet . louer une AcT/ni? ^.?'" -. (Po»f ™"<1"" rintentionqu'ona.) Avoir deffein, 0» intention , prétendre. vrAtr- «ieflèin maiii- Wr^Mt <■»/»' /<« ,if""«' »' 'xfUcmui. Oc. Notre .oeucm nidu ■ tenamn'eft pas d'expliquer. ,j ,«,,„ /,„m rmV^j «( f/r«.(:«. Pompéo Se Celarvouloient dominer, CcBavoicai null^ iiuention ^e «nd^ce leur ^^ae t.eurei. e ^^^_^ ^^^.^._^_ dC S e': d'aut'^f btt.'d^am^e prérention , linon que, .„ Se biû qu'on fe propofe , l'unique fin ou l'on tend, 'K"' •" ^'" t""' ^"'-•"""•- ^"- Leur, intention n'eft au- t/e que de paroiflie gens de bien , .« qu'on les croye hon- "tTJiZ'fcrep,n.h,m.inr.rcir.m. CUn. }'ay tûàiours eu foin de ne me point engager dans h guerre. , *rf8F ^/»«M»i' «,?.M«. Oc. Oppius re- vint à quelque autre chofe , & ne faifant ancune attention locui Oc Te m'eftonne que le peuple ait tdlement 1 e prit autre palt , »« foit H aSl^rait , qu'Hun foû & un rnfetUe ait raniT Darmv les perfonnes éloquentes. . r É? lefaiiïiment ces manières de parler pour faire appliquer quelqu'un à une chofe, & le rendre attentif. ] ,"lÛf Ciur. T... ^Songez' à vous . applique^-Vous , ^r^rfr^Ê^^l. (Four -.rquer qu'on travaille inutil^ent, £c qu'on perd fa peine, la chofe eftant faite ) JiL.ic ..glmm, rd^L f:.remus. Ocr. De peur que nous ne ttavailUous en vain, donnons ordre au relie. -.,■. [AGO. ^B«m nedini. Tctr. C'eft une affaire faite , il n'y faut plu» penfer , ou fonger. Aui. {Vomi in difrimtn vtcAri.) S'agir d'une chofe. 6cd vos moneo, libtrtM agiiHr pofati "^mimt. Cic. Mais prenez garde, Mellîeuis , il s'agit, il y va de la liberté du peuple Romain, elle y eft interelfee. ^^ntur m .Amci. Ocir. Il s'agit des affaires d'Atticus. .Al^milur ccriijfima fopuliT^omam vcàli^alia. Oi. 11 s'agit des revenus les plus certains du peuple Romain. • /ti ijKibul torum aut de citpjte agtitur ant de fam.i. actr.''Oà il y va de la vie, ou de l'honneur. Age&e dirmftam natalem qmi/itims. fir; Célébrer , faire tous les ans le jour de fa nailfance. .A!,sre ditm fcjlam. Cic. Faire one fefte, la folemnifer. Agsp.e nmmara. Cic, Eftre fur le point de tendre l'ame , oh l'Ltfprit ; eftre à l'agouie d» la mort ; eftre preft a mourir ; len'die le dernier foùpir , & le dernier fouille de la vie ; eûte pieft d'expirer Se de paft'et. Aqere 4iiii!cn> , £.vum , vucun. Cic, Vivre, pauei fa Vie ^ le temps de fa vie , oit fes années. ^igerr hoaoritum femiinum. LvTj. Paflet honorablement fa vieillefle. tiic ferè xtalem cgit in iiiuùs. 11 a eftudie prefque toute fa vie. U a confumé fa vie dans l'eftude, dans les lettres. AsERt /orKm. Oc. Rendre la juftice. .ylpfius i» uliimam frovimium fe coiijecir Tarfam uf^ue , ibiijue forum egit. Oc. Appius s'eft jette dans l'extrémité du gouver- nement de Cilicie jufques à Tarfe, où il aadminiftré la jufti- ce, rendu la juftice. - „ ^ Ccfar in inlertorem Calliam ad convenu» Itttndos frtfelflU est. Cic. Ccfar s'en alla en Lombatdic pour tenir les Eftats. Agere i.... ._ c»' .^g, fd„ latias raffi" efl. Tacit. Il fouftrit qu'on luy en fat des liftions de grâces. . Agere, on^gerefe. Se conduire , fe gouverner. ^f^icla „at„rM,pr..dent.i qnamvis tmer togatos fade p^i^uc atcLi Tacir. Agr cola fe démefta fort bien de cet flit^toy ;rfa pmdencelaturelle, & vequit, vecftt, .« fe con£u^^^ avec des gens de profeflion difteicnte fans orgueil Se fans m- juftice. Agere. Tettcr, pofer, mettre. Comme .^gere fi,ndame,,ia. Cic. Pofet les fondemenS. Agere. jctter, pouffer, précipiter. , u„»„„. Gemmas agit arb,r. Col„m. Un arbre pouffe des boutons. VouTJerî. Colum. Pouffer des feuilles. *%ad,ce,. Plm. Jet- tcr, pouffer des racines. [Et dans un fens figure , ^yerliloriaagu rMus. ùcer. la véritable gloire ,ate^de AGO. AGR. profondes racines, s'iitablit fortement. ^frrt frJltifi:tn> rx itllo iJUfmpinm. Ctf. JettM «JUSlqu'un de haut en bas , le précipiter. ^;trf aiipuM prxapiina de ioit. Cic. Chaflèr quelqu'un avec violence d'un endroit. Ka^^ï. ffufi,ts. OV. Jctter de l'écume, e'cumcr. *T{imai. Cic. Se fendre. * Tmtmyhttm ex al»fm. :Liv. Dt aligna. Plin. Triompher de qitelqu'uo. * Prxd.tm. Liv. Enlever le butin. ♦ tlc^aûiim fmm. Ct<. Faire Ces affaires. * ^U^u,m in (l'-gum. Ijiv. Mettre quelqu'un en fuite. * ^Itirjiiem i« txilium. Plin. Bannir quelqu'un , l'exiler , l'envoyer en exil. * In cruam. Cic. Fendre quelqu'un, '^ Lc^auoncm apitd aliqiism. ^fcon-Ped. Eftre Ambafliideur auprès de quelqu'un. *Fiigam. Liv. S'en- fuir. ♦ Ctufam vel ctujiii. Plin. Plaider des caufes. AsfKS ahitiicunimlâi. Plixd. Cteufet bien avant des ttous. [Et "dans un fens figuré,] ►> ^},m riinicnhi ad xrariiim. Cicir. Faire une mine , creufer peut enlever le tréfot public, "n l'attraper par fincffe. Cujlodiam ml}ii agirc. Lrj. Garder la ville. * Stmionim. Ta- cir. Faire le guet, o» la fentinelle. Eftre en fentinelle. Agere. Agiter, tourmenter. (3* .^irrc dix.il alicjucm. Hor. Maudire quelqu'un , faire des im- précations contre luy ; le donner au diable. Ageke annum tri^r/imKrrt. Var. Eftre dans fa trentième année. xAnni nona^ima aguninr à Virgitii vatis ol/irn. Plin. Il y a qua- tre-vingts di-t ans que le roëte Virgile eft mort. Famci agit illum. Hor. Il eft en réputation. Agi dtfiàerio rci alicujm. Liv. Eftre porté du defir d'tine chofe. Blandiiiis agitur nihil. Ox/id. Oii ne gagne rien à flatter , oa par flatterie. Agere Uii comagia. Ovid. Répandre fort loin la contagion. Ageue inter Inmines defin. Tacn. Il eft mort. AOERE, ou ..Jgere fe aliju'o. Cic. Ter. PLiHt. S'en aller quelque patt. Tm midè tgii .' Tef. D'où venez-vous ? Sks hirte te agit > Plaur. Où allez-vous d'icy ï f> Illum difcHi agit. Mtr. 11 fe plaift à jouer au palet. Le jeu du palet eft fa paflîon: £fl-ne iffits de jHo ngcbam? Ter. N'eft-ce pas là ççluy dont je p.irJofs? Hoecini ng-s, an nni' Ter. Perifes tu à ce que tu dis, ou non! AciuM rjl. Cic. Ter. C'en eft fait. 11 n'y a plus d'efpérance, oK de remède. ^mit fpes relira iH in nov'n tribtinis plel/is , é* in prifnis.^Kt' demdiihu, ntim f invelerAvcrit , aUttm efl. Cict L'efpérance nui nous reûe raainrenant eft dans les tribims défignez , Se mcfrfie dans les premiers jours de leur charge; car li l'affaire vieillit, c'en eft fait, tout eft perdu, tout eft derefpéré, nous ibmines perdus fans reffoutce. SGÔGA, àyceyn. gcnir. cg'g'Z. f. Plin. Foft'é. m. Saignée ,, ri- gole. /. Dans les mines d'oi, pour faire écouler l'eau. AgÔîT; à.ym , genit. agoni i. m. Plin. Lutte. /. combat dans . le Cirque. Gfmniéus eigon '^rti/t cetebiabeAui, Pîin-Jun, On repréfentoit i Rome un combat de lutteurs. AGONALÏS , m, f. ir hoc agonàlè'. .AdjeSl. (genit. agonâtïl , pour tous les genres.) Coriime .Agonixles dics. Var. Lux eiganatis. Ovid. Certains jours de fcftes dans lefquels lé grand Prêtre chez les Payens immo- lojt un bélier. AGÔNI , genit. «ijowôraOTi'n. pliji:. Ovid. Voy. Aoonales DIES, . AGONïA, genit. agonï.s. f. Erafin. Agoniii. Frayeilr. /. com- ^ bat. m. AGÔNÔTHÊTA, àyii'voB'iTH! , genif. eigontlbëtt. lit. Sfeirt. Le juge d'un combat, qui y ptéfide. I AGUB.ANOMUS , àyofiAvcifjcoz , genir. agorânoml. m. PUut. Magiftrat chez les Grecs qui avoir l'intendance de la PoUce & des danrees. luge de Police. XGRAGAS , ou ACKAG.'Cs , genir. azragântïi. m. Cicer. Virq. Agiigpnte, 0« Gergenti, ville de Sicile. CC'eftoit autrefois la Ville que les Latins nommèrent .Aingentum. Ce, nom eft féminin dans Strahon, ànfuyAi. \\ eft mafculin dans Virgile , ^rduKs inde ..Airagas. Folybe nous dit que cette Ville eftoit . au haiu tfuii mont , «m d'un locher , qu'elle eftoit autant AGR. AH. AHA. Afffi. ÀHU. AIN. AIO. (5^ munie par fon adiette que par fes fortifications : & que du cofté du midy , elle avoir un fleuve de même uom • ht par- tant .ytgragai fera demeuré mafculin , ou parce qu'il com- prend toute la montagne , ou parce qu'il lignifie le fleuve dont la Ville a nielme efté dénommée l'eJon Thucydide, ou enfin parce que les noms en as , qui font aittis au génitif, _ font mafculins] b • > AGRAMMAtÛS , àyfrlmxMtii; , genit. airammât'i. m. Vitr. ^rz '\ '•''°'"' l^"fes , qui ne fçait point lire. AGRARIUS , agra.riii , agraritim. Cicer. Qtii concerne les terres labourables. Lex agraria. Cie. La loy agraire ; la loy touchant la divifion de ceitames terres, (qu'on diftribuoit au peuple & au.\ Sol- dats. ) '■ ^ ÂGRARII, genit. agrariir-im. m. plur. Cicer. Les partifans de _ la loy agraire, qui en demandoient l'exécution. AGRESTIS , m. f. & hoc ngrijlè. .AdjeU. (genit. "«?r?/?ij , pour tous les genres. ) Cic. Champeftie, tuftique , fauvage , des champs, m. & /. " ^grejlii arhor. Cic. Un arbre faavage. ^ Trcla agrejiia. Ovid. Des maifons champeftrcs. AGRESTES, genit. agrtftirm. m. plur. Virg. Villageois, pay- Agrestis, & hoc agrefle. Cic. Ruftique , grofTier , lude , inci- vil , fauvage. m. Ruftique , groflicre , rude , incivile , fau- AGRÏCÔLA , genit. agricoU. m. Cic. Virr. Hor. Labou- _ renr. >n. _ -^ "" AGRlCÔLATÏÔ,, genit. (igWcotoiônû, f. Colum. ou AGRICOlTURA, genit. agriculture, t. Cic. L'Agriculture, f. labourage; m. l'ait de cultiver la terre /. ÀGRICULTIÔ. Voyez. AgriCulTura. ÀGiXlCULTÔR , genit. agriailthrù. m. Liv. Laboureur, m. AGaiGENTUM , genit. agrighill. n. Cicer. Agrigente . ou Gergenti, Ville de Sicile, autiéfois ^^r^x-w. AGRIGHNTÎNUS , agrigenlind , agrigentiniim. Plin. Qui eft d Agrigente. AGRIPÈtA , genit. agripêt.t. m. Cic. Qiii demande d'avoir fa _ part d^ certaines teri'csqu'on diftribuoit à Rome. ÀGB.ÏPPA, genit. agrippA:. m. Plw. Qui eft n« les pieds de- vant. ÀGRÎPPÎNA, ou CÔLÔNI AGRrpPÎNÂ. f. Taeit. Cologne. ^ Ville Archiépifcopale d'Alemagne fur le Rhin. AGROSTÏS, âyfct^iç, genit. agrofth. f. Plin. Dent de chien, (herbe.) ou chien-dent. m. ÀGROSÛS , agrlfd , agrotûr/i. Var. Riche en terres - ou en _ fonds de terré, m. & /. AH. [Interjeftion dont ofi ft fert pour marquer fa douleur 8c fon indignation. ] Ha. ■ ^h tantam rtni tam negligenter agere. Ter. Ha montrer tant de négligence dans une affaire 11 confidérable. ' ..4h quanta futius eft. Ter. Ha .combien vaudroit-il mieu.s, AHAH. PUm. Ha. ^h , ah, hx. Tir. Hà, h'à, he. [Exclamation pour tnarqueï __ fa jqye. ] ',,>■'.■. . ,- AhENÈÎJS, tih?7tca^ cihencîim. on ,." "^' ;' ''' ■ ."^ ■' ÂHENUS , àhènii , àhënûr/i. Ovid. Hor. D'"Àitaîii , dfc cUî\?re, de bronze. Signa ahena. Hor. Des ftatui;s d'airaiii. td' Hic marns ahineui efta , ml confiire fibi , nullâ pnllefcere culpâ. Horat. L'on eft bien fort , quand on ne fe fent coupable de rien , & qu'on ne fait rien dont on foit obligé de rougir. £01- ahennm. Slai. Va cœur de bronze , un cocus dur. AheNIPÊS, genjt. ahcnipcdis. omn. gen. Ovid. Qui a les pieds d'airain. AHENUM, genit. ahcnl. n. Vitr. Tirg. Vsfe d'airaihv m. cot/a- rae Une chaudière, un coquemar, un chaudron, ire. ^hena aqiu fcrventis. Vitr. Des chaudrons pleins d'eau Uoiii!- lante. AHËNÛS. Voy. Aheseus. AHU. [Interjeftion d'une femme troublée de douleur.] Ha. ÀIN. pour_AïSNË. Voy. Aïo. Aïô, ouAlÔ, iiis , ait. Je dis. [Verbe defeftueuï, qui.n'. pas de prétérit à la préiilieré perfonne , mais à la f^cohd» on dit aijii, U au pluiicr ai/lii , & mefitte aiirmi dans Tci'e tullieo- H ALA. ALB. tuUien. L'Impératif Joni quelques uns ont doute , fe prouve pat Névius. V'ct ai -, vti m^a. Avouez du niez, ^lùant cft d.ins Attius pour airh.inr, de mefme que l'on dit à la féconde peifonne dJj pour .i./j. ^iit eft diins Ciceron Ul/. z. dt fin. 8c le participe ^4:e}is dans (is Topiques. ■ ÂLÂ, genit. n'n. f. L'Aile d'un oyfeau. /. Kî" Ala. Cclf. L'aiflelle d'une petlonnc. /. ^Lts hommis vcllere. Jhv. Arracher le poil de delTous les aiflelles. Suhnxis ail! me infcr.-.m. Plaur. Je marcheray les bras fut les coftés , ou fur les hanches. Ai& (dans les édifices.) l'tir. Ailes d'un baftinient. /. At/E faptiarum. K/rj. Les empennes d'une flèche , ou les plu- mes qu'on met à la telle. /. At.t velarurn. Vtr^. Les voiles. /. Kh Al.î. Cif. Ailes d'armée. /. Troupes qu'on range fur les coftez d'une armée. An. tVc. Uv. Tacii. Régiment, m. compagnie. /, ou corps de cavalerie, m. Oclo e^uiium aU. Tarit, Huit régimens de cavalerie. E^jii.-Km aU ad fuhita htlli rettntic. Tacii. Un corps de réferve de cavalerie pour les guerres irapréveués. .AU. frifetlui. Uv. Mettre de Camp de cavalerie ; Com- mandant de cavalerie. AL.'^BASTFR, genit. alabijln. m. Cic ou AlAbASTRUM, àhifiiç-pot , genit. alahislrl. n. Mart. Petit vafe d'albaftre, oii les Anciens enfermoient des parfums. Alabaster, 0« Alabastrus, genit. aUH/lri. m, f/in. Bouton de rofe qui n'eft point épanouie, m, ÀLAbASTRItES , aAa/?«r/iiT*t , genit. alabuflritt. m. Plin. Albaftre , m. [Efpece de pierre rare & précieufe. Diofcoride l'appelle onyx. On fous-entend hfii. J AlACËR, m. àlacrïi. f, âllîcre. n. ou hic & hxc Hlucris, ir hoc âlacrè. ^djeâ. Cxf. Cn: Alaigre , vif , pronipr , difpos , délibéré , gay. m. alaigrc , vive , prompte , délibérée , gaye- f- .ylUar animas ad btllum fufcifiendum. Cnf. Un homme diipo- fé à la guerre. ^«/((11 aUctr. ciitr. Un vifage gay, un homme qui a lajoye peinte fur le vifige. ALÀCRlT.'iS , genit. aUcrhath. f. Oc. Allégreffe , gayeté. Ardeur pleine de joye. /. fintm orationis iiigcns alacritai conftcuta eft, TaJt. Sa haran- gue fut fuivie de cris d'allégreffe. ^Addis mihi fcritendi alacriiattm, Cic, VOUS me donnez bien de l'ardeur pour écrite. AlACRITêR. (Adverbe.) Ce n'eft pas un mot Latin, il faut dire pluftôt , Cum ala.riiale , OU ^Lcri animo, Allégiement , gayemenf. .Aiacri animo. Allègrement, gayement. AlAvA , genit. alapic. f. Juv. Mari. Un Ibufflet fut la joue. K^ Mulii' 7/iajoris alapa mecum l'cncunT. Plud. On ne gagne point avec moy des fouffiets , ou la liberté a (i bon marciié. [ C'eftoit la couftume de dounet un foulflet aux Efclaves à qui on donnoit la liberté. ] ÂLARIS. m. f. 8c hoc âlarc. .AdiiSi. ( genit. itârïi , pour tous les Genres). £if. Qiii eft fur les ailes. ..Alarts cohortes, Liv. Les cohortes qui font fut les ailes. J^LARIÛS, alTiïia . atartum. Comme Cohories alaria. Citf. Co- hortes qui font fur les ailes. Omnes alarias /« confpcâu hojîium pro caj}ris minoribus conjli- IMit, qncd minus mKhiiudine militum Ugionariorum pro hojîium Tiiimiro -valibat, Cxf. Il mit devant le dernier camp les trou- pes au.\iliaiies poui fervitde montte, à caufe qu'il n'avoit pas beaucoup de forces en comparaifon des ennemis. AlAtERNÛS, genit. alatirni, f. Colum. Arbre qui a les feiiil- les femblables à l'olivier, tu a. l'yeufe. ÀLÀTÛS , aliti , alâinm, Virg. Qui a des ailes. Ailé, m, Aîlée. f. ÀLAUDÀ, genit. alaûds. f. Ftin. Aloiiette. / (oyfeau.) [ C'eft dans Ciceron le nom d'une Légion Romaine, dont les foldats portoient une Aloiiette fur le haut de leur Cafque. ] ÂLBÀ, genit. nlbt. {. Vi'g, Albe. f Ville ; Il y en a eu pluGeurs de ce nom. ) AiBA lon^a. Albe la longue. ALB. [ ville de la Gaule Narbonnoife. Quelques-uns cftiment aue c eft Viviers, Ville Epifcopalc 8c Capitale du Vivarez. D'au- tres .Alby, ] ArBA Hctviorum, ou Helvorura. Plin. Alby. [ Ville de la Gaule Narbonnoife , 8c félon d'auties Vivien, Capitale du Vivarez fut le Rhofne. ] Ai.BA_Gr.«ivi. Belgrade, Vii;^ de Hongtie. ALB.\NOs, alb.um, albiniim. Qui eft d'Albe , Albaaois. n. Albanoife. /. AiBANL's motis. Montauban, Ville Epifcopale. AtBANus mons. l.Urs. Le mont Albau. C'eft auflî un Lac, Lau di cajiel Uandol^ho. AiBANA comcjfatio. Mart. Débauche fur le mont Alban à la fefte de_ Minerve. ALB.ARiUM , genit. Mârn. a, (On fous-entend opus,) Vitr. Stuc. m. Crépy de muraille, m. C Le Stuc eft fait avec du Marbre blanc bien broyé 8c faOe , meile avec de la chau.-i. Vitfuve l'appelle .Aibannm opus , 8c kA btrm «pus, ] ALB.ARIUS , genit. MâriS. m. Vitr, Stucateur , ouvrier qui travaille en Stuc. m. ALBATUS , athatii , dlbâtûm. Cic. Hor. Veftu de blanc. ». veftué de blanc, f. ALBËDÔ. Voy. Albor. ALBENS , genit. aHentis. omn. gen. Plin, Ovid, Blanc m. blanche. /. .Albentes vil'i. Ovid, Des poils blancs. .Alhentrs ro/i. Ovid. Des lofes blanches. Albrnte cœlo. Cef. Au point du jour. AlBËÔ, âlbis, alLiii , fans Supin , alhtrë. Plia. Eflre blanc. ^Arbor cui albtt coriex. Plin. Un arbre qui a l'écorce blanche ALBËSCO, albejds, â/bifiere. Cic. Blanchir, devenir blanc. Albescit lux. Vir^. Le jour commence à paroiftte , o« le jour vient. .Albifcens capillus. Hor. Une teûe qui blancliit de vieillefli. ÀLBICO, albicâs, albiiirë. Horat, Blanchir, devenii blanc. Albicare. .Plin. Eftre blanchaftre. ALBIDOS, albidà, albidûm. Colum, Blanchâtre, m. 2c f. tirant fur le blanc. AtBiDioR 8c hoc albidius, (Adjeft. comparât.) Plus blanchâtre, ALBU, genit Athiomm. m. plut. f.t/. Les AJbiens, feuplesdu Diocelé de Riez en Trovence. .%LEÎNTEM£LIU.M, genit. alblntemcln. n. Orc .AlbintiméUûm. Tacit. Veiitimiiitim. V'ar. Ville maritime de la Liguric. ALBION , genit. albii. n. Plin. L'Albion , aujourd'huy l'An- gletetie. .ÂLBIS , genit. âlb'is. m. Lucain, Tacit. L'Elbe fleuve d'Ale- magne. ALBITUDÔ, genit. allijûdïnïs, f. Plaut. Blancheur. /. ÀLBÔR, genit. albori:}. m, Kar. La blancheur , le blanc. La couleui blanclie. ALBOGO, genit. albûginii. î, Plin, Tache blanche dans l'œil. Une taye. .\LB0LA, genit. albitU. m. »« f. Ovid. Le Tibre, (Rivière quipafle à Rome.) ALBUL;£ , genit. albulârûm. f. plut. ( On fous-entend 47i dfer Jîi , >:efh. Cit. Je ne ffay fi vons eftes blanc ou noir ; je ne vous connois point. Je ne ffay qui vous eiles. lâ" ^4lbiim cjlculum aliaii ni adjicirr. Plin. Approuver une cho- fe , y donner fon approbation. C Cette métaphore eft tirée de la couflume de donner fon fuf- frage avec des pierres blanches ou noires : Les blanches eftoient pour approuver , Se les noires pour dés-approu- ver. ] Virs alh. nctatiJa l.tfith. Htr. Un jour heureux & favo- rable. Et ventes AÎbis non cognofccndtis /imïcis, Marf. Et vous viendrez méconnoiflable à vos amis qui ne font point haflezdu foleil, tu X vos amis de ville ; ou félon quelques interprètes, à vos amis vertus de blanc, Se qui briguent les charges. Nen fignii albt pullit oiio citupo. Mart, Le Cabaretier qui n'eft point parefTeux pâlit d'une oilîveté. Ita,perii fnv„„„rq„c aUam. Liv. S'expoicr au ' danger de commander , ou d'être efclave. Rifquer de com- mander, ou de fervir. Maus & ne^ot.ationis alca. Colum. Les hazards qu'on court lur mer Se dans le négoce. »,f An", r","»,'".î"'" ."'"'» P'f'txi. Plin. Un efprit fans pareil. _ 0« lans égal. Un efprit rare. ^a,,x^I,?v^' P'""^- "'""'•'■'• '"■ Csc. Joaeur de Dez. Joueur aiixjeux de hazard. m. ^d« iL?'^'^^.' i'"''"",^' "'"tror.ûm. Cic. Qui concerne le jeu acsuez, wi de hazard. . .^Uator.a damna. Cucr. La perte qu'on fait au jeu. . i4:T;dtreX- jet'- "' '""^ "' '°" '" ^"'^^■°>'" '" ÀLËCTORIA, genit ahllSri^. f. p/„. rierre précieufe. [ Qu on trouve dans le ventre d'un Cocq de la groQèut d'une ï/l;5'i'li'''>-^ ^ tranfparente comme le Crvftal. , xf'eMaMMî-'^' 2'=""- -^/"»."""'. f. Claud. L'Alemagne. ALEMANNI gcnit. ^lemannirum. m. plur. Les AleTnands - 1« peuples d'Alemagne. ^ Aiemanas , ■M.EO , genit. a/,5„û.^m. {Nn. PM. dans fes Mimes. ) _ Joueur, m. ' ALËS , genit. âlïtîs. f. Oyfeau. m. i C'eft proprement toute forte de grands Oyfeaux , comme ^^rl-'ni !<• '=,°''^"'"' •. Grues £<. femblables. Ce mot eft malculrn dans les Poètes. ] H^am^" "'"■ ''^"'" ^'^y*^^" dePallas. Un Hibou, un Cl.at- Pliajidis aies. Stat. Un Phaifan. CnJ/aiHs airs. Ovid. Un Cocq. PhIv^s ahs Jov„ V,r^. Un Aigle, ( oyfeau de Jupiter, qui luy ell confacre, ) j r > i t^nf-^s* n" "'"• '^''""'- ^= ^^iaa , ( parce qu'il vit loiig- y.^jU aies. Claud. Une Autruche. Ales omn. gen. c,c. V„g. AiJe , qui a des ailes, m. ailée. /. ^lis avis. Cic. Un oyfeau qui a des ailes. Vj- Ales. Qui va vifte. Se qui femble voler. Pajju volât allie. Ovid. Il vole en marchant Phimbum a/es^ SU-i,al. Une baie de plomb qui va avec une extrerne vitefle. ' ">>-v. une ÀLESCÔ , alcfcïs , alefcëre: Var. Lmct. Prendre nourriture 8c croniance. AlËSIA, .«ÀLHXïA, genit. ^IhU. f. Uf. Alife. [ Ville dans le Duché de Bourgogne , fameufe pour fon Sié»e. X,^-?,-,^.'^^ ^"'^^ "^'^ Vercingentorix, Chef des Gaulois. ] ALËTUDÔ , genit. aUiudmis. f. t,ft. Embonpoint, m. ALkX_, ulecis. f. Plin. Saumure. /. Voy. Hali-x ALEXANDR1A, genit. ^lexar.drïi,. f. Caf. Alexandrie. ( Ville_ d Egypte , baftie par Alexandre le Grand 1 ALEXANDRINOS, ^iexandiinit , .AUxand.inùm. giuint. Qui eu d Alexandrie. AL|XIA, ^tnit .AlexiU. f. Uf. Alife. Voy. ALËSIA. ALEXrPHARMACA, genit. ^lexipliarmamûm. n. vl.Plir.-H _ Des remèdes efficaces. ALGA, genit. algx. f. Kicf. Moufle de mer. /. Herbe qui croift _ dans la mer, 8c fur les rochers. ALGËNS, ornn. gen. (genit. alfenti's , pour tous les Genres.) _ ùiat^ Qyi eft fort froid, m. Qui eft fort froide, f. ALGENSIS. m. f. 8c hoc ^'i^nss. (d'..Al!a.) PItn. Qui fe tient parmy la moufle de mer , 8c s'en nourrit. { parlant du poif- fon. ) "^ ALGËÔ , âlg^s, âlsï, (fansfupin,) ahèrc. Cic. Avoir grand froid. Geler de froid. [ Ce verbe femble avoir eu autrefois ^Ifiim au Supin, d'oii vient ^//î./M , alsonl. Sdlufl. Un COrps fait a la fiiim , aux veilles & au grand froid , oit qui lupporte alte- rnent la faim, les veilles & le grand froid. ^ ÀLGÔSUS, n/^Sji, «/^oj.lm. (d'^(; à" m.iximc Cmfor faliit: %e:fMic£ fuit. Oc. Leur père a fouvent en d'autres temps reudu des fervices conlideiables à la Republique, lui-tout eftant Cen- feur. Alias. Quelquefois. Tautoft. , . Miiiari ctu-.m mort: horrunum ftpc dicebat , tlUi ndvtr/is ribus, alu^s it.iie mgravifcentc. Cier. 11 difoit fouvent que les moeurs changeoient taotoft pat l'adverfite , & tantoft pat l'âge. U diloit que l'âdveilite Se l'âge changeoient les moçurs. ■ Ti r ► '^4liàs ahiid iifdtm di rihm fentimt ir juduant. Cic. Us lonC quelquefois d'une^pinion & quelquefois d'une autre. Alias. Plm. Au lefte , d'ailleurs. ÂLIÇl (Ad,veri).«.) Oc. Ailleurs. Aune part, en' un amie en- droit. . NHfiuam ahbi. Cic. Nulle part, en nul autre endroit. Ntijlie ijlic , ncqiie alibi uii Hfcjumi erit m me mora. Ttr. En cette occafion êc en toute autre , je fuis tout preft de faire tout ce qu'il vous plaira de me commander. ÀLIBILIS , M. 8c /. & hoc ^libiU. ^djcSt. (genit. ^Ubïlïs , pour tous les Genres. ) Var. Noutriflant. mafc nourriflantc. /. Qui nourrit beaucoup. Alibilior , w. &/. ii.hoc^libiliiis. (Adjeft. Comparatif d ^libi- ii<.) Var. rlus noutriflant. m. plus nourriflante. /. ÀLÏCÂ, genit. aiicx. f. Pl:n. Mart. Sorte de breuvage , ««de ■ mets , Fait avec une efpece de froment appelle Z<-rit tourné à la débauche. AlÎËNIGËN.^ , genit. alicnigèrit. m. & î. Clctr. Étranger, m. Étrangère, f. Qui eft d'un pays étranger. AlIËNÏGËNUS , alientgëni , alievigeimm, Colnm. Étranger, m, Étrangère, f. - ÀHENÙ, ahinâi, aVtnâ-iii , altinâtûm , alienSrë, Citer. Alié- ner , vendre", f;iire tranfport au celVion de fon droit , ou d'une chofe; s'en defiire; s'en deffaifir. Alienare ali'jttem ab altcro. Cit. Aliéner une perfonne d'une autre ; donner de l'averfion & de l'éloignement d'une per- fonne; metrte de la divillon entre des peifonnes , dés-unir, mettre mal enfemble. ^lienare cjittr/îpam fetitefitiis diccndis. Cic. Encourir la haine & l'avetfion d'une perfonne pour avoir dit fon avis. Et te nnncjitam à me atimâruiit , cir me aliquando immatave- runt tibi. C:i. Ils n'ont jamais pu me mettre mal avec vous, quoy qu'ils m'ayent quelquefois donné du refroidiffement pour vous , o:) changé à voftre égard. .Alienari ab iincrit::. Cic. Avoir averûon pour la mort. AiiENAKE ahijnem. (On fous-entend ab xdihns.) Ter. ChafTer quelqu'un du logis. Tn me aiouéis nime^uam , . ailée. /. AlYmENTARIOS , atimentâr'ià, alimintâriûm. Wl-adCic. Ali mentaire, touchant les alimens, ou le vivre. Lex alimeittaria. Cti-ad Cic. La loy alimentaire , [ Qui obli- • P^i°r' '^^ ^"f^nsde fournir uaepenlionàleurs pères pour leur „ fubfiftance, lors qu'ils eftoient tombez dans la pauvreté.] ALIMENTOm, genit. alirmnû. neut. Cicer. Aliment, w. nour- riture. /. Le» viandes, f. en général. .^iirnenta arcu ixpedire. Cornel. Tacit. Chercher fa vie k la chaûe. Se nourrir de chafl"e. \ ^limetita refonere in humcrn.^ini. Serrer, 0« garder des vi- vres pour l'hiver. Faire fes proviCons pour l'hiver. tO' ^hnsinium finis. SU. liai. Pl,n. Le bois , toute matière combuftible , tout ce qui fert à entretenir le feu. AiiMENTA nuimm, Ovid. Les eaux dans les veines de la terre , qm eftam élevées par 1| Soleil fervent à former les nuées. alimenta vitsarum. Ov!d. Ce qui fert à entretenir les vices. Ali. 67 ALÏM'ôNïOM , gfliît. atimomX A. J^. ABmàt. J*. nduiti- ture. /. ^ . , . ALlO. [Adverbe de lieii qui iiiarque mouvement.] Cicer. Ail- leurs; en quelque autre lieu; autre part. •Abc mijliis fv.m. Ter. On rh'-a envoyé ailleurs. Vj" •Aliii conferre anlmura. Ter. Mettre fon efprit ailleurs, pia- fer à autre chofe. Porter fes penfées ailleurs. Sermonem alii tramfcramus. Cic. Tarions d'autre cholè. t^tiè refponfionem fitam derivavii. Cic. 11 a hiaife dans Ci ré- ponfe; il-n'a pas répondu ce qu'il falloir , il a répondu au- tre chofe. U a voulu éluder par fa reponfe. ALIOQUI, ou ÂLlOQUlN. (Conjonaion.) Cic. Autrcmenl , fans tela. AlïORSUM. (Adveihe de lieu.) Plaut. VétS un autre lieit, d un autre cofté. .yincrllas jubct ali.v/t aliorsùm ire. Pla:it. Elle commande \ "Ces fervantes d'aller l'une d'un coté , l'autre de l'autre. Kj" Aliorsum. Autrement, en un autre fcns. Verèor ne aliorsùm àtjue tgo feci , acceperir. Ter. Je crains qu'il n'ait pris cela d'une manière oppofée à mon intentioti , ««qu'il i^ait pris cela autrement que je n'ay eu dellcin. ÂLIOVERSUM. Plant. En un autre léns. IJfud aliovtrsùm dixeram. Plant. Je l'avois dit dans un autre fens. ALIPES , genit. aUpédïs. omn. gen. Ovid. Qui a des ailes aux pieds, (comme Mercure , Meflager des Dieux félon les Toc- tes. ) Alipes. Virg. Qui eft fort vifte, qui fembic avoir des ailes aux _ pieds'. ALIPILOS , genit. ahpilî. m. Scn. Qui arrache le poil de deflbus les aiflclles. ÂLÎPTËS, «àî/ttuc, genit. atiptjt. m. Cicer. Celuy qui oignoit ceux qui entroient au bain, ou les Athlètes dans le combat. Un baigneur, m. ALIQUA, (Adverbe de lieu.) Cicer. Far quelque endroit. •Abcjuâ , (on fouf entend t.i<2 , ou rasionc.) Par quelque moyen , ou nianiere. •AUijuâ hoc ad patrem perrUmaiii, Ter. Cela viendra aux oreilles , 0» à la connoiffance de mon père ; mon père vien- dra à fçavoit cela par quelque moyen. Vereor ne uxar aii^a.i hoc rejcijiai mea. Ter. J'appréhende que ma femme ne vienne à fjavoir cela de quelque endroit , 0« par quelque moyen. AlIQUANOIU. (Adverbe de temps.) Cicer. Quelque temps; durant, ou pendant quelque temps. AL1QU.\NDÔ. (Adverbe de temps.) Oc. Quelquefois. AriQUANDO. Cic. Autrefois. Un jour. Tandem alicjuando. Tir. Cic. Enfin, à la fin. ALlQUANTlLLUM. [Ce mot dans les Captifs de Plaute eft fans doute pris fubftantivemeut : Et on peut lous-entendrc ■ cM. ] ï^oris ali^iiantilîum cjuod guslo , id beat. Si peu que je mange dehors, je le trouve bon , il me fait du bien. ALÏQUANTISI'ËR. (Adverbe.) Ter. Pout quelque temps, pendant quelqiie moment. ÂLlQpANTÔ. (Adverbe.) Cicer. Un peu, quelque peu. .Aliijuàntipojl; pojleà aliquami/. Cit.. Un peu après , quelque temps après. .Ahcjuantl antè. Cic. Un peu auparavant. ^iKjuanti) intauior erat. Ter. U eftoit un peu plus faicheux. Pughatum uîrinijite ahcjuanth , quàm pridiè , acriits. Liv. On combattit de part & d'autre avec un peu plus d'ardeur , que le jour précèdent. ÂLÏQUANTÛLÛM. [Ce mot eft tantoftun Adjeftif pris coitl- me un Subftantif ] Comme •Al/ejuaniuliira «ris iâliirii, Cic, t)t petites dettes, quelques dettes. .^lïijuàntHliim frurhehil. Cie'Vn peu de froment , qiiélque peu de froment. [ U eft tantoft Adverbe.J Ainfi cùm tln^uantuUim progrcjfus ejjet. Cic. S'éftant un peu avancé. (On pourroit toutefois fous-entendre liinerls.) ÂLIQUANTÛM , [Eft aufli tantoft un Adjeftif , qui fe met fubrtantivement dans le difcours.] Comme .ytliquantum nmnmorum. Cicer. Quelque peu d'argent. ^iiijuantunt aiiimi videtm noini aitulijft LaûUnm, Cic. Labie- 1 z nus 6i ALI. nus nous adonnii quelque peu de courage. [ Et il eft auffi quelquefois Adverbe. ] Comme >Mli(]«anlùin ad rem ejl ai/iiiior. Ter, Il eft un peu ttop attaché à fon intereft , o« trop afpie au gaiu. /Ji4c concède aHijunntùm. PUiit. Paflez un peu de ce cofte'-cy , approchez-vous tant foit peu d'icy. ALIQUANTÛS , alirjHiina, , abijudiitûm. Numerm aliijuanttis. \^ SûlltilL Un petit nombre. ALIQUATËNÛS. (Adverbe de quantité.) Colum. Jufques à un certain point, oh a une cert.iine mefnte. ALIQUID , (pris comme uu Subftantif dans les exemples fui- vans.) ^Iicjiiul de neii fcriptis miitam. Cic. Je vous envoyeray quel- qu'un de mes ouvrages, 0« quelque choie de mes écrits. Vj' ^■l.itjiiid m.njtri aliniT. Ter. C'eft peiit-eftre quelque monftre pour fa laideur , ou comme l'on dit populairemeut , 11 y a quelque diablerie làdefl'ous , 0» il y a quelqiie choie de caché la-deJans. £li alujHid. Ovid. C'eft quelque chofe , ce n'eft pas peu de chofe. Ceft un avantage. Intcrea ftt attr^ttidy jfero : l.i Aiiqmd tiifjU efî. Ter. Cependant il arrivera quelque chofe , comme j'efpére ; Ce cflielque cho- ie n'eft rien. £ifî iiujiciHitx! in dicinâa fuimui aliqmd.' Cic. Qiloyquc nous n'ayons jamais eflé confidcrables dans l'éloquence. ^■Hicju-d fe ft'.t^rr.m pii:aî. Cic. Il efpéie paiveuir, e» s'élever. Il croit devenir quelque chofe. Alkjuiu , (comme un Adverbe.) .^li^HiJ iiliurrt jiiv.ire. yir^. Aider quelqu'un en quelque chofe. NiilUm Corinthttm : fed credi aliqttii fecatoi opporlutiitatem laci. Oc. Je ne voudrois pas que ce fût à Corinthe , mais je croy qu'ils y ont e&é attirez un peu par la commodité du lieu. ALIQUÏS , aiïejnâ , âtïcjteod , & quelquefois ali-jHid. Quelque. «1. Se f. quelqu'un, m. quelqu'une. /. ..ihejuit ceriui f.omo. Cic. Un certain homme. Aiityiis, Se met fort bien devant les noms de nombre. Com- me Très aliqui dm tjiiiitiior. Cicer. Quelques trois ou quatre. MlicjKis de !r/bi4s nubii. Cic. Qiielqu'un de nous trois , l'un de nous trois. Comijh ahqua ijmnijue fatU. Coi, 'Mangez en quelques cinq feiiilles. ,, ;, • Aiiquis, Se joint avec un nombre plurier pat une figure appel- lee Syllepfe ûmple : comme dans Terence, u-iferite alitjms atfiiiùr» ojliiem. Ouvrez ville la porte , quel- qu'un. Ceft à dire. Ouvrez la porte, parlantà tous, &que quelqu'un de vous l'ouvre. Et dans Plante, /itnm_aiiijiti! evorare. Faites le moi venir , quelqu'un. ALIQUO. (Adverbe de lieu qui marque mouvement.) Ter. En quelque lieu , en quelque part. ÀLÏQUOT. (Plurier indéclinable & de tout génie ) Quelques «» quelques-uns. m. quelques-unes. /. .Alitjuot a te epijlùlas acr/pi. Cicer. J'ay receu quelques lettres de vous, oB quelques-unes de vos lettres. .AlicjHot me adiêre. Tir. Quelques perfonnes me font venus trouver. ÂLÎQUÔTFARlAM. (Adverbe.) Var. En quelques endroits. ALIQUOriES. (Adverbe.) Cirer. Quelque-fois. ALISMÀ , iMc-fAa.. genit. nlifmiitii. ncut. Plin. Herbe, (alTez femblable au Plantin , excepté qu'elle a la fetiille plus étroite. ) AliSÔ, genit. alisinïs. m. Tacit. Elfimbourg de la Weftphalie, ( fur la rivière de Lippe, prés de Fadetbom. ) AlITÈR. (Adverbe.) Cic. Autrement , d'une autre manière, on façon. Diis allier -vifum. Vir^. Les Dieux en ont ordonné autre- ment. allier nos facitinti qitàm uxores fuas itcjnum ef? -viros. PUstt. Elles nous ttaittent d'une autre manière que ne doivent ftiie des femmes leurs maris. .Allier dicit, aliter facit. 11 parle d'une façon , & il fait de l'autre. i.o'imlatm atittr mine onmis, Cic. Il parloit autiemcnt que ALI. les autres. Aliter pour ^lioT Depon Parler a quelqu'un, s'addreller à luy, luy addteflét la paiole' Parler en public. Parler avec quelqu'un , s'entretenir avec luy, dilcourir avec luy, avoir un entretien , »« une conver- fation avec luy. Te nlhcjuar. Plaut. C'cft à vous que je parle. .^llacfK, famibariter iuri) altqm. Sji""-^""- S'entrcteoit fli miliérement avec quelqu'un. ConfuUs in roJirA iifindcrunt , ut canciine tdvocati , càm fi. ter/me carmin prccatianis , qmd yrsefari , priuf^aam popuinm dUl- - nourtifTante. /. qui nourrit. ALM. ALN. tttlui ALO. ALP. ALS. ALT. nlma. Viri. La teite qui nouitit Jes ^tmi Ceres hommes. •ytima imirix. Uur. Une mère nouciicc. AiMus. Favorable, bien-f^ifant , propice, m. favorable , bien- faifauce, pfc^ùce. /. Lux aima. IVr^. Un jour favorable. 4XMUS. Hy. Saint, chatte, pur. ri. fainte, chafte, pâte./. ^Ima Stly/U. Virf. Chafte Sibylle. ÂLNËÛS,'a/iicâ, alncûm. Var. D'aulne, de bois d'aulne. ALNOS, genit. «/»7. f. KiVj. .^ulne. w. ( arbre. ) AiHLS, ( dans les l'oëtes. ) VaiiTcau. m. nacelle faite de bols d'aulne. ÂLÔ, itîs, aliiï, àii'tHi», OU âltâm , itïré'. Cic. Nourrir >en- Ueceaii d'alimens, fournir le vivre. ^4^ettfij a'irt cum titn faris tUsret , iMdi-ma^'tflBr fuit, Ct'c. Ce champ oefulKfant pas pour le nourrir, il le fit Maiftre d'école. ^len txtrciwm fn:il:liui fuis. Oc. Entretenir une armée de fts revenus. Kî'AiiRF. Nourrir, entretenir, fomenter. .^Iitur virmm , vivuijae tr'^endv. virg. Un mal caché s'en- venime & prend de nouvelles forces. Hinûi atit ,uus. Cicrr. L'Iionneur qu'on rend aux perfon- nes fçavantes, fait fleurir, nourrit les arts Se les Iciences. Mens homiiiis alitm difcende. Cic. La fcicnce nourrit l'elprit. *AUre itUum. Liv. cùniroverjlnm. Caf. rnorbnm , /pc?rw. Ctc. Entretenir, nourrir, fomenter la guerre , une difpute , une ui;iUdie , l'efperance. ÀLÔE. dxi», genit. iilSii. f. Plii. Aloës, m. (herbe fort ame- re, ) on fon lue qu'on nomme de l'Aloës. m. lù'PiHt alois quàm mcltii haiet. Juv, 11 a plus d'amertume que de douceur. •ALÔGIA. àMyia. , genit. ahpx. f. Sert. Une impertinence , une fottile. /. ÀLOPÈCIA. dxaiTixix, genit. aCipêciit. ou ÀLOPÈCl/E , genit. alopiciârâm. f. plut. Plin. Alopécie, on lacheute des cheveu.t. /. •ÀLOP£CIAS. àxuTTixixç genit. alopè'dt. fez femblablc au Renard tetreftre. ALOPÊCIS. tiKuTTink , genit. alopccidh. _ qui reflemble à une queue de Renard, ALOPfcCUROS. àXûjTÉKspoc , genit. :cipit allé petita proamio rcfpondtrc. Cic. Il commença à re'- pondre par un exorde pris de loin. .Alti, ou ihmi rim repcitrr. Cic. Preudte la chofe de plus haut , OH des le conjraencement. ..Altiiis -virbum transfcrn. Ctc. Prendre un mot en une fl- gnification trop éloignée oa trop métaphorique. Atiè. Profoiidcment , bien avant. .Alttùs lidictitm vHlnui. l'irj. Uneplaye qui entre bien avant, une playe fort profonde. .Ali:i« qui fournit les befoins de la vie des hommes. ALTRÔVERSOM. ( Adverbe. ) VUm. D'ua autre cofté ; d'autre p.ut , vers l'autre co&e. ÀLTUM, genit. aln.a. ( On fous-entcad 3£»«/, i, «b); très-haut. ] Atius. Haut, profond, creux, m. haute , profonde , creufe. /. Vnâ ex i^âTtc ftumne Hhmo Uliffwin al. Nourrice , celle qui nourrit, f. (J-AiuMNA. û. f. Cicr. Charme , c« agré ^mm quicft dfns les perfonnes 8c qui 1« tau a.mer. « vous nous aimez. , , - . , ^ j ^,> D'une manieie au logis. Obligez-moy de vou s i «^^h" luy. XMAWDATS^^Kcnit. .^..Jano,,'. f. r,.. Éloignement d'u- rne pe^^.nc».^(os qu'on le ickgue en quelque heu. ) ^ *:!l3rr5;r "-i^'*^': ^elegue. une p«a,nnc , cr ^s !:.^r ,r.:^:i;,«^. --/-c^^'- -n -^^ qu-on '^manl^.^Uawe.f. Qia a.mc . qm a de l'amu.e. Ama- \^»;««.or r«i. mour. AMàStÉr. Adverbe:-') Oc Avec amour avec aftettion , ^!:^::::^^:^^'^"^-'ù^=-ï^'--^-^ ^1'°"; ir .n,.nn«> >,», gM.ur,, cf.nt.f. Tacir. Cduy-Ia fot plus officieux, qui me préfenta fo'i epee AMANTÏSSIMË. OV. { Adverbe Superlatif. ) Avec Dicn AMANÛS î"gé";."-.,.-,T. m. O. Le Mont Amanus . en .y- rie , qui la tepaie de la Cilicie. , De Marjolaine. . - „ r«,, Onment fait AM.^RÂCINOM , gemt. «m»rac.„,. n. Lmr. Onguent de Marjolaine. „ _ AMÀRACOM, gemt. -.w^Mfi. n. ou jolaine. f. ( Herbe odoriférante. ) AMAKE. (^^rT^Z-i""- Aig-ent, avec aigreur, nÛX:û rr ce«raXe %^ ^": sue ielqu« AMA. AMB. Auteurs veulent eftte noftte Méléfe, aibie qui a une ameitu- me qui empefcUe la vermoulure. ] AMÀlÙllES , geuit. amariii'cï. £. MuL Amertume , /. goût amer. m. _ , „,„,., ^ ^ ÂMÂB-ITUDÔ, genit. amtritudmis. t. Pli". Le raelme. tiS- Amaritudo. ?;-"■?«". Amertume de cœur, f.reaentiment.w. AMÂB.ÔB. , genit. anmr'crh. m. Virg. Lm- Amertume au goût. f. AM.ARÙLËNTOS , ùiMrurcxik , amurxlcnum. ^iit-ijdl. M- gri, irrite, m. Aigrie , irritée. /. Qui a du «ffentiraent , (dans un fcns figuré.) ^ AM.ARtJS, <: ^"^ P="^|; ^mar^ (um >nuUm! , «on facde Iw fery-tt. Tir. Les femmes glr^ent duren-entiment, font fenûbles 8c n'endureut pas ai- ("emcnt de pareilles chofes. , - ÂMÂSËNOS, genit. ..«...«-ï.m. V.n. ïlcuve du Lm»^- C eft encore dans Ovide un Fleuve de Sicile. ÀMASIÛS , genit. àmii.\. m. Fla»t. Amoureux , le galand \MAsml'??1ènrt. W-. f. F"- Amaftrie, Ville de Ta- A]Sœrg-;t.':m'Tp/-«-. Amourachemeat, amour infâme, m. amourette, f. r ■ ■ . i'.,™,^t>f A-%r,% I N«:M .;2 -t/ -.»-.-... P/..«t. , On ne fait point '«""J"' ^^"? cette Comédie, t U parle de la Comédie des Captifs ou il AMiT^R'?^""''-'-- - -• ^'^^"^' '^"^'•~""' choie, w. [ en bonne part. ] ^mAior pacn. i;c. Qiii aime la paix. „„; «.nlai- ■70,^„ <,i.t»r«. H.r«r. Qui aiment la campagne, qui fcplai fent aux champs. «rnnnr^nv m AMATOR. [ en mauvaife part. ] PM5. ^«"';^j^'"°A^=^^;eu:; de iSviATnarflUlS , eeuit. amMonuli. m. Pliir. Amoureux ut ^n^Ie°Ses!:petit ^amoureux, Un amoureux tranh , ( com. AHATôk^Ê ''( Aif^rbe" K,.^ D'un ftUe amoureux. , . .Xô^^:^wrr;^... c. Amoureu. ..amou- '^«infp^^ro. Poéfie qui traitte d'amour s des vers AMÀTÔrÎÔM eenit am.,irn. n. Plir.. &<""■ Breuvagequi AMATOl^lUM, genit. ""' , q fous-entend »«>»>- donne de l'amour, m. Philtre, m. \, yj^ iwm oa virm. ) ..cm. ttvionri» amoureufe./. AMAllUX, g^-'- ---'--i/^^^'onne^rd '1'—. ; AMAiRicis a^Kx. Jlfarf. E^"" ^"' °° „ „. ^.fr. Pieds de AM.AxAPÔDËS , genit. .;«..v<.^Wr"-™-P'- r'ce fon, des chariot , »« de la machine appellee Tortue. (, «-<= pièces de bois Cylindriques^) ^,^,,^ .^ ^j. ^^^!^s^C^fîir^,''"Ge;s1:KieS- -fia guerre les Princes des Gaules. Ptin. >/„,-rm;. Détours embaraflés du Labyrinthe. Ipft dolas teifi , aml'A^tf(J»c rtjalvit .... f.*i.i ri^etis fîh vefU- gia. l'rrç. Elle l'infttuifit des tours 8i détouts du Labyrin- the, luy donnant un fil pour s'y conduire. ^mliare varia vi.nKm. Qvid. Par les détours emb.iraffez de divers chemins. ^mbaxci dijuarit. CUttd. Les de'tours de la mer , les cer- cles qu'elle fait en tournant. ÂMBAGÏOSOS, nmlia^îisti, amh.ii^ôiîim. ^iil-Ctl. Plein d'atn- biguitez, de détours, d'obfcuritcz. m. pleine./. ÂMBARRI, genit. amhArririim , m. plur. Csf. Peuples du Dio- cefe de Chaalons fur Saône, dans le Duché' de Bourgogne. AMBËDÔ, ambcils, ou aml/e: ; ambedh , OU aiubèif. Prctetit , ttmbidi. Supin , ambêntm , unbëdérc. ( Comp. d'.(»> ancienne prépoûticn, & tda. ) PUm. manger, ronger tout autour. [ On lit dans le PLiute compofé pour Mgr. le Dauphin , .t»i- bkdëdîfse, ôc ambîidëderil. ] AmbENOS , genit. amtitm. m. Val-FU:. Ambenus , Mon- tagne de la Sarmatie Eutopeenne. ÂMBËSOS, ambêm, /mbêiîim. Virg. Mange', ronge i l'entour. m. mangée , rongée. /. ^mie/ajijmmii robora. Virg. Du bois brûlé à l'entour. AMBIANUM, genit. ambiiinJ. a. Cnf. Amiens fur la Somme. _ Ville Capitale de Picardie. AMBIANI, genit. atxbiumrum. m. plur. Ctf. Peuples du Dio- cefe dj Amiens fur la Somme, 0» la ville d'Amiens. AMBIBAB.ËTÎ , ÀMBiVÀRETÎ , ou AMBRtlÀB.ËTÎ genit. ambibaretôrum. m. pi. Cï/. Peuples du Diocelé de Nevcrs , félon M. Sanfon; au Peuples du Vivarez, félon d'autres. ÀMBIBARÏÎ , ou AMBIBÀRI , genit. ambibarorum. m. plur. Cnf. Peuples du Diocefe d'Avranches en Normandie ; Entre les peuples , m Citez armotiqucs Se maritimes de la Gaule. AMBÏGÔ , ambigjs , ambëgi , fans fupin , ambigere\ ( d'aw; Se ago. ) r.ic/r. Aller à l'entour, entourer, environner. Dtviïi itmertbui ambigeni ^Mnam, ^ dccltna'is, Tuiit, Allant à l'entour de fon pays pat des chemins écartez , Se évitant d'y entrer. tj- Ambigo. Etre en doute, ou en fulpens , eftre incertain, douter. Il tm^eritot animos, & ^UAntim foji ^ugu^um mllitia conditia étmbigenteij wipellere paulatim iicciurnis t:oUori4 ne meiûs. Taiit. Qui eft en Ibfpens entre la honte & la crainte. N.mTibmiit cm,6Ki per ctnfutes huipiibat, Unqudm vetere rr. publiât & ambigimt impetandr. Tacit. Car Tibère n'entrepte- noit rien du commencement, que par l'autorité des Conluls, comme s'il eut efté fous l'ancienne République , & qu'il oit doute encore de fon pouvoir , 0« qu'il n'eut pas encore biea relolu , s'il devoir s'emparer du commandement. Secundarum, nmbigBarumr^iie rerum fcieni, eo'rjue interritiu. Tn- eit. 11 eftoit d'un courage invincible pour avoir éprouve l'u- ne 8c l'autre fortune ; il eftoit intrépide. ^mbigiia fides. Liv. Une foy variable 8c inconftante. Fide, ambigus vir. Liv. Un homme a. deux patoles , qui » une fidélité chancelante & variable ; un homme à deux vif.iges Nm habeo ambig-Mm. Btm. ad Cie. Je ne doa:e point, je ne' fais aucun doute. r > / '>- Non Allas mugis in ambiguo Britamia fuit. Tnclt. Jamais l'An- gleterre ne fut plus en échec qu'en ce temps-là. AMBlLÏÂTb'S , genit. ambUiâumi. m. plur. Ctf. Les peuples _ de Lamballe, en Bretagne. r f- • AMBI6, ambis, amblv't, amb'il , nmilnim , ambîrè'. Cic. Aller a l'entour , faire le tour , environner , inveftir , entourer ; Couler à 1 entour , [ Parlant d'un fleuve qui baigne les mu- railles d'une ville. ] VAtium amis ambire. Tacit. Enrourer le Camp. .ytmbit terrant aquis Oceanus. Ovid. L'Océan eutoure 1» terte tourne à l'entour de la terre. ' .yfœbire maximo cireuh. Plin. Faireun grand cercle à l'entour. Oras v'eflis ambire aura. Vtrg. Mettre une bordure d'oi k une robe , la border d'or. td"AM8mt. Cic. Briguer, cabaler pour avoir une chofe U pourfuivre. Déùrer, rechercher une chofe avec uaffion , m ardemment. CaUimacbiis ambljfet laudare hune diem. Stat. Callinuque cilt déliré de loiier ce jour. Amdire. Surprendre, tromper par addreflè, Hi :< qnid agat ? quo nune T{elmam ambire furcntem aude.»^ aIjatH' Virg. Il ne Içait à quoy fe refondre, ni avec quelle* paroles il pourra aborder, approcher la Reine Didou en co- lère , eu luy parler. Ncii connubiis ambire Latinum... ,^neadx pojfmti Virg. Et que les Troyens ne puiflent furprcndre le Roy Latin fouspté- _ texte de mariage. * AMBITIÔ, genit. amhitionïi. f. Solin. Tour, circuit, m. Sj-Ambitio. Brigue, pourfuite, recherche déshonneurs,'/, de- fir emprefte des dignitez & des charges, m. .Aryiltitiorie fummâ a populo tentendiiur Magiilratul. Cie. On brigue le peuple pour parvenir aux charges de la République; on fait de fortes brigues parmi le peuple pour avoir des charges. ..Ambitio mugis quàm unquam aliàs exarfexat. Liv, Les bri- gues eftoient plus fortes que jamais. iAmbiimnii manififim aliquis. Tact. Un homme convaincu K i d'à- 76. AMB. . d'avoU brigué, ««de briguet. , p , eftant delivice de toute a>»b'"on. vit ^ elle melme. Ambitio. Éclat, m. apparence. /. talte. m. ;.âésâT^.bo«l^^^^^"-^^'-« cabale. . , ^.rhprche 8c qu'on fouhaite. ] Sro^e.^tte^-^prcStf'av'^ecardeur.arde.^tr.ent. A:.""rè"Avec ambitiou, avec fafte, avec vanité, avec éclat, par ofteniation. . ^fp^^^ d'eflie trifte. Si>,mc4«n>, >'''!»'."' f '''''!''' l"^„,,,i,r,,e,iHl,i. Tact. Elle ,::p„ '•-"":;-'«;;; re°g" nde" ëonKInce fan. fe laiffer &Te'f"derpleurf&rdes"uiotations comme les femmes , Tmr-'^m f^'-rn 'r^T'^ Tn-T^Âàa Preuve de fon am- T.U,: Que c-efto.t ^fl^'.^^^.^ampénh^^t de funplefold.t. b.tion , d-elever fon fils dans le camp en na r ^^^^ ÂMBITÏÔSOS, «iMt.ii»/" ,»mbn,nur«. llm. ^ii" " & circuit , OH tour. i „.,,m Citus VAtUar, imbhiofHs. r-LeTe^e du^Iordre^':|r1a«a un'cours affe. Al:^;o^ri^bl^r^';:^^ieure. /: Pamonné. .. par Connée. /. Qui a de l'^^"°1;„: une mort qui a fatisfa.t i^^f^^^'^\^^, i„, u^e . plus 0..U. E"^-°"f r^heTché^rbrigùée , recherchée. /. Ambitvs. Brigue, ff''"'"^^; ';- ^,^,, „, à qmbm eft maxi- P„p„/«. '""«'«'■ ^'''/"Xpfe'''^ iaiffe gagner'fouvent par la f """"^-é'eve aux Charles ceux qui /ont brigué davantage. faveur, 8c eleye aux Çnarges i Tour , circuit, m. Encemte ÀMBlTÛS, gemt. ambitus. m. Ci(. loui," a'un lieu. /. . ^, , jj l'enceinte. ^.t:rfr-/S.W Sm des éfoUes eft rond , c« i/AMBnvV:l„™ , ou^«i-.«.,feul. ^'^ ^^our , drcuit de paroles. Une période dans Suétone, rsiiphiafe, Cucon locution. /. AMB. Kt-Ambitus mminnm. Ptin. Diverfité de noms, quand uirccho- fe-a plufieuts noms différens.ii US- Ambitus. Brigue, intrigue, poutfuite, lechciche empiellee, cabale, /. ' , ,1 Cmiiidales bortitKS e/! , ne ambitu comitia turbartnt, Taat. Il exhorta ceux qui afpiroient aux charges , de ne point trou- bler les affemblées , par leurs brigues. , , . , Dabat & fams , ut vocttus eliiluj'<]xe porml a Tl^tibhca, vtilTt- tur, qua?» piruxorium ambltumir fcuili ndopltoiie :rrep/îjfr. Ta- ct. D'ailleurs il eftimoit de fa gloire de paroiftre eûeu par la République , plùtoft qu'introduit pM les intrigues d'une femme , 8c par l'adoption d'un vieillard. ^ccnfiri ambïiHs, ( on fpus-entend («rn/nf. ) Cic. Eftie ac- cufé de brigues , oh d'avoir brigué. _ . , . , Dimmm ambhûs. Cic. Eftre condamne pour avoir brigue. Lmm ambitû! t«Ut. Cic. Il fit une Loy contre la brigue. ÀMBIVÂREtI trms Mofrm. uf. [ C'eft un nom corrompu d'^diidtiti, comme le montre Cluvete en fon ancienne Ger- manie. ] , , ÂMBÔ, ambs, âmtô. .AdjeS. Cic. Tous deux. m. toutes deux. f. DM deux. , „ , . , , r lAmb» fe dit à l'accufatif mafculm auflî bien qu ambo!: ce qui a efté fait à l'imitation des Grecs qui dilent , -roi/j a^*»'. Virgile , vcrùm y.bi duiforti aae rcvo^Avcm amba. Cet acCH- fatif fe trouvoit fouvenc dans les anciens livres dç Ciceron, comme remarque Vodius , qui attribue à l'.gnoraftce des co- piftes de les avoir changez. ] .. . . • •,,•11« j- AmRACl , genit. ambriid^. f. C^. Ambracie , Ville de ÀM.BR.ACÏÔTit , genit. ambraciotârûm. m. pi. Liv. Les Am- braciots, les peuples d' Ambracie. j,t,„, AMBR.^CIÛS i<»«J. Plm. Le Golphe d'Ambracie, «deLaita. ÂMBB-ÏCHS , genit. ^mtrùSw. 'f. plur. V.ir. Des lattes./. AMBaÔNbS, scnit. ambr-oni,... m. plur. Fe/l Peuples du Diocéfe d'Ambmn, dans la Gaule Narbonnoife ; la Capita- le eft Ambrun, . . . . r ,• ,l u r. r ÂMBROSlA. «Vîpîx/a , genir. ambrons, f. Ce. AmbroUe /. fviaude des Dieux félon la Fable. Il y a quelques Poètes Grecs qui veulent que l'Ambrofie foit laboifloa des Dieux. ] I n^c ait , & Itqmdum ambrcfi^ d,ff«dn odmm. K-rr Ayant ainû parlé, elle répandit fur luy la liqueur d ambroUe. Ambbosia. Celf. Remède, antidote, m. Amrrosia. Ptm. Viri. Sorte d'hetbe. ,. , r Tp~cfMr,r.mbrofuluccc:. Virg. Elle répandit le fuc de l'herbe nommée Ambrofle. , l r ÂMBRÔSIÛS, ambrSun , ^mbrSùûm. Colnm. D ambiolic, qui a le goût , 0« l'odeur d'ambrofie. AM.-ËKÔSlkC\}S , ambrcfsacit , ambrojiacum. comme MïrojÙc. v.ùs. pJ. Sone de vigne , dont les laifms font AMBOB^ÀliTSr. ..bMarr.r>,. î. plur. H.r.S.er._ Joiieu- ftsdefiû^Jemmes débauchées, félon quelques . interpre- A^'BOBHArouÀMBOGlA, genit. <,Ma..'î. PI'". Chico- AMBÛLÀCROk, genit. e^mbulâcû. n. PUut. Promenoir. ». AMBOLlNsIVen" tS^^^- gen. ( P^mcipe. ) comme îeveaSffitô^i Jnous n'aimons pas une table ou 1 on fait ""S-^ pour 'to"ù; les V"- ) ^'"'- 0-^ ''' «^ "«« ' '1'" ' %^^fltblMlfnr. Des piftons des pompes , .» petits fondfquTft hâuffèM & fe bai'ffent, (dans'les Machines Hy- ÀMBûlTTiô, genit. ,mh»Utror,U. f. Cicer. Promenade, l'ac AMB°.tî":.'p°"'o«/"Promenadc. /. promenoir. «.. allée. "ï^f/ir/rHLr-^ruiîe ane. découverte pour fepro- àKatïONCOLA , genit. -mW<...««//«. Qui s'ofte &fe remet. ÂMBOLÂTRÎ.X , genit. AmImI'tiricïi. i. Oit. Une femme qui va de code & d'autre , qui n'aime point à demeurer enfer- thée, ni en place, qui rode continueilement. ÂMBOLÔ, amiiûiis, itmliuUv'l , arjibulitKyn ,ambl»lârc. Cic. Al- ler , marcher , aller à pied , fe promener , faire voyage , voyager. Jimbuhre fidihus. Ck. Marcher a pied. TridHç fiptmgcHîA TnUtid pa(fuum ainluttivttt Cic. 11 fit ibixan- tc & quinze lieues en trois jours. Si rttté ambnUvit il ijiii haiic tfijistam tulit. Cit. Si celuy qui a porté cette lettre a fait diligence. Xtrxff tttnUs cUJJibiis titlitfpoaio junâo , Ithaque perfojfj , maria i^Tabnlavit f nrrawtjne Jiitvi^avit, Cic. Xer.xes ayant joint l'Hellefpont au Continent avec im nombre infini devaifleaux, . & perce le Mont Athos, marcha ainC fur la mer par le mo- yen d'un pont de bateaux , & navigea fur la terre. .Aœbtitare fora trMiJvcrfi. Cic. Se promener à travers le marché. Traverfer la place publique. . Bsrc ambnU ir redambula. Plaut. Je VOUS fouhaite un bon voyage & un heureux retour. Ambuianiur;ÎiiA« bina. Plin. On fait deux ftades. [ Ce dernier exemple fait voir, que ce Verbe peut eftie aftif, & que Quintilien, /. r. c. s. n'a pas eu railbn dédire qu'jw- kiilan Tjiam , eftoit un folecifme , puis qu'au plus ce n'eft qu'un pléonafme.] Àmbitlare m jus. Plant. Aller devant le juge, m en juftice. Hj" Ambuiat hac caput ptr cmncs leges. Ptm. Toutes les loix tiaittent de cette matière : Il en eft parlé dans toutes les _ loix. ÂMBORO, ambiiris, ambfifil , ambriflum , ambûrcrc. (d'o/im 8c »ro.} Plaui. Ciccr. Biiiler autour , o» brûler Cmplcment. AMBUSTIÔ, genit. ariibuflimis. t. Plin-Hifl. Brûlure. /. AMBUSTOS , ambitfia , ambitjliim. Cic. Brûle à l'entour. m. brûlée. /. ^mhufta fcrvoribu! rtgio. Plin. Va pays brûlé du Soleil -, ou des ardeurs du Soleil. .^mbxjii artui w frigorii. Tacit, Des membres brûlez de froid. IJ" Ambustus intendio focinriim. Cicir. Qui s'eft trouvé envelopé dans le malheur des alliez , qui a eu le mefme malheur qu'eux. AMBUSTA, genit. amhiijtirûrn. n. plur. Plin. Brûlures. /. ^mbufta occitpare ot/o. Plin. Mettre un œuf fur une btûlnre. ^mhuftis medetur cinii farmentorum, Phiu La cendre de far- _ meiit eft bonne aux brûlures. AMBUSTOLATÛS, ambufiuliiâ., amin/lHlâtûm. PUm. Demi- brulé. m. demi-brûlee. /. AMËLLÛS, genit. crnèin. m. Virg. Fleur , (qu'on trouve le _ loBg du fleuve Mêla, & qui eft bonne pour les playes.) AMËKS, genit. âniintis. omn. gen. Cic Qui eft hors du bon fens, fou, infenfé. m. folle, infenfée. /. Tarn amentim me putas .' Cit. Me croyez-vous fi infenfé , fi dépourvcu de fens ? ^mim furar. Catiil. Une fijreur infenfée & déraifonnable. AMtNs. Virg. Ovid. Éperdu, interdit , eftonhe. m, éperdue , interdite, eftonnée. /. Qui eft hors de foy. ♦ ÂMËNTIÔB., m. f. ir l"c amentïiis. (Adjeûif comparatif.) Cjctr. Plus infenfé. m. plus infenfée. /. ■» AMENTlSSÏMOS , amcniijjîmâ , amentiffmûm. (Adjeftif fu- _; perlatif!) Ck. Très infenfé. m. ires infenfée. /. ÀMENTATCS, amentiii, amentitûm. (à'^minto.) Cic. Lié, _ attaché à une coutroye. m. liée, attachée./. AMENTIâ , genit. amcntU. f. Cic. Égarement d'elprit. m. aliénation d'efprit , folie , manie d'efprit. /. Amintia. Ovid. Étonnement. m. furptife qui nous met hors . de nous mefmes. ÀWÊNTÔ, amtntâi, amiiitâvî, amemiiSm , anicntârë, Lucan, AME. AMI. 17 Lier, attacher quelque arme , (comme un javelot,) à une courroye ou lanière , pour le lancer & le retirer enfuite. [Ce _ qui eftoit d'ufage autrefois chez les Romains. ] AMtNTUM , genit. âminti. n. Liv. Plin. Courroye , lanière.. / (Qii'on attache à un javelot pour le lancer, on dont on lie un loulier.) \à- Amentlm. Vir^. Javelot, dard qu'on lançoit avec une courroye. m. . ■ i .Amcntaqut larqueiit. Virg. Us lancent les iawelots ittachcz _ d iine courroye. ÀMÉRÎCA, genit. amcr'tct. f. Mm. Amérique. [Une des qua- "kî ""■''"'" **" Monde nouvellement découverte pat Chrifto- phle Colomb ,_ 8c depuis par un nommé Américus. ] AMES , genit. amïtïs. m. ou f. Hor.it. Perche d'oyfeleur. /. petite fourchea foûtenir les filets d'Un oyfeleur. /. AMËTHYSTÏNATÛS, amcthyjliuiia , amcthylliiiàtûm. m.Mart. Veftu d'une robe de couleur d'amérhyfte , o<.d'un violet clair. CT. veftuë. /. AMËTHYSTÏNOS, amethyftïnS. , amctbjflinnm. Plin. D'Amc- rhyftcoH de couleur violette, ou d'un violet clair. ÂMETHYSTiNÀ , genit. amcihy/Undnim. n. pluv. (onfous-en- tend vcjlimtnta.) fuv.. Robes violettes , «i de couleur vio- lette. AMÊTHYSTÎZONTËS cârbûneiin. o< ■rufa-rùl à/xi^ç'i^ot7i;. - ^'i"- Efcarboucles qui tirent fur le violet clair, f. AMËTHYSTOS , genit. ameihylti. m. a>éÔi/riic. Plin. Ame'- ^ thyfte. /. (Pierre précieufe d'un violet clair. ) AMIÀ , genit. am'U. f. dfxi:,. Ptm. Sorte de PoilTon de mer , „ (Qiji fe trouve dans le Pont-Eu.iin ; ou dans la Mer Noire.) AMIANTÙS , genir. amianu. m. Plin. tlpecc de pierre miné- rale. [Elle reflemble à l'alun de plume , & elle fe conferve dans le feu.] AMÎCA, genit. am'ict. f. Plaut. Tirent. Amante , Maîtreflè , amie./. [En mauvaile part pour. Une femme proftituee, qu'on entretient & qu'on aime d'un amour déréglé.] AMÏCABÏLIS. m. f. ér hoc amuabiU. .^Jjeéf. (genit. amicâbï- II s, pour tous les genres. ) Plant. D'amy. Opcram amicabilem alitui dare. Flaui. Rendre à quelqu'un un fetvice d'amy , luy faire un tour d'amy. AMICE. (Adverbe.) Cic. En ami , avec amitié , avec bien de ^ l'afteaion. ÂMICÎSSlMË. (Adverbe fuperlatif) Ck. Avec bien de l'amitié. AMJCIÔ, àmtcis, àmicut; ou kraixi , plus ufité. (Autiefois, àmïcivï. ) itmiUHm , àmi'iire. Horat. Couvrir , voiler , re- veftir, enveloper. AMiciREyi. Sutt. Se veftir, sliaBiller. Ej" .Amicitur viiibui iilmui. Ovtd. L'orme eft teveftu , ou cntûiî- ré, couvert de vignes. AMÎCITËR. (Adveibe.) Plaui. En amy. AMlCITlA, genit. îirnuhit. f. Cicer. Amitié. /. Pyladea amicitia. Ck. Une paifaite amitié , ( telle qu'eftoit l'amitié de Pylade & d'Orefte.) Par amicitu. Ck. Une couple de véritables amis. Principum ^ravei amkittx. Horat. Les amitiez des grands font onéreufes & incommodes , font à charge. ^liquern in amicùium aictpere. Liv. %ecipere. Cic. afcribere ir* amicitiartf. Jungerc amictiias cirm abijtsa ; adjttngtre alicjuerrt ad amicitiam. Cic. Recevoir quelqu'un dans fon amitié , faire amitié avec luy; s'unir , fe lier d'amitié avec luy. .yid amicitiam alicujus accéder e ^ fe adjungere , fe afcribere , fe "Sg^cgare , fe appUcare , fe confirre. Ctf. Oc. Infiitiiere amici- tiam cum alicjHo. Cic. Se faire ami de quelqu'un , s'engageij flans fon amitiés conttafter, lier , faite amitié avec luy. Le contraire eft , .yi-vertere fcy removere fe ab amkitia alicufus. C*f. Ci<. QuitlCff l'amitié d'une perfonne Rompre avec luy. .Amicitiai dimittere i deferere, difcindere, divellere , diftumperey dijfociare , difolvere , dijfuere. C$c. ire B-ompre amitié , lOinj- pre avec quelqu'un. '^nmitiare amicttiam alicui. Suit. Exuere amicitiam alicujus.. Tacit. Renoncer à l'amitié d'une perfonne , quiuet fon ami- tié , rompre avec luy. Jn amictiiam..Cic. In amicitia alicujuitffe.Biin. Avoir l'amitié de quelqu'un , eftre de fes amis. Amicitia efi ritt* tum fici, Plin. U y a de la fympathie entre le- K î figuiet -3 AMT. fisulet 8c la lue i le figuier & la rue viennent bien enCjmWe. ^t'^tsû:: 11 ;e rend Dieu ^-T '/-»,""« .«.prop.ce AMÏCTOWOM, geoit. .,m,c}crn. a. (d .<«.c«. ) iUn. Voile de tia lin, dout les fiUes coufro.eaç leur fem. «,. ÀMÎCTUS, «™.-/.. AMicr" Jmt^. «/««'. H": Un orme reveftu de vignes, .» entouré, couvert de vignes. . ., ^, Tout ce qui AMÏCTÛS, genit. n:?n^«>. m. fd\-^»)u,..) Cf. Tout ce qm iIhÎ coinfir , en général. Habillement . veftcment , habit. OS-'amicT^s^'S;.: L. manière de s'habiller . .« de fe veftir; l'air qu'on fe donne d.tns fes habits. . \ „■ ,,. ÀMÎCÙLA, genit. i»,."<«/^. f. (diminutif d'.-4»7.f^.) Cu: Pe- tite maitrefié. (en amour ) /J. .„;.;, 1 Ç./m Couvcu d'un manteau, ««d'un voile m cou%erte ^ AmICOlOM, genit. »«"»«. n. (d'^w.ao.) Of. Habille ment. m. Robe. /■. manteau, m. Cafaque. /. ÀM^COLÛS . genit. .>»îc«,7. m. ( diminutif d'^^««i.) Oc. Citiul Hor. Un ami tendre. . . ~ • j AmIcOS , genit. «»uT. m. fi.. Ami , qu. aime. Qu' ^ de ^!^t^«; "■.»,«.. rt.. B.n« ^««* r...'. Unbon.unve- AMi:^ûT:1"-r-r..„. cu. Ami, allié, ---ie .alliée^ / ''^!7™,.'c,.,M'«. C.r. Des villes amies , o» -"j«'- C"/^^: jeftif faitau comparatif i«oK , ir hu «»,„.«.. Plus ami. Et au fupcrlatif, aranîf.imiu, a, ««. Fort ami.] , ^"/iV--V'' ^--^^ ^''- Céfareftoit fort ami AM^c-rs^^'Am'i? propice, favorable, bon, avantageux, m. amie, piopice, favorable, bonne, avant ageule /. TZp.:sLc.m .g.t Scl.Hora,.l.c Soleil donne un temps ^N°Lt'«./; ."«V««». I^'-'i- UaDieu qui n'eft point favo- 'S/.i.r «..A/ /«.«•.«'. S""- Le freine aime les eau.'C , fe plaift dans Tenu. . , „ . ^. „>,(v ,,: AV.- dln ^mnum rfl , me m,h, te prms oh't. Hor^t. Ce n ell m la volonté des dieux ni la mienne que vous mouriez le pre- ""<"V/.r ommum libtrtMi, ^«im fux dommaihni. Corne!- Nep. Qui aime plus la liberté publique, que la propre grandeur Z4m,a r^vo„a & ch-mb^. PI",. .Amc^ p<^vombo< clumb^. Sut Les paons & les colombes fe plaifeut , s'aiment en- femble 11 y a de la fympathie entre les colombes & les paons. AMÎSIÀ, genit. iMl/i^. m. T.,c:t. L'Ems, Fleuve d'Alemagne. AnlSilO, Rcn\t. Mi,n!i:i!i. {. Ce Perte./. Zlm,jr.> p%er:. »W-Af«-. La perte, o« la mort d'un enfant. .^m-ûh r-nfuNm. Ce. La perte, ou la privation des fens. '^..MÎSSÙS, im-ifii, âmlfiUm. (Participe d ^M"to.) Oc. Perdu, ' qu'on a laiflé perdre 8c efchapper. «>. perdue. /■ \yimijfâ coijuge mxflui. Ovid. AfRigé de la perte de la fem- me oK de fa mort , ou d'avoir perdu fa femme. ij- Damaiim ,n[e£lalni eft am-§ coiforis. Phid. Il luy reprocha qu'il eftoit Eunuque , o» cliaftré , qu'il n'eftoit plus liomme. ÀMISSOS , genit. iraifiii.: m. Corne! Nip. Perte, f. Skilix anilfiim & LMeilxrrtomarum viilor-as m/f-t dneu tn- buebAnt ( Cornd-Nep. In l'iii .-4A" 10* P**' <• "' tmittam , «'If »t retineam Jeu. AMI. AMM. AMN. AMO. Tcrent, Je ne fçay comment ni la renvoyer, ni la retenir. Pntis peaifitdm omnem , efuàra abi te amiltdt filiurn. Ter. VOU» aimez mieux perdre tout voflte argent, que de laiflet enallei voftre fils. Emilie me. Tirent, Laiffez-moy aller, ne me retenez point, laiflez-mov-là. Amittere. Lalflér aller, laiflet échapper , laiflet perdre. .Amiitcre hommem de mmibiu. Cuer. Laiflet écnappet quel- qu'un. ^miitere rem de manibui. Cic. Se deflaifir d'une chofe , ea vuider fcs mains. Amittere. Perdre. ^initiere animam. Plant. Viltm. Horat. Cic. Perdre U vie, mourir. .^mnitre afpea«m. Clcir. Ocuht. Csf. Perdre la veuc , deve- nir aveugle. ♦ Occafionem. Oc. Perdre l'occalion . la laiflet échapper. ^mittere è confpelfu. Terent. Perdre de veuë. Tôt exerciiM ffWiiiU'c, aKt fer ignavtam duetim amijji. Tacit. Tant d'armées défaites pat la témérité ou la lâcheté de ceux qui les comraandoient. Nobti tara ton^x abfenti^ eond'itkne antr cjHairienniurrt amJTus ■ es. T.^cit. Nous t'avions perdu il y avoir quatre ans parnoftte abfencc, avanr que de te perdre pour toûjouis. Amittsre lorpn!. Cic. Luc. Perdre fon embonpoint; devenir maigre. , KJ- .yirmttcre fenfum omnem hamanttatis ex ammis. Oc. Perdre rout fentiraent d'humanité, le bannir de fon cœur. _ ÂMMIOM, genir. ammn.n. Plin. Efpece de grain, qui te f- lemble fort au Cumin. ÂMMOCHRYSOS , genit. ammodiryi'!. m. «Vt^ij^pt/iror. P/o- Pierre précicufe d'une couleur de fable meflée d'or. AMMONIÂCOM , à.fAficii!t«.-.y. genir. ammo„mct. n. ou ^m- monikei lacryma. P!, cjucd figna abs te <<''''';■ ^^; f"",? ;'"'/''; rata funt. Cic. Vous m'avez extrêmement oblige, )e nous ay 1 de l'obligation . vous m'avez fait un extrcrae plaifir bien' je AMO. je fuis bien aife de ce que vous avez eu foin de me trouver des ft;Uuès à bon marché. In failli iinotri te miavi. Cic. VOUS m'avez oblige & fait plaifir dans l'affaite d'Atiilius ; vous m'avez oblige en obli- geant Attilius dans Ton affaire. ., „ . »5' Si me amas ; .Amnh le. (Manières de parler civiles & hon- neftes , pour demander une chofe civilement & de bonne grâce. ] Facj: me nmiti «t cùnfidiratî naviges. Cicir. Mon Dieu prenez ■ garde , fi vous m'aimez , comment vous vous mettrez fur Am.mie. Se plaire, prendre plaifir à une chofc , y mettre fa fa- lisfaftion. , ./- « ornant JMere intff çulvilhiferuos. Hor. Us prennent planir a eftre couchez fur des coullîns de foye. AMCËNË. (Adverbe.J Plant. Agréablement.^ AMCÊNÎSSIMË habiiare. Pliii. Eflte très- agréablement logé. AM'ÂNITAS , genit. timceniiâtïi. f. Cic. Beauté. /. Agrément d'un lieu, an a'ua pays. m. AMoe.-iTAits /?«ii.«w». Pbn Jtin. Les bcautez , les âgrémens & les charmes qu'on trouve dans les fciences. Plj* ^oticj panhilùm itinerc dicedere non hitempe/iiv^i ttmeenitaîtLus a-tmonckamur. Pli>i-}K>t. Toutes les fois que les beaux endroits deraa matière , m'invitoient a faire des digteffions. AMŒNÏTËR. ( Adverbe. ) ^Aul Gel. Agréablement , d'une manière agréable & divertiflante. ÀMCRNÔ, amanài, amaitÀm, lunœtiâtûm , amccnarè. Rendre agréable. ^mnis amœnat a^ros. Sir. La rivière arrofant la campagne, la recrée, la rend agréable. AMCENOS, amxna, ammtiûm. Cic. Beau , agréable , charmant. ' m. belle, agréable, charmiuite. /. * ÀMCSNIÙR , m f. ir Jiac ameeniùs. [Adje£tif Comparatif J Ck. Plus agréable, ra. 8c /. * ÀMOENÎSSIMUS , amœniffimii ,iimœn,JllmHm. Cic. Tres-agïéa- ble, tres-charmant. m. tres-charmante. /. ÂMÔLÏOR , amoiïrii , AmoTititt itim , amoltrt. Ter. Ofter, éloigner, écarter avec violence & peine, on de force. Hinc vos nmalimini. Ter, Oftez-vous d'icy , retirez-vous , allez-vous-en. Obftantia fjliarnm amoliri. Taiit. Faite un chemin dans le Tjois à l'armée qui le fuivoit. ^Am'^litintttr omnia è medio. Piin, Elles oftcnt ■, oti elles em- portent tout ce qu'il y a de f.ile hors de leurs ruches. ( Il parle des abeilles.) At'ioiiM pericnlnm. Plia. Éloigner , détourner, écarterun danger. Amoliri fimiila. Siiiwt. Réfuter chaque chofe en particulier. AMOLlTlO , genit. amolitiints. {. .Anl-Cel. Éloignement. m. l'aftion d'ofter. AMOMIS , à/.ta>fii;, genit. timom'idïs. î. F tin. liante odoiifé- iame._ ÀMOMUM , à'/^a/unv , genit. ânùrai. n, Virg. Fiante odorifé- rante, [Dont cil compofoit des parfums. ] AMÙR , genit. àrnorh. m. L'Amour , Cupidon , le Dieu de l'amour, m. félon les Toëtes. Amoe.. Amour, m. palfion déréglée des perfonnes ,o«deschofes. ^ Omnia xnncit enior. Virg. L'amonr futmonte tout ; on vient à bout de tout , quand on aime ; l'amour ne prouve rien d'impoflîble. . •. •. .i. » .■• ,, . Improie amori qiiid'non mortalia pelfor* cogis? -Virg, Malheu- reux amour, î quoy ne poites-tu point les hommes! Amobes. Cic. Amours, amourettes,/. [Il fe prend quelquefois en bonne paît au pluiier dans Cicetou : Comme ^^marcs ac drlui.t 1« Kjfcms. Rofcius que VOUS aimez tant , & qui fait toutes vos délices, en qui vous mettez toutes vos complaifances. Ati\oR glorit. Cic. L'amour , là patCon qu'on a pour la gloire. ■* ..Argents. Horat. La paflion de l'argent. Amor fsii. Hor. L'amour propre, l'amour de foy-mefme. Amor. Cic. Aœoui» m. amitié , teadreflé , afeftioa , bienveil- lance. /. Amor. Amour, ç». chaiité, dileftion , piété envers Dieu , fes _ parens , & fa patrie. /. ÂMOTIO, genit. amotiônis. {. citer. Éloignement. m. . sAmmio dalsris. Cic, Éloignement de la douleur. AMO. AMP. 79 ÂMÔTÛS. Tcrfï. après Amovko. AMOVÈO, âm^vès , eitmxl y âmotûm , âmovère. .Altqttid de y oa ex aliiiio loco. ficer. Terent. Remuer, ébranler, ofter d'un lieu, éloigner, chafler. ^move hutte ex iflis locis. Ter. ChalTez-le moy' d'icy , ren- voyez le, qu'il s'en aille. ^movere aliquem a forthm. PUhi. Chaffet quelqu'un de de- vant le logis. Amovire. Chafler, éloigner, ofter, bannir, exiler, reléguer. .Amoverc lyietuns. Ter. Molesliam. Cic. Bannit la crainte , le chagrin. .Amorem ijhtm ab animt tintovetss tut. Terent. Arrachez c«tc aftediou de voftre cœur. sAmovere à fe culpam. Liv. Se difculper , fe juftifier, faire voir qu'on n'eft point en faute. ^me-uere altcjiicm ai effiiio. Cic. Chafler , ofter quelqu'un d un employ. Virgfis amov'tt ab om>tinm civium T^omansrtirtt corpore lex Vor* cia. Cic. La loy Porcia défendoit de fouetter un Citoyen Ro- _ main. .ÂMOTOS, âmôli, âmtûm. (Participe d'^4moveo.) Cic. Ofté. m. oftee. f. ta" ^miiis Jlipatoribni, Tant, Ayant f.ijt retirer ceux qui l'ac- compagnoient. pi" ^moto litda ijiixrtmus fir'ia. Hor. Mais fans badiner davanta- ge , parlons de chofcs ferieufes. Nihtt aitfiiram plebem prinàpibiis amttls. T.icit. Il difoit qilC le peuple n'ayant plus de Chefs , n'ofeioit rien entrepren- dre. l^itttr amotui Cercinam , ^frici m.tris infulam , ^uatuordecim annis exitium tolenvit. Tacil. 11 fut donc relégué par Augufte eu l'Ule de Cercine fut la CQÛe d'Afrique, ou il vécût l'efpa- _ ce de quatorze ans. -AMPËLlTlS ; ei,ij.mK~iTt; , genit. ampelhïdïs. f. Plin. Terre _ noire, femb_lab[e au bitume. (On fousentend terra.) AMPËLÔLEUCH , àixtny.cM-Ji» , genit. ampcialeiscès. f. Piin, _ Vigne blanche , coulevtée. /. ÂMPHIBIUM , àfitfifim , genit. amphiltit. n. ( On fous-entend ammAl.) Var. Amphibie, m. [ Animal qui vit dans l'eau & fur la terre. } .^.MPHIBÔLÏA. a^<î>(/2oXk, ou AMPHIBOLÔGIA. àfA^i0t,Myia. , genit. ampkïltolSgU. {. Sl»int. _ Amphibologie. /. parole ou difcouis à double fens. AMPHIBRACHÏS , àfj.^ilifaxfi:- %emt amfuttrMliiSi.m. Quinf, ( On fous-entend fes. ) Un pied de veis compofé d'une lon- _ gue entre deux brève?. AMPHIBRACHUS, genit. ampi„braclii. m. ^iiit. Le mcfme. AMPHICTÏÛNËS. d//.ftKTtJMi!. genit. ampliiilyonrim. m. plur. Cic. Titcit. [C'eftoit une aflembiee générale qui étoit com- _ pofée defept villes de Grèce , félon Strabon. j AMPHIMÀCRÙS. (On fous-entend ffi. ) erpifi,unx.pii( , sçenit. Amfhimacri. m. giittiit. Un pied de vers compofé d'une 'brève entre deux longues .■'UvIPHIMALLA. eiiAit:ifjt.tt>.ha. , genit. nmpbimallôrùtn. n. plur. Plin. (On fous-entend rcv/a, oa tapetia.) Étoffes velues des _ deux coftez, (comme une couverture de laine & femblabjes ) AMPHiPROSTYLÔS. à/x^^mp^uxot vaio;. genit. ampl.-projijll. f. Vitr. (On fous-entend «cifj.) Amphiproftyle. Temple qui a deux faces pareilles, c'eft^dire, qui a un portail derrière pareil à celuy de devant. I Saumaife remarque que cette efpece de Temple a efté parti- culière aux Payens, & que jamais les Chrétiens n'ont fait de porte au derrière de leurs tglifes , ni de porche femblable à celuy de dev;mt. ] AMFHÎSB;£NÀ. tt^ipiVjSaiïx , genit. amphiiUnt. i. Plia. Elpe- ■ ce de ferpent qui marche laniolt enavantSctantoftenamiere. [Ce qui a fait croire qu'il avoit deux teftes. ] ÀMPHITANÉ. tlfiiftTm^ , genit. amphitiinei. f. Plin, Piètre _ précieufe, qu'on nomme Chryfocolla. AMPHITAPA. iix qui avolï deux angles. L'amphore Romaine coutenoxt deu:c ^'""fpollr tous les genres.) Pi.». Qur contrent cetce rr,e- ÂMPHRYSÙS, genrt. ,r>.phry.t m. Ovid. Amphryfe. Fleuvede la Thellalie fameux dans les Poètes. .,,_._. /-„0.1- AMPLE f Adverbe ) Cu. Magnihqucment , richement , luper Kntr.^eudidement. rP^rlint d'un Ueu qu'on orne 6c AÎllTtf toMemcnt. d'un air grand Se noble, [ferlant &"^0 Oc'.' Embrafler. tenir embialle . emuonuer. X/tr.'t-^T^Vr. r.,. J'embraûaylaport. . - JU,/»;» .,/,,«.« W'^». K.r^. Embrafler quelquuu par '!Z;;:^'ï.:"'^K«i-. P/-^ E-bra«ler les genoux de quelci'un.'fe jettera les genoux. j ^^ Mœ,M mm' AmpUxus tjl. Hor. Il ^n"'" .. ' d'un rîiur 11 leveftit les rcmpaits d une miuaiue. f Ce Verr fe Und paffivement dans fa propre lignification.] ^^l'f^.ZTTJ.r«!Uauu L..U. Je ne permettray point qu'on m'embrafl'e. »3-AMPitci0R. EmbralTer, comprendre. ^;.,, Com- :^.»ptol,, mis feul , ou ^4n,mo .n-^Mh «.«/m. Cun. Corn prendre beaucoup de chofes en foo «<£•"«• , , , jj .;.;* traitte ce luiet , ou cette mat.eie ^^" "'=" V ^ j^ „_,, Le contraiie eft, P..«r«r,to wri». Or. 11 a relierre -tierc il l'a renfermée dans peu de paroles. . ■ r ■ /« / ,W,.-,.»/«- ^™p/.rtK.m.. f.«r. Le fo"venir de ces cho fo n^s'erend qu'à fort peu de te"^^ ' .™^'/ ^«'^ ,\t prennent une réputation d'une grande «^^ f ^ ?'""• .b/amplkctok. Embralkr, s'attacher, * /PP^'^^^^^^traffer le , droit civil. S'appliquer à quelque art , s'y addonner . i y at Votf Hv4 fr» de ne pas Cous affeaionuer , vous attacher : à cet art , de ne vous y pas appliquer , de ne vou. y pas met- . tre. 0» addonner comme les autres. ^ „ a -c^.Uror V'tt5> AMptECT,, feul, ou ^m«re ^r,,fUai. Cir. ^^//«;2. Embraf- ■^ferramrer . afteaionnet . favorifer quelqu'un, s'rntereffer ment fes biens, il a bien de l'attache, «« de 1 aftcttion a ce Honne toifs les lours de nouvelles marques de Ion amitie pat fes careû"s ."amuie dont U m'honore s'augmente de ,out fuLJ. Ce. Céfat fait eftar des beaux elprits , Se affeftionne les oerfonnes de qualité & de mérite. . 'S|,/l.»>'. ^'"A. pUUr. p.ub.rur. Uv. Parce 9"!°° "°y°" qu^il s'intérefloit trop pour le peuple , qu'il poHoit trop les iatétefts, qu'il le favoriloit trop. AMP. Si AmfliBUur. Utrat. Il s'aime. U cft «mpli d'araout pia- pre. ^rriplcHi alicujas amplituditirm ojjidii. Citir. Engager quelque grand peifonnage i nous favoiifer pat nos fervices. ta" Hfit fi index non amfleditur. Cic. Si Ic juge ne goutle pai cela , s'il ne l'agrée , s'il ne l'approuve , s'il ne l'embiaflè pas, s'il n'entre pas là-dedans. Cùm vero ta ttta fit volntitiis ergà me , libenter ampUUor tuttm tnimum. Cic. Puis que vous avez cette bonne volonté poui moy , je la reçois volontiers , ce m'eft bien de la grâce. Amplecti aliqmi. de. Contenir, lenfermer. ■ I Cl: y',. f^^n tPLECTl aiiqitid. Lie. ^.^ontcuii, icuiciuici. Hsi virtm ea-tcias am^URitm. Cic. Cette vertu teofeinte toutes les autres. ÀMPLHXÔB. , am^Uxxrïi , amplexatiii lûm ', ampltxarl, Cic, Embraliér. Kj" .ylmf'.ixMi otium-, virtuttm. Cic. Embrauei, fuivre la Vettuj s'addonnet à l'oiliveté , à la vertu. Cifar mf totnm miplexatitr. Cic. Céfat m'aime de tout fos cœut, 01? comme luy-mefme ; il me chérit particuliétemeut. ÀMPLEXUS , genit. amplêxUs. m. Or. Entortillement, m. Ciriumpiicaim firfenlis ampUxM. Or. Entortillé d'un fei- pent. Amplhxus. EmbrafTement. m. Embraflirde. Accolade./. [ Ce dernier mot eft vieux 6c ne fe dit gueres , que lors qu'oa fait des Chevaliers à qui l'on donne l'accolade ; ou bien dans le dilcours familier. ] in amplcxKS effundi. Tacid. Recevoir à btas ouverts , coiuit cmbtafi'er quelqu'un. DMt ampUxus, Kirç. Embrafler. AMPLlÂTlÔ , genit. amplumonïi. f, .Afcan-Ved. Délay du ju- gement d'un procès: m. La remife qu'on en fait , (lors que le Tuire prononce Qu'il eu fera plus amplement informé. ) _ AMPLIATOS, aniptiaiii , ampliattim. V.il'AUx. Remis, différé. m. remile, différée, f. (à une plus ample information.) , ÂMFLlFlC.ATlÔ , genit. mnpltfi^atjôni'i. f. Cic, Augmentation, /. acctoilleraent, aggrandilTement. m. AMPLinCATio. Ce. Amplification, exaggeiatian des choies, f. [Figure de Rhétorique.] __ AMPLIFICATÛR, genit. amlUfiitiorii. m. Or. Qui augmen- ÂMPLIFICË. (Adverbe.) Gif»/. Magnifiquement. Richement. AMPLÏFICÔ , ampUficai , amplificivî , ampUfi'a'itm , dmplifi- ■ carè. Oc. Augmenter, açcroiftre , aggrandit , amplifier, e- ^'^'^mflifiiiltir fonm. Cic. Le fon s'augmente-, fe répand Se fe multiplie. , • l ' ■ Prci.^m amplifieare. Cic. Augmenter le prix ; enchérir une 1> ^tiplifiearc um familior'm. Cic. Accroiftre , augmenter foa bien , »" Tes revenus. . .„ ^,MUn,dinem ae tloriam alieiiJM amphfieire. Cic. Accroutre, augmenter la gloiFe, & la réputation de quelqu un ; le ren- ^'^Ê:^j'l:^:.t diccnd. .r«plifi..rc. Ciecr. Enrichir quelque choie, l'embelir par de beaux dilcours , aggrandir un fujet. '^Z;.^^^- A-°'«-' aggrandir une ville. AMPLIÔ , K»,pi;ai, «mpluivi , a,ntli^,um, ampha.r. Ciccr, Augmenter, étendre, accroiftre, élargir, aggrandir, donhet ^^l^M^TpU^cm. Cdf. Élargir, .«aggrandir une playe. If faire plus large , l'ouvrit davantage, l'étendre. . Kr AM^iA-^^ '""• H,r Augmenter fon bien. *V.r.,. Pim Augmentei fes forces, fe fortifier. . Jiifharc ^,ans fpnn.m. Man. Prolonger ^ ve ^JpU^re jirv.ua. Taci,. Augmenter le nombre des efclaw. nS> AmpliaRe mis feul, ou ,.„-. ^ %ti.re rcra , OU c.fiim. Ce. VM-Max. R.<=™«"= '.''f =1 rer le jugement d'un procès, «» d un criminel, 3F« ""= plus ample infttuaion , 0« difcunion. Prononcer , Soit plo. amplement informé du fait en qucftion. _ K^rrMu r 6e qu'on exprime aujoutd'huy pat ces '«mes au BarrMu Les parties remiles au piemiet )Our ; les parties ptodiutont ^IZlaTvliP inccnfilim i«K/« î-^-"". «» '>' "J^;; AMP. juiexnontftt, ir in ii confil,, cùm ctuftm wn MâilTet , if f'"P^i tffct ^mphanJ,, d.x.ir.Jlbi t„,Hcrc , d:-m mcgniU re ,„- *!circ vuluig-,! , mAlmjfc condtmn^rc quim nbfolvirr Ctc Fal- cula eft entre au confeil , où il s'agiflbit d'une caufe publi- que , Se ou il n'avoit aucune feance , & comme il n'avoit point aflifle a la caufe , & qu'il pouvoir remettre à opiner , 11 a du qu'il en efloit bien informe , ayant ainli voulu juger 'ans connoiflance de caufe , & il avoit mieux aime le con ûamner que le renvoyer abfous. lijum nifanum homincm ampùavtrilil. Cicer. VoUS avez remis . * luger ce fcclerat. AMP.-ÎSSIMË. (Adverbe fuperlatif d'^«/.«.) «Tt. Amplement, aBondamment , largement. ^mpl.jjimi dM, ^,/,,,4.«, tgrl. cic. On diftr.bua largement des terres aux foldats. 6>-ms;iii *> ^mpUfmi dmmrrc d: ahmius dir^nl,.,te. Cic. Tuffer fort avantageufement de la dignité de quelqu'un A -a^f'^""' i'{" {""""■ Ctc. Il exerça les charges avec bien _ de l'honneur, & de la magnificence AMPUTER. (Adverbe.) Pu«t. Amplement , abondamment magnifiquement, grandement. """uamracnr, ^mpl.trr ^ppomre m csnf,. PU„,. Servir bien à fouper faire nerfe'^^.^'ef""" ^^o'"'-" '^ -'"'" ^ ^o4l'\ dtn- iCh .Amphur „cc«p^t»! puhi. Qui eft fort empcfché ; qui a des occup^ations pat deffiis la teût", (comme l'o^ parle ^fan'ili" ■.Amplucr r»r^p,„„^ f^cn,. FUm. Faire de grandes depeufes ta- Amputek »,„,„„ Pu^r. Mentir comme il faut; »„coml ?*hL?P"^^P.°P"''""™«"' • Mentir comme un arracheur de dents ; mentir comme tous les diables "'•"eur AMFLITUDO , genit. amplitidin ,. f Ciccr Am.ilîr,,,!. étendue des iieux^ Largeur, groffeur des corp; ^"'i''""'*^ ' ^^'^M-'d. mbu. PU,. L'étendue . la grandeur d'une fon S'dûf '" *^'''^""-''""- C'°ift" " largeur, prendre ^mhiudine Jladimim ftx^pnta. Pii„. Q^; avoit foixante ftadet d'étendue. (Le ftade eft une mefure de centvingS pas Géométriques. J ° t lai'Jr^ureter''""- ^'•"- ^" ^""''^"^ "" g'^Ai" ducorp,, Aaipi.tuoo op,>m. Pi;„. Grandes richelTes, l'opulence f r^iÙH'.""°° "'""•■, ""; Grandeur d'ame*: »^«4. Ce. Grande réputation ; la gloire & la grandeur de fon nom Ampliiudo. Oc. Grandeur, dignité./ ce des hommes fera éclater voftre dignité , ne fcrvira o ,4 vous donner du luftre & de l'éclat. ^ * .^mpliti,dir:em nomntis dan polhri, Cuit rir,r n».,^,. r defcendans illuftres . leur doVner i n.^"^ .^^l^^::. ^grlndeSué.""^'''''^*' ""'^''-^S""'- «- Opi eft d'une ÂMPLIOS (Adverbe comparatif d'^w;/^. ) plus, davanta?? ^« ?»,^ «,.« ,yi ,„;,/,■„,. p;^,„_ N'avez-vous plus îiefà a toitM""'"'""' '"'7^ '!"'"'"'= ''"''■« ^ ■"" dfre = eft ce rart'e?l^;r;:'. Ltr^.f "'^ (" ^-' ^— ''^- ^2r/ '?•"•'"" tof-""" "Si.. Tact. Plus de huit mille p.. ba^t7etpte;:ret''^"'' ^"^""-T"'"- ^^/^ "' com- P^cé/(7nTorp,j;' amXr.;^i'n^f^r ^^ '"«-« •'•'•'■ «-• rognée. / '' '"""'''«. ^ogne. «>. oftée, retranchée ^^r^f^rau Un,. »U,,.U. S,n. De longs entretiens retran ' ^mtlher -^^ --" '"'^~- -'-• ^«"Ser ,a fuite de, eCeftSitf^"'' '^^'^'^--- ^- ^«-chertoutcequi ^^^^^!i/rir7^^î;?;-^Am.i„k tvallee iourd^hu,..,,, da. I^Ko,au!^cd."SfS%:f^'i-:- - Doùet S2 AMtJ. AMY. AN. noirfs îc rendent une cdeiir tres-mauvaife ; Les Poètes ont cru que ces eaux venoient des Enfers.] ÀMULA, genit. «muU.f. Sipont. Un ben'itier,un petit vafeoù l'on mcttoit de l'eau lufti.ile & facrée , pour fe délivrer des dangers, (comme aujourd'liuy «os Cioix, Reliquaires &Palle confacree.) ÀMOlëTUM, genit. nmuriiî neuf. Plin. TréferTatif , contre les venins & les enchantemens , ( tw'on pendoit nu col des enfans.) AMURCA , genit. ^mûrce. f. t'/rf. La lie de l'huile ; ce qui demeure d'épais au fond des vaiflèau)! oii l'on met l'huile. AMURCARIÛS , amiircar'tà , àTnnrzàrium. comme ^rnurca- riujn delmni. (ut. Vaiflèau à mettre la lie de l'iiuile. ÀMUSSIS, genit. amufi'h. f. Var. Panneau, calibre, m. [Table de bois ou de carton que les Tailleurs de pierres appliquent fur celles qu'ils taillent pour voir û elles font également unies. ] 95" ^d amiijpm aUijuid facert. Cet. Faire une chofe en perfec- tion : comme qui diroit Faire à rcquerrc , ou au calibre. Numtrui_ td amiiffim. ]'iir Un nombre parfait 8c complet. AMUSSITATOS, amajjitâiii , ^mnJfuRtim. Plant. Farfaît., ac- compli, m. parfaite , accomplie. /. Amussitat.* v:dolt!. PUiii. Un naturel bien fait, bien tourne', nn beau naturel. Op".s awf.ffittttum. Plaut. Un ouvrage parfait , fait à peindre. ÀMUSSIATC'S, anmfjmlii, amufjintHm. i'iir. Le mefme. AmOsSIOM, penit. am«'ji7. n. Vitr. Table bien polie, qui porte avec îby le plorab , (qui fait voir fi elle eft de ni- veau ) ÂMOSOS, 'X/xmTtiç, genit. âmun. m. Vitr. Qiii ne fçait point 1.1 mufique. Un ignorant, qui eft fans lettres, qui n'a point de lettres. AMyCL.-E, genit. amyclârûm. f. plur. yiijj.' J^mides. [Ville matitime du Latlttm.] '■ tS' ^mycUs firdidii fiUniiieti. [Façon de parler proverbiale pour ceux qui périflent faute de parler ; car l'hiftoirc remar- que que les habitans de cette ville ayant donné plulîeurs fois une faufle alarmcde l'arrivée des ennemis , on fit une loy pat laquelle il eftoit défendu de plus annoncer l'arrivée des ennemis, ce qui fut caufe de la prife de la vdle.] 11 y a en- core deux autres villes de ce nom , l'une dans le Félopon- neje. Se l'autre dans la Laconie. AMYGDALA, iuu^iîxin. , ou dfj.vi'iih'i' genit. amygdÂU. {. Calum. Amandier, m. Arbre <)ui porte des amandes. AMÎGDAlA , genit. amygdàlfc. f. Plm. Amande. /. fruit de l'amandier^ AlAYCDALACttlS, «mygdAlâcrâ , xmygdalâceûK!. Plin. Qui rcffemble à l'amandier. AMYGDALÏNOS , nmrgdàlinâ , amyi^dil'iiiMm. Plin. D'aman- des, 0« fait d'amandes, m. faite d'amandes. /. AMÎGDALItES , gtnit. amygdatîtx. m. Fliii. Efpurge , oi< léveil-matin, efpece de tithymale. ( Herbe qui jette ua lait fort afpre &; bnilant.) ÀMYGDÀLÛM , genit. amyiiàl}. n. Colnm. Amandier, m. ou Amande, f- ÀMYLUM. ânu\t,\. genit. amyO. n. Plin. Amydon. m. faiine qui fe fait Tans eftie moulue. ÀMYSTiS. a>ir'f. genit amyHïiii. f. Hor. Manière de boite parmi les Thraces, (on l'on boit uo grand verre plein de vin ians prendre foiv haleine. ) Vi/icire aiKju.m amyjiidc. Horitt. Surpafler quelqu'un en cette forte de débauche, ou\ boire lafiide, comme l'on parle. AN. [Particule qui fert à interroger & qui demande l'indi- catif. ] ♦ [Elle vient de l'expletive Greque â.v, qui fe joint au Subjonc- tif ou à l'Optatif potentiels. L. (.:] Kyinne eft imùs ? Terent. Eft-il au logisî v4)j nan dixi hoc cjfi futnmm ? Tirint. Ne voUs avois-je pas bien dit que cela atrivetoit .' Hocunr «;iOT.i/f;irff.'. ANALEMMA. àvâ^n^fAA , genit. anaUrnmiitii. neuf. Vitr. Aualemme, ni. [Une pratique acquife par une longue expé- perience pour bien tracer le cours du Soleil , félon l'accour- ciflement qui airive aux ombres depuis le folftice d'hiver ; & par laqiielle aufll 3 l'aide du compas on décrit tous les effets que cet aftre fait dans le Monde. ] Anaiem.ma. Analemrae.oK manière de Cadran, (Qiii raontroit la hauteui que le Soleil avoit tous les jours à midy par la grandeur des ombres du Gnomon. 11 ne marquoit point les heures, mais feulement les mois S: les lignes, Depuis on joignit ce cadran aux horloges qui raarquoient' enfemble ôc les mois pat la longueur des ombres , & les heures par leur déclinaifon.) ANÀLOGIA. «l'«^5)'lil. genit. antlSgU. f. Yor. J^a/nt. Ana- logie ANA. ANC. loEÎe./'. rapport. 7». proportion, convenance entre les choies./. ANALÔGIGUS , itiMo'^uâ , anaUgicMm. ^nl-Gell. De l'Ana- logie, ut) Analogique. ^ -, Libri Aiial^iti. uitarM Mfuili. Etat. Un aigle qui chaffe aux Canards. An AtïCOLA , genit. mauciiU. f. Cic. Petit canard , petite cane. ANATÎNÛS.Anjiîni , anailmun. PUut. De Cane, m de Canard. Vtinam fartstKa nnnc ajttainâ uîercr , «t ahn exivijpm ex atja.ty aririm itmtn. Piaia. O fi j'avois l'avantage des Canes de me trouver fec au fortir de l'eau I ÀNÂTÔCÎSMÛS. a»a-ra«3-(U«. genit. mMoâfmi. m. Cic. Ufure - desuliiies, (lots qu'on convertit les intérefts en fort prin- cipal.) ÀNCEPS, genit. âniipitîi, omn. gcn. Cic. Ambigu , douteux , iacettain , équivoque, m. ambiguë , douteufe , incertaine, équivoque, f. Qui a double fens. [Parlant d'un mot.] Ancêps. Douteux, incertain, indéterminé, irréfolu. m, Dou- teufe, incertaine, indéterminée , irrélbluë. f. Qui eft en dou- te. [Parlant d'un efprit , ok d'une perfonne qui eft en balan- ce, & qui ne fçait à quoy fe déterminer.] ^iKW«j mctfi. Liv. Un efprit incertain. ^■tncejis ij inciTtui. Cic. Qui eft itréfolu & incertain. Ancvps. Douteux, incertain, m. douteufe, incertaine./. ..Aacefi prxIiuDi. Liv. Un combat douteux. BtUum Mtipni Marte grftma ell. Lit/. La viftoiretiefedéelarâ d'aucnn cofté ; o» Pendant cette guerre , la viftoiie fut tou- jours douteufe. .^nceps Mil fonma, ou cxitui. Cic. La fortune de la guerre eft douteufe; ^nap.res morbi. Ptin. Des maladies douteufes , dont on ne peut pas repondre de l'événement. V'A anctpi. Cic. Ua chemin qui abontit à plulieuts lieus. ANC. AND. 83 fni /Inafi. Horat. Un droit douteux, eu contcft^. Anceps. Cic. Sur quoy il y a diverfes opinions , fut quoy les» fcntimens font partagés. \iicivs fecurii. Ovid. Une Ictpe à deux tranchants. .Anàpiti imagins Junui. Ov:d. Janus^a deux vifages. uAncrps Oi/lia. Cic. Un animal Amphibie , 0» un Amphibie qui vit fur terre & dans l'eau. Ifr ^ncrps hic à- lubruH! lacui eft. Pliti. Ce pas eft fortglilfint , il eft facile de faire icy un faux pas , de le tromper , de faii- _ lir. [En un fens figure.] ANCHORA. Vt,y. Ancora. ANCHUSA , dPxHTn. genit. amhuft. f. Flin. Orcanette. /. _ (herbe a teindre des laines.) ANCILË, genit. andiis. neut. Vtr^. Sorte' de bouclier coupé des deux coftcz , ( De forte que le haut & le bas paroilTent plus larges que le milieu.) ^lOaappelloit ainlî en particulier un bouclier, que l'on difoit être tombé du Ciel du tems de Numa , 5c que l'on gardoit dans le Temple de Vefta. Voy. Scrvms fut VirgUc Lib. vru _ veif 189. L.c] ANCILLA, genit. McilU. f. Cic. Servante, efclave. /. Ovcm aiiciiUm tibi daio tiatitm A}inoi fexa^int.i. VIam. Je vous' donneray une vieille fetvanfe âgée de foixante ans toute blanche de vieillell'e. âNCÎLLARÏÔLCS , genit. nnciUâriSn. m. Scn. Amoureux _ des fetvamps. CT. ANCÎLLARÏS , m. lérf. & hoc nncillâri. .Adjili. (genit. .. . ANCON, àyKÙ'v, genit. âncônh. m. Viir. Tout ce qui fiiit un angle par la rencontre de deux lignes : C'eft proprement , le ply du coude. Akconss. Vnr. Les branches qui font un coude par leur ren- contre. Ancones. yiir. Le centre.de la voûte Tonique. Ancomes. Viir. Des, Confoles , (Membre d'Atchiteûure qui foutient la Corniche.) [ U y a apparence que les Confoles ont efté appellées .Anonti à caufe de la reflémblance qu'^^îicon qui eft une équetre a avec la Confole qui foutient la Corniche qui couvre le delliis _ d'une porte oh d'une feneftre. ] ANCÛRA, afjcuça, genit. ancSrx f. Cic. Ancre de navire./. Stare , coifijierc in ancarn j ad ancorasy ta ancoris ejp. Cxf. Eftre 3. l'ancre. ^ncorai tollere. Cic. mciiri ; ■vetlcrt. Liv. Lever l'ancre poitt faire voile. Navet ai ■ anccras coUmare. Suit. Ancrer , jctter l'ancre , mouiller, o» mouiller l'ancre. ^ncoras jacere ante porltim. Liv. Mouiller ,. tu Moiiilleï l'ancre, ancrer devant le port. KJ" .yinurai tollere. Var. Se defifter de fon cntrepiilè , (dans un fens figure. ) Ancdrs, pour Les cordes qui tiennent l'ancre. ANCORASJir.frirferf. Cic. Couper les cables de l'ancre. ÂNCÔRALIA, genit. ancoratiûm, n. plur. Liv. Les cables des ancres. _ ÀNCÔRALÏS, ra.érf. ir l'oc sncarâlë. Ad jeéiv ( genit. anetrâUi pour tous les genres.) Liv. D'ancre. ÀNCÛRÂRIUS, aacdrâriâ, ancjrirmm. Ctf. D'ancre. ANCYRA., genit. ancyr^. f. Plin. Ancyre, ville de Galatie. ANCÎRANÙS. Adjea. Claud. D'Ancyre. ÀNDÂBAT.A. à.'iij£iT«u genit. andabatj. m. Cic. Qui combat- toit les yeux fermés. ANDLiGÀVUM , genit. andcgiii'i. n. Angers , ville Capitale _ de r Anjou, autrefois 7»tom.tfià. ANDHS, genit. .Andiiim. m. plur. cnf. Les Angevins, .ceux du pays d'Anjou, (Province de France. ) L z Ani>£S 84 AND. ANE. ANF. ANG. Ahdes. Andes. [letit bourg pioclie Mantoiie. Patrie du Poëte ÀNDINÛS. Adieft. SU lui. D'Andes. [On donne cette épithé- te \ Virgile, parce qu'il eftoit d'Andes ] ÀNDRÂCHNË, iiifix"- g'"''- »ndrMmts. f. Ce//: Pourpier. m. (herbe ) _ . „,. ANDRODAM.4S. àïi>i^niS genit. anirof^'nT.- Hermaphrodite. m Qui a les deux feses, qui eft homme & femme. ^ ANDRON, ar/fOT. genit. mdimÏ!. m. Viir. Salle quairee ou fc failbient les feflins des hommes , ( parmi les Grecs , parce que ce n'eftoit point la couftume que les femmes le miffent à table avec les hommes.) . c ■ r- ÂNDRÔNîrlS. dvi/miTi! , genit. andrsmùdù. t. Vnr. Corps de logis , ou appartement environne de colomnes , (appelle Pcnjiylmm,) oii les hommes feuls habitoient fans elUe im- portunez par les femmes. ANDRÔS , ou ÀNDROS , gemt. ^ndrl. f. TerenT. L lllc d'Andros. , , _ , . . , m y a deux Ifles de ce nom, l'une dans la mer Egée parmi les ' Cyclades, & l'autre dans l'Oceao entre l'Angleterre SclHi- ANDRÔSACËS. «VJpcraKîc. genit. tndroihïs. a. Pli». Herbe amerc fans feiiiUes , qui cro.ft en Syrie. _ ÀNDRÔS,£mON. àK(p6tra(//ov. genit. andnjtmi. n. Plin. tieioe appellée communément Rue fauvage. /. ANËLLÛS, genit. âniin.m. Plaitt. Horat. Petit anneau a met- tre au doigt. j, I, ANêMÔ , genit. anemônis. m. Cictr. Amone , fleuve de la Gaule, qui fort de l'Apennin. _ -- r ANËMÔNA , ou ÂNËMONE. àvefimx , genit. antmoncs. t. Plm Anémone./. (Fleur de diverfes couleurs. Il y eu a de fimples, de doubles & de toutes couleurs.) ANETHÛM. a'»-5-oï. genit. iinchh neut. Virg. Aneth , (herbe d'une odeur fort agréable.) „ , . - . , ANFRÀCTOM, genit. a«/r..37. n. Vir. Endroit ou deux che- mins fe coupent Si. fe croifenr. ot. . ÀNFRACTÛS , genit. i,,frâa»s. m. C^. Détour , circuit, m. (d'un chemin, o» d'un rivage.) Anfracids !d,!. Oc. Le tout du foleil. Lonv <"itrali:bt:s urhtm arcumtmt. Lucan. Ils font pluheurs tours à l'entour de la ville. Anfpactus. Pin,. Courbure, o« curvature tottueufe , (comme celle des cornes d'un bélier, d'un limaçon , o» d une vis de IS-'' ANFRACTUS oratlonis. Cktr. Circuit, détout d'un difcouis.»». circonlocution, f. ^^ ^r,fratiu non lonp cinumfcripii oraiw. Cner. Un dilcours court & net. „ , . j , (â» ANFRACTUS ;«' ar,is, nntariâvi, an^arixlnm , angarmre. VIp. Obliger, contiaindte une perfonneà fournir quelque choie , de-la part des Princes &£ des Magiftrats , comme des che- vaux de pofte , &c. (On fait la pénultième de ce mot brève , ordinairement : il y en a qui croyent qu'on la doit faire °mvts alicujus a^ist'Ure. Vif. Obliger une perfonneà fournit des vaifTeaux. _ „ ., AKGËLLÛS , genit. an^e/Zï. m. Lua. ou ANGULUS. Petit angle, o« coin. m. ^ ^^ ANGIBAtA. (d'«»ÈToï.) genit. nn^iOciix. t. Angibate , ou vafe tranfparent, (dans lequel de petites figures fe remuent, pareil à ceux qui le font pat les emaïUeurs ou de petites h- Sures d'émail font enfermées ôc foiirenues lut l'eau par de petites bouteilles de verre ; ces vafes eftant feellcz herméti- quement.] ANGINA, genit. anzmt.f. Olf. Efquinancie, «« inH.immation de la gorge , qui fait qu'on «tiangte ôt ^«'on ne peut iien avallec. /. ANG. ^ylnpiâ periclitari. Cilf. Avoir l'efquinancie. AN<3ÏP0RTUW , genit. nn^forû. n. Ttrtnt. Ruelle , qui V» en tournant , petite rue fuit e'troite. Id Angiponum non eft fervium. Ter. On ne peut paffet pat _ cette ruelle , c'eft un cù de fac. ANGIPORTÙS , genit. angipôriï , & angipcrtm m. (de la fé- conde Se quatrième décllnailon.) Oc La raefine Cgnification qu'^//?;/'o»f«//î. ÀNGLIA , genit. anil'U. f. Phn. Angleterre. [ Royaume en la partie méridionale de l'ifte de la Grande Bretagne. ) " ANGLICOS, ou ANGLÙS, 'S:'~5S="7;; ^ , ^^^^,,,,/, lp,abthq»' nMnr.tcKi TarA.rr'.n,M"- '"""fJV/eeft environnée dJ tous coftez „»mn cj} ai>: ^"f;.fi,„^,& qu'on refpire.qui s'appelle air. de cette nature viïihante, oc 4u r ' confidera- tion . -attentron , ."^««'"^^^"/^hitiment. m. peine. /. ( après ^'^i^lira.i^n lût jnre ^ion. ) ,^^ „^ .^,,„, ^""""^-•/'° ';. f/'^'^R^^r hénaon , rcptimande. /., AsiMAi>vF^s.o ^■;^^-^„^/J'Vft. Éviter U reprehentron les téptimandes. . ■„, j-j.vrân-. m. Ciccr. Qui eon AilM.lDVÊE.SÔK .g^"'^//;f;ho,"sTciui7 regarde d^^ près, "lidére Se fan attention '"J.'" ^f°^j„.; 'ue les âefouts, Se qui les punit. ^ . , f" Aiiimadve^iûM» Cic, Remar ANI. nt , «ut cMtMim nmmàvirMti juttrtt. C4. Cefjt crojroît avoir afTez de droit de le punir , ou du moins de le renvoyer en ton pays pour ce liijct. A°rZllJ,r, verbcr,bi,i m »'■?"»'. Salb^fi. Punir quelqiles- uns du foiiet , leur donner le fouet. ANIMAL, eenit. animilu. neut. Cucr. Aiiiraal. m. [RANIMA. Car. Un méchant. Un animal en brutalité. S.NÏMÀL1S m cirf. 6- '»c âmmilè. .^djra. is^mi. ammeh!, ' pour^oÙs les genres. ) r,>. S"""- Anime. «. an.mee./. Qu, a une ame , ou qui a vie. . , ■Sfr a„,malis. Sl«":t. Une chofe animée. . Animalu l'mitii. Oc. Un fon anime. r^r,. . "-C,/-,. r;r. Les nerfs qui ont vie, »« l"'»";- ment & temiient le corps & le font agir, qui luy donnent le A^ZTÎucr. Qiù concerne l'anim.1. ,« les animaux. An.mIÙs. ac. Q>-onpeut refpirer, « q.t'on refp.re, parlant ANIMANS, genit. àn;n,rwùs. omn.. gen. f-V'-r. ( Mais plus foirvént fcmfnin & neutre, que malculin. ) Animal, n,. Ce qui eft anime , on. qui a une ame. ^l^^S^:-2J^^TT L'infuaonderame . ^^^ii^lT^àtZ^^V^^ marmite dont le couvercle ' a un tuyau pour Uifler fortit la fumée. ttouvefeu- ANIMAtUS, genit. ««.>«»«. m. Plm. [ Dont on ttouveieu 'X^iM^^i'-W N'eftre point anim . 1 % a une ^me . qui a^ Vwant .. ^^te. f.^^^^^^^^ ^dU-pi^vê:/ qui eft'.danfu^etdle ^u te^Ue difpolition . « U- , tuation d'erprit. „„ cJrra ^Hn«em. Plant. Hur. Cictr. Z:^S^Zé%i^^^^^^, b^n diipole pour quel- au'un. Le ccmti.aite eft, f J^-lS.^'/^î^^'p-^s'râ-"- ladilpofitiorr ^^:l ^r.'î^'^s Mtieres . tuiles qui Ibnt en forme des tniles qui ont un rebord *- 'f "°f": j:, ^^-^^ yei. dans fon addition au D.a.onnajre de B dus d^t ^,o r^^^^^^^^^ deux vieux «^•"P'^f^^,!"'^! n e que c mot a.ur.,r. fi- t^^r^^<^ fonrentrmrd-^c canal , -,.4. — ,rnmend^afi.u\ ..„..- „;„;;,s„.«„;wSrf. Ck. Animer, ■^t S^SSBsIE?^ ■''- " '" i ^e ■ cSï,=S4:=:,SS: ;'w;;:ï;n; Ayant pris CAIUIM .-" - ^ ... gfrdeàcela.sVneftantapperceu. ^._^^^^ ^^,„„ ANrMADVtasi y/di;"". """■ a punis de mort. "«>!„"., V,^*r!;,«-. .« ""^«f?»- ^'°;- i^'Xr qui 3 un courage qui ne luccombe point dans 1 advcrUte , qui intrépide. homme que les ?«««* =•"'*" Vir cldditm nnimojttir. Flor. Un Jiomrac h ment ôc encouiagent davaurage. ^^^. ANI. AnimoSus. Anime, oii l'on fait pacoiftte du feu 8c de la cha- leur. »1. animée. /. (o>:ien:':i a.nmofi. riin. Une difputc OÙ l'on fait paroifiie bien du feu & de la ciialeur , uue difpute bien échauffée. Ahimosls. Hardy, m. haidie./. Qtii ne fe foucie de rien. ^nimjjns cormpitr. Ttuit. Va corrupteur hardjr & entre- prenant. ^Animofiis emptor. VIp. Un acheteur hardy , qui ne fe fou- cie pas du pti-x qu'il donne des cliofes. Animosls. Violent, véhément, fort, impétueux, m. violente, véhémente, forte, impetueufe. f. Fri^ui aiimojum. Siat. Un froid violent. Euri anrmifi. Virj. Des vents violents. ÂNIMOLÂ, genit. MimuU. f. Sulp- td ûcer. Petite ame. aNÏMOlÛS, genit. anïmûn. m. Àninmle mi. Plant. Mon pe- tit cœur , mon ame , m'amour. [Terme de lendreffe parmi les Lutins, coinmeparmilesFrançois.] ÀNIMOS, geriir. àn-ml. m. Cuir. L'Ame raifonnable. /. L'ef- ptit de l'homme , cœur , courage. ?». Volonté. /. Fierté. /. en niauvaife part. .AnimHi dclilmitts ex divùir. mente. Cher. Une ame tirée de la Divinité, qui eft une expteflîon divine. fj-^nimtmi; mi mime. PUm. Terint. Mon cœur , mon cher, mon ame. ^TiimHi attus -, exe-tlfits , mitgnMSi Cicer. Une grande ame, une ame élevée , une belle ame. Un ^rand courage. Le contraire eft, .^nimm piifilui È- abieîlut , demiffut. Cic. Upe ame balTe Se abjefte. Un homme fans cœur. animas aalivii faiju. Honti. Un efprit qui a du penchant -. : à croire les chofes faillies, qui donne ailemeot dans le faux. t^!jUUi ammus. Cic. Un efprît égal. inîeger animt. Horat. Qui a l'clprit fain. Ptr feria, perjecos, id^-m arumiis. TacÎT, Il avoit une égalité d'efptit dans les jeux , comme dans les affaires les plus fe- lieufes. \tgum ifinbM epes aiimi<. l'irç. Il efloit auflî riche qu'un Roy, parce qu'il eftoit content. Nttuc demiim redit animHs. Tacit. Nous commençons k re- prendre nos efprits, à refpirer. : I 'T^uix tnimi fervare. Hor. Avoir une droiture d'ame , a- Toir l'aine droite. ^liensim artimu»i. hahere n re aljtjuâ. Cic. Avoir de l'éloi- gncment d'une chofe ; avoir l'efprit éloigne' d'une chofe. Bono mimo cffe. Cic, Haliere bsniim ammurn. Liv. Avoir bon courage. idim an:mui omniliits. Virg. Us avoient tous un mefme ef- prit, une mefme volonté. Hamo mixtmi animi. Harât. Un, homme d'un fSrt grand ■ courage, <3ui a un très-grand cœiu ; qui eft fort courageux. /udornithi .inimus. Tacit. Un courage indomptable. Mibili aiimc e(se. Metd-ad Cicer. Eftte inconftant , avoir rcfprit changeant & léger. Te vtdi animo effe omijfo. Terent. Je VOUS ay veu d'un efprit négligent, oh abfttait. X«dts miryiui. guinr. Un efprit neuf , qui ne fçait encore lien, qui n'a point d'expérience. Leni Atiimo natus eft. Ternit. Il a l'efprit doux. 11 eft né d'un efprit doux, avec un efprit doux. Il eft doux naturelle- ment; la douceur luy eft naturelle. Juvenii calidm animuj. IVrç. Un jeune homme qui a bien du feu. Un efprit de feu, qui eft chaud 8c emporté; un ef prit boiiillant. .Altiore ammo elfe. Cic. AVojr le cœur haut 8c entreprenant, eftre d'un efprit altier. ~^6- ^Mnimi aliijfmi. Oc. Des efprits hautains, ok altiers , (en mauvaife part. ) Des efprits fort élevez , ( en bonne part. ) v^niMo 7nalt ejl. PUui. J'av mal au cœur , le cœur me fait mal. Jmmodicus animi, Taeit. Qui a trop dt coeur. IncirtKt , dutiMS , iiverfui a;imi. Tacit. P'irj. Incertain de ce qu'il doit faite. Un efprit irréfolu. .^hjiccre animiim. S^int. Cadere animii. Cicer. Concidere animii, animo. Cxf. Dijicerc animis. Q^int-Curt. De- mitttre animum. Tacit. rerdie cœui , cm perdre courage , te ANI. ANN. 87 décourager, s'abbattre. Factre aliciti a^iimou Liv. addcre. Cic. Donner du cœur , ou du courage à quelqu'un , l'encourager , l'enhardir. ^■ifcrjji} .inimni »oli:i. (il. Le Courage nous eft augmenté, nous uous fommes enhardis. ^nimur/i adji.ere ahiiti ni. Liv. ad ali^uid. Terent. Appli- quer, mettre, aitachet fon efpiit à un; chofe. ^à" .AnimHtn adjecii ad vieffium. Teriiil. Il a mis fon a&£llon a uue fille. 11 s'eft mis à l'aimer, il s'eft att.iché à elle. u^Jvtcare animum ad fe ipjum, Cic. Rappeiler fon efprit , revenir à foy, rentier en foy- mefme. Sic duteham eiiirri}, Vir^. Je penfois aiiifi eu moy- mefme. [Ù^Jam dndum a'i mm ejî m patinii. Ter. 11 y adéja long temps que mon efprit eft à la cuifine. ^«/i/ij tx anima. Cic. Un véritable amy , un amy qui eft tout cœur. jE,\' animo Unèvelie alùai. Tirent. Vouloir de tout Ion cœuc du bien \ une pesfonnc, ou fans difljmulation. ^nimo anfcnltare. Piaitt. Obéir de tout loa cœur , volon- tiers 8c avec plailir. Diure ex animo. Ttrtttt. Diie. iftancheiu$«it 8c fans aucune difljmulation. . .-t. Eo tn.mo in me: if: Xie, Voili quelle eft là dilpofition à iiion égard. ^■iimo litfiiido ir trancjKille ejfe. Plaitt. Avoit l'efprit dégage 8c tranquille. })j- Kudare animoi. Liv. Découvrir fon cœur, dire fa pcnfée , s'ouvrir. Nec toiits in te e^o hos animas geffi. Liv. Je ne fuis pas le feul qui ay eu le courage de vous emrepreiidie. ..Animo ftio morim gertri, Terent. Se contentei, fefatisfaire, fatis^iire fon efprit. \iioUiierc aiimy.m alteri. Cicer. Remettre biw quelqu'un dans l'efprit d'un autte. " * Animus. reniée, f. ^ot ititc home animas habet ! Plaut. Qiie cet homme là a de penfées ! Animus. Deflein. m. Volonté, fantaiiîe, envie./. /i/»vi ego amantiKm animos, Tmnt. Jç coanois l'elprit on la fantaifie des amans. .. ;. . — . Fuirat ati:»!;is Clurufris juvare Ctitos. Tacir. Les Cbeiafces avoient quelque envie de jecourii les Caitcs. Erat mihi m animj proficifà ad exercitstm. Cic. J'aYois dellèiri d'aller a l'armée. .Animus eft rtditîis.Ovid. ]'ay envie de retourner, de revenir. Animi camâ, an gratta. Pour fe divertir , pour fou divertiflè- ment, pour fon plailîr. BaUt animi causa rui amœiium. Cic. Il a un beau lieu à la campagne pour fon diveitiflemcnt , pour fe divertir , poux fon plaifir. Animus. T/rf. Mémoire. /. Animvs. Avis, fentimenr. m, Penfee. /. Mto tjitidim animo. Oc. Pour moy, felon mon fentiment. ANIÔ , genit. àniênii. m. Plin. Anio , Fleuve des Sabins. ÂNIENOS, amena, aniinûm. Virg. Du Fleuve Anio. ÀNÎSUM, genit. anïjï. n. «v/7sv. Plin. De l'auis, (helbeodo- riferante donr on mange la graine. ) ÀNÏTORGIS, genit, énitorgn. f. Tit-Liv. Aniiorçie. (Ville d'Efpagne ou Afdrnbal 5c les Scipions combattirent. ) .Â.NNÀLIS. m. iirf. <> hor hnnâh. Adjett. à'an.ihs ( genit. in- nâlis, pour tous les genres. ) l'ar. D'un an. Annuel, m. an- nuelle. /. Lex mnaiti. Cic. La !oy qui marquait l'âge requis p«itt entrer dans les Magiftratures. ANNALES, genit. air.ahiim. m. plor. ou .'VNNÀLlUM MÔNOMENTÀ. genix. annalinmmonumèntôrUm. n. plur. Cic. Annales, f. L'hiftoive écrite par anaees. [ Ce nom efiant adjeâif de fa nature fe rapporte à Litri, 8c par conféquent on en peut ulèr fans ditficulte au fingulier, le rapportant à L'ttr; comme ont fait Ciceion, Pline, Au- lu-Geile âc lés autres. J ANNECTÔ, anneifis, ânnêxuî, ârmèxûm , ânniHirè. Celf. At- tacher à une chofe, ('oj'/'s. Adsecto. "ANNELLOS, genir. annelB. m. Horat. Petit anneau. »>, ÂNNlCÙLÙS , annitiili , aimitidim, ( iisAnnui. ) Var. Plin. D'un ss ANN. D'un an, qui a un an. ^iniirtiU rfMj. Co.'um. L'âge d'un an. ÀNNIFËB. , annifrrîi , annifémm. PIm. Qm porte fon fruii toute l'année. ÂNNÎTÛB. , a'i'7'îtéris y arinlfUs , ou aTuilxui sur», ânmtJ, Oc. _ S'efforcer à. Vcirtz. Adnitor. ANNIVËRSARtuS , anniveriariii , antirversârîtim. Var. Anni- verfaire, qui fc fait tous les ans. Annuel, m. annuelle. /. ^•mivtrfarii mrdici. Var. Des Médecins à l'anne'e. ÀNNOMÏNATIÔ , genit. avnaminMîinïl. {. S^in'. Alluiion à un mot. f. [ Figure de Rhétorique ; qu^nd deux mots ont les mefnies lettres , ou la luelme prononciation , comme amfiii & dwirtij. ] ANNÔNA, geuit. aniiôm, f. cic. Les vivres , ou la ptovifiou des vivres pour une année. Laiîtt aniioiut, Colum. Trovifion de l;iit pour une année. ^ttnonjc cariras Cic. Oriivitiis. T'a.;/. Inceniittm. ^luint, Chci- te des vivres, le feu qui eft lur les vivres. ^finoia dijJîcKltAs. Cn, Difficulté , peine d'avoir des vivres. ^nnam viliitxs. Cictr. Bon marché des vivres, lors qu' On a les vivres pour peu de chofe. ^'iJtona cara. Ter. aïch^r arifiontt. Suft. CliertC des vivreS. FcMnà* auKofiA Provimia. Tiuit, Une Province oii il y a dot vivres en abondance. Inctndt-re anmiani. Var. Iriferre caritatem annfna. Plin. Ex- candefaicre antitna/n. Vtir. f/a^elfars annoiiAm. Plin. Faire i enchérir les vivres , y meitre la cherté, y mettre le feu ( en les achetant à quelque piix que ce foit , po'jt les ferrer 6c les revendre plus cher. ) I'!grnvefiit nnnitui. Cjcf. Le prix des vivres augmente , les vivres renchériffeut. Le contraire eft , Laxat ainma. Liv. couv.ilejitr ^nn'j\(i. Star. Les vivres deviennent à meilleur marché ; le prix des vivres diminué. Comprmirc linnon^im. L:ii. Reflerrei les vivres pour les faire renchérir. Hii tamcn emnihHi Ainona crivit. Cxf. Cela fithaulTer lepri.< des vivres, on les vivres. Ex pecufiia cjnii frurnentar-as ob comfrfffam annanam damiatif- rmi. Liv. De l'argent à quoy avoient efté condamnez les matchands de bled, poiu avoir ferre le bled Se en avoir aug- meiité ks prix. ÀNNONARIUS , annonârià , annonârtûm. Vfget. Touchant les vivres. AnNONIAN.A lex. %.4fcon.Pià. La loy touchant la ptovifion de bled. ANNÔSUS, anmik, iniiiûm. Marr. Virg. Vieux, oh vieil, m. vieille, f. Qui a bien des années. Falernrim annofum. M.trt, Du vin vieux de Falerne , du vin de plufieurs feiiilles. ^iiti annofa. Ovid. Une vieille femme. Voihmina z-aium annafa. tiorai. Des livres des Foétes fort vieux, o:i foit anciens, des bouquins. kAhiioPi dif.it ivn. fini. Il vit long temps. ANNÔT.ATIÔ, genit. aiinoiaiiinïs. Voyiz. Adnotatio. ANNÔTO. Voyiz. Adnoto. ANNOTINUS, afinoîhiaj announûm. Colum. D'un anj quia un an; qui ell venu dans un an. ANNOATLM. ( Adverbe. ) Plw. Tous les ans , d'année en année. ANNCLÂRiS. m. f. & hoc ânnûtârè. Adjcft. ( d'^nnulus. ) genit. annulirii, pour tous les gentes. Plin. D'Anneau. ^iiimUris digitus. Le doigt de la main ou l'on met l'anneau. Anhuiark candtdum. Viir. Sorte de couleur faite avec de la craye 8c les anneaux de verre du peuple, ( Qui eft propre à donner de l'éclat aux peintures de la carn.ition des femmes. ) ÀNNÛLÀB.ÏOS, (in«»/.ïr/À, annulârium. Vitr. D'anneau ^nnuUriKi digitMi. Vitr, Le doigt de la raaiii ou l'on met l'anneau. Annularils. genit. tnvutârïï. m. Ciccr. Un faifeut d'anneaux. ANNULATÛS , antitUàiA » annulâtum. Plant. Qui porte des anneaux. ÂNNÛLÛS , genit. ânniilï. m. Cicir. Anneau à mettre au doigt, m, ANNUMERO, annumêrâs, annumèrâvï , annttmè'ritHm , annH' mërirc. Cic. Compter , déliviet comptant. ANN. ANO. ANQ. ANS. Annumerare. OV. Mettre, ajouter au nombre, ou parmi. In ^rci, aiiniimerari. Ck. Eftre mis parmi le troupeau, eftre mis au nombre. ANNUNTIÔ, annitnltâs, annamiâvl , annitntiâtûm , annuntii- rè. Oc. Annoncer, dire, porter une nouvelle. .yinnuiitiare alicHi falutem. Oc. Saluer quelqu'un , luy don- ner Je bon- jour. ÀNNUÔ, âiiiiùïs,ânnût, ânnuère.Oc. Faire Ggnedela tefte que l'on conCent à une chofe ; l'accorder, la vouloir, y confencir. ^riiwo vcnturun. Plaut. Je VOUS promets qu'il viendra, je confents qu'il vienne. [ On trouve dans Ennius ^.Aiinutnt, comme venant A' Annutt. l'rilcien marque aulli le fupin ^nnmum , quoy que fans au- torite: néanmoins il y a quelque apparence , puis qu'on dit encore Wntui, Cic. & ■Heniimi. Plin. ) AtisvfiKE nIi-jHid loto capite. Cic. Accorder quelque chofe fort volontiers. ^nnxtrc •jiciorinm. Virg. Accorder, o« promettre la viaoJMi Annuere alKjuem. cic. Montrer quelqu'un pat Cgnes , le deligner. Hî" Annuere. Favorifer, aider. ^adaciliu! annut cxptii. Virg. Favorifez mon entreptife. ^1 De»! annuijfct. Plin. Si Dieu l'eut voulu , on nous eut favorifé. Annuere nuium. Liv. Faire connoiftre fa volonté cn faifant figne de la tefte. ANNÙS, genit. ânm. m. Cic. An. m. Année./. [ C'eft proprement le temps que le Soleil met à parcourir les douze lignes du Zodiaque, ce qu'il fait en douze mois. ] Annls Limaris. L'aunec Lunaire , Qui ne contient que trente jours, au lieu que l'année Solaire eft de rrois cens foixaute & cinq jours, cinq heures & quarante neuf minutes. Iniiio t principio annt. Liv, Au Commencement de l'année. Exiremo , exiiu , fine anni, Tacit. A la tin de l'année , au bout de l'an. Itiirgcr imnmim. Sut. Qui eft en la fleur de fon âge. Gravis annts i muximus annts. Vtrg. Vieux, fort âgé, quiâ bien des années. In annoi fmgulo!. Oc. Tous les ans. Hybernus Annm. Horat. L'hiver. ANNÛOS, annuel , annUîtm. Oc. Annal, m. Annale. /. d'un an, qui dure un an. Praviiicia anima. Cic. Une charge annale, o« qui dure un an. ennuie copia. Tacit. Des vivres pour un an. ^nnua facru. Virg. Sacrihces qu'on fait tous les ans. ^nnuum hoc cfl fieri. Plin, Cela fe fait tous les ans , eu _ toutes les années. ANNÛA, genit. annitôrrim. n. ■plut, (on {o\is-eatend alimintA.) im;. Alimens oh proviÇons pour un an. ÀNODÏN.A. dta!Jvvx, genit. anodyndriim. a. plur. Cclf. Remè- des Anodjns , doux , bénins , qui font repolir un malade. ANONYMOS. a'»ai»i/|«oj genit. anonymi. f. Plin. Herbe qui n'a point de nom ANORMIS. m. irf. ir hoc ânormë. ^djtS. (genit. onôrmù, pour tous les genres. ) Horat. Qui vit fans règles. Déréglé,», déréglée./. Kiyfz. Abnormis. ANQUÎRÔ, ancju'triiy Âncjutitv't , ânqùîiitïim y âncjmrcrë. tiv^ Faite information 5c enquefte, s'enquérir avec foin. ANt^UTRERE alttJlHm ciipile, ou capitiif pecunià. Liv. PoutfÙivlC quelqu'un à mort, requérir que quelqu'un foit condamné i mort , 0» à l'amende. Capite anc^uifilum cji ob rem malè grjlam in Imperatore nulle» Liv. On ne condamna à mort aucun Capitaine pour avoii mal fait la guerre. • ANQUISITIÛS. ( adverbe comparatif du poiltif ân^msitë , qui n'eft point d'ufage. ) ^h/-0>/. Plus exaderaeut , plus dJii- gemment , ou foigneufemenr. ÂNSA, genit. anfi. f. Virg. Anfe d'un vafe. / Ansa. Tibiil. Courroye, lanière, f. ( à liei les foulieis. ) KF Ansa. Occafion. /. Sermonis anfas dan. Cic. Doonei occalion , tu fujet de par- ler au monde. ANSÛLA, genit. ânsùU. f. Val-'-fax. Petite courroye. ANSATÙS, amâtii, aniâtUm. Colum. Qui a une anfejàanfe!. >j*Ansatu$ horao. Plant. Un homme qui met les mains fur les ANS. ANT. les coft«7. Qiii fait le pot i deux anfes , pour parler vulgdi- «ment. Qui a la démarche fiére & arroganre. ANSËK., genit. ânscrïs. m. Virg. Oye. /. Oyfon. m. Jars. r>.. ( Qui eft le mâle. ) VclUlntur anferfs t^uilmfd.im hcis bis en'no. Plirr. Il y a des en- droits OÙ l'on plume les oyes deu.': fois l'année. ÂNSERCOLÛS , genit. anfiniin. m. Caliim. Petite oye. f. le- tit oyfon m. ÀNSËH-ÏNOS, mCtTÎni, dnfennûm. Plin. D'oye , d' oyfon. ANSOla. l'orc après Ansa. ANT^, genit. imâriim. f plur. Vitr. Pilaftres plats , (qui ne montrent que la partie de devant. ) ANT.ÂNDR.ÔS , genit. Miândrs. f. Virg. Antandro , ville de _ Myfie ou de la petite Phrygie. ANTAFÔDOSIS. itr^mSoTi';. genit. miapnHSsïs. l. Suint. Ce que nos B.heioriciens appellent , Reddition , dans une Hmi- litude. ÂNTARCTÏCOS , antMli'ici , antarUiaim. Hy^in. Antarfti- que , Pôle Antardique , ou Méridional , ( dans la Sphère artificielle. ) ÂNTARU /«n?/. m. plur. Vitr. Les cables qui font palfcz dans les mouffles des poulies pour lever des fardeaux. [ Nos ou- vriers les appellent Vaauaines, qui fervent à conduire la pier- re & à la tirer vers l'endroit où on la veut pofer. ] ÂNTÊ. [ Prépofition qui gouverne l'accufatif. ] Devant, ^niè fidii. Devant les pieds. ^nu horam aSdi/am. Devant huit heures. ^nte tra pdtrum. Virg. En ptéfence 8c à la veuë des parens. w^nff eculoi coram. Tirtni. ^nie ocuIds fatum. Cic. En pré- fence, à la veuë. IJluc efi fapere non t^uod ente pedss modo efl videre , ftd etinm . ilU ijut futma funt. Tcrim. C'eft-là vrayment eftre fage de ne pas voir feulement ce qui eft devant nos yeux , mais de prévoir ce qui doit arriver un jour. Amte. Plus, davanrage, ^Ante mi illnm ddiit. Cic. Je l'aime plus que moy-mefme. Scilcrc ante ilioi immanior omncs. Virg. Plus méchant que les autres. In ami diem tjuartum diflulit. Cic. 11 a différé julques au quatrième jour. Anie. ( Adverbe. ) Cic. Ttrent. Avant , devant , auparavant. £on?c anù. Cic. Long-temps devant. Pjmc/j anti dictui. Cic. _ Peu de jours auparavant. ANTËA. ( Adverbe de temps. ) Cic Auparavant. ANTÈACtOS, anuâHi , aniedliiim. Cicer. Pafle auparavant. m. paflee. /. ^mcaUa -uita. Cic, La vie qu'on a menée par le pafle. i ÀNTÈÀMBULÔ , genit. antmmliilinii. m. Mart. Suit. Qui | marche devant un grand Seigneur, ou les Magifttats , comme ' _ les Huilfiers & Bedeaux. ANTËAQUAM, ou ÀNTËQUAM. Avant que; devant que. ANTËCANIS , genit. anticànii. m, ( Oc. In .Arato. } Un aftre au Ciel qui précède la Canirale , on les jours caniculaires : _ L'Avant- chien, m. ANTECÀPÏO , antè'ccipts , ântecëpî , ântecâptûm , ântè'càpïrè. Tmii. Prévenir, occuper, fe failîr auparavant, o«le premier. TtmpHs ligatorum anttcrfirat. Saluft: 11 avoit prévenu les Am- bafladeurs : Il eftoit allé devant eux. Muka anuexpcre. S.iUi'Ji. Prévoir beaucoup de chofes. ANTECÀPTOS. Lit,. ANTËCHPTOS. Cic. .AnticaptU. , inti- iipium. Prévenu, m. prévenue. /. ^nticipia animt ni informalio. Cic, L'idée auticipe'e d'u- _ ne chofe. ANTECEDO , ânlëcêdïi , aniecêfst , anttcëfsUm , anttâdërë. Cic. Précéder, aller, ou marcher devant; prendre le devant o»les devansi marcher, al^er à la tefte. Biduo mi anticrjjlt. Brut-ad Cic. Il m'a devance dedeux jours. 11 a deux jours d'avance. sArituidcri (juimpiom magnis iiincràw, Ctf. Devancer quel- qu un a grandes journées. US- Antkckuere. PaiTei, fuipaflit quelqu'un en une chofe: On dit en ce fens, ^ntrctdin aliijuim, ou aliiut re alujud. Sciintia atquc ufu naalicarum rtrxm caurai anticidunt. Ctf. Ils furpaflent les autres dans la fciciice Se l'cxpëiicnce de \i marine. gen. ( Participe. ) ANT. - , 89 \Anlttedm tlter,i ttaie. Ctccr. Eftre plus âgé qu'un autre. Ciliiim fimpir anticcdirc del/i: exirciiatio. Celf. 11 faut toujours faire quelque exercice avant que de manger. ANTËCÉDHNS , genit. antrccdint'is. Omn. gen. Précèdent m. précédente, f. ANrËCHLLÔ. I^iyi;^, après Antecfssus. ANTÈCÉiTOS. I'»jr£^ Antecaptus. ANTECESSIO, genit. anucjjién,,. f. Cic. Ce qui a pre'céde'. ANTECESSORËS, geait. ameccfiinim. m. pi. Ctf. Smi. Le» courcius d'une armée, qui vont à la découverte de l'enncmy, pour epier U contenance Se obfeiver fes mouvemens. Avant- coureurs, qui vont découvrir le pays. m. [ Ce mor lignifie dans les Ecoles de droit , les Profefleurs qui 1 enfeignent publiquement , & ils ne font que fix à Paris , qui s appellent AnteceUéurs ou Régents de Droit Civil & Canon^ ] ANTËCESSOS, genit. anteccfiHi. m. Sin. Anticipation, avaa- ce. /. Avant le temps. Dan aliijHid aluni m antectffUm. Sin. Donner quelque cho- fe à quelqu'un par avance, .» avant le temps. ANTÈCELLÔ , antuî.'/ii , aine,elli<î , anmillcrë. lie. Eftre plus excellent. Pafler, furpallcr quelqu'un en une chofe; ex- celler, avoir le deflùs. [On A\t _.Aiiteccltite alujitna , OU alimi rc alirjuâ , in re alicjuS. ANTÈCËLLËNS , genit. aaitullintît. Omn. geu. Cic. Suipaf- fant. m. furpalTanre. /. .^NTËCESSIÔ &c. \^oyiz. après Antf.cedo. ANTËCŒNIUM , genir. Mttcanif. n. .Apnt. Le goûter» la collation , petit^ repas avant fouper. ANTËCÙRSORES , genit. aniaunorûm. m. plur. Csf. Les coureurs d'une année, m. ANTËUICÔ , amcdicii , antedixl , ■antidîSHim , amidîccrë. Cic, Prédire. ANTËËÔ, antils, antéîvt, antehûm, anteiri. Cic. Aller, mar- cher devant, ou à la tefte, précéder. Dontc faucii , 3"Anteire ali(jutm, oualuui ri aliaui. Surpaflèr, exceller en une chofe. Vntus omnibus rtbus antiit. Plant. La vertu eft au deflùs de toutes chofes. .Amure mate. Cic. Eftre plus 5gé. _ .Aijteiri à cttiris. Tac». Eftre furmontè par les autres. ANTËEXPECTAtUM. Virg. Contre toute forte d'attente. ANTËFACtA, genit. antefaiforum. n. plut. Liv. Des aftions _ paflees. ANTÈFËRÔ , ântèfïrs , ânléh'ilî , ântëlâiûm , ântifirrë. Vir^, proprement Porter devant. Virgile s'en fert ainfi , .Anittulic gtijfum. Il marcha devant. Kj'Anteffrre aii^ucm alicui Préférer quelqu'un à un autre, l'eftimer plus. ANTÈfïXÙS, antcfixâ, antcpxiim. Simal truncis arborum an- trfixa ora. Tant. Ou voyoit encore des teftes fichées à des troncs d'arbres. ANTËGËNItALÏS. m. f. ir hoc anttgenitâlë. ^djiB. ( genit. antigimtalis, pour tous les genres. ) Plin. comme .Antegeni- tale expcrimentum. Plin, L'expérience de ceux qui ont efté _ devant nous, de nos Anceftres. ÂNTËGRËDIÔR, antlgrèdéris, anligrîfiHi mm, anltgrëdi. Cit. Aller devan^, marcher devant. ÀNTÈHABËÔ, amehâbès, anichâiiil , antllmbilSm , antchâbîrë, Tacir. Préférer. Incredibilia vtro antehabcre. Tacii. Préférer le menfonge à la vérité ; ajouter plutoft foy aux chofes incroyables qu'aux ve- _ ritables^ ANTËHÀC. ( Adverbe de temps. ) Termr. Auparavant, juf- ques à cette heure. ÀNTËLÀtOS, antilâta , antilâiSm. ( Participe à'.Anteferor. ) Oc. Préfère, m. préférée, f. ANTËLOGiÛM , genit. antelogii. n. Plaut. Prologue d'une Comédie, m. ANTËLOCANÛS , antelucânii , antelucânûm. Cic, Devait le jour. Ex antj tucano^tempore. Ctc. Avant le jour. ANTËLUCOLO. ( Adverbe. ) ,ApHl. Avant le jour, de grand matin. Tora. 1. m' an- VirS- D" rteven- 5«, ANT. ANTË-MÂL5B.0M , pour nai:on,s. t. Our. iiev< [ Figme-^de Rhétotique pat laquelle on prévietit U^ objeaions ÀNTËOCCOrùT^'""""?^' • '"•<"""?'''•■ T"r""'^f'"'"<-l\T uouufiré C,J. rrévenii les objeaious de fon adverfaiie , ^j;r.t'i? w7«Mt .„.n:. dur. 11 prévient tout ce q:;;^;; lu ' éu't Iblea'er; il tl-pond pat avance auxobiea.ons. ÀNTÉrAGMENTA , genir. '''"//"'5'""""';"; "^ ?"'_„;'' Ch uiibraule, ( qui comprend les trois part es de la porte , gvolt un affeUlage de'^bois qui ^'^«-^e .-_^; P'J"^^„) ^^ r M Saumaife croit qa'^nt,p.,xr».iit» & ^'"-t dilteient , en ce aue lëri «s eftoient de pierre , & a.,t,p«^«^ efto.ent de Sofs Le 1. terpretes difcnt que c'eft un P.ed-droit . ou un Tmb.Ke nais'^ces termes i^e font pas. aûez généraux pou ixpliquer "/.r..5«.«»"». qu' "= fignihe pas leulement s deSx collez de U potte. mais melme le d^''"= - "™"^^^ ' '^, , vnir auand Viituve parle d'^ntep^mcntxm /«f-ri»!. Ce mot le tro"ve encore dans le chapitre' 7. du livre 4. de Vitruve; & M rerr ùlt le traduit pat desAis. félon rintetpretationde Philander , qui ne croit point c]u'.«.upag^o,u doivent ligni- fie des chambranles en cet endroit: caiMl ne s'agit point de portes & de fencûies , mais de l'entablement compofe de ['aîchirtave ; & il y a apparence que V.truve s'en fett pour fi^nifiet" fuiv^t iL etymologie . uiK chofe qui ell clouée ÀNTËnLANlAenit. .ntef.la.-orûrn. m. plul. £,t, Solda» qui ma"hoient dais une atm'ee devant ceux qu. ettoien. atmez d'un i.ivelot, appelle ^i/bw. „ ., _ _ ., .. ÂN-TËÏÔNÔ, Z.pinh , ^t,pSsU-, , Antfpono. Or. Préférer. Eftimet plus. ,,..„,,■, ANTËFÔtENS voU,p,a.l,.s g^^.d.,f<,.e. PUm. Conrible de plai- Crs & de joye pat deffus tous, »« pat deflus la lefte. àNTPOUAM. Cic. Devant que, avant que. aStERIûI ,m. ir f. ^ h,c LenU,. ^i,>tl. ( Comparatif coffi- oofe d'^"i/. ) genit. :-'nt^ .'.""'. m, plut. V^s- L" E"»"'"* '*P^ q"' j.^:'tX,l"ZZ t ;r«^es des murailles , 8c qui font a«x encoannres. „ . ^. ç , ÂNTËSIGNANI , genit. MKfipiMarum. m. plur. Ocer. sol- dats ciui matchoient au corab.it devant les enfeigncs, ( com- me aujourd'huy les eufans perdui dans nos arriiees. > ]^„^,r\.i^4<'- '■"■ Eft^e plus excellent; pafler, furpaffet Quelqu'un en quelque choie iNTËSTOR, antejfAr.i, anfijUrUi sum , anufi^rl. FUut. Hùr. tVr.r Prendre quelqu'un à témoin; l'obliger à venir rendre r rp1f;"ril"bltd" rorelUe d'une petfonne 8c on luy ' dêZdoit lun ..uft.r. ; S'il tepondoit l.ct. Je le veux , afm ,1 préfentoit le bout de l'oreille : Caju -vtmz obv,„s ,11. H»J. Par bonne fortune fa partie advetfe le rencontra , 8ç me demanda ù je voulois fervit de témoin ; auffi-tot )e prel- tav l'oreille pour marque que je le voulois. Antesioï. ( Se prend en fens pâffif dans Tlte-Live , félon le «cmoignage de ïiifcicn. ) ANT. Impubti nin patejl arttejlari. Liv. Celiiy qui na pas atteint l'âge de puberté , ne peut eftre témoin. ANTËVENÏÔ, ântè'vètru, ânCe-vèm , ântevinUim, ântevenlre. PlMt. S.xllvji. Devancer quelqu'un eu un lieu , y arriver 0» y venir avant luy, l'y précéder. Compiiiihs vUrm» otiiijltim fntmis armifyue miliiem cim ame- veniIJit. Tacit. Car par des routes abrégées il avoit devancé nos foldats chargez, d'armes 8c de bagage. Tcmpon hue anteve/ii hidtt. Plant. Je fuis venu icy devant les autres tout à temps. [tj-AnTivtNmE. Prévenir, aller au devant , obvier. Con/î/w & mfidms antcvcmre. Sallufi. Ptevenii les deffeins 8c les embufches. [i5»ANTEvtsiRE. Sallnfl. PUut. Surpaffer, eftre plus excellent. [ Plaute donne à ce Veibe en cette lignification le datif avec un ablatif, 8c Sallufte y joint deux accufatifs avec la pté- pufuion per. ] ANTËVERTÔ, ou ANTËVORTÔ , cliez les Comiques : «n- teverih, Mitti/èrn, autnentim, antcvërrèrè. [ Tacite donne k ce Verbe l'accufiitif de la chofe : Céfat Se Plaute le datif : Teience le datif de la perfonne. J Prévenir , aller , oa venir avant , devancer. Omthus confiUii Mte-vertendum exijlimavit , M Nurbatam pro- ficijitrtinr. Uj: U crût qu'il falloit avant toutes chofes al- ler à Narbone. Cùm tuum i!%ert cmarir , id ipfum Fannms antevcrtir. Oc. Comme je tafchois de traitter avec vous, Fannius me prévint. Dumnaiianim vtntno anicvirtit. Tant. 11 s'empoilonna ôc prévint le chaftiraent de fon crime par une mort volontaire. %iliui aliisanttv:rtam tj'iii mandas mihi. Planta Je feray avant toutes chofes ce que vous me commandez. ÀNTËVÛLÔ, a^ite-^àUi, tntevSlâvi, anttvolâtHm , antit/Slarr, K:rj. iitat. Courir , aller devant avec beaucoup de viteffe. Voler. . .,, .ÂNTHËMÏS, a»9j/&'. Var. Noir. M. noire. /. . r, ■■ , ^ihra,,:,* adolifccatuU. Vtn. De jeunes filles veftues de noir , OM de deuil. . , _ ... ^r ANTHR.^ClTbS, à»9fïK!Tiif, genit. anthrtutt. ta.. Plm. il- rece de languine noiie Se jaune. ^ . . -<- ÂNTHR.^t;ÎTlS, genit. antliraaiïSi. t. aiSpaiiyns. Pli». £1- peced'efcarboucle, pierre ptécieufe. ANTHRAX , Mdfu^ , genit. ânthrach. m Vnr. [ Efpé'e de terre qu'on trouve par mottes, dont on fait le mimum. Jille eft de couleur de fer un peu toufsâtie & couverte d'une ponl- fiere rouge. ] AMTHRix. PU». Charbon de pefte. m. Anthrax. Plm. Efcarboucle, pierre ptecieule./. _ ^ ÀNTHRÔFÔPHAGI , =i»ep»7rcK?à>o( , genit. amhr>poph^«t,,rH . m. pi. PUn. Anthropophages. Comme qui ditoit Mangeurs d'hommes. Ce font des peuples de Scyihie, an,ourd huy les Hiroquois , qui fé nouniflént de chair humaine. ANTHCS, genit. hnihi. m. & i- Oyfeau qm contrefait lehen- niflement du cheval. „ ^, r _ ^NTÎy£, genit. a,,t,arlim. f. plur. F,:fl. Cheveux auxfemmes, qui leur tombent fur le front, 8c qu'elles relèvent. ANTIBÔREOS, auiibSrëk, antthorixm. t' genit. MiichiliSnûm. m. plur. Pomp-Mel. Peuples qui habitent des terres oppofces les unes aux autres, <]ui Ibnt Antipodes. ÀNTicOS, iniîci, tmt'tiHm. Var. ( i'^iitt. ) De devant, qui _ eft devant, ANTICYRÀ , genit. inthyu. î. Suit. Anticyre. ( Ifle de la Ptopontide, aujouid'Iiuy la mer de Matmora entre l'Europe & l'Afis, fameufe pour l'Ellébore , d'où vienr que ce mot fe prend pour l'Ellébore , Herbe fouveraine pour guérir la ■ folie ; delà viennent ces expréflions fi familières aux Poètes Latins. ) , . Si non t^tt ^nticyrâ. Juv, S'il n'a pas befoin d'ElIe'bore, pour le guérir de la folie. NitT/i^ct ^■tniicjram. Horat. Qu'il aille à Anticyre , c'eft k dire qu'il prenne de l'Ellébore, ( parlant d'un foù. ) [ Il y a deux Ifles de ce nom au fentiment de Strabon. Horace en marque trois dans fon Art Poétique : ] Si trthui ^nticyris capHt ttjfanabïle. Si tout l'cllebore qui croift dans ces tiois Ifles ne peut guérir fa folie. ÀNTIDËÔ pour Anteeo. PUm. vieux mot. ÀNTlDORUM , dvrifxfdt , genit. anlidirî, a. Vif. PieTent par manière de léconnoiflance. ÂNTlDOTÛS, genit. mitdStt. f. ou ANTlDÙTUM , genit. aniidon. n. Plin. Cclf. dnifirtt , ou àvrUorov. Antidote, m. contrepoilbn. m. ÂNTlLËNÀ, genit. antitinx. f. Sipani. Poitrail de cheval, m. ANTINÔMIA, à»TivO|Mia , genit. aminomïi. f. gainf. Contra- riété de loix. /. ÀNTIÔCHIA , genit. aniiochU. {. Antioche , Ville Capitale de Syrie. ÂKTIFâGMËNTA. Var. Voyez Antepagmenta." ANTÎP.ATHîA, M'>Ti!Ta6î/o(, genit. antipaihli. f. Plin. Antipa- thie. /. contrariété , oppofition qui fe trouve entre deux pet- fonnss. / ( pour leurs humeurs , St leurs inclinations. ) ANTIPODES, dvthofi; , genit. antipodiim. m. plut. Cicer. Les Antipodes. f Peuples qui habitent cette partie du Monde oppofée à la noftre. ] ÀNTtrÛLiS , genit. mtipil'ii. (. Liv. Antibe , Ville maritime _ de Provence. ANTÏPÔLlTANÙS , antipaUtânà, , mtipolitâniim. Mart, Qui eft d' Antibe. ÂNTIQUARIÛS , gCttit. MÙtjuâriî. m. Suit. Qui aime à fc fervir de mots anciens. Curieux des mots antiques, m. ÀNTiQUAB-lÂ, genit. nnuijuârla. i. Juv. Qui aiiefte dépar- ier les mots anciens. Curieufe des vieux mots. /.; ÀNTIQUÀTiÔ , genit. Mtnjuatiini't. f. ^nl-GeU. Répudia- tion d'une loy propofée. ÀNTIQUAtOS , mtKptâiâ , antiauâttint. Cic. Aboli , caffé. m. abolie, calTée. /. ANTIQUE. ( Adverbe.) Har. A l'antique , \ la façon des Anciens. ÀNTIQUITAS , genit. ânû^uîiâth. f. Cicer. Antiquité , an- cienneté. /. AnTiqyiTAs. Plm. L'Antiquité, les Anciens. ÀNTïQyïTÙS. ( Adverbe. ) Cxf. Anciennement, autrefois. TiheiiHm antiijuitùs tranfduki, Cftf. Qui avoient paflé le Rhin autrefois. Cldjorum -virerum faâa mffref(jKe pofferis tradere antitjuitùs tt/î- utvm. Tacit. C'eft une chofe pratiquée de tout temps , d'é- crire la vie 8c de célébrer les aftions des grands hommes. Non adro antnjuiiiii. Plin. Il n'y a pas fort long-temps. ANTÎQyO, antî(juâs , anuf^navi , antie^»âl:tm , anu^uâre, Cic. Legim. Ne pas recevoir une loy , ne la pas vérifier; la re- jetter, l'empefcher de pafler, l'abolir. Cùm dies veniffct rogultiinii ftrtndx , concurfabant iarOatitli ja- ■iienei, lotus ille grix Catiline, ir fopulum , ut antiijuaret , rogit- bam. Cicer. Le jour qu'on devoir faire agiéer au peuple cette loy félon l'arteft du Sénat , une troupe de jeunes muguets , qui cftoient toute la cabale deCatilina , fe mit à courir çà ANT. ANU. ANX. 9» 8c li pour prier le peuple de ne la point recevoir. [ Cela le failoit par buliins ou billets où il y avoit un ^ gra- vé, pour dire: Je rejette la loy; Et lorsqu'ils la lecevoicnt, on gtavoit fur ces billets : Vu rogxs. ] .'VNTlQyOs , inil^ui, âiiilqitûm. Cic. Antique, ancien , vieux. m. antique, ancienne, vieille. /. ^tiiiijuo opère ir fummS. une perfeSlum JlmuUchrum. Cie. Uae ftatué d'un ouvrage antique 8c fort bien fait. Suhd fi nniKjutJjimiim ijuodtjue irmpui fpeliari oporteret, C/tf. Qiie s'il filloit remonter plus haut. Quod anticjiiior dies m lu, s fuijj'n adfcripla Huris, ijuàm in C«- fixrii. Cu: Parce que vos lettres eftoient de plus vieille dat- te que celles de Cefar. Ho-mi, Mtiijuâ -virlute ir fide. Terent. Un homme du bon temps , de cette probité 8c loyauté d'autrefois. ^'iiicjuum ohiines. Terent. Vous n'avez rien perdu de voftic ancienne bonté. .Antiejitut ar/iicui. Plaut. Un ancien aniy. AHT1Q.UI. Cic. Les Anciens, nos Anceftres. ANTIQUIÔR, m. ir f. & hoc ântïijuHti. Adjeft. Comparatif, [Le luperlatif anilquïfïinin , timi^uifiïmâ , anliijsiifiimiini, ] Plus à cœur, plus fouhnité. Nihil aniiciuius viti cxiflimare. Cic. N'eftimer rien plu» chet que la vie, n'avoir rien de plus cher. Navalis apparalus et fimper itntic^mffrinix cura fuit. Cic. Le pre- mier de fes foins a toujours efté d'équipper des vaiffeaiix. Nec habui (juicijititm aniitjuius , ejuàm M. Cic. Je n'ay rien eu _ plus à cœur, que. J ÀNTIRRHINÔN, aiTiffivov, genit. antirrhim. n, Plin. Mou- i _ ton, ( herbe. ) : ANTlSSA , genit. .^aiif.,. f. Liv. Antiffa , Ville de l'iOe de Lesbos. ANTISTËS, genit". «nûjlïtïs , ( de genre commun , du verbe .yintiflo. ) Cic. Le premier , le plus excellent , qui eft au dellus des autres: qun/i, Slui ante par. Juris aniiftti. gamr. Maiftre de droit, Antecefleur. .Ari,! mufles. Cic. Le plus excellent dans un art , le plu» habile. ANTrsTES. Cic. Le premier Prêtre dans le Temple des fauffet Divinitez, (Qui répond aux Evefques dans les Diocefes, 8c aux Cutez dans chaque Paroifle. ) Autistes cmOTonJarHm. Cicer. Giand-Maitre des Cérémonies. ANTISTItA, genit. aniijlit^.f. Cic. Prêtrefledes faux-dieux./. ANTÎSTO, anti/las, anitflârê. Lucr. Cat. Exceller, valoirplus. Voyez. Antesto. ANTITHÀLAmOS, genit. antitheilâml. m. Viir. Antichambre. f. [ Nos Antichambres font jointes immédiatement à nos cham. bres , au lieu que parmi les Grecs l'Antichambre étôit fepa- rée de la chambre par un veftibule ou païTage appelle projlai. Auffi Pline dit que fon Antichambre etoit jointe à fa cham- bre, comme une chofe qui n'éioit pas ordinaire: On lit en _ cet endroit eimphithalamui. ] ANTlUM , genit. âiitn. a. Hor. Antio , Ville maritime du Latium, .ANTïAtËS , genit. Aniiâtûra. m. plur. Liv. Les Antiates , _ peuples de cette Ville. ANTL'iA , genit. ânilis. f. Murt. Engin, m. machine. /. (i tirer de l'eau d'un puits. ) comme nos Pompes &c chofes femblables. tâ- AmLz A. Sue! . Sotte dé fupplice qui confiftoit à tirer de _ l'eaij, ( à qnoy on condamnoit les coupables. ) ÂNTOnA, genit. antin^, f. T.uit. Antona. [ Ville Se Fleuve de l'ancien Albion, ou Angleterre: On appel- _ le la ville Hampton, 8c le Fleuve Nen. ] ANTROM, âvT»»!' , genit. Hntr'i. n. Virg. Antre, m. Caverne," _ tanière. /. des belles fauvages. ANTOAtES. Ko/fî. Nantuates. (car c'eft un mot corrompu.) ANUS, genit. âai. m. Cic. L'Anus , ou le trou du derrière, m. ANOs , genit. nnUs. f. Cic. Une vieille femme. ÀNXlË. ( Adverbe du verbe ^>igo. ) Satlufl. Avec chagrin » avec foljicitude , ou. inquiétude. Avec un foin inquiet. ANXÏÈTAS, genit. anxittâiïs. f. Cic, Anxiété, inquiétude./. _ chagrin, m. peine d'efprit. f. ANXIFËR, anxifèrie, anxifèrûm. Cic, Chagrinant , M. cliasti- nante. /. qui caufe du chagrin, M i ANX jli ANX. AON. AOR. APA. APE. ANXÏËTODÔ, genit. anxittiidîms.i. Ck. Anxiété,/, chagrin. _ m. Voyez Anxietas. ANXiUS , âiixïk , ânxïum. Ck. Chagrin , inquiet, m. chagri- ne, inquiète. /. Qiii eft en peine & en perplexité. ^axtt anima rjfr. Cic. Eftie chagtiii, avoir du chagrin. ^nxium hahcre ahqiiim. tiarat. Tcoir quelqu'un en cchec, le chagriner Se luy faire de la peine. ^iixiKi r.vidiâ. Tacit. Qiii elt jaloux & envieux. ^nxius fui. Tacit. Plein d'inquiétude pour foy-mefine. PtSfore anxtus. Tacit, Qui a bien du chagrin. ÀNXOR., genit. âtixitrïs. n.aiim. Horai. Anxur oh Tarracine, ( Petite Ville de la Campagne de Rome fur les bords de la mer Tytrhene, & fur les frontières du Royaume de Naples. Ce nom n'eft jamais féminin en Latin , mais toujours maf- culin ou ncutic. ) ÂÔNiA , genit. ^Siiïic. f. ^ul-Cell. Aonic , ( partie de la Béotie , pleine de montagnes , confaciee à Apollon ôc aux Mufes. ) OH Béotie en général. ÀONIOS, âôriiâ , âôitïiim. K/rg. D'Aonie, de Béotie. ÀÔRNOS, genit. acr>ri. m, Plin. Lac de l'Epire dans la Tef- ptotie C'ell aufll Un fleuve d'Arcadie, dans Virgile. AoRtA. «sfT». genit. aortj. {. Ceif. Aorte /. ( Grofle artè- re qui communique les elpiits vitaux par tout le corps. ) AoOS, genit. àri. m. Liv. Vajufla, Fleuve de Macédoine qui p.lllé à Apollonie. ArÂGË. àVa>£. Verbe , •« une Interjeflion pour marquer le dégoût & l'averfion qu'on a d'une perfonnc, o« d'une chofe, & il fe traduit par ces manières de pailei: Oftcz-vous , jeti- lezvous , arrière d'icy. ^pagt te à mr. PUut. Oftez-vous de devant moy , que je ce vous voyc plus. ^pAgfii, iga formidahfiii : Tcrtnt. Va-t'en d'icy , ofte-toy d'icy, tu dis que j'ay peur 1 ^pagc illud. Plam. Ne me parle plus de cela. De exiratiitione, de cou[uttudtne d'txi y apagefn, nunc videamus. Cie. J'ay dit ce qu'il falloir de l'ufage ûc de la couflume , mais c'eft allez parler de ces choies, voyons maintenant. ÀPÀME.A "H Ài.\MlA, genit. KÂpamU.i'. PU». Apaniée. Vil- le de Syrie. Il y a encore plulieurs autres Villes de ce nom. ÀPAmËNSËS, genit. ^pamcnjù'tm. m. plut. Oc. Les Apa- miens, les habitans de la ville d'Apamée. ÀPÂRÎNË »,Tafif», genit. apMinei.i. Pli'u Gratteion/. (iier- be qui s'attache au.'i: habits. ) ÀPAtHÎÀ, i:rifltt3. genit. apaihlx. f. ^til-Cell. Infenfibilité pour routes chofes. /. ( Ce mot eft tout Grec. ) APÊLIOTHS , d^nkidinc- genit. apeliittc. m. P/w. Catul. Vent qui fouffle de l'Orient équinoftial. APËLLA , genit. apcllx. m. Qiii eft circoncis. ( Comme les juifs , à qui on coupoit le prépuce félon le commandement de la loy de Dieu : on cioit que ce mot ^^elU eft un nom propre, ïc avec raifon. ) AFELLËOS, apclleà, npellèûm. Mart. D'Apelks , ( ce fjavam Peintre , de l'ifle de Cô. ) AIENNINÛS, genit. âpimûn'i. m. Virg. L'Apennin, oBmont Apennin. [ C'cft une chaifne de montagnes en Italie qui re- çoit divers noms à proportion des lieux oir elle s'étend. J ÂIÉNNÎNICÙLA, genit. aptiiiilnicil.t. m. & f. Vtrg. Qui ha- bite la cofte de Gennes, ou le mont Apennin. APËNNINIGËNA. m. & f. Ovid. Qui eft né fut l'Apennin. APËR , genit. aprl. m. Virg. Sanglier , ou Porc fauvage. m. Aper infidinfit. Plitd. Unelaye, une truye fauvage. /.la femel- le du fanglier. APËRIÔ, apéris, âpè'riiî , àptrlum, âpèrlrë. Ck. Ouvrit ce qui eft fermé , le découvrir. ArzRif.s. Iitcrai. Cu. Ouvrir des lettres , les décacheter. *Ttf. tamentum. Plin. Ouvrir un tcftament. ^pcrire caput. Cic. Se découvrit , oftcr foa chapeau. KAfirire patinas. PUut. Découvrit les plats. .yiperire alkui caput. Juv, Ouvrit 11 teftc à quelqu'un, luy faite une playe à la tcfte. |5"Aperir^ iter ^Ucui in atitjuam reglonem. Liv. Ouvrit le paf- fage à quelqu'un poux aller en quelque pays ; luy donner , luy livrer pafl'age. Fugam aferire incUfis, ciand, Dooflci 1« moyea de s'enfuit à des piifoiioiets. ape: ^perire iter ferro. Saltuft. Se faire un pafTage , s'ouvrit le chemin l'épéc à la main. .ylpirire indum docindi. SiicT. Ouvrir une école on une aca- démie pour enfeigner. Cùm caleficnte foie difpnlfa nebula itperttijfet ditm. Liv. Le fb- leil ayant abbatin o» diflipé le brouillard, le jour ayant paru, td'ApFRiRs. Ouvrir, découvrir, déclarer , expliquer , révéler manifefter, montrer, faire voir, mettre en évidence. .Aperh ir explicat ftorim arhor. Plin. L'arbre ouvre' & épa- noiiit fes fleuis. .^peruit lux fugam. Liv. Le jour venu on découvrit qu'ils avoient pris la fuite. ^perua aaem diei. Tacit. Le jout vcnu On découvrit, on apperceut l'armée en bataille. y4pe'ire fentemiam juam. Cic. Découvrir, déclatei fon fen- timent, ou fa penfée à quelqu'un ; s'ouvrira luy. .yiperire fe , ou animum fitum. Tcrent. Mtlt-ad-Cic. Se de'- couvrir , fe manifefter , faire voir qui l'on eft ; ouvrir fon cœur, s'ouvrir, fe déclarer à quelqu'un. Tiim fe apermnt. Terent. Alors ils lé font connoiftre , ils font voit quels ils font. Jlpcrire fonttt Philojophix. Cic. Découvrit les foutces de la rhilofophie. .Apcrtre forei amicitiit. Cic. Donnet entrée à une amitié. ^perire snigma. Plant. Expliquer une Énigme. T^OT .AnniOati aperiiit. Liv. 11 découvrit la chofe àAnnibaL .yiperire duhia. Cic. Ëclaircir des doutes. Parari ril/etliatnm fapè aliàs aperuit. Tacit, 11 nous avertit pluficurs fois qu'on fe préparoit à une révolte générale. B5" ^pcrire cuiiictiloi. Cnf. Eventer la mine. Cur vcnerim legati apcrit. Tacit, Il difcourt du fujet de la lé- gation. 11 dit le fujet de leur venue. Kj" Aperire T//.I7» , occafiontm ad alicjitid. Virg. Ouvrir le che- min à une chofe , donner , fournit le moyen ou l'occalioa de faire une chofe, ou donner jour. ^pcrire viam inceiidio Liv. Donner moyen de mettre le feu. .yiperuit mihï rcditur» dir cttrfum ad laudtr/j. cic. 11 m'a don- né le moyen de m'en retourner & d'acquérir de l'honneur. .yiperire locum fuffmoni. Cic. _ Donner lieu au foupçon. APËRIBÔ. vieux, pour APËRÏAM. PUut. J'puvriray. APËRTARË pour ÀPËRIRË. Ptaut. Cur ' apertai brachium? PUut. Men. 5. J. vf. li. roiirquoy découvrez-vous voftre bras ? APËRTË. [ Adverbe qui fait au comparatif âpèrt'iûs. & au fu- perlatif à;iênï/ii»«. ] Cic. Ouvertement , à découvert. t(j" Apertl'. Ouvertement , évidemment , manifeftement , clâi- tement , nettement , devant tout le monde. ÀPËRTIÔ , genit. apertionÎ!. i. Var. L'aftion d'ouvtil , oi»- verture. /. ApËRTÛRA, genir. apirtûrn.f. Viir. Ouveitute. /. joui qu'oa _ donne à quelque lieu. ÂPERTOS, âpêrti, âpërtûm. ( Participe d'^perio. ) Cic. Ou- vert, découvert, m. Ouverte, découverte./. .yipcrium ctium. Virg. Le Ciel découvert. Un beau temps & fetein , qui n'eft point couvert. .Apertum mare. Liv. La pleine met. .yipeniis campus. Virg. Une campagne, une plaine, Loca aperia. Caf. Pais découvert , oïi il n'y a point de bois ni de montagnes. Kj" Apertus. Ouvert, découvert, clair, manifefte, évident.»». Ouverte, découverte, claire, manifefte, évidente. /. .yiperta pericuU. Virg. Des dangers évidents. .Aperium ora'iibas. cicer. Cela eft connu de tout le monde. tij" Aperti & /implices homincs. Cic. Des gens ouverts Sx. qui ne font point doubles , qui ont leur cœur fut les levies , (com- me l'on parle familièrement.) ^ptrtum peilui. Cic. Un cœur ouvert. Apertum, Mis fans fubftantif, comme Cafiris m aperto pafitis. Liv. S'eftant campé en uii lieu décou» vert, dans une plaine. .yiperta popuUlut. Tacit. 11 courut , g» il ravagea toute la campagne. Brttatinorum sjctdîi fine mttcrone in aperto pugnant non toléra- tant. Tacit. Leurs grands coutelas fans pointe font moins piof tes aux combats de pied feime, AXLS APE. APH. APL APL. APO. AtES, genit. ifïs.f. Vir%. Abeille. Tor. Apis. APËSÂS, ou APËSOS: ou ArËS.\NïOi> \ genit. afifanti. m. Sttu. Montagne du Pélopo.^nel'e d.ins le paysd'Argos, pro- che le marais de L ma & la foreft Ncmce. ÀrEX, genit. âpïcïi. m. v,'.-. Houpe de laine. /. qui eftoit au haut de la Mitre , ou bouiK-: des rrcflres de Jupiter appeliez lUmmu. (Ce mot fe prend aufli pour le bonnet raeline de ces Preftres dans Suétone.) APbX. Plni. Crerte, hupe. /. fut la tefte de certains oiTeaux. Kj" Apex. Le haut , le fommet de toutes chofes, le haut de la tefte. ^pf.v montis. Sil-It. Le haut d'une montagne. Kj" Ai'EX. â«inr. Accent, m. (qu'on met fut les letties.) Apices jurii. Vlp. Les pointilleries du droit. Apichs regutn. Horat. La fouveraine autorité des B-oys. t^ts-K fetieSluùt tfl auCloritas. Ck. L'autorité eft l'oinement Sc le grand honneui de la vieilkfle. ÀPHX AbO , genit. apexdbdnïi. m. Var. Sorte de fàuciffe 0« bou- din. ÀPHACÉ, àçan»; genit. nphâtïs. î, Cic, Menu légume, com- me la vefce , ire APHRACTOM , àcfpaKTOv. genit. aphralfî. n. Cic. Sorte de vailTeau long; barque, f. brigantin. m. Flute. /". [Cevailleau n'eftoit ni couvert , ni arme. Les peuples de l'Ifle de Rhodes s'en fetïoient fur mer.] ÀPHB.ACTÛS , genit. aphracî'i. f. Cicer. la mefme lignifica- tion. APHR.ÔDÏS1A , genit. aphrodijîirum. neut. pi. PUiit. Jours de fefte dédiez à Venus. APHRONÏTRUM , ittitiTpn. genit. aphronlir't. neut. PUn. Écume 0» fleui de nitte. ( Sorte de minéral que Vitruve ap- pelle flos aitri. ) ÂPHï'A, genit. aphyji. {. Cic. Merlan , (poifTon.) Ciceron l'em- ployé dans un fens figuré pour Le menu peuple , la racaille , gens de néant. APIANÙS, tipiânx, Apiâniim, commc .^fiana Hva. PUn. Railin mufcat que les abeilles aiment beaucoup. * Apiana lirajfica. PUn. Efpece de chouK dont la feiiille eft femblable à l'ache. ÀPÏARlUM , genit. apiim. a. Colum. Lieu à mettre des mou- ches i miel. ÀPÏÂRlOS , genit. apiârii. m. Oliim. Qui élevé des mouches à miel , ou des abeilles. APIASTRUM , genit. apiajlrl. n. Var. Mélifie. /. (herbe pro- pre aux abeilles.) ÀPIATOS, aplatit, apiâiûm. PUn. comme Menfa fiata.Plw. Unetable piquotée,o« marquetée de peti- tes taches, comme fî des abeilles avoient fait leurs ordures delfus. APÎCA, genit. âpîcie. f. comme .^picd ovii. Var. Une brebis pelée fous le ventre. ÂPICOLÂ, genit. HfidcU. f. PUn. Petite abeille. ÀPÏN.E , genit. apinâriim. f. plut. PUn. Apmas , (Méchante petite bicoque de la Foiiille , qui fut entièrement ruinée & delà pat Métaphore, W" ApiNi. M.in. Des chofes de néant , des bagatelles , des babioles, f. (à caufe du peu de confidération de cette mé- ^ chante bicocjue. ) ÂPÏS, genit. npis, f. Cic. Abeille, f. mouche à miel./. [ On trouve àpïiira dans Juvenal pour iipiim au génitif plurier. ] ÀPlSCÛR, ipïfcè'rîiy ipiiis iHm, Hpîfit. Lncr. Tacit. Acquérir, trouver. ApIOM, genit. Hpil. neut. Horat. De l'ache. /. (herbe médi- cinale.) APLUDA , ou ÂPPLOdA , genit. apU'idx. f. PUn. Menues pailles , ou ordures qui reftent quand on a nettoyé le bled ; lesctibluies du bled. ÂPLUSTRE, genit. aplujlrii. neut. Lucan. au plurier, ÀPLtjSTRl , genit. aplufiriûm. a. pi. SU-lial. Et ÀPLOS- TRÀ genit. aplufirorum. n. pi. comme venant du nominatif âpUiftrum. Luir. Cic. hi .Arat. Certains otnemens de uivite , enrichiûemens , embelifleraens. m. AVÛCHAj àmx», genit. àpocI,.e. {. Vlp. Une quittance. ÀrÔDÎTERÏUM , imUinfUt , genit, apodyieril. a, Cic. Vitr. APO. APP. 93 L'endroit des bains où l'on fe déshabillolt , avant qued'en- trer au bain. ÂPÙG.€OS , aVijïiot. genit. apo^S. m. PUn. Vent de terre. APÔGR.AIHUM, àTnyfiiLipot , genit. apogritphx. a. Ptin. Copie. _/-e.\trait. m. (de quelque écrit.) ArULhCTÏ , ^T'jMktci. genit. apole^oritm. m. plur. Lir-. Lc Confeil Privé, oh une afiémblée des Notables , qui fefaifoit chez les Etoliens ; Ce mot eft écrit en Grec dans Tite- Live. APÔLLINARÏS l,trl,a. PUn. Jufquiamc. /. (herbe.) ÀI'OLLÔNIA , genit. ^pollonix. f. df. Plin. Apollonie , (Ville de la Macédoine, on l'appelle , aujourd'huy Pierre. H y a encore plufieurs Villes de ce nom dans divcrfes Provin- ces, comrne en Crète, en Syrie, dans l'Epire.) .APOLLONÏbNSÏS , & hoc appollom'ensi. .AAjea. Cic. Apollo- nien. m. Apollonienne. f. ArÔLÔGÂTlO , genit. apologdUmU. f. gwinf. Récit d'Une fa- ble, m. Apologue, m. APÛLÛGÛS , à.ToMj.oc. genit. npoISgi. m. Cic. Apologue, m. Fable. /. comme celles d'Efope 8c de Phèdre, qui inftruifent & forment les mœurs. APÛLÔGÔ, apologâi , apolo^âvl , apologâtûm , apolo^ârr'. Scn. àvoKiyai. Rebutter ou rejetter quelqu'^un , ne le vouloir pas recevoir dans fon logis. ArùNOS , genit. ipSni. m. CLiud. Albano , (Bourg fameux pour fes eaux & fes bains dans le Padouan.) APÔFHÙRETA, aVo.^)fiiTa , genit. apopharêtorûm. neut. plur. 1^««. Treléns, Qy'on faifoit autrefois pendant les Saturnales à ceux qui fe trouvoient dans les fertms , & principalement aux pauvres. àPOPHTHEGMA , d7riifA!i.. genit. apofiimiiiïs. n. Plin. Apoftume. /._abfcez. m. (qui vient en quelque endroit du corps.) Apostropha , a,TOç-fc?»'. genit, apoftrôpiM. i. .Afion-Ped. Apollrophe. /. [Figure de Rhétorique par laquelle on s'ad- _ dreffeà quelqu'un dans fon dil'cours , & on l'apoftrophe.] APOTHECÂ. aToSiû» , genit. apotliccs. f. Cic. Phtd. Garde- manger, celier. m. tout lieu ou l'on ferre les provifions de bouche. Magazin des Marchands, m. ^poihcca vmaria. Cotum. Celier à mettre du vin. ÂPÔTHËSÏS, «rrîStj-;; , genit. apotheïn. f. V;!r. Congé , ou la retraitte qui fe fait en dedans de la colomne par un trait concave. Quelques-uns l'appellent Chanfrein, ra. Ce mot Grec lignifie l'aftion par laquelle on retire quelque chofe à. part pour la ferrer. APÔTOMH, aToTJ/M», genit. apotomès.i. Vitr, Portion de ton. Demi ton majeur. ÂPPÀRÂTH. [Adverbe qui a au comparatif J;>;>A)-«;Vi / , & au ia^ii\3t\( appiiritifsimê.\ Cicer. Avec appareil , avec magnifi- cence , magnifiquement , fplendidement , avec bien des pré- paratift. AI'PÀRATIÔ, génie ttppariailnïi. f. cicer, Appaieil. m. pré- patatif m. APPÂRATOR , genit. apparatôri's. m. Liv. Décorateur. Qiii a foin_de l'appareil des jeux. m. AïPARATOS , apparaiii , apparâiûm. Cicer. Préparé, m. pré. parée. / ^pparatm Immo. Cicer. Un homme préparé , qui a longé à ce qu'il doit faire, ou due. [ Cet adjeftif fait au comparatif J^fàVjiJiV & hoc âppâriitiiis, de. Plus préparé : & au fuperlatif âppàrinfsïmus , dppàrà- tifsïmk, âppàrâûfiirnàm. Très préparé.] ^ppnraiijjimi ludt. Cicer. Des jeux d'un très grand appareil ; pour lefquels on a fait bien des préparatif,. APPÀRATÙS, genit. apparatin. m. Cic. Apprcft , appareil, préparatif. m. préparation. /. APFAB.EÔ, ipparii , appâritt , afpârStûm, ippârlri, lie. M 3 Ap. 94 APP. Appuolftre, çatolftie, eQie veu , Ce iiaoutttt , Te tiàtt voir < tout d'un coup. NtifjHam apl'arct. Tirent. U ne g3,ioift point , on ne fçaic ou Ueft. A'»M apparci patcn, PUm. La taflè ne paroift point , on l'a derobce. Mox npfurihi dùmi. PUut. Je feiay incontinent au logis. ^pparcre alicui. Cic. Liv, Se pK^ntei , pwoiftte «devant quelqu'un pour luy rendre fervicc , (comme les HuiflieiS'&c Bedeaux.) lAppartrc confuUI/ui. Liv. MarcUet devant les Confuls. Appareie. Se voir, eûre manifefte, o« évident. %es apparet. Tircni. La veuë découvre le lait , la chofe eft claire Se évidente. Cela fe voit. Pro pyeiio facio, ut opéra afpareiU. Plant. Je fais la befogne félon le pri.K. Je donne de la niarchandife pour le prix qu'on me donnç ; je travaille félon qu'on me paye. Fitc fs nr.nc promijfa appurcuit.Tcrint. Faites Voit maintenant l'effet de vos promeffcs. Vt appttret. Cic. Comme il apperç , comme l'on voit. apparet fervum hune ejje domini panons. Ter. On voit bien q^)e c'eft le valet d'un gueux. Cm enim non apparerec a^'edare etvn impertum in L.\titioi ? Liv. Qui ne verroit qu'il aftetle de reguet fut les Latins ! ÂPPARlTlÔ , genit. app.vitii>iis. f. Cuer. L'e.xeieice aftuel de la charge d'Appariteui o» de Liftcur , [qui matchoit devant les Magiftrats à Rome, comme aujourd'tuy nos Huifliets & Bedeaux. 1 ' ÂrP.'^B.lTÙa, genit. 4fpariiÂrïj, m. Cic. Liileur , 3" A?pENDi.\ anit/ii corpus. Lie. Le corps eft une dépendance de l'ame. ' Ij" Carpetanorum tttm apptnd'icihut Olcadum cfnîem tniliiA fuere. Lit/. L'armée eftoit compofee de cent mille hommes avec le fecours des Olcades. Spina APPENBix. Plin. Epine-vinettc. /. APPËNDÔ , apptndh , appctidï , a^pinmm . apfindè'rK Fhri. Pendre à quelque chofe. Appenders. Cic. Pefer , donner au poids. Appenubrk muiiic. Plm. Se prefter de l'argent l'Uh i l'aUtre. Appendfre verba. Cicer. Pefer les p.iroIes , leS examiner, ÀPPhNSOS , apprnii , appunjsnt. (?vt\ciie d'^ppeado.) tic, Sufpendu. m. fufpenduë. /. .^pttifim turum. Liv. De l'ot pdfô dans la balance. APPETENDOS, appctëiidâ, appeiindiim. (à' .Appel t.) Cn table, fouhaitable; qui eft a défirer, à fouhaiter. ?».&/. XPPËïENS, genit. âppiientïi. omn. gen. (Participe.) Com- me '^pprunte lace. Tacit Le jour venant, oh approchant, le jour ■ cdmœençant à paroiftre. Appeiens. [Adjeftif du participe , qui fait au comparatif ^^/;- pètèmîor & hoc àppèùmiiis ; Et au fuperlatif ^ppciènt'ifitiAuj, /rppi^ièntifsima , ^ppetènnfstmurit : avec le génitif.] Qiii déiire fort une chofe , qui a de la paffion & de l'ardeur pour une chofe. ^ppeientei glor'a. Cicir, Qui défirent la gloire ; paflîonnpz pour la gloire. Nihil ejl appetemiiis JimiliuM fui. Cicer. Chacun défire fon femblable, tioiieftatii afpittntijimus, Cic. Voit paffionné pour l'hoft- nefteté. Al»PËTÉNTïA, genit, âpphêmït. f. Plin. Appétit, m. ûi: a^petentiam facium /atluct. Plin. Les laîtuè's font Venir l'appétit, donnent de l'appétit. Kj» Appetentu. Cic. Défit, w. palîtôù d'une chofe./. ^ttium tiberaliu/» appèteMia. Cic. Paffiott qu'otr a ponr les belles lettres. ArPËTlTlÔ, genit. appetirlinîs. f. UulGel. Appétit, m. IS" Appetitio. Cic. Délit, m. paffion d'une chofe. /. ou l'effort qu'on fait pour prendre Se attraper quelque chofe. ApPÊTÎTÛS , genit. appeûiûs. m. Cic. L'appétit fenfitif, le Cége des paflîonS; ou les palîlons , en général. ..Appetitus voluptatis. Cic. Le déûr de la volupté, Contrahire ir fedaré appttiius. Cic, Appaifer , tranquiliftt les paffions , les calmer. . ÀPPETÔ , appèiis , appèûvl , âppitîiûrn , âppèièré'. cicer. De- mandei fort, dfefiier , convôitet nne chofe, âvôit palEofl APP. ^f pour nne ichoft, fa fouhaîterpalTionnément. Cupide appiure a^roi ahenos. Cic, Defirer fort les terres d'au- truy. ^novijlum fe confule cupidijjimè papuli %omani arfiicitiam appt- »'';#■(•. Cxf. 11 dit qu'ArioTifte avoit recherché avec padion 1 amitié du peuple Romain fous fon conliilar. Nihd appel, re on jaclalionem , nihil oi formidincm recufùe.Tacit, U ne refufoit aucun employ pat crainte , cbmrae il n'en af- teftoit point p.ir vanité. 'P.Krms appettre condiiioiies ^aas rejecimus. Hirt. Redemander les conditions que nous avons rejettées. AppETERE.Tafcher de prendre, ou d'attraper, faire effort pour une chofe. ^ppetcre Europam. Cicer. TafchCr d'arriver en Europe. Appetëre. Tafcher de frapper,»» de toucher quelqu'un , l'atta- quer, cntrepiendre fui iuy, luy en vouloir. Htimetum xUdio appétit. C^f II le frappa à l'épaule. U luy donna un coup d'épée à l'épaule. Vitatn ainnjus appetere. Cicer. En vouloir à la vie de quel- qu'uu, attaquer fa vie. appétit me amor. Plaut. L'amout m'a bléfle. Té dêvieni amoureU.'c. ^ppiiere nt.tmmai. Cic. Tâfcher de prendre les mammelles de la nourrice, (comme font les petits enfans.) Demander la mammelle. appetere dexiraf» ofculii. Plin. Baifet la main droite. AppeïeKe. Approcher, eftre proche. Nox appétit. L:v. La nuit approche , ou eft proche H iiuit vient. Fropin/jfia parituda huic appétit. Plaut. Elle eft toute piéftc d'accoucher. Diei appetebat feptimiii. Cic. Le feptiéme jour eftoit proche. .Appetttant fàtà. VcjorUm, Liv. Les Ve/ens eftoieut fut le penchant de leur ruine. ÂPPÏÀNOM, gchir. appiânî. n. ou ÂPPIÂNÛS CÔLÛR. Plia. Efpece de couleur verte. APPIËT.^S , genit. appielatis. f. Cic. La nobleflè d'Appius. APPINGO, appingii, app'ihx'i, ttpplc!ià. Oc. Le deffert ayant efte feivt: eftant au fécond fetvice. . ■ ^- t - L«mn,e afvofi" ""'"" attimadverttt puerum dorm-re. Oc. La nourrice ayant approché la lumière de l'enfant , elle vit qu il Appositus. [Adjeftif , qui fait au comparatif ^M,o:,t,or & hoc appSs":"s.: eu. Propre, convenable , fortable. m. & A accommodé à une chofe. m. accommodée. /. ^ppcfi,^.! aier ad v.tem vel ad frt^memum. Var Une terre propre 'a planrer de la vigne , ou a y femer du bled. Une terre à vieoe ou à bled. ,, M ,ned7ndt,m cft appofim. Var. Propre pour eftre penfe. ^ >;/«.„. an JcfJfJ appofitm. ^..n,.. S'U eu plus propre a fuivre U rigueur que l'equire. ÂPrÔSÏTÛM. n. 2mnf. Une épithete. fNoma"eaif.qu.rjoint dans le diicours ^q-^^^e lubftant.f. ÂPPOSlTÛS , genit. .»rP»"""- '"• '^'"'- Application. ;.i ar "^îanfd-un remidel [On ne trouve dans Plme que l'ablatif appofîii^.'] ÂPPÔSÙi. Prêtent d'APPoNO. ... i ÂPFÔtOS, âpp-otk, appotUrr,. Plant. Qii. a bien beu. Knvlclà\jL,4prïci'i,apprki,rem. (Participe d'^ff««r.) KYVK^Ôlt%prec-ar^' . "??«"'- '«" ' '^?"""" "''' "::^::.^./^s;i:^.'^:'srs-unpa.^ nêut prendre avec trois doigts, uns pmcee. Jf.fM ego apprehenderam, /latin, ...e.fa.or extorq„el,a,e ma- /L^^// Sitôt que j'appoitois quelque preuve, J ">= V"" nchoit pour àrnfi'Sfré .,^uk-tôt d^s m^ins , «« il en eludoula A^^ I^-^-^' ^- ^.APPR.H.Knj_ APP. ArPRtME. ( Adverbe dérivé de l'incien nom adjeftif ^pprî- mal.) Cic. Fort, grandement. U apfrtmc m vu à m de. Tir. Cela eft fort Utile dans la Vie, c'eft une des chofes la plus utile i la vie. flos afpimit tena.t , pour apprimè. Virg. llb. 2. Ceorg. verf. lî 4. Une fleur qui eft fort attachée à l'arbre. A.t'lKXhS.à, ipprhnis , afpr'cfii , apprtfsiiri , apprïmcrr. Flin. Prcll'er une chore contre une autre. [ On donne à ce Verbe l'.iccufarif de la choie , Se le datif de la perfonne.J APPR.jBàt1(3 , genit. approbaiiomi. {. Oc. Approbation. /. Confentement. m. Approbatio. cic. Preuve , afsûrance. f. râifonnement. m. ÀPPR-ÔBÀTÔB-, genit. approbaiôr'ii. m. Cic. Approbateur, qui approuve une chofe. m. ÂFPB-ÔB.^TÛS, approbÂtH, approkâiûm. Cic. Approuvé, m. ap- prouvée^ /. ÂrPRÔBti. (Adverbe.) ^«l-Gcl. Fort bien. ÀPPRÔBO , tpprSLÂi , epptolivî , apprSbisîim, apprSOÂrs. Ce. Approuver, trouver bon. ôt nibuniy ft Ic^io indnjirtam tnnocentiamcjue approbttverant , re- tintbat ardinei. Tacir. Si fa valent 8c fon innocence eftoient reconnues par les tribuns 5c toute la légion , fa charge luy demeuroit , on luy eftoit confervée , il n'eftoit point callé. Diis hominibufjHc approbantibus. Cictr. Avec l'approbation des Dieux 8c des hommes , 0« les Dieux & les hommes le favo- lifant , l'ayant agréable & le trouvaut bon. tApprobare. Pim. Faire trouver bon. .Ac primo tciuttiùs ^uietem ^ otium landare mox , 9pe~ Yam fuajn in approbandâ cxcufntione ojferre. Tttcir. 11 l'invitoit fourdement à n'y point aller, luy loiiant le repos 8c la tfan- qnilliré, 8c offrant de s'employer pour luy faire avoir Ca dé- diarge, au pour le fiite trouver bon à l'Empereur , pour faire recevoir fes excules. Approbare. Cic. Prouver. Hoc t^nia pcrfpicuè verum efi , nihil attitieî approbari. Cic. II eft inutile de prouver cette vérité , parce qu'elle eft trop évi- _ dente. APPROBOS, apprSbH, apprabûm. ^doltfctns approbui. Caci/. Va jeune homme fort honnefte , fort fage , fort bon. ÂPPRÔMISSÔR. Vcy. Adpromissor. APPROMITTÔ.^ Voyez. Aupromitto. APPRÔPËRATOS , approperâtH, tipproperjmm. Lit/. Fait à la hafte ; précipiré. m. faite à lahafte, précipitée./. .Afiprcperaturn opM. Liv. Un ouvrage fait avec beaucoup de diligence, 0« à la hafte. APPROPËRÔ , appYopcrâs , approperâvl , appropèrâtUm , appro- (èrârè. Cic. Sehafter, fe précipiter, (e prefler. ^ppropcrart gradum. PUut. Doubler le pas. Marcher vifte. .Appropcrare ad lOgitixtUTn faiinut. Cic. Se hâtei de mettre un crime à éxecution. ÂPPRÔPINQUÂTIÔ , genit. appropinijuali'imi. f. Cic. Appro- - ^he./. APPROPINQUÔ , appropincjuâs , uppropinquivi ^appropinquâtûm , appropinquirr. Cic. Approcher, ou s'approcher, eftre proche. On dit ^ppYopiuc^uare portai , ad portas. Hirl. Brttanrita, Caf. Approcher des portes, 0» de la Bretagne. ( Céfar donne le datif à ce verbe.). tÙ- Mors ,11, afpropmijiiat. Cic. Sa moit approche , il eft bien prés de fa mort, ou de mourir. Po(i(]uam fUvis appropintjHawrunt , coltelji primas ft^juentium incautos ir locorum ignaros circumvenieùant. Tacit. Comme les Barbares furent prés des bois, ils commencèrent à Te rallier, & taillèrent en pièces ceux qui les fuivoicnt trop chaude- ment, pour n'avoir pas connoiflance du pays. g<■ e.xpoGtion au Soleil, f. ^^d i,pr,cationcm egredi. Calsim. S'aller mettre au Soleil , ou a I abry du froid 8c du vent.  n^ïïï -'""' '"''f""- C''^- S'échauffer au Soleil. AFRICIT.'V.S, genit. apriatdiii. f. Colum. Sérénité de l'air. /". un jour de beau Soleil. S, d,„ perm,it,t aprutias. Colum. Si le jour eft beau Scfereia. _ s 11 Jait un )our de beau Soleil. APRICÔR, apruaris, apricatiii siim , apricirî. Cic. Se tenir. s expofer au Soleil . comme l'on fait en hiver j Se mettre à I abry du vent en hiver. „'5-.^^ '''/"'«'' ' a^^icûm. [Adjeaif qui fait au Comparatif apttcor 8c Ijoc apricsiis ; Et au fuperlatif aprullamUs. ] Oc. Idl' /^°^^ "" ^°^^'^' ""^ '* ^°'"1 donne.»!, cxpofée au So- Uci, apricioribm dcponunt. Cohm. Ils les mettent dans de» lieux plus expofes au Soleil, ou le Soleil donne davantage -^P""' mac flores, horat. Liez des fleurs qui font venues au .^priciu diii. Colum. Un beau jour, un jour d'un beau So- ^priciJPmo die. Colum. Pendant un beau Soleil. .Apriisisfinex. Pcrf. Un vieillard qui aime d'être au Soleil on de s y tenir, qui aime d'eftre à l'abiy du froid. O' I» apncum proferre. Hor. Expofer au Soleil. Et dans ua lens hgure. Découvrir, déveloper, mettre au jour. ipatmr, m aprico. Horat. Se promeiier au Soleil , 8c à l'abry dumauvais vent. ' •^^I^H^' »>•&/& l'oc aprllë. ^djea. der. D'Avril, du mois Caleitdis .Aprilibus. Cic. Le premier jour d'Avril ApRiiis, (comme fubftantif en fous-entendant r^e^/ls.) Lemoif a Avril, L un des mois de l'année ; le quatriefme en com- mençant 1 année au mois de Janvier comme on fait en rrajice, ^rr. fn^n?,"^-,^^ ' "/"'•^i"^ > apri^-goum. Plaul. De Sanglier. APRUl lUM , genit. .Aprtitsi, neut. f/m. L'Abruzzo »« L'A- brulTe, Province d'Italie dans le Royaume de Naples. APSIS. Voy. Absis. APStJS, genit. .^pst. m. c^f Afpro. [Fleuve de la Macédoi- ne qui e décharge daus la mer d'ionie , entre Dyitachiura _ oc Appollonie.J ÂPTÀ-JÛLÏA, genit. ^pu-Julix. f. Plin. Apt .Ville de Pro- _ vence dans la Gaule Natbonnoife. APTATUS, a/^Mrâ, aptâtûm. Vitg. Attaché , ajufté , préparé approprie a une chofe. m. Attachée , ajuftée , préparée 30. propriee. /. t r > -r Provevb:a. opportuni aptata. Suint. Des proverbes dits bien à _ propos,- aiuftez a un fujer. APTE. (Adverbe, qui fait aptiiis au comparatif: Et âpOdmè j^^" '"P"i3"f-) C,c. Bien, à propos, comme il faut. AFTO, .ipt.u, aptavs, epidiùm, api.ïre. Mart. Virr. Accom- moder, a)ufter , ajancer proprement. .ytptare cUve, fonkus. M.irt. Ajufter une clef pour Une por- te, taire une clef propre à ouvrir une porte. DanaÛm snfîgma mks aptrm:,,. Virg. HabiHons-nous à la Grecque: Prenons leurs marques ôc leurs livrées , ou leurs armes. Apiare. Apprefter , préparer , appareiller. .^ptare idonea bello. Horat. Préparer les chofes néceffaites i la guerre ; faire les préparatifs de Ja guerre. Ctaffcm vclis apiare. Virg. Mettre la flotte en état de faire voile, mettre les voiles à la flotte. ^ftat Je pugnic. Virg. U fe prépare au combat,»» poux eom- tô" Aptari virtuttbus. Cic. Eftre orne' de vertus propres 8c cob- venables. * APTUS, aptâ , âptûm. [Adjeaif, qui fait au comparatif âp- tior, 8c hoc apti-As: Et au fuperlatif apiifsimiis, i, Hm 1 Cic Joint , hé , attaché à une chofe. m. Jointe , liée , atti- 'Tom.'L N ^ ^^,^ APT. APU. APY. AQU. Cic. Des cliofes bien liées & qui 98 K^pta mter fe ir ctb/tïcntta ont du rapport. ^ftn compoftiio memhrorum. Ce. Des membres bien pro^r- tionnés, une jufte proportion des membres. ^ptf.m IX triliM. Cic. Compolé de trois chores jointes en- femble. Aptls. Propre, commode, convenable, n. & /. Bon. m. bon- ne. /. (On donne à ce nom le datif, ou l'accufatif avec la prepofi- tion ad.) Obus Apius flcmacln. lelf. Une viande bonne à l'ellomac, 0« pour l'eftomac. .jii iju.ti tes ttpiijjlmi critmui. Cic. Nous eftions fort propres à cela. Po:ui aptijjtittxm ejl vinum frigidum. Celf. Le vin frais eft bon pour boire. ^ipi.1 vcrbd. Cirer. Des paroles propres i unfujet ; des mots propres Se choifis. O homiïiem fimpir illut'i 'j'.tidim m:hi aptum ! Cic. Cet hom- me me revient fort. Je m'en accommode bien , il eft fait à mon humeur. ^pmi rcgi. Ovid. Que l'on peut aifëment conduire, ^x:s fttllis nrdcmiiiHi aptm. Virg. Le Ciel brillant d'e'toi- les. Sùmno dptiiT» fapai/er. Celf. Le pavot A la vertu de faire dor- mir. ÀPOA, àj* .yipud nos imperinm tuum ift, Pldut. 11 me fouvient bien de ce que tu m'as commandé. Apud /i eJfe. Tirmi. Eftre en fon bon fens. Apuu te pour iibi. V: fjjftt apud te ob hac ijuàm grMiJftma. Te- rent. Afin qu'elle fut fort bien venue auprès de vous à caufe de cela. ÀPOLïA , genit. ^Apul'iie. f.. Horat. La Poiiille , Province du Pvoyaume de Naples , qui a le titre de Duché. ÀPÛLÛS , ^f .'(/11 , ^-ipùlsim. Horat. Qiii eft de la Poiiille. APUS. ârnî. genit. àpSd'is. Plin. Sans pieds. Ce nom eft de fa nature adjedtif ; 8c Pline s'en fett au féminin pour Un oy- feau qui ne fe fett point de fes pieds , qu'on croit eftte lie Martinet. AI'ÎB.£n0S, ou APÏWNOS. d?rôfinç. Colum. Mart. Qui n'a _ point de noyau. (Parlant de certains fruits.) ÀPYRÏNÀ. ( On fous entend Ma/a.-) genit. apyrinorûm, neut. plur. Mart. Des Grenades. ÀPÏRÔTOS. àTrifct^o;. gcnit. ttpyroiî. ta. Plin. Efcaibou- cle. /. AQUA, genit. aijux. f. Eau. f- Un des quatre Êlémens. Imbrium ai/ua. Plin. Cxlefiii aju». Harat, ajua flm/i», Cic. Eau de pluye. AQU. ^.7«* cijlernina. Colum. Eau de Citerne. ( C'eft de l'eau de fnÎH .?? O» "maffe dans une efpece de puits fort large , au ond duquel ,1 y a un maft.c de gros carlloux cimentez où 1 eau le purifie.) -4?'"" loi.itna. Plin. Eau de fontaine. ^'juaJîuviaUi. Colum- Eau de rivière. ifrir '""'^" ' °" l"'"^'''''- '^°'""'- ^■''" "^^ ""'3's > 0« de ma- ^jna puletiHj. Colum. pulema. Plin. Eau de puits. •-^î»4 marina. Phn. Eau de mer. -4?'M mtdu\t. Claud. Eaux médicinales. ^?«a ktiiminata. Piin. Eau bitumineufe , 0« qui fent le bi ■ tume; qui pafle pat des velues de bitume. ^-lijtia, mtroja. Pl,n. Eau nitreufe, qui paffe pardes veinesde terre ou il y a du nitte. ^^iia rofacea. Plin. Eau rofe. ^lua calida. Mart. Eau chaude. •yiiua egclida. Pl:n. Eau tiède. ^ppcllere ad aquam animalia. Var. Mener boire , ou à l'eau les animaux. tu" .^ijuâ ir igni inlerdiii. Cic. Eftre banni. A» de filles ^qHaculat, pour lenoctnatur: U fait le métier de ma- quereau. ] AQUARIUM, genit. ci^uâri't. neut. Car. Abbreuvoir, léfervoii d'eau pour abbreuver le bétail, m. ÂQUARIÛS , ii^Hiiriâ , cicjuàriûm. Cic. Qui concerne les eaux. ..Acjuaria provimia. Cicer. La charge , on l'intendance des eaux , ou des Aqueducs. ^ijuanus fulcus. Colum. Rayon qu'on fait dans les terres pour écouler l'eau, m. Rigole. /. ^ xjmitHe. Catum. Les poiflbns qui vivent dans l'eau. AQy.\TtO , genit. aijunuinïi. f, Liv. L'aûion de faire provi- lion d'eau pour une armée. ^Aqnaiio l'iiri leli coiijrifnm trat, Liv. Il falloir aller à l'eau à la portée du rrait. AcyJATio. Ciccr. Le lieu oii l'on prend de l'eau , on l'on va quérir de l'eau. Aquationes autummi. Plin. Les grandes pluyej d'Autonane. AtiUATto. PdU.xd. Arrofement. m. l'adHon d'arrofer. ÀQUÀTlÛR , m. ir(. ir hoc a^nitiiii. ^dj.if. (genit. H'jHâti'ôtii, pour tous les genres.) Pirn. Qui eft plus clair, qui n'eft pas uepais. m. plus claire, moins epailTe. /. AQUATOR, genit. aiiiatcris. m. Ccf. Q^ii va à l'eau , oh qui va faire provifion d'eau. AQUATOS, kcjnRiâ, kcjuâiUm. P/in. Clair, qui n'eft pasëpais. m. claiie , qui n'eft pas épaifle./. où il y a de l'eau mellee. AQUIFÔLI , genit. a^mfStU. f. ou ÀQUIFÙLIUM , genit. aijiiifôlit. neut. Plii. Houi. m. (Aibre toujours verd, & dont les fciiilles font piquantes.) AQUIFOLïCS, aijuifoUâ, nrjuifol'iûr». Plin. De houx. AqUILA, genit. â(juïU. f. Ck. Aigle, m. ou/. (Oyfeau.) Acyjii.A. Aigle Rj^maine. [Signe militaire de chaque Légion Romaine , qui reprefentoit une Aigle mallîve , & de relief au bout d'un bafton.] AvLitA. Hr^i». (Conftellation celefte.) ta' Aqyit* fcncffus. Tir. Une vieillefle forte 8c vigoureufe. Une vieillefle d'aigle , (parce que les aigles vivent long- temps. ) ÂQUILËGIUM, genit. aquilegil. n. PUut. L'Aftion d'àmaflèr les eaux. AQUILEIA , genit. aquilîU. f. Cic. Aquile'e. [ Ville ratriaichale d'Italie : Elle eft aujourd'huy fans murail- les, & vers le Golphe de Venife.] AQUILEX, genil. ajaiV^^jj.m. Var. Fontenier. m. quiramJlTe les eaux. AQUILIFËR. , genit. arjuiUfhl. m. C^f. Celuy qui portoit l'Aigle Romaine dans les batailles. L'Enfeigne colonel de chaque Légion. ÂQUILÏNOS, itr;uitlii,t , aijmllnîim. PUut. D'Aigle. Aquilin. AQUILÔ, gcnir. AijuHonis. m. Cic. Aquilon , vent Notd-Eft ; vent de bife, (qui s'eleve du côté de l'Orient.) m. AqyuoNhS, genit. a^uilZniim. m. pi. Vtrg. Har. Les vents d'hi- _ ver , m. Tempeftes. /. Orages, m. AQyiLONARÏS. m.Sif. & hoc aiiiiilKnSrr.adiect. (genit. a/juih- narïs, pour tous les genres.) Cic. Qui eft fitue M Nord-Eft. Septeritrional. m. Septentrionale, f. AQUILONÏOS, aijKtIinïâ, aqiiifomûm. Plin. Le mefme. AnuiioNiA hyrmi. Plin. Va hiver durant lequel l'Aquilon fouf- fle. un hiver très- froid , tres-rude, fort piquant. AiiVMOHiK pigmm. Sut. .Aqniloma prcles. Prop. Ceu-X du pays Septentrional , les peuples Septentrionaux , qui font au Nord-Eft. AQUILUS, aquîm , HijuHûm. PUm. Dc couleur d'aigle, noir, cil brun. ot. noire, on brune. /. AQUIMINÂRIOS. M. ou ÀQUIMINARIOM. n. genit. tcjmmi- nxiit.DigtJi. Un pot à l'eau, un baflin à lavci les mains. AQUINUM, genit. ki^„ur,. neut. Oc. Aquin. C Ville d'Italie lituée fur les fronrieres des Samnites , on fur les confins de la terre de Labour , fameufe par la naiflance de S. Thomas, Doûeur de l'Ecole.] AQUÏNAS , genit aquinâûi. m. Horat. D'Aquin , qui eft d'A- quin. AQUISGRANOM , genit. oquisgrim. neur. Aix-la-Ch.apelle. ( Ville d'Alemagne , fameufe par le Tombeau dc Chaile- AQU. ARA. AR.^. 99 ^ magne.) AqUitANïA, genit. «iHitin'U.f. Ctf. L'Aquitaine; la Guyen- ne, ou Gafcognc. crrovince des Gaules : Elle efloit bornée du temps de Cefar de la Garonne, de l'Occan & des monts Pyrénées : Apres Ccfar , Augufte joignit à cette Aquitaine „ les peuples qui font entre la Loire & la Garonne.] AQUITANl, genit. aqunmiritm. m. plur. Ccf. Les peuples A- _ quitains, les peuples de la Guyenne, les Gafcons. AQylTANICOS, iKjuilânici, aijuilànïmt:. Plin. De Guvcnntf d'Aquitaine. ' ' AQUOR, r>. lieu dc refuge 8c de feureté, (pour ceux qui avoienr commis certains crimes , 8t. qui j'y retiroient pour éviter la fureur de leurs ennemis.) In aram confngerc. Cic. Se réfugier vers l'Autel, comme -«n un lieu d'alyle. .^b aris d^irnhere aliijiiem. Cic. Arracher quelqu'un des Au- tels oîi il s'eftoit réfugié. Pro arii focipjue cerixre. Cic. Combattre peut la Religion 8e pour fa liberté. VfqKC *d aras amicus. Ce. Aniy jufques à la mort. Aras excrarc. Ovid. Obtenir des Dieux ce qu'on leur demande devant leurs Autels. .ylrai adorare. Scn. Prier les Dieux profterné devant leurs Autels. Ara. Ovid. L'Autel, ru. [Aftre prés du Scorpion.] Ai\«, genit. âririim. f. plur. Virg. Écueiis , bancs de fable, Qtii font au nombre de neuf dans la mer, entre l'Afrique 8t l'ifle de Sard.iigne. Ce fut la que fe fit l'alliance 8c la paix entre les Romains & les Carthaginois. Ara Vbioriirr). Tacit. Bonne , Ville d'Alemagne fur le Rhig. ÀRABIÀ, genit. arah'n. f. PUut. L'Arabie. [ Grand p.iys d'Afie: Il y a l'Arabie Heureufe, l'Arabie Défer- re, 8c l'Arabie Terrée.] ARABÏCOS, arabica , arahîcûm, PUut. D'Arabie , Arabique, Arabefque. m. 8c/. Arabicus finus. PIm. Le Golphe d'Arabie , la mer Rouge , ou la mer de la Mecque. ARABICH. (Adverbe.) PUut. Facile, oleant ^des .Arabicè. PLiM. Faites brûler des parfums d'Arabie dans ma maifon , faites que mon logis ioit par- fumé. ÀRABïOS , ârâbïâ. , arâhSûm. PUut. D'Arabie. Arabique. OT. 8c /. ^ ArÂBS , genit. ârâbls. m. & f. Hor. Un Arabe , parlant d'un homme. Une Arabe, parlant d'une femme qui eft d'Ara- bie. ARABÏLIS, m. & f. & hoe ârâbUé'. ^.dJeSl. (genit. ârâbïlu , pour tous les genres.) Pim, Labourable , qu'on laboure w. 8c/ ArAcHOSIA , genit. ^ruchïsïj:. f. Soliu. Cabut , oit Canda- har, Contrée d'Aiîe, fous l'Empire du grand Mogol. ARÂCYNTHUS , genit. aracjnthl. m. Virg. Aracynthe : Monr.igne de l'Etolie, de l'Acarnanie , de l'Âchaïe , 8c dc la Beotie. AR.Ç. Voyj-z. AnA_. AR/tÔSTYLÔS jEDiS. au génitif .ytrxijiyn tdu. f. àpiiiç-uyot. Vitr. Aréoftyle. Baftimeut oii les colonnes font trop élar- gies, m. N ï ÀRÀ- joo ARA. ARB. ARAIsI£A, gcnlt. lirAHcj. i. Vtrg. Aiaigncf. /. Infeûe veni- meux. Aranea. utul. La toile d'araignée. Pline dit aranea teU : & PlaUte , i>pfi-x tirAnearum. Aranka. Efpcce de coton, (?m poil follet. Stilnit jyuiltii ttite mnimitalem m araneam ablt, Plin. Le fruit du Saule devient tout couvert de coton , avant d'eftie nieur. Aranea. Viir. Araignée, (efpece de Cadran au Soleil, oiil'on trace les heures lur des filets de cuivie , qui repréfentent les pattes de l'araignée.) jàRANfiOLA, genit. aranè'ôU. {. Ck. Petite ataignée. ÀR.\Nl:OLÛS , genit. aritnèSli. m. Virr. La inëimc Cgnifi- cation._ ÀRANfiOSÛS" , amneôiri , arantôiûm. Catul. Plein de toiles d'ataignee. m. pleine. /. Aranios'JS. Plin, Semblable à des toiles d'ar.iignée. Araniosjs vomiim. rini. Vomillemeut où l'on jette des filets comniedes toiles d'araignée. ARANtUM, genit. ctrane~i. n. Fhitit. Ataignée, oif toile d'a- jaignée. f. (On fousentend uxium.) Tuilrve hx ayant A qiiMilum ejl taboris ? Ph.td. lib, 1. fab. 8. Quelle peine y auroit-il d'oftet ces araignées ! Arankum. Phn. Efpece de filets , 0« de coton , toiles d'a- raignée, ciui envclopant les olives les mangent , & les em- peCchent de venir en maturité. AR.ÀNËÛS, genit. àrânèi. m. Phul. Colam. Pliv. Une atai- gnée. Akan us mm. Coliim. Mufataigne. /. (Petit animal fort veni- meux.) . ÀRAR, ou ARÀRÏS , genit. liV.irij. m Ctf. La Saône , Ri- vière delà Gaule Ccltiijue, qui tombe d.ms le Rhofne au- près de la Ville de Lyon. ArATIÔ, genit. aratioiui. f. Ck. Labourage, eu le labour, m. Arationvs. f. plur. Oc. Terres labourables. ÀRÀTIONCÙL.^, genit. Aranuncûlt. f. Cic. Un peu de terre labourable. ARATÛR, genit. lïcwôrij. m. Cicir. Laboureur, m. Takrus uratur. Ovid. Un taureau de labour , propre pour la chairué, ou pour labourer. AràTROM , genit. nr.t/ri. n. Cic. Charrue'./. ARATÛS, nrdxï, àritûm. Ovid. Labouré.»!, labourée./. ÀRAOSICÂ, genit. .^'auùte. f. ou ARAUSIÔ, genit. .Araufonïs. f. Pliii. Orange. Principauté , îc Ville Epifcopale, près de la Provence. ARAÛSIC.ANÛS. arAufiiuna, Araujicanûm, D'Oiange, qui eft d'Orange. ARÂXbS, genit. ârâxïi. m. Virg. Ataxes, Fleuve de la grande Arménie. ÂRBELlA, genit. arbelU. f. Cttf. Arbelle, Ville d'Aflyrie. ÀRBITËR , genit. arbïirl. m. PIaiii. Témoin oculaire, m. per- fonnc qui voit ce qui fe pafle. Sint arbiiru ahijutd fMtrc. PIaiu, Faire une chofe fans té- moins, ou fans cftre veu de perfonne. ^b A'bitus repiatus locui. L"ca ab arbitris libéra. Cic. Un lieu écarté où l'on n'eft veu de perfonne. Arbiier. Arbitre, Juge d'un diftetcnd entre des parties, m. Capoe arlitrum. T. tint. Prendre Un arbitre. Ctdo ijucmv'i arbiirurn. Ttrcni. J'en feray juge qui vous vou- drez. ^^ucd /t folui arbiter rerum,/i jure & nomine regio fuiJfet.Tacit. Que s'il eût efté l'arbitre de fa fortune , 8t qu'il eût eu le nom & l'autoriré de Roy. ^AtiHcnt arbiiir. 6iat. Qui met le pris aux damées. Juge de police. formn tnbitir. Ovid, Juge de la beauté. ir.t Arbiur. Ovid. Le miniftte de la colère d'une perfonne. ARBITRA, genit. irbiirx. i. J-hr. Une arbitre. /. ,ARBITRÂLIS, m.irf. ir hocarbitraU. .yldjUl. Mairob. Arbitral. m. atbii^rale^f. ÀRBÏTRARlO. (Adverbe ) PUiit. Haxd arb;irat:i, perii, PUmi. Je fuis perdu tres certainement , 8c par ma faute. iRBiTRARlOS , arliiturîà , arbiirâriîim, FUnl. Atbitiaiic. /A. £c /. ARB. Hoc ijuldtm certum tft , non arbitrariiim. Plant. tain, 6c n'eft plus contefté. Cela eft cer- ÀRBlTRATÛS , gcn.t. arbmÂiui. m. (Dont on trouve l'abla- tif & l'accufatif en ufage.) Miû aybnraiu, Cicr. A ma fantaifie, comme il me plaift. Suo arbitrant vtndirc. Cic. Vendre à foa mot, 8c autant que l'oti veut. Dcdunt fc cunCfi in arhiiralum Thtbano popult. Plant. Ils fe _ rendent à difcretion aux Thebains. ARBITRIUM , genit. Arbiirii. n. Cicer. Arbitrage, jugement d'arbitre, n». ^rbiifium recipere. Vlp. Accepter la qualité d'arbitre. Arbitria belti, facifijHc agcrc. L-v. Eftre l'arbitre de la paix on de la gnrtre. ARBITRIUM. Volonté, fantaifie, gré. Navigarc ad arbiirium fuHm. Cic. Naviget à fon gré, com- me on fouhaitc. Eiui cuflodicndx vel frofcrtnda arbilrium luum fit. Cic. Je laifl'e à vôtre difcretion de la garder , ou de la fiire voir. Nm vefln atbitrii cm. Liv. U ne fera pas en vollre puit fance. ARBITRIUM iirbit \omHlHi hahct. Ovid. Roraulus a la fouveraine puiffiince dans Rome. ARBITRIUM. Récompenfe. /. falaite. m. Nmdnm morte comptoratâ arbitria petunt fnnerh, Cic. Ils de- mandent la récompenfe des funérailles, avant qu'elles foient achevées. LiBtRuM arbilrium. Liv. Le libre arbitre, la volonté libre d'jgii _ & de ne pas agir. ARBÏTRÔ, arb'tirâs, eft dans Plante, Siich. A. t. fc. i. veiC _ 88. tt Pfeud. A. 4. fc. 2. veif 57. Et plus ufité, ÂRBÏTRÔR , arbttrarîi , arbitrârits sur» , arbitrar'î. dans le Droit. Eftre arbitre, juger un diSerend par arbitrage. .ytrbiiratA Titur ad (juadra^itita miUia, Caf. Eftoient cftimcs monter à quarante mille hommes. Arditrqr. Plaut. Obferver, épier ce qui fe fait. ARBÔR, genit. ârbirh. f. Cic. Arbre, m. Ahbos. f. Virg. Le mefme. ^ibos bu pom:t miiii. Virg. Un arbre qui porte deux fois l'an. Arbor. Juv. Le maft d'un navire , (qui eft un grand aibie au milieu du navire, où font attachées les voiles.) Arbor. n>j." Rame. /. Ccnicnn arbore fiuilum verberat. Virg. Il navige \ cent rames. Arbor, Cat. L'arbre d'un preflbir. ARBÛRARÏOS, arborirïd, arborârHûm. Plin. Qui fè perche, ou qui fe niche dans les arbres. .ÂRBORATOR , genit. arbjraforh. m. Cslum. Qui cueille les feuilles des arbres poui le bétail ; qui éfeiiille les atbres, qui les taille 6c cultive. ÂRBÔRËSCÔ, arb'jrefcïi, Arbarèfcërè. Plm, Croiftre en arbre, devenir arbre. âRBÔREtOM. , genit. arboriiî. n. Sert. Un plant d'aibies. Une pépinière. ÂRBÛRËUS, arborèi, ârborHHm. Virg. D'arbre. Arboreuji Ebinum. Plin. Un Ebenier, arbre. Arborea cornua cervorum. Virg. Le bois d'un cerf, qui a des branches comme un arbre. ARBOS, genit. ârbSrïi. f. Virg. Voy. Aroor. ARBUSCOlA , genit. arhufciiU. t. Lalum. Petit arbre , ar- briftèau. m. un arbufte. j ÀRBOSTÔ , arbttftâs , arbujlavt , arbuflâiûm , arbufârê. Plin. ! planter des aibres , (pour foûtenil la vigne , & luy feivir i d'échalat.) AR- ARB. ARC. ARBOSTIVÙS, ArluïJ'ivk, arbufiîvr:m. Comme ^rbuftiva T/iiis. Calum. Vigne foûtenue fur des arbres. AR«bSTivus hcK!. CoImhi. Lieu planté d'aibtcs. Un verger, Une pépinière. ÀKBOSTÛM, genit. nriijli. ncut. Cohm. Va verger, un plant d'arbres. AB-BOiËOS, 4r4K(«,«r4KfrKn>. Cii^. D'Arboifier. _ ÀB-BÛTOM, gcnit. âriwfï. neut. JOr?. Fruit de l'arboilier. m. AR-BÙTCS, genit. arkùih f. l'/r^. Atboilier. m. (aibre.) ÀB.CA, genit. ara. f. Ck. Coffre, baliut. m. cailette. /. ^rca vcHidna. M. Coffre, bahut, à l'errer les habits. Afca. Plin. Tombeau, ou cercueil, m. AnoA. Virg. Bàtardeau. m. [C'eû une cloifon d'ais, & de terre glaiVc , qu'on fait dans l'eau , pour y baftir quand l'eau cil cpuifce. ] Arc.i. Oc. Un cachot. Un lieu bien ferme' 8c étroit , (jans le- quel on enfermoit des criminels, afin qu'on ne pût leur parler. Akca. dans l'Efcriture Sainte , L'Arche que Noëbaftit pat l'or- dre de Dieu. ÀB-CAdIÀ, genit. anâdït. f. Ovid. Arcadie. Royaume duTé- loponnefe. fj- ^rcailiam puis , OU rnt orits. Cic. Vous me demandez une chofe très-difficile. g»ci< mihi mandas de ijmd\m rt^cndo, tArmdUm (quafi dicat) fins, tamen.mhil prxtirminam. Cic. Ep. 5. ad .^ir. l.io. Pour ce que vous m'ordonnez de gouverner un certain , c'eft me demander d'aller en Arcadie, su une chofe très difficile: tou- tefois je n'oublieray tien pour cela. ÂRC.^DËS, genit. ânàJûm. m. pi. Oi/id. Virg. Les Arcadiens, ou les peuples d' Arcadie. tfj- ^rcai.n imitjri. Travailler pour les autres 8c non pouriby. [Cette façon de parler proverbiale vient de ce que les Arca- diens toujours victorieux contre les ennemis de leurs voiûns, n'ont pu jamais vaincre leurs propres ennemis. ] ÀB.CÀNÔ. (Adverbe.) Oc Cxf. Secrerement, en fecret. ÀRCÂNO.M , genit. anam. neuf. Cn: Arcan. Bourg du La- tium, ou de la Campagne de B-ome. ÀRCANOM , genit. àrcânl. a. Cic. Va fecret , ou une chofe _ fecret e. AB.C.'VNOS, ârcânâ, arcânûm. Cirer. Secret, cache', m. fecre- te , cachée. /. .Ari-anm homo. Plant. Va homme fecret. ^rcaiii finfus. Virg. Les fentimens les plus cachés. ARCANË. On lit dans Columelle , ^icamùs alujuid jndicare. Colum. Juger une chofe à fonds. AB-CAS , genit. ^'câdïs. ra. Viig. Arcadien. Ko^. Arcadfs. ÀRCATÛS , anâiii , ârcinim. ( d'^rciis. ) Ovid. Courbé en arc. m. courbée. /. . ARCELLA, genit. arttlU. f. Fr/l, Petit coffre , 0« bahut, dont ■ le couvercle eft en dos-d'afne. Arceila yitis. Cdum. Va berceau de Vigne. ARCËLLAtA vins. Colum. Vue vigne faite en berceau rond , 0« en arc^ ARCENNUM, genit. arcênnî, n. Liv. Braciano , Ville du Ta- _ tiimoine de S. Pierre. ARCÈÔ, àrifs , rtrtwi , ( ânhûm , peu ulîté, ) ârcère. Cicer. Garder d'approcher, 0« d'entrer, chaffer, repooflcr. .AruTc alicjucm Proviniiiî. Taiit. Défendre à quelqu'un l'en- trée d'une Province. Ni vim extttmam arcuijfer. Taài. S'il n'eut ârrefté la fureur des Soldats. ^l> injuria artère horiiiiies pana. Car. Empefcher les hom- mes de faire ton au-t autres par le moyen du challiment. Arcere. Contenir, retenir, lier. Er^o hos^ ijutdtrn ut far/iulos vinclis arcc.^mw. Cî<: TufiUl. Mct- tons-les à la chaîne comme des efclaves ; tenons-les dans les chaînes. * [ On dit plus communément Coêrcere ; C'eft-là néanmoins la Cgnitication d'arure. Voyez Fejlus fut ce mot. Ciceron cn parlant du Ciel des Etoiles , dans lefon^e de Scipioi, Ch. IV Summus ipfe Deui arceni ir contmens ceteros. L. C. ] AaCERB pour arcepre. Faire venir, appeller. , Fr4i"«t"da hora ad arhitrium nojirum : judtx ipfe Arcebitur. ( Cictr. pro i;iT!KT0v/K5;. architêcfSnïii , arclii- licli'iiiiiim. Viir. D'Architetle, ou de l'Atchitefture. ARCHlTËCTÛR, archiitclàris, anhiielfaiiii inrn , archileffârl, l'iir. Edifier, baftir. KjArchitrciari vducittes. Cic lovcntci des voluptez; faite N 3 OH ARC. " La Iciencc de baftit. ARC. ARD. mettent leurs touleurs, ( «h les imprimcuis leurs lettres. ) ARCULÂB-lOS, genit. ai-cH/^rJï. m Plant. Qui tait des Cill r ... J,. .....i.r v./^^V^#.c ^ Hii« rond. /• ' Ua ouvrage , «ne pièce , un morceau . & Architectura. PI'"- r ify'funfrhitefture civile qu. regarde les baftimens. 8c ^ ^iJe AKhircaurc nnli.^ire dans la guerre , ^^^^. AP.CH1TÉCTUS , gemt. ^in.it.J: m. \ut. ^'AlcHn;cT.s ..rUr.... Ciar. Qui fait , qrù forge . qui in- ^itteur des fourberies maitre fourbe.^ ^^^ ^^_^^ ^.^^^„. ■^Se?ï^sS-Sr P:'pl«s"d-u;;rc^.lu„aut4 3 U X..e^ for des Chartres. j, .;,;;„,;■; m. Ciccr. Archonte, m. A^SÏÔS^:" Vr-U^e^tet 5uP pour\irne . une ARCÏTÊNËNS, genrt. «mftnfr''- Omn. gen. yi ^ ^ ARCrTtNF.. ^Ga.d?en de l'Ourfe! ( .^PP_^''----;\«."o° dl' ,\ ConQel- !i:'-lir:;p^^"""'^a;dr^u!^f^'?autrel/retite Ourfe. ] r,,,.» Arfticiue , »« Septentrio- ^B.CTOÛS.'.'ffS'i. ■"■-'?°«;"- ^'"'"'- Arrtique, t AJ:CT0R^^'^"i°"-5-- m. V.,. Étoile qui eft a laquelle r rd^',1:"^;auc:mpSratif, plus étroit: Et ..«7/)-»». ■ ^^S":5«r H»""' Des fcftms o. l'on eft fort prefle , ^A^c^r.-in^i/Ï-/-- "-'• ^«-"' 'î"^''!""" '^"^ sùVflïalÛS Renit. ^rcuSr!-,. m. ^u.. Fa.feur d'arcs. ,^ AKC\JAV^iv:>. b""'- , , p,- c,, forme d arc. Âl^CUATÎM. ( A..s. Ccl.m Voyez A^^^^t^s ^^_ ^^^ ^^^^^^^ H^r ^urr>/me!t As'-biiou" des Dames 6= chofes A.oûÏÏt":.uf«7.r«.. p-.r. Petits caffetias ou Us peintres AlVCULAl^iUS » gciut. artmitrii.nl. .iwwi. Qui tait dcs cat- feues , 0« de pcrits coffres i dos rond. ÂRCÙlOS. genit. 4rai/ï. m. f <^y'. Petit cercle , qu on fc mettoit fur la refte pour porter des vafes plus aifcment , com- me les l.iitieres à Fans mctrent un touret de linge , oh de paille pour poiter leurs pots au lait. . „,. ARCCÔy. , arii:irh , amiâlu! i»m , nrcunn. Plin. Se COUt- bcr , 0« plier en arc. Se courber en forme d arc. ÂP.COS, genir. .irnl... m. Ocr. Arc a rirci des flèches. ». Arcls. T.u.r. Arc de triomphe, m. t > Dn ^,; gea, on drefla des arcs triomphau.t à fa meraouc , ou les e.\ploits eftoient gravés. Arcu s. 0 1.'. Arcade, voûte. /. PIm. L'Arc en-ciel m. [ Arc qui paroift au Ciel dans un temps de pluye , que forme le Soleil en cclaiiaat une nuée qui luy eft oppofée. ] , , r j ,-« ^ AIVDË.^, genit: ir,i«. f. «rç. Héron, m. (oyfeau de proje.) A«DS., genir. .r.^« f. Uv. Ardee , Ville Capirale des Rutule, ARDËLIÔ , genit. ^Mro»!,. m. Fhsd. Un homme qui fait VemprcOe 5 le bon valer. Un Jean fut tout , comme on paTpopulairemem. Qui fe melle de tout ; »« un ardent ARDËNS, cmi. r,u,f,.m^, aritn- "i^2^rd,r..Jj:^^. H^rru. Le plus grand chaud du jour. 'lF'"L%"»f p'^i!" uf Hevie ardente, une fièvre chaude. tt^Xlorwiis -Vj. dur. Des lettres pleines de feu & de coleie Ji?lr„ >r.,:,. Ce. Un difcours anime, plem de feu 8c de mouvemens. Un difcours véhément. Artîess vt<«!. K.rç. Uae vertu eclarante, brrl ante. ARD s? ES "" ; apL V.,i. Des abeilles qui brillent comme l'or. XZ.ffin,Jcol>r. Fl,n. Une couleur fort vive , fort eda- SS-'mdV.s. ( Dans les paffions. 5c les delîrs de l'efprit. ) Ar- .'"^;,::JÎ^;!h. .mri a... Antoine ardent de haine contre vous, qui vous hait fortement. SI «nkience, uinf. que des torches ardentes . brûlent & con- 1 '""X» n. Cr.ù. Ce. Ayant une forte paffion , .« I bien de l'ardeur pour la Langue Grecque ^_^^^_ ■^Sme^t: ^ee^:rd«r\-^i'o1cmtnt.L.ement. pamon- némcnt. . . _ - , -.j^,:- rie. Briiler , dire em- palVive.) çnfijnificationaaive; Comme ^^:^:^,,"?;.» wV,. "-4^ LaCamculebrûle les peuples de l'Inde, .«les Indiens. ^^^ ^^.^^ .^^^^^^^ témoignet HlSîS^fe- -•""*--■•- ZlZ, oc. . . . Lucas Elyfiit pitampmlU. ( Mitrt. lib. 10. Epig. 24. ) Mais après avoir atteint r.ige de foixante & quinze ans, je m'en iray dans les champs Elyfees. [ Raderus & Fainabe lilént en cer endroit .Aureis 5 Mais Tur- uebe, Pareus , & Schrevelius lifent au contraire ^nii. ] Ce mefme mot le lit d:uis Maniai en ce mefrae fens lik 7. £pigr. 31. ter varias artes , omuis cjiidius area fervii. Far divers arts , aulquels s'occupent les hommes pendant le cours de leur vie. Area. Cclf. La chute du poil de la tefte, & de la barbe, eau- fée par certaine maladie honteufe. Area. Sen. Cercle lumineux , qui paroift autour de la Lune, 6c des étoiles. ARECOMlCi. m pi. Plin. Voy. Aremioi. AREFÀCIÔ, arefàcïs, êrèfiâ, arcfdSûm , ârcfxcire. Cal. Fai- _ re lécher, ck fecher quelque chofe. .^RÈLAtE , genir. ardaiis. f. C4. Arles. Ville Atchiepifco- pale de la Gaule Narboniioile. ARÊLAThNSÏS. »).i.<.f.S^hocarilatènsë..A.ijea.Qm eft d'Arles. .-MJjtMlCI & ÀRTÛ-Micr l-o/.*. r.«/. Peuples du bas Langue- ■ doc, 0« de l'Aichevefché de Natbonne. ARHMORICA, genit. aremorux. f. Plm. La Bretagne. Selon _ Robert Lftienne, Armagnac. ARtNA, genit. arïnx. i. y,ir. Sable, m. grève. /. gravier, m. Kj-AhhNA. Mart. L'Arène. / [ Lieu fable dans l'Amphithéâ- tre Romain ou les Gladiateurs combattoient. ] PS' Arlna. Rivage, ra. (parce qu'il eft fablonneux. ) Foiiri artna. Virg. Arriver au porr. .Arctre arcni aticjisem. Virg. Empefchet quelqu'un d'abor- der , tu de prendre terre. là" Impingere aliijiuin arinx. Lucaii. Faire échoiier quelqu'un dans le cours de fa pcofpéiité , l'arreftei dans fon progrès , luy faire faire naufrage. ÂRËNACèOS , iirinicei , arênâcéûm. Plin. S.lblonneux. m. Sablooneufe. /. graveleux, m. graveleufe. /. .Arenacia duriiia. Plin. Une dureté de gravier , eu de caillou. ARENACÛM, genit. arenââ. neuf. Tacit. Arnhem, Ville de Gueldres , fituce fur la rive droite du Rhin. ÀRHNÀRIÀ , genit. ârènirioriim. n. pi. Vilr. SablomiierfS , urines d'où, l'on tue le fable, f. arenariâriira, f. plut, Cic. ARHNÂRl.E, genit. areiiariâric/a. f. plur. Cic. La mefme fi- guihcarion. ArEN.^RIOS , genit. arenSriy. m. Callifir. Un gladiateur , _ ( qui combattoit dans l'Are'ne à Rome. ) ARHNATld , genit. annationîs. f. Vur. Ciépilfement , ou le crepy d'une muraille, m. ÀRENÀTUM, genit. arenâtl. n. Viir. Mortier de chaux & de fablt. M. ARÉNAtOS , arenâià , arenâiHm. Cal. Meflé de fable. »j. niéflee de fable. /. ARENIV.^GOS , arenit/âgâ , artnivâgiim. Lucan. Errant parmi les lablas. m. errante. / ÀF.£NOS0s, arenoià, artiiisûm, Plin. Plein de fable & de gra- viter, w. pleine, f. ARHNÛLÀ , genit. arenliU. f. Plin. Petit grain de fable , ou menu fable, petit gravier, m. ARËNS, drèiitis. omn, gen, Stn. Sec, m. Sèche./, rU^aarrii: £tn. 104 ARE. ARG. iVn. Un pays fcc. Arentkm fiiirn Irif.rt. Ovid, Étanchcr une grande foif. AB.ËÔ , irèi , Ariiï , fans lupin , àrcrr. l't,iur. Eftre fort fec & aride. Arerf. l'ojj. Eftre biùle par U rrop grande féchcrefle, o« par la dialeur du Soleil. Arf.rk/iVj. Seii. Mourir de foif, avoir une extrême foif. AR.ËOLÂ, gcnir.^ii-ni/.c. f. Ccbm. Tctite planche de jardin. /. ARfOLA. ri:i. Une petite cour ; une ballecour. AR-ËOFAGÎTËS , !i«/ojT-a>(T)ic,genir. urtopaglti, m. de, Aréo- pagite. m. [ L'un des Juges du Sénat d Athènes , cju'on ap- pelloir l'Aréopage. Ce nior eft tout Grec. ] ÀB.ËOF.'^GniCÛS, itraf.t^irica, areopu^'incûiH. F.nn. De l'A- rcoj).ige , cjui concerne l'Aréopage. ÀR-ËUFAGÛS , ipiioTrtyc; , genit. ureopâgî. m. Cic. L'Aréo- page, m. ou La Cour où l'on jugeoir à Athènes. [ Mot tout _ Grec. ] AB.ESCO, arifcti, ârûi , tirtfcrrc. FUut. Cic. Se feclier , de- venir fec. Ttrr.t artfcit caUre. Lutr. La terre devient aride par la trop grande chalciir. AntsciT in gtmm,ii. Plin. II fe coagule, ou ils'épaifllt en pier- res précieufts. AB-ETALOGUS , a'^ïTï ô>®' , genit. arctatiifi. m. Suer. Un homme qui dit des choies agréables & divertilfanres. [ Vof- Ijus dit que c'cftoient des gens qui faifoient profelTion de difcourir agréablement de la vertu à la tin du lep.is.a la ta- ble d'AuguUe. ] Difeur de bons mots, on de moralitcz. m. ARëIHOSA , genit. areilmU. {. Vir^. Arcthufe. [ Fleuve de Sicile proche Syracufe. C'eft aulll dans flioe une Ville de Syrie. 1^ AR'fcTHUS/£OS , OU ARËTHOSÎOS , arelimiâ , artihStïûm. f/.iui.D'Arethufe. ÂB-ËTlUM, genit. Ar'cii'i. a. Vv. Arezzo, Ville d'Etrurie. ArËTINÛS, nretmii , areiiitùm. Mari. D'Arezzo, qui le fait à Arezzo. ÀB.G,£US, genir. ^i-j;«î. m. Plin. Montagne de la Cappadoce. AB.GËM.^, a'f^e^a , genit. iri^cmiiti!. u. Plm. Taye en l'œil, _ /. cfpece de tache qui eft dans l'oeil. ÀKGË.MONË, ci^yi/um'H , genit. arpmiKëi.f.Plin. Sorte d'her- be qui olle cette tache. .ArGËMÔNIA , genit. ar^tmïnïx. f. Plin. La medne figni- fication. j^RGËNTAB-ÏÙS , argentârîâ. , ATgenliriUm. PUhi. Ttr. D'argent. 85" ^rgcwitriiim aux:li«m. PUhi. Secours d'argent. ^ty^ritariti cura. Tirent. Le foin d'avoir , ou de trouver de l'argent. .Argeniaria inopia. Pta»t, Difetie d'argent. ^igtniarix tnberns. Liv. La boutique , ou le bureau des banquiers, des argentiers. ^r^intariam faceri. Vif. Fsire la banque , eftre banquier, tenir la banque , faire le change , ou le métier de changeur. ^rgci}tar:am d:jjatwre. Oc. Quitter le change , ou la banque. .^igeniaria creia. Plin. De la craye , ou du blanc pour po- lir l'argenr. ARtiSNTARi.E illccclin. Pl.tut. Dcs fcmmes de mauvaife vie, qui tirent de l'argent pour fe prollituer ; des amorces pour tirer de l'argent. Aroentaria , ( en fous-entendant fodina. ) Liv. Mine d'ar- gent, on d'oii l'on tire l'argent. ^Ai(!,tniaria mctullj. n. PlitK La meritic lignification. AB.GËNTAR.1Î , genit. argcntarîorum. m. pi. Plaut. Cic. Ar- gentiers, ou banquiers, m. ÂB-GENTATUS , argcnt.iià , argmtâtûm. Liv. Couvert d'ar- gent, argenté, m. couverte d'argent, argentée./. AKcifNrATA (jHerimonia. PUut. * Sempcr lu ad nie cum arpenta- ta acccdito ejuerimoniâ. Plaut. Pj'rud. Venez me trouver & _ vous plaindre en m'apportant de l'argent. AKGËNTËÔLOS , argeuteolit, argenteoium. Comme, ^l^entcola fieiiicula. PUut. Une ferpctte d'argent. ÂB.GËMTÊUS , argentin , arienteiim. Plin. D'Argent , fait d'argent. ?n. faite d'argent, f. f'. .ir^enua. Plant. De la vaiflelle d'argent. Akssmteus. Otid. Semblable à l'argeut, de coulent d'argent , ARG. brillant, «« clair comme de l'atçent. m. brillants, claire. /. ^Aygenteum folium. Plin. Une teuiUe d'argent. fj'FoNS argentiu!. Ovid. Vue fontaine dont les eaux font claires. ^rgintea arnica. Plaut. Une ainantc vendue pour de l'argent. "K^miiiam illi falutem argemeam, Plaut. Pfeud. Je la faluetay en luy envoyant de l'argent. .\B.G£NTi-FOUlN.\ , genit. argenti-fcdiiin. f. Var. Une mi- _ ne d'argent. ARGËNIÔRATUM, gênit. argentorât'i. n. Strasbourg, Ville qui a efte Impériale ôc du Cercle du haut Rhin, maintenant _ à la France, dans l'Alface à l'Occidenr du Rhin. ARGËNTOSÛS, argentosâ, argeniifiim. Plm. Mellé avec de _ l'argent, oii il y a de l'argenr raelle. m. meflée, f- ARGëNTOM, genit. argcmi. a. Cic. Argent, m. Métal. ^rgrntnm fujtu'atum. Suit, De l'argent affiné. ^Argenti mmx. Plant. Des mines ^argent. Argentum, feul,o\i .^rgeniumfailum. Cuir. VailTelle d'argent. Argenium. Cic. Ter. ou .Argentum fignatum. Cic. De l'argent | on de l'argenr monnoyé. Argfntum. Argent, bien. m. richefles. /. .Argent! faiUi amorc. Hor. Il aime l'argent. Crcumvettire alicjiiem argenta. Plaut. Attraper à quelqu'ua fon argent par tiiiefle , le dérroufler. Argentum Vivum. Plin. Duvifargcnr, de. l'argent vif. ARGESTëS, genir. argrft^c. m. Plm. Vent qui loufHe del'Oc- cident d'elle , on du Nord Oueft. [ 11 s'appelle Caurui ou ARGIlETUM , genir. argilhi. n. Mart. Lieu i Rome pro- che le Palais, ou crtoient plufieurs Arrifans, comme aujout- d'hiiy au Palais de Taris. Ce qui a fair dire a Marrial, .Ar^^ilctanictalicrn.e. Boutiques qui eftoient en ce lieu. .'^RGILLA , genit. argilLe. f. Cicir. Argille. /. Terre gralTe i faire des pors de terre. .^KGÎLLACëUS , itâû. Cicer. Argumenter , fe fervir d'argumens , & de raifonne- mens pour prouver unecliofc, la prouver par laifons; raifon- ner fur une matière. ^tgHiitimari aticjmi , OU di rt aligna. Cicer. Raifonnet fut quelque fujet. ÂR.GUM£NTÔS0S , argumenté lâ , argamemosïim. Sluintil. Qiii contient beaucoup de raifons, ou de preuves. ÀRGOmÈNtOM , genit. argumemi. n. Cic. Argument , rai- fonnenient. m. Raifon , preuve. /. Argumentum. Ciccr. Sujet, argument, m. la matière d'undif- cours, ou de quelque ouvrage d'el'prit. Aroumenium. lier. Signe, fw. marque. /. indice, m. preuve. /. * Mares negantur a-ifia ditttim vîvere j argumenta , qma nul- la. Plin. On dit que les malles ne vivent pas plus d'un an , & pourpieuve , c'ck qu'il n'y en a point. *SMii ejl argu- menti. Oc. C'eft une preuve allez forte , c'eft une preuve fufHlante. * Cut argummto ejl oppidum juxtn. Piin. Et pour marque de cela, il y a une petite ville proche. *Suod maxi- nio argumenta ad hujui innocentiam poteji ejfe. Ciccr. Ce qui _ pcuteftre une preuve très puiflante pour fa juftification. ARGÛÔ, ârgiiti, ârgut ^ ârgnium , argiicre. Cic. Montier , faire voitj convaincre. Faire connoillre une chofe; en elhe un ligne. "^ Dcgeneret animoi iitnor arguft. Vtrg. 11 n'y a que les âmes lafclies que les dangers étonnent, ou qui foient ca- pables de crainte. La crainte fait connoiftre les lafches. * Non ex audtto argucre, Piaut. Ne prouver pas une cliofe poui l'avoir oui-dire. * Vt fnâ confejjione argueretur. Tacit. Afin de luy faire avoiier par (a propre confellion. * Virtui malts arghuur. Ovid. C'eft dans l'adverlite que la vertu fe fait connoiftre, 9M éclate. * Lx moriùut aUf^ucr/s argttere, Cic. Convaincre quelqu'un par fa mauvaife vie. Arguo. Oc. Accufer , reprendre, blafmer , reprocher. * .ylr- ^uere aliqua crimiut 5 de crimine j alif^ucm furti, on fous-entend trimine. Cic. Acculer quelqu'un d'un crime , de larcin. *.Ar- guitur patrem occidijje. Cicer. On l'accufe d'avoir fait mourir fou père. Ea m metu arguère Cermantcum omnes , quod non ad fuperiorem exercitum pergeret, ubi oifecjuia ir contra rebelles auxilium. Ta- cit. Alors il eft blafmc univerfellement de ce qu'il n'avoit pas eu recours à l'autre armée , où il auroic trouve de l'o- beilfance & du fecours contre les rebelles. .Argtiebantur fada , di£ia impunè erant. Tacit. On puniflbit les aâions, 8c on laiftbit les patoles impunies. Solœcifmum ahad-ucrfario failum arguire. Sud. Reprendre un folccilme fait par fon adverfaire. ARGUTAtïO, genit. argutaiionu.f. Catut. Le bruit éclatant _ d'un lit , ou d'une table qui n'eft pas bien ferme. AB.GUTATÔR , genit. arguiaioris. m. .Aui-Oel. Va homme _ qui fait des pointes en parlant. ARGUTË. [ Adverbe qui fait au Comparatif ârgûtiiii : 8c au Superlatif ârçafî/iimf.J Cic Ingénieufement, avec efprit, fub- tilement , finement. ÀRGOTI^, genit. argutiârûiii. f. plut. Ciccr. Pointes d'efprit. /. penfécs fines 8c délicates. Arglii*. Dans Plaute , Des pointilleries , des pointes fades, ou froides, 8c fans elptit. Arcutia fe dit au fingulier dans Aulu-Gelle 8c dans Apulée. Akguti/é digiiorura. Oc. Mouvement, remuement desdoigts, m. ARGUTlOLÀ, genit. argutiiïU, f. .Aut-Get. Petite pointe, pe- tite Jubtilitc d'efprit. ARGOTO, ârgktas,aygutitûm,argHiârë. Prop. Parler fans cef- fe d'une chofe qui nous plaift, en parler continuellement. ARGUTOR, argutarïi, argut.iiiis sitm , argui.irl. Flaut. Cau- fer, jafer, caqueter; parler fans ceûe. Subtilifer eaparlanr, . /""S '«,•'".& le l'ubtil, plaifanter. ARGUTÙLÛS, argmielii , argutUlum. ( Diminutif à' ar'^utits. ) Cic. Plein d'efprit 8c de délicatelTe. m. pleine. /. ifoli. m. jolie, /.où il y a de l'efprit. ARGOtOS, argiiiâ, aigiitum. ( Qiù fait au comparatif ^r^«- ARG. ARI. lOf l'Hr &• hoc ârgûtiiii: Sx. au fuperlatif ixrgûi'fs'miis. ) O'c. In- génieux, fubtil , fpirituel , fin , délicat, m. ingciiieufe, lùb- tile, fpirituellc , fine , délicate./. * .yicumtn argutum. Hor. Un efprit fubtil. *ln fenicnins atguiior. Cic. Ingénieux dans Ces fentimens. ♦ Liierx argutijftrnx. Cuer. Des lettres fort ingé- nicufes , & qui traittent de tout fort fubtilement 8c avec beaucoup d'efprit. *Seduliias mniiùm ariuta. CM. ad. Cic. Un foin trop grand 8c trop affcde. Arguta maniis. Cic. Une main qui fait bien des geftes & des mouvemcns. Oiuli iiimis arguli, quemadmodum affeCli fimus hqumitur. Cicer. Le mouvement trop aftif des yeux , eft comme un langage qui exprime nos inclinations. Lx ambiguo diiia vcl argutiljima putantur. Cic. Les mots à double fens paflént pour eftre pleins de pointes. Paemafccit ita frjhvum iy eligims., ut uiliUficn pajjît ar^utiui. Cicer. 11 a fait un pocme li agréable Se 11 poli , qu'on ne fçauroit rien voir de plus rempli d'el'piit S: d'inveniion. Argutus. ( Parlant des Ions 8c de la voix. ; Qui a un fon aigu 8c rcfonnant , un fon clair. Argutum HfOT«j. Virg. Un bois qui retentit du chant des oy- feaux, ou de leur gazoiiillement. Argutum capiit. Virg. Une tcfte menue 8c pointui:. Argutus matoriim facinoriim. Plaui. Qu'on a repris de plu- _ fleurs crimes, de plulieuts méchantes aaions. ARGVRU'A , genit. .^rgyripx. f. Virg. Argyripa. Ville de la Poiiille. ARGVRlTÏS. cii.yvfiTic. genit. ani^yfiiid'ii. f. Piin. Litarge _ d'argent. /. ( Minerai dont on fe fcrt dans la Phaimacic. ) ÀRÎClA , genit. aricix. f. Lucan. Vulgairement La Riccia eftoit anciennement une Ville du Latiuia allez pioche d'Albe: _, Ce n'eft maintenant qu'un petit Bourg. ARÎCÏNÛS, kriûnii j èirlcinum. Man. De la Riccia. ARIDIT.\S, genit. aridithtis. f. Vlin. Sechcieflc, aridité'./. -ARIDÛLOS , iir'iditlâ , arîiliibim. Catul. Un peu fec , délTc- _ ché. r«. un peu feche, dcflechée. /. ARIDUS, drulâ, aridum. Cic. Aride, fec. m. aride, fc'che. /. * Hctba arida. Tibul. Herbe feclic. * Nutrimenta ignts an- da. Virg. Du menu bois fort fec pour allumer le teu ; dej allumettes féches.. Aridus. Aride, maigre, infertile, m. 8c/. * .yirva arida. 0- vid. Des terres maigres 8c arides , qui ne produifent rien , 0« très peu de chofe. '<■ Crnraarida.',Ovid. Des jambes mai- gres Si lèches, tij» Aridus liomo. Tirent. Un homme extrêmement avare , ua taquin , un vilain , un homme mciquin , ou fordidcmeut avare. tû*ARiuA wta. Cic. Une vie aride 8c fort p.iuvte. .Aridus viHus. Cic. Une mcichante chère , une mauvaifi chère. Hj" Aridus /t»-»»». Cic. Un difcours fec 8c qui n'eft point rempli. ►j" Aridus fragor. Virg. Un bruit éclatant, [ij"Ariua /cirij. Virg. Gtande fièvre êc Wûlante , où l'on a une grande altération. Vuiior aridus. Vtrg. Un voyageur fort altère'. ARIES, genit. ârictis. m. Cic. Un bélier. Animal. Ames. Plm. Le bélier. Signe celefte. ARifS. Cxf. Le Bélier. Machine de guerre: C'étoit une grande 8c gtoflè poutre ferrée par le bout d'une tefte de Bélier d'ai- rain ou de cuivre , fulpenduë par deux chaînes dont on le' fervoit anciennement pour battre les murailles des Villes ôc les renvetfer: Elle eftoit pouflée par cent hommes. Jj'Arie.te aibo aliéna boiia otciiparc. Plant. S'emparer des biens d'autruy fous un faux prétexte. ARIÊTAI^wIA machina, genit. arietârt^ mathinx. f. Vitr. Ma- chine a porter le bélier pour bartre les murailles d'une Ville. ARIëTINOS, ariitluà, arictiniim. Plin. De bélier. Animal. Akietinum ciccr. Calùm. Fois chiches qui unr la figure d'une refte de bélier. • . ARIËTÔ, Urietâs, arietâvl , arietâtûm, arictiiyé'. { ..Aciiui apud Cicer, ) Heurter des cornes comme font les bclicrs. ]â' ^ntcejuam ams intcr Je aricîarcnt. Son. Devant que de don- ner le choc , ou que les armées s'entreifiioquaflcnt. Arietare xdes. Plant. Frapper à la< porte d'un logis à grands coups de pieds, ( comme fi on la vouloir reavciier avec le bélier. ) Tom. 1. O ' ■ Pars ÏO^' ARI. ARM. V.V^. Les auties tafchent d'enfoncer FMI ârUtut in fartds. Al^:S"Vtcr, renvciV. par te»e en heu^n. deU tef|e. N,A,7 ryî i/i <;»» atiiut , OU (,.(■«. i)"". U " X ■» "«" I mots venant de/^«.io, ou à:ijala>u.o ^^^ "^;^ ■ -r^l'i:^' un cpy maigte . où le gtain eft mai- gte 8c fec. fmment » Pin»"! ilanitm mutavit ^"■1^1^. Zi ^ifa'^^h^ng^I'gSenbledl a^ceffe de man- ger du gland & s'eft -^'■^y\%l~l\., ^oiflbn fe faitcha- Arista. Moinon. Année. /. ( J'^^^^^f "^ Avant dix an- "'r.'c^]erevêrtayap>é. 'quelques années ma petite ma:- r C°" e"ndro^l"n'éft pas fans difficulté . & les Commentateurs ' font „ez là-d?flns : Vous les pourrez confulter. •^dt'St?:i P^r^^rr^JorTe^m^e W^^^^^ que le poil fe hérille de crainte. ^. ,,„ rritiaue , un ARISTAkcHÛS, génie, ^^-^-/".'a ""^^f " ,^"f^' e^nfeur çenfeur, "n Contrôleur -^.^ f -^-;„- j^^.^t Ariftarque S rn^que,;"oUiarolwrages d'Homère , .rejettant ^^fsTÔTÈLlof ! °c:î,°&TÔTEUCOS , ^.f.^. ^rlfl.- ,L1^â " D'Afftote. C-eft un fameux rh.lofophe. ÂB-ÎTHMËTICA, «p<9a<»t«». genit. aruhmeucx. f. P/<». rithmétique. /. l'ait de calculer. _ j. ÀMTHMETlCË, genit. <.r;ràma.«j. f. P'i"- ^a meime aIîTHMETICOS ,. ATiihmh'Ui , arithTmtkSm. Cic. ^t'V:,lm,ùcUc^'f^«'^m. Ocr. Arithméticien ne^^^pcu?at^aqrrpo^f;t^^re.\Le de^nfes./ pour les ani.nlux. comme aux fangheis ; Les ongles 8c ''Tr:rjtT,:r. ^ a u,c.,.m. Ce. Armes offenCves Vl™'"";. OV. Lftte en armes, eftre armé . eftre fous ^C&«:cr«nt qu'on prit les armes contre Segefte S.con- ";„^f '/;..«.. Oc. commander de prendre les armes *^!:;;.l^«rr;„ '" rT,t Déclaration de la guene. ^ZL^^rnmus.V^rg. Vaillant en guerre "' Jr»>^ ""K". V'rg. Décrire les guettes. - ^-Zf^. i>..^° d' me«e. e» bataUlc , .« toùiours fous ARM. les armes , eftie ar aimes. ^rOT4 mi/fnixj tx«w(. k'ir^. La ieunefle s'exerce au combat. ^rwij /c imOT/cërt. Virg. Se mefler dans le combat, entrer dans la mellee. Arma. Armées , troupes. .,,■,, ^rrKiom Inv-.iomtro fMitnte 0-1*10 l,*rhar/'«"• x'^vn. Vng. Un navire qui a- perdu fon équipage, qui eft démate, & qui eft fans voiles, & fans cordages, iT'- . . r . ■ . tô-AKMA. Arm?s, règles./. ;^ ^rmn f''"'""", "'•'^'/"'He U <,« i.Uni..c. a«r. Défendre des caufes pat les règles de la prudence. -^ ^rma. f^im.d,,. Qmnt. La force, 1«; armes de l'éloquence ,»» du bien dure. ARMAMÊNTA , genit. ^,momnur«m. neuf. plut. PUnK L^quipage, 0« l'auirail d'un vaiffeau. «. (Qu.font lesvoi- les, les coidaecs, les ancres, le maft, ô".. ) . AkmÂm".ta vl.;.m. Pl.n. Les outils à taire les vignes , & ÂRMÀMENtÀrïOM , genit. armtmentirn. neut. Or. L,v. Mct^l r.. Lieuoù Voi, ferre les équipages & les armes pour faire la guerre fur mer Se fur terie ; Ce mot François aSIÏ^SZom :^?^-^/r. .. P/.«r. petite armoire à ferrer les viandes, .« l'argent. .,„ ■„ f i^^iffi' l^l^.'^-.i^ ^- AZ;::^es arme, aimez à la légère, .«légèrement armez : Le conrraire eft. Cravti ArmMura. Tefamment armez , n, „.,„ <•„«• «^Zv., arm.n,r. o,.«,a. Oc Un difcours qui n'eft pas fort . aSa^^i:^.^:::^:^^^-;"" ^^ > ^^'^- - - A^rr^^Xéfmuni, fbrtifié^^.. =«f e -me, fortifi«^ {•voit vaincu viaoï^uxac les armes^ ^^tr^de ^^.leT. ^^!:rr;:;,»;:-*.™"}/"^-- ^c ^n-s aevo.. e^^e - niez de courage. * ^rmotm andacm. Ce. inhaidr . arme de bardiefle. ton , ayant les melmcs armes ARMËN1Â, genit. arnien.x ■ÎMi'M'i senit ^rwfni.». f. iif. L'Arménie, a ûevix, la 6^ Armen e aujourd'huy Aladuh. ] â^l:liSli ' CT Pfrj- Ab^t'.^ -F^luit qui nous eft ARMENlActr^genit. ..«..".«^. f- P"'/- Abricotier. .. Ar- i« M^rAuS 'nfet & hoc .rmcnalê. ^dpS. ( genit. 4r- ^^.!^'l?.TfpÔ'u;?ius les genres. ) ( i'^rrr.c,..,.. ) .'.,. Du ""'^Z^ZTcv". y.r,. une Cavale du haxas . qui n'eft point domptée. j^. ARM. ArMENTÂMOS , gtnît. armtntiril. m. Vnr. Qui garde les troupeaux de gros bétail , comme beufs , vaches & haras de chevaux. Bouvier, pafteur de gros bétail, m. ARMËNTINOS, Armtnima, armenitmm. PUn. Du haras, du troupeau. ÀRMÉNTlTlOS , arment'itH , ormmlïtKn. Var. La mefme _ lignification. , ARMËNTÔSÛS , armrntôsâ , armtntïsûm. Flirt. Abondant en gros bétail, oii l'on nourrit du gros bétail: (comme la Nor- mandie , & l'Auvergne , qui noutrifient & engraiffent les beufs qui viennent à Paris. ) Armfntosissima /ra/A. ^mI-CiI. L'Italie oîi l'on nourrit _ force gros bétail. ARMËNTUM, genit. armciiiT. n. Ck. Troupeau de gros bé- tail, comme de beufs, vaches, m. Haras de chevaux. m. ÂR.MIFËR, armiferi, anniferûm. Ovid. Arme', m. armée, f. qui porte des armes. Armifera Dta. Ov:d. Tallas, ou Minerve, qui eft armée d'un calque & d'une lance, félon les Poètes. Abmifebi ial/am. Stat. Les travaux de la guerre. ÀRMIGÊR , itrmigeri , armigëriim. Ovid. Armé, ra. armée. /. qui porte des armes. Armiger Dem. SU-lial. Le Dieu Mats , qui eft le Dieu de la guerre , félon les Toëtes. AuMiGER. cic. Écuyer, qui porte les armes de fou maître, m. ÀRMILLA , genit. armilU. f. Ut/. Braffelet. m. ornement des bras. ÀRMÏLLÀTOS , armillâiri , armUlâtâm. Prap, Qui porte un braflelet. Armjuatjjs canis. PropcrI. Va chien qui a un collier. ÀP.MÎLLUM, genit. armilli. n. Ltiiil. Sorte de vaifleau à met- tre du vin , ( d'ulage dans les Sacrifices anciens. ) *[ Armuustrium, Varro Lib. v. de L. L. FeJiM. Sacrifice que les Romains faifoient étant armez, peut-être pour purifier leurs aimes, ,jd tujiranda arma. C'eft ainfi que re.\-pliquent les anciennes GlolTes : ^rrnilujlrum 'irD.iiiv iciBuçTU , tiTrMKa.- h^lfAÔç jÔTTAoKxS^pjia.. ^rmilujlrinm , o^\oit.xBaîp7iov. LUfirare 8c xxSiifUv font la même chofe. L. C. ] ARMIfOTÉNS, genit. armipoûniïi. omn. gen. Vir^, Puiflant , vaillant en guerre, grand guerrier. On donne cette épithete __ à Mars, qui eft le Dieu de la guerre félon les Poètes. ] ÂRMISÔNÛS , armiiSni , nrmiiSnum, Virg. Qui retentit du bruit des armes. ARMO, ârmâi, armâvt,armàlHrA,arfadrê. Virg. Armec quel- qu'un , luy donner des armes. Armo. Or. Armer, faire prendre les armes, mettre les armes à la main àquelqu'un. * ^rr/h\baniur fe'ri'i m dominos. Cic. On armoit les efclaves coiitre leurs maiftres , ou on leur falloir prendre les armes. ♦ Spcs Errafcos arm.tnernt. Liv. L'£fpé- lance avoir fiit prendre les armes au.\ Tofcdns. .yirmare nAves. C^f. Armer, équiper des vailTeaux deguerre. - ©"Caiamos .^rmare ventno. Vi>g. Frotter les flèches de vehin , pour en rendre le coup mortel & eiiipoilbnnei la pluye ; era- poifonnet les flèches. KS*Armare. Armer, munir, fortifier. '^ •Armare fe ttô^u'tntiâ. Cicer. S'armer d'éloquence. * ..Armdre iimtritatcm c'oncitaia nuhifudims aufforiiitie fubtiiâ. Cic. Fortifier de ^'autorité pu- blique une populace emuë. * ..Ad om^nà le fnmmum attjiu extellens tuttm armavit l'igenium. Cic. Vdftre grand 5c rare génie vous a muni & fortifié contre toute foité d'évenémehs. Vj' PericHhm eft mthi at^ eo c^ium ipfe nrma-ui. Cher. J'ay tout à craindre dé celiiy que j'ay élevé & iuftiuit. ARMÔRACIA, ou ARMORACË.^ , genit. aimiriiU.ï. PUn. Coinm. Refort. m. ou Rave fauvage; /. AB.MÔRAC1UM, genit. armarâiii. ri. Ciluth. La lûéfiiié fî- gnificatioh. ARM0RIC/£ civitâtes. Cxf. Peuplés de la Bretagne & de la Normandie fur les coftes. [ Cela repond » peu prés à tous les peuples, qui ont éfté com- pris fous la rfovince Lyonndife fécondé , 8c qui depuis a en- core efte divifce enLyonnoile troifierfie, où font aùjouid'liuy ^ les Archevefchés de Rouen & de Tours- ] ARMORICA , genit. ..Arniorïcic. f. Cxf. La Brctag'né. ARMÛS, genit. ârrr.i. ni. PUn. Épaule. /. ( Soit de l'homme ou dés animaux , mais p'îirficuliêtéiiiênt dés ARN. ARO. ARQ. ARR. 107 _ anitriaux à quatre pieds, comme d'un mouton, à-c. ) ARMUZlÀ , genit. ^rm«z.M'. f. PUn. Armufie , Contrée fut les frontières de la Carmanie dans le Royaume d'Ormus, _ fur les coftes de la met Petfique. ARNÙS, genit. âmi. m. Plm. Arno. Fleuve de la Romandio- le, qui tombe du Mont Apennin. ARO , aras , krâvî , krâiûm , krârè. Cic. Labourer la terre avec la charrue. * ^rare in fingulii jugis. Ciccr. Labourer à iine charrue. * .^rare dium mcdtmna ex jugere. Cic. Recueil- lir dix niBids de grain par arpenr. »S"ARARE.,7K.r. y.rg. Naviger , aller fur mer. jl^uas. Ovid. La melme ugnincation. [ ARoa encore une Cgnification obfcéne dans Plaute , ^rare jundum ahenim. Travailler fur le bien d'autiuy. Parlant des gens qui abufent de la femme d'un autre. ] AROMÀTA. iftinnTn. genit. arimiitiim , neut. plar. Colur». Partums , m. bonnes odeurs , /. herbes bdoriféranres donc _ on tait des parfums. AROMATÂRIOS, genit. Aromaarri. m. Biid. Parfumeur, qui vend des parfums, m. ARÔMÀTlCOS , aromMÎca , a'omathûm. PUn. Aromatique , odoriférant, qui fent bon. w. aromatique, odoriféranre. /. AROMATITÊS. ïfai^aTiTDt. genit. aromai'itn. m. ( On fous- entend vinum. ) Vin aromatique , comme de l'Iiypocras Se autre vin parfumé , ambré , mufc]ué. ARÙN, ifo.. genit. âri.a. Plm. Herbe appellée Pied de veau, elpecede lerpentine. ARFÎNOm , genit. ârpinl. neut. Cic. Arpino. Ville du L/Uium, patrie de Ciceron,_ qu'on a appelle Ne-utis ^rpînâs. ARQUATUS, arijKatu, nrcjuaiitm. Ovid. Qiii eft courbé en atc. Arqjjatus t/sorbus. Celf. La jaunifié, ou les pafles Couleurs. [ Maladie aflez ordinaire aux filles, & melme aux hommes Mt _ un épanchemenr de bile entre cuir & chair. J ARQUATI , genit. arcjuaiiritm. va. plur. Plm. Ceux qui ont la jaunifle. ^ *[ Ar^uitls, Fefises, la même chofe que SaiiiiarU, Soldats at- mez d'arc & de flèches. L. c. ] ARRHCTARIOS , arreSarUi , arre£!âr!iim. Yitr. Qu'on met tout droit , planté droit. ^Ifer iirreîtarius. Vitr. Un montant , un pied-droit. ( Dans _ les Baftimcns. ) ARRËCTÛS , arreUri , arreBUm. ( Participe d'^rrito. ) Virr Diellé, droit, m. drefl'ée, droite. /. Tollit fe arrcanm ^uadrufes. Virg. Le cheval fe dreflà fui les pieds. ' Jn digilos arreaus utcrejne. Virg. S'eftaut tous deux dreflez lur le bout des doigts. ld"ARREcius. Elevé, m. élevée./. Évei.llé, m. éveillée./. At- tentif, m. attentive. /. Excite , m. excitée. /. Arkèctùs animus /id bttUndiim. Liv. Qui eft à l'erte au com- bat ; qui eft préparé aU combat. His animiirn arrctll di&is. Virg^ Encouragez par ces paroles. ARRECTIOR & hoc ârrcdius. ( comparatif à^^yérrccliis. ) Liv, Plus élevé, plus droit, m. plus élevée, plus droite, f. ARRtrÔ, yojez. ADKEeo. ARRHA, genit. nrrl^. f. PUn Arres. /. ou denier à Dieu. m. _ Qu'on donne en faifant quelque marché. ARRH.^Ô , genit. arrl/abdnis. m. Plaui. La mefme Cgnifi- cation. Arrh.\bo. Terent. Ga^e. m. afsurauce. /. Arp.habo. Aul-Gel. Ollagé. m. AKRÎDËÔ , ârrîdês , arrln , ârr?j»7» , Srfidérc. Cic. Horat, Rire a quelqii'iin, luy foufrirc, luy cbitiplaite. Arriuire omi,tl:is. Ter, Complaire à tout le monde , fe r'en- di:é coiiiplaifaiit & agréable a tous. Et ejiiando(jiie mihi jortun£ urnferit horit. Petro». Et lotS que la fortune commencera à m'eftre favorable, au a me rixe. ARRiDtRE. flaire, agréer. * .Amdcnt ^dei. PUut. Cettemai- foh riié plaift, m'agrée ou nie rit. * llhid verbiim miln valdè eirrijeriti. Cic. Ce mut m'avoit fort agréé , jn' avoir fort pieu. ArriderJ. Cic. Eftié applaudi. [ Parlant d'un Orateur. ] ARR'JGO, âirriiis , iirrèxi, drreSiim , ixrïgérê. Virg. Drefler en haut. * ^nigc âmes. Tirent. Dréfle les oreilles, écoute attentivement. * Sm mM jirmone arrt.\it Mres. Plaut. Son difcotiis m'a fait dréfTeiks oreilles , m'a tendu atterttif. O 1 i(ï--^r- SallHjl. Relever le , ârripcrè. C\c. Tren- ♦ Mcâmm arripere ah io8 ^^^* couraèe de quelqu'un, l'animer, 1 encourager. dre, enlever de force 2c ^e v o ence. . ,«,«,, Te,.n,.^ .^'^"t^.Jl^teVLfdray par 1^ barbe. emmené pour avoir la queftion. ^ concevoir =res rci^n^cel "i°ay de /reTo.«ptiÔn de moy' da..s la vous , que P.="' f"'^^' ■'^ "t /e que nous aurons relolu d'un certitude ou )e luis , que tout ce que uu , commun avis, fera approuve ^^ tout le monde ^^ ^„„ .„™ »..*. '-"""'/'"^j; ', '""^^/'je né me rabbaiflè Ls jufques -a croire , e n'ay pas fi bafle opmion ^e m y auVde me peifuadet que vous P^ii^'" . <^'''.°"]f/'"r„^' e ^•éloquence ^us moy , quoique néanmoins je ne pwto* ARR. ARS. ART. pas furpaffer tous les aunes en cet ait, quoique je ne ptèteB- de pas que l'on m'eûimc pour utt homme plus éloquent que les autres. , . r • ARROG. AT'ÏÔ, genit. amgauoiih. t.^nl-CcL Adoption tai- te par l'aurorite du peuple. ARRÔSÙR, genit. arros«,ii. m. Stn. Quimange 8c nui ronge. ARRÛGlÀ , genit. «rrr.?i.c. f. tlm. Conduit , Can:;l , dans les mines d'oii l'on tire l'or , pour faire écouler leS eaux. m. ÂRS, genit. ariij. f. Ocer. Art. m. fcience. /. .b, genit. a.rus. r. ci"'', «ii. '". ivn-^w»,. j- ^rLmgenu^. Car. ^rtes libérales. Pfi». Les Arts UberaUX, les fciences. ■ , - q«id«LJ, LJjlL occmrucu Tact. On bannit melme en- lUite les philofophes & tous les honneftes exercices , pour laiffer aux vices un champ libre & fpacieux. ■ /«;.M,<,rM .n. â«i«. L'art, c« la Ic.ence de commander. * Jrnorv.m Ms. â!i"'t. La fcience de la guerre , w 1 art mi- litaire, l'art de faire la guerre. . Ans. Art, métier, m. piofeffion, vacation, f. ^n parMca. l'Utr. Le métier de paralite. Ldo'^'Artc ve/les. T.r^. Des veftemens travaillez avec art. Ans. Artifice. ,«. Fineffe.induflrie.adrefle./. [en bonne part, j Fombe, fourberie, tromperie. /. [ en mauvaile part. g,:id cjt qmd „k,mc^^u cffiiere hoc fo^ ampUns? Tcrent. CKy a t'il , en quoy je vous puiffe tendre plus de fervice , félon mon peu d'adrefle & d'induflrie î , . „ ., j,„, m do/h n.p.,tUs & ««. FeUi^S. Vng Luy inftruit dans l'art de tromper, ou dans les fourberies des Grecs. Nova. ..ru.idon verfa,. V.rg. 11 invente de nouvelles ^°sÏ)Tu ^gnunt eirtt! a^ùqux t»^. Phut. Si vous ne vous fervcz plus des melmes fourberies. ^ i^,. . r :« ÂRSÈNICOM , «>«wk;v , genit. arfcnm.nmt. Plm. Arfen c. ». roifon. [ L'Atfenic des Anciens eft "" """"^' "«"f d'un jaune dore ; Vitruve le met au nombre des couleurs. Noftre Arfenic eft fait d'Orpin, »» Arlenic narurel cuit a^ec du fel Se réduit en cryflal.] j ^- -n . ,. ARTABKOM , genit. artSM. n. Pli,: Cap de Finifterre , .» Fineterie. qui eûentfpagne. n„; Trait 1« ARTÀTUS ,ar,atd , cnaCnw. ( (A -Aru. ) Pejl. Qui Içait les beaux arts. _ ,._ •.. T.fl;^ \RTAX.\TA, genit. ^i-MvaiorK»». neut. pI._i>»of.;, ,ienis , Ville de la grande Arménie. , ' ^.maiCt f ARTtMiSlÂ, «fTfj«i»-i«. genit. Mtmu.K. f. Plm. Armoile./. ARTËMON, genit. ânemonh. ra.Vhr. Poulie; .«lamouffle. ^^^'ii^^clSe - pied d'une^mac^ine^ ^:^:il:^ ^quiTan; îeVrr's d"e L"e;lt^fe m«\ derlere du |fieau & que les Levantins appellent la Melane , oh voile de 1 Ar- "°!Ir;L4pe'ra. C.cer. L'Afpre artère, la tMchèe artère, (qui fert à la refpiration.) ... - _,. cnite de ARTÉRHCE. «p«fr„uy.m. Ce Gout- telx ilgoutteufe. f. Qi-i a des douleurs dans les ,om- ÀRTHklTlS. iéfh^i, genit. ^thn,i£. f, ';!"-• ^a goutte ARTlCOLÀMENTOM , gemt. eiruculamtnt: n. ier.b. Join ARtÎcOlS',' m.èf. ir ,,oe ar,ieuUrê.^djea.(g.mi.*nieu- "■•■•^^t , es genres.) Pli"- Des lomtures. ''':;;;.'«?"/»/2. l^M goutte , mLlad.e qtù vient au. jointures du corps. Une crampe. ■t:.<.,;^n ÀRTICOLARIOS n..rt.,. PU,, ^^ mefae figmficatmn. ÀRT!CÛL.\R10S , genit.art,c»/4r...ra. PUm. Goutteux, qui a la goutte, m. goutteufe. /. ... . ' . i^^filLi^r r-^^- ^S^^ P-iculiete- ART. ' i membres. (tj- Arucliatisi. Par articles, diftinaement, nettement. .ArùailMim & difltnai diccrc. Ck. Parler par articles & dif- tinftement. , • i • AR.TÏC0l.\TÏÔ, genir. trtktiUiums. t. Plin. L Articulation , e:i les ncuds qui l"e font au.\ arbres. Articulatio. Phrr. Maladie des arbres, qui vient au-t neuds. ÀRTICL'LÔ i arlimlAS , arliciila-nl , nriUuiaiiim , arliculârë. L-iir. .Articuler, prononcer diftiaftement un mot. ÂK.T1CULÔS0S , ariicMlisà , dnicuiiiiim. Phn. Noiieux. M. noiieufe. /. plein de neuds. m. pleine de neuds. /. ARTicuiosA/'ice/:di ariificcs. Ci^er. Les maiftres de l'éloquence. ÀRTlFÏClALlS, m. & {. & hac artifiaalé. ^Jjcl. (genit. ar- t:ficiâlïs , pour tous les genres. ) Quint. Artificiel, m. artifi- cielle. /. Fait d'art , qui n'eft point naturel, m. faite d'art , qui n'eft point naturelle. /. ÂB-TlElClÀLlTÉR. (Adverbe.) Sain'- Artiftement , in- duftrieufement , avec art , félon , eu dans les règles de l'art. AR-TÏFIClOSE. (Adverbe.) Cicer. La mcfme fignification. ÀRTiFÏCÏOSOS, ariificidiii , anifcioium. Crc. Artifte. m. Ingé- nieux, indurtrieux. m. ingénieufe , indufttieufe. /. Qui fait les chofes avec art , ou dans les règles de l'art. Artificiosus. (Parlant des chofes.) Fait avec art , artiftement travaillé , ou fait de main de maiftre. m. faite avec art, ar- _ tiftementtravaillée. /. ARTIFICIUM, genit. artifici't. u. Cxf. Cic. Art , métier, m. Profeflion. f. unifiai alKjuid haltire. Cic. Avoir, ou fçavoir un métier. ARTiFiciLii opfugnaiionii. Cxf. L'art de prendre des villes , o» de faire un liége de ville. Kî" Artificium. Artifice, art. m. Adrefle , fineflè, ttomperie. f. (en bonne 8c en mauvaife part.) EruditM artijjcio JimuUlionis. Cicer. Qui fçait fort bien diflî- muler; un tartufe. Qui fçait fort bien faite la fainte nitou- che, comme l'on parle populairement. ÂB-TITCS. Voyii, Artatus. AB-TÔCôpOS. àfToKoîToî, genit. ariocJfï. m. Juv. Boulanger. m. Qui fait du pain. AKTÔCB-EAS, a'fTMftatt, genit. arttcriinh. n. Juv. Du pain fie de la chair, qu'on diûtibuoit au peuple à Rome fous les Empereurs. ARTOLÀGAnOS. àfroxdywi'i , genit. artotaiatit. m. Cic. Bi- gnet. m. (Sorte de pafte cuite dans de la graiffe.) ÀR.TÛM1CÎ, genit, ^rtomitirùm. m. plut. C*f. Peuples de la ART. ARV. ARU. ARX. 109 Gaule Narbonnoife, 0» du bas Languedoc. AB.T01'TÀ. àpTi-flDc. genir. an'opta:. f. Plaut. Vafc cil l'on laifoit cuire autrefois une forte de pain. ARTOPTICIÛS, artopùcïà, ttriaplicitim. Comme , ^rtopticiue ptnii. Plm. Sorte de pain qu'on faifoit cuire dans ce vaif- (eau. . .'\P.TRO, ârtrâs, ârtrâv'i, ârlrâlûra , ârirârë. Plin. Labourct _ ""f .'?"« enfcmencée , (lors que les bleds ont déjà pouffé.) AB.TUA, genit. àriHum. neiit. pUir. P/.i«f. Les jointures des membres. /. Hf.jui mitnUra arque tffa, nt^xe arfua comminuam illo fcipione. Piaut. Men. Je luy rompray les membres & les os & les _ )oiniuies avec ce ballon. ARTÙS, arlk, artHm. (pour .ytrUm.) Étroit , lèrrc. m. étroi- te , ferrée. /. Orcim arto! trtpidare/it cavos. Phxd. Eftant tous tremblans à l'entrée de leurs petits trous. Artus. Pleiâ, rempli, m. Pleine, remplie. /. Hos edifcil, ir hos arto Jlipata Theitlro . . . fpe&at Tt^tmA pottns. Horat. Voila les Poètes qu'on lit & que les puifl'ants Ro- maius vont en foule écouter au Théâtre. ARTUS , genit. .irtiiUm. m. pi. Cic. Les jointures des mem- bres du corps. /. {Virg. ) Les membres, m. ^4itui etjuorum. Tncit. Les carcaflés des chevaux. Artuum dohr. Cic. La goutte. ARVERNI, genit. ^r-vernorûm. m. plur. Csf. L'Auvergne, 8e les peuples Auvergnats : ( Comprife fous les Diocefes de Cleimont dans labafle Auvergne , 8c de S. F jour dans la haute : Celuy de S. Flour ayant efté tiré de celuy de Cler- mont , qui eft l'ancien , 8c qui dans Ion premier établiffe- _ ment tépondoit fèul au peuple ^rverm.) ARVÏGNOS, arvignà, arvïgnùr/t. Var. De mouton. ARVINÀ, genit. arinn^. f. Plaui. Vir^. Suif de mouton 8cd'au- _ très animaux. Sain-doux des cochons, m. ARVÎSIUM. n. .Arvifîa vma. n. pi. Vhg. Vins d'Arvifium, Promontoire dans l'ifle de Chio , célèbre pour les bous - '^'P*- ÀRUNCÛS, genit. ârnncî. m. Plin. Barbe de chèvre. ARUNCÎ , genit. ^tuncoriim. m. plur. Tit-Liv. Aronciens , Peuples de Ronches Ville d'Efpagne. AKViiDltiLK, arundifirk, arundiferûm, Ovid. Qui porte des rofeaux. ARUNDiNÂCËÛS, ar«»rfin«cà', acunrf/RâeeKOT. Plin. Sembla- ble aux rofeaux. ARÛNDÏNËTUM. , genit. arundinit'i.D. Plin. Lieu oùcroiffent des rofeaux; Une lofoye. ÀRUNDINËÛS, ariindinca, arundiaeum. Virg. De Rofeau. ARUNDINOSUS , arundinoii , arundinoiûm. Caiul. Abondant en rofeaux , où il croift bien des rofeaux. m. abondante, f. ARUNDÔ, genit. arundinù. f. Liv. Rofeau. m. Canne à s'ap- puyer. /. Arundo. riMit. Ligne à pefcher. f. ( qui eftoit de canne , ou de rofeau.) Arundo. Fir^. Flèche. /. ( Pour la mefme raifon.) Etjuitare in arundine longâ. Hor. Aller à cheval for une canne, o«_fur un rofeau. ARUNDOLÂTIÔ , genir. arunduUtiinïs. f. V^r. L'aftion de mettre des cannes ou rofeaux pour foûtenirdes branches d'ar- bres ; étayement des arbres. ARUSPtX. Voy. Haruspex. .ARVUM, genit. arvï. neut. Vnr. Terre labourée ou il n'y 3 rien de femé. ARX, genit. aras. f. Cic. Citadelle, fortereffe / ^rctm tyrannus occupât Pififtrauis. Phtd. Le Tyran Pifîftrate fe faifitde la citadelle, s'empara du gouvernement. Vj' Arx omnium Provtmiarum ^frica. Cicer. L'Afrique eft la fottereffe de toutes les Provinces. tiS" In arce ligis prifidia conjiiluere defenfionii met non' licet. Cic. U ne m'eft pas permis d'établir ma défenfe dans le fort de la loy , ou fur la loy. Iiivadere in arctm caufx. Cic. Entrez dans le fort de lacaufè, OH dans le fond de la caufe. Kj" Cicérone eloijuentu arctm tenente. SH'it, Ciceioa eftant le Prince de l'éloquence. Sacra ARCts, iintu. Les Temples. O J i ÀS> îTO AS. AS A. ASB. ASC. . . afsti. m. VUr. Vn Aflc.Les ^^s'Î^^^V^^^^o.. la Livre d'airai^^ douze onces L'once cftoit dite ««.- d« mot «m.». ^ Les douze onces. . ^^^.^^^^ ,^ fixieme partie des douze deux onces fcxtans qu finrp'i nui compofojent 1 AUe om pârceq^trôis^ft quatre fois en douze : Les quatre m-, M ce que rtuatre y eft trois fois : Les cinq ^«,mmx , qui 11 Se cinq^ouceskes ûx /:«.,.parce que feft la mo.t.ede Souze: Les fcpt i.W««.v.- Les huit t« pour t" , qm eft deux nin.s, qui valent ctacun quatre : Les -/"f ''"*''^ .'T^'" trois n^oins que tout^l'Afle : Leid,._^^..-.-» . qu.^eft du.x Livre : les trois ^nadriuis ■. moins que tout l'Affe : Les onze ^«"- . m^ moins que tout l'Afle : Les douze l'Afle melme Vitruve ne divife l'Afle qu'en Ox . & fait que 1 nui eft le plus petit nombre compris dans Ion Allé. font tr.eJ, qui font la troil.eme partie de lix. Les le fim-, , qui eft la moitié du tout ; Quatre fout hr;. Vitruve ne ■*■■■•''' '' *"** )»», qui - - , -t .„ , contient deux tiers de f.x ; Cinq font le Î^^'^f'-Jf, qui I la beface j Six rA'fle""eutïet.^Sept eft appelle EpUSon ."qui ell: un au-deffus de x^Huit ,m/,..,«« , qui eft 1^' "oil'eme partie a,outee a fix Neuf «r qui eft le 6« valant quatre a oût'à lix. Onze ,«,«."«« aU,r.n. qui eft les cinq ajou- tez a fi'!, S^ douze dipUu>n , qui eft le double de lix. ] KP f/.«r« ap. Pi:n. Héritier univerlel. (L'Afle fe prend pour B^'^Jalacm pr?,w^ fcrdne li,rM. Perdre tout fon bien, JS- 'Rsd-!."': '^à.xffcm. Horat. Kiduite quelqu un ou à l'aumoliie. ' ' , , , ,,„ AS^RÔTA, -genit. ^faroûrtm. ncut. plur. «3-»tfaTa. Viir. Un planchera noir , «', qui eft tres-commode en ce que tout ce qui eft répandu deflus , (fo.t quand on rince les ver- tes, 0« qu'on felave la bouche,) eft incontinent lèche r La defcription que Vitruve fait des planchers des Grecs & de l'effet qu'ils avoient , quL eftoit de fécher Se de boire les li- gueurs Vi eftoient rep..udués deflUs , donne quelque lumière ?our deviner l'Eiyinologie du nom que les Grecs donnoient ^x planchers qu'ils app^elloient ..if..u L'^'?"^» °f.^^^^^ ks Grammairiens en ont pr.lé de Plme eft bien tizarre : Cet Auteur dit que le premier plancher qui fut fait de ce. te efpe- ce pat Sofus qui en fut l'Inventeur, cftoit compofe d'une in- finité de petites pièces de différentes couleurs eu manière de Mofaïque , qui reprefenroient les ordures qui peuvent de- meuré? fur u plancher après un repas , & qm le faifoient ^/roiftre comnîe n'eftant point balayé. Il eft , ce me fem- tle, plus croyable que ces planchers noirs , «^ui a e*"'e de leur fecherefle beuvoicnt tout ce qui eftoit répandu deflus , dévoient pKitoft eftre appelles =i^«p«>r. r»y?M. L,v. Ccer. Monter en la Tribune aux hiran-ues, monter en chaire pour prefcher, ...haranguer. lu» '^frmd,t v.x. Ce. La voix monte , la voix s eleve. J,„morM,> ad majora afcmd.mus. Oc Nous nous élevons par decrez des petites chofes aux grandes. V^ ^fundcn ai ovi m homnm. Ce. Monter, »« s élever aux ASCËNsTô, genit. ^cmfiirùu f. V/f.'. L'Afcendant .« le mon- tant des aftres fut noftre horifon. m. AscENSio. L'Adion de monter. ^{cinfimem fa,trt ad. Plant. Monter, grimpei a. ÂSCËNSÛS, genit, aficiutn. m. Ck. L'aition Oê monter, ASC. ASE. ASI. Primas prohitere afiiiffa. Ct/. Empefchcr les premiers de monter. AscEssus. Montée./. Facilii afctnfus mo,nis. Ctf. Montagne ou l'on peut montet aifement , ou d'une pente douce. AscENSus ad honores. Cu. Degré pour s'élever aux honneurs. AscENSUs. Vitr. Machine montante. /. ASCIÀ , geait. rt/îi.:. f. PU". Aifceau. m. doloire. /. Sorte d'outil a couper. ÂSCI<3, afiiis, Afciavî, afciaium , ajiiarc. Vitr. Couper avec l'aifceau. ÂSCÎSCÔ, âfclfcïi, âfâvl, af-nUm, ifcîfci'rë. Ctr. S'attribuer, s'arroger; s'appliquer une chofe , prendre pour foy. Faire profelfion de quelque avantage. Neque lïîam mihi afctfo fapwiciam -, qnam no»»silti in me t*. qmril/ani. Cic. Je ne fais pas profelfion de cette forte de fa- gefle , que quelques pcrfonnes trouvoient à dire en moy. Nihit tiiiqnam de me dixi fitllatiut afcifccudje tandis causa. Cie, Je n'ay jamais parlé de moy avec élévation poutm'attiteidc la gloire Se de l'eftime. Ascisco. Kecevoir, admettre, approuver , vérifier ce qu'on a propofé , rcmbiaffer , s'en fervir , le mettre en ufage & en pratique. Sacerdotiim dito gênera fuma , t'.num ejmd pntjït cieremoniis & facris , alterum cjuod tnterfretilur falidicoriim ir vatum ejfata incognila, iù>n Scnalus pojiuhifijue afcivcrii. Cicer. Qll'il y ait deux fortes de Preftres , dont les uns règlent les Cérémonies & les Sacrifices, Se les autres interprètent les Oracles 8c les Prédictions obfcures des Devins 5c des Prophètes , lors que ie peuple Se le Sénat les auront receuës par l'ufage Se raifes en pratique. De unciario fœnort al/ Triiunis plcbis rogatio eft (erUta , ir pubs eam alicjiianto cuptdiùs afcivit accepiiejKe. Ltv. Les Tribuns propolerent une Loy pour réduire les exceflîves ufures à douze pour cent, que le peuple receut & vérifia , on approu- va avec plus de pallion que la précédente. Hos augures ne ipfx tjutdem fabuU tïfcivijfent , Ji rcs omnino re- fudsaretiir. L'v. On n'eut jamais transféré mefme dans les Fables le nom des Augures , on ne s'en feroit point fervi dans les Fables ,' fi l'art de deviner avoir efté rejette. Ascisco. Prendre, admettre, recevoii, introduire, attirer i foy. * Alultos undi^jtte adfpem prxdx afciverunt. Ltv. Ils attirè- rent à leur party plufieurs perfonnes dans l'efperance du bu- tin. * Peregnnos ritus afeijcere. Liv. Prendre , introduire des coutumes étrangères. * ou a fait venir d'ailleurs ; pris , emprunté , qui il'eft point na- turel, m. prife, empruntée, qui n'eft point naturelle, f. Sacra ifta afctta ex Phrygii fuermt. Oc. Des fiicrifices qu'on a pris de Phrygie. ASCÔPHB.Â, genit. afeoperi, f. Suer. Sac de cuir. m. ASCRÏBÔ, ajcribls, nfcrifsi, afcrlptiim, ajir'éirë. Ccer. Re- cevoir, mettre au nombre , ire Voy. Adscribo, &c. ASSRlFTlO. Voy. Ahscriptio. ÀSCRIPTOR. Voy. Adscripior. ÀSËLLÛS, genit. àsilli. m. C,o. Afnon, petit aine, m AsEitus. Plm. Merlus, m. ou Merluche. /. Poiflon de mer. ASEILUS. Viir. Moulinet, m. . ( à cauie des Leviers, qui lont paflcz dans le treuil du Moulinet que l'on prétend repreien- ter les oreilles d'un afne.) AsELLi, genit. al,irori,m. m. plur. Plin. Deux petites étoiks qui font dans le Signe du Cancer. ASïA, «cnit. «.-*. i. PUu<. L'Afie. (Une des quatre parties du Monde: Elle fe divife en Alîe Majeure, 8c AUe Mineure ) ASIÂ, genit. «n.e. f. Vt'g. Un Marais 8c une Ville proche du Mont Tmolus 8c du Fleuve Cayftrus. ASlACOS, itjiitcà, afiâcâm. Ovid. OU ASI.ANOS, afîinà , afidnt'jn. Juv. OU ASl.\TÏCOS, afîiûeâ, a/iâtÛHm. Ci,. D'Afie , qur eft d Alie, 1 ASlLûrgenlt.?'.ft.m. f/V^. Taon. ;^. Sortede S'ofe'?°J'^\'- ÀSlNA, ASI. ASO, ASP. ASWA, gentt, rtjjW. f. IVir. Afiieffe. /. La femelle d'un afiie; , ÀSINÀRIÛS, tifînana, njinaniim. D'Alhe, d'alhcfle. ^/mstiii rmlit. Phnr. Une meulc qu'un aftie ftit tourner. ASINAK-ÏÙS, gcnit. a/inani. ta. &it genit. aiott. m. Cuer. Un paifliit débau- ché. , „. , . ASPàlATHUS. 3'l^Tï^aâllc, afpitlailn. m. Plm. Arbrilleaii épi- neux 8c fauvage, (qui porte une fleur lemblablc à la rofe.) ÂSMRAGOS, MTrdfuyoç, genit. afparagi. m. Var. Alperge./. racine potagère. ASPECT ABÏLIS m. & /. Et hoc afpelfâkSlr. ^djeS. (genit. ^fpcil.ihiiu, pour tous les genres.) ûcer. Vifible. ra.&cf. Asp'CTABais. Oc. Qui mérite d'elhe regarde , d'eftre veu. "ÀSPHCTÔ, afpcdai, ajpcllavi , nfpeUalîa/i , afpitlàrc, Cic. Re- g£idet, jetter la veuë fur. Caliis aficc^M arcci adverjus. Vng. Cette colline regarde les fortereffes qui font vis-à-vis. tô* Omni extil^ .t^HAlitate jnjf.t principù nfpc^a'é, Tdcit, L*egalite - bannie n'avoit laille que la volonté d'obéir. ÀSPËCTÛS, genit. njpcflûi. m. ov. La veiie , le regard , l'afpeû. »1. La puiffancc de voit. Pr:mo nfpcffii. Oc. D'abord, à la première veuë. ^hiod pYimi ctnaji afpeïÎH pr^habUe vidttiir. Oc. Ce qui fetnble d'abord probable. Sptciilorum fitigor nfpellit cjui hibcutur. Plin: Son regard ter- nit l'c'clat 5c la glace d'un miroir. TUs ab afpetKi juduia rcmau. Oc. Des chofes dont on ne peut juger par la veuë. Î/Mo afpccfu. Occr. Tout d'un coup j fans réflexion. Civitat cKJui nfpiclitm txmjfn. Tacit. Une ville dont il auroit facilement perdu la veuë. ASPËLLO, nfp'ttl'i!, âfpul'i, âfpKlsiim, afpëllërë. PUut. Chaf- _ fer loin de foy , éloigner. ASrËR, afpi'rk, âfpèrkm. P/in. Afprc, ludê, piquant. m. afpie, rude , piquante. /. C On dit au comparatif, âfpi'rïor & »«■ âfpèrïis : Et au fuper- lâùf âjperrïmHjj âfpËrrtnia , âfpërrimnm.] Piper afptrum. Plin. Du Poivre qui pique. '*' Yinum- nfpcrunr. TtrcM. Du vin dur , oh rude. * Sapor afper. Yitr, Un goût afpre. » ,<: . . . AspER. Rude au toucher & au maniment. • ■ Capiia afperi. Horat. Des cheveux rodes. Lniraajpern. Ovid. Une lettre rude à prononcer comme ;'3^. ^fpira traClMu tiir:i. Plin. Une terre rude & difiScile à la» bouter, 0« à cultiver. ^j'pir nummus. Sud. Une pièce de monnoye nouvellement ftappëe.- * [ L'épithete afpir joint à une pièce de monoie ne fignifîe pas une pièce nouvellement battue , mais une pièce dont la fuper- ficie eft encore rude, parce qu'elle n'eft ni ufée , ni limée. On doit remarquer que les figures & les leg«udes des an- ciennes Monoies Romaines étoient extrêmement rekvees , comme on le voit dans celles qui nous teftent , de forte qu'il etoit facile de les limer un peu , 5c ainfl d'en diminuer le poids, fans qu'on les pût refufet dans le commerce ordi- uaire. Néanmoins on exigeojt quelquefois les paiemensdans cette forte de monoie , qui étoit feule de poids. De là vient queSeneque Ep.XlX. joint l'épithete àe frabus 3.cela\d'afper: Movcbt! mihi conlraverfiam y fi te rtovi- , ncc voles (jHod dixbo , nifiin afpiro & probo accipcre. C'eft-à-dire , VOUS ne voudrez être paie qu'en efpeces de poids & qui fuient bonnes. Voiez les Interprètes de SHetune fui le XLlV.Ch. de Ntrtn, & ceux ASP. . tn de Pirfc fiir liSAV. lir. où afpir «umms eft une efpece de. poids. L. c] ' l>J- AsvtK\ fxcula. Virg. Un fiecle dur, un Cecle de fer. ^fper vtihit. Plmt. Un vivre dur. Civna afpira. Plant. Un mauvais repas. ^-Iffcra oratio. Oc. Un diicours rude & mal poli. IG- AspBR homo. Octr. Un homme dur , rude, intiaittaWe. . Mira ajpcr,. Cic. Des moeurs rudes & fauvages. ' /;.^HM afpcnim. Cel. Le fonimet d'une montagne rude -i moiiter;, une montagne roide iSc efcarpée. * ^fpcr heu,. Oc Un heu rude 6c raboteux. Urds JlMt:s b,Ui afpnnma. Virg. Une ville fort belliqucufe. ^^^^l'^^l""- '■''"•• Des temps rudes & fafcheux , le temps de 1 affliction. ^ .^fpern>„« hiemi<, (On fous-cntend lempore.) Tdcit. Dans la plus grande rigueur de l'hiver, au plus fort de l'hiver ASPEB /:/; Vm, Qiii n'en peut plus de foif , qui a une Grande lecliercfle a la gorge, qui eit fort altéré. .■iSPËRH. (Adverbe qui fait afperins au comparatif : 5c âfpn- r.nu au luperlatif) Occr. Afprement, durement , rudement. _ avec dureti;^ aigrement. .^SPERGÏLLUM , genit. dfpergitir. n. Shont. Afpetfoir , tuc- _ piHon 0« goupillon, m. " .\SHEKGU , i/pir^ïs, àfpirii, âfpêrsHm ,ifpêr!,i'rè'. Plin. Afper- ger, arroler, moiiiller, tremper, faûpoudrer , jetter quelque liqueur, faire rejaillir deffus. ' ^[pcrg.ri è fonie. Occr. Arrofer d'eau de fontaine. * Salem Utnihus , ou Sale carnes afpergrre. Pim. Saler , faûpoudrer, aflailonner de la chair avec le fel. ♦ Hofl,ar^ immol.trc noimi , lie aram fan^uiue afpergeret. Oc. 11 ne voulut pas égorger la viaime, de peur que le fang ne rejaillit fur l'autel. ïà'^fperfij/, atjiiam, jam redn aiiimus. Plant. Vous m'avez jette de l'eau , je commence à revenir. Vous m'avez relevé le courage. [Façon de parier n-.étaphorique.] US- AspERGERE. Répandre , faire une rache , tacher, foiiiller , la réputation. ^hcm, ou aiicujm nomini labem afper^ere ; on alictij.ii vitam maciths afpcr^cre. Ccer. Noircir la réputation d'une perfonne. Le dittamer, le des-honnorer. Hi'ic tu 1,11a fpUndorem maculis afpergis ifUs. Cicer. Vous noirciïfez la réputation de voftre vie , vous obfcurciflez de ces taches la fplendeur & l'éclat de voftre vie. Ebutio JextHiam afpergit. Cicer. Il a laifté à Ebutius la fixiefme partie de fon bien , comme fi l'on difoit , Il a répandu lut iuy une partie de ks biens. Kî- AspERGtRE. MeÛer, tempérer, alTaifonner. Nmc mihi jucmidtalis plcria epijhla hoc afperfit molcflix. Cicer Voftre lettre qui eftoit toute pleine de joye m'a caufë ce- chagrin. Si facilitatcm comitatemcjue gra-vilali ir fiverilali afperferif. ac. Si vous meflez , fi vous joignez la douceur avec la 21a- vite. " •^fperfa tcmerè pigmenta in tabula , cris tineamenta ejfîmerc foffmt.^ 11 fe peut faire que des couleurs jettées inconlideié- ment fut une toile, repréfentent les traits d'un vifage. Sales orationi afpcrgire. Ocer. Mefler des bons mots dans un difcours, Iuy donner des agiemens , le rendre agréable. .^fptrgere alitjitid in epi/hùs. Oc. Dire, traitter quelque chofc en paflànt dans fes lettres. ASPHRGÔ , genit. afpcrginis. f. Ovid. Afpeifion. /. Arrofc- ment. m. ■ AspRRQitiss parieiHm, Plin. La fueui des murailles pendant un dégel. ASPhRitAS , genit. afperitâtû. f. Plin. Afpreté , acretë. /. ^( comme duvinaigr« & de chofes femblablei.) iCS" AspERiTAS. Rudefle. /. en le peu de politcffe. (foit delà. voix, des fons 8c du langage.) Vocis afpcritas. Liicr. La rudeife de la voix. * Verbomm afpe- riiai. Ovid. La rudeffe des paroles , paroles rudes. *Orationis afpiritas. Liv. La rudelle d'un difcours , un difcours rude & fans politellè. {i5' AsPF.RîTAS /oc/. Ovid. Viariim. Occr. La rudeflè d'un lieu ; l'inégalité des chemins , chemins rudes & raboteux. iâ" AsPERiTAS animi. Plin. Afpicté «M acKté qu'oD ftnt en la tiacbee aiteie en lefpiiaQt. ASrËR. 112 ASP. ASPËB-NABÏLIS . m. & i. & hac afptrnâhiU-. Uâ'jiH. (genit. ajfiriiiUïii) , pour tous les génies. ) ^hI-GcI. Méprifable. _ m. &Z f. ASPERMÂNDUS, afpernïinda t afpernândiém, Vir minime ttfper- nn'itini. Ciccr. Un homme qui a du meiite , qui n'eft point à mepriler. ÂSPER.NAT1Ô , genit. afpernatiônïs. i. Cicer. Mépris, m. ASPËRNÔil, îijpernârïst afpirtiâtus iHm , ÂfpirnÂri, Depon. Cictr. Ter, ire. Méprifer, rejettet , ne tenir compte. DiÇiMinam ir Uiiortm ajptrnari. Ta.it. Quitter le travail & le foin des armes. Cuftus, ijtiod valdè dnlci cft , cfferiiatur ir refpuit. Cic. On dédaigne 8c on fe dégoûte de ce qui eft trop doux 8c trop fade. CMJttj furùrem Deos immortales À fuis aris afpernatas effeconfido. Cic. Je ne doute point que les Dieux ne rejeuent de leuis Autels avec détcftation, l.i fureur 8c l'impiété de cet homme. Dicere alifjHid tjHod omniiira nientci afpcrncnrur ac rcfpuant, Ci- ccr. Dire quelque chofe dont tous les elpiits foieat choquez & dégoûtez. AspER^goR fe prend auflî palTîvement. ^1 ejl pai4pir , afpcrnatur. Ctc. On mépiife celuy qui eft _ pauvre; le pauvre eft meprifé. ASPHRÔ, âfpcraif afpcrâvi , afperâtiim, afperâre. Colum. Ren- dre rude 8< r.iboteux. .^fpna'iticr apes proptcr lahorcr». Var. Les abeilles Ont le corps rude Si fale à caufe du travail. ij" AiPiiRARE uiidaj. Virg. Agiter la met , comme quidiroit, Hérifler fes flots. Saxa nffirare pui^iomm. Tacit, Aiguifer un poignard fur un caillou, parce qu'ordinairement les outils nouvellement ai- guiiéz fout rudes 8c ont le mor-til , comme patient les ou- vriers.), Sa^^mas offilim afptrari. Tacit. Mettre des os au bout des flè- ches au lieu de fet. Pj" Asperare aliqisem , OU iram alirujus. Tacit. Irriter , aigtir quelqu'un, «« fi colère, l'eftarouclicr , le rendre fafcheux. J^Hi:c fjmfjue afperavère carmtna incertts aniloribus vtilgata in ftviii.im fuperltruniia! ejits ir difcordiam cum maire. Tacit. 11 eftoit encore aigri de certains vers publiez contre luy par des Auteurs inconnus, qui le taxoient d'orgueil, de cruauté 8c de dilcorde avec la mcre. Difcordia fratres aj'pirat. Siat. La difcorde aigrit les frètes l'un contre l'autre, les anime. AspERART trimai Tacit. Exaggéret un crime, l'aigrir. ÀSPËRSÏÔ , genit. afperfiinis. f. Ciccr. AfperûoD. /. l'aftion d'arrofer d'eau. ÂSPEB.SÛS , genit. afperiiis. m. Plin. La mefme fignification. ASrÊRSOS , a/ptrji , afpintim. ^ Participe d'^ypfrjor. ) Plin. Arrofé. Répandu, ra. artofee, répandue./. >j- Lcviier afpcrfui laitddms. Cic. Qtii a receu quelques loiiinges en pafl'mt ; Qu'on a loiié légèrement. ^Iperfm iiifami.i. Cuir. Couvert d'infamie. ASPËROGÔ , genit. afperùginï!. f. Ptin. Herbe femblable au _ mouron , (mais qui a les feiiilles rudes au toucher.) ASPËXt. Prit. d'Aspicio. ÀSPHÔDËLÛS, genit. afphadeli. ra. «-(jôJsXoç. Pim. Afphode- le, OH Ache Royale. [Lucien dit qu'il y a un pré d'afphodele dans les Enfers , où fe promènent les âmes des Bien-heu- reux. 1 ,. ._ _ . ASPICIÔ, âfpïcîs , âfpèxi , âfpèlfum , afpUèrè. Cic. Voir, re- garder. ^[pice me, ou ad me. PUui. Regarde moy. ^(/ faciim eorum cttm afpicics , hutid videntur jnati. Plant. A les voir, ils ont la mine d'honneftes gens, ils paroiûent hon- neftes gens à leur mine. .Alpicere inter fe. Ci.tr. S'entre-tegarder. AspicERE Inccm. Cic. Voit le jour, venir au monde, naiftre. AspiCERE aiicjHtm. Virg. Regarder quelqu'un en pitié , le fe- couiir. . Si xf>i«j afpicitur. Ovid. Si l'on a égard à la race. ÂSPÎLATES , genit. afiiildix. m. dr7ti\cirits. Plm. Sorte de pierre précieul'e de couleur de feu. ÂSrIR.\Tlc3, genit. afpiratiinis. f. Cic. Refpiration de l'ail. /. . l'aîtion d'attirer l'aii en leffiiam. ASP. ASS. AspiRATio f^^r^. Cicer. E.xhalaifon de la terre , wpeur qui s'é- levé de la terre. /. '^ ^ AspiRATio. Ccer. Afpiration des lettres en les prononçant AspiRATio Ci/;, fie. Influence du Ciel. /. ' ' ASPIRÔ . âjpirii, , afpirâtii , âfpiraifim , âfpnâre, Var, Vin. Souffler , venter , faire du vent. » " ^fptrant aiirx. Vir^. Les vents foufflent. Modicis ftniflelln .^rjuiioml^Hs afpiraiitur. Colum. Us font ex- pofez au vent de Nord par le moyen de petite? ouvertutes Vr Xsf!K/^j Deiis memem aut in^enium imniiiilmi. Quint Dieu infpire , donne de l'efprit aux hommes. tÛ" AsPiRARE. Afpirer, tafchcr, s'eftorcer de parvenir à quel- que chofe. ^ Ne illàc -iiipera pjflic.jifpirare. Calum. De peut que la vipe're ne s'y puifle gliffer. t ^ r »• Nemo ad alieitazà'iai/fioa invilis iis, ejiiornm negotium efl , ac- cedere aut afpirare djier.- Cic. Petfonne ne doic s'entre-mettre ou fe mefler des affaires d'autruy , malgré ceux qui y ont in- téreft, ni mefme y penfer, ou y prétendre. Dixi Tioms domum fuijfe , qiù ,Jh ne afpnavit cjaidim. Cicer J'ay dit qu'il y avoit eu un logis à Rome, fur lequel il n'a" formé aucun defléin , il n'a eu aucune pictention, aucune penfée. .y)fpirat in curiam. Cicer, Il afpiie d'eftre Sénateur. 11 prétend eftre Confeiller. Occupavi te , fort ma , omncs aditus tuos interrlufi , ut ad me nfpirare non pojfes. Cicer. Je t'ay prévenu, ô fortune, je t'ay fermé tout paflage , afin que tu ne pùfles approcher de moy, ou avoir pied lur moy. .Ad cjKeni proptcr ejus occupationes afpirare non poffunt. Cic. Dont on ne peut approcher , aborder à caufe de fes grandes occupations ; auprès duquel on ne peut avoir accès. £a- beliica laude afpirare ad ^-Ifricannm nnno polejf. Cicer. On ne peut afpirer à la gloire que Scipion l'Afiiquain a acquife dans la guerre. AspiRARE. Favorifèr, féconder. AUgno fc prxdicat auxilio fuiffe, ijuia pxulnlùm in relus difficil- limis afpiraztt. Cicer. Il fe vante de l'avoir extrêmement af- fifté , parce qu'il l'a un peu favorife dans fes méchantes af- faires. ^fpirat primo fort una labori. Virg. La fortune nous fut d'abord _ favorable , nous favorifa. ASPÏS. ei^rrlc, genit. âfpidïs, f. Cicer. Afpic. m, (Sotte de Set- _ pent fort venimeux.) ASPLENUM , genit. afplènl. n. Plin. Hetbe qui confume la rate. (Cette hetbe qu'on appelle communément du nom A- tabe Cétérach , cft la véritable Scolopendre , qui eft ainli _ nommée à caufe qu'elle lefl'emble à un ver de ce nom.) .^SPÔRTANDÙS , afporiindâ , afportândiim. Cic. Qii'on doit tianfpoiter d'un lieu en un autre. , . . ; ÀSPORTATÏÔ , genit. afportationi's. f..f«.[ TianipOK d'une _ chofe. m. . • ; . ■ J , ,. ' ASPORTATÛS, afportâiâ, «/;>i!rtâ/;7w. (Participe.) r/c. Pott«, _ tranfporté. m. portée , tranfpoitee. f. ■ ASPORTÔ , afportÂs , ajporlavl , afiortâutm , afporlirè, Cic. Porter, transporter d'un lieu en un autre, voituier. AspoRTARE. Emmener, enlever. Ntc te comitem afportare Creitfam , fas, Virg. Il ne VOUS cft _ pas permis d'emmener voftre femme Creiife avec vous. ASPRtDÔ , genit. afprëdinn. f. Celf. Afpreté , rudcflè au tou- _ cher. /._ ASPRËTUM , genit. àfprêi't. n. Liv, Lieu raboteu.i 8c mal uni. ASPRITUDÔ, genit. afpriiitdiiiii, f. Cclf, Qiialiié qui rend les chofes rudes au toucher. * [D'autres écrivent afpreiudo , comme les GIolTes qui l'expli- quent, Tpcé^oif^a., Ta i^SaA^is T& siyptit, réputé des paupières, air fauvage dans tes yeux. L. C] ÀSSÛS, âjfii, lijjim. (du verbe ^reo, ou .Ardeo.) Brûlant, ai- dent , qui rôtit, m. brûlante , ardente. /. ^iJfaiT,'{ii», Lieu pour fvrc [uéi. On nommoit cette manière de fuër afj fudiuio. Voiez Comel. Cclfm Liv. III. Ch. dernier , & Thtod. dt Maralty fur la Sat. lU. de Pcrfc. L. C] ÀSS.\, genit. alfjc. f. Jnv. Nourrice/ ÀSS.\, genit. ijiorûm. n.plur. Oc. Lieux dans les bainsoul'on fe rctuoit pour fuer. ÀSSÀMËNtA, genit. ajpimtntcrum. a. pi. Ptin. Ais ». mem- bruies. /. ASS.-lB.lOS, ifiÂrU, afiiriùm. Cit. Roti. m. rôtie./. ÀSSIiCLA , genit. âJTé. U. m. OV. Qui fuit , ou qui eft de la fuite d'un grand , qui l'accoiHpagne. Gentil-homme lui- vant. AssECLA mivfirum. Cic. Qui cherche les bonnes tables , un pa- lafitc, un ecoiniflcur qui court les tables , un chercheur de franche lip.-e. m. ASSÉCTÀTIÔ , genit. afeSlaiicnts. fait à une petfonue de qualité ; l'accornp.igner. ÀSSÊCTATÛR, genit. afeclaiirh. gnie, au coriege à une perlbnne. A^s^XTATOR elo!jit^>-tiie. Piin, Qui s'étudie tafche de devenir éloquent. Ass^cTAToR dupii cancer. Plin. Un cancer qui aime à manger. ÂSSECTUR, nJfcHirû, itjfeBàtûs lum , ajpciâri. Depon. (.icer. Suivre quelqu'un , l'accompagner , lujr faire compagnie, ou cortège. AssECTAR! aliijuim cmnihus ûfficiis. Suet. Tafcher de gagner les bonnes grâces d'une petfonne pat toutes fortes de fervices. AssECTOR. (en fcnj paliif) Eftre accompagné. ^jpcljri r» tmnei cupmnt. Enn. Chacun veur qu'on l'ac- compagne & qu'on le fuive , oh qu'on l'imite. ( Dans un fens figuré.) ÂSSENSIO, genit. apnjiinîs. f. Cictr. Confentement. m. ASSENSÔR , genit. affe>iiirit. m. Cicer. Qiii eft de melrae fen _ timent & avis qu'un autre. ASStNSOs, genit. affcnsHs. m. Cicer. Confentement, acquief- _ cernent à un fentiment. m. ÀSSENSOS, ajYtnik , afimûm. (pris adivement. ) Cic. Qui a confenti 8c accordé. AssENSKS (pris paflîvement.) Accordé, m. accordée./. Sapiens mutla feijuiîur probaiilta tion comprehenja , ticque ajfcn- fa. Cicer. Le fage fuit des fentimcns probables qu'on ne peut comprendre 8c qu'on n'a point accordes. £>e relif^ioni Biliulo aJfnfKm ejl. Cictr. Le fentiment de Bibu- _ lus touchant la religion fut fuivi. ASSHNTAtÏÔ, genit. afenrMmù!. f. Plant. Condefcendance , complaifance. /. (à donner dans le fens d'une perfonne aveu- glément , fie pour luy complaire.) AssENTAiio. Oc Flânerie./. ASSËNtAtïÛNCUL , genit. afentatiûnciiU. f. Cic. Tetite _ flatterie^ / ASSËNTATÛR. genit. aJfmtcii'orU. m. Cicer. Flateur , com- _ plaifant. m. ASSENTÀTÔRÏË. (Adverbe.) Oc. Flatteufement, par flatterie. ASSENTÂTRiX , genit. alfematrU! s . f, PU,>^' dépuez. • d'ecouTe ,f ,±r" '!""1"r/''Ii:'"- ''"- C'eft un défaut Jsinr'' '"f"'°"g«. « 1^ f^uffeté, d'y acquiefcet. -nt'po:;-:;'^;r;,s^ Svcf • ^' '- ^-'-^ — ■ d^^'une'r^ifo;-. "" °"' "'"Pl-^""^''' ^n avis Hms l'appuyer l-^ilentir, fe prend auIH pour ^J/c>iJere vin , ces gens-l., lu alfenidri. p„fc Sat. II. verf. fo. nffintarl. Vel. Pater. un veut pat complaifance. ous accordent rout ce que vous Flatter, eftre complaifant. 'fitijueri, , ii/j, Cu. Marall, fur cetVndrôir7" r\ "PP''""^""'- Voiez Thead. de ^S^rV^^^^"''''^'-^'"--''^'» Accorder Se approuver ce que quelqu' ^M'ntaniur amnia. Cic. Us vous ac voulez. ASSENTOR. Ci ÂSSËQtÛR, r.j,r,;^er,,, aj,c,utns wm , ânëa,.-, pUul qu^ri^ '"• ^"'""" '"'^"" ^> obtenrr. gagner, ac- •^fixi "O'ipofiim, ut id fUtilrh expliccm Cic Te ne oui, ^céîa^;u?"&-^^'-"'-- a;:.-:^!! Nihd cjfc^uern. Ce. Vous ne gagnerez rien AssEiiu. mmurita^^em. Cic. Venir en maturité. AssEyuon. Egaler, parvenir à. _ B,ne-i.ol,„,,„m ,mnab„ , mérita m,i afTequar. Citer Te vout .m.teray dans voftre affeftion , mais fe ^egaler^y-lainis vos bienfaits )e ne vous pourray fture. quelqu'un: " ' ~ " ' f""="" '^ P'"- ^TlTJnci^T unification paffive. ) NMl harum lnve/!i,ari . _ ctn;fftJe"'/e°'c7s •ch';^^.''" "" '"""' "^" '^"°-- "' "- ASSER , genir. âlser!j. m. Liv. aC. Chevron m (C'en e-r &S'',a'," ""'"i"""" ■ /-font'd^p^^eli'boil AiSERCULUS , genit. V'^rc,,/,. m. Coium. Un long bois «T«T ^"^"^ *^ "" ""'"«^he de balay, à-c. ^ ' AibEKO, cjier,!. ai,M . aJiùAtn , .iperere. Cat. Planter, fe- afûrtHm , ajfëriri. Cic. Afsiirer , Jetter la main fur quelque chofe eijierû, ajstxii, mer, jj« enter auprès. ASSERO, ajicrïi, âfurii't foûtenir une chofe ASSERERF. vianum. Pfauf. pour la prendre, s'en afsureV. '^i.f/T' "J;'!""" """■■' ' '•l'I""» l-l'run, , aliciuem in liberta- en me Mnf ] '■ T^r 5°"'?"''^ uw ic» AssiBuiTAS. Cictr. Compagnie continuelle qu'on fait à ouel- qu un. ^ Qi>otid. i ■ / ASSIGN.\T1Ô, genit. affip,ai:ônh. f. Ccer. L'Aftion d'affigner & de donner à chacun la part dans la diftribution d'une ter- _ re ; le département des fonds de terre. ÂSbiGN.ATUS, ajpgn.iia, ajfîinàtâm. Cicer. Affigné , parragé, diflribué. m. allignee , partagée, diftribuée. /: AssiGNATus. Cutr. Nommé , affigné , marqué, m. nommée _ allignee , marquée. /. ' ASSiGNÔ , ajïi'inds , ajfilnâvl , ajfignâtiim , afignâre. Ciier. Affigncr, donner à chacun fa part d'une terre, ou d'un héri- tage, partager, diftribuer. Natura avibiu aelum ajji^navit. /'/;i. La nature a donné l'air aux oyfeaux. Inferiore?» îdium partem futé genti Clodiies affignavit. Cic. CIo- dius d'autorité a approprié à foy & aux liens une partie de ma maifon. ♦ [AssiGNARE tahtllai , foufcrire , ou mettre fon cachet au def- fous d'un écrit. Perje. Sat. V. verf Ji. fur quoi voiez Th de Marclly. L. C. ] AssiGNARE alicjuid alicui. Cicer. Attiibuer la caufe d'une chofe à une perfonne , l'en faire l'auteur , en mettre ou rejetter la faute ou l'avantage fur luy. .Amabo ïCy ne hoc fceleri meo poliùsy quàrn imprudentix affi'rnej. Citer. N'imputez pas plûtoft cela à ma malice qu'à mon in- difctetion. Ne croyez pas , je vous piie , que je l'aye fait plûtoft par malice , que par mégarde. Periurbati» efl , libi affigna. Ci.er. S'il y a de la confulion _ dans mes lettres, prenez vous en à vous mefme. ASSILlËNS , genit. ajfdièntit. omn. gen. Ovid. RejaillilTant. »». _ lejailliflante. /. ÂSSILÏÔ , âfiïHi , âCsilui y â/iûliûm y afsïlîrë. Plin. Saillit, iâuter contre ou deflus une chofe, s'élancer. AssiLiRE. Colum, Saillir ou couvrir une cavale , ou quelque au- tre animal. K5* AssiLiRK ad aliijHod genus orationis. Cic. Pafier, fauter d'un difcours_ à un autre. .ASSiMiLATÏÔ. Voyez. Assimuiatio. ASSlMlLJS , m. ô- f. & hoc âfsimile. Adjeft. Cie. Semblable. m. & f. .ASSIMILITËR. (Adverbe.) Plant. Semblablement. ASSÏMÎLÔ, àfiîmil.TS, affimildvi , a£im:laiiim, ajpmilirè. Plant. Eftre femblable , reflémbler. ^JJlmiUt porciim. claud. il reflembk à un porc , il luy eft femblable. AssiMiLARE. Tacit. Comparer une chofe à une autre. Prafcnlia rnala vetujlis cladibus aJpjMthtns. Tacit, Comparant _ les malheurs préfens aux pertes du temps pafle. [ ASSIMÛLÀTIÔ, genit. ajJimuUi-.iiit. f. Plm. Réprcfentation d'une chofe. Reflèmblance , conformité. /. j ÂSSÏMOL.AtOS , aJJimiiUtâ, affimuldlûm. Oc. Feint, ra. feinte. I /• Qyi "'a que l'appaience , qui n'eft point véritable. ..Ajjim-ilata virius. Cic. Une faulTe vertu. 1 ÀSSÏMÙLÔ , afiimûtâi , ajjlmulat/i aJfmnlitTm , affimulâr/. Tir. ASS. Tir. Cicer. Feindre, faire fembhnt, eonttefiire. ^JfmnUrc Uiertis. Tiuit. Contrefaire des leittes,»« Une e'cri- ture. vhlT" f""" «ffraiitavit. Cic. Ulyfle contrefit le furieux , fir femblant d'eftre foù. Ita aJJirMUvil fc , luafî ^mphitmo fitt. PlaKt. Il s'eft fi bien déguile , qu'il femble élire Amphitryon. ^IJimuUbo imnc ijuafi ixtam. Tercnt. Je fcray lèmbUnt de foitir tout à l'heure. Hit m bcni aJimuUs nitptids. Tireur. Afin de bien joûeryoftre petfonniige dans ces noces feintes. AssiMULARt. Taciu Reprefenter. Farrnam Britannix iiift'ini ajjimulaz/ere. Tach. Ils Ont dit que la Btct;igne avoir la figure d'une coignée. ASStFÔNDlUM, genit. njfipind'n. n. Var. Le poids d'une Li- ste. (Parlant de la Livre Romaine.) Assis. Voy. As. ASSIS. Voy. Axis. ASSÎSTENS, genit. ûjfijlênt'u. orna. gen. Sji'mt. Un aflîftant, un auditeur, qui aflifte. ÂSSÎSTÔ, afiljiis, âfûjiïit, ifjljltlum , âfiîjlèrë. Plaut. Elire n» Ce tenir auprès. ^IJifltre propter aliijutm. Tertnt. Se tenir auprès de quel- qu'un. ^jfiilerr ai forts. Cic. Se tenir à la porte, la garder. .^ffilht riRus. Ciccr. 11 fe tient droit ou debout. ^JJljHt inhtrnacHlis. Tacit. 11 prefta l'oreille ^ toutes les tentes. Il fe tint debout à toutes les tentes pour écouter ce que le foldat difoit. AssrsTO. Aflifter, eftre préfent. Diviai! ajji/hre. Horar. Affilier au facrifice. AssisTFRE. PUiit. S'arrefter, ne bouger d'une place. Marie lu atqut ajjifle illicc. 24oft.^. z. szi(. z. Demeure & ne _ bouge d'icy. ASSITÛS, âfiïti., ûfshûm. (Participe d'..^/7>i-or.) Cat. Semé, planté auprès, m. ftmée , plantée auprès. /. ÂSSÔ, ayfiiJ, 4/7àî'î, ajfMÛm, a(farc. F lin. Roftir. Asso. Vitr. rlanchèier , faire uu plancher. ASSOCIÛ , âfiOiïis , affaciâvi , afacHiûm , Ajpiciîré. CUud. Joindre , mettre enfemble. ..^Jfociart pajfns. Siat, Aller de Compagnie , fuivre quelqu'un en marchant. ÂSSOLËT. Vi ajfaltt. Cic. Plaut. Comme c'eft la coutume, comme l'on fait d'ordinaire. ;g»* njfolcnt , ijutijue oporict figtia ad falutem elfe video. Ter. Je vois tous les figncs de famé qui arrivent d'ordinaire Se qui doivent arriver. Non Uiè ut ajfolei, Tacit. Non pas avec l'allegrefle accoutu- mée ASSÔNO, âfsonâSy âfîoniity afsonitiira ,itifonârë. commc Plan gemibus ajrôiiat Echo. Ovid. L'Écho repond aux cris de ceux qui fc lamentent. ASSÔB.ÛM, genit. âfsôrl. neut. Citer. Aforo , Ville de Sicile. ASStjDESCÔ, ajfadcfii, affudcfcére. Var. Se deflecher. ASSUËFÀCIÔ , ijSiref.ids , âjfuificJ, ifuèfaaûm, âjfaïfàcirt. Cic. Accoutumer à une chofe. C La vètirable conftruftion de ce Veibe eft d'y mettre un datif C'eft pourquoy Muret Se ceux qui ont écrit le plus exaûe- ment des diveifes leçons, remettent le datif par tout ou l'on liloit l'ablatif] comme .^JfuefaCluf frigori & fami. Cic. Accoutumé à foufFiir le froid 8c la faim. [ On trouve l'accufatif avec la prcpofition ad dans Tite-Live, ] .^Ifuefactre aliijuem ad fuppliciA. Liv. Accoutumer quelqu'un _ aux fupjilices. ASSUEFACTOS , ajfmfiai , affuefâai-.m ; (Participe d'^;)7«- fatio.) C:c. Accoutumé, fait, endurci, m. accoutumée, faire, endurcie, f avec un datif ASSUÊSCÔ , ajfuîftis , ajfacTTi, iijuèiûm , ijfucfcirë. ( avec le datif) Cic. S'accouftumet à une chofe. •^Jfuefiere i lenerts. Virp S'accouliumer dès l'enfance. [ 11 y a mefme des endroits ou l'on ne peut douter de ce régi- me: Caritas foli cui loii^o temfore ajfuefciuir. Liv. De forte que s'il a quelquefois un ablatif, ce ne peut eftre qu'un ablatif de la manière.] ASS. TTf Accoû- Asst/Esco. (en Cgnlfication aflivc.; Hint. Vtrt. Celf. _ tumer. ASSUETODÔ, genit. âffmtûdïnSi. f. Liv. Accoutumance , hi- bitude. f. Sive naturi , five ajfuetudiiie. Tacit. Soit pat nature , foit pK _ habitude. ASSUETUS , âjfuétâ , âfluëiûm. Cic. avec le datif : Le génitif ou 1 accufatif avec la prépoCtion In ou ad. Lg<> ttmpt«rn uh. ■vimi. Uv. Bellone , fi vous nous donnez auiourd huy la viaoire. je vous promets alsûrément de vous battit icy un ÂStT,' genit. ^li^. f. W'r. Afti, Ville de la Ligurie. ÂUTÂcnS is-ax-ic, genit. concio vocttxr , illic tjuotjue qK.t païui incifiant rrliijms ajirefcrt. Tdiit. Qu'en une aflemblée les premiers avis fout fuivis oïdinairement de toute la troupe. ASTRICTË. ( Adverbe. ) Cic. D'une manière ferrée. ÂSTRÎCTÔRlOS, aftriihr'iâ. , nftritliiïfim. Ptin. Afttingent , refl'errant. m. aftringente, reflerrnnte. /. ÀSTRÎCtOS, àllriiU, âjncliia!. ( Participe d'^Jlringor.) Cir, Lie, ferre , attaché, m. liée , ferrée , attachée. /. [ On dit ^jlndiot , au comparatif. ] ^cjuagclu alir.ilti. Ovid. De l'eau gelée, o« glacée. Bf- OrMio rif.mrvii asjrufa. Ocer. De la Poélie. Kj" AsTRicTus voluftatibui. Cictr. Attaché fortement aux plaifïrs. JT Un^Mm h.:kt mertede ajiniUm. Ce. 11 a une langue véna- le ; avec de l'argent on luy fait dire tout ce que l'on veut. ÂSTRIFËR, âjhtferii, ijlùferxm. StM. Qui porte les aftres. ASTRINGÔ, ajlringhy aflritixi , aftrldum , a;hingere. Plant. Ovid. Serrer, lier, attacher. .Ajlrmgitc illnm ,td colmwiam. Fiant. Liez-le a an pilier. tiî-AsiBiNGERï. Obliger, contraindre, engager. ^Jr.nii Ugi,„ec,Jjiiatr,facri!. Cu. tftre oblige pai la loy, par nécelfite , pat fcimeni. . ./> \A.!un!erc hicm JUam. Terent. Engager fa foy. ^ylflnr,- »r : ahnn.rn tonda-.ouxbm fms. Ce. ■ Engager quelqu un aux conJaions qu'il nous plaift. * .Aflr.nine je fnrt, Plant. Se rendre coupable de larcin , s'engager dans un vol. AsTKisGSRt. Setter, refletter. Ul-v:im a!in.,gtri. C.lf. Reflerrer le ventre. .Allungert bu%:,,r argnm,„ta. Cieer. Seirer , preflcr un tai- founenient, le dire en peu de mots. AsT^iN-GERE f.ctem. Se.,. Rider le fropt , fe renfrogne!. AsTiuNGi fr.gore. Pli„-J.>®' . gb«> Utoms.HorM. Le courage invincible deCatoti. ÀTTÀCTÛS, itaaii, ntinauw. (^ participe à ..in^ngc. ) iil- /r.j/. Touché, w. touchée /. u ,. ÀTTACTÛS , genit. âtiâiUi. m. Tir^. Var. Le toucher. At- ATTÎ!'^eni;.l"ir.l«. m. plut. FeJ!. Des perfonnes qui ne peuvent^ever les pieds pat foiblefle , & qui les trament en marchant. „ _ „ ATTAgEN, «.Tliy^it. genit. *tta.iin,t. m. ou ^TTAGËNÂ, genit. anigèn^. f- Pt.n. Francoline. Oyfeau. ATTÀMËN. ( Conjûnftion. ) Toutefois, cependant. _ ATTAMINÔ .-ifMffloM;, atum,ni-o<,MummAtHm ,aiummare. ^„r- K/.7. Profaner , Ibiiiller. Corrompre. ATTliGt.t , genit. i urbem ab tlU fctlerutâ. rianii ultentar: fufpicamnr. Cicer. Noïls avons quelque foupçon que cette deteftablc faftion a fait quelque enrreprife fur la ville. Vj- ^itiiitare t>l:ijmjn. Ctcir. Tenter quelqu'un, le fonder , ef- fayer de le débaucher. Sonder le gue. [ Cette dernière expreflîon eft metaphoiique , & vient de I» couftume qu'on a en voulant pjfler une rivière , de fonder l'endroit ou l'on la peut paflet à pied. J lt,fid:is fidem aud:tcris attentare. Cic. Tafcher de gagner la créance de Ion auditeur par les arrifices d'un difcours erudié. ^ttentart ali^uem bella. Stat. Faire la guerre à quelqu'un, l'aflaillir. , , , Cetlius fuam clafem attentatara magnn c«m [uo pertcuh pêne fentit. Ocer. Gellius s'appetçut qu'on avoit donné une dan- ecreule atteinte à ùl flotte. \à- T,mp:aigtir. -/r . i. Vig.ltx a:tenu.,;t ccrpcra. Ovid. Les veillcs amaigiiflent le corps , luy fout pcrdtc fon embonpoint. ATT. ^itcnndrf cariti. OviJ. Diminuer, addoucir les foins, fou- lager fon chagiin. ^lunuMe arboris umliram. Catul. Diminuer l'onibte que fait un arbre en çoiip;!!!' Tes branches, i'elaguer. ti'^Aitriiu.u! ahijutm. Horai. Rabbaiffer, iiumilier quelqu'un; Le réduire au petit pied, (comme l'on parle familièrement. ) ÀTTËRÔ, .iiteiï!, altrlvî, atlrilfim, âtterére. Plin. Ufer en frottant l'un contre l'autre; le frotter contre. ^n^KitU attrruiit fi fiopHlii. PI'". Les anguilles fe frottent contre les rochers. ^Jî.iKs aitercni fi fpinciii. Plin. Un a(he qui fe frotte con- tre les buillbns. Attfro. Cohm. Ufer, miner, confumer, concafler, biifer. Kj'.'^itcrire aura aticujm. PLmj. Rompre les oreilles à quel- qu'un, l'importuner par fes difcours, comme qui diroit Luy frotter les oreilles à force de luy parler. ^itcri firdidum artjtraliaiur. Tacit. 11 croyoit que c'eftoit une lafchete de fe laifler gourmander, o» fouler aux pieds. Kî" Atterehk herbus. Vir^. fouler , gafter l'herbe en mar- di ant deifus, .Attirire famam aliiu}U!. Sallu/l. Flétrir la réputation d'u- ne perfonne, le diffamer. ÂTTÈST.^NS. genir. attcfiantii. Orna. gen. Témoignant , rendant témoignage. .Atitftamc ornnium memariâ. Cher, Selon le témoignage de tout le monde. ÀTTéSTAtOR, genit. tittc/laiârïs.m. Plin. Qui rend témoi- gnage d'une cliol'e. ATTBSTAtOS , atitflâtâ , atteftâtSm. Plin. Qui a rendu té- moignage d'une cliofe. Pris à témoin, m. prite à témoin. /. ÀTTESTÔR , anrjlâris , aitejiâtiii fitm , autftâri. Phn, Té- moigner , atiefter qu'une chofe eft. Attestari aliijucm. Cic. Trendte quelqu'un à témoin. ÀTTEXÔ, âuixïi, âtièxiti y âitexrùm, âttexsrè. C:c Joindre, _ ajouter avec. ATTlCA , genit. /iitïde. f. Plin. L'Attique , aujourd'huy £)«- cato (ii Sennes. ÂTTlCË. ( Adverbe. ) Cir. Élégamment , poliment , à la fa- çon des Athéniens ( qui parloient fort poliment. ) AtTICISMOS , àrliiWTfiiç. genit. aituijml. m. S»'»'. Atticif- me. m. Politefle, élégance du langage. /. ÀTTICISSÔ , atiKijij: , a!t:jc,fi.ire. PUut. Affefter la poli- _ telle du langage , parler poliment. ATTICÛS , ârîiia , aiiicûm. Cn. D' Athènes , Athénien, m. Athénienne. , » Atiicus. Cic. Elégant, poli. m. ( à caufe de la grande po- liteffe des Athéniens. ) élégante, polie. /. Sermo atticus. Cir. Un difcours poli 6c élégant. ÂTTXCq.PlaKt. Voyez Aitingo. ÀTTÏGUOS, aiugua, aitigiinm. [ du vieux verbe atiigor.^ .A- _ pu/. Contigu. m. contigué. /. ÀTTÏLOS , genit. âttih. m. Phn. PoilTon qu'on trouve en _ abondance dans le Pô , Fleuve d'Italie. ATTlNËÔ, âiiinis , âttïnui , âttêntUm , âllinèré'. PUut. Taiir. Tenir, retenir, atrefter. .Aiiiniri alKjutrrt. Tacit. Retenir quelqu'un , l'arrcfter. t^tùntri cuflodiâ. Taut. Eftre retenu en prifon , eflre ar- lefté prifonnier. iù- Niincjam iHltrts attinet. PUut. 11 les tient déjà. [ Manière de parler figurée. ] 11 a les coufteaux en main. Attineri re aliijuâ. Eftre retenu, atrefté par une chofe en s'y appliquant & y donnant fou temps. ^ttinetur lludiis. Tacit. 11 eft aliaché 3 l'eftude. ÂTTlNËT. 11 appartient , il touche , cela regarde , cela con- cerne. Hoc ad mi auinit. PUut. Cela me louche , cela me regarde. Nih'l aitmet dicert. PUut. Qti'eft-il bcfoin de dire i il ne fert de rien de dire. giucd ad mr attinet. Cir. Quant à moy , pour Ce qui eft de moy, à mon égard, pour ce qui me regarde. gluid tjlud ad me Mtinei > PUut. Qu'ay-je affaire de cela > Eâ rc non vtiiit , ^uia nihil attinuit. Cic. Il n'eft pas venu, _ parce qu'il n'eftoit pas neceflaite. ÂTTÎNGO, aiiingis, ittili,âtt»Sîim, âtfinmi. Tirent. Tou- cher, frapper. ATT. 119 Ne mt attingtt , fieltJJt. Tercnt, Ne me touche point , mef- chant que tu es. Attingerf.. Atteindre, toucher, arrivera. ^:Ug!! BrtHnr.iam. Ccf. Il arriva en Angleterre, i'.irj Ca/i/iadocu , ^«x Cili'iam attingit. Cic. Certe partie de la Cappadoce qui touche la Cilicie, qui en eft proche. AîTiNGi dolare. Cic. Eftre atteint de douleur. AiTiNGtRE. Toucher, regarder, appartenir. Prtmtis tlle locus , cjui maxiniè atttngit natur.tm Inimannm. Ci- cer. Ce premier endroit qui touche particulièrement la na- ture de l'iionime , qui regarde , qui concerne la nature de l'homme. Sri mmirum me alid cjuorjjie raufa, delecljt , ijua te non aitingit. Cic. Il y a encore un autre fujet qui me donne de la fatis- faftion & qui ne vous regarde point , qui ne vous touche point, où vous n'avez point de part, /j me cognatione maxwiè aîtingtt. Cic. Il me touche de pa- renté. 11 eft mon proche parent , nous fommes parens de fort prés. .Aiiingit miilios hic infamia. Liv. Ce déshonneur regarde plufieurs perfonnes. Id ejuod rem atiigii. PUut. Ce qui appartient à l'affaire. Si tjua te tui pragreJsUs attingit cura. lie. Si VOUS elles ienll- ble à voftre avancement. Attingkre. Toucher tant foit peu, 8c comme en paflant ; ne faire qu'effleurer les chofes , les traitter légèrement. ^ningere partem alicjuam fieleris alicujus. Cic. Ne traitter, ne parler que d'une partie du crime d'une perfonne. ^iiingere primoribus Ubrii alicjuid. Cic. Ne faire qu'effleurei une chofe. ..Attingtre extremts di^itii aliqnod vita gtnus, Cic. Eflayer en paiTant un genre de vie. Attingere Uviier Jludia. Suet. Eftudier légèrement , ne pren- dre (ju'une légère teinture des belles lettres. Scro cir leviier literas Cr^cas attigi. Cic. ]'ay eftudié le Grec fort tard & fort légèremenr, je ne l'ay point eftudie à fonds. Hj" .Attingere cxlum digiio fi putant. Ciccr. Us s'imaginent eftre- fort heureux ; ils s'imaginent tenir Dieu par les pieds , ( comme l'on parle populairement. ) ld° Attingsre 'Hempubhcam. Oc. Manier , gouverner la Répu- blique. Se méfier des affaires publiques. Attingere rem ad verbum. Cic. Appeller une chofe par fon nom. AniNGERE res gefias vcrfibm. Cic. Commencer à écrire l'hiP» toire en Vers. ATTOLLÔ, atloltis, attollerc. Pacav. Ofter. Atiollerf. Lever, élever en haut, haufler. .yitislU pallium. Terent. Relevez o« trouflèz vôtre manteau. attollerc fi à gravi cafu. Ltv. Se relever d'une grande chàte.. Atiollere figna. Plant. Déployer les enfeignes. ^ttolluni fi vtnx. Ccif. Les veines s'enflent. Kj" Attollere/'^ii-z-ot. Plin. Nourrir 6i élever les petits. (Par- lant des animaïu. ) Attollere nomen alicuJKs ad Jidera. Lucr. Élever quelqu'un juf- ques au Ciel. Pnvaù homiiis norncn fiiprà Principit attolli. Tacit. Q^ie la. renommée d'un particulier moucaft plus haut que celle du, Piince. tij" ArroLtERE iras. Virg. S'enflammer de colère. * ^nimot. Virg. Relever fon courage. KJ" Attollere rem parvam. Celf. Relever une chofe peu con- lîdérable ; l'éxagèrer. ATTONDËÔ , dtibndêi , Urtôndt , âttonfilm , âttondërè'. PUut, Tondre rour a fait, tailler les arbres. .Attondcnt vroiilta capelU. Virg. Les chèvres broutent les boutons des arbrilTeiux. Kj'Attonuere alicjHim aun, PUut. Dètrouflér quelqu'un, luy' excroquer fon argent. ATTONiCS, ii.'(b'jj(t , âttônjrim. ( Participe d'.^;(oniisa. arva. Liicmi. Des moillbns coupées. HJ" Attons.v laus. Cic. Une louange diminuée. ÂTTÙNÏTË. ( Adverbe. ) Plin. Avec étonnement. ÂTTONITÛS, iir.onitâ., aitSnïtfim. Cicer. Étonne , cpouvanr. té, furpris. m. étonnée, épouvantée , furpiife. /". AiroNiius, LttJ, Qui ajerdu kfemyneot ûcl'ufige de fesmern- bres,. iio ATT. ATU. ATY. AVA. brcs. Qui eft tombé en apoplexie. , ♦ AitonitÏ ;r..?.^ »r^ Attond'O. ■. ATTRÂCTIO , geuit. rtïtniffionij. f. S?""- Attratlion , la vertu d'attirer, f. _ ., ,. ■ ÂTTRAHÔ, âtir^hïi, âlirâxî, ntlrâUum, attrabcre. tic. n- rec à foy, attirer. Utiriihit ad fi firrum matants Ufis. PU". L aimant attire a foy le fer. . j r ., ^itrahcre ir rtddtre mimcm. Ptm. Tirer & rendre Ion haleine. , , ,,„„ AiiRAHERE ^l,ir^hr,. al,q«,madfi.Cic. Gagncrquelqu'un.l'attireriioy. ÂTTRECTÀtOS , genit. Mt,cp.,,us. m ( £>: P-'{- '," "'Yf Attouchement, m. ( Ce mot le trouve feulement a 1 ablatif. J ATTRÊCTÔ , atircdi! , mueclivï , attredainm , ainecure. Cic. Toucher , manier fouvent. . Nm attr.a^rc fncU d.imfi. Tacit. Qu'il ne fe devoir point fouiller par l'attouchement des morts. Attrkctare -.t<.«P< «/'.'-"«. Cu. Toucher a la femme d au- truy, en abufer, comme qui diroir La patiner. ÀTTRËMÔ, allrem!!, attrnmti, Miremere. comme ^tnintere toquent,. Siat. Trembler à la parolc d'autruy. ÀTTRIBOÔ, ÂitrU/ûis, inribii, , àtmbu'um , arrr.tefrc. tir. Attribuer , donner , imputer une choie à quelqu un , «X un événement à quelque choie. ■<, , \ @«i S,.,onit u Udum , mùhu^! S,rv,l,o. Oc. Attribuez a Smilius le mauvais traiitement que vous recevez des Mcyo- nicns, rejetiez en la faute fut luy. •„„„„, AiiRiBUERb-. Attribuer, donner, alligner.donner appointetiicnt. Vdim abqu.indo punum viIm , ciqi" de manapn , qK^I'l'i "' dchiur, Àr,b«as. L.ur. Je vous prie de voir mon fais , 6C de luy donner de mes valets ceux que vous voudrez. ^ur.buirc nc:iou«r» abij-od Micri. Cic. Donner quelquecom- mifllon à un autre. ■. Su.ir,n UcArmt, tantam fmwam ridcmftori folvndom , ami hÙid.r^rjKc oren,. Cic. Q:'e les Confuls taOenc payer Se donner à l'entrepreneur autant d'argenr qu on eft .c°"'^"" ■ luy faflciit livrer l'argent félonie marche qu on a fait avec luy. T(«J Ptrfcirlim civitcites uxonblil atniblurr filent. Ciccr. Les Roys de îerfe ont de coutume d'alfigncr des Villes a leurs ÀTTPJBOTlÔ , genit. ctttnbuuom!. f. Cic. Appointement. m. Alllgnation d'une penlion, du d'une rente./. AVA. AUC. AVARÎCOM , genit. avanc'i. n. O/. Bourges , ( Ville Capi- tale de Berty. ) AUignaiiun u une f»."""". "" •• — --/- ^ .^ „• DoUbctU firiffit fi de atlr.bMwiie omma fxmrxx fecjlt. Cic. Dolabella a mandé qu'il avoir fatisfait Ciceron de les ap- poinremens. _ _ .«• ' .^n", ATTR.1BUTUS , ittrihili , âitr'iliixm. Cic. Affignc. m. aili- ATTRIBOTI , genit. attrikii-cmm. m. plui. Or. Ceux fur qni on aflignoit quelque payement. r r ■ e . a'., ^,„Los q7.od appelles , v^lM probo. Or. Je fuis fort d â- vis que vous faffiez fommer , venir ceux fur lelquels on a alfigne noftrc argent , o» fut qui on nous a donne a le ÂTTRlVos , ânr'iti , âttrtiûm. ( Participe d'^itè'ro. ) Mort. Ufe , gafte par un long ufage. »2. ufce , gaftee. f. tù-A-TT^n. topes. Lit,. Des richenes diminuées. ArmlTCS, genit. ittr',t«s. m. Plm. Frotement. «>. l'aftion de frotter une chofe conrre une autre. , ^ . , . ,. Attmtvs r. . f Cic. Avance, padion trop gran- de des richelies, léliiie, mefqiiinerie. /. .Ardent avarinâ. ^vnrilii hiante Immi. Cicer. Qui brÙle d'avarice, fort ou extrêmement avare. Ob avariiiam IMcare. lior. Eftre avaricieux. AVAP.iTiA ^loru. Sjiint'Curt. Ardent delir, pallion de la gloire. Qiioi qu' jMMfm aufli bien que rous les autres noms des vices & des vertus foient dépouillez de leur plutier par les Gram- mairiens, néanmoins Ciceron a dit, Ncc emmomncs avantias, /1 xque avuritms effe dixaimiii , fiquilur eticim ut xauai ejfi if camui. 4. de finib. , AvARlTlES, genit. ivir'it'nl. f. Lucr. Avance. /. ÀVARC'S, iiud,.i, â-oiium. Avare, avaricteux , pafiionné pout les richelVes, on pour la gloire, & pour les louanges, m. A- vare, avaticieule, pjflionnee pour les richelfes. f. [ij-VbNTtR avarm. Hor.ir. Un homme qui n'eft jamais foû , un ventre inlatiable. , .yitiarus iniMHs. CUud. Des yeux qui ne fe peuvent raflaiict de voir. . , , ^varjifpei. Horai. Horat. Des efperances trop grandes. \à- AvARus c ->^-fi-"'^ ^''répond de l'achat comme .1 le l'- -^X/^^, «/ ■"^^- a-„„ Aliquid a malo auihre ewcrc. Ch. Actietet "''';,, j mauvaisgarand ,d'un hommequ, ne peut g^'f"'"' %^^î^ '^^f,'*^ Ainli Tuiorauiio, eft Celuy en la puillance duquel elt le Dien du mineur, qu'il ne peut vendre lans luy. êi„^cu,.^,.e/!ne lulon auchre esl did.i ''"V "f (î le I ueuh l'V qu'on ail promis en mariage . tout eft nul h le tuteur n y AUC. confent 8c n'en repond. Ainfi .Audtirc Jcnaiu lons les pa- loles entre nous ; fl nous les recherchons trop curieufement ; fi nos paroles font eftudiées. ^Iiorum nçimontm auLupart. Cic, Sonder, pénétrer le fenti- ment d'autruy, ^c 7ion vtnorne alfentaÙHncKtà (juadam aucHfari mam grat'mm ■vdiar. Ctc. Je ne crains pas qu'il lemble que je veiiille par adrefle 8c par cajolerie gagner vos bonnes grâces. Lcvitant ejl tnanem Aucitparî rumorem & umbrM falfc gtari.i canfeif.iri. Cic. C'eft une vanité que de rechercher avec foin toutes les moindres occafions de faire parler de nous 8c de courir après les fantofmes d'une faullè gloire. Tempus aiicupari. Or. Épier le temps , ou l'occafion. Non ego Htiïitatcm Aliqu.nn ad dncndiim aitcupam^ horum libros lego. Cicer. Ce n'eft pas pour apprendre a parler que je lis leurs livres. ]e n'y clierche pas les avantages du difcoms. DcUilationem dtcendo amupan. Cn; Tafchei de plaire aux auditeurs , chercher à leur plaire. ^ucHfatur illms imhfc:lhtattm liltrls. Cic. Il tafche de fur- prendre la foiblefle de fon efprit par des_ lettres. ^ucHpan virbA. Ctc. Rechercher, choifir fes mots. ,A«ci;»jâ , audacifiîmîim. ( adjeftif fu- _ petlatif. ) Cic. Tres-hardy. m. tres-hardie. /. ÂUDËNDÛS , aûdëndâ , aitdendiim. Liv. Qu'on doit entre- prendre. •J^j audenda m^snt futuro duci. Liv. Une entreprife réfei- vée à un grand Capitaine. AuDF.NDuM <•/?. Tibiil. Il faut avoir de la hardieffe 8c du coeur. 11 faut de la rcfolution. .Aiidoidum dcxirâ. Virg. Il faut donner combat , il faut en venir aux mains. ÀUDËNS , genit. aûdtntis. omn. gen. Virg. Hardi , entrepre- nant, refolu. m. hardie, entreprenante, réfoluë./. ..Aadenits fortuna juvAt. Virg. La fortune favorife ceux qui font hardis. ÀUDENTÏÔR, m.icf. &c hoc aUdcntOis. (adjeûif comparatif , du pofltif ^ndenl.) Jtia ndhuc audentiora. ^uinl. Des chofes d'une plus grande entreprife , qui demandent plus de hardiefle 5c de réfolution. Tu ne cède malii , fed contra audentior ito. Virg. Ne fuccom- bcz point fous ces malheurs, ne vous laiflez point abbatre à toutes ces difgraces, mais relevez vous toujours au deflus de voftre mauvaife fortune. ÂUDËNTlOs. ( Adverbe. ) Tacit. Avec plus de hardiefle. AUDEÔ , andis , aiims f»m , aûdcrè'. Cic. Ofer , ne pas crain- dre de faire. Non audeo , ijuin promar» omiiia, Plaut. Je n'oferois lien ce- ler. Il faut que je dife tout. ^cicni aadire. Tacit. Ofer donner la bataille , hazarder le combat. Nihil oufmAm (Itl/tm, Tatit, Que Iç peuple n'ofeioit lien AUD. entreprendre, ^Kfuro! noaurnam caftrorum expugnatiomm. Tacit. Qu'ils tcnitroient de nuit l'attaçiue du camp. \Ù-Vlt,mA andirc. Liv. Rifquer tout , fe porter aux dernières extremitez. ^ndere faciiiH!. Liv. Ne point craindre de commettre un crime. .Audire majora viribus. Virj. Entreprendre plus qu'on ne _ peut , ou des chofes au delà de fes forces. .ÂUDIHNS , genit. audicntis. omn. gen. Cicer. Qui entend , qui écoute; auditeur. Me auditnie id ei dixit. Cicer. Il luy a dit cela en ma pté- fence, moy l'entendant. fJ-DiCTo audiem. Cic. Qui obéit, qui fait ce qu'on luy dit. Non fore diao auditntes militei. Cxf 11 ne croyoit pas que les _ foldats luy dûflent obéir. AUDItNTlA, genit. audicnt'ix. f. Cic. Audience, f. Silence, w. Exurge prîco , fac populo audientiam. Plaut. Huiflîer, faites faire filence au peuple. Sibi facere audirntiam. Cic. Se faire écouter. AUDlÔ, aiidis, aiidïvl , aiiditûm, aiidirc. Cic. Oiiir, écouter, entendre. ^udiie paacis. Terent. Écoutez un peu. Liijuidiùs andiunt talp^. piin. Les Taupes entendent plus clair. Paritm auribus audire. Cat. N'avoir pas bonne oreille , n'en- tendre pas bien. ^n ego lotiei de eadem re audiam > Terent. Entendtav-jc dire toujours la mefme chofe ? audire dure non aversâ. Tibul. Oiiir favorablement. .Audire. lie. audire dicere. Var. audire dici. Cic. Oiiir dire. Audire n/i^xt?». Cic. Écouter quelqu'un , eflre fon difciple. ^udivi hoc de parente meo, Cic. Je l'ay oiiy dire à mon père. £ matre audiibam , ijuod ex te audivi. Plaut. Ma raere me difoit ce que vous m'avez dit. Audiue. Obéir, croire, déférer à quelqu'un, eftre de fon fen- timent, le fuivre. Si me audies , ou audiai. Cic. Si vous me croyez , fi vous fuivez mon confeil. Nec Homerum aitdio dum ait. Cic. Je ne fuis point du fenti- ment d'Homete quand il dit. Audio. Cic Je le veux, j'en fuis content, j'y confens. Non audio rjuod /ifftrs. Cic. Je ne reçois point l'excuft que vous apportez. Je n'entends point cela. .Aiidiii prêtes excufantii. Tacit. 11 receut fes excufes,il fe ten- dit à fes prières. Audire. Cicer. Écouter favorablement, exaucer. Deus preces meas audfvit. Ctc. Dieu a exaucé mes prières, Audire dolos. Virg. Prendre connoiflance de crimes cachez. audire de capite. Sen. Connoiftre d'un procès criminel. Audire bcnè vel malè. Cic. Eftre en bonne ou mauvaife réputa- tion. Eftre loiié ou blafmé. Vt benè audiant ér rumorem bonum colligant, erubefrunt. Cicer, Ils rougift'ent afin d'eftre eftiraez avoir de la pudeur 8c qu'on les en loue. Minus commode audire,. Cic, N'avoir pas trop bonne répu- tation. Audit arbor arborem, Piin. Un arbre fe plaift avec un arbre. AuDiBO vieux pour audiam. Plaut. J'ecouteray. ÂUDlTlÔ , genit. auditiônis, f. Oc. L'aftion d'oiiir 8c d'é- couter, f. ^uditioni occupatum fédère in fcholis, Plin. Eftre en claflè ï écouter le Maiftre. Pueri fabellarum auditione ducuntur. Cic. Les enfans fc plai- fent au récit des fables , ou à entendre des fables. AuDiTio. Un otu-dire. "Humoril/us at^ue audilionibui permoti. Cdf. Émus du bruit commun 8c par des oiii-dire. .yiliguid famâ & auditione accipere. Cic, Apprendre quelque chofe par le bruit commun 8c par oiiidire. fiila audiiitnes. Cic. De faufles nouvelles qu'on entend dire. auditione. Cic, Par oiii-dire. ÂUDITIONCOlA, genit. tmditiûncuU. f. .Aul-Cel. Va legei _ oui dire. AUPÎTÔR, genit, wdititîi, m.OV, Auditeui, Celuy qui écou- te AUD. AVE. M une perronne qui parle en public. AuDiTOR. Cic. Difcipk, efcolier. m. .... ÀUDÏTÔRIÛM , genit. audiiëriî. n. Sn'"'- Auditoire.». Salle où l'on parle en public. /". . ,^ ,,, . Auditorium. Sfint. Plm-Jun. Auditoire, m. aOembke de perfonnes qui viennent pour entendre haranguer, f. Auditorium. Sï'"'- École, clafle, falle ou l'on enfeigne. ÂUDlTÙS, Mditi, aiidmm. Cic. Oui, entendu, m. orne , en- ^udiiuiej! mtgi» /Htnii». Cic. Il a eu bonne audience; ilfut écoute avec un grand ûlence. ^uditi rc tx mriKjHt farte. Cic. Le procès , eu raftairc en- tendue de part & d'autre, c» félon le ftile du Palais , Parties oiiies , aptes avoir entendu les parties fur l'aiïaiie. NulU tuariim audita mxlu ntcjue vif» foromm. Virg. Je n'ay ni veu ni oui aucune nouvelle de vos compagnes. AuDiTO. Tacit. Ayant oui dire, ayant appris. %am£ le?iotJf*m Germamcarum motu attdito. Tdcit. La nou- velle de ia fédition dés Légions d'Alemagne eftant portée à Rome. t/ludita recorditri. Virg. Se telTouvenir de ce qu on a oui dire. ÀUDÎTOS, genit. aiidiiûs.m. Cic. L'ouye. /. lefens de l'ouye. .Animal falerii auditH. Flin. Va animal qui a l'ouye fort fin*. Gravitas atiditus. Plin. Duieté d'oteiUes, furdite. ^ AuDiTus. Cic. Oûi-dire. Nihil frttcr audition haieo. Cic. Je n'en fçay rien que par oûi-dire._ AVË , ÀVETË , ÀVETÔ. Mart. Sali. Bon jour , c« bon foir. Dieu vous gard. Je vous faluë. .yivêrc te jubet. Mari. Il VOUS falui". ÂVËHÔ, âi/cxl, âviiliim, âvèhèrë. Liv. Emmener, emporter par charroy au autrement. AVËLLANA, genit. avellanx. f. P//n. Noifettc. /. ÂVÉLLÔ, avëllii, âvëlli, ouâvuliï, ttvulmm , avcllè'rë. Cic. Arracher, tirer, féparer avec force. .AvelluntHr vi cruda pema ex arboribns. Cicir. On arrache de force des arbres des fruits qui ne font pas encore meurs. (5" .yivcllerefe à mere'rice. Terent. Se féparer d'une femme de raauvaife vie, la quitter. Cxterùm «t avelleremur caflris , tri4cihus adhuc non minus afpc- ritate remedii , tjHam fceleris memoriâ. Tacit. Mais en etfet pour les éloigner du camp encore tout troublé de la mémoire du forfait 8c du fupplice. AvENA, genit. aviax. Cic. Avoine. /. Sorte de bled pour les chevaux. AvENA/?fri7;/. Virg. Avoine, herbe qui ne porte point de fruit. Coquiole. /. Crandia ftpè tjuibus mandavimus [hordea fttUîs.... infelix /o- tium , ^ fieriles dominantur avena. Virg, Souvent pour de bon grain que nous avons femé dans nos champs , nous n'y voyons croiftre que de l'yvraye 6c de méchantes herbes. Vj- Avfna. Virg. Chalumeau, m. petit flageolet fait de tuyau d'avoine. _ ÂVENÂCËOS , avaiâcèâ , avenâcëiim. Plin. D'avoine. AVËNAB.1ÛS, avenârïà, avenarïhm. Plin. Qui fe plaiû dans _ les avoines. AVËNIÔ , genit. .Avtnîinïs. {. Plin. Avignon , Ville fur le Rhofne. ÀVËNTICÛM, genit. avent'icï. neut. Tacit. Avenches , Ville d'Alemagne. ÀVtNTÎNOS, genit. .yivcntiin. m. Feji, Mont Aventin. Une _ des (êpt Montagnes de Rome. ÀVËÔ, avis, Hvirè. Cic. Defitcrfort, o» paffionnément , fbu- Haitet ardemment , avoir grande envie. AVENS, genit. iiviniis. omn. gen. Horat. Qui délire fort. AVËRNUS , genit. àvtrnl. (mafculinau fingulier. ) Averne, Lac de la Campanie proche de Baye, que les Poètes ont pris fouvent pour l'entrée de l'Enfer, 8c pour l'Enfer mefme. Grave olcns ^vernus. Virg. Le lac d' Averne puant 8c infeft. AvERNA il divertit à fes ufages les deniers publics. AvERTHRE. Détourner, délivrer, empefcher quelqu'un défaire une chofe, au que quelque malheur ne luy arrive. Cxfar ^intonii furorem à pernitie 'T^ciput/licx avertir. Cicer. Céfar a détourné de delTus la République la fureur d'Antoine qui la vouloir perdre. ^od Du omet! avenant. Cic. Je prie les Dieux de de'tourner ce malheur. Morbos avcnert. Harat. Détourner les maladies. ^vertere hoflem à parus. Cxf. Repouller I'ennemy , l'empep- cher d'entrer dans la Ville. .Averttre oraiiantm. Cicer. Détourner fon difcours , changer de propos. ^vtrtcre cagiiationem à miferiis. Cic. Détourner fon efprit de penfct à fes miferes , l'empefcher d'y longer, l'en divertir. Q ï ^ivif ... AVE. AUF. \vnun nmàM,ia,.e. J.v. Ofter le fo.pçon d'uue cho- fe empefclier qu'on n'en foupçonne tien, ciyiuet l'amitié d'une peifonne , rompre avec luy, le la.f- ^" ,'";.,/»; G.UU .n-m, k f, .^nurentur. Cf. Qye cela luy alieneroit les elprits de toute la Province. „Tl,r« O Détourner les yeux, l'efpr.c & la penfee d un ôbié; & lés' porter » les attacher lut un autre; quitter un •^t^-C-l^r :>....«». L-.. se P-g" (e^iuftifier d'une faute , & en charger un autre, la 'eiette ut luy- .iventrefe .nmcu^t.m. PIM. Sc mettre a taite matchan dife, oM à trafiquer. p„,,„, i» nnv à ne ^J.rt.r, r.^«"•'•«» à- »"'/'"• i"" Chacun mit i vnir & à regarder ce combat. As^KTErH/.^«r»'!... -"^'"- V.r,. Enchanter quelqu'un, o« 'Xti"i";..«.. su.. Ne voulotr point écouter , faire la jS^Q:%rs, ,yflm, m.,.m. ..firre. Ce. Ofter, em- ^"1"; ,. I.nc. Tercr,,. Ofte-tov d'içy, va-t'err d'icy . retira- ,^ »^./.r r. iêri ecviomento aliijtto. Taài. Eftre honore de quelque nom, recevoir quelque titre honorable. Iracmel.am .ilumus miirc. Terent. Iriiter , w< animer , en- flamraer davantage une perfonne , augmenter la colère. Ovuatcm au%cre procreaUone hber„ri,m. PlaM. Peupler Une Ville par la génération des enfans, donner des enfans a une "'uiigmm augëre cofm verbornm. Oc. Enrichir une langue de "!^«jf« tcrrurem. Csf Épouvanter davantage , augmenter la crainte. , ,^ V,a, forim,.e auiire. Prcp. Trouver de nouveaux moyens de faire ifottune. Si^erT^^rt uil^dë d^s {J.paul. , .ûy couper la tefte, le décapiter. '^ .,4.r,e.Um mordu,.: a.f^rre. ce. Ar lacher l'oreille a belles dents. ^T;i™^rr;^!^:r^; i^^uVnu ce que , dema^o. .-;f£r.^'^mïrdeS"^:^;ati<:.^s«^an! ■ lageufe en faveur des Bmhr«,ens ^^^^^^^^ er/et;: l^e:^::;.^Vouft'ir/:-q'^-.4.ep^onre vous a-t'rl ^'%rr. paucos dies ah al.e,.o. Ce. Obtenir un délay de quel- 'l!^:i:n2?Xl''^:gner£bnprocé^, obtenir gain de t^'^Haud/le a.fere.,. Teren,. Ils n'en feront pas quitte à f. bon "i!::5:i«"X^"'^- ^- I^-porter de la losange ""Zff— a:,fen. Bcrau La crainte ofte le fommeil , '7:^^^^: Mer. PU., parle, ferieufement, neba- ^S; l^^f^ere. Bcr. Ccflè de m'epouvanter par ton ^'nFu aufnant at,orum rouJIHa. Ce. Ne vous laiffe. point emporter aux conleilsd'autruy ; prenez garde a ne vous point lois mieu./eftre pendu que de ne pas publier cela , que de Hie t.me, »» de "''^ J^f f °^f ' p,,, ceh. m'a renverfé la cerve le, m'a démonte l'efprit, m'a mis hors des gon^s- ^ft^ùrZrne veU,, de ffL. Uv. M'ont détourne .» m ont \exxè comme hors de la courfe. . _ ^ ''Zs7^de.„. a.fere,u ,n l.i.. Ce. Çes leuxnous empor- teront quinze jours de temps, ««nous les feront perare. »,in.RMi. Emt'Otter, enlever, ravir. . . taire tortune. ^ , r Ce verbe fe prend abfolument , & comme paffivement.] .Auxerat pitent.a. Tae„. La puiilance s'eftoit accrue .« aug- mentée. . ,. , n ^,ix,! morius. La maladie s'eft augmentée. _ AVG£SCÔ,arigife,s,aHgifcérê.Ce. Ctoiftte, devenir plus grand ou plus gros. . , . . . ■ /) , Et Kt ecrpora lente augefcwit, ciio extmgmntur , /!c ,„gema Jtu- d,aque oporejferis faahJ.s , ejuàm revocâr:!. Tauu Et comme les corps foTit longtemps à ctoiftre Se pendent en un in- ftant , il faut plus de temps pour tetabUt les eftudes , qu il n'en à fallu pour les détruire. kXJGlîXCÔ, ai'l'f'cas, aiig,fitare. Em. Augmenter. XOGMËN, genit. <...2-J«ii ûeut. L.*cr. Accroilkment , ag- grand:fiemcnt. m. Augmentation. /. AUGMÉNTATlÔ. Voy. Algmen. AUGMËNTO. Voy. Au&io. AÛGMENTUM. Voy. Au&MEN. . . aÔgOR genit. aAvr'^. m. O.. Augure. « Qui prévoit & crédit 'avenir par le vol & le chant des oyfeaux. ^XJZg^^r Irn.^. Horeet. La Corneille qui annonce la AOGÙa.^CÛLUM, genit. a.p.ic.n. neut. f.«. Le lieu où ^Vl;,'i,po"rtôu; les genres.) cX Augurai, des augures, m. '^:J l.bri. Ceer. Les livres des Augures v.r^Mur^lis Ce Un homme qui a elle Augure. AOGmATlO:- genit. a.g^rat.,1. f. Ce. Divination par les AOGÛRÂTÔ. L... Apres avoir confultë les Augures , .« la volonté des Dieux par les Augures. AOGOaATÛS , genit. <;«i«rai«j. m. Our. La digiute a au AUGÙRÂtOS, <.»(;«''^'"Ï. -««2«r<ît5r,.. T™?/»» ««5«r^t«w. f' ^,^ Un Temple bafti après avoir confultë les A.rgures. AOGORIOM , genit. «^»"'- "«"^- <:'«>-■. /ugure ; prelagc ^ue l'on dre le l'avenir par le vol des oifeaux , ifc. m. AuGURiuM. Hor. La fcience des Augures. AOGORIUS. Voy. AuGURALis. _ _ ,, _ AUGORÔ, aûgUras, ex^g^rav, , Mg»ra„im, Mgurarc. Ce. uz AUG. AVI. Dcvioet, conjeaurer l'avenir par le vol & le chant des oy féaux. gu/i dijlh auinrir, iibtfd'ctre. Cic. Je veux dire ce que je penle de luy , ce que je cioy qui Iny arrivera. 6>M.infH»; io:ijrd!i',i .iui,ur.tmur. Cit. Autant que nous pou- vons connoiftre pat conjeflure. Moriim fujm ^murari. Cuir. Pionoftiquer, prédire la mort, en avoir un piefTentiment. AÛGOSTA. T.im. LMmperatrice. ^ . ^, ,..,, , , AUGÛSTÀ AuscioHuM j ou Ausci. Ccf. Aufch , \ ille de la Gaule Narbonnoife. , ■ -r AuGuSTA Trhvirorum. PI"i- Trêves, Ville Archiepifcopale d'Alemague. . , „ AuGi-siA Tricastinorum. PIw. S.Paul trois Challeaux. AuGusTA VAGitsMoRuM. P/<". Saluces. AuGusTA VtROMtNDUORU.M. Ptm. Saint-Quentin , Ville Capi- tale du Vcrniandois. AÛGOST.^LE, genit. augujlalîs. neut. S."'"'- Le Pavillon , ou la tente d'un Roy ou d*un General d'armée, AOGÛST.'Vl.iS. ?'t'.&cf. Ik hoc ^■iKt^ujliU: ^iitjrff. Lndi «ugujla- In, Tacit. Jeu.f publics confacrez'a la mémoire d'Augul^e. AOgOSTH. (Adverbe.) Cuer. Avec pompe , magiiitiquement , faintement, avec pieie. [On dit, a/i^ay/i kj au comparant : tt d«fr/y?ï/j;Mf_au lûperlatif.J AÛGOSTÔDÛNÙM, genit. augujladiim. neut. Tacii. Autun, Ville du Duché de Bourgogne. AÛGÛSTÛS , niliûJlA , angujtnm. Cic. Augufte , faint , vénéra- ble, m. augiille, fainte , vénérable, f. [ 11 fait a!-gi Venim rjl avidiras dives , cj- pauper piidor Phxd. Mais les avares font riches, & les gens de bien font pauvres. ÀVIDt3S, iimda, avidûm. Tirent. Avide, qui mange avec avi- dité, m. 8c /. ^■tvidu! iibi. Tirent. Qui mange avec avidité, ou goulûment ; avide, afpre à la viande. Convivt mdi. Horat. Des conviez qui font alpres à la vian- de, grands carnaciers, o« fort affamez. tj- AviDus. Avide, deûreux. m. avide , defireufe /. Qui a de l'ardeur & de la paillon pour les chofes. ^■oïd^or ad rem ahc^nantulum. Tirent, Trop avide on trop afpre à fon profit. ^v:diii iwviuiis. Pli,,. Qui aime trop la nouveauté , déù- reux de la nouveauté. ^wdior ghrit ijuamfttii eft. Cher. Qui aime trop la gloire, qui a trop de paillon pour la gloire. ^viiui m fcmnih bcipliturn. Cic. Avide du bien des riches. Spiritui avtdui. Horat. Un cfprit avide 2<: defireux de tout. JiT/ida porca. Horat. Une tiuye avide ôc goulue. Mantu htrtdH avid^, Hor, Vn hetitwt afftç à pieadie. AVI. AUL. AVO. 115' HÎ" Avmus. Avide , qui dcvore , qui engloutit & confume tout. Mare avidum. Horat. La met qui engloutit tout. ignis aviditi. Ovid. Le feu qui brûle Se confume tout, un feu alpie. Avis, genit. Hv'ij. f. Cic. Oyfeau. ni. Junonia avis. Ot/id. Un Paon, Oyfeau confacré à Junon. iolu avii. cUiid. Le Pliénix, Oyfeau confacré au Soleil. }ov,s nu. Juv. L'Aigle, Oyfeau confacré à Jupiter. AVEs/^x^OTo/:.. Plam. Des poiflbns. [)5- Avis. Prelage. m. (parce que les Romains confultoient le vol & le chant des oylcaux ii»% leurs entieptifes & en ti- roient des ptefages de ce qui devoit airiver.) Dira avis. CUwd. Oyfe.iu de mauvais préiâge. 6eamd,i av.tus. Lv. Eo.us av,h„s. Ovid. Ayant les Augures favorables; heureufcment. Le contraire eft, Uvifim,tr.i. PU„t. .Adverfd au. Cic. Les Augutes étant contraires; malheureuleraent. * ÀVITUS, «vîii, aviiiim. Cic. De nos grands pères , de nos Anceftres. Bona avîta. Cic. Les biens de nos anceftres. yinum aviiu»!. Ovid. Du vin vieux. - ^.f'""^ av'iia. Tncit. L'ancienne liberté Germanique. AVÏUS, .-ivia, avixm. Salh.ft. Ou l'on ne peut aborder, ou il n'y a pomt de chemin. Inacceflibie. m. & /. Lo„gi,„)„a atcfiie avu, paine. T.iut. Ils fe fauverent par des lieux écartez & inaccefiibles. ti5" Avius esi animai. Lmr. Son efptit eft fourvoyé, il a l'efprit égaré. '^ AULA , genit. auU. f. Vitr. Une grande falle. iuhi,. Ce mot Grec fignifie proprement Une cour de maifon.àcaufe qu'elle eft expolee au vent. AuLA. Cic. La Cour ; les Palais des Princes : (ainfi appeliez , parce qu'ils avoient des cours grandes & fpacieufes , & par cette tailon plus cxpofees au vent que les cours des mailons particulières.) *[AiJL*A, genit. auU^. f. ]e même qu'„-*K/.c«»j. Q^ Curce Lib. VllI. c. s. pajl aiiUnm, derrière la tapiflerie. C'eft ainlt que l'on lit dans de bons MSS. & dans les meilleures Edi- tion_s._ L. C. ] AUL,£UM , genit. aul^i. ik. Tapis, m. Tapifferie. /. AULERCi, genit. .Aiiler,orhm. m. plur. Cxf. Liv. Nom d'un peuple: qui depuis a efte divife en trois autres, fcavoir eu AuLKRci CtNOWANt. Diocéfe du Mans. AuLERCi Eburovices. Dioccfe d'Evicux. AoLERci_ DiABiiNTES. Lc Pcrche. AULETES, at/*»T»ç. genit. aiileis. m. Ciecr. Un foùeur de flûte. Un Ménétrier. AULETlCÙS , aiileiïcâ , auleticUrn. Plin. De flûte , propre à faire des flûtes. AULICUS, aFiticâ, aûlieûm. Snet. De la Cour d'un Prince. AULICUS, genit. aùtni. m. Suit. Un homme delà Cour, un Courtifan. AULlS, genit. ^liUdis. f. Hor. Virg. Aulide, en Béotie ; Fort ou la flotte des Grecs allant au lîege de Troye , fur arreftée fort longtemps. AULt&.DÛS, a'i/AoïJiif. genit. antadi. m. Or. Un joueur de flûte. AULON, genit. ^iHdnïi. m. Afoi-f. Montagne dans la Cala- bie en Italie, oii il croit de bon vin. ÂVOCAMÊNTUM , geint, avoaminiî. neut. Plin. Relâche-. m. Récréation./. ( pour fe dclafler l'efprit ; ) Diveriiflément que l'on prend après quelque travail de l'efprit. AVOC.^TIÔ, genit. avotationii. f. Ciur. La raefme fignifica- _ tion. AVuCO, âvocâs , âvocdzi f âvorâmm, âvScârë. Cic, Divertir, détourner, rappeller quelqu'un d'une chofe. ^tiicare mdiies a Jignii. Pli/i'Jun, Callér des Soldats, les renvoyer. ^vacari à ribm gereiidis. Cic. ICetirer quelqu'un de la con- duite des affaires. .avocate à ^cf.«///. T/V. Retirer quelqu'un dnmz].* ,yiconti>.cn- du rnatis. Cic. L'empefchet de longer à les malheurs , o» de _ les envifager. ÂyOhÔ , iivçlai,iivillivî,âvôlâtûm,âvâtiirë, Calul, S'envoler.. Q.3. Ayo.-' ii6 AUR. AvoLARE. Offr. S'enfiur, difparoiftre. avalât volupta.'. Cicer. La volupté s'évanOUÏt , OU pafle vlfte. AÛB.A , genit. aurx. f. Virg. Petit vent doux , & générale- ment , Un vent. Aura. L'Air, m. ^tioUtre ft lit auras. Vir^. S'élever en l'air. ^cciperc ir reddtrt aurai (ollibus. Virg. Recevoir l'air dans des fouiflets & le tendie. Aura. La vie. Le jour, la lumière. Siiptrai evaiicre ad aurai. Virj, Retourner au jour , à la lu- mière. Vcfctiiir-ne aura ithireâl Virg. Vit -il encore , eH-il encore au monde! Aura ami. Virg. L'éclat, le brillant de l'or. ta" Avf..\ popuUris. S«i'>f. La faveur , ou les bonnes grâces du peuple. .yliirx fopularis bomo. Liv. Un homme qui cherche , «» qui a la faveur du peuple , qui eft agréable au peuple. Parva aura rumerii. CiV. La moindre rumeur , le moindre petit-bruit. litde iihertat'i! auram caplahant. Liv. Ils attendoient leur li- berté de ce cofte-là. AUR.IMËNTUM, genit. amamîntî. n. Plin. Inftrumenr pour travaille^ en or. AURÂRÏ/t, genit. aurariârûm. f. plur. Tacit, (On fous-enteud fodind.) Des mines d'or. AURÀRIUS, aûrar'ia, aiirârîûm. Plaut. D'or. Hoc ne^oitttm aurarinm ad me perltiiet. Plant. C'eft à moy d'avoir foin de cet or. .Aijrana mtialla. Plin, Des mines d'où l'on tire l'or. AÛRÀTA , genit. aurâtx. f. Plm. Dorade, foiflon. AURATÛRA, genit. auratûn. f. sii""'- Dorure./. AURAI ÙS, aiirâtà, afiriitam. Cu. Doré. m. dorée./'. Couvert ou garni d'or. m. couverte ou garnie d'or. /. _Jililius aurai!. Liv. Soldats qui portent des armes dorées. AURËLl.'i , genit. t^uriits. f. Orléans , Ville Epilcopalc 6c _ Capitale de l'OiIcannois. AURËÔLÙS, aunoln , aurcolûm. Var. De couleur d'or. tj" AuREOLus iibcllm. Cic. Un livre rate & excellent. AÛRtÙLOS, genit. aurcSTi. m. Mart. Tetite monnoye d'or. AURESCÔ, ameftis, aurrfiêrè, Var. Devenir de couleur d'or. AURHOS, anrii, anreiim. Cic. D'or, qui eft fait d'or. AuRELS. Vng. De couleur d'or. AuREus, genit. amtu m. Ptiii. Monnoye d'or. ( On fons-cn- tend nnmmtti.) Vj" ;£tas aurta. Ovid. Le iîede d'or , ou il ne regnoit aucun vice Se où l'on vivoit dans une abondance de toutes chofes. ^tirii morii. Hor.it. Des moeurs excellentes fie rares , des moeurs faintes & innocentes. Maium aureurn. Vng. Une orange, o« un citron. AURICH.ALCUM, genit. auriehald. n. Plm. Laiton, m. [Cui- vre de Cotinthc , qui eftoit forr précieux à caufe qu'il eftoit compofe d'or, d'argent 8c de cuivre , qui fuivant le rapport de rline & de Florus furent mêliez enlemble , lotfque la ville de Cotinthe ayant efté brûlée , plulîeurs ftatués ôc plu- sieurs vafes de ces trois métaux furent fondus fie mêliez en- lemble.] AÛRlCÔMÙS , auricomâ , auricomûm. SU. liai. Qui a les che- veux d'un blond doré. AURlCULÀ, genit. auricuU. f. Cic L'oreille. /. fj" Demiriere auriciilai ut miqu* mintis afillus. Hor. Baiffet les oreilles comme un for. Offonere auruuUm. Horat. Ptéfentet l'oreille, pour marquer qu'on vouloir eftre témoin contre us autre. fâ" AuRicuiâ infimâ mollior. Cic. Un homme doux fie traittable, dont on fait ce que l'on veut , que l'on tourne comme l'on veut. AtJRICÙL.'i.RÏS , m. à- f. ir hoc turiculârë, ^djcS. De l'o- leiUe. ^urtcularis digitm. Celf. Le petit doigt de la main dont on fe gratte l'oreille. Verrriiiiaùo aiiruiilarii. Cclf. Deniangeaifon qu'on fent dans l'oteiMe , comme s'il y avoit une fourmiUiere de vers. AORICULARIUS, aiincKtârtâ , ai:ricul.iriiim. Le mefalC. ^uriiHlanum fpmUum. Celf, Un cure-oieillc. AUR. AORÏFËB., aûrSfcri , nnriferUm. Pli,,. Mart. Qui porte, tu qui produit de l'or ; ou l'on trouve de l'or. AURÏFÊX, genit. aûriftcis. m. Cic. Qui fait des ouvrages d'or; un Orfèvre. ° AORÏFÔDÎNÂ, genit. aurifodlm. f. Plin. Mine d'or. /. AURÎGA, genit. aurlgt. m. Ovid. Cocher, charrier, m. AuniGA. Ovid. Pilote d'un vaifléau. m. Qui le conduit. AvKicA.Colum. Signe celefte. AURÎGARîOS, genit. aungartl. m. Sucton, Cocher j chartier, çiui conduit un char. m. ■^URÎGAtIô , genir. aurigâùinis. f. Suct. La conduite d'un carofle oa d'un char. AÛRÏGATÔR. m. Plaut. Voy. Aurigarius. AUK\GÈK, aur',gërâ,atir'ighum. Val-tlacc. Qui porte de l'or. AURIGO, aurigas, aurîgâvî , aiir',gauim, aûrîgaré. Plm. Sud. Conduire , mener un carrofle , ou s'exercer à conduire des chariots dans le Cirque à Rome. ;l> AuRiGARE. Var. Conduire, gouverner. AURÏPIGMHNTUM, genit. aunpigmèmî. neut. Pli,,. Orpin. w. [ Couleur métallique & naturelle : les Latins l'appellent anri- pigmentum, à caulè qu'elle eft jaune comme l'or.] AURIS , genit. aiiris. f. Cu. L'oreille. /. Kj^ Patientem culmrx accor/imadat aurcm. Horat. Il eft docile, il a de la docilité pour apprendre. RiMosA auris. Horat. Un homme qui ne peut lien retenir de ce qu'il entend. ^urti vcrieratx fermonilius. Horat. Des oreilles rebattué's dc plulieurs difcours. .Abhorrtt a naliii auris Diorum ir animus, Cic, Les Dieux ne nous veulent ni écouter, ni aider. Priiicipum aures patcre dcbent ijuerelis ormium. Cic. Les Prin- ces doivent avoir l'oreille ouverte pour écouter les plaintes de tout le monde. ^ures aticujus adiré. Tacit. Aller parler à quelqu'un. ^uris arrigere. Ter. DrelTer les oreilles , écouter attenti- vement. Calent aures no/lne iltius criminibus. Cic, Nous avons les oreil- les rebattues de fes crimes. Kî" Cancre furdis auribui. Liv. Perdre fon temps & fa peine de parler à quelqu'un. Parler à des fourds. Noii puiiire me hoc auribus tuis dare. Treb-Cicer, Ne croyez pas que je dife cecy pour vous flatter. Dedcre aures JUas poitis. Cic. S'addonner entièrement à la poëfie , OH à la leàure des Poètes. Dormire in Mramvis aurem. Terent. Dormir fans inquiétude. Obgannire ad aurem alicnjus ; obtundcre aures. Ter, Plaut, Rompre les oreilles à quelqu'un de fon caquet , le fatiguer de fon babil, luy rompre la refte. .Auribus infidias factre. Peiron, Impofer aux gens par fes difcours. Kj" AuRiBus lupum tenère. Terent. Tenir le loup par les oreilles. f Manière de parler proverbiale 8c familière. ] AÛRISCALPIUM , genit. aurifcalp'ii. neut. Mart. Cure- oreille, m. AURItOS, aûrîiH, aûrltûm. Virg. Qui a des oreilles, tdf Pac omnem auntum populiim. Plaut. Rendez le peuple at- tentif ; faites faire Clence. .Aunti teftes. Plaut. Des témoins qui dépofent d'un fait par oiii-dire. AURÔ, genit. aûr'ônh. ta, PU». Herbe, 0» aibrifleau qui croît au bord de la mer. AURORA, genit. a»r»r«. f. Var. Virg. L'Aurore, le point,»* Taube du jour. AURUM , genit. ««ri. n. Cic. L'or, Métal. AuRuM. Cic, L'or, l'argent, les richefles. ^id non mortalia peitora cogtt aurt faira famés. Virg. A quel excès ne nous porte point la déteftable paflion des ticheffes. AuRUM. Cic. Monnoye d'or. AuRUM. Plaut. Habiilemens , ou ornemens d'or. .Murum coronarium. Cicer. Or dont ou faifoit des couronnes poui les triomphateurs. .Aurura coroaaium. Siat. Une couronne d'or. Gemmatum aurum. Stat. Une bague, on ime ceinture d'or, garnie de pierreries. AuKUM. Yaillclle , eu vafe d'oi. Va- AUR. AUS. VacMiirl aurum mcra. Stat. Boire dans de l'or , o« dans une coupe d'or. AuRuM Tolofaiwm. Cictr'. Or funefte à ceux qui le poUedent: î Manière déparier venue , félon le feutiiiient d'AuluGelle , de ce que l'armée de Q. Cepion Conlul ayant ravagé la ville de Tolofc , 8c enlevé les trelors qui etoient dans Tes Temples , fut delblee d'une fi furieufe pefte , qu'elle cau- foir la mort à tous ceux qui «voient de cet or : Tous ces ttefots furent jettes dans un lac fur lequel l'on abafti l'Egli- fe de St. Saturnin , célèbre & fameufe par les corps de lept Aportres qui y repofcnt. j AUB.UNCI, genit. Mruntorûm. m. plur. Plin. Les Atunciens, Peuples les plus anciens du Lmtum, en Italie. AÛSCI , genit. ^iiftinim. m. plur. Cxf. Peuples du Dioce'fe d'Aufch, en Gafcogne. AUSCOLTATIÔ, jenit. aufcuUationis. f. PUur. L'Ailion d'é- couter quelqu'un & de iuivre fon confeil. AOSCOLT.^TÛR. , genit. aufcuhaiorls. m. Cic. Qui écoute. AOSCÛLTÔ > au{(Hltis , aufiuli.ii/i , aufcKltâtûm , aufcultârë , aliijuem. Ttr. Écouter quelqu'un. ^ufcKltnre ab oflio , ou ad forts. Plant. Écouter à la porte , eftrc à la porte pour écouter. ^ufiulia paucii. Ternit. Écoutez un mot. AuscuLTARE aticiii. Cictr. Plant. Obeïi à quelqu'un , faire ce çiu'il nous dit ; le croire. AUSÏM , MUS , aUsU : Au pluriel aûûnt. Verbe defeflueux. J'ofe. Ntc J! fiUm , aufim diccre. Virg, Quand je le fçaurois , je n'oferois le dire. AUSÔNlA, genit. aûfonU.f. Liv. L'Aufonie o« l'Italie. AUSÔNJÙS, msonïk, aûsonïum. Virg. D'Aufonie, d'Italie. AiJSONiuM ilart. Ptin. La mer d'Aufonie, ««Mer Sicilienne. AUSPEX , genit. ttitfpïcîs. m. Harat. Augure , devin j qui de- vine l'avenir par les oyfeaux. m. AuspEX. Ciitr. Qui entreprend & conduit une affaire. Conduc- teur, m. Musâ aufpict. Harat. Ma mufe m'infpirant. AusPKX Ugis. Cictr. Le protefteur de la loy. AUSPIC.^LJS , ou AOSPICIALIS , m. &;. f. & lioc anfpIcâU: .Adjtct. (genit. aufpicâiis , pour tous les genres.) comme ^Hfficalii pifiicutits, Phii. Un poiflbn qui marque quelque événement^ futur. AUSPÏCATO. (Adverbe.) Cic. Apres avoir confulte les Augu- res , OH les Aufpiccs. Ttr. A la bonne heure , heureufe- ment. Haui aKfpicaiè me hue «ppuli. Ter. Je fuis venu icy à la mal- heure. AUSPIC.lTÛS, aiifpicâti, aufpicâtUm. Hor. Qui eft fait après avoir pris les Augures. u^nfpicatus lotus, cicer. Va lieu choiG apiés avoir pris les Augures. AuspicATus. Sluint. Ptin. Heureux, favorable , de bon pre'fage , •» augure, m. heureufe, favorable. /. [ On dit ^ùfpïcaiiôr, & hoc aûfficâtius au comparatif : ii^nf- piciiynmiis , à , ûm au fuperlarif. P//n.] AUSPICIÛM , genit. aïtffiàl. n. Cic. Aul^ice , augure par la confidération du vol, du manger ou du chant des oyfeaux. m. ^ifpicium peitrt, ou ftctre. Ltv. Prendre les aufpices. Vttat aufpiciur/i. Ovid. Les aufpices n'y font pas favorables. AuspiciuM. Li%,, Aufpice. m. Conduite d'une perfonne. /. ^ufpicio ttcjHi duciH illius. Liv. Sous fes aufpices Se fous fa conduite. AusPiciuM. PuiiTance, autorite'. /. Commnncm hmc ergo populiim paribuf^ue regamns aufpiciis. Virg. Que ce peuple nous foit commun & conduifons-le avec une égale puiflance. AUSPljCO, aûfpicâs, aûfpnâvî , aûfpïcâtHm , aûfpïcârê'. Plaut. Conflderer les oyfeaux pour en conjedurer l'avenir. Liicro faciundo tgo aufiicavi in hune diim. PUiit. Par les aufpi- ces que j'ay pris , ce jour me doit eftre lucratif , c» je dois faire un grand gain aujourd'huy. Non hodie ijti rci aufpiavi , ut cum fnrcifiro fabuler. Plaut. Les aufpices ne m'ont pas promis , que j'auiois à faite au- jourd'huy avec un pendart. Etim mnjlelam aufpitavi hodiè m rt eapituli miâ, Pltnt, J'ay AUS. AUT. 127 conrnlte aujourd'huy pour mon malheur 8c pour ma nette le mouvement de cette belle. r v ic AÎJSriCÛK,ôiifpicàris, aitipicâtlis sûm, aUfpïcârï. Cit. Depon La melme hgnihcation qu'Auspico. Ausi'iCARi. Pliii. Colum. Commencer quelque chofe. Vil an, afuppiiciis aufpicMur. Plin. Commence fa vie par les (upplices. "^ ^y^]:|^j? g;'»'- f Aî- m. Citf. Le vent de Midy, ou du Sud. YEr.n^;n "''r^ f-- Auderement. durement , rudement. jeverement, avecfcverite. AUSTHRITÀS, genit. aufitritâtïs. f. Siu'nt. Sévérité, rigueur, auftente, gravite. /. &"»■•"• AusiKRiTAS colorum. Plin. La rudclTe des couleurs , 0« ladu- AOSJËRÛS, aûftêrâ, m/lîrum. Colum. Rude , afpre , dur. m. rude , afpre, dure. /. > r > Colorau/lcrus. Plin. Une couleur rude, qui n'eft point tendre, & qui n eu point vive. (Jujius anfitrior. Colum. Un goiit fort afpre. Vinum aujlerius. Colum. Du vin dur, rude. Kj" Poemata auftira. Hor. Un poème dur & rude. AusTFRus. Auftere, dur, rude. m. auflere, dure, rude. /. Hamoanjlerus. Prop. Un homme auftere. ^4uliêram vitam trahcns. Fhxd. Traînant une vie dure me- nant une vie dure & fauvage. _ ^réer'ior homo. Cicer. Un homme trop auftere. AUSTRALIS, w. &/. ic hoc aufirilë. ^Jjecl. (genit. aTiJItâtis, pour tous les genres.) Ce. Méridional, Auftral. m. méridio- nale, auftrale. /. Qui eft au Midy, ou au Sud. AUSTRïA , %m\t. auftrix. f. L'Auftrichc , Pays d'Alemagne, Se le feulArchiduché de l'Europe. AÛSTRINOS , aiiffrlnâ , aû/lilnûm. Vitr. Colum. La mefine fignification c[u'.AuJlriilis. ^uj/rinus dits. Colum. Un jour pluvieux , ( à caufe que la pluye vient pour l'ordinaire des vents du Midy.) ^ujlrinum alum. Plui. Un temps couvert & pluvieux. ^.Aujlruius vtrtex, ou polus. Plin. Le pôle Antarûique. AUSUM , genit. aisi. neut. Ovid. Entreprife , ou aftion har- die. /. AÛSOS, u eft du commun ; mais que venant à' ^Kget , l'on dit auSor diviliarum , & auiJri.t p.ttrimonii.] AÛTÔK.ITÀS , genit. amoritâiïs. f. Cic. Autorité. /. Crédit , pouvoir. >n. puiflance. /. AuTORiTAS. Cu: Eftime , réputation./. Renom, m. AOTÛMNALIS , w. & /. & ho. twumn.U. ^AdjeR. (genit. auiKninalu , pour tous les genres.) Var. Automnal, m. au- tomnale. /. D'automne. ^uiKmniiliumfore. F lin. En automne. AOtOMNITàS , genit. amumnititu. f. Cm. La faifon de l'au- tomne. ACtOMNOS, genit. autamt'i. m. Cic. L'Automne, m. [Une des quatre Sailbns de l'année.] AÛTÛMNÛS , autumtia , AMumnrim. l'Un. Voy. AuTUM- NAUS. AOIUMNÔ, aummnâi, aiimmriâv'i , autumnaium , autumnari-. Sempcr -virimt ir autumnat. P!m. U y a toujours un printemps & un automne continuel. AÛTÙMÔ, uiimmiïj, aKitimâvi , antumatnm, auiiwiaré. PUitt. Croire, s'imaginer, penlér. AuiuMO. rUut. Racomct, rapporter. Qjias fi autiimim mmes , nimis longus fermo fi'. Plant. Ma. S. 2. veiC. 8. Que G je les veux toutes rapporter, je ferois trop long. ÂVULSIÔ, genit. n-uHlfiinïs. {. Plin. L'Avion d'arracher un aibre ott une plante. AVÛLSÔR-, genit. avuhorij. m. Plin. Qiii arrache. ÀVÛLSOS, aviilm , âvHlsiim. (Participe d'^T/ti/o.) Plin. Ar- raché, m. arrachée. /. ^Avulfiis a [mi. Cic. Arraché d'entre les Cens. ÀVÛNCÛLÛS, genit. avumuli. m. Ciccr. Oncle du cofté de la mère. w. AVÛS, genit. it!/î. m. Mart. Ayeul , Grand père. m. ÀVI, genit. iivorum. m. plur. Virg. Les Aoceihesi nos Percs. AUX. AXI. AXO. AXU. AZY. AUX'tLiARÏS, m. & f . Se Irsc aitxi 11 âré. Mdjecl. (genit. aHxi- liirii, pour tous les genres.) Ovid. Auxiliaire, m. & /. Qui aide, qui fecourt. ^uxilinrei cohortes. Citf. Des troupes aiixiliaires. _ ^itxihnres eijuites. Ctf. La Cavalerie des alliez. AUXiLÏARIOS, aaxiliarïH, aH.xiliârïûm. Cic. La mefme figni- fication. AUXILÏÀTÏÔ, genit. Auxiliatûn's. {. L'V. Main-forte. /. Se- cours contre quelqu'un, m. AUXILlATÔR, genit. auxiliaidrïi. m. ^int. Qui aide , qui donne fecouts. AUXILIÂTOS, genit. anxiliâtûs. m. Lucr. Voy. Auxilium. AUXILIÔR, aiixiimrisy aitxiliâtits lii/n y auxiitàri. Terent. Se- courir, aider. ^tixiliari morhis. Plin. Eftre bon pour les maladies, foulagei Jes majadies. AUXILIUM , genit. mx'iVû. n. Cic. Aide. /. Secouts. m, AuxiiiA. n. plur. Ctif. Troupes auxiliaires, du fecours. Peditnm auxtlia. T.%iit. L'infanterie des alliez. AuxiLiuM adverficvaletudinii. Celf. Secours , remèdes contre une maladie. Au.KiLiA nauiim. n. plur. Ovid. Les outils Se inftrumens de la _ marine. AXÎCOLÛS , ou ASSÏCÛLOS. genit. â.tïmlî. m. Colum. Va petit ais. AxicuiLS. Vitr. Un eflîeu. AXÎLL.^, genit._ f-iire la débauche. roi à la londTl: '^""^i'"" ''/•■ '''''•"■ L^' bouteille cou- Bacch^», p?i ' ^ "" ''''''°'' '°"^«"' '" tonneaux. BACCHARi. Parlant des vents & de la tempefte. «»1mr:io!rnce """'■ ^" ^'"^ '"°"'«^"^ -" fi"- ^ -= .vfoCcrda^rt^oune";^; '•"■ ^^ '^™'^ ''^" ''^^^' -" ^&^ d^FvJrfp'n!.';- *-"r1- ■"; ""'• ^*"''"^ ' Le Dieu du vin &deSeSf ' °° '" '°"'' = " '« fi'^''= J"P"« Menu fruit , comme les BAC. BAD. BJET. BAG. BAI RAT BACCHr^s. Le vin. ^^-OAl. IJAJ. 129 beti"/tmm;:f tt ""'"■ ""'"'■ "^ 'S^^^''' '= f^^'n en l'olivier, j^f""'°"q"«s . comme le lierre, le laurier, bafton. ,„.' ^ "• '"'■'"■• "^«- '■-• Baguette, verge./, petit f^^.S^^-^--£---.elle., '•deTa%"alLre:"au^u:'Ï^CBar?r ''^'^ ' ^'^"« ^^P"^' ' P™de Va Sifnt""""™'-™- P'"- ''"- LesBaftrien.. extrême vieikiré po^ en eftre^^r"" '^"",P"^"» dans lent I voient dans une |r° nde moHeffe Td'^ es femmes y vi- I s'abandonnant à qui elles "ou loicnr f. "''°" P"^'''!"^ • tion de leurs maris ] "' ' ^^"^ ="<^°'"" l'indigna- r¥?>^SclS:-.!^^;ei;^-/'- Le£euveBaa.us. au^ou. :BACyLUM, neut. Ovid. ou I rire, il lignifie Aller. "''"^ " ^"be pom B.ETtCA , genit. B^iicu. f. pii„ T'Fr„.,„„. „- . terieure. fqui comprend L'^dS^-a! l^k^^^I. ^ ^,'j Mur t. Royaume Veflu d'une étoffe Grenade.) B.€TiCATOS , y„ir.,i , h^,uâu,n,. a un brun roux. m. veftuë / 'InS^^ettl^^Set du tS^a^'^T ' - ie^t;^;:i^L^:g-^.^!^^---^--Sd^U ^'%V^'^l'^^Ù;r'"- ''""'"■ "'■ '"■ Q-- habite le long du 'lu/^/efdtliT^-l^-l^^Jlî,^- J^ens en Hlpagne. e Royaume de Grenade n,T„T , ^'"2°" > & arrofe ses ea^x font adSks PoSr h^^^eintu^i' de"^^'"'^ ' ^""^'''■ nomme aujourd'huy Guadaîquivir ' '^" '""" = ^" '« BAGOUS , genit. U^^. „,. „,„; u„ eunuque , un Chaf- vmg.pi^.aelo.4,drr^v^^^^ll-^;i^; BALï, genit. BSi.^r!im. f. plur. Cicer. Baies Detirp vlll.. .1 i entre Fouzoles 8c Cumes. ^^- "' iNcapoii, BAlÔC,£ , genit. Bm^cirum. f. plur. Bayeux , Ville de la G-,,,1,. Celtique. Dans Cefar Belisjrn: dans Pline ''/wJ,''' BAIUCASSES. ^./.,. VHLLÔCASSEs! p";. BfiLfesSÎ Ptoltm. Les peuples de Bayeu.v. '■^«.-rtiii. B,-\IÔCASS1NA, genit. i?^,»r„/,;„.,. f. sid,^. ^p,i. Baveux Vilje de la Gaule Celtique en Normandie ^ ' ^'^Jy^^*-' ':i""'''r' *;!>''^' >/">''«'"«, %«/.;.<■". â«//>;. Por ^cr un fardeau fur fes épaules ■=<-.'"• a or- ""^^ToSf'l.^'"''' ^'■''"'' "'• '^'' ^° P°"^f''i''. "« crocheteur. 130 BAL. m. cp,\ porte des fjrdeaux fur fes épaules. BÀL>ENA , genit. UUntc. f. J»v. Balaine. /. Grand poiflbn dé mer. BÂLANàtOS, halaiiârâ, l.tlMâtûm. Perf. Oint, frotte' d'hui- le de b:i!;mon. m. ointe, frotti;e. /. BAlANINOS, i.i/.7)(io.i', i.a;,i/':;j«M. Plln. De balanon , Sorte de gland dont on fiifoit une huile odoriférante. BAlANÎtES. /Sïsvms-, genit. S.i/.i./ïif. m. Plm. Pierre pre'- cieufe, femblable au gland appelle Balanon. BÂLANÎTÏS. /gïÀïï/T/t. genit. b^ilanludii.i. Plin. Sorte de pe- tite chaflaijne ronde, qui eft purgative. BAlANOS. liïAatOf, genit. Balam. m. & f. Hor. Plm. Sorte de gios gland, fjui ctoift fur un arbtiHeau en Ethiopie , en Egypte ïi en Arabie. BArAWLS. f. HarAt. Marron, m. grolTe chaftaigae. /. Balanls. f. Plw. Datte , fruit qui aoift eu Phenicie & en Cihcie. BAL.^RI , genit. BaUrorûm. m. plut. Liv. Peuples de Sar- d;iigne. BAL.aTRÔ , genit. B.iliari:ns. m. Hor. Belitre , fripon , dé- bauche, m. BALAtOS, genit, bâlâiiit. m. Virg. Béclement. m. cry des brebis. m._ BÀLAÛSTIUM , genit. halnujiïï, n. ^axai/s-io». Pli". La fleur des grenadiers fauvages. BALAUSTINÛS , U/Mijl'inà , balAuft'imon. Pliii. De fleur de jjrenade , d'où vient noflre mot de Baluftreen François.) BALBË. (Adverbe.) Narj, En bégayant. Confufement. BALBUS, bilbi, balbûm. Cit. Bègue, m. Sx. f. Qui bégaye en parlant. B ALBA T/ci-ij. Horat. Des patoles prononcées en bégayant. BALBUTlO , bâlbïiûi , balbuttvï , b.tlbiitiu:>» , baiUmiri. Cicer. Bégayer , parler en bégayant. ^licj:ntt balbutiri. Hornr. Prononcer une chofe en bégayant. BALÊÀRES, genit. baliàrïum. f. plur. l'/rf. Les Ifles Baléa- res dans la mer Méditerranée : anjourd'huy Les liles de Ma- jorque & de Minorque. BÀLË.\RÏCUS , B.iUâtïcS. , EaltSriciim. Ovid. Des llles Ba- léares. BALE.ARJS, m. & f. i- hoi Baleâre. Le mefrae. B.^LÏNÊUM, ou BALNËOM, genit. balhiil, ou bâlnil. neut. Oar. Bain particulier, m. B.^LlNË.f , genir. bàlincàrûm. f, plur. ou BALINËA, genit. b.tliniôriim. neut. plur. OV. Bains publics. B.^LÏôLOS, baliola, baliSlum. PUxr. D'un poil rouge , ou ar- dent. BALIS, genit. b'àlïd'h. f. Plin. Herbe médicinale , pour con- ferverla vie. BALlTANS, genit. balhântÏ!. omn. gen. PUhi. Bcelant , qui béele «« qui cric comme une brebis. B.'VLISTA, genit. b.xl,jU. f. K,;r. Balifte. /. (Machine dont les Anciens fe fervoient poui jetter des pierres. Elle eftoit diffé- iented;s Catapultes, en ce que ces dernières lançoienr des javelots , mais elles fe bandoient d'une mefme manière.) Xj' Ch: j.im inforriir.ii intenta baliJiA eji probe. Plaut. Contre qui j'ay defa drcfle une machine pour le perdre. lu cjl amor b.ilijh ut jacitnr. PUut. L'Amour eft comme une floche qu'on lance. Pt:niùm intiniium bnHl^m in fentm. Plant, Je m'en vaS d'a- bord drefler une machine contre ce vieillard. BÂLISTARIUM, genit. M//îjin<. n. Plant. Le lieu où l'on drefloit Ja balifte. BALLOTE. ^xwwri , genit. bâlBiii. f. Plin. Marrube noir. Herbe._ BALNËjÏ. genit. balneârûm. f plur. Cit. Buins publics. ■BALNË.ARl.A , genit. balntarîiriim. neut. plur. V'tr. Bains publics. BALNËAR.1ÛS, Mniâriâ, balniârïUnt. Catitl. Des bains, pour les bains. Bain;ar]ls. m. Plin. Baigneur, Etuvifte. »>. B.^LNËATÛR. , genit. balneatir'ii. m. Cicer. Baigneur, m. Etu- viile. m. B.'VLNËATRÎX , genit. balneatncii. f. Pelrtn. Baigneufe , qui a foin desbams. f. BALNËÔL;E, genit, balneoiârûm, f. plur. Cic, ou f. Plin. Menu grain d'or , qu'on trou- BAL. BAM. BAN. BAP. BAR. BÀLNËOLUM, genit. balmali. neut. Cicir. Petit bain BALNbUM, genit. bâlnei. neut. cic. Bain des maifo'iis parti- culières, m, ' BALÔ, LMs, bâlàvl, bititùm , bâlârc. Quint. Béeler comme les brebis. B.ALS.AmINIOS, balfamUi, balfam'i nUm. Plin. De baume. B.^LSA.VIÛM. fé-iKTif/.n , geuit. biUhni. neut. Plin. Baume atbrifleau qui porte le baume, «« le baume mefme. B.'VLTËUM, nitit. ou BÂLTËÛS. m. genit. bâltH. Vnr. Eau- drier. m. Echarpe. /. Balteus. Vnr. Ceintute de la voûte Ionique. /. BAirEi.s/?f//,ir>o. Manil. Le Zodiaque : Cercle dans la Sphère artificielle, qui eft comme une ceinture on echarpe ou font les douze Signes que le Soleil parcourt pendant les douze mois de l'année. BÀLOX, genit. bUriâs. _ve dans les mines. BAMB.'VTOS, bâmb.ïiii , bUmbâiUm. Colum. Qu'on a fait trem- per. __ BANAUCÔN. Mivxuxcv , genit. banaHcl. neut. Viir. Machine faite pour tirer & élever de grands fardeaux. BANCHOS , genit. bâmhi. m. P/w. Merlus, m. Foiffon de mer. BAPT.Ê, geuit. Bâftârûm. m. plur. Juv. LesBaptes, PreHres de la Deeflé de l'irapudicité nommée Cotyito à Athènes. BAPTES. iiiTTTU!, genit. bapi4. m. Plin. Pierre precieufe & odoriféiante. BAPTISTËRIUM. jiizliTifm , genit. baftift-crn. neut. Pli,,. Le lieu des bains , ou la cuve ou baignoire à fe baigner. B.ArAtHRUM. ^JpiSfov , genir. bàrâthri. a. Virg. Gouffre , abyfme. m. FoflTe très profonde. /. Kj" Barathrum. Plant. Un gouft're d'impudicité , femme ptof- tituée , qui comme un gouftre engloutit les biens de fe$ amans. Barathrum. Hortt. Un goinfre, un homme qu'on ne fçauioit faouler. Barathrum /ii/crn»»». Va'.-Flac. L'Enfer. B.ARBA, genir. fci>4.e. f. Cic. La barbe. [ Les expreflîons fuivantes de ce mot font figurées.] 5j" Vdure alicii! b.irh.tm. Hirat. Arraclier la barbe à quelqu'un pour luy infulter & luy faire afifront. Infulter, mépriferqucl- qu'un , fe mocquer de luy. Barlà i:n:ij philofophui. Cic. Qui n'eft philofophe que par la barbe, philofophe par l'habit & à l'extérieur, & non par fes mœurs. Sapîtiittm fafcere barbam. Her. LaiflTer croiftre fa barbe pour I marque de fagefle. [Les Philofophes anciennement ne cou- I poicnt point leur barbe, mais la laiflbient croiftre.] Ba.-ba (aux animaux.) Le long poil qui leur vient au menton. BARBÂnA, genit. hrir!>.tn.c. m. Ln. Fleuve de Dalmatie , au- jourd'hiiy Fiiime di ScMari. BARBArë. (Adverbe ) Cictr. Baibaiement , cruellement , in- humainement , en barbare. [û* BARBAnè. Cicer. Batbarement , groffiérement , peu poli- ment. Marcus vertit barbare. Plaute l'a traduite en Latin. Il parle d'une Comédie Grecque. [ Les Romains & tous les iiutres peuples paflbient pour barba- res dans l'efprit des Grecs, qui s'eftimoieut les maiftres des fciences & de toute la politefle. j BARBARIA, genit. Barbaru.(. Plm. La Barb;ir)e, enEthiopie: Aujourd'huy J^na di gluiloa. B.\KB.ARLA, geuit. baibari.t. f. Cic. Barbarie, cruauté , inhu- mauité. /; tj" Barbaria. Cicer. Barbarie, rufticité , groffiéreté. f. le peu de politefle des mœurs .Si du langage. Barbaria. Plant. L'Iralie , parce que les Grecs cflimoient bar- bares tous les peuples. BÂRBARÏCÙS, barb.irica, barbarnîim. Liv. De barbare , qui n'eft point de Grèce, qui eft Étranger à l'égard des Grecs. BARBARiCi urbes. Plant. Les villes d'Iudie. Barbariia vtBes. Ly.cr. Des ïeftemens brodez de diverfes fi- gures, qui fe faifoienr dans les pays étrangers. BarbaricQ vilfie (xnari. PUut. Mangei à la façoa des Ro- mains. Bar- BAR. BAS. Barbarica fyl-ii». Cclum. Une forcft oïl il y a des arbres dedi- verfes efpeces. BAB.BaB.1CUM , genir. barbarie, neut. Ttji. Le cry de l'ar- mée des Barbues, lots qu'on en venoit aux mains. BÀRB.^RlES, genit. burbann. {. Cic. BarW.iric , lufticité dans les maurs ou les manières d'agir , groUierctc. ;. le l'cu de politflVe dans le langage. BARB.^RÏSMOS , genit. barbarifml. m. ^HS.tid- Hnen. Barba rifmc m. Impropriété dans un mot d'une Langue ou dans le tout de 1.1 phtale. BÀRB.^RÙS, bstrbari , bârbàrum. Cic. Barbare , étranger, m. barbare, étrangère. /. [ Les Grecs ei^imoient batbates tous les peuples & même les Romains, parce qu'ils le croyoient les maiftres des fciences 8c de la politefle. Les Romains en ulèrent de mel'me du temps d'Augufte , lors qu'ils furent devenus les mailhes du monde. j Barbarus. Citer. Barbare, cruel, inliumain. m. barbare , cruel- le, inhumaine. /. Barsarus. Cictr. Barbare, groflîet , peu poli dans fes moeurs & dans Ton langage, m. barbare, groffiere, peu polie. /. [ Cet adjeftif fait au comparatif Sarbâr'.or & /«i birbrtriru dans Ovide; mais il n'a point de fuperlatif dans les bons Auteurs.) B.\RBATÙL0S, harbatiili, barbatiilûm. (de barba.) Cic. A qui la barbe commence à venir. BARBÂTÛS , bârbâiâ , bârbitûm. Cic. Barbu, m. barbue. /. Qui a de la barbe. BARBATts. Jitv. Vieux , expérimenté, m. vieille , expérimen- tée. /. BARBIGËR, barbi^crri, barbi^ërim. Liicr. Qui porte , ou qui a de la barbe. B.ARBÏTïOM, genir. barbiril. neut. ^/■«/. Barbe./. Foi!, m. B.^RBlTÔS. yâi^fiTOf, ou BàRBÏTCS , genir. bârbin. m. Hir. f. Ovié. Inftrument de mulique à cordes , comme un | luth ,_ &c. BARBOSTHËNÊS , genit. Barbojllicnx, m. Liv. Montagne du Peloponnefe dans la Laconie. B.^RBOLÂ, genit. ia^buLt. f. Cicer. Tetitc baibe. BÀRCA, genit. banic.f. Plm. Barca, Royaume d'Afrique. BÀRC.*1, genit. Sarcxôrnm. m. plut. K/rj. Les Batces o» Bar- ciens , peuples de Libye. BÀRCb, genit. Bàrcts. m. Pli». Montagne 8c Promontoire de Libye , ou de la Marmarique. l BARCINÔ, genit. Bdnïninn. {. Liv. Barcelonne , Ville ma- ritime de l'Efpagne Citerieure, Capitale de la Caralogne. ( BARDÎ, genit. bardôriim. m. pi. Peuples d'Alemagne à l'em- bouchure de la met Baltique. Ce font aullî des peuples des Gaules : 8c on trouve Eardiiiitu dans Juvenal. . Bardi. Z.itis marina ; de la crête marine; une autre qu'il nomme, Batu horrenjij ; Baflîlle. BÀTIS , genit. baitdli. f. Plin. Efpece de poillon de mer fort exquis 8c fort délicat. BÀTRÀCHIÔN. ^a.tfâxi'i , genit. bairaclm. neut. pim. Gre- noUillette^ Heibc. B.ATRÀCHITHS, /2t£Tf»;j^/T« , genit. hatrach'itx. m. P/m.Pierre precieulé de la couleur d'une grenoiiille. BÀTRACHÙMîOiLÀCHlA, genit. bairachom}omail/iic.{.M.irt. R. 1 Le 131 BAT.BAU.BAX.BDE.be A.BEB.BEC.BEL. Le comb;it des Grenouilles 6c des Rats. OuvtJge que quel- ques-uns atciibuent a Homère. BÂTÙLUM, genit O.tiun. iieut. Virg. Petite Ville de la Cam- panie. BATÛÔ, lâiiiïi, hàiiierê. Plaut. Battre. B.Mmre rudibiu mm dliqm. Suer. £fciimer contre quelqu'un . avec le fleuret. BaOBÙK, taiibaris, bitthâius iûm , baûbirt. Lncr, Abboyer, en p;irlant des chiens. BAULI , genit. BMlinim. m. plur. Suit. BauU , on Bagola. Lieu de la Campanie. BÂXËA, genit. B.i.ï..t. f. Plaut. Sorte de chaulTure des Philo- foplies^ Sandales. /. BDHLLIUM, fiiiK/jtv , genit. bdêlln. n. Plni. Arbre noir de In grandeur d'un olivier, Qui alafeiiille femblable au clielne ap- pelle '\nbHr, ti qui porte du fruit comme le figuier laiivage. Il cioift d.ins l'Inde & en Mcdie. C'eft aulli La Gomme odoriférante, qui fort de cet arbre. BË.\'IË. Adv. Cn: Heureufement. Su iibi beaiè. Octr. Puiflîez vous eftre heureu.Y. Je vous fou- haite toiite forte de biens. BËATÏT..\S , genit. icMuith. f. Cktr. Béatitude , félicité. /. bonheur, m. BËATijOpÔ, genit. be^litûdïnïs.f. Cicir. La béatitude. BËATÛLOS, Icai'iln, bèâtùlitm. Ptrf. Qi^ii a quelque bonheur. BËATÛS, bL-âfi, beiiiim. Cic. Heureux, bien-heureu.t , fortu- né, m. iieureulé, bien heureufe , fortunée./. [ On dit bcÀiiSr au comparatif: Et beâûfiimUs , «, ûm. au fu- perlatif. ] fir. Bfatus. Ihrat. Riche, fertile, abondant, m. liche , fertile, a- bondante. /. ^rva biata. Horat. Des terres fertilef. Ir.Jolens cft beau Hxor. Plaur. Une femme riche eft infolente. "[Beatus fignifie aufll une perfonne morte. Horat. Epod. VIII, £j1t> beaia, mourez. On lé fervoit du mot fclix dans le mê- me fens. Voiez le même Poète Sai. IX. Lib. L & Tbced. de Marctlly (m Pcrfe Sat.lll. verf. 103. L. C] BEBRiACUM, genit. bihiikà. ncut. Tacit. Bebriacum , Bourg entre Crémone & Veronne , fameux par la défaite de l'Em- pereur Oihon par Viiellius. BÉBRVClA, genit. Wrrci.». f. Virg. Bébrycie, Contrée de l'Afie Mineure, prés la Propontide. BHCHIUM, fiix''''-, genit. bechn. neut. Plin. Pas-d'iifne, her- be & Heur médicinale. BELGy£, genit. hiigiràm. m. pi. Cxf. Les Belges , Peuples en général de l'une des trois parties de la Gaule , laquelle par- tie a efte divifee du depuis en quatre Provinces , Belgique première, Belgique féconde , Germanie fupérieure , 5c Ger- manie inférieure , 8c. là ou ont cftc établis les Archevefchez de Trêves, de Reims, de Mayence & de Cologne, ire. BELGICUS , bilghà , bilgnum. Virg. Belgique, m, & /, Des oc- Picar EELGIUM, genit. bêki'i. neut. Uf. Eft une région , qui n' cupe qu'une partie des Belges. C'eft à peu pies noftre Pic die prife en \\ plus grande eftendué. BELLANS, genir. hellant'u. m. Cxf. Un combattant. BËLL.ARlA, genit. Ulanorûm. neut. plur. Var, Toute forte de friandifes 8c de confitures ; le dellért. BËLLATÔR , genit. bdlatcrïi. m. Cicer. Un homme de guerre , un guerrier. FeriiJJimo tuijue billatori tndit. Tacit. Et les donna aux plus vaillans foldats. Bellatob. eqiiMi. Virg. Un cheval de guerre , cheval de ba- taille. ta* Vttr milior erit inviniiis bitlaior cantharo. Plaut. Celuy de nous, qui boira le mieux, qui vuidera mieux les pots. EELLATORIUS, ùctUiirïii , bellaforiùm. Plm. Comme _ Suhii bellaiornu. Plm. Un ftile propre à la difpute. EELLAÏRÎX , geuit. beUatriiis. f. Virg. De guerre , pour la guerre. Eellairix triremis. claHd. VailTeau de guerre. Diva bellatrix. ûT,id. Pallas , qui eft fortie aimée de la tefte de Jupiter. Beiiairi.^ iracwidia. Cit. ira, CLmd. Coleie des gens de guciie, BEL. BbLL..^.TULÙS , hiUat'ùli , hillauilûm. Plant. Propre , joli , mi- ^nori. w. propre, jolie, mignonne. /. BELLH. (Adverbe.) ûc. Bien. Brltè cjfc fdtiris mecum. Octr. Vous pourrez eftre fort bien avec moy. Belle fe habere. Cicer. Se porter bien. Citera belle. (Ou fous entend je habent. ) Cicer. Tout le refte va bien. Beltijfmè nmir^are. Cicer. Avoir le vent favorable , 0« en poupe ; naviger heureufement. BELLICOSOS , beiiiciiii , betlicisiim, Cicer. Belliqueux , guerrier. m. belliqueufe, guerrière. /. [ On dit billicisior au comparatif : Et blllicislfsimiis, â , ûm au fuperlatif.] Or. BcllicaJÎJJima natto. Cicer. Une nation fort belliqueufe. Bellicosus aimus. Liv. Une année de guerre, oii l'on à f;iit la guerre._ BHLLICOM , genit. b'elSct. neut. Cic. Trompette. /. fi^nal de la guerre, m. Bellicum canere. (dans une fignification figurée.) Cirer. Exci- ter des querelles 8c des divilions. Proprement Sonner la charge, 0» le combat. BHLLIcOS , bétlïca , bellïcHm. Cicer. De guerre , de la guerre. Navis betlica. Cicer. Un vaifTeau de guerre. £?M«i bellicus. Prop, Un cheval de guerre, 0:1 de bataille. Bcllica difeipUna. Cicer. La difcipline militaire. _ T^ei beUica. Cicer. 1.3 guerre, les affaires de la guerre. BELLIFER, bcltifirii, belliferum, CLiiid. Qui fait la guerre. BELLIGËR, iêliigcra.y bèll'rgerîtm. Mart, Belliqueux, guerrier • de la guerre, m. belliqueufe, guerrière. /. ' Meni belligera. Sil-ttal. Un efprit guerrier. Belligeri l.tOorei. Val-Flac. Les travaux , les fatigues de la guerre. BELLÎGÊRÔ , betligè'râl , belligerâvî , belligerâlùm, belligerârë. Cic. Liv. Platii. Faire la guerre , eftre en guerre avec quel- qu'un, combattre contre luy. itj" Billigerare imn ^eniii. Plaut. Se refufer toutes choies. Se refufer le necelTaire de la vie, combattre fon propre génie 8c lés inclinations. BELLiroTENS, genit. bêllïpoiêntîi. omn. gen. Stat. Puiflant en guerre, ob dans la guerre. Le Dieu de la guerre. (Epithete qui fe donne à Mars dans les Poètes.) EËLLIS, genit. biltidts. f. Plin. Petite marguerite, Fleur. BËLLO, beiiis, billàvl, bilLtifim, héllare. Lie. Faire la guerre. K^mana aima primùni Clay.dio principe m Manritaitia bellavére, Plm. Les Romains portèrent pour la première fois la guerre, cK firent la guerre en Mauritanie fous la conduite de Clau- dius. Bitlare alicm. Siat. Faire la guerre à quelqu'un. Bitlare cum aticjuo. Cic. Combattre avec quelqu'un , luy faire la guerre. Billanriir. F(V?. ( pour bellant. ) Pitiis betlantur ^m.tz.oiiei armii. Virg. Les Amazones combattent avec des armes peintes. Kj" B ELI are cum diis. Cic. Contrarier , combattre fes pro- pres inclinations , vouloir forcer foa naturel , fes inclina- tions. BËLLOCÂSSI, genit. bellocafiôrum. m. plur. Cief. Peuples de l'ancien Diocelé de Roiien : Ce font deux peuples du Vexin 8c du p.iys de Caux. BtLLÔVÂCl , genir. bellovaclrTim. m. plur. Csf. Peuples du Diocefe de Beauvais, 8c apparemment encore deSenUs. EËLLÙA, genir. bellit^. f. Ciitr. Une befte farouche , comme les Loups, les Lions, &c. îtj" Beiiua. Cic. Un homme cruel 8c féroce. BELLOATOS, btlluatii, belluMim. Plaut. OÙ il y a des beftei féroces peintes ou tracées. Comme Belluata tapitia. Plant. Des lapis , des tapifleries à figures d'animaux farouches. BËLLOîNOS, bclluinii, billumtim. ^ul-Cel. De befte. BËLLULE. (Adverbe de Beltu!.) Plant. Poliment. BELLÙLÙS , belliela , bellielum. Plaut. Joli , gentil , mignon. m, jolie, gentille , mignonne. /. BËLLUM , genit. billi. neut. Cicer. La guerre. /. Jhs cl[e btiii n; qm vieijfeiit , qHimadrfdnm vilknt , imbira- reiit. BEL. BEN. rtnt. Ccif. Qiic les loix de la guerre laiflojcnt la liberté au vainqueur de traitter les vaincus à la tantaifie. Dftr.,, m,ixr„!i, hellis cmifidts. Ctf. Apres avoir achevé deux grandes guerres. Exfcnut hlli. TaJr. Expérimenté dans la guerre , Le con- traire cft , Iiicxi'triKi bellt. Tarir. Inexpérimenté en guerre. T^.f7/j Irlh. Horat. Qui ne t'jM point la guerre. Bclli, au génitif pour rn /•<■//». Oc. En guerre. fj- Indicnc bclUm venir:. Hor.xr. Faire la guerre à fon ventre , jeûner, ne point manger. * Volupiat:lui. a.tr. Déclarer la guerre aux voluptez, les combattre, s'en priver. IXî- BuLUM. Guerre, iiiimitié entre des perfonnes un des ani- maux. Antipathie, f. K.vuraU iiciUim rfl m'ilvo ctim corvo. Cictr. Il y a une mimitie naturelle entre le Milan & le Corbeau ; le Milan & k Cor- beau fe fonr naturellement la guerre. BuLUM. S.tllujf. Le combat, m. la bataille, f. BHLLOÔSOS, ùellaoïn, bilhio fini. Troprement , Où il y a quan- tité de beftes féroces : dans Horace , Abondant en grands poiTons , comme Balaines , &(■. BELLOS, ùtila, bcllfim. Ciccr. Beau, gentil , joli , mignon, w. belle, gentille, jolie, mignonne, f. f On dit ieUïJsïmui, à , ion. Ter. au fuperlatif. ] BÇLÔNH. /?îX-;ra, genit. hdonès. f. Ptin. Éguille. Foiflon. BELCS, genit. bèli. m. Plin. Le Fleuve Bélus en Taleftine pro- che la Ville de rtolémaide : Il y a dans ce Fleuve un fable Cryftallin , dont on fair un verre fort beau. BENACÛS, genit. bhiicl. m. Iirj. Benaco , Lac de la Gaule Gif Alpine dans la Lombardie. BËNË. (Adverbe.) Ciar. Bien. Benc habent tibi prmcifi.i. Tercnt. Voila bien commcncé, tout vous rit d'abord. Bini f.uii. Cictr. Vous faites bien. Bmè fiertns fui ncgoiii. Cictr. Qui fait bien fes aifaires , o» fon compte. Bc:ii ijji jiarvo difjicndio. Plaut. Eftre bien traitté à peu de frais, fans beaucoup de dépenfe, pour peu de chofe. Bi'ic vellt ttlicKi ex anima. Tereni. Vouloir du bien à quel- qu'un de tout fon cœur. Bcné f.utim. Ter. C'eft bienfait , j'en fuis bien aife ; je m'en réjouis. Benè putai. Cicer. C'eft bien penfer, vous penfez jufte. Btnè liercle efi itlam Tibi benè valere ^ vivere. PiAut. Ce vous eft un grand bonheur qu'elle fe poite bien & qu'elle vive. Benè vcnne vclim , ejund feceris. Cic. Je fouhaite que cela vous réulfifle, qu'il vous en arrive du bien. ' Benè ambula ij- reiambida. Plaui. Je vous fouhaite un bon voyage & un heureux retour. Benè hcrcle nuntias. PUnt. Vous me donnez là de bonnes nouvelles. Benè fit, benè eveniat , benè variât.- Plaut. Que cela puiflc tcuflir. Benè vobis, benè mihi , benè amicx. Plaut. A Voftrc fanté ,' k la mienne , à celle de ma maitrelTe. BiiNe Mtdire. Terent. Avoir une bonne réputation. Benè fii facert. Plaut. Se bien traitter. Dur» licet nobis effl benè. Peiro». Fendant qu'il nous eft per- mis de nous diveitir & de faire bonne chère. BENe. Fort, beaucoup, grandement. Bene muni dedi littéral. Cicer, J'av donné des lettres de bon matin. Binè nnmnutm, Cicer. l'argent. BËNtDICË. (Adverbe.) Plant. En difant du bien , à force de louanges. BËN£DICf3, benedicU , benedixî , henecnnnm , benedUe'rè 'Tercnt. Bien dire , ou dire bien. Senedixti , .it mihi iflud nm in mentem venerat. Ter. C'eft bien dit , cela ne m'efloit point venu dans l'efprir. BeNEUictRE ahcu. Cicer. Dire du bien de quelqu'un , le bénir, Je combler de fouhaits & de bénédiaions. i Ce Verbe fe trouve fouvent divifé comme dans Plaute,] Bene qutf) inter val écitc ir mihi abfemi. Plant, Dites dw BEN. 33 Qui eft bien liche , qui a bien de bien les uns des autres , & de moy en mon abfence. BËNËDICTUM, genit. ifnf.x@- genit. beryin. m l'Un. Beril , Pierre précieufe fort femblable au Cryftal. Il s'en trouve de gref- fes pièces , dont l'on fait des Vafes fort précieux. BËRÎTÙS , geuit. berpi. f. Fini. Baïuti , Ville maritime de Phenicie. BES, gcnit. iëfiîj. m. Var. Huit onces , s» les deux tiers de la Livre Romaine, qui eftoit de douze onces. BËSSALlS , m.irf. & '-"t bèfsSI', ^dje.1. (geuit. bifiâlîs , pour tous les gcpies. ) Vitr. Qui a huit pouces de large ou d'é- paifleur. BESSI , genit. bTfsirnm. m. plut. Cxf. Les Beffes , Peuples dc Thrace ou de Mvûe. BEST\â, genit. bejiU. f. Cic. Belle, f. tS'AUt.t bcjfia. PUm. Une niefchante befte , ua méchant hom- me , 0« une méchante femme. Bfsti.ï. C'iç. Les poiflbns Si les oyfeau.^. BËSTL^RiOS, genit. btjliàri'i. m. Cicer. Qui combattolt dans l'Arène, m dans l'Amphithéâtre contre les belles farouches. Gladiateur pour le combat des belles, m. BESTIôlA, genit. be/liàl,,. f. cicer, Beftiolc./. petite belle. BET. BIB. BIC. BËtA, gtnit. 4?u. f. ra„l. De la poitée , heibc potascre f- rrTAr'tffK"'/ ,"^-' ?" '' f°""' ''°""it"'e du menu peuple- LbTACbUS, bitacca, betaceum. Comme _ Ertauui pes. Var. Un pied de poirée. BETÀSlï , genit. betafiiriim. m. plur. Tnclt. Peuples des Bel- ees dans le Brabant. BETËRONËS, genit. beteriniim. m. pi. Liv. Peuples de l'Ef- pa|ne Tarraconnoife. BËTONICA , gcnit, bcom..^. f. PU,,. De la bctoine , herbe cephaliquc Se médicinale. BET0LL.\, genit. bexulljc. f. Pl,„. Bouleau, arbre, m. BHTHURlA, genit. bethurii. f. Htri. Bethutie , Pays de l'Ef- pagne , aujourd'huy L'Eftramadure. BIBAX , omn. gin. ( genit. b'dacU , pour tous les genres. ) ^ul- GeL Va bon beuveur, qui boit bien, un bon biberon. BlBLlOPÔLA. ^iSMOTccikus , genit. biùlinfoU. m. Mm. Librai- re, m. Qui vend des livres. BIBLIÔTHECÀ fii^KichiK), , genit. tibliothccd. f. Cicer. Biblio- tliéque. f. BÎBLÏS, genit. bUlî'dls. f. Ovtd. Fontaine fameufe de Lycic. BiBO, bbt!, bibf, blli/inm, bihèrë. Cicer. Boire. Bibcre ex acjMri. Prof. Boire de l'eau. Bibire danmoiè. Plant. Boire jufqiies à fe trouver mal. More Gr.uo bibcre. Cicer. Boire à la Grecque , au boire com- me à des noces , boire comme un trou , boire comme un templier, [ manières de parier en noilre Langue balles Se po- pulaires. 3 Boire beaucoup. ^ut bib.-.t ant atr.if, Cicer. Qu'il boive OÙ qu'il s'en aiille , qu'il falle comme ks autres. 'Û' Bibtre alicujiis manduta. Pl.iut, Oublier ce qu'on nous a com- mande à force de boire. BiBO dans les exptelllons figurées, cm éloignées du fens natuicl. Bd'ire tnorjii i Gu fiicntfi. Plni. Boire eu fuçant, fucet. Pugims bibit aure. Harai. Il eft avide d'entendre parler de la guerre, il aime avec plaifir le récit des batailles. BiEFRE morts matirnoi. Tant. Sucer avec le lait les inclinations de fa mère , les prendre. LongMmcjiie bibibat amorern. Virg. Stace a dit , Iznem ojjibm bibtbai. Elle ouvroit fon cœur à l'amour , elle laifToit entrer peu à peu le feu de l'amour dans fon cœur. BiBcKE lohrem. Ptir.. Prendre la couleur, ( parlant des draps Se des laines qu'on teint. ) Jj" Sut fraiA bibemm. Virg. Proprement , Les prez font aflcz arrofcz, fermez les canaux. Mais metaphotiquemeot, C'eft allez badiné. BiBERE marorcrn. PUut. Dévorer fon chagrin. BiBo [emel , dans Plante qui fait parler un homme qui ayant penfé faire naufrage, dit C'eft alTcz d'avoir penfé trop boire une fois. Je ne me rengage plus davantage fur mer, BÏBÔNUM, genit. biboni. a. Tacit. Bebinlingen, Ville du Du- ché de Wirtemberg. BlBR.ACïE , genit. bibraCiès. f. C^f. Bibrafte. C'eft l'ancien nom, ou pluftôt un nom formé fur l'ancien nom Celtique de la Ville Capitale des peuples ^y£.dui , laquelle Ville a quitté depuis l'ancien nom , Se pris celuy d' .^ugn/ladiinma Autun , en rhonneutd'Augufte. BIBRAX , genit. bUràiis. f. C^f. Fifnies , Petite Ville fur le chemin de Reims : Qiielques-nns croyent que c'eft Brayne, petite Bourgade de Champagne fur la liviere de Veflc entre Soillbns Si Fifmes. BlBROCÎ , genit. ùibrtcnum. m. plur. C^f. Bibroques , peu- ples de la grande Breragne. BiBULÛS , bibiilii , bit-ihim. Colum. Virg. Qui boit , ( parlant du papier ou des cendres. ) ViHii bibuU. v.it-flacc. Veftemens qui prennent l'eau, BibhU churta. Plin. Papier broiiillard. Bbulus l,ipis. nrg. Une pierre ponce. BiBOius vmi. Hor. Un bon yvrogne, qui boit bien. BlCÊI S , omn. len. ( genit. bïcïpitïs , pour tous les genres. ) Fltn. Qui a deux teftes. Vi" Mani biceps. Ovid. Montagne qui a deux fomniets. Biceps ParnxU'Hi. Perf. Le ParnaÛc , montagne au foramet fourchu. ta- Ciiitas biceps. VAr. Une Ville part.igée en deux fidioijs , une ville ou il y a deux partis. El- BIC. BID. BIE. BIF. BIG. BiCUNiOM , genit. Inlwn. neiit. PI.iki. Salle i manger à deux lits , pour s'aflcoir à table à la manière des Anciens Grecs &: Roimins. BICÙLÔB. , nmii. gf>;. ( genit. kkotorïs , pour tous les genres. ) Phn. De dcii.\ couleurs. * BÏCÔRNlS, m.&i. & hcc iUôrnc. ^^djcfl.Çgenh. b!rùrnls,çout tous les goures. ) Oi-iJ. Qiil a deux cornes , su deux four- chons. Fourchu, ni. fourchue. /. Tljieiws Oiairius. t^rj. Le Rhiu qui cft fourchu , qui fait deux bras. £.M«.i Hcornis. HtrAt. La Lune en fon croilTant. BiCÔB.PÔR, genit. Iikerptirïi. m. lir f. ( Poêintipud C:c.') Qiii a deux corps. BlCUBlTÀLlS.m. dr f. c/Aoc tlcutit aie, ( gêna. liciilil.tlï s , four tous les genres. ) Pt">. Qiii a deux coudées. BÏDHNS, gcnir. bïdiniis. f. K/rf. Une brebis de deu.': ans. BiDFXs. m. l'.tr. Houe à hoiier la terre. Outil de Jardinier qui a deux fourchons. Vcrfarc fllnm iiuiente. Cohm. Hoiier la terre. BIDËNT.^L, genir. OiHi/iûlii. neut. Horat. Un lieu frappé de la foudre , St qu'il falloit purifier par le faciifice d'une bre- bis de deux ans. *[ Oa enfeveliflbit , ou on laifibit pourrit (ùt la terre à décou- vert, ou couverts de terre, fans faire de tbfle , ceux qui avoient e'té frappez de la foudre , dans le lieu même , ou ils en avoient ete frappez. Voyez Theod. de M.iniUy fur Pcrfe. Sat. II. vf. 27. Triflc jutes Ikcis tvilandihixjiie bidenlitl. L. C. ] BÏDÎNÏ, genit. iidmirûm. m. plut. Cic. Peuples de Sicile, pro- che de Sytacufe. BÏDÙUM, genit. l/îd'.ïi. neut. Trr. Deux jours, 0« l'efpace de deux jours. Bidiii folliiiiud^ cjl aut tridui, Tcrent. C'cft un chagrin de deux ou trois jours. Biduitm cor.itnctis. Suet. Deux jours de fuite. Propiùs, ^tfàm tu biduum. Cu, Plus pre's que vous de deux journées. Bidm cajlra tiùirunt, ( on fous-entend /|74/;i!. ) Cic, Ils efto- ient campez à deux journées l'un de l'autre, les camps n'cf- toient éloignez que de deux journées. ElbNNÏS, m. & f. & hoc iicntiè. ^djiif. ( genit. iHimns, pour toui les genres. ) Plin. De deux ans. BÏHNNÏUM, genit. Uemil. neut. Cic. Deux ans , om l'efpace de deux ans. BlF.'^K.IAM. ( comme Adverbe. ) Cic En deux parties , en deux manières. BiFARiAM mnfilc! in^rejfi fmt hojlium fines. Liv. Les Confuls entrèrent par deux coftez, du pat deux endroits dans le pays ennemi. BÏFÈR, Se BÏEËRÛS, l^fërâ , bïfëntm. Plm. Qiii porte deux fois l'an. BlFlDÂTÙS, UfiditH, bifidâmm ( de biti^findo. ) P/in. Fen- du en deux. m. fendue, f. BIFlDtJS, bifSd.i, bïfidSm. Ovid. Fendu en deux, fourchu, m. fendue en deux , fourchue. /. B1FÔB.IS, m. irf ir/ioc (,,/,;>?. ^.Idjra. (genit. b'tfSni, pour tous les genres. ) Liv, Qiii a deux portes 0:1 deux ouvertures. B,fms forts. V,tr. Des portes à deux battans. B1FOR15 ciMtus, Vng, Chant d'une flûte à deux trous. BIFORMATÛS, b,fom?.ia, b-formaium. Ce. ou BIFORMIS , m. 6- f. ir hoc b.fhrm-. ^djfS. ( genit. Uf'ormïs , pour tous les genres. ) KiV.^ Qui a deux formes. Biformis naurd Ctntimromrn, cl.wd. Les Centaures font moi- tié hommes & moitié chevaux ; ils ont la partie humaine dune belle femme, & la partie animale d'une belle cavale de Theflahe. BÏFRONS, om».^m. ( genit. btfimtls, pour tous les genres. ) ZU<^- 9i" ^ <"«"« vifages , ou deux faces. BIFURCUS, b.fimi, l\f,mûni. Lolum, Qiii a deux fouichons, fourchu, m, fourchue. /. BÏGA, genit. %.e. f. Pi,„, rius ufité au plurier. BIG.€ , genit. hiiamm. f. CmuI. Chariot traifné par deux che- vaux aitclcz de front. BÎGÀTtlS, i;;4M,%5i5OT,(on fous- entend riammaj.) /,;V. ou _ ^rgenuim bg ■tmn. Pièce d'aigent, .» de monnoye ou elloic leptefentc ua chariot tué par d«us chevaus attelez de fiont. BIG. BIJ- BIL. BIM. iST BÏGËMMÏS, m.^f. cr hec bt^cmmë, ^Adjed. f genit. b'igërfwii pour tous les genres. ) Colum. Qui a deux yeux ou bour- geons, ( parlant des arbres & de la vigne. ) ElGËNtlR, tn. & /, & hoc ii^ènere. ^d)rel. ( genit. bi^rnè'rh , pour tous les génies. ) r.n-. Engendré de dciîx efpeces dif- férentes, comme un mulet d'un aliie & d'une jument. BÏGERRA , genit. bigerr£. f. Liv. Petite Ville de l'Efpagnc Tartaconnoife , dans le Royaume de Caftille la Neuve , on la nomme Pefopiera. BlGERRÏÔNËS, genit. Wçjrr/i/iSM. m. pi. ou BIGERRÔNES, ou BÏGËRRI. Ctf. La Bigorte , ou pluflôt Les peuples du Djocéfe de Taibes en Bigorrc. BIJOGËS, genit. fcj%«OT, ou Equi bijugi. VIrg. Deux chevaux attelez de front. BijuGis , ou Bijt'.gus carrus. Suer. Un chariot tiré par deux chevaux attelez de front. BlL.-^NX, genit. LtlHncSs. f. P,ilj: Balance./. BÏLBILIS, genit. b'tlbilïs, dite aufli ,yfugii/!a. f. Mart. Bilbilis, Ville du Royaume d'Arragon,fameufe pour les Mines de fer, 8c par la naidance du Poète Martial : C'eft aulli le nom d'un Fleuve qui arrofe cette Ville, & qui donne une bonne trem- pe au fer, T^/o bitibula. BlLBILlTÂNUS, bilbililânâ , bilbililânûm , Adjcft. Mart. Qui eft de celle Ville. Poêla Bilbihtanm. Martial. Poëte fameux , qui cftoit de cette Ville. BILÏERA, genit. bil'ibre. f. Liv, Le poids de deux livres. BILIBRÏS, m.&£. & hoc bïnbrë. ^djec}. (genit. bîlibrîs , pont tous les genres. ) Hoyat. Du poids de deux livres. BILlNGUÏS,m.^f.Ô-/i(!i: b'i li>igue. .^djelt. (genit. billm^ul i,i;>o\Jti tous les genres. ) Proprement , Qui fçait parler deux Lan- gues. 11 lé prend ractiphoriqucment dans Haute & ailleurSi téBiLiNGUis. PUui. Fourbe, trompeur, qui fait tout le con- traire de ce qu'il a promis. BÎLIÔSOS, biiioiâ, b'ilrôiiïm. Celf. Bilieux, qui eft d'un tem- pérament bilieux, m. biiieufe. /. qui eft colère, m. & f. BÏLIS, genit. bilis. f. Cicer. Bile. /. humeur biiieufe. /. BiLis ai'it. Plin. L'atrabile , bile mélancholique , ou la me'- lancholie. [ij"biiis. La colère. .^-ffriï l)ili pcmtus. Plaut. Qiii eft tranfporté d'une colère furicufe, comme il arrive à ceux qui font bilieux, mélancho- liques , ou atrabilaires , lors que leur bile s'échaufte Se fe brûle, ce qui leur caufc de la fureur & de grans emportcmens. D:ffiii!is buis, horat. Une colcie diificile à appaifer , colè- re implacable. * Spletididabilis. Uorat. Colère, qui fiiit di- re tout ce qu'on a fur le coeur. BlLÎX , genir. bUlcii. omn. gen. Vii-g. TitTu de double fil. !». tiffijë. /. * Bili.-c hrica. Yirg, Une cuirafte à doubles mailles. BÏLUSTRIS. ta. & f, à- hoc bilûfirë. ^djeli. (genit. H'iû/lrïi , pour tous les genres. ) Ovid, De dix luftres , oa de dix ans. l^oyez. LusTRUJi. BIMARÏS. m,&{, ir hoc bïmUrë, ^djeff. (genit. bi'mtirïs, f oui tous les genres. ) Hor. Qiii eft entre deux mers ,' qui eft baigné, arrolé de deux mers. BIMATËR, genit. bimarrïs. m. Ovid. Qui a deux mercs. [ C'eft l'Epithete que les Poètes donnent h Bacchus fils de Semele & de Jupiter : Ils nous difcnt que Semele fa mère eftant motte avant qu'il fut à terme , on le mit dans la Cuit fe de fon père Jupiter oii il acheva fon terme. ] BÏMÀTÛS, genit. bimi\tùs, m. Var. L'Age de deux ans. BiMËMBRÏS. m.ér f. ir hoc b'imembri. .AdjcÛ. (genit. hïmtm- bris, pour tous les genres. ) Ovid. Qui eft de deiuc natures,, qui eft de deux efpeces différentes , comme les Centaures , qui font demi-hornmes 8c demi-cavales de Theflalie , anfli appelle-t-on les Centaures, bimtmbru, BÏMËNSIS. m. & {,& hoc b'iminsè. .AdjtB. ( gfllit. lïminsit ,, pour tous les genres. ) De deux mois. ^nni & bimtnfis iiKiff.s. Liv. L'Efpaced'un an Scdeuxmois.. BIMESTRÏS. m. ir f. & lioc bïmèftrè. ^djeil, (^emt. bhi)ejlr>s ,. pour tous les genres. ) Liv, De deux mois. BÎMÛLOS , bimuia , blmittiim, CatuI, Agé de deux ans. w. âgée de deux ans. /. BÎMÙS , iimi , blmfim. Fur, De deux ans. ^Merum l/imum.. 135 BIM. BIN. BIP. BIS. Harat. Du vin de deux ans, o» de deux feiiiUcs. BiMA It^io. Plaiic-Cic. Une légion levée depuis deux ans. B[MA ff mania. Or. L'opinion, l'avis qui veut que je demeu- re deux ans dans mon gouvernement. EINGlUAl , genit. iin^iï. lient. P/;«. Ville de la haute Alé- magne fur le Rhin , aujourd'huy Bingen. BINOCTIUM , genit. i/«»ffi;. neut. Taàt. Deux nuits, l'ef- pjce de deux nuits. BINOMINIS. m irf.&hoc bhiimUnë. ^djrB. (geait. bi'nômimi , pour tous les genres. ) Ovii. Qiii a deux noms. BINÏ , 67n.e, iïn.-i. Cic. Deux. m. ôc /. Creabaniiir oUia bmi confules. Liv. On cre'oit tous les ans deux Conluls. Ceniejimis hinis fœieràn. Cicer. Gagner deux pour cent. Bjnm honor. Ovid. Un double honneur. BÏPALÏUM , genit. iïpâlîi. neut. Ltv. Sorte de houë , on de bejche. /. BIPALMÏS. m. &f.& Imc bïpâlmè. ^djiff. (genit. bïpdlmlt , pour tous les genres. ) Var. Qui a deux palmes de large. [ C'eft une forte de mefure dont on fe feit en Italie , &: qui contient huit pouces ou environ. Les Anciens avoient deux fortes de palmes, fçavoir un grand 5c un petit , qui paita- geoient le pied en deux paities inégales , le grand eftoit de douze doigts, & le petit de quatre. ] B1PAR.T1ÔR, bipartlrts , bipari'uui mm, bfartlrl, Ctlum. Par- tager, p.irtir en deux, divifcr BÏPARTITO , ou BIPHRTiTO. ( Adverbe. ) Cic. En deux parties , en deux parts Fit lipanuà. Citer. Cela fe fait en deux manières. Bipartiii) claffis diftrib.ita. Cic. On partagea la flotte en deux. BiPAp.riib fij^Hii inferre, c^f. Entrer dans un pays pat deux endroits. BIPARTITUS , iip.iriiti , biparûiûm. Ctcer. partagé , parti en deux, divifé. m partagée, partie en deux, divilee. /. BÏPATENS, omi.gsn. (genit. hipaièntïs, pourrons les genres.) Ouvert des deux coftez, qui a deux ouvertures.?», ouverte./. BÏPtD.ALlS. m. r bUndxj. K/rg. Un travail agréa- ble, qui ne dégoûte point. *TabclU biindi. Oz/id. Des let- tres pleines de douceurs, des lettres flatteufes. f Cet adjeaif fait au comparatif Blandior ir hoc hUndiiii , & au fuperlatif bUndifsimûs. Cic. ] BL\NDUSiA, genit. blmdusHa. f. HorM. Blandufe; Fontaine dont les eaux eftoient très agréables. Elle coulo.t dans la mailon de Campagne d'Horace aux pays des Sabins. ^L-^iSlGOHXA, liKci.~\,iyùna.,ginït. bUpfî^SnU. f. Ptiif. Ma- - e rt '''^'"" l "î"' ^^" mourir leurs effeins. Ccl. Babiller, dire des fottifes & des impertinences. * Bla- ''rarecum cUmort. Hcr. Crier, criailler fans raifon. ï u ^^""' '''"''"''"'•'■ ™- -^"l-Gcl. Un grand caufeur •«babillard, qui ne dit que des fottifes, «« des imperti- nences de Collège. ^ BLATIô, blâns , bUi7rë. Plaut. BUtire migas. Dire des fot- "j"' "x des impertinences de Collège. liLATTA , genit. bUits. f. Horai. Mite livres & les étoffas de laine. A y r^ . genit. tUrtarU. i. Ptin. _ BLATTÂR.'!-,?"""''- ^"= ^'' "««'blable au bouillon blanc, des mites ' '"'""'"'> Woiriraw. S,t,. Ou il s'engendre BLFN# ' £""• f'"^''- f- -""'^- ^'^y^' Ville de Xaintonge. qut^fabitfnMV '"""r "'• P'"^' ''""^- r^"!-'" ^e L.bve, tefte 1 o^?' I ^ '°"S du Nil. Plme dit qu'ils n'ont point' de RI PMMTrc^ °" '" y^"" à l'eftomac. H^lTi-B^f ,$emt. khierirum f, p). Pl,„. Bezicrs .Ville E- BlÎtèTs V" ''n"''= Narbonnoile, o« du Languedoc ^Ye™e1adr&^p^:age."e.'''"- ''''''' ^°"'^ ' '^"-'^ "- BOA, gemt. bo,. £. pt,„. Serpent aquatique , qui vit dans l'eau. Ver qui ronge les L'Herbe aux mites coquin , BOA. BOEO. BOL BOL. BOM. 'BON. 137 *BoA. Plh. Rougeollc. f. EbiiUiiion de ftng qui paroift fur la peau. ° ' '^ BOakIÛS, boarm, Loarlûm, ( de bos. ) P/h. De beufs. »f,- rjrw 4M„«m. Pi,„. Le marché aux beufs. i>v n-'"^ • S*"""' ''"'<""•'• f. Tact. Bodottie , détroit de J Ecofle. ^"f,^,!!!!'\'i ^'"''- '"""'•'■ ^- ''''"■ La Bocme, Royaume de Iî hiUite Alemagne. BŒOtÏA, genit te5W.r.f Pl,„. La Béotie , Pays de l'Achaïe, TJa 'p?'""^ ''°"' '^ Capitale efloit Thebes. Elle eft lépa- ree de 1 Attique par le Mont Cythéron. ' BO-OIUS & BCaôTïOS. Ov,d. ii,,i eft de Béotie. Ces peu- ples ont donne occafion a plulieurs proverbes , comme inl^tên^tbksr"'"' """ ''"'°"'" ' ''" '''°'" "'''■'"" ^ EoeoTiCA ca.tto. Une chanfon payfanne & groflîere. Soit dans les paroles, 0» dans le lens. , ou.lu«u» Bœotnum hif^enium , ba:ct,ca auris. Un cfprit béotien ' un ef- ptit ftup.de & groflîer, un gros efprit, un efprit épais , d'u- ne intelligence tort cpaiflé. '^ . BOIA, genit. bou. f. p/„«,. Carcan , »» collier à mettre au cou des criminels. Qiielques Auteurs croient que ce mot lignihe des menotes , «m des ceps qu'on met aux mains & aux pieds des criminels. '^EoiA c*/; BJa, Ville Capitale des Boiens, ou despeuplesdu Bourboanois. Bourbon lesBains, om Moulins I BOIÉMUM , genit. Binm,. n. Tadt. ou BoMimum. Vcl-Pater- I cul. Boh:mt:m. Tact. ( On le trouve ainfi écrit dans quelques éditions. ) rays très confidérable d'Alemagne dont la Ca- , piiale eft Pragues. * BOlî, genit. Boiarum. m. pi. Tacit. Les Boiens, peuples d'A- lemagne. Le pays s'appelle aujourd'huy Bavière. Bon. (.£/; Les peuples du Bourbonnois. Bon. Pim Boiens , peuples d'Italie qui habitoient cet endroft appelle la Romagne, dont la Ville Capitale eft Ravenne veViubT; ctog'ne^"^'" '' '* ''^"'^ Aquitanique, .«delà BOLËTARIUM, genit. Mttarn. neut. Mart. Plat à fervir des Champignotis. ( Ce mot cfl dans le titre de l'Epigrammc loi. du 14. 1. de Martial.) ^^ BOLHTOS , /2aAiT«f,,, genit. boUti.m. Stn. Champienon mouflcron. m. f 6 '"" . BÙLIS, /Soà/c, genit. balid'.,. f. Plin. Sonde, qu'on jette dans la mer , pour voir fi l'on eft bien éloigne de terre BOLiDÉS , f. plurier. Phn. Météore qui paroift en l'air en for- me de flambeaux allumez, BOLUS, /Î^a;^ , genit. bat,, m. Proprement morceau. »>. bou- chée de quelque chofe qu'on mange. Jj^Borus. Tercnt. Proye./. butin, m. Crucior holum laitura rmhi cr.ptm/i è faucthus. Ter. J'enrage qu'on m'ait enlevé fi promptement une fi bonne proye. *BoLus. Plant. Un coup de dez. ''Boius. Siiet. Un coup de filet pour prendre du poiflTon. BOMBILO , bomUlas , bombiUri. Varr. Bourdonner , comme font les mouches à miel. BOMEOs , /3o^f@- , genit. bombj. m. Cainl. Bruit fourd qu'oa fait avec la trompette, boni, bom. BoMcus apum. Var. Bourdonnement des abeilles, m. Bombum facert. Var. Bourdonner, 'f [BoMBus eft un mot Grec lii/jL^oc , qui a été inventé pour exprimer un bruit qui n'eft pas eclattant, tel qu'eft celui que Ton fait en frappant des deux mains creufes l'une contre l'autre. Ce n'eft pas une acclamation , mais un applaudiflc- ment, comme il patoit par Sunonc dans Mcron Ch. XX. Ca- Jaiibon s'y eft trompé. Voyez Th. de Maredlj fut Perle Sat L ^ Vf 34 L. r.T, BOMBYCINOS, hornhythâ, hombjcirmm. Plin. De foye. BOMBYX, /SifA&-^, geak. bomùyiij, m. Plin. Ver à foye. Ce mot fe prend auflî pour la foye, Se pour des étoffes de foye. BuNA , genit. bSmritm. n. plur. Ciur. Biens, m. richellés. f. Bijiia taduia. Stai. Des Aubaines, biens de main morte Ligare bonoriim fitorf.m uxori lifumfrnSlnm. Cu. Laifter par leftament l'ufufruit de les biens à fa femme , luy. en laillér le revenu. Bimanm paH^'errimns, Hant, Fort pauvre , dénué de tous Tom. L S biens. 138 BON. biens , qui n'a rien du tout. ./-,„,„. EÔNÀSUS. filict^®-, genit. hoaH.va. PItn. AnimallMMge, femblable à un taureau ayant la crinière d un cheval , Ce les cornes fort courbées en dedans. BÛNITÂS , genit. bo7,iiai!s. f. C:,. Bonté dans le naturel , un naturel bien faifant. '^ ^flmre konuMt: tu: Avoir beau- coup de bonté , avoir un grand fonds de bonté , avoir bien du naturel. . EoNiTAS ca:'.rx. Cic. La bonté, la lultice d une caule, BONiiAS inicmi. Cic. La bonté, 0« la beauté de l'erpiit. EoNiTAS àfroriim, fol:. Cic. ^int. Là bonté , la fertilité des terres , d'un terroir. . n- .1. BONN A, genit. i»;.M. f. T«/>. Bonn, Ville de la baûe Ale- magne lut le Rhin. ,-,•«. BONNHNMS, m. ër f. Ô" *« tonn?«.-. Adjeû. T4<:if. Ciui eu de Bonn. ,, ,. BÙNONlA, genit. t«-o^iL-. f. f/;"- Bologne, Ville ACHiuM dans ces expreflîons figurées. fidcre bmchiii, Hamt. Se fier , fe confier en fes bras , en Ces forces. Molli brathio tttiifi4em objftr^itre. Cicer. Faire quelque le'gére réprimande à quelqu'un, luy faire un reproche léger. Lfvt braihio atiquid a^ire, Liv, Faire une chofc négligem- ment, nonchalamment, & par manière d'acquit. Prdbcrc brathia jtrttri. Ovid. Aider à faire une mefchante aftion , y ptefter la main eu y donner les mains , favonl'er un crime. BB-ACTË , genit. britfféii. f. Fïr». Lame , feiiillc d'or, o» de quelque autre métal. /. Brattca iigni. PIm. Feiiille, nu table de bois pre'cieux , ta- blettes ( comme Ibnt celles dont on fe fert à faire des ou- vrages de plaquage qui font nos Cabinets & Tables de bois de noyer, de cedie, de violette, de rofe, érc. BB-.ACTÊAtOS , brafitità , braSlrâiHm. Sen. Couvert de la- mes , oM de fciiilles d'ot , d'argent Sx, de bois précieux, m, couverte, f. yS' BraHiaîti fttliciui. Scn, Un bonheur fuperficicl 8c extérieui, une félicité en peinture. BRACTÈÔLA , genit. br^âcoU, f, Juv. Petite feiiille d'or , d'argent, &c. ou de bois précieux. BB.ÂNCHIy£ , genit. bnnchiÀrum. f. pi. Plin. Les ouïes des poiflbns , pat où ils refpirent dans l'eau. BB.ANNOVICES, genit. brannovïtiim, ou BRANNÔVII, genit. brannoviirûr», m, plur. Ctf, Les peuples du Briennois, dont les premiers font du Diocéfe d'Autun : & les autres du Mafconuois ou du Diocéfe de Mafcon , qui eft contigu & à l'Orient du Briennois ,0« à la Erelfc, comme le croyent la plufpart des Géographes. BB-.ÂSSICA, genit. brafsicK. f. Var. Va choux. Bmjjîca capuaiiu Vtir, Choux cabus 011 pommé. BRAtuSFANTIUM, genit. bratufpantïï. neut. Céef, Beauvais , Ville Capitale du Eeauvoifis , & qui s'eft appellée depuis Ctfdromixgus 8c enfin Billovaciir», Le premier & le plus an- cien nom eft un nom Latin, tiré de l'ancien nom Celtique ; Le fécond eft un nom donné à l'honneur de Cefar , 8c le dernier un nom commun au peuple & à la Ville Capitale du peuple. Cemot ne peut pas lignifier Grar:e'pa)nhe, qui n'ef- toit qu'un chetif Village à trois lieues d'Amiens , tn ^4m- tunis: au lieu que félon Céfar Brariiffaiiiinm eiX dans le Eeau- voifis,/™ Bcllovacis. BRbNNI, genit. brcnmrTim. m. plur. Hor, Peuples du Comté de Tirol en Itahe. Dans l'Iine , Peuples des Alpes fur les Confins des Lépontins , leur pais s'appelle aujourd'huy Le Val dt BretTjA. BR.ËVI, ablatif. (On fous-entend tavporc) Cic, En peu, dans peu de temps , bien-toft. BREvr. ( On fous-entend [ermone. ) Cic. En peu de paroles , en peu de mots. Brièvement. Le mefme Ciceron dit Bnvi- tus a^rrt, brcvihis atiqmi drecre, ( on fous entend /t)rao;i;o»j, ou verbij, ) En peu de paroles , en peu de mots. j BREVIà, genit. bnvmm, neiit.pl. K»;. Bancs de fable dans la mer , des balles, J BRE. BRI. ERO. 139 I BRËVIARIOM , genit. ircviarit. neut. Sin. Abbrégé , fom- maire. m. Brevukilm teti«, imftrii, Suet. Regiftre dans lequel font écrits les revenus , les dépendances , 8c le dénombtemeut des foldats de l'Empire Romain, Breviahium rationna, ^uet. Livre de comptes, Brfviarml rjhonei, Sctv-'furi'. Comptes d'une recetle. DREVlLOQy£NS , amn, ^cn, genit. ircviliKjuënîïs. Cic. Qui s exprime en peu de mots , qui a un ftik laconique , un th- le ferre & court. BRËVILÔQUENTÏÂ, genit. ircvihqucnut. f. Cirer, Laconif- me. m, manière de s'exprimer en peu de paroles. Un par- ler concis. BRËVIÔ, brcviÂi, breviavl, brevlâiûm, brit/iiri. 3s'>"' Abré- ger, accourcir, BRËVIS . m. & f. & hoc brève'. ,y4djcS, ( genit. brevÏ! pout tous les genres. ) Cic Couit , petit , qui n'eft pas long ni grand, m, courte, petite, qui n'eft pas longue ni grande./. Frotii brevis, Mart Un petit front. * Brevii fomnm, Sri. Un fommeil court, qui n'eft pas long. * Dus hrcviar, Ovid. Un jour phis court. [ Cet adjeâif fait à fon comparatif trcz'; or- , ir hcc brëviûi: & au fuperlatif trJ7/ï/j;'»ji;,. j Brevis. Court, m, courte. /. de peu de durée, qui dure peu. Dominas brevis, Ho,Ar, Un maiftre de peu de jours , tu dont la vie eft de peu de durée. TempKs brève. Tcreiit. Un peu de temps, un temps court. ExcepfKs bnvi of.Klo ir nullo jrrraoïie, Tdcit. Il fut receu du Prince avec un vifage froid 8c fans aucune parole. BRtvis. Court, bref, abrégé, m, court, brève, abrégée. /. Brevis ejfe Ubaro obfcHrits fio, Horal, Si je tafche d'eftrC court, je me rends obfcur. In brève cogi, Horat. Eftre abrégé , eftre mis en abrégé , en racourcy. BRËVlTÂS, genit. brevitiih, f, Plin. Fetiteffe. /. ( le peu de hauteur 8c de longueur des chofes. ) Brevitas p:li, Plin, Le poil qui n'eft pas long. u4rboris, Pliii. Un arbre qui eft bas, qui ne monte pas haut, qui ne s'élève pas beaucoup. BRhv.TAS. Oier, Brièveté. /. ( foit du temps , d'un difcours , tu d'une lyllabe qui s'abbaifte 8c s'abrège dans un mot. ) Bievitaiis canjii. Citer, Jour abréger, pour faire court, pour dire en peu de mots. BRËVITÊR. ( Adverbe. ) Cic, Brièvement , en peu de mots, ou de paroles. BRiG.ÂNTlNOS portus, m, Liv, Port de l'Efpagne Tarracon- noife dans le Royaume de Galice. Aujourd'huy Porto delU Cori'-nna, BRÎSÂ, genit. brlft, f, Colum. La vendange, les raidns qu'on foule dans la cuve. BRlTÂNNlA , genit. britanmd, f. Ce/. La grgnde Bretagne , ou l'Angleterre appellée Albion, Ifle oonfiderablede l'Océan, qui renferme plufieurs Royaumes 8c Frincipautez. BRITANNOS , ou BRITANNÎ , genit. briia-mirrtm. m, ^i. Vm, Les Anglois, les peuples de l'ancien Albion , les peu- ples de la grande Bretagne. ERITÂNNICOS Oieanus, m. Plin, La mer Britannique , qui eft entre la France 8c l'Angleterre. On l'appelle La Man- che ^^ ou le pas de Calais. BRiTANNÏ.A, genit. bntannU. f, ^iifon. La Bretagne, Fro- vince de France autrefois appellée La Province Armorique. BRITANNI, genit. britannorum. m, pi. Sidon — 4piil, Les Bre- tons, peuples de Bretagne. BRITÙNÊS, genir. bniSmim, m. plur. Juv. Les Bretons. BRIVAS , genit brivâtis, f. Sidon ..Âpol. Erive la Gaillarde dans le Limofin. BRIXËLLUM , genit. brixelli, a. Suit, Breffello , Ville de U Oaulc au delà au Pô. BRÎXJÀ, genir. bnxi^, {, Ln: Brixia, on Brefle, Ville deLom- bardie. C'eft aufli dans l'Iine un fleuve d'Afie. BRÔCHÏTAS , genit. brocintatis, f. Ph'i, Dent de chien qui fort de la bouche, & qui la rend difforme. EROCHOS , ("•« ha , broJmm, Var. Qui a une dent qui avance & fort de la bouche. Dcnies brichi.m. t'a'. Dents qui avancent & fortent de la bouche. S i Brq. ,40 BRO. BRU. BRY. BUB. BUC figure de foii bec. , ^ Pierre de feu , ou ^'^p'^.^j/s d-;ifm,,gne dans .. Hn.e Onenj^e^^^^ ^,_ ._^^^ ^ ^^ ^•^^Jf de^"::ni^::: .^s^ourVlvint les ,lus cou.., rUive:. dans les Poètes. i. !,;„,, trente aiuiees. ^ . ^ , , _^-,. > -■ 17 c ggnit. hrHmci '•^«^f p^u'AovTs'les ge^es.) O. Du foiake d'h.ver, desplus courts jours de Tannée. Bai-MAi.s. I>5. D'Hiver, comme B.„«,./. /■,,?«.. .'„5. V" !™f itr %■ Brundufe , Ville le brûle. , - -,„ m olur P/ pet.t f.uii no>r , d'un grand ufage dans la on fait des ve.gettes i"""'>;"/"p'j*e grappe que produit BRÏON, /if:/'", genit. ir./i. a=«t. let.tegraip h i- ^Bt.l^.^P.-^^He^^be que quelques-uns appellent Corallme , de nuif 'Virgile fait ce mot fémin.n ayant égard au mot ge- * BuMum Uc. Phn. Du lait ae vatuc. BoéA^Dt , genit. i«c..-ii-.. f PU'.. Efpece de Turquoife , de la figure d'un cœur de beat. BOCCÂ, genit, i-S.". ou proprement Les deu.-i Auteurs pour la bouche, encore ce n eft que dans le itue la BUC. BUF. BUG. BUL. vous n'avez tien a me mander , écrivez- moy tout ce qui vous viendra à la bouche, eu dans l'efprit. Bt3CCÈÀ , gcnit. Oince^. f. Smi. Bouchée. /. morceau qui remplit la bouclie. BÛCCÊLLA, g,emt. hiicilU. {. ifartial. Une petite bouchée, un petit morceau. BUCCIN.^ , genit. bucam. f. cic. Trompette. /. Inftrument d'ufage en guerre pour fonnct la charge &c le combat , 0« pour un autre ulage. , , , , , -, BucciNA. l^Ù7iMv , genit. buUpàth'i. neut. Pli". BO^LBÀCtOs!""'*---, *«''---«• Adjec-l. P/<". Qi» « de pe- tites tcacs 0.1 gouiTcs. comme 1 ail ,or^-. BOLEiNË , ^.xe.v» , genit. 4«/(.,-i-., f FI'"- Herbe qui a la feuille de poireau, 6c la 1^»^^ .oignon rouge^ EOLBOSUS, t«ftS/«. ix/iï.KW. Adiea. Pl'n. Qui a pluueuis caveux . comme l'ail Se autres oignons. . . BOlLs .4»Kf«. gcnu, ../t. m C^i:o..Tctuc.p.<^ , com- me echaloite, &^. Oignon de fleur, f A;-.. C^Y^"-'^ Tifl RÙlOS eeuit. bM-.^U. m. PaL,d. Petit oipon. w. loS te//. ^- >-• B™'f^' "• ^""2=": de cuit a mettre RffLLA'^aenit bidU. f. r«r. Petite bouteille qui s'eleve fur IVaulo^rs qu'il pleut , ou qu'elle bout lur le feu. Bouillon d'écume que font les toirens. m. ^ , , ^ BuLLA pU. Grofl-e tefle de cloud à caufe de la fig"'e. b^ '^^ S^r^r 'bîL^hCar;r!e^^tt..^u °ol d'e^eur Stat'ue , qui étoit auprès des Dieux Pr^^ De la vient que Pnfi Sat. V. veif. 30. décrit ainh le temps au quel il fouit de l'entance: Cnm fnrmim f,mdo cujlos mihi purpura cipt, BulUiM Siikmiiu UriiiKl donata pcgend,u ^^.^^ BUL. BUM. BUNT. BUP. BUR. BUS. Voiez ntod. de MmUly fur ces paroles. Au refte , il ne p;i- loit pas que hi ivAlt fut un anneau , mais que c'etoituncœur fufpendu par un petit anneau. L. C.) BOLLÀTÛS, (/,. ou BUTHRÔTÛS. m. genit. b,:ihrou. Cxf. Buthrote, Ville de l'Epire vis-à-vis Corfou. C'eft aufll dans TiteLive un fleuve de la grande Grèce dans le pays des Locriens, aujpurd'huy Novito. BUTYRUM, /ésirv^ot , genit. iuiyrl. neut. Plin. Du beurre, (qui fe faitavec de la crelme de lait.) BOxETUM, genit. buxèit. neut. Marr. Bocage de boûis. BOXËUS, buxcà j buxeitm. Adjcft. Ctlurn. De boûis. Dattes bttxci. Marr. Des dents jaunes comme du bouîs, "^ Biixea foryûn.Coliim, Vifige de boûis , jaune comme le boûis, qui a lu jaunifle. BÛXIFËR, biixifcra , b:ix:fêmm. Plin. Qui poite du boiiis , où le boûis vient bien. BÛXÔSUS, buxofè, biixôsHm. Plin. Semblable au boûis. BÛXUM n. ou BUXÛS, /. genit. iiixi. V,rg. Du bouis. Voluùile buxuf». Vtrg, Un fabot a joiier, une toupie. Buxus. Stm. Inftïumcnt fait de bouis , comme flûte , flageo- let, érc. ByBLÏSj^ genit. hjUSdïi. m. Ovid. Biblis, Fontaine delà Carie. BYSSÏNIJM Iwum. Plin. Lin très fin , fin comme de la foye , toile de foye. BYZANTÏOM. Kiyez.Biz.\NTnj.M. c. I ETTE lettre efloit appellée parles An- ciens Romains Liuera, uijlîs. ^fcon- Pid. La lettre trifle & nialheureufe, parce qu'ils s'en fervoient dans les jngemens pour condamner les cou- pables. Elle eflioit gravée fur des tablettes cirées , que les Juges jet- toient d;ins une urne, a« capfc pour dire Je condamne l'accufé, ne don- nant point leur avis de vive voix , majs par Scri.tin. CABALLiNtjS , talairiuâ , cal-Mimm. Plin, De cheval, com- me laiiatiina tara. Plin. De la chair de cheval, tj» Cabailikus fons. Pirf. Fontaine fameufe , qui fortoit du Mont Hélicon en Béotie , que les Grecs nommoient La fon- taine d'Hippocréne , c'eft-à-dire du cheval Fégafe ,qui la fit fortir, félon la fabuieufe antiquité , en frappant un rocher de la corne de fon pied. Les Foétes l'ont confacree aux neuf Mufes & feignoient d'en boire pour faire des vers , d'où vient que Peife le Satyrique voulant s'excufer de faire des vers dit , Nrc fonte labru pralui C(ib.tUir,o , Nec m bicifili fimniajfe PariiitJJa Mcmini , ut rcfenti fi: Po'éia proMrrm. Je n'ay point trempe mes lèvres dans la fontaine d'Hippo- créne , Se je ne mefouviens pas d'avoir jamais dormi fur le Moût Parnafle au Ibmmct fourchu, pour devcnix ainft Poète tout d'un coup. CAbALLOS , genit. cabâin. m. Plin. Va cheval , (en général dans les Poètes.) Cheval de baft à porter des paniers. Un criquet. CABELLIÔ, genit. cabeliroms. f. Plin. Cavaillon , Ville de lu Gaule Narbonnoife fur la Durance dans le Comtat d'Avi- gnon. CABILLONUM, genit. cMlBnl. neut. Caf. Châlons fur Saône, Ville Epifcopale dans le Duché de Bourgogne. CACABÙS. x-i*!i/?oc , genit. ca.abi. m. V,ir. Pot au feu. m, marmite. /. à faire cuire de la viande. CACALlÂ. x-.i.iï,>iï , genit. c. neut. Car. Cadavre ^Sl j;; ..:d.r,..S.,r. ^J_ ^:;. I^es r^jes des VUles de. I CAD. Homivi illich câdunt tacrymx. Ter. Les Iirmes luy tombent auffitôt des yeux, comme à un enfant ttî» Ct.ot.B.K in marbum Ce. Tomber malnde, devenir malade. * Jn afjr'.fcrm M.cii).ts. Ci'. 1 omber dans la difgrace d'une perfonne , encourir fa difgrace. Jn clalTim cdit omm r.tmm. Virg. (Exprefiîon poétique & hypctbolique ) On tic tomber quantiie d'arbres de la foreft fous la coignee pour baftir une flotte; oncoupaquantite d'ar- bres de la foreft pour baftir des vaifleaux. jj" Cadr»b. Tomber mort , mourir, périr. Ciudijpm certè vondiim lot fiaptiorum txtrciîui meo cimfcim. Tai.t. je fuffc mort , (ans eftre complice Se témoin de tant de crimes de me; foldats. Sed Vtrui faro ir vi ^.mrnii ctcid'.t. Tutit. Mais Verus fut emporté par la force des deftins & opprimé par la puiflance d'Arminius. cacttmi- '> Cacu- . corps "r Ca.iiivir.1 affidorum. ùmp. ai lu. i-tj .- - - ,. ; Villes ruinées, dont on ne voit plus que de malheureux rempli de cadavres c« de corps morrs. Tereuce s en fertdans une lîgnificarion métaphorique, u;^-.,,» i cJalerofe^f-ca. Un v.fage de mort , horrible & hideu.'c i CAdENS, genit. cad-cnth. omn. gen. FUn. Tombant. «. tom- tô-^'cloENS S,l. Ov,d. Le Soleil qui fe couche, qui baiffe. aùe.tU fydero. V,.g. Les efto.les qui fe vont coucher. C-4DETËS. genit. Jdi'„n,. m. plur. C,[. Peuples ou eft »u- j^uM'huy il Diocéfe de LiCeux, .« de Caux , félon quelques C?DWÛS *!":«-, -^-'-- (Adjeft. de C.dc) P/.;>, Qi.i tombe tacilemenr & de foy-mefme. * Pom. cd.v.. PUn. Des fruits tombez de l'arbre d'eux mefmes TÀnMlÀ y-tS/'U, eemt. cadmt.i. f. Ctlf. calamine./, ricrtc •^t tmebirur^ineul qui donne la ceinture , aune au cuivre tougc. Elle fe trouve en France & au pays de Liège. 0^00, ridis, cecïd,, cas,-.m, cUer. C...&C, Tomber, chcoir (pailaut des perfonnes Se des chofes qui tombenc.) imbrci cadmt. V.r^,. La pl«ye tombe, il pieut. Ccodit ma laiii parittr ciim%epMicâ. Ciccr. Voflre loiiange eft tombée avec la République. Cadirc jui manu. Cictr. Se tuer foy-mefme , mourir de fa propre main. Ovis iadit Dti. Ovid. On facrifie une brebis à ce Dieu. ■£r Cad RE. Tomber, le décourager, s'abbactre. perdre cœut «(•courage, manquer de cœur. Tib. tKm ciuli . valtiis , vcrha ctiidiffini. Ck. Vous euffiez alors paru ayant les yeux ôc le vifige abbatus & fans paroles, ou dans une contenance morne, forabre Se fans pouvoir par- ler. * lad.t .11. animxs, o\x cadit animii. Ciccr. 11 perd cœur. 11 s'abbac , il fe décourage. Kr Cadhrs. Tomber, s'appaifer, fe calmer, devenir calme, ( parlant des mouvemens violens de la nature au de l'elpric.) ^CjioDi atifl''.. V.rg. Les vents rombeiit , genif. cadncetitorti. va. Liv, Amballadcur pour la "paix , parce qu'ils portoieut une baguette en main femblable au Caducée de Mercure , que nous expliquerons plus bas. , , , iC\DOCËOS, genit. caducei. m. Var. Un Caducée. »j. La verge "que Mercure reçut d'Apollon. Elle eft appellee Caducée du verbe Uda ,' f3tce qu'elle faifoit ceflèr les divilîons & mettoit la pai.'J entre les hommes. Les Ambafladeurs parmi les H.omains portoient cette Verge pour marque qu'ils appoi- toient la pai.t. CâdOCIFÈR. , cadunferi. m. Ovid. Qui porte un Caducée. C'efl: l'Epithéte qu'on donne à Mercure , qui portoit un bafton où il y avoit deux lerpens entortillez qui s'entre- re- gardoieut. CADÛCÏTËR. Adv. Var. Avec précipitation. cXdÛCOS, cadicâ, cnducûm, Calum. Qui tombe , parlant des fruits des arbres. Qui rampe à terre & qui ne le peut foû- tenir, parlant de la vigne. Caducn vitis. Cic. La vigne qui rampe à terre , & qui a be- foin d'échalas pour Te foûrenit. Foliit cndHca , frandis cuduca. Ovid, Des fciiilles d'arbres qui tombent en Automne. Cnducti aijuii. Ovid. De l'eau qui tombe. Ldcrymi ctxduct. Ovid. Les larmes qui tombent des yeux, des larmes qu'on répand. Fiilmin cadiaum. HoraT. La foudre qui tombe du Ciel. Caducus. Pli'i- Caduc, ruineux, qui tombe au qui menace de ruine, m. caduque , ruineufe. /. (parlant d'un édifice.) Kj" Caducus. Caduc, périflable. m. caduque , periiVable. /. de peu de durée , qui dure peu. ♦ TiiuU cndiici. Plm-Jiin. Des titres d'honneur qui durent peu , de vains titres d'honneur. ^%f_i huniatix caducs f»nt à" fragiles. Cic. Les choies humaines font caduques Si fragiles. * Caducs liitrti, Plw. Des lettres qui s'effacent. Caducl'S hdlo. Virg. Qui efl mort dans la guerre o« à la guerre. Caducus mariim. .Afut. Le mal-caduc, le haut-mal. Cauucus (dans le Droit) fignifie toutes fortes de biens , dont on perd la polTeffion & qu'un aurre acquiert. iaduia boia. Paul. Aubaines , biens de certains étrangers qui meurent fans héritiers, & qui reviennent au Prince. Jus taduci. Vlp. Droit d'Aubaine. Kj* Nojlra eji omtiis ijïa dadrin^ , prudeiiiix^ue pojpjfio , in louant homintj, cju.'.fi cadHcnm atfjite vncuam abitndaules oiîo , fioùit ot- cupaiis, mval.rmit. Cicir. La fcience 8c la lageife dont les rhilofophes font profeflion , nous appartient en propre , 8c certaines peifonnes oifives nous voy.int occupez ailleurs, s'en font rendus les raaiftres comme d'un bien qui eftoit vacant, & dont nous pouvions peidie la pofleflion 6c le dtoit. CÀDUR.CÏ, genit. c.idfrcoriim. m. plur. P w. Les peuples du ^ Quercy, dont la Capitale eft Cahors , VUie Epifcopale. CAdORCÙM, genit. cadiirâ. neut. Juv. Toile blanche, qu'on failoit à Cahots d'un lin très fin. [ L'Ancien Interprète de Juvenal foûtient qu'on doit entendre par ce mot Ctdurcum la partie naturelle de la femme.] Maina dtbilur vioUto fœ'ia Cadnr.n. Jnv. Celuy qui dés-hon Dorc une femme mariée, mérite un grand chaftiment. On pourroit , ce me femble , entendre ce mot plus natutell'-- ment de la tente faite de cette toile, fous-laquelle les femn.c: le couchoient dans les Temples des Dieux à certaines feltes , & traduire ainfi ce paHage. Celuy qui couche avec une fem- me dans le Temple des Dieux , mérite une grande peine. CADUS, genit. ,,idi. m. CoIhm. Caque, baril, tonneau a met- tre du vin w. Dans l'Une , Saloii à mettre de la chaii falee, «M du poiuon. CAD. C^A. C^C. C^D. 143 •^pattcha plena cad„. Ph^d. Un Cellier plein de lonneauxdi Vin OH plein de vin. Cauus dans les l'oétes fe prend pour le vin qu'on met dan» leb tonneaux, comme * Uarccre ,ad:j. fhr. Épargner le vin CAA genit. c.c^. f Oyid. Céa , Ville de l'Efpagne Tariacon- noile dans les Afturies. ^1-%'/" ' '""■"'' ''"!'■ "^ui eft de cette Ville. rn i. ; ^''Ift- ,' Senit. r.,c;w. ra. v,ir. Vent qui s'élève de i--010hNUS, itiigena, .tngemim. Lucr. Qui eft né aveugle, aveugle ne. m. aveugle née. /. ° C/ECITÀS, genit. c^atà.'.s. f. Pli„. Aveuglement des yeux du corps, m. privation de la veuë. f V> C.iCiiAS «.m;,. c,ur. Aveuglement de l'efpiit. m. les té- nèbres de relpnt./. C^CÔ, Mfïj, cxavi, cMâiilm, ctiUrc. Lucr. Aveuoler qucl- qu un, le priver de la veué du corps, le rendre aveSele te- Uc^rc menti, Urpiione Ccer. Aveugler , ébloiiir ks éfprits par desJargeUes, par des libéralitez. '^ C.ECObOM , genir. c,e.ubi. n. Cccube, petit Bourg de la Cam- panie, confiderable par fes vins que Mairial appelle U,i,l,.m ymnm, du vin de Cecube , 0« d'excellent vin , comme au- lourd huy les vinsde Champagne 8c de Bourgogne. CyECÛLTÔ, cxciiltas, c^culiavl, cxcubâiiirn , cxti-.ltnrë. Pl.iut. Ne voir pas, avoir mauvaife veué , ou avoir la veuë mau- vaife. Numnam mihi oculi œcubant , e!} ne hic nofler Hermio -" Plant Si ma veuë ne me rrompe , li j'ay la veuë bonne , je vois noltre ami Hermion. C/ECULOS, ciciilâ , ctiûlûm. Plant. Qui a la veuë fort mau- vaife, qui ne voit prefque point, qui eft prelqu'aveugle. C^ECUS, ttcii, cxcum. Cicir. Aveugle, m. & /. qui a perdu la veuë , qui ne voir point. Kj" C.ïcus. Aveugle de l'efprit. * Fortmia cxca. Cicer. La for- tune aveugle. ♦ ..Amor fm ctcus. Horat, L'Amour propre eft; aveugle. ♦ Snid menu cîcâ miftrum torques fpiriiuru .' Phtd, Pourquoy par un aveuglement étrange, donnez-vous la gefné a voflre efprit î C.CCUS. Obfcur, noir , ténébreux , qui n'eft pas clair, m. obf- cure , noire , ténebreufe , qui n'eft pas claire. /. ♦ .^ditiu ctcu6. Scn. Une entrée obfcure. » Carcere cmo cUiifus. Vir", Enfermé dans une obfcure prifon. ° Kj" Carus. Cache, obliur, inconnu, m. cachée, obfcure, in- connue. /. MitHs vcntomm ceci. Horat. L'Origine des vents nous eft inr- connue ou cachée. Nous ne connollfons qa'obfcurement l'o- rigine des vents. Morbus cxctu. (olum. Une maladie dont on ne connoift point la caufc, maladie cachée. fj' Eme acâ die oltvnm , td vendiia ocuhtâ die. Plaul. Achetez x crédit 8c vendez argent comptant ( façon de parler prover- biale.) CECUTlÔ , cxcUiis , ctciuîvï , citciitltiim , ctcmlrë. Var. Ne voir prefque plus, devenir aveugle, perdre la veuë. CEDES , genit. csdis. f. Oc. Carnage , maflacre , meurtre, m, tuerie , boucherie. /. ♦ Tôt conJuLmum c^dn. Tanr. Tant de confulaires malTacrez. "► Milites ad ,xdem m'JJi. Tacit. Les fol- dats qu'on envoya pour le tuer. C/£DÔ , laiisj cciidït c£s:ini, cadèrë. CtP. Ter, Couper, tr.in- cher, tailler. * CIe. P.'i". Le mefme. C-trINA, genit. c.rpi'i.£. f. Cslum. Oignonaye. /. heu ou 1 on a feme des oignons. C.trOL.\, genir. i.;»;/.t.f P.'i«. Sairagoffe, Ville de l'Efpagne dans le Royaume d'Arragon. C.tS.\RÊA, genit. Ccj.vès. f. Plm. Ccfiree , Ville de la Pa-e leftine fut le bord de la mer, nommée autrefois La Tour de Sttaton. Elle fut reballie par Herode en l'honneur d'Oda- vius Cefar 5c appellee de fon nom Ccfatce , Se depuis Fla- via, de l'Empereur Flavius Velpafien, qui luy donna lenom 8c le titre de Colonie des Romains. On la nomme aujour- d'huy Cail'ar, Il y a une auire Ville de ce nom appellee Cefarée de Philippe , baftie au pied du Monr Liban par rhi- lippes le Terrarque , frère d'Herode Antipas , en l'honneuc de Cefar Caligula: & depuis augmentée pat Herode Agrip- pa , qui la nomma Nerouiade , en l'honneur de l'Empereur Ncron. C.€S.-\IUÂT0S , ctftiriiiH , cxftriitttm. Plant. Qiii a ou qui porte de grands cheveux. C/ES.AlUÊS , genit. ctfauel. f. Liv. Longue chevelure, f. les cheveux, m. C.ïSêNA, genit. c4irns, (. Plii:. Céféne, Villede laRomagne divifee pat deux fleuves, le Rubicon & Vintinella , fou ter- roir eft fertile en bons vins. C>£SIM. (Adverbe.) Oc L>v. Détaille. Ctfîm ce fanîl m. Liv. D'eftoc 6c de taille. Culim ojioari m vincH. Cotiim. Travailler à la vigne par re- prifes, par intervalles. C^/lm durre. Ot. Avoir un ftile coupé. C/ÎSIÔ, "enit. c^fiinii. f. Colnm. L'Aétion de couper. Incilloa. /. Meurtie. m. C.tSirlUM lintéSIUm, n. Phur. Petit lin"e blanc. C/ÊSIÙS, ccjiii', cssïitm. Oc. Bleu- pers, bleu turquin. pers, bleiie turquin. f. C.tsius- Ttr. Qiii a les yeux d'un bicu-pcrs. CtSÔNES, genit. cssimim. m plur. Phn. Enfans qu'on a ti- rez du ventre de leur raere par incilîon. C-ËSrES 5c lés dérivez. Cov. CtspRs. ^ C.ÏSTROM, genit. cjijln. neut. Pli'i Touret a creufet 1 yvoire. m (Sorre d'outil des Tourneurs ou des Ebeniftes. ; CJ;ST0S , genit. c^nûi. m. Vir^. Cefte , gantelet garni de plomb, (dont les efcrimeurs fe lervoient pour le battre les uns contre les aunes.) , .,, r C.-ESOR.^, genit. cssiirx. f. PU". Incilion , taille. /. C/ÊSOS, «/. Oc. Ayant égorge des vic- thnes. . , / ^ /- . j ]Û- Intir cxU à- pornDj inurvmnc qHuip.im. ( On fous-enrend £vM. ) Lorfque fur le point de faire une choie , il huvient quelque accident, qui trouble nos delleins Se en empelche l'execiirion. C'eft l'enire-temps qu'il y a entie l'iulpeaioii des entrailles que faifoit le Sactificatcur , &c l'aftion de )et- ter ces entrailles dans le feu , après les avoir conlidetees Se en avoir tiré fes pronortiques. ,■ J^ , Ne awi mter cxfr & ponuhi ( «f ^V"" ) ••'"•" '"l"' 'idxtur ^Mumporu. Oc. Ma principale apprehention eft que lur c point de mon dépatt , on ne me charge de quelque nouvelle atïaite , 8c qu'on ne m'arrefte. lO- CcU & '«!■'. Oc. Les biens meubles a l'égard d un fonds. w. bleûe- taillé. m. coupée , tail- ou d'un baftiment , ce qui ne tient comme l'on dit, ni à clou , 8c qu'on peut eiiipoitei en foaant d'un fer , ni logis. CETERA. r»/tî. Cetera, CM- CAI. CAL. CAICI , genit. caiôrum. m. plur. Luc. Peuples d'AleiMâ- CAÎCCS , gcnit. rn. CAlA.MÎSTRIDS, gcnit. caUrnijlti, m. Cic, La mefme fignifi- cation. (S- Cai.vmistro aliqmd inurtri. Cic. Peigner, orner un difcours, luy donner de la grâce, le polir. CAlAMÎSTRATOS, cilami/lrÀia , ctlamiftratHm. Cic. Frife', ajufté. m. frilee, ajuftee. f. CÀLAMITÀ. KaVa^iTBc, genit. caUmiu. f. Flin. Grenoiiille, qu'on trouve parmi les roleaux. CALAmITÂS , genit. calamiuu'h. f. Pl.iut. Proprement, La grefle qui rompt & qui brife les tuyaux du bled , d'où vieut que Terence appelle une femme de mauvaife vie : Nojfrifrndi taUimitai. La ruine entière de noftre maifon. Poftcjudm caUmitas flnrcs nnnos arija i.aliyili;;. malheureu- fe , miférablc. f. Accable de calamitez Se de miféres. m, ac- cablée. /. Cala.mitosi/s. Cic. Qiii canfe quelque calamité , o» defaftre. ♦ CdUmitofa Vciris prxiuia. Cic. La prétutc de Vcriés devoit eftre funefte & dommageable. CALAMOs, genit. calami. m. Plin. Tuyau de bled. m. Calamls. Virg. Canne. /. rofeau. m. CAtAMLs. l'irf. ou CaUmm uiialis. Plm. Rofeau on canne , dont les Anciens fàifoient des flûtes »» des flageolets. Flûte. f. flageolet , chalumeau, m. Terrr, cM.wio latullunt. Virg. Jolier fouvent du flageolet o« du chalumeau. IG" Dum nMl maju! htbcmm , cnldma ludimai. Plj.td. Pendant , que nous n'avons rien de plus feiieux à faire , nous nous di- i Ca CAL. ..^ vertiflbns à écrire des fables ^' le '/k- ''^'"j '^'i"" '^^ '"f""" odoriférant . qui abie & dans les Indes Oiiemalcs. ^ Sorte de coéiTure , 1 témoignage de l'ime. Calamus odorarui. croifl'oit en Ara! Calamus. a/,„„. Grefe d'une ente. 7. CvLAMus. Man. Un gluau CALANTICA, genir'',r«,... {. c,c ciLifïS , "'T- "" '°"vre chef. >;"^' ' '^ ^'1«« Caicaria ,„ Call,n,.,. Col„n,. Les ergots des cocqs. z^JnL'^Z'vW' n'a "'""•'!-"■'• '■""•■ L'U" a befoin d'eflre retenu, & 1 autre d'cftre poulie : : un puiflant genit. caUârU fornâdi, f. f /,„, m. Cat. Qui fait de la chaux. caiiril. a. Pallud. Cuve oii l'on l'autre d'éperons; " ' ' ''"" " '"'°'" '^^ '^"'^^ »c "^é'uinôn""' ""'"^ '"'"' S^"'"- '"'■''• La gloire eft pouir". ' '"'"'" l»*'^"''"' à une choie , l'y CÀLC.ARïA FÔRN.ÂX Four à chaux, m. CÀLCARIOS , genit. cakar Un chaux-fournicr. CÀLCÀTORIÛM, genit. cah foule la vendange. CALCATÛRA, genit. calcatiir.e. f. V„r«v. L'adion de faire tourner une machine en marchanr dedans ?ii^^r^??Ev^'-^''"''- "•''"'""'"■ n. Pl,„. Chaufl"ure. /. gni";^^n " ' ^'°"- '"'"'"'""''• "• ^"- ^-^ n>^fae fi- CALCtARlÛM, genit. caUcarii. neut. Suct. ChauflTure f. P.l.nlcs conft.lu. Jlù. al.qu.d calcarii „omi,„. S»cl. m CVft c t Demandant qu'on leur aflignart quelque argent pour s'entre- tenir de chaufliire. 01 C.ALCt.ATÙS, genit. M/«;i;,7,. „. (dont on trouve l'Ablatif 0i/.^4/«, dans l'iine.) Chaufl'ure. /. 'i"'airr CALCEÀTt'S , caUUiâ , calcauim. Ce. Chaufle. m. chaul- S3" Calceati dentri. PUm. Qui a les dents forres , cm de bonnes dents, qui a les dents ferrées , comme on parle vul- gairement. ' GALCEÔ, calceâs, calieâvl , calctâiûm, caiccare. Plin. Chauflèr quelqu'un. * Huic calaandoi ncmo comm.fit ftdcs. Ph.cd Per- lonne n'a voulu luy Hcr fes pieds pour les chauflet , pcifon- ne ne s'eft voulu lai/ier chauflèr par luv. » c.Ucarc al.qucn. Jouit. Plm. Chauller a quelqu'un des brodequins. Caicfarf nmlai, Smt, Fciret les mules. T CÂL- Tom. I, 1/^6 CAL. CÀLCËÛLÂP.ÏOS, genit. calceoUnhm. PUut. Coidonniet. w. C^LCËÔLbS, eenit. tc pieds , méprifer , ne tenir compte , rejetter. * .yimarem taUitre. Ovid. Fouler aux pieds l'amour, le îiirmonter, le vaincre. K3" Via Itihiftmel calcaiida. Horiit. Il faut une fois mourir. Kj" ty£ voco , parce que l'on convoquoit le peuple au Capitole , & on luy décla- roit combien il falloir compter de jours jufques aux No- ues. ) Tri/les Calendt. Horat. Le premier jour de chaque Mois eftoit fafcheux, (a caufe qu'il falloit payer fes dettes.) C.^LtNDARlUM, genit. calendarïi. neut. Vlp. Calendrier, m. papier, livre, m. (Ou l'on écrivoit le nom de fes débiteurs à Rome, ou de fes dettes aftives Se paflîves.) CALENDRIER ROMAIN, Pour compter les Mois 6c les jours de chaque Mois , félon la manière ancienne , par les Romains. ulîtce ES Romains fe fervoient de trois Termes pour marquer tous les jours de chaque Mois. Les Cilendet , les Nones ir les Ides , qu'ils marquoient ainfî Cal. Non. Id. Us appelloient Calendes le premier jour de chaque Mois. Après le pre- mier jour qu'ils appelloient Calendes , les fix autres dans Us Mois de Mais, May, Juillet &c octobre, & les quatre dans les autres Mois appartenoient aiLï Noues : Et après les Nones il y avoit tovijours huit jours qui regatdoient les Ides , ôc ce qui reftoir après les Ides eftoit compté par les Calendes du Mois fuivant. De forte que dans les Mois qui avoient fix jours pour les Nones en fuitte des Calendes, le premier jour des Nones arri- voit le fepticme , Se par coafequeat les Ides eftoient le quin- zié- CAL. zieme. Maïs dans les autres qui n'avoient que qiutie jouis cntie les Calendes Se les Nones, elles airivoient le cinquième, & pat confequent les Ides efloient le tieiziéme. Et ces jours où attivoienc les Calendes , les Nones & les Ides fe niettoicnt toujours à VMitiî Calindii , Nonii , IdiiMS : Mais les autres jouis CAL. 147 fe comptolent par le Terme fuivant , en marquant combien il y avoit de jours jufques là, y comprenant les deux Termes foit des Nones , des Ides & des Calendes , comme quarte Nmm fupple anie; ftxl» Idm. S»'"" Calcndai. Janvier AouST, F EVRr BU, D ECEM BK Z I I. IpCs Caleodis. :. QuartD '\ Nanartm 3. Ttrtit L ou 4. Pridit J Nonat. Maks, Juillet, I. IpGs Calendis. a. Sexto ~ May, Octobre, AVR II, Septembre, Juin, Novembre. 5 6. 7 S. 9. 10, ZI. 12. I). 14- 15- 1«. ir- is. 19. 10. ZI. 22. 13- 24- 2f. 2 S. 27. 28. 29. 30- 31. IpGs Noniî. gluihto Sluartl Ttrlia Pridic J , Oildv» , Stptimt , Stxto , Sfi"" . SMrif Ttrtio Pridic _ Ipfis IdibuSc Nono-decimo OSavo-decimo Septimo'decimo Sexto-decimo ^luinto-decim» ^^arto-decim» Tcrtto-deçimQ DHO'dtcimo Vndecimi Decimo No no OUav» Scplima Sexto Sfiiiio Svartê Ttrtio Pridit I Iduuta ^ ou 3. 4. 5- 6. 7. 8. OSlavo S. Sepiim» 10. Sexto ïl. ^into 12. Sluarto U. Tertio 14. Pridie 15 16 ir 18 Nonarum k ou Nonat. 1. Ipfîs Calendis. 2. Quarto "^ Nonarum 3. Tertio L ou 4. Pridie J Html. Ipfis N.-"nis. i îdaum ou Idm, Ipfis Idibus. Calenia- Caltndas, , Seplimo-decimo , Sexto- decimo . Sj CkitKe^rtm aliquam ou rt altrjità. Avoir paUion ou de l'ar- deur pour une choie. Calere aitijuâ fœminâ. Horat. Brûlei d'amoui pour une fem- me. ^ Calent ;»*cm. cic. On fait bonne juftice. tJ- Calent aurei noflrt lUius crimtititmi. Citer. Nous avous les oreilles rebattues de fes crimes , nous n'entendons parler d'autre chofe. N>h,l tj! mfi dHm ctUt, lioc agit m. Plaut. Ce n'eft rien faire fi 1 on ne bat le fer tandis qu'il eft chaud. Pojiquam fatii (alere tes 1{i;brio vifa tji. Oc. Après que Ru- brius les eut vcu aflez échauffez à boire. CatHit crime,, re recei.ii. Citer. On pouifuivit d'abord fort chaudement le crime. CéUrt ali^ut morh mentit. Htrat, Avoit quelque maladie S- Ipfis Nonis 6. OSfavo -\ 7. Septimo 8. Sexto Iduum 9. Siuinto > ou lo. ^arto Idiit. 1 1. Tertio 12. Pridie 13. Ipfis Idibus. Ï4. O^avo-decimo "t 15. Septimo- decimo 16. Sexto-decimo 17. ^into-decimo Calenât- 18. Suarto-decimo ritm 19. Tertio-decimo 20. Duo- decimo ou 21. Vndecimo 21. Décima k Calendit, 23. Nono 24. OSavo ZS. Septimo 26. Sexto 27. S»i»to 2 8, Slfarto 29. Tertio 30. Pridit w CalendA- mm Calendit, d'efprit. Calentes adhuc i publia militet. Liv. Les foldats eftoient en- core tous frais du combat. CAleS, f. Cicer. Uv. Calvi , Ville du Royaume de Naples proche de Caleno. CAlESCÔ, calèfcSs,calefcèrè'. Plin. S'e'chauftei , devenirchaud, s'enflammer. CAl£t.£, ou CALHTËS. C^;, caligâx'i , caUgâuira , ctilijjirë. Cic. Eftreébloiii. C:.UgMt o.Kti ex [onma. Cic. II ne voit goutte d'envie de dor- mii. Il ferme les yeux d'envie de dormir. Citligant amnes. Cotiim. Les rivières font couvertes de broiiil- lars. tô" Caliiare in Sale. Suint- Ne voir pas en plein Midy , eftre aveugle en plein jour. Caligiu ad cas rtt ijominum ^enus. Plin. Les hommes n'enten- dent rien à c;es chofes. Ils font aveugles fur ces chofes. C.'\LÎGÔ, ^enitTcalii^inn. (. \'ir^. Obfcuriie, ténèbres./. Caiigo oiuiarion. Plin. Ebloiiiflement. w. veue trouble./. 0^ Ttmporum catigintm itlorum vide, Cic. Voyez l'obfcurité de ces temps-U. ^uaji per calixinem cerniur vis natUYx. Cic. On découvre obf- curement la force de la nature. Menus ccca cah^o, Lmr. L'Aveuglement , les te'nébres de l'efprit. CAlîX, genit. calhii. m. Cic. Tafle, coupe./, goblet , vaiflèau à boire, m. Calix. Phn. La coquille d'un limaçon. C.\Lix. Pli'i. Une fleur épanouie. CÂLLAiCI 5: CÀLL.€CÎ Se GÀLLACÎ , genit. cMauorûm. m. pliir. Phn. Ovid. Peuples de l'tfpagne Tairaconnoife , au- [ourd'huy du Royaume de Galice. CALLAiS. KÙKi.ai;. genit. catlkis. f. Plin. Pierre précieufe de verd de mer. CÂLL.'^E.lAs. KîKKatflîs , genit. callar'U. m. Plin. Merlan. /. poiflon de mer. C.^LLËO, eâllis, caUûl, caltêrè. Plaut. Avoir des cals & des durillons aux pieds Se aux mains, à force de travailler. KS" Calîirc ad fuum ^iiitHitm. PUm. Eftie afpre , ardent à fon profit, t Tous les Diftionnaires diftiugucnt ces deux Verbes CalcD & Catleo. Et Ciceron paioift dériver ce dernier de Callum ; Mais il femble que l'on puifle dire plufloft , que Callum vient de Calio - Fuis que les durillons ne viennent que d'une adion leïterée, qui engendre premièrement la chaleur, puis le Cal. Et en effet Calert .td fuum ijiiijinm , marque pliîftcNtl une at- tention S: une chaleur d'efprit toute particulière , que non pas une habitude Se une couftume envieillie.] Callere aliq,nid. fhr. Sçàvoir bien une chofe. ^ Illins fenfum fulchrè calleo. Ter. Je vois fort bien fa penféc. * Callere jura. Oc. Sçavoir le droit. * Dei munenbus fapienrer uii calltt. Hc- rat. Il ffait fort bien ufet des bien-faits de Dieu. * Callens raiiii-iandi. Plin. Qiii fçait prédire l'avenir. CÂLLËSCÔ , callefus , catlifcere. Ca'. Devenir dur 8c en cal. CALLlBLËPH.'iRUM , MWiCit^afo». genit. Callibbplniri. n. Plm. Médicament pour guérit les ulcères des paupières. CALLIDH. [Adverbe.) Cuer. Ter. Finement, adroitement. CÂLLlDIT.\S , genit. callidiuius. f. ^ucl-ad-Heren. Adrefle , de.\térité , conduite da'ns le raanin^ent des aftaires. /, C^iLiDiTAS. Cic. Fincfîè , fouplefle. f. _Sujierare ahtjneiu eallidiiare. Cic. Eftre plus fin qu'un autre. CALLISOS, callidi , caUidfim. Cic. Adroit , fubtil dans les . aftaires. 7;7. Adroite, fubtile. /. Qui a de l'adrefle Se de la dextérité dans la conduite des affaires. Qui a l'ufage des chofes oK du monde. C.^LiiDLs. Cicer. Fin, rufé , Toupie, m. fine, rufée , fouple. /. Çauidus, Colum, tin, Sjav^nt, expeiiraente, conaoilTcui dan; CAL. les chofes. w. fçavante, e.tpétimemée, connoifl^eure. f. CallidiJJimus reriim ru/luayum. Cohm. Qui entend fort bien le ménage de la campagne, ou le labourage. Un tres-habile laboureur. Callidl'S temparum. Tacit. Qui fçait l'hiftoire des temps. C.^LLIGÔNÔN , genit. calligjni'. n.Plin. Sanguinaire , herbe. CALLIÔNYMOS , ic^KXiciiijfxo;. genit. cathonymi. m. PUn, Poiflon , du fiel duquel on fe fert pout éclaircir la veuë. C.^LUS , genit. m;//;, f. cic. Sentier , chemin frayé îcbat- ^u. m. CALLISTROTHÏyÊ//cS/. genit. calliJirHthiârûm ficitîim.i. pi. Plm. Sorte de figues fort froides. CÂLLÏTRIChA, genit. calUuid,^. f. ou CÂLLITRICHE, is. i. ou CALLITRICHÔN, 7. neut. Jea^\i- Tfix»». Pli". Capillaire, herbe médicinale dont, on fait un fyrop excellent pour la poitrine. CALLITHRIX, genit. callitrhhis. m.&f. Plin. Efpece de petit finge barbu. CALLOSOS, callôiH, callôsUm. Celf. Dur comme un cal «» du- rillon. Plein de durillons. Épais Se dur. m. Epaifle 8c duie./. * Dexira citllafa. Ovid. Une main pleine de cals Se de duril- lons. * Or* callof* in nlceribus, Celf. Les bords d'un ulceie qui font durs. CALLUM, n. ou CALLOS. m. genit. cillî. Cic. Celf. Cal. Ca- lus, durillon, m. peau endurcie. /. iû" Co'ifiietudo dturna callum oidnxit jîomacho mto, Cicer. Te me fuis fait comme un calus fur mon cœur. CALÔ, genit. Catinïs. m. lefl. Sabot de bois. m. Sorte ds chauflure de pauvres gens. Calo. Cic. Liv. Goujat , valet d'atmée. m. CALO, calas t calhvx y calâtùm , calarè. Appeller. D'où vient Calât a comitia. .Aul-Get. Des aflemblées convoquées. CALOPH.-^NtA, genit. Calephimx. m. Plaut. Qui parle bien. Se qui ne fait pas de mefme. [ Parlât dora, f.icci di merdi. Proverbe Efpagnol, Qui dit d'or, & ne fait pas de mefme.] CAlOR , genit. CaRris. ta. Plin. Calore. Fleuve qui tombe du Mont Apennin. CAlÔR, genit. calôrh. m. Cicer. Chaleur. /. le chaud, w» * Calor Sotis, calor à Sale. Cicer. La chaleur du Soleil. * Ca- lorihiis maximis. Cicer. Durant les plus grandes chaleurs. Pen- dant le plus grand chaud. Caior. Se dit au neutre dans Plaute Mercat. j.2. verf. is. Wfc calor, nec frigus mémo. Je ne crains ny le froid ny le chaud. tâ" Calor animi. Cicer. La chaleur , le feu de l'efprit , fa viva- cité. * Nnni^. i. Occr. Surprifc, fupercherie, , fouibeiie. /. * Lmum calumwx. Cictr. Les furptifes dans les CAMlNOR, cammSrïs, camw»,i',i oroces ., I ?"' en /orme de fournaife. CaiumnIa. Ck. FaulTe accufation , calomnie. /. » >r^rf , CAMINUS Liv. Accufer quelqu'un fauflement. j CÀMtRÔ , cmierai , camcra Voûter. CAmerârc. Plin, mm , faminârî. Plin. Elite * Co„iu»dir, , cit.urc calnronUm. Htouffet la calomnie. * Im- p,ncrc al.cm c»lu,n„U f.rfcmm. Cu. Publier quelqu un calom- niateur, le faire paffer pout un calomniatetu-. CÂLÛMNIATÏÔ , genit. ialuranmlimu. t. ^Jion-l'cO. iauue accufation. .t. ■ ^ 1 C ALÛMNiATÔR, genit. calummutons. m. Oc. Calomniateur m. faux accul'ateut. ...,„,,„, C^LÛMNIÀTRIX , genit. caMmiimtrtas. t. Vip. Calomnia- trice. /. „.,.._. C^LÛMNIÙR» caluMniâri! , rabimniaius mm , ciiltimniart. Cic. Accufer fauflement une petlbnne, le charger de crimes qu'il n'a point faits. Le calomnier. cÂlOMNIÔSE. Adverbe. Pap. Fauflement , calomnieufe- ment. C.^lLUMNÏOSOS, cutummofii , calumttiôiHtn.VIp. Faux, calom- nieu.x. m. faulTe, calomnieufe. /. C.^LVÔR. Voyez, aptes Calvitium. CALVCS , c4it/[e l'a montre au long. On inventa néanmoins une manière particulière à'Eiuv.T, des qu'on eut mis en uHige les pierres Cpeculami , comme le même le remarque. L. Cl Kj-Caminus. Feu. m. Camino luculento utendum cenfeo. Cicer. Je VOUS confeiUe do faire grand feu 0« bon feu, eu de vous bien chauffer. _Lcmii caminii dare vifcera. Stn. Se laiflTer brûler à petit feu «..,,K„,-,. ..,. ^ _...:. , _ p/,„. Crabe. CAMPAGtJS , genit. campUgl. m. Sorte de chauflure Romai- ne, que pottoieiit les Empereurs & les Enfans des Séna- teurs à Rome. CAMPANÏÂ, genit. campânU. f. Liv. Cicer. La Camp.inie(i« la terre de Labour en Italie. Terra di Lavoro. CÀMPANÏCA ferijlromasa. n. plur. tiaut. Caleçon, m. donc les Athlètes fe couvroient les parties dans lé Champ ùe Mars. CAMPÀNOS , eampTm'à , campmûm. Cicer. De la Campanie. Sj'Campana arroganiia. Cn. Une fierté outrée , infupporta- ]ie. Il y a proche une Foreft appelles Calédonienne fameufc^f ble, ( parce que les peuples de la Campanie étoient extré- dans les Poètes. CALÎDONIÙS, calydonia, calydonïûm.-O-vid, Calydonieu. m. Calydonienne. /. CAlYX, xi'xuJ, genit. calych. m. é* f . Plin. Le bouton d'une rofe, ou de quelque fleur femblable. CAmARINA , ou CAmARINA , genit. Camannx. f. Vir<^il. Marais de Sicile, dont lîs eaux poufloient des vapeurs pefti- lentielles. Les Habitans d'une Ville ptoche le défecherent contre la reponfe de l'Oracle , Se par ce moyen donnèrent lieu à leurs ennemis de les venir attaquer. D'cii vient ce Proverbe, No/i movire Camarinarn , (en parlant de ceux qui fe procurent du mal à eux-mefmes. ) Il ne faut point réveil- ler le chat qui dort, comme l'on parle populairement Se fa- milièrement. CAMBIO, câmbts, eiimpsl, camh'irè'. De k-I^jctitcc FleHo, [ Ce verbe fe prenoit mefme pour Combattre, commencer, tourner , d'où vient aufli Campfo dans Ennius , Prendre fon chemm vers quelque lieu. Il fe prenoit aufll pour Changer, vendre, tecompenler, prendre «/donner de l'argent à inte- reft, fejon Cujas, mais il n'eft plus en ufage.) CAMELÀRÏÙS , genit. camelarii. m. Di^eji. Qui a foin des Chameaux. C.\MËLÏNtlS, camelïnèi, cameltnûm. Plin. De Chameau. C.\MhLLA , genit. camélia, f. Ovid. Sorte de vafe. CAMtLÔP.ARDÀLÏS, xxfAnKovùpfciKii genit. camelopardâlis. f. Var. Animal^affez femblable à un Chameau , qui a la peau mouchetée comme une Panthère , on l'appelle en François Girafe. CAMELtiS, xaV»?,©', genit. cam'en.m. Se quelquefois f.PHn. Chameau, m. [ Animal dont on fe fert comme d'un Cheval.] , CAMEN.-i, genit. camin.e. f. Hor. Chanfon. /. CAMHN^, genit. lamënarum. i. plur. Virg. Hor. Les Mufes. CAMÈRà , genit. camèrx. f. Viir. Voûte. /. CAMÊRÀRÏUS , cMiera^ïà , laraciariûm. Comme Cameraria (Kcurksa. Plw, Coujge, qui woift fui un b«cea« «n vowe. memeiit fiers. ) CAMPAS f^enus. Plaut. Gens effcminez & voluptueux. Campai dicis. Plaut. Vous dites des foifantcries. CAMPE, K-j.fji7rii genit. campe.', f. CoIuki. Chenille./. CAMPESTI-R. m. 0« CAMPESTRÏS. m. & f. &lioc campî/lre',. ( genit. ciimpëftr'is , pour tous les Genres. ) Adjeft. Var. Cham- peftre, des champs, de la campagne. Locus lampeflns. C.tf. Un lieu champeftre. Scythe campeflrei. Hor. Les Scythes qui habitent'les cam- pagnes fous des tentes, ou dans des chariots. CAMPESTRë, genit. campijlris. n. Hor. Efpece de caleçon , . dont ]es Athlètes couvroient leur nudité. CÀMPUS , genit. campi. m. Cic. iicf. Champ m, campagne. Une plaine. /. Campus Marnais. Cicer. Le champ de Mars , prés de la Ville de Rome où le peuple s'alfembloit pour les affaires de laR*. publique. Campi cicriilei. Plant. La mer. [â"CAM-pus. Cic. Un grand champ, un beau champ , une be!?c- occalion. * Aîapitft campus ad lattdtm* Cicer. Un grand champ ■ pour louer quelqu'un. ^ Mac^num campum hahei turjus anims, Cictrj Voflre efprit a un beau champ. CAMUM , genit. eâmt. n; Vip. Sorte de bière. C.AMÛR , genit. camitrx. f. Fe/f. Coffre ou vafe , que l'on- portoit à la Cérémonie des noces, ou eftoient enfermes les- Joyaux de la mariée. CAMÛROS , camûrii , camûrûm. Virg. Geori. Recourbe', ou tourné en dedans , courbé , crochu, w. recouibée , lourne'e, courbée, crochue. /. CAMÙS , genit^. ccirni. m. Plaut. Sorte de lien. CANAL1CÔL,-E , genit. canatieolaritm. m. plur. Feli. Canail- les, gens de néant, qui fe tcnoient auprès des canaux & dans. les places publiques. CANALICÙLATÛS , canaliculatâ , tanaliculâiûm. Plin. Can*- nelè, m. cannelés. /. Fait en façon de canal m de tuyau,. T 3. .'.«i. xfo CAN. m. faite, f. . ,-, c T 1 «.. ctStucO LÛsTgenit. c.«./,«,ff.m. F-/.. C.//. Petit canal.;.;. ?W,«:/»/ «/««"*^'<'". »'"^- Cavité & enfoacement des r Ce foîiTdes demy-canaux , qui font creufez le long des co- lomnes au nombre de vingt-quatie , & quelquefois davau- cInALIËNSË, oh CANAUTIO.M aïirHm. Plin. De l'ot , qu'on tiic de certains petits canaux »» laignees laites Uans ; cÀnàlÎs, genit. canâlii. m. &f. Celf. Canal. Conduit d'eau. ] m * u„ni>i ftrua.Uu rnr. Canaux faits de maçonnerie. Canai-is. Var. Tuyau, m. * ^rundmci canaUs. Vir^. Des tuyaux de rofeau. ... Canaiis. to. Le canal .« le lit d'une rivière. »;. , Canaus hcuu Lieu à Rome dans la place publique ou il y avoir plufieurs canaux d'eau. Canalis. Chemin, fentier étroit, w. ?^m c^.„./f Mr.ao pcrps ad .pfum On, ri^,am.^?»l Apres vous avoir fait un chemin, vous allez au palais de Pluton. C.^NÂRïA, genit. c.„.arU. f. P'": Chien-dent , Herbe avec quoy les Chiens fe purgent. „,. , ^ CANARit, genit. C.w.mânm. t. plut. Plm. Les Canaries. [ Plulieuis Ifles de l'Afrique, appellées par les Anciens les Illes C\NÀR10S, canar'ii, eanariiim. Fcff. De chien o» d'un chien. | " f,.Mr;«« M^urium. Plm. Augure qu'on prend en imrao- j lant un chien. . , CANCËLLÂTIM. ( Adverbe. ) Pli». En forme de barreau.t Qui fe croifent. _ ,. ^ . c CANCELL.AtOS , caiccnâiàycanccllaium. Plm. Fait en forme de barreaux qui fe croifent. . ^, ■ u .a C^ncelU'a cm, eUpimnwm. Flin. La peau des Elephans eft barrée en forme de treillis. , „ CANCÉLLÎ genit. caneêlliriim. m. plur. Ocer. Barreaux qui fe croifent. m. Une jaloufie à mettre devant des fenefttes , biluftrade. /. ( d'où nous vient en François le mot de Chan- celier, parce qu'autrefois ils eftoient leparez de la foule du peuple par une baluftrade. ) n ■ j r rr kFcCnchlos /m arcHmdare. Ciar. Se teftreindre , fe lefler- ler Se donner des bornes & des limites. cà„all,s „»««/"■'>(» /"«i>«. Ce. Une fcience bornée , li- "cn.l'mHnn r^f^cM b.mim i^.frobo. Cicn. Des barrières qu'on a données à un méchant homme. _ , al„m. Fermer , environner de treillis , de barreaux , .h de B^^'c^NcttrÀRF, ufl.mcntHm. Vip. Effacer , barrer rayer un - ï faiie deffus comme un treillis de barres qui Plin. Cancre, m. Efpece de poif- Teftament. le rayent. CANCER, genit. cancr'i. m fon de mer. , ., . .Cancer. PI'"- Le Cancer, Signe du Zodiaque. CAKCfR. Ov,d. Cancer, m. Maladie du corps parties , & qu'U faut nourrit avec de CancTr ,' cruiccrÏ!. m. Cilf. La mefme fignification dans Celle, La Gangraine. VaUnfwe ejl cti.im a.ivirius cancerim intejtwarum. _ remède eft fouverain contre la Gangraine des inteftins rÀNDAVl.Â, genit. Candavis. f. Ctf Candavie Macédoine , entouré de Montagnes. On l'appelle aujour d'huy l^ Citnovta. . r a- CANDHFAClÔ, ciiitdéfiJs, catiHefeâ ,canitfaclitm PUm. Blanchir , rendre blanc. , r ■ r CANDEiACERt. Pin:. Echauftcr tellement une chofc pai le feu, qu'elle paroiffe toute blanche. ^, , „ , CÀN DHL A, genit. c^ndiU. f. f.to. Chandelle, fi CamhU, ftbare. Coh,m. Faire des chandelles de fuif. * r C'étoit proprement une fificlle cirée ou poifcc , dont on le fervoit pour lier quelque chofe. Si que l'on pouvoit aufli al- lumer comme nous faifons les bougies. T. Live. Lib. XL. c. ZS. Diiofafiei cAiiddii invaliiti ftlteno) habutre limi. L. C. J qui ronge les chair comme un ; de plus Celf. Ce ns. Pais de : aujour- candtfticérè. CAN. CANDËLÂBR.OM , genit. candelihrï. n. Cic. Candélabre , chandelier, m. à mettre dans une chambre. CANDENS, omn. gcn. (genit. c<ïi)iifntïi, pour tous les genres.) Virg. Blanc, éclatant, comme la neige, m. blanche, écla- tante. /. Candbns. Brûlant, ardent, allume', m. brûlante, ardente, al- lume'e. / » Carbo candeni. Cic. Un charbon allumé. ♦ Phct- tui candentior. Vat-FUc. Le Soleil cliaud 8c ardent, Canderi} aqua. Colma. De l'eau bouillante. CANDENTIÂ. genit. caitdintix. f. Vitr. Blancheur , comme de la neige. /. CANDËÔ, cândcs, canduî , canderë. Cdtul. Horat. Elire blanc d'un blanc brillant, comme la Neige Sx. le Marbre. Candeo. Ovid. Eftre tout en feu , comme le Fer dans la Foi- ge qui paroift blanc, ttj" Candeo. hftre brûlant , eftre allumé. * ..Aër candet. Ovid. L'air eft allumé, l'air eft fort chaud. L'air eft tout en feu. * Swit loca qnx tepent hïeme , fed ajiate favijfimè candent. C»-^ lum. 11 y a des lieux oii l'on lent une chaleur modelée en Hiver , & en Efté il y fait un chaud inlùppoitable. CANDESCÔ , cmdefâs , cmdcfcérë. Tibul. Devenir blanc com- me la neige & le marbre. Candefcere. Ovid. Devenir toUt en fcu. * .Aèr candefcit. Ovid. L'air devient tout en feu. CANDICANS , genit. candicântïs. omn, gen. Plin. Blanchaf- tre. m. & /. qui tite fui le blanc. _ Candicaiis vadum. Plm. Un gué tout blanc d'e'cume. CiNDÏCANTïA, genit. cundicanùit. î. Plm. Blancheur bril- lante. C.ÂNDICÔ , candicâi , candicâvt , candicâlfim , candicârë. Plin, Eftre blanchâtre, tiret fur le blanc. C.ANDIDATORIÛS , caiididaioriâ , candidilonûm. Citer. De la biigue. CANDIDATÛS, candiditH , candidâtûm. PUut. Veftu de blanc. m. veftué de blanc, f. tâ"CANDiDATus. Cic. Qui briguc & qui afpire aux charges ôc aux dignitez de la République. [ Ceux qui y piétendoieut , eftoient veftus de blanc. ] Candidates PrMoriui. Ce. Qui biigue la charge de Fréteur. Candidat! Prmcipii. Siict. Qui avoient des brevets du Prince pour parvenir au.t ciiatges. Canoidatus eloquentit.- Quint. Qui afpire i l'éloquence , qui y eftudie , qui tiavaille pour devenir éloquent. CANDIDE. ( Adverbe. ) Plaut. De blanc, comme Candide vef- tiius. Veftu de blanc. D5-CANDiDè. Cil. ad Citer. Avec candeur, avec Cncéiité , fiii- cerement. A coeur ouvert. CANDIDÛLOS, candiditlà , candiditlûm, Cic. Blanc, m. blan- CVNDIDOS , cândUâ , candidûm. Virg. Blanc, ra. blanche comme de la neige & du marbre. /. , . , PS'Canuiuus. Har. Candide, ouvert, Cncere , ingénu, ro. candide, ouverte, fincere , ingénue. /. Candidus. Clair , net , ouveit. m. claiie , nette , ouverte. /. * Pmum ir candidm, genus dicendi. Cic. Un ftile pur 8c clair, qui eft fimple & point embarafle. Candidus. Ovid. Heuieux, favorable, m. heureufe , favorable. /. ♦ Nota candidiore lux. Catiil. Une heurcufe journée. ♦£«- voni, candidi. Hor. Des vents favoiables. Candidûm ov,, ex avo. Piin. Un blanc d'œuf. CANDÔR, genit. can£oti,. m. tic. Blancheur éclatante, com- me celle de la Neige Se du Maibre. jâ-CANDOR««.«i. Ce. Candeur d'ame , fincetite. Ouvettutc de cœur./. Candor <^/2/f»j. Claad. La chaleur de 1 Efte. CÂNÊO ,-eân-e, , cinU'i , cânërè. Virg. Blanchir oM avoir cheveux blancs, griibnner. , -,^ «r c\ - CANÉPHÛROS , genit. cantpbh'i. m. jtavBJOf®". P"". Qui porte un panier fur fa tefte. . CANEFHÔrA, gcnit._M"£;./«>.f. î. Cic. Canephote, Wle qui porte un panier fur la telle. CANÊSCÔ , canïlcis, c.:.i: Cerbère qui a trois teftes. Se qui eft le chien des Enfers, félon les Poètes. Canis. Hor. Cauis major. Vtir. La Canicule. tj" Canis. Ter. Un chien, de la canaille. [ C'eft aulTi dans Plaute, Qui crie & aboyé tout le monde, un médifant & Satyrique, un Philofophc Cynique. ] *Canis. PUhs. Caf. 2. 6. vf. 37. Lien de fer , dont on lioit les mains des criminels : "Ot ejuidtm hodtè tu cantm & fitrcim feras. On te chargera aujourd'huy de chaifnes & d'une fourche. Canis. Perf. Un point dans les dezà joiier : * [ Voyez Th. de Marci/ty fur la 3 Sac. de Perfe. L. C. ] C.^NÎSTRUM. genit. canijirï. neut. Vni^. Panier, m. corbeil- le de joncs oh d'olier. /. CANITIÊS , genit. canitiel. f. Plin. Cheveu.x blancs des vieil- lards. fâ'CANiTiEs. La vieilleflè. Morofa canitiei. Horat, La vieilleflè facheufe & chagrine. CANItODÔ, genit. canitud'inïs. f. Plaut. Var. La raefme fi- gnification. CANNA, genit. cannx. f. Var. Canne./, rofeau. »;. qui croif- fent dans les marais. fâ"CANNA. Ovid. flûte, f. flageolet, m. ( parce qu'on le fai- foit de canne ou de rofeau, ) CANN.^INÛS, camiahina , cannabiimm. Colxni. fait de chanvre. CANNÀBÏS. KxmSi;, genit. camikliïs, f. Colum. herbe a faire de la filaffe. CANN.£, genit. cann.irum. f. plur. Liv. Cannes , petite Ville de 1.1 Poiiille , fameufe à caufe de la défoite des Romains pat Annibal. CANNàBITIOm , ou CANNÀBETÛM , comme on lit dans une ancienne infcription de Padoiié. Un lieu planté de ro- On entcndoit De chanvie , Du chanvre , Un lieu planté De cannes ou de ro- câni're. Cicir. Chanter de la féaux 8t de cannes. C.\NN£TUM , genit. cannctî. neut. Pallad. de cannes 011 tle lofeaux. C.^NNéOS , cmnèi_, canniùm. Colum, (eaux. CÂNÔ, cdnis, cëc'inl, cântùm voix, entonner. Sacra .anere. Vir^. Chanter des hymnes. Nijipulamui ad batmon.am cancre mundum , Ht Pylhagoras ex- ijtimat. c.cer. Si ce n'eft que nous nous imaginions que tout 1 univers forme un concert harmonieux, dont toutes les par- ties loient les accords, comme l'a crû Pythagore Cancre ad ukam. Cicer. Chantet aufon de la flûte, on clian- tei fut la flûte. CAN. Cum in eis eonvhiis fymphonia caneret. Cic, dans ces feftins un beau concert de mufique. LItuo cancre. Oc. Jouer du Clairon. Cancre fidibus , Sx.c, Jouer des inftrumens de mufique. t-ANERE yi;gn«ff,, taiicre fyiia. Sonner, battre le tambour .fon- net la charge ou autre fondion militaire , donner le lignai de l'armée. ° Jubct .Afdrubal ailendant fimct bis ne figniim canat in caflris. i'f . Aldrubal commande que l'on prefte l'oreille , fi l'on ne lonnera pas deux fois la Diane ou quelque autre fonaion militane dans le camp. Volumnius figna cancre f vexilla eferri julfit. Volumnius fit tonner la charge , & marcher contre l'ennemy Caaere receftm. Liv. * Cancre recelTus. 0-u,J traitte. >■ Cancre receffus, Ovid. Sonner la re- Si- à Horai. Prophétifet BiUicum canert, Cic. Sonner l'alarme. Simul^atijirc motus aliquii novus hctluiim cancre capit. Liv. tôt qu'on a battu le tambour , qu'on a donné l'alarme la première alarme. Canlre rciim cipiiis. Crier un criminel à fon de trompe , le fommer de comparoiitre en perfonne devant les Juges. Kj»Cano. Chanter, publier, célébrer , louer quelqu'un haute- ment , faire des vers. Faila T{r^iim cancre. Horat. Célébrer en vers les belles ac- tions des Roys. Virgile a dit en ce feus , T^cgei cancre. ^rma virumijue ca?io. Vir;. Je vas décrire en vers les ba- tailles, & un grand guerrier. Cancre laudes alicujus. Salliijt. Célébrer les loiianges de quelqu'un , le louer hautement , faire des vers à fi louange. S""'" J''" '^ rni/.fîs. Cic. Se contenter du jugement 8c de 1 eftime des gens fçavants. Cano. Prédire, prophetilér. Vt hicc iju£ nioicjtunt cancre DU vidirentur. Cic. Qu'il Cem- bloit que les Dieux ne ceflbient de prédire, ce qui fe palTe à cette heure. ambages cancre. Virg. Obfcura cancre. des choies obfcures. [tS'CANERE ;«!«. Cic. Rapporter tout à foy , ne rechercher que fes propres intérelb, le regarder en toutes choies, com- me qui diroit , Ne chanter que pour eftre entendu de foy- mefrae. ( Cette manière de parler belle Se élégante vient à^^fpcndius, qui ne joUoit que fur le manche de fon violon ians archet, de forte qu'on ne le pouvoit entendre que de fort prés , comme s'il n'eut joué du violon que pour luy feul. ) i r .; ^tcjiie hoc carmen non vobis fcd fl/i intùs canit, Cic, Ce n'eft pas pour le peuple, mais pour luy raefme que RuUus ( donc Ciceron parle en cet endroit,) propofe la loy 'de diftribuer les terres. tâ^ Cancre eandcm canfilenam, Tercnt. Chanter toujours la mcl^ me chanfon , dire toujours la mefme chofe. Kï' Sardii auribm cancre. Liv. Parler à un fourd , paroles per- dues, faire des lemontrances inutiles. !Û'\cccptui cancre. Cicer. Sonner la retraitte ; Et dans un fens figure Se retirer. CANON. xâvOT, genit. crt»on<'j.m.P/;a. Règle. /. modèle qu'on doit fuivre. ra. Canon rnuficus. Vitr. Le coffre de rorgue, règle muficale. CANONICUS , canonicci , canon'itîijn, Vitr. Canonique, m. 8c f. Qui eft félon les règles fc les proportions. CANOPÙS, genit. canipl. m. Virg. Canope, Ville d'Egypte à l'embouchure du Nil. CANOPÛS, genit. uiiiopl, m. Vitr. Etoile que nous ne con- noiflbns que par le r.ipport des Marchands , qui ont voyagé dans les extreniitez de l'Egypte fjc jufques aux terres qui font au bout du monde. CANÔR , genit. canoris. m. ^««r. Son harmonieux de la voix. ra. ^Mariius canor tris. Virg. Le fon des trompettes de guerre. CANÔRÛS , canôrci , canôrîtm. Oc. Sonore , réfonnant , qui a un bon fon , un fon agréable 8c doux. Vox fuar'ii ir canora. Cic. Une voix douce 8c fonore, qui a un fon agréable. Flavius canoriis avium concenlM. Plm, Un fleuve qui réfonne du concert des oyfcaux. CAN- ip CAN. CÂNTÂBËR-, genit. eMtSbri. m. Hcr. Cantabtê ou de Bifcaye CANTAErÎA, genit. cam^brïs. f. P/;»^ La Bircay^- CÂNTABRiCOS, cuntabruci, cuniabncHm. Uv. ue la isncHyc. cXntAMËN , genit. camamini,. neut. P..p. E'^î''^'"^";""^- ™; CANTÂTÔa , genit. cantaiins. m. Mart. Chanteur , i]ui CANTÀTRÎX , genit. c^ntatrtcts. f. Comme <:.TiLtNA. nrm-c^d Ce. Bruit qu'on répand & qu on tau courir d'une perfonne, Chanfon fur une perlonne. CÀNTîO, genit. aviiiinii. f. PloM. Chanlon./. C*Niio. f'.. Enchantement, charme, m. _ ^ CANTITÔ , ivin/iMi , cantit.%v-t , cantitatum , cantilarc. ter, Phinter fouvent ; chantonner. . . r r CAnScÛlA, gemt. c.n,.u,.c!.U. f. Cic. r«.te chanfon /. CÀNTÔ , cantis , cMliv'i , cant.itiun , caniare. Ce. cnanter. »^Xl .crh. c\n,.,c. T.b«l. Chanter une chanfon ruftique oM charapeftre. Caktari. Joaerdesinflrumensde mufique. .Avems llr,dl,s cAMare. Ovd. Jouer du chalumeau, (fait de tuyaux d'avoine joints enlemble. ) .- , , u ^ cami,c fid,b«! ^tum. PUM. Jouet des vers fut le luth a l'honneur de quelqu'un. , cZarc al.pZ. L Chanter , célebter, louer quelqu'un. Canlari virfu. Ov,d. Eftre loue en vers. _ f^r«i„a ccnurc. Hor.,. Chanter des ^eis, faire des vers l„fy„„ toti. ca»l^b„Hr mbc. Hor. Je le rendray la fable de toute la ville. Cantarï. F/re. Enchanter, enforceler, charmer. rLX ./.?ltim. Horat. De Canule ou ac CANUsÎoM , ou CANNOSïOM , genit. C^nwjiî. neut. Cic. Uv Canufe 0« Canofa, Ville fut les limites Occidentales de la rouille Peucetique , à prefent La Terre de Barn dans le Royaume de Naples. . , , , -. CÀf AGITAS , genit. cApacitiùs. f. Colnrr,. Capacité , étendus d'un vaifleau m d'un lieu. /. ,.-,,. r •. KÎ-Capacitas amm,. Ce. Capacité, étendue de 1 efpr.t cAPÂX, om„. ««. ( genit. lapics, pour tous les genres , qui to au comparatif .4«'- & hoc ..piuû, : & au fuperlat.f XiU;'"»^ «. '""■) ^-- C^'pable de contenir , qui peut T'fi'^ZTdixurtos ,rcs. Plin. Une tafle qui tient trois ï.'"w cupM. Ov,d. Une maifon fpatieufe & grande , ou il peut tenir beaucoup de monde. , j...a,, }^^4d prx.epia capJ^mmm. 0^,d. Un efprit capable d eftre ";5"x «a^ difcendi insemum. Vcl-P.terc.l. Un efptit capa- ble des bonnes chofes. p.,.„„/ M^rcellt^s forums , .n <,Ham Mu„»r , c^p.x. '-/'''""'• MarccUus eftoit capable de la fortune pour laquelle on 1 e- ^"Z)-emper mplet aures me^s, ita fmt captées. ^"•' " "^"": tente pas^oûjouts mes oreilles , tant elles font capables d en tendre quelque chofe de mieux. . J„v.d,. capa.. Sen. Capable de f^"'^"' ^f "'„,„, „„; eft Capacffmk omms fecrcti «xor. Plsn-Jun. Une terame qui fort capable d'un fecret. „ .. j, „,o„H vafe d'U- CAPËDÔ, genit. caped.nh. f. Ocer. Sorte de grand vale.a u fage dans les facrifices des payens. ■ CAPÉDÛNCÛLA , genit. c..ptd^ncHU. f. Oc Sotte de petit vafe, pour le mefme ufage. . CÂpIll'â, genit. capeii..f. Vir,- ^^i^^^vifie d'Etrurie CAPENÀ, genit. capeni. f. L,v. Canapma , viuc clÎENA'otrLa porte Capéne, une des portes de Rome, M\onzd'h»y Porta d. Jan S.ba/l.mo. Les Habifans CAPENATES , genit. cap:nati,>>>. m. pi. Virg.. l^es n»" de Canapina. CAPËNÙS. Adjeft. Vir;^. De Canapina. CÂPER. genit. câprl. m. >"^^- ^,^" ''°^'^-^,;,e upemu fr.n.. C.\rERATUS , caper.^°"'"'\n iifagetrifte. CÏÏS:0!"^" "tp.l^-^^rSr^'^ont f lé ren. ■^-::;î:Î^^V.!:rïr^Hrr;cll, avoir une mine fevére & de Caton. catiU'étï. Cic. Piendic, Al- CAP. Cittjfiti citnm dentihni. Cic. Trendrela viande avec les dents. Clptfcndis inwiicilni facilit. Tadi. Qiii fc fait aifeinent des ennemis. Captjj'tre nrmn. Liv. Itendrc les armes. * Bcltum. Liv. 'Ea- treptendre la guerre» »5- Capcjfire pui^n.lic«m. SMufl. Prendre le foin de la Re- publique. , , j j , Caprjjirc julfa alicujH!. Virg. Exécuter les ordres de quel- qu'un , «M les commandemens. Capejfere tàmaitm. Oc. Se mettre en liberté. (ô" Capejjerift. S'en aller, ♦â"» "'""' 'ipijjii m te liinr ? Pl.iut. Où t'en-vas-tu d'icyî * CaftJl'erc fe domf.m. PIum. S'en aller au logis. *^Jfixum caprjfii , ( il faut fous-entendte inr. ) 11 s'en va droit à une pierre , il s'en va heurter contre une pierre. ''■Ciptftre fi in alla maris, PlaHi. Prendre la pleine mer, fe mettre en pleine mer. * Montera capejfert. l'at-tUcc. Prendre le chemin de la montagne. ►S" Captjfirt fi prucipitern ai malas moret. Plant. Se pre'cipitet dans de mauvaifes mœurs, prendre de mauvaiPes mœurs. Capijpre riil.t. Hor. Prendre la bonne voye , le droit che- min, fuivre la vertu. C^PHARËOS de quatre fyllabes , o« C^PHAREÛS de trois fyllabes. genit. Capharèt, m. Vir^. Oviii. Frop. Caphatée. [ Promontoire de l'Eubee, proche de l'Hellefpont ou détroit de Gallipoli , dangereux à caufe des Ecueils ; aujourd'liuy Capo Dtlloni. Nauplius Roy de ce pais , y fit périr la flote des Grecs, au retour de la prife de Troye , pour vanger la mort de fon fils Falamede, tue par Ulyfle ; car il y alluma un grand feu, Se par ce ftratagéme il y attira la flote des Grecs, dont les vaiffeaux fe briferent contre les Ecueils. ] CArïLLÂCËOS , cipil/acéi , lapilLiciùm. Pliti. Qui reflemble à des cheveux , délié , fin , comme les cheveux. 7». déliée , fine. /. CàPÎLLÂMENTÛM , genit. capilUmêntt. n. Flin. Chevelure. /. les cheveux, m. CAPILLAMENTUM. Suit. Perruque. /. tour de cheveux, m. Capillamenta radumn. Colum. Les filets qui pendent aux racines des aibres. Capillamenta in Cryflallo. Plin. Fêlures dans le cryftal on le verre, c)ui font comme des cheveux. CApîLLARË , genit. capillârïs. n. ItUrt. Coëffe de femmes. /. à mettre fur leurs telles. CAPILLATCS, taptllâtà , capillâtûm. Cie, Qui a beaucoup de cheveux. Capillata foiia. Plin. Des feiiilles pleines de fibres. CAPlLLlTlUM , genit. capUlïin. a. Cclf. Chevelure, f. les cheveux, m. C.^IÎLLÔR, capillârïs, capillitûs siim , caplllârl. Plin. Avoir comme des cheveu.Y. Jetter comme des cheveux. CAîiLLÙS, genit. capitl'i. m. ou CArlLLI , genit. capiltdrûm. m. plut. Cicer. Cheveu, m. les cheveux de la tefte. In capillura involare. Ter. Se jetter aux cheveux de quel- qu'un. Capillormn animalia. Plin. Les poux de la tefte, qui femet- tentparmi les cheveux. CAPIo, ckpi'i, cèpî, c.'.ptûra, câpèrë. Cic. Prendre , fe faifir, empoigner. Capete manu. Virg. In maniim. PUut. Prendre à la main. tS" Caperi. Prendre , faire efclave oit prifonnier. Orgitorigis film aiijue iinus è fiHi' laptMs tji. Cxf. On fit pri- fonnier la fille d'Orgetorix avec un de l'es fils. Ewn billo cipi. Varm. ad Cicer. Je l'ay pris en guerre. Capcre arma. Cic. Prendre les armes , s'aimer. Danb Cif.tr , Prendre les armes, faire la guerre, àaitujle a dit Bdlum ca- ptre. Faire la guerre. CApio, dans des fignifications éloignées Se métaphoriques. Capcre lo.y.m cajtri. Cf. Uv. Choilir un lieu pour y cam- per , ou pour l'affiette du camp. Se faifir d'un pofte pour camper. Capcre fidim ati alicjiio. Lit,. S'affiirer par ferment de quel- qu'un ,_ prendre fes aflurances 6i fes feuretez avec luy , pren- dre aHurance de quelqu'un. . Syphax %cK KumMs li^atos in Hifpaniam mifit ad capienimn CAP. 15-3 fidrrrs ah Imperatoriliiis 'H^manis. Liv. Le RoV Syphax ren- voya en Efpagne les Ambalfadeuti de Numidie , pour pren- dre afliirance des Généraux de l'armée Romaine. C.ipere confîhum pro timpori ac rc. Ccf. Voir , avifer, pren- dre confeil comme l'on fe comportera en tel temps & en tel- les circonllances. ■Si id non fccifei , confilium ftbi capmros. C-ef, S'il refufoit de le faire , qu'ils aviferoient comment ils auroient à fe gou- verner fur cela. Dcfidermm ex ali^uo capere. Cicer. Regretter quelqu'un. Captre formam tlicujus. Plaut. Prendre la fiaure de quel- qu'un. Capcre laborim inantm. Terent. Travailler en vaia. Prendre une peine inutile. tUgifiriim ad rem aliejuant capcre. Ter. Prendre quelqu'un pour guide dans une affaire. Suivre fes confeils. Capcre gejhm ac novum vulirm. Ter. Prendre un nouveau gefte, une nouvelle contenance, un nouveau vilage. Chan- ger de contenance , de vifage. Capcre tcnipus y occafiomm. Cic. Prendre le tems & l'occafion. Capcre ma^i/lratum. Cicer. Prendre une magiftrature , enttet en charge. Diiram provmiiam cepifli. Terent, Vous avez pris là un em- ploy 0« une charge bien difficile. tupcrc dociimcnium, excmplum ali aliijKo. Cicer. De aliijUo. Ter, Prendre exemple fur quelqu'un , l'imiter. Capcre cjuittcm, fimnum. Cic. Prendre fon repos , fon fom- meil , fe repofer , dormir. CAPtRE. Prendre, recevoir, accepter. MiarHm laliormn frucitira ccpi maximum. Cic, J'jy reçu une grande recompenfe de mes peines. Capcre inimicos omnes homines. Terent. Se faire tout le monde ennemi, encourir la haine 8c l'inimitié de tous les hommes. Bonnm capcre cibo , potionc. Cic. Prendre plaifir à boire & à manger. Captre invidiam apud a'iquos. Liv. Encourir l'envie de quel- ques uns. Se charger de l'envie. Capere gloriam y laitdcm ob virtutcm , ex virtute. Cic. Rece- voir de la gloire, de la louange & de l'eftime pour fa verru, fe fignaler , fe rendre illuftre Sx. glorieux , mériter des élo - ges, & de la gloire pour fa vertu. Ncc ijucmcjHam ex eo plus ijuarn fi doloris capere. C.efar. Qu'il n'y avoir perfonne , qui eut plus de regret que luy de fa faute. Capfre. Prendre pour un miniftére. Elire, appeller à unmi- niftere , conlàcrer , impofer les mains , contraindre à rece- voir une fonftion facrée. Cornélius eut priinum SrlU nomen impojtttim cfl , fiamen dialis capuis e/f. ^idCtl. Cornélius qui fut appelle le premier du nom de Sylla , fut fait Freflre de Jupiter. Capi propicrca virgo dici -vidctur , (fiiia Pontificts Maximi manu prehenfa, ah eo parente m cujus pottfi.tle efl vcluti bcllo capta ab- ducitiir. Liv. On dit qu'on prend une Vierge pour en faire une Veftale, parce que le Grand Prcftre mettant la main liir elle, l'arrache d'entre les mains de fes parens , en la puU- fance dcfqucis elle eft, comme fa prifouniere de guerre. Caperj-: voiitptatcm , gaiidmm. Cicer. Prendre, recevoir, gou- rer du plailir & de la joye. llitiios iia capit Miifita , ut. La Mufique plaift tellement à plulîeurs, que. Liclione Ijujns libri mirifiiè capior, Cic. Ce Livre me divertit fort. Je prends im grand plaifir à lire ce Livre. Capi ac diliniri re aliquâ. Cic. Prendre plaifir à quelque chofe , s'y plaire. Capcre volupiaiem cum aticjais. Plant. Se divertit , fe réjoiiir avec quelqu'un , prendre plaifir avec luy. Capcre voluptatim main alienis. Cirer. Se réjouir du mal d'au- truy, en erfre bien ailé, s'en faire un plaifir. Caperi;. Prendre, fuiprendre, tromper. '''Capcre alignera Olan- ditiis. Surprendre quelqu'un par des careiles. *' Dilis ali- cjHcm caperc. l'ir». Tromper quelqu'un. '•■ .^ifcntationc capi. Cic. Se laifiet gagner ou prendre par flatterie. Capere. Prendre, tenir, contenir, renfermer. *^y£dis noflrx vix capient. Ter. Noftre m.ùfou ne les pourra pas tenir. * Capit longium at]ux. Plin. Il tient llx (etiers d'eau. * Iraim fv.am non capit. Ovid. 11 ne peut retenir fa colère. Tom. L V Ca- jy4 CAP. CiPERï. Concevoir, comprendre. * Mente capite. Vv. Com- prendre, concevoir eu ton efprit. * Non me capn , n^ii capis tjus dicQ. Cicfr. Vous ne comprenez pas ce que je dis , vous ne me comprenez pas. '* Ncc rutiouem rapto. Ter. Je ne com- prends p.u bien la raifoa ^Vt e^o oiulis ratiomm mpio. FUut, Selon ce que je puis voir, comme je puis voir. Caperk. Prendre , fdfir. S'emparer. ♦ Ceperat cum admiralio vir\ Liv. Il admiroit cet liomme * Magnn me lixim ni JMittits lepit. Je fuis fori las, fort dégoûté de cela. *L:{c}us (cpù civitiiiem. Ltv. Toute la ville prit le dueil. * Vencun- dia eum ccpit. Ltv, La honte le prit. * ^£ te demeniia ce- f:-' Virg. Quelle foli^ vous tient! * Suafddm etiam retlno tepcrat uhtyius cjuic--jttnm eo die conayidi. Liv. Quelques-uns firent fcrupule o» conl'cience de faire rien davantage ce jour- la. '^ Stittht ctiiii flinetas homifii'm ccpertir. Terenî. Lors qu'il efloit las ou dégoûté du grand monde. * N^gotii fi tjuandu tdi-.'.m ctpiraty Ter. S'il venoit à elhe las ou dégoûté des affaires. Capfre Tirer, retirer. * Ex hn prddiij talenlit argenti tina la- pirbàt. Ter. 11 retiroit deux mille écus de fes terres. i^ ^nnn^ .tltcY ah ttndeamo eeptr^î me. V:rg. J'avois douzeans, j'enrrois dans ma douzième année. Ceptt le vainnm xitiyJn. Hor, Vous arrivaftes dans voftre maifon de campagne fans aucun ciiagrin , libre de tout em- barras. c/£iaum jtiventttm cepere. Coliim. Entrer dans la jeunefle. Ma^Kitudinem mroJArum non c/tpit brnfcimi. Pltn. La bOlle qui vient à l'orme n'eft pas afl'ez large pour faire des tables. Cepu animai ttloritm oiiUvio. Liv. Ils ont commencé d'ou- blier. 'K^mitrn non capit Cedrus. Flin. Le Cèdre ne fe feud point •M le bois de cèdre. Timorem pro ahcjiio capere. Virg. Craindre pour quelqu'un. ^Veiiiflatem capcre. Cotam. Se faire vicu.x , vieillir. CÂPIS , genit. lapidu. f. Var. Sotte de coupe ou de taife à boire. CAlîSTÊRlÛM , genit. capijleri'i. n. Ctlum. Crible à cribler 5c a nettoyer le bled, m, CÂPISTRÔR , capijimrïs i tapifîrâtiis iïim , capijlrarl. Plin. A- voir une mufeliere , eftre emmufelé , comme les animaux. C'cQ encore dans Pline, Eftre lie, en parlant de la vigne. CApiSTRUM , genit. cjplffrl. n. i',rg. Licou, m. Mufeliere./. Capistrum. Viir. Lien à attacher la vigne. Rj" M.irit_alv citpijlrum. Juven, Le lien du mariage. CAPÏTAL , genit. e.ipit.ili!. n. Var. Sorte de voile , dont on fe couvroit la tefte dans les Sacrifices Anciens : efpece de coëtïe ou de ruban à retroulfer les cheveux. Capital, n. P/.i;(f. Un crime qui mérite la mort. CAPITALlS. m. & f. & hoc capitale, n. Adjeft. Cic. Capital. m. capitale. /. De mort , oii il y va de la vie , mortel, m. mortelle, f. Capitale crimen. Cic, Un crime capital ou qui mérite la mort. * Capnalis ndverjariui. Cic. Un ennemy capital , ou mortel. ^ Capitale periculitm. Plaut. Danger de mort. *Tiei fapitalis tjuxflione!. Cic. Des matières criminelles. * Cui r'ei capnalis dies di^a fit. Liv. Qui eft ajourné au criminel. Capitaiïs. Jfinn.viri. Liv. Juges criminels, trois Juges qui jugeoient "à Rome des affaires criminelles. %li lapitatii acciijare. Cic. Accufer de crimes qui me'ritent la more. Capitale eji. Plin, 11 y va de la vie. Capitale , comme un Subitautif , on fous-entend crimen ou facinus. Cic. Un crime c.ipital on qui mérite la mort. Capitale odtur». Cic. Une haine mortelle. Capitaie ingenium. Ovid. Un efprit fort 8c ingénieux. CAVÏTALÏTËR. ( Adverbe. ) Plm. Avec un efprit d'cnnemy. CÀPITATUS , capiiâtii , c.ipiiàtnr/i. Mari. Qui a une tefte ou une pomme : Ce qui fe dit des choux ob des laittués pommées, 8c d'autres chofes fcmblables. Capitati cautet. Plm. Choux pommez. ! Capitata vinea. Coliim. Vigne qui a de grolTes fouches. Capitatus iUvm. Var. Un cloud à telle. | CAPÏTELLUM, genit. capitêili. n. Plm. Petite tefte. j CAPiitiLUM. Viir. Le chapiteau d'Uue colonne. Dans VM- chiteâuie. J CAP. CAPÏTiOM , genit. rApitn. n. Varr. Manière d'habillement, dont les femmes fe couvroient l'eftomach , comme le mon- tre Voliius contre Nonius. CAPItO, genit. capliônn. m. OV. Qui a une grofTe tefte. Kp Capito. PLint. Teftu , opiniaftte. m. teftué , opinialire. /. Qui ne veut fuivre que fa tefte. CAPno._r,:\ Un teftu, efpece de poifTon qui a une groffetefte. CApITOLIUM , genit. cpriotii. n. Plm. Le Capitule , ainli nommé, à caufe qu'on y trouva la tefte d'un homme en y fojillant. Cipitolinus mons. Virg. Le Capitole, Montagne de Rome , où il y avoit un Temple bafty à Jupiter , furnommé Capim- liii ; cette Montagne fut i.o.iimée d'abord T.upiîenne. CAPITULA rî_M. Adverbe ( Comel-Ncp. ) Par chapitres. CAFITULATÛS, capilulnia, capiiulMiem. Cclf. Qui a une pe- tite tefte. CApITOlOM , genit. capitUH. n. Plaut. Petite tefte. Capitulum. Vitr. Chapiteau d'une colonne. »i. CAPiTutA mali punici. Cclf. Les grains d'une grenade. CAPNIAS , xn-rtttc. genit. cafnirf. m. Piin. Pierre de Jafpe, de couleur enfumée. CAPNÏTES, nx-niriiç. genit. capn'itJi. m. Plin, Pierre précieu- fe, ou l'on voit comme des ondes de couleur de fumée. CAFNlTÏS ,_ xaT»ÎT/c. genit. capnnidis. f. Plm. Calamine , efpece de fuye qui s'attache au haut des Fourneaux ou l'on fond l'Airain ; on croit que ce font les parties les plus fub- tiles de ce métal, CÀPNÔS . xim@-. genit. capiil. f. Plin. Furacierre. /. herbe médicinale. CAPÔ , genit. capônîi, m. Mart. Chapon, m. ( Oyfeau de baffe-cour. ) CAPPADOCIA , genit. Cappadacïn. f. Plin. Li Cappadoce , Province de l'Afie mineure. [ La Cappadoce eft un grand pais de l'Afie , qui a au Midy le Pont Euxin , 8c la Cilicie au Nord. ] CÂPPADOX, genit. (appadSch, m, & f. Hor. Cappadocien, de Cappadoce. 7». Cappadocienne. /. CÂPPAH.!. n, indéclinable. Celf. ou CAPPARIS, genit. cappiiri's. f. Calum. Câpre./, fruit du Câ- prier, ou l'aibre mefme, le Câprier. CÂPRA , genit. capr^. f. Cic. Chèvre. / animal. * Fera ca- pra. Virg. Une chèvre fauvage oa une chèvre de montagne. Capra. Colum. Chèvre, Signe Celefte. Jj- Olida capra. Hor, Une fenteur forte Se mauvaife, Que rend l'aifTelle de l'homme lors qu'il eft échauffé. Une fenteur de Bouquin. CAPRARÏA , genit. Caprarïi. f. Varr. La Caprara , Ifle de la mer Méditerranée, proche l'ifle de Corle. C.APRÀRIOS , genit. caprarli, m, Colum. Qui garde les chè- vres , berger, paftre. m. CAPRËA, genit. c.iprex. f. Hor. Chèvre./ CAPRË/£ , genit. C.'.preârûm. {. plut. Tacit. l'ifle Caprèe, «h de C.ipri, dans le Royaume de Naples. CÀPRËOLÛS, genit. opreiili. m. Colum. Chevreau, w. le pe- tit d'une chèvre domeftique. ■* Chcvreiiil. m. le Faon d'une Biche. Capreolus. Varr. Tendon de la vigne avec quoy elle s'at- tache. CApr.Eoii , genit. capreohrum. m. pi. Vitr. Les contrefiches dans la Charpente d'un Edifice. [ Quelques interprètes croy- ent que le mot Ciprcoli eft dérive de cehiy qui lignifie les entortillemens par lefquels les Sarmens des vignes s'accro- chent : mais il doit eftre réputé venir lie la reflemblance des cornes de chèvres , qui s'ecartant à droit 8c à gauche, font reprefeutées par ce qui s'appelle Contre-fichei , qui font deux pièces de bois, qui fortant deçà Se delà du Poinçon , s'en vont foûtenir les forces appellees Canteni. Le mot François de Chevroni a beaucoup de rapport avec Capreoli , mais il li- gnifie autre chofe. ] Capreolus. Colum. Outil à deux cornes, pour remuer la Tei- re. Une_ binette. CAPRiCORNÛS , genit. Capricirn'i. m. Cic. Capricorne, m. CAPRIFÎCÀTIÔ, genit. caprificatimûi,f, Plin. La manière de faire mûrir les Figues , en jettant delTus des Moucherons ta- niaOcs lui les Figuiers Sauvages. CAP. CAPRIFTCO , ctprificSt , caprificivî , liprifirâtûm , ttifrifieir?, Plin. Jetter des moucherons fut les Figuiers francs pour fai- re mûrir les figues. CAPRIFÎCOS , genit. caprifhl. f. Terent. Figuier fauvnge. m. CÀrRIGÈNUS , capnicni , ca^rigeimm. Né ou engendre d'u- ne chèvre, m. nce. /. g^i varie vtleat , cupri^tniim haminum non plarrt mihi , nrtjue fanthcnnum ^rnus. PUut. Epid. 1. 1. vf. 1«. Je n'aime peine ces gens, qui"comme les chèvres, fe portent taniôt bien & tantôt mal , ou qui, comme les lantheres, ont k corps ta- cheté de diverfcs couleurs. [ Les Panthères (ont de ditîèrenles couleurs, 5c les Chèvres ne font jamais fans fièvre, félon les Naturaliftes, leur bèele- ment mefine eft fembluble au.-c Febticitans 8c aux perfonnes d'une petite & foible complexion. J CÀPRILË, genit. capnih. n. Colum. Éiable à chèvres. /. CArRlMÛLCiOS , genit. capnmûlgi. m. Caml. Qui tire le lait des chèvres. Caphimuigus. Plin. Oyfeau de nuit, petit chat huant, qui tè- te les chèvres. CAFRÏNÛS , caprîtii , cxpnnûm. Cic. De bouc ou de chèvre. CAPRIPÊS, genit. cnpripedû, orna, gen. Pnp. Qiii a des pieds de chèvres. CAPRON/E , genit. eaprônârûm. f. plur. L:idl. Chcveu.t qui tombent fut le front. CAPS.5, .eenit. câpjic. f. Cic Caflette. /. petit cotrie. m. CAPSÀRIÙS, genit. capfarn. m. Sun. Valet, qui portoit les livres des enfans de famille , allant aux Académies des Sciences. Capsarius. FauI. Celuyqui gardoit les habits au.x bains publics. CAPSÎS. Ciceron dit que ce mot fignifie cape f vu. CATSÛlA, genit. mpsult. f. Caïut. Petite caûette. /. CArSÛS , genit. câpû. m. Viir. Uu carrolTe , un chariot : D'autres dil'ent que c'en eft la portière , ou le fiege du Co- chet ; Le doflier de certains Chariots , comme ceu.\ des Kollandois. C.APT.^TIÔ , genit. capfaiiônû. f. Plin. Recherche empreflee & artificieufe , pour avoir & obtenir une chofe. Captano icflaminti. Plin. La chafl'c aux teftamens , l'ad- dtefle qu'on employé pour fe faire mettre dans un teftament. Captatio verhorum. Cic. Surprife ou chicane fur un mot. CAPTÂTÔR , genit. captaiorii. m. fît. Qui recherche avec empreffement une chofe. Citptator aura popularis. Cic. Qui recherche on qui ambition- ne la faveut du peuple. Captator. Juv. Qui chafle aux teftamens. CÂPTIÔ, genit. capiwmt. f. Plaut. Tromperie , finefle , fur- prife. /. artifice pour furprendre les perfonnes. m. NuIIa in ta re capiio ift. PUiii. 11 n'y a point en cela de furprife. Capiio in verlis. Cic. Sutprife dans les mots. CAmoNES dialidicd. Cic. Sophifmes. m. fubtilitez de Logi- que. /. Captio, Cic. rerte. /. dommage. ». Charialiii ciee/i, mea captio tjl , fi cjuidem cjus inopici mvins mulia ai me fi'iiii. Cic. 1. s. ad ^n. Le papier vous man- que, c'eft ma perte, parce que cela fera caule que vous m'é- crirez moins. C.ÂPTlOSÊ. ( Adverbe. ) Cic. D'une manière captieufe , cap- tieufement. C.^PTIÔSUS, capiiisâ, capiiisfim. Ciccr. Captieux, m. captieu- fe. /. capable de furprendre. Plein de tromperie 8c de fur- prife. m, pleine. /. Captiosus. .Afcon-Ped. Un Sophifte , qui tafche de furprendre par des fubtilitez 8c des Sophifmes. Captiosus. Cic. Plant. Préjudiciable, dommageable, m. & /. CAFTiVITAS , genit. captivitâtii. f. Plin. Captivité. /. el- clavage. m. C.\PT1ÛNC0LA, genit. captiuncy.U. {. Ccer. Petite finelTe ok fubtilitè pour lurpiendte. CAPTIVOS , ctpi'tvà , captlvûm. Cicer. Captif, prifonnicr de guerre, m. captive , ptifonniere de guerre. /. Captiv* re$. Ptm. Ce qu'on a pris en guerre fut l'ennemy , butin, m, CAPTÔ , câptâ) , captivi , capiHtùm , capiâré. Cic. Picndte. CAP. Ij-y •* Capiare aurai naribus. Viriil. Prendre l'ait , refpirer. * Vm- Iraj arborum captarc. lolum. Prendre l'ombre , le mettre \ l'ombre 0» fous les arbres. *Tifu-i anindme capt.m. Ov.d. Prendre des poiflbns à la ligne , pefchcr a la ligne. ♦ t>p- tare feras la recherchei avec foin 8c eftude. * Lepi- dui defperalo advcnlu cjucm non mtdiocritcr caf'iabat,fe cum .An- tonio conjmix.t. Ocer. Lèpidus defefpètant de mon arrivée , qu jl louhaitoit avec paffion , s'eli joint avec Antoine. *Cap- tare aliijuem aliijuo cmoUmcnto. Ciccr. Tafclier à gagner quel- qu un par l'tntèieft, l'attirer par la veiiè du profit , le pien- dre par fa propre utilité. * Lap,<,re m,f(„cord,am ahcxhut. Cicer. Talcher de fléchir quelqu'un , de le portet à la com- P^'V°";. J" '^"P"'" fi-H"'- Cu. Rechercher avec eftude les applaudlflemens. * Captarc tcncv^Unl,., m aperftn.i advcrfario- rim. Cccr. S'efforcer de gagner l'aftéaion de fes auditeur» par la confidétation de fon adverfaire on de fa partie. *Cap- tare folnndinei. Cuir. Chercher les lieux folitaires o» la re- trahte._ * Captarc ter/iput, occnfionem. Uv. Épier le temps au l'occalion. * Captare aliijnem. Mari. Faire fa cour à quel- qu'un, tafcher d'avoir Ces bonnes grâces. Dans Plaute, Taf- cher de furprendre ou de tromper quelqu'un. CAPTURA , geuit. capture, f. Plin. Capture. Prifc. Proye. f. Capilea. Suit. Gain. Salaire de fon travail, m. Captura. Sen. Le gain d'un pauvre qui demande fa vie. Ce qu'ilamafte en gueulant. CAPtOs, genit. câptru. m Plin. Pincée, ce qu'on prend avec les doigts. F loi cf.jitf.uncjue gincris trium dii^itorum caplti dyfcnttricos emen- <^<^^P//». Trois pincées de ces fleurs guèrilTent la dvflenterie. Cafils. Terent. Capacirè, la portée de l'efprir d'une 'peribnne! C:..h.VX\i%, captcL, captiim. Cu. Pris , enlevé, w. prile , enle- vée. /. "^ ^A^ri capii de bojltbus. Cic. Des terres prifes fur les ennemii. Capti conatui fruftra. Liv. De vains efforts. Captus. Ter. Pris , épris, ou Capiiis anme. Ciccr. Va homme epriô d'amour. Divitiii capius. Tiiul. Tris par les richefles. Captus. Fris , trompé , abufé. m. prife , trompée , abufée. f. * Doits captus. Virs. Trompé , abufè. * Vcrbis capta paella. Otiid. Une fille abufee. Captus. Privé, m. privée. /. qui n'a pas une chofe. *.Aur',. bits ir oculis captus. Ciccr. Qui eft privé de la veuë ôc de l'ouie. Qiii eft fourd Se aveugle. * Membns captus. Cic. Qui eft privé de l'ufage de fes membres. Qui eft perclus ott pa- ralytique. Entrepris de tous fes membres. CM•^vs mente. Cic. fou, infenfé. C.\FÙA , genit. Captif, f. Liv. Capouè , Ville du Royaume de Naples. CAfUlA , genit. capûU. f. Var. Petit vafe ou goblet à une aniè oM à une poignée pour le prendre. CAPÛLARIS semx. Plaut. Un vieillard fur le bord de fa fofle. [ Proprement, Qui n'eft bon qu'.\ mettre dans la Bicre ou Cer- cueil, ] CAPULATÔR , genit. cafulatôrîs. m. Car. Celuy qui vuide de l'huile d'un vaiflTeau dans un autre avec ce vafe à ua manche. CAfOlOS, genit. capiin. m. Virg. Manche, m. poignée à te- nir les choies. /. Capulo tenus abdidit tnftm. Virg, Il luy enfonça fon e'pèejuf. ques à la garde. Capuius. Plan!. Une bière 0« cerciieil à porter un corps mort. CÂPUS, genit. câpl. m. Var. Chapon, m. CApOT, genit. capiiïs. n. Cic La tefte aux animaux. Nives capitis. Hor. Les cheveux blancs. Caput. La tefte, la vie. [ Les Anciens entendoient auflî fouvcnt par ce mot catur , le danger d'cftre privé de la liberté, d'eftre envoyé en exil , Je de perdre fa réputation par quelque note d'infamie. ] Nihil décapite ejiis aut de bonis fine judn 10 detralit poteji. Ccer. On ne luy peut point faire perdre fon eftat 8c ks biens fans jugement. V a an iS6 CAP. Bi, ,jt k me vduU iifth dcfe„f^,. Chn. 1« l'jiy défendu «ieiix fois en juftice, ou il s'agilVoit de Ion banniflement. ^Iltmr de cupite. Oc. Il s'agic de U telle on de la vie. Capi'i' res e/i. PInut. Il y va de la vie. ^ ■ , • namntitu! tapitf. Ce. Condamne a mort, o« a perdre la vie. Vcfcndm cafm & vitam aittrius. iiccr. Défendre la vie 6c la re'putacion d'une perfonne. jiHcl^mi e,1 cap:te. Hor.tt. Il a la teftebonne.il abonnetelte. eiumm hic ccpni mnctdei cx^'t. Hiir.it. U fait valoir Ion ar- gent à cinq pour cent. Caput. L'Homme, anie , perfonne. ^â?" "V"""' ^'f'""' tondem fludiùnrn milha. Horat. Autant d'hommes , autant d'inclinations différentes. *Capiiumir,gmta rmlUA. Liv. Tien- te mille âmes, ou trente mille peifonnes. *Cum bojhnm nu- mcrui ciptlum tjuaiunT^eiitorum intenta ymlUa fuljfct. Ctf. Le nombre des ennemis tuez ayant elfe de quatre cens trente mille hommes. ♦ /.,/Wm« .«f». V'ri- Inlultet une per on- ne, le moquer d'elle. * Si •juidcn hoc Vivet lapi^r. Plam. Tant que je vivray. ♦ Lcfi ium c,\{ui. Tcrtnt. Le galant hom- me, l'agreablc garçon. * CapM létrum facerc.Cuer. Aftran- chir quelqu'un, le faire libre, luy donner la liberté. CMnc anp. SallKjl. La populace , le menu peuple , ceux iio citpita belli. Liv, Les deux chefs de la guerre. li ijHod caput e/I. Ciier. Ce qui eft le principal , le point on le neud de l'affaire, ce qu'il y a de plus conliderable. CAfiTA arinirum. Stn. La tefte des arbres. Movere fylvx capiia. Sen. Eteftei les arbres d'une foreit. Ctipitii iin>iarum. Ctf. Les bouts des folives. Capiia vins. Colnm. Le bout de la fouche d'une vigne. Capita hdbtnit. Cclf. Le> bouts d'une bande. Ojfu capitn. Celf. Les deux bouts d'un os, o« les deux telles. Cnpttt facere. P/ni. Aboutit , faire comme une tefte , par- lant d'un doud & d'une apoftume. Capl'T finminii. Cîf. Source , embouchure d'un fleuve. /. MKlti! capitilnii m Ou mum mflmt. c^f. U va fe décharger dans l'Océan par plulieuis embouchures, (j Caput. Lafource, l'origine, l'Auteur. r« ei capm ImjHs ni. Plant. Tu es l'Auteur de cette affaire. Sceltrum capiit. Ftaiit. La fource de toute forte de mef- chancetez. , u r i ■ CapHi omnium concitmdorum. de. L'Auteur , le chef> le pre- mier mobile de la fédition. fUvius caput pariii tjus Lucanorum , rjM curn 1{omilnis Jiabut. Liv. f lavius eftoit le principal atc-boutaot du parti d:s Lu- caniens qui tçnoient pour les Romains. Smt cap-.u manare res dicitur. Cic. Ce bruit court fans qu'on en fçache l'auteur. Caput. Ce qu'il y a de plus important & de plus confidéra- ble dans une affaire , ce qui en ell comme la tefle , le point , le neud. ^d niiJiiiHm dt 7^f/»WiM dandum , («f (« 'fi "oj^t %emiMi- CAP. CAR. cam. de. Ce qui eft de plus important pour donner de bons confeils fur le gouvernement de l'Eftat , eft de le bien con- noiftre. Capiit efl ad hcai'e vivendum. Cic. Le principal en quoy con- fifte la béatitude. In hoc loco taput erit accufatori , Jî dimonjfrare polerit. (îcer. En cet endroit , ce que l'accufateut doit principalement faire voir, c'eft. Capul enim arbitramur efje Oraîorii. Cicer. Nous croyons que le but Se la fin de l'Orateur, eft de. Tyranuus neiavii fe dchil.itnm illo jui-e nigro , e^uod erat ctnx caput. Cic. Le Tyran dit qu'il n'avoit trouve aucun goût à ce potage noir, qui eftoit le principal mets du foupe , ou le meilleur du louper. Caput. Chapitre. Article, fommaire, abrégé, m. C.ipiti inari-m litierarum. C:c. Le fommaire de vos lettres. Prima duo capita eptftola tU£. Cictr. Les deux premiers Ar- ticles de vos lettres. 'l{erKm caput, Horat. L'Abrégé cm le fommaire des chofes. Capii.t m libris. ^.il-Uei. Les Chapitres d'un livre. Caput. Point , Articles , endroits, m. Thelés , conduGons, ma.'iimes, propofitions. f. ^luod ex cjitibitfdam cjpitiùus expo/iris , nec explicatis ïnteïligi potejl. Oc. Ce que l'on peut comprendre par la feule propo- fition de certains points, qui ne font pas expliquez. Itla veri, non ejî oratio, fed capota rcrum ér orationis commcti' tarium paulv pleniui. Cic. Car ce n'eft pas une harangue , mais c'en font comme les principaux endroits , & comme des extraits un peu étendus de tout le difcouts. Quatuor [mit capita ,cjttte coiuludunt , ejfe alio^utd zifiim falfum, Ocer. Il y a quatre principes d'oir l'on peut conclure, qu'il y a quelque faulVe vifion. Caput. Le principal, la fomme piincipale. Tibt once.utur qui de captte vedigalmm popilli Ti^mani remijîfli^ Cic. On ne trouvera point mauvais que vous ayez fait des rcmifes fur le principal des impofts & des revenus du peu- ple Romain. VerriS alulliot nominibus de eapite , ^itantum commodum fuerit y fruminti Decumanis detrax.t. Oc. Verres a remis aux Fermiers du principal , ou de la quantité du bled qui eftoit deu, tout ce qu'il a voulu. Vniim hoc illiui S. C. rcprchenfum , deaetiimijue eft , ut quibus aie de captte demijijjct , hi pétunias in icrarium referrent. Ocer. On ordonna que la remife qu'on leur avoir fait du principal, fut tccompenfee en argent qu'on pottetoit à l'Épargne. [l5" Nec caput nec pes fermonis apparti. Plant. 11 n'y a ni com- mencement , ni fin à fes paroles. 11 n'y a m rime ni rai- fon. In eapite Bithymi, Plin. Sur les frontières de Bithynie. CÀaABUS. nîpxSo!, genit. carabi. m. Plin. Crabe , petite écie- vjfle de mer. /. CAR.^LIS , ou CALARIS , genit. caréiH'!. f. Liv. Cagliari, Capitale de la Sardaigne. CÀB.ANTÔNÛS, genit. caraniônT. m. ^uf. La Charante, ri- vière d'Aquitaine. CARBÂS, genit. cârb£. m. Viir. Vent qui fouffle de l'Occident equinotlial. CÀRB.^SËUS, carbafëâ, carbafêùm. Cicer. Fait de fin lin. m. faite. /. „ _ C.AB-BASÏNËOS, ou CARBASINUS , carbasinâ , carbttsïimm. Var. Plm. La mefme lignification. CÀRB.'^SÛS, genit. cajiajî. f. Virg. Voile de fin lin. (Defpau- lere fait ce nom douteux , c'eft à dite mafculin Si féminin , cependant il n'eft autoril'é en ce genre que par le lieu de Valere Maxime du livre premier , Chapitre premier , où il parle de la Veftale Emilie. Mais les meilleurs exemplaires le font mefme féminin en cet endroit. Carbafm quamopu- mam habcbat Theatrî!. Et dans Properce , Carbafui alba. On trouve auffi dans Lucrèce Carlafm mteniui. Ce nom eft hété- roclite & eft neutre au plurier. ) C ARE As A, genit. carbtsiriim. neut. plur.K/Vg. Les voiles d un navire. /. CÂRBÔ , genit. carbonii. m. Cic. Charbon, w. Carbones mifeni. Vitr. Siut, EfpeCC de chiubon qu'ils commencent à pouller au prin temps, &c qu'un certain vent froid les brûle & les gelé. CÂB-BÛNCOLÔ , ou CARBONCOLÙR , carbuncHlarU , car- lmiiiU::ii lAm , cnrbuuculÂri. Plin. Eftre bioiiiné ou brillé par un mauvais vent au printemps , parlant des arbies Se de la vigne. ,- , • . o CarbuninUniur ffmina. Phi. Les femences font bromnees Se brûlées par l.i gelée au printemps. CirbuncuUniiii hkcra. Plin. Des ulcères tout rouges 8c en- flammez. . „ „ CARBUNCCXOSUS, carbnnciiloin, carbHncnldiiim, Colum. Brû- lant, m. brûlante./. Ciiùunculofa atiiia. Plin. Une terre fablonneufe , pleine de petites pierres rouges , comme de charbons ailumez. CaRBONCOLÛS , genit. cAibniuitii. m. PU:it. Petit cliatbon. Carbunculus. Plin. Viir. Terre brûlante qui defleche les raci- nes ?c les brûle. Carbunculls. Plin. BroiirfTement eu brûlure des arbres & des - vignes. Carblnculws. Plin. Un rubis, efcaiboude. Carbumculls. Plin. Charbon de pefte, ou dans Cdfe Petit ul- cère enflammé. Carbunculus. Vitr. Le Carboncle ou fiible brûlé par les va- peurs chaudes qui fortent de delTous terre dans la Tofcane. CAB.C.ÂSSOM , genit. carciffi. n. Plin. Carcafloue, Ville de Languedoc. CAB-Ci-R , genit. carcirSs. m. Liv. Prifon. /. Oirciris janiior. Cic. Le Geôlier d'une prifon. Kî" Cixrcer hamo. Tirmt. Un fceletat , qui mérite la prifon pour fes crimes. Carckr, 8c plus fouvent Curares au plurier. Les barrières d'où fortoient les clrevau.x dans les couifes , o« dans le Cir- que. Tljtmtqiti tffufi cATctrc currui. T/rg. Us partent des barrières à tomes brides. Sj" .a carttrihui ad calrer/i. ^ calce ad carceres. Cic, .M carcerihus ai mtiai. Var. Depuis un bout jufques a l'autre , 'depuis le commencement jufques à la fin , depuis la fin jufques au commencement. En une fignification figurée. CÀRCÈRÀKlOS, carccrariki carctrarït'tm. Carcer.sriuj ^mllui. Plaui. Gain qu'on f.ùt a eflre Geôlier. C.\RCH£DÛN10S. Kif'xniiu-j; , genit. carchedum'i. m. Plin. Sotte de Rubis on d'Elcarboucle. CARCHESIÛM. xu^X"^'" > genit. carchcsi'i. neuf. Virg. Tafle fort large, faite en cû de panier. CARcHFStLM. Ciunl. La huiic d'un navire , panier qui eft au haut du maft. Carchesium. Vitr. Un Guindage , Machine à élever des far- Jeauï , (ce mot fignifie en Grec le haut du maft d'un vaif- , feau. C'eftoit une machine compofée d'un maft planté en terre au haut duquel il y avoit comme une Antenne qui eftoit pendue en forme de balance. On s'en fervoit pour élever des Soldars jufques fur les murailles des places qu'on adîégeoit. Ce mot fe prend encore dans Vitruve pour des Mortaifes , parce qu'il y avoit au haut du maft des Mortaifes pour palier des cables.) CAR-CÏNIÂS. KifxJnxt , genit. arcinîti. m. Plin. Pierre pré- çieufe de la couleur d'un cancre marin. CÀRClNODËS. xifK!ïâ,f£5, genit. carcinôd'is. neut. Celf. Ul- cère. M.afléz femblable à un cancer. CARCINOMA. xapniïMiua, genit. carcinomâtù. neut. Cttf. Can- cer, m. pu un chancre, maladie. CARCINUS. KxfKi>cc , genit. larcSnî. m. Lacan. Le Cancer, Signe célefte._ CÀRD.^MÔ.MUiM. xtifWfMfto» , geuit. cardamôm'i. neut. Ctlf Plante odoiifccante. CAR. in» C.^RDIACÛS, genit. cardiicl. m. Celf. Qui fcnt toujours des foibleilcs de cœui , fie une langueur extrême caulée par des fueurs continuelles, Cardi.uus morbai. Plin. Qui eft dans une foiblefle continuel- le. Qiii a toujours m.il au cœur. C.ARDIN.ÂLIS, m. i!r f. & tiac cardinale, (genit. cardinâlh , pour tous les genres.) Virruve dit Scafi caidmalci. Les mou- tans des portes ou font les gonds. CARDINAtOS, cardiiiâtà, cardmâiûm.Viir. Qui a des tenons aux extrémités pour les faire entrer dans des mortaifes d'une pièce de bois. Enclavé dans des morraifes. CARDO, genit. cardînii.m. l'irg. Gond d'une porte. Pivot fur lequel elle tourne, m. Cardo. Viir. Tenon, qui entre dans une mortaife m. Cardines mundi. V,i,. Les deux pôles du monde fur lefquels les Aftrologues feignent que le monde tourne dans la Sphère artificielle. Kj" Cardo rei ou r/riim. Cic. Le neud , le point d'une affaire fur lequel elle tourne ou elle roule. In eo carda rci vtriinir. Cnir. L'affaire tourne la dcffus. td" Cardinfs tcniforum. Plii. Les quatre faifons de l'année. Cardo. P///). Sentier qui coupe une terre d'un pôle à l'autre. CARDÛELIS , genit. carduiiu. f. F lin. Chardonneret, petit oyfeau. m. CARDÛÛS, genit. cardUi. m Virg. Chardon, m. CARE. (Adverbe.) Or. Cher, chèrement. C.^RECTUM, genit. carêm. n. Vit/.. Glayeul. Tu pajl caretla latebai. Vir^. VOUS eftiez caché derrière des glayeuIsjiM des joncs. CARÉNDOS, carindâ, carendûm. Ovid. Dont on doit eftre privé. CAREO, carës , carîil , carïiûm , carlrè'. Cic. N'avoir point, avoir faute, manquer. Eftre privé. [Les Auteurs Latins don- nent l'Ablatif à ce Verbe , Terence le Geniiif , fit Haute l'Accufatif.) Carere commodii. Cic. Eftre privé de fes coramoditez , ne les avoir pas. Omnei mihi labores faire c/uos ccpi leva , frutercjuam cjuod tui carindum ijuod erat. Tirent. Toutes les peines que j'ay prifes jufques icy, m'ont paru peu de chofe , fînon celle de me voir privé de vous. Id (juad amo , larco. Plant. Je n'ay point ce que j'aime. Je fuis privé de l'objet de mon amour. Mulitres carcnt timeta, Cic. Les femmes ne boivent point de vin pur. Carm: te fibris. Plaut. La fièvre ne vous a pas pris. Carere febri. Cicer. Eftre fans fièvre, n'avoir point de fièvre. Ifocrates ferenfi luce carnjt, Cic. Ifocrate ne hanta jamais le Barreau. Carere domo , pairiâ. Cicer. Eftre hors de fon logis , de fa patrie, en eftre banny. Carere foro. Cic. Ne point hanter, ou fréquenter leBarreau. [ Quelques-uns donnent Cajfm pour Caritiim au verbe Cano. On trouve Cajfus dans Virgile, Nunc cajj'um lumine tu^eni. Us le pleurent comme mort ou comme eftant, prive de la vie. Mais on croit que Calfiu eft un nom de mefme que Lalfui 8c CÀRËUM, genit. carèl. n. Plm. Carvi , Sotte de plante fem- blable à la Paftcnade. CÀREX, genit. cdmu. f. Virg. Glayeul on jonc fauvage. CAt»., genit. cârïs. omn. gen. Ovid. Qui eft de Carie. CARIA, genit. carU. f. Plm. La Cane. [ Pays de l'Afie Mineure , qu'on nomme ^idinetli.] Caria^ f. l'iir. Carie, Ville du j'eloponnefe. CARlÂT.Ë, genit. Cariaiariim. m. plur. Vitr. Les Cariatçs. [ Nous lifons dans l'Hiftoirc que les Habitans de Carie , qui " eft une Ville du Péloponnefe, s'eftant joints avec les Perles contre les Grecs , eurent le malheur après leur Ville prilé , d'eftre tous pafléz au fil de l'épée , 8c leurs femmes emme- nées captives, fie pour les traitter avec plus d'ignominie, on ne permit pas aux Dames de qualité de quitter leuis robes __ accouflumees, ny aucun de leurs ornemens , & pour lailiér un exemple éternel de la punition , qu'on avoit fait foutfrir aux Cariâtes, 8c pour apprendre à la pofteriié quel avoir cfté leur châtiaient: Les Aichileftes de ce temps-là , muent au V 3 lieu ïj8 CAR. litu de colonnes ces fortes de Statues , qu'on «ppelle Caiia- tides , aux édifices publics. Viir. l.I. c. i.] CÂRICÀ, genit. car, ex. f. OviJ. Figue lîuivage. CAR-IËS , genit. ctiriiï. f. Colum. Pomricui'e, vermoulure du bois. /. Caries wh/. PU". Moififfure du vin. CÂRÎNA , genir. carhu. f. Cic. La cire'ne, la quille 0« le fonds d'un vaiflèau , & dans les Poètes , Un navire , un v;ii(l'eau. aS" Carinï pmaminum bifide. Pli". Deux coquilles de noix. CÂE.ÎNARCOS, genit. carmir'fi.m. PUm. Teintudei en jaune OH de couleur de cire. CÂRINÀTOS, curr.iÀta, curinâtûm. Plin. Fait en forme de la Carène on du fonds d'un navire, m. faite. /. CÀR.ÎNÔ, cari'i.ii^ cantiâvl y c/irtiiâtûmy idrtnâre. PUn, Faire en forme de carène ou du fonds d'un navire. CARÏÔSÛS, cnjfom, cariôsHm. Celf. Carie, pourry. m. cariée, pourrie, f. CARTTAS , genit. cariiâiïs. f. ou ^nmmi caritas, Cic. Cherté' des vivres. /. Caritas. Cic. Amour. Voyez. Charitas. CARMANÏA , genit. carmtini^. f. Plta. Carmanie , contre'e voifine des Indes , au Royaume de Tcrfe , aujouid'huy Chir- man ou ChcTrntin. CARMËLÙS , genit. Carmin, m. Tacit. Sud Catmelo ou le Mont-Carmel, Nom de deux Montagnes , l'une en Galilée, & l'antre en Tliénicie oii demeuroit le Prophète Elie. C.ARMËN , genit. armiiiis. n. Cn. Vers. m. Poélîe. /. Cabmen. oV. Une pièce de Poélîe , comme un Poème. Une Ode, une Chanfon , i/c Cv^RMEN. i'irg. M.t^ic«m carmin. Cictr, Magirum atrmen. ^int. Enchantement, m. Carmen. Prédiftion, prophétie. Immein carminit Sibylle. Ct,iud. Les prédirions certaines de la Sibylle. Elle les rendoit en Vers. Carmen miftrabilr. Virg. Le chant funefte du Hibou, (qui eft d'un mauvais prefage. ) Carmen. Prière. /. * Carmen. Lhcy. Inftrument on peigne de fer , à carder la Laine. C.ÂRMINAtIÔ, genit. carminatiWis. f. Piin. Cardement de la laine on l'adion de la carder. C.ÂRMINÔ, carminâi ycarminâvî yCarminâlUmiCarminare, Plin. Carder la laine. Ciirmyniita Una. Pli». De la laine cardée. C.\RN.ALËS , genit. carnaliiim. m. pi. ^ar. Magiftrats qui avoient foin des Boucheries , afin qu'on y vendit de bon- ne viande^ CARNARIUM, genit. carnarït. n. Coliim. Garde-manger , où l'on ferre la viande falée. m. Carnarium. PU:ir. La Boucherie , lieu oîi l'on vend de la viande. C'eft aufiî dans le mefrae Poète, Un faloi'r, vaiflèau à faler de la viande. CARN.ARIUS, genit. carnar'tï. m. M.xrt. Cârnaflïer , qui aime jrop à manger de viande. C.ARNI, genit. cumirum. m. plur. Taàt. Carniens , Peuples d'Italie, fous la Republique de Venife, dans le Friôul. CARNIFËX, oM CARNOFËX, (comme parlent les Comiques.) genit. carnifnîi. m. Cic. Bourreau, m. Dans Titc-Live , Un Meuitrier. Carnifex. Geôlier d'une pxifon. (On peut nommer les Gc'o- liers des Bourreau.': , pour la dureté & l'inhumanité qu'ils exercent envers les Prifonniers. ) Hune cji:i ai camifiam tradtrsnt. Plaut. Tfjtii. ?. 6. verf IJ. Qui le miflcnt entre les mains du Geôlier oh qui lejettallent en ptifon. Ej" Carnuffx. Tir. Un Pendard, un Scélérat. Carni hx. {^djeli.) Meurtrier, m. Meurtrière. /. EpuU cam,fia-s. Claud. Un feftin meurtrier , qui donne la mort. Un feftin enipoifonné. _Manus carnificcs. Sil-Ital. Des mains meurtrières. CARNIFICINÂ, genit. cArnifiânx. f. Uv. Lieu ou l'où punit les mal-faifteuts, lieu du fupplice. Carmfiiinam f.uere. Plant. Faite l'infâme métier de Bourreau. £ftie Bourreau. CAR. C.ÂRNÏFÏCÎN,^ , genit. cannficinârûm. f. plur. Cat. Tour- ments, m. cruautcz. f. [ Ciceron dit en ce féns Carnificina au fingulier. * Carnificiuun cnbritm. Plant. Ce Poète infultc un valet qui a efté écorchc à coups de foiiets , & du dos duquel le Bourreau a fait com- me un crible.) C.ARNIFÏCÔR, canificârîs , carnificâliii snm , carnificâr'i. Liv, Eftre cruellement tué. CARNÏùlA, genit. cariiioU. f. Plut. La Carniole , Contrée d'Italie. C.ARNIVORUS, carniiorà , carnivorûm. Plin. Carnaffier. m. carnaflkrc. /. qui fe nourrit de chair, parlant de certains oy- feaux^ CÂRNOSUS, cartiôfâ, carniiiim. Plin. Charnu, m. charnue./, qui a bien de la chair. s Car»oJi£im.c otivx. Plin. Des oUvcs fort charnues; comme le» olives d'Efpagne. _ Carnofnm joliiim. Plin. Une feiiille épaifle. CARNÛLëNTÙS, canKtëntâ, carnulèntïim, Solin, Charnu. M. charnue. /. CARNUTËS, genit. carnûiûm. m. plur. Cxf. Les peuples de Chartres 5c d'Orléans, les Chartrains & les Giieppains. Le pays Chartrain dont la Capitale eft ^lurtcum Chartres, CÂRÔ, genit. cârnii. f. Pl:n. De la chair. Matuâ carne intir fe vefcunttir. Pl:n, Us s'6ntre-mangent. Caro in pifcibHt. Plin. La chair des poiffons. Caro arbomm. Plin. La fubftance de l'atbte. C.ARÔ , (Uris , cârerè» Plant. Cardet. CARPAtHUS, genit. carpithl. {. Plin. Scarpanto , llle de U mer Méditerranée entre les ides de Candie & de Rho- des. Mare Carpathiu.m. OviJ. La mer Carpathienne 0» de Scar- panto. KJ" Carfiathius teflcm ir Carpaihins leforrm itdjiicit, ) Façons de parler proverbiales , à l'encontre de ceux qui fourniflent des témoins contre eux mefmes &qui fe procurent un plailît fu- nefte. Car les lièvres qu'on apporte dans cette llle , y vien- nent û extraordinairement grands , qu'ils defolent les cam- pagnes, & mangent tons les bleds. ] CARPËNTOR.ACTË , genit. carpentorâUëi. f. Plin. Carpen- tras, Vill^Epilcopale dans le Comtat d'Avignon. CARFëNTUM, genit. carpinfi. neut. Liv. Sorte de chariot fufpendu. CARPINëOS, carpinià, carpiitêûm. Colum. De charme, 0» de bois de charme. ' CARPINOS, genit. carfm't. f. Colum. Charme, m. arbre. CARPO, cHrpit, carpit, cârptum, carphe. Virt^. Prendre , cueil- ■ lir doucement. * Poma carpere manu. Vir^. Cueillir des fruits avec la main. SJ- Carpere fiofcnlos oTMioni.'. Cictr. Cueillir, ramaffer , recueil- lir, choilir les beautez d'un difcours ou les beaux endroits. Carpo. Prendre. QjiicejutH erit billijjlmnm earpam, Terent. Je prendtay tout ce qu'il y aura de meilleur. Prima cjiix vitam dédit liara , carpjît. Hor. La première heure qui nous donne la vie, nous en ravit quelque chofe. Simiios , foporem , ejuietcm carpere. lïrj. Prendre fon fom- meil , fon repos. Dormir , fe rcpofer. ^ilvits corpus ac vires earpit. Cohim. Le flux de ventre afFoiblit & diminue l'embonpoint du corps Ôc les forces , comme qui diroir Prend les forces. Forma carpitur fuo fpaiio. Ovid. La beauté fe paffe avec le temps. Et ctct) cnrpltiir igni. Vlr^, Elle brûle d'un fetj qu'elle ne connoift pas. Elle eft éprifê d'amour pour Enée fans s'en ap- percevoir. Opes alicttjnt carpere. Ovid. Prendre les biens d'une perfon- ne , le piller. Carpere hctbam, gramina. Virg. Brouter , 'manger l'herbe , paiftre (parlant des animaux. ) Iter carpere. Mart. Prendre fon chemin , fe mettre en che- min. Volainm carpere. Siat. Prendre fon vol, s'envoler. ^cra carpere. Virg. Prendre l'air. ^urai viiaks carpere. Virg. Vivre. •^ >j- Cor- CAR. ^ Curpire Ittt fiiprtmum. Hjr.t'. Mourir. Carpimn, diil.ui. Plin. Prenons du plaifit , donnons nous du bon temps, divertiirons nous bien. Carp>rk ,ili,]:tim oa fjcid tiliiujui. Cic. Reprendre, blafmer quelqu'un o» fcs avions, les cenfurej. (3> c^rpiri yniUJua di ntc. Cn. Médire Je quelqu'un , declurci fa réputation , luy donner des coups de dents. [ Comme l'on parle familièrement, j Carpkrs ixiraivm m mului p*rit!. Liv. D:vifer, partager une arrace , en faire plulîcurs corps ok plulieuts detachemens. Carperr tr.uiontm mrmù'ii miimiioréiis. Ou Divilet un difcours en plulleurs petites parties. CaRPir>' aimrn al/ onm parle. Liv. Surprendre Se tuer de tous colkz ceux qui s'ecatient Se fe feparent du gros de l'armée. Carpere Unam, Vtr^. Hil«r la laine , la tiret de la quenouille cn filant. C^RPERE p'""- ^"P- Tondie les brebis, les dépouiller de leur l,iine, la leur arraclier. C.Â.RPbTANÎ, genil. carpetaniniiv. m. plur. Liv. Teuples de rEfpagne Tatraconuoife, on du Royaume de Tolède. C.^RPTIAI. (Adverbe. ) En recueillant & ramalVant ça Se là, par-cy par-là, de colle & d'autre. Slaltii rci gfjî'is pûpfJt Romain c/irplim perfcribere. Salltiji, J'ay tefolu d'écrire l'iiiûoicc du peuple Romain en la le- cueiUaut de toutes parts. Carptim. Liv. Tadi. Chacun en particulier on à part. Carptim. Plin-Juri. Légèrement, en n'y touchant que du bout des doigts poui ainli dire. CÀR.PTÔB., genit. carptôris. m. Juv. Ecuycr tranchant, m, qui coupe les viandes. Carptor. „Jm/G(/. Réprehenfcui, Cenfeur. m. CÀB-PTOB-À, genit. curpmrx. f. V.ir. L'Aftion de recueillir & d'amaller , la picorèe des abeilles fui les fleurs dont elles ti- rent la lolee & le fuc pour en faire leur miel. CARFTÙS, genit. cirpnis. m. Ptm. L'Aiftion de prendre. CÀR.PTUS, carpi!i,cârpiûm. Ovid. Cueilli, m. cueillie./. Lana. moilii kcnè carptu. ttlf. Du charpis pour mettre fur une playe, on de la laine douce. CARPOS^ xaçTToc , genit. cârpl. m. dif. Poignet de la main. m. CÀRRH.€ , genit. latrharnm. i. plur. Pl'n. Carrhes , Ville rres ancienne de la Mefopotamie ou les Romains furent de- faits pat les Paithes. C.\RRUCA, genit. iarrmx i. Plin. CarroiTe. m. CARRÛCARlÛS , genit. cjrriicarti. m. VIp. Cocher, m. qui mené un carrofTe. Carrucaria miilii. VJp. Mule qui tire un carrolTe. CARRUM.' ». ou CARROS. m. genit. citri. Hirr. Uf. Cha- rior. m._ CARTHÀG1NËNSÏS , ou CÂRTHÂGÏNÏËNSÏS. m. à- f. ir hic carihagrncnK. Liv. Carthaginois, m. Caithaginoife. /. CÂRTHAGÔ, genit. car;/M^;'n;j. f. Or. Carthage , Ville d'Afti- que vis-à-vis de l'Italie. Elle fut ruinée par les Romains fous la conduite de Scipion. CARTHAGÔ Nova. Lv. Catthagène , Ville de l'Efpagne Tarraconuoife au Royaume de Grenade. CiRTHÉlÀ, ouCARVlA, gemt. canhiU. f. Cicer. Catthein, petite Ifle prés de Delos. CARTIBOlCM , genit. cariiliiiri. neut. Vat. Table de pierre carrée pjus longue que large. CARTIL.AGINËÙS, curiilagincâ, carùlaginëûm, Plin. De Car- tilage. C.^RTIL.^GJNÔSOS, cartiUginoià, cAriiUginisûm. Cilf. Car- tilagineux, m. Cartilagineu'.e. f. CARTILAGO, genit. caytiUii'i'u. f. Pim. Cartilage, m. (Par- tie dans le corps moins dure que les os. ) CARUNCULÀ , geuit. carunçuU. f. Of. Petit morceau de chair. CArOS , cira , citnm. Cictr. Cher. m. chère. /. qui coûte o» qui le vend cher. MenJ.! cara. Hor. Une table garnie de viandes chères & qui couftent beaucoup. CÀRVINUM , genit. carjSnt , (on fous. entend oUum. f. Plm. Huile de noix.) CÂRÏITES, KxfvhK;. genit. carylu. m. Plin. Efpeeç de titby- malc, qui a des feuilles femblablcs au Myrte. CAR. CAS. Tfg C.^RYOPHYLLOM , Kxfuipui^Mt. genit. caryophyU'i. a. Plin. Clou de Gitoflc. m. CARÏOTÀ. xaft/àx;;. genit. caryiu. f. Vtr. Efpece de datte, fruit du Palmier. C.^RÏÔTlS , genit. caryoùdû. {. Mart. La mefrae fignifica- tion. " C^SA , genit. cifc. f. clc. Cabane , hutte. /. C.-\SABUNDÛS, cafahîiiidâ, caf.d,iudûm. Nav. apud Var. Qui chancelé a tous momeus , 8c eft preft de tomber , conùTic un yvrogne. C.ASCUS , afcâ , câfçûm. Var. Vieux , caffé. ri. vieille , caflee. /. CÀSË.^LË , genir. cafiâlï,. n. Colum. Lieu où l'on fait le fromage. CASËARIA ùbïniâ. f. VIp. Lieu où l'on fume les ftomases , & ou on les fait lécher. CASËOS, genit. iiiièl. m. Ciar. Fiomage. m. Cafms >/iolli>. Plin. Du fromage mou. _Figurari cafaim. Plin. Faire un fromage. C.;\SEUM , «/<•!. n. PlMt. Var. La mefme Cgnification. CASiA, genit. casit. f. Pli„.^ De la canelle , Bois odoiiféranr. Casia. Virg. Herbe odorifér.mte fort agréable aux mouches" a miel. CASÏLÏNA , genit. Cafillnt. f. OV. Caffiline ou Cailelluccio , Ville de la Campanie. CASILINÙS, ca/iliim , ca/HUûm. Adjeft. Sil-Ital. De Caflel- luccio. CASiNUM 0« CÀSSÏNÛM, genit. Cnffinl. n. Liv. Caffino. ( Ville des Samnites , il y avoit une Montagne fort proche, appellee le Mont Caflîn , ou Saint Benoift eftablit fon Or- dre. ) CASIÛS, genit. Oi«7. m. Plin. Lucr. Le Mont CalTius fort élevé dans la Pale.'tine, fur lequel efloit bafty un Temple à Jupiter, qu'on uommoit Ca/ius. C'eft encore dans Solin. une autre Montagne de Syrie, proche Aniioche. CAsi-ËRlA, genit. Cafpiri.t.i. Virg. Cafperie ■>« Afpa , Ville des S.ibins. CASPI,£ piru. Plin. Les portes Cafpiennes ou les portes de Teflis. CASPlOS, Cafpik, Cafpîûm. Tacit. Ca{pien. m. Cafpienne. f. Mare Cafpium. Hor. La mer Cafpienne. CESSES, genit- Cafiihm. m. plur. Virg. Retz, filets , toiles de» Chafleurs. [ Ce mot fe trouve au fingulier dans Seneque le Tragique, cum tjife viilui. In Aganiemn. J CÂSSI, genit. cajièrûm. ta. plur. Uf. Les Caflîens , Peuples d'Angleterre. CASSJD.\, genit. cafiid^. f. vir^. Pnp. Cafque. m. armure de fer. f. dont on Ce couvre la tefte. CASSÏNUM, genit. caffmî. n. TitLiv. Caflîno , (Ville de I» Campanie au pied du Mont CaJJîn.) C.'^SSIS, genit. cafiidii. f. Oî/. Cafque, heaume m. armure de refte. f. CASSItA, genit. cafs'iu. f. ^■iul-Gel. Alouette hupee. /. Oy- leau. CASSOS , cipi , cafsûm. Virg. Vuide. tn. Se /. Qui n'a tien de^ dans. ta" Cassa fumilia. PUm. Une famille très pauvre & où l'oa meurt de faim. S.i'ipiine cajfa cachlea. Cie. Un limaçon qni n'a point de faiig, Cijfus ventir. Plaui. Qui n'a rien dans le ventre. Caffa iiur. Plant. Une noix qui n'a rien dedans , une nois qui n'eft point pleine. .Anima c.iffiim corpus. Lucr. Un corps fans ame , un corps mort. Virgile a dit raj/iu lnminr. Un homme mort. (ajfa date virgo. Plant. Une fille qui n'a peint de bien pont fe marier. Uj" (ajfa mcmorart. PUm. Compter fans fon hofte, fctépaiftic de chimères. [ Façons de parler familières. ] Cassus. Vain, inutile, m. vaine, inutile./. Ca^iii Itbor. Plin-Jm. Travail inutile. Vota caJTa. Virf. Des vœux inutiles. CÂStAliâ, genit, Ci^fatitiSvir^. Caftalie, Fontaine du Mont latnaiTe. CAS- i6o CAS. CASTâNëA , genlt. (.tft,tnit. f. Var. Chaftaigncr. m. aibre qui porte des chaft;iignes. Castanfa. Virg. Chartaigne./. Fruit du Châtaigner. CASTâNËTÛM, genit. caHMêil. n. Calum. Chaftaignetaye./. Lieu plante de Cliartaigncts. CASTE. (Adveibe.) Ck. Chaftement, purement , honneftement. CÀSTËl.LANUS, «7?W/it«i , caftillinim. Oc. De challeau. Comme CaJlrlUiiiis iriumphHs. cictr. Triomphe pour avoir gagne ou pris un chufteau ou une fortcrefle. CASTËLLANOS, genit. cajlellân'i. m. Liv. Chaftelain , celuy qui habite dans un chafteau ou dans un village. Trta mtUia mtittum ciim cetfleUanii Agreihbus in /irmis habuir. Liv. Son armée eftoit compofée de trois mille foldats , fans les paifans des chaileaux. C.ASTHLLATlM. (Adverbe!) Par tas, par monceaux. CalhlUnm ftrcrc. Ptw. Semer par tas & pat monceaux. Gijhllatim cma collim dijjipiilos a^rcdnur. Liv. U les attaque fcpafez les uns des autres, failant de petits camps. CASTËLLUM, genit. cdy?ci7i. n. Cir. Chalteau. r/>. C\siELLUM. Viii-. Va regard de fontaine. CÀSTËB.IÂ, genit. cajlcn^. f. Plu:. Lieu dans une Galère, où l'on ferre les Rames 8c les Avirons lors que l'on u'eft point en mer. ] CASTÏFICÛS, cjJUfici, citjlifîcum. Sni. Qui rend chafte. ClSTltîABILIS , m. ir f. à' hoc cajhiMiU. ^AdtetT. ( genit. caftignliitis, pour tous les genres ) Piim. Puniflable, chailia- ble. m.icf. qui mérite cliaftiment. C.^SIÎG.'^TIÔ, genit. cajli^atii/in. f. Cicer. Chafliment m. pu- nition , peine. /. Castigatio. Hc. Réprimande, reprehenfion. /. CÀSTIGATÔR , genit. cajhj^aroiis. m. PUiiî. Liv. Qui reprend & chaflie, qui l'ait des réprimandes. Castigator. Liv. Cenfeur, qui reprime. C.^STÎGATÛS , c^lUg.và , caflifitùm. Cictr. Chaftié , puni , corrigé, m. chaftiée, punie, corrigée, f. Rj» Fio.ij calH^ata. Sui. Un front û bien fait , qu'il n'y a rien à reprendre. * Forma lajitgnùjfîmi rr.ulicr. Oc. Une femme d'une beauté parfaite. Une femme faite au tour. Une beauté fans défaut. KJ" Oijhg.ttiis tm'tml dolor. Cic. Une douleur de refprit addoucie, tenipcrée, reprimée. CASTIGÔ , cafii^îii , cdjiitâv'i , cajU^âtum , ea/ligârè, Cic. i_ Chaftier , punir , reprendre , réprimander de paroles , cor- riser. * Cajh^^re tmprobos verhcrihui , vincuit^ lir ccircere. de. Chaisier , punir les méchans , les faite foiietter , les empri- lonner. * Ca(î giire ciliijnfm verl/iSy diciist liiteris. Oc. Caf. Ré- prendre quelqu'un , luy faire réprimande , le tanfer , le blaf- nier par lettres. * ^luujns jrgntticjn. .Cic. Blafmer , punir quelqu'un de fa pareflé Se de fa lafcheté. * Su' """ wi" ir diJi'Htattone pkilojophorum , fed vincnhj é/* carcere cajiigandt fnnt. Cfccr. Qu'on ne doit pas feulement chaftier de paroles & entrer en difpute avec eux , mais qu'il faut punir par la pri- Jbn 8c par les fers. * C.ijhgtrc mtr.ii. Vir^. Reprendre ceux qui ne vont pas afléz vifte , les faire avancer. * Cifligare je in rc alloua. Oc. Se reprendre, fe corriger en une chofe. Casticare carmtn ad Knguem, Tiorin. l'olir un vers , le limer, le chaftier. Kî" Castigare. Tempérer, modérer. * Dolorem immodicum ca/ligart. Lucan. Reprimer une trop grande douleur , la mo- dérer. * Caftigurc iKccm veto. Plin. Tempérer la lumière , tendre un rideau devant un trop grand jour. Mettre un voile devant fes yeux , de peur que le trop grand jour ne nous fafle mal. C.\STlMÔNlA, genit. cciftimonîx. f. Ciccr. Chaftete , pureté, intégrité de l'elprit 8c du corps./. CVST'iTAS , genit. icijttiatïs, i. Oc. Chaftete , intégrité dans les moeurs, f. CASTITODÔ, genit. cnjUtiidïnis. f. ^ccnu. La mcfmc fignifi- cation. CASTÔR , genit. c.xftSrh. m. PUii. Caftor. m. animal am- phibie. CASTÔil-HA, genit. cnfioreiriim. ncut. plur. Virg. Les tefticu- les d'un Caftor. CASTÛRËOM, genit. cajlarc'i. n. Lmr. Remède cjue les Apo- CAS. CAT. ticaires appellent du Caflorcum. CASTÔREUS, cajlarefi, caftoreùm, Plin. De Caftor. CASTRA , genit. ca/iriyftr». neut. plur. Uf. cic Camp , Fort, letranchement. m. Ce mot eft toujours' plurier en ce fens , & la railbn de cela eft qu'il elt dit ^uo/i conjuna.o cafarum. de lortc qu il marque proprement multitude , encore que Servius rapporte de IMaute, ♦ CaJIrum PœuoruM. PUur. Le camp des Carthaginois. Habere cajira. Oc. Eftre campé. * Lacare ou ponire callra. LacM. Oc. Camper, afleoir fon camp. * Movcrt caflra. Cic. Décamper. "* Mctaior cashirum. Oc. Maréchal ou Mcftte de" camp, qui choifit le lieu pour camper. CASTRA MËtANS ou MËTANS CASTRA. Uv. Qui prend ks dimenfions d'un camp. CASTR.\T1Ô , genit. caJhaiiônis.f.Colum. L'Aftion de chaftter un animal. CASTR.ATORÂ, genit. caJlnuTira. f. Plin. L'Adion depurger & de nettoyer le bled. CASTRENSIS, m. Si f. & hic cajlrênië. ^djtlk (genit. ctjlrtn- ili, pour tous les génies.) Or. Du camp. Verùum cnjhciife. Plm. Mot du guet. Trmmphui cajlre:i/!s. Liv. Triomphe qu'on accordoit à celuy qui avoit enlevé le camp ennemy ou qui s'en eftoit rendu maiftre. Pcculium ccijlrtnfr. Pomp. Gain qu'on fait en guerre, ce qu'on amafle à la guerre. CASTKÔ , câjlrat , cajlrdvi, cajlrilûm, cajlriri'. Plin. Chaf- tret. lu" Cajirare arbores, vîtes. Flirt, Cal. Chaftrei , élaguer les ar- bres 0« les vignes. >> Castrare vina faais. Plin. Adoucir la force 8c la dureté d'un vin en le faifant couler par des facs ou tamis. lô" Cûflr.tre av.miiam. Claud, Corriger l'avarice. La retranchée de fon cœur. CASTROM , genit. cajlti. neut. Pomp- ad Cic, Un fort , un chafteau , une forterefle. Ca/irum Imi. Virg. Nom d'une Ville où eftoit adoré le Dieu Fan appelle Inuus ab tntundo. tlle eftoit iîtuee dans l'au- cien Latium fur la cofte des peuples Kutub ou Rutules. CASTULA, genit. c.ijhil^. f. Var. Veftement , dont les filles Romaines fe couvroient depuis le fein jufques en bas pat pu- deur 8c par l'amour de la cnafteté. CASTÛS , calici , caftitm. Cscer, Chafte, pur, pudique, hon- nefte , intègre. /. * [Cet adjeftif a au comparatif Cajlïir 8c hoc cafiïûs , Plus chafte. Stal. Et au fuperlatif Cajiijsïmiii. Très chafte. Cic. ] Cajlus moribus , tntegir pudore, Mart. Qui a de tres-bonnes mœurs & bien de la pudeur. Cajius a culpâ. Plaul. Qui eft innocent. * .A rébus vine- reis. Colurn. Qui n'a jamais jouy des plaifirs de l'amour. CASTOs, genit. câHiis. m. Var. Cérémonie de Religion. /. CASÛALIS, m. & f. &c hoc cafuâle. a. .^dfilfif. ( genit. cajuâ- Ijs, pour tous les genres. ) Var. Des cas des noms. C.^SOlA, genit. casiiU. f. Plin. Petite cabane./. CASÛS, genit. câsHs. m. Ocer, Chute. /. ld"CASus. Cic Chute. /. malheui. m. infortune; ruine. /. dan- ger, m. Kî-Casus. Cic Chute, faute en laquelle l'on tombe. Casus, Ocer. Hazatd. m. Casus. Sluint. Cas d'un nom. CAtADRÔMOS , genit. ctitadroraî. m. Sun. Corde tendue depuis le plus haut du Théâtre jufques en bas , fur quoi l'on danfoit. C.^tAdOPI , genit. catadupôrûm. m. pi. Plin. Catadupes, Peuples d'Ethiopie voilins des Catadupes du Nil. Les cau.t de ce Fleuve tombent des montagnes en cet endroit avec un bruit li épouvantable que les habitans font foutds. Catadupa , genit. cataduporum. a. pi. Cicer. Les Catadupes du Nil : C'eft l'endroit ou les eaux de ce Fleuve tombent des montagnes avec un bruit eftroyable. CAT.^GRAi'HOM, xït- .■>«?«, genit. catAgrâfh'i. neut. Plin. Figure ou peinture de portil. CAtAMÏTOS , genit. atamiu. m. ^rnob. Ganymede, enfant de prortitution. m. CAtAnA, genit. caïknt. f. Sil-ltal. Catane, Ville de Sicile fi- CAT. fituce au pied du Mont Etna , il y a un beau Temple dedic à Cércs. CAtAPHB-ÂCTOS , catnphrâ^â , caUplirâHum. Liv. Arme de toutes pièces, ou de pied en cap. ( comme l'on patle. ) CATÂrlR-ArËB.. nxTitiTiii.K'tip , gcnlt. cMJftr.itins. m. Lk- cil. Sonde f. rlomb qu'on jette dans la mer pour en pren- dre la hauteur. CATArL.Â.SMA,x»TaTXaV.«a, gcnit. rMaphfmntù. neuC.Crlf. Cataplaline. m. Sotte d'eraplaftre qu'on met fut quelque tumeur. CAT.-^FLOS , genit. carapn. m. Mart. Flottes de vaifleaux marcliands qui veuoient d'Egypte, cliargcz de marchandife. Quelques Auteurs lilênt Catartus, mais Turnebe veut qu'on life Cataplus : Cùm nhi Niltacui porict Cryftulla Cutaplut. Cice- ron dans l'oraifon pr» ''Rahirio: ^siiùus cùm midt£ naves refer- t» fmfc«t, m^inon potmlparva, Cataplus :11c PMcolanm , fer- ma illiKS trmporis. CAtAfÔtIUM. xaTXTJT/or , genit. catapotïl. neuf. Celf. Pilu- le. /. qu'on avale fans mafchet. CAtAPULTA. xaraTÉXT»; , genit. cdiapûlu. f. C^f. Vilr. Ca- tapulte. /. Machine de guerre dont les Anciens fe fervoient pour lancci des javelots de douze 8c quinze pieds de long. ij- Caiaputtt ulmce. Plant. Une poignée de brandies d'ormes, dont on foiiettoU les efclaves. CAtAfOLTÀRIUM p'ilîim. n. FUut. Javelot qu'on lançoit avec lacatapultc. CAtARACT for(o , genit. cataralîte part^, f. Liv. HerfeSar- tafinc, contre- poite fufpendué, faite de gtofles merabrutes de bois à catreaux pour atrelter quelque furprife. * CÂT.ARACtA ou CATARACTES , 4. f. t'/rr. Plhi. Cata- rafte ou chute d'eau d'une liviéie , qui fe précipite de defliis quelque haut rocher. C.^T.^SCÔPOS, genit. cataJcSpT. m. Hlrt. Un efpion. CATASTA, (aTo ti KiBis-diM,) genit. cataftx^. f. Prop. Lieu dans la place publique à Rome ou l'on expolbit les efclaves pout les vendre. C eftoit auflî une machine à barreaux de bois, où l'on enfermoit les efclaves pour le mefme fujet. Scd ctuos arcafu fervant iabiiiata Catajt^t. Mart. l. 9. Epj^, 60. Ce mot Cgnifie dans les Auteurs Ecclefialtiques, Un echaf- f.\M & un chevalet pour tourmenter les Martyrs. CATé. Plaut. Adroitement , finement , prudemment , fage- ment, (en bonne 6c en mauvaife part.) CAtëiA, genit. tattix. f. Virg. Efpece de dard , à l'ufage des anciens peuples de la Germanie & des Gaules. CAtELLA, genit. catcUt. f. (diminutif de Cami. ) Cic. Petite chienne. /. Cateila (diminutif de f«5ç, catholUâ, catholicûm. r-i r g«""al. m. univeifelle, générale./. C.A.TrLLO, catillas, caiillâvi , .atillaty.m, catillârr. Plaut Ai- mer la lauce 8c le ragouft, aimer la bonne chère .«les bons CAtILLÔNËS, genit. cât-.lKnRm. m. plur. Frjl. Qui aiment les bons morceaux Se la bonne chère , des friands CrtTILLUS genit. caiiia. m. Pl,„. Petit plat »» petite écuelle. ^s''-Jiïx,"x' "'■ ^^ ''^""^ <^'""« «isule de moulin. C.^TINA. Voyez. Catana. C^TfiliVcpic"''- ""'/'■ ■"• "''"■ ^'^f- "■ Ec"e"=-/. (.-.^ilUbLEPAS. K*T*CAsTa.» , ecnit. caioblei,^. m. Pl,« Plin. Univet- i!ra>y , gcnit. catoblepa. m. Plm. Belle rarouche dont le regard tué. CATÙCHÎTËS. MTo;tiTj.f, gcnit. catoctttt. m. Pli,,. Pierre qui s arrache à la main qm la touche. Elle croift dans l'ille de Cor^fe. , ^ fJuftmSf ' ^^''"" ""°''^'' °'"^' '^"' ^'^"^" '" "" ''"' ^pIL'' |.?,f ""''"""■ r^x P'"'- ^"«'-T^if. Les Cartes, Peuples d Allemagne au delà du Rhin , proche la Foteft Hir- CAtOACÎ, genit. catuaiorï-m. m. plur. Cxf. Peuples de la Gaule Belgique , dont la Capitale eft Douay. CATULÎNOS , caturinâ , catulmitm. Plin. De chien tu de chienne. C.^TÛLtÔ, catlir,!, catuCtrë. Var. Eftre chaude , eftre en cha- leur, (parlant des chiennes.) CATULÛS, gcnit. catiili. m. Var. Hor. Proprement, Un petit chien, les petits d'une chienne, & généralement les petits de tous les animaux. Car on dit *Cauil, Simia, Dilphmonim, Draconum , &c. Pl,n. Les petits des Singes , des Dauphins, des Dragons. Catuius. Plaut, Lien m. chaîne. /. CATÛRÏGËS , genit. Catungim. m, plur. tV/ Peuples des Dioceles de Gap Se d'Ambrun, qui font pour la plufpart du Dauphine & p.Trtie en Provence. CATUS, cilla, catHm. Cicer. ."Vvife, prudent, fage. m. avifée, prudente , fage. /. (en bonne part.) Catus^ Horat. Rufé, fin, adroir. m. rufee , fine , adroite./ CAV-.£D10M. Plm Jun. ou CAVUM-vEDIUM , genit. cava- dï'i. n. Vitr. La cour d'une mailbn , qui eft environnée de tous les corps de logis 8c qui eft decouverre, faifant une ca- vité 8c un creux à l'égard des corps des logis , qui s'elevent tout autour. CAVATICA côchléi. f. Plin. Limafon tn efcargot. m. qui (ê tient dans des trous. CAVATlÔ, genit. cavatiinïs, f. Var. Cavité', concavité./. CÀVÀTOR , genit, cavalirïi, m. Plm. Qui cieufc. * Picat lova. l. X «..r- j6z CAU. C.W. mirtix! tnvator *tlnr«m. Plin. Le pivert, oyfeau qui cieufe les aibres. cAvATÛS , citvii/i , itivÂtim. Vir^. Cave , creufe. m. cavcc , cieulie. f. CAOcAlIS , genit. (aucalidh. f xxoniM'c. rUn. Herbe fcm- blable au fenoilil, & dont la tige n'eft pus li alevée. CAOCÀSOS, geiiit. M«,, Cal'dsx. Dos tablettes. Un livre qui eftoit fait anciennement de pluficuts petits ais «j(. Subtilité d'un Sophifte. C.\VÎLL.\T0R, genit. cavillatirii. m. Cic. Un railleur. C.^VlLLÔR, cavillarisy cavdldtits iftm, cavillàn. Cic, Railler, dire le mot pour rire, * Ctviltari aliijuid.Ci tr. Se railler d'une chofe. ♦ CavitUri aticjuem. Citer, Railler quelqu'un , fe mo- quer de luy, le joiîer. CAVILL.At'uS, genit. cavillâtûs. m. .Apul. Raillerie./. C.^VÎLLOM , genit. catî/Zï. neut. PUm. La mefme fignifi- cation. CA0L.£, genit. caulârum. f. plui. Hrj. Étable à brebis, ber- gerie. /. ^ CAULICULUS, genit. cauticnH. m. Ceif. Petite tige d'herbe. Cauliculi. l'itr. I. }: c. I. Caulicoles , ce font en Architeâure de petites tiges , ordinairement cannelées & quelquefois tories. CAOLIS , genit. caûl'ii. m. Plin. La tige des herbes. Caulcs ptnnarjim at/ium. Plin. Les tuyaux des plumes des oy- feaux. Caulis caudx. Plin. La tige «» la verge de la queue aux ani- maux. *Caulis. Cicer, Un chou. *Vn^ere caults oleo. Horat, Mettre de l'huile dans les choux. CaCNÙS , genit. r,iK>.î. m. Liv. Montagne de l'Efpagne Tar- raconnoife, aujoutd'huy Moucayo. CAVÔ, i(ivrtj, cavâvt , lavâlitm , cavâre, Liv. Creufer, ca- ver. ! CAUrÔ , genit. cauphiïs. m. Cictr. Cabaretier, hoftelier. w. Qiii fait cabaret & tient hoftelerie. I CAUl'ONA , genit. caupon.t. S. Cictr. Taverne, hoftelerie. /. j cabaret, m. CAÛPÔNlCS , cauptnîâ , eaupuniûm. Plaut. De taverne •» de I cabaret. Puer cauptr.iui. Plant. Un valet de cabaret. Cauposiia art. Juil. Le métier de cabatctier. CAUPONUL.^, genir. ctnponitU. {. Cic. Petit cibatet. CaOROS ou Côi>.US, genit. caûry. m. Vitr. Vent qui fe levé à l'Occident d'tfte , vers le Septentrion. Le vent Cotus , venr de Nord Oueft. CAUSA ou CAUSSA , genit. ca.'ij'x. f. de. Caufe. f. principe. w. l'origine d'une choie. /. Causa. Cic. Caufe, raifon, occafion. /. fujet motif , prétexte. m. * Sine cimii. Cic. Sans laifon , fans fujet. ♦ Ptr caujam It^ationii. Sutt. Sous prétexte d'une ambaffiide. * CiuJ.im ejuarebai pnf.v. Terent. Ce vieillard cherchoit un ptctexic , une occaiion. * Obtendcre fu!,£ caufau Prétexter des lalfous de fa fuite, alléguer des raifoiis de fa fuite. C.wSA. Paiti. m. fa.î^ion. f. *Diatiùi in caufâ t/! , juàm nci ammirtttui. Cic. U a dememë plus Jong-temps dans le pariy que CAU. yque nous. *^r. Vitr. Uu crcu.K, un trou. m. CËCIDI. Prétérit de Cido. CËCIDI. Prétérit de C«do. CËCINI. Prétérit de Cano. CHDËNS , genit. cedintïi. omn. gen. Liv. Se retirant , s'eu allant. Cedentes capiUi. Plin-Jun. Des cheveux qui tombent d'eux- mefraes. VeU cedeniia. Lucan. Des voiles qui vont au gré du vent. CEDÔ , cidi, , cèfsï , ùfsnm , cedèrë. Cic. Caf. Céder , quitter, laifler. S'en aller, fe retirer, abandonner un lieu où une chofe. * Cedam atijue abiba. Or. Je m'en vas me retiret 8c quitter la place. ♦ Cidire altcui foro ir curiâ. Cicer. Quit- ter à quelqu'un la place dans le barreau. .ylb, de, ex (ou fans prepofition } alicfim Uc» ceiere, Cic Se retirer, s'en aller d'un lieu. * De fede cedere. Cxf. Se lever, «m s'ofter de fon fiége. *Ceder, reiri. Liv. Reculer , s'en aller en arrière. ♦ Cedere adhom. Ovid. S'en aller, fe retirer en un lieu. Cedere bonis, guint. Pojftjficne. Liv. De jure. Cic. Jus fmim Virg. aticHi cedere. Faire tranfport de fes biens , de fon droit' Renoncer à fes biens , à fon droit , en faveur d'une perfon- ne, luy céder la pofleflîon de fes biens. * Cedere villâ cre- diioribiis. Stiet. Abandonner fa maifon de campagne à fes créanciers. ♦ Cedere fort. Juv. Faire banqueroute. Cedere aluni in re aligna. Cic. Céder à quelqu'un, iê rendre i ce qu'il veut, luy déférer , déférer à fon fentiment , le fui- vre. * Cedere Itgéiu. Cicer. Obeïr aux loix. » Tibi atas naftr» JAm cedcret, fafccjaue fubmitterel. Cic. Déjà noftrc âge vous le cederoit 8c fe foûmettroit à vous, "f Cedere tcmpori. Cic. S'accommoder au temps. *Ciicre%ellgiom. Cic. Se foûmet- tre à la Religion. Cedere. Céder , fuccomber , fe laifTet vaincre su abbanre. * Tu ne cède rnalis , fed contra atidennor ilo. Vir^. Ne vous laiffez point abbattre pat l'advcrfité , mais animez vous da- vantage , roidiflez-vous contre elle. * Mens duro nnnquam cejjiira labori. Claiid. Un Courage qui ne fe laiflera jamais ab- battre par le travail. *Cedit fortnnafafitnli. Cicer. La fortu- ne n'a point de pouvoir fur un homme fagc. Un homme fage eft au delfus de la fortuna. •♦ Cedere pretibiis alicnjus. Cic Se laiffer vaincre, gagner, fléchir aux prières d'une perfonne, fe rendre à lés prières. * Hemcdns morbiu cejjit. Celf. Les re- mèdes ont furmonté le mal. * ConfiUurn cejjlt malii, Ovid Mes malheurs efloient au delTus de tout confeil. Cedere vit.i, évita. Cic * Fato. Liv. Mourir, quitter la vie, Cedere. Venir, arriver, échcoir. *Voto res illi cejfit. Ozili. La chofe luy eft arrivée à louhait , comme il le Ibuhaitoit.' * S.Utè rcs ,lli ceffit. Horai. La chofe luy a mal reuQî , luy à mal tourné. * Honori non cedere. Virg. Ne mériter pas moins d'honneur qu'on nous en fait. Cedere. Appartenir, levenii i quelqu'un. ■*■ ^ajfui li cedu. X I Ci^ 164 CED. CEL. Oc. Le gain, k profit luy.en revient, luy en demeure. C'eft un profit tout clair pour luy. * \ei ill.x ci ccjjti •» nfum. HorM. Il en a l'ufu-fruit, il A le pouvoir de s'en lervir , l'ufu- fruit luy en appartient. Cedf,r£. Pafler, s'en aller. * Cidunt htrjc, dics, anni. Cic. Les heures , les jours & les années palTent. * Cc/fn ta ni in pro- ■vcrbtHrn. Phn. Cela a pafi'é en proverbe. ♦ Non ciffit illi fi- duciit. Virg. 11 n'a point perdu contiance. * ^nimo fiducie crffii. Sie;. 11 a perdu toute confiance. * Cura ccdunt. Su%i. Les chagrins s'en vont, Te partent. CfDtRE diim dans les Jurilconfultes , c'eft lors que Le terme «H le jour efi echeu de payer , !c que ia dette commence à courir. Hoc Ic^dio cedit. VIp. Cela eft du legs, cela appartient au lé- gataire, cela luy revient. Cedit failli herediras , fe^atum. Le jour eft écheii que je dois entrer en poflellion de l'héritage & du legs qu'on m'» fait. CEDBaEi« ioctim excmffh. ^int. Servir d'exemple. Pro pitlmenrarie ctdit. Colnm. Cela fcrt de viande. Pana cedtî in vncm fidtî, Liv, 11 le paye en corvées , au lieu de le payer en argent. Cedit tx iranjT^trfo, i^u.tfi catutr folct. PUhi, Il marche , il vaà reculons comme une ecrevifle. Ctuo , proprement ne lignifie que Céder 8c permettre , mais il arrive îbuvent que les mots paflent par un long ufagedans une autre figuification, que celle pour laquelle ils ont eûé inventez d'abord. Ainlî parce que quand quelqu'un s'offroit de faire quelque choie , on en demandoit la permiflion , on luy difoit ccdo , c'eft à dite , Je vous le permets , je vous J'accorde, foit de faire, foit de dire , foit de donner ; on a commencé à dire aufli , Cedo manum. Plant. Donnez moy U main, ça la main. Crdo Canttrium. Preftez-moy voftre cheval : o» limplement itdo. Dires-moy. Crdo caram illo. Terent. Dites-le en fa préfence , 0« dites-luy en face. C^o ahos. Oïl font les autres! ^do tlQ acjutim rnanibu!. Plaut. Donnez nous à laver. [ De Ccdo on a fait par Syncope ceiic pour ctdite.] Cette Tfnxrius vtfirM mtaf(jHe a>cipite. Enn. Donnez-moy VOS mains, & prenez les miennes, touchons nous dnns la main. CEDRATOS, Lidrâia, ccdrâiicra. Piin. Etotte, omt d'huile de cèdre, m. frottée, ointe, f. CËDB.ËL.ÏÔN, xiiTfUaKc». geait. ccdrcUi , ou ccdri t.'eum. n. Pl:n. Huilede cèdre. /. CËDRËL.'iTE , xfJ/iîXaTj,. genit. adreUiêi. f. Phn. Grand cèdre OH le cèdre Phénicien qui fert à baftir. ( Il a les feuilles femblahles au Genièvre ) CËDRIA, genir. ctàm. f. Pifi. Gomme on poix qui diftiledu bois du grand cèdre, lorfqu'on le brûle CËDRINUS, cedrïna, ctdnnum. Pliii. De cèdre, de bois de cèdre. CEDRIS, xsSpic. genit. cidridïi. {. Plin. Menu fruit des cè- dres CËDRËÛM ou CËDRIÛM , xj^çb». genit. cedr'n. n. Vitr. Plin. Huile, on liqueur qui coule du cèdre , lorfqu'on le brûle , par laquelle toutes choies font confervées, en forte que les Livres qui en lont frottez ne font point fujets aux vers ny à la moifilVure. CBDROSTIS , K.îffas-1!. genit. ccdrljVi. {. Plm. Coulevrée blanche. /. CËDROS, xiS'fO;. genit. cèdr,. f. Virt;. Vitr. Cèdic. m. Arbre. ( Par Ion amertume il empêche la vermoulure & tué les petites beftes qui le rongent. Cet arbre naill en Candie , comme auffi en Afrique, & en quelques endroits de la Syrie.) CElATOS. i./iiMm feim^ne celebratum cFî, Cicer, C'eft une chofe publique 8c dont peilbnne ne doute. ' /n rébus celcbtatijjimis verjor. Cicer. Je ttaitte des chofes très connues. CËLEBRIS. 7»rft Ceieber. CELHBRItAS, genit. celibniâtïi. f. Cicer. Alfemblée de gens d'honneur, pour aflîfter à quelque fefte ou fpeftacle. /. Dici juprem, iclebritas. Cicer. Aflemblée des funérailles m enteriemens. celebrii.t, viroriim ac mulietHm. Cic. Grande aflemblée d'hom- mes 8c de femmes. Hoiirjiare ahrj^iem fui cekbritale. Cicer. Accompagner quel- qu'un par honneur , luy faire cortège ?c compagnie. Odi ceUbraatem. Cn. Je n'aime point la foule ou les grandes Aflemblees . CÉLEBRiTAS loci. Cic. La fréquentation d'un lieu, un lieu fou- vent fréquenté. Celebmtas ludarum. Cicer. La célébrité des jeux «.•< la folem- nite. '^ Celibritaiem addere Indis. Ltv. Rendre les jeux plus célèbres 8c plus fréquentez. CEtEBRiTAS. Célébrité. Réputation, f. grand nom. m. * In maximâ relcbniate vivere. Cic. Avoir bien de la célébrité ou de la réputation. CELtfîRO , celcbrâs , celebrâzï , cehbrâtûm , celtbrârë. Var. Hanter, fréquenter. * Domum alicujus celebrare. Cicer. Fré- quenter, hanter la maifon d'une perfonne , y venir Ibuvent. * Criebrantur vu teqatorum muliiludint. Cner. On trouve des Ambafladeurs dans tous les cliemins. Cei-ebrare. Faire , fefter , folemnifer , célébrer. ''Celebrare co'ixiivium. Cuer. Faire un feftin. Ccetui. Cn. Faire des Aflèm- blees. ^* Exe^uias celebrare. Liv. Accompagner un convoy , aflîfter à des funérailles. * Celebrare ludo:. Cictr. Faire des jeux, donner des jeux. Celebrare. Loiier , donner de la réputation , rendre illuftre 8c fameux. On dit en ce fens. * Celebrare iiliijucm, ou lande ali- ijmm , ou laudei aliciijm. Cie. Loiier quelqu'un , luy donner des louanges. 6e ipjum celebrare mers. Ovid. Se donner la réputation d'un homme qui boit bien. Egrejfnm alicujus fre^uentiâ ornare ^ celebrare, Cicer. Faire honneur à quelqu'un en l'accompagnant à fon départ. Fre^uetitia ^ plaufus me nfcjue ad Capitoltum ctlebravit. Cicer, Une grande foule de peuple m'accompagna jufques au Capi- tole, parmy des acclamations. Celebrare je. Sallu/l. Se rendre ilIuftre , fe donner du nota 8c de la célébrité. Celibrare ftudium agrieultHra. Cohm. Exercer l'Agriculture. Cetfhart mittaliliii, Ciier, piviUguei, publier par la ruedifance. Nun- CEL. Uuntii ccidritnl tum f.i3um elf' conjultm. Citer, LSS nOUTCl- !es font qu'il a efie f^it coiilul. , CELËN.€ ou CEL.iN.-E , genit. cilrnânm. f. plur. Celene, Ville de U grande rlirygic , arrofce par le fleuve Matryas ; c'eft encore une petite 'ville de la Campanie dans Virgile , conHicree à Junon , d'oii vient cet Adjeftif Cd^uns dans Stace. CËLHNUERÏS, genit. Ctlcndirù. i. Ta.it. Ville Maritime de Cilicie. CËLËRANTËR. ( Adverbe. ) ^.""'- Viftement , promp- temcnt. CtLËRÊ. (Adverbe.) PU-t. Ville, viftement. , . , CËLÈRÎPbS, genit. (ileripcjis. com. gen. Ctc. Legei du pied. M légère, f. CËLËKIT AS, genit. ccleriiiût. f. Cic. Célérité, viteOe .promp- titude. /. * 1" cupitndii ciBri: celiritii. Cdf. Qui fe campe \irte. * Tdnta ef'tl horum rxcrciîattone uUrims. C*f. Ils font C villes par un long exercice. "■(rUriui verhrKm. Cutr. Un flux de paroles. " Vittutrr .elifii.tie. Cictr. Avoir bcfoin de celeiiie, oM de faite diligence . de le liafler. * Sufupm m- mi\ii cUnuiut. lie. Se liafter , le prellet trop , s'e:n^refler plus qu'il ne faut. * ûpus cft i.tlcniaic. Cic. On a beloin de fe hâter ou de faire diligence. *DiJidnat ccUntaicm rei. Vif. La chofe demande célérité. CÉLËMTËR , celniùs , lelirrinc. ( Adverbes. ) Cir. Vifte- ment , promptement , avec vitelTe ou promptitude. Vifte. * ButHri jumni cilrrtitr H»à. Cic. Nous ferons dans peu de temps enfemble. CËLËi^-ITÛDÔ , genit. ctlmiiidims. f. Var. Célérité'. Vitefle./. CËLhRIÛS. ( Adverbe comparatif de celcnttr. ) Cic. ïlus vifte. Plus promptement. CÊLËRÏUSCOLË. ( Adverbe. ) ^uSl. ad Heren. comme dicerc celiriuiiale. Se hafter un peu trop en parlant, fe [reflirtrop. CÈlËB-RIME. ( Adverbe Superlatif de i.7ii-//ci-.) C/f. Fo;tvifte. CËLERÔ, itleiAi .crUrÀvi ,mirAiûm,ctleriirc. Citer. Se hafter, avancer , précipiter une chofe. * CcUrare vtClonam. Tetcit. Hafter la viftoire , le hafter de vaincre , Sx. de mettre fin à la guerre.^ CËLEUSMA, Ksxii/tr,!/!!. genit. «/««ym.iVx/.n. ^Afcon-Vcd. Mari. Cry des Matelots, pour s'encourager à l'ouvrage ou certain fignal donne avec quelque inftrument de Mulique pour le mefme eftet. Coup de Jiffitt, jour animer les Rameurs 8c les Mariniers au travail. CËLI.A, genit. o» d'un bon homme. Intcr ccnam. Suet. Tendant le fouper , pendant qu'on (bupe. ^fperti ccna. PUut. Un fouper fort mauvais 8c fort maigre. ^ntc-lacant ctiie. Cicer. Repas pris devant le jour. Citput cenx. Cic. L'entrée de table. /. Martial dit Pomf* & capttt cfria, Paier ccnx. Hirxt. Celuy qui traitte om qui donne le repas. M.igtficr cmumm. M^rt. Le Maiftre du feftin. ^Adhtherc nnx aliquem. Surr. Admettre quelqu'un à fa ta- ble, le faire manger à fa table, avec foy , ou luy donner à foûper. ^■ipptintrc cenam. Tirent. Servit i fouper. Impetijii ccnarum fiffragia populi venari. Hor. Rechercher les futTrages du peuple par de grands fellins , en le tiaittaut magnifiquement. Vomre , inviiare atiijiiim ai cinam. Cic. Ph. De cens , de rente. CtiifnaUi liliri. Vif. Papiers terriers , qui contiennent le dé- nombrement Se la nature des héritages lituez dans la Cenlive d'UnSeigneur avec les redevances dont ils font chargez. CËNSUB..\, genit. cenmrx. {. Cic. La ceufute , l'office de Cen- feur parmi les Romains. »5" Censura. Hor. Cenfure, reprèhenfion , correftion./. *(VtMt ctnfurit cutumUi. Jm. La cenfure n'attaque que les fimples. fi" CciifHram vmi faccrc. Plin, Goûter le vin, comme font ceux qui en achètent , en faire l'eflUy , pour voir s'il eft bon , Se s'il tient ; c'eft à dire, s'il ne change point de couleur. CËNSOS, ctiti, cinsùm. Liv. Qui a donné au Cenfeur le de'- nombrement de fa famille 8c de fes biens. Cafite ccnfl, lit. Gens pauvres qui n'avoient que leur nom à donner au Cenfeur. CENSÙS, genir. cinsHs. m. Clttr. Le dénombrement 0« la lifte que les Cenfeursfaifoient des biens Se des familles Ro- maines de cinq ans en cinq ans. Ccn[ui cenfenio tffc 'frtdi*. Cic. Biens »» héritages qui ne peuvent élire vendus ni achetez , que par ceux qui jouilTent du droit Romain. Onfui ctnfcndo hitm ftrrc. Cic. Faire une loy pour l'eftima- tion & la prifée des biens. Hahcre cinfiim OU açtrf. Tarir. Cicir. Faire aituellemcnt le déuombrement des Citoyens 6c de leurs biens. Eorum qui domttm reditrunt certf» habiro, Cxf, Après avoir fait la reveuë de ceux qui retournoient en leur pais. Cerm&nicHS agenda OaUiarwn cenfui tnttnttts. Tacii. Geimani- cus eftoit occupé à faire la reveuë des Gaules. Census. Cic. Biens, m. Richcflès de chaque particulier. /. */»- frà Lucilii ce»fnm in^eniHmcjue. Hor. N'ayant ni le bien ni l'efprit de Lucilius. * Tcnuu ctnCm ., ou Homo unuicenfn. Ho- rai. Un homme qui a peu de bien. * Sme cinfu homo. cic. Un homme qui n'a point de bien, qui eft fans biens. * Cul- tm major cenfii. Hor. Qui porte un eûat plus grand que fon bien, s» au delà de fon bien. fj'Dat ctnfiii honorii, cenfus amiciiias, H»r. Les lichelTes don- nent des honneurs Se des amis. _ ^d ctnfui^ C.'lliariç. Centaurée eu fiel de terie , herbe. [11 y en a deux fortes , la grande Se la petite Centaurée, dont on fe fert en Médecine. ] CËHTAVKlCiJS, centauricâ, centaurictim. Var. De Centaure. CENTAURÙS, genit. ((««Sri. m. Ckcr. Centaure, m. Monftre moitié homme, par la partie fupétieure; ôc moitié cavalle, par la partie inférieure. Centauro t/f/jKHr ?»«ÇM. Vir^. Il efl: dans on grand vaiflcau appelle le Centauie , à caule qu'on y avoit dépeinc la gguie CEN. 167 d'un Centaure. Ci.'tiTEti AKWS, crnttnarUi, crntcndriûm. Var, De Cent. Ccfitcnaitui numerus. Viir. Le nombre de cent. CtNTFNARn.s'/dfii;. Viir. Une pierre qui pefe cent livres , tu un quiural. CËNltNÙS, ccnûni, ctntcnïim. Plm. Ccnr. Ceininii durart annii. Fini. Durer cent ans. Ccnitnoi ar.noi ixcediri, Plin. Vivre plus de cent ans , paflet cent ans. •ytrbore ccntcnâ fialtus virhcrare. Virg. Ramer à cent rames. CËNTËSlMÛS , «'iftjimi , ctntes'imûm. Plin. Le cenrieme. CtNTf siMA ( on fous-eutend ufurt. ) Ciccr. Ufure à un pour cent par mois. Ctiitifîma rerum vcnaUurn. Tacit. L'Impoft du Centième iuT les danrées Se les marchandifes. CENTICEPS , genit. cinticï^'ttii. omn. gen. Horat. Qui a cent teftes. CHNTIËS. ( Adverbe. ) Cic. Cent-fois. CËNTIFÛLIÀ rè/i, genit. ccntifolla rSfa. i. Plin. Rofe i cent feiiilles. CHNTIGRANUM truhrim , genit. centj^râit'i trilici. n. Plin. Épy de bled qui porte cent grains. CENTImANÙS, genit. centima.ni. m. Hor. Qui a cent mains ou cent bras. CËNTIPÊDA, genit. cimipid^. f. Plin. Ciienille. f. Petit in- fefte venimeux. CËNTlrÉLLlÔ , genit. centipellïinïs. m. Plin. Le ventre du Cerf. CtNTiPËS , genit. Cemïpfdïs. omn. gen. Flin. Qui a cent pieds. CENTÔ, genit. Cinton'rj. m. Cxf. Couverture faire de plufieurs petits morceaux d'étofi'es de diverfes couleurs. tâ'Ccntones farciri alicui. Pl,mt. Eptil. Ajouter menfonges fur menfonges , faire un riflu de menfonges. Kj-Cento. Ter. Centon. m. proprement , Un paquet fait de différentes pièces ; Se delà il a efte pris pour Une efpece de Poème fait de plufieurs Vers pris d'un cofte Se d'autre : 6c jpour des Hiftoires, on des Contes faits à plaifir. fatras, w. CENTRALÏS. m. irf. crAocffJiiri/f. n. ^djeS. ( genit. tenirâ- lii, pour tous les Genres. ) flin. Central, m. centrale. /. qui eft au centre Se au milieu des chofes. CENTRIN.'VS , nifTfivx; genit. leniiî/ne. m, Plin. Efpece de moucheron. CENTRONËS, genit. ceMrinJim. m. plut. Cxf. Céfar fait deux Peuples bien différents Se fort éloignez l'un de l'autre de ce meirae nom. L'un eft dans les Alpes , Se fa Ville capitale fe trouvanr chez les Anciens Taranufm , répond au Diocéfc de Mouftiers en Tarania:fe ,c^\Xi eft entièrement dans la Savoye. L'autre eft dans les Belges, fous la domination desNervieus aux environs de Gand. CENTROSUS, ccntroiii, cevîrosîim, comme /Ioè;j centrofa. Plin» Dé la fciure des neuds qui font aux arbres. CENTRÛM, xiiTfcv, genit. cêniri. n. Viir. Centre. Point , ou le milieu des chofes , dont on peut tirer des Lignss. m. Centkum. Plia. Neud qui fe trouve aux arbres. CËNTUM. Nom de nombre indéclinable. Cicer. Cent. U fe j)rend dans Horace pour un nombre indéfîny. CENTUM-CArlTÀ. genit. ceniiim-capiuim. n. plur. P^/u. Char- don à plufieurs teftes. CËNTOM-CELL/E. genit. Centum cëllârûm. f. plur. Plin. Ci- vita-Vecchia , Ville maritime de la Tofcane. CENTUM-GËMÎNtJS , ccnium-giminii , ceniKm-gtmiimm. Virg, Centfois doBbIe._ CtNTÛM-rONDIUM, genit. ceMiim-find'i'i. a. Car. Lepoidi de cent livresj Un Qiiintal. CËNTUM-VIRALiS, m. & f. & hoc centuntvirâlë. ( genit. cen- tiim-viraiïi pour tous les Genres. ) Des Centuravirs ou des cent- Juges. * Itntum-viraUi laufic. dur. Caufes qui fè ju- geoient par les Ceuturuviis , Jugement des Cenium-viis cm des cent-Juges. CËNTUMVlRÎ , genit. Centnm-virorum. m. plur. Cicer. Les Centumvirs, 0» les cent Juges , Corps de gens de Juftice à Rome qui jugeoient des caufes Civiles fort confidérables. Vo)ez. le Didir>n*t toutes d ""=^0 ^• Cssiua,*. ftr. Dans les armées Romaines. Centurie, bande, j Comp-i^nic de cent hommes d'armes. /• n,-<-lQu'un O.J-< ../..;««'' .vn,»..». t..:. Donner des gardes a quclqu un Cb^NTU°."."compagni«, tioupe de pluf.euis pcrfonnes. /. S,.,or«m & jlr.rum ,o„,r,u h,n.rr «ffi... O.. hlttC hon- noré pat les vieillards, & pat les jeimes hommes CbNTCai.^TÎM. ( Adverbe. ) uc. Tat bandes de cent nom mes, par centaines. -- „ r- Li chiree de CtNTOalATÛS , genit. „„i«r,a;is. m. Cu. La cnarge u centeniet .- de capitaine de cent hommes. .(. .. ^ centaines , & non point pat l'arroilVs. . r~PMTl!RlÔ oenit. «nf« ""■■J- m- ""'^- Centurion , cciuc n?eTy^.pi"i"-= de cent hommes oh capi.a.ue en gênerai , niftribucr par centuries a» par compagnies « Mandes de cent hommes, L d'un plus gran'd "«-^re indeterm.nem^^^^^ C -STUR.....^ . Enrôler, recevoir pour loldat, ^''/1"^'^"*,^J°,7 bre que loient les compagnies militaires. Faire des levées , lever des troupes oa des Ibldats. , oâavius ne s'en cache point; il fait des levées de gens de guerre, & en fait la rcveue a Capoue. vovant qu'on levoit des gens de guerre, 8c qu'«n les diftribuo.t pat compagnies. . . - - _, t>,.> I.'Officc CËNTtlKlÔNÂTtS , genit. cnlHr.o^atxs. m. Tict. l. umcc de centurion <■« de capitame j^^ ^^. CiNTuniONiiTuM !'!'<•■ '.;"• '•'"'• Le rtiiiit veuè des centurions .« des capitaines. „„„„,„, ,,ne M CENTOSSIS, M. m. ''"/: ce n eto.t Pf P °P™,^,"'; ?;é^^d.rèrdero.:^^Rr;;^!:^::er^i:^:!:^^u -rSdicett^^rouréfn^^^ Cf'NOLA,''genir. ...h./*, f. OV. Un léger repas, une colation CÉÙS, -. C£A . genit. eu. f. PUn. o»r. Zee. [ 111= de la Met Egée, l'uie des Cydades. ] CËPÀ, genit. ^rp.t. f. Pli". Oignon, m. r£PÊ ° Indeclin.iblc. Pcrj: Le menne. _ .,■-„> SfIN^, genit. ^•pu'"- f. '» C£PÎTlUM,gemt. c.pu.,. n. ^- pw. Oignouaye. /. Lieu plein d'oignons. CÈPHAL/ÊÂ, xi*: - ceivelle démontée. Un entefte , un ellourdy. 'Z,Orolj..bo.. '■».'-• .^^"beufret^o-uneux^ CËRËBRUM, genit. ccrcbn. a. f». Cervelle au». ^Ç^^r^cf al-geq^.^'ait point ^ --^. ^^ ^^^^^ >3> Belix niebri. Hor, Une bonne ceivcu= , ^^j. CER. qui a la tefte bien faite. . «•■ Ccriiritm antur. FlMt. 11 a le cctveau tH U tefte cchautFee. 11 eft en colère. Ccrebrù UhoTA^ e. Pltmt. Aïoit l'efprit mal fait, ««lacet- Telle demontcc, teiivcifce. CÊRËMÔNI.^ , genit. imminïd. f. Cic. Cérémonie de Reli- gion. V. CtRI.MONIA. , .„ , ,, , ,-, CERËS, genit. cerrr.s. f.Cicir. Gérés, Deeffe des bleds, félon les roétes , Se de là , Ij-CERfS. Du froment, du bled. Vacjrr cUmore Oririat. l'iy. Piiei ks Dieux de donnei une luoee abondante en bleds. s KÎ'Ckres. Firg. Du pain. £)jnj lihoraix urctii. Vitg. Du pain. Mot a mot Des dons de Cercs qu'on a travailles. Orttimijuc cmijirii ixpediunt. Virg. Us mettent du pain dans des corbeilles. Vj-Sint C.rtrt & Biccht fri^et Venm. Tir, Sans le vin & la bon- ne chère, l'amour eft bien froid. CËB.KOS, ctreà, icrcum. Occr. Har. De cire, fait de cire. m. faite. /. Effiits reri.t. Hor. Une ftatuë de cire. CsnKcs. Virg. De couleur de cire, jaune comme de la cire. Orta pruna. l'irg. Des prunes jaunes on prunes d'abricot. Cajlrit ceret. cUud. Ruches de mouches à miel rangées com- me un camp. Jij'Cereus. Hir. Maniable comme de la cire .facile , qui prend telle lîtuation que l'on veut , que l'on façonne \ fa fantaifie. Ccrcus in v:iium fliili. HorM. Qu'on engage aifément dans le mal. Un naturel facile. CERËUS , genit. ceriî. m. Cictr. Cierge, m. grofte chandcle de cire. /. CER. i6^ ♦ [ On en allumoit aux funérailles de ceu.t qui mouroient de mort picmatu: Pirfc. L. C. ] mort picmatutée. Voyez Th. de Mircilly qui m lui la Sat. III. de Crrnim ixcirr. PUut. S'éclairer avec un flambeau de cire. CÉRIA , genit. cerU. f. Plw. Bicre , boiflon faite de bled./. ( Si ce mot vient de Cent , il aura la première brève. Si de Ctra, il l'aura longue, j CtRIFICÔ , ctrifu.'.i , cerificivl , cerificâlûm , cerificîirr. Plin. Faite de la cire eu une matière affez femblable à la cire des Abeilles. CËRiNTHË, xiipiiSn. genit. cerintlils. f. Plin. Herbe fort a- grcable aux Abeilles. CERINpS, «ritii, ccrînûn. PUut. Jaune, de couleur de cire. CERÏTUS , ferïra , ariiiim. FUur. Trouble , fiirien.t , extra- vagant, m. troublée , futieufe , extravagante. /. [ Les An- ciens croyoient qu'on ne voyoit jamais Cercs ou Bacchus , fans eftte en danger d'eftre furieux. ] CERNË , genit. Cenîi. {. PUn. Cerne. [ lue de la mer E- thiopienue vert l'Orient, appellee aujourd'huy par nos Fran- çois IJlc de MAdngafiHr, Se par les roitugais , T/îj di S. Lo- renz.0, Ifle de S. L.turent , à caufe que l'on en lit la décou- verte le jour de fa Fefte. ] CHRNO, ctniii, erèvi f creiûm, cërnërë. ( De Koivon, juger, fé- lon Sanftius & Jofeph Scaliger : c'cft pourquoy il le piend pour toutes les chofes ou il faut ufet de jugement & de dif- ccrnemenr oK faire fcparation & divilion. ) Ctc Virg. Voir, tcgaidei, difcernei de la veut. On dit icrnere leuj , ou cer- ntre ocutii. i.t cernrre ct,imo. Cic. Voir , prévoir, appcrcevoir. Cernere. Voir, connoiftre. * Cerniîur rri.invtis Ann.-nti duabut r'inj. Cicer. Une grande ame fc fait connoiftrc par deux choies. * VltimA cernere. Vtrg. Prévoir ion dernier jour. Cernere. Déterminer, juger. * Sinatus erevit , populus jujjîi. Cuer. Le Sénat a di.tetminé, jugé, attefté , 8c le peuple a conclu. Ceunere. Combattre, difputer d'une chofe. *Pro patriâ ^im- fhitruo cirmi tum hoii,t,u<. Plnut. Amphitryon combat avec les ennemis pour (.\ patrie. Virgile a dit, hmere faro ; Sx. Eamus, Cemcre vnam. Combattre pour la vie. C:-RtitKe de v.irifi ril.^,. pu,„, Difputer de plufieurs chofes , en conférer enlcmble. Strobee remarque que ce verbe La- tin CgniHe Combattre , parce qu'autretois les fucccflions & les procès ne le terminoicnt que par les armes. CtRNZRE heridiiaiiM. ( Tctme du droit Romain, ) Se porter pour héritier , reciicillir une fuccelTïon , hc'ritet 8c entrei en partage d'une fuccellion. Pridte Xon.nuni crrvi licred:1a1em ex Itfldmtnto. Cic. Le qua- trième du Mois je me fuis porté pour héritier fuivaut letclU- ment. [ Par Métaphore. ] Vt hanc cjH.iJi fa/Jam bcreditàtcm aliène gtoria me Jiiat cernere. Ctcer. Ahn que vous me lailllez recueillir cette faulTe fuc- ceflion d'une gloire qui appairii-nt à un amre. ^ppit ttmoTcm i7git r/ie cum rtlicin.-i LtyedtJMc crevit. Cic. \] a heiné de l'amour qu'Appius me portoit avec le refte de f» fucceflion. Cernere. Plin. SalTer, blutter, tamifer. Cemo , n'a gueies de piéterit , que lors qu'il lignifie Se déterminer ou fe porter pout héritier. Car quand il lignifie fimplement Voir, il n'eo a prelque jamais , comme le remarque Vollius. Il eft vray qu'il y en a une autorité deTitinniusdaus rril'cien ; mais pour celle qu'on rapporte de Plaute w Cillet. Et mih, amnam ijji crevi , il vaut mieux s'en tenir à ce qu'en dit Varron qui l'ex- plique conjlitu:. 11 y a encore dans la mcllne Comédie , Sa- tin ubi iflud m carde creittm ejî , félon que le Ut Jofeph Scali- - ger. Il y en a d'autres qui lifent ccrifm. CliRNULÔ , ctrnitl.il , cernu!.ivi , cernuLiinm , cernuLïrë. Sch. Jelier quelqu'un la tefte la piemiere, le culbuter. CiîRNOO , ctrnûÀt , cernuÂvi , ctrnv.iiiirn , ccrnuârë. Vttr. Se jcuer la tefte la première, comme ceux qui font la culbute. Ce verbe fe prend fouvcnr en une lignification neutre 6c fan» cas , Se quelquefois avec un acculaiif. CËRNOOS, ctrniiii , cerniiiim. Virg. Courbé, panché vers 11 terre, piofterné. m. courbée, panchée, prolKrnee. /, CbROMA, Kii^ufjci, genit. ccroM.i fi j. n. Virr, Mixtion d'hui- le Se de cire pour oindre ceux qui s'cxerçoient à la lutte. El- le ne létvoit pas feulement à rendre les membres glifl'ans Se moins capables de donner prife , mais elle les rendoit plut fouples Si plus propres aux exercices. Cero.ma. Pim, Le lieu oii les lutteurs s'huiloicnt de cette iiiixtion. ChRÔAl.AXÏCÛS, ceromuticAy ceromatuTivt. Jtiv. Qui eft frot- té de cette mixtion d'huile Se de cire. CËRÔR, ccriris, ceriiiii luta , cerârt. Colum, Eflrc enduit eu frotté de cire. CËROSTROTA, genit. ceroflrôiôrûm. neut. plur. tVfr. Efpecc de marqueterie. Ce mot comptend les diverfcs fignifications que les Auteurs donnent au mot ■ cro/lroi,t,c]m fe trouve dans Pline parmi les differenres efpeces de peinture. Saumaiié efti- me qu'il faut lireOy/roM, comme venant du mot Grec CVyl'!'i;/, qui lignifie une broche de fer , parce qu'on brûloir avec une bioche de fer le bois par compartimens. Cet Auteur croit néanmoins qu'on peut retenir le mot de Cercjlmui, parce que pour mieux brûler le bois, on le frottoit de cire ; mais il a- voiie qu'il faudroit eaiie Ceriflroici. Philander fait venir Ce- rojlroin de Cer,>i qui lignifie de la Corne, dont on fe fervoit pour faire de la marqueterie, l'ayiuii teinte de plulîeurs cou- leurs CËRRËOS ou CERRINÙS , cerrinH , cerrtnûm. Plin. Fait du bois d'un arbre appelle Cerrus. Vojret. Cerrus. CËRRiTÛS, cernia, cerr'iium, PUm. Fanatique , vifionnaitc. m. & f. CëRROS , geuit. cêrrl. f. Plin. Le Cerrus. [ Cet arbre eft une efpcce de clielne appelle t.-£ç;7.)/ij par let Grecs; Dalechamp dit qu'il n'a point de nom François, pat- te qu'il ne croift point en France, 5c Pline allure qu'il n'cft pas mefme connu de la plus grande pairie de l'Italie. Le Cerrus eft dilierent des autres chefues en deux choies prin- cipales, l'une eft que les glands l'ont petits, ronds Sepre(<)U£ recouverts par leur Calice, qui eft afléz alp'e &: en quelque façon comme la première ecorce d'une châtaigne : l'autre eil qu'il pend d'ordmaiie de fes branches une moulVe longue comme le bras, j CËRT.^MhN , genit. certcimïnîi. neut. Cicer. Combat foit en guerre, ou dans les jeux de corps Se d'efprit. m. Ckriamen. Cicer. Difpute , couicftation. / diiierend , débnt. m. * Ex ciricimiiit hijtrmnum. Tacii. Par l'emukuion des Aileurs. "* Cérumen 'j1 mihi cura illo. Cner. Je luis en dif- feicnd ou en dilpuce avec luy. * .Adducere m certamcn rentAli- cjyam. Ctc. Mcttte Une affaire eu eontellation. * ia«j« ;,„. Tom. I. ï m-A3 lyo CER. m»i ctrtdmint. Hor. Un cheval qui » rtmporte le f rix de, la couife. . C^RiAMiNA diviilATum. Hor. Les peines & les f^itigues pour amafler des richefics. CEB-TATIM. ( Adverbe. ) OV. A l'envy, à qui mieux mieux. *CtrtMim -i/fir altrri atflrifere. Liv. A qui crieroit le plus fort. *Tr,utMnt ctriaiim dt his ^Aaiiores. Phn. Les Auteurs traittcnt de ces cliofes à l'envy l'un de l'autre , 0« à qui en dira le plus. CCK.TÂTIÔ, gcnit. ctrtnulinïs. f. Ckir. Ttr. L'Aftion de com- battre. /. Combat, m. * Ktt*if]u&y/t vidi iiu^nmi ccrJaf.oncra compuratam, ijuam erunt tamis cerviciLui. Ciccr. Qui auront aiTez de tefte & de fermeté. Cervix viiis. Colnm. La tefte de la vigne. Cf.uvices lignet. Vitr. Des teftes de bois. CÊB-tlLA, genit. ceriU. f. Ctc. Petit morceau de cire , oy. de h cire. CEB-ÛSSA, gem:.cirûf.c. f.riin. Ce'rufe. /. a» blanc de plomb; Fard. m. ( Parce qu'il eft fait avec de la Cérufe ) CER.USSA.t0S , cerufiâii , ctrufiÀiitm. ilarl. Farde, m, far- dée, f. Qui fe fert de fard. CERVÛS, genit. cirvl. m. Cic. Cerf m. Animal. CCRVÎ, genit. ccr-vtrûr/i. m plur. l'.ir. Kïrçj/. Certaines pièces de bois fourchues , qui imitent le bois des cerfs , pour foii- tenit le toit des cabanes. CESfES, genit. cefpîiû. m. Cic, Gazon, m. [ Motte de terre arrachée avec l'herbe. ] CtSriTITlUS, cefpitiui, cefpititifini. Plia. De gazon ou fait de gazon. CËSrÙSUS, ceffcfÂ, cefiomm. Ctlum. Oïl ilcroift bien du gazon. CËSS.ANS, genir. cefiinûs. omn. gen. Vir^. Qui ne fait rien, qui eft oifif. Coticit.ire cejfmtes. Hor. Exciter ceux qui ne font rien. r> C!ssans/u/hw. Luitn. Une terre qu'on ne laboure point , qu'on laifle repofer. Une terre en j:ichére. Cejptnte vciiit. ô'ih. Le vent cefl'ant , eftant appnifc , ne CES, CET. 171 foufflant plus. Chssans amphora. Horat. Une bouteille dans laquelle on ne met rien. CsssANs morhus. lUrAt. La goutte , qui ne dure pas toujours. Une maladie intermittente , qui donne quelque telafclic. CËSS.AtIô, genit. ciiJMîinii. f. Cic. Paul. Cède, cefl'ation. f telalche. m. Non daiur cefalio. PUllt. PflW. 4. 2. verf 105. Il ne faut point de relafche. ' Cessatio. cic. Oifivetc. /, Jû- Cessatio /'«^«.c p.ifhiu. .MulGcl. TreVe en guerre. CcssATio. Coliirn. Repos qu'on donne à une terre , la laiflànt repofer une année fans la labourer. CËSS.'iTÙa, genit. cejfarcrïs. m. Ce. Oifif, faincant, lafche j>arefleux. Qiii s'amule ^ rien f«re. m. ' CHSSATURtiS, comme Cejfaiura caft. Ovid. Une cabane oit l'on ne demeure plus. C£SS.\TÛS, ccjiàtn^ cejiârÛTa, Comme, Ccfatfi arva. Ovid. Terres qn'on ne laboure plus , terres en ]achi;re. CESSÔ, .êfiii, cefsâvî, cefsitûm, ctjfkri'.Cic.Ter. Uor CelTcr deiifter. * Nunqunm cejfavit hodiè dicere coniuraelias. Ter. H n'a cefle aujouiJ'huy de nous dire des injures. (irero iiojler, dum tço adfum, non ceffavit apud \lielorem. Cir Mon fils Cicéton n'a point cefle, difcontinné pendant que je fuis icy d'aller chez fon maiftre de Rhétorique. Cejjlire a prxliii. Liv. Ccfier de combattre. Non ceffi-e m cperc àr fludio. Cic. Ne fe point relafcher du travail & de l'eftude, ne point celfer de ttavaiUer 8c d'eftu- dier. gluidititeijf.trunt pidar Phti. D'oti vient que tes pieds font devenus fi pefans , ou d'oii vient qu'ils t'ont manqué au be- foin î Cfssare. Eftre oifif, eftre fans rien faire, n'avoir rien à faire s'araufer, tarder. ' Si ijuid ceJJ.ire pôles, t'irj. Si VOUS eftes de loifir. CefiiuiH ejl ufyui adhuc. Ter. On a efté négligent jufquesicy. iy£fihinus odiolè ccjf.ii, prMid'um corrnmpiiur. Ter. Efchine a tort de s'amufer, le difner fe gafte. Pauliim fi cejfajrcin , domi non offcndiiTtm. Terent. Si j'avois tardé le moins du monde, je ne l'aurois pas trouvé au logis. Cejp,! m vota precefjKc .> Virg. Pourquoy tardez- vous à faire des vœux 8c des prières ? tejfus atloqiti ? Ter. Que ne luy parlez-vous ? à quoy vous amufez-vous, que vous ne luy parliez i ^t plieri evam cùm cejfant , exercilatione atiijuâ deteSiantur. Cic. Et mefme les enfans lors qu'ils ont congé , lors qu'ils n'ont rien à faire, ils prennent plailir à quelque exercice. ^ It dies, egt mihi ce;Jo._ Plaut. Le jour s'avance & cependant je m'amufe ou je ne longe pas à moy , ny à mes affaires , je les néglige. SSjtoi cejf.ti ex redilu , friigalitiilt fuppletur. Plin. Nous fup- pléons par noftre frugalité au peu de revenu que nous avons. CHSTÏCtlLÛS, genit. ccjiicuiï. m. Feif. Tour de paille o»' de drapeaux , dont on fe fert à porter des fardeaux fur la telle. (Comme à Paris les Laitières.) ChSTKOTA. K. CEROsrp.oiA. CbSTRÛM , xÎT^cv. genit. cijirl. a. Plin. Touret, omil à crcu- fer l'yvoire ou la corne, m, [Les Lapidaires s'en fervent aulli à tailler leurs pierres.] CESTtlS, genit. tr/7. m. Mtrt. Ceinture de femme , que foii mary luy donnoit le jour de fes Nùces. /. Cfstus. l'ar. Toute forte de lien. CETAR'lA , genit. ceiarïoritm. n. plur. H^r. & CETAR.Ï,ï genit. cnariiiriim. f. plur. Plin. Viviers d'eaux de mer , [on l'on confervoit de gros Poiffons pour le plailîr. ] CËTARitJS, genit. ccinrn. m. Cic. Marchand de poiflbns de mer , Marchand de marée. CETH. n. plur. Indeclin. V. Cetus. CETERA./. CHTËRÛM. n. [Ce nom n'a point de Nominatif Singulier pour le Mafculin, mais au Plurier on dit cctcn, cetera, tétera , pour les trois Genres. ] Le rcfte, ce qui lefte. Cetcrum omnc iiicrnjiim tjl. Liv. Tout le rcfti fut brûlé. ExenUKKi cetenm jcvVAvit..Aul- Gel, 11 fauva le telle de l'armée. ï i tv- ï7i CET. CEU. CEV. CHA. Ctttn m'uc locjui. But. Ne parlez plus du lefte. LaifTez-lîl ce qui refte. Sluidcitiruni.' Phint. Qti'y a-t-il pliis, qu'y a t-il davantage? Ciicra vint. Cicer. Le relie de la vie. ^rg iiU'.Tn ilii cclerum appajiserat. Oc, Il luy avoit feivi Ic refte de la vaiflelle d'argent. CHTKRA^VaJ»j. M.irt. AU veOc , du refte fort fçavant. CËTËRO. (Adveibe.) Au refte. De cetera vetUm ut ipfe dichinil effet inlîruEliar. Cicer* Au refte je voudrois quUl fut plus fclvant qu'il n'eft. CËTÊH-OQUI , ou CtTHROQUiN. Cic. D'ailleurs. * Cctero- ijiiin icjiii) ammo feyti. Cicer. D'ailleurs j'en luis content , au refte je le fupporte fans peine. * Li.a ceterotjutn vMdè cxpc len-Ja. Cic. Des lieux fans cela fort Ibuhaitables. CËTËRU.M. (Adveibe.) Oc. Au refte, mais au refte. CËTÔBRICA, genit. ceiobrîcje. {. Pli'i. Setuval , Ville mariti- me du RoyiKime de Naples a fept lieues de Lisbonne. CËTRA, genit. cètrx. f. /./!/. T.ini. Petit bouclier de cuir fort Jeger, à l'ufage des anciens tfpagnols & Anglois , Se des peuples d'Afrique. Ci.ï?^iVïUS, ceir.uâ, cetrâ'J:m. Liv. Qui porte ce bouclier, qui en cft arme'. CE rus, genit. rt/7. m. PUnt. Grand poiffon de mer, comme Ealaine , Maifoiiin , Thon, itc. CEU. Conjonction, Phn. Comme, tout de même. Ci-V£Ô, cevis, cevere. Perf. Mnrt. Flatter , c'eft proprement comme font les chiens en remuant la queue. Ce mot a une figiiificjtion obfcene dans les Poètes Satyriques. CbOS, <.e.i,ce«m. Oc. Qui eft de l'ille de Zee ou Zie. CH.ÎRÈPHÏLLOM. ;t«ifî9uA?vov , genit. chxrefhyU'i. neut. Co- Ifm. Cerfeuil, m. CH.4lAzI.AS. ;(;ï>.ï<'i»c , genit. chaU'Js. m. Plhi. Pierre précieul'e qui a la couleur Ôc la figure de la grefle , & la du- reté du Diamant. CHÀLC.ANI HUM. x.=''''''=«»Sov , genit. chaUiinihl. neut. Plin. Vitriol.»). Couperofe. /. CHALChDÔN, genit. cbalcedhiïs.f. Plin. ou CHALCËuONiA , genit. chalcedonU. i. Tit-Liv. Calcidona, 0« Calcitiu, DM Scutar, ou Scutari : Calcédoine , Ville de Bi- thynie vis a-vis Bizaiice. CH-ALCIDICA. X'^"'-'^"^^ > genit- cha!.tdt,on,m. n. plur. Vitr. Chalcidiqucs, giandes & magniliques Salles ou l'on rendoit la juftice, lituées au bout de^ Bafiliques, de plain-picd avec les CiUeiies, oii les plaideurs le pronienoient. Voyez fur cet endroit les fçavantes notes de M. Perrault fur le c. i. du livie cinquième de Vitruve. CHALCIS, genit. f/jj/£/'iiM. f. Plut. Chakis , Ville Capitale de l'ifte de Négrepont. Ch.mc.s. Plin. Chalcis, Ville de Syrie fur le fleuve Belus. CHALCÎTES. ;^;»à)i:t»c , genit. njaUlt^. m. Pliii. Pierre pré- cicufe de couleur d'airain. CHÀLCÎTlS X'^/ultt; , genit. chaUhidii. {. Pliit. Efpéce de calamine on terre bitumineufe. CH.ALD.Êl, genit. chaldiCorïim. m. plur. Ocer. Les Caldéens , peuples de Babylone, les Turcs appellent ce pais Curdiftan , autrefois la Caidee , aujourd'huy Caldar. .CHÂLDAICOS, i/j.-i/rf/inii, (/.jaW.iitKM. Oc. Du Curdiftan, de la Caidee, de Caldar. CHALYBS , genit. il.itlyiii. ta. Sil-Iial. Du fer , de l'acier. Dans Virgile Une épee. CHAM.ÏÂCTË. j^stuï/ïaT» , genit. chitm^âiTes. f. Plin. Hie- ble, herbe femblable au fureau pour la feuille , & qui fleu- rit blanc. CH.AM.tCËRÂSÙS. X"-!^'""-'-)"®' > g'n't- chamMerkii.î.Plin. Cerilier nain. CHAM.€C;sSÔS. ;t;»^3iix(»T®', genit. i/;/i»Mi>/j?.f. P//«. Lier- re terreftie, heibe médicinale. CHAM/ÊCVP.ARISSUS. ;t»/.iïixuTaf'ir5-®' , genit. chamicypa- rj/ii. f. Pim. Petit arbrifleau qui leflèmblc au Cyprès pour l'odeuj S: pour les feuilles. CHAM./£D.\rHNb. ;^^«// a !<('» genit. chamtleôntïi. Kl. Plin. Ca- CHA. méicon , animal qui change aifément de couleur ; il fe trou, ve dans les Indes. 'fCHAM^i.EON. Olf. Herbe qui a des piquans , comme les ar- tichaux & les cardons d'Efpagne. CHAM.ëLEOCE. ;(;-z^a/)iji/Kj) , genit. chumelcHcês. f. pi. Pliu. Herbequi a la feuille d'un peuplier. CHAMytMtLON ;(iï/^ïi'^»AsK, genit. Ch.tmtmiri. nz\u. Plin. Camomille , herbe 5c fleur. CHAM.£.MïRSINE. x^ixcnfj.vfrnn , genit. ch^mxoiyrstnè!. f. Pli't. Myrte fauvage , herbe fort piquante qui porte de U graine_fort rouge. î CHAM.-EPITYS. ;(^«^aiOTTiJr, genit. clumifttyoï. f. Plin. ïve mufcate , herbe. CHAM^RÔPS ou CHAM/ïDRÔPS. :^,ï.«»i>4. , genit. cham*- ripls. f. Plin. Gerorandree , herbe. /. CHAMAVI , genit. chamnvirum. m. pi. T,u;f. Chamaviens, peuples d'Alemagne qui habitoient l'endroit oir eft aujour- d'huy le Diocéle de Munftcr & de Faderboin. CHAÙNES , genit. ihaônum. m. plur. Pim. Les Chaoniens , peuples de l'Epire, leur païs s'appelle Chaouia , la Chaonie , auiourd'huy Canina. CH.AÙS. X'i-®'- neut. Oc Le chaos ou la confufion des cho- fcs avanr la création du monde. Les Grammairiens ont cru ce nom indéclinable, mais il a un Ablatif dans Virgile, ^fjtte chao denjiis Divutn numejab^tt amorcK 4. Cco'g. Il comp- toit les fréquentes amours des Dieux depuis la création du monde. Lors qu'il fe prend pour le nom d'une divinité il eft mafculin , & a Chaon à l'acculalif : Et nodcm no^lrfejHe Dcos, ErrOitm^ue OjAonejtte convocitt. Ovid. U appelle la Nuit , les Divinitez noilurnes , l'Erebe & le Chaos. CHArAC.AT x'tncà , genit. cliaraiTxt.e -viniit. f. Colum. Une vigne loùtenué de tofeaux qui luy fervent d'échalas. CHARACIAS. ;^'«û:r.Kirff , genit. cijaraiïx, m. Pltn, Groilc can- ne ou roléau a ioùtenir la vigne. "'Characias tiiljymului. Pltn. Épurge, 0» Réveil-matin, forte de tithymale. CHArACTëR. ;^ï(iaxT)i'(i , genit. charàilêrh, m. Colum. Ca- railére. m. marque qu'on imprime. KPCharacter. Oc. Le caraâére de chaque perfonne , le flile ou la manière propre Se particulière , dont chacun s'expri- me 5c agit. CHÂRiSTlÀ. x^f'^'" > genir. chari/liorûm. n, pi. Of/J. Ban- quet, Agape ou banquet de charité des parens te des alliez, & des premiers Chrétiens dans nos Eglilés. CHARir.ÂS, genit. charitatïi. f. Oc. Charité, bien- veillance, amitié. /. * Liberorum thatritai. Ocer. L'Amour des peies & des mères pour leurs enfans. * Parcendum charttuii homi- num. Ocer. Il ne faut point offcnlèr nos amis. * Chantait?» paravcrat loco ahâoritatu. Tacit. L'Affeftion qu'on luy por- toit , luy lenoit lieu d'autorité. * Promftior ftlijc chantate. Tant. Plus porté , ayant plus de panchant pour fa lîlle, c« plus d'amour St de tendreflé pour elle. CHARTA. ^»Vt»c, genit. ehartic. f. (icer. Du papier. *Eplf- lolarei cherté. Mari. Papier à lettres. * llli'ttre chartis alicjuid. Horat. Barbouiller du papier , écrire je ne fçay quoy delfus; compofer de méchants vers. * Bibula charta. PUn-Jun. Pa- pier qui boit. ^ Inoptâ cbarîA minùi [cribttur. Cicer. On écrit moins faute de papier. * In chartâ tvitsâ, fcril/irt. Mart. É- ciire de l'autre cofté du papier. Kf-CHART.i. Ouvrages d'elprit, lettres. * Deniaiâ chartâ rem âpre. Cicer. Se défendre par des Satyres. * Dolfx ir lahrit- f.t charte. Caiul. Livres ffavants & bien travaillez, ouvrages bien faits. * Xe nos prodat eh.irta. Cicer. De peur que nos lettres ne nous trahiflent. -* Silcri chariii. Uarai. N'eftrc point loué dans des ouvrages. * Silent charte. Horat. On n'écrit plus. * Impallcfccte notlurnis chariii. Perf. Faflir fui les livres , à force d'eftudier la nuit ; eftudier nuit Se jour. CHARTÀCEÛS, cliariacèk,cbarta^e!tra. Vlp. Qui eft de papier. CHARïArIA OFFICINA , genit. ch.marU o^ciiue. f. Plu}. Boutique où l'eu fait du papier, Magalin à papier , Moulin à papier. CHARTÛLA , genit. charuU. f. Cicer. Petit papier, ou petit morceau de papier. CH.ARÛS, (.hari,, chàiTim. Cicer, Cher, bien aimé. m. ckere, bien CHA. CHE. CHI. bien airace. /. Favori, m. favorite. /. M In >iH dmriar. Ovi.-I. Que j'aime plus que moy-mefme. *Hjiiri ^à!r,M», gciiit. chafmniîs. neut. Si'i. Abyfme. m- qui fe f.iit dans les tiemblemens de terre. Certaine ouver- ture dans l'air, lors qu'il fe retire, & fait paroillre une flam- me comme dans un enfoncement. CllAÙS, genit. ./j.iï. m. P/i". Loup-cervier. m. CHÉL.ï. X"'^"- > g<^"i'' 'l"!i'»>'>- f. phir. C'c Le bras 0« la partie antérieure du Scorpion, Signe célefte. CHELÎDÔNl.^. x^''''^"'" ' gsnit. clnhdonU. f. Plln. Chélidoi- 11e 0« de l'ediire; herbe fort commune qui jette un lait lors qu'on la rompr. ♦CHiLinoM;V JiiMs. Plin. Figue tarjive qui meurit à la fin de l'automne. *Chhidox\.\ gemmit. Plin. Çhélidoine, pierre pre'cieufe. CMhXlDÔNIAS. X''-'^"''^' ' genit. chdUonLt. m. Plin. Vent Occidental 0« vent d'Oùell , appelle en Latin Favomui , qui commence à fouffler le 6. jour des Ides de Février , jufques au feptieme des Calendes de Mats. CHËLO , genit. chrlinïj. m. Viir. C'eft une pièce de la Cata- pulte longue de tiois Diamettes; La clef de la Catapulte. CHHLÔNE. ;^i>.»«, genit. ibilinii. f. Viir. Pièce de la Baliftc large d'un quart de Diamètre. CHÈLÔNI.A. ^-./ f.i:ia , genit. thrhnU. f. Plin. Oeil d'une tor- tue d'Inde, qui eft une pierre précieufe. CHËLÔNI.A , genit. chtlomcriim. neut. plur. Viir. Les Amar- res , qui foûtenoient le Bélier, machine de guerre , ou autre machine qui fett à lever des fardeau.';. ( Les Charpentiers à Paris appellent ces Amarres, Jonieres. CHËLÔNÎTlS. ;^£X4)iiT/« , genit. Jielmiiti'dh. f. Plin. lierre precieule de la rigure d'une tortui;. CHËLÔNlÛM. x.^'-''"" ' S^i'f- ^kehntl. neut. Viir. Le che- lonium on oreiller qui eft au deflijs de la plus petite co- lomne. CHHLVDRÛS. ;>;ÎM/crj3c, genit. ihelydn. m. F/rç. Serpent d'eau. CHÈLÏS , xs'-^f > genit. chiljài. f. Ovid. Luth ou autre fem- blable iiiftrument à cordes. CHHNÂLOrEX. ;t"«>''"i-iif , genit. chttiahpnïi.f, Plin. Oifeau qui tientde l'oye & du tenatd. CHÊNËROS. x^'ip"'' genit. chtatt'iitj. f. Plin. Oifeau qui ref- femble à une oye fauvage. CHËNOBOSCÎUM. xi^'^'^^i^" > genit. chcnabofâl. neut. Co- lum. Lieu où l'on nourrit des oyes. CHËNÙMyCHÔN. x'i>'-f^«XJ' > genit. clmnomych'i. neut. tlin. Herbe quj fait la peut ôc l'averlion des oyes. CHËRNITES. ^ffwVat , genit. ihrrnnx. m. Plin. Pierre fera- blable à l'yvoire , qui conferve les corps fans les conluraer. CHHB.SINÀ. ;^!j!3-(wi' , genit. chtriim. f. Plm. Tortue qui fe trouve dans les deferts d'Afrique. CHERSÔNÊSOS, genit. chcrfcnest f Plin. La Cherfonéfe ou prcfqu'lfle; il y en a cinq confidevables ; la première eft le Peloponnéfe ou la Morée , jointe à l'Achaïe par un Ifthme. La féconde celle de Thrace , dont l'ifthme eft arrofé 3 fon levant de la Propontide appellee merde Marmaia: Latroi- fiéme qui fe joint à la Saxe appellee Cimbrique, aujourd'huy le Dannemarck:La quatrième fmic-e entre le Pont Euxin Se les Palus Méotides , qui eftoit appellee Taurique , à ptefent Gafara , habitée par les Tartares. La cinquième s'appelle Dotée , Ctuée au deffiis du Gange vers l'Orient. CHËP-SVDRUS. x-t^"if®' , genit. cJienjdrl. m. Ptw. Serpent amphibie, qui vie dans l'eau 8c fur la terre. CHËRUSCÎ , genit. iUmfcôrMm. m. pi. Ccf. Les Chérufces peuples d'Alemagne proche la Foreft de Bacenis. CHÏLI.^RCHUS. x'>^''^fX®' > genit. chiliirchl. m. Cotnel-Nip. Chihaiche, Capitaine Colonel , qui commandoit à une lé- gion de mille liommes. CHIM.ERA , genit. Mmtrt. f TMit. La Ciméra ou Chime'ra , ViUc de l'Epite furies Confins de Macédoine au noiUcu des CHI. CHL. CHO. '73 montagnes Cerauniennes qu'on appelle Mo»li d lia (imera. CHiMEivlNUS, x-'/^-f"3r- En Latin Jhl'irnm. M'ei tranchant qui coupe les viandes avec adrefle, & avec certains mouvemens de bras & de mams. CHIRURGlA, Xi'fiipyin. genit. Ciwurilt. f. Or. La Chiru-"!e [Partie la plus conlidérable de la Médecine , qui fe feu de la main pour penfer les playes & faire d'.iutres opérations. 3 W^*^*^'^' ^-''"iy-^- S^"''- '^'""'"V- m. Ccir. Chirursien ou Médecin, parce qu'anciennement on ne diftinguoit point un Chirurgien d'un Médecin; comme l'on fait anjourd'huv. CHLAMYDATUS, (hlamyditA, chlitmydÂiùm. Cic. Vcftu d'une cafaque de guerre. ^!^M'!^^''^^^-^' S"i'f- ctUrnydÛU.f. PUut. Petite cafaque./. r ,;>!. -^ '"''""-• ë^"'"'- ^''l'""yi''-f- Ocn. Cafaque./. [ A^l ulage des gens de Guerre & des Voyageurs , & mefme d autres peifounes. Cette Cafaque pouvoir cftre femblable a nos Sur-rous d'aujouid'huy.J CHLÔRlON, j^xafiav. genit. thlcriônii. m. Pli,,. Loriot, m. Oileau tout jaune. CHLORlTfcS , >j,4vmc. genit. chl.ûtx. m. Plin. [Pierre pre'- cjcuie de couleur d'herbe , qu'on trouve dans ks entrailles a un petit oifeau appelle Hothe-Quiit::} CHU.'iSPfcS , genit. c-w.ffi!. m. Plm. Cl ' dœfur les frontières des Perfes. (CHUASIItES, x."^^ '"''>'!■ genit. ch'yaffut. m. ) verte qui tient fon nom du fleuve Choafpès. i CHOLERA , X"'-'^'*- genit. cliolïne. f. Ctlf. ' bile ou coleia-moibus. [ Maladie fort dangeieufe & fort prompte. ] LahrAre iholiri. Cclf. Avoir un dégorgement de bile ou un colera moibus. C^OLËRÏCUS, X'>^f"'U. cholrricâ, rholnicTim Plin. Qui a un dégorgement de bile 5» une colique bilieufe , qui y eft fu^et. ' ' CHOMA , X''!^*- genit. . 1.. genit. ihoidrVn n. Plin. Her- be qui a la feuille & la fleur de la Chicorée fauvage. CHORAGIUM , x^P'h""- gentt. tior.i^.":. n. y^ir. [Lieu der- rière le Théâtre ou les Comédiens ferroient leurs habits, 8c les Décorations de la Scène.] Choragiu.m. diens. Choragiuim, Choafpès. Fleuve de Me- Plin. Pierre Dégorgement de 'aut. L'équipage & les oruemcns des Comc- m. décoration » ^y^cf. ad Her, Plin. Appareil pompé de quelque fefte que ce foit. /. CHORAGIA, genit. r/;tfr-iç/or«w. n. plur. l^itr. Reflortsde'fer, Qiii fervent a faire relever les marches des Orgues , paice que ces relTotts font fauter les Marches.] CHOR.'^GOS, x.-fy'!- genit. clior j^r. m. Plin. Le Décoratcui; des Thé.nres, [ Qiii fouvnilVoit les Habits & les Décorations des Théâtres. ] Choracus. inii. Vitr. Ccluy qui fait daufer,Maiftie à danlér. ï 3 qm 174 C"*^- ^'^^* qui fiiit danfer la Sarabande avec des mouvemens de mains & de doigts. . .. ,. ^ j CHÔRÀLÎSTRtA , genit. choral:flnt. f. Prep. Bonne dan- feiife. . _, _,. ^ .. , CHÔRAOLËS, j^ofïâ>»î. genit. clma:il.t. m. Plii. Joueur de fliire, 0» de h:tut-bois. M. CHÔRDA, genit. dford.t. f. Ck. Corde./. £ Soir de Metail o» de Boyau pour les Inftriimens de Muuque qu'on pince au qu'on touclie avec le doigt oh l'Archet d'un Inftnunent de-Mulique.] Expruri chord.xi. 6!M. Pratmiart. Ovid, EUayer fi les cor- des font bien d'accord. Vitlia Jiaanda chardii. Hortt. Paroles qui le chantent fut le luth. , , . , . n chardu cantatrix. ClMid. Chanterelle , c'elt dans les inftru- mens la corde la plus déliée. Dj- a.rrarctidnn chsrdL Hor. Faire touiours une melnic fai:te. Chorda. aium. Coide.iu. m. Four planter les arbres à la ligne. Tune iib'i chorda. tendituT. PUiii. Mojltl. 5. 2. vf, 55. On te prépare des cordes pour te lier. CHÔ1<.DC1S , chirdà , Jfordûm. Varr. Qiù vient ou qui naît après terme. , . .. j r CHôRëOs. (On fous-cntend Pa.) Un chotee. Fied compole d'une longue Se d'une brève. CUÔIVËA. /o.-iiï, genit. chorcj. f. KiVî. Danle./. PlaKdircYcdtbns cborttK K:y. Danfet. [LesPoëtes font quelquefois la pénultième de ce mot brève , mais elle eft toujours longue en profe.] •■.,•• CHJRIOM , genit, cher'n. a. ii au pluricr CHOE.1A , genit. cborwr:sm. ncut. Viir. Les allifes , lits 0» rangées de briques ou de pierres , on les couches de mortier. [ On écrit ce mot oïdinaircmcnt ainfi Cana , à caule que ces pierres font dans la muraille des rangs qui font les uns fut les autres comme li c'eftoit des cuirs.' Saumaife veut qu'on écrive fian* pour fionifier que les briques on pierres qui font ainfi tout d'un rang , fembknt s'euttetcnii par la main & danfei un branle, j CHÔRÙliÂTËS. xa'fofïTtt. genit. thordni^. m. Viir. Choro- bate. m. Zfpece de niveau qui fert à faire la delcription d'un pays, 8t à en prendre la fituaiion. ÇHÙROClTHAKiSTËS, ^eak. charociihar'in^. m. Sua. Joueur d'infttumens à cordes. CHOROGRAPHlA. x.'s'mfiLfM , genit. chorogruphr^. f. Viir. Chorégraphie, delcription d'un pays./. CHÔRS , genit. ihôrfu. f. ii/.trr. Vur. Baffecour. /. on la cour des métairies ou on élevé des volailles. CHORUS. %op;c, genit. ciôri. m. Horat. V'irg. Troupe de gens qui danfent. /. Chouii caneniium. Ckcr. Un choeur de Muficiens. Chosus. Troupe, adcmblee, mukirude de perfonnes. /. *Jii- 'oentutit cboro Jhfaii. Ck: Eftre accompagné d'une troupe de jeunes gens. PiioiBi charm. Vir^. Les neuf Mufcs , qui accompagnent Apol- lon. Scriptorum chorus om'Jti Amnt ncmiit cb* fn^'^ urbes, hlorat. Tous ceu.'C qui compofent , aiment les forefls ôc fuyent les Villes. . , CHRÏÂ. XP"''' ge'"t- '''""■ f- S«'"'- Chtie. /. petite pièce de Rhétoiique. CHRISTIAN!, genit. cbrlfiitnoritm. m. plur. Suit. Les Chré- tiens. CHROMA, yjtiixn, genit. i/jM»iiri'j. neut. Vir\. Sorte de mu- fique appellee Cromarique , qui fe fair en ferrant les inter- valles des cordes , £c pat ce lubtil artifice produit plus de douceur 8c de délicatefle. CHRùNÏCA, genit. cbronkôrum. nciit. plar. j^povixî. Plin. Les chroniques./, livres où l'hiftoite eft traittée par années 8c par ficelés. CHRONICOS, chromià, cbronnûm. Comme Chronni liiti. ^iil-Gcl. Les Chroniques. CHRïSÀLlS. xf"^i^'^'!' genit. cbr^falidu. f PU». Chryfalide, efpece de cheuiUe qui fe forme en Papillon. ■ CHRYS.Â.NTHÊ.MUM. ^f" 5-«'''vi,M(iv , genit. cbryfunthcm'i.niat. P!m. M.irgueriie blanche, fieui qui cioift dans les ptez , on le foucy , leloa quelques-uns. CHR. CHU. CIB. CHRÎSE, genit. chryics. f. Pin,. Chryfc, lue de l'Afie dans la raer^dl^Orient, aujourd'huy le Jappon. CHRYSELËCTRUM. ^"'""•'''^'''^f'"' > genit. Jiryfiltifn. neuf. .'/'/(«. Ambre tirant fur la couleur d'or. CHRYSi;NDËTA._ Xf^'*'^^''^ j g^nit. chryÇcndiiouim. neut. plur. Mutt. Vafcs à bordure d'or. (U faut fous-eutendte CHRVSES, genit. ihryst. m. Cicer. Chryfé , fleuve de Sicile aujouid'huy Fiume d'Aflbro. CHRÎSÎTÉS. ;^;st/î-iT»!, genit. fi>7j7fx. m. Plin. Piene précieu- fe tjrant fur l'or. CHRYSITÏS. , xt""''''"! ) gsnit. chryfiiî.Us. f. Plin. Litatge d'or. f. CHRYSOBëRYLLOS. ;(ft/»-ifapi/x\oc , genit. chryfiOeyylH. m. Pin. Efpece de béril , pierre précieule qui a un éclat fem- blable à l'or. CHRYSÔCOLL.^. ;yiO3-0K;A?,« , genit. chryfocôlU. f. Plin. La ChrylbcoUe appellee Barras 0« Borax. ( C'eft un Mioe'ral qui fe trouve dans les Mines d'or , d'argent , de cuivre 0« de plomb. 11 eft ordinairement blanchaftre , jaune , vert 0» noiraftre ; Il eft appelle Chryfocolle , a caufe qu'il fert i fonder l'or Se mefme l'argent oh le cuivre 5 on en fait d'ar- tificiel avec de l'alum 8c du falpétre.) CHRYSÔCÔ.MH. ;;tpv70Jt-;^ii, genit. cbrtftcomcs. f. Plin. Herbe qui jette comme de petites grappes jaunes. CHRYSoLACHANUM. ;tP'"'°'^='Z="'"' ■ genit. cbryÇoUJiHvl. neut. Plin. Herbe qui croift parmi les pins, femblable à une laitrué. CHRYSÙLAMFÏS. ;tfUT5).a,KTi'{ , genit. chryfoUmfïdii. f. Pl:i. Pierre ptecieufe, palle de jour , 8c qui jette un éclat de feu la iiuit. CHRYSOLÏTHOS. ;tf''"'''9»î» £«■>''• chryfulithl . f. Plin. Chry- foli£e, pierreprécieufe. CHRYSôMELUM. ;^:ç:/5-'>iiXov , genit. chryfomèlt neut. Plin. Coin fort jaune, m. fruit. CHRYSÔrRAsOS. xf""^/!*''»^ genit. chryffpr.hl.m. Topaze qui brHIe comme l'or. CHRYSULCA ÀQUA, genit. chryinlcz Hcju.e. f. .^kiat. Eau Regale, dillblvant en Chymic, propre à fondre l'or, oh aie mettre en dilToIution. CHUTRA, ou CHYTRA. jitÎTf*, genit. chytrt. f. Cat. Mac- mire. /. Pot fait de métal. CÏBARi.\, genit. cibarSniot. neut. plur. fie Vivres, m. nour- ritures , Etapes. /. les vivres que l'on fournit aux foldats. * Cib.irin miiiJirM. Cis. Des vivres pour un Mois. * /»10,1:4 cibAriorHm. Caf. Difette de vivres. * Mil:ium cibaria dctru- htre. Quint. Retrancher les vivres des foldats , leur ofter l'étape. 1- Cib,tr:a fuLlni locare ahcm. Ciccr. Engager quel- qu'un à fournir les vivres à un pays , 0« à une aimée pour un certain prix. * Dure , frxbere alitui libaria. Ciur. Four- nir des vivres à quelqu'un. CÎBARIÛS, ciburia, ab.xriUm. Ck. De vivres. L!x cibaria. Mucrob. Ordonnante de police pour lepri.t 5c le règlement des vivres. l{ei cibnria. PUiu. Les vivres. td* oicum abarium. Calum. De l'huile bonne à manger. * Vv* c.hurij. Plin. Railin bon à manger. tS- Vimm cibarium. Var. Vin de depenfe, petit vin, qu'on don- ne aux valets. Pmii âbariui. Ciccr. Gios pain où eft le fon, pam dcmen.ige. Pain bis. ClBATUS, genit. cibâiût. m. Plant. Les vivres , la nourrittt- re, la mangeaille des animaux. Objictre ctbatiii tntiL-.im. Vur. Donner du bled à manger. ûbata htigiorc fuftemare fuci. Var. Engraifter les cochons. CIBÎLL.A, genit. tibilU. f. Var. Fc/f. Table fut quoy les An- ciens mangeoient , elle fut d'abord de forme quarrée 8c ea- fuite ronde. CÏBÔR.yitâi-M, cihâiiis tîim, cibârl. Calum. Eftre nourri. CIBÔRIUM. liiC-ifut, genit. aior,:. neut. Har. Efpece de gran- de coupe à boire, d'où eft veiu noftre mot de Ciboire. CTbOS, genit. cifcN m. Cccr. Viande, nourriture./. CiBUS. Repas, m. Réfeftion. /. *,Et intcr milkaris . P!anl. PlemoM cou- vert de cicatrices. »i. pleine 0« couverte. /. < CIC.\TRÎCÛLA, genit. ckatricûU. f. Cdf. Petite cicatrice. cicATRI.X , genit. cicMûch. f. Cic. Tcvcnt. Cicatrice. /. la marque qui refte d'une playe. * Coït cicatris. PLutt. Ducitur. Ovi-I. La playe fe referme, il fe fait une cicatrice. Celfeadit, Tr!i:ùt ai aciiruim viilinii. La playe s'en va guérir , oit fe referme. * ObdKlla eicainx. Oc. Une playe entièrement fermée. Kh T{cfric,'.ri ciratrkem. Cclf. RenouvcIIer une playe : Et dans un feus figuré , Rcnouveller la mémoire de quelque mal- heur, & (pour parler avec le peuple,) Réveiller le chat qui dort. CICÊR, genit. cicerïs. neut. Var. Toix chiche. CICERA, genit. ciccne. f. Cahim. Cicerole, légume. CIcERCOlA, genit. ckirciiU. {. Colum. De la Gefie, légume. CICHORËÛM > genit. cnliaiêl. a, Hor. ou lichoriûm. Pljt:. Kixi(im. Chicorée. /. riante fort rafraîchiflante. CICI. kIki. n. Indéclinable. Piin. Arbre d'Egypte , appelle en Latin^T^fiwKj. CÏCINUM olcum neut. Ctif. Huile faite des grains de cet arbie. CICINDELA, genit. cUlndî-U. f. Vnr. Verluifant. m. CICONIA, genit. ct<(i>iï.t. f. Phxd. Ovid. Cigogne./. Oifeau. CicoN'iA. iolum. Machine a tirer de l'eau , de la figure d'une Cigogne. CÎCUM, genit. oV7. n. Var. Membrane, tunique , petite peau qui enveloppe & fépare les grains d'une Grenade, f. 13" Cicurii non inicrduim, Pl.iut. TyaJ. 2. j.vl'.io. Je ne te don- nerois pas un zeft. CICÙR, genit. «cKi-i'i. omn. gen. Var. Trivé, apprivoisé, do- meftique. m. privée, apprivoisée, domeftique. /. Vj' Cicur ingeniiim. Var. Un efprit doux Si traiirable. CICÛRÔ, ctclirâi, cicurâvî, ciciiraitim, cicmârè, Var. Appri- vojrcr. CICUTA, genir. cicût^. f. Horat. Ciguë. Herbe venimeufë. fj- CicuTA. Virg. Tuyau, dont les Bergers faifoifent des Fla- geolets. Siftcm Compara cicutij fifluU. Vhg. Une flûte faite de fept chalumeaux , comme a peu prés les Tuyaux des Chaudron- niers. CIDARIS, xiîafK. genit. cid.zrii. f. ^int-Cart. Diadème des anciens Rois de Perlé. CIËO , ciii , clvJ , litûm , cure. Cicir. Exciter, e'mouvoir. '^ Ctcre ùtilf'.m, pHgnarn. Virg. Liv. Exciter la guerre. Inciter, animer au combat , exhorter à prendre les armes. Virgile dit encore, ty£re acre viros. Leur faire prendre les armes, les animer au combat par le trompette. * Cicrc rnotus , i«r- iii , Ucr;tmai. Cic. &c. Exciter du trouble, faire pleurer. "Tmbas uxori citt uAmphiirui. Plaut. AmphilryoQ fera une querelle à fa femme. CiERE alvHm. Ctlum. Vrinam, Ptin, Lâcher le ventre , faire aller à la felle, faire uriner. CiEBF. AppcUer, faire venir. *N}lliirnos manu carminihus titre. Virg. Appeller les Mânes par des enchantcmens,ks évoquer. * Cure nomina fin^utomm. Tacii. Appeller chacun par fon nom. * Magnâ fnfrtmum voce dire, Virg. Dire le dernier adieu. Cii^^ patrem , riere pojfe patron , (Se dit des feujs Patriciens, fçavoir des cent hommes que Romulus choifit. ) Faite voir fon extraaion, & de qui l'on tire fon origine. .yt» %orM unejuam fando atidtjfi! Palruioi primo ejfe falloi tian de ctlo derntffoi, fed cjut patrcm aère pal]ii a- tera mari cngitur. Tacit. Car tout le refte eft battu des fîois de la mer. *AV iiredientes m pntlicum eijhiici y^maui cingc- rent. Tacir. Que lès Chevaliers Romains ne les pourroienc accompagner par la rué , ne leur feroient flus cortège pat honneur. tS" Cingi pericHlii. Cic. Eftie enviionnc de dangers. tÙ- ClH- Ï76 CIN. CIO. CIP. CJR. ié' CiYi(kf.Ji.y arhrtm. Vl£. Oftcr l'écoice d'un aibie, lede'poiiU- let de Ton ecorce. Vj- CiKGFRE jlujiiem injîgnihus fortunxprinci^ixlli. Tacit. Rcveftir quelqu'un des marques royales , luy donner les marques d'une autorité fouveraine. itj- CisGERK tirb m nir,i.onr. Cic, Jetter , répandre de tous cofez du fcrupule dans une ville, Cu'Z^ VOanil, Val- b lac. S'armer , fe munir de poifon. [d- CiNGi mm aliij:ias cvuri airjuc offii.Hi aluujm. Cu. Eftre puny pour avoir viole les cendres & les os d'un mort. * Ftdim fenara ctnen. Vng. Garder la fidélité qu'on a promife à une perlbnne mefme après fa mort. CÎNN.^B.^RÏS , xiitciSifH. genit. cinialâr'h. f. Tlm. ou CIN- N.^BARÎ. n. Indéclinable. Cmnabre. m. (Minerai dont on fait le vermillon, &qui fett aux Peintres. Il y a un Cinna- bre aititicicl , qui eft noftre vermillon fait de fouffre & de vif argent.) _ CINNAMOMU.M 0« CÎNN.AMUM, xiïvï^m/^ov. genit. linna- mml. a. Pliii.. Cinamome. ( Atbtiflcau dont le bois eft odo- riférant , allez femblable à l'arbre appelle Canelle. ) CÎNNOS , genit.finwi. m. Plisiit. Touffe i>.-< boucle de cheveux./. CIÔ, âi, civt, cuûm, cirK (De la quatrième Conjugailbn. ) Plii. Exciter. V^y. Cieo. , CfrPOS, genit âffi. m. Hor. Petite colomne on pierreélevee, ou l'on grave quelque choie de conliderable pour en confer- ver la mémoire , ou que l'on met fur les Tombeaux. Un petit tertre élevé, un mont-ioye. CIPPI. m. pi. Cxf. Des ceps , pieux ronds de la groffeur de la cuilie , brûlez f: aiguifez par le bout , qui fortoient quatre doigts feulement hors de rerre , le refte eftoit enfonce pour fcrvir comme de piège, &c les pointes cntioient dans les jam- bes de ceux qui les penfoient ttavcrfer. Cefar fe fervit de cetteinvention au fiége de la ville d'.Alize. CÎR.C.'V. (Prèpofition qui gouverne l'Accufatif. ) Auprès , en- viron. * Cirm eitm mc'ifefli. Oc. Environ ce mois-là. ^ Or- ri. m. Viir. Compas, m. pour tirer des Lignes , Se faire des Cercles. (Il y eu a de différentes fortes. ) Proftcfea tJtiU ftumen .^ddiiafduiii , ut circino circumduffiim penc loiiim oppidum cngit. UJ. Elle eft ceinte de tous coftez de la rivière du Doux , comme fi l'on avoir tiré un Cercle au compas. (U parle de la Ville de Befançon.) CÎRClTËR. (Adverbe Se non pas prépofitic'n.) Environ. Car C l'on dit Cimier CaUnd.ii, il faut fous-entendte , Crciier acL ialcnàas. Cic. Environ les Calendes •« le premier jour du Mois ; de mefme , Dm circiier ^mndecim itir fcccruni. Cxf. (On fous-entead Per.) Ils marchèrent environ quinze jours.' t Ainli l'on voit que cet Adverbe fuppofe toujours une pré- polJtion , foit qu'il fe prenne pour le lieu, foit pour le nom- bre oK mefme pour le temps. ] LiiA hxc LircUer excidit mihi. Plant. Je l'ay perdu aux en- virons d'icy. * Dtum cimier millm. Liv. Environ dix mille. * Circittr tncridtcm. Ccf. Sur le Midy. CÎRCITÔR, genit. circiidris. m. Vlp'. Colporteur de marchan- diles de ville eh ville, m. CÎRClOs, genit. circil. m. PUn. Vent violent appelle Noid- Oueft, tiers d'Oueft. CIRCLÛS, vt. (par fyncope pour CirculKi.) fir^. Cercle, w. ClaCÙS. xifKoc, genit. circ7. m. Plm. Oifeau de proye appelle Faux-perdrieu. CÏRCOITIÔ , genit. circuitiônïs. f. Viir. L To. c. rp. Parapet Corridor, m. Qiielque chofe qui rourne tout à l'entour 8c qui fait une enceinte. CiRCuiTio. Viir. l. 6. c. 6. Place libre pour tourner à l'entour. ^ Duo tïicUnid cum circtùtiiiniius. l'iir. Deux tables à trois lits avec la place qui leur eft neceffaire tout à l'entour pour le fervice. CiRcuiTiONES, IVrr. Pallieis des Théâtres, m. [d" CiRcuiTio. Ter. Cucr. Circuit , tour de paroles, m. Cir- conlocution. /. CÎRCOlTÛS , genit. circui'tûs. Ta. Cic. Tour , circuit. Cours du Soleil U des Aftres. m. CiRCuiTbS. Tour, détour, m. *Vt millium timpitns tjuadrj\7iyitA iircuit» exerciîHm dttceret , de ^iiiirt.î vi^iliii mi dixerat , pro~ feilus eB. Ctf. U prit un détour de douze à treiz? lieues, afin de pouvoh: mener fon armée par un pays découvert , 8c par- tit le lendemain avant le jour, comme il avoir dit. CiRCuiTos. Cictr. Circuit, m. Enceinte. /. * Pertrrare imnem circmtiim. Vir^. Parcourir toute l'enceinte. CiRCuiTus /ftnBjB. Cilj: Les accès de fièvre. * SjKtdrim circui- tus fcliri:. Plin. Fièvre quarte, dont les accès reviennent. CiRCuiTus virbDrum. Cn\ Circonlocution. /. circuit de paroles. Kl. Une période. CÎRCOlTÙS, circuïtà ,circiiurim. Ovid. Dont on a fait le tour. ClaCOL.^TÎM. (Adverbe.) Suet. Tour à tout. CIRCOLATiO, genit. circuUtiotiÏ!. f. Vitr. Circulation «» le cours que fait un Aftrc dans le Ciel. CÎRCÛLÀTÔR, genit. anul.iforis.m. Crtf. Charlatan, Bafte- leur , Empirique, m. qui débite des drogues dans les places publiques. CiRcuiAToR. Seii. Charlatan , Sophifte qui affemble des gens pont faire montre de fon vain Içavoir. CÏRCOL.ATORIÛS , àrcHlMoriâ. , ciraïUtormm. Suint. De charlatan , 0« qui relfent le charlatan. CÏRCOLATRIX , genit. circiiUinch. Comme LmgMii circul.tinx. Mnrt. Une langue de charlatan, une lan- gue trompeufe. CIRCÙLÙR, circalirh, circulârûs sûm , circut^trl. Verbe dépo- nent, icn. Faite le charlataa , aûemblex le peuple pour debi- lei CIR. CIR. ter ce que l'on Pçait , 8c faire une vaine parade de fa fcicnce. CrncuLOn. (Paflîf. ) Cotiim. Eflre conduit ex tiré à l'entour, (parlant d'un folTe.) CiRruiARi. C^f. Se ferrer en rond. CIB.COlOS, genit. cinùn. m. Cercle, m. ligne tire'e en rond. *Cn CiRcuLus. C/ie»-. Cercle, affemblée de perfonnesqui s'en tretienneot enfemble. , , r ■ * CiRcuLUi. Var, Gafteau rond , fait avec de la farine 2c du fromage. m, ^ ., , CIRCOM. (Prépofition qui gouverne^ accufatif. ) Autour. * Crcwn litttrj. Virg. Autour, auprès des bords. CiRciiM. (Adverbe. )"Kirg. Autour , à l'entour , ci 8c là , de tous codez. CIRCÛM.^CTOS, genît. (ircumâclii. ni. Plin. Le tournoye- ment d'une roué, le tour qu'elle fait , le mouvement ciicu- Iaire_ r/i. CiRCUMSrIClÔ , cinumfpicîs , circxmfpcxi , circKmfpëâïim , circumfpkèrè. Pliii. Regarder à l'entour, de tous collez. Vojtz. ClRCUNSPlClO. CIRC0MÀGGËR.\TÛS, circumaigtrâtâ, circumaggcrâuim.Plin. Amafle à l'entour. m. amaflee à l'entour. /. CÎRCOMACÔ , c/i'iHVjrt^î'j, drctimègi ■fCirciimâ^Jtnt , circumlige- rc. Liv. Tourner on faire tourner, mener à l'entour. * Cir- cumn^iiUT arhis viginti quatuor horarum fpattot Piin, Le mon- de fait fon tour en 24. heures. * Mnum Mcjni cum Sale cir- cnrnap uT/am. Plin. C'eft une chofe merveilleufe que le railin fe tourne avec le Soleil , 8< que de verjus il devient railin. * Ctrcumazh fe annus l't tpjb conaitt rcrum. Ltv. L'Année fepalfe dans la (eule entreprife. * CircKmagtre eijnoi. Liv. Faire faire le caracol à un cheval, le faire tourner, luy faire faire le manège. CiRcuMA&ERE. Stn. Mettre en liberté un efclave, la couftume eftoit de luy mettre une main fur la telle , Se de le faite pi- rouetter enfuite. *(V'oiez Tii. dt Mircilly fur la V. Sat. de Pirfe , où i/trti^it fe prend pour l'affranchifiement. L. C] CIRCOMÀRÔ, eircumitrat jCtnumarAv'î jcircymarâtûm , cirent' dr.ire Plin. Labourer tout autour on à l'entour. CIRCOMCELLIÔ , genit. circymcilhôuh. m. FclK Un coureur, un vagabond qui ne peut pas demeurer en place CIRCÛMCÎDANÊÙS, ctrcumcidanéd y çirntmndAnciim. Com- me, Cir^umadaneum mujium. Car. Vin de preflTurage , qui fort de deflbus le preffoir , après qu'on a coupé en taillé le marc tout autour avec la ferpe. _ CÎRCOMCIDO , ou CIRCUNCÎDO , circHrmldis , cinumûdi , circumctîHm, ctrtnmtiderc, Cu, Couper tout autour, ou à l'en- tour. CiRcujiciDO. Oller, couper , retrancher. * Circumcidere viiinm tx loto. Itif, Oder, rettancher tout a fait le vin. ♦ Circum- tidirc ctgituiiontm. Ccif. Olter, retrancher toute penfée ««ap- plication de l'efprit. CÎR.CUMCÏRCA. Hulf-ai Cii. Tout autour , à l'entour , de tous codez. CÎRCOMCJSE. (Adverbe.) Sutt. En retranchant tout ornement du djfcouts, fans aucun ornement. CÎRCOMCÎSItIOM ■uiniim. a. V.tr. Vin de ptcflurage, quieft fortiayant taille le marc a l'entour. CÏRCUMCISÛRA, genit. armmciim*. t. Plin. Incifion faite autour d'une chofe. ClRCUMCLAÛDÔ , cinumcUûdïi , circumclaiiî , lircumclaii- ir.m , il, cumdaudere. c>'- rn. rnii nX" "'""A- ''"'^^ ^"""^ '^^ f°"t« Pièces CIRCUMDO, ou CIRCUNDÔ . crci^rf.,, . ,", cun,dAu.^ . .rc„mddrc. Cf. Environner èntÔ rcumicil , tir- .„, j ,, . - tonner , entourer. * tir- des gardes a quelqu'un. * ^.imym cncmded' c,,!, D.H>. cuer. Dieu a enferme l'ame dans le co^J^TlZ .rcH„d^re ./,,«,„. s,a,. EmbralTcr étroitement^ quelq^'j: *Bw,lH, rx.gmsmHnu, or^toris c:rcu„,da,e. Oc. Donn« dêî troue rnT.".""^'"'"^'".' '^ ^^"f"-"" ^ans des bornes trop étroites. * H^c pr,mo /lMn« An„o compr,m.„do , £3«!! h.ud mu,.a ^u.,n. h,,i,„„ „„,u,ur. T.ci,. Agricola corrigea & fit Ibuhaiier à tout cumdari 'cHviro *' Ntva nouvelles murailles. faites - Mener E priarum^ tous ces abus des la prér^ïerrànnée e monde la paix , qu'on n'apprehendoit gucies" moîn's on^ '^r:Z'ir ' ':;"■" *? •' "=g''gence^desGo^vèrneu'rs! i> extra 1,0, canullo, egred.ar, ^«„ m,h, ,pfe drcumdU, fl CÎRCONÎnnrrt" ''rr "5-"'= '^ '"^ '""'' prefcrites ' " l"cll':d:!j:im , arcitndnccre. L:v. Mener à l'pnr,-„,r .„. 0« de tous codez » lfl„m fJr cwl l./' °."L', '";°"' Garçon, conduirez Monfieur. far toute la maifon uy voir tout e logis. ^^ranL arcund.cerc. Cucr. Ja charrue a l'entour. Kt- C.RCUNUuctRE «/,^,vw. Plaut. Tromper, abufer quelciu'un Jelourber. U,n..duc,re al,.,u,rr, argZ. PU.,, [uy a,?r" pêr" fon argent par hncfle, le duper , le-detrouffer , le dévaher (comme l'on parle familièrement ) ui-vaiiiet , «S» C,RcuNDLC,.Rt. l>lp. Réduire au néant, cafler, annuler ut Ed,j^„. quelque ordonnance , en faifant à rentôur ce«"n« CÎRCONDÛCTÏÔ, genit. .ircHndxaSnù. f. Vilr. Détour pour la conduite des eaux. ■^«•lum l'ouï ♦CiRcuNuuciio. «7^,n. Circonférence d'un cercle ♦ C.RCLNDt,cT;o. y„r. Circonvallation , lignes tirées autour d une place pour en former le fiége. 03" CiRcuNntcTio. Pl...Ht. -Tromperie, fourberie, fineffe pour attraper de 1 argent. ' CIRCÙMEO, ou CÎRCOËÔ, „r,S«7,, ou .,V™7,, „>c««7„J iircnran, ou arcuivi ; ciriMtv.m ; circumiri , oa circmrë UC Aller 3 1 entour, tournoyer , environner , enveloper ♦ Cir' ciim.ri uiitorm juUt. Taat. 11 commande qu'on aille par les tentes. "> Circimre fAuaoï.Taai. Viliier les bleife?.. * urtum- ire îerga vncmiam (.opérant. Tacit. Ils commencèrent à s'c- tendre pour nous enveloper. CIRCÙMËQUnÔ, arcxraeijiiilâs , drcumt(juitivî , drcumeqm-^ taïuKt, drtumtcjmtare. Liv. paire le tour d'un lieu à cheval aller à l'entour à cheval. * CÎRCUMFÈRÔ , ou CIRCONFÈRÔ , duHrifirs , drcmtùK dnunlaïKm, cncwifêrte. Pim. Porter ça Jk làoKàreniout' de tous cotez. ' ' CiRcuNFtRRE oculos. LIv. Porter les yeux on la venë de tous codez, regarder de tous codez. *T,mquàm padim ambidtié fihi-.m duui grigah habnu ariunftrat. Tau!. Qlie c'edoit dcii une allez grande preuve de fon ambition , d'élever fon fils dans le camp en habit de Cmple foldut. ■♦ Circunfcrrc fr. Plant. Se tourner ça Se là. 03=" ^d nuium al:tjiiory.m dnunfirri, §luiiii-Curl, Se lailTer tour- ner félon la fantailic d'autruy. Se laifiet mener, comme l'on dit, par le nez. Tom. L Z KJ. Cm- 178 CIR. tj" CiRCUsvFRRE nli'cjit:d pr-chmitone. PVin-Jun. FubUcr une cho- fe de coite Sx. d'autre. * S^erelas ciramfLrre. Uv. rouet fes plaintes partout, fe plaindre de tous coftez. * Circm:fert iU»i f.ima. Phii. Le bruit court par tout de cela. * Cùm avarura numeriâ Ltrat/iftrtiir thi/ippi fticfii?yi. CaUtm. On compte par- mi rbiftoire de nos Ancefires l'aftion de ThiUppe. CiRCusFi-KO. Terme de facrifices pour Puiitier. * U"» tir fa- nas pHui circHniuih undâ. Virg. Il atrofa ou purifia par trois fois les compagnons d'Enée avec de l'eau pure. * Pra lar- vaia le cinmifiram. PlMir, Je te purilierjy comme un fanati- que._ GÎB.CUMF1RMO ou CÎR.CÛNFIIV.MC5, cinitmfirmas , circum- firmdv'i , anumjirm,::::/» , ciicump'rmirè- Catitm. Affermir, fortifier dejomes parts. CIRCOMFLECTÔ ou CÏRCONFLECTÔ , circmfiêa'is , cir- ctinflixi, t/r.Knyrf.viiOT , cjriKriflccléré. ViTg. Tournei , prendre des détours, n'aller pas droit. CÎRCOMFLËXÛS , genit. anumflixui. m. Plin. Circuit , dé- tour. ">. CIR.COAIFLÔ ou CÎB-CONFLÔ , ciramfl^.s , circunfiai/t , ùr- (Kujîntiim-, cnciii.jlârë. it.it. Soufficr de tous collez. tj' Jii/ (/mii:bni irtvtdt* vtut'ts ÙTCHn^Ari, Ciicr. Elire attacjué de tous codez par l'envie. CIB-CUMFLUÉNS, ou CUVCONFLOëNS , genit. circunfiuin- lïi. omn. gen. P/m. Coulant autour, m. coulante. /. * OV- cMnflutns .tmnis opidum. Cu: Un fleuve qui coule à l'entout d'une Ville , qui la baigne & l'arrofe de tous collez. ♦ Cir- cHiiflums extrciiHt. Citer. Une armée qui s'araalVe de toutes pairs. ïj- CiRCUNFiuFNs gtariâ. Cic. Qui eft tout environné de gloire. CIRCÛMFLÛÔ , ou CIR-CONFLÛÔ, circumfiuh, urtumfiitxl, ctrcnmftKxhm, àrcumji'iere. Plin. Couler autour 0« à l'entour. CiRcuMFLUERE. Envirouncr, entourer. Circi-.mfl^x.t liai cervarum niiiitiinda. Vnr. Une troupe de Cerfs nous environna. CiRCuNFLUtRE. Pliii. Venir, accourir de toutes parts. CiRCusFLWERE ri aii^mt. Cic. Avoit aboudance d'une cholè. CiRCÛAlFLOÛS , circKmfiicâ , circumfiiiùm. , Plin. Qui coule autour oit a l'entour. CiRcuMFLuA injuU. Ovid. Unc Ifle qui eft environnée d'eau courante. ^ Mens nrwmflualuxu.Cliui.Vn efptit perdu, abyfme de luxe. CÏRCOMFÙDIÔR, ou CIR.CUNFODIÙB. , nraimfaderïi, cir- cKMfôfsû. iiim -, circumjodi. Plm. Elire foiii tout autour. CÎR.COMFÛRÀNËOS , ou CÎRCUNFÔRANÈOS , cinumfo- runsii, circumfavaneum. Cic. Qui Va de place en place. *C,r- emifaranciis iihiitmacapiiU. Cicer. Un charlatan, un Empirique, qui vend fit drogues dans les places publiques. CiKCur.iFORANEUM *i. Cic. Argent pris a gros intereft , argent pris fur la place du Change. CÏK-CUMFÛRÔ , tiriurnforas , circumfarUvi , circumfarâtrim , circumfarire. Plin. Percer tout autour. Tioiiei à l'entour. ClaCONFÔSSÙR., genit. circunfafihii. m. Plm. Qi:! fouit i l'entour. _ CÎB-CUNFOSS0a.A, genit. circunfafsûrx. f. Plin. FoiiifTcment à l'eiuour^ w. CIB.C0MFULGËO, ou CÎRCUNFOLGËÔ, circKmfultès , cir- eumfrilsï , lirtumfnlferK Plm. Reluire , briller de tous codez. CÎB.COMFÛNDÔ , ou CÎRCUNFUNDÛ, cmumfu'idis , ar- cumfitdi , circtiwfusûm , ciraimfnnd<;Té. Ptiii. Répandre tout autour 01* à l'entour. Environner. '^ (ircunfwidithr lac. Plin. Le lait qui bout fe répand de tous codez. * Terrain crajjlffi- mus iircmifniuiii ai'. Cuir. Un air fort épais & grofiier eft répandu autour de la terre , la terre etl environnée d'un air foit gtoflier. *Tergii Cierniaiiarum eircnufundmiinr. Taeir. Us invelfiUent les Cherufces. * Circrnifundiiur erjuiiûtus. Cjif. La Cavalerie eft inveftic. * Mnltititda illi circmifHiidiiur. Liv. Une multitude l'environne. CÎRCUMFÛSOS , ou CIRCÛNFOSOS , circumfHfk , circHmfH- snm. LUud. Répandu autour an de tous coftez. w répandue./. Circunfl;S'js. Environné, entouré, m. environnée, entourée./. '^ Vide m Hihliallncâ. [edcuum mnhis ctrcilmfnfitTn Staicarumldrts. Cic. Voyez le alïis dans fa Bibliothèque entouré de plulicurs Uvrcs de stoïciens. '^ Circumfnfus hdo CUsidiorum Juliorum- qut imt^uiti. Tant. On porta autoui de (oa lit les images CIR. des Céfars & des Claudiens. ClRCOMCnLÂTOS , ou CIRCÛNGËLAtOS , tircumielâ'i, ciriKMgelâiiim. Plin. Glace , gelé de tous coftez. «;. glacée, gelée. /. CIRCÛMGËMO, ou CÎRCONGËMO, cireumgimi, , circumgè- miit , circitmgeirviMm , circmngèmer.'. Harau Gémir hurler comme font les Ours à l'eiKour d'un bercail. CÎRCOMGËSTÔ, ou CÎRCUNGËSTÔ , circi\.fidts. (On fous-enf end /«■ w.) (te. Valets de pied, laquais, m. ClRCÛMPLECTÔB., ci«<.w//((»fVi";, circumplcxûi iiim,tircum- flclii. Cic. Embrallir. Kj" CiRCuMPLFC I p.ifmoniKra elicuiHi. Cicer. Ravir & empor- ter tout le patrimoine d'une perloniie. ClaCUMFLËXÙS , iireumpiixii , circHmpItxûm. ^uUCtl. (En lignitication pallive. ) Embrsfle , environné, m, embraflee, environnée. /. CIRCOMPLËXOS , genit. lircHmplixiis. m. V'ùn. Embrafle- ment. m. ClRCUiMPLlCÂTÛS , ciTCi4mi>lnitâ , circamflïctiûm. * Puer circfmplicMu! firptnni KmpUxu. Oc. Un enfant autour duquel un (èrpent s'eft entortillé. CÎB.CUMPL1CÔ , circumplïcâs , circumplicâvî , circumplicatûm, circumplhari. Cicir. Entoitiller autour. Tttm ejfct oJieniHm , ft aniiitm -uitlti ctrctimplicajfet. Cicfr. Ce feroit alors un prodige , fi la barre s'eftoit entortillée autour du fcrpcnt. CÎRCÛAIPÔNÔ , circtimpônisy clrcumpofriï , cjrcumpositùm , cir- cumpdnrrè. Htr. Mettre , ajufter , ajancer autour. CÎRCOMPOTATIÔ, genit. cimimpsiatiônh. f. Ocir. L'Aftion de boire à la ronde. CtRCÛMPURGÔ, ou CIRCUNPORGÔ, cmmpHrg2is,circum- pMr^d-uï, tircunpurgâtûm , circrnipurgârè. Lcif. Nettoyer à l'en- tour. drcutipKrijtrr diiitts. Celf. Nettoyer les dents. CTRCUMRASOS , ou CIRCUNR.ÂSÛS , circumrâjx , circum- riiûm. Colum. Racle tout autour^ >». raclée. /. CÎRCOMRETIO , ou CÎRCUNRHTiÔ , circutmctt! , circfmre- ûvt, circumretuitm , circiimriilré. Lttcr. Embarafler , dans un lensfiguré CÎRCUMRËTfTOS, o>c«ffirf/î;« , circmartittûm. (ic. Emba- raûc. m, embaraflee. f. _ _ CIRCOMRODÔ , ou CIRCUNRODÔ , clnumridïs , circum- roil t tircumrôiûm , circKmridcrè. Pli/i. Ronger autour. ttj* Dttdum circHfirodo > ^uad devorandum efi, Cic. 11 y a long- temps que je ronge mon frein , »« que je fouft'te un mal qui m'eu inévitable. K^ Deriit ciriniiroiii. Horat. Eftrc déchiré par la médifance. CÏRCOMSCALPO, circuynfcÂlpts, circKTnfcalpsi ^arcUT/ifcâipUim, eirciimfiâlpèrë. Plin, Dechauflei tout autour les dents pour les netoyer. CiRCuiisCAipTi dentés. Plin. Dents curées tout autour. CIRCUMSCARÎFÏCÔ , ou CÎRCUNSCARIFICO , cncKnfcari- ficetl , cinunjirarijlcavi , circttnfc'irificânim , ctrcunfcarifnArè» Plin. Scarifier, incifer tout autour. CIRCOMSCINDÔ , ou CÎRCONSCÎNDÔ , clrcunfûndh, cir- cunfùdi , circunfcijium , circmfanderè. Liv. Couper tout au- tour. CIRCOMSCRÎBÔ , ou CÎRCÛNSCRIBÔ , circumfrlbh , ctrcunftripsi , cncKmfiripmm , cncumfcûbérr. Propre- ment Décrire ou faire un cercle eu un rond avec le com- pas autour de quelqu'un on d'une chofe. * OrcKnfcribtre ler- ritm furcuio. Phn. Faire un cercle fur la terre. * cirait, - fcrtliire virgnli alicjuerr.. Cic. Décrire Un cercle fur 1j poufilere f,''^'' '* ''""^ d'une petite baguette autour de quelqn'un 6c 1 empêcher d'en foitir. CiRCusscKitERE. Botner , limiter , rcftreindre , donner des bornes. Marquer, dehgner. * Curnctlum v,u circitufcripjit naltii naiura. Cic. La nature a donne des bornes à nollre vie. CtrçHtfcnbere Itcitm habi.itdi aiIicui. C„: Marquer , defigner un lieu a quelqu'un pour habiter, pour fa demeure fans qu'il en puilie forttr. tS- CmcoNscRiBERE. cic. Ttompet , decêvoir , faire donner quelqu'un dans le panneau, on le faire tomber dans le piège. Circu„/,r,bcri fe ,pj„m, cicer. Se tromper foy-mefme. »? CiRcuNSCRiBERC ilif.7i , <:i««/,y/ifc;KOT. Colum. Cetf. Citconfpea. m. circonfpeâc. /. Qui a de la circonfpeûion , qui agit avef circonfpeftiou. [On dit CircmfpcHifirr/iiii.'} vd^' Vi:pBA NtiN ciRCUsSPiciA. Ovid. ParoIcs inconliderées. ClRCUNSPËCTClS, genit. ctrcm/fiâHi. m. Pl,„. Regard, m. veuc qu'on jette de tous cotez. /. * Cervix fl.xihs ad circiin- jf,t!ni/i. Plut. La tcfte tourne pour regarder de tous colltz, CiKCUNSPEciLS. Ovid. Conlidctation , veué des maux & de Zi ce iSo CJR. ce qui peut arriver. /. CÏRClJNSnCîGNÎIA , tU. f. ^ulCitt. Confidvfiaiion , cir- coiifpeftion, reflexion /". ClaCÛMSrlClÔ , ou ClaCUNSrïCïO , ■drcumfiïi'h , ciniim- ffëxï , circi'.rifpciirim , lurcrmfpïcere. Oc. Regarder de tous coftcz, jeiter les yeux de toutes parts, çà & 1.1, Phryjfïa nj^mi^ux cirtwifpcxii. Vir^, 11 regarda tous lesTroyens qui l'envitonnoient. tij" CiRcuNspicio. Voir , conlîdc'rer , regarder de pre's à une chofe. * CncHiifpicite offiiiii pyocetlas ^itx iMpeiidc'U. Oc, Con- lîdérez toutes les tempefles qui nous menacent. * 0»i>im tirct'.nfpicne. Cicir. Confideicr, peler toutes ciiofes. Prendre garde à toutes chofes. Fiévoit tout ce qui peut arriver. ■* CiycUïifpicere avir/io ou ntentibiti. Cîcer, Ctf. Conliderer , taire attention. * ^uxdU rxttrna circnnfpicicbnr. L:v. Il conlidé- loit de quel codé luy pouvoit venir du fecouis de dehors. ■* Se cirtumfl'iccre prudentis cfl ttÎKJuands, Cic. C'eft le propre d'un homme fage Si avife' de refléchir de temps en temps 1ht foy-mefme , de s'e.\aminer Se de fe conliderer. * Mugm- fiiè Je circiinjpkit. Cic. C'eft un homme remply de luy-mefme. Il eft admirateur de luy-mefme , il Te regarde avec vanité. C'eft un homme fort vain. ClaCUNSTÀNTlÀ , genit. circunjlant'ix. {. Cm. Seu. Envi- ronnement, m. •♦ ûnu'ijlaiitiit Ijujlmm. Cal. La prejfeuce des ennemis qui nous environnent on tS' CiBcuNSTAMiA. S"""- Circonftance d'une affaire./. Cice- ron dit attribtalonej. CIB-CONStATIÔ, genit. circunjldinnii. f. ^ul-Gtt. * MiUttim cjniinllatio. Troupe de foldats qui environnent. CÎR-C&'.MSTÔ ou ClRCOSlSTÔ , circimjlai , circtim,1èû, cir- cunjlâiîim, tinunjtdrë. Cic. Environner, fe tenir autour, eftre à l'entour. Orcumstantia mtiU. Liv. Les inau.x qui nous environnent , qui nous menacent. ClRCÛMSTRErÔ, ou CIRCUNSTRËPÔ , circumftripU, cr- cumjhèpiil , ciicHmJlrcpuûm , circnrnjlrepcre. Tactt. Faire du bruit autour. CÎRCÛMSTRÛÔ 0« CÎRCUNSTROÔ , cinHrnflrûïs, circum- Jlrûxî , circumjlrHilicm , orcumjlrûcrè. Plm. Baftir à l'entour oH.de tous cotez. CÎRCÛMSUDO 0» CÎRC0NSUD5,«>cKniJ«ii»«, circumiûdâri. Pliii._ Suer de tous coftez. CIRCUNSUTÛS, iircuiisritâ, ciriu/uHtiim. Plin. Coufu de tous coftez. m. coufué. /. CÎRCOMTËGÔ oa CXKCVNTÉGÔ , circumtègû , cinumcx'i, cirrumietlicm , iirtum^ei^ére. PUitt. Couvrir tout autour , de toutes parts on entièrement. CÎRCUMTËXÔ ou CIRCUNTËXÔ, rircumêxi'i, circumiëxu'! , circumtëxtuni -, àrcumicxérc^ Vtr^. Faire Un tilfu tout autour. CÎRCOMTÔNÔ. ou CIRCUNTONÔ , circumionas , cinumio- ni'il , circu/'/non'itûm, cÎTcumtônÀre. Hor. Tonuer 6c faire grand bruità l'entour. CIRCUMTRËMÔ »» CÏRCUNTRËMO, circumlrémts , cir- tfm'rimiây circumtremitûm , cncu/fitrèmèrë. Luc. Trembler de tous coftez. CIRCÛMVADÔ 0« CTRCUNV.IDÔ, circumvidis,i.ircumvâri , (ncumvàii:m , circumvaicrf. Liv. Surprendre ôi environner de tous coftez. ^ Circttnvaflt -urbcm terrar. Ltv, L'épouvantc fe rcjiandit par toute la ville. CÏRCUMVAGOS , itrciimvkga , circumvâjTim. Hor, Qui va au- tourow à l'entour. CiaCUMVALLÔ ou CÎRCUNVÂLLÔ, circurmâllâs , circum- ■bâllâi'l, circfimvaitatHm , circMwvallâre. Caf. Faire une cir- convallation eu un tempait autour d'une place, l'environner de remparts, l'aftiéger. Bj" Tôt rci repente me circunvallant . undc tmer^i non potejî. Te- . rem. Tant de malheurs m'accablent , m'environnent , m'af- (icgent de tous cotez , dont il ne m'eft pas aile de me tirer. CÎRCUMVÊCTIO , genit. crcumvtaimii. i. Cic. Ttanfport des chofes par chairoy ou autrement, m. CincuHVECno Silis. Cic Le Tout que fait le Soleil. CIRCCMVËCTÔR ou CIR.CÛN VËCTÔR , circumveaârh, cir- cHmveClatiii Mnty circurnvedâr't. Plaut. Parcourir les lieux de cofté & d'autre ; fe promener en carofle , h cheval , ire. CiRCUMYÉHÙR OH CIRCONVÉHÛR., çirumvihéristwcum- CIR. vèliiis sum, circumvcin. Sallujl. Aller de cofté & d'antre pai mer frir quelque vaifteau. * Prxfeao cUJji, cinurm.hi Biiian' nuim pmcipit. Tacit. 11 commanda au Général de l'armée navale de tourner l'Ecofle. * CircuramU c^uo. Liv. Aller à cheval autour d'un lieu. CÎRCOMVËNIÔ ou CÎRCÛNVËNÏO, circumën-,,, cireu»v7n7, iircuinjeiitum, ârcunvenirê. Virg. Entourer, environner. * Co- cytufejut finu Ubens circf,r/>veiiit atro. Virg. Et le Cocyte l'en- vironne roulant fes eaux noires. * Fluvius cinuitvcmi infulas. Tacit. Le fleuve entoure des llles. CiRCuMVENrRE. Cic. Salitj}. Cdf. Environner, enveloper , in- vertir, aflâéger de toutes parts. * CirciinvenuOaiur , ni pnm.\ lefio fe cfpojmff'et. Taiii. Et fiu le poiirt d'cftre invefly , il eft fécouru vaillamment par la première légion. ♦ Cncunvemrt hojtem. C^f. Environner, enfermer, envelopper l'enncmy. [d* CracuMVENtF.E aliijucra. Tromper , fouibet quelqu'un , le furprendre. Circunveniri judicio. Cic. Eftre condanrné par brigues & par des menées fecrétes. tû" Incommoda rnulta circiinveniunt fenem. Hor. Un vieillard ïft environné de plufieuis infirmitez , il eft fujet à bien des in- hrmitez. _ CÎRCONVENTOS, circunvêntâ, circunvënlûm. Ctef. Entouré, environné, w. entourée , environnée. /. ♦ Tamcn commit- tcndum non puî abat ut pttl/is tiojîibui dut poffet eos à fe per jidem in cotheiuio circu*ivenros. Caf. 11 ne vouloir pas qu'on iiry pût reprocher d'avoir ufé de quelque fupercherie dans une enire- veuë. '*' CirciinveniM î^ fpoluiiiti a Utrontbiif, Saluji. Afl'ailii 3c depoiiillé par des voleurs. CtRCuNVENTLS. Fourbé , trompé. * Circunvetiïus pecuniâ inno~ cens, Cicer. Que les Juges ont condamne pour de l'argent. * Circunvtntui ncccjfittidinibus. Saiujf. Embarafie de parente. * Circunventus morbo eiiijue inopiâ. Cic. Accable de maladie ôc de pauvreté. CÏRCÛMVERSOR, ttircunsvtrsâris , circumveriâfî. Lucr. Eftie tourne à l'errtour. CiRCUMVÊRTÔ OH CIRCÛNVÊRTÔ , circunvèrti'i , circun- vettiy cir.unviïiûm , ciriuuvertérë. Ovid. Tourner autour fl« de tous coftez, tourner à l'entour. K5= CiRCu.MVERTERE aiicjucm argcnto. Plaut. Attraper de l'ar- gent par finefle à quelqu'un , Itry en escroquer. [ Cette der- nière manière de parler eft bafle.] CÏRCUMVËSTIÔ 11« CIRCUNVËSTÏÔ , c'ircûmvëflis , circum. 1/ëJlityt , ciriumvë/lilitt/t, circumviflirë. Plin. Veftit & couvrit à l'entour. [!}• CrRcuKvESTtRE Af7(.. Cic. Envelopper, couvrir de paroles. CÏRCUMVINCIO ou CÎRCONVÎNCIÔ, circumvincls , arcura- vlnxl, lirtumviniïiim y ctrfumvtmiré. PUut. Lier tout autour. CÎRCOMVISÔ ou CÎR.CONVÎSÔ , circumviu! , circuravii'i , cmumiÂsum, circumniiëre. Plaut. Voir de tous coftez , om à l'entour. CIRCÛMVOLATOS ou CÎRCONVÔL.'VTÛS , circunivolSlâ , circumvvlâturn. comme, CircunvolaiA navu. Plin, Un navire à l'entour duquel un oifeau a volé. ClRCUMVOLlTÔ ou CÎH.C0NVÔL1TÔ , circumvolUas, cir- LiimvoiitÂvl ^ circumvoliialitm , circumvolilÀrè. Vir^. OU CIRCOMVÙLO , circumvildi , circumvolâvi , cirtumvolâlûm, circumvolirè. Virg. Voler à l'entour ou autour. Kj" ClRCUMVOLtTARE limiiia fotcntium. Colum. Faire fa COUt aux puiflances , Se aux grands. CiRCOiMVÔLVO ou CIRCUNVOLVÔ , circimvilvis, circum- vitlvl f circumvolûtiim, crcirnivôivèrë. fe. Plin. S'entortiller 3 le metttc autour. Vjf Miignum Soi circunvolviliir tnnum, Virg, Le Soleil feit fon tout annuel. CIRCÛMVÔLOTÔR , circumvolutârïi , einumvolwârî. Plin. Se rouler, fe veautter. CÎRCÛMVÔLÛtOS , circumvSlHta , circumvSlûtûm. Plin. En- tortillé, m. entortillée. /. CIRCUS, genit. ârci. ra. Plin. Tour, circuit , cercle, m. en- ceinte. /. CtRcus. Lie. Le Cirque. Lieu fpatieux à Rome , entoure de murs ou l'on donnoit des Jeux. CÏRiS, xsTçic. genit. ciris. f. Ovid. Aigrette./, oifeau. CÎSwNËA, genit. wnè*. f. îlm. Vaifleâu à mettre du vin. ^ CUV CIR. CIS. CIT. CIR.RATÙS , chrâli , drrâUim. Ptrf. Qyi poite des cheveux longs Se bouclez; qui a des cheveux crépus. CÎR.RHÀ, gciiit. C'irrhi. {. Sm. Cirrlia. ( Ville de l;i Phocide, au pied du Mont ParnalTe. ) CIB-RI. genit. cnrinim. m. plur. Var. Cheveux longs & pen- dants. 7/2. Longue chevelure. /. CiRKi. Pliii. Les pieds & les bras des Polypes & des Sèches. CiRRi. Plin. La huppe des oifeau.ï. CiRRi. Phs.i. Frange au bord d'une robe. Cnris dificiiicmihtii. Phted. Dont les plis pendoient. CÎR.SION , Kif^m. genit. cirtiî. n. PIm. Herbe qui a les feiiil- Ics de buglofe. CIS. Prepolition qui gouverne l'Accufatif. Deçà. Cis EKpIiratcm. Oc. Deçà l'Euphratc. * f;j paucoj dits. PUul Dans peu de jours. * Ci> uiidirjtic. Plant, Deçà & delà. Cis EKfl. Dans peu de jours. •^ Hi UKiWjtic. l'iant, ueça oc aeia. CISÂLPiNOS , cifilphia , afal^imim. Cuir. Qui eft au deçà des Alpes. ClSl.'^aiÛS, genit. cifuriTt. m. VIp. Qui conduit un chariot à deux roues, appelle Cifium. CiSiÛM, genit. ciui. n. Vitr. Chaife roulante, f. [ Les Anciens avoient des Carofles à deux roues qu'ils appel- loient Djî"■'"'"''• '^"f- Le Rhin eft fort rapide, fon cours eft fort Tlltc. Trifudns alani celerare uln tibmn cmit. Calul. Cou- et vrlte en danfant au fon de la flûte, fuivie à pas précipitez 1.1 cadence des inftrumens. » t r ^,tT^,]^'^"" "i- ^"•- ^°- vil^-iEE ému de colère. ,; A r? "ù^f- ^ ''" ''""""• "• ( Adjeftif Compara- is cLrfderlLs.^^^^' '■"""" '^"'- ""■ ''"' ^"^''l- ''l!^!^'^' ^^°-^- "'"■'•'• f- '^'"- Statue qu'on portoit à Ro- m^ tT,^'"""' '°"" ^^ ^''^"' 8c qu'on faifoit parler com- me nos Marionettes. CITËRIÔR. «-.&/.&/,„, ninila.n. ( Adjeaif Comparatif i:0,er, politifinufité. .«de(„r..) Cu. Citérieur m Ci- erreute ^. Qui eft en deçà, qui eft^plus prés de nous. ^S- £« les chores qui approchent le plus dés icîiefticj. ,, .. -, CIT. ,St CITHARA. KiSj^a , genit, e,ilmr,t. f. Plin. Luth. m. ou quel- que autte inftrument à cordes. ^ ^ll,'^ i\^' '"^=''"^'''«> g«n't- "thar-iB/t. m. Cic. Joueur de luth OH de harpe. *. *^'o™'^'lutl[.^/."^' ^'°''- """"'J^'-'- f- ^'^- Joûeufe de harpe *^'™f.n!wl' ^''''t"^^''!, "''">:-^^^-'' e,tlMri^i,iim , Mari^i- de"ha^pfo«'de fu'th"""'^''"'"""'"'''^^'"- ''"■ "^ '°"^« de hafpf ^. de In',.'' '^^^ ' «'?''• '•""'"'''■■ "'• ^'"'- 1°"™' "^fcT"^ eft'^;rp,l<^f ^'^ ^"p"'-^ '^ '■'- - ch^Tn'ro'r-la^t^re"^ ^"""^ "^ ""^ '^'^"«^ '« P'^P- CÏTÔ. ( Adv. ) Ce. Vifte, viftement, promptement * Nota qu'Ô;. nedir,rr^- ""^ '''^'= "^"'^ ^^''' eS moms de ten^s' qu on ne diroit im mot. '^ ^ ^l^\ti^"^^, ''") *" Comparatif atï.'.s. Plus vifte , plùtoft - & au Superlatif r,n/j;»,c. Fort vifte ] O/o lir eHrJimj,li^H,d n^ere. PU,», iaire quelque chofe vifte & pour ainli dire, encourant •>; v'"c, Ciib. Bientoft, dans peu. * u,i „ -uUebo. tker. Te vous ver- ray bientoft, o« dans peu de temps. ^ Clio. Plutoft. >£««, „,;, ,^„; ,„; TOietorcTB dixilTe, „uàm ^„. rK^^. ^°"^ ^'^"«"'- PUUoft^appellé Po^âq^r q^uc CiTÔ, eitH,, e.ûvl, citaw.m, cUSrë. Cxf. ( Ce Verbe eft mie pour lecompofe.) Inciter, pounér,Uer, avancef p"ô! un^ciiev'al. '"°'"'°"- '"'" "''"""■ ''/■ ^o^"" ■ m"« t o oq e" à"pm r Tt' 'f"""- "'^; ^^'"P'"" "'""'""' j^iuïuiiucr a piller. fC/Mr? /jawormj ahct^i. Cetf. Aflemblec iuYsi^ofcri-y^^-pX''^"^^ ''" -p- ''y =■-«•" "cotl^t Cr'Sirs-^et-h^r '"^^ '''-''' ''" ^°"^'°""' '^Vacher.'^""""' ^''^* ^"'" ""^ **=" ''""'^^ ^« ''°"^= ' 1'«- '^auA'lf."^""" '" f'"""-^'-"- AITembler , mander, convo- quel le Sénat , aujourd'huv AlTembler le Parlement CiiARE. Ltv. Citer, appeller en juftice. CnAKf-teJlem tnAbc;„ire, m rem al.cjKam. Cic. Xe allqni.PUut trZr "p '^'"•i, ^PP'"" <î"flq"'"n poureftre témoin d'u. ne choie, l'appeller en témoignage. CiTARE Mchrem.Uv. Citer, nommer un .auteur. [ CiTARE fignitie quelquefois chanter. Harat. Lib. I. Sat IIL vf. 6. en parlant d'un Mulicien : — St calUbutjfet ah ovo Vfcjur ad maU citaret &c. L. C. ] CITRA. ( Prépofition qui gouverne' l'accufatif. ) de. Deçà. au deçà , en deçà. * atra %j,en«m. i^. Deçà le Rhin. ' «..IIRA bans. ■» fuM Scmue, a«chriiatem. Cner. Sans l'autorité au benat. * Otra mvidiam. Suet. Sans envie. fa'n7fa''"'^"" "''"''""• ^''"-J""- Sans beaucoup de peine , CiTRA pour, extra. Suit. Hormis , excepté , hors. * SoleUt eiir,i fpca.uKlorum dici. Suet. 11 avoir de coutume , hors les. )ours des jeux. CiTRÉTUM , genit. cltrèi'i. neut. Pall. Une CitronnaVe f lieu plante de Citronniers. CÎTB-EÛS, eiirëa , e:tré«ra. Plw. De Citronnier. ClTRËUM, genit. citreV. neut. ( On fous-entend mtlKm qu'oni , peut exprimer. ) Citron, m. ^ CITRÏNÛS , eitrinéi, eiirïnûm. Plin. De couIeur de Cifton CITRO, qu'on joint avec nltra citroijue. Volontiers. CITRUM , gcnit. e'tiri. neut. Mart. Bois précieux' & odorife^ wnt, tirant fut I.i couleur de citron , qui vient d'Afrique , & dont QU fait des ouvrages de tïbkteiie, Z i CL- jîz CIT. CIV. CÏTROS, genit. cftH.t. PHn. Citronnier, m. arbre qui porte des Citrons. CiTRus. f. Var. Arbre d'un bois odoriférant qui croift en A- frique propre pour des ouvrages de menuiferie & de mar- queterie. CITOS, âir! , r'itîim. ( Participe du verbe Cio. ) Émeu , provo- que, m. cfmuë, provoquée. /. * ^Ivus cita. Plin. Un ven- tre lalche *: devove , le cours de ventre, comme qui diroit, Un ventre provoqué Sx. ému. C'ItOS, ( de Ciio.) Vifle. m. Sx. f. Soudain, léger, m. foudai- ne, légère./". * Navis cita remis. Tant. Vaiflèau excellent à la rame. * Mors cil». Horat. Une mort foudaine , ou prompte. [ Cet Adjectif fait à Ton Comparatif f>nVr , & hoc cïtîûs, (ge- nit. cuniris, pour tous les genres. ) Cicer, Plus vifte. ] D:c) cnitr brumAlt Itr^porl. Ovid. Les JOUIS font pluS COUrtS 0« pilllént plus vifte en hiver. t 11 a pour l'on Saj^eslitil Ci!lfsïmii!,citifsSma ,iitifi!m!im. Hiiint. Fort vifte. ] C1V.4B.Ô, genit. civjrêuli. f, ck. Chambéry , Ville Capitale de Sayoye, autrefois Ville des Allobroges. CIVICÙS, civictiy civiciir/i. Hornt. De Citoyen. ^ CoronA ci- ■vita. CiLtr. Couronne qu'on donnoit à celuy qui avoit fau- ve la vie à un Citoyen en guerre. On trouve en ce fens dans Qiiintilien Cvnà. donare alii/ncrn. Donner une telle Cou- ronne a quelqu'un. * BtlU ni-ii/i. Oxnd. Moiiij civichs. Htr. Guerre civile ou entre les Citoyens d'un mefme pays on d'u- ne mefme Ville. CrvrruM /»j. Horat. Le droit civil. CIVÎLIÇ. OT. & /. & hoc civile, n. ^diiS. ( genit. civïlïs, pour tous les genres. ) Cic Civil, m. civile. /. de Citoyen. *B./- lum ctv-le. Cic. Fr.ror nvtlis. H'ir. La guerre civile o» qui eft enrre des Ciroyens o« des peuples d'un mefme eftar. Huircus civdii. l'/rç. Couronne de chefne , qu'on donnoir à celuy qui avoit fiuvé la vie à un Citoyen daus quelque guerre. Satnii.i civilij. Q^uint. La fcience pour gouverner une Ville ti: un Eftar. l'ir civr/ii. §l«int. Un homme qui fçnir gouverner un Eftat. Curit civiles , unjx iivilts. Hor. Les foins & les travaux à gouverner un Eftat , les émotions populaires. Civiiis. Civil, honnefte. m. civile , honnête. /. qui fçait fou monde, qui fçait vivre comme un homme de ville , à l'é- gard d'un paifan. * ..Ax're /<• ciznlem. Siirt. Se montrer ci- vil 8c honnefte. Avoir bien de l'honnefteté. *Dijplicerc re^- vannhiii crvilia jttmrum Di'^eni.i. T.icit. Qiie les Princes n'ai- moient point tantdecouttoilie 6c de civilité dans leurs enfans. Civitis dici. PItn. Le jour civil , on le jour naturel , qui eft raefuré par la durée du temps que met le Soleil à faire le tour de la retre, ce qui comprend l'efpace entier du jour & de la nuit. Il eft appelle Civil , en ce qu'il eft compté dif- féremment pat diveilés Nations , les unes le commençant d'une façon , & les autres de l'autre. Civiiis. Commun, ordinaire, qui eft d'ufage dans les Villes. '*' Nato ctvtli^ric firr/ione untiir. Suct. 11 fe fert d'un Langage connu Sx. commun dans les Villes. Jus Civile. Cic. Le droit civil. Acrio Civiiis. Lictr. Aftion civile , foit en demandant •« défendant. CIVILITÀS, genit. civilitâiSs. f. gM/Br. Su». Civilité , hon- Hvfteté, courtoilie. f. *i Civiliias lignifie proprement la di(pofltion d'efprit , dans laquelle doit être un bon Ciroien , envers fes Concitoiens , par oppofirion à la fierté des Tyrans. Voyez D:d. Hemm fur l'Apol. de TertuUirii. p. 24. L,. C. ] CIVILITËR. ( Adverbe. ) Cic. Selon le Droit Civil. CiviLiiEi'.. Jiiv. Civilement , honneftemcnt , avec civilité & honnefteté. CTViS , genit. c'ivi's. m. ir f Hc Citoyen, m. Citoyenne. /. qui el\ d'une mefiTie Ville, ««d'un mclme Eftat. * Cnismtus. Cil. Mon Citoyen, qui eft de ma Ville ex de mon pays. ClVIT.ÂS , genit. civ:i.tiis. f. Cic. Ville , cité , la multitude des Citoyens, la Bourgeoilie. * In ocuhs civiialn. Cic A la veué de toute la Ville ", ou de tous les Ciroyens. * In lar- gundii civlinrc i.iYctts, Ctc. Qiii ne donne pas facilement le droit de Bourgcoilie. * D.ue uvnauin aluni ; donarç civiime CIV. CL.\. iUquim. Ciar. Donner le droit de Bourgeoifîe à quelqu'un, le faire Citoyen d'une Ville. ^ M"""» CiviTAS. Eftat, Pays, Contrée de peuples qui vivent fous les mefmes loix,Sc qui ont les mefmes privilèges & immunitez. ■^ tt ctvilati perjua/it, cura proxmis civitatibus paccm ir amici- tiam confirm.tre. df. 11 confeilla à tout l'Eftat des Suiflés de renouvellcr la paLt 8c l'alliance avec leurs voiftns, *tiam omms iivitas Helvef.a in cjuainor faps divifa cji. Cxf. ' Car la Suifle eft divifee en quatre Cantons. CiviTAS ne fc prend pas pour une Ville , comme il s'cft fait fur le déclin de l'Empire Romain : mais pour l'eftenduë 8c jurildidion , Eftat ou Diocefe entier d'un peuple , & pour le peuple mefme. Céfar en lés Commentaires prend toujours Civitas, en ce fens pour un peuple. Ainfi Cjvitas eft aurre chofe qu'Vrbs & Opp.dmi , Ville : Les Villes font dans les Citez , 8c il peut y avoir beaucoup de Villes dans une feule Cite. Hoc idem tit ) urbes tftceiiduntHr m reiicjuii civttaubns. Cxf, Dc mefme plufieuts Villes ftjreiit brûlées dans les autres Cités. Voila donc les Villes autre chofe que Cité , 84 plulîeurs Vil- les dans une mefme Ciré. CIVItatOLA, genit. cwitatiiU. f. Siit. Petite Ville. CLADHS, genit. clidls. f. Cic Perte conlidcrable. /. Malheur, carnage, maflacre m. mortalité d'hommes ou d'animaux par la guerre ou autremenr. f. * Sexium poft cUdis /innum. Tacit. Six ans après cette fatale journée , «» cette grande défaite , 0« perte de l'armée Romaine. '' CUdts ixtrcituitm. Tacit. La défaite des armées. CLAM. ( Prcpofition qui veut communément l'ablatif, quoy qu'autrefois on luy ait donné un accufatif, comme on le voit dans Plante 8c Terence. ) A l'inlceu , fans qu'on le fçache. 1-Clam prttcrpiore. Cic. A l'infceu du Maiftre , fans que le Maiftre le fçache. * Non clam me tji. Tercnt. Je fçay bien cela; cela ne m'eft pas inconnu. '* CUm pairem. Terent. A l'infceu de fon père. * Clam vos funt facmora ejus. Cic. Vous ne connoifTez pas Ces crimes , ils vous font cachez. CLAM. ( Adverbe. ) Ter. En cachcrte, fecrerement , à la dé- robée. ♦ Si Iperat fore clam. Tir. S'il croit que la chofe puiffeeftre fecréte. CL.AM.^TÔR , genit. clamaiôr's. m. Cir. Un grand crieur, qui ne fait que crier, qui crie (ims ceffe ou continuellement. Se aufli pour un méchant Avocat qui criaille en plaidant , & ne dit rien qui vaille. Clamator. Mart. Qiii appelloit les gens par leur nom , chez les Grands, on qui les alloit inviter à fouper de leur part. CLAMATÔRlOS , clamaioriii , ctamateri»m. Plin. Qui crie. * Clamatoria avis. Plin. Va oifeau criard , qui crie Sx. qui n'a point de ramage. Clamatorium ^«iiHj. Cicer. Le genre déclamatoire. CLAMITâTIÔ, genit. cUmitatiônis. f. Plaut. Criaillerie, cla- meur, clabauderie. f. CLAMlTÔ , elamitas , clamitiv'i , clamitâtûm , clamiiarë. Ter. Ce. Crier, criailler. * ^id damnai l Terent. Qu'as-tu à crier oh à te plaindre? Clamitare. Crier quelque chofe à vendre. * Cauntas cUmitt- bat. lie. 11 crioit des figues de Cannes. tû" Siipercilin ilta calhdiratem clam:tari videalur. Cic. A voit fes fourcils , il paroift (ïn 8c ru(e. CLÀMÔ , clamas , clamavî , clamâtûm , clamârè'. Cie. Crier , dire à haute voix. * lllis clamât de vi.i. Ter. Elle leur cric de la rue. * Ctamare njuai. Prop. Demander de l'eau à haute voix. Cl AMAR.E. Crier, fe plaindre. *De re ali/juâ clamare. Cic. Se plaindre d'une chofe. * ^U me tmnts clamant, Caiul. Tout le monde crie après moy. CiAMARE. Crier, appeller , nommer. * Cl.imare nomine. Vir^. Appeller par fon nom. ^ Namen alicujus extrcmopulvere.eUma- re. Prop. Appeller un mort à haute voix lors qu'on eft fur le point de le brûler, luy dire le dernier adieu; félon lacout- 1 tume des anciens Romains. * Clamabilur lemeranns. Cicer. On l'appellera téméraire. 'CLÀMOR , genit. v/.iMor/j. m. de. Clameur. /. Cri , grand btuir. w. ( Ou difoir autrefois CLimos , d'où vient l'adjeclif ■ Claraofiis. ) CLAMOSE. ( Adverbe. ) Sll<'""- En criant , ( il parle d'un i Orateur. ) * Yiurans i^nur itlam , 71M jwct nntitoiix. vocaïur. CL A. i83 CLA. n< Mc4mui smnU cUmosè. S"»". Nous devons criter cette monotonie , & ne lecitons pas tout noUre diliours en ciiant a pleine telle. CLAMÔSÙS, cUm-ifâ, clamiiSm. Oïl l'on ne fait que crier, où i ou fait du bruit & du tintamarre. ♦ F,r«m cùmcfur». £m. Or,mjUn,j,„ 7«i/. ^ThiatrH», cUmofum. Stu. Lieux où 1 ou fait grand bruit. CLÀMÔSOS, genit. dam6n. m. Sjijnf. Criard, m. qui crie & qui braille , ( ce dernier mot ell bas. ) ♦ CLumfi /.^<• [hm <]m hrriras nrfaiiiit. Qui,,!. Les ignor.-ins font pour l'ordi- n.iitc ceux qui crient ie plus haut, qui t'ont plus de bruit. CLANCULÀRIOS, genit. lUnculirll. m. Murt. Qui fe ca- che & ne veut point élire connu. CL.^NCtlLOM. ( Adverbe.) Ter. En cacheté, fecre'tement, cachemeut. * H^ccara tUnculùm m fut d,ùla. PUut. Prends garde cjue cela foit fecret. CLÀNUfcSTrNÔ. ( Adveibe. ) PUnt. La mefme fignifica- . tion. Clandeftinement. CLÂKDÈSTmVS, c/MdtjUniyfUndclhmm. Cic. Ctf. Jcc Clan ^, xl^^U ,'' "'''"■■• '*• «^'^ndeftine, fecréte, cachée. /. Cl.AîiGO,cU„g,,,cU„^„^. ( On trouve '-■ ^-''^''- ^^'■^ _,, . ...._....,.. voir bonne veuë »« de bons yeux. ^'^.X S .:'„'«'; cl\^ik"\uf" T'"' ?'"^ '}'" "3"= '" ^""" animaux!'- CLARiO, cUre,, cUm, , cUrcri. En,,. Lmr. Eftre clair Da r^iare. * Clara rr,„,i. cU.J. Je coanois dai ment 'c^eîa m cit connu, je vois. ' CiARERE. Avoir bruit & réputation, fe Ggnaler , eftre illuftre ; l?AL'^^L''Z^^ '°^'' '-"'i ^'?™'- '■-■ Son arrivée don: A nom & de la réputation à l'iOe de Chypre. L'ille de ' CLÂrÏscô r^n '""'V= ^> conliderable par fon art vee | CLARËSCO ,'l»r'{c„ , tUrrfccrc. Sun. Devenir plus clair ' r>r„>""; \''-"i"'fi"- ^■"'- Leiours'cclnircit^ '" Kt T '■"f'^'- ""i- Le bruit s'entend dav.-.m.me nfinH^^ '^'7 r^"- ^''""'- Devenir Uluftre par les ap- plaudiflemeus de la populace. '^ P CLARlFICp , çUr,fici, clar,ficr,v-, , cUrifiatùm , cUrif/ciri' CLAR1GA.TIO , genit. cUr,g.„i„„. f. p,,„. Demande c,u'o„ Claritas ««/„«„. pi:«. Bonne veuë .bons yeux , ve.ië claire Avoir rf.. '"°'"- "'• '^/""""n-/- "£//> " d.u„au. ,„. mente dirt '^P"''"'""/" ''" ""^ ' ^'^'« "'"^'^ ■ ^fire d'un àréputa on^"'- Vf'"":" -'■"" ''"re. PI,.. Donner de t'!L,ul / '""li'"""^"' ""'^ noble d'extraaion. » ,v« CL^R TODÔ '^''■'■■^'';''- ^°" feulement par l'éclat de fa vie! .uw!™°^VfiTclairr'''''''''''-'- -^'"-^"- '^'--•^- *>-- ""glÔlîeT- ^^flf""'; «'<=-,R-°'"' "°m. ,,. réputation . ku;Wminefrî.;:;;rtu:;rmai^:f;;:;s;^l^f A ' /f'' ''"'•«"<"». ./«/«rf. >i;„f. Rendre cliir n,.. niefter faire voir. *lur Un,. c/.,...,> /,2'% ^t^/ ^^^; 11 lendrt le chemin clair & telplendiITant. ' Athiete''"" ^''^'^''''- """■ ^" '"^^'1 ""d i""ft'e un, "" c'ifamo .^c'eft"; T^° ' '"^.''^ '^ *"" ^gee , aujourd'hiiy r^T ' f ""- '"^ """^ ''""'= Ville dans l'Ionie pies de rr s^ ,^,c°"', ^"™"'' P" '"'^"^'^ d'Apollon. ^ CLARUS, c;u« d.ï.„„;. c„. Clair, m. claire. /. ♦ Din cU. r,.s. H.ra, Un jour clair & ferein, un beau jour. Un iour d^un^beau soleil. ^ L.f.i.s .tan. Hor. Des pierres ïranfp^l Fort clair. } fo^s fitnr r" ™°"<^?v'^= "5"°" ''PPlil"^ aulTi en un res du monde "" "^"' '"°'" '°'"'"^ ''^^ """i^* ^'^''^cù\^e"f\VY T ''°" ''""' ^ P"'^" ''^ '^ voix, ^.. y Clarvs. Clair, manifefte, évident ,( parlant des chofo ) m c aire, évidente, manifefte. /. i^ ,Url C,. Une choft Surcl,?rrqr,^''!ë'lolen^°''' '^ '«""'—• '■- ^« 'I"' ^^ Clarus. lUuftte, confidérable , qui a de l'ëclat & de l-i r^n„ tation ; Célèbre. ™. & /. * 'g?«„ rt^; ^: /.ff ;, Zt 'l"! iuftre par la naiflance & pat fes aftious. * 'tr ij;^ / . nor.,,. Oc. Des hommes illuftres & honorables *r..^, iZt" f"'' """"• ""'''''' '^^O'"- I""«re dans les plai- doyers, fanieux Avocat. "^ fait parles ÀmejfMe^^rrd^s He^^; d^^i^d^sfi , cttsslèûl5f ' S-''" ff ^^' ■?• ^ ^°"^- «^' -"' ufurpes lur le peuple Romain. "'"'""''" "'«s «-LAiilCULA , gemt. c/a//?«J,-^ P/ T^ *-'-*"'C'- /l^- Citoyens de la première cjafll- , parmi les Ro- mander hautement au nSm LwÂT^^^T^ r' ^f ""ins, félon la divifion qu'en ht Seivius Ti ilUis. Héraut .„ d'Ambaffadêut qu'?,„ T nde lTwen"n?'""' '''= ' "^ f'f" """""■ ^'"-'^''- ^es bons Autcu iniuttement , ou qu'on faire fa sft.a on de o,,Z,? °" "'"' f ^''-'"^S"" ■ "> de la bonne latinité. faute dequoy on déclate la guerre ^ ' '"'"'=' " • ^LASSIS, genit. ././;;,. f. f,V. &c. Flotte , armée navale f Z.f;-.r, .„« ^.^ /„y?„ ,,^,; e • I qui eft compofée de plulieuts vaifleaux ; quelquefois , Un CLÂRITAS, genit. <»-. Clalfe. /. rang. m. Servius T.nlliiis diftribua les. f'". La datte «» l'éclat du Soleil, '" "'"'"" ^''"-l Citoyens Romains en cinq ClalTcs «.» cinq ran-s, 6: fit cina I Cidres des Citoyens Roman», félon leurs biens, ^ GiAS- iS4 CLA. CLA. Classs. âï'»'. Claffc/. ordre , rang. r». d;ins lefquels on | '^";5„""''l"Ti"tofl'.'': .""^^Veis^Élegiaques, parce qu'il metroit lés Ecoliers félon leur cap^icire fc leurâge, "" " " "" "'" .nfo™»,,. leur âge. */« ClalTa rlilJribucre pueras. gl.'.:M. Diiftribuer les enfans en di- verfes Clafles. * Duure cufim. glaint, Elhe le premier de fa Cl:i(lè. Avoir la première place. CLÂIHR.ÂTÛS, cla'hriik, cUilirâi.im. PUiit. Fermé debar- reaii.K. Grille, m. grillée. /. CL.^THRI , genit. cUihrirûm. m. plur. Colum. Barreaux de bois If. de fer, qu'on met aux feneftres. m. Jaloufie de fer ou de bois. /. ♦ CUthns çiaudtre. Ccl'.im. Mettre des bar- reaux, fermer de barreaux. * Clathrit munlantur feittjlrx. Co- lum. Q«i'on mette des barreaux aux fcneflres. CL.'VTHRÎi , cla'hrâi , chuhyâvi, (.Uihrititm , clalhrârê. Colum. Mettre des barreaux i une feneftre, hi fermer de barreaux. CL.\VA , genit. cUvs. f. Cic Mafluë. f. CLAVARIUM, gen:t. cUvâriî. n. Ta.it. Sotte de ptéfent d'ar- gent ^ju'oij faiioit aux foldats Romains. CLAVATOR, genit. cUvutirts. m.Pla-.u. Qiii potte une malTuc. CLAVATUS, lUvâtà, cUvâmmr Pli". Fait en forme de maf- fuë. m. faite, f. CLAÛDJCATIÔ, genit. cUudlcatiôms. f. Cic. L'aftion de boi- ter. Boitement, m. CLAÛDÏCÔ , c.Undïcis , cUudi'ctivi , cUuiïcÂiûm , cl.'.ndniré. Cic. Boiter, eflre boiteux. \ù'Ci.\vaK\Kr. III alitjiio offiao. Cic. N'aller pas droit dans une charge, ne s'acquiter pas fidëlemenr de fa charge. Chudiiai ami.iiiii. C'ccr, L'amiiie n'elt pas droite. S'affoi- blit, n'eft pas égale. hii;,cMum cl.'.utUcat. Liicr. Il a l'efpiit boiteux , fon efptit n'eft pas droit. CULDiCAT /i-mJkj in flurikii peJ.tmtiitii. Colum, Le fruit n'eft pas également beau a. tous les échalas. CLAOuÏTâS, genit. cUudiiâus. f. F Un. Boitement, m. CL WDÔ, claiidii , cUûit , cUitiiim , cLiuderr. C:c. Fermer, clorre un lieu qui eft ouvert. Claudehe. Cicer. Clorre, boucher , fermer , enfermer , envi- ronner, enclorre. * ._Aditits claudere. Cicer. Fermer les paf- fages, boucher les avenues. * Cluudnt fiif^am aluui. Uv. Fer- mer fi bien les avenues à quelqu'un qu'il ne puiffe s'enfuir. * CUudit a^ua locum iftam. Var. Ce lieu eft environné , en- fermé d'eau. * S,<]Ke cafteUis cUiidunt. Tacit. Ils fe renfer- ment dans lent fort. Bj" Cl AIDER E. Ovid. Fermer , terminer, achever. * Un cibut tlnudit cintm. M.irt. Ce mets fe raange à la fin du repas. * EtlU claudcre. Stat. Terminer la guerre , y mettre fin. "iUadcniur btlli paru. Virg. On fermera les portes du Tem- ple de Janus. Les guettes finironr. Il régnera une profon- de paix. [ Les portes du Temple de Janus eftoient d'airain, on les ouvroir pendant le temps de la guerre, ôc on les fer- moit durant la paix. J lô-CiAUDERK /4;;^i;i attachez à luy. CLI. CLO. CLU. x2f CLÏËNTÛL.^, genit. dituiHU. f. ^fcon-Ped. La mefme li- gnification que Chknta. CLIMA. K>.ifAî, genit. ehmâiis. ine\:t. Colytn. Efpace de teire qui a foixante pieds en tout fcns. Clima. Crnjorm. Climat, m Efpace qui eft entre deux paral- lèles dans la Sphère, ( Ce met vient du Grec kmki» , c'eft » dire S'abbaider, Se il el> pris pour déligner la différence qui eft entre les païs du monde Cuivant leur éloignenient du Pô- le ou de l'EquinoÊtial , à caufe de l'Idée que la Sphère mate- .rielle donne de cet éloignenient : Car les pais qui font éloi- gnez du rôle y font inclinez & defcendent les uus plus, ic les autres moins, vers l'Equinoftial »« vers les Pôles. Vi- truve fe fert du mot Inchnaito au heu de clima, qui ert Latia. l'autre eftant Grec. CLÎM.ACIS. xAj^axiç , genit. clim.icïdii. f. Vitr. Une petite échejle. CLlM.'^.CTËRËS, genit. climaflirûm. m. pi. .^nJ-Gel. K,%ifjt-tx- tifeç. Années climaiSériqucs, certains temps de la vie dan- gereux pour la fortune & pour la vie. CLIMACTERÏCÛS ANNUS. Cexfor. Année climaftériquc. C'cft_ ordinairement la foixante Se troilîeme année de la vie, CLÎMAX, ncis. f r^/ft Gradatio. CLIN.'VMËN, genit. cimaminti. neut. Lucr, Inclination, l'ac- tion de s'incliner. /. CLÎNÀTUS, chnaià , cUnâisim. Cic. In ^rat. Incliné, abbaifi fé. m. inclinée , abbailTée. /. CLINiCË. xM»<«», genit. din'iâs. f. Oc. L'art de ttaitter des malades alitez. CLÎNICÛS. xJKiKÎt, genit. f/im'cT. m. Pliti. Médecin qui ex- erce cet Art. Clinicus. Flm. Qiii eft toujours malade dans un lit , comme les paralytiques, ire. CLINÔPODION. x'.ircwc'Aov, genit. clinopodiî. neut. PUn. Her- be femblable au ferpolet. CLlTHLL.E, genit. clittllirûm. f. plur. Ci.er. Phad. Baft d'un animal de voiture, comme d'un afne , d'un mulet , j^i. ra. *Clitella!impoiire. Cic. Bàtet , mettre un baft. CLITELLARiÛS, clnellani, cUtelUriifm. Oc. Coli:m. Qui por- te un baft._ f Jumenium cliiellanum. Une befte de voirure. CLÎTUMNOS , genit. cliiûmnl. m. Suet. Fleuve de Tofcane dont les eaux rendent blancs les beufs qui en boivent : au- jourd'huy Le Vaine. CLIVOSCS, clivcfaj clivosûm. Vir^. Colum. Qiii a des collines, qui a des hauts Se des bas , ( parlant d'un lieu. ) Qui va en pente. CLIVÛLÛS , genit. cIiv.iIî. m. Colum. Petit tcitte. m. petite eminence, petite colline. /. CLIVOS, geiiit. tdivi.m. Cic Colline , eminence , montée. /. le penchant ou la defcente d'un lieu élevé. Vj" Sn.iamus m uno clivo. Ovid. Kous foinmes dans la mefme peine, f Manière de parler proverbiale. ) CLÙ.ACÀ, genit. cUacx. f. Cic. Vur. Cloaque, cgouft d'u- ne Ville, ta. Kj-Cloaca. Plaut. Gouffre, abyfme. m. parlant du ventre d'u- ne vieille yvrogneile. C'ell: un cloaque oh un égouft de vian- de Se de vin, un fie à vin. CL0AC.'\L1S. m. dx. f. ic hoc iloacûU- , ( genit. eloacâlîs , pour tous les génies. ) Cat. De Cloaque, d'egouft, parlant d'un fleuve ou d'une rivière , où fe déchargent les immondices. CLO.'iCÔ, clodeis, eloacirè. Peji. Souiller, gîter, lalir. j ClODÔ , cIkUis , eiûii , clûiûm , cluUèic. lu. Fermer. Vojiez, 1 Claudo, 1 CLÛËÔ, cliiës, clûirè. PUn. Purger. "►Cluvo. PluKt. Eftre renommé , eftre eftimé. * Muliùm daen- \ lis lonfi'to ir li'igun. Cner, Fort renommez pour le confeilSc 1 pour l'éloquence. *Vt vohipe ejl hommi Ji c^uod Agit , cluet I ri:lorm. Pl.tui. C'eft une chofe agréable a un homme, d'à- \ voir la réputation d'exceller en tout ce qu'il fair. : CLUNIS, genit. ilums. m. w f. Cu.Hor. Le derrière, une felTe. [ Ce nom eft fort douteux pour le genre parmi les Anciens , car les uns l'ont fair niafculin Se les autres féminin. Feftcs I Se Flaccus ne le mettent que mafculin. Servius condamne j Hoiace d'avoir dit puUhr.c eiunes , une belle croupe , foùte- nsnt que Juvenal a mieux fait de le mettre au mafculin. Voulus au contraire dit que c'eft une témérité à luy de ré- i prendre Horace , qu' Acio fou ancieu Commentateur témoigne Tom. 1. A a ap. 186 CLU. CLY. CNE. COA. CO^. approuver les deux genres comme fait audi Nonius. J CLÛPËA , genit. clxpix. t'. Pim. Alofe. /. Poiffbn de rivière fort efxime CLOSlLiS. m. & /. &ihiicc/i,i'ilë.{de Cludo.) Pliii. Qui fe ferme. CLUSOS. r»Tti Clausus. CLÎPÊAtOS, clrpfâtii, clypiâtûm. Plant. Q^ii porte un bou- clier, armé d'un bouclier, m. armée d'un bouclier. /. CLYTêOS, genit. cl^ypel. m. Ciur. ou CLÏPEOM , genit. clype't. neut. L:v. Bourlier. r/i. Que les Anciens pottoient au bras , Se dont ils le couvroient dans le combat. CLÎSTER. xM/s-np, genit. etyft}r'ti. ra. Ptin. Suit. Lavement, clyftére. m. Clvstfr. Cttj". La feringue pour donner un lavement. CNËCÔS. xviijtac, genit. cnccï, f. Pltn. Efpece de chardon. Cnêc'inUm oitum. Plm. Huile faite avec ce chardon. CNESTRON. xwpo» , genit. cnifliî. n. Phn. herbe qui porte lepoivre de montagne. CNOD.AX. KitiScii;, genit. cvod.uù. m. Vitr. Cheville, à fai- re tourner le bois dans une machine. CÔA, genit. coôriim. neut. plur. Hirat. ou CÔA VÊSTÏS, genir. cox ic!},j. f. Ox,u!. Étoffes de foye fort déliées, qui lé iailbient dans l'Ifle de C6, 8c dont s'habil- loient les Couitifanes à Rome. COACCHDU, ioauidis, coaccëj.'i f coaccëfsfim ^ cuttccèdè'rè'. Pro- prement, S'approcher enfcmble. Plaute dit, Drcem jiro hii toacccctcnt mnit. Il faudra encore donner dix piftoles outre ce que j'aj^ donné. CÙ.ÂCËRV.'ITIÔ , genit. coMirvMims. f. Cktr. Amas. m. leprife, récipiiulation des plus fortes raifons d'un difcouts , qu'on entaflc dans la perorailon o« la fin d'un difcours. /. CÔACERVAl ÛS , (Ortifrz-iTM , (oaccrviitûm. Ctc. LntaiTe^mis en un tas. ot. entaflee, mife en un tas /. CÔ.\CÉRVÔ , coacirvài , coticEivâvï y concervâtHm , cottcervârè. Cu. EntaOer, amonceler , mettre en un tas , «« en pluGeurs monceaux. COACËSCÔ, coacèfctsy coatitt , coacefcè'rë, Celf. S'aigrir , de- venir aigre. CÔACTIL.'À, genit. coaSlUïûm. neut. plur. VIp. De la laine eu du poil foule , dont on fait des chapeaux; du Feutre. COACTÏO, genit. loitcl^énù. f. Sua. La levée des impofts. CoACTio ca>:jx. .^fan-Pid. L'Abrégé d'une caufe ; on le fom- maire. CÔACTÔR , genit. cnaSlrh. m. Oc. Collefteur des impofts , qui les lève. ?». CoACTOR. Stn, Qui contraint , qui force & oblige à faire une chofe. COACToR. Gif. Qui aflemble les animaux pour les mener paif- tre. Un Porcher tu vacher. CÔACTÛRA , genit. coaliûrt. f. Colum. - L'Amas des fruits qu'on cueille. CÛACTtlS, genit. coâlKi. m. Cic. Contrainte. /. CoACius. Lmret, Mouvement que l'on donne à une chofe, impulGon. COACTUS, coâ^n , coâSIûm. Colum. AmalTé, aflemble en un. m. amaflée , affemblce. f. * Co^if.t n.na. df. Des navi- res , des vaifléaux alfemblés. * ConEli hommes. Cicer. Des hommes aflémblés. * AUJpi taSii toaila. Ovid. Du lait cail- lé OH pris. CoACiA atvi. Celf La matière fécale qui eftfolide & bien liée. CoACius. Contraint , obligé , forcé, m. contrainte , obligée, forcée./. '* ConHn lacrynitt. Ovid. Des larmes forcées. *Vi coalius. Cic. Contraint par force. ''ThulaiuM coailm. Stat. Un mariage forcé. CÔADDO, coÂdàis, ceaddîdïj coadd'itûm f coaddere. Cal. Ajou- te^ avec. CÔADJICIÔ. Colum. Voy. Aniicio. CÙAduNATOS. Plii. Voy. Âdunatus. COj£D1FÏCAtÛS , coxdt/tcâia , co^dificàlum. Locut coadijtcatus. Oc. Un lieu bafti de maifons. COi£Dïf tCO , (Ojedtficâst (OAdiftcâvi, eoadifîcâtûm, coad'fnâ- rt. Oc, Baftir & édifier auprès. * Coadificaïur campus Mar- tini. Cirer. On baftit des maifons autour du champ de Mars. CÔ^QUALIS. m. il r. Sx. hue eoxiuMe, neut. ^Adjetl. Colum. Qui eu de mefme âge, coc. coteijuârê. Ctlura, Agitation de plu- CO^. COA. COB. CO/ÊQUÔ , coxcjuâl , cotqudvi , coxquMlim Rendre égal, unit, applanir. Co.ï«i,ARE leies. L,v. Réduire les loix à l'égalité , les faite également avantageufes aux grands &t aux petits. Co.IiiyAKE omnia. ad fuai ini:r,:as & tihidmes. Cic. ' N'épargner perlonne à qui on ne falle injure. '^ ^ Co/aquAHK graiiam cnmum. Sallu,1. Eftte dans les bonnes grâces de tout le monde , élire bien avec tout le monde. CO.iQUOS , cMqud , io£qnum. comme Cotqua pars. PUn ' La moitié. • *-• CÙ.€TÀNË0S. Voy. Cosvus. CO^VOS, coivîi , cotviim. Qcer. Contanporain. m. contem- poraine^ /. COAGITATIÔ, genit. coagiiatîims. f. cic. fleurs chofes. /. CÔAGMËNTATÏÔ, genit. coa'mèmatimïs. f Cic. Vin. L'Af- femblage de plulieurs pièces enfemble pour eu faire un corps. CÔAGMÉNTÔ, coagminlâs , cnagmcrnâvl , co^^gmènlatitm yCoa?.' mëntarè. Cic. Unir, aflembler , lier enfemble, joindre en un corps. * i'erha verbii quafi co.iimeiitare. Cuer. Unir , aflem- bler, joindre les mots enfemble. Kj"CoAGMtNTAR£ paiem. Ciur. Cimenter la paix , la faite à durer. ^Ç'^'^^ËNTÛM, genit. coa^mêntl. a. Ptaui. AflTemblage. m. COAGULAtIÔ , genit. coagulatiinU. {. Viir. Coagulation , concrétion. /. COAGULO, coagUlâs^ coa^iilâvl y coagitlâlûm , coa^iilare. Ptin, Coaguler , faire prendre 8c cailler'le lait ou quelque autte liqueur. COAGOLÛM , genit. coa^iiTt. neut. Ptin. Toute matière qui fctt à unir les chofes , 8c les joindre enfemble comme de la colle, &c. CoAGuiu.M. TiM. De la prefiire, ce qui fait prendre 8c cailler le lait. CÔÀLËSCÔ , coalèfci's , coaliiï , cHàlttûm , coàlefccre. Colum. Prendre 8c poufler des feiiilles , ( parlant d'une gieffe entée fut un aibie. ) Id^CoALi-sCERii. S'unir & ne faire qu'une mefme chofe tu qu'un mefme corps. *CaaliJiHnt fopuli m unu/n corpus. Liv. Ce n'eft plus qu'un mefme peuple, tant ils font bien unis. Kj" CoAiEscERE. S'augmenter, croiftre, fe fortifier. * .^uSc- riias coalefcii. Tant. L' Autorité croift 8c fe fortifie. Coalefit t/ulniis. PUn. La playe fe reprend & fe rejoint , fe ferme, fe confolide. CO.ALITOS , coalïiâ , coaliiûm. Tacit. Qui a creu , qui s'eft fortifié avec. ^Veiuftaie Jmpcrii coalisa audaiia. Tacit, L'Au- dace s'efl: nourrie 8c fortifiée avec l'Empire. COÂNGUSTÔ, coAii^ïtftâs, coangullavi , coangujlâutm , coATtgup- rare. Var. Étrécir , rétrécir, rendre plus eftroit. ItS'CoANGusTARK /cjem. Oc. Refl'errer, rcftreindre une Loy. CÔARCTATÏÔ, genit. coartiationis. f. Liv. Reflérremcnt , l'aftion de piefler les files d'une armée en partant un défilé. CÙARCTÔ , coirUâs , coarnâvî , coarifâinm , eoariiâré. tiv. Éttecir, reflerrer, ferrer à l'étroit. Ptcffer. Coarflare lur. Liv. Abréger le chemin, le fiiirc plus court.} CO.ARGÛO, coargiits, coariûî , coarpili-m ,ciiargiieri. Cic. Mon- trer , faire voir. Convaincre. * Philo ernrim tllorum coar- gutt. Ctc. rhilon a fait voir leur erreur, les en a convaincus ou blâmés. CoARGuERE. Rcprcndrc , blâmer, objefter une chofe à une perfonne. * Dcfidiam itlius coar^uii. Cic. 11 a blâme fa pa- telle, il l'en a repris. * Coarg^uere aliqucm avariiix. Cic. Blâ- mer quelqu'un d'avarice. ( On fous-entend Cnmine. ) * Coar- guere renm tejliiM. Cu. Convaincre un accufe par témoins. Coargui criminibus. Cicer. Eftte convaincu de crimes. CÔASFÊRNÂNS, genit. coafpernantis. omn. gen. Tacit. Me'- prifant, qui méprile. CÛASS.^TIÔ OH CÔAXATÏÔ, genit. coajfatiinii. {. fur. En- tablement, aflemblage d'ais. Plancher, m. COAXÔ. Croaffer. Voyez. CroCio. CÛBIAMAchÙS, genit. Cobiamâchl. m. Cic. aujourd'huy Ca- baignac , Pats entte Naibonne 8c Toulouze. COCCINAtOS, coccinafii, coccinatûm. Mart. Veftu d'une lo- be d'écarlatte ou rouge, m. veftuë. f. COCCIN EUS , i//„. CuiiTon. /. ♦ r..7«r« <^,. '^wltf/Àffif ;r"^"7-/t- ^"À'-.""- ^"i":-/- eu fait au Com- parant Codior m. tr f. 6" /«c cadr.is ] 7«nj c.fl/or. P/<îa,. Qui fçajt mieux le Droit. A?^/tr ^Detfru^-mel^rs ''"" "-'"'• ^^'""^ -^^^ ^ d^g^uef ::; d';rui,e^" ''"" '"■" ''^ '"^^ ™''= > ^--^ * k^r'^T "''"'"■, P" ''.°'' '""''^' =•" f™' "^ant que de le bru- ||r^i^™:.-^;i^i^-b^-^'S^'^^ bienf.it. r-ai^y ■' 2'"''- "'-"'■ •"■ ''".?• Le Cocyte , Fleuve de U ?uffi r fleuvele l°fo"i*= o"'^" ""„'" «="^" '">"'''■'« .^nfi„s fai^nlt^rr' d" PrlSme"'^"'" ''"'' ' '" ^■'- d'°narbr:i:"'''"^°"^^0°Ê^'- -•«-•''• «-• Tronc lesToixTes Empe'euisd^^^ ''"'" ' 'l"' ^°"''^« "^f5^rSyf;;t-^^,S^;,^i«ftdanslecéli. pohlfdel^mm; "'""'■ ^"' "'^" f"'"" ""'-• QS-i n'a d^^S^e"'"- ''''"• ^" ^'""^ 1"' "= '■°"'ient point un fep fe'^màpoint"'- "^^ "'"^" ' ^'«^«^ «l'"" homme qui ne ""/ ''du'cle/ "^'^f-J' 'rr"^'- ^^i'^- ^- Celefte. ». & ^ bl^n.7'zfapp1ir';i„fïc^c°eror/'^"" '^"'^^"^ "'v'— n^^Z'rî"- ''""■ L'Arc-en-Ciel. Dieu., les bien-heureux. * VolunT. c.l,^ ifr 'j . '^" CCKLËSi^RlA , genit. CaihfyrU. f P//„ rpL-Tv,-;» de la^^ie, ac de la TalSline / ^ourd^y'^^^^^: CŒLIACOS, KclUin:!. cceliUci, cœlmcr:m. au cours de ventre ou i la di.,rrhee CCELIBAtÛS, genit. cMi:„u m'. Sm. ^,5 i'îJ'.?"'?^ <î"i »'eft point marié. ,^^!:'}^h..^"}}- -'-'— m. plur. On dit auflî cœUc,- Vdr. Qui efl fujet Le célibat , l'eftat Ceux qui haouent dans le Ciel , ies i l'im au Génitif. K/y. Bien-heureux. CCELIFËR genit. cœlifèrh m. Virg. Qui porte le Ciel [ Cette Epithere le donne au fabuleux Atla^n,? i „ ■■ ont feint porter le Ciel fi,r î^. „ i ' ''"^ '" ^°«" ^l^rl^sr-""^— ^^^ci^rf^ cAn,i„ . 7 envoya à Ciceron. C'eft pourquoy le mefoe cice°on nfl^^^ iit-re ?o^q^uta"d^i"r 'Z'i '""'"= ^^^^^^1^^ f '/"f ' M-'rn. Vng. Le Ciel fe fend , le Ciel s'entre-ouvr? s'eflimer le plus heureux-dumonde. Te^i Dieu pa" les p eds comme l'on parle populairement. Eftre au comble de fâ fé-' f^fetllSr "' ""'■ '""• "'"'f'^" '!-'?"''"> d" ^^rf f,,, ^/,-9«,^ ,„„„,. ;^,^_ g,gy quelqu'un & 1 e.xalter jufques au Ciel , ]uy donner une grande reputa "ou In cœlm, fer,. Ce. Élever jufques au Cid ''-i'"""^"- \Ù-Tefîe cœh v.vne. Se. Vivre à la veué de 'tout Je monde ne mener point une vie cachée ny obfcute ' COELUM L'air, Je Ciel. m. *Cœli afi;ra,io, cirer La refni ration de l'air .» l'air qu'on refpire *h«JuZ' , ^ SMrr. CUer. Un bon air , ui, a? ftin *r, T '"'" lxr„. C^t. Un air fujet à la -reX * .! "> '"''""!'"•/«'" ■■«=- M- r r • r ,- J*-* * ■»<* o*^"*-* y^în^mnnn fatum ri,n *Ca/,r.„,f„ra. Our. Un Oit nébuleux. * o.y>„ .r«;,. r'.* Aa j ,_.„ i88 COE. Un air épais ou groAîer. Le contraire eft , Tini4e calum. Ci- ctr. Un ail fubiil & fin. *Mutare cccliim.Hor, Changer d'air. CotiuM captiii, Plin. Le crâne de la tefte. COËMÔ, L(jtmis, ioè/nït coèmiitm^ cocmèrë, Cic. Aclieter fim- plcment j« acheter diverles chofes enfemble. *Jumcntormn Cr carroriim (jnàrn maximum immerum coémerttnt, Laj, IJs fi rent amas de beftes de voiture & de chariots. CÙËMTIÔ, genit. coo/i-wih. f. Ocir. [ C'eftoit une fortede Conirat Se de mariage, par lequel le mary ô£ la femme en- troient en une telle Communauté de biens, qu'ils devenoient héritiers l'un de l'autre. La femme s'appelloit ÀLiterf.tnn- iias^ & elle venoit en la puiflance de fon mary , ce qu'on appelloit caiiTjtnire in xia'iuai. Celle qui n'avoir point con- traûé de cette forte s'appelloit Matmna, & on difoit qu'el- le eftoit unie à fon mary , pour l'ufage du mariage , ufu con- •»tmre m matrim-jnium. Les termes du premier Contrat ëtoient , vis ne mihi ejfe Mjierfamtlias ? difoit le mary ; & la femme , vil ne tu mtln ejje PaurfamilUt f J Jttrifivtifultorum ni^enif Jenes ad coantioncs faciendm interimen- darum facroriini laafi rtperti funr. Cirer. Tar l'artifice des A- Tocats on a introduit cet abus , que cettains vieillards fans enfans fuccedent aux biens de leurs femmes, dans riritention d'éteindre le Divin Service, à l'entretien duquel tels fonds eftoient obligez, d'autant qu'ils les achètent, & ne les tien- nent pas par droit de fucceflion , pour éviter l'obligation de certains Saciitices impofez aux héritiers fur ces fonds. ] CôËMTIônAliS iirnex. m. PUi(t. Cicer. Un vieillard qui fe marie de la forte , que je viens d'expliquer. ccenâ. _ r ccênacCltjm. I CCENATU"). «{ K».rfî. Cena, crc. CCENATURÏÔ. CŒNO. U COENÔSOS , caiiôià , camiûm. Caliim. Boiieux , bourbeux, m, boiie_ufe,bourbeule./. plein de vafc & de limon, m. pleine./'. CŒNUM , genir. iKnî. n. Cucr. Bourbier, m. lieu plein de fange, de bourbe o» de vafe. Cî-CoENUM. Cicrr. Un homme de boue, un homme tout cou- vert de crimes ; un infâme. CÙEÔ, cols, tjii, iS/tûm, colrë. Cicer. Horat. &c. Convenir, s'alTembler enfemble. CoiRF. Se reprendre & fe réunir, fe refermer ou relTerrer. ^rtcri,: inala niijue roil , nriju! farufcn. Celf. L'artère qui a efté piquée ne peut fe reprendre & fe réunir. (C'eft une igno- rance, puis qu'aujoiud'huy cela fe fait ailément. ) tij- Graim non cou. Hor. L'.'^miiié ne le réiinit point. CoiRE. S'épaidir, fe prendre, fe cailler. lone in dinfitatim. Plm S'épaiflît. CoiRE. S'amafler, s'aflembler. Coit f:n. Ctif. Le pus on la boue s'amaffe. CoiRT. S'amaffer, s'aflembler , s'attrouper, fe joindre , s'af- focier , fe liguer, faire cabale ou fadtion , brigues, prariques, menées. On dit, Coire cum ati^uo, cotre foiteiatem cum ali^ito tic re alloua vil alicujus rei , i.tboris v. g, tint pernuli. Cicer. Entrer en focicié avec quelqu'un de gain Se de perte. "* Coire in accufatiomm alicujus , ;» htes. Pîin-Jun. Se liguer , faire complot, cabaler pour accufer quelqu'un fauflement , & luy intenter des procès. ^ ImmiUa pUudis coeunt. Horat. Les chofes revefches fe méfient , fe lient avec celles qui font douces. * Milites cocuni inter fe. Cxf. Les foldnts fe r'allient. * De bonis iil:cHJui cotre. Cic. Eftre de concerr pour rjvir les biens d'une perfonne. * Coitur focictas. Cicir. On s'aiTocie. 1 ♦ iine trie cotre. Stat. S'entrechoquer Se s'attaquer fans ordre. CoiRF. Ptin. Se joindre par l'aftion du mariage. C(EPI, ccefiftï, cœpifië. J'ay commencé. [ Ce prérerit vient' du vieux verbe Cccpio. ] * Nccjue ego mfjnio , ntcjiie pugnas ne- <}He lues cœpto. Plaut. Je nc fuis point foû , ni je ne com- mence point des querelles. [ Et dans le mefme Auteur .A- liiim cji:.ej}um cafiat. Qu'elle commence un autre métier.] Cceperet eft dans Terence. t^orme ftx tous mcnfthus prit'is ob- fecijfem, cjuam ille cjuucjuam cceperet. Comme fi je n'aurois pas découvert tout ce qu'il auroit eu dans l'efprit plus de lix mois auparavant, qu il eût ofé rien faire de femblable. l VolTcus luy donne aullî Cœptus au pteterit, mais ccepius eft pa,f- )i.l , comme on peut voit dans Ciceion , Cderiier ni wjnn COE. COG. cdufe,, eidlnheri captu, ,ft. On commença i luT faire plaider de grandes caufes : Et l'on ne peut douter de cela , puis qu autrement, comme l'on du hoc eap.jf,, l'on pourioir aulii dire hoc ccrpius es: Vous avez, commencé cela; ce qui eft vi- libienienr faux. ] ^ [ Mais ce Verbe n'eft plus ufité qu'au prétérit & aux temps oui en dépendent. ] ' ' CCErTÔ, cceptas, ccepilt': , cecptâtûm , ceepiârS. Ttrint. Com- mencer. * Nam pumi fedittonim cceplaviram. Ttcit. Ils avoient commencé les premiers la fédition. llseftoieat les auteurs de la fédition. CaETTUM, genit. cœftl. ncut. Siiet. Virg. Entreprife. /. CŒPTUS, genit. ccepitis. m. Cic. Commencemenr. m. CŒFTUS , iœpia , capium. Virg. Commencé, m. commencée. /. * Ludos tùm prii.iiim cœfsos ttitUverat difcordia ex certamme hiftrionum. Tant. Les jeux furent troublez à leur première reprcleutation par l'émulation des Afteurs. > Cnuti /ace. Ta- rn. Le jour venu. CÔËQUITÔ , lof^niMj j coeijuïiâiî , coeouiiâtTim , coeejiiïtârë. Ltv. Aller à cheval de compagnie on avec quelqu'un. COHB.Cl-0, coerrîs , coercin , cocrciiùm , coinere. Cic. &;c. Re- tenir , reprimer , empefcher , arrefter par routes fortes de peines 0» de moyens. * Nauji.m coèrure. Harat. Empefcher l'envie de vomir. * Injiammationem. Celf. Empefcher l'in- flammation. ''Cupiditaiis coerrrre. (il. Réprimer les convoi- tifes, modérer la cupidité, * ^4 fe fuijcjue or fus pnnmm do- mum fuam co-rcuit. Tacit. Il commença par (a maifon à ré- tablir la difcipline. * Hoflim filvis lôercere. Tacit. Arrefter les courfes de l'ennemy, l'empefchcr de faire des irruptions des forefts ou il s'eftoit retire. * Hos à fe ciircert non pojfe. Ctf. Qu'il ne les pouvoir réprimer en chaftier. CoERCERE. Enfermer, enferrer. * .Addider.tt.iyc conplium coèr- cendt mtra fines imperii. Ta:f,it. Eftre contraint d'aller quelque part. * Cogère ad lactymas. PLxut. Contraindre de pleurer , 0« de veifer des Larmes. * Coq,i cjni potesl , nefiit mon. Scn. Celuy qu'on peut forcer à quelque chofe , ne fçair pas mourir. * Vis vcutorum m portum navim coë^it. Cicer, La violence des vcots a jette noftte vaiffeau au port. ttS" CoûERE ^liijiier» in ordinem. Plin-Jun. Liv. Cafter un Offi- cier , le dépofer de fa charge , pour avoir violé ou bleffe la dignité d'un Magifttat , ou i'à peifo.ine foit de fait ou de pa- tôle; Le réduire &c le mettre à la raifon. Hj" Coq: m anguftum. Terent. Eftre réduit à l'étroit , eflre fort picflé par l'indigence ou par la neceflîté de fes affaites. Cogère cuneoi. Virg. Pouffer ded.ins , faire entrei des coins à force. In ftmi-horx curriculum cogère. Cicer. Rcftreindre à uncdemi- heure, ne donner qu'une demi heure de temps. Cogère. Conclure , inférer , tirer une conlequence. * E.v his ejuod voliimus eegitur. Cuir. On tire neccffairement de ces chofes la conlequence que nous voulons. CÔH/ERARIÙS, genit. cohirarn. m. Cicir. Ajoint , fubftitut dans quelque charge, rn. COH..ÉRENS, genit. cehtrintït. omn. gen. Cu, Bien joint & Au 3 lie too COH. lié avse, «. bien iointî & lice avec. /. * Coh^rentU inurjii dicere Ccir. Dire des cSiofes qui fe fuivenc & qui ayentdela liaifon; pailcr iufte o« à propos, & point a bartons rompus. COH/ÊR-ÈNTËK. (Adverbe.) Fl>r-^m. Tour de fuue . fans interruption. „ ,- _■ -r • •/- CÔH/ÊP-ENTlA , gcnit. cahinntiie. f. Cicir. Liailon , uniou entre les parties d'un tout. /. « • . • j COHïB-tO, cohsiës, cahdu, cohtmm , cnhxrerc. Cic. AVOIC Oe la iia.fon , eftre bien joint , lie & uni enfemble. ( Ce verbe le dit d'un difcours luivi «a bien lié , qui a de la fuite , dont les parties s'accordent bien, & dont les confequer.ces lont conformes à leurs principes, oii il n'y a point de contradic- tion, de répugnance & de contrariété.) V,x ch^rci oratio. Ce. Ce dilcours n'eft point bien lie , il n'eft pis trop luivi. * Nsu cohsrem. T-reni. Ces choies ne le • rapportent point, cela ne s'accorde point, ne fe foûtientpas. C.iiARERF '"'"•/>. Ph'^-fm. Eftre bien uni enfemble , s ac- corder en tout. ''• Cohérent iiter fi aptiffim.- extnmd cum fr:- mn Cuir. Toutes les parties fefuivent, fe foùtiennent & lont liées enfemble, la fin eft confoime au commencement. CC^H-ÉB-ESCO, c^hurëfâs, colurcfceri. Ce. Koyfi Coh.erfo. CJHERËS, genit. cahcrëdis. m. Ce. Cohéritier , qui eft héri- tier avec un autre, m. * Cheredim uxori & fih£ Damitin'ium Jh,p/!t. Tmh. U inftitua Domitien fon héritier avec fa femme & fa fille. , , , „ CJHIBËNS , genit. rohibcnt'is. (pour tous les genres. ) Homt, Aireft:int, tenant, w. ,, ,, _ CJHIBEÔ, cjlnliïs, coh'ibit't , cohthiiûm, cohibcrr. Oi. OCC. Te- nir, retenir, contenir , ariêter , empefcher , répiimer , rno- deter. '* Cah:hne aliiucm vincxiis. QKvit-Cun. Tenir quelqu'un en pr'ifon. * Cohibcrc film/n. P/.i»/. Tenir foa fils de court , le contenir dans fon devoir, le réduire. Et Marfil cangriji ai(fcs froificro prxlio cominit. Tac'ît. Et les Marfes qui eurent la hardiefte de l'attaquer, furent repouffez avec dcfavani.ige dans un combat. thiominns tiiit'iam caiifmrint , ne fivimne (juUem inttrjtcla c»- Mtkvnur.Taai. A peine le fleuve eftoit-il capable de les em- pefcher de combaitie. ahibere fc. Tirent. Se retenir, fc modérer. ^ Cohàtrc ibidinim, nacmidiKm & moim aiiimi. Cic. Réprimer, modérer fes paflîons, les retenir. ^i]lenftiin,m à ribtti imeriii cohibcrc. Cicer. S empefcher d ac- quiefcer à des choies incertaines. Mamts & olkIo! ab aliéna iahibtre. Cic. Ne point prendre, m délirer le bien d'aiittuy. Ilhm cohbtbo. PUxt. Je l'atrefteray , )e le rnngeray à Ion devoir, je le rédiiitay on je le rangeray à la railon. Cohbcrt f.tri fcvcrnale fifcxm nique ^erariitm. FUn-Jun. He- fendre de iivalverfation le fifc public , comme le tréfor de l'Épargne. . . ,,^ , , l Cohibmi pHgnare iKes. Cicer. Les loi.-j défendent de combattre. CÔHlBlTlÔ , ^HM.' cahibitionu. f. Oc. Défenfe de faire une ch.ofe. /. „ „ , n- CÛHÔNËSTÔ, cohonêflAS, cohstnjtâv'i, eohiinêlt.tlu>t! , cobtnejta- rë. Cic. Honorer. * ^em veftr.i ImUc cohaneJl,iJlis. Cic. Que vous avez honoré de vos loiianges. * Exerjtii.xs alicnjus coha- Tiejlare. Cccr. Honorer de fa préfeuce les funérailles de quel- qu'un, y affilier , s'y trouver. ^ r-r COHORRËÔ, cohorrei, cobarriii ,coliarrërc. Cic. Eure faili d une grande frayeur. COHORRËSCÔ , cohirrrfcîs , ciharriâ , coturrcfiere. Suet. La mefrae fignification. CÔHÔRS, ou CHOB.S, genit. cohirtis. î. Varr. LaBaUeCour, la Cour d'une métairie oa d'une Ferme. [Varron dit qu'il en faut deu-x dans les grandes Fermes , l'une entourée de bafti- mcns pour loger le Fermier, au milieu de laquelle il doit y avoii une maie , l'autre pour mettre les pailles 8c le fumier , qui doit eftre entourée d'etables & de bergeries.] ■» CoHORs. Ctf. Cohorte. /. Compagnie de fi.t cens hommes, dont le Clief s'appellolt Tribun , ce qui répond a nos Meftres de Camp. CoHORS. Hor, StM. Troupe de quelques perfonnes. /. famuU colion. St.v. Troupe de lérvantes. IiiKuptic caliartii. Sut, Troupes de tilles qui ne font point miuiees. COH. COI. COL. tij" COHORS febrium. llar. Les différentes fièvres. CoHORS. Ocer. Le train, m. la fuite. /. les Officiers d'un Pre'- teur, ou de quelque autre Magiftrat dans les Provinces de la République. CÙHÔRTÂLIS. m. & f. ir hoc colisrtâlë. .^dje£f. (genit. cohar- tâlis , pour tous les genres.) Catum. De la balle-cout , ds paillier. _ CÔHÔRTATÏÔ , genit. colitrtatiinîi. f. ûc. Exhortation. /. Encouragement, r/i. COHORTICÙLÂ, genit. cohariiciiU. f. Cxl-nd Cic. Une petite cohorte. COHORTÔR, cùhortâris, cohartUtiis iûm, cohitrtârï. Cicer. Ex- horter, poulfer, encourager, animer. * C^hortari alitjuim ai ciliquid. Cicer. Animer quelqu'un à une chofc, i'y encourager. * Cohortixrt invicem. Cicer. S'encourager l'un l'autre , s'animer. CÔHUM , genit. cbliî. n. Fefi. Attache./, lien. m. couttoye, à quoy les beufs font attachez à la charrue. /. CÔIËNS , genir. coctintis. (Participe pour tous les genres.) Sen. Se rejoignant, fe reffetrant , fe refermant. CÔÏBlLiS. m. û~f. & l'fc coiiilè. .AdjeSl. (genit. coihilis y pour tous les gentes.) ^nt-Oel. Suivi , qui eft lié Se de fuite , (parlant d'un difcours.) * CaibUis oraim. Un difcours bien lie & bien fuivi. CÔÎLIA. «.oixit, genit. coiti^. f. Viir. Le v,entreque les tuyaux de fontaine font dans une vallée. COÎNQUINÔ , cciiii^uinâs , coiuc^nïnÂvl , coinquinUtHm , caiu' ^tiituttè. Colum. Soiiiller, lalir, gafter. ïx- CoîNquiNARE. Cic. Diffamer, falir la léputation d'une pei- fonne. COlTIÔ, genit. coitionU. f. Cicer. Cabale./, complot, m. in- telligence, coufpiration. /. Co'iro. Terent. Choc, combat, m. * Frima coitia eft ncerri- ma. Terent. Le premier abord on le premier choc eft le plus rude. CÔITOS , genit coïtii!. m. TUn. Conjonftion. f. * Coitm Im- 71IC. Plin. Conjontlion de la Lune avec le Soleil. CoiTUS. Gell. Accouplement, m. conjonaion, /. '^ Monftrifer coitai. Stat. Une conjonilion monftrueufe , dont il naift uii monftre. CoiTus. Celf. Amas. m. Comme Coiiiis Inimotis. Celf. Un amas d'humeurs, un fac de pus &c d'ordures. Pojlero die vena fricivid.t eft , lit ricens e'jus coillis refolvalHr, Celf.WfAW frotter la veine le lendemain pour l'ouvrir, s'eftanc nouvellement refermée. COÏtOS , coM , coititra. (Participe de Coëo. ) VIp. Complote'. m. complotée. /. COLÂPHUS. Koxapoe, genit. coUplil. m. Ter. Coup de poing.m. Il ....... T....... "î'i Des Colchiens an * CoLtphis totam tiib.r eft capui. Terent. J'ay la telle enflée des coups de poing qu'il m'a donnés. * Colaphum jUchi duccrc. gluinl. mculere. Juv. infiigerc. Plin. infiin^ere. Terent. Don- ner un coup de poing à quelqu'un. COLCHI , genit. coichorfim. m. pi. Cic. Les Colchiens, Peuples d'Alie, qui habitent la partie Orientale du Pont- Euxin, dont le pais s'appelle La Colchide o» la Mingtelie. COLCHI.^COS, colchtcica, coUhiiicum. Prop. ^"' de la Colchide. CÔLCHiCVS, olcliûèi , coUhUiim. Adjeft. Uirat. De la CoI- chide. . , . .^ . COLCHOS, côlchâ , cZIchûm. Pmpert. La même fignification. CÔLCHIS , genit. colcbïdi). f. Plin. La Colchide o» la Min- gtelie. CÔLENDOS, colèndU, lolêndUm. Cic. Refpcaable. m.Uf. Qui eft digne d'eftre refpcfté , qui mérite nos lelpcûs. Vénéra- ble. OT. & /. , , , ^ . CÔLËNS, genit. eolënt'ù. ^djeS. (pour tous les genres.) Qui honore , qui tefpefte. Colens T{ç_li^ionem. Cic. Qiii honore les Dieux. , COLËOS, genir. coiè'i. m. Cicer. Un témoin , qui rend té- moignage en jugement. [ Ce mot a une lignification obicéne.] CÙLIAS. X.O-KM!, genit. c»/r.ii. m. Plm. FoilTon de mer , petit maquereau. CÔLlCOLÛS, genit. colieiiri. m. Var. Tendron de la vigne, w. COLÏCOS, cSlici, cSiicHm. Plin. Sujet à la colique. M. fu)ettc à la colique. /. Qui a la colique. COL. CÔLirHïOM. x»xi>/ov, genit. ctliphi"!. neut. Juv. Le pain que mangcokiu les Athlètes. CÔLlS, genit. ciln. m. y.tr. Rejetton , que I.i vigne poulTe au Printemps. COLLABASCÛ, oUtikâfci! ,colUâfLYrë. Propretnent, Menacer de ruine, aller tomber, parlant d'un édifice. Plaute le prend figurement , Si lab.mt res l.tifx, iiidcm amici ctUtbafcMii. Plaui. Si les aft'.iircs de quelqu'un vont en décadence, fes amis s'aftbiWid'ent o» chancellent dans leur devoir. CÔLL.\BËF.^CTÔ , ciilMtf/i£}âi , cdUhfiidn-iJ , celUt/ifaSâ- tiim, cUmcficlirc. Of'd. Ébranler, fecoiier. CÔLLABÊFÎÔ , ccUabrfii , colUbtf.ulûs !i:vi , caHabifïirî, dtf. Se brifer , le rompre, (parlant d'un Vaiûeau.) CÔJLLÀBÙR, otUI/èrti, caltipyÂi lin», collâùi. PUm. Cheoir, tomber. UUaii ruina. Lin. Tomber en ruine. Snxo calUliitur luztnt Cniaurui. Siai. Le Centaure fe couche tout de fon long fur ce rocher. CÔLLÀCB.ÏMÀTIÔ , genit. collacrjimatiinli. f. Cic. L'aûion de pleurer avec. CÔLLACB.?M0 , collacrymâi , colUcrjmÂvi , colUcrymâtâm , collatrymâri. Cic. Ter. Pleurer avec. Wéicr fes larmes avec celles des autres. CÔLLÂCTANHOS , olUflmèa , cAlaSiimaim. VIp. Nourry d'un mefme lait. m. nourrie, f. frère •» foeur de lait. Qui a teté une mefme nourrice. COLLÂCTEOS , calUiféi , cslUnëûm. ilartiarj. La mefme ngniticaiion. CÔLL.AFSOS, coll.tpiH, coUâpsUm. Virs,. Tombe m. tombe'e. y^ * ty£,ii> vctuftau cilUffx. Sua. Des maifons tombées de vicilkffe. * tirre collapj'us, Vir^. Jette par terre d'un coup d'épee. lururin* colUpfurr), Celj. Le conduit de l'urine eft bouché. COLL.^RË , genit. collirïi. a. Var. Collier qu'on met au coû d'un chien, m. COLL.^RIÀ , genit. cilUr'U. f. Plaur. Carcan qu'on met au coû d'un criminel, m. CÔLLÀTATÛS, colaiâtri, ralUiâiâm. Cic. Eftendu , diffus. m. cftcnduè, diffufe. /. (parlant d'un difcours.) COLLÀTIÀ , genit. Collaiïx. f. Tii-Liv. Cit. Collatie , Ville d'Italie, oij eft aujourd'huy le Duché de Spolette. COLLÀTIÔ, genit. mllaiiouii. f. Liv. Contribution./. Sa cot- tc-part. /. (Ce que chacun paye pour les ouvrages publics OH pour foùtenir une guerre.J * CoLLAiio fignoram. Cic. Combat, m. bataille entre deux ar- mées qui en viennent aux mains. /. * CoLLATm. riant. Compaiaifon d'une chofe avec uneautre. f. COLLATITÏUS, loliauiia ^coll/ttiiiûni. ^int. A quoy plulieurs ont contribué. * Collanua Jtpuliurt, u)«/nf. Un tombeau fait aux dépens de plulieurs , ou plufieurs ont contribué. COLLA'l iVOS , ioilai'ivi, collaiiviim. Plaute appelle Collativus venter. Un grand ventre , qui eu bien farcy de viandes. COLLAtÔR, genit. coliatitii. m. ri.mi. Qui contribué dequcl- que chofe , qui paye oh fournit fa part. ♦ CtlUtur fjml/oli. fl^Ki;^ Qui paye Ibn écot. COLL.ATOS, collai a, coltâtûm. Plin-Jun. Afleniblé , mis avec, contribué, m. aflemblée, mife avec, contribuée, f. * Colla- tti virihus. Plm-Jun. Ayant joint leurs forces. Leurs forces citant jointes. * ColUta tmnium va. a "ll'^Tiiu^rrt. Cic. Ramaffe. m. la- CÔLLÊCTIVÛS, colleHivï, ccllec7îx,Hm. Suint. Oii il y a du railonncment. ' COLLECTOM, genit. cMêm. „. rii„. Ce qu'on a ramaffé. Uvtrc cduao. p,„. Vivre de ce qu'on a amafle de cofté & _d autre. Vivre d'aumônes. CÔLLECTUS, cMcU, cdliMm. Cicer. &c. Amafle , alTem- blc , ramafle. m. amaflee , afl'emWée , tamaflee /. Dai, collcf!^ Mimo rcfpondit. Tan,. \\ répondit après s'eftre un peu remis on avoir repris fes efprits. COLLËGA, genit. coUi^x. m, licer. Collègue, qui exerce une charge avec un autre ; compagnon, m. * ColR^a regm. Ce. Qui regrie avec un autre. .i i CÔLLËGÀTARIUS, genit. colttgaiarn. m. Vlp. Qui eft léga- taireavec un autre. r ^ d C^'-LËGIOm, genit. Colhgn. n. Cic. Collège. «.Compagnie. lociete de ceu.t qui exercent une mefme Magiftratuie, eu qui font proleffion d'une mefme fcicnce. /. »P°r Ceilegium C.n- JuUtus. Ta. II. Par nofttc commun Confulat. ^r'w r'^^rt """;"■''■ ^''"- A'l'=>"<:e. Société naturelle. CULLhVO , ce levai , çollevavi , cdUvÀiHm , cdlèvirë. Plm. Soulager, aider. COLLIBERtOS, genit. coUihèrtl. m. PUut. Qui a efté rais en r^J Colli^.tre Je cum ahi les autres. ^à" Calb^are une libre emnia. Cic Ramaflcr toutes chofes en ua jivre: comprendre toutes chofes en un feul livre. COLLlGO, colli'v! , ^olligi , coirciliim , telllgerS. Cicer. Horat. Sec. Cueillir, aniailér, raniafler. "Frudui cottigere. Horat. Cueillir des fruits, en faire la récolte. CoLLiGEHF. Amafler, ram.ilVer , alVembler. * Excrciium colli- gcre. Cicer. Amaller une armée. Lever des troupes , faire des levées. * Celligere telia. Cicer. Ramaffer des témoins. Jj' CoLiiGERE. Ciar. Ramaflér , recueillir. * .-ihejMrum facetè diHa colli^ere. Cic, Recueillir les bons mots de quelques per- fonnes. * l^uUam rnernaYiam iVili-r,.:.r. r.?'"'■ C'c. Prefter 1-oteille a tout ce qui fe dit. , allifcre ir»ra. Bor. Se mettre en colère. ^ Colkcre •>[:'■!» cauend,. Ou.L S'accoullumer a roufttir. HkJk/ coUm>,i bafis denoi ,n qu.,drnm f,d,l coU,!_,t. Pim. La bafe de cette colomne a di-t pieds en quatre. CÔLLIMINIU.M , genit. coUimini'i. a. Salin. Les Limites. /. les Contins d'un pais. m. , CÔLLÎMÔ. Voyir. Coliinfo. ,. „ j. , CÔLLÎNEÔ, «/;<^f^.', ...Vi«Mîï, cMin-StHm, colUneare leul , | „„ avec l'accufatif /;./-.« . fe."-». OV. V.fer , tirer droit. , Donner où l'on vife, titet droit au blanc avec une flèche. CÔLUNITOS , collmlsh , colUmmm. Coium. Oint , trotte, m. ointe , frottée. /. _ ,- ;„„ nin- CÔLLINÔ, cMnits , cMîiA . «///(««, cdUncre. Cclum. Om '^f!/'/,»'".""'.» pW««. H.Mt. Jetter de la poudre .« de la poudlere fui fes cheTeux. roLLlNCS, colivii, coUimm. Coliim. De coline. ri«'« cW/„-«». àlurr,. Du vin qui croift fur des cofteaux OH d'S coliues, vin de la code. . rfiL' irHlÂ, genit Coibfh.onim. n. pi. 7«^- Gâteaux faits.avec du fromage ,^orte de nourriture des Athlètes a Rome. CÔLLÏOytFACTOS , coll.-^mUaa. , c^lUlj<.failHm. Ce. De- trempe, fondu avec. m. détrempée, fondue. /. CÔLUQUtSCÔ, coUi^Hifci', cMum, coW ri.i! cjUhma. Cic. L'Édiiité douase au mente. COL. CuxA pirum apic colloau. rim-Jnn. Une Cuiffe qui n'eft pas bien remife. _ _ „ . „ . CÔLLÙCÔ , coltocâi , colIScavI , colltScaiûm , colljcârr. Cic. Mettre, pofer, établir, placer, arranger jufte. * Suo qxid- auc loco coIlKnrc. Car. Mettre chaque cho(e en la place. ^ * isllacArc m mcdutm ncicm Mxiha. Ctf. Mettre, placer les troupes auxiliaires au milieu de la bataille. * In cnhUi , ii Ivch aticiKcm collocarc. Or. Ter. Mettre quelqu'un au lit , le coucher. * l" ixi' collocure. Ctcer. Mettre en (eureté. * Prx- fid,um cMacure. Cxf. Mettre , eftablit garnifon. *Tal>uUt hcni Vidai m iioiio lumuic colhcMC. Cicer. Mettre un beau ta- bleau dans fon jour. * lollocure fc m otium. PUm. Se mettre en repos , fe donner du repos. » Calhcjrc m /»n«cAv,. lie. Je l'ay eleve au dégre d'honneur le plus haut, le plus eminent. JÎ-CoL?ocARE. Mettre, appliquer Colhcurc fc p.il.im ,., mir.rrKin wM. Ccer. S abandonner pu- . bliquement au putanifme , le mettre publiquement a mal-tai- le, faire la profelTion de courtilUne. [ Parlant d une faUequi s'abandonne & qui fe proftiiue. ] CoUocixrc fc totmi i» t.xi^it.rtndo -uittcllixtu. Cic. Se mettre tout entier s'appliquer uniquement a chercher un eftat de vie. COLLOCARE UtuHc'i"" , '•"«""' ' magijl,„i«m be,ii apud aUijuim. C-.ccr Faire un plailir, donner une charge a celuy qui le mente. 'l.ùli cUocAïc horas. M^ri. Employer niai fon temps. "Bc- „i ricm.am. Cccr. Placer, mettre bien fon argent, en faite un bon employ. * Pecnniam cilloc.irc livimbm ujuris. Sniim. Donner, mettre fon argent a petit intéteft. CoiLoCARE fli^mfi'-im nliciii, ou .» m.iir,mo,ii«m cdloart. Ce Marier fa tiUe, la donner en mariage a quelqu un Lollocciri nupiKra. Cxf. Niptm. Cot«m. Marier fa h.le. I CUlocirs fiUam fimi" "Kp'ii '" P^'t' "î'i- '»''""• Donner 1« moitié d'une terre en mariage à fa hlk. Collcciire d.um u, fiunU aUcjiia.Ccir. AUlgner , affeoii , met- I tre la dot d'une fille fur un fonds. Hypothéquer un fonds 1 pour aflurer la dot d'une fille. ailocar. fiicicnus m cap.ta. L,v. Mettre . impofer une foi«- m(* H'jr^ent fur chacun. ,. ,_ — , côllOcoplEtO, .oihcuere;:u,conocupmv-„c,iucûiuu,um, \ colhcnpliûve. Tniut. Enrichir. ^ ■ rôLLÔCOTÏÔ, genit. cnUaMicms. t. Cic. ou CÔLLÙQUlOM,|enit. colhcj.i.i. n. Cicn. Pout-parler , entre- tien, r^-convèrlltion , conférence avec quelqu'un , entre- 'îLLlHwacHm cli^uo. Vv. Avoir converfation avec une r^-^;i^:^!:S:-''sèS^ir:onver.tio. °ct'?-,'X'--"''-'ir'^- '"'■ S-eft-t trouvez au rcu. cfficATÎô, genit. .Uuc.i^n^^- f. V.rr. La coupe, U cfficEô?^//»<^:.ti^:^f'^^/«-^. Oc. U.. Reluire . '"'aiUi'ec.t.m.i.l.mviA.. U.. Tout eft éclairé de lumiercs. il y a des illuminations par tout. eS d s arbres, en couper les branches f^P'^'f"^^ . combat. »'• cOL- collùerë. Plin. Laver , CoIluGon , intelligence qui s'entendent enlem- COL. CÔLLOCTÛE. , callHÛârït , colluHâlût lût» , ColluHiiri. Plin. Lutter enjemble. Se battre, combattre. COLLÛDlUM, genit. coliudiî. n. SoUn. DivertilTement qu'on prend arec un autre, m. COLLUDÔ , cMitdis , calinri , collSirim , collûiêrc. Virg. Se jouer l'un avec l'autre an enfemble. l)j> CoLLuDERE. CuiT. Ufcr dc collufion , s'entendre avecquel- qn'un. CÔLLUM, genit. ciHî. a. CIc. Le coù. m. Vj- Eriprre colla jHgo. Horat. _ Mettre en liberté , tiret de lervi- tude , fecoiier le joug, affranchir. alhim Qbfiringc. PlMit. Prends- le à la gorge , traine-Ie en juftice. In collnm fnl/irt. dur. Donner de l'argent pour acheter des otnemens à pendre au coû. Sntidcre colU vwchIis Vcncjis, Tibul. Se laifler aflujettir à un amour honteux. CoLL.\ moniii. JMf. L'efpace qui eft entre le haut de la mon- tagne & le milieu. COLLOÔ, callûîs, colluï , coltûlum , pincer, nétoyer. COLLUSIÔ, genit. collujtdnh.f. Cic. entre des perfonucs qui plaident Se ble. /. COllUSôB. , genit. cUlusôrSs. ta. Cicir. Qui joue & badine avec un autre. CoLLusOR. Ciccr. Qui ufe de coHuGon ,qui s'entend avec quel- qu'un pour joiier & tromper un autre. Trévaticareur. m. COLLUSÔRÏE. (Adverbe.) "Jlp. ParcoUulion, aveccoUuûon. COLLUSTRATUS . collujlrâtit , ctllii/lrattim. comme, PiSlurt coUn/lrMa. Cicir. Une peinture dont les couleurs font vives, i & qui a bien du luftre, de l'éclat. ! COLLÛSTRÔ, catmjlrâi, collujlrâvT , colluftrâliim , callujlriri. ) Oc. Éclairer, rendre fort clair, donner de l'éclat & du vif. COLLUSTRARE o»>n;4 ocnlis. Cic. Regarder de tous codez, , fure- ter par tout. CÔLLÛTÙLÔ , colluiiilis , collulûlâvi , Cùllatiilâuim , collutil- tiri. Plant. Salir la réputation d'une perfonne ; le désliono- rer, le di^ffamer. Troptement, Gafter de boue. COLLOVIARI.^ , genit. cotlnvmrlirûm. n. plur. Vilr. Des égouts OH cloaques, pour écouler les eaux falles. CÔLLOVlES, genit. colluvïit. f. Plin. Amas d'ordures, m, Kî" CoLLUTiES. Crccr. Amas de crimes, m. tj'_ CoLiuviES. Ciccr. Sutt. Gens de néant, de la canaille. COLLOvIÔ, genit. cotlaviinî!. {. Liv, Conftilion. /. mélange de plufieurs chofes. m. Kj" Colhjv;o. Ciccr. Amas de crimes «. COLLYBCS , KiKt.uSoç. genit. call;flil. m. Ciccr. Change des moDUoyes, m, .Ce qu'on donne pour le change des mon- noyes. COLLYRA, xowûft. genit. coUyn. f. PUm. Sorte de pain cuit fous la cendre, gafteau, bignet cuit dans la graille, m. COLLYRICUM jilj. genit. coltymi jûrii. n. Plant. Sotte de jus OH de graifle où l'on fait cuire des bignets, ou cette forte de pain , du temps de l'iaute. COLLYRIÛM, KoK^viiov. genit. collyrti. n. Horat, Collyre, m. [ Médicament pour frotter les yeux.j * ^°/k"^"""' ^''f ^°'''^ d'onguent pour les fiftules. COLO, lolai , côl.ivîy colâiMm , loJârr. Colhr/t. Couler, paflcr quelque chofe de liquide par un fas on eftamine. Ahn de l'edaircir 8c de le puiirier. COLO, cSlis, ciliiî, cûliiitn, colère. * Ternira , a^rum. Cic. Cul- tiver, labourer la terre. Laiidato ingeniia riita , cxi'^na colilo. Loiiez les grandes ter- res, mais n'en cultivez qu'une petite. Kr Co/cri loypns. Ovid. Avoit foinde fon corps , le bien nour- rir 8c entretenir. Se colère. Plnut. S'orner, fe p.iter, s'ajufter. COLERE locum aliijHen,. Ccer. Habiter, demeurer en un lieu. Y faire fa relidcnce , fa demeure. CottRE aliwui/it , Scrwuterr, apud alitjuem colère. P/aul. Servir quelqu'un, eftxs ion elclave. ^ Pudorem à- pndiciiiam colère. Cir. Eftre chafte & pudique. Coicre le^cs. Cic. Obfefver les loix. genit. lolocaiît. n. Vir^. Fève __ Vitnrticolere. Plaul. Vivre. CÔLÔC^SiÀ. genit. coloia,i,t. f. Plin ou COLOC.ÂSIUM , xo>.sKïV/5». d'tgypte , ou fa racine. CÔLOCYNTHÎS, x.ox„cv,6ic. genit. cohcynthidû. f. Plin De imer°e ' ^ ^"^ ''* '""'^* ' ^°"' '^ S"'"= ^*^ ^°"^ ^^i",?^ ' iT ^'aK"!'- "• ^""- ^= '°'°"> g'os boyau q»i paile au deflous de l'eftomac. '■ Colon. Cic. Membre d'une période dans le difcours COLONA, genit. co/5«a f. Ov,d. Une fermière. /. la femme d un fermier. ' COLÔNI.^ AGRÎPPÏN.^ , genit. CoPonU ^,r,pp!n.. f. Tgcir. Cologne, Ville Impériale &c libre d'Alemagnc , fon Arche- vêque eft Elefteur de l'Empire. COLONIA, genit. cohuU. f. Se. Ferme, métairie. /. Une cenle. /. ■' CoioNiA wolaru,,, PUut. Moulins oii il y a des meules pour moudre le bled. * CoiONi-s genit. colonis. f. Cicer. Colonie. /. [Troupe de perfonnes qu'on envoyé pour peupler un pais 1 CoLONiA. Cic. Colonie , peuplade. /. ^''-fH-lfilE'-l'^^ sens qui ne font point les naturels d'un pays.] COLON ICUS, £<./«;/■«, „/„,icim. K«r. Plin. De la métairie Vr [*"? ' ^" laboureur ou du labourage. * Colomca ovu. Une brebis de la Ferme. COLONicus. C4. Suct. De Colonie. * Cohortet Cilomct. Ctt Des^ troupes tirées des Colonies. CÔLONOS , genit. coronl. m. ûc. Laboureur , Fermier, m. CoLONus. Oc. Un homme de la Colonie , qui a cfté envoyé, avec d'autres pour habiter un lieu. ^ ^}cr c«jonus. Ocer. Une terre qu'on a donné pour habiter. COLOFHON, genit. colephini,. {. Pl,„. Colophon, ViHed'Io- me fameufe p.ir l'Oracle d'Apollon , Se par la bravoure de les peuples toujours viftorieux. CÔLOPHONIA, genit. cobphonU. f. Plin. De la Scammonéc. herbe. Colophone, ok colophane, f. (Sorte de poix pour les Archets.) COLOPHONÏUS, colophoniii ,colophonïiïm. Ot/id. DeCoIophon. Colophonien, m, Colophonienne. /. tS" Colophonium uirura. De l'or très pur qu'on trouvoit à Co- lophon. Colophonium calceamentum. Un fot Se un niais. [Les Colo- phoniens portoient des fouliers à une fimple femelle; ainfiil faut eftre extrêmement niais pour fe fervir d'une telle chauf- fure, lors qu'on marche dans de mauvais chemins.] Colophonem addcre opcri. Mettre la dernière main à un ou- vrage, [Ce font tous Proverbes que les Grecs ont fur ce mot.] CÔLOR, geiiit. coloris, m. Cicer. Couleur./, ' [Les Anciens difoient Cohi pour Cotcr.\ Tom. L Bb KcHc Ï94 ■ COL. NtHirt colores. Virg. Unir les couleurs enfemble , les affortir. Menliri cahrem faco. Virg. Farder une couleur. Yj' Sine colore conjijlere. Cicer. Devenir pafle Se défait , n'avoir point de couleur. Conftdt coior ir T/Hitui. Cicer. Il ne change point de couleur ni de vilage. . . ^ ^ , , Taeri cohrem exerriiatione corporis. Ctc. Comerver la couleur, oK le vif de fon teint par les exercices du corps. CoioR. Beauté, dignité, forme. /. NirMÎim ne crede colon. Virf. Ne VOUS fiez point trop à ▼oftre beauté', on à la blancheur de voftre teint. Sj,07Tit, genit. cotôfiî. m. Plin. Colofle. m. Sta- tué d'une gr.indeur énorme. /. CÔLÔSTR.^, genit. coUJIrt. f. PUut. ou CiJLOSTRUM, genit lolifirl. neut. Phn. Le premier lait qui vient aux femmes nouvellement accouchées , o« aux animaux quiont fait leurs petits. COLOSTRA 1 lô , genit. colo/!raiiô«!i. f. Plm. Maladie qui ar- rive aux enfans qui ont leté ce premier lait. CÔLUBËR, genit. cs/si-ri. m. Hor. Virg. Couleuvre./. Ser- pent, m. CÔlOBRA , genit. colshne. f. Celf. La mcfine fignification. CÔlOBRARIA, genit. toluirn'ïie. f. Plin. Le Mont Colibre, • Petite lile dans la Méditerranée , qui eft comme un rocher ou montagne entre l'ifle Majorque & Miiiorque , fertile en Couleuvres. CÔLOBRÏFËR, colr.iriferâ, colubnfè'rûra. Lucan. Qui porte des ferpens ou couleuvres. COlCBRÏNUS, colubrinâ, colubrïnûm. PUut. De ferpent , de couleuvre. tû' Vos coluhrino ingenio eflis. PlaM. Vous avez un efprit de fer- pent, vous eftes inlinuantes Se adroites , (parlant de filles débauchées.) COLUM, genit. cô/ï. n. ^'irg. Couloir. ?». pout couler 0« paffer 011 filtrer quelque livjueur. * CoiuM. Plm. La colique, maladie du boyau colon. COlÛMBA , genit. coLimU. f. Cic. Colombe. /. pigeon, m. oifeau domeftique. CôLUMBAb., genit. cohimliÂrïs. neut. Plitm. Carcan , collier de fer, à mettre au coû des Criminels, m. CÔLUMB.ARiA , genit. coluMbanorum. neut. plur. Vitr. Des Canaux crculez dans l'efpace de la machine Hydraulique ap- pelles- Tympan Vitruve s'cft déjà fervi de ce mot pourfigni- f er les tious qui licnici.rcnt dans les murailles , après que l'on en a elle les JBoulins «» Solives qui Icivenc aiu iùaîiWi COL. COM. des Maçons. Car il faut concevoir que ces trous forment comme un canal qui traverfe le mur de côté Si d'autre. CÔLUMB.\RIS_, m. Sx. f. 8c hoc columbârë. Colum. De pigeon. CDLUMB.ARIUM , genit. colrmbarii. neut. Colum. Coiombier. »t. Lieu dcftiné pour des pigeons. La différence qu'il y à entre un Colombier 5c une Volière, eft que dans le premier les boulins font dés le lez-de-chauffée , ce qui n'eft pas ain- ll clans les Vjjliéres. CÔLUMBARiOS, genit. columhar'û. m. Var. Qui a foin Se qui élevé des pigeons. CôLUMB.AtïM. (Adverbe.) CmuI. Ala pigeonne , comme les pigeons. CÔLUMBÎNUS , columhinci , columblnûm. îhrat. De pigeon, ^ P.Uliis columùinns. Cicer. Un pigeonneau , petit pigeon. COLUMBÔ, columbâsy colitmbâre. Sen. Baifer a la pigeonne, comme les pigeons , baifer fréquemment Se amouteufement. COlOMBOLUS, genit. columbuli. m. Caml. Figeonneau. m. COLUMBOS, genir. coliimbl. m. Colum. Pigeon, m. CÛLOMBLL.A, genit. columelU. i Oc, Petite colonne./, ou petite pierre élevée pour conferver la mémoire d'une chofe. CoLu.MEiLA. Mirt. Qiielques igteiprétes de ce Poëte croycnt que c'eft un nom propre , d'autres dilent que c'eft Unmaifltc valet. CûlOMHLL.ARIS. w. Se /. 8c hoc coliimeUâyé. Comme CoLUMELiARKs ctentcs. m. plur. Var. Les dents maclieliéres ou les crochets. CÔLOmëN, genit. co/Mwj'ni'/. neut. Vitr. Le poinçon , »» pie'- ce de bois qui fe pofe à plomb dans une toiture, Se qui foCi- tient le culmm , 011 le faiftage d'une maifon. (11 le prend aulîî dans fon livre feptiéme pout le faiftage , ou le comble de la couverture d'un logis. ) Kî" CoiuMEN famille , 'Reipiiblici. Cic, L'Appuy , le foûtien d'une famille, de la République , Se qui en eft comme la Colonne. Kj" Columen aClionis. Cicer. La force ou le fort d'une accufa- tion. Jet enim cjuâfi caput & columen impenfarum eji. Colum. Voilà le point du bon ou du mauvais employ de l'argent , on con- noi.ftra pat là de la dépeufe. CÔLÙMIS. m. Se /. Se hoc colûmë. Plaur. Qui eft fain. m, fai- ne.y. Qui fe porte bien. COLUMN.A, genit. coHimm, f. cic. Colomne. f. COLUMN.i HÉRCÛLIS , genit. columnârum HerdilU. f. pi. Plin. Les Colonnes d'Hercule. Deux montagnes , fçavoit Calpé à l'embouchure du détroit de Gibraltar; Se Abidoseu Afrique. CÔLU.MNARIUM, genit. columnarUî. neut. Vitr. Efpéce de foûpirail. Ventoufe. /. CÛhVMiiÂJiJS, columniièi, columnâiûm. Var. Soiitenu, ap- puyé fur des colonnes, m. foûtenué , appuyée. /. CoLUMNATUM 01, Vlaut. Qul a le menton appuyé fur fa main, CÔLÛRNOS , colûrna, colurniim. Vir^. De coudrier , qui eft fait de coudrier. (Sorte de bois fort connu.) CÔLOS, genit. cSli. f. Et CÔLOS, genit. .ôtiii. f. Virg. Qye- noiiille. /. Four filer. [ Ce nom eft ordinairement féminin; néanmoins on le trouve malculiu dans C.itul. toliim amiiluro ianà retinebai, &c dans Properce, Ljdo fenfa diuriia colo.} CoLu^. m^FeJf. Efpéce de torture. CÔLUTËUM, genit. lolutèi. neut. Plaut. Sorte de menu ftuR d'un arhre appelle en Grec koastI*. Baguenaudier. »». CÔLYMB-^DËS. nohu/uSUiSi! , genit. colrmbad:im. f.jiui: Plin. Olives trempées dans la faumùte, olives confites. CÔLYMBOS , genit. tolymbi. m. Lamfml. Sorte d' oifeau qui plonee. COMA , genit. corat. f. Cicer. Chevelure. /. Frangere cornant m gradiis. ^int. Frifei fes chcveuX pat eftages. Vi- Coma. Dans les Poètes, les feiiilles des arbres. CÔ.\1.AGEn5> g^nit. comagena. OU COM-AGËNH, gejiit. coOTfl^tnrj. f. Plm. Comage'ne , Région de Syrie proche l'Euphraie , elle a la Cilicie à l'Occident, la Melopotamie à l'Orient & l'Arménie Miiieuie au Septen- trion. COMàGHNCS, comaiênâ, comajnûm. Juv. De Comagéne. iomaunum nudimmtndim eiiu. Sotte de raedicameut com- pofe COM. poft, qui s'y fàlfoit. CôMANA, genit. comârm. f. c^f. Comane, VlUi: de la Cap- padoce fur le fleuve Iris. COAIÀNS, genit. iomanfis. omn. gen. Tirg. Qui aune die- veluce. Qui a de longs crins, (patliuit des Chcvaui.; COMANS Immiii. Suit. Une tetie couverte d'Iieibes. CoMAKS /Ici U. Ovid. Une comète chevelue. COMARCHOS. x»^stf;t«' g'^°'f- """^f''''- ">• '''•""• Qï' commande dans une Bourgade. CUM.-VTORIA ÀCOS, genit. cumatoriie àcui. t. Petr. Aiguille à coëtftr, aiguille de telle, f. COMÀtOS , ctmitâ , comaiâm. Plin. Cic. Qui a une longue chcvelute. 83" Om.1I/i fylv». Cit»l. Une foreft feuillue ou fort e'paifle. CoMATA G,i//.d. Ctf. La Gaule chevelue, ou les peuples por- toicnt de grands cheveux. CÔMBIBO , comblùij , lombthî , CùTnbtbïtttm , coynbtbèrë, Ptin. Har. Boire enfemble , ou boire tout. CoMBiBERE. Oviii. S'imbiber de quelque liqueur , boire tout. ♦ .ytra cruorcm comliberut. Ovid. L' Autel avoir tout bcu le fang, l'Autel eftoit imbibé de fang. Kr Os combibit maculai. Ovid. Les taches font demeure'es au vifàge. (S- CoMBiBEREj" Comes confîl,, al.cujui. PUut. A qui on a communiqué fon defléin, confident. Comes exterior. Horat. Qui marche à la gauche de celuy qu'il accompagne. Veris cornues animt. Bor/st. Vents qui foufflent auPrintemps. ^ [ Comes fignifie quelquefois un Pédagogue , qui accompagne ^ un jeune Homme. A^jx/j/. Lib. XI Ep..to. Puer, cujhs ,i}Ji- d.-.iif-im cornes. Voiez Tl,. de iUrallr fur la Sat. lll, de Perfe. L. C.] CÔ.MESSABUNDOS, CÔMËSSAtIÔ, CÙMËSSATÔP. , CÛ- MÊSSANS, COmëSSOR. Vujez.. Commiss.\eundus , Com- MISSATIO, &C. CÔMtSTÛRÂ, genit. comtflûrx. f. Cat. L'Adionde manger./. fl« fepicm habii bona m comefturâ. C^i. Elle a lept avanta- ges à la manger. COMËTA. xo^jituc, genit. comète, m. ou CÔMbTËS , genit. comète, m. Cicer. Comète. Efloile che- velue./ C JMICE. (Adverbe.) Ciar. D'une façon ou d'une maniéie co- COM. i9f Les Comédiens, miqoe, comiquemcnt. COMlcr, genit. comicorum, m. plur. Plant, Jcs Comiques. COMICÛS, comicâ , comïcûm. Plin. Comique, de la Comcdic. yAUares comni. giuint. Joiieuts de farces. Farceurs. Comé- diens, m. * Comutu Pocia. Plin. Un Poëte comique. ♦ %çt comica. Horat. Un fujet comique. CoMicuM aururn. PUut. Pan. 3. 2. vf. 20. De l'argent qu'on donne a la Comédie, des Lupins , qu'on dounoit autiefoii pour la Comédie au lieu d'artrent COMINUS. (Adverbe.) c,c. De prés. C Cet Adverbe ne fe prend pas feulement pour le lieu , mai* auIU pour le temps , de forte qu'il ne fignifie pas feulement de près, mais aufli Incontinent, à l'heure raefme. ] Jaih t)ui Jemine cominus arva infcounur. Vvi. Ayant jette incontinent la femence. [ Quelques-uns ont douté, s'il ne gouvetnoit point de cas, 8c h partant il ne pouvoit point pafll-t pour prépofition , à cau- fe que Propeice a dit , .Aut cdcr «i^rejUs cominùs ire fues. Mais on peut afsûrer que non , parce que dans le premict exemple, c'eft une Ellipfe de la prépofition .Ad.] COMlS. m. &c f. & hoc comr. .ytiieil (genit. cimis , pour tout les genres.) C Cou- io6 COM. f^ COMMACui.«r A ;..*..'.. Cn: se déshouor» par U br.gue & la poutl'uite des charges. Trpm- CÔMiMADËÔ, f^»»"-i", i"Mraa'i«i, commudtrc. M. irera roMNl'^NDOCÔ , commMdfiai, cmmimànav-i , commanduca- ,im, c.n,m.,ndr.arè: Pl.n. Mafcher avec les dents. ".'soldats de la mefme compagnie .« du mefme reg.mem COMMEATÛS, genit commiMHS. m. P/-«(. Pal âge. m- Ai- lée par où l'^n pafle & repafle . allée , venue. /.*N,™ qu'on puifle paflet à travers la muraille, de ce c]u on y a fa,t in paflage, L de ce qu'on a perce la muraille pour palier. cZL.L: Troupes qVon fait palier. » £v /"""f"';''"'^- ,« ..;,,.< ■.«:.-.-r^t. W. Il "Oit augmente fon armée àijik- condc voiture, .« tranfport des gens de gnetre, que fes vail- fcwK avoient fait. *^ill:'-'«' Jrcm.i.'m c«mmM:>m w ^fr,- cr«,.r !" r!c,'.r,;.. Ce/. Allienus envoya de kcondes fou- c!"^:J:!"'c^^^'?''^-^o.,c^o. donne aux JV^uts pour un temps. « * iUi;., p.us fi,u commt^uhm -t fi^ms d,- TZZ!r. L. La pluf-patc de. folda.s s'ecouloienc ,.. de- loboient du camp fans congé , tans paOe-por.» .«,/.> y Ibldat qui eft ableut de l'armée avec congé , n elt pas ab- ftu pour le feivice de la République. * Her.d„u>r'f'" travir. m„rb-im o,,.m d», fr,mo itrc tdn„, a.ijius. L:v. 51 fluelqu'un veut aller voit fes patens . )e luy donne congé, mais je luy ordonne d'elhe icy au commeuceraeut du friu cÔmmfItvs. Cf. Les vivres, m. ou les P^oviGons de bouche pour une armée. /. »6«/ctft» h'"" "«' """"'f /' «"" ' ;"' sîl'on quitte Rome à Cefar , il faut tenant la campagne luy couper le palVage & les vivres 5c autres munitions de cueire, luy olUr tout moyen d'avitailler 1.. ville & Ion ar- f^éé! •» LrcM^rc W/c/«.m«.^nfc«.. Uj. Couper les vivre» à l'ennemy. * Intcrdudere immuii cmmtMMm. Le melme. ^lut. ad Heren, ^ ,.- - CÔMMÈDITÔR, mmid>tM.u •Hm,comm,d,tar,. ^Hii-ad Hii. m. Ovid. Inventeur, m. GÔMMËNTÛM, gcnit. commêiin. a. Ternit. ;Fiflion, bourde, chofe controuvée. /. CÔMMtNTt'S , comminii , commëntûm. Cic. ( Participe de Comminifisr pris aftivcment. ) Qui a inventé. CÔMMÉNTOS, ammênià, Lommeiitum. Feint, faux. j». fein- te, faulfe. /. * Commenta facrrj, Ovtd. Des facrificcs feints. CÔMMÈÔ, commrâs, commeaviy comme àt:tm , comnndre.Tacit. Cic. Aller. Aller 8c venir. Sol commeat ab otli'. ad occafum. Cicer. Le Soleil va d'Orient en Occident. * ^d coi /apè mercatares commcant. Cafi hcs marchands vont fouvent en leur pays , ils y trafiquent, ils y vont pour trafiquer. * ^i^gu/lum fefià £tate totics m Germa- niai commtarc pùimjfe. Tacti. Qu'Augufte chargé d'années , s'eUoit tranfporte tant de lois en Akmagne. * .y^d me ejui littox fapè commemt, tuer- Je reçois fouvent de lés lettres , il m'écrit fouvent, nous avons enlemble un grand commerce de lettres. Pojfc eodcm FUcco internutitio fermonei commeare. Tacit. Que leurs difcours pouvoient eftie rapportez par l'entiemife du mefme Flaccus. COMMERCIUM , genit. consmerciî. a. Cicer. Comnterce , trafic, m. lî'CoMMERCiuM. Cictr. Commerce. Kl. fociété. /!. * Inier enm Cafartmc^tte commercta litlnaritm futrnnt. Vci'Pat. Il y a eu commerce de lettres aitre luy 5c Célar , ils s'écrivoient fouvent. COMMElXCÔR. , commtrcâris y commcrcâtiés inr» , cammèrcârl. Plam. Acheter enlemble. CO.MMËRËÔ, tomm^rèi , commëriit, commeritûm , commerêre, ou COMMEREÔR. , comrnererii , comnterltùj mm , commèrêrî. Cir. Mériter quelque chofe. * Ntmcjua)» commirut ut caperet itU odutm ma. Terent. Je n'ay jamais meriie qu'elle me haïft, je ne me fuis jamais attiré fa haine. CoM.viERF.OR, 0» CoMMtR^o. FaïUii , commettre, fairequel- que faute. ♦ Nullam de lus rébus lommeruit culpam. Terent. Ce n'eft point fa faute, elle n'a point failly en cela. COMMETIOK. , comnitttris , commcniiti sura , commhlrt. Cic. Mefurer. ♦ N,cjue mtcr fe ntemert commetiiuitHr. Cicer. Ils n'en Içavent point le compte. Co.MMKTiRi cum t.mporc neiotium. Cic. Compaffer une affaire avec le temps qu'on a. COMMiGD-Ô , commigrii , comm-i^rût'i , comml^râtUm , com- mlgrare. Cic Te. Aller dcnienrer en quelque lieu, chan- ger de demeure , venir habiter en un endroit. * Commt- Xra-:t h;c vicit.tx. Tirent. Llle eft venue demeurer dans le voilinage , Cf. icy prés, + Ctmmtirure m itmum fuam, Cicir. Venu logei chez loy. COM. ,97 CO.MMÎLITËS, genit. comrfsilïttlrn. m'plur. c^f. Soldats d'u- ne mermc compagnie, <,» qui font fous un mefme C:ipitainc COMMILITIUM, genir. tornmtl,t,i. neut. â«>"f. Société, -il- liancc eiure deux peuples, f. * In commtl,t,„m afiit, fmt. Ta- cit. Us furent receus dans noftre alliance. COMMÎLn O , commUïtds , commthiivi , commiHiitiim , cm- mtiitare. H,r Combattre dans les mefines troupes , com- battre enlemble. COMMÎLITÔ , genit. commiliiini,. m. C«/. Compagnon de guerre, Caa);irade. m. i- b "" "= COMMIN AtiÔ , genit. comminatiônh. f. Cie. Menace f COMMINISCUR , comn^nsfceri, , cor.mim.,s si.m , commititTcr. Ocer Controuvcr , inventer quelque chofe en fon efpiir. ^d comm,n,f,e'uh,m ,„^c,twf,-.,. .^acl-^d Hère,,. Fort inveu. rAM\?ivî«LT""'"' ""T^^ •*" ''"■'"" P°"' l'invention. COMMINISTRO, cor^m„n/l,as , coMm,„-,fi,avl , cmminifiru- r-n^,\,'Z'Z'"^"''- '''"i- ^'"^"' '""''''' f°""'''' donner. CUAIMINOR, comraiittris, comratiiatiis sùm , comra,„dri S^ct Menacer. ' ' COMMINÛÔ, commhiuis, commïn-n, comminUtûm , commhiiiè- re. Oc. Brifer, rompre, mettre en pièces. * StatH.,m com- mmtsire. Cicer. Briler, rompre en pièces une ft.ituë. CoMMiNUKRE. Ce, Diminuer, amoindrir. ♦ .Avaùtia tommi- nmt officitim. Cic.r. L'Avarice diminué le devoir. ♦ Hojlcm fran^t'e ac commtnuere. Cic. Défaite entièrement l'ennemy & ruiner fes affaires. ' CÔMMISCËÔ, commifc'es, commlfiiti , commlftim , commlftire. Cicer. Meller avec on enfemble. CoMMiscKRE confiliuri) cum alf^no. Plant. Communiquer fon defliin à quelqu'un. COMMISËRATIO , genit. commiferatiônh. {. Cic. Commiféra- tion, pitié, compalîion. /. CoMMistRATio. ^ud-ad Heren. L'Endroit du difcours où rOrateur excite la compafliion. COMMÏSËRËSCIT, commiferiftcti.rt , commiferèfiêret , c»mmi[.- rjfcèré. Terint. Avoir compafllon, avoir pitié. COMMISËROR, commiseraris, commiseratiis sum , coramisèrârl. Ctc. Avoir pitié, avoir compafllon. COMMIS5ABUNDÛS, commifabûnda , commiffalrr:n!lr,m. Sl«i'n- Cm. Qui fait, oit qui va faire un repas hors d'œuvre, ire COMMISS.^NS. ('«^ft Co.MMltSATOR. COMMISSATIÔ , genit. commifaiioni.: f. Cic. Repas diffolu & d'yvtognes, réveillon, m. ( lors qu'on mange après avoir foupé, media-nax. ) COMMISSÀTÔR, genit. ccmmtjfatirïs. m. Cic. Qui fait la dé- bauche & un repas hors d'œuvre & de temps , comme ceux C]ui font le media-nox. COMMÏSSiÔ, genit. coMOT.fîSîiM. f. Comme * Ladorum com- mijfw. Cicer. Rcpréfentation des jeux. /. *CoMMissio. iJnt/. Difpute entre des peifonnes pour un prix. f. COMMISSÔR, commijsâr'is , cor'imijsdtus Rm, comnnisd i. ( DC Kùi/^àim. ) Ctr. Plant. Faire un repas & un feftin hors d'œu- vre Se de temps, faire un réveillon. P'oprcment C'ell Fai- re des Collations après foupé dans les lieu.'i ou l'on alloitca mafque ou autrementj faire le med,a-iio\: COMMISSUM, genit. commifs'i. neut. Cner. Faute commife, /. un crime. COMMÏSSORA, genit. commifsHr*. {.Cieer. Jointure des doigts & des membres du corps. /. ^_ CoMMISSURA verbaram. ^int. La liaîfbn des mots, COMMITIGÔ, comr/iitigdi , lomr/iuigâvi , commitï^âtiirfi ^ corn* mitï^iire. Ter. Adoucir. Amolir. COMMITTÔ, committis, commisi, coramifstim , comm'ïitèrë. O- ■vid. Sec. Joindre, mettre enfemble. ^ Committcre duas noc- tes, Ovid. Joindre deux nuits enfemble. " .ytmmos cor/imit- tere. Catttl, Joindre les efprits, les unir. * Committere ali(y~ jus ftaix oras jiituris. Cttf. Joindre les deux lèvres d'une plajie par une couture , les coudre enfemble. CoMMlTTERE dllcjium cv.m alio. Mart. Inttr fe omnes. Sitet, Commettre quelqu'un avec un autre , les faite battre en- femble. CuM.MiTTERE Crime!,, Sec. Cic. Commettre , admettre , faire un crime. CoMMirrERE. Commettre , confier. * Commiticre aticiti n/^o- timn. Cic, Coniinettie une aSai{e à quelqu'un, luy en don- Cb 3 nu 198 COM. nei le foin. Il confier à fes foins 8c à ft conduite. * Cunt- Tuincre altqxtd ahcujtis ariitrit. CUir. Se remetrre , fe rappor- ter à queli^u'un d'une choie, la laifler à fa difcrétion. */«- commoda fua. le^ibui committcrt. Cic. Laifler aux Loix la ven- geance du tort qu'on nous a fait. * Nk^hc J'alMim fuam Gai- lorum eqwTtitiii ter/imiitere audtbar. C^f. 11 ne fe fioit pas trop à la cavalerie Gauloife. * Unie nemi commifit pedri calctimilos. Vhxd. Perfonne n'a voulu luy fier fes pieds pour les chauffer. KJ" CoMMlTlERE /"»»!» /o/c/, iirrjc [tmina. Calum, TiImI. Semer, enfemencer la terre, y jetter la femence. Commincre vitem fuies. Virg. Planter la vigne. CoiiMiTTERE aliqmi liitnii. Citer. Mettre quelque chofe par écrit. CommitTen in.\tam fuam uxorem alktti. Ter. Donner la fille en mariage a quelqu'un, Comm:nerc fe m conclave. Cicer. S'enfermer dans un cabinet. * Se Soii. Celf. Se raettie , s'expolec au Soleil. * Punto. Oc Se mettre, s'cxpofet fur mer. Loniiiis partibus committere fe mn audtbant. Caf. Ils n*ofoient s'éloigner des ports. Commattre fc m difcrimen , fe ptriculo. Liv. Cic. S'eïpofei à un danger. Rifquer. Cortintutere fe in confpcffum. Cic. Se montrer, fe faire voir. CommtUere fe m Jîdet» alichjns. Cic. ou Jidei. TerenT. Se met- tie en la ptoted^ion de quelqu'un. Itineri, mt Ce commiuere. Cic. Se mettre en chemin. CoMMiTTERE. Commencer, élire dans le commencement, à l'ouverture. * Commitrere tudos. Cic. Commencer les jeux , en faire l'ouverture. * Pmlium , ceriamtn. Cxf. Liv. Com- mencer, donner le combat, commencer lamellée, attaquer, combattre, livrer la bataille. CoMMiTTERE. Admettre, permettre, donner entrée, recevoir, introduire, laifler entrer. CoMMiTiFRF. Faire en Ibrte , faire que. Commiittndum non fulubat «t dici foffet, itf. Il ne vouloît pas qu'on pût dire. Vircor commt\tere ut tibi zidear infanire. Cit. J'appréhende de vous donner fujet de me prendre pour un fou. CoMMjTTi. Eftre deu, dévolu, aftéftc , liypothéquc. [ Terme commun dans les chofcs qu'on doit , telles que font les Dévotions, Vœux, Amandes, Succellions. ] FiiuciAni !ibi cammijfam dicii. Cictr. Vous dites que ce fonds vous eft acquis, qu'il vous eft dévolu. Hanc ego dcvotiontm ctip.-lii Jnei ttim denique convi^ttm cr com' jmffcm tjfe putabo. Cicer. Je me tiendray pour obligé de fa- ~- tisfaire au vœu que j'ay fait pour ma vie , comme ayant ob- tenu ce que je fouhaitois. COMMITTERE. (Dans Ics Jurifconfultes. ) Saifir, confifquer. * In comm't (fnm ou in commifji caafar/i cadere , inttdere. Paui. Eftre confifqué, ou dévolu au fifc du Prince. * Caliimniaiorcs tippofuit cjut tilam berediTaïem Veneri Eryctnte coromijfitm ejfe di~ ctrent. Cicer. 11 apporta de faux témoins qui foutinrent que cet héritage eftoit affedle au Temple de Venus Erycienne, félon l'intention du Teftateur, faute d'avoir fatisfait au Tef- tamenr. * Hyporhecns Ctuvio dcdix ^ ha conu/tijfic funt. Cic. Les fonds hypothéquez à Cluvius pour fa dette , luy font acquis faute de payement. ^ Pœna?n ocfupli commijptm perficjui, Cicer. Pouffuivre le paye- ment d'une amande encourue huit fois autant qu'on a exigé au delà de ce qu'il falloit. Coximijfo rem -vindicare. Vlp. Se faifir , s'emparer d'une cho- fe pat confifcation. Pœna commtjfi eft , cùm quis ponitoribus fuds mercei non e(i frofiffui. C'eft une matière de confifcation , lors qu'on n'a point donné ou tait la déclaration de ki marchandilés aux Doiiannes. CÔMMÔD , genit. commodirûm. n. plut. Cicir. Commodi- tez. / B^cns. m. richcflés. /. avantages, m. CÔMMODATÔR, genit. cmimodatins. m. Vlp. Celuy qui a prefté j^ un créancier. COMMÛD.jiTUS. l'ouï, aptes Commoditas. COMMODE. ( Adverbe. ) Cicrr. [Qui fait C6mmSdïiis au Com- paratif, 8c Com>,wdifumi au Supeilatit. ] Cicir. Bien , bien a propos , fort bien. » Commidè c.c.iit. Cic. Cela va bien. * Uinùs liturtiodè audire. Cicer. N'avoir pas «ne trop bonne COM. réputatioti. N'avoir pas une réputation avantsgeufe. * êuoi commode facere pojf,, Cu. Fùutveu que vous le ptifllez faire lans vous incommoder, fans vous faire de la peine *f^ ,s c.mrnodé. Ctcer. Vous faites bien. C'eft bien fait' * Com- mode duere Latine. Oc. Parler bien Latin. COMMODITAS , genit. commoditaii,. f. Cicer. Commodité . occalion tavotable de faire une chofe. /. Commoditas. Tercnt. Utilité. /'. ptofic, avantage, m. * SiL't c^mmoditates vide. Tercnt. Voyez combien d'avantages. Commoditas. Ter. Humeur commode Se complaifante j'com- plaifance , mdulgence d'un père a l'endroit de fon fils. /. ♦ Mugiiiim mihi ir.ject fui commtditatc cur.-.m , Terent. Cette bonté complaifante qu'il a pour moy, me met dans une in- quiétude contmuelle de ne rien faire qui puiflé luy déplaire. CoMMODiTATEs extent. Ciccr. Les biens de la fortune , les avantages que nous en recevons, les commoditez de la vie. COMMOD.'VTUS , commodMx , commoditmn. Propre , conve- nable, bon. m. propre , convenable , bonne. /. ♦ Commodi- tus flomuch!) fuuHs. Piin. Un lue propre om bon pour l'efto- mac. CoMMODAïus. Vlp. Paul. Emprunté.?», empruntée./. *Com- modatum , ou rem commodatarn petere , ro^are , pofcere. De- mander une chofe à emprunter. * Commodatum , ou commi- d.iiam rem acupcre , capere , Jumere. Prendre par emprunt. *Commodatt •iT,cre , ou commodaii aclione agcre. Agir contre quelqu'un pour raifon d'emprunt , pour luy avoir prefté. * Commodait itntri, ou aCIione commodati. Eftre obligé, eftre tenu pour avoir emprunté. * Commoduti damnari. Elire con- damne pour raifon d'emprunt. CÔMMÔpiTÔ , comraodti.is , commodîtâvî , commoditâlûm , cor/imoditjirè. Cettul. Prefter fouvent. COMMÔDÔ, lommodâs, commSdÀvJ, commodâtûm , commodi- rë. .yilicui itlnjuid , ou re ou m re tiliquâ. Cicir. Accommo- der , obliger , aflJfter, rendre fervice i quelqu'un en quel- que choie, luy faire plaifir. * Omnibus m rébus fe alicui com- mod.ue. Cicer. S'offrir à quelqu'un pour luy rendre toutes fortes de fervices , fe prefter à luy en toutes fortes de ren- contres. Le fervir en diverfes rencontres. * Comtnodare ope- ram fuam alicui. Plm-Jun. Aider quelqu'un de fa peine, luy donner fa peine. Le fervir. COMMODARE ciriï , lomniiriKm , lommordirc. Plin. Mordre. COMMORiOR, commorërîs, lommtrliiiis siim , comnSrî. Plin. Mourir enfémble. COMMÔRÏHNTES. Ter. Les mourans enfenible. [ C eft le nom d'une Comédie Grecque que Terence a tra- duite. ] ' ? COM.MOROR. , commllrârî s , eommorâiiis lûm , commoriri. Cic, Se)ourner, s'arrefter, demeurer en un lieu, y refter. Commohari ali^um, Plaut. Arrefter, retarder o« retenir quel- qu'un , l'amufei. ^ Kj=- COMMORARi vnhi! 'fUrihus in ri tliqui, cic. Demeurer , s arrefter trop long temps fur un fujer. lu armu cniliùui lommorari. dur. Demeurer dans les guér- ies civiles , ou en parler trop 6c fouvent. COMMORSÛS , commirjd , commôrtiim, Plin. Mordu, m. mor- due. ^ _ - . COMMORTALiS. m. & /. & hoc commortâlë. ^djeCI. (genit. cnirnortalis , pour tous les genres. ) Coh.m, Mortel , fujet à U mort. m. mortelle, lujeie à la mort ; CÔilMÔTIÔ, eu ANIMI CÔMMÔTIÔ, genit, tmmiUmi. C COM. IÇ9 f. Cictr. Emotion./, mouvement, trouble, ébranlement de l amc.OT. paillon qui s'excite dans l'ame. /. COMMOTIÛNCULA , geuit. camraoiinncuU. f. Ce, Émotion, ou légère émotion. /. COMMOTÛS, commiia , cemniilûm. Cher. Ému , ébranlé, m. émue, ébranlée. /. f"'/" '""'"oii,. vn^. Ayant troublé les Sacrifices. In hnc commotmfum. Tirent. Cclle-cy m'a touche le cœur. COMMoius habeiur. Hor. l\ paffe pour infenfe. I)? COMMOTUS. Emu, échaufte. rn. émue, échauffée. /. i-Pri- cibm commotm. Siitt. Emu par ces prières. * Quihts ribus Ccjar vchcmmiir eommoius. C^j. Cefar fort ému, frappé, ou touche de ces nouvelles. ♦ Commoiior ammu,. Cie. Un elnrit plus emu. Kî- Ego jam te commitura rtddam. Tirent, Je te hafteiay d'ïl- 1er , )e m en vas te mettre le feu fous le ventre. COMMOVÏiO , commàvij, comKii-ei, cmmiiûm , commortrï. Cicir. &c. Mouvoir , ébranler , rcmijer. ♦ ^vis commoi^et alai. Virg. Un oilcau remué les aides. tS- 6e commovtri. Se remuer, changer de lieu. *Te iflinc »e timerè commoveas. Cicir. Ne fors point d'icy f.ins r.iifon. * Nec me Thcff.iloiuei cammovi. Cic, Je n'ay pas bouge de Theflaloniquc , je n'en fuis point forty. CoMMOVERE. E.xciter, émouvoir, inciter, ébranler quelqu'un. * Nilnl fe eâ. re commoveri. Csf. Qi.i'il ne s'emouvoit point non plus de ce que l'on difoit , qu'il ne s'en foucioit poinr. * Hoc me commovet. Cxf. Cela me touche. * Commovire bel- Um. Cic. Émouvoir, exciter la guerre. ♦ T«;j mifenit com- mo-veor. Cieir. Je fuis touché de vos miféres , je reflents vos mileres. * Commoicre Senaium. Cicer. Faire imprellion fur l'efptit des Sénateurs. Toucher le Sénat. Cammovtre alieui mifericordieim. Cic. Exciter la Compa/Iion dans le cœur d'une perfonne. * Eilem alteuf. Cicer, txciter fa bile, le mettre en cokre, le fafcher. * Oduim , In-.idùim tn aliejuem. Cher. Faire haïr quelqu'un, exciter à l'encontre de luy la haine êc l'envie, les luy attirer, Nam cjui cum ingtniii eoiiflil}.ilur ejitjmodi, nicjue in e.i recom- mo-uctm animm, Tcrint. Celuy qui converfe avec des perfon- ncs de cette forte fans que fon efprit en foit ébranlé. Cammoeeri Jndices. Cuir. Exciter les Juges à compaflion , excirer la compaffion dans l'efprit des juges. CoMMovtRR. Ter. Troubler , émouvoir. ♦ Omnes tommnvit. Tirent. Il les a tous émus & troublez. * Toiam tornmavijit vicimaTa. Tirent. Vous avez troublé tout le voilinage. Corxmcrvere fe contra %empui,lica>n. Cicir, Se foulevet , s'clevei contre la République. Commirmt aijuora vinti. Lucr. Les vents ont troublé la mer, l'ont agitée. CÔMMULCËÔ, commûlcèi, commnkèrë. ,Aiil-Cit. Addoucit, fiatierdoucemenr. COMMUNE , genit. commUnii , neut. Cicer, Communauté de ville ou de peuple. /. Une commune. /. * Statut inay-rais à Communi iiciiix dat£. Cicir. Des ftatuës dorees que les ha- bitans de Sicile avoient données. COMMUN ÎC.'iTlÔ , genit. commumcatûn'is, f, Cic, Commu- nication. /. Societai & commanicalio utilittlum, Cicir. La fociété & la communication des avantages. â«.« Gr£ct communication! nominum in amhiguo faire, Plin. Qtie les Grecs ont rendus ambigus , à caufe qu'ils leur ont donné un mellne nom. CoMMUNiCATio civiiatii. Cicer. Droit de bourgeouie d'une ville, qu'on donne à quelqu'un ; Conceluon de droit de bouigeoilie. CÔMMÛNICÔ , commmîcâs , ccmmûnicâvî , commUmcâiûm , commfinickrë, ^^liejuid , ou de re ah^uâ atm aticjuo. Cicer. Ci/. * Inter fe. Cicer, &c. * ..^licui raremenr. Communiquer, conférer, traitter d'une affaire avec quelqu'un. Commi-.ntcaio inier fe con/ilio, Liv, S'eltant communiqué leur deOcin. CoMMuNicARE civitmim. Liv, Donner le droit de bourgeoifîe à un Etranger. CoMMUNiCARE. Communiquct , faire pair ok participant , partager. Si iommmUtta "RefiMid^ ejfctf Liv, Si l'on paitageoit éga- ie. 20O COM. lement les charges de h République aux Nobles comme au Peuple. ^micjtia fecttfîdas res fpUndidiortt facit, adverfas vero Uvitres , ilUs partiens •& communicant. Cic. L'amitié rend li pïofpérire plus illiiftre & plus éclatante , & l'adverlîté plus fupporta- tle , en paitageant avec un amy les miferes qui l'accom- pagnent. Mtnsii fui cummiitticare Ahquim. Plant. Donner fa table à quelqu'un, le nourtir. Cammunrca meium h Ane provincictm. Plant. Partagez avec moy cette charge, aidez-raoy à faire cette charge. Inim'iciiias cammi'.tiîcare cum alicro. Ctc. Entrer dans les ini- mitiez d'une perfonne , fe faire l'ennemy de fes ennemis , cpoufer les querelles d'un autre. i-andem banc cum ilht ctnimumco. Cicer. ]e partage cette lolian- ge avec eux. Nihil mihi fittù îàm deejfe, t^uàm homintm cjuScum omnia cjua me cura aliijn.î ajjiciunt , commanicrm. Ciccr. Sçachez que la chofe du monde qui me manque le plus, c'eft une perfonne à qui je puifle m'ouvrit avec une entière confiance, on à qui je puifle dire en toute liberté ce qui me fait peine. COMMUNICÔR, ( quoy que pafllf, pris aftivement , fe re- vcftant de la nature des Verbes Deponens. } Citm cjuibus fpcnf tntegram commilnicati non Jint, Ltv* A qui ils n'ont pas donne une entière efpetance. COMMÛNIÔ, genit. commumônii. i. Cictr. Société , commu- nication. /. CoMMuNio /.in^jHini;. Cic. Parenté, proximité de fang. f. Fa- rentage. m. " CoMMLNio /«Taimij. Suit, Entretien qu'on a avec une per- fonne. m. CÔMMONIÔ, commûnls, commumi/'i , eommûnltSm , commûn'i- rc. Crf Tacit. Fortifier. CÔMMÙNÏS ,»!.&/.& hoc commune, ( genit. cotnmûn'h , pour tous les genres. ) ^djccf. Cicer. Commun , qui eft autant à l'un qu'a l'autre, m. commune. /. * Cor/imums Ocili Mart. Cuir. La victoire dans la guerre eft incertaine. Le Dieu de la guerre favorife tantoft un party & tantoft l'autre. ♦ Omm •c!.%ii mors eft communh. Cic. On meurt à tout âge , la mort n'épargne ni jeunes , ni vieux. * Communia ej]e amnomm w j ter fe ùûini.i. Terenî. Qu'entre amis toutes cliofes font com- ' munes. * Commumi utrinjcjue noftriim catamiras. Cic. Ce mal- heur nous eft commun , nous regarde tous deux également. * Commune mihi eft cura illo. Ce. J'ay cela de commun avec luy. ''■Communia inier nos. Ter. Autant à l'un qu-'à l'autre, chofes communes entre nous. in commune vocare honores. Liv, Partager également les lionneurs dans un Eflat aux Nobles 8c au Peuple. Cvtfiï/iU'ù dtvidundo. C'eft Un jugement de partage o« de liquidatiori d'un bien- qu'on a en commun , & qui ne vient point de fucceflion. * Si una res indivifi manfit , poierii ne- 7ùm communi dividundo agi de ta, Cod. l. 4. L'on pourra faire convenir fa partie en fait de partage , pour voir eftre parta- gez les biens qu'on a pat indivis, en faire la liquidation. CoMMUNis Commun, oïdinaite, vulgaire. «. commune, or- dinaire , vulgaire. /. ♦ Pemiciis commums adolefienium. Ter. La ruine commune des jeunes gens. * Vita commums. Cicer. Vie commune & ordinaire. * Commune omnium zimum , ^uld nimiiim ad rem altenlj funt fenes. Terent. C'eft un vice qui nous eft commun à tous , que lotfque nous fommes fur l'â- ge , nous fommes trop attachez au bien. ♦ Commums & re- wijfus vir. Suei. Un homme qui ne tient point fon rang ny fa gravité , qui en ufe comme le commun. Un homme po- pulaire. ^*' Communs anima effe cb" levi. Ter. Avoix l'elprit fort commun & léger, comme le vulgaire. Sensus commmiis. Cic. Le fens commun. * Senfu communs et- rtre. Horai. N'avoir pas le fens commun, en manquer. ^PiudcntiA commttnis. Ctc. Prudence ordinaire & commune. COMMÙNÏTAS , genit. comiamititii. f. Cic. Société , com- manaute. /. COMMUNlTËB.. ( Adverbe. ) Cic. En commun, enfemble. CoMMvjNiTFB. Oc. D'uu commun confenteraeiit. COMMUNlTlp, genit. communiiionis. f. Viir. Fortification./. COMMUNÎTUS , eommun'ilâ , ctt/imm'itiim. Cic. Eoilifié, m. ibitihcc. /. ngement. Changé, m. COM. Û- Omni auacrliate Mii communuâ. Cicer. La Cour efiant for. tmee par ma prefence. CÔMMÛR.M0H.ATI5, genit. commurmurati-on, s. {. Cetl Mur- mure, m. gronderie. /. ' ' COiMMÛRMORÔ , commurmiirâs , commMrmîirâvî , commis. muralum y commurrniirkré. Plin. ou COMMURMÛROR , commurmicrdrii , eommurmUrâiiis jûm commurmman. Cic. Murmurer, faire du bruit entre les dents' gronder. ' COMMÛTABILÏS. m. Se/. & hoc commutahïlè. (genit. commu- t.ibilis.) Adjeft. Cil. Changeable, commutablc. m. & f oui peut aifement changer. '' ^ COMMÛTATIÔ, genit. (ommutatslms. f. Cicer. Chang m. Mutation. /. COMMUTÀTÙS, commuiâld, commulâlâm. Cicer. changée, f. COMMOTAtOS , genit. commutâiûs. m. Lucr. Mutation, f. changement, m, COiMMUTO , commutât , commûiâvl , commûtTitûm , commûlâ- re. Citer. Changer. ♦ Commuiare locum , nomen , fenieiinam, confilium. Cic. Changer de lieu , de nom , d'avis , de def- fein. * Veftem commutant inier fc ir nomen. Plaul. Ils chan- gent d'habiis & de nom entre eux. tâ- Commuiare m horas. Cic. Clianger d'heure en heure , eftrc inconftanr, léger, volage. ^nimo commuiars, Ciccr. Changer de courage. CoMMUTARF. Changer, corriger. * Id m lilirit commutavit. Plin-Jun. Il a changé ou corrige cela dans fes livres. CoMiiuTARE. Changer , échanger, "troquet , faire une échan- ge, m un troc. * Capiivos commutant. Ptaut. Us échangent des efclaves. " Kj= Commuiare verba cum aliquo. Ter, Changer de paroles avec quelqu'un , le prendre fur uti ton plus. haut que luy. Le quereller. Tria non commiitabitis hodiè tietla inter vos. Terent. Il ne vous dira pas un mot plus haut que l'autre. Vous n'aurez rien à demekt avec luy , vous n'aurez pas le moindre mot avec luy. CoMMUTAKE alicujus eontMmeliam vitâ fuâ. Salliift. S'expofer i perdre la vie pour faire outrage a quelqu'un. Ne fe pas fou- ciet de perdre la vie pour faite injure à quelqu'un. _Comtnutarc viiam cum morte. Sulp-Cicer. Mourir. COMÔ, comss, comsî , çimtûm , cimèré. Ovid. Ttbut. Peigner , ajufter. Comtre vultum. Siat. Se farder, peindre fon vifage,y met- tre du rouge ou du fard. COMŒDlA,^ xa^ûicfïx, genit. Comxdi.i. f. Cic. Comédie./. COMŒDlCE. ( Adverbe. ) P/aiit. En Comédien , comiquement. COMCKDOS, Kai(j.uJis. genit. Comxdi. m. Simt. Comédien. m. Qui jolie la Comédie. •■Éi^ COMOSÛS , comôsâ, comosûm. Plin. Qui a bien des fciiilles & dejpetits filets. ( parlant des herbes 8c des plantes. ) COMPACTILIS. m. icf. 8c hoc compatVlc.isiim. ctimiaMtï- pour tous les genres. ) Adje^t, P!)[^|HH(t 8c ran courte 8c ramaflee. /. •.'wtii'* Trabcs compaifilei. Viir. Des poutres jointes 5c liées êa femble. COMPÂCTIÔ , genit. compalliônïs. f. Cicer. Liaifon. /. A(rem« blage^ m. Union de plulieurs parties d'un tout. /. COMl'ACTO. Cic. De compaUo. Plant. Ex ctmpaClo. Suet. De complot, de concert, d'intelligence. COMFACTURA, genit. compadnrn. f. Vitr. Liauoa. /. aflem- b-lage de plufi^eurs pièces de bois. m. COMI'ACTOS, compaciii, compâHûm. Plin-Jun. Var. Ramalfé, court , trapu, m. ( parlant des corps. ) Ramaflee , courte , trapue. /; CoMPACTus. Plant. Proprement , Mis en un paquet. Lie 8c joint avec. m. mife, liée, jointe. /. Jj" FiSTuLA Compacta yipKM i/c«ri/. K/y. Une flûte compo- fee de (épt chalumeaux joints enfemble. CÔMPAGES, genit. co»ipag,is. {. Sen. AffemblJge de plu- heurs parties en un tout. m. Liaifon. f. COMPAGÔ, genit. cmiptiims. f. Sen. Celf. La mcfme Cgni- fication. COMPAR, amn.^en. ( geuit. cowfn>iV,pour tous les genres.) Lit. COM. Liv. Pareil , ëgsl. m. p.ireille, égale, f. CoMPAR. Pia:'.t. Hor. Compagnon, m. COMPArAEILIS, ri. 6c/. ôt /:ûc ccmitttrAl'Ur. ( genlt. cmpa- rHiîhi, pour tous les genres. ) Adjcd. Oc. Compaiable. m. 8c /. c)ui peuc élire comparé. COMpARATÈ. ( Adverbe. ) f/V. En faifant comparaifon d'u- ne choie à une autre, en la comparant, ou par rapport. COMPArATIÔ , genit. compamiiiuû. f. Cuir. Comparaifon d'une chofe avec une autre. /. CoMPAiATio. acer. Préparation./', appareil ,apprefl: pour quel- que chofe. m. CoMPARAHo. Cicer. Acquifition d'une chofe. f. CÔMPARàTIVOS, comftranx/ii , cumparaiivum. Cic. Qiii fait comparaifon. C0M1'ÂB.àTÛS , ctmpiiriiiâ , citmpdrÂiïirrt. Cic, Établi, infti- tué , règle , ordonne, m. Établie , inftituée , réglée , or- donnée /. Ccrtaiit iniijuiii! comparât^. Ter. Un combat fort inégal. [ Ce mot Cmparniii eft emprunté des combats des Gladiateurs , dont on choilllToit les plus égaux pour les faire combattre enfemble , car on les apparioit. j COMPARCÔ , compitrcit , compârtt , cempârcèrc. Ter. Épar- gner^ amaQcr en épargnant. COMPAB.ÊO , comparât, compÂriit ^ compÂrtt^m, conipârèrè. Cic. Paioirtre. ^xtfnr nsii comfârit. Liv. L'Auteur ne paroift point , on n'en connoift point l'Auteur. \rditrci rti (jux compartrtnt, Liv. Qu'il lendit les choftsqui feroient encore en nature. Couflixgraviî timplnmy comparent adbnc jî.itua. Liv. Dans ce Temple qui a cHé brûle , on voit encore les Statues des Dieux tout entières. ii- Camparciunt cjKximferas, Plant, On fera ce que vous com- mandez. Non ci>mp.irit ar^enti ratio, Flitut. Le compte de l'argent n'y eft pas , ne l'y trouve point. CÔAIPARÔ, comparai, compàrâu't , comptirntiïm , comparàrè'^ Se altcui OU cum aliijuo. Cic. Comparer, faire comparaifon. Nec comparandits hic cjnidcm ad tllum eft, Tercnt, Il ne luy eft point compatable. 11 ne peut luy eftre comparé. CoiipARiKE. Préparer, apprefter, difpofer, ordonner. * Com- parare fe ad dicendnm. Cicer, Se préparer à parler ou à fiire un difcouts. * Se ad iter , ad pie^nam. Cicer, Se préparer à faire un voyage , »« à un combat. Comparare vuliiim ex vultu alteriui, Ptaut, Compofer fbn vi- fage fur celuy d'un autre. Diim uxor fe comparai. Cic. Pendant qu'une femme s'appreftc 0« s'ajufte. Comparare. Acquérir , amafler , acheter , faire provifion. * Comparare filii auiloriiaiem. Cxf. Acquérir de l'autorité * Comparare [ua eommoda tx altcrim iiicommcdii. Ter, Faire fon profit 0« profiter du malheur d'autruy ,cn tirer fon avan- tage. ♦ Cariiis comparare aliijuid. Suet. Acheter une chofe plus cher. ♦ Comparare argtntum. Plant. Amafler de l'ar- gent, en faire provifion. Co.mpahare, ( avec ces Adverbes, Sic, henè, malè, ) Ordon- ner, régler, pourvoir, établir. * Benè majores noftri compa- rarmt, Liv, Nos anccftres ont fagement ordonné ♦ Pr.t- [ to'ei Ht confiieraii firret , comparâruni, Cicer. Les Prêteurs ont ordonné que cela fe fit avec beaucoup de conùdcration. Ita comparatHm ejl , ou Nalmâ ita comparatum efl , ou Compa- rali ita fumui a nattirà , ou Comparata eii ila hominum natura , OU Tl^atio :ta comparata eft vil-t, natur^ijuc noflrK. Cicer. Nous fommes ainfi faits, la condition de noftre nature eft telle. C eft un ordre étably de la nature. Comparare inter fe. Convenir , demeurer d'accord , s'accor der, délibérer 8c avifer enfemble. ( Ce qui fe falloir pat les Magiftrats Romains dans le partage qu ils laifoient des Piovinces , «» Gouveinemens , 8c des Charges de la Republique. ) Vt VetUTius & Caciliu, fortirenttir inter fe , compararent-ve , «ter m Brulli! duaùui le^ianiUi rtm q^ereret. Liv. Que Veturius Se Cécilius jcttalfcnt au foitoubien s'accoidaffent entre eu.x, lequel des deux letoit la guerre centre les Brutiens avec deux légions. COM. 20t Comparare frovimiai, Liv. Comparer les goiivernemens pour en fajre le choix. CuMPASCÔ, compâfcïi , compâfcè'rê. Cicer. Mener paiftre en- lemble. ^rS.TJ-^""- ^''"""'- ''''"• Donner i manger, rafiafier la faim. COMPASCUOS AGËR , genit. compafa.i agn. m. Cic, Les p.ilturages. m. les Communes d'un pays. /. où chacun a droit d envoyer paiflre Ton bétail. COMPHOËS. \-„yiz. CoMPts. COMPËDIÔ, compcfii, compédivl, compèdilUm , compedlrë. Var. ■ ^i-if '.'"I.^£' S"o«'. niettre les fers aux pieds »-UJNUhUITUS, compediia, compcditmn, Plam, Oui aies Uti aux pieds, qui eft lie &: garoté. COMPHLLÀTIÔ, genit. compellatronis. f. Cicer. L'Aftion de celuy qui addrefle la parole , »« qui apoftrophe quelqu'un dans un dilcours. i i i COMPËLLÔ , compcllS, , compïtiâv-i , compèllâuim , comfètiâre". Cicer. Addtefler la parole à quelqu'un , l'afoftropher , luy parler, l'appeller dans un dilcouts. * Mulr, honore compella- re ah^utm. Hor. mugmficè. Plaut. Addreflér la parole à quel- qu'un avec des termes honorables. Ediao alicjiiem compillare. Cuer. Taxer quelqu'un dans un édit, le blalmer, le reprendre. COMPfcLLÔ, compUfii, compiill , compîiliiim , compîllè'rê. V'irr. ChalTer 8c amafler en un. '^ CoMPELLERE. Pouflcr , chaflcr , forcer , contraindie , obliger. *^,^4.'itjuem domum compellcre. Cicer. Contraindre quelqu'un de s enfuir dans fon logis, le contraindre de fe retirer chez Iby. "CompilUre h,jles m oppida. Liv. Faiie retirer les ennemis dans les Villes. * CompclUre in pU^ai. Plant. Chafiér 8c fai- re entier dans les filets ou dans les toiles. tC^ CoMPEiLERE ofa m funm fcdtm. Celf. Remettre les os dans leur place. Compellere aliijaem ad mortem. Tacit. ai '.arjucum, Plin. Con- traindre quelqu'un à fe tuer, à fe pendre. Kj» Compellere in anjnftias. Cic. Réduire à l'étroit , ferret étroitement, prefler fort quelqu'un dans la difpute. COMPHnDIARIÔ. ( Adverbe. ; Sen, Par un chemin abrégé, par un pluscouit chemin. COM.Îht^iD'lÂKWS, compendiâriâ, compendiârïûm. Cic. Court, abrège, m. courte , abrégée. /. COMï£NDifAClO,icampend,facïs , compendlfccT , compendifâc iftm , compendifkcérèi Plam. Abréger , accourcir. Epargner. * Oraiionis operam compendifaciio. Plant. Épargnez vous la pei- ne de rantparler, abrégez vôtre difcours. COMPliNDIÔSÛS , compendiofà , compendiôiûm. Coînm. Qui va à l'épargne^ Courr, abrégé, m. courte, abrégée./. COMPHNDIUM, genir. compendil. neut. Cic. Épargne de quel- que cholé que ce foit , comme du temps, de l'argent 8c cho- ses lémblables. /. Gain , profit ,qui vient de fon épargne, m. Sine damno ferere , compendiiim opirt eft. Plin, Semer fans perte , c'eft autant de peine épargnée. CoMptNDiuM. Siiint. Abrègement , accourcifiement , abrégé, m. Campendium via. Plin. t)n chemin abrège ou plus court. Conferre verba ad compendium ; cotnpindmm dicîts facere. Plant» Abréger fon di (cours. Compendium. ^int. Manière courte , facile , abrégée d'ap- prendre les chofes. Co.MPtNDmM errationis facere. Plaxt. Ne fe plus tant égarer ox fourvoyer. Compendium pull andi facere. Plant. Celfer de frapper à la porte. CÔMrtNSATÏÔ , genit. ,compenfationii. f. Ciccr. Compen- fation. /. COMPÉNSÔ, compensas, compeniâvl, compensâtûm, compeniârë., ^Ahijuid , re alloua , ou cnm re. Cic. Faire compenfation , compenfer, égaler, mettre dans la balance, dans l'équilibre. CoDtrepeler, contie-balancet , échanger ; mettre en paral- lèle, en contre-échange. Trituum ctim hirdeo co^npenfanti , conftîtit prteponderAre triti" cum. Cnliim. Pelant du bled avec de l'orge dans une balan- ce, on trouva que le bled pefoit davantage. Std fit oJ]enjns, nonne . u<:- lay d'un iiigement julques au troilieme )our. 1!ni>m a:uji comferendiiiatui medmit dttm J^'ljf. Ciccr. ii j eut un iour de delay entre les deu.\ plaidoyers. "?",««, «"i-.""^'-- Ce. Remettre, diôeter le ,ugemen d'une affaire à une féconde audience: Ce que le J"g^ ««o'^ oblige de fai.e quoi qu'il fût pleinement mftruit : 11 d-^pen- doii du Juge à'.imfl.^re , qui le tailoit autant de fois qu il vouloit, mais non i.i>'»p"f"<'"''"'f. , , ... Th4 r^uo ,]l M fccund^m t.«« lui,< m,h, refponderc v,ap,as , Z::.^Jè pr.L i..d,. "^-r ''<>•''■"'"'■ S^T-.^'rZjv." voftre compte de commencer feuk-ment a plaider pour Ver- «s après les jeux, & moy au contraire a venir plaider pour la féconde fois avant les jeux commencez. Ncrm Verum c,mpcu,'d,'u,<^,n , j.d .UmnM^m jud^c.é^t. Car. Tout le monde trouvoit déjà Verres condamne des la premiè- re audience , quoi qu'on eut diffère de prononcer fon )U- COMl'ERtÔ, ccmpens , omfen cnmfniûm , comfcr.rr C,c,r Découvrir, avoir decouveit, fçavoir certainement '^'Vipoj. ];.! r"p..M .■»«^-" C.far. V./. comme Celar l'app.it depuis pat le rapport des prilbnniers. * Dr arn.rc hoc com- Vni, TfU,.,. 11 a découvert leur amour. * Hor^m !u^mx>- mtaUm compare. 7«at. Sçavoir certainement 1 lieuie de la "cS""™ 'fl ""/•"•, Compcmm h^bco. Cicn. Jefcay certaine- ment, je fuis afsuré. , , r • M.) 'ub,l cmp^ru .ffirm^r, mfim. T^cit. Je n'oferois avan- cer Que nous avons rien d'afsûré. "«;.<"«« «""'" 'd '"l"'. L'-o. J'ay veu cela de mes pro- COMPÈRIÔR , Déponent qui n'a point d'autre prétérit que Cimphi. Ter. J'apprends , je découvre. CoMP^RTus Af". i..^. '"M'o- S""- Atteint & convaincu d'adultéré , furpris en adultère. „ . , ■ CÔMl-ÊRNÏS, genit. cor„pir,.h. m. & t. PUxj. Ql" a les )am- bes tournées en dedans. . CÛMPhRTË. ( Adveibe. ) ^«/-G«/. Ouvertement , claire- ment, diftinaement. [ U a (impiriim, a Ion comparatif. ] CÔMl'EPwTtlS, iimpcrtà, comftruim. Cic. Certain , Içu , con- nu - découvert. Ke.rfï. CoMfFRio. 1 T « CO.M'PtS , genit. r cor^pcfet Idillum. Jhv. Gardez-vous de parler , rete- nez voftre langue. ... . .■ Comv.i'creinandium. Flin-jH». Etemdte un incendie. turotim aU.y.jn, comfefari. Ovid. Réprimer, retenir la fu leur de quelqu'un. *Siiim. Ovid. Éteindie, etancher la loi f. Ptiî-ûrii j'aiii p.irvm , magni lamo iomi'nt. La condulion d'un raifonnement de Rhétorique, f. COMPLtXCS , genit. comprexUs. m. Cicer. Embtnflement. m. embralTade. /. *,Acciptre complexum. Liv. Se laiflet embtaf- fer. ''■ ^cl complexum & ojciilhm aluujus currere. Cicer. Cou-J COM. 203 rir embraffer !{ baifer quelqu'un. CoMPLExus. Circuit , tour. m. enceinte. /. * Contiiet omnin complcxn fuo mundiis. Cic. Le monde renferme toutes choies dans fon enceinte. COMPLEXUS, complëxâ, complêxûrn. (En Cgnification aftive.) Ovid. Stat. Qiii tient embraflé , qui embralTe. •♦ Upidarn muliirtm camjilexum contreliare te. Plant. Pxn. 3. 3. vf S4. Que tu badines avec une jolie femme en la tenant em- btaflée. COMPLËXOS, complè.xX,camptcxûm. (En lignification pallive. ) Cic. Compris, m. comprifc. /. COMPLiCAjOS , comptu'atH , compli'eâtùm. Cic. Obfcur , con- fus, m. obfcurc, contulé. /. COMFLICÔ, comfiicas, complicâvl , complicâtûm, 0\i compli dit, coïKpIïctnsm, comylïcare. Cic. Plier, fermer. COMFLODÔ, complid'is, complisl , complomm ,compBdè'rë. gtuinr. Battre, frapper des mains e» des pieds, applaudir à une cho- fe , l'approuver. COMPLORATIÙ, genit. ctmjfhratitni:. f. Liv. Lamentation de plulieur^ enfemble. /. COMFLORATÛS, genit. complorâtfti. m. Liv. La mefme fi- gniiication^ COMPLORATOS, comptorâtS, , comphrâtnm. Cic. Pleuré, dé- plore , _m. pleuree , déplorée. /. CÔMPLORÔ, comptirai, comptorâv'i, complôrâiûm , comptiriri'. Oc. Liv. Pleurer, faire des lamentations. Déplorer. COMTEURËS. m. & f. plur. Cimpirirâ , & Cômplûrà. n. pi, I genit. CompUirsiiin. Cicer. ) Plufieurs. COMPLÛRltS. ( Adverbe. ) Plant. Plufieurs fois. COMPLOSCULI, genit. complufcutoriim. m. plur. Terenl. Quel- ques uns, COiMPLUTÊNSËS , genit. complHtëniîiim. m. pi. Plin, Ceus d'Alcala, yille d'Efpagne dans la nouvelle Caftille. CÔAlPLÛVi.ATÛS, compluvi.iia, cimpliiviâiilm. Comme, * Vi- nea confluvijua. Plm. Une treille à quatre pans. CO.MPLUVIOM , genit. compUivïl. n. Vitr. Un lieu qui re- çoit & amafle les eaux de la pluye. Cloaque, m. on Cifterne, dans laquelle s'amallé l'eau qui tombe des toits fur le pavé./ CÔMPLOVIUS, compliivià, compliivïtlm. Comme '' CoMpiuvii-'S tactis. Varr. Un relérvoir d'eau de pluye , une cifterne, ( efpéce de puits pour retenir fc purifier l'eau de pluyeavcc du ciment Se des cailloux qu'on met au fonds.) COMPONÔ, componis, composta, compositTira , compâncrc. Cicer. Compofer, mettre enfemble, ajufter, ranger, arranger, or- donner, difpofer, mettre en ordre. CoMPONERE capiltos. Cicer. Cnncs. Virg. Ajufter fts chcveux [ Toutes les fignifications fuivantes font figurées. ] lij* Componcre aiiem. Tacit. Ranger une armée. Os on componere. Virg. Mettre la bouche fur la bouche. Coller fa bouche fur celle d'un autre, le baifer tendrement & amoureufement. Se tttJti componcre. Virg, Se mettre au lit , fe coucher. Feritro mortnum componere. Ovid. Ajufter , mettre un COrps mort dans un cercueil. CoMPOhitRK aliijuem. Hor. Tacit. * Componcre tumtilo. Ovid. En- terrer quelqu'un , le mettre en terre. * Pifonera Veiania ac f rater S^riboniaiiHs , Tilmm Vimiini Crifpina fiiia compoftiêre. Tacit. Verania S: fon frère Scribonianus enterrèrent Pifon ' ?c Crifpiaa fit la raefnie choie à Titius Vinius. ' PaMioribus tamen lacrymit compofii us es , ir novijfmâ in luce difidtravêre aHijuid ociili tui. Tacit. Mais tés yeux ont défirc quelque chofe en mourant, !k il te. f.illqit ênrnre ta fille fr fuTi ton eendre pour l.iver de leurs pleur., j,- marbre J^. rp^,.,.^ ^^. ^u^^irc. ^ ^.y^ I Latus fuum alicui componere. Prop, Se coucher anpre's de -lyo-^'»*^ quelqu'un. Componere vitem in brachia, Coliim. Laiflèr croiftre la vigne en treille. Componi ad Seuatùi reverentiam. Plin-Jun. Ne faire rien qui puifle déplaire au Sénat, qui puilTe bleflèi le ref^eil qu'o«»fc luy doit. -, '^" Componere vultus fuos ad alii'.m. Ovid. Regarder attentive- ment une perfonne , Se fe conformer à luy dans fa contenan- ce. Régler fes mouvemens fur ceux d'un autre, ..id eximplum fe tomponert. Slniiu. faire comme fait un au- Cc 2 ne. xTprrvu»*^ 104 COM. dans le leiis * PochU de iMo. tte, s-aiuflc. fur luy, fmvrc fon e.emp'.e . fe regkt fur luy, | riMu.er, k coyj^. o,j„n„er, compoPei, appoimer, 'a»;.!:": i: .7- ^-."«A Aîu^-fes affaires ks accom- „,odcr, ks .cgkr .« ks ordonner, y mettre cidre différend toucUant cet argent: Je P«""°|"y " '^fi, ,,ifo„ nous tégk. ADoa^ferl'efpritd'un homme trouble. CoMPONERB. Compofei , faire , baftit , cdiher propre 6c figure. C«mpo,nre >"k'">- V''l- ^aftir une ville_ ™tpo,;^":^^.n'^.tro;.. Compofi=rdes vers, un '^:/""i:':-r-"'. Or-<^. Décrire la fortune de quel- *'^";,2.S'-"';'-'- M-Wner. controuver . inventer ' ries fourberies contre quelqu'un. . j,„„, ComponAe ..-.«»". Comparer, faire comparaifon d une chofe avec une autre. '' Sh f^rvn composer, «4J.M foUUm tS J'avois accouftumé de comparer ks petites chofes aux ^Tmf'ncnprcth. S.U.ft. Compofer, convenir pour un cer- '1°/^!; .nurf, ompni. ^n:. Eftre mis telle à tefte pour /„A,e comrofi,^. Tac. Ayant fait venir Ep.charis, 6c 1 ayant confronte avec le délateur. „ . f ^„ Ttanfoott de CÔMTÔP-TÀTIÔ, genit. com[ortaMmi. t. V'tr. Tianlport ae marcliandiles oa dan.'ees. m. _ _. >-,-,. ^;. rorTer, tranfporter. voiiuier des matcUand.fes. eft ouiflante, /. Se qui a quelque cliok en Ion pouvoir. r ^r, /,L,7/m pLt. Qi.i jouit de la liberté , qui eft libre. ,f; f/Jl 7:: » ■"- To"' ''^''^ P'"^ tranquille. . „ . . Ctrii hom::iii ad eam rtm tnnjofiù. Des hommes infttuits St appoftez pour cela. u- r • s, umpijlnjjimx Uiicr*. Cic. Des lettres tres-bien formées Se arrangées. . ^ -i ■. Vt domi campùfitum cura Martio fuirai. Liv. Comme il avoit efté accordé avec Maitius , comme on eftoit convenu avec » tCoMPOSiTus fe dit auffi d'un mort , qui eft placé fur un lit de parade. Pcrfr Sat. lU. vf. lo. alti compoùtHS /cflo. Votez Vi-deXas Th. de Min, lly. L.C.} CQMrÔSTÛS p.ir fyncopc, pour Compojîim. V-rS- , , . ^ COMFOT.'\TIO , genir. comporationts. r. Oc. L action ae ooirc avec rt'.iutres. Ecuvate au cabaret. /. . , „ ... CÔMrÔTlÔ, campSili, compotivi , componre. Plant. * P'fiff ncvo me ubcn comp«.v„. PU«t. T^nd. .,. 1. vf. 6. Qui m a fait faite une pefche extraordinaire Se nouvelle , pour Umptsim It'a'hlcfili! Iccii cmpoùtaJUm. Plant. T^ud. 1.3. vf. 21. J'aJ efté jettee feule en ces déferts. CÔMPOTÔ, as. Voy. CoMBiBo. j u.. CÔMlÔTok. genit. comp.rorù. m. Ce. Compagnon de bou- te.lk 0» de cabaret , qui boit & yvrogne avec un autre, m. CÔMPÔTB-IX , genit rcmpoiruii. f. Tereut. Celle qui a ac- couftumé de boite avec une autre. _ ., . , , , , COMIR-ïS. genit. »«fr... Lcs plames prennent racnc Comf/ehe«beke. comprendre , entendre , concevoir une chofe^ COM. On dît auffi , Camprehcndtrf Ammo ^ avimis ^mente y c^itutïone. Cif. Comprendre , concevoir en fon efpric. Ctmprrlitiidrrt mcmoriii. Cic. Mettre en ù mcinoite , retenir dans la telle. ^ ComprciHudcre hrtvi. Cn: Comptendre & dire en peu de mots. ^ ,, . . , CoMPRSHENDSRF alicjmm cffiaii , amiciii.i. Cic. Gagner 1 atnitié de quelqu'un par des Icrvices qu'on luy rend. ♦ ^muaU mulioi comp-.htiidir. Ce. Il fe f.iit bien des amis. CÔMPRËHENSIBÏLIS. ». & /. ai '">c comf rthcnubilë. Adjeft. Or. Qu'on peut comprendre, comprehenlible. m. i<. f. CÔ.MPRbHËNSlO, genit. comfrshcnfiiinU. f. Cic. Prife «h fur- prilc de quelques criminels. /. COMPREHEKSio. Ciar. Compiehcnfion , intelligence , connoif- (iince. f. CoMi'RFHFNSio. Cicer. rériode qui renferme 8c comprend quel- c|ue propolîtion. / CÔ.MPRÈHËNS J.M, genit. comprthènil. a. Comprthciifi >:; yrl habcre. Cicer. N'avoir aucune connoiflance. CÔMPRËHÊNSOS, coKprihiiija , (omprclièmitm. Cic. fris. w. prife. /. CoMPREHENSus. Cictr. Comptis , cntcndu , conceu, m. com- prife, entendue, conccuc. /. %ti ficnu.i cdmfrehciift. C:iir. Des chofes qu'on fjait, dont on a la connoiflance. Co.MPREHENsus. Comptis , enfermé, renfermé, m. comprife, enfermée, tenfermce. /. CÔMÎRËNDËRË. Vcycz. Comprbhendep.e. COMPRESSE , D'où vient l'adverbe comparatif cêmpripHi. Cic. D'une manière plus ferrée, plus concife, plus Laconique; plus Laconiquement. CÔMPREiSIO , genit. cumprtjjiims. f. Plant. Embrafleraeut foit étroit & fort tendre, ra. CoMPRESsio.OVfr. L'Aftion de reflerrer ce qu'on a à dire. COAIPRESSIUNCÛLÀ, genir. cumpnjjimciilx. f. PUm. Doux embraflement. m. tendre embraflade. /. COMPRtSSlOS. l'ayez. COMPRfSst. CÔMFRESSôR , genit. mmprifiorïi. ta. FUm. Qui viole 8c force une fille. CÔMPRÉSSOS, comprîfià, comprcfiûm, Cic. Preffé , f«ré. m, prcflee, ferrée. /. Ctmprcjja maiiiis. Lucr, Une main fermée. Comprejfà palmâ firire. PAi»f. Donner un coup de poing. CoMPRtss.v virgi. Plaut. Ter. Une fille violée , nu prilc de force. CoMpRESsi tcuir, Colum. Des ycux enfoncez dans la telle. Compressas. Réprimé, retenu, domte , arrefte, ferre , caché. CT. réprimée, retenue, domtee, aireftee, ferrée, cachée.  Compri/fit nnnonn. Liv. Du bled caché & ferre dans les gre- niers pour le faire renchérir. Comprtjpim aitjKi idtiimn odium. Cicer. Une haine retenue 8c cachée, une haine diffimulee. Matus animorum ccmprejfui. Vir^. La colère réprimée. CtmprtJJii m/miiui Jedere. Liv. Demeurer les bras ctoifez fans rien faire. COMPRESSUS, genit. cornprêfiûs. m. Tcrent. Violement. m. 1 f/itg, ,x ijm tcmprt/fa travidafaSa eft. Ter. Cette fille eft grollcdeluy, de fon fait. CÔMPRlMÔ , comprimis , csmprefil , coaiprîfiûm , eomprîmcrc. PUuu PieOer , ferrer , fouler. * Ccmprimtre dentés. PUui. Serrer les dents. Co.MPRiMERF, annonam. Cic. Ter. Serrer, faire des amas de tou- tes fortes de danrécs, pour les mieux vendre ; Les garder, les mettre en léferve, les cacher. CoMpRîMtRE rtm. Ccer. Cacher, fupprimer une chofe, la te- nir lecrcte. » Compnmtrc dditlum. Cic. Tenir un crime fe- cret. * Ccmprimire epiiioUm. Ctc. Supprimer une lettre. Co.MPRiMERE 7r;,„,„. j„,„,_ Forcet , violet une fille, la prendre de force. COMPRiMHRE. Reprimer, retenir, réfréner, modérer , af pal- ier. * Lcmprimi^e fid.iiancm, tmbcis. Ce.r. Arrefter , appaifer une feditiou, des tiouhles. *^:,Jac,am, f.,„rici:„m aluH,«s c.mpnmire. Ce. L,v. Réprimer l'infolence, la fureur de quelqu'un , rompre fes deflèins. Comprimere je. Plan;. Se leteuii, s'aiieftei , fe taire. COM. CON, 205- ♦ ^nimam. Tcrent. Re- Ctmfrimtre vacem. PUut. Se taire, tenir fon haleine, ne pas fouffler. Comprimcre jUmciclwm. Ctlf. Empefcher l'eftomacde vomir Vix comprimer, cjKm invoUm ,11, ,„ ocKim. Plant. J'ay biea ae la peine a m'empefcher de luy fauter au.^t yeux, a la face rnMpJ>"A„''^''"?"''- ^•""'- Retenir fes mains. CÔMPRORtrA»^^"''- """P"'""''''"-f- C-"r. Approbation./". CÛMPRAnrt ^'^',""- ""'/'"^"'""'•m- C'c- Approbateur. «;. CUMIKOBO , comp,ol,a, , eomprobâvï , corMrUàiUm , comprc- bare. Uc. 8cc. Approuver ' ' t ' '■•""S"' COMPROBARE. Prouvcr, montrer. '*\e ,xUami comfrnbare.Ter. Prouver, montrer une chofe par effet P""l'r' 'tl>m ,n,er„u comproba,m„ vé„e„„m. Cic. Sa mort fu- b.te fait connoiftre qu'il avoir efté empoifonné COMPROMISSARIOS JÛDË.X . genit. l^ZirsUrr. jndUis. "Jge'll^-^rffé.n'^s."'""' '"'^ "'"^ f^'"" P— ' P-' COMPRÔMISSOM, genit. cen,prom-,fi-,. n. Ciccr. Compromis. rn. Adte paffe entre deux parties , par lequel ils convienne,^ de Juges pour terminer leurs différends à Ifamiable , au de- dit de ceitaine lomnfe qu'ils mettent en depoft COMPROMITTÔ , c>r„p,-omi„is , cor«,„l,m-„i , comprômipHm , e.mpromitierr. de. Compromettre , fjire Un compromis. Dc- poler , mettre en dépoft , faite gageure COMPTUS. V>y. Comti;s. COMPÙLÎ, Prétérit de Co.mpeilo. COMPULSOS, i, iim , Participe de Compelio COMPONCTIÔ, genit. .,.,,l7,„,;,f. A" Point. Élance^ ment qu'on fent au cofté m COMPUNCTpS, campûnlli, cempmâir^. Cic. Tacheté , mar- qtie, moulchete coinme de petits points, m. tachetée, mar>. guee,_moufchetée. /. , ".«^ COMPUNGÔ , cornpung:,, eampûnxï , cmpHnaiim , ci,mpm,ir;f. Cclum. Piquer, eguiUonner. '^ * lé- CoMPuNGERE/, /„„ acmmibus. Cic. S'embaraffer foy-mefn-e rfiMPn-^fpT.V '^''"i"^?- S'enferrer dans les paroles. CÔMPUTÀTIÔ, genit. eompiitAtrenis. f. Pli„. Compte, calcul. m. Supputation. /: '^ rôuTn^V-rAp '"''"• ''■''"• ^" '•""'"' "^' ""P'" «J" Romains. COMPUTAroR, genit. oris. Vir^. Mourir , quitter la vie , aller en l'autre monde. CoNOEDERE. Céder, accorder , donner , permettre , déférer , oûroyer, pardonner, quitter, s'accorder. Concedtt nox diei. PUut. La nuit le cède au jour , après la nuit le jour vient, quand la nuit s'en va le jour vient. Magnilitdini medicinx , dihris magniîudo coneedit. Cic, Ce re- mède l'emporte fur la douleur, la douleur cède au remède. Non coniedo tiU plus ut illum âmes , tjuàm e^oipfo amo. Ctccr. Je ne vous accoideray jamais que vous l'aimiez plus que moy. Concedere alieni. Terent. Céder la place à quelqu'un , avoir de la complaifance pour qqelqu'un. Concedere aluni primai m diMiio partes. Cic, Donner à quel- CON. ofa^teuls'"^""'^* ^^ l'éloquence , l'eûimer le premier des Bonae,u^damprofe,ip,„um d.ripienda coneejfit, Cic. Il accorda aViuTe ''"''"'"' '^•''^'''"'d'.nna , il Je donn» Date Ij,c & concedite pudori meo. Cic. Permettez , accordez donnez cela a ma pudeur, ne tefufez pas à ma pudeur la era- ce que levons demande. ^ Concedere urbem ahcjuayn in iras alicujui. Virf. Accorder la punition d'une ville au rcffentiment d'une perfonne; donner abandonner une ville à la colère de quelqu'un. Injimai fu.,s alic,:i concedere. Ce. Pardonner , oublier le tort qu on nous a fait pour l'amour d'une perfonne , facrifiei à quelqu un fon teflentiment. Com-ejji, Senat„s petit, on, tM. Cicer, Le Sénat VOUS a oaroye'. accorde voftre demande. Conced» i,b, , m ea pmercat, Cicer. Je vous permets de paflèr Concedere. Céder. Relicher , quitter , rabbattre , remettre de Ion droit, n agir pas à la rigueur. ♦ Partem oelavam pretii ei coniejjit. Pl:n-J„n, Il iuy remit la huitième partie du prix. *DefmiureipJi ,oncep, Cicer. Il luy a cède de fon droit. CONCELEBRO, concélébras , conciiêbrâvt , ConcèlHràtiim , cm- cètèbrârê. Plin. Célébrer, folemnifer. Dapes concelebrare, Ovid. Faire des feftins. Vitloriam concelebrare. Ctf Célébrer la viftoire , faire des reioiiiilances pour une viàoire. Concelebrare mercatui. Plin. Rendre un marché célèbre. Sped.icilum concelebrare. Lit/. Orner un fpedade , le faire magnifique pour y attirer le monde. CONCGLO , conc'tlâi , conceliitil , conctlâtûm , concêlârë. ^d- Gel. Cacher, celer. CONCENTIÔ, genit. eoncentidnis. f, Cicer, Concert, commun confentement de plulieurs. r», CONCENTORIO, concemûrSâs, conceniiiriâvi , concentUr'iâiûm, concenlierîarë. Plant. * Concenturio ,n corde fycopbanttis, Plaut, j'amaffe & je forge en moy- mefme des fourberies en grand nombre. CONCENTOS, genit. concèntHs. ta. Cic. Concert, accord de plufieuts voix, m, Kj^ Concentus. Horat. Accord, m, intelligence. /. CONCEPTÀCÛLUM, genit. conceptâcitli. n. Pl,n, Le lieu où une chofe eft conceuë Se formée , où elle prend nailTance. * S,'.^erbia aliubi conceptacutiim habet. Plin, La liiperbc prend fâ naiflance ailleurs. CONCËPTELA , genit. ctneeptêU, f. Front, Réfervoir, recep. tacle m. CONCÊPTIÔ, genit. cttitepliinh. f. Celf. Conception de l'en- fant dans le ventre de fa mère. /. CONCEPTio aijuarum, front. Relèrvoit d'eau, m. Conceptio priv/ttorum judiciorum. Ce, Formule dans les juge- meiis particuliers. /. CONCEPTIV.-E fêrit, genit. concept ivârSm fêrïârûr/i. f, plur. Fejl. Jours de Feftes Mobiles , chez les Romains , annoncez au peuple de l'ordre du Préteui. CONCEPTUS , concèptà, coHcèptmi.' Cicer. Conccu , engendré. m. conceuë, engendrée. /. ( Soit dans le fens naturel o» figuré. ) Conceptis verbis jurare. Cic, Jurer en termes exprés , & felon qu'oïl^ nous les prefcrit. Voyez. CoNCiptHK verba. CÔNCEPTOS, genit. conàptUt, m. Ccer. Conception , dans le ventre de la mère. /. CoNCEPTus. Pl,n. Le fruit conceu. CONCËRPÔ, concërpïs, csiicerpsi , C9ncèrpttim, concêrpërr, Cic, Déchirer , mettre en pièces. CÔNCERPTÛS, concèrptii, cuncerptUm, Plin, Déchire', m, dé- chirée. /. _ CÔNCERTATIÔ , genit. concertatiin'ù. f. Ter, Combat, m. batterie entre deux perfonnes. /. * Nuntjnam vidi iniqmiis con- certalionem comparatam. Ter, Je ne vis jamais un combat plus mal ordonne que celuy-li , plus mal concerté , plus inégal. Concertationes animoram.Cie. Débat, m. Difpiite desefptits./. CONCERT ATIVOS , concertatîvci , conceriattviim ; comme , * Concertai,!!» accufatio. S«int. Accufation mutuelle des deux f^"'*'- CÔN- CON. CONCER.TÂTÔR , genit. omcertMôrS i, m. Tacit. Concurrent, rival. >"■ _ ^ CÔNCËB-TATORIOS, ci>n,trtat(irin , conccrtaûrtûm. Cic. Qui regarde \a dirpiite ou les difterends. Genui dktndi cvncertatorimn. Ciier. Le genre judiciaire. CÔNCËR.T(3 , ctnciriâi , conciriivï , ccticcriMHm , cunçërtirë. Cic. Combattre. CoNCB.RT.\R .- . Tir. Débattre , avoir différend , eftre en difte- rend, en difi.ute; dilputer, contcHerenfcmble. CÔNCÊSSAtIÔ, genit. coijcifalioiùi. i. Colitm. Difcontinua- tion. Intcttuption. f. CÔNCESSlO, ^emt. coiicejfiinh.f. Cic. Permidion. /. CÔNCHSSÔ , coiicifuis , caiicrfiav: , conicfiMum , cmccfiarë. PUui. Cefler, difcontinucr, interrompre. CÔNCËSSOM, genit. coticifii. a. Cic Une chofe ptomife Se licite. CÔNCËSSOS, genit. cotiàfms. m. Cic. PetmilTîon. f. CONCHSSÛS, n, iim. Ciccr. Accordé, cède. Voyez.. Concedo. CÔNCHA, k-Sx.». genit i'onchx. i. Cuir. Coquille de mer ou de limaçon. /. Coquillage, m. CoNCHA. Pli'i. roiÛbn à coquille. CoNCHA /iirfj. Prop. Une perle, qui fe forme dans des coquil- les de mer. CoNCHA. Viir. Voûte en trompe. /. CONCHA. F/rj. Trompe en forme de coquille. /. CoNCHA. Cal. Vaifleau fait en forme de coquille. Conçu A. Plant. La partie naturelle de la femme. CÔNCHÀTÛS, conchâiii, conchitiim. Ptm. Fait en forme de coquille, m. faite, f. CONCHIS , genit. conclus, f. Juv. Fève avec fon ècoice. /. CÔNCHOLA, genit. concbiiU. f. Ce/f. Petite coquille, f. CONCHÎLlATtJS , canJiyliatH , conchyUâiUnt. Cic. Teint en pourpre, m^ teinte. /. CÔNCHYLÏUM , Ktfx^tjKiov. genit. conchyliT. n. Ptin. Tout poiflon à coquille. Un coquillage. Petit poifTon , du jus du- quel on faifoit la pourpre, on le violet. CoKCHvimM. Sjiim. Robe, veftement de pourpre. CONCHYtA, genit. conchyu. m.PIttui. Pécheur de coquillage 0« de poiflon à coquille, m. & particulièrement de ccluy dont on teint la Pourpre. CONCÎDÔ, concidis^ co!ic7dt , coiiâsûr/i ^ concidirë, (de Ctcio.) Cotiim. Couper, hacher menu. Déchiqueter. Conciitre ufijisc ad fantim corpus. Ctif. Couper jufques au vif. IS- Concidtre ali(jHim virgii. Cic. Déchirer quelqu'un à coups de foiiet. Magiios frotihus coniidcrc montes. Virg. Couper de grandes montagnes. CoNCiDtRE txcrciium. Cxf. Tailler une armée en pièces. Numcros vcrborura coriciderr. Oc. B.ompre la cadence des mots. Concidcrc Mljeritaum Senatûs. Ciccr. Ruiner l'autorité du Sénat. •4"^ Hic te concidit articnlatim. Phut. Cet homme vous a tondu à point nommé. Malidulii aliqiicm conciicre. Cic. Déchirer la réputation d'une perfonne par des médifances. CoNciDKRK. Tuer. * Mair.am eartim parttm conc'idir. C^f. 11 tua une glande partie de leurs troupes. CoNciDERE nuilium diniibns. Plin. Caffet un noyau avec fes oents. CONCÏDÔ, etncUis, concidi , concidërë. (de Cado.) Colum. Tomber , chcoir. C0!)ciiJER[. Mourir, eftre tué. * Concidert vulneribm.Cic Mou- rir de fes bleffures , ou de fes playes. ♦ .Arcu concidcrc. Clai.d. Eftre tué d'un coup de flèche. ♦ .Arms. Valer-Flacc. Par les armes. \&- .^mymis iihi concidit. Cic. * ^nimo , OU unimit concidis. Ctf. ''Menu conndu. Ch. Vous perdez courage , vous vous abbat- tcz , vous vous découragez, vous fuccorabez.le courage vous manque. ° Fidcs jam cor.cidii. Cie. 11 n'y a plus maintenant de fidélité. .ytrtes emnci l,ber*les tonciderani. Ce. On ne faifoit plus de cas , plus d'cftat des Arts Libéraux , ils c'eftoient plus en eftime , ils eftoient tombez. Cmciim verni. Htr, Us vcnts s'abbattent, tombent , ne ' CON. 207 foufflent plus. .,idDey.,a concidit hojli^. Tibut. La viftime eft immolée & lacrmee a Dieu. À7(f7 A "/"""V"""--- '^•''T- Succomber dans une bonne caule , perdre une bonne caufe. rAMr'trt '-""""' """'^'' ""c-'Hm, concïêrc, ou V-wriyiu roncu, conâvl , cincitim, co.uirë. LiT/.Terent Fairp venir, faire affembler, convoquer, appeller "■•""'"• ^•"« i^Zh::^°''\'r '•'" ' '•"''"■ P''"'- ^Seiitionen,. Liv. pImAi ,in,-?r"^^'^l'"' <^"'°"^°i' "ne fedition. CONCILIABULUM fcul. 17» CoNciL.ABuiuM dam,,:. PU.». Un bordel , un mauvais lieu Un boucan , lieu de ptoftitution. '"auvais iieu. CONCILIAtIÔ , genit. comiliaulnh. f. Ce. Sacu-i^ .,„;-,„ qui eft entre les hommes. /. ^ocicte, umon grlfcls"""'""""'"" ^'°'"''' ^""" ^°" '«gagner fes bonnes CONCILIA TÙR , genit. comiUmorh. m. Varr. Qui perfuide gui engage, qui tait Trouver bon. '^ ' CONCILIATRICULA, genit. conciliatriciiU. {. cic. Qui con- cilie & gagne les cœurs. /. ^ CONCILlÂTaiX , genit. conciliatriùs. f. Cic. La mefme Csni- hcation. ° Con iliatrix AncilU. Plaut. Une entre-mettcufe , une appareil- eule, une fervante qui introduit un galand avec fa niaitref- le i qui eft du commerce amoureux & criminel de fa miî treue CÔNCILÏ.ATORA , genit. condiatm^. f. Se. L'Aflion de gagner les cœurs. ^'^^CÏLtATÛS, genit. concitiiiiis. m. Liicr. Société, union./: CONCILIATUS, conciliatii, canal, atûm. Ptm. Uni, afleinble' m. unie, aflemblée. /. Prodi malè toncitmte.Terent. Sors coquin que j'ai acheté trop chet 8c a la malheure, '. Co,,ciliai,or fit Judcx. Quint. Le Juge s'eft rendu plus favo- _Conciliati conùmJ'. PuJ. Accommoder une robe, lechcmm, "Pdla cor.cmnAU. Plm. Parer, corroyer des peaux, les palier. Mumtfmlitm ^licm co„cmnarc. Tnb-aU Ocn. Préparer un pe- tit préfent à quelqu'un. . r.«r.^.M« vmum. l'iir,. Mixtionnet, frelater du vmj lerac ^^°M^'°,f"'um fcrbis concmn^t f,iis. VUut. Il méfait devenir foù par Tes difcouts. ... .., CÔNCiNNÛS , conâmà , conc-mmm. [Qui fait au compatatit Co'uvmiSr. m. ir f. ir hcc conân'tm,. PlaM. J Joli, mi- gnon, poli, ajufte, paré. m. jolie, mignonue , polie , a)ul- lee , parée. /. /. , Comlmm ad perfMdindim. Cic. Fait, propre pour pctfuader. Conan-,»! nmuis. Hor^i. Agréable à fes amis. CÔNCINÔ, comims, cancïmii, cmiccnr.im , comimrr. Oc. Hor. Chanter avec. Ccncinmi fig"^ & tHh^. C4. Les trompettes fonnent. là» CoNCWERE iMdcs Mci:jm. Tiiul. Chanter les louanges ûe quelqu'un , le louer. * Ltiis f.nar:hus omni wlgo cmaniiMt. Smt Tout le peuple luy applaudit, le loue & le favorile. 63=- sinhi c«m PrnpMfnas re ,«»cmirc -vidcmur , vtrkn difcrcpari. Ce Les Stoïciens s'accordeut , conviennent de la choie avec les Péripateticiens , 6c ils différent feulement dans les termes. _ _ . „ _.^ , T:„^:,.r CÔNClO.VÏnrTi, csnâvl, cncitum , cmcirc. Tact. Jixcitcr, émouvoir, faite. To^rz. CoNcito. ,,, , , CONClO genit. ,onc,cn,s. f. Ce. Affemblee du peuple conve- nue & appelle pour entendre quelque harangue. /. * .^(f»- j!i,A mJu IH^-m ^uuii conaont. T*.:. L'Aflemblée s'étonne pliitoft^ qu'elle ne s'appaile. ♦ C«K,Wr;mma. 0«r. Une ad'emblée légitime , »« faite dans les foimes. * \ ocare , ai- .vocare cncmm. Ta.,,. Csf. * Voc^rt in cnmmm. Oc. Con- voquer , publier l'aflémblée. ♦ Pr» concone fsfuh dcjerare. sJt lurer , faire ferment en pleine affemblee du peuple. Ufccndtri »• conwnim. Ltv. Monter en chaire pour haran- cInci'o. Cic. Harangue. /. difcours que l'on fait, m * .Arg»- mentum Çcritcnuamc^i'e concioiui MdiTc. Oc. Entendre 1 argu- ment & le texte d'un difcours. . ,- j- CÔNCIONABONDUS , concioyidhUndd , concionabHnium. Ln. Qui harangue & qui parle en public. _,,.,, ^ . .. _„^ CÔNCIÔNÀUS. m. &/. & hoc conconule. (Ad)ea.) 0«. Des aOemblees, touchant les affemblées. iom,onM, cUm,r. Cu. Le bruit des aflemblecs. Le tumulte. C<,y>c,o„at., fencx. Uv. Un vieillard qui harangue £c qui par- le ordinairement dans les affemblées. , CoNC.oNALE icn„s cmf,mm. Sj;""- Le génie dcliberatif , qui fc traitte dans les Affemblées. CÔNClONÀB-IÛS, coinion.iri'A, cnctinarmm , comme Ctnaù- ,Mr,« pof«lm. Ot. Le peuple qui fe trouve aux affemblées. CÔNCiÔN.-^TÛB-, genit. canaonaloris. m. liccr. Qui harangue le peuple , un Harangueur. _ ._ ^„™„. CÔNCIÔN \TÔR1US, MiKionnIôna, coMioniitortum. comme, Covc:on^,or,a ùUa. ^hI-GcI. Une trompette pour convoquer l'affemblée. .,. _ . , CONClONÙB., concimSrts , concHnilû! mm, concicrsari : apuu pcpulum. Cxf. Haranguer le peuple. ♦ S"» tribuioli cDnconawi \A'mimu,. Ctf. Arminius monta en ce Tribunal pour ha- ranguer. . Cotimnuri de ali^'io ou de ri itliiem. Luir. Prendre feu. * Fmmmam. C^f. S'al- lumer. ''■ Siiim. Ovfd. * Avoir foif. * CaUrim ex lndt. Ccif. S'échauffer en jouant. Cancifcre inorùum , msrum rx nijnio cibe. Celf, Tomber mala- de, mourir pour avoir tiop mangé. CoNCiPERE. Prendre , recevoir. * ImbeciBes animi fnpirJUtiefi facile conripiitnt. Cu. Ceux qui n'ont pas l'efprit fort , fc laiflent facilement aller aux fupeirtitions , les reçoivent aifé- ment. * Semnid conapii terra. Cic. La terie reçoit la femen- ce. * Ctncipere luccm dici dicitnr locui. Lucr. On dit que ce lieu reçoit de la lumière, ou du jour. '^ Buccina aértm concipit, Oi/i.i. La trompette refoit l'air »'■---- j • ^ ". cevoir du deshonneur. ■* Conc'pere dedecus. Cic. Kc- CONCiPiRE. Concevoir , prendre , méditer , former. * Flai:'- iimn, fcelus infecoticiperc. Cic. Concevoir, méditer, former un mauvais deffein contre foy-mefme. * Concipere odium m aliaiitm. Oc. Concevoir de la haine contre quelqu'un , le prendre en avetlion. * Concipere tram acerbiarem in:imo odta ir cirde. Cic. Entret dans une fuiieufe colère , dans une colè- re aigre 5c pleine de haine. * Concipere ainmoj auribut , oculis cii^iditaiem. Cu. Concevoir le defir de quelque chofe pour en avoir oUy parler, o» pour l'avoir vcué. * ^Amnitiam, fnrorem ex maleficiis concipit. Cic. Ses crimes l'ont rendu ftuieux , luy ont fait perdre la raifon. CoNCiPtRE. Comprendre, concevoir, avoir empreint S: gravé dans l'efprit. * .Aluiijui rei ima^itum a»imo ioiicifere. ^inr. Graver l'image d'une chofe dans fon efpiit. Concipere fmnmas. Liv. Sommer, aflembler les fommes d'un compte. , , . , Concipere belU cum a!i«». lance & luio , ou pir la,icem&Ien. i-e qui CÔNClTtTÊ:TAdverbe qui fait au Comparatif Co.cïtâùi,.) lr,nt. Avec plus d' effort 5 avecimpetuolite. ^^^_ CON. CÔNCÏTÂTÏÔ , genit. conctaiitHÛ. f, Cie. ÉrtlOtJon. /. * r»»- citiiiio Mimi. Cicir. Trouble d'elptit. w. pallîoji , agitation . émotion. /. CONCÏTATÔB. , gtnit. cinciuûrïs. m. Cic. Qui e'meut , qui excite, m. * Concitaitr frdiihni/. Cic. L'auteur, »H le boute- feu d'une fedition. CONCÏTÀTRÎX, gcnit. «.;aMirT.i"/. f. Plin. Qui excite, qui émeut ; qui a la vertu excitative eu d'émouvoir. /• _ CONCITÔ , cd'uitâi y loidlâfî , condlnlum , conclure. Oc. Exciter, inciter, animer, émouvoir, provoquer. CoNCiT.KNTUR. Tacii. lls fcnicut téveillei leur courage, ils fe ientent animer.V Cinciuri m ,f.. genit. concratitn^hUt^,. m. P,„l. Juns. Muraille de cloilonnage. Cloifon / '^^t^^r^^^^'T'"'^''' """;'"<"«. concrèditùr» , concriderë. tu. Confier, donner en garde à quelqu'un Concrcdere mar, nnv,g,a. CoUm. Mettre des'vaiireaux en mer Comredere vîtes tencr,ores calid, fdo. Colmn. Planter de la ieu- re vigne dans une terre brûlante. CONCRËMÔ yconcrëmis , conercrnâvï , concrimâtûnt , concrê- mare. L.z' Btuler, faire brûler quelque chofe. CONCREPO, «nc/r/i.u , concrèpiâ , concrcpith,n , conctëpârë Ce. Craqueter , faire du bruit , ( Parlant 'd'une porte qu'où ouvre on d une chofe qui rompt.) Maiie , concrcpmt à Ctyceno oft,un>. Ter. Demeurez , On ou- vre la porte de Glycerie. , *Sed o/htm concreouit ah te. Ter Mais voilà qu'on ouvre voftre porte. Concreparc gtad„s ad faita. L,v. Donner de l'épée contre les bouchers Frapper de l'épee contre les boucliers. Fauc du bruit en frappant de l'epée contre les boucliers, 'f Con, ri- pant arrtia. Liv. On entend le bruit des armes. CONCRESCÔ, eonrrljcis, concrHl , concrelim., ' concrèfcërë. Cie Sepaillir, fe coaguler fe prendre , fe glacer. Se congeler: * Lon^refeere lUcie, Ovid, ie gUcei. ^ Tora. I, Dd COK- îTo CON. CÔNCRËTÏÔ , genît. eotieriiHnïs. f. cir. Concrétion. /. af- fembUge de plulieurs cliofes en un mefme corps , qui s'epaif- lîilent H fe coagulent, m. _ CoNCRCTio martahs. Oc. Le corps humain, compofe des qua- tre Elemcns. _ „,. - r /• -c CÔNCR£T\JS, genit. c»ncr««;, m. P/i». La melme lignib- CONCB-ETUS, concrcta, concreltim.Ciccr. Epaifli. m.ejaiMie./. * ^ir concrttui in imbtm cù^itur. Cicrr. L'air épaifli_ le forme en nuées. *^ër concntm. Cic. Un air épais, grofllcr. CoscRKTLS. Cir. Compofé. r». compofee. /". * Cancreinm corpus tx rltmcntis. Cic. Un corps compole des elemens. Mimus hrevirir ctntrtlus in fiioi artus. Prop. Un mime d'une taille ramaflee. .^rjuit fnt^ore concrem. Mart. De l'eau glacée. Cniics fmguuie co>icréii. Virg. Des cheveux collez de fang. Lumtn Lmx coticrnum. Cicer. La Lune obl'cure , qui ne luit point , & femble avoir cache fa lumière. Lai toticrimm. Vir^. Du lait caille. CÔNCR.ÎMÏNOR. , concrtmi'iaris , concrimiiiât'ii siim , coiicrt- ritinâr't. Fl.iut. Blâmer, accufer quelqu'un d'un crime. CÔNCRÏSrÔ, conctifpat, cùncr'ifpavi , coticnfpMum , concrifpl- rè. Vitr. Mertte les cheveux en boucles , les faire tomber en boucles, les ftifcr, les boucler. CÔNCB-ÛCIÛR , cmcruciaris , ctncrmtûiiii sûm , ■ cancrûc'iir't. Lucr. Eftre tourmente'. CÔNCOBlA nlx, genit. ccncuiï.t nôcHi, f. Tacit. Le milieu de Ja nuit, où tout le monde eft couché & dort profondément. * Nulle lonciiliiii. Cu: Sur le minuit. Bien avant dans la nuit. CÔNCCBÎNÀ , genit. iojickM'jx. f. Oc. Concubine, f. Celle qui couche avec un homme fans eftre fon mary. CÔNCLB1N.\t0S, genit. concubmâiin. Va. Suer. Concubinage. OT. */" conciitinaiH/n dare foroTtra. Fiant. Proftituet fa fceur à quelqu'un. CÔNCUBÎNOS, genit. csncHlini. m. ^uintil. Cal. Un concu- binaire, qui entretient une concubine; un débauché, m. CÔNCOBIÛM , genit. conmùil. a. Ctll. La même fignification que ConciibinatHi. CoNCuBiuM noitii. n. PUut. Le minuit. CÔNCOBO, ctnciibâs, tomûbW' , amMbitûm , concUbârë. PUut. Coucher avec, »« enfemble. CONCÛLCÀTIÔ, genit. csnculcatBmt. f. Pli". Feulement aux pieds. M. CONCÛLCÔ , concuhâs , concKkâv'i , ccncnlcaium , concukare. Oc. Fouler aux pieds, marcher fur quelque chofe. CÔNCLTISCO , caïuiip'ifùl , conciipHi , OU itinaip'n , coKcùp'i- i-rim, cainiijlfcerè.Oc. Convoiter , defirei fort quelque chofe. CONCOPÎTOS , concufitii , cmcupilûm. Oc, Convoité, délire. m. convoitée , défirée. /. _ _ „ CONCORÔ, cainurâi, cancûrâvi , tci>iciiraliim,concurire. PUut. Avoirfoin. _ _ _ ., „ . CONCURRÔ , conrûrrii , ctntûrn ,cancurium , ctncurrtre. Oc. Accourir , venir de toutes parts. * Concurrert alicui tbviam. Ter. Courir, accourir au devant de quelqu'un. Concurrere ai arma. Cef. Courir aux armes , s'armer en di- ligence. loniurrmt milites, exercitus. Cic. Les foldats en viennent aux mains, aux ptifes, les armées fe mêlent , s'entre-choquent, font aux mains. Coticiirritur undtijut ai imindium reftinguendum. Cic. On ac- court , on court de toutes parts peut efteindte le feu. CoNC'jRRfRF. (Ou abfolument ou avec l'on cas , fe dit des chofes qui conviennent, & qui fc rencontrent enfemble dans le temps, le lieu, les évenemens. Concourir, fe rencontrer «ntemble , faire une conjeaure. * Tôt cumiirruni vcr,f,milta. Ter. Tant de chofes rendent ce foupçon vray-femblable. Stfè lonu.mt, ut eodim tempore mull.t miht at,entla fint. Ciccr. 11 arrive louvent que j'ay bien des chofes à faire en mefme temps. 1{aptim in ram fmtttititm pedarli crmcurrermt. Ocer. Ils vln- icnt tous 5c paflctent de ce cofté là. Us furent tous de cette opinion. CftNCuRRUNT nomina. Cic. On me doit autant que )e dois. Ctncurrit es ai voltndiirn. Sel. La COUtenaUCC du Yllage fcit à prier, coatribuë beaucoup a prier. CON. Concurrere cum fummâ. VIp. Se rapporter à la fomme. Vtrba ne afperè comurrant , ne obfcœiinis concurrant latent. Cic. De peur que la reiiconrre ou le concours des lettres Se des mots ne foit rude 8c dés-agréable. ti3^ CoNCuRRiT 7>iaieria. Celj. La matière, le pus s'amalTe. CONCURSATiO, genit. cjncwr/iiion/j. f. Ocer. Allée & venue, courfe çà & là. /. ConcurlaiM fimniorum. Cic. Concourt de' fonges. m. CONCUB.S.\ToR , genit. toncurfatirts. m. Lit/. Qui bat la campagne , qui rode çà & là. CÔNCUB-SIÔ , geair. concurjiinîs. f. Ciccr. Concours de piu- lleurs choies qui s'alTemblenr. m. CONCUB.SÔ, lancùrsas , c«ncursâvl , concftrsâtûm , concursârè, 0«r._AUer 6c venir, courir çà & là. CONCURSOS , genit. concursûs. m. Oc. Concours de gens qui s'amaflent. m, Liiterarum affer concurfus. Cic. La rencontre des Lettres qui fait une prononciation rude. CONCUSSÏÔ , genit. concujjiinïs. {. Colum. Secoiiement. m. Agitation. /. ♦CoNCLSsio. VIp. Concuflîon. Exaflion que l'on fait du bien d'une_ perfonne. /. CONCUSSOS , genit. ctncûfsHs. m. Plin. Ébranlement, m. Se- coulfe , agitation. /. CONCOTÏtNS, genit. lanfMtrâi'j, /<•. omn.gen. S'agitant , fe bianlant, fe donnant des fecouffes 8c des agitations. ioncKtiiiites fe carvi. Ptin, Les corbeaux fécoûaut leurs aillet ou les battant. CÔNCÛTIÔ, concutts , concûfsï , concîifsûm , ancUtèrë. Ovid, Celf. Ébranler, hocher, fecoiier. Qui templa Cccii fonitu concuiit. Ter, Qui fait trembler le Ciel. " Qui lance le ronnerre. ECj* Te jpfum concute num ejuod tibi vitium infeverit olim natttra, aiit conptetudo maU. Hor. Examinez- VOUS bien vous- melme , pour voir lî vous n'eftes point né avec quelque défaut naturel ou contradé par habitude. CÔND.^LÏOM , genit, condaiii, n. PUtii. Anneau qu'on met au doigt^ CÔNDÈCËNTËR. (Adveibe. ) ^ul-Cel. Décemment, avec décence.^ CÔNDECENTTA, genit. condecentU. f. Cic. Bien-féance. f. CONDËCET, condcciiit, condccere. Plaut. Il eft bien-féant. COtiDË.COB^AT'CjS , condecorâtâ , condecoraîûm. Plin. Orne', embelly, paré. m. ornée, embellie, parée./. CÔNDËCORE. ^«/-GW. Avec bien-féance. CONDËCORÔ , condecorâs, condècoravl , condècoritûm , conde" corÀrë. Terent. Orner, embellir, parer. CÔNDËMN.'^TlÔ, genit. condcmnationïs. f. VIp. Condamna- tion. /. CONDËMNATÔR. , genit. condemnalcrïs. m. Tacit. Accufa- teur, qui pourfuit 8c fait condamner fa partie, m. CONDEMNÔ , londcmnas , condimnivl , cotidemnitûm , «»• dimnârë. Oc. Condamner. Condipmare reum. Suct. Faire condamner l'accufe' : Obtenir condamnation contre luy. CÔNDENSÊÔ, condiisês, condensêrë. Lucr. comme , * Se ecn- dtnstre. Lucr. Se condenfer, s'épaiffit, (parlant de l'air.) CONDËNSÔ, condensas, condensâvt , condimatum , condensârè, Cat. Condenfer, faire prendre ou cailler, faire épailîir. ttj* Condensant _/r i™ unum locum oves, Var, Les brebis s'at- tioupent , fe ferrent en un lieu. CONDËNSOS, condensa, coniiÏHji». i«ff. Épais , condenfé. ». épaifle, condenfée. / (en parlant d'un corps plein Scmalfif.) CoNDENSus. Liv. Serré, m. lerrée. /. * Condenfa a.ies. Liv. Un bataillon ferré. * Condenf/c columbx. Virg. Les Colombes fer- rées les unes contre les ivtxics.* Condenfa atbonbus vatlts. Liv, Une vallée fort épaiffe à caufe des arbres, fort fombie 6c couverte d'aibres. CONDËPSÔ, condépsïs, ettidêpsiit, cmdêpfërë. Non. Cat. Pétrit avec, mêler enfemble. CÔNUiCO, eondicïs, condixT, condi.fûm , condîcërë. PUut. Cic. Se donner une aflîgnation mutuelle , pour traittet d'affaires. Prendre ou fe donner jour ; dénoncer quelque chofe l'un à l'autre, en convenir. Promettre. * Crajfus cùm m:hictnd:xilf,t, (annvit apud mt, Ocer. Ctaflus m'ayant donne parole ««jour , CON. il eft vena foûper chez moy. Condicere alhui Ce met donc feul , On Ctniicire candirt , td tamm. Cucr. PUht. Promettre , donner parole i quelqu'un d'aller.foûpet chez luy. Conduerc <,pira>». PIm. Dénoncer à quelqu'un l'ouvrage qu'où a entrepris. Londicam m J'vmùulum ad cœnum. Plant. Je luy donnerajr af- Cgnation pour fouper enfemble , en payant chacun fon ecot. CoNiMCEUF. (En Droit.) C'eft Redemander une chofe à quel- qu'un , en luy faiiânt connoiftre fon droit ; aflîgnet , faire venir devant le Juge, appeller en Juftice. * Si fugittyus [a- VMS riummos ttbi irididtrit, un conduire tibi daminus ptjjit, ^ut- riiur. (L. II. D. de %chus Cridiiii. ) Si im efclave vous a con- fié de l'argent , on demande fi fon maillte vous le peut re- demander en Juftice. CÔNDICTIO, genit. condiBiinïi. f. Vlp. Aûion que l'on in- tente contre quelqu'un , pour luy redemander une chofe. * Condidid incerti. Aftion que l'on intente contre quelqu'un pour raifon d'une dette incertaine. * Candiilio ex firrfturà. Aâion contre quelqu'un fut une obligation par écrit. * Con- diHia m ferfonum. Vif. Sommation à la partie de payer, li- gnification. CONDlCTlTlÛS, eondiclit'ià, eondiUitiûm. Comme CoNDicTiTiA aOia. VIp. Aftion en Juftice , pour redemander une chofc^ CONDIGNE. (Adverbe.) FUut. Dignement , comme la chofe le mérite. CONDlGN0S,_cim,/7jnâ, ctndîgnûm. PUut. Digne, m. Se/. CONDÎMËNTARiOS , csndimcntarïd , tondimcntârïûm. Pltn. Qui feit pour l'aUaifouDemcnt , Se pour donner du gouft aux chofcs. CÔNDIMENTOM , genit. condi/aîntl. n. FUnt. Affaifonne- ment. m. fauffe. /. ragouft. m. p3* Cundtmentnm ttmicitU , fuavtras morum {x ferftionum. Citer. La douceur des moeurs & de l'entretien fait une belle amitié. Fateti* omnium fermonum condimenîa. aflaifonnent tous les entretiens. CÔNDÏÔ , coiidit , condivi , condtutm , condirë. fonnet , donner gouft aux chofes. Confire. £>ùm Tjotunt tjli ferra fiata in honorem adducere , fjerhas omnes iia cmdimit, ut mhit fojfit ejji fuaviui. Cic. Voulant mettre en réputation les légumes 8c les herbes , ils le: ailaifonnent fi bien , ils leur donnent un fi haut gouft , qu'on ne peut rien manger de plus favoureux, »a de plus délicieux. ConDi&E xiortuum. Cic. Embaumer un corps mort. ►j» Condire trijlitiam hiluritaie. Cic.Tem^étet, adoucir la triftefle par la joye. Mefler de la joye a la triftefle. CONDlSCirÛLÀ, genit. con'difapiiU. f. Mart, Compagne, f. [ Celle avec qui nous vivons & avec qui nous apprenons quel- guc meftier. ] CONDISCIPÛLATÛS , genit. MwA/a^x/ifS/. m. Cornel-Nrp. *Cum quo à condifctpuUî u fuo vivtùat conjundiffimè. Corntt-Nep. Avec qui il vivoit dans une parfaite union depuis qu'ils avoient eftudié enfemble. CONDISCIPÙLOS , genir. cendifcipi,n. m. Cic Condifciple , compagnon d'éftude. m. CONDISCÔ, ondï/cii , condtd'iâ , condifcërè, Cic. Apprendre avec. CONDÎTANËÛS, condiianei, condiranè'ûm. Vnr. Que l'on fait confire dans le vinaigre an avec le fel. CONDITÏÔ, genit. condiuims. i. (de rwiiio.) C/rfr. La manière de confire 8c de falcr les légumes pour les garder, «« la ma- nière d'affaifonner les viandes. CÔNDÏTIÔ, genit. condnùnïs. f. Citer. Eftat. m. condition de chacun. /. * £fl infimn cinditit & forlmia ftrvorum. C:cer. Il n'y a point de condition plus baffe que celle des efclaves. * Stj in parcmjurii, lilierlatifjue condiiimrm, attjueipfi erint , reccperum. Cxf. Us leur accordèrent tous leurs droits 6c leurs privilèges. CoNDii.o frui^um. Cic. L'aftion de feiier les bleds , la manière de les conferver. CONDITION ALÏS, w. Se /. 8c hoc eondimnâlë. ( Ad]eP:.) M^rt- /«!<;<:. Conditionnel, hypothétique, m. conditionnelle , hv- pothetique. /. ' CONDlTiôNALlTËR. (Adverbe.) Paut-Jurls. Conditionnel- lement , lous condition. CONDITITÏUS , cindiiuiâ , tondiûuUm. Colum. Qu'on fcne pour garder, comme les bleds, les fruits, à-t. CONDITIVUM , genit. tonditivi. a. Ssn. Sepulchre . tom- beau, m. ' CONDÏTIVOS, eondiûvS., condiilvûm. que l'on ferte. •♦ Condifiva mult. Car. gui fe confervent. CÔNDlTÔR., genit. tondiiiri's. m. (de Condio.) Citer. Qui ap- prefte Se qui affaifonne les viandes, écuyer de cuifine. Cuili- nier. m. rS" CoNDiToR. Auteur, inventeur, condufteur. m. *Tttiui negoiii tonditor. Cit. Le condufteur de toute l'affaire , qui con- duit 8c mène une affaire. * Cmdiior ttgum. Cit. Qui fait des loix. *C(indiiir Peripareiita^ttlx ^rijlotcles. Colum. Ariftotc eft l'auteur de la fede des Peripjtéticiens. CONDITORÏUM, genit. tonditorii. n. (de Condo.) Plin. Petren Tombeau , fepulchre. m. Cimetière , ou l'on cache , ( pour ainfi dite) les morts, m. CONDÎTURÂ, genit. tondiiHr.e. f. Sen. L'aflaifonDement. m. ou l'aftion d'affaifonner les viandes. CONDITÙS, genit. tondliïis. m. Colum. * Oliva conditui liiere liiet. Colum. Il faut choifir les olives pour les confire 6c I faler. CÔNDITUS , tondilà , condîtûm. ( de Condio. ) Affaifonné. m, aflaifonnée. /. S& Sale tondhus ir facellii. Citer. \Jn homme qui raille fine, ment êc avec efprit , qui eft tout plein de bons mots Se de rencontres fpitituellcs Se fines. * Ntmo illo urbamtate , nemt lepore, uemo fuaviuuc tondnior. Cit. Il n'y a perfonne qui foit plus honnefte que luy , Se dont la converfation foit plus fpi- rituelle. ' CÔNDITOS, cond'tâ, conditût». (de Condo.) Caché, ot. cachée. /. *Scpulthro conditui. Cit. Enfevely, enterré, enferme dans le tombeau. CoNDiTus. Cit. Bafti,L e'difié. n>. baftie, édifiée./. CÔNDO, tondis, côndïdJf tondîtiim, tondërë. Cit. Cacher. CoNDERï. Serrer, cacher, mettre en réferve. Reiferrer. ' * /» viftiribm ir mtdiiUis tondidit omnc bonum Metrodortis. Citer. ilettodoius a mangé tout fon bien , l'a ferré dans fon ven- tre. *TritieHm tondtre. Cit. Serrer le bled , le mettre en re'- fcrve. CONDERF. Cacher, enfermer, renfermer. * Cendere aliquem in piflriniim. Plaul. Enfermer quelqu'un d.ins un mouliu , l'en- voyer moudre au moulin. * Condert capiivos in cufiodiam. Lw. Renfermer les efclaves. Les faire garder. * Condere alî- tjutm in ftpulchro. Cic, * Momtmtnlo corpus tondtre. Pitn, En- terrer quelqu'un , l'enfermer dans un tombeau. Nnnc tonde ferrum, Flitcd, Rengainez voftre elpée. Remettez- la dans le fourreau. iT> Condere diem ptrpotando, Plaut, rafler tout le Jour à boire. Sj° Longos foies condere caniando, Vir^. Paflcr les grands /ours d'Efté à chanter. 5j^ Vota diim tondidcrant. Siat. Ils avoient p;ifle, employé tout le jour à faire des vœux 8e des prières. In furnum talidtim condere aliquem. Plaut, Jctter quelqu'un dans un four chaud. Condere m triimenam. Plaut. Cacher dans une bourfe. * ^r- tâ tondere aliqitid. Citer. Renferme! quelque chofe dans un coffre. tij- Iram tondere. Tatii. Cacher , diflîmuler fa colère , la ren- fermer en foy-mefme. Ij" iiimuhi aticui condere i« peiltri. Ovid. Donner du coeur Se Dd î du ,., CON. du conngeà quelqu'un. , Luy mettre le cceu. au ventre. lin roëme. i- Numéris »Uqitid cmderc. Ovid. ueciuc uu ^Xrjij^ ""''-■';;f4r"2^^!t;^° Etablir des' f/„f, Le ferment eft eftabli pour confeiver une choie , ^ nelle réputation pat fes otiv agcs. f..'^" .'f '[™ ' y^tes. poftérit^ pa. fe/ouvrages S-.mmorta fer par f.s TO^^^ drefle, apprivoife. «. .nrtriute. greffée, appiivoilçe| Enleigner. , j^„-„, p/.a, * f^jc »jo. Accordé, CONDÔNÂTÙS, .cndana,., co,uUnM>.m. 0«r. Accorde, -^^sà^rceltl't^^^ré^^^t/^-^- ,.„0 u dans le melmeleiis fi.^. S . -^ • \40^„,„,.,, ,,,,„„•. i),v,rMr, fr.,n ""''7f!„''^d ,„io. de ron trer2 Divit.a- eus. L/u ^ i\ j- ou'en fi faveur il pardonne a ion ;:/.;"t'ftufement'î^s ?ropre[^niures , mL celles delà GONDORMÏÔ , 0« CÔMDÔRMÎSCÔ , .»-Cr«T. ou cond,r. CONUH-UM.^cm. Germains, qu demeuient entre ^::^de Lit^ drTre"e?rqui font l Domaine de l'Ar- ''vraseux^^-UtiieT profitable. «,. Avantageufe. utile, profi- ''^r conduire, emmener «^^-f ^/" "" irpouv^ifî" affembler des troupes. Qui eftoient aHez riches pour cela. *""»" .„,Z lo.«nr..>Ma. Uf. Quel'armcemarchoit de> au r"ndez-vous. * Vn^.na ,n un.m Ucum co„d.sn.,n. Chct. Us conduifuent les Vierges en un lieu eowDucFRK. Emreprendie une befogne , prend'= j! " 'f/ ' ^ prix fait. * S,". "'"'"-" '"'■"' '''''''^^JllrZlZ- duxcTM facln^rm. Oc. Qui avoit entrepris de faire cette co lonne de Cotta & de Torquatus. ^ Co-^DuCf.RE. Louer, prendre à louage, a ferme, en rente une maifon on quelque impoft. * Dcmxm , /««»'» condxctrt. C,- «r ^oûauuemwfon, «n jardin. *N-.«™. P/^«'. Lo«« tw CON. va'ilTeau. *■ .^fitk* vecliiiiim de Cenforibiis nlmiùm ma^no roitm duxtriint. Cic. Ils ont pris des Cenfeurs i trop haut prix les fermes de l'Afie. CoNDi-ciT aux troifie'mes perfonnes. 11 eft utile , avantageux & profitable. * Coiiducit hoc Uudi ina. Cic. Cela vous acquer- ra de la loiiange. ♦ £.î maxime canduciint , cjiit fant ncli/Jhat. Ciccr. Les chofcs les plus juftes , font les plus avantageiifes. ^■J^rioijitoj nsjhu conduat id fier:. Ut. 11 y va de-noftre intereft que cela fe fafle. * Htc ratiduLunt valnudmi ttSû>.icfii, genit. cond^Tomatts. neM. Plm. ' Tftite tumeur qui vient à l'anus. /. ., • j CONDÏlOS, Js-.^®- , genit. condyli. m. A/.rr. Jointure des CôSi" genit. Co,res. {. L.C. Cone. llle de la Sarmatie c„ de CÔNFABOLÔ, confMlii , confM-AVi , conf^hiddtUm , »nfA- biildre. PUnt. Peu ufits. Mais . _ ri;'i:;,i CÔNF^BOLÔR, co„fiMd':s , conf.hclanu s-.m , confab«Ur.. Depon P/.«'. rarler, s'entretenir enfemble, devifer fami- lièrement de Chofes agréables Se diver.ilTantes solemnité roNFARRËATlÔ , senit. co„farrest,on,s. t. Oc. [ boiemn te qui sWervoit autrefois à Rome dans les Mariages : Elle ?onl ftoi à offrir en Sacrifice un Galteau du Froment ,ap- peUé F... Cette Cétemonieefto.t commune d'abord a tou- Ls fortes de gens qui le matioient , mais elle ne s oblerva plus depuis, que dans les Mariages des Preftres. ] CONFARRÈÀTI, genit. confarreatorum. m. plur. T_e:l confidur ùmiiium. Ciccr. Le feu confiime tout. CONFl-CTRÏ.X' , genit. confianch. f. Ocrr. * Ccnfcarix ejî omumm v!r4jUi. Oc. Le temps détruit tout. COIwtCTUB.^ , genit. cùnfcliirit. f. Coltini. Fafture , tu la manière de faire quelque chofe. /. *McUis cimfeiiura. Colum, La manière de faire le miel. CÔNFkCTÛS , cmifellit , tonjctlûm. { Participe de Confiât, ) Cic. Achevé, termine, fini. m. achevée, terminée, finie./. * Cttif'iTa r.»j ejl. Occr. La chofe eft achevée. * ViHtrtà can- fcd.". Ch. Ayant gagné la vittoire. Cùi^tfCTus. Cafle, ufé , détruit, r/%. caflee , ufée , détruite. /. ♦ C/nii tnJhifiiKe lorjftdui. Cncr. Ufe d'yvrogneries 5c de dé- bauches, ffon/ia confina macie, Vir^. Une beauté gaûée de maigreur. Co.ificliis frinori. Cicer. Tranll de froid. * FAr/ie. Cic, Qiii meur^ de faim. * Senccluie. cirir. CalTe, ufé de vieillelTe. CONFhK.ClO, infinis , confirsl , lanfëriiîm , c^'nfin'rë. Plia. Entafler, prefler pour en faite tenir davantage. CONFËR.O, confêrs, coultiii , collâliîm, confirri. PUn.^ Torter plulieurs chofes en un raefme lieu , aflembler , amaller. Se aliijui caiifirre. Ciccr. Aller quelque part , s'y tranfpot- ter. * Confirre fe ad umhram inbaris. Ovid. Se mettre , fe re- tirer à l'ombre d'un arbre. * ^lieri ad irnjiedtmenm ir carfos fimi fe co iiHlirunt. Cnf. Les autres fe retirèrent à couvert du bagage ôc de leurs chariots. "* "j{omam fe contulu. Cicer. 11 s'en ett allé a Rome. * Sufifiuim pcdem, ( OB fous-entend Confère. ) Ter. Je ne vas nulle-purt , je ne bouge d'icy. In pcdci ou in fu^am fe con ferre, Plaur, Cic. S'enfuir , ga- gner au pied. l-rumtnium conferri jujfit. Cef. II fit amaffer le bled en un eudroit. CONVERRE ca^favjy ciilpam y învidinm in ali^ucpi. Mettre , jet- ter, rejettet une faute , un crime fut quelqu'un , l'en char- ger, Juy arrrihuer, luy impurer, s'en prendre à luy , liiy en faire un crime , l'en rendre garant & refponfable. ••: Ne pofl confirai cKlparn in me. Te-. Ne t'en prends pas à moy après cela, n'en rejette p.l"nl, d bené Cela ne fert de rien pour ^«S;^^^'''"'p; ■ '%' r^"r»rnhravi , conferrurmnTir.m , cjnJerrMmtnare, Pltn, Souder avec i^T ^r - tuni duriore. Cic. Eftre dans la mitete on djns la difgrace 4e la fortune. * Dalaribui. Cic. Souffrir de grandes douleurs. *âK« mox ludikrio confliclatus fit , m timftre memorabo. Tacil. Je rappotteray eu un autre endioit les «aveil'cs ôc les avan- turcs de la vie. CON. 215- CôNFLICTOS, genit. c»/r/îïi7fjj. m. Cicir. Choc, frottement. m. CONFLÏGÔ, coùfligïsy conflixi y conflïâHm , confli'^èrë. Cic. Se battre, combattre avec. * Confligere manu cnmhafte. Cic. Se baittc avec l'ennemy. * .^m. Liv. armis. Le mefme. Venti confiiguni, l'irg. Les vents foufflent l'un contre l'autre, Dj" Ctnfi:gi,nt Icges. Quint. Les loix fe contrarient. Confii:ere raiitne. Cie. Débattre, difputer par raifon. Poiuijii liviori adione confligere. Cicer. Vous avez pû intenter une adion plus douce. CONFLO, linflas, conflUv'i, conflâtrim , cônflârë , ignim. Plin. Souffler le feu pour l'allumer, l'allumer en foufflant. Cinflare mitallum. Sin. Fondre le métal en foufflant. * Sta- t»,vn. Suit. Jetter en fonte une fiatuë. KS" CoNFiARE. Faire , forger. Ntgotittm alicm conflari. Ctc. Faire des iffaires «« delà peine à quelqu'un, CoNFLARs as alieniim, Cic. Faire «m conttafter des dettes, s'endetter. Confiare fctdiis , amicitiam y focietctîcm cum cili^uo. Ctc. S'adb- cier, fe liguer avec quelqu'un, faire amitié, alliance, focie- te avec luy. ^Inui coiiflare invidiam. Cic. Faire haït quelqu'un , luy at- tirer la haine. Confiiirc pecuninm. Cicer. Amaflerde l'argent ,fe faire du bien. Confiart bellxm , feditiontm. Cuer. Exciter une guerre , une fédition. Hii rébus, ex his rébus confiatnr ramdHS. Cic. Le monde eft compofé de ces chofes. CONFLUCTÛÛR, conflufluârt s , conftuliiiitûs sûm , confluSliiâ- ri. Sen^ Trag. Eftre agité. CONFLOENS , genit. co'ifluêntïs. omn. gen. ( Participe. ) Lefid-Cic. Venant en foule. CONFLOËNS, genit. confluentïs. m. Plin. ijtf. Un confluent, la jondlion de deux rivières , l'endroit oii elles fe joignent. Un conflans._ CONFLtJËNTES, genit. confluenitHm. m. plur. Orf. Coblents, Ville au conflans de la Mofelle 5i du Rhin , ou ils fe joi- gnent enfemble. CONFLUÔ , confl't'is , conjluxi , confiiixTtm , eonfliicrë. Lucr. Se joindre enfemble, ( parlant de deux rivières. ) CONtLuFRL. Venir enfouie, s'alVembler de plufieurs endroits. *Multiad me Lonfluebtnt. Cicer. Plufieurs me venoient trouver en foule. Cruciatus ad eum confiuMnt. Flaut. Les tourmens l'accablent, CoNFtuFRK ad altijua fludm. Cicer. S'addonner à une fcience. CÔNFODlÔ, confjdîs, lonfidl ,conl6fii S^x ejl hu congemmatio > ) Une mefmc perfonne multiplite. CONGËMINO, congrminâs , congemtnâvT , cangcmhhiltim con- gemïnâré. Piattt. Redoubler. Securim aticu, cingcmmarc. K/V^. Donnera quelqu'un un fécond coup de hache. CONGÈMÔ , cangëmïs, congimiiï , congémitûm , ctngêmèrt. Cic. Gémir , s'affliger avec quelqu'un de quelque malheur. KS" Donec evicla, fufremum congemuit. Vng. Jufqu'à ce qu'enfin ayant reçu le dernier coup de coignée , il tombe par terre comme en gemifl'ant. (11 parle d'un arbre qu'on abbat à coups de coignee.) CONGËNÈR, genit. congenërïi. omn. gen. Plin. Qui eft de me'.me efpéce. CONGËNËRÀTUS , congenerâtii, congenerâtûm. _ Virha (ongeneraïa. Var. Des mots qui ont la même origine.' CONGËNËRÔ, as, are. Enn. Produire avec. Allier. CONGËNÏTOS, congenitH, congenitiim. Plin. Qui eft né ôc pro- duit avec quelque autre chofe. m. qui eft née & produite, f. CONGËR , genit. congn. m. Plaut. Congre, m. Poiflbn de mer. CONGËRlES, genit. congerjîî. f. Plin. Tas, monceau, m. CONGËRO, longertl, cotigefiî, congcjîùm , congerèrë. Cicer. A- malfer, entailér, aflembler, porter en un mefme lieu. */;» unum ^ Jimnl oritniA congcrere. Cic. Aifembler ôc porter en un mefme lieu. Congercre divitias. Tilul. Amaffer des richelTes. Congerere aluni icJus cribros. Val-Flacc. Donner plufîeulS coups à quelqu'un l'un fur l'autre. Ciim m cclluiam ad te patrii pcnum omne congereham. Ter, Lorfque je te portois dans ta petite chambre, ce que je pou- vois attrapper des provifions de mon pcre. itj" Congerere malediiia in aliijneni. Cic. Dire beaucoup d'in- jures à une perfonne , l'en charger. * Tituloi alimi. Sen. Le charger de titres d'honneur. Congerere caufai aticujiis rei in aîiquem. Liv. Jetter , rejetter le blâme, la caufe d'une chofe fur quelqu'un. /« cum Dit atque hoTriincs omnia ornamenta congejferunt. Cicer, Les Dieux & les hommes l'ont comblé , accablé de toute forted'honneurs. On dit aufli .Aluui pour in atiijuetn. Sen. CÔNGERRÔ genit. congerrônî!. m. Plant. Compagnon d'en- tretien Se de converfation , qui raille & qui caufe avec ua autre, m. CONGESTIÔ, genit. ctniefîiônît , f. Viir. Amas m. vuidange de terre. /. terre rapportée. /. CONGESTITIUS, congrftlliii, congeflitiûm. * Locus congeftitius. Vitr. Lieu plein de vuidanges ou de terres rapportées. CÔNGESTUS , genit. congcjtîii. m. Cicer. Tas , monceau , amas^ m. CÔi^GESTOS, cong'rjlâ , congijliim. ( de Congero. ) Horat. A- mafie m. amaflee en un tas. /. CÔNGÏALÏS. m. &cf. Se hoc congiâlè: Adjed. Viir. Qui con- tient une mefuie ancienne appeilée Congé. Voj/cz. le Diftion- naire des Antiquitez. CONGIARiUM , genit. congiarï'i. neut. Cic. Pre'fent fait aux foldais & aux peuples fous la République Romaine, C'eftoit du bled , du vin ou de l'huile : Se généralement Tout pre'fent fait à un particulier pat un Prince. CÔNGIÂRiOS, congiarid, congiarinm. Plin, Qui contient cet-* te mefure appeilée le Congé. CÔNGIOS, genit. congil. m. Colum. Le congé, mefure Ro- maine des chofes liquides qui contenoit fix Setiets. CONGLACIATÛS , conglaiiMii , congUciâtum. Pli». Glacé , gelé. m. glacée , gelée. /. CONGLACIÔ , ' ■" ciârë. Cic. Se liqueurs.) pj" Cnriani Tribunam eongUciat, Ccl-ad Cicer, U n'y a riep-rte y pluj , conglacias , conglac'iâvt , tonglaciatum , cojigU- glacer , fe gélei , ( en pailant de l'e-iu Se des CON. plus froid que le Tiibunat de Curion: 11 ne fait rien dans fou Tribunat. CONGLOBÀTÎM. (Adverbe) Uv. En foule, en troupe , par pelotons. CONGLObATIÔ, genit. «Bj/»t<«i»ni'j. f. Scn. Amas en rond. Peloton, m. CONGLÔB.AtOS , conj/oW/i , con^lokilSm, Ce. Amaffe , en- tafle. OT. aiTiaflee, entaflee. /. Conglcùatiii pin^uis. Plin. Sang fige' , caillé. Difimiioncs conglcUtx. Cktr. Des dciînitions entaûees ks unes fur les autres. _ Fig:ijcil.uidmi. f. Plin. Conieaute. /. CÔNJECTIÔ, genit. conjcnrouh. {. cic L'.'Vclion de jetter ou de lancer des flèches Se chofes femblables. Lancement de flèches, m. CovjLcrio fomniorum. Citer. Interprétation des fonges. /. CÔNJECTO , coiijiSâs , ciujêcl.tvï , confeCtâlkm , conjèSâre. Tacii. Ci//. Conjefturer. Vy.liH ojfcii/iaiiem conjeâare. Tacit. Lire l'indignation d'une perfonne fur fon vifage. CONJÉCTUK., genit. conjfffHjM. m. Cicer. Celuy qui fe mefle d'expliquer, interpréter les fonges ou les prodiges qui arri- vent^ Interprète des fonges. m. CONjECTRiX , genit. conjeclricis. f. Plan'. Devinerefle. f. Celle quijnterprete les fonges. CONJECTURA, genit. canjidiirx. [. Cic. Conjeaute. /. * ^. birrare coiijeHnri. Cuer. Se tromper dans fes conjeftures, * ^ancùm ex ipsâ re co'ijecluram ftcimus. Ter, Autant que nous avons pu deviner par la chofe. * De me canjccluram facw. Cic^. J'en juge par moi-même. Je le conjeftute par moi- même. CÔNJËCTURALIS, m. Se f. 8c hoc conjcaurâlë. Adjeft. Cic. Conjeftural. m. conjefturale. /. qui ne fe fonde que fur des conjedures , comme la Médecine , qui eft. un Art cou- jeftujal. CONJECTOS , conjèClâ, conjëûiim. (de Cenjlcio.) Cicer. Jette > lancé, m. jettée , lancée. /. CoNJECTUS. Conjefluré , deviné. * Malè canjelfa , male'^ue in- nrpretata. Cic. Des chofes faulTement conjeélurèes , & mal expliquées on interprétées. '* Bmè coujcSa. Cicer, Bien peufé, bien trouvé. CÔNJECTOS, genit. conjêSiis. m. Cicer. Lancement, m. L'ac- tion de jetter 0« de lancer. CoNjiiCTus animte. Lucr. L'enfoncement de l'ame. CoNjEcius octtlorum. Cic. Regard des yeux, une oeillade. CÔNÏFËR, cmiiféri:, conifèrum. Virg. Qui porte des nout qui vont en pointe , comme les pommes de rin. CÛNjICïO, cônjicis, conjïci, conjccliim , clnficërë. Cic. Jetter enfemble , ou jetter , lancer. '* Conjuere fe in ignem. Plaut. Ter, Se jetter dans le feu. * Non tanta muliitudo Upidei ac tila conjicitbant , ut m muroi coiiffieiidi poujlas effit nuUi. Caf. Car il pleuvoir , 0« on jettoit tant de pierres 8c de dards de tous côiez , qu'il eftoit impofllble de demeurer fur la mu- raille. CONiicERE. Jeiter, mettre. * In coltumpalUolum conjicere. Plaut. Jetter ou mettre fou manteau fur fes épaules, Hendre fon manteau. Tom. I, E c Bojiis ii8 CON. Hoflij in fugnm eonj!ctre. C^f. Donner la chafle à l'erlne- my , le faire fuir , le mettre en fuite. * Se m fugarn , in fe- des. Cicer. Ttr Prendre la fuite , gagner au pied. In catenas, in carcerem. L-v. Invttuttta aliquem canjicere, Cic. Jetter quelqu'un dans une ptifon, l'enipiilonner , le mettre dans les fers, o» en prifon. Il, MrimaOT domis fc canjccit. Cic. 11 sVft retiré dans le lieu le plus reculé de fou logis. hic fi conjuit inirô. Trr. 11 s'eft jette là dedans. »$■ In fugindm Je conjictrt. PUiir. Se mettre en muéj e mettre à faire bonne chère pour s'engraifl'er. Jn iiKptms csiijnere ûliijucm. Ter. Jetter quelqu'un dans des noces, l'engager dans le maiiage. * In amorcm. Plam. Luy mctite l'amour dans la teflc. ♦ In Uiiriani. Ter. Le mettre en joye , luy en donner. * In mttuni. dv. Le mettre en crainte , le jetter dans la crainte. * In truai. Pljiit. L'cra- barafier. Conjici in morium. Plaut. Tomber malade. Conjicere alicjucm ex infidiis in .tpertum /airjcinmrn. Ce. Dé- couvrir les embufches & la trahifon d'un voleur. Cùm fc cj:i^tji armarttm jîitdio m mux:mLim fnmitiam conjecijfer, Cic. S'eftant rais, fourré parmi une gvande troupe de gla- diateurs, faifant femblant de vouloir apprendre à faire des armes. Jn verftim fi mente ac valttnfate conji.ere. Cic. Se mettre, s'ap- pliquer entièrement à faire des Vers, fe jeiterdansla roélie. CoNiicERE. Jetter, dire. * Malult^li m alnujus vitam , ou tn alicjHim conueire. Cicer. Dite beaucoup d'injures à quelqu'un, blafmer fort fa vie, en dire bien du mal. *Qjicrelas abfinii toajuir.: Sr^t. Se plaindre d'un abfent , faire des plaintes en fon abfence. CONJICERE faM/d»i, ci'Jp^m in alicfiitm Cicer. Cxfi Jetter , re- jetter. mettre une faute fur quelqu'un, l'en charger , la luy attribuer. '* In lempora conjtci! cnt'ien. Liv. Il rejetta le cri- me furie malheur des tempsjill'atttibua au malheur dutemps. CoNjiCERE. Conjefturer , deviner , prévoir , penfer , trouver , inventer, interpréter, tirer des con équences. * Ta cetera coniiiito. Ttrem. Devinez le rcfte. * De r>i.iire fnavinndâ ex crmulo ^pallinis tam Aculè urgulecjue ccnjecit. Ciar. Il devina que l'Oracle d'Apollon s'entcndoit de baifer non pas fa mè- re qui ertoit à Rome, mais fa terre natale. * De me coniicio. Cicer. Jeconjefture pat moy-mefme, j'en juge parmoy-mefme. CÔNÎSCÔ, conifiai, canijiavi, conifiHtiim ,csnifiâré. Cic. Heur- ter de la tcfte 8c des cornes , comme font les béliers. CÔNISTËRÏUM. xonç-ifiov , genit. comfteni. neut. Viir. Lieu dans les Pak'ftres on les Xyltes, ou l'on gardoit la poudiére pour les lutteurs qui s'en poudroient l'un l'autre, pour avoir plus de prife fur leurs corps , qui eftoient huilez & gliffans : ( de xiwjqui lignifie de la poufliere. ) CÔNJÛGALÏS. m. Si f. Si hoc conjugale. Adjeft. Sea. Con- jugal, m. conjugale, f. du mariage. DU conjugales. Se». Les Dieux qui préûdent aux mariages, félon les_ Poètes. CONJt'GATÏÔ, genit. conjugatiôn'i s. î. Cic. La façon de lier l4 vigne. CoNiuGATio iiirborurit. Cic. Figutc de Rhétorique, lorsqu'on fonde un raifonnement fur des mots de mefme origine, com- me Sage_, Sagcfle. CÔNJÛGATÙR. , genit. conjugnt'ofîs. m. Catiil. Qui lie & qui unit._ CÔNJÛGATOS, cenJHgâiâ, conjugâtûm. Comme Conjugata ver- ba. Cictr. Des mots d'une mefme origine: CÔNJOGIÂLIS. î». 8c/. &/Mc««;(g<.j/£'. Adjeft. Ot;^. Des noces, de mariage. CONJOGIUM, genit. conjuiTi. neut.OV. Mariage, m. CÔNJÛGÔ, conjiigâsy conjiigâvl, conj'cgâtni?! , conjiîgâre. Cictr, Lier, unir, mettre fous un mefme joug. CONJOGÛLâ m^riUi, genit. conjugiiU mynl. {. Plia. Myrte commun, m. CÔNjOcC^S, conjUgci, conjUgûm. Ptin. Conjuga ferme vagAntttr. Plm. Le mâle & la femelle , ( il parle des tourterelles , ) vont eiifemble. CONJONCTË. [ Adveibe qui fait au comparatif CônjûnSlïUs : & au fupeijatif CinJHnaifiimè, ] cic, Cwijoiwement , sn- ieaible. CON. CoNjTOCTè. Cictr. Étroitement. CONJUNCTÏM. ( Adverbe. ) Oc La mefme fignîfication. CONJONCTIÔ , genit. conjuna&nïi. f. Ctc. ConjonOion, union , liaifon. /. CoNjUNCTio. Oc. Union, amitié étroite qui eftentie des amis./. Cou ^vnCTio pingHtni!. Cic. Confanguiniié, patenté , affinité, f. Conjunctio. Cic. Conjonftion. /. [ Particule conjonftive , qui lie les chofes dans un difcours. Terme de Grammaire. ] CONJONCTUS, conjiinilci , conjiinâfim. Lie. Conjoint, joint, uni. m. conjointe, jointe , unie. /. *Samr»a mifina fummo dcdciore conjuncfa. Cu. - Uue grande mifere jointe à un grand dés honneur. Pueilii digna conjuntin viro. virg. Une fille bien mariée , à un honnefte homme. ConjHnilis fintentiii deeenere. Cic. Ordonner par un com- mun fentiment, on par un fentimcnt unanime 5c général. ^ Propincjiiit.ililiui , /ijfinitatihnfijiie canjuniJi. Cxf. Ils eftoient joints à eux de parenté. Piiccepta H,iiKc.i: conjunlin. Cic. Dès préceptes conformes à 2a nature. CÔNJCfNCtOM, genit. conjUnSi. neut. ou CONJUNCTÀ , genit. conjunilôrûm. n. plur. Gell. La partie d'une propolîtion conditionnelle, qui a rapport & union avec une autre. CONjuNCTus fait CênjmliïSr & hoc cônjFtn&'iiis au comparatif: 8c cânjïinliysimiii au fupeilatif. Ctc. Plus uni ; très uni. Conjun^ior tllo nemo mihi eji. Ciar. Je n'ay point de plus grand ami que luy. ConjtiniliJJimi inter fi. Oc. lis font fort grands amis. CONJUNGO, conjfsngit^ conjUnxl j conjùniiftm fConjtingëre. Virir. Joindre, unir enfemble ou avec. * Cerà calamos conjimgere plurei. Virg. Joindre avec de la cire plufieuts chalumeau.^. *Cum oppida monteyn conjungit. C^eJ, Il joignit la montagne avec la ville, il l'enferma dans la ville. CoNjuNGERE. Joindtc, unir, allier. * Conjungere co-nnnbia. Cic. Faire un mariage. ^ Stbi fœminam matrwionio. Liv. Époufer une femme. * .^micmas. Cic Faite des amitiez o« des amis. Co'ijunclA mthi cura de T^eptibltcti cum itlo. Cic. Nous avons tous deux foin de la République. Cauja tua conjuncla eji cum ctarijfi/fiis vins. Cic. Vous cftcs dans une mefme caufe avec les plus illuftres peribnnages. Somnos cum alloua conjitngere. Stat, Dormir avec quelqu'un. .y^b ineunte atale ficietits jîttdiorum nos co'ijiinxit, Cic. Nous avons efté unis dès noAte bas âge dans les mefmes eftudes. CÔNJÛRATlÔ, genit. conjuratiônïs. {.Cic. Conjuration, conf- piration. /. Conjmatjonem nobilitatis fecit. Cief. 11 gagna la noblellê. CÔNJURATÛS , conjurata, conjurâtiint. tlor. Qui a juré , qui a fait^ ferment avec d'autres de faite une chofe. CONJURATI, genit. conjurai'orûm. m. plur. Cic. CoHJuiez, ceux qui ont confpiré enfemble o« fait une confpirarion. CÔNJÛRÔ , conjïcrhs , conjUrâvï , coniiïrâliitn , conjitrârë. Virg, Cic. Jurer enfemble , s'engager pat ferment de faire une chofe. Conjurer , confpiter. Ccnjnrare de atirjxo interficiendo, Cic. Conjurer de tuer quelqu'un. * Contra alujunn. dtj. ConP- pirer fa perte on fa mort. *In ruinât nojlias conjuravtrt. Cland. Ils ont juré ou conjuré noftte perte. CÔNJUX, genit. i5"A?". com. geu. Of. Le mary o» lafemme. Carijjimus conjiix. Ovid. Le mary. Capttis aliéna conjMge. Ovid. Qui aime une autre fiemme que la llenne. DtjeRam ccnjuge tjfe. Virg. Avoit perdu fbn mary, eflre veuve. _ „ _ „ CONLÀTRÔ , cotilâtrâs , cintîitr,iv7 , conlïitrâtûm , cenlatrâre. Sen, Ciier contre. CÔNNÀTÔ , connàfâs, connatâvi , contiatâttim, connatire. Pro- prement, Nager enfemble. [ Ce Verbe n'eft point d'ulage dans cette Ggnification naturel- le, Plaute s'en feit dans le figuré. ] Connatat nobifiiim. Plant. Il elt mon rival. CÔNNECTÔ, connèciï!, connêxia, connixiim, connêSere, Plin. Lier, attacher enfemble, joindre enfemble ou avec. * Vef- tem connedert. Claud. Attacher fa robe. Pj" ^micitia cum voluptaie conneditur. Cic. L'amitié eft unie, jointe avet le Plaifit, Elle eu infèrarable du plaifir. CONt CON. CÔNKExïO , genit. co«ntï/ô;»V. f. Suint. La confequence qui ie tire d'un raifonnement, (parce qu'elle eft la connexion de deux propofitions.) CONiiBXlVOS, conncxivi , coniicxivFim. Comme, Cunncxha canjunâiâ. ^ial-Ccl. Conionûion copuhitivc. CÔNNHXOS, genit. cmnixHs.m. Lucrct. UAiÇoa, conjonaion, connexion. /. ^ . , CONNËXOS . connèxâ , connïxUm. { de Cdnntlta. ) Cic. Lie , joint, m. liée, jointe, f. * Magno amure ciavir», Linlnl, Cic. * ,^£.cjiiiir -ftaviùK.'. Vir^. Monter fur un vaifleau , fur mer , s'embarquer , fe mettre fur mer. * Vchra lyn.i ccirn.jae tim- feftaie coiifundAs , nd mique renias. Je fouhaite que VOUS vous embarquiez par un bon vent , & que vous veniez me trouver. CONSCËNSÏÔ , genit. cmjienfiinî i. f. Cicer. On dit Na-vium confcrnfio. Cher. Embarquement, m. * Confccn/lencm m naves , cum fugS, fan. Uv. Qu'ils prcndroient la fuite s'eftant em- barquez. Cimfcinfimrm facere. Uv. S'embarquer, monter fur des vaif- fcaux , ou fur mer. CONSCiENTlA, genit. confcUniïic. f. Cic. ConnoifTance, com- plicité d'une aftion. /. * In confiUnlmm aljiimcrc aliijunn. Ta- tu. Découvrir à quelqu'un fon entreptife ou fes defieins. ^ Confcicntuim hnbtre tondu lonis [ux. Flm-Jun. Avoir COnnoif- fance de fa condition. '^ Hominum co-ifciuntiâ remotâ. Ci\^ Sup- pofé que pcrfonne n'en ait connoidance. * Incrat confùenn.^. ITacit, 11 fçavoit bien. * SimnUtti conjiienttâ adcanr. Tactt. Qu'ils l'ailk-ut trouver faifant femblant de le fçavoir. * ^d ^uûj confdiniid iontaiii pcrtmtbit. Cictr. Ceux qui en auront connoifl'ance, qui en fçauiont quelque choie. CoNSCiEtiTiA. Confcience. /. témoignage intérieur que nous fêntons au d^'dans de nous-mefmes. m. * Confiient:a lienè atli tiiu. Cic. Témoignage que nous rend noftre confcicnce d'avoir bien vefcu. '^ Non miht cnpicl tandis confcnutiam. PliAd. 11 ne ni'oftera pas le témoignage que me rend ma confcience d'avoir méiité quelque louange. CONSCINDÔ, confiindis, conjudî, conf.ifiûr,i , confcindèrè'. Cic, Déchirer, rompre, mettre en pièces , dépecer, déchiqueter. fî" CoNbCiNDO. lu: Déchirer quelqu'un ou la réputation. • Confcindire Jiiilt! a'itjiiem. Oc. SilHer quelqu'un, le huer. Faire des huées aptes luy. Luy infulter, le moquer de luy. CÔNSCIO, confis, coufiivi , confinin) , confâre. tlor. On ne trouve de ce Verbe que l'infinitif Confire. Sentir en foy- mefmc , eflre coupable ou complice. * Nil confire Jîtii , nKlla faliifere ciilpâ. Harai. Ne fe fentir coupable de tien, & n'efire point obligé de rougir d'avoir mal fait. CONSCliCÔ, cmfiif-u , conjcii'i , conjciliim , confcifcèrè'. Uv. Juger , ordonner quelque chofe par fon avis & fon fuiïragc en commun 8i en corps. * Diteilo ijii.crcndas res ccnfco , con- jentw, confcifoqne. Uv. Je fuis d'avis, je confens Se je juge qu'il faut faire la guerre pour l'avoir ce que nous avons perdu. CoNscisro. Pour un deffein & une réfolution particulière , comme de fe faire quelque mal ou à auiruy ; £c eu cette fi- gnification on dit, '^Confifcerc Jihi exilmm. Liv. Se bannir 0» s'exiler foy raefme, fe condamner aubanuiffementoKàrexil. * Sibi moritr/t. Ciccr. Se tuer foy mefnie , fe f.iire mourir. '^ Fii^am ex ahcjuo loco fiii confijccre. Liv. S'eutuir d'un lieu. 1- Factnns in fe confifirc. Uv. Commettre quelque méchante aûion contre foy mefme. CÔNSCiSSUK.'i, genit. lonfiifUrx. f. P!in. Entaille , inciCon, fente. /. CONSClOS, confcià, cenfciûm. Cic. Qui fçait avec un autre, té- moin, complice d'une chofe. m, 6c/. * Meiritm or^miina ctn- Jiliorsim confans. Cic. Qui fçair tous mes fectets. * titiji mihi larn auddcis facinoris («1//1J111. Ttrcm. Vous avez efté le témoin 8c le confident de l'aftion hardie que j'ay faite. * Confins aluni in frivaiis rcbus. Cuir. Qui fçait , qui a connoiflance des affaires particulières d'autruy. * £i' ccnfiA Mihi fiim a me chipiini iif, hanc frocul. Tercnt. Je ne me fei;s point cou- pable de cette faute. * ^îjci fi alicnjui injnrtx ftbi anfcius fnif- fei. Ctj_. S'il fe fut fenti coupable de le«fcr1bîl!S,Sm. ' confribillare. Var. Ecrire. CONSCR.ÎBÔ, confribls, confr'tpsï , confrlplûm , cenfcriU-rë. Cic. Ecrire. * ^.tjlioiiem confiriberc. Cie. Ecrire un interroea- toire. " UgcM confcribere. Cicer. Faire une loy. * Ubrem. Cicer. Com- pofer, faire un Livre, l'écrire. CoNscRiBo. (Terme de Guerre.) Lever des foldats, les enrôler, parce qu'on écrivoit leurs noms , Si qu'on les enregiftroir. CONSCRIPTlÔ, genit. confripiTonis. f. Ciccr. Falf^ conftri/tn- ncs cjfxJIjonKm, Cic. Un faux interrogatoire. CONSCRiPTÛS, conjcript.i, confcripiiim. (de Canfcribt.) Plant. Ecrit, m. Ecrite./. ifj- Mcnfa confcripta viiia. Ovid. Une table fur laquelle on a répandu du vin. Confripii milites, df Des foldats levez ou enrôlez. CoKicf.u'i\, o\i Panes Confcripii. Uv. Sénateurs ajoiitez aux anciens. Sénateurs de nouvelle création , pour remplirla pla- ce des morts. officium cmfcripti. Hor. Office , charge de Sénateur de nou- velle création. CoNSCRiPTA -virorim veterum. Ovid. Les écrits des Anciens , leuts ouvrages. CONSECO, couse. as, conskiti, consèHHm, consërare. Var. Cou- per , déchirer. » Confecitnijue gênas. Petr. Elle déchira fes |ouës, oM elle fe déchira le vilage. CONSÉCR.ATIÔ, genit. confcoationis. f. Cic. Confécration. f. [ La Confcciation ne fe faifoit pas feulement par les Pontifes, mais auffi par les perfonnes Séculières , par le Tribun du peuple, la telle voilée, avec du feu Se un joUeur de flûte, & y aflemblant le Peuple fans Autel ni Temple comme dans ]a Dédicace] CONSÊCR-ATÛS, confccrâta , confecrâttim. Cic. Confacrc. m, coniacrée. /'. * Conficrata omnium reliperie. Cic, Que tout le monde tient pour faint 8c confacré. .^ri curandi tnendicjne corporis deorum immortalium inventioni conjecrata. Ciccr. On attribué aux Dieux la Médecine. CONSËCB.Ô , coniecrâs , consècravï , consccrâtitm , coniëcrâre. Cictr. Confacrer. * Confecrare flaui.un alutti. Caf. Conîacrer une ftatuë à quelqu'un, l'érigeren fon honneur. * Ccnfcrare reitmariarn nominis alicujus. Cuer. Confacrer à l'immortalité le nom d'une perfonne, le rendre immortel. [ On ne confacroit pas feulement pat dévotion, mais auflî pat déteûation , ainll les peines des coupables & leurs biens cfloient confacrez ou maudits.] Tu 3 incjuam, capite vtLito, concione advocatâ, facuto pofitobontt Gabinii conficrafii. Cic. Vous dis- je, qui avez maud:t les biens de Gabinius, ayant la tefte voilée , avec du feu 8c le peuple aflemblé. CÔNSËCTÂRiÛM, genit. confeUariT. neuf. Cic. Corollaire, m. CONSHCTÀRIÙS, confaaria , confeiUr'iiim. Cic. Qui s'enfuit d'une chofe , qui en eft une fuite néceffaire. CONStCTAriÔ, genit. conf^aiionis. f. Cuer. Afféûation , re- clierche trop exafte d'une chofe. /. CONSËCTATÔR, n'eft point en ufage. Mais CÔNStCT.^TaiX , genit. ceiifaatriâi. f. Cic. Celle qui re- cherche 8c pourfuit une chofe. CÔNSECTIO , genit. confcHiônii. f. Cicer. Coupe des arbres./. CÔNSECIÔR, confeilârïs , confc^aiiis siim , consèUHri. PlauU Cic. Suivre , pourfuivre , chercher , rechercher. * Omnia me rnala conficlantur. Plaus. Tous les maux me fuivent ou m'ac- cablent. * Vribras falfte i^lorix conJecl.iri. Cic. Chercher une fauflé gloire, courir après un phantôme de gloire. *Opes confCiari. Cic. Rechercher les lichefles , tafcher d'en avoir. CoNSECTARi ahqiit?/). Ter. Faire la cour à une perfonne, le fui- vie 8c l'accompagner pour luy fiiiie honneur. lû" Confeâari conviiiis aliquem. Cic, Pouifuivre quelqu'un en luy difant des injures. CONSÉCTUS, i, Hm. (ie confeco.) Cic. Coupé. CÔNSÈCUTIO , genit. conJecutHiûs. f. Cic. Suite./', ce qui vient enfuite d'une chofe. CoNSECuTio. Cicer. Conféquence , qu'on liie d'uuj propo- lit ion. /. CONSEDÎ, rre'tciit de Consiubo, ' CON- CON. CONSEMÏNALÏS. w. & /. 8c hoc ctnfcminiU: OH CÔNSËMINËOS , confcminrn , ctiifiminéiini. Cotum. TUnté de pl.uits difFerents. m. plantée. /. CONSÉNËSCÔ, canfiiiefai , conièmïi ,cmsè'iitfciri'. Plaut. Vieil- lir, devenir vieux. KP Conftiitfcit Luis oraioriim. Cic. La louange des Orateurs vieil- lit , le palTc. CoNSTNKScf RE mxtcrt sir lacrymii. CU. Vieillir de chagrin & à force de pleurer. CONSENSlô, genir. conftnjlinu. f. Cic. Accord, m. Union de fentimens, confpiraiion. /, * Confenfuucs ftclx. Oc, On fit pluGeurs conf pirations. CONSENSUS, genit. couscmûr. m, Cir. Confentement , ac- cord, m. * Conftnpi gciih. Tacir. Par la conrpiration générale de ces peuples. *Sr fi h.ibcre quitfiani rcs , ijuai è cammr.iii confetifu yrure vellint. Uf. Qu'ils avoient quelque prie're à luv faireen commun. CONShNTÀNÊOS, confinUncâ , confcnlanrûm. Cic. Convena- ble , qui s'accorde arec. m. Sx. f. * Co'ffiiitanca mors viit fanâijjimi affx. Cicrr. Une mort conforme à une fainte vie. * Km ijl ciiifinlAieiim , ijui mt;u non f:anf.vur , mm franqi cKpi.iii.ite. Or. 11 n'cft p.is railonnable , il lî'eft pas jufte que celuy qui n'cft point abbatu par la crainte, le foit par la cu- pidité. CÔNSÊNTiA, genit. confinii'j,. f. Liv. Cofeaza , Ville de la _Cala_brc Citerieure. CONSHNTIENS, genit. cùnfoiiiênti's. orna. gen. cii Conve- nable , qui s'accorde, m. & /. " Co„fi„:„7„ f«m^ dt Mono Cic. Une réputation dont tout le monde convient, une répu- tation univerfelle. *Ncm(, in tcrrii esl rmt,i lam cunr-ii'Jmi- hii fa.Jlbu:.^ Cuer. \\ n'y a perfonne au monde , qui foit fi conforme a mes fentimens. CONSENTIÔ, constnûi , coniènij , coniênmin , cotis7m'irë Cic Confentir, s'accorder, convenir, eftre de mefme fenti'nient' 'fNicfuificum ciicrts Bcif,,, coufenfiifi. Cefi Qu'ils n'avoient pomt confpiré avec le refte des Belges. * Vno on , „„i ir menti dr voce de ali/jun rc confcniire. Ci:. Dire & penfer le mefme fur une cliofe, eftre d'un mefme fentiment. *T:b, confintii. Cker. J'entre dans voftre fentiment , je fuis de voftre avis M fentiment. * Confint.rc m.xgni co„fp,ralic„e ^mora Cicer. S entre-aimer, n avoir qu'un mefme cœur. * ConfKn- f.t vulim cum orcitwric. Cn. Son vifage exprime ce qu'il dit tu s'accorde avec ks paroles. ♦ Co„f,„urc fibi ou fic«r,i c- cir. Eftre ferme o» conftant dans fon fentiment , ne fe point démentir. * Canfinfirant infl.tmmaTe urbem. Liv. Ils étoient demeurez d'accord de mettre le feu à la ville. * l^tcr fe tKines partes cum ^uodam Icfore confintiunt. Oc Toutes les parties ont un agréable rapport entreelles. * In enm omms tl.Kd confintiunt clogtum. Ctcer. Tous d'un commun accord •» d une commune voix luy donnenr cet éloge. ' ^;lrum noînim confintit mcrcdibdi modo. Hir. Les Aftresde noftre nativité font femblablej. Nous fommes nez fous le melme ligne. ^fJîm7I^?^' S'"''; "l ''<"''■ "="'■ ^•"'- Clos, enclos, lieu havefrii/ ""/''"" ' '""If""-- f''- ferme , enfermé de r-fimeXnEv^o''''- ^"""''' enfermée, clofe. f. «-UMStOUENS, genit. confiquintis. omn. gen. Cicer Suivant m. fuivante. f. Qui s'enfuit, la fuite des fliofes V ^2™-' ^Z'InA^"'"!^'' f'r '^'""" ""f'I'unt.a cermt. Ccr. L'hom- me eft doue de raifon , pat laquelle il voit les fu tes & ks conequencesdeschofes. * Hoc\robato confie, JsV/. Vn Cela eftant prouvé, il s'enfuit. ' ' fi!?,e'^mr''r>- ^^^'"^'-n'It- Conféquemment, par une rAM.tî^.frMÏis""''^''"""'^ néceflaire. > f r «ne CONStQUENTlÀ. genit. confeciucntU.i. cicer. Suite, confé- qutnce des chofes. / •-•"'. oimc, tumc- CÔNStQUÙR , consicjuerïs , consi.iitiu sUr. , cZnse,.^ Ce r"r/,:.'f'fa?irirvs:f',r"p"- ^^"'•'^t:^,':^. Attraper^ quelqu'un en ct^nf',!' joln'r'eV ch'emi'n "^ '"■ yjg_ ' '"'"6 un melme genre de CoNS£°""'"' ■ «i^ '^ "^fes fi"^'- ''"■"■ ^'"" ^' ''°"' ''= ^" P^'tenfions . parvenir à ^'^en;%.S"i.^;r- ^;:?^'" "' ""n-""- '■'■ ^- ^'-f^ fuivante ♦>, * ^""fs qm confic,„itnr. cic. L'année X^«..^ r^'"":""? 'JX' r''"«'--m c,nfic,,,:,t.,m , rtfies cnf^. J'ay eûé Conruf-apres luy." ""^''''"'' ^'"" "''^""""- ""-■• CoNSEQui eiliqitid animo ri„^ n^ j par ks paroles. '°"«n"- * Verbts. Ocer. L'cïprimer O^ll^rci rem confec^ui. Cicer. Connoiftre une chofe par con- dl'i;s''u'n°{Tvre:^"""""^'^'"- '"'^- '"'"'' imiter quelqu'un CONSËRd, conscr.s, consev;, consttiim , confirèr^: Cicer Plan ter OH lemer enlemble , cnfemenccr. ♦ LferrearrJ, Cot„m. Vhmer des oliviers dans une terre >L'll;""'''"- "-r^. Planter la vigne en un lieu, y mettre de la g^'e '"""''" camtg'nesf"''"'""^"^"''- '"• ^'mde fleuve frl^fe les ru^ lis^mes!"^"'' ""'• '■""'■ "-' ^°'''' ''^'"^ '"■' '"«>'"* 1^S?l4''A'"'' ''^"- '^''■- ^^"e des loix. L,UNSERO, consiris, consèriei, corts'ertûm, eonsêrérë. Stett Or- donner , donner de l'ordre & de la difpofition aux chofo ?,ll' ?r''r'5"' ^"«elacer. * |VrJ„„y;r„.. ^m, Ar- ranger, difpofer des mots. ' le^îo";;^ n'uif ""■ ""■'■ ^°'"''" '^ i°« ^ '" -". '"vail- ^°"r°Vf7""'u''' 2"'""^ °" ^''' "Confirere certcmen , pr,. hum. L,v '^MMurn oa manu cum hofttbus conCrere Ce l^ZcV:J^- ^"'"''-'^' enve{.iraux.fe fuï Coksf.ro. (Terme du Droit Romain.) Faire femblant de fe de fonufn''!.'',^/"" ^"'/°"' ^^ "'-""^"i' en Ta podeffio^ |tte.^.7^d^mtdr::t't«^svx^eTabr^-^2l me" t"riir°Jîe^r" '"'"'"^'"" '^ ^' ^--n- 2'e"rétaU"è! Eum fundum ego « jure Quiritum meurr. effie etio , ibi „o te ex ,ure nanu confertum -Jo^ Citer Te fnftrU,,. V , ■? droit Romain que ^e fonds m' ^p «i/nt TTe [e?o '"^ lieux! Pleinement de venir nous battre fur kj Non '^i«rj:mcin„ confertum , fei m,ge ferr, rem repeint. Ci- "r 11 ne s agit pas en cet endroit d'une violence faite à w"ou'v°e"e"""" "'"' '°" '"" ' ""'^ ''■"- ^^^^ ^ rr,Mçi«î?-„('^<'""'"') «^- Avec liaifon. dS^^hîefe't;"''^'""""'-'"''"^^^ Combattant , Gla- '^9!^u^^'^^^ ' "'"/r"'"' "»''"""'■ Liv. Compofé, tiffu , en- SewT^"^' "• ^°™P°''". tiflué .'^entrelacée II lace d'epinei ■^""" ""f"""» *'""• ^'^S- Un toit enrre- \!^',â^'JoV,r'""'""-^"'"''''- ^"- ^'°y- CONSEBO. I vage f ' S'""- """'•'*• ^- '^'"'"- Compagne d'efcla- ^?mn^r^^^^ ' ^™'"'' ""^"'"'■'"'"- f- ^'«'- Conferva- '"Î^^^k^lr;"-^-"'''-'^- ^- C-^'vateur. CONSERVATRIX , genit. coiifervatru, s. f. Cicer. Conferva- ^efdavi"/.^*'' ^'"''- ""^'^'"'''- "="'• ^''""- Uncom-T>u„ CONStiCvb, (onfervil, mihvivï , consirvUlûm , -»it aliq^cm -voluntiitem frijh- nam caui'ervxre. Cutr. Avoir toujours la mefme affeiSion Scia mefme bonne volonté' pour quelqu'un. * Ctmfcrvare fidem , jusjinandnm. Cicir. Garder , tenir la promefie , garder l'on ferment. CÔMSbRVOS, gcnit. cinscrvî. m. FUut. Compagnon d'efcla- v;ige. M. CÔNSESSôR, genit. conftfsor'is. m. Cic. Qui eft aflîs auprès «a avec quelqu'un. Aflefleur. m. CONSESSÙS, genit. coniêfiûs. m. Ciccr. Compagnie, aflcrable'e de peifonnes affiles, pour affilier à des fpeftacles, on à quel- que liarangue. /. Cercle de perlbnnes. t». Séance de Ju- ^es. f. CÔNSËVÏ. rreterit de CONSKRO, Planter. CÔNSIDËÔ, catiiïdi), cunsêdï, ciitiièfs::m, considéré'. Cic. Elire affis enfeinble oa avec d'autres. * Judicts confcdtnmt. Citer. Les Juges s'affirent, prirent place ou feance. CoNSiDERK. S'arreftcr , fejourner, demeurer en un lieu, en un endroit. On dit ^p;id aticjucm tocinn ou in loco. Cii:. * In fo' litudmibus co'ijldtt. Cic. Il demeure, il fe tient dans les lieu.t fulitaires , dans les folitudes. * Hofies ad niDntrm coafidijfc. Ccf. Qi'e les ennemis s'elloient campez au pied de la mon- tagne. Itj» CoNsrcERE 1««/«. cic. Seiepofer, élire en lieu de repos. Confcdii m mente jujlitia. Cicer. LajufticeeftoHtèfidedans l'ef- prit. Conftdit utiiufque in (jujtfllirS. nomen. Cic. Us ne fe font point fignalezdepuisleurquefture, leurs noms ont elle comme enfe- velis dans leut queftme. CÔNSIDÈRÂNTI , genit. confidermtïx. f. Cictr. Confidèra- don, circonfpeftion. /. CONS1DËR.Â.TE , cônrtdcriit'ris, considèra:'ifiimè. (Adverbes.) Ciicr. Aveccirconfpeclion, avec prudence. CONSÎDtRATlÔ , genit. confidirationu. f. Cicsr. Confidéra- tion. /. l'aftion de confidèrer. CoNsiDERATio. Ciccr. Conlideiation, circonfpcftion, rèfle.\ion , prudence, f. CONSÎDiiRÂTÙR, genit. confidcrafiris. Ta. Ccll. Qui conlîdé- re, qui cherche, qui le promène dans les vilions. CÔNSIDtRÂTÛS , conjidcrhlii , caiijidcriliim. Cictr. Qu'on a bien confidèrè, à quoy on abienpenfè, réfléchi 8c fait atten- tion. CoNsiDF.RATus. Cicer. Confidèrè , circonfpea _, prudent , avifè. w. ccnfidèree, circonlpeile, prudente, aviCee. /. Duriconfidcrutius confiiium. Citer. Donner lin confeil bien fage & bien prudent. ConfideraiijTtmumverbitm. Cicer. Un mot fort prudemment dit. CÔNSÎDËRÔ, confidfrâs, lonjideiâ-vi , confiderâtKm , conJiderR- rë. C:crr. Confidèrer, réfléchir, faire attentionlurunechofe, Japefer. ^ Conjidtrarefectiminaninio. Tirent. * C'HÎn attuTJis, Cic. Confidèrer en foy-mefme. COUSIDO , conildi s, conitdî , coiiscfsûm , conitdërè. Cic. S'af- feoir, fe repoler avec. * /'/ IM^cliis PLttoms confederunt apes, Cic. Un eflain d'abeilles le repofii fur les lèvres de Platon. CONSIDITUR. Cicer. Ons'allled. Inthcatraconjidire. Cic. Elire affis au Théâtre. CoKSiDiU-E Cret£. l'ir^. S'ellablir en l'iHe de_ Crète. CossiDO. Seradèoir, aller au fonds, s' affailVer. * Confedit terra. Liv. La terre s'aftailla ou bailla. * t^s Cyfriam in mortariote- riînr ai'ici.î t.ngi'^re antiâ , ^ durn c^n/idal , reiiiicjHitur. Pitn. On broyé dans un mortier l'airain de Corinthe , y ajoutant beaucoup d'eau , Se on l'y laillè jufques à ce qu'il foit taffis. fâ" ^rdoranimiccnftdit. Ciccr. L'Ardeur ou la fureur s'eft ralen- tie. ♦ Vbi irn confedit. Liv. Après que fa colère fut appai- fèe. Considère inities. T/rj. Elire réduit tout en feu, élire btûlè. *7^f;:,i toia confedit in cimrcm. Stat. Tout le Palais du Roy fut lèduit en cendres. Considère m alium fwncm. Seti. Ellie d'une autre opinion. Paf- fer à un autre fentiment. CÔNSÎGN.^NTlÙS. (Adverbe.) .^ul-Gell. Plus pofitivement , plus réellement, plus expreflémeut. [OnditaufupctlatifroM- CON. ûgnânt'ifs[mê , & Cônûinâiifilmè.] CONSIGNÀTIÔ, genit. confignatimU. f. 0«;„. Papier fignè de quelqu'un. ' &'>•">• CONSIGNÀTÛS , conjignâtâ. , confignStHm. Cic. Sienè m ù. gnee. /. o • *» CONSIGNATUS. Cicer. Cacheté, feèllé. »». cachetée, feèllèe /. Con/ignata littrti i]i,.cj!ura. Cicer. La queftuic rédigée pàr'é- crit. ° * Conjignatt in animis notiones. Cic. Des notions gravées eu em- ptemtes dans les efpcits. PMicis iiteris coiifiviatam mtmoriam publicam nullam habemui Cic. Nous n'avons rien de l'hilloiie Romaine qui foit éciit dans les Regiûres publics. CÔNSIGNO , conft^nis , conûgiiâvl , conrtgnitûm, ainsïrnârê. Cic. Ecrire limplement oh écrire fur des tablettes de cire avec un poinçon , ligner , cacheter. * Conji^nare epiJloUm. PUhi. Cacheter une lettre , la fermer, la figner. ♦ Taùul.e Jignis *.- minum noLjImm ccnfignaniur. Cic. Cet Afte fut figné par plu- fieurs perlonnes nobles & de qualité. CoNsiGNARF. Liv. Signaler Une chofe pat fcs ècrits , la rcndrc remarquable, authentique, illuflre. L'autoiifer. CONSILEÔ, consilij, ou CONSILESCÔ, co'uilèfiij, consilin , ceniïlêrë, ou caniïlêfcèrè'. Ccll. Se taire, ne dire mot. CONSILIARIOS, genit. confiliarii. m. Cic. Qui donne confeil, qui conleille. * Cot,/Il,.ini Xc^ii. Cicer. Les ConfeiUets du Roi , qui font de Ion Confeil. CÔNSÏLIATÔR, genit. cony?/„it5nj. m. Piin-Jm. Qui con- leille. CONSÏLÏGÔ, genit. conyr/Ti;*,,;'... f. Plln. Herbe appellée vul- gairement Pommelée , bonne pour la phthifie. CONSILlO, coufUias , conftliavï , con/iliatiim , confilïàrë. Cic. Donner confeil, confeilier. CONSlLIÔ, cmisilJs tconiiliii ,conjilirë. Tacit. Infulter quelqu'un, fattaquer, fe jeiter ou fauter fur luy. L'aflailiir. CONSILIÔR, conjiluirïs, conjUïâllil sûm, confitiàrt. Vitrr. EftrC preffé 8c foule, (parlant des draps.) D'où vient dans Plau- te, Confiliaiatapctta. Des tapis d'une laine foulée. CONSILIOM, genit. conjilïi. neut. Cic. DelTein , fentiment. w. tèfolution. /. * Conjiiium ejlitcr fitcere. PLiut. J'ay deflèin de voyager. ♦ Non eft conpimm, fattr. Tcrent. Ce n'eLl pas mon fentiment, mon père. CoNsiLiuM. Cic. Confeil , avis. m. délibération. /. que l'on donne on que l'on reçoit. * Nihil miiii adhtic accidit , quod ma- joris confilii tjfct. Cicer. Il ne m'eft encore rien arrivé , qui mé- rite une plus grande délibération. CoNsiLiuM. Cicer. Le Confeil , allèmblèe de ceujt qui tiennent Confeil. * Decanjiln fentcmiâ alt^utdfacere. Cic. Faireunecho- fe par l'avis du Confeil. Con/ilio Deomm immortalium, Cicer. Pat la providence des Dieux. Eo confilio ut val pertentarem. Ter. A dellèin de vous tenter, de vous fonder. Du prohtbeaiit , Judices, ut hoc quod majores nojlriconjiliiim pU" blicum vocari voluerunt , prxfidiurn ext/iimetur feiiiorum. Cicer. Que les Dieu.x ne permettent pas, Meffieurs , que le Sénat i qui nos Anceftres ont donné le nom de Confeil public , paf- fe poui élire le protedeur de ceux qui achètent les biens des exilez. CONSiLiuM. Entreprife. f. * Explicare tonfUium. Ciccr. E.\écutct fes entreprifes, les faire réuffir. CÔNSIMILIS. »1. 8c /. & lioc confim'iië. .Adjecl. { genit. confi- milis, pour tous les genres.) Cie. Ter. Semblable, pareil, m. femblable, pareille, f. * M.>ximè eft conjimilis veftrûm. Tirent, Il eft fort femblable aux voftres. * Ijli forma mares confmUes. Terent. Des moeurs femblables à cette beauté. CÔNSISTÔ, coiisiftis, conjiitî, confit tfim, canstflërë. Cie. S'at- teftet, fejourner, demeurer, fe repoler, faire alte. * Confiftc' re ad anchoritm,o\xmancliaris. Ccf. Demeurer à l'ancre. '' Conf- tiiit nufcjiiam. Brut- ad Cicer. 11 ne s'eft attelle nulle part. » Conjlitit tridmim Homit. Cic. 11 lèjourna trois jouis à Rome. * Vbi confiiiamiis non liabemus. Ciccr. Nous n'avons pas de lieu oo nous retirer. ♦ Conjiftite ai fonitum. Sei.. S'acrcller au fou. Vires prohibent lotififtcre mi, Onid. Jc fuis fi foible que je ne puis demeuiei debout. CON. »5" ^hus ctnjiltlt. Cit. Son ventre s'eft arrcfle , s'eft relTtiie'. * MatiKS con/liiit. Olf. La maladie n'augmente plus. * Sto- mucljHs ci»i/l:iit. Ce/f. Son vomiflemcnt s'eft ariefté, il ne vo- mit plus. CoNSiSTKRE mcitir. Ckrr. Eftre en fon bon fens , avoir le fens bon , n'eftre point trouble. ♦ ^Animo truirjuillii. Ck. Eftre dans un grand repos d'efptit , avoir une grande tranquillité d'elprit. au miitu me linii:n cotifTit. Ck. Il â l'efprit trouble, il ne fcait ce qu'il dit, il extravague. £// modus in ril,i/l, funt ani dcnique finis, (jais ultra cllrat;ue ne^u:t iciifidcri jetium. Hor. Les chofes ont des bornes & des limites réglées , qu'on ne peut outre-paffer fans s'écarter de la raifon. arji.hre neijmt piHtre ctnflium. Ter. Je ne fçay ce que je dois faire. Is orttlor ej} , tjui forajfbiis in cairjls pojfit pracUrè confjtere. dur. Il eft Cl bon Orateur, qu'il peut s'acquiter avec honneur de toutes les caufes qu'il entreprend. tidn utriinjue conjliui. Liv. L un & l'autre parti tinrent leur parole. CoNSisTERF. Confifter. * In hoc con/îili: fummei ctntravtr/îjc. Ce. Toute la difficulté confifte en ce point. * Cunfftit fpes eorum in ta fe. Cxf. Ils ont mis toute leur efpe'rance en cela. Ma^no c.ifii îotitti cxercjiûs C'^tiis eonjïitit. Cjtf. Toute l'armcc fut fauvee par un grand bonheur. Verbis cum Mtjiio ctmjîjiire. Cicer. S'accorder de paroles avec quelqu'un. Co>JSisriT etuiloriiAS Ceretano vins iniraGaltias. Plin. Cevinn'eft eflinié que dans les Gaules. CONSITIÔ, genit. corifnonis. f. Clc. L'Aftion de planter. CÔNSlToR , genit. confitirïs. m. Ovui. rianteur. m. qui plan- te ou qui a planté. * CONSITUR."^, genit. confiiurt. f. ck. L'Aiflion de planter, ou le temps & la faifon de planter. CONSITtîS, tonntà, loniiiHm. (de Conféra.) Proprement rian- te, m. plantée. / tïj" CoNSiTus ftneiiute. Ptaut. Qui eft fort vieux. CÔNSOBRÎNA , genit. confohriux. f. Cieer. Coufine- germai- ne. /. CÔNSÔBRINUS, genit. fim/oir7>i7. m. Cie. Coufin-germain. m. CÔNSÔCHR, genit. lonjocf 1-7. m. Suet. Frère pat alliance, (ledit des pères qui ont marié leurs enfans. ) CONSoClÀTIÔ, genit. confociatniins. f. OV. Société, union entre les hommes. /. CÔNSÔCÏÀTÛS , eonfociâtèif confoàannn. Cie. AlTociéjUni. m. aflociée , unie. /. * Cunjun^r ^ con[ociati itiler noi fil?ntis. Ctcer. Nous femmes bien unis , nous vivons en parfaite intelligen- ce. ♦ Cre^ti hominum cmfociili. Citer. Troupes de gens al- femblez. CONSOCiO, eonfoctnsjeonfoc'iâvïjconfotiâutm, eonfociâre. Platit. S'aflbcier, (ternie de marchand,) Joindre, unir. Conficiare arma rum populo aliejHo. Liv. Se liguer avec un peu- ple pour faire la guerre. Confociare con/iha 'Um atîejup. de. Délibérer avec quelqu'un d'une chofe , avifer enfcmble ce qu'il y a à faire. * ^ufus ts ev.m (jaijinio confociare conjiha pejhs inete, Cie. VOUS avez ofé «ntieprendre avec Gabinius de me perdre. CONSOLABlLÏS. m. & /. &L hoc confoUiilë. Adjeft. Cie. Con- lolable. m. & /. T'jx eonfoUbiht dolor. Cicer. Une douleoi qui ne peut recevoir de confolation, inconfolable. CONSOLATÏÔ , genit. confoUliZms. f. Cie. Confolation. /. * Vmcit omnemionfolaiionem dolor. Cie. Ma douleur eft incon- folable, 0« an deCTus de toute confolation , ne reçoit point de confolatjon. CONSÔL.ATÔR, gtnit. confoUiîris. m. Ck. Confolateur. m. CONSOLATORIUS, eonfoUtorïa , confolaurHim. Clc. De con- folation. ♦ Liuti eonfoUurit. Cicer. Des lettres de confo- lation. CQNSÔLATOS, eonfoISlâ, enfolàfiim. * Sk confoUtli militihiu; en fens paflif. Jaft. Ayant ainli canfolé les foldats. CONSÙLlD.'VTiô , genit. confotidatimïs.f. VIp. Confolidation. /. C'eft quand celui qui a l'ufu-fiuit d'un fonds , vient à en avoir la proptictc. CON. "3 CONSÔUDÔ, eonfolïdâs, confotidSv'i , eovfoHrlalum, coiifolidii- rè. Ctc. Réunir, joindre ce qui ctoit déf-uni. Kj- CoNsoLiDAUE parieicm. Viir. Cie. Lier une muraille , l'af- feimir. CONSOLÏDÔR , confoUdUris , ronfol'ùUtiu sûm , confolïd.'ni. Vl/: i Lors qu'on acquiert la propriété d'un fonds dont onn'avoit que l'ufu-fruit. ) CONSOLOR , coiifolârïs, consôlâliis sûm , consôlârl. Ck. Coa- foler. ^ConfoUiur me hxe res. Plant. Cela me confole. ^^^^?]*^.^^^ ' ""f'mnïas , confimniavl , confommâtûm, cou- fimni^are^ Plan!. Songer, rêver. CONSÔNANS, genir. confondit i'i. omn. gen. Ck. Qiii réfon- ne, qui retentit. Verl>.z confonaitiora. Ck. Des paroles qui ont un fon plus har- monieux. [Cj* Ténor vitte per omnia confanan.i Jlbi. Scn. Une manière de vie toujours uniforme 6t toujours égale, toujours unie. CoNsONANs. ( On fous- entend Li«rr/i. ) Quint. Une confonne. CONSÔNANTIA, genit. confonamîx. f. Viir. Confonnance ,iâ conjonftion des fons. f. l'accord, m. CONSÔNÔ, conjonds t consonui j csnsonïtfim , consondrë. Kir?. Réfonner, retentir. Kj" Consonare y?;»/. Sen. Quint. Eftre toujours lemefme, nefe point démentir. * Confinât r/ioriliui oraiio. Cicer, 11 vit com- me il parle. CÔNSÔNOS, consjnn,eonsonrim. Ovid, Réfonnant , retentiflànt. m. rcfonnante , retentilTante. /. CoNSONus. Cieer. Qui s'accorde avec, &c. (parlant de la voix, du fon , &c. ) CoNSONvs. Cie. Convenable, bien-féant. m. convenable, bicn- féante. f. CONSOPIÔ , coniôpîs , eonsôpTvï , eonsôf'iirtr/t , coniifirë. Lucr, Afloiipir, endormir. _Somuo conf/îpiri fmpiterno. Cie. Eftre mort. CONSOPÏtOS , confop'ità , confifitîim. Cie. Aflbupi , endormi. OT. afToupie, endormie./. CONSÔRS , genit. coniôrtïi. omn. gen. Cicer. Dont les terres fe touchent. CoNSoRS. ( Avec le génitif. ) Cie. Participant , compagnon, m. participante , compagne. /. * Confirs atutipts m lucr, s ir fur- il.'. Cie. Qui eft participant des gains & des larcins de quel- qu'un. ThitUmi eonfors, Ovid. Une femme mariée. Ctneris confortes. Ovid. Parens , qui font d'une mefme fa- mille. CONSORTIÔ , genit. confortiônis. f. Vet-Patireul. Liv. Partici- pation , fociété. /. CONSORTIUM , genit. conforti't. neut. Celf Société , affocia- lion , /. CONSFECTÙS, genit. confpêdûs. m. Cicer. Veuë. /. regard, afpeft. m, * Sein confpelium nlicui d.tre. Cieer. Paroiftre de- vant quelqu'un, fe faite voir à lui, paroifiie en fa préfence. * In veflro conjpeûu. Cner. En voftre prcfence, devant vous, devant vos yeux. * ConJpe[iiim alicKJus vercri. Ter. N'ofer fe montrer devant quelqu'un, n'ofei paroiftre devant luy. CONSPECTÛS , confpèclk, eonfpééKm. [ Qui fiit au comparatif cunfpëBiSr, & hoc linfpècliiis.] Liv. Qu'on regarde, qui eft regardé. Mors confpeâior. Tacit. Une mort plus remarquable , plus éclatante. Ttirliâ tjuàm dignit.tte confpeSlior plchs. Liv. Le peuple plus con- fidérable par fa multitude , que par fa dignité. CONSPÉRGÔ, ccnfpèr^ïs , eonfpersi , conjpïiium, confp'êr^èrë. PUnt, Ariofet, répandre. Confpergcre ante £des herliara viridem. Pitui. Semer de l'herbe devant fa porte. CosspERGEKE uliqmxi Ucrymis. Clc. Arrofer quelqu'un de lar- mes. US" Consv-f'f.o^t.t. hiUritate finfcriptii. Cie. Égayer fes ouvrages, y mefler de la joye. CÔNSPERSOS, iStïCOK, ccnfptcarïs, confpîcâtiis ssim , conffuir't. Terent. Voir ; regarder. CÔNSPICUOS , confpiat'i , confpiàlim. Ovid. Qui eft veu, que l'on voit. Rcmarqu;\ble. m. & f. J5- CoNSPicuLS. Cicir. Conlidérable, illuftre, remarquable, m. &/. » CoiifpicMis homa. Liv. Un homme illuftre, un homme de diftinûion. Catifi'kmi fùvmS. Plln-Jun. Fort beau, d'une beauté a voir. * Unir. Plin-Jm. Illuftre par les loiianges qu'on luy donne. CONSPIRAT! , genit. confpiraivrum. m. plut. Suit. Des con- jurez. Conjurateurs. m. qui font d'une confpiration o» con- juration. CÔNSPIRATÏÔ, genit. catifpiriili'iiui.{.C:cer. (En bonne part.) Confpiration, union. /. commun accord de plufieuts peifon- nes pour quelque bon deflein. "i. ConspiRATio, ( En mauvaife paît. ) Confpiration, conjura- CÔNSPlB-ÂTÛS, genit. canffirâtiis. m. .AuI-GlU. La mefme fignification. ,_ _ „ CÔNSriR.0, co>iffirâs,c(>«fp'irÂvi ,c<>nfpîrâtiim,coiifp'îrare. Pro- prement, Souffler enfemble, & par métaphore, CosspiRO. (En bonne part.) O^er, Confpirer, s'unir enfemble pour une bonne chofe. CoNSPiRo. (En mauvaife part.) Confpirer , conjurer contre quelqu'un. * Cinfpiratum tft in enm. Sun. On coiifpira con- tre luy. . CÔNSPISSATÛS, csnfpifsâtâ , confpifiâtûm. Plin. Epaifli. CT. épaifile. /. _ , ^ ■ r r CONSPÔNSÎ, genit. cenfpai forum, m. pi. Frjl. Ceuxqui lelont promis la foy l'un à l'autre. ^ . „ . CÔNSPONSÔR. , genit. confpmmis. m. Cic. Qui eft caution avec un autre. _ ,.i_- CÔNSPURCÔ, conffrircâ!, confpimavi , confparcatam, canJpKr- cârc. Cobint. Salir, gafter. ^ CÔNSPÛTÔ, caiiJpKtis ,co'ifpuiitv'! , canfpûlâutm, csnfpiitare. Cicer. Cracher fur OH contre quelqu'un. CÔNSPOTUS , confputn , conlpMr.m. PUut. Sali de crachats, contre qui on a craché, m. fiilie. /. „ , , . CÔNSTÀBILÏÔ, tonfîWns, conJlaùilîiiT , confldiUliim, conjla- hinri: Ter. Eftablir, affermir. CÔNSTANS, genit. conjlÀnth. onin. gcn. Ocer. Conflant. Fer- me, m. conftante, ferme. /. ( En bonne part. ) Cmflnm r«mar. dur. Un bruit certain , & qui dure tou- cÔnstans. Opiniaftre. m. &/. attaché, m. attachée./. (En mauvaife part.) * I» vnns conflanuor. Hor. Opiniaftie dans fes défauts. Attaché à fes vices , qui n'en veut point fortir. CONST.A.NTËB.. (Adverbe.) Oc Conftamment .fermement , perfévéramment. Avec conftance , avec fermeté , d'une ré- - folution inébranlable. iOa &i CinJlnnùUs : il anfianûfs,- Fi conflanter omnes niinti Avérant , mitnm lO^i.Ctf, lis luy man- dèrent tous également qu'on levoit des troupes. CÔNSTÀNTiA, genit. io'i/?fl'if'.«- f- ( En bonne part. ) Occr. Conftance, fermeté, réfolution ferme 6c inébranlable. /. cou- ri"e m * Ex qua juduari fojftt , ij:U. C4. On pouvoit juger par Ta , quel avantage U y avoir à témoigner du courage & de la réfolution. CoKSTANTiA. ( En mauvaifc part. ) Opiniafttete , fermeté bru- tale 5c d:raifonnable. * Simuj conjUntia, fimnl arte. Lxf. Soit par opiniaftreté, foit par artifice. CossrANTiA. Ordre, conduite. * Pr^cipuurn tndictum mitgni at- qi4c ir'ipLuMlii moms , i. Cic. Régler l'aftiondu Demandeur; com- mettre un Juge oM donner des Comniillaires pour connoilîre de l'affaire, lelon la forme & la procédure. ♦ Conftttutn ju- diciKm, tflionem ir ali.i. Cic. Établir des jugemens, ou C]uel- que Adion judiciaire. * Si ijhis rem mix'tdA'nm non modo ma- hliafii'ii, fcd eliam ntgliifntiùi gcffifct , tiim m.xjorrs farmaum ad- mififfe d,dt m'accorde b.en avec eux. ♦ r,„/?,„ hoc n.,h. t.J.. ZIThI ren. Nous fommes d'accord fur cela CONSTARF. Coufter. * Mù, ,„,iU, cari,',., ^uàm j: i„ f,ro emir- fera. Ocer H ^e coufte plus cher qu'au marché , que (i je 1 avois acheté au marché. * M^nor.s conjht d-mid,,^ Ce U coufte la moitié moins. Constat. Il eft certain, il eft évident , conftant.an'ûrë ♦ Conr. ta, aur, ratto. Ocer. Le nombie de l'or y eft, il n'e.i'nianaue nen. - ^ntcc^uan, p'^nè con.l.tit , condc«.niur.Ct,Z"êcTr^- damna , avant qu'on fut certain du crime. ♦ ConjUi de eiu, ,„nocn,,ta. ^<,nt. On a reconnu fon innocence, foi. innocen- ce eft certaine, petlonne ne doute qu'il ne foit innocent. Son innocence eft conftante. * Nec^nc /.„„ conjlaUt an,rnis tamat dax tier ConfuUs taudarent , vttupera^eMne. L,v. Ils n'eftoient ^e'du ConfÛT'"* ''"^ dévoient approuver, .« blafmer le voya- Le Tout d un vailieau. CÔNSTRATUS, conflr-atà, c,nflra,T,r>,, (de Conflerno , confie,. «... ) Ocer. Couvert. «7. couverte. /. » Conflrat^t rtavc. O/. Des navites couverts. ■' CÔNSTRÈrÔ, conJlrëf;,,conllrcp!i-,, co^firiphùm , eonflrhêrë, ^4fl-Ci^rcdi alnm (^tisttdiii':â coiifurtudiiu. Cd[. Hanter tous les jours quelqu'un, avoir des entretiens tous les jours avec luy. ♦ ConfaifAdinem faccre ali- ,'ui enm altère. Cictr. Donner à quelqu'un entrée chez un au- tre, luy donner fa connoilTance 6c fa converfation. * In con- fueuidnnm ainitjus fe darc, fe pciiitùl ir/jr/jeri^tre. Cic Se mettre à hanter quelqu'un , fe jetter dans fa converfation Sx. dans fa familiarité, le fréquenter. CONSUETUS, cciifHci/i, confuèiûm. Ciccr. Accûuftumc à faire, &c. m. accouflumée. f. CirtfuetHs amor. Terent. Vt ronfuetttm eimorem facile cerneres. Ter. Ce qui fit allez connoiftte l'affedion particulière qui efloit entre eux. Confuetiljima verlia. Ovid. Des paroles dont on a accouftumé de fe fervir , ordinaires & accouftumces. CONSUL, genit. conmlii. m. Cic. Conful. m. Magiftrat Ro- main fous la République , qui avoit la fouvetaine auto- rité. CONSULÂRtS. m. & /. 8c hac confulâri'. Adjeft, Cic. Confu- laire. m. ix. f. de Confijl, •* Confiilnns htmo. Cner. Un hom- me confulaiie , nu qui a efte Conful. * ConfuUrii famina. Stui. La_ femme d'un homme qui a efté Conful. EONSt'tÂRJTi-R. (Adverbe.} Uv. En Conful. CON. charge , la d,gn,te de Conful. " Cerere cnf.Ut.m. Cicer. Exercer la cha.ge de Conlul eftre Conful. ♦ f „„,7«, „„. [uUiu. Tant. Ayant eflc Conful. CÔNSÛLÔ, consitiii, cor.iiilul , coiisûhûm , cnniilërè. cliquer» aHcjiiid , ou de re ahijiiii. Cic. Confulter quelqu'un luy de mander confcil , prendre confcil de luv. * W« te id c'nfKh Ciccr. Je ne vous confulte point fur ceia , je ne vous en de- mande point voftre confcil ni voftre avis. ♦ g«/.V a^ant con- fulmt. c-tf. Ils avifent , ils confultent ce qu'ils ont aVaire Confitlere fpeculiim. Ovid. Confulter fon miroir, fe mirer le regarder au miroir. ' ConjuUre fili , fut famx , militati, cummaiis , pudori maté vet ieni. Cicer.^ Se ménager , pourvoir , avifer , veiller , don- ner ordre à foy , à fa réputation, à fon avantage , à fit pu- deur bien 0« mal. * Ccnjulere raliami^ti aliiHim. Cic. Avoir foin des intérefts de quelqu'un, y pourvoir, les ménager. Optimè illi lor.fnhiim ejfe vuli. Terent. 11 ne délire que fon profit , il defire avec paillon fon bien , fon avantage. Consul ERE m commune, in mdium, m puljlnum. Liv. Pro- pofer ce qui eft utile & avantageux au public , pourvoit au bien public. Confulcre m aliijiiem, ou de alicjKo tenè, rnalc : optimè, peffimè. Comme, * PiJJimè i/lud m te atqae m itliim confulis. Ter. Cela VOUS eft dcfavantageuxàtous deux. C'eftmal avife pour vous Si pour luy. De fe ter {ortibui conff.ltum , utrum. Ctf. Qu'on avoit ietté trois fois le fort pour fçavoir , fi on le feroit mourir. De fi ^raviùs conjiilere. Cicer. Prendre la téfolutiondefe faire mourir. Milji nefcio quid r/iati amfulunt. Plat'.t. Ils ont quelque mau- vais defi'ein contre moy. Vojèjue oro liberis r/iiis , Ht confulatis. Tctiiî. Je VOUS demande la grâce de mes enfans. CoysviA-t^f. boni^'^mi. Plaut. Prendre en bonne part. CONSOLTATIO , genit. confiihaiiims. f. dur. Confultation, délibération fur quelque aft'aire. /. 'i Nulla tibi , Pamphile , hic jam confuliatio ift. Terent. 11 n'eft plus temps de confultci, Pamphile, il n'y a plus de remède. CONSULTE. (Adverbe. ) P/flBt. Avec délibération. Prudem- ment. CONSOLTÔ. (Adverbe.) Plaut. Cicer. De propos délibéré, de dedéin formé &. premediré. Conjcilit, opKi ejl. Satlnjl. Il eft befoin de demander confeil. 11 faut y avifer. CÔNSÛLTÔ, coajïiltâl^cotisiiltâvty consûltâtUm fConiUttârë. Cafl Cic. Confulter, délibérer, faire confultation, tenir confeil. * De îemporc fttturo confultare. ^:ni. Confulter de l'avenir, pourvoir à l'avenir. * Maiè corde lonfultare. PUiit. Prendre une mauvaife rélolution. * Confuli.tre aliijuem. Plaut. Con- fulter quelqu'un. Luy demander fon confeil. * Confiilianti Pompii'i Ptitiorc. Tacir. Confulte par le Préteur Fompeius. ■* l'î^ilitr cjt'id agtndum conftttlan'e , Marcus Prfo fitiui pioperarr ditm in Vrbim cenfebat. Tacit. L'affaire ayant elle mife en dé- libération, le jeune Pifon fut d'avis de retourner à Rome. CÔNSÛLTÙR , genit. confultorii. m. Cic. Qui demande con- feil , qui confulte. * Viplas tu de noile , ut tins confultortlus rcfpondeas. Cic. Vous veillez la nuit , afin de repondre à ceux qui vous viennent confulter. CossuLTOR. Sallitft. Qui donne confeil. CÔNSOLTRÎX , genit. confultrids. f. Cicer. Qui pourvoit. ( parlant de la Nature. ) CONSULTUM, genit. conmitl. a. ou mieux, CÔNSOLTA , genit. confultiriim. n. plur. Ctc. Délibérations , confeils. * Molltbus confuliis. Tacit. Par de lafches confeiis, * llle malè confullori'.m pccnas exfolvit. Vil-Patcrcut, 11 fut pu- ny des mauvais confeils qu'il avoit donnés. CoNSuiTuM. Atreft , Décret , aptes avoir délibéré d'une cho- fe. w. * Pairutn coiifultiim, Tacit. L'Arreft du Sénat. ♦ ^iit Sénat us-Confulta cjuottejçiimcjue hanorifica ui eos faUa ejpiit. Cef. Les frequens ôc honorables décrets du Sénat faits eu leur fa- yeur._ CONSULTOS, eoniiittâ, comûltûrn. Cicer. Quia efté COnfulté , à qui on a demandé avis. CONS111.TLS. Cicer, Sur ijuoy on a délibéié. •K* CON. I^ eonfultâ atijue txphmtx. dur. Ayant délibéré de l'affaire , 8c l'ayant examinée. CONSuLTus. Sjavant , connoiiTeur , entendu en quelque chofe. m. * CfnfuUus cittfucntitt. Liv. Sçavant en élbc]uence. *Jm'ts & juflttU. Cicer. Qui fçait bien le Droit. Juiilconfulce. Consulta verU. Ovid, Paroles méditées. CONSOMMATÏÔ , genit. canfiimmatiinït. f. Colum. Confom- mation , pctfeaion. /. L'acheveraenr. w. la dernière main cju'on met à un ouvrage. CÔNSOMMATOS , caiifummâii , confummâtiim. Ultim. Con- fonimé, achevé, finy, terminé, m. confommée , achevée, finie ^ terminée, f. _ CONSUMMÔ , consttmr»as i comûmmÂvt, consûmmâtum , con- lûmmSré. Plin-Jm. Confommer , achever , finir , mettre la dernière main. CÔNSÛMÔ , cùTiiûm'is, cousûmjl , coniûmttim, c^nmmere. Cic, Confumer, ufer, réduire à néant, (enmauvaifepart. ) * fon- ft. & f. CONTEMTIM. (Adverbe.) Plant. Liv. Méprifamment, par nicpiis, avec mépris, dédaigneufement. CONTEMTIÔ , genit. ccntcmiiouis. {, Cticr. Mépris , dé- dain, m. CÔNtEMTIÛS. (Adverbe.) Tacit. Hardiment, avec mépris, impunément. CONTEMTÔB., genit. coniermôrh. m. Cir. Méprifant. m. qui mépijfe , qui ne tient compte d'une chofe. CONTHMrK.IX, genit. coMimiriài. i. Plin. Celle qui raé- prife. CONTËMTOS , genit. tonùmun. m. L'n: Cic. Mépris, m. ♦ Liéorarc (.onic/niu. Liv. Lilre méprifé , eftre dans le mé- f>ils. CONTHMTOS, ccmêmtii, camimiâm. [ Qui fait au compara- tif CoJiicwior, & au (uperlatif «ônicwiî/jimK.'. ] Oc. Méprifé. m. méprifee. /. * Cunumuarti mitgu crunt. Plaiit. Ils feront plus niepiifc?.. CONTËNDO , contèndh, romcyidl , conùmûrn , ou otiiënsîim , contind-Tf. Oc. [Ce Verbe fe dit àçs choies que l'on bande avec effort, comme indiuments, machines à cordes. ) Tendre, bander , étendre. *Conie«dtre torr/icnia, Ocer. Bander les ma- chines de guerre. tj" Co:,TF.NDtRE. Tafcher, s'efforcer, faire fes efforts , bander fon efprit. Comme, Comendcre a'.imum. Ovid. Bander Ion cfprit, l'appliquer fortement à une chofe. * .^nrmo. Oc. S'ef- forcer de tout fon efprit. ^ Omtuhui nervis. Oc. Faire tous les efforts , s'efforcer de toute fa puiffance. Coniiiidtre ncrvo! in re aliqim. Oi. Employer toute fa force. * Nirz'oi leuvii iriduHriiqut. Oc. Employer toutes les forces de fon âge de fon induftrie. 2'inxtmji tah'riluj tir pcric:rln ad landrjn ^loriaïyjfjue contcndcre. Ocer. Souffrit beaucoup, effuyet bien des fatigues 8c des dan- gers pour acquérir de la gloire. Comtnderc voccio , ou voce. Octr. Fatlci haut , haulTei fa voix. Conteudert allcjuè , OU in aïitjutm Ucum. Ocer. Aller quelque part en diligence * Ei^dtm tttn'te e^no hojles ierant , ad eos (tntindir. Cl,. Il prit la toute des ennemis, il marcha contre eux par le inclme cheiniti. ^* /^v, Cjfar rnagnis dittrnts notiur- tiiftjne iti/siubm iouttndtf. OtC- Cefar s'y achemina jour Ôc nuit en diligence, en faillmt de gtandes traites. CONTESDrRfc ati^ji-id al/ al'fua. Demander avcc înffancc , avec empreffement une chofe à quelqu'un ♦ ^ me valdè ou plu- TiiiiS -Vitiii c^ttt'hir Cato de ridnn tn gr'oùtenir, afM'irer. * Z't ^frlepiades contendtr, Oif. Comme le prétend o.< l'aflnie Afdepiade. CoNTENutRE c«m ali!juii. Eftie en différend , en débat, en dif puie avec quelqu'un, difputer avec luy. Cùniendere prs/.a. c^f. Donner , livrer bataille , eflre aux mains oh au.V piifes. * Contcudcre nuoudianis Vrxliis cum ah- 9»o. C^cf. Avoir toujours quelque chofe à démêler avec quel- qu'un , luy livrer tous les jours quelque combat. * Ei/ne/lri J^r.tlio tjnoudiè cofitcndr .^riov?jfus. (df. Alioviftc ne faifoit lien tous les jours qu'efcarmoucher avec la cavalerie. Contcndtre mimeriliui cum alicjHo. Mari. Voir qui fe fera plus de prefens. ♦ Pedéus. Ovid. Voir à qui ira plus vifte. C«msndire tmma, Our. Débattre tout , contcftci fui tout. CON. ^mori alicHJm emtendtre. Prop. Dlfput et à qui s'aimera da- vantage. Kî" Hirjiido contendit Crgnis. Lucr. L'hirondelle le dilpute aux Cygnes. C'eft à dite Un ignorant le difpute à un homme do6^e, veut entier en parallèle avec luy. CONThNDFRE ali'jittii cum re aittfuà. Cicet, Comparer une chofc avec une autre, en faire un parallèle. CONTËNËBRASCÔ, coriltnebrÀfcïi , cofitencbrâvi tcontenebrâfcè- rê. Var. Faire nuit. _ S"oad ca.ue'iebravii. Var. Jufques à ce qu'il faffe nuit. CONTENTE. (Adverbe, Qui fait au Compararif (««/«fi'ij, & au Superlatif fonffjiiî/j;»;?. ) Oar. Avec contention, avec effort. ♦ Contenté fro fe dicere. Cicer. Plaider pour foy avec contention. - Conttniius ambalare. Ocer. Marcher fans s'arrefter. lllitm mater arliè canicntéqui liabet. Plaut. Sa meie le tient de court. CONTËNTlÔ, genit. conttntiônïi. f. C:cer. Contention./ ef- fort, m. Soit du corps ou de l'efprit. ( Peine que l'on prend pour faire une chofe on pour l'avoir. ) Mifetrn/ya ejt ambilio, hanoriimejue coittetitio. Cicer. La brigue & les efforts qu'il faut faire pour parvenir aux honneurs eft miférable. ^d pofiilam fummâ con'eniione dicere. Cicer. Parler au peuple avec une grande contention. Vocis conientia. Cic. Contention de voix, une voix hauffëe. * ^nimi. Cicer, Contention , effort de l'efprit. Coiitentionim animi adhil.ere. Cic. Employer tout fon elprit. Mettre toutes les forces de fon efprit. CONTENTio. (lier. Dilpute. f. différend, m. conteftation. /. dé- mêlé, débat, rn * Conteittioncs h.xbcre ciirt% atitjno. Caf. _A\.Qii à démêler avec quelqu'un. Avoir quelque conteftation avec ^ luy. * Ventre in contentioncm. Cictr. Venir en différend. Eftrc contefté. CoNiENTio. Compataifon. f. parallèle, m. * Ex aliorum con- lentianc a^nofci poiejl. Oter. On peut connoiftre cela par la compataifon avec les autres. • Contcmio ipjorum hommum fa- ciiiida. Cicer. Il faut comparei les hommes avec les hom- mes. CÔNTENTIÔSÛS, fOHffî/tjôjï^ ronffnnôjiîm. PHyi.Jnn. Con- tentieux, m. conrcnricufe. f. propre pour la difpute. CONTKNTIO^US en leiis PalVlf. .^AvdiJJIwam r,iorie utt cupidtta^em contentioiâ mendiciiatt failtbam. ^int. J'amufois , pour ainfl dire , l'extiéme impatience que j'avois de mourir , pai une pauvreté forcée. CONTENTÙS, contenta, contê.itûm. (de Contendo.) C.c. Ten- du , bandé , monte , ( parlant d'un inftiument à cordes. ) w. Tendue, bandée, montée, f. Kf" Coniento itirlu ir.ilirm f.iere. Cicer. Aller en Italie fans s'ar- refter, tout d'une traire. CosTfNius avec l'Ablatif Content, fatisfait. m. contente, fa- tisfaite/. " Vint j..,ifi>i te content m. Hor. 11 vit content dans fon eftat , OH de fon eftat. * Paucn loniemui. Hor. Qui fe contente de peu. [ Il fe trouve avec le Génitif Comme Continius eejuorum.Qmnt' Curt. Content des (hevaux. ] CÔNTËRMINCS, loiitiiminâ, contcrrninum. Colum. Proche, voilîn , limitrophe. n>. proche, voiliiie, limirrophe./". * Con- termiiiic lentes. Tacit. Les peuples circonvoifrns. CÔNTERO, conté' i>,conlrlfl,.contritum, conter cre. Var. Broyer, piler, concaflèr, moudre. ^"Kadicem m j'utverem. Pitn. Mettre une racine en poudre, la pulvcrifer. Kj" Contfrkbk >ctuicm , v::am, temptes in lilibus. de. Faflèr, ufet, confumer fa vie, fon temps, dans les procès. * Cnr- jando totum hune contrivi dtcm. Ter. ]e n'ay fait que courir dutant tout le jour. (onterere cpiram. Pltut. Terent. Perdie fa peine , travailler vainement. Voluntariii oblivione injuriai cpntertre. Cicer. Oublier, étouffer volontairement le fouvenit des injuies qu'on a leccuës , vou- loir bien ne s'en plus fouvenir. Centerere alitjmm oratione, Plaut. Fatiguer quelqu'un par fon difcours. Contenre fe in mu fuis. Cit. Se lompie daos la mufique, s'y exercer comiiiuellement. CON- CON. CÔHTÊKKAt^iÈi^SS, cmtin^iiëa, conierritaèûm. Plin, Qui eft d'un mefme pais. CÔNT£R.B.È<3 , conlirrti , contèrrûl , cintèrrïtiim , contërrèrè'. Liv, Épouvanter. CÔNTÉKKITÛS, ionurntk, contirt'iiiim. Liv. Kj" CoNTEXtRt curmtn. Cic. Faire oit compofer des Vers. P5" Contexere cnra^n. Cic. Conirouver un crime. CONTEXTE. (Adverbe.) Ciar. Tout d'une fuite. Avec lisi- fon. CONTEXTÎM. (Adverbe.) Plin. Lt mefme. Avec enchaine- inenr. * Nid.ficivita peitè contexii/n. Fti.i. Faifant leurs nids Ci prés l'un de l'autre qu'il femble qu'ils s'entre-touchent , comme s'ils cftoient tilTus enfcmble. CONTË.XTÛS, tontixii, conûxmm. (de Conicxt.) Cic. Tiflu. m. tilTué. /. ►S" .yirgenia & auro contextus vir. Liv. Un homme veftu d'or St d'argent. Contextus tcjMHs traiiiai. Virg. Un cheval fait de poutres. CONTEXTÛS, genir. contèxius. m. Cnir. Tiflu. m. * Peina- rum ciifitexlli corpori tcgumeiila facitbnt. Cic. Il couvroit ion corps de plumes tilTués o« attachées les unes aux autres. Contextus rcmm. Cic. Enchaînement, m. ou fuite des chofes./. •* Contextus ir/itionis. Cic. La fuite ou le fil d'un difcours. * Vno rjniexii,. vif. Tout d'une fuite, fans interruption. CONTICESCO, contitefiïi, cotitïciti ^ cont'icëfierë. Cic. Se taire tout court. Demeurer fans dire mot , fans dire une feule parole. »3" o4;',„u. Liv. Une pluye continuelle. ♦ Biduo conti-' lemi. Suit. Deux jours de fuite. ♦ Ubo,c co„t,„cr.t, omiii.t /■«- pcrarç. Cicer Surmonter toutes les difficultez par un travail continuel 8c alîîdu. ♦ Orati, contiiuni. Cuer. Un difcours continu, un dilcours de fuite. CoNTiNENs. -Ter. Continent , qui s'abllien* des plaiGrs déré- glez, m. ' CoNTiNENs. (On fouseutend Terra.) f. Un continent , la ter- re terme. * TrajeBis m commente»! iicivitus. Tacit. Avant oufTii en terrej ferme. ' "i'''"= CONTINËNTËR( Adverbe. )(:;«r. Continuellement , fans re- lâche. * Belgi cum Gtrmanis eoiitmenter heUurn gerunt. Cttf. Les. Belges ont guerre perpétuelle avec les Aiemands. ♦ Eiqut 'ot.z notte cmiincnicr lermit. Cxf. Us marchèrent toute la CoNTiNBNTER. cic. Avcc rctcnuë , eu s'abftenant des plaifirs ciiminel^s. '^ <"i"» CÔNTINENTIA, genit. continents, f. Cicir. Continence re. tenue. /. •> »>■ CONTÏNËO ,contînê>, contïim, lontèntûm, contîneri'. Cic Te mr, contenir, tenir enfermé, renfermer. ♦ Bellum iTrimmës J'ptii eontinire. Cic„. Tenir des beftes farouches dans un parc Extrciium caflris continere.c±f. Retenir l'armée dans le camp * 1 empêcher de fortir. » c<,niinere fe domi , ai,t ru,i. PUu,. Y tenir chez (oy <» aux champs. Ne point fonir de chea CoNTiNERE. Contenir , retenir , réprimer , s'empêcher d'une Conimere ammtm. Cic. Retenir fon haleine. * ^:,diia Ter Tenir fecret ce qu'on a entendu , garder un fécret. > /rape- lum miliium. dj. Retenir la fureur des foldats. ♦ Lacryims PUu. Retenir fes larmes. * M/inus. Ter. Lmguam. Cicer Kz- tenir fes mains, fa langue. * -Rifiim. PUw. S'empêcher de ' Continere fe in tlicjui libidjne. Cicer. Reprimer une pafîîon de- réglée. Coitinire citiitatem iji officio. C^f. Retenir une ville dans fort devoir. Me ntijueo continere, ijuin loquar. PUiit. Je ne puis m'em- pccher de parler. * p'ix me commet ^mn. Ter. J'ay bien de la peine à me retenir , que. In jejunio eonimtre aliejutm. Celf. Empêcher quelqu'un de manger, Itïy faire faire diette. Vix a fe raanui continuit. Cic. Peu s'en fallut qu'il ne fe fit violence ou qu'il ne fe tuaft. Commère corpus proflnvio tciborans. Celf. Ariefter un cours de ventre. ^Ivum, Plm. Le tcfferrer. Commet me ttrnprftai. Plaut. La tempefte , le mauvais temps m arrefte , me retient. Continere mimoriâ. Cicer. Retenir en fâ mémoire. K? Continere fe finihu terum fuariim.'Cic. Eftre content de (a fortune, ou de ce qu'on a; fe renfermer dans fa foitune, ne rien défirer davantage. VlTA hominis corpore & fpiritu continetlir. Cic. ta vie de l'homme confifte en l'union , ou dépend de l'union da corps avec 1 eiprit. '^ .Artis co;i,natioTie ijuiid.'m imcr fe contintnlitr. Cic. Les Arts ont une dépendance les uns des autres. 11 y a une certaine connexité & affinité entie-eux. * Contmtus nmUiiiam mnit ir contmet. Cicer. La vertu engendre l'amitié & la cônferve. * Odercm continere. Plm. Conlervei l'odeur. * Nie ulta res ve- ff } A*. 23° CON. himeMiùi TUmpiélicam rontlitet, ^nAm fidi). CUir. Rien ne COn- fervc davantage la République , que la fidélité. CÔNTÎNGHNS.genit. ri>niii»f«fij. (Adjeft. participe;) Oc. Joi- gnant, ptoche, voilin. m. joignante, proche, voiline. f. Co»Timtt:s ciinffi UptTc. Lmrct. Qui donne un tout poli, oh fin à fes ouvrages. ^ _ _ CÔNTÎNGÔ , cam'ing'i! , contint , contAciTim , ctntîngrrr. Plin. Cif. Toucher. * Ctntingere rijit fliim':ms. Citf. Toucher i la liviere , eftrc contigu au fleuve. ♦ Contingert tirram cfciih. L:v. Baifer la terre. * Caittingire fe inter fe. Colum. S'entre- toucher. * Coriiitigere dcxiram tittcHJtti. Liv, Toucher dans la main de quelqu'un. Nihil canu;nitur 10 fdUo cdufa mea. Liv. Cela ti^ touche en rien mon affaire , mon affaire n'a rien de commua avec CoNTiNGERE aliiuid futf. Cdlum. Poudrer , faupoudrer de fel. * Cantwx"nt corpui amunâ. Virg. lis s'oignent 0« fe frottent de lie d'huile. CosTiNGERE. Touchet , eftte contigu. * Hdveitt fines .Arvtr- norum coniingmt. Csf. Les Suifles touchent îas. Auvergnats , font voifins de ceux d'Auvergne. CON71NGEHE » touche à la mer. CÔNTINUÛS, coiitiniii, continûiim. Celf. Continu, continuel. m. continue , continuelle. /. Qiû cft de luite. * Continuum triduum. PUut. Trois jours de luire. * Dies continuas <;um'//al.*. Cic. La brièveté d'une fyllabe. C elt aufli la Contraftion d'une fyllabe, lors qu'on la fait brève. Eifi meam in eo parfimoni.im hisUis paçim coniraStio /igii/ica', Cic. Quoique la brièveté de ma lerire falTe aflez conr.oiftie combien je fuis ménager en fou endroit. ^ tâ- Co.NTRACiio a'iimi. Cic. Reflsrrement de cœur, lors qu on a le cœur ferre de tiiftefl'e 8c de douleur. du CON. CÔNTRÂCTÏÛNCÛLA , génie. conlraWancliU. f. Cic. Un lé- ger leiletiement de cocut, une légère tiHlefle. CONTRâCTOrA, genit. miiradmic. f. Viir. Rétrécinèment ■)H addoucifliment de la colomne. m. C'eft la partie d'enhaut par où elle cft davantage diminuée. Ou dit auflS Kettaitte ou diminution. /.[ Eu termes de l'Art.] , \ ,■ CONTRACIUS , (orilrâil.i , coKtrâtKm. (de Çantraha. j Dr. Rcflerrc, retrecy. m. refi'erree, retiecie. /. COMrRACTA/) arum hi populi. Ptln. Ces peuples font comptez , font mis au nombre des habitaiis de cette Contrée. CoNTRtBUKRE m regtid. PUn. Divifer ea Royaumes. Eiigei en Royaumes. CÔNTRIBUTÏÔ, genit. cumrihunmh. f. Papin. Contribution, foit d'argent 0« de chofes ferablables. /. CÔNTRISTÔ , canlt'ifti! , canniflâvi , cinl'iflitîim , comrijlâre. Colnm Conttiller, rendre trifte. Caufer du chagrin on de l;i trifteûe. * Conm/Ut hiemi annum. Hor. L'Iiivet rend la fai- fon trille. CONTRÎTÔR, genit. caniritôrl'i. m. PUut. Qui ufe une chofe. CONTRÎTÛS, coinrlti, contritum. (Participe de dmttrt.) Plm. Broyé, pilé, concafle. .•». broyée, pilée , concafTée. /. [à" Coiiirit,i pr.tctpta. Cicrr. Préceptes communs & ulltez. ♦ Con- tritum vrtufldie provirbium. ticir. Un vieux proverbe. KS" Cmitritd .ctas. Cicer. Un âge palîe Se ufé. CÔNTRÎVÎ. Prétérit de Contfro. CONTRÔVHRSIÀ, genit. i.omrov!rsï.t. f. Cic. Difpute. /. dé- bat, différend , dcmêlc. r/i. * NnUa controverfiA mhi iccnm eni. Plant. Nous n'aurons aucun différend enfemble. ''In cunroverfiam tnveiitiaiis dfducl.i hrrU. Plin. Une herbe dont on eft en difpute, touchant celuy qui l'a trouvée le premier. * Sine courtvtrfiâ. Plaut. Sans contredit , ians difficulté , fans difpute. Pailiblemcnt. CONTKOVERSIÔSÛS , (onlTovirpsi , controvcrpimm. Liv. Litigieux, contentieux, m. litigicufe, contentieufe. /. * ^li- cui rem conirazitrfiif.xm aJjiid^i-are. Ov. Ajuger à quelqu'un une chofe litigieufe, pour laquelle on eft en procès. CONTRÔVÊRSÛS , cmlrovêriâ , cantrovinitm. Cicer. Sur quoy Von eft en différend ou en difpute, qui eft difpute. _ CONTROCIDÔ, contrucidÂs, conirucidni/î , conimcidaium , can- truddàrr. Cit. Tuer, mâflacrer. CÔNTRÛDÔ , coniriidis , contrûsi , contrîi:ûm, contruderë. Cic. Lucr. Pouffer avec violence. * Contruderë in navet. Cccr. Repouflei dans les vaiffeaux , obliger de gagner les vaif féaux. CÔNTRONCÔ , contrûncâi , comruncâvi , contruncâium , con- Iruncâre. Plant. Rogner. CÔNTÛBÉRNÀLlS. m. Cicer. Qui loge fous un mefme pavil- lon su tente à la guerre , ( ou logeoient les folJats dix à dix. ) CoNTuBERNAiis. m. & f. Cic. Qui loge dans une mefme cham- bre , dans un mefme logis , ou fous le mefme toit ; qui eft d'une mefme chambrée. Cotîtiibemahs crucii. PUut. Qui a efté pendu à une mefme potence. Contubernalii alicui In confuUtn. Citer. Compagnon de quel- qu'un dans fon confulat. CoNTuBPRNAiis. f. Plin. La femme d'un efclave. CONTOBERNIOM, genit. contuhernh. neut. Cnf. Pavillon.»». Tente, fous laquelle logeoient dix foldats à l'armée./. CoNruBFRNiuM. Cicer. Société de petfonnes qui logent & qui mangent enfemble. CONTÙEÔR, contittris , conliiïtûs siim, contiierl. Cic. Regar- der. * i^oi auonue, ejuorum atia iiunc ora , alia peSiora contueor. Tacit. Et vous , à qui il me femble que je vois déjà un autre cœur, & un autre vifage. CONTOïTOS, genit. contmius. m. Cic. Regard, m. CÔNTOLÏ. Prétérit de CosFtRo. CONTOM.^CIÀ , genit. contumacU. f. Cictr. Réfiftance opini- aflre & avec mépris de celuy qui commande , déf obeif- fance. /. /./•/- n CoNTUMACiA. Cicer. Fierté, arrogance./. (Enmauvaife part.; CoNTUMAcrA. 0«r. fermeté, conftance. /. (En bonne part.) CÔNtOmACITER. (Adverbe.) Lit. Opinaftrcment , obftmé- ment , avec opiniaftteté , avec obftiuation , avec une lélif- tance brutale. CnK-iuMAciTER. Cicer. Fièrement, arrogamraent. CONTUMAX , genit. conmmâcï s. omn. gen. Cicer. Opinîaf- tre. m. & f. qui rélîfte opiniaftrement , & avec mépris à ce qu'on luy commande. Il fait au fupetlatif Contitm'actfiï- Tnùi. Sen. Comumaceihove!. Colum. Bœufs rétifs. Cnntnmax "Re^iltui. tSen. Rebelle aux Rois. CON. CONTUMAX fricantl. Plin. Qui n'eft pas a!fé i émier 8t à roiti- CoNTUMAx emori. Plin. Qui ne meurt pas aifément CoNTuMAX. (En bonne part.) Ferme, conftant. m. ferme . confiante./. * Contumax advenus tormtnta fervortim fiits Ta- nt. Fidélité de5 efdavesficonftante dans les tourmens qu'on ne leur peut.faire rien dire contre leur rnaiftre. CONtOmELÏA, genit. conti'meli.c. f. Cicer. Outrage, m Inju- re pleine de mépris. /. Affront fanglant. m. •»■ yerhrùm dn- tumtlia, Suet. Paroles outrageules. Contumeliam alicu, facere. Plant. Ter. ^ffuere aliqtitm conlu- meliA. S^irit. Outrager quelqu'un, luy faire quelque finglant affront. * Coutumebam m alitjuim diccre , jacere, Liv. Cicer Outrager quelqu'un de paroles , luy dire des injures , luy in- fultcr de paroles. * Sue'' de contumeliis deUlitatis alicujus. Plin-Jun. Se plaindre des outrages qu'on fait à quelqu'un à caiife de fa foibleU'e. Outrageufement, avec outra- Outra- CONTÙMELIOSË. ( Adv. ) Ce, ge. On dit Contïtrnêlïôiifiimè. CÔNTÙMËLlÔSUS , contumeltosa , contumeUôsiim. Cic. geux .injurieux, m. outrageufe, injuiieufe. /. CONTUMOlO, conlumietai, contumulâvi, cantumulâtûm , coti. lumulâre. Mari. Ovid. Enterrer quelqu'un. CONTONDÔ, contttndii, cônfitdi, contiisitr/i , contûnderë. Var, Piler, broyer, écacher, brilcr , froiffer. ♦ Chir.,gra contudit aitiiulo!. Horat. La goûte luy a brife les jointures. * Naret coniundtre aticur. Ovid. Ecrafer le nez à quelqu'un , luy éca- cher. ♦ ^hcjuem pugnii. Plaut. Le moudre de coups , le bii- fer de coups de poing. Kj" CosTuNDERE. Domtct , réprimer, abbattre. * ^.limur» contundere , OU cor alicujus. Cic. Abbattre le cœur de quel- qu'un , domrer fon courage. * Comundire calumniain. cicer. Repouffer la calomnie. * Jras. Cohim. Abbattre, appaifei la colère de quelqu'un. CÔNTUOR, pour CÔNTOËÔR. Plaut. Stai. Regarder. CÔNTURBATÏÔ , genit. coMurUatiinis. f. Cic. Trouble, m. in- quiétude, agitation./. CoNiuRBATiONFS oculorum. Cic. Ébloûiffcmens , lors qu'on voit comme des brouillards i ou Tayes fur les yeux qui les ren- dent troubles , & empefchent de voir nettement les ob- [ets. CONTURBATOS, conturbatâ, conturhâium. (Qui fait au com- paratif ron/Hriiîti or , &choccontHrliâiiiii,) Cic. Troublé , ia- guiété. »j. troublée, inquierée. /. CONTÛRB.VroR , genit. conturhatôris. m. Juv. M.trt. Ban- queroutier, m. Qui met le defordre Se le trouble dans fes af- faires, qui les ruine. CONTURBÔ , contïirlâs, conturhav'i , conturhâium , ctnturbârë. Cicer. Troubler, caufer du trouble. CoNTURBARE. Cic. Troublcr , inquiéter. ♦ Invaleiudt tua me valdè conturbat. Citer. Vôtre indifpolîrion me trouble & m'in- quiète. CoNTuRBARE, feul , OU F9rt»««/. Cicer. Faire banqueroute, met- tre le trouble dans fes affaires. Omnia canimbavi. Tereni. J'ay tout gafté , j'ay tout renver- fé , j'ay tout troublé. CONTURBARE b.-tjta. Cal. Baifer fms relafche, & coup fur coup. CÔNTOS , genir. cônii. m. Virg. Une longue perche , >» un croc pour conduire un baftean fur l'eau. CÔNTOSÏÔ, genit. coniufîinis. f. Celf. Contufion, meuttriflU- re dequelque coup. f. CÔNTUSOS, conîiiiâ, contûsûm. ( de Contundi. ) Cicer. Meur- tri, froiffc, broyé, moulu, m. meurtrie, froilTée , broyée, moulue. /. Pj- CONTusi animi. Virg. Des courages abbatus. Ccniufc opes. Salluft. Des richeffes didipées follement. CÔNTOTÔR , genit. contutiris. m. Vlp. Qui eft tuteur avec un autre. ' _ _ CÔNVADÔR , convâdârïi, cmvâdâlûs siim , ctnvèiiârî. Plaut, Ajourner, donner affignation. CÔNVALËÔ, 0« CÔNVAlESCÔ, r»nw7?/ci'i, co>ivaki,conva- li'tiim, convilrfcèrê. Cicer. Croiftre, s'augmenter, fe forti- fier. * Convaluit flamma. Quint. La flamme s' eft augmeii. tée. ♦ ConvaUfiwit cpti. Liv. Les lichdlcs croillent ou s'aug- mentent. Coit' CON. Ctnvihfceve feul , OU ex norht. Ocir. ReWnit «n fanté , fe porter mieux de fa maladie , eftre convalefcent. CÔNVALLIS , genit. mnvâlUi. f. Cic. Une plaine , un fond environné de collines ou de petites montagnes. OONVASÔ, cor.vrisÂs, conviiiâvt , caiivaiânim , co'ivasârè. Ti- rent. Faire fon paquet pour s'en aller, plici la toilette ou ba- gage, (comme l'oa parle.) CONVECTIÔ. Voyez. Vectio. CONVECTÔ , conveSâi, convelfâtA, cmveBâtûm , cmveBÂri. Vir^. rorter, voiturer. CÔNVËCTOR, genit. cumeToris m.CIcir. Compagnon de na- vigation, qui c5 fur mer avec un autre. CONVËHÔ î convéhis , cottvèxl , convec^ûm , convehèrë. Liv. Porter , voiturer quelque chofe par eau , pai charroy o« fût des belles de voiture. CONVHLLO , convêttii, convèlTty canvulitim , convfUè're. ( On trouve dans Lucain Vulfi & vulfcntnt, au prétérit.) cic Ar- racher, tirer dehors , déraciner. * Sytvdm vindem ab humo ccnvelhre. Viig. Arracher une foteft , la déraciner. ♦ Convel- lire fmà^menra. Colum. Arracher les fondemens. '''Sii'ia.Ta- cit. Arracher les enfeignes. CoNVELiERE. Jetter par terre , renvetfer. * Turr es ii- culmina DeoTKm com/etUre. V:rg, Renvetfer les tours Se les Temples des Dieu..«ï , genit. coralii. neut. Vir^. Plia. Ovid. Du Co- rail, m. CÔRÂLLÏS. «.op-jw!;, genit. corallhlis. f. Plin. Pierre précieu- se de couleur de vermillon. CÙRALLÔACHATÊS. x3fï?.xoa;^!tT»ç, genit. coraUoachât^c. m. Plin. Pierre ptécicufe , rouge comme le corail , femée de goûtes d'or. CORAM. ( Prépofition qui gouverne l'ablatif.) f/«r. Devant, en préfence. * Coramtccuro loquar. Cicer. Je vous parleray de vive voix. * Coràrc in os landare ali^ncm. Ter, Loiier quel- qu'un en fa préfence , en face. CORAMBLË. xoftiAp.n, genit. corâmblh. f. Colum. Herbe qui offufque la veué. CÙRAX. xifïÇ, genit. cSrliih. m. Vitr. Corbeau démolifleur , forte de machine de guerre faite pour accrocher , attirer & enlever. ConAx. Tii-Lh: Corax, Montagne d'Etolie. CORBlS, genit. cirliis. f Cictr. Corbeille. /. Sorte de panier. ( Ce nom cfl aufli mafcuUn , mais il eft plus ordinairement féminin. ) CÔRBITA, genit. corbitit. f. Plant. Navire marchand fort pe- fant^ CORBîrÔ) otiiiÂs, coriuâri. Plant, Se remplit, fe regorger, coracinl. m. Plin. M.ni. Poiflon qui fe . Il y a aufli un poiflon de met de mef- ui Le COR. fe charger de viandes , comme un vaifleau marchand de mar- ciiandiles. CÔRBÛLA, genit. corbicU. f. Var. CoUm. Cotbillon. m. petite corbeille, /. ' CORCHORÛS. icifX'f®- , genit. corch^rï. m. Plin. Herbe a a la feuille femblable au bafilic. Pline dit aufli que c'cft 1 Mouron._ ^ CORCÛLUM , genit. coràin. neut. PUut. Mon coeur mon petit cœur. ( Mot de tendrefle. ) ' CORCULOs, genit. coyàin. m. Plin. Homme prudent, hom- nie fage , homme de bon fens. CORCYRÂ, genit. cor<>r.c. f Llv. Corcyrc, au/onrd'huy Cor- fou, llle de la mer Adriatique on Golphe de Venife. CORD.'^TË. (Adveibe.) PUni. Sagement , piudemméat, d'une manière bien fenfee. CORDATÛS, cordâtii, cordâtUm. Enn. Sage, bien fenfé. ru. fage , bien fenfee. /. CORDÂX. K3|ir,n ngnifieut des couches, c|uand il s'agit d'enduits de ftuc. Les alllfes , lits on rangées de briques , ou de pierres, on les couches de mortier, (ont ap- pelles Coria , a caufe qu'elles font dans la mur.iille , des langs qui font les uns fur les autres , comme fi c'eftoient des cuirs. ) ■ n r j COKUEoLiJS, cornrSH, comtSlnm. C:cer. Qui eft preique dur comme la corne. CÔRNESCO, concfcU, corntfcerc. Flin. Devenir dur comme la corne. » CÔR.iit.i)S , corneâ , eornëam. { de Cornu. ) Ovtd. De corne, fait de corne. Corntiii color. Plin. Couleur de corne. CÔR.NËOS , corniâ, cornër.M. i^àz Contul.) Virg, De COrnoil- lier , qui eft fait de ce bois. CÔRNICËN, genit. cornicims. m, Liv. Qiii fonne du cor. COK-NTCÙB., lorintatis, lornicÀiûs lûm, cormcân. .Ali(jti:d fe- cum. P.'C. Marmoter quelque chofe entre fes dents. CÔRNICOLÀ, genit. comicuU. f. Hor. Petite corneille. /. CORNÏCÛLARIOS , genit. cornkuUrri. m. ^/«n - Pcd. Qui fonne du cor «k du cornet. CORNICOlOM , genit. coriiiciitl. neut. Plin. Tetite cor- ne. /. CoRNicutuM. Suit. Un coi.'un cornet, m. CORNlGËa , corni^èri , cornigërum. PU». Cornu, m. cornue. f. qui a des cornes. CÔRNIPÊS, genit. cornjpédîi. omn. gen. Virg. Qui a les pieds durs comme de la corne. CORNiX, genit. lormcïj. f. Ticcr. Corneille. /. Oifeau. CÔRNO. (Neurre indéclinable au lingulicr; au plurier Conua, conmum , coriiibus. ) Corne des animaux. /. On trouve Cor- Kus malculin dans Ciceron lib. z. de la Nature des Dieux, pour Cornu, K^rl/orea cornua ctrvi. Vir^. Les cornes ou le bois du cerf. CoRNuA anu.mnrum. Vtrg. Les deux bouts des antennes , qui font comme deux cornes. Cornua intorta Parnaffi. S:at. Les deux coupeaiUJ o« fommets fourchus du Mont Farnafle. Cornua flummum. Virg. Siuuofitcz , totiuofitez que font les fleuves. /. CoRNUA. Tacii. Hir. Vir^. Cor, cornet m. dont on fonnoit dans les combats , parce qu'oa les faifoit de cornes d'ani- maux. Cornu. C^f. Aide d'armée. /. * Drxirum cornu, df. L'Aille droite. ■* Illoi jta difpafuit , ut cqmtur/i trta millia coruibm af- fundtreniur. Tact. 11 les rangea de manière qu'il mit trois mille chevaux fur les ailles. CoRNuA difpmaiionii, Cicer. Les deux points de voftre dif- pute. Cornu TrihunMs. Tait. Le cofté du Tribunal. Cornu A £«n<. Ovid. Le croiflant de la Lune. * Co^iSfurr) cor- nu Phahes. Uican. La pleine Lune. * h Luna corniiui puiis. Scn. Le croiflanr de la Lune eft clair. * T CorcnariuM atirum. Ciicr. Piéfent d'argent que les Provinces tributaires de l'Empire Romain, faifoient autrefois aux Em- pereurs pour leur faire une couronne , comme en France cer- taine fomme d'argent qui fe levé à l'avènement d'une Reine pour fa ceintute. CORONARIOS, genit. coronari't. m. Plin. Qui fait des cou- ronnes. CÙRONARIA , genit. coronarïn. f. Pli,u Celle qui fait des couronnes.^ Une bouquetière. CORÔNATÙS, corouàiâ, coronâiûm, Prop. Couronné, m. cou- ronnée, f. CÙRONÊÔLA KÙSA, genit. coronèoU rUft. {. Plin. Rofc d'automne. /. • CÛRONH , genit. torônèi. f. Plin. Sirab. Coron , Ville du Pe- joponnefe ou de la Morée, dans la Province de Belvédère. CÔRÔNËA, genit. coronex. f. PUn. Str.tb. Coionc , Ville de Grèce dans la Béocie. CÙRÔNIS, genit. csrônïdi's. f. Mart. La fin d'un livre. CÔRONO, coroiiii , coronâvi , corinàtûra , io.ron,irc. Hor. Cou- ronner. K> CoRONARE. Viri. Environner , ceindre. * ^ditum cnjlode corônar.t^ Vjrg. Ils mettent des gardes à l'entrée. CÔRONOPOS. lufminn;, genit. coronopi. m. PUn, Efpéce de chien-dent. Herbe. CORPÔRALÏS. OT. & /. & l,oc rorporiU. Adjeft. Scn. Corpo- rel, m. corporelle. /. qui a un corps. CORFÔRÀUTËR. (Adverbe.) Vip. Corporellement , d'une manière réelle & fenfible. CORPORATIÔ, genit. corporaiiinii. f. Colum. La corporence la conftiiution du corps. * CORPORATOrA, genit. corporaiûnt, f. yitr, Lecoifage, ou la corporence. 138 COR. CÔRPÔR-AtCiS, corporâtS., corfarâtim. C:c. Corporel, m. cor- porelle. /. qui a un corps. CÔRrÔRËÛS, corporèi, corparcûm. Cher. Corporel, m. corpo- relle. /. „ ,. - r.r T. CÔRFÔR.ÔR, carporarii, corforâiiis mm, corporari. Piin. De- venir corps, prendre une forme corporelle. CÔRrÙLtNTlA , genit. corpuUm'U. f. Plin. Corpulence. /. J'cmbonpoinr du corps, w. C<5RPÛLhNTÛS , corpulente , cDfpiilêiitùm. PUut. Qui a un corps bien fourni , qui a de l'erabonpoinr , qui eft gros & gras. •CORPUS, genit. corpSrïs. n. Cic. Le corps. * Corpui rnali ha- hiiits. Celf. Un corps mal fain , d'une mauvaife conûitution. ♦ ^jfeelum corpiti. Liv. Un corps altéré on maléticié. Corpus Tour l'embonpoint du corps. * Virrs & corpus amifi. Ocer. J'ay perdu mes forces & mon embonpoint. ♦ Sj'" c:bo lantum feaili itbi corporii ? Phid. Qu'avez VOUS mange pour eftre C gros & li gras , o» pour avoir tant d'embon- point ï Cosx rus. Pour l'homme. * Evlrare corpus. Cdtul. Chaftrer un homme. ♦ Dcponere corpora fui ramis nrt'^rii. Virg. Se coucher à l'ombre d'un arbre. , , , EijKorum corparibui impelli. Taàt. Eftre emporte du heurt des chevaux. Corpus ferri. Le corps ou la matière du fer. * Lapid-.mi. Le corps, la fubftance de la pierre. *.,4.7«.t. i«ir. La fubftance de l'eau. Corpus. Corps. Collège, m. Compagnie. /. * Corpus civitutis. Cic. Le Corps de la Ville. * Sui corpons \c!_im ireari vilibMt. Liv. Ils vouloient avoir un Roy de leur Corps. Corpus oranonn. Cuer. Le corps d'un difcours. Corpus mnninonum. Ce. Le corps des fortilications; toutes les fottiticJtions en gros. * Ncc facile lotum corpus Ttomaniim ma- nu milinim cingrreinr. Csf. Il ne pouvoir aifemeut entourer de foldats les fortifications des Romains. Corpus. Un corps d'ouvrage d'efprir. * Videtur mihi modicum gaoddam corpus, confia pojj'e. Ciur. Il me femble qu'on enpeuf faireun petit_ volume. CÔRPySCÛLU.M , geuit. corpufiltn. n. Cicer. Petit corps, m. CÔRFUSCÛLA, genit. corpufculirum. n. plur. Ctcer. Corpufcu- les, atomes, corps indivilibles. w. CÔRRÂDÔ , larradis, lorrâi't, corrisûm , corrâdcrê. Ter. A- mafler de tous codez avec peine. * Minas deam corradet ali- cundè. Ter. Il trouvera moyen de faire vingt piftoles. * Cor- rafi omnia. Teicnt. J'ay tout emporte de cirez moy. *£i, credo, raunus hoc corradttur. Ter. Il ramafle tout ce qu'il peut pour luy faire un préfent. CÔRRECTIÔ , genit. cirnâiônts. f. Cicer. Correûiou. /. ou l'aftion de corriger. CORRECTôR , genit. corrcclôris. m. Cic. Tcrent. Correcteur. m. Qui corrige. CORRliCTOS, ccrrèa.ï, corr'èdtim. (de Carrigo.) t;«c. Corrige. m. corrigée. /. Correft. m. correfte./. CÔRRErÔ, cdrrïph ,_corrcpu , corrïplii corrcperë, Cicer. Se traîner, fe couler, fe glillet doucemen^n quelque lieu CÔRRËPTË. (Adverbe.) ^id-Od. ElPfaifant une fyllabc brève. CORRËPTÏÔ , genit. corrtptionïs. f. âx/nf. L'aftion de faite une fyllabe brève, la brièveté d'une fyllabe. CÔRRËPTÛR, gtml. correpurîs. m. Sen. Cenfeur , qui re'- prend. m. CÔRRËPTÛS, corrlpt'à, corriptûm. (de Corripio.) Cicer.Vùs.m. Corrtptus -voce ma'Jflri. Hor. Repris de Ion mailtre. CoRREPTvs. Varr. Raccourci, abrégé , fjit bref. i». Raccourcie, abrégée, faite brève. /. '* Correpia fyllaba. S».""- Une fyllabe cjii'on fait brève. CORRÊUS, genit. ctrrè^. m. Vif. Complice , coupable avec un autre, m. CORRlDËO, corr'idês, corr'is'i ,csrrUëri'. Lucr. Rire avec d'au- tres. CORRÏGIÂ, genit. corripx. f. Cic. Courroye, lanière./. CÔRRIGÔ , corri^is, corrcxl , corrèilum , corrigerè. Plin. % Re- drefler ce qui eft tortu oh courbe. * Mihnt mnlum tencnti nrmo tli^iium «irri^ibM. Plin. Quand Milcn tcnoit une pomme, COR. petfonne ne pouvoir luy drelTer le doigt, td» Corrigerf. Corriger. * Corriitre ah^Hcm. Cicer. OM Jllinuint ad frugcm. Plam. Corriger quelqu'un. Le rendre honnefte homme. * Se ipfe carrexit Ificrates. Ce. Ifocrate fe corrigea 0« le reprit. " CORRlrlÔ, côrr'ipïs, corrtpui , corrèplUnt , corrïprrë. Vir7. Cic, Prendre, empoigner. * Hominem corripi ac fufpendi juffit. Cicer. Il commanda qu'on le prit & qu'on le pendit. * Corriper'c abçjuem m nervum. PUnt. Mettre quelqu'un en prifon , s'ea faifir, le prendre pour le mettre en prifon. Corripere fe fe wtrh. Tirent. Se jetter promptement dans un logis. *Se reprniè. Plant. S'en aller viftement. CoRRipi marbis. Celf. Efire attaqué , faili , pris de maladie , tomber malade. * Dolore. Plm-Jmi. Eftre faifi de douleur. * Comiiiah vnw. Plm. Eftre pris ou attaqué du haut-mal o» du mal caduc. £ fomno ou flratis corpus corripere. Virg, Se leyei du lit pre'ci- pitamment. Exlremus horror corripit lumina. Val-Flacc. Il fe mcutt. Sa Teuè commence à s'éteindre. Corripere curfum. Liv. Prendre Ca courfe , fe mettre à courir. Corripere .j/j^iiin). PUn-Jmi. Reprendre, corriger quelqu'un. Le réprimander. Ltidorum impcnfas corripuit. Suet. Il diminua la dépenlè des jeux, il la réprima, la modéra. COKKIPEB.^ fyliaham. Palxmon in Crammat. Accourcir une fVN labc enla prononçant, la faire brève. CORRIVALfcS, genir. corrtvaliûm. m. plur. Quint. Rivaux, c|ui aiment une mefme petfonne. m. CORRlVATlÔ , genit. ctrrivaûinïs. f. Plin. Écoulement des eaux qui fe vont rendre en un mefme lieu. m. CORRIVUR, corrivarts, corrivUtiis siim , corrivârt. Plin. S'é- couler pat pluûeurs ruilfeaux, (parlant de l'eau.) CORROBûRÂTOS, corroborâti, corrobordtHm. Cicer. Fortifié, affermi, m. fortifiée, affermie./. CORRÔBÛRÔ , corroboras , corroborâvi , corroborâtûm , corri' borârc. Cic. Fortifier, afieimir. Rendre plus fort. CORRODÔ , coirodis , corrosi , corrositm , corrodërë. Cicer» Ronger. CORRÔGÔ, corrogâs, corrogâvl, corrogâiiim , corrogârë. Cicer. Amaflér en demandant , & comme en mendiant. ♦ Corroga- re nummos de nepoiutn bonis. Cic. Amalier de l'argent des biens de nos petits-fils. '^Cou-ogati audttores. ^luint. Des auditeurs mendiez de tous coftez. * Corrogata ad ncceffarios «fus picunia. Cxf. De l'argent amaflë pour le befoin. CORROSUS, corrofii, corrisiim. (de Corrôdo.) Varr. Rongèau- tour, mangé, m. rongée auront, mangée./. CÔRROTUNDÔR , corrotundàrts , corrotundÀtiis sùm, corrotun- dari. Scn. S'arrondir, fe former en rond. CÔRRODÂ, genit. corrûds.i. Colum. Afperge fauvage. /. CÔRRUGÔ, eorrisgâs, corriigâvi , corrugâtitm , corrfig.ire. Hor. ■ Plant. Froncer, rider. '* Corrugalum acmum. Colum. Grain de raifin ridé ou fec. CORRÛMPÔ, ctrrfimpïs, ctrrîipi , corruptTim, corritmpërc. Cicer, Terent. Corrompre , gâter , infcfter. .•*■ Fifces corrumpuntur, Tercnt. Les poiflbns fe gâtent. * fontes corrumperc Sallufl. Infefter , eiiipoifonner les fontaines. * Conclufa arfua fadiè corrumpititr. Cic. De l'eau enfermée fe corrompt aifément. Vnguci corrumperc dentibm. Prop. Ronger fes ongles avec les dents. Kj" Corrumpeke aliejuem ex tptimo. Ptaut. Corrompre les mœurs de quelqu'un , le pervertir , le rendre méchant de bon qu'il eftoit. Litteras corrstmpere. Cic. Falfificr des lettres. Corrttmpere oppomtnilatis. Salliift. Perdre les occafions avan- tageufes, perdre fes avantages. •^em familiarcm corrumpere. Salliif!. Dèpenfer fes biens, ea faire un mauvais ufage. ^Corrumpere diem. PUut. Perdre un jour ou le temps. CORRC'O, coniiïs, corriii , corriitiirn, corriierr. Cicr. Cheoir, tomber en ruine. * Tabern/i mihi diue corruerunt. Cic. Deux de mes boutiques font tombées. tâ- CoRRuERE PUat. Mettre enfemble , alTembler, entafler. Kî" CoRRuERE. Cic. Faillir, tombei dans l'erreur. Dî" LAdticimmorum opes ctrruerwit. Oc. Les aflaires des Lace- de- COR. demoniens font tombées, font ruïnces. ^niioM ijl.i (orrittiii omnin. Oc. Toutes jes propofitions d'Antiocliiis tomberont d'dles-mefmes, oh le dctiuiioui. CORROrl. rie'terit de Co^rumpo. CÔRRÛrTE. (Adverbe.) Ch. Fauflcment. CÔRB-OfTELA, genit. cormcièU. i. Cher. Corruption , dé- pravation. /. * CorrufitcUm jniiicii moliri. Cicer. Tâcher de cor- rompre les' Juges. * ^Mtfiiiitulnm cumipteU'um illicibru ir- rttirt. C:c. lUg.iger un jeune homme dans le vice par les at- traits de la débauche. Caniipt\. Bouquet de grame de lierre, de fureau J-c d'autres atbriffcaux. CORÏPH/EUS. no/iu^î^o! , genit. coryphxi , m. Oi. Coryphée, |e chef d'une fefte , celuy qui tient le premier rang. m. CORYTUS. KcefUTÔ!, genit. corytl. m. Carquois à mettre des flèches, m. CÔRÏTHÛS , genit. corythl. f. Virg. Corythe , Ville de Tof- cane. COS, genit. c5(;"f. f. cic. Piètre à aiguifer. /. Kj" Cos fortiindinis iracitniia. Cicir, La colère donne de la force. COSA, genit. eôs,e. f. df. Cofano ou Caffano , Ville du Ro- yauniie de Naples dans la Calabre. COSMËtA. Merixmie , genit. c-fmcti. m. Juv. Efclave qui avoit foin des ornemens Se de la toilette de fa maitrefle, OH de fon maître. (Ce qui revient aujourd'huy à nos Da- mes d'Atours.) COSMÏCOS , cofmicâ , cofmicûm. Martial. Qui eft du monde, 5]ui en eft habitant. COSSÎ, genit. cificrrtm. m. plur. Fejt. Des vieillards ridez, (de CoU'hs_, qui fignifie un ver. ) COSSJÛM, genit. cS/iî. neut. ^nfoti. Bafas , Ville Epifcopale en Galcogne. COSSUS, genit. cojil. m. Plin. Artifon ou Artulbn. m. (Petit ver qui ronge le bois.) COSTA, genit. cijl^. f. Virg. Code. / Tergora diriplunt colilt. Virg. Ils ecorchent les cerfs , ils les dépouillent de leur peau. CosTji navium. Plin. Les couibes d'un vaiffeau & qui en font comme les codes. Pièces de bois. COSTÀtOS, co/}.^iâ , coJlatHm. Var. Qiii a des coftes. COSTUM, genit. lofti. neuf. Plni. Hor. ou COSTÛS , genit. «y/T, f. Lucu'i. bu coq , herbe odoriférante. CÔSYRA, ou COSSYRA, genit. lofyrt. f. Oiid. Pentalaree , Ille d'Afrique fur la Méditerranée. COTËS_, genjt. loi'ii. f, C^f, Un rocher. Voyez. Cautes. CÔTHÙRN.ATUS, c5/i«rnâ/à' , cofiarnâ/ûw. Ovid. Qui porte des brodequins. Vntes coilmrnAiiis. Ovid. Un Poète Tragique , qui écrit des Tragédies : ceux qui reprèfentoient des Tragédies , poitoient des brodequins , forte de fouliet haut , afin de paroiâre plus grands. CoTHURNOS, gemt. eSihûrn'. m. rir. Brodequin, m. Sortede chauflute d'hommes 8c de femmes, 8t dont fe fervoicnt les Afteurs dans les Tragédies , d'où vient que l'on prend ce mot dans un (èns figuié, pour le ftyle des Tragédies qui eft grave 8c enflé. Severitalem frontis dum ph'co tut, & o p^rtitum perpétua. Vitr. Des pierres qui vont d'un parement de muraille à l'autre avec une mefme grofleur. In cy.ijjhudtnem adolefcerc. Plin. Groûîr. CaAssiTvDo £ir:s. Cic. L'épaifleur de l'ait , la grofliéreté de l'aie, un air épais ok groflier. CR.'^SSlVENlOM .^CEr, genit. crdfivenH'i ichn. neut. Plin. Érable, m. arbre qui a de groflcs veines. CB.-'^SSÛS , crâffii , crdjihni. Cictr. Gros , épais. m._ grofle , epaifle. f. * lolurinit tijuc crajfc. Viir. Des colomnes cgale- nicnt grofles , d'une égale gtoflfUi:. '<■ Crajpim fitum. (.uer. De gros Hl, CRA. CRE. ii" Homo cr.îjfwj. Ttr. Un gros homme. Crafe tenH-r.c. Ctcir. D'epaifles ténèbres. * Sanruij cyaTut ri:n. Un fang groflîer,de gros lang,du fang épais. *Crafus air, crnffuta idixm. Cic. Un air grollier , épais. Vincnum crajptm. Sil-Iinl. Un venin giolVier, lenr. ta- ^^ri cr.ijji. Ciur. De bonnes terres, bien grafles ; des ter- res fortes. Kj" CrassÎ Minirvi , OU crajpore mufâ ali<}uid fucert. Horat, Quint. Faire quelque chofe groflîérement. CB-ASTINÙS, (.rajhna , crtij'liniim. Cicrr. De demain. * In craf- tinum diffnrc, (on peut fous-entendre au exprmier diem.) O,. Rcmeirre au lendemain. * Cmjlma hara. yir^. Le joui fui- vant. Kî" ^TAS irajlina. Siat. Le temps i venir. Crajl^nus fruifus. Plin. Le fruit nouveau. CRATËR, genit. crâtèris. m. Str.il,. Le Golphe de Naples. CB.ATËR, genit. cratêris. m. Virg. Coupe, tafiè à boire./. Crater. Plm. Baflln d'une fontaine, m, Crater. PliH. Ouverture, f. qu'on voit au haut du Mont Gi- bel, d'oii il fort de temps en temps des tourbillon* de feu & deflammes. CRATHR.^, genit. cratèn. f. Cic. Une tnfle. CRÀTËRRÀ, genit. craiirrc «,„„,, „uj. .«,<«,. uc. «-roire quelqu'un , luy ajou- ter foy; fe fier a luy , fe repofer fur luy. *Nob,s de clfar. mdit. Ccr. U croit ce que ,e dis de Cefar. * K,n m,h, i,m trcd,tm. Occr On ne me croit plus . j'ay perdu tout mon crédit, on n ajoute plus foy a mes paroles. > T/.* «./« ,rcdo. VUm. Je vous croîs, je me fie à vous, i voftre parole Credere aUqmdaUc»,. ou Crtdcre atiquid fidci &■ poulUù nticu- JH,. Car. Confier une chofe à quelqu'un. ♦ Omi,., uni crcde rc. Ce. Avoir une entière & parfaite confiance en quelqu'un ... ..... „,>^,, u.i.. ^..L.^.i. ut paiiaitc confiance en quelqu'un, luy remettre tout entre les mains. ♦ Smm amm>,m , /i?., «„- fi,a m,hi credidn. Ocer II m'a découvert tout ce qu'il avoit dans le coeur; il ma découvert fon rrpmR^ f„..„ /--.'j./i- • //.» ,mm creaian. ucer. ii ma oecouvert tout ce qu'il ivo dans le cœur; il m'a découvert fon cœur& tous fes defliins; ^f °ÏT'" a moy de toutes chofes. ^o» ommur,. rcrum cr,d,d,t. PUur. A qui il a mis tout entre les mains , à qui il a ccmfie toutes chofes. 11 y a une Ellipfe , Snmn^am rm.m crediait. Credere fe Neptuno. PUat. Se mettre fut mer. Pedibus fe credere. Sil-ItaU S'enfuir. Credere alicui ArgeMxm. Plaur. Donner de l'areent en earde à quelqu'un , luy confier. ^ ^arae a J^"''"'^^'"^' °" /'«"""«• Liv. Prefter de l'argent à quel qu un. *Su?tt auibiu mM cr,d^, pi..., ,i ^^>s ' * t'" CRE Cran.;.^ "• '""*■ ^- '''"'■ Crenelure. petite enfoufure. /. I '^ r'dùireTdinnlr rêft^f f "nVcW "T'.'^"'"' '''S'"'^'" ' Cr ear ,. Créer , élire Farrefr/f' "^ "'""'■ re des Confuls. Confule, ,reare. Ck. Créer, Fïi- ""^^--feJrft^^ Faire naiftre. deftomac, relâcher.» dévover vn " ."" devoyemenc Caufer de l'erreur. * f°Z,I" '„ °".''- \^"'^"»- C.cer. dégoût. *Li,es. PU..,. Faire n'iftfé'H ^"^'^"''rer , caufer du ^^^^r^^^:^paT:::;^^-E:, ^^;„,Qi" ^afg^andbruit. douteufe, incertaine / " ^°"te"'' . incertain. „. l^r ^VKr^v^'^;l^o^, --tt.^'i?':^""7^ ''"•- rc^Seii^-qu^^^r^:! ^^ r -^^^- " ""^' efpece de pantoufles .ou de Va'ndll'.'/' '^"°'"' ''^ «"« "«.r l'a prouvé fur là Sat 1 i p r ' """",' ^''- -^' ^^'•^- r../««;. £. C. ] '• ''* ^"••/^ ' v"s la fin. voicz ^r ^'- — -^^i ^i? de^'^^.d^lef ^^2;;; CRtriDATÛS, .^...,.,.^,^„^. ^^ Q^ip„„,,„^^. ''kafee;^:^:''-^ «-QP^y. f-P« élevé nir '■-"*> "" (-""'"»"<. i-ii/. i-reiter ûe 1 arsent à oupI qu un. »i„« ^„;t^ ^,,^ ,„i,,. p;^,„_ , S|nt a quel fait pas bon prefter. * Per fyngrapharr. credere ^hJdàlj Cuer Prefter de l'argent à quelqu'un fur fon bilkr *£™; r^tigitn'dr "^^" "" '-''' "^ " ^"'" -°" p-ft*: bîéaés" "'* '"'^"'''' ^''""- ^«'-^^ 1"=1^"2 'hofe fur des ta- nuU.'""-^' "■"''"'""''• °^'''- Craignant de s'expofer à la ^^au^'p^émpr'"'"^ '"""''" ^°'"' ^"^- ^" ''"•'" P°"""«« ^dam^w"p' "'''"'^'' "■^''"'■'' "'"'•"■f- ^'"«f- Ter. Mots ufitez danMcs Poètes Comiques pour Cred.^ , cred.sTc^eZ, *^ciH?e^m?>I^^'^S^"'^- "■"'""'''■'■ f. M^rt. Crédulité f fa CRËDÛLOs ' Vf°''= '" '^''°''" "°P légèrement • ^ ^''" cSV^er"'*'''' ' '"'''''^'■''- '■-'• Crédule. «,.&/: Qui •"de fane^b^àefutecToft'"""- ' '""■ ^'''^'°" "^^ >""'« "' iRlÂi™,'g:;^r:r""'^"'''"'^ '■^ ^- ''^1=. -. brûiée /. fleuve de Toscane '• •"• "^"^" ^" ^^'^^ ' °» ^avarca, ""merS. ^"'^' '""'■• "' '''>""■ ^«it bois fecpour allu- ge^«;ncriie..dev;^.^-,^^r4«'M^.-.e CRfr'» ^".boTdd^Vzon. '"""= '"""'"^- *'^--- ^amo^ufle":^' ^^"''- '"''"'"'- '■ ^^"- Petite fandale . petite ''d'!S;fS'Eîf^d^t^it^^tS^!"V^'- I"«™mene petits enfans. «. Creffdle'./^ ^"'^--^- ''°'^'^" de ^P«K f^^i^'brJir^it"^^'"'^,' ,-'"'■'-- ™'"- qu'on jette dans le fëi " "'"'"" '= '^""" & le ftl qu-r ^le^^:'"- '^'""- "°" — "ie . comme lors quitn'u'etlm.'n- '''""• '^'="^""" «^" "'' «^^» o^^S&iZr?S7f^^^-'^.^a^ r[^-.-^'--^^^--«^vosS;:î;.^^°r^i^ beu, blafmelâ~f° I • '^''' '^ "'"y 1"' 1"-^"d il a modes; " "'" "" '-^ P'"""« ' comme tiàp incom- 'i=^^^"^^±:^t:!X^^f.^'î.:°^'^îi-7"- .A--- Si sferttiusiît cLTcue .t rri-^::"'-- -'■'-/'-- --.-•■&~- ^^ "^ il vigne, -^j/ IKid Slerlii, t-REFUNDÏA, gen.t. c«;,«„ Craentari 'T\tmpKblicara vulneribus, Cic. Faite plufîeurs playet à la République. CROENtCS, cruênia, cruèniûm. Cic. Sanglant, enfanglanté. ». fanglantc, enlanglantée. /. Soiiillé de fang. m. fouillée de fang. /. * Cruenta vittoria, Sallu/l. Une viâ:oire fanglante , qui coufte beaucoup de fang. De couleur de fang , teint de fang. m, teinte de Hh i {i,]ig. jCrulnius. 244 CRU. CRY. fang./. * Criientit urh:a. Pin,. De ruiiiie rougc comme du fang. Crueniis. Cruel, w. ciuelle. /. * Bcllo cmemior ipfo. Ovià. Plus cruel que la guerre. CRUMA. xf/Ax, genit. crUmàiîf. neut. MArt. Tctits os qu'on met entre les doigts & dont on frappe en cadence. CRUMËN.^. ou CRÛMÎNA , genit. cmmeint. f. Plnut. Hor. Bourie. /. à mettre de l'argent. * Defuiins crumina. Hor. Quand l'argent manque, une boutfe vuide. CROOR, genit. ctûoris. m. Or. Sang forti des veines. CROFHLLARICS, genit. crupiiUr'n. m. Tuât. Qai a une ar- mure de fer , armé de fei. CRÛRIFRAgOS, genit. cmrifrafi. m. Plam. A qui on a cafle les os des jambes. CRUS, genit. cmrîs. neut. Cir. La jambe. Cri-s athDtii. Cotsim. Le pied d'un atbre. CRUSCÙLÛM , genit. cre/li/î. neut. Mari. Petite jambe. CRUSTÀ, genit. tr,,}^. f. Vng. Croufte, glace. /. qui fe for- me fur la l'uperficie de l'eau. Crvsta par,,!, s. Plin. Le cre'py ou l'enduit d'une muiaiile. m. Couche de mortier dont on l'enduit. /. Crusta. Plin. Écaille de poiffbn. /. Crusta. Ccir. rlacjue d'or an de marbre. /. dont on teveft les vafès 8c les murailles. Crcsta fanh. Plin. Croufte de pain. f. CRi._srA ulctris. Celf. La croufte d'un ulcéte. CRUSTARIUS, genit. crujiarii. m. Plin. Qiii couvre des cou- pes 0« des vafes de feuilles d'or. CRÛSTAtOS , crufliti , cmjlâiiim. Luctm. Couvert de pla- ques 011 de feuilles d'or , d'argent o» de marbre, m. couver- te, f. Crustatls. Plin. Couvert d'écaillés. CRÛSTÔ, crû/lâs, crtijlavl , crfi/latHm, crâflâre. Plin. Enduire 0« couvrir de plaques d'or, d'argent ou de marbre. Enciouf- ter, teveftir de lames de quelque métal on bois, &c. CRUSTÔSOS, iru/liià , crufiiûm. PU». Qui a l'écotce en for- me de crouftes. CROStOlA, genit. cruflUU. f. Vlin. Petite croufte. CRUSTOL.'^RICS, genit. crujlalari'i. m. Sni. Qui fait des ou- blies & du pain d'epicc , & autre forte de patifleric mince & croquante. CRUStOLÛM , genit. cruftûn. neut. Horixt. G.îteau. m. Ou- blje. ^ Croquet de pain d'épice. m. CRUSTUM, genit. mi/ff. neut. Virg. Un g.îieau croquant. CRUSTCMËRL^, genit. crmflumcrit. f o« CRUSTÛMIUM, genit. cr«ftumn. neut. Plin. Marcigliano vec- chio, Ville des Sabins proche le Tibre. CRÛSTOMINA. Phn. aly.m. Ou comme les appelle Virgi- le , CruJIumia pyra. n. plur. Vir^. Sorte de poires de ce païs. CROSTÛMÎÛM , genit. crnjliim','!. neut. Liv. Conca, livie'ie d'jtalie. CRUX , genit. criicïs. f. Cicer. Croix, f. Gibet, m. Potence. /. des anciens Romains. 6}" .Âbi ,n maiam crucim, Trr. Va- te faite pendre , va-t'en au diable. .^jfigert cruci. ^uinl'Cntt. * Dare aliquem cruci. Plauî. * Snf- fi'i^ere cftu!. Cic. ou /'/ cruie. Hor. * Tollere in crmem. Cic. Pen- dre quelqu'un , l'attacher \ une croix o» à un gibet. tj- Crux. T,r. Tourmcnt.OT.affliftion, peineà'erpiit,gerne./'. Qui te m.iU crux agiiat .' Plant. Quel diable eft-ce qui vous tourmente ! CRYPTA. xfjjrl» , genit. crypu. f. Vitr. Lieu fouftetrain voûté. CRYPTA NË.ÂPÔLÎTAN.A , genit. crypte ntnpoliiâ»^. f. Strah. La. Grotta di Napoli proche la ville de Naples. [ A l'en- trée de cette Grotte on voit le tombeau de matbie de Vir- gile. ) . - r CKYPTOPÔRTÏCOS , genit. cryftopcriims. f. Phn. Galène voûtée fouftcrraine pour prendre le frais en efté. CRÎSTALLINÛM , genit. cryjlallïnl. neut. Juvin. Vafe oh verre de cryflal. m. CRYSTALLÎNOS, cryftallinâ, cryJIM'ntim. xf«ç-à>.htt®'. Plm. De cryftal. CR.YSTALLUS, xpVa.xx®-. genit. cryflâU'i. f. Et CRÎSTALLÛM , x.fiça.hh(iv , genit, irjfliiri. neut. Plin. Stat. CUB. Cryftal. m. CÛBÂTIÔ , genit. tkhaijinh. f Var. L'aftion de fe coucher. Ct'B.-^TÛS, genit. Mains, m. Plm. La mefme fignification. C0BÎCUL.4RiS. m. & /. & hoc luUcularè. Adjetl. Cucr. De chambre. ^Culiiciitarjs Unas. Cir. Le lit où l'on couche. CÛBIcOlarIUS , genit. c«bicuUri',. m. Ce. Valet ou homme de chambre, m. Drc„r,o cuhiciUfiorum, Sutt. Premier valet de chambre. COBICÛLARIUS , ctiiicttarïii , ciib,iKlariîtm. Miut. De cham- bre , comme , Lucema cy.bicul.iria. Mari, Lampe qu'on allu- me dans la chambre. CÛBICOLATUS ; cMculâti, cul/iculâifim. Sen. Ou il y a plu- lîcurs chambres. * Tr, remis tHhiculata. Sen. Un navire ou il y a plufieurs chambres. CÛBICULÛM, geuit. c«iiiaï/î. neut. Cicer. Chambre oïl l'on couche. /. Pr.tfofît«s cuiiiculo. Suit. Premier Gentil-homme de la cham- bre, 8c le grand Chambellan, en France. CÛBICOS, cM.a, cHhhr:m. Viir. Cubique, m. Se f. quarté de tous coftez. ra. quartee. /. ( Terme de Gi.-oniettie. ) CC'BÎLb , genit. cuOilïi. neut. Oc Lit. m. oii l'on couche. CuBiiB. ÛLcr. Le nid des oifeaux. CuBitE. Cirer. Le gifte des lièvres, le repaire des beftes fauves, la tanière des renards, la bauge des Hingliers, &r. CuEiLiA crtmeniorum. Viir. Lits ou les aftifcs de divers rangs de pierres d'une muraille. Tiziiorum ciéilia. l'itr. Les endroits d'une muraille , où en- trent les bouts des poutres , Sx. qui font comme les lits des folives. ta- Vfurpare duplex cubile. Citer. Commettre adultère, (parlant d'une femme. ) Cj" Clbilia avariùi alieiijuj. C'c, Le nid de l'avarice de quel- qu'un. CuBiLiA rlmofa. Virg. Les ruches des mouches à miel. CuBiiE falutatoritim. Plin. Petit oratoire dans les maifons oii l'on prie. m. Cela pourroit encore ligniher une Salle d'Au- dience. CUBITAL, genit. cuhiialïs. neut. Hor. ( Et non pas Culitnle.) Couffin, oreiller, m. Pour mettre fous fon coude ou fous fa tefte. CUBIT.^LÏS. OT. 8c /. & hoc cubitale. Adjeû. Liv. Haut d'une coudie. m. haute d'une coudée. /. Qui a une coudée. CÙBITÔ , ci.tiiâs , lubïtâv' j cubïiâtum , cubïtârë. Cicer, Se coucher. CU'BlTOR, genit. cubitcrïs. m. Colum. Qui fe couche fouvent , (patl.mt d'un bœuf. ) COBITÇS , genit. cubiil. m. Celf. 8c COBITUM , genit. cubîil. neut. Plm. L'un des os du bras qui eft fous celuy qu'on nomme 'Radius , 5c auffi le coude , cette jointure du bras fut quoy on s'appuye. CUBITUS , genit. ri.fcri. m. cb- CÛBITUM, genit. cdnu. neut. Liv.Vitr. Une coudée./, (me- fure dont les Anciens fe fervoient. 11 y avoit trois lortes de coudées , l'une de neuf pieds , l'autre de deux pieds , 8c la ttoiriéme d'un pied & demi de Roy. ) CÛBlTÙS , genit. cMins. m. Plm. L'aftion de fe coucher, ou la pofture d'un homme couché. * Cahnus (upiniis. Plin. Efttc couché fur le dos , ou fur les reins. ■* Cubitui pronus. Pim. Eftie couché fur le ventre. * Cubitus in latui. Plus. Eftre cou- ché fur le cofté. , r r Cubitus. Lit. m. * Toltii f,ii cubitus jiernunt. Plin. Elles le font des lits de feuilles. CÛBÔ, ciibàs, ciibûJ, cûhïtum, ciibart. Cicer. Coucher en quel- que lieu , ou dans un Ut ; fe coucher , fe mettre aftuelle- ment au lit. Cubare. Oc. Eftre couché, eftre au lit. Cni.ll fuirper,o. PUnt. Elle eft en couche. Cubare. Hor. Eftre au lit malade. Cubare. Cicer. Eftre couche ou étendu à terre. '' Cubare ,n fa- ciem. Juv, Eftre couché flir le vifage. * Supiiius lubuil. Juv. 11 fe coucha le ventre en haut. COBOS, Ki/f®-. genit. m/ï. m. Vhr. Cube. ot. [ Corps comporé de fix faces, lef<]uelles par leur égale largeur font uu quarté , comme un Dé à joiiei. j Cu- eue. CUD. CUJ. CUL. COCOLLÏÔ, gcnit. cHciilliinï!, m. Oif. Se CUCOLLÙS , genit. auulli. m. J'i-a. Capuchon , m Co- queluchon d'une Cappe , ( que les femmes portent fur leurs telles. ) m. _ ^ COCClOS .« CUCÛLLÛS, genit. cHcii/ff. m. Hor. Coucou. m. Oifeaii des bois. [ Ce mot le prend dans rlaute pour un homme adultère , pat- ce qu'on dit que cet oifeau va pondre dans le nid d un autre oifeau. ] . , j T- ■ CucuiLi-s. Mart. Cornet de papier, a mettre des Epices. ra. CÙCUM.^, genit. cHtitmx. f. Pcr- Coquemar. m. [ Vailleau de terre o.i d'airain à faire chauffer de l'eau. J ^ Clcuma. iUrttal. Sorte de bouge o« de trou , ou les pauvres gens logeoient. ,,.,.„• CCCÛMÈLLA, genit. cueumêlU.f. ^Iph-Juris.veiit coquetnar, COCUMIS, genit. mcimcrïs. m. Varr. Concombre, ra. Fruit. CÛCORBITA, genit. cMr«t4iV.«.f.P//«. Courge, cittoiUUe. /. CucuREHA. jav. Ventoufe. /. _ ,. ■ r CÛCURBItINUS , cKcurhiûnn , cMcmbitîmm. Cat. Fait en tor- me de courge. OT. faite. /. , ^ ,r ,. r ^ COCORBlTtjLA , genit. ciicmhiulii. f. Celf. Ventoule. /. ( Vailleau de Vetre fait comme une Courge, qu'on applique fur le corps Humain , 8c principalement entre les épaules pour en titer les ferofitez du cerveau. ) COCORRI. rietetit de Cub.ro. CÛDÔ, a> Ter. De qui ell la voix que j'entends î * Cnjiua? PUm. A qui es tuî * Cnjnm fecus? F/r;. A qui eft le troupeau? COJOSDÂMMODI. Ocer. De quelque manière. CUjOSMÔDi? Cntr. De quelle façon, de quelle manière! COJÛSMÛDÎCONQy Ë. P/aat. Quel qu'il foit, on quelle qu'el- le foit. De quelque façon m de quelque nature que foit la chofe. CUJUSQUËMÔDÎ. Cicir. Quel qu'il foit, tel quel. CULCItA , genit. chUïis. i. Cicir. Matelas, m. Culciia plu- mea. Cu. Un lit de plume. [ 11 eft meilleur d'écrire CuUita que Calcilra ] K5" CuUitam f^ladium f.tcere. PUut. Se donner de l'èpée dans le ventre en fe couchant deflus. CÛLCItClâ, genit. chUUuU. f. Plant. Un petit matelas. CULËAB.1S, m. Sx. f. Sx. hoc cultâré. Adjeft. * Labrum culearr. Car. Une chaudière qui tient vingt amphores ou quarante ur- nes de liqueurs. CuLtAuiA -vafn. Vitr. Des tonneaux de la grande jauge , qui tiennent vingt amphores. CULtOS, genit. cùlel. m. Cicer. Sac de cuir. m. •» CuiEus. Car. La plus grande de toutes les mefures des cho- fes liquides parmi les Romains, qui contenoit vingt ampho- res on quarante uines : C'eiiàdire 4S0. pintes, qui font près de deux de nos muids. ] ■ CÏjLÈ.iC, gcnit. rut'nis. m. Plant. Ho'. Moucheron, m. COLIGN.'^, genit. c«fi«,i«. f. cat. Elpece découpe ou de vaif- feau a boiie. CÛLiNA, genit. culânt. f. cic. CuiGne. /. (Lieu oii l'on ap- prefte à manger. ) CÛLMtN , gcnit. culmïms. n. Liv. Faille , comble 0» le haut d'un baftiment , d'un édifice , le faiftage. m. ( qui eft une longue pièce de bois qui fe pofe à niveau au haut du toit. ) CuiMEN ^^Ipium. Citf. Le fommct des Alpes. CuL.MEN barr.im:. Liv, Le fommet 0» le haut de la tefte d'un homme. CUL. 24f Vj" CuiMEN. Le plus haut point ou l'on peut aller dans quel- que Art ou Science. ■* Ci^hnen omitntr/t rern»! prctii niAr^an- IX leneiit. Plm. Il n'cft tien de plus précieux au monde que les perles. CuiMEN re^éLle. cUud. La Majefté Royale , l'éle'vation des Rois. * CuiMSN. Ovid. Le tuyau du bled. CULMUS, genit. aihin.'ra. Oc. Tuyau du bled, chaume, m. CÛLPA , genit. culpt. f. cic. Faute, f. * Culpa h.tc à me pro- chI cjl. Terent. Ce n'eft point ma faute, je ne fuis point cau- fe de cela. * Extra, culfam ejje. Cuer. N'eftre point coupa- ble d'une cholè. ^ C:tlpam in alioi transferre , conjicere , con~ ferre. Cuir. Ter. Jetter la faute fut les autres. * CaSlm à rul- fâ. Plant. Mens ignara iulpj. Stat. Qui n'eft point en faute. ♦ Siiftinere culpam attciijns rei. Cietr, Lfite blâmé d'avoir fait une chofe. •* Cutpà teneri. Cic. Eftre en faute. COLP.^TiÔ, genit. c::lpaii~onïs. f. .^al-Gcll. L'aftion de blâ- mer une perlonnc, le blâme qu'on luy donne. CULPÂTÛS , ciilpâiâ , cHlpatiim. Ovid. Blâmé , repris, m. blâ- mée, reptife. /. ' [ On dit (iilpitîiis. ^ul-Cell. ] COLPITÔ, culpiins,culpîtîivi,cHlpïtâlûrrt,ciilp'itâre. Plant, Tir, Blâmer, reprendre fouvent. CULrÔ, liilpàs, cûlpâvi, csilpâttim, aitpisrè'. Hor, Tirent, Blâ- mer, reprendre, accufer. CULTËLLâtOS, ci:lteUâtri,iultellâuim. Plin. Aigu, tranchant comme un coiiteau. m. aiguë, tranchante. /. CULTËLLÔ, cnliëllâs, cillltlliivl, ci'.llelL\iûm , cnltcllarè. Front, Arpenter une teire avec un cordeau bien tendu , pour fup- plccr les inegalitez. [ C'eft un terme d'Aipcntage. ] CULTËLLÛS , genit. cnlteia. m. Horai. Petit couteau. Ca- nif. /. CULTËR, gcnit. cûltr'i, m. Ovid. Coàteavi.m.'^CKlter lon/iriiii. Cic. Rafoir de barbier, m. CuLTER. Plm. Le coutte d'une charrue, m, ( Dans Columelle la partie d'une fetpelte de Vigneron proche le manche. ) Pj" ^li^i'.id in cultri-m , OU in cultra collocare, Vitr. ^lettre quel- que choie tout droir ou perpendiculairement. CULTlÔ, genit. citliwnis. f. Ocer. Culture. /. _ .^jri culiio. Cictr. L'agriculture. /. Le labourage, m. CULTOR, genit. cûlloris. m. Ln: Qui cultive. * Cultor a^ro- riim. Liv. Un laboureur. •*■ l^:nex. Oc. Un vigneron. CuLTOR Minerv.c. Mari. Qui cultive les Sciences, les Ëtudes, les beaux Arts. CuiTon veriiatii. Cicer. Homme fincere , qui aime à dite vray. Ciiltor regionis. Cher. Qui habite un païs. * Nemorum. Virg. Qui habite les forefts ok les bois. CuLioR. Ovid-. Adorateur , qui rend à Dieu le culte qui luy eft deu. m. td^ Inier cutiores .^lufufti. Tacit. Parmv les Piètres d'Augufte. CULTRARIOS, genit. culirarii, m. Plm. Qui égorge, les vifli- mcs avec un couteau. CULTRATOS , cnltrâtâ , cultrâtnm. Plin. Fait en forme de couteau, m. faite. /. COLTRÎX , genit. culiruh. f. Cicer. Celle qui cultive la terte on la vigne. /. Sus nimorum culirix. Plmd. Une laye de fanglicr qui habite dans Jes foiefts , ( c'eft la femelle du fanglier. ) CULTURÀ , genit. cultiir^. i. Ocer. La culture , le labour de la terre. . D? Paiieniem culture accommodât aiirim. Hor4t. Il laiflc culti- ver fon efprit par les fciences & par des préceptes de con- duite. CULTOS, cKlii, cûhûm. [Participe du verbe Colo , qui fait au comparatif Cuhiër : & au fuperlaiit Cî'.ltif„rms. ] Cictr. Culiive. ru. cultivée, f. * Culiijpmuni rus. Colum. Une cam- pagne bien cultivée. ^ Id" .ylnimtis tiiltus. Cic. Un efprit cullive , orne de fcience. COLTOS, genit. ciilius. m. Oc. Culture de la terre. /: * OJiu vacantes reyones. Cntr. Des païs qui ne font point cultivez ny h.ibiiez. Des pais en friche. CuLTus. Ornement. Ajullement. Lu.te. m. Parure. /. * Culuu. ftmincus. Ctf. Équipage de femme , comme ricriciies , bi- Hlii jovis. 24 Data venia cundaniiùs filio. Tacit. On diiïera de pardonner à fon fils. CÛNCTANTËR. (Adverbe.) Lentement, d'une façon lemc 8c tardive, cndifféranr, & temporifanr. CÛNCTÀTlO, genit. cunUatmiis. f. Cic. Délay, retardement.» m. Longueur, remife. /. * Cmitaitone fiilâ, Tacit. Par des longueurs aft'eftces. CUNCT.A.TÔR, genit. ciiuUaHris.m. Liv. Qjii ufe de remife, qui temporife, temporifcur , qui agir lentement dans les af- faires, qui ne précipite rien. m. * A'»n cundator imijui. Sr^'. , Toù- CUN. CUP. Toûiours preft à mal foire. CÛNCTATilS, cmilâià, ciinaâiSm. Comme, FUti c:iiulaiii rft. 6tM. On a diffe'ic de le cioite ; on ne crût point de léger, CONCTÔB-, cimaÂrïs , cmBMÏis sTim ^eunSlirt. Ciccr. Diftéret, ufer de remile, temporiler, retarder. CuNCTAiii. S'arieftct , s'amufcr. * -^i médium irtr cmttar,. Fal-FUcc. S'arrefter au milieu du chemin. ♦ Cnnclan irifits. Val-eUr. Marcher lentement 8c avec peine, comme un boi- teux. ♦ ^//. d:\m cui>aa:itur in ripa. Liv. Pendant que les autres s'arreftent fut le rivage. CUNCTUS, fim.'/.t , cmaurn. Cic. Tout. m. toute. * Cunna civiits. Oc. Toute la ville. ♦ t»»c/a camiirum. T^cit. Toute la campagne. CONE.^TIM. ( Adveibe. ) C^f. Far bataillons plus étroits par devant que par deiïieie, en forme de coin. CÙNËAlÙS, cK'ir.iiâ, cmicÂiûm. OviJ. Colum. Fait en forme de coin. m. faite en forme de coin. /. Qyi va en pointe o» en s'ètréciffimt par un bout. + Cmcaïus A^er. V»r, Un champ qui va en pointe. CONtÔ , iw:e,tj , cKiùHvl, cHnè'âifim, cunéiri. Plin. Fendre avec un coin. CuNt-o. S"i"r. Séparer , divifer d'avec. Vlii HiJi'ani.l cHiieituir angailin inicr duo murin. Plin. Où l'Ef- pagne fe rétrécit entre deux mers , on eft preflce , e» va en i'etréciflant en forme de coin. Vnus Uï>is fccit fornicem , itle qui latera incliiiAta cunCAvit (^ intervint» fim vinxit. Sai. Une feule pierre a achevé la voûte , elle a uni fc lié les deux coftez qui eftoient courbez , Sx. a fait la clef de la voûte. CONèÔLOS, genit. àtncSti. m. Cicer. Petit coin. m. * Vitr. Une cheville. /. CONËÛS, genit. cuncl. m. Vij^. Coin à fendre du bois. m. * Dans Ciceron un grand clou. ►5" CuNFUs. Lit/. Ordonnance de gens de guerre en forme de coin. /. Bataillon plus étroir par devanr que pat derrière, m. * Lc{,:onci in ijuauior cunett dtjfirtit. Tacit, Il divifa fes trou- pes en quatre corps. CuNfus. l'ttr. Clavette. /. Efpéce de clou que l'on met ordi- nairement dans le bout d'une cheville de fer pour l'atreûer. CuNKi. Viir. Amas de degrez du théâtre , qui repréfentoient une forme de coin,& qui elloient compris entre les pailliers & les cfcaliers, à caufe que d'une baie large, ils alloienten étréciflant^ CONICOLARïOS, genit. citniciilarn. m. Vt^it. Mineur, qui mine fous terre, pionnier, m. CONICÛLATÏM. (Adverbe.) Plm. En forme de petits con- duits, de trous, de tuyaux, »k de cannelures. CONÎCÙLOSUS , mnicHlisii , ci!nuu[ii:mi. Caii'.l. Où il y a for- ce lapins; abondant en lapins, m. abondante /. CONÎCOlOS , genit. cimmil'i. m. Cic. Uf. Trou. m. Mine. /. Creux , conduit fous terre, m. Tanière. /. * Cmitculoi agcrc ad alf^uem lotiijri. i'iccr. Creufcr fous terre , faire un conduit pour aller à couvert en quelque lieu , faite une mine. * Trans- verjîs cnnici'.lis , hojîium twiuHlas rxc^iiâ. Liv. Éventer la mi- ne des ennemis, conrre-miner. * ^^ere aliiih eunicKbi. Fiixd. Creufer bien avant. ■♦DansCéfar, Miner. Cl'Hiculus. UtHi. Lapin, m. ( parce qu'il fait quantité de ttous. ) CuNicuLus. Plin. Conduit, canal, m. CUNILÀ , genit. cotTU. f. Plin. Sarriette, f. Herbe odorifé- rante. CUNIL.ÂGÔ , genit. cunilâgims. f. Plin. Herbe fiuvage fem- blable à la fartiette. CONNUS, genit. rénni. m. Juv. Hcr. La partie naturelle d'u- ne femme. Num fuit mtt Hclenam cunntts ttttrnmn hclli caufa. Horat. L'Amour defordonaé pour les femmes a caufe de grandes ré- volutions dans les Eftars, raefmc avant Hélène , (qui caufa la perte de Troye , pour avoir efté enlevée par Paris fils de Priam. ) CUFA, genit. cûp.t. f. Vat. Coupe à boite. /. Dans Ciceron Une cuve a vendanger. CpPEDlA, genit. .„p,dU. f. Cicer. Friandife , paillon pour la bonne chère & les viandes exquifes & délicates. /. CUP. 247 COPEDïA, gernt. ettpidiarurx. n. plur. Plant. Friandi/cs. A CÙPÈDiNAKlOS, genit. CHpidinarTi. m. Ter. Patiffier 0« con' tiflcur. rft. CUPËDÔ, genit. ctipedïnîs. f. Lucr. Défit, m. convoitife. f. CUrES , genit. liif':!. m. Plant. Friand, tu. Qui aime a faite bonne chcre, qui aime les bons morceaux. CUPIDE. (Adverbe qui fait aipidïiis au comparatif; & ciipi- «iï/j/mt au fuperlaiif ) Cic. Avec padîon , avec atdeur. * Cu- fidii'is iiùv!jjimiim tigma, ii^fcijuuii. Cef. Pour s'elhc engagé trop avant avec fon arriére garde , eu avec trop de chaleur. * Cupidèi iipere. PLtm. Défirer une cliofe démefurémcnt. CUPipiTAS, ^zmt. cup,dit.iti!. f. Ctar. Cupidité, convoitife , paflîon defordonnc'e des chofes de la terre Se des plaifirs. /. * Imfertre cupiJitatilus. Cccr. Commander à Ces convoitifes. ■* 'As_fp»nfnre. Hor. Domtet Ces convoitifes ou fa cupidité. Titveriit lupidiiai cibi. Cclf. Le deUr de manger revient , tu l'appétit revient. CupiDiTAs. Ctcer. Pattialité. f. Quorum virtuti , ^.encri , rihtit giflii , jidem ir aitSlaritatem in teflimofito , cupiditatts ^ i'itmictttarum fufpnio dcro^^ivit. Cicer. Ni la vertu, ni la naidance, ni les belles aftions de ces gens- là n'ont donne aucun poids à leur témoignage, parce qu'on les a Ibupçonnez de partialité Se d'inimitié. COPÎDÔ, genir. cKpidmïs. f. Hor, Cupidité, convoitife , paf- lîon pour les choies. /. Sordidus cupide. Horat. L'avarice, palïion fordide des biens de la terre. [ Horace fait ce mot mafculin par rrois fois, 6c il eft imité en cela de Séneque le Tragique. Mais ils ne font point à imiter en profe. ] Dune hune Ardorem r/icnttbm addunt , Euryale ? an fua cui^tte Deus fit dira cupide ? Virg. Je ne fçay fi c'eft les Dieux qui m'infpirent cette ardeur, ou fi la pallion eft à chacun le Dieu qui l'anime. CupiDo. Délir. m. palTîon , envie d'une chofe. /. * Invadit Cafarem cupido folvcndt fuprefna militibus. Tactt. 11 prit envie à Cefar de faire les funérailles de Ces foldats. ♦ 'Rnmulum cu- pide ceptt urhis cendind.c. Liv, Il prit envie à Romulus de baP- tir une ville. CUPIDOS, ciipïdii, ciipïdûm. Ctcir. Pafllonné , défireux , cupi- de, m. paflionnée, défifeufe, cupide, f. [ 11 fait CitpidiSr an comparatif, & Cupidifiinms , au fuperlarif ] * Homo cupidus rcrum novarum. Cief. Amateur de la nouveauté , un homme entreprenant. * Vino cupidt eftis. f Uut. Vous aimez le vin. * Surti maxime cypidus te audieudt. Cicer. J'ay une grande ini- patience de vous entendre. Homo no/lrt cupidijfimiii. Cicer, Qui nous aime padionnément, qui eft extrêmement dans nos intercfts , qui eft fort attache n nous. COriËNS, genit. ciipiêntîi. omn. gen. Terent. Qiii défire, dé- fireux. m. défireufe. /. * Cupieni tibtrorum. Ptaul. Qui defiie- des enfans, ou d'avoir des enfans. Cupiens tui. Plaut. Qui vous aime fort. Mal lus ciipienlijfimâ plèbe Conful faHui ejf. Sallufl. MatiuS i. efté fait Conful au grand contentement du peuple. Ct'PlHNTËR. ( Adverbe. ) Plattt. Avec paillon, avec ardeur^ paflîonnéraent, atdemment. Ct3PÏC5» ciipi'st ciipivt, ou ciipil, ciipltiim y ciîpere. Cicer. Star, Défiret, fouhaiter avec paflîon , avec ardeur, «a ardemment,. paflîonnéraent. * Cupere nuptiat. Terent. Avoir paflîon pour Je mariage, fouhaiter de fe maiiei. * Citpit te videre. Plaut,. Il fouhaite fort vous voir. Cupere alicui , ou alicujiis causa. Cicer. CdJ. Vouloir du bien à quelqu'un , l'aimer & l'affeaionner , eftie bien aife de le fetvir 8c de l'obliger, le favorifer. CUPITÔB. , genit. ciipiiiris. m. Tant. PalTionné, défireux. m, ♦ Matrimanii cupiior. Tacit. Paflîonné pour le mariage. COPITOS , luDitii , cUp'ttitm. Lucr. Défiré. m. défiree. /. CUFRESSEtOM , genit. cuprefièil. n. Cicer. Lieu plante' de- Cyprès. .. COPRHSSËUS, cHprefsiii, ciiprefsèmn. Vitr. De Cyprès. COPRESSIFHR, cHpreJJiferâ , cuprejfiferiim. Ovid. Qui porte des Cypiés. COPRUSSÏNÛS, cuprcfinii, cupref.'inum. Colum. De Cyprès. COPRËSSÛS, genit. cùprifii. f. Virg. ou CDPRËSSOS, genit. cTiprèfiiii. f. OviJ^. Cyprès, m. Arbre. et/'- 248 CUR. cbvKÈi^lS, euprrX, cuprè'ûnt. Voyez CvPBius.' CUR! (cil un mot coupe pour Cun,Sx. Oirt pour eut ni. Piau- le l'a mis tout au long. ) routqiioyî Cui ru, rtiendurniHa onus. Tacit. Qii'ayant cflé appelle par luy au partage de fes travaux , il avoit appris pat expérience combien l'Enipiie eftoit une charge pénible ôc dangereule. * Suaw ad id lutam folliciiiii efl. Tatit. Il promit d'y appor- ter fcs foins 8: fon application. * Cui dnni'iits turx ejt. Tcnni. Qui a foin de fon mailUc.qui fe met en peinepout luy. *Mi- hi maxijna cura efl. P/aur. J'ay grand foin de cela. Cura. Soin. m. Inquiétude, f. Chagrin, m. l'eine d'cfprit. /. •* Cura levés lofjnunitir, ui^cfiies fl:*pcnt. Seii. Les légères af- fliilions laiflent la liberté de fe plaindre , mais les giandes douleurs font muctes. * fmit vit* ejm nobn ittclitofusy ami^n Iriflis , etuvn cxirancis i'^notipjite ttnn Jîiie cura fuit. Tacit. Sa mort fut pour nous funefte 8c ttifte pour fes amis , 8c ne fut pas mefme injiti'eremc aux étrangers , Se à ceux qui ne le connoidoicnt point. CuRA^ 1'//'. Curatelle./. [ Terme de Droit. ] C0RàNT1.\, genit. curamix. (. Cuer. * On trouve dans Ci- | ceion, Nan-curamiâ, Manque de foin. m. Négligence. /. CORAtIÔ, genit. curatiims. f. Celf. La cure, le foin de pen- fer 8c de ttaitter un malade. * Opporiunus curaiioni marhus. I Cel(. Une maladie aifée à penfcr on a traitter. * T^eili proie- j dit cnraiio. Celf. Cette cure va bien. * ■R^ciptre curaiionem. Celf, Se guérir. * ^Injuot mcnfei tranfettnt , ad fanitatem dum 1 vrntt curaiio. PlMii. Qiielques mois s'eftant paffez ou écoulez ' jufques à ce que cette blellure fut guétie. CuRATio. Soin. m. Charge , commiliion. / * Curatio ir ai- mtniflratio rcrum. Cicir. Le foin 8c la conduite des affaires. * "■■"",' .... rv. .,,„>„ r» n^cc.t,, r-r, ncinl- nue iC faliC ! * ClKali Plaut. De quoy te mets-tu en peine que )C rane; proie. Ttrtni. Tu en as bien eu foin. ♦ Curare sdes. fli Plaut. Avoit CUR. ^ ATOit foin d'entretenir fa maifon. * Curart rttui puhUcii. PldM. Avoir foin dei aft'aires publiques. * Cururc rcbiu alic- nu fuo uejfimtTito i;- abo, Plaidt. Avoir foin des affaires d'au- truy , y teillcr , !e fcrvir , faire fcs affaires a fcs dépens. * Sat tjl, curnho, iiirnbiiur. Ttrriii. C'cft allez , j'en auray foin.cii en aura foin. * Let^mit impirat nki tjuif^itc curarei. Sallujl. Il marque à fes Licutcnans ce qu'ils avoient à faire. * Si^na tfux mbu curath. Ciccr. Les ftatuës que vous nous avez fait faire. Ct'RABE/f, Curare fnKm orpui ciko ir f""""- ^-'^- Cicir. Pren- dre fon repas & le repofer, reprendre fcs forces par le man- ger Se le fomnicil, bien manger & bien dormir. Curare tultm J'u.tm. Plant. Se >,iolliur. Ter. * Pelliculam cu- rare, ou lenium mtro, Hor. Cmcm. Juv. Se bien rraitter, faire bonne cherc , avoir bien foin de fon petit corps , le donner du bon tems. Curare amicoi. Plaut. Ttaitter bien fes amis, les régaler com- me il faut. Tum foliia curando corpori exefuiiur.Tacit. Apres il entra dans le bain & mangea à fon ordinaire. Curare tiroits. Ptam. Avoit foin des malades , les traitter, les panfer. Saniuiniî dctraclione curare aliquem, ^int, Gucrir quelqu'un par la faignée. Midicaminilius cmari. C'icer. Eftre guéry à force de méde- cines. Curare viiem falce. Plin. Cultiver la vigne en la taillant. CuRARt aiicui [icuaiam. Cic. Faire trouver de l'argent à quel- qu'un. Curare prandium. Plaut. Avoir foin du diner, l'apprefter. Mariui tn dextrn pane extriitus curabat. Sallu/K Marius com- mandoit l'aille droite de l'armée , oh combattoir à l'aille droite. Non curât redire. Cic. Il ne fe foucie pas de revenir. Id curât pupu/ui fctlicet. Tererit. C'ell bien de quoy le monde fe foucie âu Ce met en peine. CURÔTRÔPHIÛM. Kiipirfo Julia Ma. rneriina. Plm. Les vins Mamertins ont obtenu de Jules Ccfar l«J"atrieme rang dans les feftins publics. CURRO, cûrrii, luciirri , curium , currere. Citer. Courir, al- ler Tllte. * Currere fubfidw. Cucr. Courir au fecouts. i- Currere '"^J^'", oajladium. Ce. Courir dans la lice. Kr t^cjuir vaftum cavi trabe currimui. Virl. Nous allons fur mer dans un rronc d'arbre crcufe. Trcr«or pcr ojf^ cucurnt. Vtru Le tremblement s'eft gliffe dans tous mes membres. Currunt avet. ^p«l. Les oifeaux volcnr. K? Ncx inter pocula currat. Propert. Paflbns la nuit a boite. iics par toute la ville, f 11 parle de la ville de Rome qui elloit haute 8c balle, 8c parle à un valet. ] CORSÔ, cursas, curlavi, curtaltim, c-.iriàrè. Cic. Courir ci Bc là. * Trepidari fentio, rmfin runi'rm pnriiint. Ter. J'entends qu'on fe remue & qu'on couri çà 8: là. CORSùR , geuit. luriirii. m. Cic. Coureur, m. Qui court dans la lice. CuRSOR. Courier, m. * Per etifpojttm curfores. Tacit. Vit COU- riers exprès. ■^ [ Il y avoit chez diverfes Nations des Couriers i pied , i cheval , Se en chariot. Ju/le Lipfe en a traité 8c a rapporté des preuves de leur extrême vitelle dans fes Ep. ad Hij'p. ir Itahi. Ep. LIX. L. C. ] CuRsoRiA «iiT/n. Sidon-^pal. Un voilier. Vaifleau fur mer qui va vifte. CuRsuAiiuM etfuorum Pr*feûui. Vlp. Le Général des Toftes. CÛRS0R.\, gcnir. i.uriur. Plm. Pointu , fait en pointe, m. pointue , faite en pointe. /. _ CUSPIDÔ , cfifjjiiiâs , cûjf'id.n'i , cûffiditum, cufpîdârè'. Plin. Faire une pointe, rendre pointu. CUSriS, genit. cnjji'idh. f. Vng. La pointe d'une épc'e , d'une flèche, &c. Ltiiza cutpls. Mitri. Une broche à rôtir. COSTÔDl.\, genit. cuJlidU. f. Cher. Garde, f. o« l'aftion de garder. FuU ciiflùdia caiant. Cit. Les chiens font de bonne guette. , Ciiflodla fui. Ctif. La confervation de fa perfonne. CusTODiA, 0« au pluriet Ccstodi.!. f. Or. La garde, les gar- des, la fentineJle, léguer. •* .^aibui namyez. Cychus. CÎLIBANTÛM, genit. cylibântl. neut. Krfir. Buffet, m. (Table ronde à mettre les bouteilles & les verres. ) CyiLltiDKACEtlS y cylindraci!it,cylindraceitm. Plin. Fait en for- me de Cylindre ou de rouleau, m. faite. /. CÏLINDROS. xîxiuff®', genit. cyTindrl. m. Virg. Vitr. Cylin- dre, m. [ C'eft une figure ronde & longue comme une Co- lomne, ou un rouleau pour applanir les allées. ] CvLiNtiRus. Juv. Pierre precieufe faite en Cylindre. CÎLLENË, genit. ryllines. f. Plm. Cyllene , Montagne d Ar- cadie , fameufe par la naiflance de Mercure , qui a caule de cela s'appelle CyiUmui dans les Poètes. CYLLÔ, ouCÎLO, genit. cyianii. in. Cictr, Impudique, et- ftmmé. m. ^^.^^^ CYM. CYN. CÎMA. Wfti., genit. cymt. f. Flin. ou CÎMÀ, genit. cymiiia. neut. Coluni. Tendron de chou ; l'ex- tremite de la tige, & la pointe la plus tendre des herbes. CYMATtUS. Voyiz. CuMATitis. CÎMÀTïOiM. xt/|UaT«v , genit. cyntAifi. neut. Viir. Cymaife. /. ( C'eft dans l'Architefture un membre dont la moitié eft convexe, & l'autre concave. ) C?MB.4. xi/>fii, genit. lymbt. t. Cic. Bateau, m. Nacelle. / CÎMBÀLUM. xûjufaÀov, genit. cymb'uli. ncut. Cic. Cymbale, /. el'pece de petite fonnette. CYMBIL'M. KvixSm , genit. cymùi'i. ncut. Virg. Gondole. /. vaifleau à boire, m. CÎMBÛL.4, genit. cymkliU. f. Plin-Jun. Petite nacelle ou gon- dole à aller former. CÏMÎNUM. Voyez. Cuminum. CV MINUS , genit. cymini. m. Virg. Montagna di Viteibo , Montagne de Tofcane. CYMOSOS > rymliH , cymâstim. Colnm. Qui a plufleurs tiges , (parlant des herbes. ) CÏNyEDÙS, genit. cynxdi. m, Ptir. Un efféminé. Voyez. Ci- V/IDVS. CVNICOS , cynïcâ, cynîeûm. PUut. Cynique. * Cynn-a ^eni. PlMt. Les Cyniques , ( certains Philofophes qui crioient contre tout le monde , 8c qui faifoient prol'cfllon d'une ver- tu auftére en apparence. Ils marchoient veftus fort mal-pro- prement portant un bafton & une beface , mais ils eftoieiit fort vicieux. ) CÎNICE. (Adverbe.) CynUè epuUlimur. Plant. Nous mange- rons à la façon des Philofophes Cyniques eftant debout. CÎNICË, genit. eyn'nis. f- w/la/on. Voyez Cvnica Gsns. CYNIPHS, genit. cynïphïi. m. Ovid. Cyniphe, Fleuve de la Scythie Européenne , qui fc décharge dans le Pont-Euxin. CÎNlFHÏÛS , cyniphm , eynifhïiim. Comme , Crcx Cyniphill:. Mnrt. Un troupeau de boucs , parce qu'il y en a beaucoup dans le païs où eft ce fleuve. CYNÔCËPHÂLOS. Kvvexipa.x®- , genit. cytincephnll. m. Cker. Cynocéphale, m. (forte de lîngequi a la tefte d'un cliien.) CYNOSBATÔS. xvr-trCctT®- , genit. cynosbâit. f. Plvi. Églan- tier, m. ( forte d'arbrifleau des hayes qui porte des rofes fau- v.iges, d'oii viennent les Grattecus. ) CYNÔSSËMA, genit. cynoffemâi,!. n. Plin. Cynofleme, Ville de Grèce vis à vis la Cherfonnéfe de Thrace. CVNÔSURA. xt/ïOirspà, genit. cynosûrx. f. Cic, La petite Our- fe. Signe Cejefte au Pôle Atfltique ou Septentrional. CÎNÔSURA OVÀ , genit. rynofurirSia ivlrum. neut. plur. tlin. Oeufs qui ont efté abandonnez, apiés avoir efté couvez. CYN. CYP. CYR. CYT. CYS. CYZ. ifi CÎNTHOS , genit. eynthl. m. Virg. Cynthe , Montagne de l'Ille deDélos, fur laquelle (félonies Poètes) Latoneacou- cha d'Apollon, qui pour cela eft appelle Cynthms. CïPÂRlSSÏ.^S. KwTtfirirU; , genit. cyfari[i'U. m. Plin. Efpéce de Tirhyir.ale , herbe. Dans Scneque Une forte de Comète en forme de Cyprès. CYPAB-ÎSSOS. KV?ru.fii>rit, genit. cyfarîfii. f. Virg. Cyprès, m. Arbre. , CYPËRtJS. m. ou CÏ"PÉRÛM. ». genit. eyp'en. K.Û7riip®: Var. Cùlum. Sorte de jonc, dont la racine eft odoriférante. CYl'RINUS, cypr'inà, cyprhiùm. Comme, Cypriiium tDiguentf.m. Celf. Parfum fait de fleurs.de Troèfne. CYPRÎNOs , genit. cyir'im. m. Ptin. Carpe, f. îoiflbn de li- viére oa d'eftang. CÏPRïyS , cyprin , cypriûm. Cic. De Cypre. CÎPRlUM AS , genit. cvprn iris. neut. Plin. Du cuivre. CÏPRÔS ou CYPROS. xrâ/!®- , genit. cyprl. f. pu„. Arbrif- fcau qui a la feuille femblable à celle de l'Olivier , la fleur blanche & odoriférante : quelques-uns croient que c'eft le Troëfne. CÏPROS , genit. cyprl. f. Plin. Cypre , Ifle de la mer Médi- terranée. CYPSËlOS , genit. cypiè'fï. ra, 0« f. Plin. Martinet , oi- feau. Mj CYREN.-E, genit. cyreaâriim. f. plur. de. Cyréne , oh Corc'na, aujourd'huy Mefrata, Ville dans l'Afrique, une de celles qui compofoient la Pentapole , qui étoicnt cinq villes confidéra- bles en ce pais, fçavoit ; Beionice, Arûnoé, Itolemais, A- poUonie & Cyréne. CY'RENAÏCCS, cyrenâîcâ, cyrtnâuim. Cic. Qui eft de Cyréne »M de Mefrata. Cyrénéen. rr.. Cyrénéenoe. /. CVRËNË, genit. cyrinêi. f. Plin. Voyez CyrenjE. CYRENËNSlS. m. Si f. & hoc cyrenimi. Citer. Voyez, C\KZ' NAICUS. C^THHRA, genit. cyilièrorûm. n. pi. Virg. Cythera oHCctigo, Ifle de la mer Egée, aujourd'huy Cérigues. CÎTHNÛS , geuit. cythm. i. Ot/id. Cithno , Ville de l'At- chipeh CYTISUM. n. Vnr. ou CYTÏSUS. xi. ou /. genit. rjrJjî. Calam, Plin. Cytife. m. ( Arbrifleau excellent pour le bétail & les mouches à miel. ) rin^Utffjpiuri ■ '..■'y' i .Wt^i CÎZICËNI, genit. cyz.iceni'rtim. m. plur. OVfc Les peuples de Cvzique. CYZlCOS, genit. cyzjcî. f. Cic Cyzique, Ville de l'Afie Mi- neure , qu'on nomme Chizico. D. La quatrième lettre de noftre Alpha- bet , qui eft employée par les Ro- mains pour marquer un mot entier. Comme D. C. A. Diviu Cdfar ^u- gKjlllS. . Cette lettre fett encore parmy les Ro- mains à marquer le nombre cinq cens, D. comme l'M fait le mille. 1 Dans la compofition des mots elle fe change tantoft en C , comme ..Acce- do : tantoft en F , comme .^jpcio : tantoft en G , comme ^^gero : tantoft en L , comme ^Z- lndo : tantoft en N , comme >Aimuii .■ tantoft en R , comme ^rrideo. DkM , genit. D'iiâr:.@-. dtdkLï, djidilûm. Virg. Bienfait , fait avec art 8: induftrie. m. bien faite. /; [parce que Dédale le fit des ailles de Cjte fi induftrieufement qu'il foitit , & s'en- vola avec de la prilon où il eltoit : de là ce mot fe prend pour un homme induiltieux. ] DyïDÂLËOS , d.cJaléi , dxJ.tlnlm. PImit. Si me D^dMcis letn- tijfnn rcmigUi. Ptaiii. Quand j'aurois volé dans l'air comme Dédale. DyEMON , S'il/Jim. genit. Dtcmôms. m. Cicer. Ce mot qui don- ne aujourd'liuy une i\ affreufe idée , étoit d'une heureufe li- gnification dans Ton origine , il fignilioit Heureux , oit fça- vant , Dieu , génie , cfprit familier, i». intelligence. /. Dans TEcriture Sainte il lignifie Démon, Diable, efprit malin, w. D/EjMÔNÏUM , éu-i/uiiiof. genit. DtrMn'ii. n. Cicer. La mefme fignirication. DÂLMAt1.4 , genit. Dnlmai'U. f. Cktr. Plin. La D.llraatie. [Contrée de l'Ulyrie, tirant vers la Macédoine. ] DALMÀT/E, genit. Dalmaiàrttm. m. plut. ûc. Les Dalmates, peuples de Dalmatie. Dalm.ttx moiiu!. Stat. Les Montagnes de la Dalmatie. DALM.^TICUS, djtmdiica, dalmuluiim. iic. Dalmatique,des Dalmaies, de Dalmatie. Dalmaticum frigui. Suit. Le froid qu'on refiènt en Dal- matie. DÀM.A, genit. dâmic. m. ou i. Virg. Hor. Ovid. Un Daim. m. Anirnal fauv.tge. DAM.'VSCHNOS, damuficnâ. , dumafiênûm. Plin. De Damas. DAM.ÂSCOS , genit. damdfii. f. Plm. Damas &: Damafco , [ Ville de Syrie voiline de la Perfe à fix journées de Jerufa- 1cm , fameulé dans l'Hiftoire Sainte par le Baptême de S. Paul. Elle s'appelle aujoutd'huy Scham fous la domination dés Tiircs. ] DAMNAS , eft un mot coupé pour Dumnatm, & partant il a fes cas, ii.im»;.i;i, damnaro. Qmm. Condamné. * Hcres meus dart damnas e/h argenti pondo tentiijn. ^nnt. Que mon heïi- tiet foit condamné à donner cent marcs d'argent. [ Ce nom fe met aufli avec le plutiet dans pluùeurs Jurifconfultes. ] DAMN.-\TIÔ, genit. d.imadiiinh. f. Oc. Condatnnation. f. In confejfâ da^vnatione cji veneuatttrn m Sardnuâ. Plin. Tout le monde le rejette eftant conftamment un venin en Sar- daigne. DAMNATORÏOS , dannaloriS. , damtiatôrïiim. * Damnatoria tal/clla. Sati. Regiftie , tableau ou l'on écrit la condamnation de quelqu'un, m. * Darnnatori:im judicium dare in atiijuem. Ciur. Prononcer condamnation contre quelqu'un. DAMN.ÂTOS, damnâtâ, damii.ïiftm. Cic. Condamné, m. con- damnée. /. * Damnatm morts. Luçr. Condamné à mort ou à perdre la vie. * Dantnatm tonp taions. Hor. Condamne "a un ti^vail continuel. * De vi d.imnatus tfl. Ci.. 11 a efté con- damné pour avoir fait quelque violence. * Damnaïus eft en- fin. Cher. 11 a efté condamne à perdre la telle , à avoir la tcfte coupée, tranchée. * Quis te eft dtmnatioi ? Cic Y a-t-il quelqu'un plus condamné que vous ? * Damnatm ad fufpli- cum. Cic. Condamné au fupplice. DAMNAtOS, genit. damniius. m. Plin. Condamnation, f. DAMNIFICÛS, damitificà, damnifiçitm. PUf.i. Dommageable, qui porte dommage, nuifible. m. & f. DAMNIGHRÛLUS , damnigcritlâ , damnigcmlim. Ptaul. La mefme lignification. DAMNÔ, damnai, danmavî , damnâlûm , damnârè. Cic Con- damner. Oa Ht Damnare fielerii oa namint feleris atiijiitm. Cicer, Con- damner quelqu'un pour quelque crime. * De vi, de majejla- tt damnare. Cicer. Condamner quelqu'un pour avoir fait vio- lence 0« pour crime de Lefe-M.ijefté. * Dam:, are ad pœnam, in opi'i, in metalliim. Oc. Condamner quelqu'un à une peine, à trav,iiller , ou aux minières. * Damrmrt capite. Cic. Elite condamné à mort. * Damnari voiorum. Virg. ou ■votis. Liv. Eftie tenu d'accomplir fon voeu. DAMi^^^Kt. Coudamaei, bUmeii lejetter. * DAmmri temptra DAM. DAN. DAP. DAR. infeUciiaiis. QjL'"'. Blâmer le malheur du temps , dire que le temps eft malheureux. •■ Siuli,i,x damnare aliaiiem. Ot. Blâ- mer quelqu'un de folie. DÀMNÔSii. ( Adverbe. ) Hor. Nuifiblement. ♦ Damnosè ùi- ht. Hor. Il boit avec excès , à fe faire mal , ou dangereu- fement. ^ ° DAMNÔSÛS, d.imnasâ, d.imnôsïim. Terent. Cic. Nuifible dom- mageable, préjudiciable, m. & /. * Damnofa fama riicj'ue mn- her. L'v. Une femme qui porte piéjudice à noftre réputation & à nos biens. Damnosus. Sii. grande, fuperbe , magnifique. /. DApATICE. (Adverbe.) feft. Abondamment, fupetbement, magnifiquement. DAPATICUS, dapaitcâ, dapatïeiir/i. Feft. Superbe, magnifique. m. & f. abondant, m. abondante. /. DÀPHNÏTIS, Sa-ttÏTii. genit. daplunt'idïs. f. Plm. Lauiietd'A- [exandrie. m. D.ÂPHNOIDËS, fuipntitic. genit. daplintU: s. n. Plin. Laureo- le. /. arbrilTeau. D.^PHNÔN, èaipitii. genit. daphmnh. m. Petr. Lieu planté de lauriers. Un bois de lauriers. D.^PINÔ , dâpinâs , dapwàvi , daplnatTim , daplnârè'. Plant, i» Capt. 4. 2. V. 117. Apptefter , préparer un feftin fupeibe «h un feftin magnifique. DAPS, genit. dapis. f. Accuf. dapem, Abl. dape , fe trouve au finguliet dans Tite-Live, Ovide & Caton: Daph, ddpiim au plurier, plus ufité. /. yirg. Cic. Feftin 0« banquet facre, feftin magnifique, ra. Onerare menfas dapibu!. Virg. Charger , couvrir la table de viandes. * Orare veniam dapiius. Ovtd. S'excufci de la raau- vailê chère qu'on fait â quelqu'un. DAPSILÊ. (Adverbe.) Suit. Magnifiquement, fupetbement , fomptueufement. DAFSILIS , il. m. &c /. & hoc dapsllc. n. <^dieU. PUut. Abon- dant, magnifique, m. abondante, magnifique. /. * Dapjin: tedus. Plant. Uu lit magnifique & fuperbe. Dafsjlis miifio. Colum. Qui rend beaucoup de vin. DÀFSIDTËR. (Adverbe.) Suet. Voyez Dapsiie. DARDANARIÛS , genit. dardanarii. m. V/f. Monopoleur, ufurier. m. qui acheté du bled 8c d'autres danrées pour les débiter feul à tel prix qu'il voudra. DARDANI , OH DARD.^NI! , ^enk. dardanirum. m. plur. Caf. Les Paidauiens ou Tioyens babiuns 4« TioyeUCtiaii «oAfie. DÂR. DAR. DAS. DAT. DAU. DE. DÂRDANIA, genit. Jjrjaiiu. {. Pli». LaDardanie, Contrée de l'Alic proche rHellefpont. DÀB-DANID,*;, genit. djrdnnidârâm. m. pi. Viri;. LesTroyens, ainli nommez de leur premier Roy qui eftoit Datdanus. D.\H.DAniOM ou DARDANUM , genit. dardtinï. neut. Plin. Brail'elet d'or. m. DÀRDANIÛS, d.mUmà, dardamûm. Virg. De Tioye. Troyen. r». Troyenne. /. DâRDÀNCS , dirdàiiâ , dardâmm. Virg. La mefme fignifi- cation. DÀSï l'US. ÎATivue , genit. dafyfld'is. m. PUn. lapin, m. DÀTÀRICS, dniariti , dMarïtim. Comme , NiiUa ejl falus mihi dd!.-!r:j. Pl.itit. Je n'ay point à faliier perfonne. DATâTÎM. (Adverbe.) PUtii. Eu s'enlte-donnant l'un à l'au- tre , comme ccu.t qui jojent à la paume. DÂTiÔ, genit. dauinû. i. Var. Don. m. donation. /. l'aftion de donner. DAtÔ, dkiâs, diiâvï, dâiittum, dàiarë. Plin, Donner. DAtÎVOS, genit. dâûi'i. m. (On fous-entend Cafus.) ^int. Le d.itif. (Terme de Grammaire.) DATÙR, genit. dmirïi. m. PLtut. Donneur, ru. qui donne. dAtOS, dairt, d'atHm. (Participe de £)».) OV. Donné, w. don- née. /. * Damm Idilins Juiui. Cicer, Donné o» date le jour des Ides de Juin. DAtO'M, genit. d.h'i. neut. Cic Don. m. chofe donnée. /. DÂTÛS, genit. d,tuii. m. Cic. Comme Se auTitm meo dMii tibi ferre aul/At. PUtit, II difoit qu'il vous portoit l'or que je luy avois donné. DAt'COS. tTctâxoc, genit. dauâ.m. Phn. Herbe ou racine, dont il y a trois efpéces ; la plus commune t& la Carotte fau- DAUNIA, genit. dnun:^. f. Pl,n. Daunie, Contrée du Royau- me de Naples , on l'appelle aujoutd'huy Pugiia , Pugiana cr Capitanata. Dt. ( Prépoiîtion qui reut après foy l'ablatif, & qui entre dans la compofition de plulieurs mots pour en augmenter la figniticaiion , comme De-am^re. Aimer forr ; on pour nier , comme Deftimulare. PUm. Ne point exciter , ni encourager. De. De, dés , pour , caufe, touchant. De KoHe ai/ire. Tcrent. S'en aller de nuit. * De qmrum nu- méro. Du nombre defquels. Multis de caufii. Pour beaucoup de raifons. De raudnfculo valdè te amo. Cic. Je vous fuis fort obligé de ce que vous m'avez fait payer de certe fomme. ^dii te htri de fil:S. Tereni. J'allay hier vous trouver pour vous parler de voftre fille. De tanifiao tieminemtirneo. Plant, loui ce qui efl: de filer, je ne crains perfonne. Non ejl bonum, fomnni de prandio. PUm. Le fommeil ce vaut lien après le difné. De nocfe rnultO. exfurrcxi. Plant. Je me fuis levé qu'il eftoit encore nuit. De midio future die. Hor. Commencer à boire dés midy. Olet «ngiieiiia de meo. Tirein. 11 eft parfumé à mes dépens. De tm iflud addis. Plant. Vous ajoutez cela du voftre. Edmt ftpi it nojlro, PUut. Ils mangent fouvent à nos dé- pens. Cum anti id iimpiis de fui tjuifque fun^us eo mmiere ejfet. Liv. Car avant ce temps chacun avoit fait ente charge à fes dépens. Oe alicujui fententi£ peccare. PUut. Faire une faute de l'avis de quelqu un. Def^mmo loco adtUfcem. PUut. Un jeune homme d'illuftic famille. 'Di.ctiero. Plin. Au refte. De mii re. Pl.iut. A caufe de mes affaires. De compacto. Ter. De concert , d'intelligence. De improvifc. Ter. Au depoutveu , lors qu'où ne s'y attendoit pas. ' - 1 ' nt. indiiflril PUut. Ter. Exprès, à deflèin. Ds tr.trgro. Cu. Derechef, de nouveau. De more. Plin-Jun. Selon la coutume." De Mo nafa. PUut. Se fafchcr pour rien, t- No» hoc di nihil, e/l , ^Kod Lâches me t.unc t.on-veiitam ejfe expelit. TerenI Ce a'eft pas poui rien que Lâches fouhaite que je l'aille tiouvex. DEA. DEB. 2Si De prtximo hic fenex. PUut. Ce vieillard qui demeure icy près, ou icy proche ; ce vieillard noftre voifin. '^ De proxi- rao. rUut. D'icy prcs. Diripente. Oc. Tout à coup, tout d'un coup. Jpfe de tempore ccnavit. Hiri. 11 foiipa de bonne heure Defuper. Plm-Jun. D'enhaut. ° a ens^""' '''"' ^' ^"^' °^''^*' ^' ^"* divinité félon les DËAClNÂTOS , deacinâii , deacinâiûm. Car. Dont on a ofté les grains de raifin. DË.ALEÀTÙS , dealbâii deaWRtûm. Cicer. Blanchi avec de U chaux._». blanchie. /.. DÈALBO daibru , demUvl , deâlbâtûm , deMâre. a„t..,i Ctccr. Blanchir. ^^d^^f-^"^^^^ ' ^^°''' ^"'"''"'''"'''"•■'- f- Terem. Prome- DÈAMBOLÔ, dcambiclÂs, deambUlSvl , deambUli,r,m , deambti- Ure. Ter. Se promener. "Ire deambuUium. Ccer Aller fr promener, s'en aller à la promenade. DËAMÔ, deâmâi, deàmâvl , deàmâtùm, deàmârë. Ter Àmrr fort. _ ■ ""'"-t DËARMATÛS, dearmâlâ, dearmâiûm. Liv. Déf-armé m déf armée, f. ^ ' ' DËARTOâTOS , deitrluâtà , deartuâlûm. PUut. Qui a les niembres difloquez. DËARTÛÔ, iii, Âv't, itûm, Rrë. PUut'. Démembrer. Comme tO" Deartuare opes. PUut. Diflîper le bien. DËÀSCÏÔ , deafiias , deafciârë. PUut. Joiier quelqu'un Ce moquer de luy. ■* ' DËAÛRÔ. Ko^ci. INAURO. DEBÂCCHÔR , dcburchnrt! , dtbaahmU sûm , dtbacciiârî Terent Tempefter, fiiire l'enragé , faire (comme l'on dit populairement. ) le diable a qu.itre ; fe déchaîner contre quelqu un. * Jam faits debaccbatus e/l in me. Tètent. Il a alfcz tempefté contte moy. giuâ parte deUchaniur ignes.\ Horat. Oit le feu eft plus vio- lent. _ ^ ■ DEBELLATÔR , genit. dcklUtôrh. m. Stat. Qui a remporté la viiïloire. Vainqueur, w. DEBELLÀTÛS, debdliiâ, dibelUtûm. Uv. Vaincu, m. vaincue' f. ♦ Debellatum r/l cum Grxcit. Ln. Les Grecs font vaincus ' on n'a plus de guerre avec eu.'j. * Ni patudes & Jilvx fu,i,„l tes, debellatum illâ vicloriâ forei. Tacit, Les bois & les mariis fjvoiiférent la retraitte des Barbares, ôc empefchérent qu'on ne mit fin a la guerre par ce combat. Deufllaio. Liv. La guerre eftànt finie, ayant mis fin à la • . guerre. ^ DEBELLÔ , debêllâs , d.b'ellivl , debëllâtûm , debêllirè. Viri Vaincre quelqu'un en guerre. DEBËÔ, devis, de Lui , dcbïnim, dèbërë. Cic. Devoir. * Calendit Januarn dcbmt , adhuc non folvit. Cic. Il devoit payer au pre- mier Janvier, & il ne l'a pas encore fait. * ^n'imam dlbet Terent. Il doit plus qu'il n'a vaillant. DEBtRif a!uiii. Devoir, 'eftre obligé à quelqu'un, luy avoir grande obligation. * Id cjuodfttii nbi dmtms debere nonpofjkm. Cic. Je ne l^aurois vous refufer plus long-temps ce que vous* me demandez. 11 faut que je m'acquite de ce que je vous dois. Libelliis '.;■;> juventuti n-ijhit deberi non potift. Cic. Je me vois obligé de faire un préfent de ce Livre à noftre jeuneffe. * Ti- bi -video hoc non pojfe deieri. Cic. 11 n'y a pas moyen de vous refufer cela. Omnia iH.î causa dtbeo. Cic. Il n'eft rien que je nedoivc faire pour l'amour de vous. Tibi debemus. lie. Nous vous fommes bien redevables , bien, obligez. * Velle dèbere alicui. Cic. Vouloir eftre obligé à quel- qu'un, ou luy avoir obligation. * Ingenui animi efl , cui rnul- tum dibeas, eidtm plurimiim Telle debere, Cic. C'eft la marque d'un bon cœur de vouloir eftc oblige de nouveau à celuy à qui on a de giaudes obligations. Iiiveniio ejus chio infuU dibetur. Plin. Cela a efté. trouvé en rifte de Chio. _ Corpera debtntur fato. Virg. Il faut mourir. DElVÏLlS. m. &/. 6c hoc dUnë. Adjeft. (genit. dibilïi.) Cicer Débile, foible. OT. 6c /. ' DËBlLÏTÀS, genit. diMûtii. f. Cicer. Débilité, foibleffe <" li 3 (fois.- 2y4 DEB. DEC. (foit ducorps »«de l'cfpritO^ „.,,«•. DÈBILÏtAtIÔ, genit. Militatioiiii. t. Cicir. Foiblefle decoeut oK de courage. /. _ __ , „,,.,.. a- ■ DëBILITATÛS, ddilit.ttà, dcbililaium. Ciccr. Débilite , attoi- bli. m. débilitée , aftbiblie. /. * ^mmo dtbilitatus. Cic. Qui a perdu courage , découragé. •* ^ jure cognofcendo diiilitatus. f<«r. Découragé d'apprendre le droit. _ ^ D£B(I-'TÔ, dtbiltUM, dtinliiiivi, debithâutm , dihilîttre. Cicer. Dcbiliter , afloiblir. ♦ Me dalor dihilit,it , iiiduditifue vonm.. ûcc: La douleur m'affoiblit & m'empefche de parler. NitlU fjl tantA VIS , qit.t 'ion ftrro dcl/ilitari , frdnptjue pojfn. Cicir. 1! n'efl rien qui ne plie fous la force des armes. * frM- gi ir dehdiiari molcjhi non oftrtrt. Cicer. U ne faut pasfelaillcr abbattre, vaincre , ni afFoiblir par la douleur. ^nimo déiliutri. Cicer. Perdre courage, s'aftoiblir. DËBjTlÔ, genit. dditiim!. f. Car. Dette. /. * Dijjlmitii tft pe- cmiiî dehino ir g"ÙJ!. Cicer. Il y a de la diftérence entie de- voir de l'argent, & eftre redevable d'un bienfait. DE3ITOR , genit. dditin's. m. dccr. Débiteur, qui doit de l'argent, m, DËBÏTUM , genit. dêhûl. neuf. Cic. Dette. /. ce qu'on doit. ♦ ConfeSari débita. Citer. Pourfuivre fes dettes , fe faire p.iyer. DËBÏTÛS, dibha, dêtilûm. Cicer. Deu. m.deaé.f. =* Débita oj- ficii funft. ciccr. Faire fon devoir. DËBLÂTËR.Ô, ddlMerâs, dcblutirivl , dcbUtërâtum , dchUtc- rire. PUat. Babiller, jafcr, caqueter. DECACUMlNATlO, genit. decucumiiiatiôni's. f. Plin. Étefte- ment d'un arbre, m. (lors qu'on coupe la cime ou le haut.) DECÀCÛMINÔ , decaci:minAS , dtcacumïnavi , decacumïndtHm , decucumiiiire. Caliim. Éteftet un aibie , en couper le haut ou la cime. DËCÂGONOS. Smâymoi, decafonii , decagonum. Hygin. Qui a dix angles, décagone, m. 8c/. (Terme de Géométrie.) DECÀNTO, decintii! , decântavî , decantalum , decantarë. Cic, Chanier, célébrer, publier, divulguer. * Miferatiles deeaniare elegoi. Honti. Chanter oh compofer des Vers élégiaques , eu des élégies. DKCANTAB.E. Cicer. Loiier, publier, redire fouvent. DËCAPOUS, genit. decapSiii. f. Plin. Contrée de Syrie , voi- fine de la Judée , ainfi appellée de dix villes qui y étoient , on la nomme aujourd'huy Celefyrie. DECAPÙLÀNDOS, dccufulandii, decupiilâiidiim. Qu'il faut fur- vuider. * Oleiira ftpè decapulandum. Plin. U faut fouvent vuidet l'huile d'un vaifleau dans un autre , il faut la changer de vailliau. DËCÂS, Js'uat. genit. di'câdû. {. L'V. Décade, dizaine, f. DËCAULËSCÔ, decAulèfcis, dccauiêfcere.Plin. Poufler une tige, monter , ( parlant des herbes.) DëCËAtëS , genit. deceâiiim. m. plut. Strab. Ceux de Grâce & d'Antibe. DECËDbNS, genit. dicedrnth. omn. gen. (Participe.) Cic. Çj»\ cède, qui quitte, qui s'en va. * Te vemente die , te dtceden- le canebam. Virg. Je chamois vos loîianges le matin & le foir. DHCËDO, dêcèdïs , dècêflî , dëcêfiî<■'- cêntifsïmiis , decentifsimri , decentifi'imftrn. Siict.'\ Beau, qui a bonne grâce , décent, m. belle , décente. /. Convenable, m, &/. *Habitus decentiar ,tji!.im fublimior.Tacii. U eftoit de bel- le taille, pluftôt que grand. *Fxna decentior. Sen. Une peine plus convenable. DëCENTËR. (Adverbe.) Avec grâce & décence, de bonne grâce , décemment. [Ciceron dit decêntlfsîmi.] DËCËNTIA, genit. deceniix. f. Cic. Grâce, bonne grace,bien- feance, décence./. DËCËÔ. Vûjtz. Decet. DECEPl. Prétérit de Decipio. DÊCEPTIO, genit. deceptionis. £. V'itr. Tromperie ou l'aûion de tromper. /. DECtf TOR , genit. dectptlris. m. Scn. Un trompeur , un af- fron- DEC. fionteur , un fourbe, m. DECEPTOS , dccêpi.i , dccrplûm. ( Tarticipe de Dccipit.) Vir^. Trompi;. m. trompée. /. DÊCi;R.NÔ, dêàrijtiy dê^rcvl y dètrèttim , dêcèrnfre, Cicer, (Ce Verbe compolè de Cenio, Ce prend pour toutes les choies où il faut ufer de jugement & de difcernement , ou faire fepara- tion Se divifion.) Juger, décerner , ordonner , prononcer un Arreft, accorder à quelqu'un. * Deccrnitiir O.rm.unco tnum- fh::i m.victile bcllo. Tadi. On décerna le trioniplie à Germa- :. ^Trtum- cerner les DEC. nicus, quotque la guerre ne fut pas encore terminée ph^tia otnflmentA decerni jubft. Tacir, Il luy tir décerner Jcs m.nrques triomphales. ^Mnlni dcccmuntm. Tant. On fit plu- fieurs Reglemens on Ordonnances. * Dcctmrrc pccuniam nd IhJui. Cic. Ordonner de l'argent pour les jeux. * Decerncve <]uxflio>!im. Cxf. Ordonner qu'on fera le procès criminel à f|uelqu'un. * Dcctrncre t:t ycienùiis Irgibm qn^rituir. Cic. Or- donner qu'on fera le procès à quelqu'un fclon les loi.f an. cicnnes. * Dtccrncre novam ijuiftionerit. Cicer. Ordonnerqu'on fade le procès à quelqu'un e.straordinairemcnt. ♦ Stcundùm ali()nrm dcccrncrr. Ciccr. Juger au profit de quelqu'un , juger en fa faveur , luy donner gain de caufe o» caufe gagnée. Le contraire eft, Decemerr alicjuid loiiita rem alkiijiu. Cicer. Ju- ger au defavantage de quelqu'un. Decerno. Arreftcr, déterminer, lefoudrc, prendre réfolution , conclure. ♦ Vxorcrx drcrevtrat fe ft m:hi dare hodic. Trr. Il avoir rcfolu de me marier aujourd'liuy. * Daretum eft mthi. PluHi. J'ay refolu cela, je fuis déterminé à cela. C'eft une choie arreftee & conclue. Decerso, feul, ou piign.î. Vat-M.ix. fupt^m, Liv. Combattre, décider , vuider un différend par la voye des armes ou autre- ment. * Dceirncre pro f.xmii (ir ftrimii dhciijui. dur. Com- battre pour la réputatiori & les biens de quelqu'un. Ou bien , Dci^rr.ere nrmis. Cicer. w^cff. Li-u. ftrro vtl armis. Virt. Dé- meûer, vuider une querelle les armes à la main, parties ar- mes, par un combat. DËCtRl'Ô , decêrpis , dëcèrpfi , dècêrplûin , dicêrpèrê. Colum. Cueillir , arracher , prendre avec la main. •♦ Folia , flores. Colum. Cueillir des feuilles 8c des fleurs, tcî" Dccerperc fruclia ex re aliqui. Htrat. Recueillir , recevoir de l'utilité d'une chofe. Decerpo. Arracher, ofter, diminuer. * Nihil fili ex ijik Unde drcerfit Centuria. Ocer. Aucun Capitaine n'a de part à cette gloire. •♦ A> ^id jocKi de gravitai e dectrperet. Cic. De peur que la raillerie ne diminuaft de fa gravité. * Decerpere ex dignitate aller,»!. Plm-Jun. Ufurper une partie de la diçnité de quelqu'un. Df.cerpo. Sji'mt. Prendre, extraire. DÊCERTATIO, genit. deceruiiinh. f. Cicer. Débat, différend m. dilpute , querelle. /. DECÉRTATÙS, decertitH , decertâtnm. comme, T^f?«« deceriata odni. Sut. Des Royaumes pour Icfquels on a foûtenu de grandes guerres, ou efluyé des haines irréconciliables. * U- ncrpo Trt'''''"' '"'''""^' -"^'^ t"vaux elVuyez par un combat, r^ U ''""■''" j deeêrlivi , decirlâtiim , deccrtâré'. Cicer Conibattte. »Of imperto deceriatnr. Oc. On combat pour voir qui ler.i le maiftre. » Decertare armis. Ctf. Combattre les ar- mes a la main. "■ gimmobrem .Ariavijltls prxlio non decertaret <■*]■ rourquoy Atiovifte ne vouloir pas combattre. *Decer- ure manu. Ocer. Combattre main à main. *nVr?M^°"'^/'"''' ''''>'""'' ^"'^ ^" '^'l?"'^' «" différend. rfcZtTZ'^~r^^''""'""'"f' dceertarefoi,,, fu.t. Cic. De- r.P?-c«tA ■ '" °"' ^«ouftumé de difputer entre-eux. lieu. /. *p,,s deceffioms. Ccr. Le jour du départ. ^^^frut°;TrfSm'me'"'"- - *^--^" ''/-- Cicer. ^^^11^^^ \^^''- ''"■.'/'"'■'• ">• ^"">' 0."! « P«'«'dé un autre dans une charge j predeceffeur. m. 0^^» cédé fa charge à un DECESSUS , genit. 7. Fin d'un accès de fièvre. /. *^"f(/Hj/e DtCÊSSUS, decp/ra . dteènûm C.nmrn^ r- a J i j rr- on lua beaucoup de monde. retires, DÊCËT , decint , dcciba, , décUit] , dicûcre', Acclrë. Cicer. Vir?. 25-^ *Èec\l' 1 '^ ''/"■'^^»°^ il fied bien , il eft convenable, vifnt I ien ^'n'^"' r''"^ ^" ''^'"^ "'= '■^'' L^icn , me nous fovo;. L ' V" '^' '"""■ ''''•■"■ 1' ^^ ~^ propos que eft iZ r °""'J^" Seiis. '^Vt „Ms decet. Ter. Comme r»r„ ,/""",' ' ''" P"»^""" de noftre qualité. -^ Orato- de fé mett%"en""-i '""* " "'"" ^'' ''°""'*= ^ "" «"'«W )lfallZ(lf/rv- ^"^,- * ^'^""f" ^"^•"'•'ribu, decmuti. Ce. t^ NUdlr, ■" "^^ P'"' 8"nds exemples. fa^e m" ér'éZ';" ■}''•'"' ^"'"^^ /""re. Ce. II ne faut rien nPc^TiA^ ° §*="'^ "" "o" inclination. Cdti^Ùe fufhLo;:^''- ^- //'^,.^"'" ' Ville de la Gaule exequo. C^f. Tomber de cheVa in! / , ^''"' °'^' TomVr daL les laqs' donn " dafs «"«l'els'^'^T ^^2 '"Ê:'-dt"-/''irr '^^ '^ P'^ye. s'U vint" p.euv;ir ""' te^rplus""' '" ^'"'''" """'"■ ''"'■■ Ces bre^bis nTpor- s^oi^r^^i^;^;^:^:- ^''"■'>"- ^e pas fùivre l'original. DbClDO, d-ccidn, dïùdi. dèchrtm, dc..ldérr. (du verbe C^.h ) c^er U°S: '"""'"• *'-'^'" '"■'"'■ ^■''-''— '• Tran. °tou"t'fu1;t°Hfiî'ff' '"!"f" ^."^-lit^' d'arbitre en retranchant con nîid r % A 'J ^PPo-nter, tranliger , accorder , ae- le décider » n"'!^;'' ''"'?'°"""- ^"Z""- Juger un différend, nJ r * Deadcre pro hbertate. J«,. Venir à compolition pour fauver fa liberté. » Dee.dere fin^uU „<.era terJTdZ "■■■Cicer. Taxer chaque arpent de terre à%rois boiffeau.x. . "fai;l' uneTral!H^-o^';VeI'C/^" -" ^-"î"'- ' P^«e^ lefianlesf""''""-^""^'"'- ^es tefticules pendants entre °^oupée.^/!' ''"''^"''' ^'"^^^'"- (''« C^^'-) O^"'- Coupé, m. DËCltS. (Adverbe dénombre.) PUut. de. Dix fois. * Declei r:^:,;^!^;; t.:: '""- "'"'"' """■■"'■ ^'^- ^-^ -'"-". DËCIMA, OUDÈCÛMA, genit. deciim^.i. ou DËCÛM.f genit dec«mariim. f. plur. de. La dixième partie o» la difmê de bled & de vin. * Se plus decumà non d^imiim. Cicer. Qu'il ne donneroit pas plus de la dixième partie. * .Addieerede. eumas nhcu,. Cic. Donner les difmes à quelqu'un. DECIMO, decimSs, dicimivl, decimâiiim, decimârë. Suet Ta- cit. Front. Décimer , prendre le dixième foldat d'une com- pagnie pour le punir. (C'eft un terme de guerre.) DECIMODIA, OUDËCËMMÔDIA, s^nk.deccrJ,odi^. f Co. lum VaiUeau qui contenoit dix muids de liqueur Se? »,^?^'i'^°"™^ Adverbe.) Liv. Pour la dixième fois. Utt>lJVlU;>, décima, dicimitm. ou DËCOMOS, deeitmâ., deàimûm. Cic. Dixième, w. & /. Citera multilndo forte duimiis ^wfa,., ad fi-pp/ieium l'eai Liv Pour ce qui eft des fimples foldats , on les fit tirei au fort ôè on lesdecima, on en punit de dix un. DECIPIÔ, dicipii, dècèpi, diûputm, dichërè. Cic. Tromper, fouiber quelqu'un , l'abufer. » Specie reSi dccpimi.r. Jhr Nous fommcs trompez par les apparences du bien. '^DecepiM, Jum m hoc. Plant. J'ay eftè trompé en cela. Decififono laborum. Hor. Oublier fon travail Se fa peine, ne la point fentir. '^ " > ">. DÉCIPOLÛM, genit. decipun. neut. .^pul. Trebûchet à pren- dre des oileaux. '^ DËCÏRHMÏS, genit. dccir'cmis. f. Pli„. Galère à dix ranas de rames. ° ■ DËCÎSÏÔ , genit. decifîr,„,s. f. f,V. Appointement , accord de deux perfonnes qui ont quelque différend, m. =* Saceredec/i.- nim 25(5 DEC. tJtm. Ciccr. Faire un accord. * Decifionis itrtiitr Cttcil'ms fuit. Cictr. Cécilius tut l'jrbiire de cet accord. DECIsOS, dtcîsi , tieâmm. (de Cxdo.) Hor. Coupe', m. cou- pée./. *DËC1S0S, dicifa, decisût». Cic. Décide, terminé, m. décidée, terminée. /. Rj" Decija nrgotia. HarM. Des affaires décidées ou terminées. DÊCLAMATIÔ, gcnit. dnUmatiinïi. f. (ic. Déclamation. /. Li manière de déclamer S: de prononcer un difcours en pu- blic. Déclamation,^ exercice ufitc dans les Ecoles des an- ciens Rlieteurs & Sopliiftcs. La pièce qu'on compofoit fut certains fujets. DéCLÀMAtoR, genii. detlanaiôrÏ!. m. Cii. Déclamateur. ot. Celiiy qui exerce les autres à déclamer , «» qui s'y exerce ' Iny-îiielrne. DECLAMATÔRIOS , decUmnlùrii , dccUmMorïûm. Cir. Dé- clamatoire, m. & /. de la déclamation , ou qui concerne la déclamation. DËCLAM.ÏTÔ, declamttâi, declami'tâv'ï , decUmïtâtïtm t dccU- rnïi.ïrè. (Verbe itératif.) Ciccr. Déclamer ; o« déclamer fou- vent. *Dcctamitarc de ali^uo. dur. Se plaindre de quelqu'un, déclamer contre luy. DECLÂMÔ, déclamas, decUniâin , declâmâtûm, dcclâmâtè, Cic, Déclamer, s'exercer fur des fujets feints dans les écoles des Rhéteurs. DfCLAMARE contm alicjuem , in aUcfuem. Cicer, Déclamer, iu- veftiver contre quelqu'un, fe décliaifnet contre luy. DÉCLÀRÀTIÔ , genit. dccLirationïs. f. Cic. Déclaration. /. * ..■irmns dicUrAiio. Cicer. Troteflation d'amitié , déclaration d'amour. /. * ^nimi. Cic Déclaration de l'es feniimens, ou- verture de fon cœur. /. DÈCLARÔ, dcclârâs, declâraul ^ declârâtûm , declarâré, Cicer, Déclarer, faite voir, nianifefter , moutrer. * Déclarant gau- dm vultu, Siai, Ils montrent leur joye fur leur vifage , ils ont la joye peinte fut leur front. ♦ Prxfcniiam fuam fxpè Di- ■VI d.cUrum, (ker. Les Dieux font fouvent fentir leur ptefen- ce OH leur protection. * Ln^ ulent.un plagam accipit , ut diclar,iT £icatri.x. Oc, La cicatrice montre afléz, fait aflézvoir la gran- deur de la playe. DECLARARE alicjHtm confulem. Cicer, Déclarer quelqu'un Conlùl, le nommer. DÉCLIN ATÏÔ, genit. decUudiïôms. f. Cic. L'aftion d'éviter, ou de gauchir pour éviter quelque coup. * Purvâ decimatione effii'^erc pctirioiics. m: Éviter un coup en gauchiflant tant foit peu. * faccre declinalumcm a malo fapientis eji. Cic. Un hom- me fage évite le mal. * Decli/iaiio ad hOidinem. Cic. L'aAion de fe tourner au mal. Declinatio hrevii à profopio. Cic. Petite digreffion. Declinatio. Var. Quint. Dédinaifon des noms. f. (Teane de Grammaire) DHCLÏNATÛS, genit. declinaiûi. m. Var. La mefme lignifi- cation. DECLIN ATÙS, déclinât i, decimâtûm. ^uint. Qui va en dé- clinant. * Dcilinata *tai, giuint. L'âge décrépit , la vieil- lelfe. DtCLiNATUS. Qiii s'éloigne. * Necjue dicUnati4m e^uidcjuam ab aliaritm ingénia ullam reptrias. Ter. Vous n'en trouverez aucu- ne qui s'écarte au qui s'éloigne le moins du monde du génie des autres. DËCLÎNÔ, deiUnâs, dcctinâvl , dedînâtûm , deiRnârë. loco , à ioco. Cic. Se détourner, s'éloigner, s'écarter d'un lieu. "-De- chnare de vi.i. Cicer. Se extra vinm. Plant. Se détourner du fhemin , s'écarter, fe fourvoyer. * Dedinare iclum. Liv. Détourner le coup , l'éviter , gauchir , elquiver , parer le coup. Declinare 4/1JMÔ. Prendre fa route vers quelque lieu. *T)ecli- imre a^men atiquh. Cuer. Faire prendre une autre route à fon armée , luy faire quitter fa première route pour la mener ailleurs. •* Hue declinabam, iiec invilH!. Cic, C'eftoit là ou je voulois venir. Declinare. Éviter, fiiïr. * Declinare initia, à ■viiiis. Cic. Éviter le vice, s'en éloigner. Dfciinarf. Décliner, decheoir , baiflér , tomber, defcendre obliquement. *£)f, /dm; ,>, vefpenm dies. Cahmi. Le jour b;iif- ie, cft fur fon déclin. * Inflarnmauo dcclm.it. CelJ'. L'Inflaui- DEC. matîon s'en va , fe pafle. Somnus decli/iat aceltos. Siat. Le fommeil fait baiflèr les yeux. »? Declinare à prapafiio. Cit. S'éloigner , s'écarter de fon fu- jet. ♦ ^ religtane afficii declinare. Cic. S'éloigner de fon de- voir, y manquer, f De ftatu. de. Elire inconftant & volage. Declinare certamen. Lit/. Refufer de combattre ; éviter lé combat. Dfclinare nomma & veria. gluint. Décliner les noms, Conju- guer les verbes. DHCLiVIS. m. &if. k hoc décrive. CxC. Hor. Penchant, m. pen- chante, f. Qui va en penchant, en baifiànr. Declivis ^tate. Plm-Jun. Qiii eft fort âge, qui eft fur le déclin de l'âge. DhCLÎVlTÂS, genit. dediviûtïs. f. Ctf. Penchant d'une mon- tagne, m. DECOCTA, genit. dcc^ax. f. Siiet. Eau bouillie. (On fous-en- tend aijita.) Les Anciens faifoient bouillir de l'eau, 8c lamet- toient enluite dans la ntige pour la rafraîchir. DECÔCTÔR , genit. decoiloii',. m. Cie, Qui a mangé fon bien en folks depenles Se en feftins , dUlîpateut , mauvais ména- ger, ni. _ DtCÔCTÛM, genit. decôiV. n. Plin. Decoftion d'herbes cui- ^es._/. (pour faire quelque remède.) DtCOCTURÀ , genit. decoRiirt. f. P/in. L'aftion de faire une decoftion , ou de faire boiiiUir des herbes , afin de faire un remède. DËCOCTUS, gcnit. decôffûi. m. Plin. Comme , Omnes gcmnit milli! drcotlu nitefeiint. Plin. Les pierreries fe polilVent les fai- fant boiiillir dans du miel. DËCOCTUS, duciU, decoUFim. (Participe de Deco/juo.) Coliim. Qu'on fait boiiillir , »« cuire jufques a une certaine diminu- tion. Kj- Decoctum argenium. Cic. Argent follement defpenfé. Kj" DtcocTA vox. Cicer. Une voix faite, qui ne mué plus. Decoct* Satyre. Perf. Des Satyres bien travaillées. * Si farté aliijuid deco&iui audis. Perf. Saiyr. i. Si VOUS entendez quel- (]ue_chofe de plus chaftié & de mieux travaillé. DËCOLLO , décollas , dtcoUivi , dcoiLitum , dccôlliirè'. Suer. Décapiter quelqu'un, luy couper la telle. Kî" Decollo. Tromper, manquer. ^* Ejl mihi illic fpes cenatica, Ji ea dccollabit, rtdtbo hric ad fcncm. Plant. J'efpére trouver là un bon repas , li mon efpérance me trompe , C cela me manque, je reviendray fouper chez le bon- homme. DECÔLÔR, genit. diioliris. oran. gen. Plm. Qui a perdu fa couleur. Terni, w. ternie. /. DËCOLÔR.^TIÔ, genit. decoloratiônït. f, Plin. Tcrniflement des couleurs, m. couleur ternie au paifée. /. DECOLORATES, decoloriiîa, dccolorâiiira. ^itcï-ad Heren, Qui a perdu fa couleur, terni, m. ternie. /. DECÔLÔRÔ , décolorai , decotoravi , decolôrâtûr» , dieSlôrârè. Cotum. Ofter, fiire perdre la couleur, la ternir. tâ" Cicdes decaloravére mare. Hor, Le carnage fie le fang ont fait perdre la couleur à la mer. DÊCÔNClDÔ , deconciliâi , deconcilïârë. Dont on trouve un exemple dans Plante , Nihil dctonciliaris illi , Plaut. Frag, p. z. 20. Vous ne luy ofteriez rien , &c. DECÔQUÔ , dè^oquis , dècôxi , dccoSliirn , dë^otjuèrè'. Horaf, Faireboiiillir , faire cuire jufques à certaine diminution. 'f Humorem decocjun.Viig. Il cuit l'humeur. ^Dicopiert ali^md. Plin. Faire une decoftion de quelque cliofe. [£j" 'Res cjui decocjitit domina. Colum. Une terre, un fonds qui ne rend aucun fruit au maiftre qui le cultive, qui trompe l'efpc- lance de fon maillre. Decaqiiiiur argentum experiintihui. Liv. L'argent diminué 0:1 decheoit , lors qu'on l'éprouve dans le creufet 0« la cou- pelle. [ij> Decoqjjere. (Dit des ouvrages d'efprit qu'on polit 8c qu'on perfectionne avec le temps.) Mat cri am elfe primnm voh vel ahundantiorem ^atcjue ultra quàni oportel fufam , muliiim inde dccccjHenf annt. ^int. Je veu,ï d'abord que la matière de l'ouvrage foit abondante , ïc plus ellcndué qu'il ne faut , le temps en retranchera toujours allez, c'ell à dire, on la polira avec le temps. K3» DtcotiyKRK fcul. Ctc^r. Manger , dillîper , prodiguer fon bien en folles depenles , le depenfet mal à propos. •• Tenes- 1 DEC. Ht mimot:n pyxltxldtiim te tUioxijft ? Cictf. VouS fouvenez- vous que n'ayant encore que 14 ans , vous avez tant mange Ai h'iea) * Dtcoqiiert criiiiaribHs, Cicer. Faite banquetoutc à Tes créanciers. Dtco^uere bons fpti. Soi. Ftuftrer refpe'tance. DECOR, geoit. itëiSrii. m. de. Beauté , bonne grâce, bien- léance. /. ♦ lucimpim dccor. Sin. Une beauté négligée. *OJfîctre dtcori alitujus. Liv. Nuire à la beauté de quelqu'un. të" DtcoB. Vttr. La bien-féance , l'œconomie dans les Edih- ces. /. DÊCORÉ. (Adverbe.) Ck. Avec grâce, de bonne gtace. DËCÔRO, dtcoYÂs, decorâz'l , deiorâtrtmy dec^Yârc, Cicer. Hor» Orner, embellir, illuftrer, rendre illuftte. * Dccararc aHijiiem haiioriiiKs. Cictr. Rendre de grands honneurs à quelqu'un. * Siipiones yAtriam fpsiiis triimiphiftjue décor liruul, Cjc. Les Sci- pions ont orné leur patrie de dépouilles, & par des triomphes fur leurs ennemis. * ^dmimùone aliqucm Liiidiùui drcorare. T.uit. Révérer quelqu'un par l'admiration îc la loiiange'. * Oppida fublno fumtu dicoran, Hor. Orner, embellir les villes au-^depensdu public. DËCÔRTICATÏO, genit. dicortlcatiims. f. Pbn. L'avion d'ofler l'ecotce 0» de peler un arbre. DHCORTICATOS , dscorticâiâ , decor,ticâtHm. Pllii. Pelé. m. pelée. /. dont on a ofté l'ecotce. DtCÔRTÏCÔ , as, âvi, âiiim , ârë. ^riorim. PUii. Peler un arbre , luy ofler l'ecotce. Decorticari. Flm. Eftrc pelé ou dépouillé de fon écorce. DÉCORUM , genit. dulr], neut. dur. Bonne grâce, bien- féance. /. DËCÔROS, dccorâ, dëcirûm. Cictr. Beau , qui a bonne gtace. 7w. belle. /. * Dtcorm ah afpcclii. CoUn. Beau à voir. * Eaciii drcora. Horat. Un beau vifage. Dfcorus. Honnefte, bien-feant. m. honnefte , bien-féantc. /. * DifpMttiiio non im alicui dtcora. Cher. Une difpute qui Ii'elt pas autrement honnefte à quelqu'un. "■ LacryM.c départ. Ter. Des laimes bien-feantes. * Vix faià deconm vidctttr cum plii- rcs diii ejfe in Crtiffi Tufculiino. Cher. II n'eft pas trop honnefte de demeurer plufieurs jours dans la maifon de campagne de Craflus. •* VetU aticui non drcora. Plaur. Des paroles qui ne Jour pasdignes de quelqu'un, indignes de luy. DËCRËMÉNTUM, genit. dccremêml, neut. .AkI-GcI. Diminu- tion, f. Dectoiftement. m. DËCRËrïTÛS, decrefiiâ, decrepîiûm. Cicer. Décrépit, m. dé- crépite. /. Qui eft dans une extrême vieillefte. *,^tas dicre- ' - ""■ /'?'■ ^'^^^ décrépit , l'extrême vieillefte. DECREPO, i^crepi!, dècrëparë. Ptaut. froprement, Jetter fon dernier louffie , (cela fe dit d'une bougie , qui en mourant *■)""" petit bruit ; & pour cette raifon l'on a appelle les vieillards Decrepiti , pour dire qu'ils font toujours fui le point de rendre le dernier foupit oh fouffle de la vie.) DtCRHSCËNTIA, genit. decrefcintlx.f. Vitr. Accourciflèment. rn. diminution des jours. /. DECRESCÔ, dccrëfcis, dhrèvi, dëcrêiiim , dëcrcfcërë. Cic. De- croillrc, diminuer, aller en diminuant , accourcir. * Morhus T.trn'"'-'^''^- La maladie diminue. ci(-^'''^f°»'*^^' '''"'""' '^ ' d'crctoriûm. Se». Decifif. m. de- d^rifiV^i. "a" ''"■'•"■'"•'■'• ■S'"- La mort qui eft le moment aeciut de noftre éternité. ^(:,'^''rt'"fr"L"'" J'^'"''" '''"'^'"- ^"'- Vouloir dés- héritei fon ■n.rVvlJ, "" ^ Chimie la plume pour le dés-hériter. auxolivërs&'^/''"""'"'' "'"£ • ^'"i"/?"'- P'"'- Jour fatal donnaJc^. /! ^'""- '"""''■ "««■ "^- ï^^"«' Arreft. «,. Or- EËCRFTf.>''r-°.°S'"«- "'• Maxime./. ^iS'!:.ix!::^ti^::i'^''^r^ '■"-■ °"^--' Cic Une deocnf^ nr? "• ^- * ^'"'mw annuii, dicriiK!. DEckHvL'pTe^ttD"cL'°o" '"d"n ""'^'''■ DËCOBO. Voye^ CuBO " ' '" ^" ^^«"'^^»- •DEC. ^sy |U1.CUM.€, genit. daumitûm. f. plur Cicer La cWCr,. , dixième partie ' ^* uilmc , ^-'i'»'- se coucher 0« eftre couché >M. f;c. D.t Sénateur» tm ^ >"'-vju(,cs. ■• D.c:ma ie?:.tro- Juges. ^'■^''^"•''=""- ^^y'"'-^'''"'^'-'. r,w. Recuferles SeCOria^^a^J;^ '"^j'""'' ''^'^de de dix hommes. dans la Milice Romaine "^'^ ''°'""" <'= «cheval I par compagnies oa centuries """""'«'« gens de pied ""Sitz^ardÉt! '""• "'"'• *^^'"'" ^"-'■•«'- De. cavaliets DËCURlO, decitriâs, declirïiivT . dcuri'^rû-^ J .- ,. . dSîô''""'""/-" '^"""". - p-X', s d;;^fne''"''' DLCURIO, geint, dccuriin s. m Kar Dénirin,, ^i , i:a..ienne lavalerie Romaine', qJi' coZrdo;;'-àT;';:vl! ""^"zj^i^^^:^"] St u^i^rtif^r v^- ]a dignité d'un Sénateur. ^"' «P°°doiti DHCURRËNS, genit. deciirrëntis. omn. ecn P/m n„; „ r cours; coulant r». coulante. /. ^ ^' " ^°" DËCURRCÎ, ./ffSrriV, ^È«7rn, ou dïeiicûrrl, dëeûrwm Jr - rere. L.V. Vng. Courir de haut en bas, <■« çf & à ' '"" DECURR0.£,t, Courir vifte. •* De TrAunalCde^rll' U. ,r courut vifte du Tribunal. «««i-i-ir. Uv. \\ Decurro. Avoir recours , recourir à. * Decmritv, ^d ,11 .a ex,ren,.m. Cf. Us ont recours à ce dernier remède ^* DtCURRFBATUR r.,«,„, "' "^' ^™"' «'^"" '"''". i'^. On vint 3 ordonner qu'il entrcroit dans la ville en triomphant H triomphe .ippellé Ovation, c'eft à dire, à pied '^ ' ''" ' q™" '■"'■ ''"■ '^°""' '' '''2"=' io^'fter'contre quel- J5> Decurrere ,W/,f,;;r, A,i,rf„. v,rs^. Achever fon travail * \,iam. Stat. Fournir fa carrière. travail. i-G-^DEcu^RERE /.,,^..„ p„;î,. ,„,. Décrire des combats en Wec / amëla vclim hreviter decurrere pofTmi Ovid n„.,„A u- DiiMysiA ""■ ■"= "/ 'T""'' f'' '°"^-' Pe" de'tofs ''"" DfcCURSIO , genit. rf««,y,„„;,. f. Br,„-ad Ocer. CouTfe qu'on fait pour piller dans le pais ennemi / >-pKli demi. PUm. L'oinement d'une bière à mettre les moits. Qui n'eft bon qu'à mettre dans une bière, (parlant d'un vieillard décrépit.) * Gnerc naiyu» ij demi. Vrr?. Avoir quelque réputation & quelque gloire. DilCUSSATlM. (Adverbe.) fV/r. En forme de croix de St. An- dré, en tautoir. DËCOSSÀTIÔ, ^Qoix. Jcaig:n:ôms.f. Vitr. Croix de St. André. Sautoir, m. DËCUSSIS, genit. d-nifiïi. m. Vitr. La figure d'une croix de St. André. Dtcussis. Viir. Le nombre de dix, une dizaine, dix ades. *[Ou, ce qui valoit dix allés, qu dix demi-Onces Romaines. Varro de L.L. Lih. V. $. i6. L. C] DËCySSÏSSbXlS, genit. dnujjifs'exïi. m. FiVr. Le nombre de feize. DËCUSSÔ, dt'CHjiiis, deiulj'avl j detii/sAtum , decnfsarè. Cie. Vitr. Faire en forme de croix de St. Andié, en lautoir. DËCOSSÛS, dicrifi, dJcûfsH/a. (de ûicKi/o.) Iroptcment , Ab- batu en fecoiiant. m. abbattuë. /. DËCOSSOS, genit. dici-Jim. m. Plin. L'aflion de fecoiicr. m. fccouflc. /. PECOtIÔ, dccuiîi, dêcîîfsî, diiâfMm , dëciiiérë. Virg. Abbattre ou faire tombe? en fecoiiant. * Silvis honartm dccutit Deum- hir, Hor. Le mois de Décembre fait tomber les feiiilles des arbres, ch dépouille les arbres des forefts. Ex oulufo aifjtte ùhfi^i^ato nrmano dccutio argent! tnnuim ejuan- lùm m:ln Uért. Plant. Je tire de cette armoire fermée & ca- chetée autant d'argent que je veux. DËDËCËT , dsdetuit , dddecirr. Oc. Il n'eft pas féant , il Ced mal , il n'ell pas convenable, il el} mal honnefte. DËDËCÔR^ . déshonorée , diffamée. /. DEDËCORÔ, dedecdrdi, ilidtcorâv'i , dcdecorâlûra , dtdetorârë. Ttrenr. Déshonorer, diftamer , faire déshonneur. * Dedco- rmr Ce- T/jur. Se déshonoier. DËDËCORÔSË. (Adv.) ^iir-Vi'!. Honteufement. DEDËCÔaÛS, deiltcdra, deduoritm. Tant. Déshonorable. ot. Se f. Qiii fait deshonneur. DEDËCOS, genit. dcdechU. neut. Cie. Déshonneur, m. Infa- mie. /. opprobre, m. * Tu natitrx d'duui. Phxd. Toy qui es l'oppiobre de la nature. * Dedecori ejje [atrtbus. Cic, Paire déshonneur à lés parens. * D.-dicore nu/h abjhnere. Ctcer. Commettre toute forte d'infamie. * liuiirrere m drdeccra. Cic. S'attirer toute forie de deshonneur. DËDlCÂTlO, genît. dedicatimii.î. Oc. Dédicace , confécration d'un Temple, f. DEdïcatOS, <ï, ûm. Oc. * iy£des ttlicui dedicata. Uu Temple confacré a quelqu'un. DËDICÔ, didicas, dediiHt/T, dëdieilûm , dêdUcârc. Cictr. Dé- dier, conlacrer. * ,y£drm atiiui didicare. Cic. Confacrer un Temple à quelqu'un. '^ Lilirum exarata tcrtium ty£,fiifi jhh... Hmari ir intri i> dcd:rail illaM luis, riiii Je m'en vas cora- |iofer dan5 le ftylc d'Efope un troifiéme livre de fables, que .je vous dédiciay. DED. Deoicarë ;«««/«, i» cenfum. cicer. Donnet un eftat, untolle. un dénombrement de fon bien au Cenfeur [Les Verbes Dcdicare & Coufecrarc différent en ce que pour Dedior,il falloir un Temple, des Autels, des Statues des Dieux en prélence de tout le Collège des Pontifes, dont l'un tenoit la porte Se l'autre prononfoit les paroles dédicatoires: au heu qu'on pouvoit Conlacrer un lieu fans tout cela le Tribun du peuple ayant feulement la telle voilée enptéfeace du peuple , ire] DEDÏDICI. Prétérit de Dsdisco. DËD1GN.4TÏÔ , genit. dedi^nai/inn, f. ^nif. Dédain. ». ' DEDIGNOR, ima fiât. Cicer. Supputer iuf- tement par les régies de l'Addition & de la SoulUaftion la lomme qui refte. ♦ De hn d,v,i„s JiOi diducunt drachmam. cic us le retranchent une dragme de ces richeflès. UEDucERE à OU de. Tirêf, retirer, ofter, détourner. * Dedu- aZh.T""J f""'^'^ """"' '• t""-^'"!'^ ""im,. Ctc. Détourner queiqu un d un mauvais deflein , le retirer du mal. * ^4 er- * l,,;, ^^ '"" d'erreur. *^ «««. Ce. L'ofter de crainte. y""!'»'". Cner. Le confoler. xj«f««w «/,ya,„, ^, f,„teu„â. Ctcir. Faire changer de fenti- TerdenSlf-^"?""- " De flatu vt,^. Ocer. Luy faire chan nd '""'^ ^^ vivre oh de vie. DedJcerT ffl™ ^,'"^""" "'' """"■ ^-'^- ^^'^''^" ™= -'ff-^ife. fon bonnet """^' °" t''"'""'- ^'•'"- "'^" fon chapeau « '^Ded^tTr ''"'""■ '^"""- "^*»'''^ °" l'en veux venir. .«deva;;rjûg^"*°"'»- '■"'■ rorr«ut,eaftaireeni„fii«, Item hut âfdux, • n-j..,^ - ^ „ J &. i;^ menée jufques C^^ ^^^ lel'tll^r '' ^°'"' " malheur ^ ''"^'^"""r. Uf. S'ils tomboient dans ce Penittint crtim m fe t,r«eri m c^^pim dtduemt. Liv. Car ils le DED. DEE. DEF. 25-9 coiijuroient de ne les point mener dans ce différend mal i piopos. J^fducere cliquer» ad citu».-. Celf. Donner de l'appétit à quel- qu un, luy faire venir l'appétit. ^"'■""l'ar ad eam ccgitaiiottem. Cicer. Cette penfée me venoic flans 1 efpnt , me palloit par la tefte. ,-).Ta\ ''T "■' "!' '{'fi''' ''"i""" '"•" potutrnnt. Cicer. Ses li- chelks n ont pu ébranler ma fidélité. duf'T'Hy''",' ^''"'"- ""■'•'■ "luy a ofté la fièvre. * n<- li^Z'^ ffi'r Ùl' ''''''■''■ ''''"■ Cette herbe ofte le dégoût. Uedlcere fi/a. Plvi. Filer. Ded..ccre carkaja. Ucr. Étendre les voiles. nostr^t'eimer^ '"''"■ '""■ ^" compagnons mettent fo^'chémin"''*""" '" '^"""' '^""- "^^"'""^ quelqu'un dans DiDucERE tj,ccv,. {Pempovim Poète comique. ) Faire la peti- de femm J'"'""" ^'' ''°''' ^ '" '''"'■'"^ '^'""= vo''' gtefle & DtpOCTiÔ, gçnit. dediiat-oms. f. Cicer. L'aaion de couduitc. Conduite. /. Timrum d fome dediiêfio. Cicer. Tlufieurs conduits d'eau OEvvcrio m,/t„us. f. Tront. M.inquc. m f '^^JlayJdcful.o. Manque .« difetic d'eau. * Drf,d,„ «„m,. ' eu. Manque de courage, découragemeiu. w. » û./««,» «j.- wrf. cr/y: Défaillance de cœur, foibleffe. /. * Vmum. iuc. Manque de forces, foibleffe. ^ ,. . , ^ , -, o, ^. -,,, DEiECilo Sotis & Lmn. Ocer. Eclipfc de Soleil & de Lu De°/eciio. Cicer. Révolte , rébellion. /. ( lors qu'on quitte fon Seigneur légitime, qu'on prend un autre paru, & qu on s e- levé contre luy les armes à la main.) J) ET ici lo a rttln ratioiic. dur. Abandonnement de la railon , Suct. Un rebelle , un te- oa éloigncment. m. DËFHCTOR , gcnit. dcfcHôrh. m, volté. r/l. ^ .^ . A- .. > DEFËCTÛS , d,fêad , dcfêdûn). ( en fignification adtive, ; comme, DtftcU Uor, fcu^aus. Su„t. Une v.eilleffe caileede travail * Dcfcil" f'»"> "ri""- ''°'«"- "n atbre lec 6c poura deviciileffe. * -^-'"^ cr vr:h„j drf.â,J],„.>.>.Col.t.,OEZTLt"T'"' ''%'"°'^"' '""'û^ d'étonnement. pofer quelqueThofTri?"' -Y"?'" ""''" "'""""■"• '"■ E^" cn évidence & au jour """ le monde, la mettre S^'a^J^^&efrè,^-- -f-^^r.Ut. .onner "S'Li;^t;t;l^:::^;:^rbôr^é{^"r,.-7--t- trert,.n>ee,rum oU. dir^a, nd,n, '' "^fi"^ \f t:7"if ""ï"--ri!;f.:'.„%r ''"'"°^- DEFIXÛS iV ^ T;- ^*^" 1"^ 1= io" '"e Pafle à cela O K;rf- ^- - P-fe qu'à la ter. ''d;r;^lhe;:;stri;;y Sl^n^-^ ^'>"' "°-^ «^ tout interdit ^^^ï''^' ^^"'^- '^^'«-'-''- « ^- Embraliment. Oc.) Brûle, embrafé. w. brûlée emhrafi.V ? DEFLÀGRo. A.ti.:,.:,. /^ -."-.' ^™°"'ee- / DEFLÀGRÔ, defldg. Poctâ eipHd Eftre brûlé;,; emfraîï ^^ftMlt'^^/"''''^'^'"^^'"'- ^'>- d'unVn.ffl^t^ll'''^'^'''"' '''-"»''• O,-. Phaeton fut bruled'un coup de foudre. f^::^;;;^3:« q^riï:-,- /-^ - =«- -veiopé colère s'appaiferoit. *sU,Uone i,.. <^.A«..-r.:'sel"rourn;r de t' hémi^'p otl''e': voir une perfonne. » ., .,„„„ rf,^,:y„,. o... s"ecarter fe- détourner du chemin de la vertu.' - Bell. deJleaere'Zlîtlf fut. rourner la guerre ailleurs. " Defleaere fi de currZÔ"e' '••lom,. Cirer. Ne plus briguer les charges. "'"''"'!'> t'- Pf'="t de viei confmtKdo ; OU De ffenio , carric«loM, „„ ;//, defiexit. Oc. Cette couftume ne fe garde plus JlllZ'Tn / eu ufiige, elle ne fe pratique plus.^ ^ ' ^"* " *" P^"'' T{edeat illuc mii deflexil orMio. Cic. Revenons à noftr.. nr„ pos, reprenons noftre difcours. • '" P'°- ^^il^ËO dcfte,, ctiÇvi, dcftham, dèftiri: Cicer rleorpr A- plorerle malheur de quelqu'un. * Lee reeltTrltT?,' ^' ,u, ,Ha,„ défend. mTh'.,. \a.,. Cefsi S^ffli'/éS,^; ' ft 201 DEF. fe peut excufer Se ne demande que des larmes ; s» il nous eft plus aife de ^ileuier , que de défendre ce qui s'eft pafle de- puis. * Dfihri' c^Livùr^item nltciqits , ou Itlacrytnari cflUmit.î- ti. Cictr. rleurer , regretter quelqu'un , eftre raarry du mal- heur qui luy cft arrivé. * Dejîcre mortem aticf^jits in finit ami- ci. rhn-Jnn. Fleuret avec un amy la mort de quelqu'un. DEFLËTÛS , àefiit'à , dtptrim. Cicer. Tleuré. m. pleurée. /. DÉFLEXOS, defiixa, dtfiixnrn. {de Defleao.) PU». Plié, cour- bé, m. pliée, courbée, f. Deuvxus. Tourné, détourné. m. tournée, détournée. /. A qui on a fait prendre un autre cours, parlant d'une rivière, com- me, ^ranci in atium citrfitm contarti à" deficxi, Cic. Des riviè- res a qui on a fait prendre un autie cours. Dei r.txA 4faj a laborihis ad oiium. Cic. Qui 3 pafle du travail à l'oifiyeté. DHFLHXOS , genit. deflëxtis. m. Cahini. Courbement , pli- ment. m. DËFLÔ, diflâs-, dëflâvï, dèflâlUm, difl.trè. Plin. Souffler. DëFLOCCÂtI. Comme StNts dfflocrati. Plant. Des Vieillards tout chauves , qui n'ont plus di: cheveux. (La métaphore eft prife des étoffes dont le poil eft tombe de vieilleflc. ) DEFLORATOS , dtprâ'â , drflorâiHm. Liv. Défleury. m. de- fleurje. f. dont on a ofté la fleur 8c l'éclat. DËFLORtÔ, drflirci, dtflirui, dcfimrè. Celiim. V. DeflORFs- co, & Defioro. DEFLORËSCÔ , difllrèfÙs, d'eflâriu, dcIRrtfcè'rë. Plin. Se dé- fleutir , perdre fa fleur , o« fa beauté. * Fias tcmii carpii's dcfloniit «ngui. Catul. La fleur cueillie avec l'ongle perd fa beauté. tâ'DtfloTtfM form£ di^nitits.^nfj. ad Hercn. La fleur de la beau- té fe perd, fe ternir, fe pafle. ■ Dtfiortfaint amures, Cictr. Les amouts fe paflTent , perdent leur vigueur. Cam toyporiilis virent àr defloYtfctsnt anirnr. Liv. L'cfprit eft vigoureux ou abbatu, félon que le corps l'eft. * DF.rioRESCERE. CoIhtk. Fleutir , pouffer des fleurs , eftre en fleur. DËFLÔRO, drflcrâs, d/flcrâvi , defiirânirn, drflôrâré'. ^iil-CrU. Ofter la fleur, la beauté, l'éclat d'une chofe. * CtCu ilh g^ia- Tin T/ithri^ dtflarata eli. Liv. Cet accident a terni le luftre de la vifloire, en a diminué la gloire, en a ravi l'éclat. DEFLOÔ, dëfiiïi, dêflixî, dèflûxiim, dèfliiërr. Liv. Viril. Cou- ler, tomber de haut en bas, découler , venir fe rendre o« fè dfcharger. * Hic fluviiis in T{l>cimm d'fluii. Plin. Cette ri- vière coule , entre , «b fe décharge , va fe perdre dans Ift Rhin. DsFiuERE ad ou in terram. Liv, Tomber , traîner à terre. * C!ir Deformatjo. Liv. Flétriflure. /. Deshonneur, ra. Tache./. DEFORMATUS , deform.îiâ , deformâ'ûm. Cic. Défiguré, gafté. m. défigurée , gaftée. /. Qui a perdu de fon luftre ou de fou éclat. * Civitas incendia deformaia, Liv. Une ville défigurée par un incendie. * Viiiis déformants. Cicer. Déshonoré pat l'es crimes, par fes foibleiTes; foiiillé de crimes. •*■ DFFORMATt pariiies. Cic. Des murailles tracées. Ccrios atqne dt formatas frutlus ojiendere. Quint, Faire voir des fruits tout formez. DËFÔRMÏS, ïs. m. & /". & hoc de forme. Adjeft. Cicer. Diftor- me, laid, défiguré, m.rlféant. m. diôbrme, laide, défigu- rée, mal-féante. /. * Motus deformis. Cicer. Mouvement du corps deshonnefte & mal-féant. * Dtformis acjua. Front. Une eau fale & vilaine. ♦ Deformis a^er. Cic. Un champ qui n'eft point cultive , qui eft tout couvert de ronces &c autres mau- vaifes herbes. * Non eft déforme. Cicf. Il n'eft pas mal-feant au mal-honnefte. DËFÔRMlT.^S , genit. dcformitàtti. f. Cicer. Difformité , lai- deur. /. Injignis ad defajynitatem puer. Cicer. Un entant fort laid, re- marquable pour fa laideur, qui eft parfaitement laid. aS' Deformiias. Honte. /. deshonneur, m, flétriflure./. * Di- formitas fma. Cic. La honte qu'il y a de fuir. DËFÔRMITËR. (Adverbe.) giumt. Désagréablement. DEFORMÔ , déformas , deformavl , dcforraAtUm , d/formarè, Vitr. Tracer, deffiner, tirer des lignes ou le plan d'un édifice à la plume ou au crayon. Dbformare aliijiiem. Cicer. Décrire, dépeindre quelqu'un , en faire le portrait. Defobmare «i/frt;. Cat. Tracer les plattes-bandes d'un jardin, les drefl'er. Tlieaira deformantur columnis. Vitr. Les théâtres font ornez de colomnes. DEroRstARE marmor, Mart. Tailler le marbre, en faire quel- que ftatuë. Deformare. Défigurer , ofter à quelque chofe fâ beauté', ter- nir fon luftre , la depoiiiller de tous fes ornemens ; gafter. * Cave déformes mitlta bena una vitra. Liv. Prenez garde de ne pas gafter plulfeurs avantages par quelque vice. Deformare genus. Cic. Faire déshonneur à fa race. DËFÔSSOS, defifsâ, defifsûm. (de Dcfodia.) Vi,g. Fouï ,creu- fé. m. foiiie, cteufée. /. Terga defojfi verbere. Ctaud. Qui ont le dos cave & creufé de coups de foiiet. Dtfojfus thefanrus fub leda, Cicer, Un tréfor caché on enterre' . fous le lit. DËFOSSOS, genit. dtfifms. m. Plin. Foiiiflèment. m, l'aftioa d'enterrer 8c de cacher en terre. DËFRAUD<5,"^^/»'rt?;rf.ïj, defraiidlîv'i , defraûdâtûm , defraïtdare. Cic. Tromper. * Drfraiidare aliquem drachnà. Plaut, Tromper quelqu'un d'une pièce d'argent. Defraudare fc vidori.'. fiLcfrulin. Liv. Se priver du ftdit de fa viftoire. Kj" Defraudare fe vidu faa. Liv. S'épargner , épargner fur fa bouche, retrancher fes morceaux , fe plaindre les alimens 8c fon vivre. * Sutim drfraudam genium, Tercnt. En épargnant fur fa bouche. DEFREGÏ, Tréterit de Deerivgo. DËFRËNAtOS, difreuatâ, defretiâtûm. Ovid. Déréglé, qui eft fans frein, w. déréglée. /. DËFRÏC.ÂTOS , dcfricâiâ , defricâlûm, Plin- Fiotté. m. frot- tée. / DEFRl- t>EF. DËFRÏCÔjiJl^Pir, dtfrimi,difr'icalnm, OU itëfr'iHSm , dïfrï- cUrr. CatW. Colnn. Frotter. Kî" Vrbim f.tle mMlio defric.irt. Horal. Railler tout le monde dans une ville. DEFRÏCTOS, dtfr-tna, dcfriimm. {de Drfiîct.) Colum. Frot- té, m. frottée. /. DËFRIGESCÔ, dcfrlgifus, dëfrlxi, difû^fiitè. Colum. Se re- froidir, devenir froid. DËFRINGÔ , dtftin^is , dcfrêgî , difrâlJûm , difrîngérè. Liv. Kirj. Rompre, biirer. t5* DgFRiNGKRB arb'^rts furcutuTJt ou rar/itim. Cic. Formalité du Droit Romain : Rompre une branche d'un arbre d'un fonds litigieu.Y , pour enipcfcher la prefcription , & faire Afte de propriétaire en prefénce de témoins : Cela s'appelloit Vfrr- fare , fe retenir l'ancienne pofleflîon du fonds ; 8c l'Afte de l'adverfe paitie s'appelloit Vfui-apire & V/ncapiaiie pajfidcre : Droit de joiiillance & d'ufage. yiticil 71071 fuijji armalos toi , ijui fr^tiriuTitti ramos drfriTtge- rciti arùoris? cicir. Soutiendrez- vous que ceu.x li n'eftoiènt point armez , qui pafllint par le fonds de Cécinna , rom- poient des branches d'arbres pour en troubler la pofleflîon î DCFkUDÔ, difmttiii, difiiidivî, dtfrr;dMiim,d,frHdire. Com- me, Dtfr:'.d.\rt fietcTn. Cat. Ne pas cultiver une terre comme il faut , ne la pas engraiûér Se fumer. DEFRUGATIÔ, genit. defrHgAiiaitii, f. Colum. DégraiflTement d'une terre, m. DEFRUGÔ, drfrîigâs, defrugÂvî , drfnlgiiUiT?! , difrûgârê. PUn. DégraifTerune terre, eu ofter toute la force & la bonté , en - y jettant de certaines femences. DtFRÛTÀMOS, defrutârid., difrutâriKm. Colum. Oïl l'on met du vm cuit ou du railiné. DÉFRÛTÔ, difrntii, defriitâvi, difriitâtûm ,def/ûlârr. Vintim. Coli>7n. Fjiire du vin cuit ou du railiné. DEFRÛTUM, genit. diftûil. n. Cilf. Colum. Vin cuit, w." du raifiné. m. DÊFOAT, pour Deficiat. P/. Le jour qu'oni t , 264 DEG. DEH. DE J. qu'en 3 piis pour goiicer au vin on le vin. DÊGÛSTÔ , (if^îtjï^sj de'iKJlhvï i dcgiijiâittm , degujiare, Plin, Goûter les fruits &: le vin. + Lihare ac degujlArc finguU. Pli». Goûter de tout. [I^ Dkgl'Stahe nlii^ueni j ou ^licnjus mcnttm ^ fenfumcfue odorA- ri, & dc^ulltirt. Ocer. Tafciier de pénétrer le fens & la pen- iee .d'une peifonne , le fonder , le goufter , gouiUr fa penlee. Dtij^iijlMt vitttm ift'tquam. Cic. ElTiiyer, éprouver une maniè- re de vie , en goûter , l'éprouver. ^iliijmd fpeiuU rx tno ftrr/iùne dcq^ftflaveyitt. Cirer. Voftre dif- cours luy avoir fait naiftre quelque petit rayon d'efpérance. Dii:f- leclare fcy ou Deleclari re ali']uâ t in rs ali^tiâ. Crcr. Se plaire à unechofe, y prendre Ton plaifir oh fa fatisfaclion. * Liieis tiix me admodiim diUîliruiir.Cuer. Voftte lettre m'.i beaucoup réjoui , m'a donné bien du plaifir. * Prudcm dici dtictlor. HoTAt. Je prends plaifir d'eftte appelle fage. * Cum mufîs je deUciare. Cictr. Se plaire avec les Mufes. Prendre plaifir à l'eftude. DELHCTÙS , delêiii , delêSiûm. Cic. (de DeHj^ii.) Choifi. m. choifie. /. * w4i fera aliquam deleHus, Oc. Choifi pour une chofe. DileSli vin. Cuer. Des perfonneschoifies, gens d'éli- te & de diftinftion. Delkcils eqms. Tacii. L'élite ob la fleur de la cavalerie. DËLËCtOS, genit. ddêSlUi. m. Ocer. Choix, m. élite. /. * Ver- iortirn deleilm. CucY. Choix des mots. '^ Sine utlo dik£ln. Cicer. Sans aucun choix. Hubne deleiium avis Ér ptre^rini. Cicer, Faite de la différence du Citoyen 8c de l'Étranger. * Tenere dtUdum rerum. Cic. Sçavoir la différence des chofes. DKLECrus. Levée de gens de guerre. /. * Habtre ou ^gire de- IJUim. Ccf. Lever des foldats , faire des levées de gens de jjuerre^ DELËGATÏÔ ,_ genit. dcUgtUmi'is. f. Seii. Délégation. Char- ge, Commillion qu'on donne à une perfonne. Procuration pour faire une chofe. f. * Dele^anamm rci ijia non recipit. Stn, Cela ne fe fait point par Procureur. Deiegaiio.Oc. Ceffion. /. tranfpoit fait d'une dette, m. DELÊGÂTOS, deUinii, delegitûrn, Cic. Délégué, député, m. déléguée , députée. /. DcLËGI, Prétérit de DttiGo. Choifit. 'OhLtGQ, delcgâs, deli^.iv'i , ddeiiiitm , delègârc. Cic. Délé- guer, députer quelqu'un, luy donner commifllon , luy com- mettre une affaire, fubftituer quelqu'un en fa place. DiUgAre frovinciam alicui , ou ad aliijiiem. In. Donner un gouvernement à quelqu'un, o» l'Intendance d'une Province Delegare. Attribuer, imputer. * DeUgare cxufam pecctti rnor- tuis. tint. Attribuer une famé à ceux qui font morts. * Lam ^uam ad me deiigare -un. Cic. La loiianee que vous voulez m'attribuer. tù- Deligirimt Jies fuas foriuns hii. Lit. Ils ont mis oM renfermé toute leur efperance dans cette place. Deiegare. Cat. Liv. Déléguer, envoyer en Amb^iff^ide.. DfLEGARE dihtmm alicm. St„. Faire un tranfport à un créan- cier de ce qu un autre nous doit , luy tranfporter une dette. DkLEmflCVS , dilcnifîci, dilenifuiim. Comme, Delenifiia ■t/etl/a. ri.tui. Des paroles douces & flattculés DELËNIÔ. lo^tiDninio. DHLËÔ , dites , delivl , dêlêtûra , dîlrrè. (de l'ancien Verbe Lee, dont s'eft fcrvi Horace. ) Cuer. Effacer. * Dctire ipilla- Um Ucrjmis. Cic. Effacer une lettre de lés larmes. DEL. i6f Hjf Dei.ro. Détruire , abolis , effacer. * o^iai dclevit , ivad clim Infit .A'iacreon. Hor. Le temps a fait périr les ou- vrages d'Anacreon. ^ Deleo ojnnes dehinc ex anima mutieres. Ter. J'efface dorénavant toutes les autres femmes de mon efprit , je renonce à toutes les autres femmes. * Délire urbcm cruore ir flammâ. Cicer. Mettre une ville à feu 8c i fang. * Dtlere ml,em. Ccf. Rafer une ville , la détruire en- tièrement. * Dciere ieges. Cicer. Abolir des Loix. * Exercnum. Cic. Défaire une armée à plate couture. * Hic nulla imqiiam ■vetv.Jlas okruet , nulla ttel, bit ol^livis. Cic. On n'oubliera jamais ces chofes , la mémoire ne s'en effacera jamais , on s'en fouviendra éternellement. Detere mcmari.im alicnjus rei tblivlone fempitcrnà. Cic, Enfe- velit une chofe dans un oubly éternel. DËLËTILIS. m. & /. & licc ddeiilë. Adjeft. Var. Qui fett i effacer. * Spongia deletilii. Car. Éponge avec quoy on efface. DËLÊTiO , genit. deUtiônis. f. LmiL Defttuaion, dclolation , ruine, f. ravage, m. DËLËTITIÛS , dtlentui , de/et'ilîiim. Comme , DeUtitia charta. VIp. Papier o\x l'on peut effacer ce qu'on y a écrit , comme Jes fdiilles de nos tablettes. DELETRÏX, genit. deleiricis. f. Cic. Deftruarice. /. * IIU fce- lerai.t & ijuajî deletrix imperii fica. Cic. Ce poignard criminel & qui a elle comme le deftrufteur de l'Empire Romain. [Il parle de la conjuration contre Jules-Céfar, qui fut tué en plem Sénat de pluficurs coups de poignard.] DHLËTÛS, ddéià, dilêii'.m. Cic. Détruit, rayé, effacé, m. dé- truite, rayée , effacée. /. * DeUtvs exerciim. Cic. Uue armée défaite à plate couture. Dfletus. Cic. Caffe, aboli, m. calice, abolie./. DHLËVI, Prétérit de Deleo. DHLEVO , delevas , delit/it/i , dilivâtiim , delênârê. Calnm. Unir , rendre uni. DELlACÛS, deiiacâ, dcliacâm. Cicer. De Délos , de l'Ifle de Delos. DËLÏBAMÉNTÛM, genit. delibatnêni'i. n. VA.I-Max. Libation. /. Eftufion de vin ou de quelque autre liqueur , faite aux fauflés Divinitez. /. DËLIHATIÔ , genit. delibaiiôn!s. f. Florent, in digefl. Légère portion qu'on prend fur une fucceflion. DEUB.^TOS, delibita, delibâtûm. Cicer. Pris , tiré. m. prife , tirée. /. Dclib.tti homintim Aninii ex mente divmét. Cic. Les âmes des hommes font des pariicip,itions Se des écoulemcns de la di- vinité. Flos delibatui populi. Cicer. La fleur & l'élite du peuple , un homme doué d'excellentes qualitez qui l'elevent au deffus da commun. DËLIBËRABÛNDOS, dcliberaiftndti, deliberaiiindiim. Liv. Qui prend confeil 6c qui délibère fur une chofe. DÊLÎBËRATIÔ, genit. délibération) s. f. Cic. Délibération, con- fultation. /. ^ hcibet res deltberationem. Cicer. La choIé méri- te bien qu'on y penfe, ou qu'on en délibère. * Habcrc deli- beraiionern de re aligna. Cic. Confultetune affaire, en délibérer. DËLiBÈRATiVÛS, dUiberat'ivâ, deltbcrativilm. Cicer. Delibé- raiif. ru. délibéraiive. /, * Deliberativiim gernss oratitinii. Cicir. Le genre délibératif. DËLÎBËRÀTÙR, genit. delibcraiôrîs. m. Cicer. Qui délibère, DËLÎBËRATÛS, deliberâtx, dcliberâiiim. Hora!. Délibère, ar- refté, réfolu. ?«. délibérée, arteftee , réfoluë. f. * Mors de- liberata. Horat. Une mort tefolué. * Delibtratum eft mihi. Lie. Cela eft tout penfe & conclu , je fuis délibéré à cela. * Necjne illi ijKic^iiam de.'iberaiiui fuit, q«àm. Ocer. U n'y avoit rien à quoy il fut plus réfolu, que. DÉLIRER ATUM, genit. dclibcrâû. a. Caf. Une délibération./, l'arrefté d'une compagnie, m. DHLIBËRO , delibcr.u- , delibèrâvï , delib-rTxtum , delibè'rârr. Cuer. Délibérer , voir , avifer , conlulter. * Dtliberare cunt amicis de re aliijtiâ. Cxf. Délibérer avec fes amis d'une chofe, les confulter fur une chofe; prendre leurs avis ou léutimens fur quelque choie. ^* .Ampliùs delibcrandum cenfeo. Ter. Je fuis d'avis qu'on y ^e\\(c davantage. * Dihberatur de .Avarice .*« communi coi'filio, imendi pUceret an difendi. Ocf. On délibère en pleine affemblèe, fi l'on brûleioit la ville de Bourges, ou i fi on la défcndioit. Ton). I, h l Dii- :^(i(, DEL. DKiiBrRARE, {■çam T>cttrntrt , particulièrement au pafle.) Ré- foudre, arrclter, déterminer. '^ Uîe jl.Muercix de delibiraverat nm adijp. Cuir. Il avoit lefolu Se ariefté de ne s'y pas trouver. DELÎBÔ, d^nbâi, delUâvî, diUbiiûm, delïhârë. CUnd. Goûter, tafter aux chofes. * Cùtiieniui dehbajji abai. Claud. Nefaifant que tafter aux viandes. Delibark ahijsiid Membroriim. Var. Blefier, entamer légèrement quelque membre du corps, ne faire que l'efHeurer. tj" Delibare i:ovtim honorrm. Liv. Goûter le premier d'une nouvelle dignité, la pofleder le premier. DehliAri bciiefitciindi r/:aien.tr/i. Plm-Jnn. Ébaucher un bienfait, en jetter comme les fondemens. Dehbari ofiul.i. Plud. Baifer, prendre quelque baifer. Et M.itroiixrum caftii driîbo ofiuU. P-hud. Je prends un chafte baifer fur le vifage des plus grandes Dames. tô" Dthbare undiijui flofult!. Oc. Recueillir , ramafler de tous codez ce qu'on remarque de plus beau en lifaiit les Au- teurs. Delibare de ^hriâ attcrius. Ciccr. Diminuer un peu de la gloi- re de quelqu'un. UELÏBR.^TÛS , dtlibrTuà , dciibrâiïiin. (de Ddibn.) ^fcon- Pid. Pelé, dont on a ofté l'écorce, (parlant des arbres.) m. pelée, f. * Cnrttx dcl.braïas. Culum. L'Ecorce oflee. DELÏBRANDÛS, dttibriiida, ddibrândùm. Calum. Dont il faut cfter l'écorce. DËLIBRÔ , d^l'ibrâi , ddtbrâvï , detibrâiûm , detihrârë. Culum. Peler, olîer l'écorce aux arbres. DELÏEOTCS, dcUihta, dtbbhii-.m. Colum. Oint, frotté, m. oin- te, frottée, f, * Cafillui dclib:iius. Cicer. Des cheveux parfu- mez, frottez de parfums liquides, (comme failbient les An- ciens.) •♦" Vn^mnio dilibttiits. Phxd. Parfumé. ♦ Dstm venena Aelibuta. Horat. Des prefens empoilbnnez. * T{tibrnn JeU- biita imago. .AHcl-ad Hcrcn. Une figure frottée de vermillon. Il5" Satin' cfl fi te dilibuli'.m gaudii rcddo ? Ter. Ne vous futHt- il pas , que je vous fafle nagei dans la joye , que je vous combje de joye ? DELICATE. (Adverbe ) Cicer. Délicatement, mollement , avec délicatefl'e. DELIC.'\TÛS, dcUcâiH , delicâtûm. (qui fiit au comparatif £)f- IkâtsSr. m.irf. ir 1'«^ dclïcâi'iùs :ii au fuperlatif /)f/ii:<ï'i/}i- tnûi, dctuaiijsïmà, diticutifsïmûm.') Oc. Délicat, délicieux.»;, délicate, délicieufe. /. * Delicata viia. Oc. Une vie molle & délicate, une vie delicieulè. '^ Ddicattim convivmm. Oc. Un fellin délicieux. Dtlicauff.mui amii!!. Flin-Jun. Une rivière dont le cours eft fort doux & fort agréable. Humo delicaiijjiai/ f.iflidii. Oc. Un homme d'un goùi trop dé- licat , qui ne peut rien approuver. DELÏCÏ.\ , genit- ddrcU. f. au fingulier , fe trouve dans les Anciens. * Mca vohipttis , taen dthcia. PUut. Qui fait tout mon plaifir &c toutes mes délices. Mais il eft plus ufite au plutierj DELiCl.€ . genit. deUcïârïlm. f. plur. Cicer. Délices. /. plai- firs. m. J-Joi ^4'iloTnus delictctrum cttîllâ loris in convivio (adi jubebat, Ctetr. Antoine faifoit donner les étriviércs à ces gens pour fon plailir pendant qu'il mangeoit ; il prenoit (on plaifir &c fon divertiflément à leur faire donner les erriviéres pendant fon repas. Infcinucim jiaiim dcïteiii fimdim»!. ^ûnt. Nous efFéminons les petits enfans dés leur berceau, nous les accoutumons à la moUefle & a la délicatefle. ï>-i.i.\t:ijs. mite Die i.^rch:(>. Oc. Dicéaichus qui eft mes délices, ^ui fait tout mon plaifir. Dehci.e pneri. Plant. Des enfants délicats & délicieux. Hafiere in dflhris alif^utm, Ocer, Prendre fon plaifir en une petfonne, fe divertir uniquement avec elle, en faire fes déli- ces & fon plaifir. un 'juikii in deliciii evat , vix rtfiim tenebanl. Cicer. Ses meil- leurs amis avoient peine à s'empefclier de rire. Deiicias fuccre. PUiit. Faite le fin 6c faire lemblant de ne vouloir point ce qu'on fouhaite ardemment , ulét de fima- grées ; faire le badin, folaftrer. Deliciai dicere. Caiul. Cire des douceurs , en des paroles de DEL. flatterie, Ecce ali.t delicia ecjuitum vix ferendte, Cicer, Voîcv une nouvel- le dclicatelli de nos Chevaliers , qui eft prefque infupporta- ble. ( Cette délicatefle n'eft autre chofe qu'une trop grande fenfibilite aux chofes qui nous choquent tant foit peu.) *DELÏC'i/£, genit. delicinriim. f. plur. l'iir. Les toits qui re- jettent l'eau de deux coftez. m. Goutieres. f. Coyers. ot. Voyez DfLiqui;F. DËLICiOL.€, genit. deliciolâriîm. f. plut. Cic. * DclicioU noflrd. Qiii fait toutes mes délices & mon contentement. (Mot de tendrefle, diminutif de Delicix.) DtLIClOM. Mari. 6111. Voyez Dilici;e. DEUCTUM , genit. dendl. neuf. Or. Faute, f. péché , cri- me, ni. DELÎCtiS PÔRCOS , genit. dèlUi pôrcî. m. Var. Un cochon fevte, qui ne tette plus. DELIGÔ, dclïgâs, dclï^âm, del'igâtûrn, delïgârè. Plaut. ^luint. Lier , attacher. DELIGÔ, dëlïp:, dêlêgî, dêlêlKm, dilï^ërë. Cic. Choifir, faire choix, prendre entre plufieuis. * Deliiire fîln aliiji:em ad imi- taridttitj. Oc. Faire choix d'une perfonne pour l'imiter. '* De- tigcre o/ltis locum idoxenm. Osf. Choifir un lieu propre pour camper. * ..Ad eas res coufidendas, Or<^tlorir. dcUgitur. Caf, On choifit Orgetorix pour cette expédition. * Magiflratin de- iigii popnlns T{omanus. Occr. Le peuple Romain choifit oh élit les Magiftrars. DEiiGi RE rn^ue rofam. Ovid. Cueillir une rofe avec le doigt. DELÎiNL'VTOS , delimâiâ , dclunâtûm. Comme , Dclimaia arts fccl'is. Plin. De la limaille d'airain 0» d'acier. DELÎMÔ, dèllmâi, ditimârë. Pliin Limer. DELÎNËÔ , dclinéâs , deliiièâvt , delmèiitiim , delinrârë, Plin. Tracer, tirer des lignes, former les premiers traits, crayon- ner, deffiuer, ébaucher. DELÎNGÔj deliniis, dêlinxl , deUngërë. Plaut. Lécher.' DELÏNÏMHNTUM, genit. del,ii:minit. neut. Tadt. Amorce./, allechement , attrait, m. *ViiiorKm ddinime^na. Tant. Les alléchemcns des vices, ou les attraits de la volupté. Delini.mentum. Addouciflément. m. * Vt!4: dclinwicnta monfirei- veram tibr. Tacit. Je vous avois montré les addouciflemens & les confolations de cette vie , ce qui fert à addoucii cette vie. DELÏNÏO, dê:hn!, dèrimv'ï, d'Iinlt'irny drlhilrr. Proprement, Flotter doucement , faire une friftion fur quelque partie bleliée. Et par métaphore, DrLiNio. Ciccr. Addoucir , appaifer , flatter, careffer , araa- doiier. DËLÎNÎTÔR, genit. dclinitôrïs. m. Oc. Qui adJoucit , un flat- teur, m. Qiii endort le mulot, (comme l'on parle populaire- ment.) DELÎNÎTOS, dili>ûta, delinîtûm. Cicer. Addouci, amadoué, m. addoucie , amadouée. /. Dchmiui iUiccbris voliiplatis. Cie. Charme par les attraits de la volupté. Deùiiitiis fum profecTo ita , m me aMj, dementifsïraâ, , de- rneniifsîi'nniTn. de.] DËMËNSÛM, genit. drmêns'i. neut. Ter. Ce qu'on donnoit par mois à chaque efdave pour vivre. ( On leur donnoit rè- glement quatre boifleaux de bled par mois pour leur nourri- ture, ce qu'on appelloit dimtnfum a àcmciiendy, & non pasi vicnfe. Sut quoy il leur eftoit permis d'épargner ce qu'ils vou- loient , 8c d'en faire comme leur petit trcfor que l'on appel- loit PecHlium.) *^0(i iUe iviciaUm vi-v de dcr/ienfo fno , /««« dcfraudans geiiiiim , lomparjît i^ifer. Tirent. Ce qu'un pauvre efclave aura bien eu de la peine à amaffer foû a foi'i en l'é- pargnant fur fa bouche & fur ce qu'on luy donne règlement pour fon vivre. DËMENSUS, dcmènfâ, dcmcnsûm. (de Dcmitior.) Cicer. Mefu- ré Kl. niefurce. /. DËMENTËR. (Adverbe, au comparatif dtmëntiiis , perlatif dcmcnii/sim'c. ) Ciccr. Follet\Knt,fjns raifon, cxtrava' gamnient. Ll î DE- 268 r>EM. DEMËNTIA , genit. dimintU. f. Ciur. Démence , folie , ex- tiaviigance. /. ^n i j /■ u DËMHNTIO, dcm'enûi, dcmênûre. Lucr. Ettie hors de Ion bon fens , eftre en démence. r /- -c DËMÊNTÔ, dcmèmii, dtmeniârë. ^pul. Ls melme Ijgnihca- tion. DHMËÔ , dêmè'is, dtmèiri'. ^pul. Dercendre. EHMÈB.ËÔ , dtmerès, dc/nhin , dtmrrîlum , dtmirtri. Plaut. Gagner, mériter par fon travail, ou par fes lervices. DËMËRÈÔR, dcm^rnïi, dimirilus sum, dtmèrirî. ^l:ijutm ali- ^Uâ rr. Liv. Gagner les bonnes grâces , ott l'amitié d'une per- Tonne par quelque fervice o« par quelque bienfait. DËMbRGÔ , démirgii , dëmerû , démïri:i/n., dcmèrgerè'. Cicer, Plonger , mettre , couler à fond. * Dcmtrgere «avilit, flm. Couler à fond les v.iiiîeaux. * Dtmtrgit mput tornix per Iniara. Cncf. La Corneille plonge la telle fur le rivage. Demercere /"»'». CoUim. Enterrer la femence , la jettcr en DÉMËRSOS, dcrninli , d.mïrsûra. (de Demergo.) Plongé, en- foncé, m. plongée , enfoncée, f. * Dcmcrfu w aijuu. Occr. Plongé d.ins l'eau. ♦ Domus dinurfn cxitto. Har. Une maifon abyfmée dans la terre qui s'eft entt'ouvcrte. HS- Demeesus xre ahcno. Ltv. Abylmé , noyé de dettes. Qiii eft fort endetté. DtT»:rft Irgti opibus. Ciccr. Des Loix anéanties par les ri- cheflès. ,. , , . . ^ . P.vuam dtmerj'am cxtuli. Cic. J'ay relevé ma patrie qui ettoit tombée. , DËMËTATÙS, dcmitâiâ, dcmctitum. Ciur. Melure. w. me- furée. /. DHMËTlÔR. Voyez. MtTiOR. „ DEAIETÔ, dîmcùi, dcmifinî, drmlfnim , drmkcrc. Cuer. Cou- per , cueillit les fruits Si les biens de la terre , les nioif- îbnner. , n ^ , ^ Enfe dimetcrt aliquim. Val-FUcc. Couper la telle a quel- qu'un. . ' ■ j DËMETal.^S:, genit. d'emltrUdU. f. Liv. Demetriade , Ville maritime de Thelialie. , , r-i DtMlGRATlÛ , genit. dtmiiraiioi'u. f. ty£miL Preb. Ciian- gement de lieu, départ, m. _ , . DEMIGRÔ, demliiâ!, d.mlgrâvi , dcmtgrâftm, diml^rârr. Ci- ter. Changer de'demeute, aller loger, demeurer, habiier ail- leurs ; déloger. ^Demigrarc lo.o. Piaut. Changer de heu. * £.ï oppidis. Occr. De opfidis. Cdf. Sorrir des villes pour aller ha- biter ailleurs. * Dimigrctre m loca cfitid im prof ter hnitaHm. ûc. Aller demeurer en uii lieu à caufe du bon air. rS- Demigrare feul , ou <-.v w.?. Cner. Sortir de la vie, mou- rir. * DeJlMuJxa. Cicer. Changer d'eftat , de façon de vi vre. * Dcmigrare ab improbii, Ciccr. Qiiitier la compagnie des méchans. DËMINCO, Dcmîmiùo. Plant. C*f. Voyez DiMiNUO, Dimi- NUTIO. DEMÏRÔR., demhârïi, dcm'iriili: mm, dcm'trâr't. Cicer. Terent. S'étonner, admirer, eflre furprii. * EijKidim te dcmiror, chrê- me. Ter. Je vous admire Chrêmes, vous me futprenez. * Ho- meriim calidimm fonijurû m.nMonim non fiujfe demiror. Phii. Je f lis furpris , je m'étonue qu'Homère n'ait point parlé des fontaines d'eau chaude. DEMISSE. Dimlfsiiis , Dcmlfs'ifsïmè. (Adverbes) Ovid. Bas, terre à terre. * VoUre dcmiffim. Ovid. Voler plus bas. là" Démisse. Cuer. Humblement, avec humilité , baflement. * Su[pl£»/i/i;'oV. 7n.ie.f- & lioe dlrnifiiiis au Comparatif: ic Dimlfûfiimûs , de- jniJjifi'mÂ, dein.JJlfuniHni, au Supeilatif. ] * D,miJJiorts rip*. DEM. Plix. Le rivage plus bas. * De,«,Jfc t peilu/lrii hci. C4. Des lieux bai Si. marécageux. ♦ D.rTi.ffi vo.e loe.,,,. V,,,. Parler bas. * Dem.jjn Immer,! virgo. Ter. Une fille qui a les épau- les abbatues. "^ Derrt.JPi Ubns homo. Ter. Un homme qui a les lèvres pendantes. * Demiffx aures. V,r<(. Des oreilles- pendan- tes. * Dcm.fo c^pite. Csf. La telle baifl'éc. * Dcmlfa lijcjm cd uloi purpura. Cic. Une robe de pourpre qui pend iufques fur les talons. •■ ^ >. / i Dem ISSUS orco. Hor. Envoyé en l'autre monde. Tué. Oenui demiffum ab .^„/<;. H,rat. Defcendant d'Enée , qui tire Ion origine d'Enee. Sj» De.missls aniKiui. Homo dcmijfui. Cicer. Hor. Un cfptit bas 8c ravallé. Un homme rempant. FraSlo ac demilft ammo effe. Cicer. Elire abbatu 8c découragé. Manquer de cœur. DEMIT (GÔR , demiùgâris , demiiïgûùu sûm, dtmiiïgârl. Cicer. S addoucir , devenir doux Se traitable, DEMITTÔ, dermllîs, dïmiri, demtfsfini , dêniiltè'rê. Colnm. Sal- lnjl Faite defcendte, avaller en bas, abbaiffer , bailler ; met- tre dedans. * Dimnterefe ad aurem alicyus. Cucr. Se bailler pour parler à quelqu'un. * Vbi dulum eafeiim demifiris. Ca- tion. Lorfque vous aurez mis ou jette dedans du fioniagc doux. * Dtmitiire ecjiium influmen. Csf. Faite defcendre fon cheval dans la rivière. * Mau-vuliamiroeulo! demiiure. OviJ. Bailler la veuë ou les yeux de crainte. Jj» DfMiTTKRF cenfum i>, vifirci. Ovul. Manger tout fon bien, mettre tout dans fon ventre. * Demniere fijlul.-.m m ittr urinn. Celf. Solder quelqu'un , luy mettre la fonde dans le conduit de l'urine. * Vemitteri m i.arcerem. Liv. Mettre ou ietier en prifon. Dimititre corpora mort!. Ovid. Neci. Virg. Tuer. * Corpus à cer- vicibui.^ufl-ad Hercn. Couper la telle. * Lacrymal. Virg. Vei- fer, répandre des larmes. Demittere aliqiiidinpenus. Salluj}. Mettre quelque chofe dans fon efprit. DfMiiTEHE. Abbaifler, ravaller. Perdre. * Demittere einimum. Cic. Perdre courage. * .Ad minora me dimittere non reeufibo. Suint. Je ne refuléray point de m'abbaiffcr jufques au.v moin- dres chofes. * fn adidationcm demitti. Tacii. S'abbaiffer juf- , qucs aux plus baffes flatteries. Demittere //(irK/w. Co/i!OT. Laiffer, quitter l'écorce , (parlant d'un aibre quieft en fève. ) DËMÔ, demis, dèntsl, dêrntum , demè're. Plant, Oller, rogner, retrancher. * Saleas demere. PUiit. Oller les fouliers, dechauf- fer. *'l>ngues. Plaut. Rogner les ongles. * Demere alijuid ex cibo. Cclf. Retrancher quelque chofe de la nourriture. Demere curam ir Jolliciiudinem. Liv. Oder le chagrin Se l'in- quiétude. * Nubcm fupcrcitio. Horat. Montrer un vifage gay Se fercin. Ne fe plus refrogner. Faire bonne mine. ♦ Deme- re ignominiam. Liv. Ofter , effacer la honte Se l'ignominie. * ^udoritaiem pccunia. Salliijî. Oller, bannir l'ellime qu'on a des richeffes. * ^liijuid Uudi. Ovid. Diminuer de la loiiajige. DEMOLIÔ , demolh, demoBvl , dimoUiûm , d7m~lirè. Yarr, Et plus en ufage, DEMOLIÔR, dimôtîrts, demôlltûs sûm, dcmiTin. Cicer, De'mo- lir, détruire. Renverfer, abbattre. * Colummu, Jlaïuas. Cicer, Démolir, renverfer dés colomnes, des llatuës. Jj- Defttuite ac dcmotiri jus. Cicer. Dérruire & renverftt la juftice. Demoliri eulpam de fe. Plaut. Se défendre de la faute dont on nous charge, fe difculper, fe juiliiier. Dfmolibor. Plant, pour Demoliar. DËMÔLlTlÔ , genit. demolniims. i. Cic. Démolition , deftruc- tion. f. renverfement. m, DE MÔLiTOR, genit. demolitiris. va. Vitr. Qui démolit 8c ab- bat. Démoliffeur. m. DEMÔNSTRAtIÔ , genit. demonfîratiônïs. f. Cic. Démonftra- tion. f. Argument ou raifonnement par lequel on prouve une chofe évidemment, m. DËMÔNSTR.'VTIVOS, demonfîrat'iv!i,demonjlrat'iviim. Cic. Dc- monflratif. m. démonlliative. f. Qui fait voir une chofe évi- demment. DËMÔNSTRATÔR, genit. demon/fratm i. m. Cic. Qui démon- tre 011 qui fait voir une choie évidemment. DE- DEM. DhM.Ô'^STKÂTÏlS , tttmiinjlriii , dcmii':,/lrMiim. Cic. Montré, demontn: évidemment, m. montrée, démontrée. /. DÊMÔNSTRÔ , dcmo'iflrii , dtmonJlrAtt , dcmoiiJlrMiim , de- monJIrTirr. cic. Ttroit. Montrer, fjire voir, démontrer, met- tre en évidence. * Vobn aUù laco dnaonfirahiiur. Cic On vous le fera voir en un autre endroit. DliMÙH..-\TUS , danar.iti, dimiriuim. ^il-Gell. Retenu, ar- lefté, amufe. m. retenue , arrcftee , amufée. /. * Qiiid Sa- ctrdoti r>-.,:t dnam , hU dcmoratam imdu-. Pl.vtt. Que dirai-je a ma Prefltellè de m'eftre .imuféc icy fi long- temps. DBMÔRDtùB. , dimndeili , dimiriits lum , dtmirdirï. Plin. Elire mordu. DHMÙRIOR , dîmorërïs , dimêrtiius sûm , dêmSri. Cotum. Mourir. r3" Demoritur ta ii. Plaur. Elle meurt d'amour pour vous. DËMÛRÛR, ttrmSrârîs, dtmhÂtiïs mm, dimSrarï. PLim. De- meurer, s'anefler. S'amufer quelque part. Dcmorari alicjucm. Cicer. Retenir quelqu'un , l'amufer, l'ar- lefter. * Ne diuiiùs vu dtmonr. Cic. Tour ne vous pas rete- nir plus long-temps. * Ei fando ftirienUi' dimoror liujlroi ? Virg. Et pourquoy arrefté-je pat mes difcours les vents favorables qui foufflent i DïMORARi ahrjuid. Virg. Attendre quelque chofe. Jiij?i prtdem mvifuj divis & inuùii! annal demoror. Virg. 11 y a long temps que je traîne inutilement une vie , eftant haï des Dieux. Et ego tua pro^eniei mortalia demoror arm.i. Virg. cx£';. /. lo. V. 30. Et moy qui fuis voftre fille, je dois ra'aitendrcà eftre encore bleflée d'un mortel. DEMORSÛS, demorirt, dcmànnm. * Nec d'morfos fapit un^Utt. Perf. Des vers qui ne font point travaillez , ( parce qu'on n'a point rongé fes ongles en les failànt , comme fout les Poètes. ) DEMORTÛUS , dimoriuâ , diratriiiiim. \Cicer.' Mort. m. mor- te./. *$■ Demartxx putationei. Plant. Des buvettes perdues. DËMOT\}S, diTiiotâ , demôtr:1t, Vir^. Les ténèbres deviennent plus épailfes pat la nuit. DfSSARE iclus. Tarit. Redoubler les coups. D^NSARR caiervas. Virg. Serrer les rangs. DGNSIT.^S, genit. d7nfiiâtis. f. Ce. EpaiffilTement. m. * Coire in denfitiiiem. Plin. Épaiflir, rendre épais. * ^rccnie fpiritmn denji-aie & alrirudtne humons. Phn, L'eau qui eft conden- fée & profonde empefchant la refpiration des poiflons dans Ja mer. DtNS'iOS. (Adverbe comparatif. ) r//'i. Phis épais. Pj" DsNs:iis. Ovii. Plus fréquemment , plus fouvent. (en un fens figuté. ) DËNSÔ. Voyez. Densfo. DtNSÛS, dinsi:,iênsùm, Virt. Plin. Épais , condenfé. ot. épaif- fe, condenfee. /. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif £>?ni;'or. m. & f. & hoc dënsiUs : & au Superlatif Dênsîfsi'mÛ! , dênsif- lïma-, dènsifsimiim.] '*'Tellus denfior aire. Ovid. La terre eft plus condenfee que l'air. * .Air denfus.' Hor.it. L'air épais £i grofGer. Df-nsls. Épais , prefle , ferré, ta. épaiffe , preffée , ferrée. /. * Loc-js arborihns dcnfx . Cic. Un lieu couvert d'arbres , où il y a des arbres fort preffcz, qui font bien de l'ombre. * Sues denft. Colnm. Des cochons qui ont les foyes fort épailTes. * Fmitli denfum Urnpadibiis. Ovd, Une torche à plulîeurs lam- pes fort drues , ou un flambeau à plufieurs mèches. * CapHt denfiim csfarif. Ovid. Qui a une chevelure fort épailfe, qui a bien des cheveux ; qui a les cheveux fort épais. Jrr.ber denfiffimus. Virg. Une gtoffe pluye , qui tombe en abondance. Densus. Fréquent, qui fe fait fouvent. m. fréquente, f. * lili- btis denfis fulfare ali'jnt"i. Kir^. Frapper quelqu'un à coups re- doublez, ou coup fur coup. * Dcnhs terror:bi:s .^■i:iUm. . . . F.ira.t ijujtit. CImJ. La renommée étonne la Cour par de fré- quentes terreurs. Viili^us dinfiim Immerls. Horat. Une populace preffée. * ..^eie denfi milites. Liv. Des foldats foit ferrez dans leurs rangs. * In hojles denfos fertiir. Vir^. 11 le jcttc dans le plus épais des en- nemis, au plus fûtt des ennemis. DENSioa/si/sirj. Virif, Une race fort abondante. Dkmsus .AtjKilo. Vir^. Le vent d'Aquilon qui épaiflît les nuées. DENT.^LË , genit. dentâli'i. neut. K;rj. Cette partie de la charrue où l'on attache le foc. DEN. DEO. DËNTATOS, dentâiâ , dentàiiim. Ovid, Qui a des dents, den- telé. OT. dentelée. /. M.iU dmtata ftieLt. Ov'd. Une fille qui n'a pas toutes fet dents , qui les a mal rangées ou niauvaiics. Dfntatls. Plant. Qui a de grandes dents. 'XF Dtntata charia. Ctter. Une Satyre ou l'on déchire quel- qu'uri^. DËNTËX, genit. dcnthis. m. Colum. FoifTon qui a de gran- des dents. DENTÏCC'L.ÂTÙS , dtniiculâlà , àenticulâtiim. Coliem. Dentelé. m. dentelée, f. qui a comme des dents , (parlant des fcies, des roués, & des feiiillcs d arbres. ) DËNTÏCOlOS, genit. dintr-itll. m. Vitr. Denticule. /. (C'eft un membie de la Corniche Ionique & de la Corniche Co- rinthienne qui eft quatre & recoupé par plufieurs entailles. On l'appelle Denticule à caufe qu'il reflemble à un rang de dents. ) DËNTlËNS, genit. Jfnt/êntn. omn gen. (Participe de D«nf<».) Celf. A qui les dents viennent ou pouflent. DENTIFRANGÏBOLuM , genit. dtniifrangibiin. neut. Plant. Tnftrument à cafièr les deurs. DENTIFRANGIBCLÛS , genit. dentifrangibiin. m. Plant. Qui cafle les dents. DËNTÏFRICIOM , genit. deniifrîdî. neut. Plaut. Poudre •« forte d'opiat pout frotter les dents 5c les blanchir. DENTÏLËGOS, genit. dinuUgl. va. Piaui. Quia les dents caf- fces. [ Tous ces mots font faits pat Plaute. ] DENTlÔ, demis, dintirê. Ptin, Poufler des dents, commencet à en avoir. P5^ ^Auribus peraadlendnfunt lixc^ne dentés dentiant. Plaut. Il faut avoir la patience d'entendre tout cela , de peur que les dents ne nous deviennent bien longues , c'eft à dire , de peur de mourir de faim. ( Il fait parler un parafite , qui entend 8c fouffre mjlle chofes pour avoir un miferable repas. ) DËNTÎSCALPIUM , genit. dentifcalpii. n. Mart. Un Cure- dent. DËNTlTlÔ, genit. dentiiwnïi. f. Plin. La pbuflè, o» la venue des dents. * Facilem dentitionem pra/iare , ou Dentitiones fa' cilrs facere. Plin. Faite pouffer les dents fans douleur , & ai- fément. DËNÛBÔ, denliti's , dênûpti , dinri depecifii mortem cKfio. Tereni. J'abandonne ma vie fans regret. DUl'CCTÔ , depèSl/s , dèpèxitl , dèpêxûm , diulSliri'. Colum. Pei^gner. ' DEPËCTÛS, depitla, depêSlim. (de Depecifctr.) VIp. Qui a fait un pafte. r j 1 t ^<. DËPECÙL.^TÔR, genit. depccuUûri'i. m. Cicer. Qui vole 8c qui pille. ^ DEPËCÙLÔR, d.peculiris, depecrMùts sUm , dipiciilâr-i. Ùcer. Voler, ptUer. '^ [â- DcpecLin Undem nlicKiiis. Plin. Voler la loiiange deuè à quelqu'un, la luy ravir. * DEPËLLÔ, depilliS, dèp-.ili, dcpûlsTim , dëpèllè'rê. Citer. PoufTer, repoufler, ofler, chafler de force Se de violence. * Loc, de h. 0 almuere, depetlere. Ciccr. Faire fortir quelqu'un d'un lieu , 1 en chafler. * Dcpelleri avmm. Virg. Depe litre n matre , ab uiere , a. UiHe. Var. Virg. Sevrer un agneau , l'oftet de def- fous la mère. Df.rEiLERE. Cicer. ChaflTer, tejetter, éloigner, repoufler, dé- tourner. * Depellere dolorem, niilf/liam, morb;ttn , fn(;«j, fx- mem, mortem fb aliijjio. Cicer. Délivrer une petfonne de quel- que mal , le garantir des incommodiiez du froid, de la faim, de la mort. ♦ V:m a mas cervicjbns dcpfetit. Ocer. U a repouf- fé le malheur qui me pendoit fur la tefte. * Me de fcuctiâ, oa feiitennâ depulit. Oc. Il m'a fiiit changer d'opinion. ^ Spe ou defpe depellere. Liv. Ofter toute cfpérance. ''Depellere U- mcm à- fitim c:Lo ir poiione. cic. Faire paffer la faim & la foif en mangeant ic en beuvant; les chalfer. V>KVt.i.\.ZD.K liliijuem ad calamiiaiem. Cic. Jetter quelqu'un dan» le malheur. DEPENDËÔ , dépendis, dêpênil , dcpèainm , dêpêndërë. Colum. Virg. Eftre fufpendu ou pendre de quelque lieu. '' Dépendent hilm, Uejueitribus auras. Virg. Les Chandeliers a branches fonc fiifpendus i des planchers dorer. DErtNDÔ, dépendis , dëpèndi , dèpênsitm, dêpêndërë. Plin. Pe- fer, bailler au poids. Depiîndo. Payer. ♦ Pi-o eap,ie pecuniarn dependëre. Sen. Rache- ter fa vie pour de l'argent, payer rançon. ♦ Omnes Helpublicx peeiias aiit prsfem, morte , atit lurpi exilio dependèruiit. Cicer. Ils fuient tous punis des maux qu'ils avoient faits à la Républi- que , les uns par un exil honteux , les autres par une mort qu'on leur fit foufttir fur l'heure. Depfndere operam. Colum. Payer de fa peine , employer fa peine. Dependcre tempus amori. Lucan. Donner fon temps à l'a- niqur. DHl-ERDiTUS, deperdîtâ , drperdïtnm. Catul. Beaucoup affligé d'une chofe. m. Beaucoup affligée. /'. * Letho gueiu deperdita mater. Catul. Une mère extrêmement affligée de la mon de fa fille. Deperuitus amore alicujus. Suet. Qui aime éperdfiraent quel- qu'un. Iiiopiâ dtperdiius.Pli.td, Qui eft entièrement ruiné , réduit x une extrême, ou à la dernière pauvreté. DEPÊRDO, depirdis, depitdidi ,dtpcrdïtîim,dèpêrdërë. Cic. Per- dre, employer mal. * Depcrdcre de exijlirnatione. Cictr. Perdre de fa réputation. * Populi \omani hanc ejfe confuitfLncm ut fotjos eirtj'ie amuos non modo fui nihil depcrdcre , fed tiyaiiâ , dig- niiate , honore audiores 'velit ejfe. Cjef. Et que le peuple Ro- main n'entendoit pas , que le pouvoir de fes Alliez dinii- nuaft, mais qu'il s'accrut par fon alliance. DtPËRËÔ, dëpcris, depërii, dcferîium, dëpërlrc. Cttf. Périr, fe perdre. * Dcperierunt naves. Ctf. Les vaiflenux périrent. •* Siheda ne cjua depereat. Cner. De peur que quelque quittan- ce nefoit perdue 0» ne fe perde. ''■Décor tacrymis depërit.Ovid, La beauté fe perd à force de pleurer. * Dépérit fapor. Plin. La faveur fe perd. Deperire ahijucm , ou alicjuem amore. Plant, .y^more alicujus, Liv. Aimer quelqu'un éperdùment, palTîonnémeut. DHPËTÎGÔ, genit. depeiiginis. f. Cal. Dartre vive. f. DËPEXÛS, depêxd, depexiim. ( de Dcpelfo. ) Ovid. Peigné, m. peignée. /. Kj- JJepexum tllum reddam. Terer.t. Je l'accommoderay comn:e il faut , (dit ironiquement,} comme qui diioit , je le yei- gnc- zya DEP. gneray comme il faut. _ DEPÏLATOS, diptlÂià , depilâtûm. Mirt. A qui On a ofte le poil , qu'on a depilé. m. qu'on a dépilée. /. DËULlS, h. »».&/.& hoc dcpUë. ^djeS. Qui n'a point de pojl. DÊPINGÔ , difmfis , depinxî , drfîSûm , dtftngêrë , ItielUm. Prop. Peindre, fiire un tableau. Rj" DïiPiNGBRE r€m alujHum, ou ati/juem. rUn. Peindre, de'pein- dte une chofe ou quelqu'un, en f.iire le portrait ou la delcrip- tion. * Vnam alirujus drp:ngere. Cic. Faire le portrait de la vie de quelqu'un. Décrire la vie. * Dtfingtre verhn rem aUrjuam. PlUHt. Cicer. Dépeindre une cliofe , la décrire. » Co^itatmnc. Cit. Se figurer, fe repréfenter une chofe. * Prohè eomm faâa imprudens definxit fiiiix. Tirent. Ce bon homme fans y penfcr les a parfaitement bien dépeints. DEPLANGO , dipUiiigh , diplanxl , dcplânUïim , dcplâng-ri'. Ovid. Déplorer. DEPLANO, dcplâ»âs,di(l«nârë. LaB. Applanir, unir, égaler. DËFL.^NTÔ , déplantai, dcplâiifivl , depUnîilHm, diplantirr. Pliii. Déplanter, arracher un arbre. DUfhtÔ, dcplii , dêpiiv't, deplênim , dêplïrë. Colum. Défem- plir, vuider. DtPLtXOS , dtplIxS. , deflèxTim. ( à PUHo. ) Lucrtt. Déchaî- né , délié, m. déchaînée, déliée, f. (parlant d'une befte fé- roce. ) DKPLOR.'^NDÙS , dcphrandd, deplorandûm. fie. Déplorable. m. ft/. Qui eft i plaindre. DHPLORATC'S, d.plurinà, dephralûm. Liv. Qu'on a pleuré, qu'on a plaint. DEPioaATus. Defefpe'ré. m. defefpérée. /. * Deploratus mor- tus. P/iii. Une maladie defefperce, où il n'y a plus de remè- de, qui eft fans remède. * Dtploraini à midicii. Ptm. Aban- donné des médecins. DEPLÔRÙ , deptirâs , drçlorâvt , dtfloratum, deptcrarë. Cicn. fleurer, déplorer, fe plaindre. * Vitam drplorare. Cutr. Dé- plorer les maux de cette vie. * DcpUrare dt /un miftriis. Lu. Se plaindre de fcs malheurs. DEPLÛMIS , h. m. &cf. & hic drplûmè: Ad;eift. Plii:. Qui a perdu fes plumes , qui eft fans plumes. DÊPLUÔ , depliiii , deplUl , dipltiiïim , dipliicri'. Tibul. Pleu- voir. DEFÔLlÔ, dèpons, dcfSrirr. Plaut. Oftei les poils d'une étof- fe, la tondre. (Terme des Foulons.; DEPÔLITOS , dep^rnâ, dcpotiium. Plm. Poli, uni. m. polie, uni_e. f. DEFONÔ, dêpôms, dêpôfûl , dipos'itum, dêpônërê. Coiurn. Met- tre. * Dcjo/ure nialUolnm in icrram. Colum. Mettre, coucher en terre un piovin de vigne, la provigner. * Deponen m ftl- ■vt!i biooi ir fil" «mnU. uf. Mettre, cacher dans les forefts fes enfans & fes biens. Deponere. Mertre bas , pofcr , quitter , laiflcr , fe déporter. ♦ 'Sem fufirptara diponerc. tuer. Quitter Une cntteprife. * Bel- lum. Cic. Se déporter, fe defifter delà guerre. * ^-Irmct. Oc. Ivlettre bas les armes. * Depoticre pndafcm. Ovtd, Mettre bas toute pudeur, toute honte. DsroNKRF. Qiiitter , laifter, abandonner, renoncer, fe dépor- ter, fe defifter, fe défaire. * Dcponcre anipiam. Prop. Quit- ter, iaifler la vie, mourir. * Suai omncs dcpanereincpnas. Cic. Revenir de toutes fes fottifes , y renoncer. * Depone hanc co- gMiUioncm. Plirt. Défaites-vous de cette penfée. ♦ Dcponcre Tna^'JîrciiKm-, tTnpcrtum , ptovtnctam. Citer. Se démettre de fa charge, quitter le gouvernement qu'on a, s'en déporter, s'en defifter. Drponcre dohrtm, memari.im dotons. Cic. Cefter de s'affliger, ne penfer plus à fa douleur, en perdre la mémoire & le Ibu- venir. * Inimicitms. Cic. Se dépouiller de route haine. ''■ £rro- tem fiium. Cic. Se laifter dcfabufet, quitter fon erreur. Opinionem de rc aliqiin dcponerc. Cicer, Quitter, abandonner l'opinion qu'on avoir d'une chofe. Xiri'OXfKf. aliquid m aluujus fide oafidcrri. Liv. Cicer. apnd ali- ijuem. Ci.tr. Meitie quelque chofe en dépoft , ou entre les mains de quelqu'un , la luy confier , la luy bailler en garde ou eu dépoft. * ^uidrjuid habcs , a^e , depone lulii aur.biii. Harai. Quelque fecret que vous ayez, confiez le moy en af fùrauce. DEP. Ciinis p/trturiens cùm roiaffet aliam «i foitum In ejiis fugurio di. poneret. Phsd. Une chienne eftant prefte de faire ks petits en fupplia une autre qu'elle luy permit de les mettre bas dans fa petite loge. DtpoNERK alitjuid Virg. Mettre eu gage , gager, faire gageu- re, mettre fon enjeu. Deponere ^^ra»;. Celf. Abandonner un malade , defefpeter de fa guérifon & de fa fanté. Dei'on.rk nlirjucm yino. Plaut. Enyvrer quelqu'un , le coucher par rerre d'yvrefle. DEPôNTANI, genit. dtpontmôrûm. m. plur. Fe/l. Vieillards fe.xagénaires qui n'avoient plus droit de fuftragc , ( Se qu'on ne laiflbit point entrer fur les ponts par oii les Centuries ou jes Tribu^ alloient donner leurs voix,) DEPOPULATIÔ , genit. depopnlationis. f. Cic. Pillage, dégaft, ravage, m. * Infem dipopulutionem airis. Cicer. PiUet la cam- pagne, faire le dégaft dans la campagne. DÊPOPOLATUR , genit. dipopulatorïs. m. Cicer. Pilleur, qui pille, qui ravage, qui fait le dégaft. m. DËPÔrÛLÔ , dipopiilâs , depapitlaziî , depopUUiRm , depopûtirc. Hirt. &c DEPÔPtJLÛR, dtpopiilârïsy depoptiiâti'ts sûm , depopiilÂrl. Cicir, Piller, ravager, faire le dégaft, faccager. i^4t/ii dipopulantur dona Cerealia. Ovid. Les oifeau.": mangent le bled dans les champs. DËPÔR-TAtIÔ, genit. dipartalidnïi. f. Cat. Tranfport par voi- ture, m, Deiortatîo. VIp. Banniftcment. m. DËrORTÔ , dcporlds, dipirtdt-i, depôrtâtûm , depârtârc. Cicer. CtJ. Porter, ttanfporter par mer on par terre, voiturer. *Dc- poriare jurseniii. Cicer. Faire porter fur des bcftes de fomme. * Dtportare nnvil/ui. Ctf. Porter fur des vaifleau.x. Diporiare fe, Cic. Se ttanfporter de quelque lieu. Dtportare viclorcm cxiniii'.m. Liv. Ramener pat met une ar- mée viftorieufe. Belli cotificli fiimam drporlârat, TaJt. Il avoit rapporté le bruit d'avoir fini la guerre. ^ Dtportavit hunianttatem ..Âthenis. Cic, ïl a rapporté d'Athè- nes cette humanité ou honnefteté , c» cette manière d'agir civile & honnefte. D. PORTARE i«/o/ridâns,delir*ditiis mm, dtprtJâri. Jnjl. îîl- 1er, Hiccager , defolcr. DEPR.iLIÀNS , genit. di^ruliintïs. omn, gen. Harat. Com- battant, qui coinbac. m. DËPRAvAtE. (Adveibe.) Cic. Comte toute droiture , contre droit & raifon. DEPRAVÀTIÔ , genit. dipruvat'ûnïi. f. Cicer. Corruption , dé- pravation. /. dans refprit & d;uis les mœurs. Depravatio oris. ûcer. La bouche de travers, grimace./. Df.pravatio verU. Cicer. Corruption d'un mot. /. (lots qu'on hiy donne un autre (êns qu'il n'a.) _ DEPRAVATCS, dtfravitii , dtpravaium. Cicer, De'prave', cor- rompu, m. dépravée, corrompue. /. Depravata crura. Vnr. Des jambes tortues ou cagneufes. DÊPRÀVO, dépravas, deprAvavi , drpràvâiHm ,ileprâvâré'. Cic. Dépraver, gafter , corrompre. Depravare homintm. Sen. Rendre Un homme conUefait , com- me boflu «M boiteu.t. DEPRËCÂBUNDÛS, drprecaiûndâ , dtprecatûiidiim. Tacit. Sup- pliant, m. fuppliame. /. DÊPRËCATIÔ, genit. diprecMiônïs. {. Cic. Supplication , priè- re. /. * Vti dcprecatiine. Cicer. Avoir recours à la prière, 0« aux prières. DiR« tiiprrcathnei, Plin. Des imprécations, des malédiftions. DEPRËCATÔR, genit. diprecaiarïs. m. Cicer. Interceflcur, ce- luy qui prie pour quelqu'un, m. ♦ Periculi depncatar, ou mi- feru^riim. Cuir. Qui par prières tafche d'empefcher que quel- que danger n'arrive à quelqu'un , ou qu'il ne tombe dans la mifèie. Deprecatcr fortunurum alicHJHi. Cicer. Conlervatcur des biens d'une perloniie. DËPRëCATRÎX, genit. diprecatrlcti. f. ^AfcsnPed. Celle qui intercède. * ^^ibui deprecairictbus partnuim betliim maritorum- 9-i, dep,èf,lm , deprlmëre Cic Ab- fonceV %^^/''^" ■ ff'^"^'^ ' -^-""^ - ""'" - fond . "en- foncer * l.a,ix m libra ponderibu, impop,,, dcprim.ucr Cic le plat d'une balance s'abbaiffe , lors qu'on y^" d s Poid, ''Dcpr.mere naves. C^f. Couler des vaiffeaux i fond ^ ' ,fgnôr" ""'""' ^''""'- '^""^her la vigne en terre, la pto- ^ DeprimHnt me ^«« porto. PUnt. Je fuccombe fous le fais quelqu'un?" "^"'"'- ""'• ^''''^'"" ' humilier , ravale. DEPRÙCOl. (Adverbe.) PU«t. De loin. DETROMO, diprimh, diprcain, dêprimlRm , d prômër/. Phu' Cccr. Proprement, Tiret les proviiions, d'un lieu ou l'on les garde ; iiret & mettre dehors. * Vm^m cell.s depromcre. uVr Tirer le vin du cellier on de la cave. Vbi cras èprompiHurm celli dcpromar aii flagrum. PUhi D'oi 1 on me tirera demain pour eftre fouette ; ( comme l'on tire les provihons du heu ou on les garde.) a- ScitntiamJKris à perifs , ou de libris depromere. Cic. ApDr-n. dre le droir, ou des jurifconfultes , ou dans les livres fo^Tr rît" "''^""^ 'xfenfafm. Cicer. Tirer quelque chofe de IDËPRÔMTOS, deprômta, deprôm,r,m. (deDcpromo.) Cic Tiré de quelque lieu. OT. tirée. /. - ^ DËPRoPËRÔ , depropèrds, depropêrdvi , depropërâlUm , dcproPe"- rare. Plaur. Se haftei. '^ ^ Deproperare ali^md. Horat. Hafter , précipiter une chofe II faire en diligence. '"»>-. i* DËI'SITICÛS, ou DEPSÏTÎTTOS, depfùtïâ, d.pfiûnUm. Com- me , Drpfiiiitui pmis. Cal. Un pain pétri ou broyé. DfcPSO, dipsi,, dêpmi, dipseri. Cat. Pétrir, amollir la farine avec les mains. [ Ce verbe a une Cgnification obfcéne dans riante, dans Ciceron & dans Horace. ] DEPUDËT , dîpùduit , dcpiiicrc. Sen. N'avoir plus de honte avoir perdu toute honte. ' DËPOGNÔ, dcpù^n^ Combattre. DËPRÊHÉNSIO , genit. dcprehenfomi, f. Ciccr. Une fu'rprife dcpiignâvi , drpiignatum , dcpû^nârë. Cic Depugnaio prxiio. Pl.iut. Le Combat eftant fini, fj" pi^P^GNARE ciim anima [m. Ptaut. Combattre contre Ces in- dinations, oh fon propre génie, eu contre foy-mefme D,p„p,at viilitptas cm» lion.jUte. Cic. La volupté eft contraire a 1 honnefteté. Tom. L Mm p£. 27+ DEP. DEQ. DER. DEpOlI, Prétérit de DEPKLto. , , n- o j PÊPOLSIÔ , gcDit. dtpulfiinû. f. eu. L'aftion de clianer K de lepoufler. ♦ Dthrii depu/Jîù. Citir. Éloiguement de li dou- leur. , n- o DEpOLSôR , genit. difubôr!.'. m. Cker. Qui chafle oc qui re- poullè, qui il ciiafle o» lepoufle. DËPOLSOS, depûlM, dcfrttsfim. (de Defetio.) Cit. Chafle, te- pouflé. m. chaflee, repouflee. /. Dbpuisus a laHc, Virg. Sevré, qui ne tête plui. DÉPOLTOS. rtaui. pour Depuisus. DEPORGÔ, dfjiûrgis, dcfurgavi , dt^ûrgÂtum , drfûrtâre. Cut. Nétoyer , purger. ♦ Depurg,ire pifici. Plant. Habiller des poif- Ibns , les vuider. tj- Dfpurgare crimiiin. Liv. Se purger d'un crime, s'eu (uf- tifier. PÉPORÔR, drpûrâni, defûriùu sûm , dtfurâr'i. /Front. Se pu- rifier , s'épurer , (parlant de l'eau d'une rivière. ) Se cla- rifier. EEPÛTO, d'ïpûtâi, dcpiitâvi , dtpiitalûm , dipiclarë. Cut. Cou- per, tailler. ♦ Vbivineam drpKiavcris, Cat. Lorfquc VOUS au- rez coupé Oh taillé la vigne. Deputare. Croire, eftinicr, penfer, reputer. GluidijU'd prêter fptm eveni.tr , omne id dcpiitare effe in lucro.Tcr. Mettre au nombre de fes bonnes fortuues , tout ce qui arri- ve contre nôtre efpérance. J5^ frtijirà tgatnet mecHm has rûliones dcpHto. Ter. C'eft compter fans mon hofte. Mah tjmdem me di^num quoviî depitfem , Jî id faitAm. Terent. Si je vivois de là forte je raeriterois tous les maux du monde. "DËPÙVIO, dîpHv'u, depùv'në. Lucil. Battre, frapper. DEPYGIS. f. Horat. Qui n'a point de hanche. Éhanchée. /. [U parle d'une femme. ] DËQUESTUS , drijuifti , de^u'e/lûm. Stat. Qui s'eft plaint, m. qui s'eft plainte. /. DËRADÔ, dirddîi, dèrisi, dërâsûm , dtrâdërè. Cat. Oftcr en raclant. DERASÛS, derâm_, derâiûm. Celf. fe, rnclée , ratillée. /. DËP-ËLICTIÔ , genit. dereliUiinïi. delaiffement. m. DEB.ËL1CT0S , genit. dereliaUi. ment. m. Vmeam fuâm hahuerat âereliSlui. compte de fa vigne, il l'avoit laiflee en friche. PERËLÏCTCS , der,ru1i , dtrcliaum. {.de Dcrel:i je defundrre. fcrf. Rentrer en foy-raême , venir a s'examiner, refléchir fur Iby. DtscENDtRE ad ou m alKjuid. cUcr. Se mettre , venir i faire quelque chofe. '^ ^d accujandum , ad dieendum dcfcendcrc. Ctt\ Se mettre à accufer, à difcourir. Defandere ad ttltimay ad exiremat ad uîtimum auxilium, cait~ filmm. Cicer. Csf. Venir , avoir recours aux derniers remè- des , aux dernières eiitrémitez , fe rélbudte aux derniers te- médes. Defun dire in ccrt amen. Cic. En venir au combat. '* In acitm. Liv. Se mettre en bataille. * In dimicaihnem vitx, xAnil-ad Hirerr. Difpucer fa vie. Pojlremi dtfccnfum in aciim. Tit. Liv. On en vint enfin à donner bataille. Descenderf. Cicer. Acquie'fcer. S'accorder, s'accommoder, condefcendre. ♦ Defiendere ad conditionis oblaïai. Cic. Accepter les conditions propofées. * Placet mihi , difcendo , at^tia enirt conditia proftniiur. Oc. Je le veux , je m'y accorde , la condi- tion eft jufte & raifonnable. * Paraïus ad omnia difcendo. Ctf. Te m'accommoderay , je m'accorderay à tout ce qu'on vou- dra, je fuis preft de prendre tel paity qu'on voudra. ^d curai alttrius difcendere. Plm-Jun. Prendre part aux cha- grins & aux foins d'une perfonne. In omnia famitiariiaûs officia difcendere. Plin-Jun. S'abbaiffer a rendre tous les devoirs d'amitié à quelqu'un qui eft au def- fous de nous, * ^d prccei defcendcre. Sen. S'abailTer jufques à prier un moindre que foy. Defcendit peftis. Virg. La pelle fe gliflè , fe répand c» ga- gne. Lapfu molli defendunt Zcphiri. Val-{tact. Les Zephires Com- mencent \ fouffler doucement. .Ad v:ciniam crjjlalli defcendit. Plin. 11 eft affez femblable au Cryftal. DtSCËNSÏÔ, genit. defcenjtinïi. i. Liv. Defccnte. /. * Defcen- fionem ou defcenfiones facere. Liv. Faire des defcentes en terre ferme, (parlant des vaiflTeaux fur mer.) * Priufauam m conUnentem defcenjîones faierent. Liv. Avant qu'ils defcendil^ fent en terre ferme, ou qu'ils débarquaflent. DESCËNSOS , genit. defànms. m. Vtrg. Defcente. /. * Facilii defcenfus averni. Virg. On defcend aifément en enfer. DËSCISCÔ, defcifïs, dèfcîvî , dëfcitUm , dejcifcèrc. Cic. Se dé- partir de ce que foy mefme ou les autres ont refolu , ordon- né, eftabli. t On applique ce verbe dans les Auteurs i toutes les chofes qu'on quitte après les avoir embraflees. ] * Defcifceri a con- fuetudine. Cic. Se départir d'une couftume , agir contre, '''^li mftumo. Cicer, Quitter une entreprife; manquer au devoir de fa profclfion. • Defcifctre à fuo principe. Liv. Quitter fon Prince légitime, fe révolter, fe rebeller contre hiy. ♦ ^ fi. Ctctr. Changer de manière de faire, eftre inconlïant. * ^ viid. Cic. Quitter la vie, mourir. .Ai excilalâ fortunâ ad inclinatam & propè jacentem defcifce- re. Cicer. D'une haute fortune , tomber dans un déplora- ble état. Humidum folum defcifcit in Prainm, Plin. Une terre humide dégénère en pré. Siuarum de fententiâ maxime defcitum à Tt^manis conjlaiat. Liv. De l'avis defquelsileftoit feur qu'on s'eftoit révolté contreles Romains, onavoit quiité leur parti. DÉSCOBINÂTÛS , defiohinatH, defoiiniiïim. Troprement, Ra- clé avec la lime. Varron s'en fett dans un fens métaphori- que , trura dcfcolwaïa. Varr. Des jambes ccorchees par les ronces & les épines. DESCRIBÔ, «/f/crii//, (f?/îrT/.iî, dè/crïpfâra, difcrUèrë. Cicer Décrire, copier, irankrire. » Scr,pfî, BMu, ad me , fe à te DES. ayy ^uintum de jîniliii l'Arum defcripjijje. Cicer. Balbus m'a e'ctit qu'il avoir copié , tranfctit le cinquième livre des fins dii bien Se du mal ; qu'il en avoit fait un extrait fur voftrc oti- gmal. DiîscRiBERE. ( Dans la Géométrie , dans la Teinture ou les Mathématiques. ) Tracer, tirer, deflîner, crayonner, faire un crayon, un deflcin ou le plan d'une ville, &c. * .Archi- medet dum injulvere cjujedam defuriliit atuntiùs,ne pxtriam cjui- d'"' captam efe fin/ir. Cic. Pendant qu'Archiméde traçoit fut le iable quelque figure avec bien de l'application, il ne s'ap- perçut pas de la ptife de fa patrie. DEscnroERE. Dépeindre, définir, faire une defctiption , repre'- lenter, décrire & expliquer. * Hominum fermona , marefc^Ui dtfcnhere. Cicer. Repréfenter les dilcours des hommes, ôc dé- crire leurs mœurs. Describere. (Dans la divifion & le partage des chofes. ) Par- tager, divifer, diftribuer, départir, aftlgner, impofer. »0«»- dena defcribit m fmguloi hommes jugera. Cicer. 1\ afliigne douzC arpens de terre à chaque Soldat, * DcfnUre rcg.mm In mul- tas provincial. Cic. Partage! , divifer le Royaume en plufieur» Provinces. ♦ Defcripfîi Viliis partei ad incendium. Cic. 11 a af- figné ou marqué les quartiers de la Ville , oii l'on devoit mettre le feu. * Gract pondère ve^igal non potuerunt , tjuod iit SylU defcripferai. Cic. Les Grecs ne purent pas payer le tribut que Sylla leur avoit impofé, DfscRiBERE >)-4. Cicer. Rendre \ chacun ce qui luy eft deu. DtscRiBERE m Deos. Ptin. Mertre au nombre des Dieux, DïscRiBERE milites. Liv. Enrôler des Soldats. Faite des levées de foldats. Non credis animai in alla corpora atejue alia defcrili. Sen. Vous ne croyez pas que les âmes paflent en d'autres corps , quit- tant ceux qu'elles animoient ; Vous ne croyez pas la Mé- tempfychofe. DËSCRIFTIÔ , genit. defcriptiônU. f. Cicer. Defctiption «« U peinture d'une cliofe cm d'une perfonne. /. Descriptio, Cic. Ordre; arrangement, m. * lia demelata J!gnt fmt , ut in tanlii defriptiotuhui divina folerlia apparcal. Cic. Les Aftres font placez de telle forte , que la Sagefle Divine reluit admirablement dans un fi bel ordre ou dans un fi bel arran- gement. ♦ Mitylent, Vihi naturâ ir fi'u & defnpiione adifi- ciorum in primis nobilii. Cicer. La Ville de Milylènc eft confi- dérable pour fon aflîette 8c fa fituation , mais encore pour l'arrangement de fes baftimens. Descriptio tejuitum , (edilumijKe. Cicer. hviie de gens de pied & de cheval. Dkscrifiio. Cic. Définition , defcription d'une cholè. DÈSCRlPTlUNCULA , genit. difcnptiunciilx. f. Sen. Une pe- tite defcription. DËSCRIPTÛS, defcrlpiâ, defcr'mTim. {de Defcrih.) Cic. Ran- gé, ordonné, m. rangée, ordonnée, f. divifé , partagé, m. divifee, partagée, /. * Popului defcripiui cenfa. Ci.. Le peu- ple partagé félon fon revenu. ♦ Namrà niliil ejl defcriptiui. Cit. Il n'y a rien de mieux ordonné que la nature. Solarium defcriptum. Cicer. Un cadran au Soleil tracé fur une muraille. DËSËCO, dtsecâjy dëséda i dêsë^Hm j dêié'cârs. Cic. Colum. Cou- per, faucher, fcier, tailler. * Defeiare praia, Colum. Faucher les prez. * Vitem. Varr. Tailler la vigne. * ^rlorem firri. Colum. Scier un arbre. * Collum aluui defccare. Virg. Couper la telle à quelqu'un. DESËCTIO , genit. defeRion'is. f, Colum. L'uftion de couper, de tailler la vigne , de faucher les prés. Fauchemeut, m. la taijle des arbres ou de la vigne. /. DESËCTOS, deiecia, deseCliim. (de Deièco.) Liv. Coupe', tail- lé, fauché, m. coupée, taillée, fauchée. /, Saxa defeSa meiallii. Stat. lierres tirées des métaux. DËSËRÔ , (^fjfri'j , dëtevi , dciitûm) deièrerè. Varr. Semer," planter. DËSËRO, dëièri'i, dêieriii, dêiërtnm ,' dêièrërc, Cic. LailTeijdé- laiflèr, quitter, abandonner. I Deferuii me fidci ir jama. Piaut, J'ay petdu toutc Créance 8c ma réputation. Dejeriini hune genua. Plaui. Les jambes luy manquent. .A mente deferi. Cicer. Avoir perdu le fens & l'cfprit. fidcm dijtrire m ahijuem.Cat. N'cftte plus fidèle à quelqu'un. Mm î ri' ijô DES. Viltm dfttevi. Hcr. Q;iiiter W vie, fe tuer. D:SERFRE vndimonium. Cic. Nc point compatoiftre à l'afllgna- tion , faire défaut. I^EsmERt cxtriifum. Ctf. Cictr. Quitter l'armée , defertet, for- tirfans congé. DESERTIÔ , genit. defertTonïs. f. Liv. De'fettion. /. délaiUc- ment, abandonnement. m. DESÊRTÔR , genit. difcrtirïs. m. Ticir. Qui de'Iaifle , qui abandonne. ' Difcrior amieorum. Cicer. Qiii abandonne fes amis. Desf.rtor m!la. df. Un defetteut, qui quitte l'armée o« fon capitaine fans congé'. Dpsfrtor ^fu. Vsrg. Qui eft banni de l'ACe. DHSËB-TÛSj <»). 8c/. 8c h,c dtJHeriibUë. Adjcft. Cic. Dé- firable, fouhaitable. m. S: /. DESlDËR.^TlÔ > genit. dtfideratiônïi. f. Cictr. Défit , fou- hait. m. DÉSÎDËR.^TOS, d.fiiferiti, defiderâtûm. Cic. Défité, fouhaité. m. defuce, fouhaitée. /. DHSIDËRIOM, genit. dtfidhn. n. Cu. Défir, fouhait. m. Defideri.'m ainujus. Ciccr, Delir dc voir quelqu'un qui eft abfeut , le regret qu'on a Je fon abfence. £rat in difidtrio lizittttis. Cicer, 11 eftoit l'obîet des defïts de toute la Ville , tous les Citoyens regrettoient fon ab- fence. Mirm dcfidiriiim. Cictr. Vous qui eftes l'objet de to\is mes delirs. Drfidtrium lui ferrt non fojjiim. Cic. Je ne puis fouffrir voflre abfence. Defidirium fui tiobii reliquit. Cic. 11 nous a lailTé le regret de l'avoir perdu. Dtfi.leri» le' eri ou fl.tgmre alicujui ni, Ciccr. Brûler du deCr d'une chofe, la dcfirer ardemment. Df.sidekilm. Envie. Fallion d'une chofe. /. * Difiderium po- jionii. Ctif. Grande envie de boire, on de prendre Médecine. Po^ttlum dcfidetii. Hot. Un breuvage d'amour, un philtre. UtSlDÉRO, drfiuirh), defiderâvi) drJidérÂtûm , dcjidirâre, Ci(, Seaier, fguhaitei. DES. Dijîderè.rum te ociili mei , «1»; tu ejfes Cyrcnii. Ciccr. T'euf- fe bien deljré de vous voir , loifque vous eftiez a Cy- rénes. Desiderare. Demander, requérir, trouver à dire , trouver de manque. ^4rma. nmc non defidtramut, Cic. Maintenant les armes nous font inutiles, nous n'en avons plus befoin. Suaiuor jam menfei dejidcror, Hor. Il y a quatre mois que ie fuis abfent. ^ Vtrtar r.e dif.derei offiàum meum. Cic. Je crains que vous ne m'accufiez d'avoir manqué à mon devoir , o» i ce que je vous devois. Sin erit hélium pmes men non dtfidetaliuntMr. Cictr. Si nous avons la guerre, je ne manqueray pas à mon devoir. Jii prdlia cjuincju^ignjta liominum millia defideratu funt. Quint- Curt. On trouva de manque cinquante mille hommes dans ce combat. 11 y eut cinquante mille hommes de tuez. Sic actidit ut ex lcj;'rfiojï/j/m«j , defidiosifiimâ. , defidionfiîmiim.] * ^i m opptdo fédèrent , quint Cjiii rum cotèrent difidiofioru pulal/ant. Var. Us croyoient que les habitans des villes eftoient plus parefleux , que ceux qui dcmeutoient aux champs. '* Dcfidiofijjimum vite unui, Ci','l'fe''Hàv,, defpiamm, defpèairé: Virr. Regarder de haut en bas. '^ ptffer''"^'"'^' ■^^8''"'" quelqu'un de haut en bas , le mé- U^'ZfJ-^c^^""'"' -^^fP'^"""»'- Tacii. De peur qu'on ne les meprifaft comme des lafches , qui s'efloient laiflèz vaiu- '"a'J'm^pr'il^ff'f ' '"^'"''""- (d^^'/^"-) Ccer. Mépri- nP^vfcT^^''"^'""-- ^''"■§-J°"' >"= méptifez, DhSPfcCTUS , genit. defpiifr,,. m. C^ bas. m, ^' DtsptCTus. Mépris, m. DefpeCiui emnibm ejfe. tous. DÊSrÊRÂNDUS , defperândd, dcfp, defefpérer. DESPHRANS , genit. defperintï,. omn rant. < Ormiafemper différantes. Qcer. Qui deferpcteut tiû. jours de tout. Dksperantia uUera. PUn. peut guérir. DHSPËRÀNTËR (Adverbe.) Cic. Defefpérément , en defcfpé. re, cornme un homme qui eft au defefpoir DtSPERATlô, genit. deSpcration! ,. f. 0«r.' Defefpoir. r». ^JJerre alicui defperationem ■viclorix. Cicer ~ quelqu'un l'efpérance de la vidoire. DESPERAJÛS, difperiii , defpe,itr,m. Cicer. ^iiS-ad Heren. pcrandûir:, Eflre méprife de Cicer. Qii'on doit gen. Cicer. Defefpë- leferpcteut toii- Des ulcères defefpéiez , qu'on ne tntim. ] Defperatiffima fpci. Cicer. Faire perdre à Defefpcre, que '" ce ; t U rfperaiifsi- Une efpérance tout à fait lui- 1 on n efpere plus dont on a perdu toute efpérance ; [' U fait au Superlatif rf^/,..>.ï,;/ji^;,;, defpcratifsijà , def °rien"nL'i^ n^' y" ,^'Y^^'^ ' "" homme qui ne craint r,B<:?EnPK^^^ Vy ".^ P'"'' d'elpérance. Mearfe • '''■*"""' '^^-*"*'' ' '''fF"'ii'" , dêfpirner/. Varr, DËSPHR6, defpèràs, defp-erâvi, defpèrâtSm , defpïrSre". Cic. De- le perer , ne plus efpérer , n'avoir plus d'efpérance. ♦ S,l,i^ J«."t, , falMem de jalm, fi,.i defperare. Cef Cicer. Deferpere^ de fon falut,fe defefpérer. "■ D.fperarede re^no. r../; N'a- voir plus d efpérance de pouvoir confervet fon Royaume- Oppido defperare. Cicer. Perdre l'efpéraoce , defefpérer de- pouvoir fauver la ville. *■»«>; Defperare ai, alicjm. Cicer. N'attendre plus rien de quel- SwerejHtnimur , fivt defperamur. Cictr. Soit que nous foyon" dé- , aemeuter en une place. Desisterf. („. cefl-er, fe défifler, fe départit d'une chofe Se tcZr'c- f"- ^"I" ''' ^-"'^ '-' S^"'«- ''^"''«'- Ter. f,, T vï' ^ "'P""" d'un procès, y renoncer. ♦ Jncœpio ciemi'n*%'"'''""'P''^'=- * ""•'"■ '-'f- Difcontinuer fon A^ù^^'^J'""""",' "y""""'". = l'automne. ,1 , V ' "' ''"'!«'»■ (de Defino.) Cic. Cefl'é, dc'laifle' abandonne. «. ceffee, delaiflée, abandonnée, f ' nelifrnVXsTe'Jr^'"'^^";''-^'^""''''-^'"- '"■ ^» P'" P"' nPsôÂTm,rf'''°""<*«^°'='«°s Orateurs. '^ n^ifolé 'J'&'a-'- '''^"r- ^''"^ ^-^'^'ff^' 'abandon- ne, aelole. 7«. delaiflée, abandonnée, delblee. * DefoUtm DËsljLrt" j"";-'''':;- 0".''="=' defetts & inhabitez. °^^?in;:^;t;d;t d^ 'f'i:::;t^- -^ ^f°- ^. defole 1« .11« , uou, le/av^^'rS ^^I^,^^ ,^,-,, "-"''.^' "" 1"''' °'y ait aucune efpe'rance de l'eftre. DESPEXI. Preteiit de Dfshcio. DESPICATIÔ , genit. dcfpumiinis. £ Cicer. Mépris dain. m. ' DËSPIC.^TÛS, difp'icâta, defpicâûirr,. Tirent. Mepiifé. m. mé- l'r^^- 1-. °" "*^ ^^'' •'""^"° "=■ [ 1' <■»'' ai' fupethitif cteJpicaiiJsiniHi, defpicatifsimà , defpicaiifsimiim. Cic. Fort nK- DËSPICÀTÛS, genit. defpicâtiis. m. Comine nû^vf^'cK' ''""' ^""- ^'^" mépiilë. de h h^^""' ''^^P"'""'"- """• S'°- ^''î- Regardant ta» Defpicien, fni. Cicer. Qui fe méprife foy-mcfme , qui a di» mépris pour foy-mefme. >: ' . ^ uw SrcDÎSÂ^T'^.' Senit- defpicïentïi,. f. Cicer. Mépris, m. j 7 1' *■*","> difpixi, dêfpiiUm, defpicire. Ce. Regar- der de haut en bas. ^ Ei5" Despicere. Regarder de haut en bas , méprifei, ne faire point cas de quelqu'un , oh d'une chofe. DKSPrcERE. Voir , voir clair. ♦ Et cawl, aijiiè cxci pri„fq„am dejpexerwt. Cic. Les petits des animaux font aveugles jufques a ce qu ils voyent clair. * Demdi oùorta cabgo eft, „t dclLe- re non p.jfet. àuet. Une obfcurité furvint qui l'empefcha de PËSJ'ÔtïÔ , fief[0liM , defpoliiT,', , defftliâliim , defroliâri^ 178 DES. 'pu«t. Cicir. Dépouiller, piller. * DeffolUrt templum. Ckir. Piller un Temple. ,,.,,. Despoiiare dt^io'. PUut. Ofter les anneaux des doigts, les dé- pouiller de leur ornement. DtfpalUre virgit dorfum nUcujus. PlaKt. ÉCOtcher quelqu'un à coups de foiiet. DÊSl'ÔNDÉO, dtfpândêi, dtfpindi , 8c diffSfinti dans Plante, dëfi'iiuûm, dcfpôndêre. PUut. Ter. Cic. Promettre, accorder fa fille en mariage, la fiancer, la marier. * Hac f»mâ impul- ftti Chrcmci hIUo ad me venit , untcam gnAtitm fuam t»m dite J'ummi filio uxQrem ut daret , plaruit , defi'ondi. Ter. Chrêmes eflant touché de ce bruit fi avantageux me vint trouver de luy mefme , m'offrit de donner fa fille unique à mon fils avec un très grand mariage , je receus fon offre, nous les avons accordez. * întùs defiondebitur. Ter. On les mariera dans le logis. * Cornificiui adilepetis OreftilU filitm fvi dif^on- det. Cicer. Cotnificius s'eft fiancé au accordé avec la fille d'O- reftilla. (5" Despondbre. Promettre. * Sihi domum alicajus defptndere. Cu. Se promettre la raaifon de quelqu'un , s'en tenir afsùré. ^Exigua fpes eji T{eipniilict , fed eju^cwi^ue efi ,ea defjmndetur anno (onfuUtus lui. Cicer. La République a peu d'efperance , mais quelle qu'elle (bit, elle luyeft rélétvée pour l'année de voftte Confulat , (époufant en ce temps la fes intérefts.) Illam TTifi TiKÛt c-ûvm^n Bruta ut tibi placuit defpmdintKS. Cic. J'ay dédié mes Livres de finibm a. Brutus comme vous l'avez voulu. •*Despomdkre feul. Cotum. ou Defpandire unimum. PUut. ani- mas. L:v. Perdre courage , fe décourager. * Nifi tu fers >/// fHj'pcttai animum drfponttibit. PUut. Si tu ne la fecours , elle perdra courage. Piurimi cuveis cUufî defpandent. Ctlum. Plufieurs (dc ces 01- feaux) enfermez dans des cages, meurent d'ennuy. DESPÔNSOS , defpdnfi , drfpiniûm. Cic. Promis, accordé, m. Ptomifc, accordée, f. * Defj/tnfam homini Sjrifim Adtrni. Cic. Je luy ay enlevé le gouvernement de Syrie qui luy eftoit promis. Despossa. Cicer. Desponsata. f. PUut. Suet. Promife en ma- riage, accordée, fiancée, mariée. /. DËSPRëTOS, iit/fwa, defpremm. (de Defpirns.) Var, Mepri- fé. m. méprifee. /. DESPREVI, Prétérit de Desperno. DËSPUMO , defpnmas , dejpur/iavl , defpûrn.nîïm , defpûmârè. Plin. Écumer, ofter l'écume. Despumare, (neutre.) Sin. Jetter fon écume , e'cumet. Defpiimcire falerr.um. Pcrf. Cuver fon vin. DÊSPÙÔ, difpuïs, diffiti, difpittum, difpicèrë. Plin. Cracher. * Nmc defpui religio efl. Liv. On fait maintenant fcrupule de cracher. -, , . , ^ OtspuERE marei alicujus. CUud. Condamner , reietter les moeurs de quelqu'un. * Preces.Catul. Rejetter les prières d'une peifonne , n'en pas tenir compte. Dtfpiicre in morei. Perf. Avoir les moeurs d'une peifonne en horreur. _ _ _ _ . . - DËSQUÂMÔ, def(juamii, defij!utmâi,i , defijuûmatum , depjua- miri. PItui. Écailler, ofter l'ecaille. Desquamare arbanm. Ptiii. Ofter l'ecorce d'un arbre, le d4- poiiillcr de fon éçorce. DËSTËB-TO, deflirtïi, dêftërtit'i, dift'ertire. Proprement Ccfler de ronfler. Dans Perle, Ceflet de rêver & de fonger. DËSTÏLLATIÔ , genir. defldUtiinù. f. Ctlf. DiftiUation. /. Flux d'une humeur qui diftille du cerveau, m. Xi^STlLUi, defltllâs, deftVlâvt , dcflilUtum , de/lttlârc. Celf. Diftiller, couler, tomber goutte à goutte. _ DËSTTMOLÔ, deJlimiiUs , diJliraiiUvi , dejlimiclatnm , deJU'mi- '^lirê, PUut. Proprement Éguillonner. DeftinmUnt farimiai meas. PUm. Bauh. I. t. vf. 30. Us di- minuent mes biens peu i peu, ils écornent mes biens, (âï"/» llmtth admoto decerpere & furnmtm pecunii Udere.) DËSTINATIÔ , genir. defînmticnîs.i. Plm. Délibération, ré- folution, détermination. /■. * Morlii deflmatio. Plm. Refolu- tion de mourir. * ^y£tcriiiiaiii. Plw. Deflein de fe rendre im- mortel, ou d'éternifer fa mémoire. * Cirtus dejîmalianis. Tat.it. Perme dans fa réfolution. 0i.%TW AT'CS, defimitâ , dijiinitim. Cicer. OtHiXaé , déGsnc, DES. marqué, m. deftine'e, défignée, marque'e. /. * I>eJ!in»ti Cen- forei, Plin-Jufi. Des Cenfeurs défignez ; qui font deftinez pour eftre Cenfeurs. ♦ Lacus alicui dejimatui. Cic. Un lieu deftiné, aflîgné à une petfonne. Destinâtes. Réfolu , déterminé, m. rcfoluë , dc'termine'e. /t * Dejlinato animo. Caiul. D'un courage réfolu. Sic dejlwata dare cùm vellet fin^ulii. Phxd. Ayant donc lefolil de leur diftribuer dc la forte le bien de leur père. DÉSTINO, dffthiii, de/lïnivi, deftïnâtum , dejiïnkrê. Cic, Def- tinet à 0« pour une chofe, marquer, députer, défigner pour une chofe. * Dejlnitre ad certamen. Liv. Deftiner quelqu'un pour le combat. * ..AUcui provinciam. Liv. Marquer , deftiner une province 0« le gouvernement d'une province pour une perfonne. * ^licui dicm necii. Cicer. Marquer à quelqu'un un jour pour le faire mourir. * Dejlinari ad mntem. Citer. Eftre deftiné à la morr. Destinare. Réfoudre, propoler , déterminer , deftiner. *Pt- triâ fugere deftinat. PUut. Il fe réfout de quitter fon païs,de' s'enfuir de fa patrie. [On dit Dejlmare feul en ce fens , ou £>e/iinare anima j animis, in animo. Liv.J ^nimis Leufippum omnes cxdis au^orem dejlinai/ant. Liv. Cha- cun difoit en loy-mefme que Leufippus avoit fait le meur- tre. De amplianda imperia majora in dies dcfiinabat. Suet. Il fot- moit tous les jours de grands deQ'cins pour l'aggraadiiremeat de fon Empire. ^fclepiadesubt /egrttm tridua per'»mnia fatigârat , ejuarto dit cibo deftmabat. Celf. Afclépiade fatiguoit par bien des remè- des un malade pendant trois jours , Se Iny oidonnoit dc manger le quatrième jour. De/lmare fpc ali/juid futurum. Liv, Efpcrer qu'une cholè ar- rivera. Destino fignifie encore La fin & le but qu'on fe propofê , le blanc où l'on tire & que l'on couche en joiie. Vifer. * Fun- ditores non capita folum hojiium vulnerabant , fed Cjuem lacunt cris defliiiajfint. Liv. Les frondeurs ne bleflbient pas feule- ment les ennemis à la tefte, mais à tel endroit du vifage où ils vifoient. LacjHcij faîcet Avertebant , ijuas dejlinaverant. C^f. Ils detour* noient avec des lacs courans les faux qu'ils vouloicnt. Destinare. Acheter. * iiinis trigima fibi puillam defimat. PUut. Il achera pour foy cette fille trente piftoles. * Cur hanc non properes dejtinare. PUut. Pourquoy ne vous empreflez-vous pas de l'acheter. * Eai quanti defimat ? PUut. Combien l'a t'il achetée! (Il parle d'une maifon;) Et ceux qui ont explique ce paflage par ces mots , Combien la reut-t-il vendre , le font trompez & n'ont pas leu fans doute l'endroit de Plaute. Moftel. ^. 3. Sel. vf 113. Ex argent a fororem deftinat, PUut. Il a racheté fa fœur de Cet argenr. Destinare. V?ii'. Affermir, lier fermemcnr. * .Arct flipitibus roit'.fiit & catenis iniliffA in afjuam demittendit de/îmand^fjue fir- miter. Vitr. On doit planter les batardeaux dans la mer 8c les lier fermement cnfemble. *S«i me fortunai noslras dejli- navit. Cicer. Qui n'a point établi ni affermi noftre fortune. * Me de quadam ijuercu dejlinalum flagro verberantei. .^pul. Ill me fouettèrent m'ayant attaclié à un chefne. DËSTITÛÔ , dejliiiiii , dijiitiit , dejiitutum , dêfi'itHè'rë. Tejl. Yar. Mettre. Navellas cùm ejuit emerit juvencai , fi eorum colla in furcas defli- tuias incliiferit. Var. l. i. De re rufticâ. c. zo. Celuy qui ayant acheté de jeunes beufs , enferme leur coû. .Atciue ante pedes defittiitum caufam drere jitjfit, Liv. Et eftanC en fa préfence, il luy commanda de fe défendre. *DESTiTyo. Quitter, laiffer, delaifl'er, deftituer, abandonner. *Non me dellituit animus , ftd virei men. Pliied. Ce n'eft pas mon courage qui m'a abandonné, mais ce font mes forces; le courage ne me manque point , mais les forces. Dejliiucre ftudia alicujus. Liv, Ne pas repondre à la bonne volonté que quelqu'un a pour nous, ne pas féconder les bon- nes intentions. Deftituere fpem alicujus. Liv. Fiuftrer l'elperance de quel- qu'un, j n- /• Pâma dcflitmmt famem. Se'i. Les fruits qui pendent dellus f» tefte , s'enfiiyeat de Tantale affame , au trompent la taim , s'cle- DES. s'elevant en l'air, lors qu'il y veut toucher. PcsTauERE. H,r. Or. Tromper, manquer i fa parole. *Dt/li- tuii Dms. Har. Il a trompe les Dieu.t, Pestiiufbe. Cctr.Pciro,,. [A une fignification obfcëne qui mar- que que les forces nous abandonnent Se nous quittent dans une occafion amoiireufe.J Ï^E/Jl^yTlO , genit. deiliiutiônis. l. Ciccr. Abandonnement, delaifleraent. r«. D|STiTOTôR , genit. dejliiutiris. m. Petrtn. Qui abandonne. DESTITUTOS, deJliiHii, deftiiMûm. ^itl-Gel. Mis, planté.»; mile, plantée./. ■♦Destiiuius. Otvr. Deftitue', de'Iaifle , abandonne', m. defti- tuee, de'laiflee, ab.indonnee. /. ♦£iiyA(H(Kj io„,\;. cic. Privé des biens. DËSTRÎGMENTOM , genit. deHrigrmntt. neut. Vl'm. Raclure./. "* [Dans les Glofles ce mor eft expliqué >mi«ç, c'eft-à-dire l'ordure que l'on enlevé en raclant. Dcftrmierc lignifie fréter ' ou lacler la peau avec une étrille, comme on failbit dans les Bams, pour oter la lueur , 8c deftrigmcnium marque ce qui tomboit de l'étrille. L. f.] ' DHSTRÏNGÔ, rfty/n»^'-', d'.Urînxl, d;/lncJûm,dilhm^ère. Plm f^3clei, ratifier, frotter avec des éponges «< de petites étril- les faites exprès, dont les Anciens fe fervoient dans les Bains pour nettoyer le corps , Se en ofter la crafle qui s'amailé par les lueurs fit les vapeurs qui tranfpirent fans cefié. I? PUrum^ue ft„lt, r,f,,m dnm e^p,.,„, Uycm , gravi dffîrimmt *t,os comumeh.,. Phxd. Souvent les fots cherchant matière de lire, piquent les autres par des paroles ouirageufes. Efc ne ubi videar moltflior , deflrmgit cjucm milta/um rtrim varutas. Phid. De peur de vous eftte incommode dans la di- verlite de vos occupations. T« Drjl,u,t cum ,„fam,.,. Plm-Jun. Il eft ruiné de réputation Fm^nam f„,rr, dejirm c4.tr rdatur. TMt. Cefat eftimoit Que cela alloit à ruiner fa fortune ^'"moit que te'm^ignagf "■ ^"""' ^'P'°^''" ^" '''""«"'S. détruire leur DESOB. (Advetije.) Fhr. De delTous. ♦ D^fnb ^h,Us Fl.r ^ coup.'^°' '^'"'- '''""■ ^°"^^'° ■ '"°"'/«-• ««^- Se tude • ^'""" ""« ""«™e . '"' quelque habi- DHSUÉTODO. genit. d.f.>tûdUU. f. L,.. . Déf-accouftuman- 2HfcS^^^S^----dé.accoullu. '"/eKn^hefar,^ '& ^ /- ^""■'^ DiTEBERE laudrs aUcKjui. Har. Diminuer les louanges de quelqu'un. Tarler à fon des-avantage. DÊTEB-RËÔ , dtùrrès , dcùrrûl , ditirrïtïim , dtûnërè'. Ovid. Épouvanter, faire peur, intimider. {y- Deterrf.re rtliquem ab oliqiià rr. c'uer. Détourner quelqu'un d'une chofe, l'empefcher de la faire , en l'intimidant m au- trement. * ^Itijuim de fenttintâ , à fropiifiti) dtUrrere. Ciccr. Détourner quelqu'un de fon opinion ou de ce qu'il arefolu, luy faire changer d'avis ou de refolution. DETÉRRIMOS, dctarïmk, ditirrïmum. ( Adjeftif fuperlatifdu politif Dtxer.) C:c. Le plus ou tres-mechant , le plus ou très- mauvais, m. la plus ou tres-mefchante , la plus ou tres-mau- vaifè. /. * Ditcrrima. via. Curr. Un fort mefchant chemin , un chemin fort mauvais ou dcteftable. * Deimimus hoir». Cictr. Un fort mefchant homme. DËTËB-RITOS, . Déclaration qui fe fait en prefence de témoins. DËTËSTÔR, dttcjKirïs, dtiejl.ltui sûm , detcHun. Cic. Détefter, avoir en exécration , en abomination. Dcu/lun iiam Dci in caput ,ilicujus. Plin-Jun. Souhaiter que la colère de Dieu fe fafle fentir à quelqu'un j faite des im- précations contre luy. DtîESTARi. Fuir , éviter , e'ioigner. *Vt à me jujidm patri* ijKirlmon^am dacjler ac deprecer. Cicer. Pour éloigner de moy la jufte plainte de ma patrie, pour ne point ra'attitet les re- proches de ma patrie. * Detejian a %efuUici mmrn aluuius. Ciccr. Éloigner quelqu'un du gouvernement de la Républi- que comme un abominable. Detestari Dtos. PlAut. Prendre les Dieux à témoins. DËTËXÎ, Prétérit de Detego. DÊTËXÔ, detèxis, diûxiii, dtùxtûm , deièxèrë. Proprement, Faite un tillu de quelque chofe ; dans Virgile & dans Plante , Oftet la toile de delfus le mefticr , comme font les Tifle- lands. * Suin w alujuid faliem potiiis , cjuorum iiidigtt ufiii .... Vimimbus moltifue paras ddcxere juiico > Vir%. Que ne vous oc- cupez vous pluftoft à faire des tiflus d'ofiets o» de joncs ; dont on a befoin dans la campagne , quelques paniers «« cor- beilles d'olîerî tô" .Vf^'is ad dctexHidam tel.im certes icrminos. PUtit. ( On fous- entend halits. ) Et vous n'avez point de moyen certain pour faire reii.Tir cette fourbe, ou pour tramer ce dclfein. gj- tlu homo vult denul pallinm detfXcre. Plant. Cet homme a la mine de vouloir m'enlever mon manteau ; ou Cet homme a la mine de me vouloir bien battre ; ou fimplement , Il veut me faire im nouveau tifl'u de drap pour me fervit de man- teau. ^b e.xordio aHijuli delexere. .AuR-ad-Htren. Commencer une chofe par l'exorde. DËTËXTÛS, detèxtk , dttîxinm. (de Ditexo.) Cicer. Achevé , liny. m. achevée , finie, f. DËTINËÔ, dêtinis, dëtïiiiiï , dêiêntûm , dciïnêré'. Plin. Tenir. Detinent terras nives. Plin. La terre eft couverte de neige , la neige demeute fur la terre , & ne fe fond point. Detineo. Tenir, retenir, arreller , retarder , amufer. *Deii- nere aliqmm de fuo nigotto. Plant. Empcfcher quelqu'un de faire fa befogne. * Detimt me hoc negotium. PUiit. Cette af- faire me retient , m'arrefte. * Detinei me fufpenfum. Cic. Vous me tenez en fîifpens. * ./inimum fludiis dttmto. Omd. J'oc- cupe mon clpiit à l'eflude. *Vt non plus darent juns , quàm dctinereut. Liv. Qii'ils ne donnoicnt pas plus de dioit, qu'ils en tenoient. * Dettnere atiquem compede, Har. Kecenil quel- qu'un eiichaifaé , ou dans les fers. DET. DETÔNDËÔ, de'ùiidês, dêtôndî on dëiôiôntU , dêiônsiim dire. Cotum. Var. Tondre, couper, tailler, (en parlant de» arbres 8^ des cheveux.) DETONÔ, dîionHs, dêlimtt, dètonâre, Sluint, TonnCI en pai- lant , parler d'un ton fort haut. Ira ditonare. Vat-Flacc. Faire éclater fa colëre. DETÔNSOS, detônsâ, detônsiim. {de Detondeo.) Ovid.Tonia.m. tondue, f. DETÔRNÔ, ditôrnâs, detôrnâvl, detornâtûm , detôrnârë. Plin, Tourner ou faire un ouvrage au tour. DÊTÔRQUÈÔ, dcioYtjuèsy dètorâ t dëtôrtûm , dttôrquèrë. Cicer^ Virg. Tourner ailleurs ou d'un autre codé. ♦ Curfus ad tliquem. }'ir^. Cic. Aller voir quelqu'un. Kj" Detorquere in Uvi^m partem. Plin. Tourner du cofté gauche 0« à gauche; & par métaphore , Prendre à contre-fens ou à contre-poil, interpréter malicieufement un difcours. Detorciuere. Détourner. * Haflam. virg. Détourner un javelot, empefcher qu'on n'en foit bielle , en efquivet le coup. Deiorrjuëre cervuem ad tfciila. Hor. Tourner la tefte pour don- ner un baifer. [ij^ Detorquere alicttjtts animum à virtute. Cicer, Détournet quelqu'un du chemin de la vertu, le débaucher. Fle^ere 6" detort^ttcre alio voluntatem aliaijus. Cicer. Tournei l'efprit d'une perfonne ailleurs , la faire changer de vo" lonté. Deiorquere ciilpam in alium. Cicer. Rejetter la faute fur quel- qu'un. Verba & vultus delorqiiëhat in crimen. Tacit. Le vifage 8c la parole elloient criminels auprès de luy , il en faifoit un crime. Detorquere reHè facla. Plin-Jun. Tourner , interpréter à mal une bonne action. frujïrà vitium vitaveris , fi te alio pravum detorfcris. Horat. En vain éviterez- vous une foiblefle, ii vous tombez dans une autre. DETORTÙS , detortii , detëriûm. ( de Delorqueo, ) Cicer. Tors , tortu. m. torfe , tortue, f. Kj" Pravè deiorta optnto. Colum. Une opinion éloignée de la vérité, qui eft de travers ou mal interprétée. DETRâCTÏÔ , genit. detracliinïs. f. Cicer. L'aftion d'ofter. i Enlèvement de force, m. * DuraSlto aliini, Cicer. Larcin du bien d'aurruy , lors qu'on le prend de force. Detractio cun/fiï' cibi. Citer. Décharge, évacuation des excre- I mens. /. ttS" DkiRACTio OTo/f/?i<. Cicer. Didîpation du chagtin. Detractio / ans aliquem detrahere. Cicer. Arracher un Preftre des Autels. * Sanguinem detrahere. Colum. Tirer du fang , faigner Detrahere itaves ad terrem. Hirt. Tirer fes vaiQeaux à fec. * Detrahere aliquem ex polftjfi,,,!. Lw. Jctter quelqu'un dehors de fa pofleffion , de fon bien. ♦ Detrahere abquid de pondère, de fummti. Cic Ofter du poids, rabbattre , dimiauei de la ibmme. , .^ .j Kî» Detrahere pellem , nitidiis ejua quifque per OM... ... Cede- rit , introrfum turpii. Hor. Lever le mafque a celuy qui pa- roiflant beau au dehors eft fort laid au dedans. Demafquer un homme, qui fait le tartufte. « , • , v j \Ù- Detrahere. Cic. Ofter, enlever, ravir. *..Al,cui laudern de- trahere. Cicer. Ofter la lojange que mérite une perlonne. * Detrahit foticitudmes Philofophia. Cic. La Philofophie oUe le chagrin ; nous enlevé à nos inquiétudes & à nos chagrms. eirThere. Ofter, diminuer. * Detrahere d, fio jure. Oi. Olter. quitter, diminuer de Ion droit. *De auBoniate ienAt:i,. Oc. Diminuer l'autorité du Sénat. »£.vkA(«. Colum. Uiminuei de Ion revenu. ,, i- ,„ Detrahere alicui , OU de aluuJHs fama. C^r. MeJite, parier Deir DET. mal de quelqu'un. Luy oftcr ù réputation. Vt me ab iiijiir.-.i detruhcrmi. Cic. Afin d'enipefcher qu'on DC me fit injure. D£TRËCT.\TIC5 , genit. detreilii'am!. f. Ltv. Refus »« diffi- culté de faire une chofe , comme , DcireSmio mdiii*. Ltv. Refus qu'on fait d'aller à la guerre. . r r j DËTRHCTÀTÔa , genit. drtredatirh. m. Liv. Qui refufe de faire une chofe & d'obéir. Detrectator. Médifant. * CalD ipfe haud faii Uudamfuarum drt'radior. Liv. Caton mefine qui n'eft pas liomme a dimi- nuer les chofes quand elles luy font avantageufes. DliTRËCTÔ , darëarii , dr'rïiî.ijt , daiecLuiim , delrccfarc. CtC Rcfufer , faire difficulté d'obéir on de faire une choie. *On dit Dctrcclure m'h"a!'>. Cxf. Refufer d'aller à la guerre. * Pericula. Sil-Itul. Ne fe point vouloir expofer aux dangers. * Prin.tptm. Suer. Ne vouloir point reconûoiftre quelqu'un pour fon riince. DtiRECT.^RE. Detra^er , médire , décrier, trouver à redire. ♦ ^IJyerft rrs cti.im hùn"! detrrHnnt. Sutliiff. L'advcrfité dé- crie & abbaiflé la réputation des gens de bien. K/* Cx.-a itividia f/?, nec quicf>uam aluid jc;r y Cjuhni defreHare vir. tiitts. Liv. L'envie eft aveugle , & ne fçait rien faire autre chofe que de deciier la vertu , on de trouver à redire à la vertu. DËTRIMENTOSOS, ri fnwn;;/"a, (iefn»7«i;5j5?». Cxf. Dom- mageable , préjudiciable, m. & /. Dés-avantageux, m. dés- avantaseufe. f. DETRÎMËNTOM , genit. durimêim. neut. Citer. Détriment. m. perte. /. dommage , préjudice, m. * .Amicninm [lapiiît T{om.iHi (tbi oriiam.nto y CT prajtdo ^ >ia>i deirimenro ejfe oporte*e. Ctf. Oti'i! ne falloit pas que l'amitié du peuple Romain luy fut des avantiigeulé, mais bien utile Se glorieufe. DETRÎTOS, deiruà, d.irhûra. ( de Deiera.) Colum. Battu, m. battue. /. (en parlant du grain.) Détritus. Ufe en frottant. * Dum pncedunt , afficit lupus à cMeii.i citliim deiriinrn caiii:. Phnd. Comme ils alloient en- semble , le loup apperçiit au cou du chien les marques de la chaifne, qu'il avoir accouftume de porter , «« le coû ufe de Ja chaifne qu'il portoit. DHTRIVI, Prétérit de Dktero. DETRUDÔ, Hrtrtid::, dêirûs'i, dètrûsûm, dêtrTidïrê. Cic. Chaf fer, pouffer, mettre , jettcr dehors avec violence 0« avec ef- fort. * Dttrudmii navei fiupalo. V'irg. Ils pouffent les navires hors des rochers. Kj" Detrudi ac campit:^! in pijlrinMm, Terint. Elire envoyé tour- ner la meule au moulin. Dciruàcre aliijaim ix loco. Cic. Chaffer quelqu'un d'un lieu , l'en faire fortir. >$■ Diiriidere alitjuera ad mtndicintem. Fiant. Réduire quelqu'un à la mendicité, le contraindre de demander fon pain ou de mandier. * Jn luilum. Cic. Luy procurer un fujet de ttif- tefle. Dt finUnii.l {iliijuern d.trt-dere. Cic. Obliger, contraindre quel- qu'un à changer de léntiment ou d'opinion. ùt aliijna>ido neecjji'nf noi r.d ca dttrufertT ^ (Jl!£ noflri inqtnii non trmt. Ciccr. Si nous femmes contraints & forcez par la ne- ceffité de faire des choies qui foient contre nos inclina- tions. Detrudi morti. PUn-Jtin. Eftre contraint de fe faire mourir. DETRwnERS comiiin m adventtim f.liiujus. Cicir. Différer, remet- tre l'aflemMée jufques à l'arrivée d'une perfonne. DtTRUNC.^Tlô , genit. diiru',c>,i,or,ïs. f. Pli'i. L'aftion de couper. * Detruncaiw ramorum. Pliii. Élaguement des bran- ches d aibres. m. DtTRÛNCÔ, deiriiticâi, detrmcâv't , deirFincâtiim , detrûvc^re. Liv. Couper, trancher. '^ Vitcm deirunarc. Colum. Taiilcr la v]gnc. * ^titm T^ç, apum. Pl,„. Rogner, couper les ailes au Roy des Abeilles, ♦ Caput. Ov,d. Couper la tefte. DHTÛLÎ Jreterit du Verbe Defero. DETÛMËÔ, dêiiimis, diiitmii-t, diiitmcrë. Siat. Des-enfler ou fe des-enfler. Dftu_mescunt odm. Patron. La haine fe rallentit, diminue. DHTORBO, d tlfbai, dilûrbavt, dciïirhâtnm , detiirbire. Cictr. Rcnvetfer, abbattre, jeiter par terre, * .^liquim ,clmim «f.W'« f «"'fV^,' h>ch.n,ficio. Tarnt. Liez- VOUS enfemble par un plaihr réci- proque , obligez-vous réciproquement. *'c',m "«/'i';™"' w„/,rt dcv„u,r° Octr. Lier , afiembler plufieurs choies en- femble. * D^vmcnt Çc itdire. Cicir. S'engager dans un crime, s'en rendre coupable. * VL, ammvA fmclfic>'p:d:un d^vm^" tnalâ. Ter. Lors qu'on s'eft une fois engage dans le mal , o» lors qu'on a pris une mauvaife habitude. T.mplum rcl,t,,„„e d.v.mure. C:c. Conlacrer un Temple. _ DEVINCÔ, divwds, diviâ, diwl'im , dcvviceu. Ce \ am- cre , furmonier. . . ^ .^, , t;„ DEVINCTOS, dcvhM, dizloSirmi. (de ûswnc.o.) T.hul. Lie, attaché, m. lice, attachée, f. . . , Tcr»por^ dfwUla U^'.ro. T,b:d. La telle couronnée de lau- rier. DEV. Liv. Ils font tomber de J.i,.Sf., r.nri ...I..au. riin-Jun. Contraint par les règles ^^^,;;;-^-^;^^^; ^ S^xd hlfntÎA in aimtn devolvtint. groflés pierres fur l'armée. PtnfA dtvolvere fiifii. Vir^. Filer. Kj- Vtrùn d^vol-oen. Horat. Parler brufqueraent. ^ ^ Cj" Devjlvi ad otium &■ iiicrtinra. Calum. Se laiffet aller a l'oifi- vete 5c à la pareffe. . ■ r ■ Devoivi edff'cm wmcm fiicii. C:c. Concevoir une vaine elpe- rance de paix. j ■ „ a- • - £j dtvolvi rrm, ut. Liv. J'ay mené , ) ay conduit 1 aliaire a un point, que. DEvoivhREn,r]uhn! fir^tarum. Cu. On évite plus facilement les Légions , que les Tirâtes. . DEVITÔ, d^v'nâi, àew.izl, drvuRtum , d.vunrc. Ctc. Eviter, fuir. * Dcvitare nhtjiitm. Cit. Éviter quelqu'un , fuit la ren- contre, on fii ptéfence. , , , , , - DËVIÛS, dlv'U , dcvïnm. Cic. Ecarté, détourne, égare, qui eft à l'écart & hors du chemin, m. écaitee, détournée, éga- rée, f. •,,.,,• Dévia ir ftlviflri, gim. Liv. Une nation qui habite les lieu.K écartez 8c champeftres. îâ- M (,t; îion erit devlum. Cu. Cela ne vous écartera pas trop. Ci>iif:l,i! prmpi ir dévias. Cit. Qui prend des confeils préci- pitez 6c écartez du bon fens. ,y£,i:<, divms. su linl. Qui s'écarte de l'équité. DËUNGÔ, (it.yiju, d^ûtixi, dtntittitm , deiiii^érè. Plaitt. Oin- dre, frotter. DËONX, genit. dlmnns. m. Juv. Onze onces, une livremoins une once, (i.-iia dcefl iiniia.) Dans Ciceron , Onze parts d un | tout, d'où vient, E\ dinn.i aUtjnim htrcdim faeert. Cic. Faite I quelqu'un fon héritier de onze parts, _ Deun.x. Dans Marti.^1. Sorte de mefure de trois demi-fetiers ou environ. _ .. « DËVÔCÔ, d'evScâs, itwcâv'i, devocâ'Hm,dtvociré. PUut. Ap- peller , rapeller, faire venir m revenir. ' Dtvocltre de pro- vnnii. Ci.tr. Rappeller quelqu'un de fon gouvernement. " ^d tiHxilinm. Liv. Appeller a fon fecours. * D.Toare phi- hfiplneim è aie. Cicir. Faire defcendre , <■« venir la philofo- phie du Ciel. ItJ- Dtvmats m dMum fortHnas fuds. Cdf. Mettre fes biens en danger. _ _ „ . , DHVÙLÔ, d'iv'oiâs, dtvSUv't, devotittim , devSlâte. Liv. Voler de haut en bas. , , ,- -, , Devolurc cU tritunuti. Liv. Se jettet en bas de fon Tribunal, en defcendre promptement. , ,- - , n. Peivore m fotiim d.vSlant. Liv. La peur les iair venir en halte dans la place publique. Kj- Snnnl furtuii.i dilnpfa tff , devSUnt cmnts. ^.itt-ad Herin. Si- tôt que la fortune a tourné le dos à quelqu'un, tout le mon- de l'abandonne. ^dfloreuirmAmiciliorridiVùUre. Cic. Chercher des amis qui font en crédit, qui fout bien avec la bonne fprtune. pEVOLVÔ , divAvï I ^ d-vJvl ., dcvatiilii •Û- Dkvorark pecKnieirn. Cic. Manger , dépcnfer fon bien en fcftins & eu débauches. Devorare liOms. Cu. Dévorer les livres, lire lans celle. Maleflieim pamovum dieritm devorarc. Cic. Dévorer un chagrin de quelques jours, le fupporter avec patience. Hominum incpims & (Ixlmias Hevorare. Cic. Ne prendre point garde aux folies & aux impertinences des liommes, les fouf- frit fans diie mor. * Dolorem. Cu. Ronger fon deplailir. »Difli:s pUc.ttos cjfr Deas. Ce Que les Dieux ont efté appaifez par le dévouement que les Decies ont fait de leur vie pour le bien de la Républi- que. , . ,- , /i- Hanc CIO dcvotiantm capitis met , cum ero m fedes meas rejtit»- ,us , tr.m denique conviclam effe ir commijUm putaU Cic. Je croirav eftre obligé , eftre tenu de fatisfaire au vœu que i ay fait pour ma vie , lorfque ie feray rétabli dans ma patrie. _ Devoiio. S,ed. Addonnée au vin, une yvrognene. gens dévoilez qui lont des braves. Devota vint Devoti. Cxf. Solduriers Koulei de haut en bas , dévaler : Vïin,, d-:volvere. tou,^. u,. ,.u, , qui ait manque à ce P°i;«5'>°"Si, faire cheoir & tomber. Dbvotus. Ovid. Exécrable, detcftable, abominable donné au dia- DEV. DEU. DEX. nc''vrwè,-?"'J-^'': "• '*°°""^= "" <''»'''=. maudite. /. nietrL^l-t^^Tr' ''''"'^^ d:.v.tû>n, div^vèrc. Or. Llv. Pro- mettre lolemnellement Se vo.ier quelque chofe; faite vœu& !>,m ;!fi'' ""'••"" 6^ donner àDieuquelque chofe parvœu; dé™ùer ' ""^ oft^nJe & oblation »» immolation ; DtvovirtfcfrafofKh. cic. Se deVoûer pour le peuple. ».5'^ frr>'"'i ,"• "^- S'immoler, donner U vie, fe facritier pour le lalut de la Republique. D^vovcr, fr „m:c,i,t ^:uM!i,s. Ctf. Se dévoiier au fervice de ^uelqu un , s'attacner entièrement à luy , fe facrifiet à fon OivoTirre fc Urtm„Çcfui fu»s jri, altmtts wolumlute. Cicer i.xpoler /à vie & fes biens pour fauver un autre , luy facri- ner la vie & fa fortune. ' Dnovcrefipro ^rc alirm. Cher. Se rendre caution pour un autre , s engager pour luy. '■ '^..PhTku'V' (^"/■""«"'''^.P"'-^ "^"^- Donner quelqu'un au d>abk, le maudire & prier que mal luy arrive, faire des imprécations contre luy. DÊORÔ, deûru, deHfsl, d.SftCm, dëirerë. Uv. Brûler. '^Dm- ;ar?;;^''ve^2"" '''"• ^^ '""^ "' ^'^^ ^'' ^' ■"°'f"«= > "" DÈOS, genit. dêt. m. Cic. Dieu, m tr'^tf.V-^if ■'",''"'""■ 5'"-- Qyi éft né ayant les Dieu:c con- traires , dans le counou.t des Dieu.x ^U^'r Dm, Sta:. Le Dieu du fommeil. * ^/,>« £,«,. Oz,,^ Apollon ».■, Cupidon qui portent des flèches Se un carquois. * ÂTf"i^"''-rfV?- "-= °'^" ^'^"' Dieu desaWc *^v,du,Dçus. Ov,d. fluton, Dieu de l'Enfer, qui englout t tout, un Dieu avide. *F^„i.c., D D"-us'r.t"V?'^- ''°"'.'' "'"'"'" "î^ '^ D"^^ venus. DE£STOS, i,»;î D.itTE.:Fâ;ôr"àbierp;ô;icë Z'tT"i'^:r- n . . raWe. ^ Domitiaiius nous foit favo- DEXTÈR.^ , ou DHXTRA penîf J- . <- / /- — .) r.. Lamamdroit^.^Ud-rote 'iî; on fous-entend «dd,xur^,>,. Ce. A droit, à la m,în Hr.-, " '/ '''•'■"■''' ^«...<^,™ ......". ,-.,.'Vl ?a!it romLitTé" ' "" "''^ ''°'"- Cmf.rcr, dcxttAs. S,4,. Combattre main à main. DEX. DIA. DI^ DIA. ^Sî cJ^ult'n.7"":- '"/'"'■ ^'""- Vouloir renouveller l'allian- DExVtRF T,T 'f ^"PP°'' '^''=''"" dans la main.) "n"„t'a/ec a'dte'fl?'" It-"' --P"^"f '''-"-) Adroi- DEXtIr TAC '=°"'f.'""f de DrxT.R. /. ♦ "^ L„f;,S:;,/^''"'%-- f- ^-- Dextérité, addrefli. SixTkoRSOM 7- ^"P"'^''fde D.xtek. cofte droit. "'^'''K-OVERSUM. 7'/^„f. a droit, du °dader'" "^" '• "''■"• ^'='' ^"^ «i^ '^ mer Egée une des Cy- DÏABATHRA. J'Ur'aRpi penir ^ /- i - - DUBLÎNTËS, Se non pas DIABLÎNTRPc r- r r t , qui eft entre le Diocéfe' du M^^s & d^vleuf "^ "-' '"'^''^• «_. Calomniateur, diable m • -'y'""'. 4- 1. vl. °ÊS»^''^^-^^^^-o-o^-^: ^DiS^^''*"'""^"'""'"'^'-""- ^'"- QPi porte le "'vle^^i: ^'"^''' ^'''■'- **''• ^- "^- °'«^/- '^Sime de vi- * Di^TA. Ptirc,. Lit de mateîot. r.» *'•? Pd ■ -""• ■^'■"- ^^'^ =" manger. DIAGLÎPHÏCÛM ÔPOS, genit. A.c/;;,/,;.! „,;,;, ^eut Vi,r DuJoS\?Tr '" "T 1°"' ^''"' des empreintes. '■ ""^• DIAGUN.^LIS , „. ,„. Se/ Se «->. du,ic>^ti n. r,>r. Dia^o- runTurfé:'^"" -^- ^'^"^'^'•^S'"""^ q"i prend d'un an|?e °'ik?tK.n'*^^^' ''''''•^''"''"'' ^'"lo"'"""- Viir. La mefme Cgni- Di.5GÔNÏOS. l^oyrz. DiAocNAiis °'Fi?,!^;"^*rf '^- '^■'=^>'='T* ' S^"'f- '^•>M^r;.î,M. neuf. K-r. aûfr/rL,. ; ""'T^^^"""»" d'une machiner de quelque autre choie, tracée fur le papier. ' ^ tui'^S'b^i;./"'''*^"''' 2'"''- '^'-i'-"^'-'''- f- '-'"'• rein. oue i7t -,^- ^•"''"'Vr'' S/°"- ''■■''/'■««'■ f.OV. La Dialcfli- ^ut::t ^°8"1"= "" 1 Alt de raifonncr. (C'eft l'Art de cher- n*Ai C^V;^"f P" ^" «^onverfation Se le difcours familier.) figni'lklt'on ^""'' "'''"''■""•'"■ "■?'"■ «'"• L^ mefme DJALECTIce. (Adverbe.) CU..rf@' genit. d.amcirî. f. Vnr. Diamètre m. ( C eft une Ligne droite qui coupe une figure pat le mi- Nu î lieu a84 DIA. DIB. DIC. lieu i l'îndrolt où cetie ligne peut eftre U glus longue. C'cft la definiiiou qu'en donne Macrobe dans les Commentaires fut le Songe de Scipion. ) ,. „ j j DIAPÂSMâ. /xa, genit. ii,.:;-bra^mà!;s.n. Celf Dia- • phragmc. m. [ Membrane qui fait la léparation de 1 cllomac d'avec les inteflins. ] , DIARIOM , gcnit. J:a>n. ncut. Ci.cr. Eor. Pitance qu on donnoit par joui à un efclave , c» à un loldat pour vi- vre. /. . , j , , Di.srium. ^-éul-Crl. Papier journal, un journal dans lequel on écrit ce qui fe fait chaque jour. . DÏASTYLOS ^DlS. f. .f-ïS-uA®'. Vitr. Sorte d Edihce ou les colonnes font éloignées lesunes des autres de la largeur de trois Diamètres de leur grolleur. DIATËSSARÔN. iii TiTidfm. Vitr. La Quarte, dans la ilu- fique: Sorte de Ton. DIÂTRHTUM , genit. dUtrcû. neut. { On lousentend Pock- U'.m. ) Mart. Coupe an tatle dans laquelle on enchaflbit pîufieuis pièces piccieulcs. Ul^ùen dit , Diatrltls ca- J-i.f. DÏAzÔ.HA. iii^it/jia , genit. dmz.om^i'11. neut. VHr. Les pail- liers dans les Théaties. DI13ALÔ, il. * DiUUrcrrm. Varr. Manget tout Ion bien. DIBAPHOS, dib.yhx, d. StUf^. Cic. Teint deu.xfois, en parlant de la pourpre, m. teinte deux fois. /. . , , DIC.A , genit. dicj. f. ciccr. Ter. Procès, m. (en matière de comptes , un Article. ) ♦ Duam jinUrc abaii ou futfriUre. FUnt. Imphi^ire. Tir. Faire un pioccb à quelqu'un , o« luy en intenter , 'le faire ajourner , l'appeller en juftice , luy don- ner afilgnarion. * Sc:':ceNlai jam rnil)! foln'ti j^riblto Uiia:. 1er. Qu'il me fallc plûtoft (i.\ cens pioces. ♦ Cida dunt , un un- ijuam iiijuriarum tiiidiili mihi firipsam dicam. Ter. Cependant avez vous jamais ouï dite , que peifonnc m'ait fait appeller en juftice pour l'avoir outrage. ^ _ DIC.ACITÂS, gcnii. dnMiiâiii. f. Cicer. Facilite à railler & a dire de bons mots, & quelquefois piquans. DICÂCÛLA AMÀTRlX. f. fi'iKï. Une railleufe , une babil- Jatde. f. DICAcOlCS, genit. dicaiiin. m. Plant. Un peu railleur, qui dit de bons mots. m. DICAllÔ, genit. dicatiôr/ii. f. Cuer. Dédicace, l'aftion de dédier /. /■ • j . DÏC.ATCS , diiiia, , dnauim. Cker. Dédié , confacie. m. dé- diée, confactéc. /. DIC.A X , gcnit. duacïs. omn. gen. Oc. Railleur, plaifant, qui dit de bons mots. m. DICH.ALCA. SiX!i^>.>in , genit. dicbaliêrrim. n. plut. Viir. Di- chalqucs , petite monnoye qui eft la quatrième partie d'une obole. DICHôrEÛS. it)(ifiiiceri IX animo. Cic. Doiiâ fide. Plant. Parler férieurement, dire comme on le penfe, ne point dillimuler. Parler de bon- ne foy. ♦ Deliaai dicert. Caiiil. Dire des douceurs , cajoler. Amadouer. *Dicere ex timpore. Cic. Parler fur le champ, fai- re un dii'cours lur le champ. DlCEKf. ,td , ou ^p«d p7pu!:ir,i. Cic. (verl:i facere , cmcianrm h.i- bcre ad p,pi,lmi. ) Haranguer ; parler au peuple , devant le peuple, en public. ♦ in comitiun) vtnianl , iid ftintcm judtcrm dicAiit. Ciiir. Qii'ils viennent dans l'Affemblee, qu'ils haïaa- gucnt en public. Dic. KE diditm , dicfa , (cj! au! hret/ittr cjr ar^utè dicere fmtcn- ttam, aut falpj dicterïo uli m ali^uem. ) Cic. Dire un bon mot, un mot de raillerie , une raillerie pleine d'efptit ; faire une pointe ; piquer quelqu'un de paroles , l'offcnfer par quelque raillerie. * Ipfur^ Cxjarcrn -,nhil de le ejurjlum, ntfî dtciiim ejiltd diceret te dixijje. Cic. Que Ccfar ne s'cftoit plaint d'autre cho- fe de vous , que de quelque patole de raillerie dont vous l'a- vez offenfe. » M.iiena (acilis eft m te dr m ttioi dula dicere. Cic. Nous avons aflez de fujet de te pouvoir railler auaî bien que tes amis. DiCERE caiif.tm. ciccr. Plaider une caufe, parler pour le Défen- deur & le Demandeur indiftcremment. * Q;4.î vocifcmiioni m cxicru jndiiiii Mciifalorcs mi ctnfncverunt , lâ «os hoc lemport mmmr , tjni cintfam dinmm. Cic. Qi:oique nous foyons obligez de nous défendre comme eftant accufez , nous ne laillbns pas d'ufer de la mefme liberté & de la meTme hardieflé a parler, que font les accufiteurs en d'autres caufes. Dc'.RE ab aliijuo. Ciccr. Parler pour quelqu'un , le défen- dre. DictiKE fententiam , oa fro fentemin. Cicer. Opiner, dire fou avis. Vt loco dicat. Lit/. Qu'il opine en temps & lieu , oa à fon rang. Vi fcnlenlix de fummâ. T{ripublicie libirè diri pijfint. Cicer. Qu'il fut permis à chacun de dire fon avis avec liberté , touchant la Republique. Dic.'RE .j/dK;. Plaui, In alicjiiem. Plaut. ^licui malè ir imprctè i aluni coninmcliam. Plaut. Parler contre quelqu'un , luy dite des injures, iiiveftiver contre luy. Miritm ijuin te advenus dicat. Plaut. C'eft merveille s'il ne parle contre toy, s'il ne te dément. Diitte m aliijMm. Terent. S'emporter contre une perfonne, luy dire plufieurs injures. Dici.KE jiis. Cuer. Adminiftrcr & rendre la juftice , juger. * Pralorel jiii dnnnt , ry£.iilci tndos para>:t , e^o fcjeo. Cicer. Icy chacun fair fon devoir , les Prêteurs rendent la juftice, les tdiles prépaient des jeux au peuple , & m.oy je demeure en lepos. DictRF, viiidiiiai. Cic. Prononcer une (êntence de provifiou fur la polTcftion d'une chofe litigieufe, ït en la prononçanr aju- ger i l'une des parties la polîetlion & jouiflànce de la chofe en qiiefiion, julques à fentence définitive; donner, ajuget la récreance. * ^ndita vox tttia vindex iibertatis ex co mijfa ore^ cjiio X'iiidiiix iiuper ab liberîate dnltc erant. Liv. hb. 3, cap. 56, Cette parole prononcée de la bouche deccluy qui depuis peu contre l'équité avoit ajugé par fentence , rovilionnelle , la podeftiou d'une perfonne libre, qu'on prétendoit faufle.ment eftie efclave, i celuy qui la foûtenoit telle, 8c en dem.mdoit la piovilion , laquelle , félon les loix , fe donnoïc à celuy qui fe trouvoit faiû de la chofe. * oIm inyAftx -vindiat à collegi dicerciititr, Ltv. Iib, ;, cKp. 58. Lors qu'Appius CLiudius De'- ccmvir prononça l'inique Sentcnve de provilion contie Virgi- nia, qu'il foûtenoit eftre fon elclave. lOn dit en ce fens Vin- duias date, decernere^ addiceic. ] DlCiRE diem aliciti. Cicer. Donner jour , donner allignation , ajourner, affignei, marquer jour à quelqu'un. * Clediiéi diem credo mihî dixerat , tntiltarit nro'^ârat , attioiiem ptrdttellio'nj ïm- iffiderat. Cktr. Clodius m'avoit donné a(Tignation> a« fuit a£- figner à comparoiftre en perfonne , il m'avoit condamné à l'amande , ii. intenté un crime de leze-Majefté contre moy. '* Diim dicuni tjy.n ad tipam 'H.hodain etnnes cortve>iiaut. Caf. Ils prennent joui pour fe tendre tous fui le bord du Rhof- ne. OpHs in ac'-cptitm rctnlit , ejuadrieivito pojlcjtiam diem operi dixe- rtt. (.ictr. U dopna quittaucc de l'ouvwge icceu , quatie ans apiés DIC. après qu'il luy dcvoit e([re rendu. DicsRE leflimcniuin, pm ujlimonia. C:c. Rendre témoignage, Ce porter pour témoin , cftre témoin. ♦ Najuc cjniiitjxam dixi pro te hi/tnii», n>ft (jitoii tr.it nolum Cr lelfiVttm. (ictr. Je n';iy lien dit o.i dcpofé en juftice , que ce qui eft de notoriété pu- blique. Ti -ERE /.Il rtimcnta, ou fncratntntum. Liv. Faire ou prefter fer- ment. ♦ Coicurfuj l'i fsram fini , ut ftcrimcnto dinrint. Liv. Chacun accouiut dans la pUce publique pour prefter le fer- ment miiitaiie. * Cn-ifnl lùn> fMàtnfltlUnltbu! Triltunum col- lum tirfiijrt , mttu ctteri ftcr^minlo dixhe. Uv, Le Conful avant tait faifit au collet & mener en prifon quelques uns qui rêclamoient le Tribun, tous les autres obéirent 8c preûérent le ferment. DirtRE alujuld diil , oa Dicire dotem. Clçer. Promettre en termes tbimels la dot & le mariage d'une perfoiine. ♦ I'.i.Vm.i om- ncnt jt<,im pecur,iitM dixrmt ami. Cicir. Valere luy avoit donne toiit fon bien en mariage. * ^uui dota dnam tf dixtjji filio. Tuent. Combien luy diray je que vous donnez à voftre fille en mariage. ^* Itn ddu opns tjl , fi me vis falvum ejp cr f- iium^me 7!it& aniti'ia bonn doti di.vij]e illi. Tereiir, Si vous voulez làuver mon fils & moy , il faut dire qu'en mariant ma fille je Ipy donne tous mes biens. [ 11 y a cette dirtérence entre Dicirc dotrm , ou dati ; & Prti- mit crt doitm , que Promiitert dctem fe fait pat ftipulation 5< fat couliait , 8c Dittre dotim , en leimes formels Sx. pré- cis. ] DiciRE endim de rc ahti modo. Cicer. Changer de procédure & d'adion dans un procès. * Nai parcum optrx cir ut voi m vt(~ trii formitlts , fit ei^o m tpifioiii de eadcm re alu modo. (iter. Je n'épatgneray point ma peine, & je tiaitteray le mefme fujet d'une antre manière , comme vous avez coullurae de traitter vos procès , en changeant d'aûion & de procédure. * ij«< C'im Zeiio didicilfct a nofiris ., ut tn Ahainbui prxfcribt folet , de e.idim re dixii alio modo. Citer. Zenon ayant appris la philo- fopliie de ceu.t de noftre fefte , il a iraitté la mefme doftri- ne qu'eu.t, mais d'une manière nouvelle, comme en matière de procès on change d'aition 5c de procédure. DictRF. Citer. Dire , raconter; montrer. * Ipfa rei dicel Ithi. Plant. La chofe vous le dira d'ellemefme. Dicere virfiOi». Ceir. Dire en vers , OH faire des Vers. Dé- crire une chofe en Vers. * T« talamoi infiare levés , e^o ditete 1/erfus. Vir^. A VOUS de joiier de la flûte , & à moy de fai- te des Vers , ou à dire les Vers pour jouer fur voftre flû- te. DiCERE honorem. Pli». Faire compliment , demander pardon , lors qu'on dit quelque chofe qui n'eft pas agréable. ♦ Ccn.i ^uxddîn hattd fatis hoiitfiè appclLinlur , iiifi dtfiti prîtes honore. Piin. Il y a certaines chofes qu'on ne peut nommer honnef- tement , qu'on n'ait dit, Sauf l'honneur & le refpeft de la compagnie. Se.U;:tm ditere aJicui verbii elitttJHS. Ci.. Saliier quelqu'un de la part d'un autre, luy faire compliment de fa part. DiCERE Coiifiilti. Ltv. Créer, faire, élire, nommer des Con- fuls. 'yunijuid cmifam dicis tjtiiit. PUt-.t. Veux - tu empefcher que. ^e« tauftim dtto ^ tjmn tjuud roeritus tfi fera'. Ter. Je n'cm- pefche pas qu'on ne le punifl'e comme il l'a mérité. Dtxere iimfjm tune lufiio ijiiam. Ter. Us dirent, ils apportè- rent le ne fçay quelle cxcufe. Dixr. J'ay tout dit, je n'ay plus rien à dire. J'ay finy mon dif cours. [ Formule ulitee pat les Orateurs i la fin de leurs harangues. ] DICROTUAI, fUfmv. gcnit. ehtroti. n. Cicer. Galère à deux rangs de rames. ^l?J'^ >,§!"''■ '^"T'riim. n. plur. Tacit. Les Ordonnances, les Edits du Trince. DÏCTÂMNUS. /. ou DÎCTÂMNOM. n. genit. diaamm. C,- V'c \"- h^ D"^»n'e , [ herbe médicinale , qui ftiit fortir les flèches du corps fans violence , comme nous le dit Vit- gile.j ^«^rt^"^j-^.^"''-^f'^'"°?'"' "• P'"- <^''- Les écrits que les Maiftres dictent a leurs Écoliers. Le, r.av^ro ™ ^ DiCT T, ~ , "^" Écoliers. Les Cayers. „,. S,'^.''.,^',*- -/""• "-" "-"Si" d'un maiftre à fon apprenti PJCrAXyR, S^""- <^'rf-'«'<, lU, (.MU lliKt. Dia; ateur. ?», DIC. 28^ r Souverain Magirtrat 'a Rome qu'on créoit d.ins les gran- des calamitcz de la République , & qui a'eftoit que pour un temps. ] ' ' ' <\^^ font DICT.ATORIOS, diSftitorii, diftittoriùm. ci.er. De on du Dic- tateur. ^Diâatoritis juvenis. Ltv. Le fils d'un Diftaicur UICT.^TRI.K, genit. diiUtricis. f. Plaut. Celle de, nLiiflreflé. /. DlCTÀTÛa.^, genit. d..natr,re,. f. Cit. La Diftature, te de Diaateur. * Did.nuram gerere. Ctc. E.tercer ; re. Elire Diftaceur. DÎCTË . ' qui commaa- la digni- i Diflatu- de rr,'rf'""'H'''ii''- -• ^"'''''- " """"'^ ^' Setia, Montagne de Crète, ou de Canaie, ° DÎCTÊRIA, genit. dijerrorrim. „, plur. Mart. Mots piquants Rail eries piquantes. Brocards J. * D,a,ria d.tn^,°or„'e. dertouHeSe"" '^ """"'^ '" '" "■""'"> '" ''— DICTlO, genit, di^iini-. f. dur. Expofiiion. f. Récit dif cours. M. Repiefentation. Defenfe. Caufe. f. Plaidoyer. ™ 'if.e di^icnern dvtd.im m * Tûtam mtx t sotam mea ta:,edaiotia. Plaut. Ce_vaiueau DIE. de Pirate tralfne cette clialouppe attachée. DiES , genit. dtti. m. owf. Jour. m. [ Ce mot eft en Latin douteux pour le Genre, comme nous Talions expliquer dans la luite. ] On divife ordinairement le jour , en jour naturel & jour artifi- ciel. On appelle jour naturel , celuy qui eft nieluie par la du- rée du temps que met le Soleil à faite le tout de la Terre , ce qui comprend l'efpace entier du jour & de la nuir. On ap- pelle jour artificiel la durée du temps que le Soleil éclaire fut noftre horizon. Le jour naturel eft auftî appelle civil , en ce qu'il eft compté difteremment par les Nations, les unes le commençant d'une façon & les autres de l'autre. Dus , dit Afconins Fedianus fçavant interprète de Ciceron , eft de féminin quand il mar-. que le temps , 5c il eft malculin pour les vingt quatie heure» qui compolent le jour naturel. Cette diftinftion piife d'un li Sçavant homme ne doit pas eftre toutà-fait rcjettée ; Sur tout eftant conforme aufentiment de tous les anciens Gram- mairiens. Néanmoins les Auteurs l'ont fouvent négligée , ayant pris Dits au féminin , mefme pour marquer un jour ptéfix 6c déterminé, comme Virgile Jamrjue dies tnfanda ade- rat mthi faira parari. Et déjà le jout funefte qu'on me devoit facrifier, eftoit venu. Nyrnifia fe f.ultiruffi y cjuâ ego vellem die, Cicer. Qu'il drefïetoît fes comptes au jout que je voudrois. a^ld atiti(]uior dics m luis litcris adf-ripta fiiijpt y ejuàm in Cx- faris. Cic. Parce que la datte de vos lettres eftoit plus vieil- le, que la datte de celles de Cefar. [ Mais au Plurier ce nom d'ordinaire eft Mafculin. Comme, Pmemi dit t. Cic. Les jours paflèz; quoy qu'on trouve djns Ciceron , O relim,„:i,m d,frre cum autres +«!,/ '' |'''l""e d'autre manere que les autres. '^ Qj^i ,.,, ,^„^ ^^ d^ft^M , j„^„_ ^ Te d r,v t^f différence qu'il y a d'une chofe à l'autre, ^^Jd^t'l^ «>..«»;„„.,„„, ir ,..m? oeer. En quov mon avis ^ 1 H f ferent du votre, quelle différence v a-t il > * A r '" ana^ce de'7ouftu,:^f \""^ '^^ "^ ''°"' ^°"» ^^^é'A '-ngaoes, ûe coultumes &: de mœurs, f Co'uhi comi;- d iT Sla^bTcs." """'"• ""■'■ ^°-«i"coquilVeVr:êtnr'pt- DIFfERTUS, diprti, d.fem,m. (de D.ITcràe ) H.r PI ■ c«'dt^r. T.u,t. On enterre le corps après l'avoir embau- DiFFARRËATIO , genir. diffarrealiïnîs. f. Fefl. [ Solemnité qui s'obfervoit autrefois "a Rome pour la diffoluiion du Ma- riage des rreflres, où on fe fervoit d'un Gafleau du Froment appelle F/iv. ] DÎFFERCÏÔ , îj , differn , diprtûm , differnrë. * On trouve Ditj.-niti, a, f.m. Hur. Remply. m. remplie. / DÎFFËRENS, genit. diffnhnu. omii. gcn. Ce. Différent , dif lemblable. m. différente, diffemblabje. /. °r!t^e^^^^'^'^' genit. à,jjcn„tU. f. 0«r. Différence, difpa- D^^Ë^lTÂS , genit. d.fferitiiu. f. Lurr. La mefme fignifica- DÎFFËRÔ , dipri, dlflun, di'.âmni, d;firrë. Porter, fuppor- iTfôir °"*''' * ^'f^^'f"""- Fhn.Jwt. Endurer °'!.!,"°-- ''»'";^ ^°"" î'^ *' ''^' '"nfporter. * v,r,. Porter, vent de bife dilîipe 0« chaffe les nuées. ^ DiFFfBRE. Hcr^,. Jetterçà &là, déchirer, démembrer. * T„. kCr'mêmt:^ I'"'""" '"'"■- "•"■ Les loups ayant déchiré leurs membres, les emporteront çà & là. Kr DirFEi-.RE -./,5:,™. r.rem. TroublrrSc travailler quHqu'un uy faire de la peme ; Icy mettre martel en tefte , (comme' 1 on parle fam.heremenr. ) * /),:;„„ doUui,.>. ni, Z Eftre rourmente de grandes douleurs , reffentir de grande; douleurs ( qu, ne nous laiflént aucun repos & nous fon changer de place à tout moment ) p.pn, ,m,re c„r,éu,e, /.,„,„■. cic. PUut. Eftre tranfporté d amour, «d^ quelque paft^on violente, de joye '""'^'°"' :ine avfeir trouve une harangue d'impoftance pour vous tr^u lier . OK rour vnm liarrrs «„ ..,:... _ t^ «uusiiou K,,, L ° "iipuirance pour vous trou- ler , oK pour vous battre en ruine nnnr v„„c ,"'"'"°" » Jam ,j/„-y.ff,v,.„ j;i., „... ; ' ï°"' ^o"S démonter, mes paroles. * n ' '"";„■""' -■■■•—^•1 'uine , pour vous lesTarXs'. '''"'" """ ""'■ '"''""• ^^'^ 'l^-^onteray par DiFFFRRE Unmm ,!,^.:am Ahai,: PU:,t. Faire courir a répandre t^r/r! ^ Tx'^'chUmydcm d.ffibuUt auro. sJ. 11 entr'ou s ÏFFÏCIUS If r^'i '•;-• pifficifement, avec peine. ^mSt.^;i|^i,V,^at:i^^"- ^'''^"- ^'-'l^'fficile,, f Ç'^'A'l/^ft'fftit au Comparatif Dj/,v;v,7r. m &f&l,.cdir O.JjiaU cd b^uendum. Ocn. C'eft une chofe difficile ), Hîr, 0« a exprimer. » P.„,„„-,-, ^^„„ Aj!^„/,rr..r, Une n n Cl e. i)/^c,/f rf,3a, riu A,t«. (r>«r. Difficile i d,r<. * n «r «/. .^M^. L.V. Difficile, malaifé à croire '^Dffl.U.fe] ^d credn,d„m. Lucr. La mefme lignification * "' Dii.Ficii.is hem>. Ce. r.n„t. Un homme difficile, fafchenr W, ZZl ?fT"'°^'\ ^'ff^'/'-"""" 7v«>«wV?r, ;p«! a. Les' temps fafcheu.\ de la République * pn£s'de';^:^n'ur-""- ''"''• *^"' '' '""^ difficilement au. ^^S'I^-pi.^"''^-^ """"• ^- ^^'^^''^'"-'' "-'- DIFFICULTAS, genit. difficMtÛ. f. cirer. Difficulté neine qu'on a a fa,re une chofe. /. * Nc.trâ ,„ reveUd'a^ ^^^rern. Tere„t. Vous n'au'rez aucun cm^f^h^tuf-^^'ilta °pdne''on''n„^''''"'"'r'°''-^^'''''''f- ^''j"' °'f^™'''^ ^e refpirer, dSëd'"uilner"'^'"''""^'^™=- * ^^""- ^'"/^ I><='ne ^li ^^rîti^^u^ttf T '"''"^°^^'''- ' '"~^"^ «j- °de",'ivre?f"";"J- f' Difficulté d'avoir des vivres, difette- oc yvres I. '^DifficKlixi wmn,ay,^, on re, tiummar,., Cic Dif- ficulie d'avoir de l'argent. * I„f.„„r.S d.girultnte tfe.ùr^Jit r,^. r,rn„. Avoir une extrême difette d'argent. "N.lllîTr îlén " ' " ^^'"' '"'™"' """"^"^ ' "« manquant de °'"e'<^p°l;''e^''- ^^^'"^"-^ "'■ Difficilemerrt, malaifément. '^Se'^^/Zffi"/- ^'f ";'''■ T"- ^'"- ^'^- S= défiant, qui, le dehe. *D,^de„, ,,/,,„/„„. c,c. Q,,, (é défie de les affaires qui appréhende quelque mauvais fiTcces airaites, ^'helF^'^A^'^- ('''^'"}t'-) (•'■ Avec défiance, dans i'appré- henfion de ne pas leulhr. appic DIE- 288 DIF. DIFEÎDËNTïA , genit. iliffideniU. f. CUer. Défiance , appré- henfion./. DIFfïDÔ, dijfid's, H'i^uHs lûm, d'iffiileri'. fans cas. Cic. Se de- fier, defefperer, perdre quali toute elperance. *X'( rem pajp confiai imii diff-dircm. Cic. Je ne defeiperois pas de pouvoir terminer l'aftaire. * Diffidrre ahcir, oa dr ali'juo. fit. Se de fier, eutrer en défiance de quelqu'un, Vifoizou le tenir poui fufped. DIFEÎNDÔ, difndi's, difidl, dlfifsûm , diffîniëre. Cic. Calum. Fendre. * in lnHgimdtn'm. Cu. Fendre en long. * Mtdinm. C(tt. Fendre pat le milieu. tt> Dr pmiitRE ditm. (Terme de Droit.) Différer, remettre à un autre jour une aftion, une caule, o» quelque aftaire. * Pa- p!r:o U Niiei difffgérc. Hor. Les neiges font fondues, (ont didipees, ne patoiflent plus fur la terre. Terrorii amm dijfi"- Lmr. Les terreurs difparoinent. DiFFUGvRi^. Var. Refufer de faire une chofe. dÎFFÛGIOM, genit. diij'up''. n. Tant. La fuite de plufieurs perfonnes , qui d'un collé , qui d'un autre. DIFFONDÔ , diffitiid'is , d'ifidl , dtjfUsnr», dljfiitidè'rè. Oc. E- panclier, répandre * Dijfmdcre T,m fuam hngè , Uté^jtte. Oc, Répandre ft force bien loin. » Difuniiuur morbui u. capite. Pi'.-Jim. La maladie delcend de la telle par tout le corps, tombe oavientdu cerveau. „- , , Tcna d,ijn«d!t vmditatcm. Cicer. La terre poulie de la verdu- re de tous collez. * Difftindu je in Liuindmern laSina. Colam. La laitue croift en largeur. * Dijfttnditur m n'.mt mrrnora .y}iUiiiici:s Ou.Mfi. P!,:i. La mer .A.tl;lantique fe répand, fe décharge dans la met Méditeiranée. D,fhi:d.re vtrra m orbtm. Coliira. Planter la vigne en rond. (j" ^ntmivm djfnndcri iiiidanii crHore. Vir^. Mourir en pitdant DIF. DIG. fon fang, répandre fa vie avec fon fang. Comas difmdcre vnnii. Vng. Laillei flotter fes chsveux au gré du vent. Crimen pamorum diffundere in emnei. Ovid. Rejctter le ciime de peu de perlonnes fut tout le monde. ij" ^mmum alicnju) diffundere, Ovid. Réjoiiir & récréer quel- qu'un. Flriido diffmdrre dotorem OVt irâra. Ovid. DilTîper fa douleut ou fil colère, en verlant des larmes, en pleurant. Ex ifonts amiii <^uaji d'Jfiif'dirtir vulttii , tr imammodil contra' hitiir. Oc.La bonne fortune d'un amy nous réjoiiii , comme fa mauvaife nous contriile. Nous faifons paroiftre un épan- chement de joye lors qu'il arrive du bien à nollre ami, Scun vilage trille Sx. morne lots qu'il iuy arrive du mal. Le bien qui arrive à noflre amy fait noftre joye , 5c fon mal noftre triftcfle & rellètrement de cœur. DIFFUSE. (Adverbe.) Cu. D'une manière e'tendué. DIFFUSÏLiS. ». &/. &c hoc dijfusïtë. Uicret. Comvacyièr diffu- Jilii._ m. AU fluide, m. qui s'étend 8c fe répand. DlFFUSlO, genit. dnfuff,nii. f. ,^i„,mt. Sen. Épanchcment ou eftufion de cœur &c de l'ame.lorfque quelque cholè d'jjgréa- ble nous arrive. DlFFÛSÛS , diffiiid , dfiimm. ( de Dlfftmdo. ) Colum. Étendu. m. étendue. /. * D:jjufi campi. Mart. Une grande plaine, des champs d'une grande étendue. [Cet Adjeftif fait au Comparatif DIFFUSIUR. m. &c f. Sx. hoc diffmiûs. Lol::m. Plus étendu , d'une plus grande étendue. J * Dijfn/îira con- j'ip'a. colum. Des cloflures d'une grande étendue. Un fort grand enclos. DitfvsA fus. Plut, Une truye pleine, qui a un gros ventre bien tendu. DiEFusus. Répandu, veifé. m. répandue , verfée. /. *FJn«n» dtjfttfum è pteno œnophoro. Ocer. Du vin w^i{é d'un broc plein, (ij" Sanguine dtffujui color. Oc, Une couleur vermeille & natu- relle. Error longe tatiejue di^ufui, Cicer. Une erreur qui s'eft ré- pandue bien loin. l{o/a m orbtm difufa. Coluca. Une rofe qui s'ouvre en rond. Kj" Vuliui ditfufui. Siat. Un vifage ouvert Se riant, qui ell dant la joye. DIGËKÔ, dîgèrïi, dîgêfiî, dîgefiUm, digër.-rf. Plin-Jun. Porrcr ci îc là. Difttibuer. f Difiordani.bm venus dlgermitur. Plu:, Ils font portez çà & là pat les vents contraires. * Digerun- tur cd'its & potto m omnes mtmbrontm partes. Celf, La viande & la boillbn fonr diflribuez à tous les membres du corps. DiGKRO. Ordonner 6: difpofer , mettre pat ordre , diftribuer, départir. * Dtgtrere acta Jeu irmpora. Uv. Rédiger, mettre ou décrire par ordre l'hiftoire des temps. ♦ Digtrere jui Civile m ginira. Oc. Diflribuer , rédiger par ordre le Droit Civil Ibus plufieurs Tiirci ou Chefs. lia digirit omina Chnlihai. Virg, Ainfi s'explique par ordre le Devin Calchas , ainfi nous fait-t-il fçavoir diflindlement l'Oracle d'Apollon. Digcrere argumenta in digites. Quint, Compter fes raifons pat fes doigts. Digerere rempMicam. Cic. Régler la République , y mettre l'ordre. \Sj- Digcrere mandata alicujm. Ocer. E.vécuter entièrement ou ab- folument les ordres de quelqu'un , les accomplir de point eu point 8c par ordre. Digererf;. [En retme de Médecine. ] C'eft digérer , réfoudre, dillbudre, cuire, dillïper, ofter pat ti.uifpiration, confumer. * Digcrere cibi'.m , hiimorcm. Olf. D;gerer les viandes , l'hii- meuri la cuire. '^ Satii omnes ahfijj'y.i digent murex comb^flns. Celf. Le buret brûlé réfout tous les abfcés , ou les difljpe. Si corpus adjhitlltm eji , dl^crendum ejfe j /i projîuvio laborat , contincndum. Celf. Si le ventre ell dur & ferre , il le faut r.i- mollir; s'il eft trop lafche, il le faut arreller. DIGËSTA, genit. digeifomm. t\. plur. J^irijc Digefle. m. P.m- deCles. /. [ Volume qui contient les Réponlés des Anciens Juriiconfultcs.J DIGËS:I(3, genit. digtfU'onïs. f. Plin, L'arrangement o.i l'ordre qu'on met dans les chofes. m. Dir.Esno. Celf. Di^cftion »a dillribution des alimens pat tout le coips. /, ^. ' DI- DIG. VIGËSTÛS , Ji^èjlà , dlgijliim. {de Disert.) dcer. Ordonne, difpole, mis pai oïdie. m. ordonnée, difpofée , mife par or- dre, f. DIGITALIA, genit. diptâHûm. neut. pi. Var. Enveloppe , cou- verture des doigts comme Gands, mitaines, &c. DlGÏTALlS. ro. & /. 8c hoc d,j,>tilè. Adjeft. Du doigt. * Di- .^italitcrjjfiiuda. PIm. La grolTcut o« l'épaifleur d'un doigt. DÏGITATOS , di^it.rid , dniiatûm. Pli». Qui a des doigts. DÏGrTELLOS , genit. digiiiin. m. P/in. Joubarbe. /. lierbe. DIGItOlOS, genit. digiiuli. m. Plaut. letit doigt. Vix fjH'dtm herclè , il* pauxiUa ejï , tenemns dtgiJtiUs prlmori- biis. Pl,!ut. Pxn. 3. t. V. 60. A peine certes la tenons-nous du bout des doigts , tant elle eft petite. DlGlTÛS, genit. digi'ti. m. Cicrr. Un doigt delà main & des pieds. ♦ Mi.imus dipiui. Pli». MinufcHlHs digiius, Piaui. Le petit doigt. Difuui midiHS. Mari, Infamis. Pirf. Le doigt du milieu , (ainlî appelle , parce qu'il a la repréfentation d'une choie lionteu- fe, lors que les autres doigts font plies, d'où vient cette ex- preffion de Martial , Kî" Midium digity.m alicni psrrigere; il d^ns Plaute, Diiitum ali- cui inirndere. Montrer à quelqu'un le doigt du milieu , luy infulter, luy faire la nique, comme l'on parle vulgairemcnr. ( Ce mor eft employé en plufîeurs manières de parler iigu- lées dans les Auteurs Latins. ) piuuis annularii. PIm. Le doigt le plus proche du pe- Digitus index. Hor. ou Di^iius faluuris. Suet. Le doigt le plus proche du pouce dont on faluë & dont on marque. Kj" Digito cœlura miingere. Cictr. Penfer cftre au comble de la fé- licité , toucher au Ciel du bout du doigt, (comme l'on par- le familièrement.) DtGiTuM ab alKjitâ re non difccdsrr. cic. Ne pas s'éloigner d'une chofe le moins du monde. D:giinm njtfyxtim à frnnntii. Ciitr. ( On fous-entend Movr- re. ) Ne fe point départir de fon fentiment , y pcrfifter, y demeurer ferme. DioiTuM lotUre. cictr. Lever le doigt , vouloir prendre k fer- me les revenus de la République , & y mettre l'enchère. Dans Horace, Digiiiim lolUrr. Favorifer quelqu'un, témoigner par ce gefte qu'on entreprend fa defenfe. V^ A-i-iQ^jm extremis digiri:. Cic. o\x frimorihm attingtre. PUut Ne prendre qu'une légère teinture, ou connoiflance des cho^ les, les traitter fuperficiellement. DiGiTo «M ne me atiigcru. Tirent. Si tu me touches le moins du monde. St herclè exijl» loco digiium tr/infuerfum cxcejferii. Plant. Si tu lors le moins du monde de ce lieu. ttS" In digjto mori. PIm. Mourir pour le moindre coup. r>î<^x "^'fe" ""'"'''• ''l'"- Eftre compté & calculé. DIGLADIOR , diglad.irls, d.gUd,an,i ntm , diiladiâri. Ciccr Dilputer, deoattre d'une chofe. DIGNÀNDÛS, d,g„i;dii,d,g„indHm. Comme, *eu,âd.m ,11,. ""■'""' ''•i"'^"da di eU'. lie. 11 enfeignoit des chofes,qui n'e- mr^T ''rt '°"' ^"^^'' ' mepiifer. ^ „ Hi7 ' 8""- "«"'"■■«'">. f. Cic. Tacit. Honneur , ranr. n'JTT. 'r "P"»"""- /• * ^jfe'M-r eliam Pr.„àf„ d.gj. dSele K?''*'''; ^'""- ^'^ ''"'■" '•'!=""" hommes 1 la lûfr onHn,,' >"■ *.''"P''"""'l'''''''-i'"-"o«"». Tac. Confti- tuer quelqu un en dignité. Luy donner quelque charoe. des DluTrnorr-ur""" I'- ".""v ^•'- " ^i"t dans l'eftime de"p^re,;ie°ststa" ' " ""' ' '"" """'"^ "" ^"""^""«^ ^^^^h„ ^r„1:f?%\'^"' ^''' '''-"'"' ^" comparatif: & dignif DîgSitAs '^^ /- 'r- î^ig"^"'=«. f^lon le mérite.^ ^ "|^!^^.;t;^r;LLi;no^;^oi:fg(:,n^:-7^:!' b-r^gTandes^ator-""^ '^^ une ^comp.gnr^ p?r"'ie DiGNiTAS orn Ce. La beauté, .„ la Majerte du vifage D,«N,TAS. Vel-Paiereul. Dignité , charge honorable. T » ^;„. ^efrharge's '^"'"'■'" "^'^'^"- ""'■ °'"«'"' '" Pl"sgian- Plu, d.gniuu, in tju, oraiioni, "' ""■'"' '''S'"/'- difFèrence d'un Cit^ n d'.^f " '"""' "^' «^i^'n^ion " d= div,or.ere. «»m,. Décerner le b,ën .""""V " ^""" "««'» DîGNos, di,„a, dig,:^"oe ^lYri'y""'^- ( Cet adjeftif veut après fov un leniti?" f' K, : eft plus ufité; ainif on dit 2)".!!? ' i ""î ""^^"^ ' <^« 1"' louanges, qui mérite 3'le^S nt"? '-"^'- ^'g"^ de Il tait au comparatif Z5îf- i/*i-l-,f;*- -/7,..T/ ■■ '• louange, qui mérite djêrreloué . ,„ comparatif z,. "'"•aw j^ copiaiioncm dig- Formez un deffein digne dignifimi, dignifùmirn.) * Sufcib mjfwiam tut z,ri„t„. Batbus ad Ce de voflre grandeur. DiGNus d,mj„,Jervj,s.PU,„. Tel Maiftre , tel valet dl^redetrs'"^'"^" ^"'"'- vous ave^to^'j^e chofe ia- d'"nr'b^ê[hr.;:;'^q:^fi.:r^-^'-- ^-^ =« reu.e digne :^f^ir^t^.re^;^--.^.-. -. S'en DiGKED. r, /.,„,. pi,„_ Se rourner à colle' D.GRED1 -ti;..^». i,-^. Defcendre à pied ' eFuTT'^'°^°^'°-^"- S°"i'. s'écarter de fon fuier » < r«w«, de causa parHmper diqrtdi r,r <:•.;..,. '"" "''^^- "* I JPKi<^^ ""' Pctite'digrelîion. "^' ' ""'" "" ^^ '^ '°- D.GRHSS1Ô, genrt. .«.^,3,,,, f. ^, ^ ,p^„_ ^_ ^^^.^.^ ^,^^ mr^'l^rfc'" '^ ''"^f "■ ^'^- Digreffion. /. mCRtSSUS, genit. ds^refsûs. m Ce. Départ « "*^^ef ;r;rnt.T ^'^'^'''°"- f- (^°" ^-'-^-o» «^c fon S„- DIGRËSSUS, A^.f/-M, ^,;5,?/>,7«. (Je Digredior.) Comme n, ^..J. . «.;,M^«.r. Une femme qui ;. quitté on maTy.'qûî s eft feparee d'avec luy , ,« qui a fait diJorce. ^ ^ DU Kiiyfz, Dr us. DÎJODÏCATlô , genit. d.judicatronis. f. o„r. Jugement dif cernement. m. . J^a"-'"^"') un- DUODÏCATÙS, d.iudi.âtà, dijndie-alûrn. Ccer. Jugé. ;„. j,^ DÎJODICÔ, dijudScis dijudûiv-,, dsjud'citSm, dijudnàrè' Ter Juger, difcerner. * Dijstdieare ver.t & faira, oiirTà /,' ^'enfônge. ^"'""" '^ ^"^ "'"" '^ '^^ ' - laverUe^dû DIJUNGÔ. ^7« DiSTUNGo. °^z\ti^^S^^rtttr'''t'T"' """ ' '^'''■'- ^'^- S'écouler, fe glil er, Se retirer * i„ agro, d,hff,„ eft. r.,v. l\ s'eft re ir^ out doucenient à la campagne fans faire de bruit » "1' l;nr rapide fluv.us. P/,,. Ce fleuvc a un cours rapide coif; rapidement. \^dfa,na>« adven.Hs eJKS dilarf. Taat' U Ï retirèrent , eu ils lèverem le Cege fur le bru.t de f. v , lué ■^bi pure, m,»»r,., r>,en dtabuntur. Cicer. llyena plulieur; autres qui échappent à ma mémoire. ^ PiuUeurs D.LABi. Se g.ller, fe corrompre, fe perdre. * DiUUiur vetiéa- •e nazis putrr. Liv. Un méchant vaifléau s'en va en pkces tombe de pourriture. pjeces, Id" X« maximx dif.ordii dilahuntstr. Salli-li Lei oliic ,.,- , A c ofes pèi.fl-en, peu a peu. ou fe détru^.t ^^J^ . par la mes - intelligence. » D.Ub,,n,ur velgalia neJ"Z' °^^S*i' ''''"''■''' ''''''""'•'^^'» «;.■/-.« WS«», diUcërirë. Se.. ° Dé»fai- 290 DIL. Déchirer, mettre en pièces. ,_,,,. I eS" DiLACtBARE T^mfubltcixm. Ciccr. Decliiter la République, | la ruiner, la dés unir. . „ . DiLANiÔ , diUinîhs , élanïâvl , diUiuÂtHm , diUniâre. Ctcer. Déchirer, mettre en pièces. Dilamare imcem. Ovid. Rompre une noix en deux , la par- tager. _ _ _ . ,_ „ DÏLArïDÔ, dilapidas, dilapîdâvi, dihpïdaium, dilaptdare. Cat. Ofter, jetter les pierres hors d'un champ. K3> DiiAPiDARF. Cutr. Employer mal , on dépenfer mal \ pro- pos l'argent , le manger en débauches. * Pecuniam puhlicam diUpidaiant. Cic. Ils dcpenfoient mal à propos l'argent de la République. DÎLAPSOS, dilâpsâ, dilâpmm. (Ae Dilâbti:) Cic. Qiu ccule «» s'écoule de divers codez. fDiUpfa nqua. Cic. Une eau qui s'eft écoulée. DiLAPSus. Qui s'eft retiré , au en-allé fans dire mot. m. Qui s'eft retirée. /. * DiUpfi domos. Liv. S'eftant retirés chacun chez eux. * DiUffn meliiniiis , deterrimum ^uernijui congre- gtibai. Tacit. Il afl'ocioit les mutins , lors que les plus fages s'eftoicnt retirez. * Dihpf» raulihudii. Liv. La multitude s'e- tant écoulée ou retirée. . (S" ^mor eiim ferma dilapfm. CUud. L'Amour s'eft éteint avec la beauté. , Dii'pft ra. Cicer. Des aftaites ruinées , tombées , ou qui font allées en décadence. fDilapfa vetu/lale dtmus. Liv. Une maifon tombée de vicillefle. DILARGIOR, diUrgtrh, dilir^tUs jmm , diUrilrl. Suet. Cicer. Donner , faire des largeûes. ♦ Sed femtna ingtns aiiimi, mu- jiia diicit per eos dus induit , mililikKfiJue , «t -Kî?j A/\i^tt]Ali( dilrgenlifstmiis , ciilig:iinfsima , di- Uientifsimitm.l * Hue civiiai JHrts ditigentijfmafmt. Sers, Cette m avare, udence DIL. yîUe a efté fort attache'e au droit , a fort aimé le droit. » Cu- jus ijnandin Sparta fmt , dilii^cns. VeiP^rercul. Qu'il a toiiiouts aime tant que la ville de Sparte a liibfifté. DiLiGENs. Diligent, foigneux, exaft. m. diligente, foigneufe, exafte. /. » < d > Diligniiilfmms omnis offiiii. Cicer. Fort exaft , fort tégulier 8c foigneux à rendre fervice. ♦ ^riii. Plin. Fort exaft & foi- gneux a obleiver les régies d'un Art de point en point. DiLiGFNs. fir. Bon men,iger , qui n'eft ni prodigue ni a., mais qui conduit , comme l'on dit, fa barque avec'prude & œconomie. ♦ Dr alieno nex/igenies , de fua certè diligentes ernni-. Plinjun. Ils feront fort prodigues du bien d'auttuy , & au contraire fort bons ménagers du leur. ♦ Nimirùm for' tffsc dicet alKjuis hune dilii^enlem. Cicer. Quelqu'un dira peut- eftre qu'il eft bon ménager. ♦ ci/»c< diluculc. PUhi. Cic. Au point du jour. DILUDÏA, genit. diUdiorûm. neut. plur. Htr. Temps de lelar- clie , qu'on donnoit aux Gladiateurs aTaac les jeux oîi ils dévoient combattre. * [C'etoit plfttôt ce que nous appelions un Intermède. lltr*t. £piil. Lib. I. Ep, 19. Diffticet iftt Uius , c/tirM , ér diludU ptfio. Cet endroit me déplair, je crie, 8c je demande un intermède. Tels etoient des Gladiateurs, &c, que l'on donnoit entre les Aiîles , ou lors que le peuple ainuie les deraandoit. L. C. ] DÎLOÔ, ditûïs, dilûl, dilutûm, dïlûirr. Ctef. Ctlf. Moiiiller, détremper, ramollir, meiler enfemble. * Diluert aceto qmd- fiam. Ctlf. Détremper quelque chofe avec du vinaigre. Hj- DiiuERE. Laver, ofter, effacer, nettoyer. * Vnium ex ani- me. Smt, Nettoyer fon ame d'un défaut , s'en défaire. * Di- luire crimen. Cuer. Effacer Un crime , s'en laver , s'en jufti- fier , s'en purger , le réfuter. Curti diluitKr mro. Ovid. Le viu chalTe le chagrin , on noyé fon chagrin dans le vin. Diluere anHoTiittim. Sen, Diminuer , affoiblir l'autorité. DiiuERE. Cic. PUut. Déclarer, expliquer. * Mihi, tjiiad re^a- vi , dilue. PUut. "Hud. 4. 4. v. 64, Expliquez-moy ce que je vous ay demandé. DÏLOtE. ( dont on troure l'adverbe comparatif Z)J/5imj. ) Comme , Calli po/lhac dilutiùs foialinm. iictr. Les Gaulois boiront leur vin plus trempé. Ils mettront déformais plus d'eau dans leur vin. DILOtOM , genit. dilUtl. neut. Plin. Une infufion. Comme , DtltitKm aiijînthii. PU», Une infulion d'ablinthc. , DIlOtOS, ddûtà, dilutûm. (de Dilua. ) Cetf. Tremp* , dé- trempé, mouillé, m. trempée, détrempée, moiiiUée./. (On dit DilUt'iSr ; & Dïlûllfumiu , à. , ûm. ) » VmHr» dilulum. Mart. Du vin trempé au mellé avec de l'eau. Vrina dtluta. Celf. De l'urine qui n'eft point colorée , qui eft crue. Diluius celer, ^tl- Cell. Une couleur trop trempée ,011 noyée d'eau. DÎLÛVIES , genit. dUuuïti. f. Hont. Déluge, m. Inonda- tion. /. DlLÛVlÔ, diluviâs, diluvïire, Lucr. Inonder. DILÛVlUM , genit. diluT/n. neut. Vir^. Déluge, m. Inonda- tion, f. DtMÀCHjfi. Si/x^x"'' genit. dimachârûm. m. plur. ^int-Curt. Soldats qui combattoient à pied & à cheval. DÎMADëÔ, dimadii, dimâdèrë. Lucan. Se fondre. DIMANO , dimânii , dimUni-vi , dimâuaifim , dtminârê. Cicer. Se répandre de tous coftez. DÏMENSIÔ , genit. dimtnjiinïs. f. Cicir. L'aftion de mefurer. Dimenfion. /. DÎMENSÙS, dlmcnsn, dimêiimm. (de Dimetisr.) Cicer. ( En fignification aSive. ) Qui a mefuré 0» pris la mefure d'une chofe. DiMENSbS. ( en fignification paflîve. ) Cicer. Virg. Mefiité. m. mefurée. /. DIMbTÀTOS, dimeiâiâ, dimetâtûm. Cit. Qui a mefuré-. DIMETÏOR. , dimttir'is, dmêmûs sûra , dimelirl. Cic. MefÙrer , prendre la mefure d'une chofe. >5" DiMETiRi di^îiii peccata. Cicer. Compter fes crimes par les doigts. DiMfTuNS Unea. Plin. Le Diame'tre. DIMÏCÀTIÔ, genit. dimicM.ini.: f. Llv. Combat, m. D,miiaj,o ,afuu ir f^ma. Ccer. Effort qu'on fait pour dé- fendre fa vie & fa réputation. T>ÎMlCÔ,dimnÀi,dim:câv-i, (ou djmhii'!. Ovid.) dimhâtûm , dimicare. Cdf. Ot. Combattre. '> Dimicandum omni rutiotie , «t wcalumts conferventur. Cic. 11 faut s'efforcer, pour les con- fetver fains & fauves. Il faut employer le verd & le fcc. ( Comme l'on parle populairement. ) DÎMIDIATIM. (Adverbe.) PUuu Par la moitié. DIMÏDÏÀTOS, dimîdiàiâtdlmidtâtûm. cic. Divilë, paitagé pai la moitié, m. divifee , partagée. /, apt DIM. nimidinta htrti. PUut. Une demy-heurc. D:et tjuidem jam nd umbilicum ift dimdialut mtrtuui. PUut, Memch. ^a. X. Se. 2. V. 4j. Le joui eft plus d'à moitié fini. Le jour s'en va prefque fini. Vntii ir dimidfMui men/li. Cic. Un mois & demi. Ferre plui dimidiali menjis ciUria. Cicer. Porter des vivres pour plus de la moitié d'un mois , pour plus de quinze jours. Sedprocumhunt dimidiati , dum àppetunt. PUut. Ils font à ta- ble le corps à deray courbé pour prendre les viandes , leur nourriture. DlMIplUM , genir. dimidiî. n. cicer. La moitié de quelque chofe./. *']{edcmpteritu(i dimsdjuni pecmiie curavi. Cic. J'ay fait toucher à voftre entrepreneur la moitié de l'argent. *Vt vix dimidium mililmn , c;uÀm cjmd acceperat , fuccelfan tradide- rit. Uv. Qu'à peine mit-t-il entre les mains de fon fucceffeur la moitié des troupes qu'il avoir receuës. * Dimidia muant catijlnUt. Cicer. Il couflera la moitié moins. * Dtmidium falJi, qui henè caepii, haùet. HarM. C'eft à demy fait , que d'avoir bien commencé. DlMlDÏUS, dimidîâ, dimidiûm. Pli», Delni. La moitié d'une chofe. * Dimidia pan. PUut, La moitié. ♦ Dimidim ma- dius. Liv. Demi-muid. ♦ ..Aijuam ad dimidias decacjuere, ( On fous-entend Partes. ) Ptin. Faire bouillir l'eau jufques à la diminution de la moitié , jufques à contbmtion de moitié. DÏMINÛÔ, diminliïs, diminiii , dimiiMiim , dimïniierë. PUut, Brifer , caifer. * llii fpecuh diminnam cuput. PUut. Je luy caf- feray la telle avec ce miroir. DlMiNUO. Cicer. Diminuer. *De hanii alicujui. Cicer. Diminuer des biens d'une petfonne. •*■ N^ijue de' taniÂ. vab'.ptaie i««iîz/it , (i/»ijnKi!TO»ï. ^fian-Ped. Dimi- nutif, w.diminutive. /. [Terme de Grammaire.] DIMINUTÙS, dimiiMn, dimiaiiiiim. Cicer. Diminué, m, dimi- nuée. /. Capi'e diminuiui, Cicer. Qui eft déchcu de fon eftat. Qui de libre eft devenu efclave, de Citoyen, banni; au qui a chan- gé de famille. DÎMISSIÔ , genit. dimljjîânït. f. Cicer. Envoy en quelque lieu. m. DiMissio. fiVfi-. Renvoy , congé , l'aftion de renvoyer 8c de congédier une perfonne. ''- Dimijfio prvpuguMarum. Cic. Licea- cîmenr de foldats , de troupes, m. DÎMÎSSÔIUOS, dimijjarii, dimifariiim , comme, DlmiJJhrix li- lert. ( Marc - Jurifc. ) Lettres du Prince pour renvoyer une caufe à un Tribunal ou l'on avoir appelle. Arteft de renvoy. DlMTSSÛS, dimtfsx, dimifmm. (de Dimitta.) Vir'^. Envoyé.™, envoyée. /. * Lues ctelo dimijja, Stai. Une pefte envoyée du Ciel. Disiissus. Renvoyé, congédié, m. renvoyée, congédiée. /. DimiJJ'a è matrirmnia. ùiuetni. Séparée d'avec ion mary, ré- pudiée. Dirnijfa in papuhs natitia. Sen. Une connoiflànce répandue parmy le peuple. Ludit dimijli. Liv, Les jeux eftant finis, Oo z Pi. 292 DIM. Dcdnflus ej} ttd rt^cra ti97idn?n convivio eîimijja. Liv, On le conduifit en preTence du Roy qui n'ivoit pas encore achevé de fouper. tù" Dini:jfis mmiilus fig're. Liv. S'eufuir lafchemcDt. DÎMÎTTÔ, dmlnîi , dim'tsi , dtmtjium, dimiitere. Liv. Baif- fer, abbailTer. Dimitttre fe in Teilles ; OU Dimitlere a?men in dtjuum. Liv. Delcer.dre dans les vallées. Faite defccndie' l'on armée daus la plaine. D'M}itert fe ad Atirrm alicujus. Ckir. Se baifl'er à l'oreille de quelqu'un pour luy parler. Kj" DiMiTTERE ammuyn m /tries iinolai. Ovid. S'appliquer su ap- pliquer fon efptit à des Sciences inconnues. * DiMiTio. Envoyer çà Se là o« de cofte & d'autre. * Dimit- ttre flirtas ciicum amiits. Cictr. Envoyer les ferviteurs ou fes domeftiques à l'es amis. * Luiras in àims urties. L:v. Envoyer des lettres dans les aunes Villes. DiMiTTO. Envoyet , renvoyer, congédier , donner congé, li- cencier , laifl'er aller. * ^licjuwi a Je cr?! baun granâ. Cicer. Donner à quelqu'un fon congé , le renvoyer d'auprès de foy content & l'atisfdit. * Dimiiure miliiei. Cicir. Congédie! des foldars , les licencier , leur donner leur congé. * Ccctum , çùinilmm, caiiciontm. Ciccr. Renvoyer l'Afl'emblee. * Ex can- cilia aHijnem. Cdf. Renvoyer quelqu'un de l'.^flcmblée. ♦ ^lli- , ejuem caniiimcliosè. Ciar. Renvoyer quelqu'un avec injures. * Dimiiiert credtures. Vlin-Jun. Renvoyer fes cre'anciers, les payer , les contenter. DiMmo. Quitter, laifler, laitTer perdte ou échapper. * Frondes fuis dimitiii arltr. Plm. Cet arbie quitte fes feuilles , les feiiil- les tombent de l'atbte. ♦ Timpus, o,cafiu.e. f. Plin. Ville Epifcopale de la Gaule Natbonnoife en Provence. DINOSCÔ. J'oifj. Di&NOsco. DÏNUMËRATlÔ , gcnit. dinKmiratiinïs. f. Cicer. Dénombre- ment, ro. DÎNUMÉRÔ, diriumérâf^ dinumerâvl , dinutnèrâiûm y dinume- rdre. Cicer. Compter, fiùte le dénombrement. DiNuMERARE ^efw/Mw. Ciccr. Coniptet de l'aigent , payer ce qu'on doit. DlÔBOLARIS , is. m. & /. 8c hoc diobolârè. ( genit. ditbolâ- rîs , pour tous les genres. ) De deux oboles j Et pat mé- taphore, K/* Diobolares meretriies , ou Dicbolaria fcorta, Pïattt. Des fem- mes qui s'abandonnent pour peu de chofe , des Coureufes de ront-Neuf. DÏCECHSIS, ,>,! gère vilam f:,aM , Jludia, aclieiiei ad noimam ralioiiis , /a.ij «»,_ talicn.j ad iialurs legim , omnia l:oiiellale mtliri & dnigere. ci- cer. Liv. Régler , conduire fa vie félon les maximes de la railon , en faire fou but Se Cl fin , la prendre pour règle Se pour mefure. a ^ DiRirERE aluui affiaiKs. Cicer. AddtcIIÎr la parole à quel qu'un. ^ DIRIMÔ, diiirnï), dïrèml , dïrêmtûm , dïrïmè'rê. Cicer. Dépar- tir , féparer , divifer. * H.fpamam a Gallia Pyren^i mïnns dirimuni. Ci[. Les Monts Pyrénées fepaient la Gaule de 1 Efpagne. Dirimimtur oppida unim diei iiinere. Tlm. Jmi. Les Villes. font diflantes ou éloignées les unes des autres d'une journée de chemin. DiRi.Mo. Demefler, décider, terminer, finir, viiider. * D„i- mere connoverfiam. lu: Vuider un différend. ♦ Iras ir alur- cationes. Ltv. Appaifer , pacifier, mettie fin au.t querelles, les demefler, les finir. *V,sliKm. af. Terminer un combat mettre fin à un combat. * Pralmm id ncx dmm.t inter-ueiiût {no. Plant. La nuit fuivenant mit fin au combat. DiRiMO. Rompre, interrompre les affaires publiques déjà com- me.icées, les remertre,les différer, les difcontinuer, les pro- longer. * Dirimere focielaum veurtmcjue tonjuiiClionczn, Cicer. Rompre une alliance Se une ancienne amitié. * Idcone ego pa- ctm Pyrrhi dirimi , m tu amorum turpijjinoriim quotidiè jadera ftrires? Cicer. Ay-je rompu le traité de paix commencé entre la République Se le Roy Pyrrhus, pour vous donner le loilîc de vous jcttertous les jours dans d'inf.imes amours, ou dans de mauvais commerces ? * Qjfid graunu quam rem fuueptajn dirimi , fi u'iHs ^Kgur (Aliodie) dixeni. Cner. Y a-t^ il rien de plus conlîdérable que de pouvoir d'autorité abfoluë inter- rompre les importantes afiaires de la Republique , li un Aur gure ufe de cette formule ( ^/;o die,) que la chofe foit dif. ferée à un autre jour. DÎRÏPlÔ, dlripis, diripiii, ifirêptiim , dirîperê. Gcer, Piller,, faccager, prendre, ravir, voler. Diripere viiloriam. V'nl. Max. Ravir, ofter la vidoire. DiRiPERB veftem à peffore. Oi>id. Déchirer la robe de quelqu'un par devant. Diripere enfcm vagiiiâ. Ovid. Tirer l'cpée hors du fourreau. * •yflijuim è loeo. Cicer. Tirer , arracher quelqu'un d'un lieu par force. £(fuii diripi. Ovid. Eftre traifué par des chev'Sux , eftre écartelé. 0 DS* Diripere de auUoritate a/icuju). Cic, Ofter, diminuer de l'au- toriie_ d'une perfonne. DÎRÏtAS, genit. diritâiîs. f. Cic. Cruauté, dureté. /. * Morum diriiai. Siiei. La dureté des mœurs. DiRUMPÔ; diritmpïs , diriipi , diriiptiim, dirûmpèrè', Cic. Plaut. Rompre, biifer, mettre en pièces. DiRuMPO. Rompre; troubler, interrompre. * Ludum dirumpere. Plaut. Troubler le jeu. * Socieiatcm cum alnjua. Cic. Rompre la fociete Se l'amitié qu'on a avec une perfonne. Djrumi'i. Rompre, crever de dépit, eniagei. o o 294 DIR. DIS. Dirumpar dohrr. Ce. Je me meurs de douleur, je fens des douleurs à n'eu pouvoir plus. H5" Dirirmpar:! ticer, Cic. Quand tu en devrois crévet 0» enrager; quand tu derrois mourir de dépit. * Infinim fratrii tut ^laitfn dirtiinfitiir. Cic. 11 enrage , il crève de dépit des applaudifle- mens qu'on donne à voftre frère, il en eft marry & afflige. » Dirumpi prt ira. Plaul. Enrager de colère. DÎR.ONCIÔ ■ dinimli , dhmiâre. Feft. Sarcler les msuvaifes herbes, les arracher. DÎB.OÔ, dirais y dirût , dîmium, dimërë, Cic, Abbattre , rui- ner, renvcrfer, jetter par terre, démolit, détruire. DÎROS, d'tm, diriim. Ocer. Vtri- Cruel , dur , terrible. m. Cruel- le, dure, terrible. /. DiRus. Virg. Funefte, de mauvais augure. m.ii.f. Dlf-M deprecitlmnes. Plin. * Dir£ exiiTMitnes. Liv. Des impré- car^ns, des malédictions. Dira? alicui mprccari. Tant. Faire de grandes imprécations contre quelqu'un , le charger de malédiftions. DÎR-OTÙS, dlri DIS. Te, (foit diins le Barreau ou ailleurs.) Contefter , plaider, difpucer, avoir un dift'crend , eltre cii conteftation o« en dit- fexend. * PojlnLu m Jîbi nun pdUJititis ^quo jt*re d'fctptare li- ceat. Uc. 11 demande qu'il luy foit permis d'agir courre fa partie fuivanc les loix & les coîitumes de Sicile. Contr&verfijs tmer Je jun litlieplait Aut bctlu. Liv. Qu lls VUl- denr leurs querelles on par les loix ou par les armes. Jrt uno prjttto omtns forlwiA Ti^iptéina d'fceprar. Cic, , Toute la fortune de la IVépublique dépend d'un fcul combat. DISCëR-NICOLOM , gcnit. d:fm,:cul7. a. Var. Eguille , /. poinçon de tefte pour ajufter les cheveux fur le front & les réparer. »i. DÎSCERNÔ , difjrnîs , lilfirèfl , Mfirêlttm , difurncrë. Cic. Uf. Divifer, reconnoiftre , diftinguer, feparcr. tj" ^Hi.i ir "l'i^ dijicrntre. Cic. Dil'cerner le blanc d'avec le noir ; & par métaphore le bien d'avec le mal. * ^'mm ab alla. Cic. Diftinguer , difcerner une petfonne d'avec une an- tre. ♦ F et! nnjue nefis. Har. Difcerner ce qui eft permis d'avec ce qui ne l'eft pas. tj" Tinui iclas dijcrtvcmt auro. Virg. Elle avoit entremeflé, en- trelace de l'or dans fa toile ; elle y avoit fait des lais de fil d'or. Saxum ingetUy limes agro pofitus, litem Ht difcerlteret arvis. Virg, Une groffe pierre fervoit de borne à fon champ, pour ofter tout fujet de procès. Neque tn/« ehcjuciiÙAm fmtuni difcerni. Taa't, Que la fortune n'ajoute rien à l'éloquence. DÎSCEB.PÔ, difcerpis, difcetpii, Hfcêrptûm, dîfcêrpërë. Liv. Dé- chirer, mettre en pièces. tj- DisctRPERB rem propofitam in membra. Cic. Divifti un fujet en plufieurs membres. DÏSCEB.rTUS, difcirpiâ, difièrptUm. Cic. Déchiré, mis en pie- ces, m. déchirée, mile en pièces, f. DiSCÊK-TÔ, difccrtâi, difieriàvî , diftèriiiûm , dlfcërtârë. Tac. Parler, diicourir, s'entretenir de, &c. Voyez Disserto. DISCESSIO, genit. difiejjiinh.f. Ter. L'aftion de s'en aller & de fe feparet d'avec quelqu'un. Divorce, m. divilion. /. * Nempe tncommoditas deni^ue hitc omnts redit , /i evcfiiat, ^^od Dn prohibeant , difcejfio. Ter. Enfin tout le mal qui en peut arriver fe réduit là , s'il furvenoit un divorce , ce qu'à Dieu ne plaifc. * Nofirts iltt dtftejjîombus ac difcordiis ctr.ri. Tacit. Ils ont bafti leur empire fur nos divilîons Se fui nos diflen- Hons. DiscESsio. Cic. L'aftion d'aller aux voix, aux avis, d'opiner; l'aftion de prendre les voix , les avis , &c. ♦ Contendn antè fe eportere difcejfiotiem facere quam Confulej. Cic. Il prétend qu'il devoir faire opiner préférablemenr aux Confuls. * Nemo efi entm cjui nefctat , quo minus dtjccjjii fi^ret , pcr adverjarios 1ms ejfe fuilum. Cic. Car perfonne n'ignore que ce fut pour cette raifon çiue vos advetfaires firent en lorte qu'on n'alLù point aux avis. DiscESsio fuSa in ejas fententiam. Cic. On fuivit fon avis. Cha- cun fe rangea de fon fentiment , o« de fon opinion. DISCESSOs , genit. difcifsûs. m. Ci,. Départ, m. Sortie d'un lieu. /. *Siitis accejjiis ir diJlejjMi. Oc. L'approche Se l'éloigne- tnent du Soleil. DiscEssus animi à corpore. Cicer. Se'paration de l'ame d'avec le corps. DiscEssus à viti. Cic. La mort , la fortie de la vie. Disctssus Cati. Cic. Ouverture qui fe fait au Ciel , lors qu'il éclaire. DÎSCiDlOM, genit. di/cidi-,. n. Solin. Ter. Divifion , fepara- tion. f. Voyez Dissidium. DISCINCTOS, difc'maa , difcinSûm. Liv. A qui on a ode la ceinture, qui eft fans ceinture. »[DisciNCTLs. Hor. Négligent, rareffeux, Oifif, parce que les perfonncs qui travailloient a quelque chofe ceignoient leur tunique , pour en erre moins embarraffez. De la vient que frtanaus & /«cin^Kj fignifie un homme foignenx 8c aftif, auffi bien qu'un homme ceint. Voiez Th. de Marcitly tniPerfe Sat. IV. Vf. 22. L. C] DisciNcius nef os. Hor. Un débauché, qni vit fans règle & dans la debaache , un débordé & qui vit dans la diflolution. lu" Difcintli ludere cum itio fiiiti. Hor. Ils paHoient le temps avec Iny s'elUnt débaiaffés de tous foiits , «m de toute affaire. DIS. 295- DISClNDÔ , difiuidis , dtfcïdi , etifafsûm , d'ifctiidérë. Plan,, i'irg. Couper, déchirer. t<5" DisciNDERE amiciiiAs. Cic. Rompre les amitiez, def unir les amis. DÎSCINGÔ , difclngis , eUfcînxî , etifânaîtm , tiÇcingërë. Mart. Ollct la ceinture. DisciNGEna iéul oh avec Armii. Sil-ItnL Dégrader un OfiBcicr, ciiner un Soldat, luy ofter les armes. V> D1SC1NGER6 dohs. Sil-it^l. Découvrir une tromperie, .» une fouibe. Demeller une intrigue. DISCIPLINA, genit. d,fupn„^. f. c,c. L'inftruaion qu'un dif- ciple reçoit de Ion maiftre, la dilcipline. *Tencre d.jhplw^m. Cicer. Retenir ce qu'on nous a appris. ♦ Itaaiie ei,m & mue- niofnm ejje oportel & addilciplmam docilim , necjm enim mi,,nmm JlHc djiiplma , aut difiiplina fine ingenio peifetlum arlijicem po- tefl efficerc. Vitr. Ainfi il faut qu'il foit ingénieux 5c inftruit tout enfemble ; car l'cfprit fans l'inArudion , ni l'inftruaion lans 1 efprit ne rendirent jamais aucun ouvrier parfait. Disciplina. Cicrr. L'éducation ou l'inftitution de la jeuuefle, la majuere de l'élever. ♦ lormare difcipbumi fihi. guint. Elérer fon fils, luy donner une éducation. *llli,d totum ha- bui! a difiiptmâ. Cicer. Il a appris rour cela par l'éducation. * Difcipiiîix aliis eiSe. Plant. Servir d'inftruaion aux autres. DisciptiHA. Cie. La méthode, la façon, la manière d'cnfcigner & d'inftruire. *7^« rdare. Plaul. Ter. ûc, Eftre en difcorde , eftre mal avec quelqu'un, ne fe point accorder avec luy. * D-fcoidunt mtir fe. Ter. Ils ] font mal enfemble, ils ne s'accordent pas entre-eux. * Par cm difiordat avitro. Hor. U y a de la diffeience entre un bon ménager & un avare. Un bon ménager & un avare ne fe peuvent accorder. * ^mmni à fe ifjo dffidens , fecmrxfue difcordans. Citer. Uo efpiit qui n'eft pas bien d'accord avec foy-mefrae. DÎSCORS , genit. difeôrdis. orna. gen. Cicer. Liv. Difcordant. m. difcordante./. Qui n'eft pas d'accord & d'intelligence avec quelqu'un. *Difins p-t'r,. Vell-Pitterc. Qui eft mal avec Ton perc. Qui ne peut s'accorder avec luy. * Modi dif-ordei. St.,t. Des diflbnaiices en Mulique. Des Tons qui ne font point d'aecord, * v,nti d:fordet. Ot/iJ. Des vents contraires. DTSCREP.-iNTiA, genit. dilcr.petniiS:. f. Cncr. Différence, di- verfitc, conirarieie de fentimens. /. DlSCRtrlTÔ , difirepiras , difrepiidrè. Lucr. Eftre différent. Valez. D SCill PO. , . DÎSCRËl'Ô , difcrèfi! , dtfirép^vî ou d'frëpul , d'fcrepimm, difrcf'.i'e. Cc.r. Difcotder , n'eftre pas d'accord , rendre di- vers fons , parlant de^ ii.ftrumens 5i des voix dans léchant. Kj' DiscREPO. Ne pas s'accorder, cfttc différent. * De re nh- tiiiâ , l'i re eihjii.i d firep.ire A aIicjuo. Cuer. ElUe de différent avis avec un autre , n'être pas d'un mefme avis avec luy lut une affiliie. * Sibi m re ijli dijcrefetl , i fe-ipfo dijfidet , feciim ijuc difatdat. Cieer. 11 fe contredit en cela , il ne s'accn^rde pas. * f di.7mir!. Lucr. Jctter ça & là. Voy. Disjtcio. DÎSJbCTCS, d,>,md, d„jeaiim. (de Dùjkio.) Cic. Jeité , epars S?„rc '/""^- "'■ '"'^5' ^P"'''=' «attée. /■. répandu en divers endroits, m. répandue. /. rrxapuum indicHm magm «tq^c impUcahilh mouh , quld nequc d'ijci!,, vil paucorum ,„J!,nau , fid panier ard.fcerent , parler J'Ierem ; IMIa €iV7«. oLr g«f /'.""-'-"■ f- (=,"1 , ou ^„,«„r«« a,. il,>„^,;. J P^s-U'i'on , rupture d'amitie. /. *v, /l.,rm DiSIÛNCTÏvfK . "• D'ViCon d'un fentiment. Vouseftesfeparedel'lt.lf.T l'"'", "^ '"'"'■ '""■ ima„s H»aî \1,LIa P "" ''"^ ^^ •""• *^" 'to- uche i fa ch;rri:;-.'""^''"°"f'^ > ''"'^'^ > 1- "'eft plus at DisjuNCTfs. tloigne , féparé. m. éloignée féparéef »n ju„a,or a te fum. Oc. le fiik „„ ^ . ? '•, ^"■ éloignées d'un crime. ""'»"""■ l-'ur. Des maurs fort *3- DisjuKCius. Des-uni , divifé. m. des-unie , divifée r *D,tjuna„spopulut . fen„„. Cu. Le peufk d.vife d'avec le 297 DIS. ScMt , qui eft mal avec le Sénat. D s oindre, lep,rer , divifer. ^ D..„a„.:, ,é,u^paJl,o„er.i rôns-la. ' ' °"' ' '^''°° '^' P"'"'^ ""^ '^ •="""'«• '"ép»- dt'îa'Xirué."" "' '^°"' ^°'''"'- ^"''" **" '"^"f' • '«"*" ^713" / "T"""'- ''"'■• ^'=""' oft" de la mamraelle. rol^rm-eirrer^"-"'- '"■ J-' veux plus faire d'oral- ^^l^^^ec unXe*f'^" ^'""""- ^^- Divifaquet- cer à fon am"t^. "'' '">' ^^'" '°'"P'« ''vec luy, & reooa- DisjUNGO. Séparer, éloiener * r,^r, 1 1 j' ■ V.rg. NOUS iLime's fort^eToigne/de ' t^i; '"'""'■"'•" ""' DÏSrÀr^Tm'°rr f"- °'"''" l«"'"Ptes." rant ça & la «. errante ça 8c là. /. Epars m éoarf/V r^ pandu de coflé 8c d'autre , comi/e des g ru qm tye^^t & qui vont en defordre. m. répandue f ^ ' ^"' '"y^"' * DISPALESCÔ, ^,/H./.», ■i,/;'-^^y„.,;'w.„,. Se divulguer .« nrsP T A'n^'JV f """' P"^"^ ' f<= '^P'-dre. ° ' °" "" «'î,?s'p:;;uf ."'' ' ^■^"''" ^' ^'■''"'" ' ^"""'' °-' o-» DISPANSÛS i,/^^-«i, ârf. ^4««. PJam. Dccoupler les chiens de chalTe, les fepatet. DISP.^RTIO. Voyez. D.spertio, ^ DISPARTIÙR , d,/pa,tlrïs , difpârtltUi intu , Aftirrîrî. Plaiit Départir , partager , divifer. ^\ur''kJ" diofefT '"■'"''"^'"' '"•'^"'- ^'"''""^"«io". "fle'ïioa DISPËLLÔ, f7/,", , df/^/,;>, difpiihSm, dlfpltlèrf. Vir7. Pouf- fer, jetter ça 6c là , de coflé êc d'autre. Vj- D:fpellere cal,g:„ew ab amm„. Cicer. Difliper les ténèbres de DISPÈNDIÔSOS, d,rpendiôm, difpe«d,-o,iirA. Colum. Dommagea- ble^ nuilible, préjudiciable, r». 8c/. "^ DlSPËNDiUM, genit. difpcnd,,. n. Plant. Depenfe. / 1- Mi- tiore „uj^«ar,i linè fm d,fpi„d qui l'emplovent tout entier. DÎSFENSÀTlO, genit. difpenPtiinnts. f. Cic. Difpenfiition , ad- minifttaiion. /'. * t^rani diffenUsio. Cic. Le uiauimetit o» l'adminiftiatioii des deniers publics. DÎSPËNS.^TÔa, genit. di(ptnfat'o>ii.m. Cit. Pitrùn. Difpenfa- leut , œconome , Intendant d'une niailbn ; le Trefoiier , l'Argentiet. m. * Difpinjdtor ^imr,iiiu belli. Plin. Treforier de ja guerre d'Arménie , qui paye les Ibldats. DÎSPENSO, d fpTfisiis jdifpcnîâzi -, dif^hnâiûm , d'fpêmâre. Co- /bot. Difttibuer, départir, partager. * Di/penfare fincum /djuii fo'Uiie. Colum. Difttibuer le fuc également , ou par égale portion. Dispf.NSABF. citir. Difpenfer avoir l'adminiftiation o« le ma- nîment, l'intendance des biens. Vu:t «mne hoc tfmpus, tjittd eiî tinte Cahnd':ere clujftm. Cef. Équipper fa flotte, la difpofer pour la mettre en mer. * Pnfîdia, jlationei. C^J. Mettte des gat- nifons, des ftntinelles. * Vigtliai per urber,i. Liv. Difpolér, mettte des fentincUes dans une ville. * Torrmntii m mûri: Csj. Mettre fes machines de guerre fur les murailles , les drefler. ♦ Difpouere mjidias. C-y/. Diefier des embufches. * Difponit qui ntiiittent. Plmjun. 11 apporte , il met des gens exprès pour dire. DÎSPôSll Ë. (Adverbe.) cicir. Par ordre , avec arrangement, dans un bel ordre. DÎSrÙSnlO, genit. diffvfuiônï). f. Cic. Difpofitioh. /. ordre, arrangemem. m. DÎSPÔSlTÙR, genit. difpo/iiôrï). m. Sen. Celuy qui arrange & qui met en ordre. DISI'ÔSItORA I'omz. Disposnio. DISFÙSilOs, difpositil , dilposnnm. {àe Difpono.) Cic. Rangé, arrangé, difpofé, mis par ordre, m. rangée, airangée , difpo- fec , mife par ordre. /. D.sposiTA 4c/fj. TdtK. Une armée rangée en bataille. * Difpa- jhi m lurmai, Stai. Rangez par efcadrons. Disposnus vir. Plin-Jnn. Un homme régie , qui vit dans l'or- dre. *Vitahaminiim dijpofita dtledat. Plm-Jun. La vie réglée des hommes eft agréable. D'fpofiia m vmtuiii fortmiam eon/llia, L:v. Des ):onfeils pris à tout événement. DISrOSlTÛS, genit. difposîtûs. m. Tacit. Difpofilion. /. DÎSFÛDËT, difp'id'iit, difpiidtie. Pleut. Avoir honte. DISPOMÔ. Voïiz. DtspuMO. DISPÛNGÔ, d'Jpiingii, difpânxî , dïfpiinSlûm , difpîingirè. Pro- prement , ElFacer. Dans Seneque , Difpungere /icteprorum & expenfsrum mtiones. Faire fes comptes, voir li la recette s'accorde avec la dépen- fe. Examiner un compte, leuottet de points çà Se là en plu- fieurs endroits. id" Disi'UNGFRE. ElFacer , abolir , rayer en mettant des points & paflànt des traits fur une écriture. Raturer. Difpmige ir ruinje vitjc lux dm. Sin, Marquez Se comptez les jouts de voftre vie. Neque enini cjuijijuam hoc Scipione elignnliùs intervalla negolio- mm mia difpuiixii. Vil PAterciit. Car jamais homme n'a fceu mieu.\ ufer de fon loUîi que Scipion , «» n'en a fceu faire un meilleur ufiige, DIS. DIS. DISPÛTÂETLIS , ."/ , m.Sc f. 8c hcc diffi/tAhîlë. Adjeft. Stn. Diffutablc, pioblernatique. m, 8c/. DISI'UTATIÔ, gciiit. d'fpHiati'mis. i. Ciccr. Difcouis fur quel- que fujet. M. diflertation. /. DisPuTATio. Cxf. Difpute, conteftation. /. PISrpTÀTlUNCÛLA , genit. d,jfii!MiMnc!ilI. î. Stn. Petit dilcours s.i petite dilTettation. DISPOTATÔR., geiiil. diy/>«f^icr fe diifennout. iuer. Ils ne s'.iccordent pas entre- eu.x. Us fonr de diffcrens avis. * fie otaiiom vna difeniiaf. Sen. De peur que fa vie ne s'accorde pas avec fes paroles. '^ DISSÊI'ÎMENTÛM , genit. d'irepimïnn. n. Fejl. L'entre-deux T.T c'r ^A°'-''' " '^'" ^" *'-''f 'a'feparation. DÏSSbAO , djsèpi, , d.frcp-, , d'I.ip.iim, dlfref,rë. (Dont on r^fc?rZi.-,'J"'"]'r' '^'^'^^' '^•'"^ Siace) Rompre, abbattre. DlSSblTUS, djiepû , difrepinm. (de U,lfp,o!) Star. Rompu. m. rompue. /. ' \ jj i e c DÎSSEl'TO.M , genit. difrept;. n. Comme , Saxea d.fpta domo- Tum U:cr. Des clofiures de mail'ons , faites de pierres oh de moilon. ' DISSËRHNAt, diferènivit, difihênârë. Plm. Faire un temps caii Se lerein. '^ DISSËRÔ, . ^Aut a»t diverfas ir dijjlie corpitrit psnto : On lit ordinaire- ment Diiiiie corpora ponio. Vin^. Ou écartez ces vaiileaux çà Se là. Se fubmergez Enee Se fés compagnons dans la mer. Dijjui Lompofiiam pacfm, fere crimina lielli. Virs^, Rompez là paix , Se femez des fujets de faire la guerre. yicina Vrir oracula ir dijjicere conatiii eft. Suer, in T.her. \\ s'efforça de luinet 8c de renverfer les oracles proche de B.ome DlSSIDËNTlA, genit. dijfidenti .t . f. Plin. Oppofition , antipa- thie. / *Ti^rumdilJidemia. PUn. L'antipathie des chofes. DISSIDËÔ, difiidej , difiedi , dif)idirè. Cicer. Ne s'accorder pas avec quelqu'un , eflre en différend Se en difpure avec luy. * DiJJidtt intérim raitei. Tacii. Tandis que la difcorde eft pat- my les foldats. * Dijfideb.ml inter ^rminimn ir Seleflim. Ta it Ils eftoient partagez d'afteftion entre Arminrus 8c Segeftes. c.ipitali odn dijfidêre tli aliqu). Cicer. ■ Avoir une haine mot- telle contre quelqu'un. Vj" .^d^mai ci:m raa^neie d'Jfidit. Plin. 11 y a une antipathie en- tre le diamant Se l'aimant. * fluercm ir olca pirii,a,i odia dijj'iienr. Plin. Il y a une forte antipathie entre l'olivier Se le chcfue, une averfion naturelle. ^ Si tog.i diJlidel impar. Hjr Si ma robe pend plus d'un cofté que d'autre. Si elle n'eft point égale. DissiDEO. Eflre éloigne ou fepare. Omiitm eijuidim jitpirii rerr.jm e^ux liliera noiiris djjidet , exter- nam reor. Virj^. ,y£,ii. l.j. vf 369 Toute terre qui n'eft point fujette à noflre Empire eft une terre étrangère. DÎSSlDlUM , genir. dijfidii. n. Cu. Séparation./, eloignemenr. OT. ''.ytccrbijunê eljfidium nolltum mlijjt. Cnet. Qiie VOUS avCE fuppotte nolbe feparation d'une manière ires-fenlible , que noflre fepaiation vous a eflé fort fenfible , vous a fenlible- nient touche. * DeJ'.evi lonjuiu mi'.t>£ dijjidum. Cuir. J'ar pleure l'eloignement de mon époufe iiif. rtunee. Animée djfid-.um. Lucr. Séparation de l'ame d'avec le corps. DissiDiuM. Cicer, Divifiou. /. divorce, ra.- dUVenfion , de's- union. /. Kl* Valeaiii y qui inter nos dijfidiiirn volunt. Ter. Que ceux la qui nous veulent féparer, aillent fe promener. DlSSÎGNÀTÛR, genit. d.fjvinaiiris. niafc, Plaut. Qiii donnoft les places aux 1 heatres aux gens de diftinûion. Maiftre de cérémonies aux Jeux publics, m. DISSlLlÔ, difiiTis, dij'uliti, difuilliim, difiiTirë. Virj. Sautet çà 8c la par éclats , ( parlant d'une chofe qui fe rompt avec violence. ) DissiLim li ou ex eijito. Vir^. Sauter en bas de fon cheval. Defcendre de chc.al. DÎSSiMILIS, ... K. 6c/. dzhnc difimi'lè. (Adjeft.) Diflembla- blc. m. Se /. dilteicnr. m. différente, f. * Farm.î haud dijji- mili in domiiium erai _ Taiit 11 ne reffembloit pas mal à fou niaiflie. Il avoir afle/ de fon air. [ Cet Adjcflif fait au Comparatif DlSSIMlLÎÔR. w. Se f. Se hoc d'JJimiliHi, Plus diUcmblable. Et au Superlatif DISSÏ- Ip 2 MIL- 3CO DIS, MÎLLÏMOS , dijpmilli'mâ , dfffimilHmSm. Fort diflembla- Non funt dilpmiles ^AriHanii. CIr. Us font femblables à AtiT- ton. * Siii diffimilis. Juv. Qiii ne s'accorde pas avec foy- mefme. * In n iflâ muliùm funt dijfimdes. Horar. Ils font fort différens là deflus. * Sm generi difimiUs. Stn. Qui de- ge'nére de'fa race. QuoD fji non dtjfimilr aiq»l ire in Solonium, Ciclr, Ce qui eft la mefme chofe que d'aller à Solonium. DlSSI MILITER. (Adverbe.) Citer. D'une manière diffembla- ble DU différente. Différemment , diverfement. * Ct:eri d,fi- militir morlit nafcmtur. Oetr. Les autres maladies viennent diverfement. H-ii pe:ne qu'on a méritée. l^ot» novo /niincre difolvere. Caiul. S'acquitter de fa promelTe. Accomplir Ion vœu. * Dijfolvere perjurinm. Cic. S'.acquitter de fon ferment. Dilfolvire iiimen. Cic. Se purger, fe juftifier d'un crime. VfissOLVhKT. nlicjutrn. Plaui. Tiier quelqu'un de peine & d'em- barras; le dépêcher, l'expédier. Kj" Oif'cro d'Iftvcre jarn me ^ nimts diu animi pendeo. PlauT. Je vous prie, tirez moy maintenant de la peine où je fuis , il y a trop long- temps que j'ay l'efprit en échec. DissOLVKRE /i. T^rfwj. Se débartaflér, fe tiier d'affaire. * Dif- foh'i me otvflj, operam ut i,bi darem. Ti^r. Je me fuis dégagé , 011 dcbarrafle le pluftôt que j'ay pu , po;ir vous rendre fei- vice. DissoivFRE. Lucr. Diffoudre, pétrir. DÏSSÔLUTE. (Adverbe.) Cic. Avec rel.'chement, fans règles ni mefures, nonchalamment, avec nonchalance. DÎSSOLUTIÔ , genit. dijfolutiinïs. f. Cicer. Diffolution , fépa- ration. /. Natur/î DrssoLUTio. Cicer. La diffolution de l'ame d'avec le corps. La mort. V>liSot.v^lo JUrûaihi. Plut. Dévoyemcnt d'eftomac , lorsqu'il eft débifé. Kj" DissoLUTio legi4m tmmum. Cicer. Le renverfement de toutes les loix. DissoiuTto cjutjlimis. .yiud. ai Heren. La réfolution d'une queftion. DissoLU7_io criminiî. Cicer. La juftification d'un crime. DISSOLUTOS, difoliiià, difiolwiim. {ie Dijjilvo.) Plin. Délié. m. Déliée. /. Vj- Mdlà conftutudiiir aliijHid diffoUtum. citer. Une chofe abolie par une mauvaife coutume. DIS. Difilutus criminilut. Cic. Apres s'eftic purgés oh juftifiés des crimes t^i'on nous impofoit. (3" Di SOL- lus a,iii:rittni. Cic. Un jeune homme diffolu qui n'cft retenu par aucune confideration Un jeune débauché. * Dijfa- l'Ma .tirjnnum cmifuiiiida. Oc.i. La manière de vivre déréglée de quelques-uns. DÎSSÔNÔ d:fsS».rs,A:f,onSrr. Cohm. N'eftre pis d'accord, cftrc difcordant, ne s'accorder pas. DISSUNÛS, tlifiSnA, disomim. Liv. Difcordant. m. difcordan- te./. qui n'eft point d'accord. Diffoni tjHiilui aiiitir: catfcrc. Tarir. Tout retentit de cris dif- férents , on commença d'entendre des plaintes différen- tes. ' Vj" Dilfon.t fcrmone z">"' à" maribm. Ltv. Des Nations difteren- tes de langage & de moeurs. DÎSSUADËO, riijfujtiê.' , difiiâsî, diffitâsHm , difuâdsr!. Cicer. Difluader quelqu'un d'une chofe , la luy des confeiller. Lr^tm diffuaJèrr. Cic. Difluader de faire une Loy. DÎSSÙASÏÔ, genit. dijjuafiinïs, f. Cic. Difluation. /. DÎSSUASÙR , genit. dijfu.tiini. m. Cictr. Qui difliiade & des- confeille une chofe. m. DÎSSU.ÂVIÛR. , d:piavun'is , dfnnv'iâtûi iHm , diffuâvîârt. Cic. Baifet tendrement. DiSSULTÔ, difiùlLts , difsHIiâvï, diJiTUiâtiim , dlfiûllârc. Pli". Sauter en bas. DISSÛÔ , difiiiïs , difsui , dlfiûtûm, difsûërë. Proprement Dé- coudre, dont on trouve en ce fens Dijfuim dans Ovide; par métaphore, DissuERE amiiitUs. Cic. Rompre peu a peu l'amitié avec quel- qu'un , fe retirer de luy. DISSOtOS, difii DisTRicTus. Empefché , embatrafie, fetté. m. empefchée, cmbarraflee, ferrée. /. * Nu,ii;ii,nn me u, dins. ) DIVËXÔ, divèxâs, divêxâv'i , divêxâtUm, divêxârè'. Citer. Fai- re dégaft. Kj" Divi xARF. rem fuam. PUut. Dépenfer follement fon bien; en faire iitiére, (comme l'on dit familièrement. ) DÎVÏDlA, genit. dividije. f. Piiiiit. Chagrin, ciinuy. m. DiVlDÙ , Aividïi, dit/iii , divisiim , elividcré, dur. Divifer, fepa- 3^4 DIV. fe'patet , partir , partager. ♦ niviiire nummos viris. Cic. h ■vtras. PUm. Dillribuer de l'argent à des perfonnes , ou par tefte. * In liiiTOS iiviitre , r^Ki unico volumine funt expofila. Suer. Partager en plulieurs Livres ce qu'on a compris en un leul volume. ''' Frafertim cùm Stt^uanos :t pravindâ Ho/îra Tihc/- danHs d:vtdcret. Csf. D'autant plus que la Franche- Comté n'eft fepare'e de la province Romaine que par le Rhôue. DiviDERE mnro!. Vtrg. Rompre les murailles. Médium aiie^ittm liividere [icuri, Hor. Coupci quelqu'un Cn deux avec une hache. Kj* ^A-iimum ijttnc Iju^ , »«ic dividit illnc. Virg^ Son elpriC eft partagé en des penfées différentes. ttj- Ofiula divid/re fodalibnK Htrat. Baifer tous fes compagnons, les baifer l'un après l'autre, les embrafler. PiviDEUt- /fntcHiiam. Oc7i/k(v;.ï''0''. m. ù- f. cr Ijoc divûlgâtUis : ôc au Ht^cilati^ Divut^atifsiraiis , divtilgatifsimà , divnt^atifsH" mûm. Cicer, ] DÎVÙLGÔ , divûlgâs , divUlgâiii , cïtvïitiànim , divttl^âre, Ci- cer. Divulguer une chofe , la publier , la rendre publi- que. DIVOLSOS, divûlsâ , divûlsûm. (de Divello.) Cic. Arrache', m. arrachée. /. DIvA, genit. div:^, f. Virg. Une Deede. /. DÎVUS , genit. dlvî. m. Cicer. Un Dieu. m. DÎVOS, divâ, divitni. Cic. Divin, m. divine. /. Otia diva. Lier. D'innocens plaifirs , un loifir doux ic paifible , qui cft fans trouble 8c fans inquiétude ; un divia loilir. DÔ , dât, dédi, dâtûm, d'are. Cic. Donner, bailler. Nemo dat largiiis. Tcrent. Ferfonne ne donne plus largement , ou n'eft plus libetal que luy. D.ue aju.un minibui. Plant. Donner à laver, donner de l'eau fur les mains. Da DO. Du hoc huic mpftuic, lU cxttrii axiicii. Cii. Donnez, accordez cela à U mémoire de cette illullie motte , accordez cela à vos amis qui vous en prient. Pnero ijttocjHc hoc a me daiii. Cic, VOUS donnerez cela de ma paît à ce jeune homme. Vùj ilh fttgnu cxerciu'is lUdUis dtcHi. Liv. Vousiuy arez don- né l'honneur d'avoir mis l'armée en fuite. Dare dcxirns. Plant. Toucher dans la main. Date dcxiras fidcm{jne , hatid impunè adnlterQ fore. Liv. Pro- mettez moy , jurez-moy , engagez»» donnczmoy voftre pa- role, que vous punirez l'adultete. Dare btiuficwm. C:'• >-v^ In cuflodiam ou cstfiodias dare. Liv. Mettre en ptifon , em- prifonuer. '^ D ARE ir,w»„-, vitio. Ce. Imputer à crime; en faire un crime, blarmer- <-n Air» i,n.> .,n'.,:.„ • \ _.j: _ • en faire une affaire , rrouver à redire. Curas alicui date. Ter. Faire à quelqu'un bien de la peine. Hic d ambulatio me ad lan^^uoium dedit. Terent. Cette protné- nade m'a mis fur les dents. Je n'en puis plus de m'eftrc tant promené. .^i tuas liuras ego eo ipTa die dederam. Cicir. J'avois répondu 011 fait réponfe a vos Lettres ce mefnie jour. Mas.iflr.,1 rerum ejfe dedit. Virg. U les a fait les maiftreî de tout le monde. DvRK luMuum. Terent. Mutuam pecuniam. Cicer. Ircter d- l'ai gent. Super mcdnamni-uM .l'utiaans dandHm. Pim. U faut mettre une emplaftre par dcflus. ^o6 DO. DOC. Nomtn m'ilU'u OU ad militiam dare. Liv. S'enrolcr. Dare nomcn in ctloniam ali<)Htim. Ltv. Faire cluegiftfSt fcMi nom en quelque colonie. Noffien ^are f»o attSlori ( (]ui) d'uiU'.r llhlluu Ovid. Un Livre qui donne du nom & de la réputation à fon Auteur. ^d morum dnii. PUut. Morn, Ovid. Faire mourir. ElotjHitttiii quam Je canque in pArtem dsdijfet , omnium fuit fa- eilé frimtps. Cicrr. Il eftoit fans doute le premier homme de fon Ikcle quelque fujet qu'il traitaft. N.t tga cum lilo plaints hand aufim dare. Plant. Je n'oferois pas gager avec luy. D.ne adpnrgationes cloacariim. Plin. Condamner quelqu'un à nettoyer les égouts d'une ville. DOC. DOD. DOG. DOL. •Ahundanli diSrinâ hurno. Cicer. Un homme qui eft fort fca- vant , ou d'une fcience profonde. DocTRiNA. Oc Enfeignenient. m. inftruftion. /. DOCTUS , didii , dodiim. ( de Docfo. ) Cic. Qui a efte enfeigné. «. Qui a efte enfeignée. f. A qui on a appris. DocTvs. Cicer. Dofte , fçavant , habile, r/i. dofte, fçavante, habile. /. * Duclm Gmè ir LMmt. Suei. Crxcii luerii & Lnlinn , ou litcrari,»! Cr.tcariim & Lalinarum. ricer. Qui fçait le Grec & le Latin ; fçavant , habile en Grec & eu Latin. /. mt fctius aura ufjne attoiidit dodis indocium dclis. Plant. Ce Scélérat comme il eft un fourbe achevé , & que je fuis fiai- ple, il m'enicve tout mon or. Dare Senatiim leiatis. Liv. Afiembler le Sénat pour donner' DÛCUMËNTUM, genit. document!, n. Cictr. Document, en- audience aux AmbaiTadeurs. Signum oculis dare. Plant. Faire figne des yeux. Signum receptni dare. Liv. Sonner la leiraitte. Siinum faiis dcdit. Cicer. 11 a allez montre , affez fait voir. Symbotum dart. Terent. Payer fon ecot , payer fa part 8c portion. V'eniam dare. Pl.iut. Pardonner. ^le, da -veniam. Tarent. Faites donc, accordez-luy cela. Da te mihi Ijodie, Terent. Donnez -VOUS à moy pour au- jou'jd'huy. Vi rcs dant fc fc. Terent. Selon l'eftat des affaires , félon la difpofiiion des chofcs. Dabat & fams , îit vocatus eleânpjne pQti:)l à Tiepub. videre- tnr^, Cjnàm per nxorinm ambittfja , ^7 fenili adnptione irrepftjr fe. Tacit. D'ailleurs, il croyoit qu'il eftoit de fa gloire de pa- roiftre éleu par la Republique , pluftoft qu'introduit pat les pratiques d'une femme, & par l'adoption d'un vieillard. Dare tt^toiies in dijcrimen, Tacit, Expofer les Légions au dan- ger , au hazard. 63" Vcrl^a !o:lii dcdii. Ter. Il me vint furprendre , il vint m'en faire accroire, il me jetta de la poudre aux yeux. [CeVeibe a encore bien d'autres fignifications joint avec d'au- tres mots ; on les cherchera fous 1; mot avec lequel il eft joiut , pour ne pas tomber dans des redites , & grolTir aitjfi inutilement ce Livre.] I>L>CËÔ, doces, dociti f dâdiïm, doccré. Cic. Enfeigner. Docere fidibui. Cictr, Apprendre, montrer à joiier des inflru- inents. Docere aliquem /itérai mercede. Cic. Apprendre à quelqu'un a lire pour de l'argent. Si«anti doctt PoUia ? Cicer. Combien Pollion prend- t-il pour enfeigner? Docere aliqncm de re ali/ju.î. Cictr. Apprendre quelque chofe à quelqu'un, la luy faire fçavoir. feigneraent. m. inftruflion. /. Docimentum virmtis. Cictr. Un modelle , un exemplaire de vertu. if/ft dociimeiito Alicm, Ctf, Servir d'exemple , d'inftruilioa aux aurres. Dedimiii frofeEio grande patientie documentnm. Tacit, Nous avons donné un grand exemple de patience. DODONA, genit. Diiins. f. Ovid. Dodone, ( Ville de l'Epi- re ou il^ y avoir proche une fort grande Foreft de Chefnes , dédie» à Jupiter , qu'on noraraoit Dodoneen, comme auflï un Temple ou il y avoir une Fontaine , dont l'eau eftoit fort froide , & qui ralluraoit les Torches nouvellement é- teintcs. ) DÔDÔN.î! , genit. Dodo.itirûm, m. plur. PU», Les peuples de cette Ville, IcbDodoniens. bODÔNiOS, ou DODÔNvtOS, dodônxà, dodonxHm. Yirg. De cette ville on de la Foreft de Dodone. DÔDRANS, genit. dadr.intii, m, Varr, Neuf onces, les trois quarts de la Livre Romaine. DoDRANS. Colum, Neuf pouces 0" douze doigts. * Duponilia à" dodrante altns faUus, Ma fiUon de deux pieds neuf pouces de profondeur. DoDRANs. Liv. Le tiers , eu les trois quarts d'un arpent de terre. DoDRANs. Colum. Le tiers, ou les trois quarts du jour artificiel qui eft de douze heures. DODR.^NTALIS , is. m. & /". St hoc dodrantâlë. Adjeft. Ca- Inm. Qui eft haut , large ou long de neuf pouces ou de douze doigts. DÔGMA , Siyf^cct. genit. dogmitïs. n. Cit. Dogme, m. maxi- me. f._ DÙLABËLLA, genit. dolalêlLt. f. Coinm. Une petite doloire, ( Inftrument à hacher le bois. ) DOLABR.A, ^enir. dolihrë. f. Liv. Doloire. /. (Inftrument de Charpenrier à doler le bois ) DocFRF fabntam. Cictr, Rcpréfemei une Comédie o« une pièce! DOLABRAtOS , dolabratâ , dolabratnm, Caf. Poli avec une de Théâtre. Malè docet te mia facilitas mutia. Terent. Ma trop grande fa- cilite eftcaufe que vous faites plufieurs fautes. BÔCHlM-tlS, S^X'!^®"- g«"'t. dochïmi. m. Ucer. La quantité de cinq Syll.ibes, comme âmlcô: tènci. DÙCILÏS, II. M. & /• & hoc docile'. Cic, Docile , qui apprend aifément. m. & f. '*' Docilii ad alii^uam difdpUn.^.m, Hor, Qui apprend aifément une fcience. * H.ibebam & Cafares juvcm infcinias G>aco atqne Laltno fernione dociles. Plin. Les jeunes Célars avoient des toffignols qui apprenoient à parler Grec & Latin. Dociiis. Citer. Docile, favorable, m, & /. qui écoute fevora- blcment & avec bonté. DOCILÏT.ÂS, genit. doctlitâtïs. {. Cic, Docilité , bonté 5c apti- tude, facilite d'cfprit i apprendre. /. DOCTE. (Adverbe.) Cic, Doftement, fjavamment, en hom- me intelligent. [ Cet Adverbe fait Dodiûs au Comparatif, Flus doflement:&: DUiif^imè au Superlatif, Trcs-dodtement. ] DOCTOR, genit. dodôrï:. m, Cicer. Dodeur, Maiftrc, Pré- cepteur. r,i. Qui enfeigné quelque Science que ce foit. ♦£)oi- tor 'Hlietoritns, Cicer, Qui enfeigné la Rhétorique , maiftre de Rhétorique. 30CTR1NA , genit.. duarha. f. Cinr, Defttine , fcien- doloire. m. polie, f. DÙLËNDÙS, dôiëiidii, dUlêndUm, Cicer. Déplorable, trifte. m. kf. DÔLENTËR. (Adverbe.) Cicer. Avec douleur, avec déplaifîr. [ Cet Adverbe fait DolintïUs au Comparatif. Cic. ] DÔLÈÔ, dSles, dolU'i, dSlïtnm, dolirè. Plant. Ter. [ Ce Verbe dans fa fignification propre ne fe trouve gue'res qu'aux troifiémes perfonnes avec le Datif de la pcrfonne. ] Doltt c.ipat. Plant. J'ay mal à la tefte , la tefte me fait mal. Doleo ab anima , ab oculis , mihl cor doter. Plant. J'ay mal au coeur 8c aux yeux, le cœur 8c les yeux me font mal. Doleo dulorantunm. Ctccr. J'entre dans voftte douleur, je la leflens. Totus dileo. PlaM. Je fens du mal pat tout. . Dolto de re alitjuâ. Ou re aliijn.ûoix rem aliquam. Cicer. Eftre marry , fâché , affligé d'une chofe , la déplorer , s'en affli- ger , eu eftre touché. Plaindre quelqu'un , luy porter com- paffion. Netjut cjnod iltidoleat, dixeris. PlMt. Ne dites pas ce qui luy peut faire de la peine. Dolere vicem alnnjus. Cic. Eftre touché du malheureux eftat d'un autre, luy porter compaflîon, le plaindre, plamdre Ion fort. ^ . - DÔUARIS, h. n, ix.f. & hut rfo/wr». Adjeô, Vl^. Q^f'*^" DOL. DOM, dans de grandes cruches de terre , dans des tonneaux , (par- lant du vin.) P3" DotiARis anus. PlaM. Une vieille qui eft groûe comme un tonneau. DOLÏARtOS , genit. dolUr'il . m. Plin. Qui faifoit autrefois de ces grands vaideaux de terre à mettre du vin. Un tonnelier, gui fait des tonneaux, m, DOLIûLÛM , genit. dolioTt. n. ColMm. Petit vaifleau de terre à mettre du vin , petit tonneau. DOLIOM. , genit. doUu n. Cicir. Grand vaifleau de terre à garder du vin , que les Anciens enfonf oient dans la terre ; Tonneau, m. DOLÔ, dolis, dSCtx',, dâlSinm , dSUrc. Varr. Doler , rabot- ter , unit avec la doloire. tj- DoLARE opus aliquod. cic. Polir Un ouvrage. Vj" S: hodiè hune dolum dolamus. Plaut. Si nous conduifons com- me il faut cette fourberie. Pj» L:imlii>s fnjlt dolart. Hor. Donner des coups de battons \ quelqu'un. Luy repaflèr fon bufle , comme l'on parle popu- lairement. Le ramaflcr, le frotter comme il faut. DÔLÔN , genit. do/inïs. m. Varr. Bafton dans lequel il y a un fer fie un poignard caché. Eguillon des mouches à miel. DoLOK. Liv. La voile du Tertoquet d'un vaifleau fur mer. ( Terme de Marine. ) DÔLÔPËS, genit. d^lôpûm. m. pi. Kirg. Dolopes, (Peuples de ThelTalie.) DÔLÔB. , genit. dolorîs. m. Cicer. Douleur du corps, mala- die. /. Un mal. Cotifl'Uari dolorihus crtpiiis. Ccif. Elire fort tourmente du mal de tefte, avoir fort mal à la tefte, avoir de grandèS~douIeuis de tefte. DotoR. Cicer. Douleur d'ame , affliélion , peine. /. reflenti- ment, m, DÔLÔSH. ( Adverbe. ) Cicir. Avec fourberie , avec trom- perie. DÛLÔSOS, doBsi , dolciûm. Cic. Trompeur, fourbe, m. trom- peu/è, fourbe. /. DOLÛS, genit. dàïi. m. Cic. Tromperie, fourbe, rufe, finef- fe. /. Artifice, m. Se ita à palritms diditijfe, ut magii virliite , ijiiàm dilo coyiten- derenr. Cicf. Qii'ils avoient appris de leurs Anceftres à mé- prifer la rufe & l'artifice, & à ne fe confier qu'en leur va- leur. Dolui malui. Cicer. Une tromperie, 'une fraude, un dcguife- ment, (lors qu'on fait femblant de faire une chofc Se qu'on en fait une autre. ) DÔMABILÏS, il. m. icf. Se hoc dmiahïlë. Adjeft. Htr. Dom- table , qu'on peut domter »« vaincre, m. 8c /. Le contraire eft, Non domabilis. Hor. Qiii eft indomtabje. DOMATÔR , genit. domaiorii, m. Tiiul. Domteur , qui dom- te. m. DOMËFACTÛS, domefiCtâ, domefâ^ùm. Proprement Domte'. - m. domtée. /. ^rjurii Kllui domefalla. Pctron. Un champ cultive'. DÔMESTiCÀTÎM. ( Adverbe de Dooth». ) Suet. De maifon en maifon, p-ar les maifons , domeftiquemenr. DÛMtSTlCOS, domrjVica, d«7neflnùrrt Ci,. Domeftique. TO. & /. de la maifon , qu'on nourrit & qu'on eleve dans la mai- fon, parlant des animaux, comme, Domejlicr.m animal. Plm. Jim. Un animal domeftique. DoMEsTicus. Domeftique, qui concerne la maifon «» une fa- mille * T^jj domtjiic^. Cic. Affaires domeftiques on affaires ■ de famille. * Dcmrft,ca exempta. Cn. Exemples domeftiqucs, exemples de nos pareils & de ceux de noftre famille. DÔMÎ. Voyez DoMus. DÔMlCÊNiUM , genit. damicemi. n. Mart. Obligation de manger chez foy. [ C'eftoit la plus grande peine des Para- fîtes. ] DÔMICILIOM, genit. domieilU n. Cic. Domicile, m. Maifon où l'on demeure ordinairement. tj" DoMiciLiuM ftrruoriKm aurei. Cic. Les paroles entrent dans les oreilles, qui cn font comme la demeure. DOMINA, genit. domina, f. Cic. Dame. Maitrelle. /. ^ Dorftmx rtrum omitihm virtntes. Cucr. Les Vcitus font les 307 DOM. maîtrelTes de toutes chofcs. DÔMINANS , genit. dannn.ini'ù. omn. gen. Cieir. Qui domi- ne , qui règle & conduit abfolumcut. '<■ Domtnms in noiu Diîis. Cic Dieu qui nous domine, qui eft Souverain fur nos volontez. '<■ Niitlo domtnaiiir rur.ni ccjni. Seii. Les chevaux bronchent & tombent lorfque perfonne ne les conduit. ♦ Li- tidine dammante, non eli timferantix locus. Cicer. Lorfque la paflion eft la maîtrelfe, il ne peut y avoir de retenue. [ 11 fait au Comparatif £>oOT;'nâ;;»;oV. m. ir i. ic hoc dominân- tiiif. Lttcr. ] DÔMINÂTIÔ, genit. dominaimns. f. Cic. Domination. /". Pou- voir, empire, m. * DomuiMio ratienit m libidmem. Cic. L'em- pire de la raifon fur les pallions. DOMÏNATÛR , genit. damiua'ms. m. Oc. Maître abfolu. Do- minateur, qui domine. Seigneur, Souverain, m. DÔMÏNÂTRlX, genit. dominatrîcïi. {. cic. Dominatrice, Maî- trefle -abfoluë. /. DÔMINAtOS, genit. dnminâiin. m. Cic. Domination./, em- pire, m. puilfance abfoluë. f. Pouvoir abfolu. m. * Tcrre- noriirti cornniodorum omnis e/l tn horinne domihaiiis. Cic. L'hom- me a un pouvoir abfolu de difpofet des biens de la tette. DOMÏNÏCÙS, doffiinicÀ t dorûiniciirn. Var. Colum. DuMaîtie, qui appartient au Maître. * Dommica iiabiiatmnts. Colum. Ap- partemens pour les Maîtres. DÔMINIUM, genit. dommiï, a, Var, Domination, autorité fouvetaine. /. DoMiNiuM. rfZ-P-itfrf.LapoflelfionjOK le Domaine d'une chofe. * Dans Tite-Lîve, Domaine, m. ptoprîété. f. * Mafini(fam meminijfe regnum rf Populo T^omano partum fe habere , ufa re^rj contenturn^ domiuiitm à' jtts torunt oui dederanl , ejje. Liv. Que .MafinifTa fe fouvenoit qu'il tenoit un Royaume conquis pjt les Romains, qu'il fe coutentoit d'en avoir l'ufuftuit , mais que la propriété Se les droits en appartenoient à ceux de qui il l'avoir teccu. DÔMINOR , dominârïs , dorninntiii sur» , dominnri. Cic. Domi- ner , maitrifer, avoir empire îc pouvoir abfolu. Commandée avec une fouvcraine autorirc ; eftte maître abfolu. [ Il y a des Grammairiens qui veulent que ce Verbe ne regiftc -.lucun cas; quelques-uns foutiennent qu'on y joint le Datif, fondez fur cer endroit de Seneque Epift. lot. ai"''" jlfltum ejî x'attrn difponere ! ne crajîino cjuulem dominamitr. C'cft unC- grande folie de vouloir difpofet de toute fa vie, puifque nous ne fommcs pas Maîtres du jour de demain. Et d'autres pré- tendent avec plus de raifon qu'on donne à ce Verbe l'accufa- tif ou l'ablatif avec la prepolîtion m. ] Dominari in fmi. Cicer. Avoir un empire abfolu fur fcs gens. In capite fortuniffjtie hominum dominari. Cic. Eftre maître ab- folu de la vie & des biens des hommes , en difpofer comme l'on veut. Dominari en lignification paffive dans un vieux Poëte rappor- té par Ciceron , O domns aniiqua , ^uàrn d'fpari dominare do- mino. O ancienne Maifon , que vous eftes mairrifée par un Mairre bien diflcrent du premier. ( Mais il eft pris active- ment dans le lieu de Virgile. Vrbs iniKjua nul ^ mttlîoi dominata per annos. Cette Ville an- cienne , qui a efté la Maitrefle de l'Afie pend.int plufieurs ficelés, tombe par terre, (comme le remarque Voflîus, quoi- que Robert eftienne 8c Alvarez ayem cru le contraire ) Et Jierilei dominantiu avens. Virg, Les mauvaifes herbes croiffent par rout. DÔMINUS, genit. dmini. m. Cic. Maître, Seigneur, Souve- rain, m. * Dans Phèdre il fe prend pour l'Empereur , com- me Domina pour l'Impératrice, la femme de l'Empereur. Meus , inqmt Dominus. Ph^d. Ho , luy dir l'Empereur Au- gufte. M.igis fine Domino, ijuam in lihertale. Tacit. S'ils dcmeuroicnt fans Maître , plûtoft que libres. Domiiii, Tacit. Des Maîtres, des Dominateurs înfolcns. Comitiontm Dortiinns. Ce, Le Maître des AfTemblées. Domriiis epuli. Cic. Le Maîrrc on le Roy du feftîn , qui cn donne les loix. DOMÏ- PORTA, genit. domi pôrtX: f. Cicer. Qui porte fi mai- fon, (comme les Tortues, les Limaçons, 8c autres poi flous à coquille. ) Q.q 2 Pô- DOM. Jomïliivi , tlamïtMmx , darn'isÂri. Vng. Ils coiiduifcnt leurs cha- i donne, m. r.rs. 3c8 DJKÏTÔ , daniUii Domler. ►5" Doniitani h piilveic currHS, ïiots dtins l'jréne. DOMÏTÔK., genit. domimïs. m. Cu. Domteut, qui » £7.««.« domiar. Cic. Qiii drefle dos cliev.iux , qui les dom- te. Lcuyei- de manège. * Hiffania domitor. Ltv. Le domteut de rtfpagne, qui l'.i fubjuguee. I T,q«c S domitor foi.me Idorum , rtnu':cs tmimi , fars him.tnx TniUar'vin. Soi. Tr,x%. Et vous fomnieil endiaiiteiit de nos j maux, calme Se icpos de relpiit , & la plus agréable partie 1 de noftre vie. . I DÔMÏTRÎX, genit. domUr-icïs. f. P/;«. Celle qui domte oit qui ô^îtSi , ( parlant d'une ville où l'on dreflblt bien des che- vaux. ) . . j j r DÔMiTURA, genit. domiutrs. f. Colum. La manière de drel- fer des animaux & de les domter , comme chevaux , beuts , DOMÏTCS , genit. domhûs. m. CUir. La mefrae lignifica- tion. . N • Tx ■ DdmTtiS, dom'it'd. , domUûm. {àt Domo.) Oc. Domte. ot. dcnitée. /. » Billo donunu. Cic. Donne , fubjugue en guér- ie, on par les armes, m. donnée, fubjuguee. /. i-Jjm domut ut pnrcwt, ,wi,d,<»i Ht f,rvicnt. T.tcit. Eltaiit déjà accouttumcz à l'obeïfl'incc , & non pas encoie à la lervitude. DÔMÔ, dSm^s, domui, djmUum, dSmarè. Ovid. Domter, ap- privoiler les belles féroces. * Diim,xre ccjiir.m. Cic. Donner, diefTcr un cheval. * Domare gcnta. Cic. Donner , fubjuguei des peuples. r r Kî» DoMARE. Domter, affiijeitir, maltrifer, foumettrc Ion el- piit on fes paflîons. * Domurt jyiriiumavidKm. Horat. Domter fon efpiit trop avide des biens. , DÔMÛITIÔ , genit. domniiiumi. f. FUut. L'aftion d aller chez fov, " r r DÔ.MUNcOlA , genit.' domuncîtlS. f. Yiir. Tctite maifon. /. maifonncite. DÔMt'S , genit. dSmKs. f. Ole. Maifon , habitation. /. Palais. m. ( Ce nom eft en partie de la féconde Déclinaifon , eu partie de la quatrième, & fe décline ainfi. ) Singulier. Nomin. & Voc. Domtts. Genit. d'im'i! , Se domi feule- ment à la Çhieflion Vl/i. Datif dsmiii feulement. Accuf. domiim. Ablat. dirao, & autrefois dowu dans rlaute. P L UR 1ER. Nomin. & Voc. Domiii. Genit. d^maium de la féconde, & quelquefois damiium de la quatrième. Datif domihui feulement. Accufatif iioroiij, ix. dumos. Ablatif domibit!. Dami opferiri iiliijuem. Tirent. Attendre quelqu'un chez foy , en U maifon, en fon logis. * Si ariientum haktnm dami , id fromitienm. rUf-t. Si j'avois de l'argent chez raoy, 0« dans ma bourfe , je vous le promettrois. * Durm ero , /;' c^Kid rnt valu. PLiut. Je feray au logis, Il tu veux me parler. "^ Do- mi cjl minus. Plant. Mon el'prit eft au logis , je fuis d'efprit en ma maifon. Dami, mi!iiw]ur. Ter. Dami ibcllicjui; Dami ducUiqi'.e. Plant. En paix & en guerre. Tu Davc M damm». Tcniit. Pour toy Dave va ■ t - en au logis. DOMLS. Cxf. Pays, m, * Erant omnin'o itinera duo , qitihus iti- nertbus dama exire folfuiit. C^f. Ils ne pouvaient fortir de leiu pais que pat deux chemins. * Necjm falnm domi , fid ttmni apud finit imas uvitatci Lngncr pojfc. df. Qu'il n'eftoit pas feu- lement puiffant dans le pais , mais chez les Eflats voifins. * Dami iiahilcs erant. Sallujl. Us eftoient nobles en leur pais 0» chez eux. DOMus carnea. Écaille de tottuë. /. * Sji-' cùm aidid^JJtt cor- ntâ carpui doma. Plixd. Qui ayant cache fon corps dans fon écaille. DOMUS. Maifon, famille./. * Vnui ex nojlrâ dama. Cic. Un de noftre famille, de noftre maifon. DoMus. Virt. Nation entière. /. Et domus w/4/ar.ic/. r.rg. La nation Romaine , les Ro- mains. ï>OMi/s nvium. Vir^. Un nid d'oLTcaux. DON. DOR. _Damiis pctanim. Siat. Une ellable. DONARl.À , genit. donunorum. neuf. pi. r/rç. Les Trèfora dans les Temples des Dieux , ou l'on gaidoit ks ofi'randes faites aux Dieux , 0« Les offrandes niefme. * Dananxm fe trouve au fingulier dans Apulée. Donaric. m^hiaria. T,uiu Les récompenfes, les prèfens qu*on faifoit aux foldats courageux , le prix qu'on leur don- noir. DÔNÂTÏCUS , donaîïca , danaittîirû. Cat. Dont on fait pre'- fcnt. * Hajia danatica. Cat. Javelot qu'on donnoic aux fof- dats^ DON.'^TÏÔ, genit. danatiHnïs. f. Cicer. Donation. /. * Datia- tio propter nr.ptias. Cicer. Donation en faveur d'un matii- ge ; doûaiie qu'on donne à une femme par Contrat de ma- riage. DONATÏVUM, genit. rfonrtnw. neut. Surt. Largefle , diftii- bution qu'un Prince ou un General fait aux foldats. /. DQNATÏJS, don.ua, dondtîtm. Ciccr. Donne. ?/i. donnée. /i Cujus patcr à Caio Valcrio Fla.co livitalc donatus fiierat. Ci- ccr. De qui le père avoit efté fait Citoyen Romain par Caius Valerius flaccus , à qui il avoit donne ie droit de Boui- geoHle. DùN.AX , genit. dSnâiïi. m. Plm. Efpèce de rofeau qui vient dans l'eau. DONËC. (Adverbe ) Ttr. Jufques à ce que. DoNFC. Ovid. Tandis que, 0« tant que. [tj^ Dame cris f dix , jr.ultos numerabis arnicas. Ovid. Tant quC TOUS ferez dans la profpèritè, vous aurez bien des amis. DÔNICUM. r/ï>a, genit. i,imhh. n. PImu Fable , comé- die , narration , rcpiefentation, aftion de Théâtre, f. Dra- me, m. •' ^^i^if^^"^ ' ''''""'"'''' Se°'t- irifas. m. FUm. Efclaye fu- 1 DRÀBOS, genit. driki, m. Simb. & DRE.DRO.DRU.DRY.DUA.DUB. =00 il I ' r'euvc d Alemagne. vn!'!"^^'^ ■' ■'f'î'-'J'f' S'unit- dr.pai.ut;,. f. Pli,,. Oifeau qui ^RLPANUM, gemt. û.,;.»,, „. ^„^. (prapani, (ville de la °dS' tfote Tri ■°''°""^'''-- ^^ ^-'-f--'- Droma- ^.^ ^ • "»• C lotte de Chameau qui eft fort vifte à la coar- °n?cfn^'e.'^''^'''' °""'- ■°""""«'^' "'• P'-"- Efpece de pe- ^n^'plfr' S!;^;''^1"'-"'J- «"DR-OlDiiS, genit. Dr.;dûr„. ^|^i>=iS^^i'L;1e^ii;cS.,if-^t^ ph ne fe décharge dans le Rhofne près de Valence.) m^f; ' ^'""- '"'^''- ^- "'"■ °''^= -3"' "'^" P^^ encore DRÙSIÀNAfôSSA, genir. ûr,.y7,ï„.f./;/}.j. f. s.ut. Vii^zl partie du Rhm dans la balle Alemagne. ' °ft'n°MJbi'^ff/fn''^''"''i8'"''- ^:'y'P'"'''-'- f- P'i". Herbe nA 5 r ïc ^ * '" C°"S"e & qui croit lùr les arbres. tV'^ î "J '"-.^^- ^ ""''"'•''■ (Adjeaif) a««A. De deux Le dtel, dans les Declixiaifous des Noms Grïïs, & les Ver- bes Grecs, ou l'on parle de deux ^^r.eJ.^f"^^-'' '""■ D'"'>e "■•"lierc douteufe 8c incertai- ne, avec doute, avec incertitude. foémenf '■ ^"'' "" '^'"' ''"'"'■ ^''"'■>"- «^"^ doute , af- ^^'^''n^.^'r'''*""'' ^".'''■'"'"'- ^"l-Gcl. Douteux, incertain.' £». Douteufe, incertaine. /. ^Belpin!;^'^- ?'"'''• ?r V' ^^ ^""''^ ' {"^'""^ ^e la Gaule Belgique, qui prend la fource au Mont tura. ) DUBllABILIS, ,,. m. & /. & /.». duk„Jù. (Adjeaif.) Ov,d. n,?r°rT A°MlKn ''?'"/ ^"'«".P^"' l'évoquer en doute. Vaut ^ Adveibe. ). o«r. Avec doute , en dou- NondMtanitr adiiferimla. ..Afin. PoU. «d Cicor. Te me fuis expole a ce danger hardiment , fans heliter. DUBlTATiÔ, genit. A,tant. Cic. Us ne doutent point de la. tonne volonté que vous avez pour moy. Non uuBiTARK. Cutr. Ne craindre point , ne faire point de difficulté, n'héfiter pas. * Tiim vni di:biiar,dn,n no,, ,x,ft:ma- v,t,ijmi, ad tos proficifcirctur. Cdf. De forte qu'il réfolut d'al- ler a eux (iins plus différer. * He nunc non dt. Ct/: Remettre de jour à autre , différer de jour en jour, ou de jour à autre. Ducere animam , fpiriwm , anheliium. Plaut. '^aèrem fpiritu. Plaut, Rcfpirer, prendre fon haleine. ^nhclans ex pulmonihut fptritus prx cura ducehaîltr. Ce. Tout effouftlé , tout hors d'haleine , tout haletant , tout faifî de chagrin. Ducf.re rationem, fenus , ufurai. Cic. Supputer , compter , cal- culer, jetter avec les jettons, faire fes comptes. Cùm pacis coniitiones amerri viderem, duxi meam rationem. Cic, T'ay commencé à fonget à moy , à confidérer mes intérefts,' a régler mes affaires fur les conditions de la paix qu'on pto- pofoit. cùm Senatufconfulium faBum fit in creditomm causa , ut cen- tejima perpetuo fenare ducerentur : hoc ejuid interfit , Ji tuos dizi- tos novi, certè fubduùtum habes. Cicer. Ayant efté accordé par Arreft du Sénat aux Créanciers qu'ils prendroient les intérefts de leurs dettes à douze pour cent , fans doute fi je vous con- nois bien , vous avez déjà fuppute de quelle coiifequence ce- la eft. Confeceram, ut folverent centefimis fexennii ducîis cum rénova^ ttone Jingulorum annorum ; at Scapiius quaternas pojîulabat. Cic. J'avois fait en forte qu'on payetoit à Scaptius les intérefts de fix années, & mefme les intérefts des intérefts de chaque année, à raifon de douze pour cent ; mais il vouloir le qua- druple joignant l'intéreft au principal. Duco. Ef^imer, penfer, croire. * Ducere infra fe omnia huma. tia. Cic. Eftimer toutes les chofes de la terre audcffousdefoy. ♦ Nihii ducere in bonis prêter virlutem. Cicer. N'cftimer que la vertu parmy les biens. * Inter crimina ingrati animi & hoc duxerim. Flin. J'eftime cela un crime d'ingratitude. * ^d hoc bicnnium faiis cffe duxerunt. Cic, Ils crurent que deux ans leur fuffifoient pour cela. Ducere parvi. Cicir. Eftimer peu , faire peu de cas. ^Pr» nihtlo aliquid. Cicer. Eftimer une chofe pour rien , n'en teoit compte. Officii dnxit. Seat. Il crut qu'il eftoit de fon devoir. Ducere gloriiC alicui ejuidpiam. Cicrr. In gloriâ. Plin. * Honorr, Sallufi. * Laudi. Ter. Eftimer une chofe glorieufe à quelqu'un ou honorable, tenir à gloire, à honneur, à louange. lllud iihi duceiur prohro a:it gloru, Cicer, On vous loiiera 8c on vous blâmera de cela. Kj» Ductt prs Ce neminem. ^ufl-ad-Heren. 11 n'eftime que luy. Il n'a de l'eftime que pour luy meûne , 8c du mépris pour tous les autres. Rationum/mi commodi di'.cit. Cic. Il a égard à ce qui luy eft avantageux & commode, il fonge a Ion intéreft. DuctRE/c/ZiiM. Liv, Titci, faire un folle. Vj- Ce- DUC. SS" GinHs ah aHiud dmcrt. Ovid. Tiret fon Origine d'une pei fonnc, dcfcendre de luy. lniii:im a ri altijuâ dMcre. Oc. Prendre , tirer fon commen- cement d'une chofe, commencîr pur une cliofe. LiiuAm dmtre. Plit:. Tirer une ligne. '* Nontcnix re tliquâ. Oc. Tirer, prendre fon nom d'une chofe. Ductrc iiiendacium. Cicir. Faire un meufonge. Os ex^ivfiiis madii dn.ere. Sui/it. faire beaucoup de mines, & de grimaces. Pciift mmii dmeri. Juv. Filer. *'H^nioi. Oi/:d. Tirer à la ra- me. Ramer. Simm d:iccre. Siuint. Se chanfir, devenir moify 8c relant. SorUM dHc^è dutlu fuo g,J„, cicer. Il fit ioit bien icuflit cette aftaire pai fa conduiter DUD.DUE.DUr.DUL.DUM.DUN DUO.31Ï Di-CTus aijuarum. Cicer. La conduite des eaux. Un Aqueduc. Canal, ra. DucTus tittrarum. Plin. Les traits de plume en éciivant, 8c en tormant des lettres. DucTus «>ii ou vutiûs. Ocer. Les traits , les lincamens du vi- iage. DUDÛM. (Adverbe.) Oc. Terent. Il y a long-temps. Depuis long-temps. ♦ Su ft:utas ejuafi dudum mm videra. PUut. Vous le laluez comme s'il y avoit long-temps que vous ne l'euf- uez vcu. Haud dudum. Cic. Il n'y a pas long-temps, oh depuis peu. giuam-dudum ,llud fatlum ejt ? p,a„i. Combien y a-t'il de tempsque cela eu arrivé , depuis quand cela eft-il arrivé? DUhLLATOR, genit. d«t/;«/- iiar , m.cirf. ir hoc dulciUs. Plus doux: Et au Superlatif ûk/- ctfiïrniis^ dulàfsimàf dulcifsimiim. Cicer. Trcs doux.] DOLCITËR. (Adverbe.) Oc. Doucement, agréablement. DULC'ITUDÔ, genit. dulctiidïnis. {. cicir. Douceur, f. DULICHIUM, genit. ditUchù. ncut. Pl,n. Dolichio, Ule delà mer d'ionie. DULICHÏOS, duinh'iH., dallchiûm. Virg. De Dolichio. DtJM. (Adverbe de temps qui a diverfes Cgnifications.) Plin. Lorfque , quand , 8c en ce fens il a le verbe à l'indicatif, *Z)K»i ht:c giruntur. Oef. Lors que ces chofas fe paifent , fur ces entrefaites. DuM. Jufqucs à ce que , jufques à tant que. * ExpeSaiia dura veiimt. Terent. J'attendray jufques à ce qu'il vienne. Te meum dici îantifper vola , dum , /juod te digrinm efi , facls^ Terent. Je ne vous reconnoîtray pour mon fils , que tant que vous ne ferez rien d'indigne de vous. DuM. Fourveu que. *£)«;« ne reduiam, turhent parro (ju.ira ve- lint. Terent. Pourveu que je ne la ramène point chez moy , qu'ils tempeftent tant qu'ils voudront. DuM. Pendant que, dans le temps que. * ^Uegandus , diim farit PInlumena. Terent. Il faut que je l'cloigne pendant que Philuméne eft dans l'enfantement, ou qu'elle accouche. DujM redea, pafce eapellai. Kir^. Paiflezmes chèvres en attendant- que je revienne. DuM. Tant que, autant de temps que. * Dum hominum genus erit. Cicer. Tant qu'il y aura des hommes'fur la terre. Niari ^««7. Pas encore. * Nihil d^m audnra^nus nie uii ejfes i- nec rj:iid «leres. Ocer. Nous n'avions encore rien appris , ni' où vous eftiez, ni ce que vous failiez. Du II netiOi vidiar ftgniar. Citer. Pourveu que je ne VOUS pa- roiflè pas trop négligent. DUMHTUM, genit. dumeil. neur. Cicer. Hallier , buiffon. m.. Kj- Dumeta Siikorum. Cic. Les queftious epineufes des Stoï- gues. DUMOSOS, dumôsâ, dumôsiim. Colum. Plein de hallicis oh de buiflons. DTJMÛS, genit. dûml. m. Ocir. Buiflbn, hailier. m. DUNTÂXAT. (Adverbe.) Oc. Seulement. DÙÔ, die.ê , dtiô , genit. dirtn/j^ ditêtrù/n, ditlrûm. Cic, (Nota- de nombre.) Deux, Indéclinable en noftre Langue. ( Ce mot Dm le dit a l'açculatif mafcvjin awAi bien que Duos. Ce- '■) 511 DUO. DUP. ce qui a eftcfait a r.mitatioa desCr^csquidifent «i= fj--.. lie en nîoit porte deux femblables. ( Selon que ht non feu- lement Ch.uHU.s , mais .ulli Serv.us t-omment.teur de V.r- eile ciui eu rapporte encore d'autres autotitez. tt cet accu fatif fe trouvoit louvent dans les anciens Livres de Ciceron, ^ comme le remarque Volllus , qui atit.buë à l'ignorance des Corieftenrs de les avoir chanscz. Le neutre .i«4 elt dans Ci- ceron cité d'Accius: Vule, f.pKlchra d,,^ d^orumcorpor,,,,: In Or^i & en effet Quint'l'cn remarque que l'on difoit du.ipomU. On trouve merme £>«» à l'acculatif féminin comme le rap- porte Scioppius, & Cliarifius le cite de Scevola ^" g;""'^ > Dk, m,itiJ,>\xA.coru,„ pour i«.™». r Mais cela elt "te . a» lieu que l'accufatif eft très ordinaire.) CÛÙDBCiËS. (\dveibc.) ('.«'•. Douze fois. DÛODËCÎM. (indéclinable plur. de tous genres.) Occr. DOÔDÉCÏMÛS, dHodiùrm, ^uodeâmSm. Tarit. Douzième. Dtî'ûDbNARlOS-NOMËB.ÙS, genit. duodcNârTi-nUmen. m. Var. Le nombre de douze. _ DÛÔDENÏ, dïùiinS, duSdcnâ. Cicer. Douze. DOoDËNÔN \GiNT.A. (Indéclinable. )P/m. Quatre vingts huit. DCÔDEÔCTÔGINTA. (Indéclinable.) Phn. Soixante ôc ,ro<, , duodm. Octr. Double, m. ïc j. Redouble, w. redoublée. /. DCflICÏTËR. (.A.dveibe.) Ch. Doubftment , en deux laçons , de de :x façons. _ . _ ,. .. DUFLIC5, ^«p/'.^i , dff"iRYTii;>; penit dHriim.l. Lucrei. uurete. /. ... '"''TdJ^iueKp.defere. Tl.n. Prendre la dureté de U p.erre, devenir dur comme de la pierre. [d> Dur iTiEs .■"""'• Luv. Dureté d ame. /. ^lUOS, genit. duri,. ^.Plin^ ^''-.^;j;a un p^udur ou DURlOSCULUS, durii'jcuU, di.r,ufcultim. Pi'»- w" l rude. m. un peu dure ««rude./-. ,„,„,„.' Durcit , en- DORO, dur,. df.r.^.,d,.re,a ad hoc gtnui haminum duravi. Plant. Je me fuis endurci OM fait à ces fortes de gens. Kj' ^d fila^ai durari. ^nnf. S'endurcit aux coups , s'y accou- tumer. Durure ft Ubari. Cicf. S'endurcit lu travail & à la peine. DuRARF an/OTMOT. Ovid. * Mtmew. Tacit. S'opiniâtiet , s'obfti- ner, fortifier fon efptit dans quelque réfolution. Se roidir contre. Durait, à- vofmtt riiw fcrvair frcitidls. Vir^^. Fortifiez-vous, prenez courage , 8c vous réfeivez pour une meilleure for- tune. KfCjite in Hltitts mitjtiam fuorum necem dttravit. Tacit. Il ne s'eft jamais foiiillé du meurtre de fes enfans. Il ne s'eft jamais ac- coutumé à faire niourit fes enfans. DuRARr. Durer, Euduter , fupporter , fouiïtir. * Lalorrm du- rari. Virq^. Endurer le travail. * iy£qiur. harat. Supporter le travail de la mer. Diirart niijHco m adibiii. Plant. Je ne fçaurois durer dans le logis. DuRARH. Durer, fubfifter, vivre long-temps. * Daraffi fUrtf- ^:ie cirtum cil ultra ctiituKi aniioi. Pliii. 11 eft certain que la plufpart vivent plus de cent ans. * Horara dnrare. Hsrar. Durer l'efpace d'une heure. *!" ni; dartm dm. Pl.mr. Afin de vivre plus long temps pour l'amour de vous. *ty£irr:irim dicrabn. Stai. 11 fubfiftcra , il durera toujours. * Durât in cc- rafum. Pliii. Il dure jufques au Soleil couchant. DURÙCORTOROM , genit. durcctrtàrl. a. M. Reims. Ville Archiepifcopale de Champagne. ( Cette Ville fur le déclin de J'Empire Romain a quitté fon ancien nom , 6c a pris le nom de \e!>ii , qui a efté commun & au l'euple Se à la Capitale du Peuple.) DOROS, dnrii , dfinlm. l'/rf. Dut , folide, ferme, m. dure, folide , ferme. /. infenfible. m. &/. [Cet adjeftif fait au Comparatif £>Hri or, & lue diriûs: Et au Superlatif Darî/i- m;n, it , ïim. Cic.) * Dura alvm. PIm. Un ventre dur. .Agreftts duri, (Vrj. Durs au travail Se à la peine. I';«»m duri faporii , ou Diirus Baabi japor. Virg. Du Vin dur, ou rude. .,AcjHa dura. Ccif, De l'eau ferme , & qui ne fe corrompt point. [6" DuRLS. Dur, rude, fafcheux , afpte. m. dure, rude, f;if- ,cheufe, afpre. /, * Diirm es anima. Ter. Vous elles bien dm. * Durits & orationc cb" roorilus. Ciccr. Qiii a les mœurs & les paroles ludes. * Imperta dura toile , q^tid virttts erit ? Scn. Oftez les difficultez qu'il y a d'obéir , que deviendra la vertu ï ^Sï-* ./"'" ^"a pali , mimimjfe duhc eft. Sen. 11 eft doux de fe Ibuvenir des maux qu'on a (oufferts. * Darani tiovinctam fujupifti. Tcrent. Vous avez pris une commiiïïon bien fafcheufe , vous avez entrepris une charge bien fafcheu- fe, vous avez pris là une charge bien difficile. * Vtta dura. Ter. Une vie dure Se rude. ♦ Durus Imm. Cictr. Un homme dur 8c fevere. * Dmiore fortaiiâ confliâari. Cicer. Avoir la fortune contraire , eftre difgracié de la fortune. * Dura: fratris parte.' prxduai. Tir. Mon frère jouera la un fafcheux perlonnage, à ce que je vois, mon frète aura a faire à forte partie. * Pauperus dura. Cnir. La pauvreté dure à fupporter. *l'ultii' durus. Ovul. Un vilage rude. * lllud duriim ..:. Et.o expediam fine, Tcrent. Cecy eft fafcheux, laifliz faire, je fçay bien le moyen de vous en tirer. Os duriim. Ttrctii, pim. Voilà un efîlonté , o» un impudent DUR.DUU.DUX.DYN.DYO.DYR.DYS. 313 maraut. U a un front d'airain. ''■Duri oris vir. Liv. Un homme dur 8c impudent, qui a un front d'airain. Durtis pnhr in coloriùui. Plin. Un Peintre rude dans le mef- lange des couleurs. Dora annon.t. Ocir. Cherté des vivres. DoRtjs ad ftiida. Citer. Qui n'eft point propre à l'eftude , qui a 1 elprit dur pour les Lettres. Dura muria. alum. Saumure excellente, & qui ne fe cafte point. ' ^ DUUMVÏRÎ , genit. dï,nmv'irôrr,m. m. plur. Cicer. Caf. Les Duumvirs ou les deux M.igiftrats créez tous les ans daiSs chaque Ville, du Corps des Decuiions , pour adminiftrer la Juftice. Duumviri navales. Çiv. Les Duumvirs de l'Armée Navale, qiii avoient foin des équipages des vaifleaux. DOUMVÏR.^LÏS , is. m. &if.&c h,c dm:mvirRli. Adjeft. VIp. DÙUMVIRATOS, %ea\t. dutiravlralKS. m. Phn-Jun. LcDuura- viiat , la dignité des Dunmvirs. DUX, genit. ducïs. m. & f. PUn-. Conduileur. m. condufliice. f. Celuy DM celle qui guide îc qui conduit. * Et cum nfdrm duciim, ij::i itir coiiiovcrani. Cdj. On luy donna pour guides ceux qui l'avoient efté reconnoiftre. Du.s. Chef, Auteur, Capitaine, m. * ^rminium potlits gUrie ac lilirrtatis, c/uam Srge/lem ftagiliofit firvituxis dsic/m fecjHcren~ tur. Tacit. Qu'ils fuiviflent pluftoft Arminius leur libérateur contre Segeftes qui etoit un ttaiftte 8c qui les vouloit plon- ger d.ins une fervitude éternelle. * Dux femma faili. Vir^. C'ert une femme qui a efté le chef de cette aftion. * Di- ■verfarum {ecfarum duces. Suint. Les chefs de diverfes Seftes de l'hilofophes. *Dux^re^ls. Vni,. Le chef du troupeau. Dlx exerciilès. Cic. Chef ou gênerai d'armée , qui la comman- de, qui en a le commandement 8c la conduite. Dux cLilJls. Cicer. Le Général de l'Armée navale , qui la com- mande. DYN.\STHS, Sbtùç-ir. genit. dynâftx. m. Cic. Un Seigneur de quelque terre confiderable. DYÔT.\, fai , genit. dtitai. f. Har. Vaifleau de terre à deux anfes, propre à confervcr le Vin. DÎ'R.ASrtS, genit. djrâjpis. m. Ov:d. Dyrafpés , Fleuve delà Scythie Européenne , qui fe décharge dans le Pont-Euxin avec le Boryfthéne. D\ KK ACHI'Nl, gen\c. djirrachinôr'ira. m, plur. Cic. Les peuples ou ceux de Durazzo. DÎ'RR.^CHIÛM, genit. drrrahïi. n. Ctf. Duras, ««Durazzo, Ville Capitale de la ^L1cedoiIle a l'Occident de la Mer d'ionie, entre Brundufe Se Thefifalonique. DÎ'SËNTËRIÀ, tfwcTîvTïpa, genit. dyfitneriic. f. Plin. Celf. Dy- fenterie. /. Flux de fang avec des douleurs d'entrailles, m. ^ Dyfentcrias emtndat ; Dyfeiiterix medetnr j Saiat dyfenferiam ; Dyfinteri.4 lilitrai. Plin. Lttf. (Parlant de divers remèdes.) Ce remède guérit la dyfentetie. DÏSENTÈRiCOS, dyfenterica , dyfentirhiim. Plin. Qiii a la dy- fentetie. * .Auxiliaiur dyfentertcis ; Dyfentericos ctirclt , Cfy;endat , juvat. Mtdctur dyfcntenns , prodeft , fubvcnit j ad dyfe.itcricos valet. Plut. Celf. Ce remède guérit la dyfentetie, eil bon pour ceux qui ont la dyfentetie. DYSPNCE.^ , SÛTTrioiti.. genit. dyfpnccx. f. Phn. Difficulté de refpiter. f. Un afme. m. DYSINÔÏCUS, dyjpnoicct, dyfpnohïim . Plin, Qui a difficulté de refpirer , afraatique. w. 8c /. Tom I. Kl £. 314 E.EA.EAL.EAP.EAT.EBE.EBI.EBL. EBO. EBR. EBU. EC. EGA. ECB. E. , L'une des cinq Voyelles , Ce trou- ve chwngèeïn /, dani plul!euis mots félon QuUitilien , ainll on dit hcrt pour heie. Juv. Dans les anciens Jlatbres & Monn- mens on la trouve pour 1. Connue Vcrgdif.s peut Vir^Uiui ; Dema , pour £>;4)4. Elle fe change dans quel- ques mots en ^. Comme %tor , ratKs : Se audî en 0. Comme Tc«o , E. (Prépofition qui gouverne l'Ablatif.) De , des. £ lottgiu^Ko, Cii:. De loin. Langune è Z'iâ. Cicir. Eftre fatigue du cliemin. (Sravtda è Paml>ljil(> ej!. Ttr. Elle efl; gtofle du fait de Pam- phile. Uiorure è reii:v!is. Cic. E dctori. Ter. Avoir mal au.x reins, fentir les douleurs de l'accouchement, elhe en travail. Peperit è Pcimphila. Trr. Elle a eu un enfant de Pamphile. E me ne qiiidcm metuas, iiUiil fcki. PUy.t. Ne craignez point, il ne le fçaura point de raoy, je ne luy en diray rien. E 7iieo tjutâem Animo alifju.vtl'o reiltùs fadas. Plant. TU fexois beaucoup mieux à mon avis, on félon moy. CandicaKs è rufa. Pliii. 1 iiant du iou.\ fur le blanc. £ re liai à meliui fieri haud potmt. Ternit. Cela ne fe pouvoir mieux faire félon l'occurrence des chofes. £ Tieftigio. Ptin-Jun, Sur le champ, fur l'heure, au moment mefhic. £ réglant. Cic. Visà-vis. £ "Hefublicâ exijiimat. Liv. Il croit qu'il eft de l'intéreft de la République. [Cette Frepolîtion entre dans laCompofîtionde pluficursmots fans en augmenter la fignification.] ËA. f. Voyez. Is, Ea, Id. ËALE , genit. êalès. f. P'in. [Animal (Iiuvage , grand comme l'Hippopotame om Cheval de Rivière , qui a des deuts fem- blables à celles du Sanglier, & des Cornes qui ont plus d'une coudée de haut.] Ë.^PSË. Plaut. EUe-mefme. EATËNOS.' fAdvetbe.) (avec l'Indicatif.) Tandis que , tant que, aufil long temps que. Prima eatenus iniervenubat f ne fjnîd l'erperàm feret. Stieî. Il fe contentoit d'abord d'iuterpofer fon autorité , pour em- pefcher qu'il ne fe fit rien mal à propos. ÈBËNOS, genit. cbeiû. f. Plin. Ébenier. m. arbre, ou le bois qu'on appelle Ébéne./. * Statua ex cbeno. Plin. Une ftatuë d'Ébéne. ËBÏBÔ, ehiL'is, ciïl/'l, Ib'ibîtum, 'eh'ib-rë. Ter. Boite tOUt. * Ebi- btre ubera. Ovii. Tarir les mammellcs, en tirer rout le lait. îtj^ EiJCiTE ifîane feras, ejna: mihi am.tmi chibit fiiigaintra. Ptaiet. Cfiàfiez moy cette mif^rable qui me fucce jufques aufang, qui mange tout mon bien parce que je l'aime. ^■1 quo po/lià lacii ebibiiar. Plin. Qui fe va enfuite jetter ou perdre dans la mer. \ù' Eeib"re imperium beri fui. Plant. Oublier en beuvant ou à force de boiie le commandement de fou Mailtre , ou (es or- dres. ËBLANDÏÔR., eblandïrïs, eblândïttii sûrrt, eblandirl. Cic. Ob- tenir par cateflès quelque chofe de quelqu'un. * Eblmdin fujfragia. Cicir. Obrenir par careffes les fuffrages du peuple. Eblandiri. [En lignification palïive.] Voluplates acejuirtre , ijui- eus falittidintS rurii eblandiantitr. Colum. Se faire des plaifirs pour charmer la vie ruftique & cliampeftre. Se préparer des plaifirs pour addoucir la folitude de la campagne. EBL.'\NDITUS, ib!.indiiâ, cbUndiikm, cicer. Obtenu par caref- Jes. w. obtenue. /, ËBÔRÂJÛS. l\riz. EnuRATUs. Ë3ÔRËÙS, ebarea y tboreiim. (d'E^Hr.) nin. D'yvoire. ËBRI'ACUS, ibriaca , cbriîiiiîm. Plaut. Un homme yvre, qui eft plein de vin. m. une femme yvre , qui eft pleine de vin. /. EBRÏËT.^S, genit. drieiâth. {. Cic. Yvreffe./. * Solvitur ibrif tas.^ CelJ. L'yvrefle fe diUîpe. EBRÎÔLATOS, cbiialâtà, ebriolnlum. Comme liEK]OlAivs hemo fum, 10 fwari folcF. Plaut. ^ul-GcU, Un yvro- gne fe guérit d'ordinaire par le fommeil. EBRIOlOS, ebriola, ebiiolûrn. PLtut. Qui eft un peu yvre, qui eft 'a demi yvre. m. &/. faoul. m. faoule. /. Qui a un peu trop beu._ ËBRlôSÏT.'iS , genit. ehriofiiâi'ts. f. Or. Yvrognerie, l'habitude de s'enyvrer. /. EBRIÔSCS, ebiioiâ, ebriôitim. ci.er. Yvrogne , fujet ok addon- né au vin. Qui aime à boire, m. Yvrognefle , fujette ok ad- donnee au vm. /. (On trouve dans Catulle le Comparatif £- briôitor.) EBRIOS , ebrïâ , ebr'iûm. Cic: Yvre. w. & /. Qui a beu avec excès. m.Sif. Qiii eft faoul. m. Qui eft faoule. f. Vejhgla ibria irabere. Prop. Marcher comme un homme yvre. Ebria cena. Plaut. Un feftin où l'on s'enyvre. Tum fenii fomiio corde ^ eriore ebrio. Phxd. AiorS à demyen- dorray, 6c ne fçachant ce qu'il faifoit eftant yvre. [fj- Foriuiiâ dulà ibrius. Horat. Enyvté de fa bonne fortune. Qui fe méconnoit dans fa bonne fortune, à qui la bonne fortune fjfi tourner la relie, l'efprit. EBRÛS. ou HËBROS , genit. Ëin. m. Ovid. L'Ébre , (Fleuve de Thrace qui fort du Mont Rhodope , prés d'Andrniople, _ & fe va rendre dans la mer Egée.) HBOLLIÔ , liS/^'j , «iiïWî , cbûUtrè. Cat. Boiiillit , boiiillon- ner. ici' EbuiliRE virtutes ir fapientias. Cicer. Enfler fon ftyle , fe mettre fur fon bien dire , pour parler de la Vertu & de la Sagefle. ËBÛlOS. m. Plin. ou ËBÛLUM. ». genit. èbûn, Colum. Hie- ble./. Herbe médicinale. ËBOR , genit. ebôrïs. n. Ciar. Yvoire. m. Dans Horace, Vn ouvrage d'y voire. * Signum ex cLore. Cuer. Une figure d'y- voirc. ËbOrA , genit. ebun.. f. Liv. Ebura ou, Talavera , Ville de l'Efpagne Tarraconnoife. ËBORATÙS, eburâtâ, iburâtum. Plaut. Couvert, reveftu d'y- voire, m. couverte, reveftuë d'yvoire. /. * Ebiirata véhicula, Plaut. Des chariots garnis d'yvoire. ËBÛRNËÛS, ou ËBURNOS, ebiimâ , ebûrimm. Cic. Vir^. D'y- Toire. m. faite d'yvoire. /. * Signum ibumeum. Cic, Une fta- tuë d'yvoire. ËBÛRÔNËS, genit. EJHrô«;7»>. m. plur. Csf. Les Éburons, peu- ples de l'ancien Diocefe de Liège , qui a eftë premièrement eftabli à Tongres , puis à Maflrick, Se enfin à Liège. ËBÛRÔVICES , genit. durovicùm , gc AULhRCi ËBORÔVÏ- CÊS, genit. ^ulcrcarûm Eburovicuin. m. plur. Ctj. Les Peu- ples du Diocéfe d'Evreux. Mediotaniim Eiurovicum. Ccf. Evrcux , Ville Epifcopale de Normandie. ËBOsOS, genit. Ebûs'i. f. Plin. Ebufus, l'une des Ifles Pityufes en la Met d'Efpagne , proche les Baléares. EC. (Particule qui fe joint au Pronom pour interroger.) ECÀSTÔR. (Adverbe) Qiii eftoit un jurement parniy les An- ciens. Terent. Plaut. Par Cafter , Faux Dieu des Anciens. Certes, en vérité, par ma foy. ËCBAT.^NÂ, genit. Ecbatinoriim. n. plur. Cic. Pli". Ecbatane, ou Tauris, Ville de Médie : Il y en a encore une autre de ce nom en Syrie , près de la mer Cafpienne. c r- s ECC. F.CD. ECH. ÊCCÂ. rUut. Terent. pour £(ic t.i. La voilà elle- mefme. *Ec- camp.tlfram.rUui. Voilï cette COUpC. "^ E:C£: ipfis. FUut. Les voilà elles- mefmes. ECCË. VoiUi. [ Cet Adverbe prend ;ipres foy ordinairement un Nominatif oK un Accufatif félon les Gr.imnwiriens. 1 * Ec- ci ilta trmi'tflu). Voil.i Cette tcnipelie. * Ecci miftrum homi- ncm. Voilà un homme mifctable. [ Ciceron ufe fouvent du Datif dans les chofes inopinées avec EiCe. * Ept/ioLim c;i?« a le aviitè expcilarem « ecie itl/i nH'i~ tiKs Lorfque j'attendois vos lettres avec bien de l'im- patience , Voilà que . . Néanmoins à le bien prendre ce Tiiji , n'eft qu'une Particule expletive , c'eft à dire , qui ne fert qu'a l'elegance, & n'eft gouvernée de rien ; aulii fliut-il remarquer qu'a proprement parler cet Adverbe ne gouverne aucun cas , puifque le nom fuivant dépend toùjouM du Verbe qu'on y fous entend. Ainfi quand Ciceron a dit E(ct iltnm, on fous- entend le Verbe Vide ou T{tfpne. ] Eue aiiitm. Ter. Ne voilà pas encore. * Ecce me. Ter. Me voicv. Je fuis preft à faire ce qu'il vous plaira. * £6« rem, PU«i. Voilà comme la cliofe s'eft pallee , voilà le fait. ECCËB.Ë. PUm. pour, per Cererem. far la Deeii'e Ceres. Cer- tes. [ Jurement des Anciens. ] tCCf LLÛM , Se ECCÏLLAM. PUut. Eue illr.m , ecu ilUm. Le voila, la voilà. ËCCISTAM. PUut. Eue iftam. La voicy. iiCCUM, ËCCOS. Ecce ema , eue eoi. * Eccum Jupiter. PUut. Voilà Jupiter. * Sed eccum Parmctia?icm , fatve. Tereni. Mais voilà Parménon, bonjour. ^Sed video eccos quoi voltbam. Ter. Mais j'appctçois ceu.\: que je voulois. ECDICI, ïniiKùt. genit. tcdicônlm. m. plur. Cicer. Les Syndics des Villes Sx. des Communautez , qui avoient foin de défen- dre les Peuples, de maintenir leurs droits ôc leur liberté, & de "aider aufli l'argent des Communes. tCHtîA, ix^'" ' genit. Echcioritm. n. pi. Viir. [ Vafes d'ai- rain pour les Théâtres des Anciens , afin de rendre la voix des Adeurs plus forte & plus claire , félon la confonance & le rapport que fon ton auroit avec quelqu'un de ces va- fes. ] _ ÊCHËNEIS, iX^i"'': genit. echemidïs. f. Plin. f Petit poiflbn qui arreftc un vaifleau en pleine mer, à ce que l'on dit. Quel- ques-uns l'appellent une Remore. ) ËCHIDN.A , ïx''^a. cchidiit. f. Plin. La femelle d'une Vi- père. ËCHÎNÂDËS, genit. ecbinndûm. f.plur. Ovid. Echinades , ou le Cuizolari , ( cinq Ifles dans la Mer d'Ionie , proche le Golphe de Corinthe. ) ÈCHINATÙS , etljnintà , echinâtujn. Plin. Couvert de pointes 0.-', de piquants, comme un Heriflbn & les chaftjignes. ■♦ £- chijiattu tajiamx calyx. Pitn, Le pelon ou la bourfe des chaf- taignes. ÈCHINÔMETRA, s;(;«o/. genit. echmi. m. Plin. La coque ou la bourfe des chaftaigues. EcHiNLS m.xrmni. Hor. Un he'riffbn de mer. [ Ils ne font pas plus gros que des œufs de poule, & font tout femez de poin- tes rouges , veites Se bleues , & ils roulent fut mer comme de petites boules de lumière. ] ECHiNus. l^itr. Échine. Qiiatt-de rond. m. Ove. f. l Ce membre d'Atchiteaure eft appelle Echinedu mot Grec 'X"®" • qui fignifie un Heriffon , parce que ce membre lors qu'il eft taille de fculpture,a quelque chofe qui approche de la forme d'une chaftaigne à demy enfermée dans fon ecorce piquante qui reflemble a un Heriflbn. ] EcHiNus. Hor. Sorte de vaiûeau qui a l'ouverture fort lar- „ E=- fcCHÏÔN , iX"v. genit. echiî. n. Plin. Compofition me'dicina- le ou il entre des Vipères , comme Orviétan, m. Théiia- que. m. grands ; ECL.ECP.ECQ.ECT.EDA.EDE.EDI. ?ij ËCHÔ, »;tci. f. Indéclinable. Ovid. L'Echo ,«» la tcpercuf- _ lion de la voix. ECLIGMA , ixhiiy/^i , genit. ecllgmâtït. n. Plin. Élefluai- re. m. ( Compofition médicinale , qui fc prend eu Ta- _ blettes. ) HCLIPSIS, ÏKAs4,{. genit. tctitsis. f. ^uH-ad-Heren. Éclipfe _ de Soleil o» de Lune. f. • '^'l^,'''^"-'-'^ ' s'">"T7«i<:. ect!pt!ca,ecliptïcûm. Plin. D'Éclipfe. Ecliptique. m. Se f. EciiPTicus, genit. _«/,>f/a. m. Plw. Ecliptique./. (C'eft le Cercle qui pafle par le milieu du Zodiaque , & qui rcprc- iente le chemin pat ou le Soleil fait fon cours annuel fur la Terre. ) ËCLÛGA, genit. ft/S;.f. f. vlr^. Proprement Choix, m. Églo. _ gue. f._ ( Dialogue de Bergers. ) ECLOGARIOS , genit. cch^arii. m. Cicer. Qui fait des E.t- traits ou des Recueils de ce qu'il y a de plus beau dans les Auteurs. ECPHOrA, 'îKpopJ, genit. ecphore. £ Vitr. La faillie des ba- ies des Colonnes dans les baftimens. [ Terme d'Architec- ture. J ËCQUÂNDÔ ? ( Adverbe. ) Cic. Quand } ECQUlS, icifuà ou èciU'ë , iaïuod ou icquïd. Cic. Terent, Quiî _ Quel; «^Qiii! quelle. /. ^ bCQUISNAM, ecquSnam, êuiuëdnâm OU êcquldiiâm. Cic. Oui î. _^ ra. quelle! /. ^ / ECTYPA, ?kti/.tï. genir. ectyporûm, (On fous-entend Optra. ^ n plur. Pi,n. Ouvrages de relief, figures en bolle. ♦ Imayt en-ipa.Sen. Une image de relief. ËCULËOS. Voyez. E. Comme , Edulo mercatu vendert. Plaut, Vendre la foire tenant, nu ea plein marché. Rr i ' ËDÎ- FDI EDO. ^^^- ^^^- ^^^^ ' rj-IU ^iilGcl Gel Eco- Dir*' déclarer, nommer, bailler par éciit.prerctire t'. Bailler les noms par écrit. „un Livre, la pu- gHin/. Preflet l'é- 316 ËDîUA, g«nit. 'àllïTir.i. qui fe raan^e, ]cs mets. ™ mon!'* tâw , Pour%DAM du verbe £^^^Ql>eie"<^^^^„j^^ '*"'^- r' 4-,r,rcnilre un ."irt 01! un métier. p" r La tnel-me fignification q"' E^.'^^'^f " , EDITIO, genit. .Ar,.„M. f. f..,r. L'ed.tjon d blicat-on- /. * Pr.w{»Ari U.if.mm hbru O ^^S^:'-Li.. La nomination . l'eUaion des Con- EmTiTïCS, .i,nul,^i'':û^rr,. Comme, J.i.>: cd:ùù.. Occr. ï.n'o";:; /«..«™. ( Dans le D.oit ancien. ) Qui donne des ieux„&desfpeaacles au peuf^e^ ^ ^^ . btte opinion s'cftort '.fPff"%P"""p'^,P:"t que je vous i-'s^^:^%^v..^;.]:^ere=.^^r..-.^^^ W co//". C-»/. D" colhnes élevées &. elcarpees ;Vpo:'^F-^ft-"vantage. 6c ao„ner plus d^-r- V,,,,. ^ ^i!S"^f^u?upSï2^:&s.;:^: .^ ^. rort ^:i":.^:u.^x: ^'^s^x^-c^a. .i..u. ÊD5?ïnit."""-. m. V.rr. Un grand mangeur . un gour- wJ^ë"V.,r «.-»«»< P/i»f Recevoir des coups de poing. , • tL ,, I a femme d'Arminius accoucha d un hls. rXV^frS " C./.«. pouffer des feinlles -^ F^,«,. Occr. ,^Sf es fruits ; '^- ;!-„^:f I^Î:^^:^-. donner ^^ S^"^ !!;l:^::'i" ";.' PubUer «n Uvre. ^ £i«. »(;!m C.«r. Produire des témoins. Le. cUre. ''-••. ,^"L^,^",rpïefenter. » Lud,> ed,u. T.cU. ^^:^^:^M::rji:^'>''n. ... Donner un com. yï^t^r^, déclarer. ^^..^-^^'Z^^^^J^l^ clarer fL ordres à c,uclqu'u„ luy ire ce^do^^t^on eft du^ge. ^S^c2f:i:r:---± ^-^ -,„- , -- ^ — r ' t ;- cer un oracle. * Ederr nominn. Liv. Bailler les noms par eciit. * PtflKlam. Citer. Bailler , donner une Requefte qui con- tient plulicurs Chefs on plufieurs demandes. * Ora^ula. Cirer. Rendre , prononcer des oracles. * ■Tt^iiontm aIuujki m fa- cicnim. Cntr. Prefcrirc là foime &c Is manière de faire Une chofe. * T)iUs edert. Cicer. Donner par écrit le nom des Tribus. Edo. Faire, repréfenter. * O/mla exempU crmi.itiu ciere in nU- autm. Céif. Traiiter quelqu'un avec toi:te forte de cruaiitB. >3> Edit (jHifrjKc ijKodpetiJi. Ptaut. Chacun fait ce qu'il peut ou de fon mieux. Prieltum , pii^nam , flrnirrm rdere. Cicer. Livrer un combat j faccager, faire un grand carnage. *%ir«rn, phratum, clama- rem. Liv. Rire, pleurer, crier, faire des cris. '^ Signum, fr«- ridatioium, fîrepitum. Lw. Faire figne, fiiire une émeute, ou du bruit. *Vrniam. Piin. Piffer, faite de l'e.iu. Edere animuTTi, viiam , fpirimm ixiremy.m. Ctcer. Mourir, ren- dre l'amc, expirer. Opctam annnjm edere. Liv. Servir une année. Corpus edere fiiper e^mm. TiOtil. Monter à cheval. Ed,re viiforiAm. Tacit. Remporter la vidoire. C.talus ejnifejne CenIKtio eih Imperalere ,nomeii , crdmem , pittrieim, vumerum jlipendtorum , cjux Jhennè in pr.tUis feuffel &qi,^era.>it doneirin militaria ed.bar. TM,t. Le Général demandoit a cha- que Capitaine fon nom, fon rang , fon pais, fes aftions , le temps qu'il avoit fervy dans les Armées , & les recompenles qu'il avoit eues. _, . EDÔCËÔ , edSc'es , èdoàiî , êdiBûm, êdaeëre. Ctcer. Enleigner, apprendre , inftruite. * Sjieret Mmerva ormes artes edocxit. Siillii:!. Qiie Minerve a inftruit de rouies les fciences. * Se>u^- lum 'ednet de iii,ure hoftwm. Salluft. Il aveitit le Sénat de la route, oB il apprit au Sénat la route des ennemis. ËDÔCTÛS, eda-aà, edonrim. (de Edaceo. ) Lu: Inltruit , en- feiené. m. inftruiie, enfeignée. /. à qui on a appris quelque chofe. * Edodus belii aries Jui magiflro. Liv. Qai a appris d ua raaiftre l'ait de faire la guerre. . „ ,• l.,p EDÔLÔ, 'edolÀi, edSlâv'i, idalisïira , edoiïire. Cic. PoUr, chïl- tier un ouvrage d'efprit , le perfeftionner. ■ , EDDMÏTOS, edomiii, cdomiUim. [ie. EdUrno.) Cuer. Domte, fubjugué. m. domtée , fubjuguée. /. .. „ T^ ËDÙMO, edSm?.s. edôMui, edSmïttim, edSmare. Hor. Domter, fubjuguer. . _ . _ j- -■/-■. c= EDÔRMIÔ, cdirrms, edirn'ivî , edZrmutim, cdormire. Ciccr. be des-endoimir, s'éveiller, achever de dormir. . ■^ Edormirf. crap«lar,s , ou vnmm. Ccer. Cuver fo" vin , le des-enyvrer en dormant , diffiper les fumées du vm en dor- "r™f«i cd^^rmirc. Se,,. Employer le temps à dormir. ÊDÔRMISCÔ, edormlfcis,ed-orm-,v',,edirmJcerc. Somn«m.PiiUI. Achever fon fomme, dormir un fomme \ù- Edormiscere crapuLim , ou v,n„w. PUut Terent. Cuver fon vin , diflipct les fumées du vin qu'on a beu, par le fom- EDRÔN. Fli„. Porto-Sabione , Port fur la Mer Adriatique de la dépendance des Vénitiens. êdCCATÏÔ, genit. eeluce^uch. f. Car. Nourriture ,.« la nafture que les animaux donnent à leurs petits. /. T,F, < Itio C,«r. SS'X- Éducation , la manière d'e evei un Kune "fam . ^e le dreffer à la verru , lors qu'il eft en- EDOc'ItÔR, genit. cd«ca,lrh.m. Cu: Qui nourrit , qui four- E "vcItor!'");:' Si'a t^ d'élever un jeune homme . qui luy EDOCAmtrSit. educe„n.u. f. Colun,. La mère poulc . qui élevé fes petits poullins. Educatiux. Cic. Qui entreiient, qui eleve./. i ËDOCATÛS , 'd,<'M , tdncair,m. Ocer. Noiwri. «. nour lie. f. * IniiciuT». Cie. tJCCiarcr lo i.u.i.f ""■■• -^ .„.,„. nnn. Scdcdatet fon nom. C'ea auffi dans le ".^f^™'= auteur Don îTet « impofer un nom. '^ Ord,„.m n^l'cm m geft* «<'K- iiv. Raconter une choie «n trois raanieies. ■uer. Élevé, m. élevée. /. i qu'on.a donne une "éducation » Edu...u:s X.vcn-,^ f,"': Tese.,. Q"' ^^^ .«'^-^ "^ nourri à Ravenne, eftant enfant' *£/««'«' '"i ""(•'"à-"""- Cic. tkvé à des chofes fales St hcnteufet. ^^ ^^ EDU. EFF. EDÛCÔ) 7,.hii , effeminiiUm. Cicer. Efféminé, lafche. m. efféminée , lafche. /. [ Parlant des perfonnes m des moeurs. 3 ÉfFËMlNÔ , effemiiidi , tjfimïnâvi , efemUiiâtUm , effcmïtiârè. EFF. 317 Cictr. Uf. Éfïemmer, amollir, rendre lafche. * T\],mm«.ri vnmn -veiAii in doUn: Cicer. Ils ne veulent pas qu'un hom- me s'amollifle comme une femme dans la douleur. » §ih* ad ejfemmundts htminei perlintiit, df. Ce qui ramollit le cou- , rage. _ EFFER.ÂTOS, efferniH , efferàiùm. Cieer. Farouche, m. & f. \ C« Adiedlif fait au Comparatif £pr^/i*r, &. l,oc ,ff„auii,. L,v. Plus farouche , plus cruel. ] * Ejer„i,, «,v,„a c.im.s. L,v. Elprits que la guerre rend farouches. lllïl^^',,-'^"'"^'^"""- *^'f- '''"'"• Remplir, farcir. r^!fi''J^'''"'f7''f'\ 'Jl''""'""' 'frRrè- L,v. Rendre fa- rouche *Prom,jU O^rba 6- e,p,lt, ei;er„ve,a„t fpecer,, o„>. Liv: Sa barbe eV fes cheveux qu, eftoient fort longs , l'avoient tel- lement défigure , qu on le prenoit pour i,n fauvage , « iuy _ avoient rendu le vilage farouche & fauvage. ËFFËRÔ, iffirs, èxtiili , èl.„r,m, i ferre. Ce.e'r. Porter dehors ■ tirer hors , emporter, tranfporter, fortir dehors » £v adl fdfci„s. Cicer. Emporter les blelfez de la bataille ♦ Prder» domo. Cicer. Mettre le pied hors de la porte , fortir de chez oy. *Z).c«y?.r/,.^C./,«,. Tirer de p.ifon. '' Cap,,, md,s. Ce,- lnm. Mettre la telle hors de l'eau. ' Efffro. Porter, produire. ♦ ^Agcr cjui m„tt„ nn„os iuiie des poils. * Niipuas alicm. Ter. Faire un mariage, eftre caufe du mariage d'une perfoime. * Offi- cmmfiium. Plant. Faire fon devoir. * Polluita. Terent. Ac- complir fi proniellè. * Mandata alicujui. Cirer. Accomplir les commandemens de quelqu'un , les exécuter , les faire. * ^A.iqiiid m /indus. Quint. Faire quelque chofe dans l'étu- de , y profiter. * Facinora maint. Plant. Faire de grandes aciions. £ffi:iam ut. Cicir. Je feray en forte que. Effi-ere ari^entum ahcfi. Te,:, il. Faire de 1 argent pour quel- qu'un, luy en trouver par quelque moyen. Efficere miibcs. Hor. Faire , engendrer , caufer des ma- ladies. Il) fmilhudinim panis iffiàeb.^t. Ccf. Cela faifoit le mefme effet que le pain. Cela feivoit de pain. On en mangeoit au lieu dcpain. ^iti4s nbtis ifficiiur fnUm majorim cjfe jnàm tcrram, Cic. Ce EFF. qui prouve invinciblement que le Soleil eft plus grand quels terre. ËFFÎCTÏÔ, genit. effuTiâiiïs. f. .yliilt-a/t-Heren. Repréfcntatiori d'une petfonne , lorfqu'on la contrefait par fes paroles. /. ( C'eft aulfi une figure de Rhétorique. ) EFFiCTUS, ejficln, efclnm. (de Effmgo.) Cic. Repréfenté, ex- prime^ m. reprcfentée, exprimée./. EFFIGIES, geuit. effig'iei. f. Ot. Image, ftatuë, effigie, o» la reprefentation d'une pcrfonne. /. * Liidos Circenjës ihurnea, effigies prxirrr. Tact. Qu'on luy portetoit une ftatué d'yvoire à l'ouverture des Jeux du Cirque. lu' EftiGiFS. Image, reprefentation des chofes. /. * Effigies inginii. Liv. L'image de l'efprit. * Emintns effigies virtmii. Cicer. Une image émiuente de vertu. Efficient Dei in fe ojlendtre. Plm. Relfembler à Dieu. Effigibs. RefTemblance. /. * Habere effiiicm tbnris. Plin. Ref- fembler à l'encens. * Cotummi effigie jaci. Plin. Eftre jette en forme d'une colonne. * uAd effigiem jujH impcrii, Cicer. Fout la forme d'un jufte Empire. HFFÎNGÔ , iffingis, ëffinxi, ëffiflûm, cffingèrê. Cicer. Repre'- fenter au vif , tailler ou portraire d'après le naturel , ex d'à-* près nature. Cajiis alitjuts effingere in auro. Virg. Graver en or l'hiftoite des malheurs de quelqu'un. Vj" Effingere. Exprimer, repréfenter, imiter, rendre p.itfai- tement. ' * Veria alicujus imitando effingere. ^int. Imiter le langage de quelqu'un , exprimer lés paroles on fon langage. * Mores. Cucr. Repréfenter fes moeurs. ^.'iijuid animo tfji'igrre. Cicer. Tracer quelque chofe dans fon efprit , s'en former l'idée , fe la repréfenter , fe l'ima- giner. ♦Efungo. Nettoyer , elTuyer , torcher. * Effingere fordida & humida. Plin. Nettoyer les chofes laies 8c moiiillées. * Fi/ti- nai fpongiâ effmgere. Cat. ElTuyer les paniers avec une éponge. * Spongiii fangmnem effingebant. Cicir. Ils ramafloient on cl- fuyoient le fang répandu , avec des éponges. Ëf FL.4.G1TAT10 , genit. efflagitationïi. f. Cic. Demande pref- fante , inftante prière. /. ËFFLÀGITATUS, genit. effiaptâliis. m. Cicer. La raefme C- gnilication. ËFFLÀGlTÔ, tjfl.tgit?.s, efflagïtâvî, efflagïtiitiim , efflagitârë. Ci- cer. Demander avec inftance 8c importunité , avec empreil'e- ment^ ËFFLËÔ, rfflès, èfjiivT , êfflëtum, êfflcrc, comme, F.Jflere ocnUl. ^iint. Perdre la veuë à force de pleurer. ËFFLICTÎM. ( Adverbe. ) Plant. Eperduément , palfionnè- nient. ËFFLICTÔ. Plant. Voyez Afflicto. EFFLIGÔ, ejjligisy iffli.xi, ëfflitlnm , ëjjllgère. Sen. * Viptram. Ecralér une vipère contre terre. ^ ttî- Effligfre alu/nem. Plant. Réduire quelqu'un a la der- nière mifére , le ruiner , renverfer {.\ fortune 8c fes efpé- rances. ÉftLÔ,ëfflâs, ïfflâvî,êffiâttim,7fflârë. Plin. Poufler dehors en foufïlant. * Efflare nimbos in /nblime. Plm. Poufler en haut en fouffîant , on chaffer les nuées. là" EfFLAKR aiiimam. Plant. * E.'ctrcmum haVuiim. Oc. Fouuei le dernier foupir, rendre l'ame, expirer. KJ- Efflavit animam fpes. Plant. Mon efpérance eft niorte. Je n'ay plus d'efpérance. Efflare colorer,!. Lnc. Pcrdie fa Couleur. ËFFLÔRËSCÔ, effli,rëfcïs,cJJlori<î,cfflorcficrc. Proprement , Fleu- rir , poufler des fleurs. \Sj- Effioriscerf ingcnii landibus. Ciccr. Avoir bien de refpnt, eftre doiié d'un bel efprit. Vtilttas ex einiiciiiâ effiorefcit. Cic. On tire beaucoup d'avan- tages de l'amitié , l'utilité naift de l'amitié. EFFLÛËNTIÀ, genit. cffliif. Liv. Les forces s'aftbibliflcnt par le travail. Le grand travail affoiblit le corps. DfSiDtRio ,i/:V/i;Hj rffiurr,: Ovui. Délirer quelqu'un outre mefu- {e. Sécher de regret de l'ablcnce de quelqu'un. EKbLUi-T. Ttrtni. Je ne pourray pas taire cela , «« cela m'e- cliappera. tFFLÛVIÛM , genit. e$uviu n. Plin. Écoulement, m. Efulvilim lucm. Tacit. Débordement d'un lac. ( Lorfqu'il fo^t hors de les bornes. ) tFFOCOR, cjfocarïs, cjficâiiii iùm, èjfotirl. Seit. Eftre fuffb- qiie. ' EFFÙDIÔ , iffedïi , èjfiill, êjfifsûm, Ijfodëre. Plin. Creurer, fouir. * Ejfodrrt alKjuid è :err,i. Pliii. *Exter}â. Pluui. Ti- rer quelque chofe de terre. Kj" Eu odkre ». Tirée de terre, déterrée. /. Effolji sckH. Sen, Des yeux arrachez. tFFRÂCTÂRlÛS, genit. ejfradiirii. m. Scn. Voleur qui brife lesjportcs pour entrer dans les maifons , oh qui rompt les coffres , & les ferrures. EFFRACTÛR, genit. cjfratlôrïs. m. VlpiM. La raefmc Cgni- ficition. ËFFRACTUR.^, genit. cffralhlr^. f. Paul. Jurifc. Fradure , rupture desporres & des coffres pour voler. / I ÊFFRÉNATH. (Adverbe.) Occr. Sans aucune retenue , avec ' toute l'mipetuofite d'une pailion déréglée , avec déborde- ) ment , en lafchant la bride à les paffions. ♦ On dit Egrë- ' natiiti, au Comparatif, ûc. ' I EFFRHNATIÔ, genit. effrenatmis. f. cic. Débotdement, em- I portement, w. (lorfqu'on fe laiffe emporter à l'impétuollte de (es pallions fans les retenir. } ÎFFRHNATÛS, etfrtiiâia , ijfrtinuH»!. Cicer. Débordé , empor- 1 Débordée , emportée , déréglée. /. Qi^ii ne EFF. ,,o Mm cjfu^en. Cicr. Eviter la mer. * Nu,,iia,. Tcrcn, Fuir ÉvitTl'^V T^'^'r' "°'": " ""'"" ••"ol'rM 'a^. chnftfment " ""' "f^°"''''"- "''"'""• ""'■ ^"'"1= ^urd'ir^'/rf'^uf''^'"- ''"■'• ■^" "^m'échapperas pas d'au- Z. * ^, / i'^'"^ quoique tu faffes à difpuier avec n'echauue^ '^v'/ ■■^'"- ""■ ^'^" "= vous échappera, rien ffm™t. ""'"" • ^ "°"'= connoilTauce ; vous ri.M. Si la memo,rcme manque, fouvcnez-vous, ma fœur fout^nirl'^'"" ' " ' °"''"' 'î"^'''"= '''°'"'= ' f^"" ^'^n'^f- ËFFOGIOM, genit. cff^^H. „. Oc. Le moyen de s'enfuir & de l "Zl;,, a"'7 ' "'^^'PP^'^i'^- f- Faux'fuy.nt f^bterf^e! l_mrcalur„.,q,u„rr„a:o. Ph^d Lorfqu'un homme eft toTiibë dans quelque grand pe„l , il tafche pour s'en .irer ! d'v i«^ ter les autres , o» de s'en tirer aux dépens d'autruy! » p„. fa«c,, cjj„.,u„r, pa,„:, Uv. M y en eut tres-peu qui échappé- rent 0» qui purent s enfuir. * d...i..j... ' I,- "•'iP'- Pr^tiludoe alnm ejfiitiKm. Luc. Ofter à quelqu'in tout moyen de s'enfuir. " ^Im awmantu haOc^ef,,,,.: F".'Mr,-.w. Or.' Les autres ani- te, déréglé. peut retenir fes paflions. ♦ Hom,^„, fcc,:,U:/ rcùm cffrcr.M, Cutr. Des gens emportez dans la piofpetité, qui ne font pas Jes maiftres d'eux-mefmes dans la bonne fortune ^çauroient fe commander dans l'élévation Effrtnaïas ffriur ,uit libidme ai'.t iracundiâ. qui ne , qui s'oublient. Ocir. 11 eft toû- t-'cn'cM?^""^' °" ^'" '^ Plaiûr, ou par la colère. 1. Nr-îï» ' '^'V""' '.'/'-""="'■ -^'^- Ocbride, à qui on a t,, il; ^- ^i°"^<'^- /■ Qpi eft fans mors »« fans ft. ( parlant d'un cheval. ) K> £/»•««.. tffrene , demefuré. m. Effrénée, deméfuiée. f. 'pcxui. o^id. Un amour effréné , dérègle , dé- ofté ein , ..Amor bordé. Mori effreria Cccn ir^îwT^-,/'"'^ ^"^ ""=" violente. tFFRIC..iNDT.iS, ,^,„S„rf„ „-,„-„^,^ ^ En un fens fi- gure , D,. a,„r,.orun, ,„i ,j-„^„„^^ ,^ faut beau- neu^oye'r. *" ^°" """" ""' ">^' «^^ l'''»>^ • P°u"ïa "^l'al" é"'"" '^""^"'- ''"■ ^"" "^" ^i°i'"« . ""acher ËFFOGIÔ, èjfUgi! cffy.g,, ffigi;ûm,èpigê,è: cicr. Fuir, évi- ter, échapper » £.v «r,r Via.,, TcLL s'enfuïr de .^ V -, fe' fauves '^ ' ^ '"^"" **" '"'"'^''^ ' s'echapp.r « maux ont des ailles pour s'enfuir. S... cf.g,a v,J^;cra,n. Tari,. Q,.i' s'efl oient mis dans les en- _ droits par ou ils pouvoient s'enfuir '^.^"^^n'^' '^^f'«'" ''^'"'"' '^'!'S.'"- L.V. Cicr. Vi<,. Réh,i. re, briller, éclater. i- «-vciiu- Hî» Or,m,s Gy.ri^ f^hul,r„as fi,ut & li,erar, ou zir«, in alicjuem. Tcrtnt. Décharger vomir la colère contre quelqu'un. Effundere 4:r.im,OT. C:ccr. Vuider le tréfor public. Tairimo~ ''•"""■/•'"■ Dcpenfer, dilTîper, prodiguer Ion patrimoine, le bien de les parens. ErFuNuERE anirn,»,. Virt^. * Exinmnm ffirltitm. Ciccr. Rendre 1 ame , mourir, jttter le dernier foupir. Effundfre /> , ou Ejf,ind,. Liv. Se répandre, fortii en foule avec affluence. /f Efff.nd.wmr or„,.,h,„ pori.s ad at,d,Jis. Cicer. Vous avez fait fortir toute la Ville contre rnoy. * Pjfudit ormes lludium certarnir.n. Liv. Le delir de combattre les iît tous fortir en foule. Ejj:dit fefe tn puUicum r/taxim.i frtcjitenttà i^iuliertlm. Liv. El- le fortir en public accompagnée d'une grande foule de fem- mes. Effundere fe, ou Tfftmdi ad alii^mi. Liv. '^ /„ „ alicjuâ. Cicer Se répandre , fe déborder dans quelque chofe. * Ejfundi m araortm aliciijtis. Tant. Se livrer tout entier, s'abandonner à l'amour de quelqu'un ; venir à l'aimer epcrdi'iment , eftre éperdûnient amoureux de luy. ♦ /„ me (navijjime ,ft ,ff,.f,„ Cicr. Il me carefle fv m'aime tendrement. * Se m aliai,i l'. kdmc iSnr.derc. Lie. Se jetici dans quelque .Tolupté , s'y por- ter. 320 EFF. EGA. EGE. ter, s'y répandre avec violence, s'y déborder. EFiuNDtRE. Cuir. Poufler , produire, ( parlant de la terre. ) * ^mumiim ffjmidii friigis. Hor, L'Automne donne des fruits en abondance. Efkunofrf fa* tacKtr:;RE pciin,iium. Sdllult. Dilliper, renverfer l'infanterie , 1.1 mettre en fuite 5c en déroute. Jijl'iindrrc rtmcdiaXetfnUict. Cic. Détruite , ruiner les remè- des de la République. EFFOSË. [Adverbe, qui fait au Comparatif JE/mjJkj.- Et au Su- perlatif Ffimifiîmê. ] Ocer. Abondamment , avec ptofufion ««prodigalité. * Vivrre iffusè. Ocrr. Vivre avec prodigalité , avec profulion. * Effmè donari. Oc. Donner abondamment , avec profulion. EFFLsè invchetittm fefe hojîtm ab/îirrnit. Liv. 11 épouvanta l'en- nemi qui^fenoit % luy à toute bride. Ejjuié fn^ere. Liv. Fuir de toute fa force. EFFûsè alicjucm dili^eri. PIni. Jmi. Aimer quelqu'un éperdû- nient , avec excès on dans l'excès, * Ejfmè exultât animiu. Liv. Il eft joyeux avec excès. EFFCSIÔ, genit. ejfufîaiiïi. i. Ckcr. Épanchcment. m. L'aftion de vetfer quelque liqueur, comme, Ejf-.ijîo a^utt. Oc Epan- chement d'e.iu. EFr;L's'0 hoptifntm ex oppidis. Cic. Sortie en foule des Villes; oti Multitude de gens qui fortent en foule des Villes , 5c qui fe répandent çà & là. Efkusio .mira/ 10 Uiitin. Cic. Tranfport, excès de joye. Epan- chemenr de l'ame & du cœur, m EfFLsru. Prodigalité, profulion, libéralité exceflive. /. "* Li- heyal lAti/rt tffiijid imitaiHr. Cic. La prodigalité imite la libé- ralité. EFFOSOS, 'fiisH, rfrimm. (de Effundo.) Phn. Vetfè, répan- du, m. verfèe , répandue, f. * .^■i^na effafa. Ov:J. De l'eau répandre * Eff.-lm luper ripai Tiierii. Liv. Le Tibre débor- dé, qui cft forti de fon lit. ^i'r.j «l'Jj./j jiivciiiiis. Virg. La jeunefle répandue' dans la campagne. '. Ejpijt /i.iu Liv: Après avoir ouvert le pan de fa robe. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Ejuiior. m. & f. cr hoc ?/- fiisïui ; & au Superlatif ejj'itilfiimiii , tffuJSfiïmi , cgujtfiï- miiTti. ] Effusa velut nd fpi^actihini trinrnphi multitudo omnis. Liv. Tou- te la multitude eûoit fortie comme pour aflifter à un triom- phe. Eifiifus in fKiam. Liv. Qui s'enfuit de cofté 5c d'autre, mis en fuite on en déroute. Ejf-» /îjfimi ' habtnii liofltm invudtre. Liv. Courir fur l'ennemi à brides abbatuës , à toutes brides , à toutes jambes. Ejff.jn fuia. Liv. Une fuite à bride abbaïué. tS» In itmirim alicujus tjf'ifni. Ta. II. Qui aime quelqu'un dans l'excès 8c fans jnefure. ^dprtrcs la,rymafijue iffufiti. Liv. Il eut recours aux prières Se aux larmes. Efifiii m lucrymus. T-icil, * Lacrrmii. IVrj. Qui fond en larmes. EffiiJ! in Vtnrrem Numidi. Liv. Les Numides addonnez aux voluptez brutales, aux fales plaifirs. Eefusa uiiiia. Liv. Une joye excelfive. * Liccniia. Liv. Une trop grande licence. Effus* 0/"'. Plii. Des richefles diffipées oM mal ménagées. giuii m Inruitionc iffu/ior ? Ciccr. Qui eft plus prodigue que luy dans fes liberalitez î Qui eft plus excefirf dans Tes libera- litez ï Ciini! cfnja S/ticrdm. Virg. La Prétrefle ayant fes cheveux épars. ËFFÛTIÔ , effûtls , elfunvl , effûtltïim, effûî'irr. Ciccr. Tirent. Dite , parler légèrement & à la volée , parler inconGdéré- mcn;. ËFFUTITUS, ejfmîtà, cjfHûu'im. Cic. Dit à la volée, m. dite à la volce. /. EGÀTËS , genit. Egàiûm. f. pi. Pli,i. Egares, (Ifles de la mer . d'Afrique. ) £GHLAiT£ , genit. Es^cirxfli!, f. Sirnh, Yniefta , (Ville de EGE. EGI. EGO. EGR. l'Efpagne Tanaconnoife. ) EGËLIDÛS, f.? menez Monfieur pat tout le logis. ♦ Eho , ^Uifa, Uiuda! eos > «r • i> r ►î- Difrmdi rei cUxgmt. Uv. Le délay a gafte 1 affaire, 1 af- faire s'eft refroidie par le temps. . . ■ f. j NiijUc tamcn tUn^xtl cnrti l,imn:«ni cH mira. Liv. Ce retaiOe- ment ne ralentit point le foin des hommes., , . EL.^PiDÀTUS, eUfidnik, H.'eidRtum. Plm. Hpierie. w. epier- rce. /. dont on a ofté les pierres , ( parlant d'une terre , »b d'un champ. ) < ,-. t. ■ ELAPSL'S, ila^sâ, elâp.'xm. (du verbe ElShr.) Or. tchappe. m. échappée. /. * Ehppt ex oculu hominmn anf^mi. Liv. Un feipent qui s'eft échappé de la veuë des hommes. tiAPSt corporibHs Miim. dur. Des âmes qui ont quitte leurs corps. . „ ,. ËLÂRGÏOR, lUrgirïs, dâriiiUs mm, clargiri. Oc. Donner ii- béialemcnt , largement. * Elargin de aliina. lAv. Faire lar- eefle du bien d'auttuy. CL4SSÉSCÔ , /cm, eUlPfcêrê. Ptm. Se lafler de porter. ÊLAt AS , genit. J/.ÏI.7. m. Phn. Elatas 0» Lime, Fleuve de Bithynie qui fe décharge dans le Vont-tuxin. ClAT/EOS, tUtxi, eUi.mm. Ov,d. Qui appartient a ce fleuve. ÊLÀTË. è/,x'T» , genit. f//if(j. f. Plm. Sapin, m. Atbte. LLATÊ. (Adverbe d'£/<îfK> participe d'£,fcro.) â<».&/.& hoc eUcTilè'. Adjeft. PlMt. Qu'os a a choifit ; ou qu'on a choiû. ËLÉCTlÔ, genit. cUtlionïs. f. cicer. Choix, m. Éleftion. /. ËLECTÔ, tlëilai , ilïBâvi, eleBâlûm , tieciàri ,aiiqHcin. PUut. Attirer, gagner quelqu'un par carefles. ËLECTOR , genit. elecKrïs. m. ^Aii£i - ad Hcrtn. Qui choiCt. _ Eleûeur, m. ELtCTRIDËS, genit. eUctr'idûm. f. pi. Vlin. Les Elefttides, _ Iflcs de la Mer Adriatique à l'embouchure du Pô. HLËCTRÎNOS, cUSntia, tltHrHiiûm. Dans le Digefte. Qui eft djinibre. ELHCTROM , genit. ?/?fl)-7. neut. T/Vj. Ambre, m. (fuc qui découle de cert.iios arbres 8c s'endurcit. ) » EiECTRUM. Phn. De l'oi où il y a une cinquième partie d^^rgent. ELECTOS, genit. tlêdûs. m. Ovid. Choix, m. ELÉCTOS, elëaii, eticlîm. (de Eli'to, i<.) Cictr. Choifi. m. choilîe. f. [Il fait au fuperlatif £'cf7'/j''»iKi, eliciifsimâ, elec- lifiimûm. Ciccr. Très diflingué. m, très diftinguee. /. qui eft très confidérable. ot. Se /. ] . ^ . , . ' ELËGÂNS , genit. eltgâmu. omn. gen. Cicir. Qui fjait fai- re choix 0« choifir. Délicat, fin. m. délicate, fine. /. [ Il fait au comparatif £/f^!;.îif/ôr, m. 8c /. Se hoc cUgantiiis .-Se au fuperlatif cUginûfiïmûi , ilègâniifsïmà , elegitinfiimnm. Eligans in ciho. Ciccr. Qui eft délicat dans les viandes. * In âicmdit. Cic. Qui parle poliment, 8c en teimes choifis 8c pro- pres. * In omni juduto. Ciccr. Qui juge bien détour, qui ic conuoit en toutes chofes , Se en juge bien 6c délicatement. * Eitgam formarum jfptclMor. Tirent. Qui eft délicat en beau- té , qui fe connoift , qui fçait choifir les plus belles. ♦ Vt cUgati! efl: Ter. Qu'il eft délicat'. * Joiandi gmtis eUgani.^ O- ,er. Une manière fine 8c délicate de railler. * Linj,«ii ili- gAni. Cattil. Qui parle bien 8c poliment , qui a un langage poli. * Elcga/a homo. Ciccr. Un homme poli 5c déhcat, qui a des manières fines 8c délicates. EU%anum Tiçgcm narras. Tireur. Vous me parlez là 0 un brave Roy. .. Piicri ex elegânujfmii familiii IcBi. Cicer. Des enfaiis choiUS des meilleures familles. ELËG.^NTËR. (Adverbe.) Cic. Elégamment, eloquemment, poliment, délicatement, avec politefle. * On dit Eligant,ns au Comparatif: Et Eli^gânnfnme au Superlatif. Ocer. * La- uni locjui ele7ant,JJ!me ommKm. Cuer. Palier le mieux Latin de tous, le parler fort eloquemment, fort poliment. *£legantcT ncceptui. Cic. Traitté fplendidenient 8c poliment. EiFGANTER ^34 liM. /./». Une vie palTée avec honneur. ËLËGàNTTA, genit. eleganu.v. f. Ccer. Elégance ,poIitel- fe délicatefle /. * Serr^ioms eUganiia. Cicer. Politefle du difcours. ♦ Morum. Tac. Politefle des moeurs ; 0« Des moeurs polies. ^ „ ,r; cm fummâ elc!,anùâ atcjue integritate vivcre. Ccer \i- vre en honnefte homme , en homme d'honneur & de pro- bité. ELHGÎ , Ptètciit de Eligo, /J. ^, , . , c„„, j, ELËGΠ^^.>®• , genit. elegiS. t. Sut. Élégie, f. Sorte de Poëfie fur des fujets triftes. r ■b.,;,^ iU ËLËGIDÏOM. i)~n"^i»> genit. tlepi". neut. Perf. Petite elé- ËLËG^'s ^^6V®', genit. ilëgt. m. Hor. La poëfie èlègiaque; ËLËMENTARïOS , elemeittSrU , thmtnûriTtm. Sen, Qui ap- prend à lire, qui eft i 1' -4, B. f- . ËLËMËNtOM , genit. elemëmi. neut. foi. Elément, w. r L^Ait la Terre , le Feu Se l'Eau font les quatre E e- mentqu'i compofent les corps fublunaires, 8c qui en font les V^'ZTruJelemenU. Cic. Prima liurar,Am '''"«""'• ,f*"i^," premiers èlémens des fciences qu'on montre aux enWns , 1'^, B, C. les lettres de l'Alphabet, «« 1 Alphabet. Dulledcx dcmcnsa. Cn. Les elémens de la Logique, les pre tlïm^^ms. u,..um, ge»t. .«;*-"-'• ^ ^^ ELE. ELI. La ladrerie, f. (Maladie qui vient fut la peau du corps, & qui eftoit autrefois foit commune en France.) ËLËPHÂNTINÛS, cUphmtinâ , tte^imnlïnfim. UtfAr/i®'. Val- Max. D'Élepljant. Elephantinus. Ctif. Blanc comme de l'yvoire , qui Ce prend des dents d'Eléphant. ëLëPHANTOS , genit. eltphântT. m. Citer. Un Éléphant, m. animal. Elephantus. Vir^, De l'yvoire. m. ËLËPH.4S. i\ifx! , genit. elcphânt'it. m. Cictr. Un Éléphant , animal. EiEPHAS. Lmr. Ladrerie./. (Maladie à quoy les Eléphants font fort fujets.) ElëvAtIÔ, genit. lUvatîinh. f. Owinf. Faf on de parler 'pour relever des choies. /. Rehauffement d'un difcouts. m. ELËVÔ, itivâs, ilêvivi, elèvâtûm, elcvirë. Plant. Lever eu haut, élever. \G' Elevo. Abbaifler, diminuer, amoindrir. t Cette métaphore eft ptife de la Balance, dont l'un des balïins s'eleve à mefure qu'on en diminue le poids. Ainfî ce Veibe lignifie Diminuer.] * ^iuSloritatcm alicujai eltvart. Cic, Dimi- nuer l'autorité de quelqu'un , le décréditet. ♦ Tclhmoni.i. Suint. Affoiblir les témoignages. '^ Nihil ejl ,o4. genit. èllopïi. m. yarr. Eftourgeon. m. poiA fon de mer. ELLUM. pour Ecce illum dans les Comiques. Le voilà. ELLYCHNIUM, i\>.ûxuo\'. genit. ellychn'i'i. u. Plm. Mefche d'une lampe ou d'une chandelle./. ËLÙCO , etôiâs , r/outi/r , elocalûm, elçcârë. Cicer, Jetter hors de fon lieu, déplacer. Elocare. Loiier , affermer, donner à ferme. * Fmidum. Cic. Donner une terre a loiiage. Elecarc futius. Plin. Faire des funciailles à fit dépens. iS i Ctt' J24 ELO. ELU. Cerium ejl M-inilitim Ccrnuium ehcaft »> '<> miriii turtnàum fife. Plin. 11 eft cerrain que Manilius Coiautus marchanda »« fit marché pour eftre guery de fa maladie. ËLÔCUTÏÔ , genit. elocHifinïs. f. Cicc L'elocution-, la manière de s'exprimer. /. ËLÔCÛTOR!.^ ÀRS , genit. ehcuiôrïx. âriïs ; ou ÊLOCU- TRÏX , genit. chcuinài. f. Çj^mt. L'éloquence. /. «» la Rhétorique, qui eft l'Art de bien dire. ElOGIUM, genit. êlSg:l. n. Cuer. Éloge, w. courte inrcription au bas d'une Statue, oh de quelque nionumenc qui renferme des loiianges. *[Ce mot ne Cgnifie jamais Ehgt dans l'ancienne Latinité ; mais il fe prend en mauvaife part , autant qu'en bonne part. Ciceron de deiieil. Capp. XVIL & XX. le prend pour une luf- ctiption fépulcrale , qui comprend à la vérité un éloge ; mais il aurait pu fe fervir du même mot , fi celte Inlcrip- tion eût contenu quelque chofe de defavantageux. Voier PLiKie, dans fon Mtrcator Aft. IL Se. 111. vf 74- icf.Taiitmtin fur cet 'endroit, & fur le vf 410. du Culcx de Virgile. 11 eft clair que ce mot vient du Grec ; mais les Savans ne font pas d'accord de la manière , dont il en eft dérivé , comme on peut le voir dans VEtymoloi^. de Vfjjmi. Pour moi, je croi qu'il vient du verbe £xàé>î/v, qui lignifie clmifir, recueil. hr un endroit remarquable ; de Ibite qu'on a pii dire iH.\o- ^sTuv , pour marquer une fenteuce qui contient en abrégé le bien , ou le mal de quelque chofe ; ou quelques mots dont on fait choix , pour les infcrire quelque part. L'ancien Glolfaire ne s'éloigne pas beaucoup de ce fens , lors qu'il explique ce m.ot ii.ia.iu:fu.hMaiTi;, i7ni\'.-yo!, xisïawoï, recapi: lulairon^ conc'.ujîon ^fommane. Dans ^inuiien il fignifie non p.TS fimplement /.• ra:fa:i de quelque chofe, mais cette raifon compiile en peu de mots. Elogium fe prend là en mauvaife part, comme l'a fort bien remarqué T^t. Etienne dans fon Thréfor, OÙ l'on peut voir les paroles de Quinulien. L C] ïLONGÔR, ehngarîs, elin^ânii liim, êliniârl. Plin. Eftre pro- longé._ ËLÔcJjëNS, genit. eh^utnits.oma.gen. Parlant, qui parle.»), parlante, f". * Poî humus ad me vmii y nihtl nijt cUJfei etoijHtns & excrciius. Cicer. Pofthumus me vinï voir , ne parlant que de flottes 8c d'armées. ELociutNS. Cicer. Eloquent , qui parle bien. m. éloquente. /. [Cet Adjeâif fait au Comparatif £/o7«ï/ii;ij'i', m. tcf. & hoc itScjuèniivii : Et au Superlatif £/û9«f/)ir/iî?»«j, rt, iim. Oc,] ËLOQUËNTlA, genit. ehtjiieM'U. t. Oc. Éloquence./, le bien dire. m. ËLÔQyËNTÎSSÏMË. (Adverbe. Plin. Fort éloquerament, avec beaucoup d'éloquence. £LôQUIÛM , genit. ehqu'n. n. P/.iBf. Horat. La mefme figni- fication qu'ELOt^FNTiA. ELOQUOR, èio^'.teriij eloctiiHs sîimy ëlotful. Cicer. Parler, dire. * Hjtad vini, elocjuir. Ter. Je diray pourquoy je fuis venu ou le fujet de ma venue. * Ulnd wv.im elocutm. af. Après avoir dit ce mot ou cette parole, ayant dit cela. ÊLOROS, genit. «ft'i. m. Pltn. Elorus , aujourd'huy L'Atel- lari , Fleuve de Sicile. Eloros, genit. elm. f. Plin. Elorus ou Labifo , Ville de Sicile proche le Cap Pachin , ainfi nommée d'un Fleuve de ce nom. ËLOTOS, elôià, ttôiûm. (de Eliiw.) Varr. Lavé. m. lavée./. ELUCËÔ, èlHeès, èlûxl, ëlûcêrë. lie. Reluire, briller. ta' EiucF.o. Paroiftre , fe faite voir ou (é montrer , éclater. * Elucft in^enium m eo. Cuer. L'eiprit paroift en cela , il y a de l'efprit & du génie. * Elucet aiimi excrlhmia m d/fpicien- 4is opibui. Cicer. Lagiandeur d'ame éclate dans le mépris des li^chcfles. ELUCJFICÔ , elucificâi , eluàfïcavl , elucificatûm , elucifïcârè. ^iil-Gell. Empefcher que la lumière ne paroilTe. ËLÛCTABÏLIS, Ï!. m.&cf. U hoc eluaâbitè. * Lacus non eluSId- hUii. Sen. Un lac qu'on ne peut traverfer. ELUCTANS, genit. tlucldnùi. omn. gen, Tjc, Qui s'efforce , qui fâi^ des eirorts. ELUCT.'VTOS , cluflâtH , eluSlâtUm. Tacit. Qui a pafle , qui a tiaverfe 0« qui a furmonté malaifément, avec peine. ELUCTOR, eInClirîi , eliiHStiis mm , elitÙifi. Vir^. Sortit en faifaat effort 6t coinnie ea. luttant. ♦ in ipfa fornacinm m ELU. ELY. EMA. jUmm^ ehntntur. Plin. Les flammes fortem «vec violence des foutnaifes. On les voit comme lutter pour fotlir à l'entrcc des fournailés. Eluctaiu. Sortir, fe tirer avec peine, en faifant effort. » Elue tari nives. Tacit. Se titer avec peine des neiges. Surmonter les neiges , les pafler. * EluBan per mulia imfedimenia. Sen. S^echappei au tr.ivers de pluGeurs empefchemens. ËLUCUBRÔ, elucûbrai , rlmûbrkvi , clucubrâiiim , elucUhrârë & ËLUCUBROR , eluctibraris , elucitlirâtus lûm , eluciihrârt Colum. Travailler, faire , compofer un ouvrage à la chan- delle, oK à la lampe; veiller en le faifant. ELUDÔ, èlûdis, êtûsi , cliisûm , ih'idérë. cic. Éluder, tromper adroitement, & avec adrefle. Impofer , parer & éviter avec fubtilité. Sm.£ efl ijla ars coiijcûoris , cludnitis ingenio > Cicer. Q^iel eft donc l'art de deviner, qui impofe par une fubtilité d'elgtiti Eludere riidilius. Cuer. Se battre à coups de fleuret. * Quem omnes doliijfimum eratorcm ejft dixeru,it , înmen hune Ifocratem in numéro non repono , non enim tn acie vtrfuur ir ferro , fed ■ ^ua[i rudibui ejus.eludit oratio. Cicer. Je ne fuis pas du fenti- ment de ceux qui veulent qu'lfocrate foit le plus fçavant des Orateurs , car fon éloquence n'eft qu'un jeu d'efaime , 8c c^eft feulement fe battre au fleuret. ËLOGëÔ, elûxei, êlilxi, ilUf^iré. Cic. Déplorer, eftre dansl'af- fliftion , achevei fon dueiî, ELÛÔ. elitiî, èiiii, f/wf«w, ëliiërë. Ptaitt. Laver, nettoyer en lavant. * Eluere ex acjit.i. Celf. Laver d'eau. ♦ MucuUm ■veliium clucre. Plin. Laver les raches d'un habit, les faire en aller, détacher un habit. tCj" Eluerf, Se ruiner. * Eluai , an inungas. Plant. Soit que vous vous ruiniez en bains , ou en parfums pour vous frot- ter. 55" Eluerf vit^ fordts. Cicer. Effacer les taches de fa vie. * Crtmen. Ovid. Effacer un crime. * Tui mtmon/i elH.it hanc maculam. Tacit. Que le fouvcnir de vos grandes aftions efface un fi fanglant affront. ëlOsAtëS, genit. ilui.tiHm. m. plur. Ctf. Elufates , Peuples dont la Capitale eft Elufa, Eaufe , Ville de Gaule dans l'A- quitaine ou dans le Comte d'Armagnac. ÛLUSCÔ, elûfcâs, eliîfcdvij eiufcâlitm , elûfcdrè'.Vlp. ÉhocsnCt^ crever un œil à quelqu'un. ELUSÙS , etïtia , c/»j«OT, Çd^Eiado.) Ovid. Abufë, trompa , . joue. m. abufée , trompée, joiiée. /. * E'itfus À Sejano per vana proMilfa. Tacit. 11 en avoit efté détourné par Séjaa fous de vaines promelfes. ELOTRÏ.'VTÛS , elutriatii, cluiriâiûm. Plin. Verfé d'un vaifTeaUi dans un autre. Survuidé. m. verfée , furvuidee. / ËLOTÛS , elûiii , elUiûm. (d^Elm.) Colum. Lavé , trempé, ra. lavée, trempée. /. ËLOVIÊS, genit. eluviêi. f. Cicer. Ravine d'eau. / Elu VIES. â«nji-rK>-f. Foffe creufée pat une ravine d'eau. /» Creux que fait une ravine d'eau en tombant des monta- gnes, m. I EiuviES. Plin. Ordures , les immondices d'une ville que l'eau I emporte. /. I ËLOVIÔ , genit. eluviônïs. f. Cicer. Déluge, m. inondation , ra- vnie. f. ËLÛXURIÔR, e/uxuriârïi, elax'irîâiûs sûm , iluxtirïâr'i. Colum. Jettet trop de feuilles ou de pampres , (parlant de la vigne.) ËLYsil, gecit. elyftnûm. m. plur. Tacit. Elyfiens , peuples d'A- lémagne vers la partie Auftrale de la petite Pologne, ELÏSIÛM, genit. clysn. n. Vir^. 8c ËLYSlI C^Ml'f, genit. clyiiorum Campôrûm. m. plur. t'iV^. Les Champs Elyfiens, (fameux dans les Poètes pour la demeure des Bien-heureux après leur mort , lors qu'ils ont bien vécu fur la terre.) _ . c EMÂCÏÔ , ètnkcïas y èmacïâvi , ëmciciâtûmy 'èmciciârë. Colur/t. Épuifer, delfècher, amaigrir. ËALÂCIT-^S, genit. tm.im.i»/. i.ColHm. Palïlon, envie d'ache- tet tout ce qu'on voit. /. EMÀCRÊSCO, emacrèfcîs , tmacriiï, emèicrefcërï. Celf. S 3mai< grir, devenir maigre, perdre fon embonpoint, ficher. ËM.ACOlO, emaculas, cmàciilâtUm, emct.iilârë. PU"- Oftcilcs taches qui viennent fur le corps. EMÂNCIPÂTÛS, cmm'pM, tmancipâiamt Ci»r. Mu et. la. EMA. EMB. EME. puiffance de quelqu'un, alTetvi à luy. m. raife en lapuiflTance de quelqu'un, aflitvie à luy. {. * ALIci imMicif.tt«s ftmint. Hor. Un Ibldac aflefvi à une femme. * Emancipatus ,ii omne faiinKs. ^piil. Afl'iijetti à toutes fortes de crimes , dévoué a toutes fortes de mechancetez. . _ _ - . ËMÂNCIPÔ, emdiicifîxs , tmincifâvî , cmâiicSpâixm , emânci- ^ fâre. Plin. Alletvir , aflujetlir. * ^J^rum tmancffure. Pti'i. A- liener une terre, raflujettir à un autre. * Emmcip» mi tib'. PUiit. Je m'aflujeitis à vous ; Je fuis à vous à vendre Si a dépendre, (comme l'on parle familièrement.) Emancipare. lie. Emanciper , mettre fon fils liors de fapuil- fance, on tutelle. * ^umm adafiionim Sillitni emnncipnvcrat. Ci.er. Qii'il avoit donné à adopter à Syllanus , & pour cela un pérc mettoit fon fils hors de fa puiflance , pour l'affujcttir à une autre. _ _ ., EM.-^NCÔ, imâncli , tmtncim , tmincimm , imamare. Scn. Eftropiet quelqu'un. ËM.Î5.NËÔ, êmànîs, imâiuî , cmânsum , îminëyë. Vlp. Les Ju- lifconfultes fe fervent de ce verbe pour dite, S'abfentet de l'Armée «« de la garnifon , demeurer hors du Camp fans congé & fans permidion. ÊMÀNÔ , tmâims emdnav:^ emànïitîim, tmânâre. Cicer. Cou- ler , fortir dehors , comme une fonraine de fa foutce. * Ex fonuhHs eminant rivi. Pli", Les ruiflcaux coulent de leurs fourccs. Emanare fanSem. Plin. Jetter le pus. Emanare. Cicer. Venir, provenir, (comme l'effet defacaufe.) EMANARcfeul, ou 1)1 vul^us. Cic. Devcnit public , venir à ettte fceu , 0» à fe répandre. ♦ Hoc per JomejUcos , ou /î domejliut Au£lor:lM emann.i.L'v. Cecy a efté divulgue par les domefti- ques. ^ EmajiAvît f^ma. Ctcer. Le bruit s'en eft répandu. ËMÂNSÔB. , genit. trnamirïs. m. Modi/lm. Jurifc. Soldat qui » demeure hors du camp ou de la garnifon. EMAR.G1NÔ, er/iar^rnÂl , e»lAr^inavi , emÀrgtiiattim , tmÂigt' 'iTtït. PIni. Faire tomber la croufte d'un ulcère. ëmAtHIà, gcnit. tmathU f. Liv. Emathie, 0« la Macédoine Orientale, proche la Mer Egée. EMAtHII CAMFÎ, genit. imiuh'ihrtim cirmp'orîtm. m. plur. Lu. can, La plaine de Phaifale , où le termina le fameux diffé- rend de Céfar & de Pompée. ^MAT\JB^ËSCÙy ematHrefciij ematHritt, emâtnrëfcè're. Pli», Se meurir, meucir. Kr" Ira Ciefaris ematuruit. Ovid, La colère de Céfar. eft addou- cie , n'eft plus li violente. ËMAX, genir. èmâcîi. omn. gen. Cic. Grand acheteur, qui a _ unegrande démangeaifon d'acheter tout ce qu'il voit. m. EMB.ENËTÏCA , genit. imbtnciicV. f. Comme , Embxnencam faccrc. Ctl. ad Cicer. Faire le métier de mei , e.\ercer la ma- rine. EMBAMMA, i/iCuft/xx , genit. emliUmniâiïi. a. Colum. Une faudè. EMBàTÉR, genit. embatèris, m. Vitr. Le trou d'une balifte, ._ (ce pouvoir eflie auffi celuy d'un canon.) EMBAteS , genit. embitiis. m. Viir. Module, m. [Mefure qui fert i régler les proportions d'un Baftiment. Terme d'At- chitefture.] EMBLËMA, 'IuSah/ux, genit. imMêmât'ii. n. Cicer. Oruemens, qui fe meitoient &: s'oftoient dedefiusdes valés d'or &c d'ar- gent, comme des bas reliefs, des vignes & autres omemens femblabjps. Yr Exornitrt dilliones ijaibufd.im loiis velut embUmalis. ^int. Mettre desornemens à fon difcours, EMBOL.A , î^fiAît , genit. imbilirûm. n. plur. C:c. Fartes. /. pour divertir dans les Comédies. EMBOLARIA MÛLIËK. , genit. enboUrit mttfterh. f. Plin. Farceufe, Comédienne. /. qui joue la farce pour divertir. EMBOLI M.ASCULi , genit. cmbotinim mafcuLriim. m. plui. Viir. Des piftons , pour les pompes. On appelle ainfi en François la partie des pompes, oh feringues , qui entre dans le tuyau .« corps de la pompe , 8c qui clUnt levée 0« pouITee , attire 0« poufle l'eau 8c l'air. EMBÛLiUM , genir. tmb,l,-,. n. Isc. Le prologue, le prélude, ou l'entrée d'une Comédie. EMËDOLLAtUS, cmcdulUiâ, cmcdHlliUiim, Plin. Dont on a tue lu morielle en 1« fuc. EME. 32^ EMENDABiLlS, ?/. CT. &/. & hoc tmintMlê. Adjeftif. Sent: ~e»h-°/,"S'°'^- ""■&/■• qui le peut corriger. tAltNDATË. (Adverbe.) Or. Correctement, faute. purement , fans ^fio^'^/'^^^*' ' ^^""' '"""'''"•'"'•'■ f- Cicer. S«i»f. Cortec- '^'ftlt!?,^;^^^'*- ' S«n'f- 'mrndMôtis. m. Ccer. Corre^eur, ré- {on^zuicf^f'r^»""- •"""''!'"''"'■ f- Cicer. Cortefttice , le- „, rvf'^"^' ""•"/'"''' 'mendMm. Cic. Corrigé, réformé. (t^r'^^^, ' 'f 'ï'™ee- /• * Emcdata tocKl.o. Cicer. Une façon de parler chariee. Pureté de langage. "- V.lociu, emen- PMBMi-l^'f;.'^"^ précipitation dont on s'eft corrigé. M r J ' """"^"''^"' ' 'mtndtciiHm Smt. Mandié. m. mandiee. /. ♦ Emtndicau [ujfra^m. Sue,. Des fuffrages man- diez, qu on a cherchez de colté & d'autre par pïieres, ou , qu on a achetez par argent. *^ ^ ' EMENDÔ , f»jê« Con- juelHduiem vuiof^m & corruptam , purâ & incorruptU confueui- dîne imcrMre. Cicer. Corriger une couflume vitieufe 8c cor- rompue par une autre couftume meilleure. * .Arte fortunam tmend.uuriii. Hor,u. Devant corriger pat addrelTe la fortune qui luy efl contraire. EMENUARf.. Guérir. *Voiorei c^pitis, fcMem ,ixlvtm citam. Celf. Guérir les douleurs de tefte , la galle , le flux de ventre ; _ taire palier le cours de ventre ou l'ariefter. EMËNSOS, emenii, emcnmm. (de Emeuor.) Virz. Qui a me- fure. ' => -<^ ^ Emensus. Siuint.Curt.qai a parcouru un pais 0» les mers, qui a fort voyagé. ^ £«.<-.,/«, tji fol atd:m. Plin. Le Soleil eft monté en fon midyi il efl fort haut. ' tû" Ubores tmenfiu ^iuU. cUud. Qui a pafle par les fatigues de la Cour , qui les a efTuyées. EMiNSts. (en fignifîcation paflive.) * Pofttjaàm multl majorim partem llineris eminjixm cirnmit. Lw. Voyant qu'ils Ont achc- ve plus de la moitié de leur chemin. EMhNTIHNS, genit. ememiiniU. comme, Signn nanmmqunni emrniitiina. Cicer. Des lignes qui trompent quelquefois. EMbNTIOR. , eimmiris , emeniiiiis lûm , emënûrl. Cicer. Fein- dre, counouver, déguifer, diffimuler. * Emcnun [mt in eos, quoi oderaiit. Cic. Us Ont controuve beaucoup de chofes con- tre ceux qu'ils hailToient. * Emtntirt ftiipem. Liv. * Genus fimm. Cu. Déguifer fa race ou fes parens , fe faire une faufl'e généalogie , (e faite defcendre d'une race & de parens dont oti n'eft pas. ËMHNTITUS, emennia f emenûiUm. (en fignification pafTîve.) Cic Controuve, feint, m. Controuvee, feinte. /. * Emcntita aujpicia. Cic. Des aufpices faUifiez on fuppoléz. EMÊR.COR., emêrcaiii, emircÂiiii liim , emircâr!. Tac, Ache- ter. EMËR.ËÔ, êmérëi , ëmè'riit , èmèrUtûm , ëmèrêrr, PU»t. Prop^ Mériter. EMERÉyR, ëmi'rirïs, ëmirUiit lïim , ëmé'rërî. Cic. ^iiit. Me'» ritet fon congé , avoir fait fon temps à la guerre, eftre difpen- fe de fL-s fonctions , n'edre plus tenu à rien. * Mcremr mi' les. (Lorfqu'il fait fon temps i la guerre.) Emereiur. ( lorfqu'il l'a prelijue achevé. ) * Ebuiio emerita ftipendia effciii. Lu. Qu'Ebutius fut tenu pout avoir fait foo temps, 8c comme difpenfé des fondions militaires. [ Ce Verbe eft un teime de guerre , Se il fe dit d'un foldat , qui ayant lervi fon temps, mérite d'eftre difpenlé de porter da- vantage les armes. Ciceron s'en lért en un fens figuré J ^ ^nnna rniln operx ad terunm Caleiidas ScxiiUi emerenittr. Cic, J'achève ou je dois achever l'année de mon gouvernement le vingt-huitienie de Juillet. Il veut dire que les foins 8c les fatigues qu'il a prifes route l'année à gouverner fa pro- vince , mériteront qu'il foit enfin décharge de fon gouver- nement, j EMEB.GO , ëmërgti., èmën'ij ëmërsîtm , ëmër^ëre, Cicer. Sortir de l'eau , lé montrer, paroiltre, fe faire voir. * Cùm tand.-m de paludibus cmerjilpt. Lw. Eftant enfin forti des marefts. ^Emerferam lommtdè ix .yiniio. Cicer. J'eftois foiti fort à SS 3 flO' 326 EME. EMI. propos à'Amiam. *Emnj:t i man infnU. PU». On a ven for- tir une Ifle de la nier. 0',ra vcntm e7„eyfît. PI,': Le vent S eftânt levé. lâ- Emergehe. Sortir, fc tirer »« retirer, fe débaraffet, le Ûe- gaaer , fe dépeftrer. * Pofteaijuàm trncrgcrc aullorilattm vt/lram a htcitii:! ilhs firvnutls viét. Cicer. Ayant veu que voftre au- torité s'élevoit 0» prenoit le deffus de la fervitude. * £>""'- qiu 'X jurtiao pecuUtû:. Cctr. Échr.pper le crime de peculat. %£}: metiiiiciiaii.Cic. Se tirer de la pauvreté. *Ex ahijiic ntgotio. Ciccr. Se débatrafler d'une affaire , s'en tirer. * Incommodii ■vxlctuio, cjui ;«m cmcrfcnm. Cic. La maladie dont je m'eftois tiré. * Emcrfit i vadii oritm. Cicir. Mon difcours n'eft plus embarraflë. To« m npentè drcumvalUnt , undî emirii nm petejt. Tcyent. Je ne vois de tous coftez que des précipices qui m'environnent , dont il eft impoffible de fe retirer. * Emtrfit , fcque ad honam frngcm rtcipu. Ocir. Il s'eft tire du vice, & s'eft tourne au bien. Il s'eft défait de fes vices, Se a changé de vie , il s'eft fait homme de bien. Ad summas opes emergrrt. Luc. S'élever à une grande fortune, devenir fort riche. ,.,,,. EMËRItA, genit. Emcrhx. f. PU». Merida , (Ville de For- £MERÏtOS , cmcrïti, cmirïnim. (de Emmor.) Cic. Qtii a fer- vi, qui a fait fon temps, qui eft émerite, (parlant d'un fol- ddt qui ayant fait fon temps , n'eft plus obligé de porter les armes. Et par Métaphore , de ceux qui ont rempli le temps prefcrit pour leurs emplois.) £meriti bavn , canes, ecjni. l'it^i/. Sut. Des bœufs, des chiens & des chevaux qui ne peuvent plus fervir , qui font ufez de «travail & de vieilkfle , qui ont mérité de fe repofer. Scneiius facit , w animiis tan^Ham emtnih ftipcndiis amliitioiiis, fcium fit. Cic. La vieillefle fait que noftre efprit demeure tran- quille & en repos, n'eftant plus fujet a l'ambition. £'fi annuum îcmpus propè jam emerutim hahebam. Cicer. Quoi- que j'euffe prefque achevé l'année de ma magiftrature. EMGRSOS , tmirsà, êmersûm. (de Eneri^a.) Ciccr. Sorti, tiré dehors, m. fortie, tirée dehors. /. td" Emirfiis ab admnatioie animus. Liv. Un homme qui eft for- ti de l'admiration où il eftoit. *.£.v dmuirmi tetithrh /«/îro- rum tic flaprarum cmtrfKs homo. Cicer. Un liomme qui eft fûtti de fes débauches, 5c qui a quitte fa mauvaife vie. JEMERSOS, genit. enfer mi. m. Vitr. Sortie./. Neciue tempiis , necfue certum locum fcire polerant , ejm emerfum faOïiri f'iipnt hejlcs. Vitr, lib. 10. c. 2i. Ne f{ach.int ni en quel temps , ni par quel endroit les ennemis dévoient entrer dans leur Ville. [11 parle des Habitans de la Ville d'Apol- lonie. 3 imtRsus. Colntn. Le lever d'un aftre. '' Pofl emerfum canieuU. Plin. Après le lever de la canicule , lorfqu'elle paroift fur - noftre horizon. EMËTIOR. , imciirii , êmenitts sûm , tmênrï. Sil-lial. Mefu- xer. Emftiri loiignmiter. Liv. Faire beaucoup de chemin , faire un long voyage. * Erietin iter vehicuiis. Pii». Aller en carroffe , voyager en carroffe. ^5" £.(0 volimtalera llbi prefeUo emetiar. Cicer. Je mefureray ma volonté par la voftre j je me conformeray à ce que vous vou- drez ; je régleray ma volonté fur la voftre. ËMËtÔ, inéi'Sy emëfilii, emefsiim, emetèrè. lUr. Moiffonner (dans un fens figuré.) ËMIC.^NS, genit. emicantu. omn. gen. Plm. Brillant , écla- tant, relùifant. m. Brillante, éclatante, teluifante. f. EMICÔ, ëmïcàs, êmï'iii , autrefois èmïcavi dans Solin , emi- cârë. PUm. Briller, éclater , reluire. Emicare. Sortit, patoiftie, fe montrer. *Drac» fon crédit par argent ou par prefens. A'ovi te hominem molcftum , qui cmas liiigium. Plaut. Vous elles d'une humeur incommode & querelleufe , qui achète- riez un procès pour avoir le plaifir de plaider. Emere talento inimictim. Plmt. Se faire un ennemy en luy pteftaht de l'argent. [ 11 y a une formule uGtée dans les achats & dans les ventes félon Varron. L'acheteur difoit au vendeur , Tanti funi mihi emt* ovei. Et le vendeur repondoit Sunt , ir txprompfit num- mos. Me les donnez-vous pour le prix que j'ay dit J Oiiy, elles font à vous pour ce prix. Xoxare emtum. Sommer le vendeur de nous délivrer la cho- fe marchandée pour le prix que nous avons offert , fi un au- tre n en offre plus. * -^^.'fis roga emtum. Plaut. Capt. z. Or Jus p^le marché avec moy , prens moy au mot. Et l'autre le^oai , mfi cjui mtltcrem atfirct , ( On fous-entend Condi- £.',a3'^ rv-i^,-™"' ^ quelqu'un ne m'en donne davantage. hM.OD!^e.Ah.D\}S , emoderândi , emod,r.tndiim. Ov.d. Qu'Sa *exÇ^^^,TT?K,°,îîfl°'" ^d corrompt. ♦ %;fu emSri. Tertnt. Mourir de tire , ou à force de rire. Emoriri fe dit dans les Comiques pour Emori. 05^ Sj^oriim laus emori non poieft. Pn,. Leur ioiiange ne mourra _ jamais , leur loiiange fera immortelle. EMORT-0.1LiS DIES , genit. emoriuâris d'iTi. ta. & f. Plaut. _ Le jour de la mort de quelqu'un , ou de fon enterrement. EMOR.T0ÛS, cmoriita, emortiiûm, (de Emorior.) Plaut. Mort, m. morte. /. Pâ" Emortuum auxilium ad rem. Plaut. Un fecours inutile pour ^ fajre réiiflîr une affaire. EMOTUS, emitâ, tmotum. (de Emoveo.) Vir^. Stat. Remue', ébranlé, m. remuée , ébranlée. /. ♦ Emotum folum. Colurn. Une terre remuée. Emoti cardine po/les. Virg. Des portes hors de leurs gonds. Emotis deinde Curià tegatii. Liv. Ayant fait retitet les Ambafla- deurs du Sénat. KP EriOT.ï cura. Virg. Les foins dilfipez. Dj" ^1 ematx mentii eft. Sen. Dont la raifon eft démontée, qui a la cervelle démomée^o» tenverfee, qui a l'efprit hors des gonds. ËMOVËD, ëmÔvès, èmôvi , ëmôliim , êmotière. Cicer. Remuer, ébranler & oftct d'un lieu , faire vuider , chalTer , bannir , éloigner. * Emovire è faro nutiuudmen,. Liv. ChalTer, fai- re retirer la multitude de la place publique. * Emozit expec- tore mto phronifim. Plaut. 11 a chaffe de mon cœur toute la- fageffe. * Ne'}He Cenfor J! inbu movcre poffet, ideh omnibus cjutn- I ejue ac triginra tribubus pojfti emovere, Liv. Que fi le Cenleur avoit droit de chaffer un Citoyen de fa Ttibu , il ne s'enfui- voit pas qu'il put lech.iffer de routes les autres Tribus. * P tu- rcs quàm à fuperioribus cenforibus fent\tu emoù funt , dr juffi etjuos vendere. Liv. Il y en a eu beaucoup plus de chaflèz du Sénat que par les précedens Cenfeurs , & on leur commanda de vendre leurs chevaux. Totum jam Sol imoverat orbem, Ovid. Le Soleil paioilToit déjà tout entier fur noftre horizon. Slui Campanorum ad T^pmanos prias tranfijfent ejuàm Hannibal Capuam veniffet , eos cis Vulturnttm emovendos cenfnerunt. Liv. Us furent d'avis de reléguer au delà le Vultnrne ceux- de la Campanie de Rome qui avoient pris le parti des Romains avant l'arrivée d'Annibal a Capoué. [ Le Vulturne eft une Rivière de la Campanie entre Rome & Capouë. ] ËMPHASÏS. i/uijXTK , genit. tmphâsls.î. ^fcon-Pcdi Einphalè. _ /. Figure de Rhétorique. EMFIRÏCË. t/jiTttifDcy,, genit. empirïcës. f. Cttf. La Médecine empirique, qui donne tout à 1 expérience. ËMPIRICOS. ifjLTriifiidi;, genit. empiriâ. m. Cicer. Celf. Mé- decin empirique , qui ne fe fonde que fur l'expéiience dans les temedes dont il fe fert pour la guérifon des mala- dies. EMFLASTRÂTÏÔ , genit. emplaftrali'ônïs. t. Cotum. L'aftion d'entier un arbie en écuffon. Ente- en éculTon. f. ËMFLASTRÔ, cmplâftrâs, eni;^lâjlraiit , emplâftrâtiîm , implâf- trârè. Colum. Enter en écuffon, EMPLÂSTROM , genit. emplâftri. neut. Cetf. Emplafire. /. . pour mettie fui une playe , onguent qu'on étend fui du linge. Em- 3iS EMP. EMT. EMU. EMPtAsiRUM. Plin. La terre , »« la cire qu'on met a. l'en- tour de la greffe d'un arbre , & qui eft comme une em- plaftre. Emplnflri raiic. Plin. La manière d'enter en écuflbn. EMPLOCIÔN yîr«3«r< ^eennj, I^wXïxtsi'. Vilr. Plin, (Sorte de maçonnerie où les paremens font faits avec des pier- res brutes arrangées , quoy que dans le milieu elles foient iet- tées au hazard avec du mortier. Solin remarque que ce mot qui proprement fignifie lié , eft particulièrement affefté à la poUlTure que les femmes donnent à leurs cheveux au fomrriet de la tefte , lors qu'en paflant le peigne légèrement dellus , elles en égalent feulement la fupertîcie. Et il y a apparence que c'eft pour cette raifon qu'une Coëffeufe eft appellée par Suidas EmpUcIrm. ] EMPÔRËTICOS, emparëiîrâ, emporiiïcûm. Comme, Emporitica clhiria. Pim. Papier à envelopper les marchandifes. EMFORIUM. ifjLmfm, genit. emporTi. neut. Ocir. ïlace , foi- xe. /. marché , le lieu où l'on tient une foire eu mar- ché, m. EMTÏÔ, genit. emtîimi. f. Ck, Achat, m. * ^hhe ai imtione. Paul. Se dédire de fon achat , o« de fon marché. ÊMTITïOS, eTnUi:a,emtitiilm, Var. Que l'on acheté , ««qu'on peut acheter. EMTITÔ, emtttât , er/JtUâvi, tmti'tâtûm, emtUâre, Plin, Ache- ter fouvent. EMTÔR, genit. imioris. Cic. Acheteur, m. qui achète. * Em- torem liimtcm inducere. Hor. Ne pas lailfcr morfondre un achè- tent qui bâille après la marchandife. £MTOR.iËNS, genit. (»ï(»«fn(u. omn. gen. Var. Qui a paf- (ioii^ oM envie d'acheter. EMTOS, êmia, ëmjitm, (de E'wa.) Cic. Acheté, m. achetée. ?w. ■* Emtitm conJlupratHTni^ue juditiM». Citer, Va jugement acheté 8c corrompu par préfeos. Kj* Volupias dtiurc imi4. Hor. La volupté achetée par la dou- leur. ËMÛCÏDOS, tmuiidà, emucïdiim. Plin, Moifi , chanci. OT. moi- lie, chaucie. /. ËMUGiO , tniHiii f emûgîvï ou rmûiit , tmit^tûm , emûgirë, Sln'"'- Proprement Beugler o» meugler , imiter le mugifle- inent d'un tauteau : dans Qiiintilien , Dire , piononcei une chofe d'une voix forte & tonante. EMOLGËÔ , tmiitges , cmiilsi OU êmûlxt , èmUtiûm , èmûl^re, Cùlum. Ttaite les animaux qui ont du lait, les tirer. EMUNCTJÔ , genit. cmunSifànis. f. Plin, L'aftion de fe mou- cher. EMUNCTÙS, tmûnnà, emïinClûm, Celum. Mouché, m. mou- chée. /. (5" Homa narii emiinlii. Hor. Un homme qui a du nez, un hom- me d'efprit 8c d'intelligence. Le contraire eft , Homo narij ehrfe. C^i n'a point de nez, un niais, un ftupide , qui a l'ef- prjt bouché, qui ne fent tien dans les chofes. EMUNDATOS , tmundâli , croHndÀliim, Cotnm, Nettoyé, m. nettoyée. /. EMONGÔ, emUngiSf vmîi^x't.,èmfinâîim,èmûn^è'rë. Plin, Mou- cher. * Emungerc fe, .AuSl-ad Htren. Se moucher. tû" Emungeue tirgintt ftms. Tcrcnt. Tiret de l'argent des vieil- lards pat fineflè , les déttoufler. Emnngam herclè hommem ptobè hodiè. Bach. 4. 4. V. JO. Je duperay cet homme aujouid'huy comme il faut. ^r tu ut ochIoi emungare ex capite per nafiim tnos. Plant. Caf. 2. 6. V. 39. Mais je veux que tu faflès fottir tes yeux de ta tefte par ton nez, que tu t'arr.iches les yeux. £«< me emunxijli r/iucidum. Plant. Qui m'avez mouché eftant «noiveux. Et ENAB.RAB1LÏS, i.'. m. & /. Sx. Iioc enarrabïU. Adjeft. knint Qu'on peut dire 8c expliquer, racontable. m. 8c/. " HNARRATIO, genit. enarratilnii, f. gi«nf. Explication in- terprétation de quelque Auteur. /. ' ENARRÔ, enârrâi , enarrâvi , tnârrâtûrn , enârrâri. Terent Raconter, dire. * ««» paâo fe haberet , cnarravimu! ordinè. Ter. Nous luy avons raconté par ordre, comme tout cela al- loit, 0» l'eftat de l'affaire. * Enarraiu ilifficili. PUn. Difficile à raconter. ENÀSCÙR, enafèrîs, ênâtUs lum, ênâfct, Var, Naiftre, fouit __ de terre, venir. ËNÂTÔ, înatâs, enktivî , enitâlûm, eniiârè'. Hirt. Se ûuTCt à la nage. \fj- T.i®' ■ ou EncycUoi doSrinanir» omnium difciplina. Viir. Encyclopédie. /. le cercle des Scien- ces; c'eft-à-dire, l'enchaifnement qu'elles ont naturellement les unes avec les autres , qui eft fonde fur la facilité , que la counoift'ance d'une cliofe donne pour en connoiftre une _ autre. ENCLÎMA. tynKifjiî, genit. eailimiiïi, n. Vitr. Inclinaifon eu pente vers le Foie. /. ËNCÔMBOMA, È>xi/iC»j«a. genit. enctmiômâiïs. a. V*r, Sor- te de veftement. ËNDRÔMIS, îvd))o^/f, genit. endromidis. f. Juv, ( Sorte de veftement d'une étoffe velue Se grodière pour le dé- fendre du grand froid , & dont ils le couvroient dans les A- cadémies & lieux d'exercices publics de peur de fe morfon- dre après les exercices. ) ENËCÔ , inecâi , eneciiî 8c enecâvî , enëcitiim , Plin. ou hi?c- litm, cnëtire", PUnt, Tuer. * Ne htrini etittem fVa. Colum. De ENE. ENG. ENH. ENI. De peur que les herbes ne faflent mourir la rue. ENÉCTOS, inhii, tnianm. (de Enko.) M,m. MOtt, tUe'. m. Morte, tuée./. * E-ittlaf^me à- fi'i provinàa. Ciccr, Une Province où les habitans meurent de foif 3c de faim. nNËR.VÀTOS , cnirvÀin , c'itrvitûm. Ciccr. Énervé , sffoi- bli, qui n'a point de vigueur ni de force, m. Énervée, aiïbi- blie, /. (S" Enervaius Ijomn. Cictr. Un homm» efféminé, lafche. Zmrxata orjiio. Ciccr. Un difcours qui n'a point de force, un difcours languiflanr, foible. ENtRVlS, .■,.. m. & /". Se hoc encrvr. Adjeft. g_M('iif. Énervé, qyi n'a poinr de force ni de vigueur. ENtR.VO, fnèrvât f enèrvÂvî , enervatilm, ënêrv^ré'. Mùr. Éner- ver, alïbiblir, * Encrvarc animoi. O-uid. Énerver, amollir les courages, les affoiblir. CNGIBaTÀ, genit. tngibatornm. n. pi. (de »}.>£Tok,& Ziim.) Vitruv. Voyez Angibata. CNGÙNASI , iyyiva.'T,. Maiiil. ou ENGÔNASIN, Indedin. ^pêid Oc. In ^rai. Conftellation qui paroift teptéfenter un homme à genoux. [ Quelques-uns difent que c'eft Théfée : Et d'autres que c'eft Hercule lequel s'appuyant fut le genou- droit, talche d'ecrafer la tefte d'un dragon. J ÊNGÔNAtUM HÔRÙLÛGIOM, genir. engonin harthg,;. n. Vitr. Engonate, Cadran angulaire «« plié, à caufe que le mot ymnx fignitîe un angle en Grec. ËNHVDRIS , huifU. getïit. enhydr'idïs. {. Flm. Serpent blanc, m. êNHYDROS , genit. enhj'dr-t. m. Sslm. la mcrmc fignifica- tioii. " ÈNHYDRÔS, ïre/f®'. genit. enhydr't. f. Pli». Pierre précieufe tonde & blanche, qui renferme une liqueur comme la glaire i d'un œuf. ËNIM. Conjonftion. CUer. Car. Enimvero /;tgd/. Tirent. Ceriaineraent il le nie , oiiy il le nie. ' ' n- Nunc tnimvtrt cccidi. PUut. C'eft maintenant que ie fuis perdu. ÈNÎPEUS , genit. impt'i. mafc. Liv. Enipce , Fleuve de TheOalie , qui lort du mont Olympe , & airofe la Ville de Pharfale. ENlTÊÔ, fn,'(?/, inuHt, ènii'erê. Virg. Paroitre , éclater, bril- ler. ♦ DccHs cmtct src. Vir^. Une beauré paroift fur fon vi- fage. ^J■ Enitf.0. Cf. Paroiftre avec éclat, éclater, briller. * /« hic btllo -virtm ir fiirtma ,mt«,t TulUr Uv. Ce fut en celte tuer- ie queclara «< que parut avec éclat la bravoure & le bonheur de Tullms. » Em„nx .Ath,,,^ cuna,, q,cnfbM,. Ciur. Les At.iieniens 1 emportent lut toutes les autres Nations. ♦ r^ffi m<,i,s cn,:cta, ,r.,uo. Ccn. Le difcours de Craflus briUoir da- vantage. ENItEsCô, tniûfch, hniitî, initifiire: Sjiint. Paroiftre avec éclat. Voyez. EsrrEO. j tmJÔK, niitérj, , èmns OU ïmxi'ii mm, ëiim. Cicer. S'effor- cer, talchcr, faire efiort, faire tous fes efforts. ♦ IlUd an- JZ.',,".' '""^ "Tf"" ""'"' f'"'."'"-- Occr. Faites cous vos \ nement "^" °^ "^ ""^ coniinué point dans mon gouver- | ^h'k' fnfT"!.'"""'''"' ( P^'laiit d'une femme. ) Mettre tas ( parlant des animaux.) 6c en ce fens il a £m.v„; au pré- leuLremfnTJ"'':/''^''"'''-^'"'"'"""- ^'""- ^He fe délivra malles '''"•'' '"'' ' *"= accoucha de deux enfans ^mlm',''n-!T- ?°'"''^/" «"<■». »« pondre fimplement. 'flue'qudquVc'hr- i'i,5:;';:-)/''- Q--/'-=^ft°"^ <-= C-Jîvr /a J . \ '°" "" "^" f"">« & decouve.t. ^ ° '"îôur'-sVes'f^'^s^ '"• ^'" ^*°" ' ^^ '°- '"- P---. de ^""plus de flfct"'"-' ^°'"P^""fO Li.. Avec plus d'effort, avec ''^!:^^^C^}}^'^"""-^ ^- Qy-'eft efforcé. Bnxajartym. Uv. Qui eft accouchée, nui a enfann^ ( Cet Adjcaïf participe fait au Comparatif HNI.KIOR , m, 6c , ENr. ENN. ENO. ENS. ENT. ENU. 329 H,. L , 'l"' '""'" "" P'"^ g""d foi". '» une plus eran- ci<=_ application , qui demande |u'oa faffe des efforts plut y 'u^n!r1^ Tf,"' ''"'Z'" "'T ''■■" t'/'"'""'' ""f"' fil'' . "FP" ZZJtT- '•"•, •^"'"' P=-f"^dezque la peine 'qu'ils ceué 5'un iou'r m" °'"".'" ""= P'"' F'^-^^ récompenfe'quc ËNIxm "" iO"t, Ils attendirent au lendemain. ' .it^'i^wV^r '"un"'"- ^"f^""."^'"'- -• *P'J! >":•"- des Jumens ) ^" '" '£"" ''°" P""''"*^- ( " P^''= ''Je^vme^'lU^Étienf """"• "• ^*' ^'^" ^" ^="P'« "^- "- "^ni^n^nY.^/. '""" ' """"'"• ^'''^^'^- "'"■''• Enmen, ,;,. En- ËNÔ, f„i/, ?«Jx,?, ;„i,5„, ?„j,,-. ^,-^. sj j-^ . , un^chemiu inaccouftumé jufques à 1'Ourfe qui^eft au Sep tea- _ Ei.ire haèihaurjt. Lmr. Volft dans l'ait ËNôSÀTlô^etnr^'-i ^^ C'i!"™^"' • inlelligiblement. n^nrJ '^ • """''""'","• f C'c- Explication./. Dénoue- ment d une intrigue qu'on demefle. m i^enoue- tNODATUS, c,,od.uà, ,„Uà,i:m. Ccr. Expliqué, r, dont Oi. a kve toutes les oblcuritez. h.pliq,,e. l Dénoué, tdt ENÔDIS. h. «,. & / & h<,c .n.if. Adjeft. C,l«n,. Qui gfl f,„j Jiœuds, qui n'a point de noeuds ^ '%ibl°"/- '''""^'"'- ^''"' '«'^"iSible. m. claire, ictelli- ^nâud^s'd'Sré!'''"' ""'""^^' ""''"■ ''"""■ °«« 1«* li> ENOpARi- W,|„i OV. Expliquer une chofe, la rendre clai- ( rv^^mf "'«'^''= '/" °'^" =°"'" 1" obfcuritez. ENÔRMIS.u. r.,. &y. &W ,„„».-. Adjeih Pl,„. Énorme n;c^nl ^:™e .grandeur demefurée. * cugi ,„,rma Z' Des Coloffes d'une grandeur, énorme. * Ejr,„a hajlx. Tact' I De longues piques. , ">;'■>:. lacit. ' '^^:S^^t^^^, Deméfi^rément. outre mefir- ÉNÔTËSCÔ. cnoiifiïi, ènirHl, cnôtlfcërë. Plin-Jun. Venir i la CM°""rt ' ^™'"' ^ ^'^''^ '^°"''" • ^«"'f » "later. ENOTO, e»ofj/, f„»"Mî,ï, t,:o,.i„mi , «,j„7r<-. P/,/,. Marquer meure une chofe par ecrir pour s'en fouvenir. ENS , genir cnn,. n. Participe du verbe Sun,. ( Prifcien Turif- ' d: i^i'îuSiiT i'^ir^.^'" ''^" ^"°'' ^"'' «^^- '"« ^'"" cS?!'^t"''~'^' ^^"''- "'>'"''T- ni- ^-""'-f- Petite épée./ ^S^ 5^ ' g'°'^' "'''^/"'- m- Ow'^. Qiii porte u.ae épée. hNSlS, genit. cnt'u. m. Ciccr. Épee. / ( Lame d'acierpointué par le bout. ) ' LNTËROCELË, èvT=f!x„A». genit. cterorclcs. f. P/,». Entéro- _ celé, efpccede defccnre de boyaux. Her^nc f LNTEROCËLÏcOS , genit. c,„frcc-lhl. m. ri,:,. Qui a uns hergne ch defccnte de boyaux , lorfque l'inteftia defcend d.ms les bourles. ËNTHËÀTÛS , cthedti , imbintûm. ALvt. Infpiré , rem- fedée'"'? ^' quelque divinité, m. infpirée, remplie , pof- ENTHÈL'S, hh®-. enihèâ , nthéam. Sut. Sen. Infpiré de Dieu m. infpitée. /. ' *".-«. ËNTHYMËMA, fifli/>>i^2. genit. inihymèmiitïi. n. Cic Enthy- mSme. m. [ Soitc de Syllogifiiie qui n'a qu'une propolition &_une confequence. ] < r r « ENUBÔ, ?;i.-ïii.., èn,-f:-i on c>,r, pi S. sT,m, i„r:ptm,, c„ûhhè: Lv Se marier a une pcrfonne de plus bas lieu que foy fe més- allier.- » £,;;-/, mniitr i pairici! , pUl,,,; „i,pia, Liv. Une Tom. I. T t fero. I - ,,0 ENU. EO. ^ femme qui .(t.nt née demoifclk s'eft mmic \ un rotur.er, t^^^niUA CUcr. CUue..c,>t.ra„aobicumé. PM^IiclëÂtOS , ..« /,..--«,. ««^/'^'S"-. OV. Proprement, Dont ""Zfoâwlôy-^^ : Er p'.r métaphore, Exphqué debrouj- k! t,. expliquée , débrouillée. /. dont on a ofte toutes les prement Rompre le noyau pour en tuer l'amande, & .1 ne le prend que dans lin fens figure. la ren- ti}. Es.cLKARH ./,9«-/. Oar. Expliquer une '^ofe , /a "^; dre claire & intelligible en oftant toutes les obfcuntez qm l'enveloppoient , U développer , la fa.re voir dift.nUe e"ûMËRAtïô, genit. a.ur.er.,jl.û. f. OV. Énumération. f. dénombrement , dctaU des chofes. w. rLorfauedans TNuMbBATio. Sm„r. Récapitulation, reptife. f. [Lotiqueaans Tdifcou" entreprend à la tin toutes les preuves les plus for- Oc... Faire le dénombrement , co<"/" '''"'•'"; /foidi' détail. *E»nr,ur«tm,l., vulncrn, paiUr.vej. Pro}. Le ioldat compte fes bieinues , & le berger fes brebis. ËNONCIÀllÔ , genit. nn«,a^„or,;:. f. tr.onciatton , propoli- tion par laquelle on nie St on allute une <:hole. . , '^pf^S^.^rr^^^'^'^^ --Sie une ËNÛNCiÂTRÎX ARS, genit. mmcintûcts ârth.i. Si»'"'- ^ art qui exprime les choies pat des paroles. n,onofi- ÊNONCIATOM , genit. e,mu,n„. a. C.cn. Une ptopou ..Lare. C.ccr. Exprimer, expliquer par paroles i dire . fa.- EK^i^^l'lR^'V*/. Ce. Découvrir, divulguer, publier une chofe ilfe ..„.a.n. Uf. Ql^e ceux-là d^^^'^^'^'^'^YZaZàZl «os réfolutions les pluriecretes ,& tout « qui fe fAo'^ ^ "» le camp. * Et resm e/l Hclv.U.S fer „dn.m tnmnalt. L,ur. Les Suiffes avertis de leur deflein ENÛrTIÔ , genit. em.fimh. f. Uv. L aaion de le marier dans une famille roturière. , ENOTRIO , cnmûs , iniitûv-f , f«utr„um , oMnn. PIm. Nourrir. . t % »n rp lieu- ÈO. (Adverbe de lieu avec mouvement.) Ccer. La, «"«'"=" là , julques là. ♦ N,f . pL«,. Aller, marcher à pied. * Nav.g.o. lu.r. Aller ^7re"^m onere. Plh. Marcher chargé , porter quelque chofe en chemin ou en allant, en marchant. i,f ,« «,/,r.>„f EÔÛS e,â, eoùm. Virg. Oriental. -■ O''""'^'. /• f %"/-a„ Eo.s Ô,«««;fiTeOmnM/». r/,,. L'Océan Oriental, 1 Océan indien , la Mer des lndes«« de la Chine 8c du Ja^on ÊI'HEBEOM, iti^ue,. genit. efhibei n. I pidamiiimim , ou ÈFlDAMNÊNSËS , genit. cptdamiic?iih}m : fie ÉPIDAMNËOS, tpidamnéâ, epijamiicûr/i. Plaut. Les Epidara- niens^ ou d'Epidamne, ^ll?,*'^''-?,"-.' Senit. EpidaM. n. Plin. Ragufe la vieille, Ville de 1 Efdavonie dans la Dalmatie. tPIDAURUS, genit. Epid.iûr,. (. Pim. Strab. Epidaure, Ville du Peloponnefe ou eft aujourd'huy Pegiada c, tfculapio. Il y avoir un Temple àEfculape Dieu de la Médecine félon la fabulcule antiquité. ËPIDAÙRIUS, Ep'Murlà, Epid-uiriSm. 0-uid. (Adjeft.) d'Èpi- daure. [ On donne cette Epithéte à Efculape qu'on appelle EpidauriU!. ] i ri i-i ËPiDÎCTÏCÛM GËNOS, t,,J>„«^,».;v. genit. ,p,dinhl gèncrh ."■ '"■ Le genre demonftratif dans l'Eloquence. bPIDlPNIDÈS, i^iSiiTnijf!. genit. tp:dit„idi,m. f pi Le defi'ert dans un feftin. m. ËPlDRÙMÛS , èTicT;»//®'. genit. tpidrSml. pour ferrer Se pour ouvrir des filets. /. ur. Jiîirt. Plin. Corde EPI. 33t EPÏGLoSSÏS, iTiyKttiTTtt. genir. epi(lafi!d!i. {. Plin. L'Epi- glotte./. une petite membrane cartilagineufe qui couvre l'ou- verture de l'alpre arteie , & empefche que le manger & le boite n'entrent dans les poumons. ËPfGRAMMÀ, i7tiy(a./A/j.di. genit. epigrammàiifs.^D. Mart. E- pigramme. /. ( Pièce de Pocfie courte & pleine de fel & de pointes : On les fait pour l'ordinaire de deux, quatre au ûx Vers , & quelquefois davantage. ) Epigramma. Cu.er. Infcription. /. ËPILÔGUS, iHto'i®-. genit. cPitSgl. m. Cic. L'Epilogue, w. La hn 8c la conclulion d'un difcours. ËPÏMëNIA, ia-JAiBwa. genit. cpimcmorum. n.plur. Juv. Préfens de tous les mois. ËPIMËNIDîOM, i7riy.mfim. genit. epimcnidi'i. a. Plin. E(pe- ce d'oignon , qui a la feuille plus petite que les autres , & qui eft moins afpre au goût. ËPÏNiCÏA , iTrivUia. genit. epimcîirûm. n. plur. Suct. Yen compofez, du Poëfie fur quelque viftoire. ËPlNYCTÏS, i^DUKric. genit. tpi»y[lidts. f. Plin. Petit ulcère ou pufiule qui vient au coin de l'œil 6c aux autres parties du corps. ËPIFACTIS, tT/^axTit. genit. epipa&idti. f. Plin. Herbe bonne contre le poifon. ËPÏIHONËMÀ, icTi^ri.HfAti. genit. cpiphonêmirts.n. ^int. Epi- phonéme. m. Semence pleine de réflexion fur quelque bel endroit d'un Auteur. ËPÏPHÔRA, in-i'fnpà. genit. tpipborx. f. Plin. Fluxion , hu- meur qui tombe fur les yeux om fur quelque autre partie du corps. ËPIRHEDIÛM, genit. epirhêJiJ. n. Var. Sorte de chariot. trîRÙS, genit. Ef'ni. f. Cicir. Liv. L'Epite, Contrée de U Grèce qu'on norarsoit Chaonie , 8c maintenant Albanie fe- lonLeander. HPiROTÏCUS, Epiroiïcâ, epiroiicHm. Adjeft. Ovid. Qui efl de l'£p[re. Epirotien, m. Epirotienne. /. ËPISCliNIUM, genit. tp,fcinil. n. ou ËPÏSCÊNÔS, sjriVxBf®'. genit. cpifcni. i. viir. Le fécond étage de la face de la Scè- ne des Théâtres ancicKS. ËPISCÔnÛS, â, Ttm. * Pbaftlut Epifiopius. Ciicr. Un Btigantin dont on fe fert fur mer pour aller découvrir l'ennemi. ÉPÎSCÔPOS, î. m. '<■ gluim marnima cra habit Epifccpum. Ciccr. Qui garde les coftes. ËPISTATÀ, îTis-aT». genit. tpiflhi. f. Comme, Villica tpifla- ta. Car. La Fermière, qui a foin d'une Ferme ou d'une Mé- rairie. ËPISTÔLA, iTriToMK genit. epiftSU. f. Ciccr. Une lettre milTî- ve, Epiftre. /. [ Ce dernier mot François eft confacré à due les Epiftres de Ciceron, de Seneque Se de faint Paul. ] ëPÎSTOLARÏS. (Adjert.) Kc^fj. Epjstolicus. ËPÎSTÔLJCOS, epi/loluà, cfijUlicfim. Varr. Épiftolaire.CT. &/. d'Épiftre, de lettres. EPÎSTÔLIOM, ïOTs-ôMcv. genit. f;?//?»/;!. n. Catid. Un billet, une petite lettre. ËriSTÔMlUM, f.TirÔA"»». genit. epiflomït. n. Vitr. La cheville qui fait fermer un robinet , le robinet mefme. Canelle , fon- taine dejonneau. /. ËPISTYLTUM, i:n^ù>.iov. genit. epi/lylii. n. Vitr. Epiftyle, c« Architrave, ce que nous appelions en François Poitrail, m. eu Sablière. /. Ce mot lignifie proprement Pofé fur la co- lomne. ËTITHALAMïOM , t!rlSa^^^V"'^• genit. epiihalamn. n. Stat. Epithalame. ra. & /. Chant nupti.U , Vers faits fur des noces. ËPlTÀPHloS , i^nâpi&. r». & /". ÊPÎTAPHÏÔN. n. genit. cpiitiphii. comme , Epit,ipliios açon. Kor. Combat de gladia- teurs pour honorer les funérailles de quelque Grand de Ro- me. * In tpilaphio. Oc. (fn^^lt fcr7tjone ou oralionc.^ Dans Ua difcours funèbre, en dans une Oraifon funèbre. Epitafhiurn cpigramn/.K Une Épitiiphc. m. gc /. Infcription qu'on met fur un tombeau. (Ce mot ne fe trouve point com- me fubftaniif pour dire une Epitaplie : Et il eft mafculin 8c féminin en nollre Langue.) ËP)THÈTU."vl , iiriÙiTov. genit. tpithètl. n. g«inf. Epithéte./. (nom qui fe joint à un nom fubftantif. ) ËïlTHif^ilON , i^:Bvyov. genit. ipibyml, n. Plin, Fleur T t 1 d'une 331 EPI. EPO. EPU. EQU. d'une herbe femblable à l.i Sattictte. ÊrïTOGiCM, genit ipitaihn. Sl<'"'i'- Vcficment qui fe met- toit par delîus la robe appelléc r«jr.. Var. De chevaux. * Equéirius rn(d:,i,s. m. Val-Max. Un Maiechal qui penfe des chevaux dans leurs maladies , Médecin de chevaux. Dans Solin , Un Palefrenier qui a foin des chevaux dans une ecuiie. ÊQUËS, genit. etjuisn. m. Virg. Un cheval. ïyL'ts. PlMt. Un cavalier, un homme de cheval , on la cava- lerie. Mitgifler eouiinm. Cic. Le Général de la cavalerie, qui com- maude la cavalerie. Eques, 0« tquiTts. Ctf. ou Eijmlim turnu. Htr. * E» Srnulurh eraJerc dUqxim, Tatil. Eft'^lcer quelqu'un du t.ibleau des Sénateurs , effacer ion nom , l'oftcr du ta- bleau. P5" F.r^Jinia /Itmtntti pravi ciifidlnis. Hsrat. Il faut arracher les commenccmens d'une paflion déregke. * (ur,>m Ij.iimdt pe- niiiis lotdc trafcrim. Pbéd. Que j'aye arrache de mon cœur tous les defirs d'acquérir du bien , tu l'envie d'avoir du bien. ÈR.^SÎNLIS, genit. trinha. m. Ovid. Pliii. Rafino , Fleuve du Peloponncfe dans l'Argos : 11 y a un autre fleuve de ce nom en ArcaJie. ÊRÂSUS, ir^id, crâiftm. Prof. Raie. m. rafee. /. tCj» Erasis. Sni. Raye, eff.icé. m. rayée, effacée./. ERBITA , genit. Erh'i.t. i. Cicir. Nicofia , Ville de Si- _ cile. tRClSCO , cic'ifiïi, irtifcirë. [ On ne trouve ce Verbe que dans ces façons de parler,] * Ertifcnnix far»tlij: tarfttm a^crc, Cu. Plaider une caufe ou il s'agit du partage des biens d'une fa- aiille. * ^riitriim trajcii uU famidx pcj'ulavit. Cher. Il de- manda qu'on nomm.ît un arbitre pour partager les biens d'u- ne famille. [ L'on peut écrire Erajiundx , ou Htrcifiun- dx. ] ERCTU.M, genit. crdi, n. Or. Bien de famille , héritage.?/). Eriftim curi o^ortetit. ( Ctter. de Oraîorf, lib. r. nujn. 237.) Qu'il faut partager le bien. [ Voffius montre qu'il faut ainfi lire dans cet endroit de Ciceron , & non point E'cfn ni £>- cifar: : Car Enliim au fentiment de Donat , fignifie Palrimo- K-tim , & cnri lignifie dividi. ] ( ERCVNl.^, genit. Er,)HÏx. f. T.ic/f. La Foreft Noire , Foreft conliderable d'Alemagne. ËRËBHÙS, treita, « Erraks opinio. Cic. Une opinion vague & inceitaine. tRRÂTlCÙS, erralïcH, erratUiht. ._Anl-Clil. Un vagabond, un coureur, errant, qui eft comme l'on dit. Un Juif errant. Pj- Deloi ermiua. Ovid. L'Ifle de Dclos qui étoit autrefois er- rante Se flottante , félon les Poètes. Erraticus. o.Yi. Qiii s'étend çà & là comme la vigne Se le lierre: dans Columellé, Qui vient fuis femer. f.RRANTlA, genit. erraniï.è. f. ^ciins. Erceat.f. CRR.\TiÔ , genit. crrati'inït, f. Ter, Détour, égarement de ERR. ERU. fbn chemin, m. * Et miner efi erratio. Ter. Et il y a moins 1 s'égarer, il y a moins de détours ou moins à fe détourner, le chemin eft plus couit. Errajio^ Ocer. Erreur./. Erratum, genit. erraii. a. cicer. Défaut, manquement, m. Faute commife par ignorance, f. • Petere vemam errato ali- cujiis. Cicer. Démander pardon pour une faute qu'une petfou- ne a commife pat ignorance. Errata ^ttatis. Oc. Les fautes de l'âge. ERRATOS, erritn , erraiHm. Virgil. Qu'on a parcouru, où l'on a voyagé. ËRRÔ, êrris , êrrâv'i , êrrâtûm, èrrârè. Cicer. Errer , aller çà ôc là , eftre vagabond , fe fourvoyer , s'égarer en marchant. ^« X. f. Colum. Une chenille, f. (infefte fort nuilible :iux fruits Sx. aux arbres.) ♦Eruoa. Hjr. De U roquette, herbe médicinale. ËROCTÔ, cr::.l.ij, im:Ut/i, cmJiiiim, eritîlàrë. Colum. Pouf- fer , jcttér , exhaler. ♦ LrutUt odurtm pelilcntcm. Vnr. Il exhale une od';ui peftilencielle. * ^rtimm erullut. II poufle OH jette du fjble. (U parle du fleuve Acherou.) Eruct.vre. (.liir. Roter , poufl'et de l'eftomac certaines va- peurs. i.VMOi.^AT:X3S, triidtrâiii, eruitrMum. Var. D'oîi l'on a tiré les décombres, ou les démolitions. ÊB.0D1Ô, nittiit, èrtiiHiî, sriidimm, crl'id'irè. Cicer. Inftruire, enfeigner. [Ce Verbe prend divers c.is dans les Auteuis La- tins.] '> Erudiri pHirum amnihr.s i.iuius. L'v. Enfeigner à un enfant toutes les fciences. * Otatartm iriidire in Jure Civili. Cic. Enfeigner le Droit Civil à un Orateur. *Obvi.t mihi ve- hm fint Utcr£ îU£ , q-.-.x. me erndwint d:- oiniii T^rpHblicâ. Cic, Je fouhaite recevoir de vos lettres en chemin, qui m'inftiuifent de l'ellat de la République. * Emdire jiltos ad mnjotum mlii- tiiitt. Cic. Inftruire lès enfans félon les maximes de nos An- ceftres. * Erud'vn le ujif. Ckit. L'ufige vous a inftruit , vous avez appris par l'uf.ige. ♦ Eruiirc aliquim anii. Ovid. Apprendre les fciences a quelqu'un. ÈROdITË. (Adverbe qui fait au Comparatif Eriid'itms. Cicer.) Scavamment , doftement. ËRtjDÎTlÔ, genh. iruduiotiïs. f. Cicer. Erudition. /. Sçavoir. 7». * Erudtttone varia nplt ut homo. Suef. Un homme de grande érudition , qui a beaucoup d'érudition. * \A/vJJinia erudiiio. Quini. Une profonde érudition. + Omiiii erui-imiis txptn. Cicir. Qui n'a aucun fçavoit ni aucune érudition , qui cft fans érudition, ou fans Ijavoir. * Homo ingciiio prslaarj & criédiiioie perfeitâ. Cic. Un excellent efpiit , 8c qui a bien de l'érudition. ERODITRIX, genir. erudilrhîi. {. F/or. Maitrefle, celle qui a appris quelque chofe à un autre. /. * Hifpaniam .^unilmlis trudiirirerit. i-Var. L'Efpagne qui a appris le métier de la guerre à Annibal. ERODITOlOS , erudiiiilji , erndiiiilum. Catiil. Qui a quelque érudition, o» quelque fçavoir. ERODÎTÛS , erudiià , erudUiim. Cic. Infttuit , enfeigné. m. inftiuite, enfeiguee. /. * Diiitiirn.i firvnitu ad nimum ajfen- tatuium eritdai. Cic. Infttuits à une flatterie excelCve par une longue fervitude. ^ Ifijinutiomèiti Gracn erudiiHs. Cic. Inltruit dans la langue Gréque. Eruditus. Sçavanr, dotle. m. fçavante , dofte. /. *Difcipli- nâ Jurii Civilis truditiJfmiHs. Cutr. Fort habile en Droit. Habcre tcutoi erudiioi. Cic. Avoir des yeux fins & connoif- feurs. Kj" Eruditum p.ilaium. Colum. Un homme de bon goût , qui fe connoift aux bonnes chofes , un goût fin & délicat. ËR.UGÀT1Ô, genit. cr«^auonis. f. Plin. Lamaniete aura£lion d'ofter les rides de la peau. * Cuns tm^atiomm prxjlare. OviL Ofter les rides de la peau , les faire en aller. tRUGÔ , crûgâs , eni^aiiï , erugalitm , etHgârë. Piin. Ofter , faire en aller les rides. ERVÎLL.^, genit. ervitlte.i. Var. Ciceroles, efpe'ce de menues légumes. tROMPO, èttimp'is , îrâ/iï, êrripiûra , Irûmpêrë. Cicer. Sortir , faillir avec impétuolité , fe jetter dehors avec violence. * ErumpKUt forus , ou ErKmpunt fe portts foras. C^J. llsfottent en foule hors de la ville , ils font une fortie. » I^^iej t.v ,^^t,£ venue tr„mpM„t, Oc. Les feux fortent avec impétno <••- avec violence du haut du mont Etna. * ETHnipere m lité hopm. ca:f. Faire une fotiie fur les ennemis. NKbei erp.mpit. Virg. La nuée fe crevé, fe rompt. Terra fontiuui erumpu UijMrt,. Tibul. La terre pouflè dehors des fontaines, o» des eaux. Velinum lac„m , cj„a i„ Narem efunditiir , obftrui reciifaiites , e;Hippe m adja,,r,,a eriipttiriim.Taa,. Qu'en empefchant la de- charge du lac de Velin dans le Nar. il fe repandroit par tout le pais, il inondcroit tout le pais. Ervmperb in Ebumperï. raroiftre, éclater , fe manifefler. ♦ I!l«,tra^. fr cr eriimpiim „«„,.,. cicer. Tout fe fcait, il n'eft rien de il cache qui ne vienne enfin \ la connoili'ance de tout le mon- oe. Vt odia occulta civi-m in fortunas opinai clljufaue erum- pereiii. Cicer. Afin de faire éclater la haine cachée des Ci- toyens contre tous les honneftes gens. ^Conjuratio ex teiie- Uns eruptt Cic. La conjuration a enfin éclaté. * Et erumpe- ba„! cjuijius Taci. Et quelques uns moins retenus faifoienc éclater tout haut leurs pl.iimes. * .A, Thcatn l,ce„ii„ rroxim, priore a,mo cccpu , ^ravUis tum eriifit. Taat. Mais la licence du The.itre qui avoit paru dés l'année précédente , éclata celle-cy ouvertement. EUc ^* Scruiari vêlera . é- ex his ea cjni fcripiores Griecix pradidcrmit , eruere. Cic. Feiiilleter les anciens Livres , & en tirer ce que les Auteurs Grecs ont laifle par écrit. ERUI'Î, Prétérit de Erumpc^. Ei.OPTIÔ, genit. eruptiinis. f. Plin. Sortie, faillie, étuption./, Eruptio. Ctf. Irruption , fortie faite fur les ennemis. EB-ÛTOS, eriiia, iriitum. Cictr. Tiré dehors, arraché. m. tirée, arrachée. /. Déterré, m. déterrée. /. En UT us. (de Ertio.) Virg. Arraché, déraciné, m. arrachée, dé- racinée. /. Erui us. Sil-ltal. Renverfé , ruiné, m. renverfée, ruinée./. ËRVUM , genit. irv'i. n. Plin. Ers. m. Efpèce de menue le'- gume_. ËKif-MANTHÛS, genit. er^mânti.i.m. Plin. Erymanthe, Mon- tagne Se fleuve d'Arcadie dans le Feloponncfe. Aujourd'huy Dimizana. ËRYNGÊ, genit. itjngês. f. ou ERYNGÏOM, ),i>iyym , genit. eyyngn. n. Plin. Panicaut , ou Chardon à cent telles, m. herbe. ËRÎSÏMOM, genir. erys'mi. n. Vlin. Efpecc de bled fembla- bk à la Jugeoline; ou Herbe iippellée de la Tortelle. ËRYSIPÊL.ÂS , ifud-iTthîc. genit. iryfipclâtîu n. Celf. Éréfipé- le. /. [Inflammation llir quelque partie du corps, qui vient d'un fang fort éch^ ufl'e , qui paroift comme une ebuliition iiit la pe;iu.} ËRÎSÏSCËPTRUM , genit. eryfifjftû, lient, Plin. Atbiiflean. autrement appelle ^jpaltthui. ÈKl- 336ERY.ESC.ESI.ESO.ESQ.ESS.EST.ESU. Êa.ÏTHÎNOS , «M ÈRïTHRINOS , ifuôfiïit. genit. erjihrlnu m. Plin. Rouget, m. poiiVon. ,. „ , ,n.. ÊB.ïTHÏ,£ , genit. ir^ihiâmm. £ pi. Plm. Bcrlengas , IM;, d'ETpagne. , ÊRYTHR.E, genit. Enihranim. f. plur. Plin. Erythrée, AU- joutd'huy Gefrtie un Colite : Ville d'Ionie où fe tenoit une des Sibylles nommée de cette Ville la Sibylle Erythrée. ËRÎ'THK.40S,fr>//jri.;, «■rffcr^Sw. K/rj. D'Erythrée. ÉRÏTHR/fUM. mirr. n. Stmij. L,i mer d'Arabie. Elle s'eltend en partie ver5 l'Arabie heureufe du cofté du Midy. E5ViHR;€UM marr. Plin. La mer rouge, la mer de la Meque. EK.yTHB.OD An Os , ifuBf^,fuiot. genit. erjlhrtctani. t. F Un. De la Carence, herbe aux Teinturiers. ËRYX, getiit. hic'i. m. P!ni. Trapano Vecchio , on Trapano Del Monte , Montagne de Sicile où il y a une Ville de ce mefme nom. ERVCINÛS, tryânà, crychmm. Ovid. De cette Ville e« Mon- tagne. Etycinien. ?M. Ervcinienne. /. [On donne cette Epi- thcte à Venus à caufe qu'elle avoit un Temple baih a Ion honneur dans cette ViUe.J . tSCA, genit. ifco. f. Ce. Aliment, m. Viande , nourriture. /. Ce que les hommes & les animaux mangent. Mangeaille des animaux. /. ... l Efit m.tx-ir/i£ cjfi. PUut. Eftre de grande vie, manger beau- coup, cflre fort vorace, eflre un grand mangeur. Eilis alKiuiftfJtrr.PUHt. Chercher à vivre aux dépens d au- truy, à manger les autres. (i3> EscA. Cun. Amorce./. Appas, m. Pour prendre les oileaux: Et dans le fens tiguré , Four attirer les hommes. Esc.\ :s.ni!. Liv. Tout ce qui lett à allumer &c a entretenir le feu , l'aliment du feu. ËSCÀLË, genit. rfcilh. a. Comme, Efcale argtmum. PahI-Jh- rif. Mat d'argent à fervir les viandes fur la table. hSCARiCS , ejiMii , ifaniim. Comme , M'' 'f'-"'"^- P'">- VaiiTelle où l'on met des viandes , comme les plats. *Mi"- fii tjcMia. Varr. Table ou l'on met les viandes. Vvi ef^arii. Pin. Railîu bon à manger. ÊSCËNDÔ, ificndîs, ejcciiiil, cjlcnmm, efciiiire. dur. S.mHjl. V'.irr. Uirni. Monter. _ ^ i ESCÛLÉNTOS , ifiiilinià , tfaitentHm. Ckcr, Bon a manger , ( qu'on mange, m. bonne à manger. /. * EfcuUnia friijla. Or. : Dos morceaux qu'on a manges. ^Lfalaiu mirx. Colum.ViO- vilions de bouche, tu» EfaïU'iio crc liomo. Plia. Qui a toii)ours quelque morceau de viande dans fa bouche ou entre fes dents , qui ne lave ja- mais fa bouche en fortant de table. | ESCOlENTUM , genit. cfcnleiiû. n. ("/«r. Viande. /. * Nihil tfcuUuii. PI'". Joint de viande, tien à manger. ESITÔ, ëiii-xi, tiïia-oî, eiiiâmm, es'itari. Plaut. Manger fou- vent. , -n- ■ r J ÉSOX, genit. liàai. m. Plm. Grand poiflon qui le trouve dans le Rhin. ESQUlLl.t, genit. efjKilt^r.m. t. ou Ef^uihnus moni.m.Ovia. Le mont Efquilin, Montagne de Rome Monii ii S. Mari». EsQuiiiNA paita. La porte Efquilinc. Pon.t di S. Lorcnz.. Voyez Su.m. Eftre. ESSËD.A, genit. rjfidx.i .im. Chariot de guerre , a lulage des Gaulois. . , . , .^ . £SSËD.\B.roS, genit. ejfcdxril. m. Cicer. Celuy qui conduiloit un chariot de guerre. ESSiiDÛM, genit. ejf'dt. n. Ckir. Le melme qu Esseda. tSSËNTlA, genit. tjfcniU. f. Cictr. L'elfence des chofes. f. ESSÛI genit. tfiiirnm. m. plur. C^J. Efluenç , Peuples de la Gaule Celtique. On croit ce mot corrompu pour ScJJUi. ESTÔ. (du verbe Smi.) Plaui. Soir, fuppofé que cela fort. ESTRl'x, genit. rjltlci'. f. PU:«. Une grande mangeufe. /. £STOR.'p/.<»f. On mauge. ESORÏÂLlS, d'où vient EferUlei fera. Cil que l'on n'a tien à manger. ESÛKlES , genit. cmrit'i. i. Cti-.ii-Cie. ger /. ESORlÔ, tsUiu, cmrlvî,'êsiir'ilTiii»' , genit. eiymohgiiêi. t. Varr. Cette partie de la Grammaire qui regarde l'Origine des mots. , , , . ,, . ËTYMÔN, Uv^,in. genit. etymu n. Vor. L'etymologie ou 1 ori- gine d'un mot. /. „ . „_ „ EVACOÔ , eTaciiâs , evâciiâvï , evamâlûm , eviif.tare. Pliii. Évacuer, vuider. _ , ■ r • ËVADÔ, evidii , iviiT, èt/âiHm , ëvadere avec la prepolition c ou ex. Cic. Évader, échapper, fortir dehors. * Evadere *b alulHO. Cic. ' Emanéus alicujm. L:v. *.Alliji4.m. Virg. S'evï- der 0» échapper des mains d'une petlonne , éviter quel- qu'un. ^ , . . Difirim'n evadere. Tac. * Ex fericuh. Cicer. Echapper, _evit« un danger. * E cuftodiâ. Qunit. s'cvadet , foitir de prilon. KJ" Nniicjuam évades ne te facrificem. Pt.iiit. Tu ne m'échapperas jamais que je ne t'ofte la vie EvACïKfc l'^ou 1)1 muroi. Liv. Monter fur les murs dune vil- le , montei à l'allant , efcalader les murailles. * Evadere Ardua. Liv. Monter en des Ik-ux efcarpez. * ^mnem. Tacit. Palier le fleuve, venir à l'autre bord. Evadere. Cic. Venir, fe terminer, finir, abourir. * Evadet ,- aticjttod magnum malum. Ter, Cela le terminera à quelque en arrivera quelque grand mal. * Timm jim- ■Uret. Ter. J'ay toujours appréhende ou cela grand mal ', il en arrivera quelque grand mal. * Timm lem ycr cjHorfum evaJ 1 fe terminetoit. , ..„■, iS- S«J cvtida, «efcio. Ter. Je ne f^iy où >OJS en voulez %emr.^ EVA. EUB. EVE. EvADKRE. Ckir. Devenir. * Pirfc&ui Epiciirtus tvaferdt. dcer. II eftoit devenu un véiifaMe Epicurien. * i'i'ti tvdft fpti. Liv. Leur erperance cft devenue a tien , leur efpe'rance s'eft trouvée vainc. Pt/l!lei!i;a gravis invafit in uthem , ^«x ttmen maais •" morios hnios, tjuÀrrjprriiUiiiUs rvafit, IJv. Une pefte violente fe mit dans la Ville, qui fe tourna en des maladies plus longues que Pcrnicieufes. ËVAGATlO, gen. evt^Miints. f. Se». L'aftion d'aller ça&là. EVAGÎN.\tOS , tvitpniii , evttiinitûm. Jujim. Tire hors du fourreau, m. tirée. /. EvAGÔR, êvâgirïs, tvigâiûi mm, evn^au. Calum. Sortir de- hors , le répandre çà & là, fe déborder. * Eva^aniur arjun. Plin. Les eaux fe débordent. Evagarur Capparii p'r ijros. Plin. Le Câprier s'étend dans les campagnes. * Evng.U',tr in litxuriam pravittem vttis. Co' lum. Une vigne forte jette quantité de bois , tu s'étend beau- coup. Dj" Evagdtur hngt apfetitus. dur. Les paffions fe portent à di- vers objets. Eva^aia i(l laiè vis mtrbi. Liv. La force de la maladie fe ré- pandit bien loin. Rj" EvAGARi. Si»tni. Sortir de fon ditcours. Battre, comme l'on dit_, la campagne. EVAGHNl , genit. evaiciûnm. m. plur. Plir:. Évagéniens , Peuples de la Marche Trévifane , dépendants de la Républi- que de Veuife. ËvALËÔ , êiinlis , ëvàlui , ëvilêrè'. Siat. Pouvoir , avoir le pouvoir. ËVALËSCO, evalëfii'' , êvUlût , evilèfcè'rr. Huint. Se fortifier, fe renforcer, devenir plus fort. tVALLËFACIÔ, ivdtlcfàcïs, cvatlèfîd , evallifiClûm , evalli'- fàcirë. Vnr. Jettet delîors en vannant. EVALLÔ, lyaltài , evallavi , ci/allaiHm, evallârl. Vnrr, Jetter dehors. ËVALLÔR, evnUcrîs, cvâlti. Pli». Eftre émondé , eu vanné, fen parlant de l'orge 8c du bled.) HVANêSCÔ, evanëjciis, ivAuiiït evânêfcè're. Cicer. S'évanouir, difparoiftre , venir \ néant »h à rien. * Evanuerunt opéra tjus. Cictr. Ses ouvrages le font perdus , on ne les trouve plus. ''■ Evanefcit fpti. Cic. L'efpérancc fe perd. * .Ardar ani- mi evtmuit. Ovid. Le feu de l'efprit fe perd & s'éteint. Dj" Vinum evAnefciî veiHjlate. Ctcer, Le vin perd fa force, quand on le garde trop long-temps. EVANGËLïA, genit. evangebërîim. neut. pi. Cic. Récompenfc qu'on donne à celuy qui porte de bonnes nouvelles ; ou Les Sacrifices qu'on fait pour la nouvelle d'inie viftoite , com- me en France le Te Deiim qu'on chante en aûions de grâ- ces. EVANGËLOS, genit. cvMgeB.m. V:tr. Qui porte de bonnes nouvelles, m. ëVANÏDUS, evM'idâ, ivanïdûm, Colum. Qui a perdu fa force 8c fa vigueur. Evanidus. Scn. Vain, périlTible, qui pafle bien toft , qui s'é- vanoiiit. m. vaine , perill'able. /. * Levé ir tvanuliim gau- dium. Sni. Une légère joye & qui paflc bien ville, une cour- te joye qui n'eft pas de durée. Paries evanidus. yiir. Un mur foible , qui ne doit pas du- rer. '^ LVANNOR, tvmnârh, evâimàtUi lûm, evâimârl. Vtrr. Eftre vanne on criblé. tVAPORATÏÔ, genit. evaporatiônïi. f. Sen. Vapeur qui s'élève de la terre. /. EVASTO, evi/làs, èvâjlâvl, ïvnjlâtûm , êvâjlârë. Liv. Dépeu- pler, détruire. ' i.Vfi,\. rtam. (Crydejoye.) Ah! EÛBQEA, genit. Em,œ^. f, r;.;,. L'ine de Eubée , appellée le Negrepont, dans l'Archipel. EÛBÔICOS, eiihkâ, luboïchm. Ovid. De Négrepont. * Euhoi- ^ cKs films. Lv. Le Golfe du Zeiton ou du Négrepont. tVECTUS, evcai, evidiim. (de Eveho.) Cucr. Toité parquel- que voiture pat eau o« par terre. Voiture, m. portée , voltu- Jée. /. *Plo}his eviclum efe. Cictr. Eftte porté fur des cha- riots. ^ £.v ECTVS in /Ummum faJUgSum, Vcl-Patircnl, Élevé aux plus EVE. 3,^ grands Itoaneurs. "'' EVEctOs. genit. evënr.s. m. Plin. Voiture./, tranfport de quelque marchandife par terre 0» par eau. m. ,l"r' '"'''■''■'' ;""'• f^'^»"'. ivilicrë. Var. Porter dehors, tranfporter, enlever. '<"". deî'ifeux t^as' "'"''""'' '""'• '''''■ ^'«^«' ^^''^ monter l'caa Evehi e^uo. Liv Eftre monte fur un cheval, aller k cheval Evrhi e,,u„esj,.Oer. Ta..,. H fait avancer la cavalerie. cfdrinoreffort".""""'- ^"^- É'-«q-lqu'un jufques a. -^S^'PF"'^ -f'jue in tertium Confulatum amiùiia Prindp.s evexe- ra, Vel.Paienul. La faveur du Prince avoir élevé AeriPDa coi.ur " ^"'^ ''°''''"' • '""^" f'"' "oif r, Ciceron fe ferr ordinairement de VM au Prêtent.) Arracher t.rer dehors, déraciner. * Ln:g.,am aluui. Uur. Arracher U langue a quelqu'un. ^ 'EveLLUSiE raduiiùs omnes aSiones alicitius. Cic. Faire voir montrer que tout ce qu'un homme a fait , ne vaut rien & né peut point fubllfter ; luy enlever .« ofter tout l'avancaEc qu il pourroit tirer de fes aftions. ^ EveJUre fib, fcruputum ex animo. Ciicr. S'ofter Un fcrupule de 1 efprit. * 6p,„as animo. Hor. Ofter les chagrins de l'efprit Opinioncm ex ammis hominum. Cicer. Ofter une opinion de l'elprit des hommes. '■ ODontM è thurugleiu evellere. Lucr. Tirer l'odeur des mortes Q encens. Fémur puelU pulex evellit. Ovid. Une puce pique la cuiffe d une jeune fille. ^ >-"ms; ËVËNIÔ, ivèiils, ivën'i, ëvëntUm, ëvi'nirë. Cic. Avenir arri- ver. ^Evenit exfentmiiâ. Tcrenr. Il eft arrivé comme je le iouhmoxs. * Prêter fenuiitiam. Ptam. Cela eft arrivé contre ma volonté. * Ever.it ut morereiur ille. Cicer. Il arriva qu'il mourut. ♦ Evenit M commodùm. Ter. 11 luy eft arrive^ par bonheur » Difceffio evemt. Terent. Il eft arrivé un divorce ^mor facicndoium carrmnum tvenit Neroni. Tacii. Il prit envie a Néron de faire des Vers. Partui evenir. Ter. Elle a accouché. Elle eft accouchée Illis lier wcammoium evenit. Teienr. Ils ont fait un maiivaî. voyage, "«u» Eviacire aliijuem infgii repo. Tncit. Mettre à quelqu'un le diadème fur la tefte, le couronner Roy. EVTNCÔ, ftinirj , ri/îiî, fi'îflHW , fiïnfrc. Cniul. Vaincre, furmonter, venir à bout à force d'impottunitez & de foUi- citations. * Inllando ev^nctri ut ,il.jii:d fiai. Liv. Obtenir à force d'iiiftances qu'une chofe fe fafli. * S'^mm,! ivinccrc. Ovid. Vaincre on fuimonter le fommeil, s'cmpefcher de dor- mir. * ETjinrire pMuni am aluujus. Stn. Suimontcr 1:1 pa Jicnce (k quelqu'un, l'cpuifei, liUy faire perdre patieacc. Stcit. ^mnii oppojîus evim it gnrgite molts. Virg. Le fîeuve renverfé les digues qu'on luy oppofe. PUuanus eviHcit ulmos. Hir. Le plane futpaffe les ormes en hauteur, s'élève plus haut que les ormes. EviNCERE. VIp. Evincer quelqu'un, luy faire déguerpit un hé- ritage qu'il a acheté d'un mauvais garaud »« fans garantie. [ Cet mots François font du Barreau ] ËVÎNCTOS , evhidèi , txiînllûm. ( de Evincio. ) Virg. Lié. m. Liée. /. ♦ Vitus crinet e-uinilns. Virg. Qui a les cheveux liez ne bandelettes. * Captit foin: cvinitus. Vng. Qui porte un cha- peau de feiiilles fur fa tefte. EVÏRÀTÏÔ , genit. eviraiioiiîs {. Comme, Filorum evirutio. Plin. L'aftion de s'arracher le poil du corps. Dépilation. f. ï> EviRAiio hontiffei. 11 faut lire dans Seneque le Philofophe Eiuratio. ËVIRAtOS, genit. evirâiï. m. Plant. Un efféminé. Qui fç.fait arracher le poil du corps , comme s'il avoit honte d'eftre homme. * Èviratior fpadonr, Mart, Plus efféminé qu'un Eu- nuque. ËVÏRËSCO, evîrëfcïs , ciiUifcrrc. V.tr, Reverdir , devenir verd. ËVÏRÔ, as, âvt, âiûm, ire. Vurr. Rendre Eunuque , ou effé- rriiné. ËVÎSCËRAtOS, tvifcerâtèi. evifcerniûm. giràf. Dont on a tiré les entrailles. Vuidé. m. vuidée. /. (parlant des Oifeaux.) ËVISCËRÔ, evifccrds, etijcèràvi , evif-èrdlûm ,evifcerârc. Vir^, Eventrer; ofter, arracher les entrailles. HVITABILIS , ij. m. & /. 6c imc eviiaiilé', Ovid. Qu'on peut éviter, évitable. m. & /. EViTATlÔ , genit. evitatiaiiïs. f. .^u{f. ad Hircn. La fuite du mal, le moyen ou la manière de l'éviter. ÊVlTÔ, evïlâi , evllavl, evitâtîinj, cvttârè. Cic. Fuir o» évitex quelque mal, l'échapper, l'efquiver. * Perfonam qux offici: , eviiare. Hor. Eviter la perfonne qui nous nuit. EviTARE viiam. Plauî. Ofter la vie , en priver quelqu'un. [Ce verbe en ce fens eft tout-à-fait poétique , & Ciceron le cite d'un vieux Toctc,] * H<£c omma vidt tnjlammnrt , Pnamo ^^- lam e-viuiri. Citer, dans les Tufcul. J'ay veu mettre le fea dans toute la Ville, & ofter la vie à Priam. (11 parle de la prife de Troye.) EOiMËNlA, genit. Eumeiûa. f. Strab. Einashifar , Ville de la grande Phiygie. EUNÛCHÔ, luniichâi, cunûchâvî, emiKchâtum, eUBKchârè'.Var, Chaftrer, couper. EUNUCHOS, ivvi}c_!i;. genit. lunûclit. ta. Jun, Un Eunuque, un chartré. * EuiiHJmmfe facere. Juvtn. Se faire Eunuque, fe couper. ËVÔCÀTlO , genit. tvocat'iôn's. f Piin. * lnferornm evecatis. Evocation des démons. /. lorfque par des fortiléges on les appelle des Enfers, comme faifoient les Sorciers «m Magiciens dans le fentiment des Payens. EVÔC.ATÔR , geuit. evocatirïs. m. Citer. Qui convoque Sc al- femble des gens. ÉVÔCATÙS, ivùcmH, evicâtUm. Cicer. Appelle, m Appellee./. qu'on a fait venir. EvocATi, OU Evaiaii railiiri. Ccf. Vieux foldjts de la milice Romaine . qu'on rappclloit à la guerre dans les befoins de la République. EVOCÔ, ivScns, êvtScâvî, êvocâiiim , êvliârè. Cicer, Appeller, mander, faire venir. * Evocai. iiu. D.u-um. Ter. Fai'es-moy ve~ii icy Dave, appeliez moy Diive. ♦ Evocare aJicj-iem foras vi'bis aluujui. Piaui. Mander , tant venir quelqu'un de la parc d'un autre. Evocare ddniSn.:s. Plin, Evoquer les démons , les faire fortir des Enfers, comme faifoient les Majjicens du temps du Pa- ganifme. Evo^.-.!! ad ceiiam. Plant. Mander, prier à fouper. * J" cari' cilium. Liv. Faire venii à l'aiie.r^blée . iilfembler. *'^d col. loiuiHin. Liv. Engager à uni- conférence. * H'd" adlugnam. C'far. Attirer, engiget les cnr.cmis .aucombat. Evocare ni:!ites. Liv. RamalTer dei Soldats vétérans, les rap- peller a la guerre. 'EvoCAt.e aliquem Tinmum. Cmr. Appeller queUv'"" « "^o^e poui plaider. *^i eaufam ditiudam. Oicr. L'.i;owu<:t a vc- EVO. ■«plaidera Rome , i Te défendre , à rendre raifon de fa conduite. *Evocin ex /,,fi,ln Oprio, »»,; /,„,. cher. Les Loix ae.tndent de tirer un Habitant de Cvpre pour venir plaider ailleurs. ' t r r EvocAREp,/„m ,/„-. S.t.lul. Attirer le poiflbn en luy /eetant de l'amorce, l'amorcer. Z<-^/;j^r«j virnas ,v<,ca, hcrhM. Se,,. Us Zephytes font pouf 1er les herbes au piintemps. E^scare ad arma, cicer. Faire prendre les armes , publier le ban & l'arriére-ban. Evociire Ugi,nim ex hilermi. Ctf. Tirer une légion de fon quartier d'hiver. ** ,^^'°'^*'"^ '""""'" * "'S"''- ''«'•• Se retirer des affaires s en dcbarrafler, quitter le foin des affaires. SS" Vi_! ijttiam ommt ivocutur ,n falmhes. Plin. Toute la fotce de la vigne monte dans les branches ou dans le fatment. tVOHE, ,;«£VCE. Horat. Cil»/. Cri des Bacchantes éptifes de ^ la fureur de Bacchus. ËVÔLtTÔ, ei„atii, evalUâvi , tvtlUMiim , tvonûrë. Ctlum. S envoler. ÊVÙLO , ivSli, , ei,SISvl , ivoliiûm , evUlire. Vat. SVnvo- Jer. * Exarhre tvolat alts. Ocer. L'oileau s'envole de def- fus l'arbre. (â- EvoiARE. cic. S'envoler, s'enfuir , difparoitre. » EvoU- rit ]am e coxfpca» ferè fugie,,, '' lP^"i' "rpor.b,,! de. L'efprit s'envole, n.M r^/' t'' •■/"'"/'" '°'P' • ^ ^^ promène dans toute la nature en meprifant fon corps. tviJLATICUS HOMO, genit. eviiathi hàm„„i. m. PU%t. Un nomme volage. ^^£}'^'^^' '"1'^'"^'. f*"'"' • '^H'itùm , ëvolvirë. Propre- tTphorê "' '^^P'°y" "=« 1"' «ft°'t roulé. Et par mé- ^^Pcliie'^"^ rX' tJ'°'"'u ^''"k Feuilleter un Livre, lire les Poètes. [ Cette métaphore eft prife de ce que les Anciens écrivant leurs ouvrages fur des ecSrces d'arbres . .« des r^êm- $u'ô"ne i« d'értl'aS: ] ""''"'' = ^' °" °= '« P°"-'' '- "^lef^T-f »'^""'; ï^"«'°PP«. expliquer des chofes diffici- '■I^-î ^'"' F'JJ^"" ''"1!" "■":'••»" 'Vciv.re. Ccer. Te ne puis développer cette affaire , je ne puis en voir la fin. ^ ^ tu,*"'"'" "'"'"''"' '""'>'• C.cer. fouiller dans la na- ro^^7'-^'£Tj''^°'r"- f'""- ^"'■" attentivement à fon longe , conGderer de prés ce que l'on s'en doit promet F, ' , '"" '1« la foule , fe debatraffer. moy Um'iâ^""" 'Tlt'" T' ""''^"' " ''" ""'''•■ T"- Pour , ^e7olt' d"; itetTl^ilte Zr" ^" 'ï"^^^'"^ "^-^ ^- EyOLVERE /«„. i„„„ j,^ , j . ^/:or„?Csi";'rs'-/'^^- i-'/r^' '^ ^"-s-' Mer Noite partpt bouche^ ""''' '^ '' ^''^^"^" ''»" '^ quelque endroit. ■''"^^'- ''■""• T"er de l'argent de Sluiflui evehere PtHarr v.i »r •- , • • plaintes. ^ ' ^'''■■^'"'- Se plaindre , pouffer des EVÔLUTIÔ, genit. evolmim;, f n -, , , . des Poètes. ■«f'o.iu. t. Poftar«m. f,«r. La leaure «. Détoitillee. / ^'"'"""' (• '««'- ^ paiee du Ion, faffee, blutée. /. ''m-ea«e.''o^'o' "•5""'''/»»'»''«'». «»«"<^'. OW. Vomir, rejeitcr ce qu on a mange. NU^v'a'f/'i.^/r "'""" ^"""t"' '■" ^-W""" »"'«• P/". Le SisTa Mefd'EgVf:;:.'^ ''"''"^'^ ^" f'"'^™" embouchures 05- EyOMERF. „•,„„ ,nali!jiiem. Tirent. Décharger fa colère fur hVONmOS. genit. e...y„,-,. f. p/„. Jft, yeaca, Iflc de 1. ne./, herbe fpècifique pour le fo7e' ' ^'S^'"»'- EUPHONIA , it/„„ ,„ ^„. g„ Euphonie, douceur de la prononciation f. ^"■^'""rr.. EUPHORBIA genit. e.phorbU. f. P,.„. Arbre de Libye d'oà d^fël^pens.'^' ^'°^'' f°"' '"= "'^' '''^='"'' ^ contre fe%„i" EUPHÔRBIOM, ;vf.>C(oy. genit. («/«tsrt;;. „. p/,V. La mefrae jignihcation. "icmic EÛPHRATES, genit. £*;Arif,-,. m. Cher. L'Euphtate, Fleuve des plus confiderables , qui prend fa fource dans les Mon- tagnes de la grande Arménie , fe joint au Tigte , & fahTen fuite ce pais qu'on nomme la Méfopoiamie , 6c de li v, jomber dans la Met Petfique. . «. uc la vj EUPHRÙSÎNOM, \v^pçT,jn,. genit. e«phr,sp,h n. Plin. Del» Buglofe, herbe potagère & médicinale ^ c'mtalie^""" •""''''""^ "^- ^"''- '"' '^''°'''' ?«='« '"^ d= '« E'JRINOS, «iin«i, w,TO«. r»/«»,. Oriental ™ d'Orient « Ef?Ripnf-^- "T'"-^""'""- ^°''""- Vent d'Orient. ' EURIPUS , genit E:,r,p,. m. Uc. Euripe »« détroit de mer '.T/ '2' ''"''" °"J"= Négrcpont & le Pont d'Aunderquî a fept reflux en 24. heures , & avec tant de violence q3'i entraîne les vaiffeaux malgré les vents. ^ EOripOS, ïi'fiTT®- genit. e,„ip-,. m. p/,",,. Bras de met o» Cï- nal de rivière a flux 8c reflux. * ^''^S"•^ '"7-.,;^"r- '^j""'"' '''""'f V'^es- (pour embellir le« Maifons de Plaifance des anciens Romains ) "='"°="" '=» EURÙ-NÔTOS, 7. m. y,tr. Sud-Eft '' EOROpA, genit. £«,;;,«. f Ov,d. L'Europe, l'une des ouitrP Parties du Monde qui eft la plus peuplêe\ ' quoyque ifp W petite. Les Royaumes qu'elle renfermée font la pTnce Vif! pagne , l'Angleterre , l'Ecoffe , l'Irlande, la Norvège le pannemaik, la Suéde, l'Alemagne.Ie Portugal, la PoloÊne la Hongrie, la Bohême, la Bofnie, laEulgar/e.'le Œmê de Naples, la Sicile, la Sardaigne, la Rufiîe 0« le Duch" d= Mofcovie , 1 Empire des Turcs en Europe au dcca des Dar- danelles, la petite Taitarie. ' EOrop.€OS, ,«r.^î^, enropsT^m. Ovid. Européen, m. Euro- peenne^ f. De l'Europe. '^ ^° EOROTÂS, genit Eurcu. m. Cicir. Eurotâs, Fleuve du Pelo- ponnefe, appelle BaClipotamo. «^umcio- ^URÛS, tuf®-. genit. £«n. m. Plin. Eurus, Vent d'Orient ,u de Sud-Eft , qui eft entre Solanus & Aufter au Levant d'hi! ver. Les Grecs l'appellent Euros à caufe qu'il eft engendre des vapeurs du matin félon Vittuve , ou parce qu'il foufflc doucement. ^ iuuuic EORÏALÛS, genit. Euryin. m. Liv. Belvédère, Lieu fort agréable de Sicile prés Syracufe. EORVMÊpON, genit. Ewymeddntis.m. Timcyd. Eufvmedon. Fleuve de Famphilie. ' ' EUB.YTHMIA, 'i-jfvhfAdL, genit. enryihmïs. [. tin. L'Euryth- mie. / C'eft une apparence majeflueufe , & ce je ne fçar quoy d aife & de commode dans la compofition de tous les membres d'un corps, & qui refulte de leur belle proportion Ce mot eft pris de la Mufique & de la Danfe , & il figni.! he la Proportion des mefures du chant , 8c des pas de la danfe. ' * EÛSTYLÔ5 .ÏDËS, genit. e„J!yn-Sdi's. f. Viir. Eaftiment oii les colomnes font bien placées , & dont la proportion eft telle que les emre-colonnemens font de deux diamètres &: d'un quart L'Euflylc , eft la manière de baftir la plus approu^ vce&qm furpaflc Uns difficulté toutes les autres en commo- Vv i dite. 340 EUT. EVU. EUX. EX. dite, beauté £c fermeté. 11 fe fait en dcnnant à l'entre- co- lonnenient la brgeur de deux colomnes avec la quatrième partie d'une colomne; en forte toutefois que l'entre-colon- Bernent du milieu, tant au devant qu'au derrière du Temple, ait la largeur de trois colomnes : car cette dilpoGtion rend l'afpeft plus beau & l'entrée plus dégagée , & elle donne plus de liberté de fe promener tout autour du Temple. C'eft ainfi que s'en explique Vitruve dans fon Livre 3. chap. 4. _ EUTHYGR.'^MMÙS , si/8i;>fa,«^®'. genit. E-Mhyfiramm'i. m. Vitr. Régie avec quoy l'on tire des lignes droites. ÊVULGÔ, tzûli^âi, evhlg?.vtt eiûl^ârûm f evitlgâre. Liv, Tu- bjier, divulguci, mettre en lumiéie. ËVULSIÔ , genit. tvulfiinn. f. Flm. ( du Verbe Evilh. ) Atraciremeut. m. * Dentis tvul/ia. Pli». Arrachement d'une dent. ËVOLSOS, evHliâ, evutmm, (de Evclla.) Catul. Arraché, m. _atrachée. /. EUXINOM MÂRE , genit. Eâxlnl m'irh. n. ou EO.XÏNUS POMTtfS, genit. Ekxmi Plnû. m. Ov:d. Le Pont- Euxin, Mer Majot ou la Mer Noire. £X. Ptépolition qui veut aptes foy un Ablatif , & qui entre dans la compolîtion de plufieurs mots. Ix. Avec le Verbe de mouvement d'un lieu. De. * Ex urlc. De la Ville. ■•■ UUmis ex Galba. Plm-Jun. Un affranchi de Gaule. Ex navUus loéful. Ccf. Parler de fa Flotte , on de deflus fes Vaifleaux. *Vi ix equit lallorjiurtntur. Cxf. Qu'ils parleioient de deflus leurs chevaux fans mettre pied à terre. Ex Valide Phihcraus. Plm. Philocrate qui eft d'Aulide. Exctdtre ex fiueiii. Cic. * Ex ifhcbiS. Ttr. Soicii de l'enfati- ce, entrée dans l'âge de puberté. Kj" Ex ^Ito rtftitre aUrjuid. SalUfl. Reprendre une chofe de loin. Ex , pour la matière dont une chofe eft faite. * Imap tx trr. lictr. Une image d'airain. * Signum ixmmmoyc. Cner. Une flatné de marbre. * Pocula. ex aura. Cner. Des pots d'or. Ex. Pour la manière, la raifon, la caufe, & la Queftion Sno- mado. * Ex mimo Aman. Crctr. Aimer de bon cœur. * Ex anima fhiere. Ttrent. Faire une chofe de bon cœur , oh vo lontiers. 15" Ex animo ditere. Tcrint. Parler fèrieufement 8c fans de'gui- fcment , parler franchement. * £a: ammo folltci'us. Fiant. Chagrin de foy mefme. * Ex ammo mjir. Plaui. Fafché en foy-mcfme. Dtmaii ex ferrgrinâ, Tereni. Fou d'une étrangère, qui blftle d'amour pour une étrangère. £.v mtâ fenltnliâ. Plant. Tirttil. A mon gré, comme je le voulois. * Ex fenieitîiâ ftrvirt itéra. Plant. Servir fon maiftte à fon gré, à fafantaifie. * Ex fententtâ non fim t^eto. Plaut. Je ne fuis pas au gré de mon maiftre , il n'eft point content ce mes fervices. H-jrs eorificuia ejl ex xgriludint, Tereut. Elle eft morte de chagrin. tS" Ex prdfaraio. Liv. De guet à pans, avec préméditation, (ij" £.ï lompaHo. * Exc'^T/i''fiio. Siiei. Liv. De complot, d'intel- ligence, comme ils avoient projeté enfemble. Ex tiincre. df. En chemin faifant , en paflant. Crihi'ii e^uàm ex rnori pniieipulûj. Tac. Flus fouVCnt que les Princes n'ont accoutume. Credidcre pltritjHC iit^'um ix fecretiorihui minijleriis mijfîim eid .ylgriio.'am. Tant. ïlufieuri croyent qu'il envoya à Agticola an de fes plus fidèles affranchis. Ex. Tactt. Selon , fuivant. * Sivc verum iflud , Jît/e ex in.^cnio Prindpt! fitimn ir c mpolitur» ejl. Tacir, Soit que la chofe foit véritabie , ou qu'on l'ait inventée fur l'humeur du Prince. •* Ex xtjuo. Liv, Selon l'equiié, de bonne foy. * P.triiri dif- nimen ex » ij- hono. Tant. Selon droit & lailbn. * Ex copia fifcaio- riâ conftilere liaiit , tjitod tninm. Plaut. Selon qu'il y aura abondance de poifibn , je choiliiay ce que je voudray ache- ter. * Ex canfiieii^d'iie. Cic. * Ex rai' t. Lt Selon la >ouflu- me. * Ex eventi: >i nm. Taat. Selon que les chofes tourne- ront, félon rèvènemeni des chofes, félon I.i reullite des cho- fes. * Ex an». Cil. Sclou ks icgks de l'ait. EX. EXA. Ex. AviC. * Xn'nam ex mille ,yî.iypiiam vnra'o. Plant. Man- gez , prenez de la refîne d'F.gypte avec du miel. * Impref- fa ex aniinio imago. Plaut. Une image empreinte avec le ca- chet. Ex. Entre, parmi. * Ei ex aliis Callis maximam fidrm Irakiar. C*f. Entre tous les Gaulois il elloit celuy à qui il fe fioit en- tièrement. Ex advcrsïtnif ex adverfo. Tereiit. Vis, à vis. Ex aiite diem Nonariim jHitiarum. Cicer. Avant le cinquième jour de Juin. Ex. riin-Jun. Par. * Ex aufforiiatc Poniificum. flin-Jun. Par l'autotitè ou de l'autorité des Pontifes. * Ex metnoriâ aUijuid expencre. Cir. Dire quelque chofe par cœur. ♦ £.v indul!ri.i. Ovid. A delfein , par un defléin formé. * £.v in/iJiis. Cicer. Par embufcade, à delfein de furprendre. * Ex imervalh. Cic. Par intervalles, de temps en temps. Hères ex bejj'e reliant. Plia-Jnn. Héritier poui les deux tiers. Ex facili, Plin. Facilement, Ex infperato. Liv. Contre toute elpéiance. Ex parle. Liv. En partie. Ex profejfo inimicitias :ii maleflifimus. Sueto». Un Cenfeur faf- cheux Se importun de la Langue Latine. H. Tiillms OrAlor III plio rel}i loqutndi upjuequaijui affer exac- lor. gluiiit. L'Orateur Ciceron eftoit un maiftre fevére à inf- pirer à fon fils la manière de bien dire, de bien parler. EXACTOR mori'it. Tadi. Un bourreau. E.y.iflitr fKfplicii. Liv. Qui punit. EXACTÛS, txaclâ, rx.ttlum. (du verbe Exîgt. ) Chafle. m. chaflee. /. * Ex^[}i T^c^ci. Cicer. Les Roys chaflèz. ExACTUS, pour ExAGiTATUs. Comme, Fiiriii exailm. Ovid. Agi- té, tourmente par les Furies. Exactes en/îi , pour Adactus. Scn. Une e'pee qui paffe à tra- veis le corps. Ex>CTL'S. (i,. Exige', m. exigée,/. * ExaSa fecHiia. Cictr. De l'argent exigé, oK levé. IXACTL'S. Paûe, achevé, m. pafTée, achevée, f. * Exaffâ itate. Tererit. Sut la fin de l'âge. * ExaUx itatis vir. Uv. Un hom- me qui eft fur la fin de fa vie, un homme fort vieux. * £.v,u- IQ coiittniu! trmparc vira, horat. Qui fe contente de la vie qu'il a paflee. * Exuâa fri^orc. Plin. Le froid eftant pafli;. Pcr ixiichs aiinoi. Hor. Tous les ans. EXACTL's. Parfait, achevé, accompli, m. parfaite, achevée, ac compile. /. [ Il fait au Comparatif ExillïSr, m. & /i & hoc ixattU'ts, cicer. Et au Superlatif £.Y.î(f/T/f;>fl«j , txaHifsrmii , txaClifiïmùm. Plin, } ♦ Hii dtraiim exaUis. Virg. Ces chofes eftant achevées , & cela eftant fait. ♦ Exacla effipei. Prop. Une figure achevée, finie. Volmiiai txalla, Ozid, Une volonté ferme & conflante. Vir ex^ffijjimni. Plin. Un homme fort exadl, qui fait tou- tes chofes avec bien de l'exaûiiude. EXACTA, genit. ixnilôiHm. n. plur. Comme, HaUeims Anti- qKorum exutlit ctldr.'vimiis. Plin. Nous avons jufques icy par- lé des découvertes faites par les Anciens. ♦ Exmta leferre. Virg. Raconter ce qu'on a découvert en cherchant. EXACTÛS, genit, exâHûs. m. Comnie , Mercmor opporïunum mercii txaBiim in-utnit. Suint. Le marchand a trouve un débit commode de fa marchandife. EXÂCÙÔ , ëxadtïsy èxiiiitt, exncïîtîim , êxaciierë. Var. Aigui- fer, rendre pointu, faire une pointe. * Exacutre dcnm. Vng. Aiguifer fes dents. ♦ Exacimnt ahi xnUloi furcafcjKt hicarna. Vir^. Les autres aiguifent les pieux Se les fourches à deux fourchons. tS" ExAcuFRE aceiiim. Plin. Donner de la force 8c de la poin- te au vinaigre. Sapar tx.uuit paliinm. Ovid. La faveur donne de l'appétit , «« aiguife l'appétit. .ytcirm OLHiormi txMutrc. Cicer. Édaircit la veue , la rendre plus perçante. 0- EXACUEP.E itli 'xxqiin%-i , exxcjuâtûm , exâquârë. Vitr. Applanit , faite uni , égaler ce qui eft raboteux. Cr- Ex;e^uare. Ccer. Egaler , rendre égal. m. rendre égale. /. ^ tx.cp,c,rc aliqucm di!,n,iaie cum nltiro. Cif. Égaler quel- qu un en dignité avec un autre , k faire auflî grand que KJ- Ex^qi'.at omnium dipiltatem pecitnia. Cicer. Les richelTes éga- lent auiourd'huy tout le monde , les riches font auffi conli- deiez que les gens de bien. Exscjnari bonn. Cic. Eftre égal en biens. * .Alteri. Liv. Eflrc égale a un autre. Bx.equare pretto omniAJHm. Cher. Mettre à prix d'argent la juftice. "^ ° Ex.,quire facta diSis. Sallafi. Faire ce que l'on dit. b,X/£.ST\!0 , exxfîltas, ixxjliiii, , ex.tflu.ttnm , ex^Jlnire. Liv. Eftre émeu, eftre agité, en parlant de la Mer, &c. Et? ExiSTuARE irn. Vtrg. Eftre émeu «« tranfpotté de colère, s emporter. ^^f^GG^^ATiÔ , gcnit, exasseralimû. f. Cic. Exaggération , amplihcation,/, lors qu'on exaggérc une chofe & qu'on l'ara- pi me. EXAGGERÂTOS, exargerStà, exa^icrâiûm. Cicer. Augmenté, accumulé, m. augmentée , accumulée. /. Kî» .^Itn ir exaggtrala oratto. Ciur. Un difcours fublime & elcve. Sj" Qui anima excelfi & viriutibM exatgeruto efl. Cicer. Qui a l'ame grande 8c comblée de toutes les vertus. EXAGGÈRÔ ; exnlghas, ex.i^g^r.ivl , cx.iyghâtum, ex^igcrûrè'. Plin. Amafler, entafler , accumuler, mettre en un monceau «a en un tas. Rj- EXAGGERARE, Amplifier, augmenter. * Exuggerare rem ali- cjuam. Citer. Augmenter une chofe. Le contraire eft , £v/f- niiare virliii. Diminuer par des paroles. Exaigtrcirt aliijind henefiaiim. Cicir. Augmenter un bienfait par des paroles. * T^m familiarerfi. Cictr. Augmenter fon bien. * Jnjnriam. Qunit. Exaggérer une injure, la faite plus grande qu'elle n'eft. Quibut JMVintam e}i4s exnggeravit hontrilm ? Vtl-Patentil. De quels honneurs ne le combla t-il pas tout jeune qu'il é- toit ? EXAGÏTÂTÔR , genit. exa^ltatër!!. m. Cicer. Qui tourmente, qui perfecute une perfonne, qui luy fait de la peine, qui luy donne bien de l'exercice, m. EXAGÏTÔ , ixagïtâi, exigitivl, êxâgîtâlïim , cxXzïl^ré'. Oviil,. Siat. Agiter quelqu'un , courir après luy , le poutl'uivre pour luy faire quelque mal. ItS" ExAGiTARE. 0«r. Tourmenter, inquiéter quelqu'un , luy faire de la peine , le pcrfécuter en déclamant contre luy , a» en déchirant fa réputation; fe déchaîner contre luy. 9j' Exagitare rem aliquam. Cicer, Agiter une affaire, en trait- ter , la mettre fut le bureau o» fui le tapis , ( comme l'oa parle. ) ^ E.'CÀGOGA, l^ayieyiS, genit. txtgigx. ï.' Plant. Tranfport. m, voiture de marchandife, /. E-XALBESCÔ , exalbifcïi , exâlhifcè're. Cicer. Pâlir , devenir pAlc, ÊXALBÏDOS, exaltitii, exaUldUm. Plin. Blanchaftre. m. U f. qui tire fur le blanc. EXALBÛRNATÛS , ex,tllnrnâia , exalùurnûthm, TUn, Dont oti a ofté l'aubier, parlant du bois. ÊXALTÔ, exaltai, ixàttÀvl, exàlrâitim', exâliârè, Cilnm. Fai-» re profond, w, faire profonde. /. Creufer. 0X-\LUM1NATÛS , txtilurn'intt iittx/ititTnïnaitim Comme, "Vw/a exalmninatus, Colum, Une perle d'une belle eau. EXAMEN, genit, iximin'u. n. Cuir. Troupe , multitude de petfonnes ou d'animaux, f. Examen , ou -.-^l'um examen, v'tri. Eflain , lejettoa de mou- VV 3 chfs 3^2, ÏXA. ches i miel. m. * ^piOui ir multt rxdm'mi akundun. Virg. Avoir bien des mouches 8c bien des elTaias. Examina m/ii""»'» ou /"■'»"""• PI">-7^"- Cicer. Une troupe d'enfans •« d'efdaves. Examina fifiium. Plirt. Multitude de poiflons. •* Examen. Vir^- L* Unguette d'une balance ou d'un ttébu- ftj^ ExAMFN. Stat. L'examen que l'on fait d'une chofe. ËXÀMINÂTIO , genit. txammatidiiïs. f. Vitr. L'aftion de met- tre une chofe en équilibre. ExAMinATio. Saiurn. Jurifcanf. L'aftion d'examiner une chofe pour fç?voir G elle eft bonne ou mauvaife. EXÀMINàTOS, {xarûinâik, cx.iminâiïim. Cicir. Pefe', exami- né, m. pefée , examinée. /. * Paribiu examinatiu ftnderihM, iicer. Mis en équilibre. EXÂMINÔ , rx.ïrnhiâ! , exum'inâvï , exjmïnâtûin , examïnârè, Coium, Faiie des effains. ( Parlant des Abeilles. ) " ExAMiNARE. 6«r. Examiner, pefet , confideret une chofe de prés. •,, . Kj- Hoc mrs pmdirUiM exammaho. Cirer. J examineray cela a ma manière , comme fi l'on difoit ]e pefetay cela à ma balance. C«piiiiim. L\v. Un excellent efpiit, un efpiit rare, un efprit émiiient. ♦ .Amrao ir virtule exicllcnu homo. Cicer. Un homme d'un efprit 8c d'une vertu tare 8c finguliére. * £.v- cclleiiujfima virius. Cicer. Une vertu très rare. * T^friim om- r.ium fr.cftantiâ rxietlevi. Cictr. Un homme excellent ou émi- nent en tout , qui a toutes les belles qualitez qu'on puifle deGter. £,YC£LLËNTëR. (Adverbe.) cicer. Excellemment, éminem- ment. £XCËLL£NTïA , genit. excellenlïx. f. Cicer. Excellence, émi- nence, élévation de l'efprit ou de l'ame. /. £XCÊLLÔ , ëxcèllis, excèlliii , èxcêtsûm, êxcëtlè'rt. .Aui-GeH. Élever en haut. Du vieux verbe Celio , en Grec xU^iai , mo vco. ExcEXLERF alicui ou aliquem , re alitfuâ ou in re etliijuîi. Cicer. E.vceller, pafler, furpaflet quelqu'un en quelque chofe, eftre plus éminent que luy. [ On dit aullî Excetleo. * Effue ut excelleas. Cictr. Faites en for- te de furpaflèr les autres , d'où félon Ptifcien vient Excel- lui; au lieu qu'£.\i:c//o devroit faite Exeuli , comme Pcrceilo , frrculi. ] Excellere opihus. Liv. Surpafler les autres en richefles , eftre plus riche que les autres. * tngtmo , faenuâcjue. Cicer. Les furpailer en efprit 8c en fcience , avoir plus d'efprit îi de capacité qu'eux. ♦ Vitiis. Cicer. Avoir plus de défauts qu'eux. Excil'ere ntteris OU prêter cxteros in alic^uo génère virtutis. Cic. _ Surpafler les autres en quelque vertu. £.v.CELSB. ( Adverbe qui fait £vi?/j/«j au Comparatif , plus ■haut: Et t.vct/jî/j/'wf ju Superlatif , très-haut.) Cilum. Haut, en haut. * Scandit excr/Jiùi. Coluyn. 11 monte plus haut , il s'élève davantage. Kj" ExcEisiîis d:cere. Cicir. Parler d'une manière élevée , d'un Style lublinie. ÊXCkLSlTAS, genit. exrelfithïs. f. riin. Hauteur. /. * In ex- cilfaatem nafcitiir, flin. U croift en hauteur, ta* ExCELsiTAS ammi. Cicir. Elévation , grandeur d'ame ou de courage. /. ExcELSOS, e.vcîlsâ, txcèhûm. Cicer. Haut, élevé, exhauflë. w. haute, élevée, exhauflee. /. [ Il fait au Comparatif £vcf/jio^, m. Sif. ic hoc ëxcèlsUis. Plus élevé: Et au Superlatif £i'tè/j»/}iffi;a , exccliifiimii y exreUtfii- . miim. Fort élevé. ] * Tanto fuilfe HercuUm corpore excelfio- rem. .Aiil- Cell. Qu'Hercule eftoit d'aurant plus grand de corps. * Ntdijîcant tn cxcelfiifimii rtipihus, Pltn. ils font leurs nids fur les rochers les plus élevez. Kj" Exchlsus homo. Cic. Qui a l'ame élevée. Excelfus Oraior. Cic. Un Orateur élevé , qui a de l'élévation & du fublime dans fes harangues. JXCtPt, Prétérit de Excipio. ËXCÊPTiO, genit. excepiiîîiis. f. Cicer. Exception, daufe qui EXC. borne & qui limite quelque Afte. /. * Le^mn eomepiiones: Cic. Les daufcs de la Loy. ExcEPno. (En terme de Palais. ) Cic. Préfcription , fin de non recevoir. /. qu'on allègue pour fe maintenir dans la poffef- uon d'un héritage fans vouloir entrer dans le fonds , ni fça- voir li on le poflede légitimement ou non. * Prttor inier- dixit fineexciftione. Cicer. Le Fréteur ne receut point le Dé- fendeur à alléguer les fins de non recevoir , eu la préfcrip- tion. * Pricleris exceplionibus mults aHiones excludunlur. Cicer, Beaucoup d'aftions font terminées par les fias de non rece- voir, ou par la préfcription que prononce le Préteur. * Dà. re excrptionem ahcui. Ciccr. Accorder à quelqu'un la fin de _ non recevoir, prononcer qu'il a la préfcription pour luy. UXCEFTÎTiÛS , excepiiiïH , excrpniHûm. PUji. Singulier , patti- culier, différent, m. finguliére, particulière, jifterente. /: HXCEPTIUNCÙL , genit. exceptimciéU. f. Sen. Petite ex- ception f. ËXCEPTO , exceptas , excêptSvï , excfftâtûm , excèfiâr/. Cicer, Prendre. ExcEPTARF. Virg. Recevoir. * Ore excrptare auras. Virg. Ouviir _ la bouche pour recevoir le vent. EXC,^VTOK\0Si excepioria, exceptoriïim, Vtp. Qui fcrt «« qur eft propre à recevoir , ( parlant d'un vafe. ) Un Récipient. Terme des Chymiftes. ËXCHPTÛS, excepta, exccptûm. (de Excipio.) Cicer. Reccu. m. receué. /. * Bcnignè exccptus. Tacit. Qui a efté receu favora- blement. * Simftrè. Horat. Qui a efté mal receu. Eijuo exceptui. Sil-Itai. Qui eft à cheval. ♦ Cenit/us. ^/«t- Curi. S'eftant laifle tomber fur les genoux. Gl.idio exceptui puer. Sen. Un enfant tué d'une épée. ExCEPTO pâtre mtit. Plin - Jun. Excepté mon père , fi l'on en excepte mon père. * Eiî excepta, mhil amicmâ priftabiliui rft. Cicer. A l'exception d'elle , rien n'eft plus eftimable que _ l'amitié. EXCÊRNO, ëxcërnïs, èxcrëvi , êxcrèttim, èxcêrnëre, Var, Cri- bler, vanner le bled, le nettoyer dans un van. ExcERNO. Celf. Rendre fes excrémens par bas , aller à la felle. Nonnuncjunm aut fan^uis , aut crucnlum atitjuid cum urina «- cernitur. Celf. Quelquefois avec l'urine on rend du fang , «M quelque chofe qui eft rouge comme du fang. ÊXCËRPÔ , excërpii , èxcêrpst , èxcèrprîim , êxcèrpërè. Terent^ Cicer. Tirer , extraire , recueillir quelque chofe d'entre plu- fieurs. ^uod boni ejî , excerpis : dicii cjiiod mali c/I. Ter. Vous laiftez le bon , 8c vous vous attachez à ce qui eft mauvais ; Vous prenez ce qu'il y a de mauvais dans l'affaire , 8c vous laifl'ez ce qu'il y a d'avanrageux. Il5' Se excerpere ali^uorum numéro. Hor. Se tirer du nombre de quelques-uns, fe diftinguer d'eux, le tirer du pair. Excerpe le vulgt , Pauline charijjime. Sen. Mon cher Paulin, tirez-vous d'avec le peuple, feparez-vous de luy. EXCERPTA, genit. excerpiimm. n. plur. Scn. Extraits , re- cueils, m. Colleftions qu'on ramafle en iifant les Au- teuis. /. EXCERPTIÔNES, genit. ixcerptiinûm. f. pi. ^ul Cet. La met me fignification. EXCESSOS , genit. excèpUs. m. Cic. Départ, m. fortie. /. ExCESSus feul, ou Excejfus è vilâ. Cicer. La mort , la fortie de la vie. ËXCËTRA , genit. excëirx. {. Plaut. L'Hydre de Lerne tuée par Hercule. ËXCÏDIUM, genit. <.xcidil. ncut. Liv. Ruine , deftruflion. f. * Hojli facile excidium cogitanti. Tacit. L'ennemi qui s'eftoit imaginé noftre perte facile. BXCIDO, excidis , ixddi , ixcidcrë. (de Cad}.) Ovid. Tomber. * Excïcient li^ladit , flunit arma de vianibui. Ciccr. Les armes luy tomberont des mains. * Excidit m viâ. Cic. II cû tom- bé en chemin. Câ" In vitiim bbtriai excidit. Horat. La liberté eft devenue vi- tieufe. id» Hoc vcrbiim mihi excidit. Cic. Ce mot m'eft échappe, je l'ay dit fans y penfer. Viaoria nobis è manibus excidit. Cicir. La Viftoite BOUS eft échappée des mains. EXC. £i VMltMl , tralli , mtni itniijHe txcidit. Cictr. 11 pCtd conte- nance avtc la parole & le jugement ; Il ne f^ait quelle mine tenir , quelle poftuie ptendrc ; 11 ne fçait que dire ni que peofer. . , . Excïdit memirid huim rei, OU Htec rei cxcïiit < mirmnit. Liv. On ne fe fouvient plus de cela, on en a perdu la mémoire o» le fouvenir. Tibi cxLidimMt. Ovid. Vous nous avez oublie. HtrHs uxire excïdit. Tercnf. Mon maiftre n'a qu'à chercher une autre femme. „-- , , Exc,d,t tx hSc famiUa. PUut. Il eft chafle en banni de cette famille. « r œ \ Inttinum excïdit lantii malii. Ovid. Son efprit n'a pu fuflfite à tant de maux , tant de maux luy ont fait perdre l'efprit. ËXCIDÔ, ixiïdît, ixâdi, exctsùm, ixddtre. (de CxUc.) Cictr. Couper. *^rl>el. Oier. Ce difcours vous doit animer , vous doit encourager. * Sapiemia fi ctr- rterttur oculis, mtrabiiet aviores cxatarer fui. Occr. Si la fagcll'e fe pouvoit voir des yeux du corps, elle nous attireroit i elle & nous raviroit le cœur. * Excitare alicjuem m ■virtutem. Csfar. îorter quelqu'un à la vertu , l'encourager à fuivie la vertu. Excitark. Plaut. Envoyer, faite partir. EXCITÛS, rxcîiâ, excitiim. (de Exclu.) Liv. Appelle, m. Ap- pellée. /. Qu'on a fait venir. Excîius. Oxiii. Éveillé, m. éveillée./. ExrÎTOs Jlratii. Lncan. * Somno cxciiiis, CUud. Éveillé. ËXCLAM.^TIÔ, genit. exclamatronUs. f. ^uU-ad Heren. Élé- vation de la voi-t. Exclamation, f. GlapilTeraent. m. (par- lant des anim.iux.) ExciAMAT^o. Ocer. E.xcIamation. f. Figure de Rhétorique. ÈXCLÂMÔ , exclamas , exctâmâvî , fxclâmâtitm , ex^lâmâre. Tirent. S'écrier , crier à haute voix , faire une exclamation. * Exctamare aiiqncryi nommatirn. Ocer. Appeller quelqu'un à haute voix par (on nom. Ê.XCLAB.ÔR , exjArarïs., ixi larâtiis sûm , exclarârî. Vitr. Eftre éclairé. * ^cd ea cals ngio mcjue exctaratur, neqtte ohfcuraltir foiis ciitfit. Vitr. l. I. c. 2. D'autant que cette partie du Ciel ii'eft point fujette à eftre tantoit éclairée du Soleil , Se tan- toft obfcurcie. ËXCLUDÔ , txclftdïs , excltisi , excUisilm , exctitdè're. de Cludo , qui eft en ufage dans quelques Auteurs , & qui lignifie Fer- mer : D'oii vient (\WExcliid» lignifie Ouvrir. Comme , Ex- ciudcre 0 7,1. Coium. Ecloie des œufs. ExcLuDERE. Mettre dehois, einpefchet, ne pas recevoir, ex- clure , rejetter , chaffer , bannir, débouter. * Exclufit hune foras. Tac. Il l'a chailé dehors i il l'a mis dehors. Excludere exceptione fstitcrtm. Ocer. Exclure, om débouter de fin de non recevoir le Demandeur, ( Ce dernier mot eft du Barreau. ) Exclndere alicui tculura. PlaM. Jettet à quelqu'un l'œil hors de la tcrte. Exiludere aïi/fucm à negstio. Oc. Empefcher quelqu'un de fe nieller d'une affaire , l'en exclure. * Mœmtus a/tjuas. Cicer. Chaffèr quelques-uns hors des murailles , les repouflèr. His exclujî temporibiis Populi T{omani agere^ ejna voluerunt ^ non pctuerimt. Ocer, Us n'ont pas pu faite ce qu'ils vouloient à caufe des mauvais temps de la République. Les temps diffi- ciles de la République les ont empefchez de faire ce qu'ils vouloient. Exclu.il cappaJociâ. Oc. Eftre exclut de la Cappadoce , en trouver les palTages fermez , n'y pouvoir entrer. Exclndue eorum cupiditaiem. Cicer. Empefchez leur cupidité, c« leurs mauvais délits. Qui- foh'to a'iimo familiariler ftribi filent , ea temporibus ex- ciudmtm, ciitr. Le malhcHi des temps empef«tie d'cciii« EXC. des chofes libres & familières. exCLOSlÔ , genit. cxclufiinîs. f. Vitr. L'exclufton , l'aâio» d'empefcher. f. (i/ Jii cxcluf) wiitorura. Vitr. Si les vents n'enfilent pojnt les rués. '.,-.. • ■ ,- lîXCLUSORruS , excltifariâ, , excluforiUm. Illp. Qui exclud. Ex- clulif. m. Exclulive. f. EXCLUSÛS, exclUsd , exclûsûm. Cicer. Éclos. m. Édofe. /. (En parlant des poufllns qui fortent des oeufs. ) Exciusus. Exclus, rejette d'un lieu. m. Exclufe, rejettée, /. Voces alicujus exclufs. Cicer, Une perfonne qu'on empefchc de parler. t k^i extremo complexu liberùm exclufic matres. Ocer. Des mê- les qu'on empefche d'embrallét leurs enfans pour la derniè- re fois. Voluptas exclufa animo. Stat, Une volupté bannie de l'ef- piit. Nunc ego exchfijfimus fam. Plant. Je fuis entièrement bauni de ce lieu, j'en fuis chafle pour toû;outs. EXCQCTOS, excoclà , excîiclimt. [it Exidcjuo.) Vitr. Cuit. m. cuite, f. Vj" Excoctus. Noir , hâlé , bafané, m. Noire , h.îlc'e , bafa- née. /. . Tarn excoâum reddam atcjtie airam , ejuàm carbo ejî. Ter. Je la rendray plus noite &: plus cuite qu'un charbon. HXCODICO , txcvdicai , excodi'càvi , excodicâtUm , excôdîcârë. Etjl. ^i^ritm. Eflartet un champ qui avoit efté planté de bois , en ofter les fouches 6c les racines pcmr enftiite le cul- tiver. ËXCÔGlTÂTlÔ , genit. txcigitntiinh. f. Ocer. L'invention en l'aftion d'inventer quelque choie aptes y avoit bien penfc. ExcOGITATÔR, genit. excogitatlrts. m. Quiniil. Inventeur, qui invente quelque chofe. m. EXCÔGITATÔS, excogitiità, excogitâtûm. Oc. Inventé, trouvé aptes y avoir bien penfé. m. Trouvée, inventée. /. ExcoQiTATissiM* hojiis. Sutt. Dcs viftimes choilies, rares, ËXCOGlTÔ, exco^ttâi, excogitâviy cxcogitâtii?» , cxcogitârë. Oc, Inventer une chofe, la trouver en y penfant. HXCOLÔ, èxcolisy hvcolUi y èxculiuTriy cxcolerè. Oaud. Cultiver. Honorer, eftimer. Itj" ExcoLEP.E. Oc. Cultiver, orner, embellir, travailler à unt^jL chofe. * .^nimiim thlirmâ. Cicir. Cultiver fon cfptit par les Sciences. * Dare fe philofiphi£ cxcolcndum. Ocer, Se laiflei cul- tiver à la Fhilofophie. bXCOQUÔ, êxciijHîs, èxcùxî, êxcilKm, êxco^ahë. Lucr, Cui- re, ou faire cuire tout-à-fait. tj* ExconçiERE malam alicui. Plaut. Frépatei quelque tnallieur à quelqu'un. ÊXCÔRS, genit. exiôrdïs. omn. gen. Cicer. Qui n'a ni efprit ni feus ; un gros loutdaut, un fot. C'eft auflî dans Ciceron, In- fenfé , qui a petdu le fens. HXCRËABÏLIS, is. OT. &/. & hoc excreab'ilè. (Adjeftif.) Plin. Que l'on peut cracher. *Pulmonum vitiacxcrcabitiafai.it, Plin, Il fait cracher les ulcères du poulmon. EXCRËATIÛ , genit. excrentionis. f. Plia. Crachement, m. L'aftion de cracher, * Excrcationes faciles facit m cibo fumturr^ Jiiiapi. Plin. De la moutarde mangée avec la viande fait cra- cher aifèmenr^ EXCREMENTUM, genit. exeremèntl. n. Plin. Exctément. m. Les ordures qu'on jette du corps. /. Oris excrementum. Tacit, Les crachats qu'on jette pal la bouche. Excrementa. { Parlant des animaux. ) La fiente ai4 les excre- mens. [Les Chaflèurs ont des termes particuliers pour expri- mer les ordures que rendent les animaux, comme, Ccrvi ex- crementum, Plin. L'émeut d'un cotbeau. m. ] ËXCRËÔ , excrêàst excrèavi , cxcrèâtiim , excreâre. Celf, Cra- cher. ËXCRËSCÔ , excrlfcîs , exerèv'i , excrêlum, excrèfiërë, Colum. Croiftre_, augmenter. EXCRETUM, genit. excrètl. n. (du Verbe Exeerno.) Plin. Cti- blure. /. ce qui refte dans le van ou le crible après avoir cri- ble le bled. EXCRËTÛS, txcrhàtixirtsûm. (d'Emrno-) Si£AK en criblant. EXC. m. fe'paiée en cliblant. f. * Fnrfnrii è fiùnâ txcrtti. Colum. Le fon qui refte dans le fas on le bluteau , aptes qu'on a blu- te la farine. * ËXCRETOS, exmiâ, excrëtûm. (du Veibe Excrcfio.) Virgil. Qui eft cru , qui eft déjà grand, m. qui eft crue , qui eft déjà grande. /. EXCRÛClABÏLrs, h. m. & /. Se hoc excrmiSKlë. (Adjeftif.) PUm. Qui mérite d'eftre tourmenté. TuniiTable. m. & /. EXCR.OCIATOS , excniairâ, ixcrudâtUm. PLmt. Cruellement tourmenté, m. Tourmentée. /. * Omni frpplido txcrucintum fiecavit. Ctcer. Il le fit moutii après avoii: exercé fut luy tous les fupplices imaginables. EXCRtjCIÔ , ixcrmïii , txcmcSâiâ , rxcrtic'iâtûm , excruc'iârë. Cicsr. Tourmenter cruellement quelqu'un. * Fri^ns excruciabat nudai. Lacan. Comme ils eftoient nuds , le froid les tour- mentoit fort. td» Excruàat aninum libido. Cicir. Sa paffion le tourmente beau- coup. Son elptit eft déchiré par fa palTîon. Excraaari confciciniâ animi, Cictr. Eftre tourmenta des re- mords de confcience. ta» Excrucio homitum. Tir. Je fais enrager cet homme. ÉxCÛBATIÔ , genit. exctibatiônît. f. Viti- Mm. Le guet ou la veiHe qu'on fait pour conlèrver quelqu'un. ëXCOBI^, genit. excMâram. f. plur. Cicer. Le guet, la gar- de , qu'on fait pour la défenfe d'une Place. "• Excuhias agc- re, Iwberc. Ovid. Plin. Faire la garde ) le guet o» la fentinel- le ; eftre en fentinelle. ExcuBii. Ciccr. Les Gardes , les Sentinelles. * Mudmlts vino excubix. Clttud. Les Sentinelles qui avoient beu. EXCOBITôB-, genit. (xciibiûrii.m. Cxf. Qui eft en garde, qui fait fentinelle. m. ËXCOB'ITOS, genit. excubhûs. m. Hirt. * In cxciibim efe. Hirt. _ Eftre en garde ou en ftntinelle ; faire fentinelle. EXCÛBÔ, èxciibis, êxiùbiiî, cxiiibinim, êxcùbàrè, PUut. Cou- cher dehors. ExcL'BARE. Cicer. Liv. Faire garde ou la garde , faire fentinelle. ■* Excubdrc fra porlis. Liv. *iyid forum. C^f. OU tid limcn cu- ticuti. Liv. Faire garde à la porte du camp o» d'une Vil- le ; à la porte d'une chambre , y eflre en fentinelle , la garder. t> ExcuEARE itnimo. de. Eflre ou fe tenir fur fes gardes, veil- vSjt 1er , avoir l'efptit alerte. Cura Ti^ipf.blicjÉ dcfendcndx jtim pridem apud nos txciib.^t. Cicer, Nous veillons depuis long-temps à la défenfe de la Répu- blique. Excubatur rerum non animi pretiii. Plin. On veille pour amaf- fer des tichefles , & non pas pour acquérir la vertu. ExcuBAT laurui mte limina. Phn. 11 y a un laurier planté de- vant la porte. ExcuBARE ova. Varr. Couver des œuft. EXCUDÔ , excùdtj, è.\citdl j èxcihûm , excûdè'rë, Virg. Forger, faire. Ciras excudunt apes. Virg. Les Abeilles font de la cire. Excuderc igmm jilice. Virg. Tirer o» faire foitit du feu d'un caillou en frappant defltis. ExcuDERE ova. Colym. Foudre, faire des œufs. KJ" Excudere opm aliaund. Ctcer, Faire, compofer quelque ou- vrage. EXCOLC.\TtJS, txciiUTiiâ, {.ïfii/cj/Kw.rroprement , Foulé aux pieds. Et par métaphore , Verba excsikata. ^ul- Ccll. De vieux mots , qui font hors d'ufage , des mots furanncz on palTez. EXCULCO , fxcùlcâs , exmlcâv'i, txcrdcSiûm , excTihârê. Cttfar, Fouler aux pieds .« avec les pieds. Dans îlaute , » Mets fugms excuUabo furfiins. Plaul. Je feray fauter le fon à coups _ de poing, je l>patpilleray , je lerépandray cà & là. EXCULPÔ, OH HXSCÛLrÔ, excHltîs, i.milpsi, extTMm,èx- cnlpere. Pltn. Entailler & graver. * Exculpere aligu,d è quercu. . Ç"- , ^-^ rnarmore. â£"". Entailler & graver quelque chofe fur le chefne , fur le marbre. Exculpere mios lalUnarum. Varr. Entailler les nids des poules. ExcuipERF. alicui oculum. Terent. Jettei à quelqu'un l'œil hors de la telle. ExcuiPERE. eiaut. Tirer pat force. » l'ojfum ne hsdie ex te i.x- EXC. 34, culpen viYUm? Ter. Ne puis- je pas aujourd'huy tirei la vérité de u bouche, on fçavoir de toy la véiitéï HXCÛLPTOS, à , ««». yarr. Entaillé , grave', ot. entaillée. gravée. /. EXCULTOS, èxcûltî, êxcûliûm. (du vethe ExcSh.) Cic. Culti- ve , poli. m. cultivée , polie. /. * Ingénia difciplinii exculia. _ Oc._ Des efptits cultivez par les Sciences. EXCURATÙS, êxciirâiii, êxLurâtiim. Plant. ;Pre'paré, apprcfté ^ avec fom. m. préparée , appreftée. /. ËXCURÏÂTOS, à, itm. Varr. Chafle hors d'une Curie. EXCURRENS, genit. cxcurrêmis. omn. gen. Cicer. Qui court, ^ quife répand, qui s'étend. ËXCURRÔ, exmrrïs-, èxcnrr'i ou èxAuTtrrX , cxcrirsûr» , ëxcûrrè- rc. Plant. Courir , aller en diligence, 'f Excnrrere m varia lo- ca. Cic. Faire de petits voyages Se promenades, faire de peti- tes couifes en diffcrens lieux. ExcuRRERE. Sortir des allignemens , faire une fottie, courir oh faire des courfcs fur l'ennemi , aller à la petite guerre. Aller en party. * ExcnrmTit milites. Liv. Les Soldats fout des cour- fcs dans le pays ennemy. ExcuRRiT oratio. Cntr. Le difcouts fort des bornes prefcrites. On fait des digreffions. Infula in altcrnra latus excurrit. Liv. L'Ide s'étend d'un bord à l'autre. Dccim nitmmi anrei , ir .■ fécoiiee. /. ^ janitore Jimper ixcufft , nt quid inferrit clbi, Plin, Le por- Xx 2 " lie? 348 EXC. EXD. EXE. tier la foiiilloit toujours , de ciainte qu'elle n'appôitafl; \ manger. ... , ^s,ua exculfa dintilms lafi. Ovii. Une brebis c]u on a arra- cliée de la gueule du loup en la fecouant pour la luy faite exe: Ftin - Jun. Les Tofcans battus de la quitter. Excujfi grandiac Tufo grefle. , ËKCUSOS, <ï, «w. F^cr. Forgé. «. forgée. /. tXCOTlÀ , ôrum. n. pi. PUui. Curent. ^. 4. vl.Zt. Btofles , vereettes. /. ( d'autres lifent ^xicU. ) _ EXCUTIÔ, exàith, éxaifil, ixcufsûm , exciitcrè. Cic. Secouer, faire foitir dehors en fecouant , faire tomber , faire chcoir en fecoUant. * Et excuii jnljeicn paltium. Pht.l. Et luy com- mandèrent de fecoiier l'on manteau. (C'étoit la coutume des Grecs & des Orientaux de fecoiier leurs habits à la porte des Biaifons d'oij ils foitoient , ainfi Ex^mcre fi a efté pris pour Sortir. ) , , , r EXCUTERE nliquid de m^inihxs. Ptrf. Faire tomber quelque choie des mains. * ^hcui tcnhum. PUnr. Faire fauter lu cervelle à quelqu'un. * Oiuhs. PUut. Luy faite fottir les yeu.\ de la tefte. , . r ■ , Excuteri jugum. FUn-Jnn. Secoiier le )Oug , le révolter. Mœnia fmda txcmiam. Stat. Je rcaveifetay , je feray tom- ber les muraille?. * ///«»1 rxr^ijfti tqam. Liv. Son cheval l'a jette pat terre, l'a fait tomber. IxcuTERE i^iiïOT. Flin. Faire fortir du feu. * Lacrj/mai aluni. PlMi. Tirer les larmes des yeux ; fiire pleurer quelqu'un. * Ti^fy.m. Utr. Faite rire quelqu'un. ♦ ^/uk» vonutum. PUui. Le faite vomir. I.xcLiERE. Orter, v.uider. Sceptrii twun ai AtiijHo. O.viJ. Eftre détrôné par quelqu un. ■*P«rii.î. Vir^. Eftre chafle de fon pais. Siiim txcMcre nndis. Scn. Étanchet fa foif dans les eaux o;< en beuvant. * Flamnu! pca-irt. K;rj. Quitter l'amour qu'on a, ie délivrer de la paillon de l'amour. JaSaiionem vcrborurn alictii txiitcrc. Cictr. Ofter \ quelqu'un des paroles de vanité 8c d'oftentation ; Luy rabbattte fon taquet, (comme l'on patle familièrement.) * Aient on alicm txciiters. Plm-Jm. Luy tioubler l'efptit , luy démonter la cervelle. , ■ . Ptcem excHjferat orhi. Lucan. Il avoit banni la paix de toute la terte. -, a Slaod fi fil , Ht me txcmiam , ntcjuc egridur domt , id rtjlat. 7ire!ir. Si ma femme vient une fois à le fçavoir, il ne me lefte plus que de vuider mon pais 6c ma maifon. IxCLTi femno. Virg. S'eveillcr. î,xcuTKt.s fiiid:a de manilius. Cicer. Quitter les eltudes. ExcuTERE /»/i^x«»>. Cicer. Foiiiller quelqu'un, pour voir s'il n'a lien de caché. * Non excum te , fi tjKid forte fem habuifti. de. Je ne vous foiiille point pour voit û vous n'avez point (Quelque cpée cachée. ftj" Exala atijue excute intelli^enliam tuam , ut videas. Cic. Ser- vez-vous de vos Uimiéies & de voftie efptit, pour voir fi. 65" ExcuTERE. Difcuter , examinei , approfondir une chofe. La voir à fond. •* Vires henditaiii excMere. VIp. Dil<;utei: la valeur d'un bien. * Genus alicnjui excutere, Ovid. Examiner la généalogie de quelqu'un , en faire une recherche exafte. "■ Hanc excutere cpinimiem mihtmtt vol::i rudicilùi. Cic. J'ay tien voulu difputer , examiner à fonds cette queftion pour ma propre fatisfaftion. EXDÔRSÛÔ, rxdiriitai, exdiniiâvî , txdirsuatum, exdirmarè. Ptaut. Rompre l'échiné à un animal à coups de bafton. EXËBENOS , genit. exel^inl. m. Phn. lierre précieulé fort , blanche , dont les ouvriers fe fervent poui polit l'or. EXËCÔ, ËXECTOS, EXHCTïO. cherchez ces mots pat une S. ExsEco, ExsECTLS , ExsECTio , patce que c'eft un com- pofe de Seco. „ _ - vx - ;»., .i ÊXÉCRÀBlLlS, EXËCaANDUS, EXÈCRATÏÔ, EXÉCRÔR. Cherchez ces mots par une S.ExSECRABtLis.^i.-. parce qu'il vient de Sucer. EXËCÛTIÔ. Ko^. ExsECurio, parce qu'il vient de Se^tinr. EXEDÔ, ixèdii ou ex.-! , éxedit ou exefi , prêt, exedt, fup. exe- tûm ; êxèderi ou êxêjfë. Lmr. Celf. Manger , ronger. * f ra- rncntnm ijuod mnuliQnes txcjfe incifinnt. Var. Le tcoment que les chaienlbus comm«accut à longei, * Vttitfiin umlsi mi- S>iiini-Curi. Le temps efface plufieurs infcMp- îieiis. *Te Qiitlidii rxedem. Terenl. Elles vous riitntntit exedlt. lions ou monumens. -^ Te qi„udii rxedem. ferem. Elles vous mangeront tous les jouts, elles feront tous les jouis à man- get chez vous. [d- ^£;riiudmei e.xidunt hominci. Cic. Les chagrins rongent ou minent les hommes. * Exedmit animis mœrtres. Cicer. Les chagrins ou les affliaioiis tuent les hommes. Jj" Tute hoc iiitrifti , tibi oliine cfi excdendi'.m. Tirent. VouS avez fait la folie , c'eft à vous à la boire. (C'eft un Proverbe pris d'une certaine forte démets pilé des Anciens qu'ils appcUoient Intrita. Le fçavant Ttaduacur de Tcience l'a tendu pat- un autre Ftoverbc en noftre Langue ; car mot à mot il faudroit ainlt tiaduite,) Tu t'es prépaie ce mets à toy-mefme , tu dois donc le manger. EXËDRA. ÉjlJ>a, gen. exédr£. (. Vjir. Citer. Exédre, Grande Salle oti font plufieurs bancs , fur lefquels les Philofophes, les Rhetoticiens & les autres gens de Lettres font alïis pout faire leurs difputcs 6c conférer des Sciences. Et dans Cice- ron; c'eft Un cabinet dé convetfation dans des maifons des par- ticuliers , où s'aftemhlent des gens de Lettres à deflein de conférer des Sciences & des nouvelles, comme autiefois à Paris chez feu Monfieur le Fréûdcnt de Thou. Ciceron ap- pelle Excdra , ciilu ad coUocjaeiidmn. Vitruve parle des Exé- dres au Chapitie 9. du 7. Livre , comme de lieux fott ou- vetrs, 8c expofez aux rayons du Soleil. HXËDRÏUM, genit. ixidrit. ueut. Cuer. îetit Cabinet de con- vetfation. HXEGt , Prétérit de Exigo. ÉXHMI, Prétérit de Exïmo. ëXËMPLAR, genit. exemplirh. neut. Cicer. L'Original d'une peinture, m. Tableau qu'on a fait fans modelle. m. ExEMPLAR. Hor. Exemplaire, m. copie d'un Livre ou de quel- que écrit. /. '^ ExcmpUr ittcrarnm. .^ifin-Poi. La copie d'une lettre. * Excrnplar teflamenti. Plin-Jim, La copie d'un tefta- ment. ^ Grtca exemplaria. Hoe. Les exemplaires Grecs. (tj" ExEMPLAR viix & murum. Horat. Un Exemplaire , le mO' délie de vie 8c moeurs. ËXËMFLARÊ, genit. e.xemplSrïs. neut. Lncr. La mefme Cgni- fication. EXEMPLARÏOM, genit. exemplarTî. neut. ( Seniproniui ProcU' liti Jiirifiimf.) La mefme fignification qu'ExhMPiAR. ËXEMFLOM, genit. i-.\««;(/(. neut. Cic. Exemple , exemplaire, modelle, patrou. m. * .ylliis exemplo ejfe. Ter, TruUrc exem- pliim aliii. Liv. Servit d'exemple aux auttes , leur donner l'exemple. * Vitiofi Principes plus exemple , cju.hm peccata 110- ceni. Cic. Les Princes vicieux font plus de mal pat le mau- vais exemple qu'ils donnent , que pat le crime qu'ils commet- tent. * Stn^iilaris c.vempli juvenu, ^ini. Un jeune homme d'une vie exemplaire. * Muiti more ijie atcjur exemplo vivunt. Plant. Il y a beaucoup de gens qui vivent de cette manière 8c qui fuivcnt cet exemple. * .Ad exempUm amb.iruj» moret eamm exijhmatis. Terent. Jugeant d'elles par l'exemple des deu.t autres. '^ lila exempli mnlitr , itta fsciiit dcciis. ^luint. Cette femme eft l'exemple & l'honneur de fou fiécle. Nttlh exempta , OU Novo exempta ati^uid facere. Leiitui-Cic. Faire une chofe le premier, fans avoir d'exemple , fans mo- delle. ExEMPtuM. Cicer. L'exemplaire , la copie eu le double de quelque écrit. * Scripta plunbm exemptis. Ovid. Dont on a tiré ou fait plufieurs copies, plufieurs exemplaires. Exempta eadifft biax litene. Cic. Deux lettres d'une mefme te» neur. ExEMPt genit. exèmtiii. m. Vtir. L'aûion d'ofter. Enlè- vement, m. . _ _ ■ , . EXCNTÈRÔ , exentèrâs ,' cxenlcrâvt , exe/îtérafum , exentérare. Proprement, Éventrer un animal, luy ofter les enirailUs , le vuider. [On trouve le Participe de ce Verbe dans Juftin en cette fignification naturelle , Exeuteraio lepSre. Juft. Ayant fait vuider un lièvre. [Dans Plaute il cft pris en un fens figuré , ExpeUiindo exèdar mifer aîQue extiilèror , (jtiomodo mih't Eptdici blanda diiia eve- nitnt. Ptttut. Malheureux que je fuis, il me femblc qu'on me longe & qu'on m'arrache les entrailles jufques à ce que je voye l'eftet des douceurs d'Epidicus. ^^lUinm culirum hn- leo, tjHi fini txenièrem marfiiptum. Fiant. J'ay un couteaubien affilé pour couper la bourfc à noftre vieillard. * Exenteravh mihi opes argcnitrUi. ftaM. 11 m'a volé mon argent. EXËÔ, ixls, ëxlv'i ou èxïi, exîifim, exiri. Cuer. Aller, partir, s'en aller , fortir d'un lieu. * Tiomâ. Cicer. Sortir de Rome. '>■ In falitudimm. Cicer. S'en aller dans la folitude. * in alias domis. Cicer. Changer de logis, aller demeurer ailleurs. Exire pajlum. Var. Aller paiftre. Cripuit oflium , exiiiir for.ii. Phiit. On ouvre la porte , ou fotr dehors. Ex.ium Ijiic noUem. Tir. Je voudrois n'eftre point venu icy. ExiRK in prxlinm. Liv. ^ .Ad pn^nam. Vtr^il. Aller au combiît. ''■ ^d opHs. VU». Aller au travail 0« travailler. * Jnali^uem exire. Stat. Sortir contre quelqu'un. t5^ Mihi ^nidem ex animo exire non po-ejî ejje Deos. Cicer. Je ne fçaurois m' ofter de l'efprit qu'il n'y ait des Dieux. ExtAE ex hominum mcmoria. Sen. Sortir de la mémoire des hommes, eftre oublié. ExiKL de viiâ, è viiâ. Cicer. Sortir de la vie, mourir. ExiRF. are atuno. Cic. S'acquitter on payer Tes dettes. * ,^rnm- nâ, Cicer. Sortir de mifere, s'en tirer. * Strvttia, ^Vrg. Sor- tit d'efclavage. ExuB. Cictr. Eftre public, eftre mis en lumière, paroiftre au jour. + In viil^us txierat ettr/i dixijfe. Stiet. Le bruit eftoit qu'il avoit dit. Exeuni liliri. Cictr On met des Livres en lu- mière. * Exit ix eniknat m vutgns orauu. Cic. Ce difcours pa- roift en public. ExtKK à fe. Cicer. ou Je «lenle fuâ. Sortir de foy-raefme, eftre horsde foy, fe tranfpoiter. * Ex poteflaie exire. Cicer. Sortir hors de foy , ne fe pas poUcder. ExiRH.Z-it/. Échçoir , expirer , palier (parlant du temps.) * Exiii dies. Liv. Le jour eft palfé , expiré , oa écheu. * Tempm in- duciarum mm Vienti ptpitlo exierat. Liv. La trêve que nous avions faite avec le Peuple de Viente eftoit expirée. *£.v;r eins folinionis , diei pecunia. Cicer. Le lerine du payement écheoit. 53» N'Jira licet v'ita Juper mille annos exeat. Sen. Quand nous vi- vrions plus de mille ans. Jn leiir.im dnm prehationes cvierant. Plin-Jun. On avoit remis s» différé les preuves à trois jours. Exire lela, en/es. Vir^. Efquiver, parer, éviter les coups qu'on nous porte. Exire in eafdem literai ou per eafdrm titeras. Quint, Finir par les mefmcs lettres, avoir la mefme terminaiTbn. I Exias m berliam. riin. Cioiftie, devsnili foitii en heibe, *ln I 34«? Tn vario} flexta- Se terminer on EXE. aUitiidinem. Pltn. Croiftre en haufeur. a«i»f. Faire divers tours. •♦ In anvilos. Pli. finir en angles. Super alic/uem exire. Siai. S'élever au delTas d'ïm autre, eftre plus grand que luy. , • ^"p^ti." ''""""■ f"'^"-- Q-"'"" fon rang, fortir du rang des c/i?ô flï ' ?°"J ™i" ^""^ ""<^ f^'"''l« populaire. ' œS de'1>^«.^^l- ''"^'^ ^-'Mf, Une épéc tirte. EXE. EXG. EXH.' Humitù exertus. Sit-ltal. Qui a l'épaule nue. bXESÔR, genit. exej'ori's. m. Lucr. Qui mange, qui ronge, qui mme. w. * i^Jliii mar.s exëfor muromm. Lucret. Le flux de _ la mer, qui mine les murailles. EXESUS , exësa , cxêsûm. (du verbe Exido.) Colum. Mangé , rongé, m. mangée, rongée./. * Exëft ides. Cicer. Maifons caduques , dont les pierres ôc le bois font longez de vieil- lefle. ^ Cu'is exifus. Val-Flacc. Rongé de chagrin. EXFÔDÏÔ, ëxfodîs, ëxfôdi, ë.-cfofs:im,ëxfSdèri'. Plin. Déterrer, _ tirer hors de terre en creufant. EXGROMINANS , genit. exgrnm'inâniïi. ( Participe du Verbe inufité Exgriimino.) Var. Qui fort d'une motte de terre, com- me font les limaçons 8c les vers. ËXGURGÏTÔ, tx^iir^ltas , ix^urgitârï. PUut. Par métaphore, J'-cgotge''. * Exgmgito pccHmam domo. Plant. J'ay tout plein d'argenit chez moy ; ma maifon regorge d'argent. ËXH.ÎREDATÏÔ,C7-i;. Voyez Exherëdatio, Sans diphthongue. EXHAL.ATÏO , genit. exhalatiënïs. f. Oc. Exhalaifon, vapeur. _ /. qui s'eleve de la terre 8c de l'eau. EXHALÔ, exhalas, exhal.îvi , exhâlatûm, exhâtâre. Virç. Ex- haler; jetter, pouffer une vapeur 0« exhalaifon. EXHALARE ««jOTiir/J. Ovid. * Lucem fuprem.im. Sil-Ilal. * Vîtam, Virg. Rendre le dernier (bupir> mourir, expirer. Rendre le dernier fouftle. ExHALARE wi»73, crapuUm, Cic. Cuvet ion vin. DilGpet les fume^es du vin. EXHAURIÔ, ëxhaûrlt, ëxhaïisly ëxhaii/liim , ëxhaûrlre. Cicer. Épuifer, vuider, boire, avaller tout , confumer.' * Poculum. Liv. Boire , ou avaller un verre de vin. * Poculum mottis. Cicer. Avaller tout le poifon. * Senlînam, Plin. Vuider la fentine d'un vaifleau. tÙ" t-XH.KVRiKE domos , urbes. Cicer. Piller les maifons 8c les villes , emporter tout ce qu'on y trouve. KJ" Exhamire domum fuam. C:cer. Manger tout fon bien , épui- fer fa famille de biens, fe ruiner. * Bonis cn/itaies. Cic Rui- ner les Villes, les piller; enlever tous les biens des Citoyens. ^ t^rarium , OU Pecuniam omncm ex .trario. Cic. Piller le tré- for public, l'épuifer. ''■.^ratorcs. Ciccr. Épuifer d'argent les Laboureurs. * Exb.virire hcredem legatis» Pim-Jun. Ruiner un héritier tcftamentaire à force de faire des legs ; le charger de tant de legs qu'il ne lu^ refte rien pour luy. Exhaiirne fentinam fitrum ex ttrbe. Cicer. Vuider une ville de voleurs , en chaifer tous les voleurs. Exhauïit xgrjtm cubantem fiuent alvus. Celf. Le flux de Ventre épuife & confume les forces d'un malade. Flavius hanc regioncm exhaurit. Lucan. Ce fleuve ruine 8c défoie tout ce pais pat fes débordemens. V,\H\VKiKZ mandata alicujits. Cicer. S'acquitter entièrement des ordres qu'on a receus , les exécuret de point en point oh ponftuellcment. [d" ExHAuRiRE. Ofter, emporter, chafter tout à fait. * Ser. mone follicitudines. Cicer. Diflîper entièrement les inquiétudes par l'entretien ou pat la convetfation. Exhaurire Jibi vitam. Cicer. S'ofter la vie, fe tuer. *.Partem aiicjuam laudum alicujus. Cic. S'attribuer une partie des loiian- ges qui font dues à un autre, les luy ravir. Exhaurire laijorem in rc aliquâ.Plm. S'épuifer de travail a faite une chofe. Exhaurire dolottm. Cicer. Supporter 8c endurer la douleur. Pœnarum exh^.ufium fatis eft. Virg. Nous avons aflez foufferf, nous avons efté aflTez punis. Exhaurire humiim ligonii-us. Stat. Ouvrir la terre à coups de boyaux. EXHAOSTÛS , ixhaTiflâ , txhiûijliim. Cefar. Épuifé , tari. 1». épuifée, tarie. /. * ExhauUus fons. def. Une fontaine tatie. /. ♦ ^mnes fotibus exhaiifti. Siat. Des rivières deflechées des ardeurs du Soleil. *Vbcr exhauflum.Virg. Une mammelle épuifée , ou le pis des animaux épuife. itj* Exhaustus magnifitentiâ piîbiicorum opcrum. Liv. Qju s clt épuifé par la grandeur 8c la magnificence des édilicss pu- blics. -K^bui exhauflum ejfe. Stat. Eftre épuife de biens , n'avoir plus rien. ExI.at'Jfa ejl l/eni^nitat 'amicornm. Cicer. La bonté 8c la libe EXH. EXI. talite de nos amis eft épuifee : ]'ay épuife leur boutfê & leur crédit. Le peuple tuine «« épuife' de On a effuyé une partie du tra- Cktr. On n'en patle plus , le Liv. Exhduflu filil/s impenjît, dépenfes. Jars cfï exhun/la Ubsyiï, -Ovid, vail & de la peine. (é* Exhaujius eji ferma hominum. bruit en eft paflë. ÊXHëDRA, l'oKJ. Exedra. ÊXHËURIÛM," forftExEDniunf. fiXHERBÔ, txlKriiâi, txhërbav'u txhêrbâtûm , exliêriârë. agrnm. Colnm. Ofter, arracher les herbes d'un champ. ËXHËRËDATIO , genit. txhtnrlAiion:s. f. g«.■ll^ Exhéréda- tion. /. Privation d'un héritage , ou l'aftion de deshériter quelqu'un. £XH£RED.\T0S, txhercdâtâ ,ixhiridi:ïim.^uR-td Htrin. Des- hénté. m. déshéritée. / ÊXHBRÈDO ) cxhërèd.is-, exh^rcd^vt , fx!:èrëdâtftm t (xhèrëdârë. Cicer. Deshériter, priver quelqu'un d'une fucceflîon tu d'un bien qui luy appartient. ËXHÉRËS, genit. exhirëdïi. m. ir f. Cictr. Deshérité. «. dés- héritée, f. * Scriùere /t'ie ch^io cxhercdem Jilitim. Vlp. Des- bériter fou fils par Ton teftament fans en silléguet aucune ciiife, fans dire pourquoy. Exhcrcdtm fe fxctre ùeuis fuis. Pl.i«t. Donner fes biens à un autre, s'en priver, s'en dépoiiiUer. Exhertdem vitx fnte aliijHcm faccic. FUiir. Priver quelqu'un de la vie. EXHÏBËO, exhibes, exhibUt, exhîhhûm , exhiber?. Plant. Produi- re , montrer, faire paroiftre , repréfenter. * Exhibe ji\m vo- ci! fîdrm. Phxd. Faites-moy voir l'effet de vos paroles. * Ex-- hibêre iUcui ajfutum parrntu. Plin-Jnn. Montrer à quelqu'un , luy faire paroiftreune affeflion de père. ''■Exhibère reum.Vlp. Repréfenter un homme accufé dont on s'eftoit chargé. ♦T^- thnes. Pli». Préfenter fes comptes. Ficitm pttrciitis exhibère. Plin. Reflèmbler à fon père. Da modo meo pcricuh , rem fatxiam ej^o exh'dcbo. Plan!. Donne maintenant, je t'en répons, je te fais la dette bonne. ExHJBERE a/icui nfgûsittm , moUjlmm. Plant. Faire de la peine, ou des affaires à quelqu'un , luy eftre incommode. * Curam alkui Tibiil. Luy donner du chagrin. EXHIBÏTÎO , genit. exhibitiinis. t. ^uU Gel. Exhibition , repré- fentation. /. EXHILÂRAtOS , exhiLtrità , exhilarâlUm. Cicer. Réjoui, m. réjouie, f. ËXHlL.^RÔ , exhilârâs , exhilârâvî , exhUârâlum , exhîtarârë. Plin. Réjouir, récréer, égayer. ExhiUrantur arbortj. Colttm. On égayé les aibrçs , fbit en les émondant , oh en les labourant par le pied , ou en les fumant. EXHÔRRËÔ, ixh'orrês, ou ËXHÔRRESCÔ , exhorrèfch ; ex- horriii ; exhorriré ou exhorrifccré. Cit. Eflre faili de frayeur , frémir d'horreur. * Exhorrcfcere ■vultus alicujus. Virait, A- voir horreur de la veué d'une petfonne , en eftie épou- vanté. £XHORT.\TÏÔ, genit. exhartalim'ts. f. Planc-ad-Cicer. Exhor- tation. /. encouragement, m. , ËXHÔRTÀTIvOs, ixhottai'ivâ , txhortat'itiûm.S.umtil. Propre, _^ bon, o,i-â. Cicer. Exiger , demander à quelqu'un qu'il paye fon écot. * Nomma. Cner. Demander fes dettes, fe fai- re payer. * Votnm. Ssiet. Demander l'accomplilfemcnt d'un voeu. •* Exi/^rre viam. Cicer. Exiger des habicans qu'on rac- commode les chemins publics , les obliger à la corvée pour réparer les chemins. * Imperatam pscmuam. Cicer. Lever les deniers qu'on a impofez. * Veritaitm ab aliijuo. Plin-Jiw. Ti- rer la vérité de quelqu'un , l'obliger à nous dire la vérité. * Exigire pondus. Suei. Voir combien une choie pelé, deman- der à pefer une chofe. * ^atcrnos denarios in f ululas vint amphSras portorii nomine exrt^ijfe. Cicer. Qu'il avoir exigé qua- tre deniers pour chaque amphore de vin pour le droit d'en- trée. * Exigit ntctjfuas.. Cher. La néceffité le demande , le requiert. ExiGERE. Mcfnrer, régler, rapporter. * .^d perpendicnhim «- tumnas. Cicer. Appliquer le plomb aux colomnes pour voir fi elles fonr droites. * Noiitc ad vcflras leges atqnc injliiiiia exi- Xere ea cjf4£ Laadamone fuiit. Liv. Ne jugez pas félon vos loix & vos couflumes de ce qui fe fiiit à Lacédémone. * .Ad vires opus txigere. Ovid. Régler fon travail félon fes forces , le mefuier avec fes forces. ExiGERE. Pafler, traverfer. "^ IVibemum mare exigunt circa bru- mam. Plin. Ils paffent la mer vers le folftice d'hiver. Magnam partem noQinrit in imagine tua vijtH exiqo. Pltn-Jttn^ Je paffe une grande partie de la nuit etlant éveillé à con- templer voftre portrait. * fy£.iatcm , tcvum , annos in /Unis exigtre. Plant. Virg. Faffer fa vie dans les forefls. Cnins causa hanc ^rnmnam exigo. Fiant. Q\}i eûes Caufc qiJC je fouffre cette mifére. ExiGERE. Finir, terminer, achever. Mediam dits cxigit horam. Ovid. Il eft midy. Cùm fnmmas txtgtt horas confmnta dics. Sen, Quand la fin dc noftre vie fera venue. ExiGERE. Diyifer ,' partager. ' * Jupiter annum cjuatuor fya- tiis exègit. [ch^d., Jupiter a divifé l'année en quatre f^i- foHs. ' "" - . ExlGEKE ferrnm OU enfem ptr pe&in. Virg. PaCTer une épéc aU travers du corps de quelqu'un. ExiGERE de ic aliijuâ. Plin-Jnn, Difputer d'une chofej exami- ner, pefer les raifons pour Se contre. EXÏGOë. ( Adverbe. ) Terent. Petitement, peu. * Exigul fumium facere. Terent. Faire peu de dépenfe. Dépenfer peu. * Prxbent exignè jiliis fnminm. Terent. lis donnent peu d'ar- gent à leurs enfans pour fe divertir. * Ex gui fe hahuit fru- mentnm dies triginta. Ctcfar. Il y eut difette de bled pendant: trente jours. ExiGuè firipta ipifloU. Cic. Une lettre écrite d'un ftile Cmple 8c rampant^ ËXIGOITAS, genit. exiguitâtis. f. Var. Le peu d'une chofe. m, Exiguiié. f. * Lallis exiguiias. Var. Le peu de lait. * Cibi. CotuM. Le peu qu'on mange. * Copîarmn. Cicer. Le peu de troupes. * Temparis. Liv. Le peu de temps , la brièveté du temps. * Exiguitas volnpiainm. Cicer. La légèreté des plaifiiSj peu de plaifirs. ExiGuiiAS ff//u. Ctef. La délicatefîè d'une peau. ËXlGÛdS , exigiiîi , cxigiiûm. Cic. Petit, m. petite. /. Peu. * E«;'." gnit amicorum copii. Cicer. Des amis en petit nombre, * Spes exigna. Liv. Une légère efpérance. 50" .yinimi cxiguns. Ctaud. Un petit courage. [ Cet Adjeftif a Exrgiiîiis, Adverbe Comparatif dans Ulpien ; &i Exîgû'ifsi- m;ts, ex:gHifsim!i, exiguifsïmûm, Superiarif dans Ovide 8cPli- ne. ] _*''Exignotenipore. Cic. En peu de temps. ËXIGOUM, genit. exigii'i. neut. Comme un fubflantif. Liv. Le peu de quelque chofe. * Intra temporîs exiguum. Ovtd. Ln peu de temps. •* Exignnm camfi amc cafira erat. Liv, Il y avoit un petit efpace de terre entre le camp. hîïLlcA canfa. f. f'ft. Plaidoysi contre un exilé. iiXlLlO. Voyt'. E.'isii.io, EXî- 3fi Exr. EXILÏS, ïs. m. U f. ic hoc exile. Adjeft. Ovid. Petit , mênu, milice, grcfle. ?». petite, menue, mince, grefle. f. *£xllis afer. V'jr. Un fangliei qui eft maigte. * Domui cxVii. Harat, Une petite niaifbn. tû" Gciui! fermonii cxitc. Cic. Une fotte de difcouts fèc. £vi.'M diceri. Cicer. Dire des chofes balTes & peu confidé- lables. EXILITÂS , genk. txiliiâth. f. Plin. Tetitefle. / Oppofée à la grofleur. * Foliomm txtlirni. Plin. La petitefle des feuilles. * Vitit. ColKm. La petiteflc de la vigne , dont les branches font menuirs. ♦ Vtcis ftminca cxtlitm. Quint. La voix giefle de femme. tfr ExiLiTAS fermsnis. Cic. Secherefle d'un difcours. f. EXÎLlTËB.. (Adverbe.) Ciier. D'une manière fe'clie, (en par- lant d'un dii'couts. ) ÊXlLlOM, genit. ixdïl. neut. dcer. Exil , banniflement. m. * Multitrr ex}lio. Tdcit. C:cer. Chaftiet quelqu'un par la pei- ne du banniflement, l'envoyer pour punition en exil. * Tôt nobilrjfimdrttm feniinarum cxîlia & fngi. Tant. Tant d'iUuflres Dames profcrites & fugitives. EXlMlE. (Adverbe.) tii/. Excellemment, noblement , par ex- cellence, parfaitement. * Eximii dili^m. Cuer. Aimer pat- ticulicrement quelqu'un , avoir une affeftion toute particu- lière pour Iiiy , OH une amitié diftinguée ou de diftinûion. * Eximiè oiiHttnm Tcmplum. Liv. Un temple magnifiquement •li richement orne. CXiMïOS, tximm, iximiSm. Cicer. Qiii eft tenu pour rare, ex- cellent, fingulier. m. rare, excellente, Cnguliéte. /. Qui eft au delTus du commun. * EximtMm in^ettinm. Cictr. Un cfprit rare & fingulier , un excellent efprit. * Eximii fpe aJaUfims. Cicir. Un jeune homme d'une grande efpèrance , qui promet beaucoup. Nc^ue effet verijimile y cùm emnibm Sicuîis faceret injuriai ,, te Un ttnum eximif.rn , ttû cojiJitlcYet y ft*ijfe. Cicer. Il n'eft point croyable que lors qu'il maltiaiitoit tous les Siciliens , il vous ait vous feul exemte 8c tiré de pair , pour avoir foin de vous. £XÏMÔ , ëxïmisy cxêmï y ëxlmtiim , cx'imerK Cat. Ofter, arra- cher , tirer. * Cufrejfos cum r.iHiciim. Cat. Arracher des cy- près avec leurs racines. " Lupiiin fith terrn. Plant. Tirer des Pi_crres de deftbus terre. * De dotio vinum, Cat, Tirer du vin d'un tonneau. * Exemi/îi PiercU hanc patèram^ Plant. Tuas orté ««enlevé cette coupe à rterelas. ♦ Inde non' te eximam. Tcrtnt. Je ne te tireray point de là. ExiMEHE. (avec divers régimes qu'enverra dans les exemples.) Exemtcr, délivrer, ofter. préfetver, garanrir. * Scrvitio ou fervitute, OU m hhtrt/ittm'. L:v. Ofter quelqu'un de fervitude, l'en tirer, l'en délivrer, le mettte en liberté. ♦ .Aiiijuem tx titlpây rx Kiiferiii. Cicer. PLuit. Délivrer quelqu'un d'une fau- te dont on l'accufe ; le délivrer des miferes. * Ex okjidione. Cicer. Le délivrer d'un ficge. * Dtcm ex menfe. Cicer. Ofter, ' «trancher un jour d'un mois. Exi?nirc ahciii quod emn aiigtt. Cicer. Délivret quelqu'un de ce qui liiy fait peine. Vil Hin excmit .AchiU'.m. Prnp, La force n'a pu empefchei Achille de mourir, ne l'a pu exemtcr de la mort. ' Nox demum inclinantes tùm ie^iones adverse pugnt exèmit. Ta- •lit. La nuit feule nouî fut favorable 8c fauva nos légions qui commençoient à pliet. fttjiie ciinfloi inf.imix , fctjue rnorti ix'immt hortalur. Tacit. I! Jes exhorte à fe garantir du fupplice , & les autres de l'in- famie. Eximi noxie. Liv. Eflte abfous d'an crime. Eximire ilt<]uem tx reis, ou de riis. Cic. Excmter quelqu'un d'une aftion intentée contre hiy; renvoyer l'accufe, luy don- ner congé , lots que fa partie ne fe préfente point. Eximere atiqifim ex .trarti. Cic. Ofter du rollcceluy qui eftoit à la taille, iuy rendre le droit de bourgeoilîe. ♦ .^grnm de ■veElii^iihhf.i. Ctccr. Exemter un champ de taille , l'affran- chir. ExiMFRF fempnt, diem , Ikc. de. Gagner temps , faire perdre le temps , tiaifner 8c tirer en longueur. " Mettttui citumtii.i dietndi irr«piis exêrmt. Cit. Mctellus par mille railleries faites à deflein a fait perdre le temps (de conclure contre Clodius.) 11 a amufé , & fait peidte le temps ; Il a éludé l'affaite 8c EXI, EXJ. emperchc' l'exe'cution. Eximere namero. ^int. Choifrr, mettte I pMt, titCt du nom- bre, féparer. Eximere hononhus. Plin-Jmi. Priver des honneurs. Eximere aliejuid mcmori^. Suer. Abolir une cho'fe , en faite perdre la mémoire. Mimonnmiijuam vos eximet nvo. Virg. Vous ferez toûjour» dans le fouvenit de tous les Siècles. On paileia toûjouis de vous. ËXiN._( Adverbe. ) f om Exinde. Virg. Enfuite. E.XiNANÏÔ, cxtiiânii, èxinâiiit/i, ëxinànitûm, ëxïnântre. Ptin, Vuidcr, évacuer. * ^Ivum. Ptm. Vuidei fon ventre, allet abondamment à la felle. ♦ Vnnam. Plin. Pifter. ExiNANiRE. C^f. Cuer. Dépeupler, dégarnir. * Exinanire agmt T/elfigales. Ctier. Piller des terres ttibutaiies , en faite le dégaft. [d" ExiNANiRK aliquem. cicer. Épuifet quelqu'un de biens , le piller entièrement ; Le mettre au blanc , ( comme l'on dic ordinairement. ) Exinanire acitm. Cjf. Dégarnir le cotps de bataille. EXINÂNITIÔ, genit. exinaniiUmi. i. Plin. Évacuation. Inani- _ tion. f. EXINÂNItOS , a. , ûm. Cicer. Ruiné , pillé. Vo^z. Exiha- NIO. ËXÎNDË. (Adverbe.) Liv. Enfuite. HXÏSTIMATIÔ , genit. txiflimatiinïs. f. Cic. Opinion, penféc, /. fentiment d'une cholê. m. ExisTiMAiio. Cicer. Nom. m. Eftime, réputation./. * Hom» ma^ni extjlimatio'iis. Cic. Un homme d'une grande réputation. * Homo /me exijfimaiione. Cic. Un homme faiis eftime & fans réputation. ÊXÎSTIMÂTÔR., genit. exiflimatôr'is. m. Cic. Un homme qui juge bien des chofes , qui en penfe bien. Un Connoifleui , qui fçdit juger du prix des chofes. »;. UXÎSTIMO, exiji'tmasy extftimavi , txift'irnâtïtmy exijl'imarê. Cic, Eftimet , penfer , juger , porter (on jugement d'une chofe. * Bonus es citm iixc exijîirnas de me. Ter. Vous eftes bon d'a- voir ces fentimens là de moy. ExisTiMATu f.icile. Liv. Facile à penfer on à juger, qu'on peut aifèment penfer. ExisTiMARE tfnf ou mate de alicjxo. Cicer. Penfer bien ou mal d'une peribnne , avoir bonne ou mauvaife opinion de luy, * Exiflimare de aticjuâ rc. Cit. Porter jugement d'une chofe, dire ce qu'on en penfe. rtj" Suis mortbHs alium exijlimare. Cic. Juger d'un autre pat fby- mefme. Ex his exiftjmari fotefi de ejus ingénie. Cic. On peut juger par là de fon efprit. V.xism\o?. prudens. Cic. Je pafl'e pour prudent. ËXÏSTÔ. ro^fz, Exsisio , parce qu'il eft compofé de Si/lo & d'(.v. ËXÏTÏABILÏS , û, m. Si/. Se lioc exiilabïlë. Adjeft. Cic. Et ËXITÏALIS, ïs. m. & f. c> *»£ exilialè. Cic. Et ËXÏTlOSOS , exitiôsà , exitiisûm. Cicer. Pernicieux, m. perni- nicieufe. f. Fatal , dommageable, m. fatale , dommagea- ble. /. EXITÏUM, genit. ëxltil. n. Cic. Ruine entière. /. malheur fu- Aefte. m. * ^os pro glonâ Tjeflra. iilens t\d ixitiutn otferrem^ Tacit. Tout preft , s'il en eftoit befoiu , à les factifier pour voftre fervice. * Gravi exttio jicrncre alitjitem. Hor. Faiie mou- rir ciuellement quelqu'un. * E/se cxiiio aticui ou exil mm. Cicer. Kirç. Eftre caufe de la peue de quelqu'un. EXItOS, genit. ëxîtus. m. Cicer. Sortie, ifilie. /. Pour fortir d'iin lieu. * Exiius alveoriim. Plin. Les iflués des canaux « des lits de viviers. ExiTus. Cic. UTué. f. événement, fiiccés d'une affaire, w. * f»"- tigit exitus tjtitm optabamus. Cic. Nous avons eu le fuccés que nous fouhaitions. Exiius. ru: Fin. /. * Exnu anni. Liv. Sur la fin de l'année, à la fin de l'année. * In exitii cfl jum meus conJuUtm. Cicer, Je fuis fur la fin de mon confulat , mon confulat expire. * Exitus x'ir.f. P/if. La fin de la vie, Exitus. T,.» ËXÔRDESCÔ, Voyez. ExsoRDi-sco. EXORDloR, exordin'j, èxirms iHm , exlrdm. Cic. Liv. Com- mencer. ♦ Bellum. Liv. Commencer la guerre. * ^rxmias Piaiii. Commencer à agacer & à fe picoter. Tune d:. ère exorfu, eft. Cuer. Alors il commença à parler , «a Ion difcouis. * Periexe modi., .,., i exorjm es. ac. Achevés c-^o" ?23"' ce que vous avez commencé. ^^^J^nki^.y."- '■■'■ î^-""=.'^°«mencemcnt. ExoRD.uM «../,. ccer. Le commencement d'un mal. * Pu,nt. ( irg. Le commencement d'un combat '\°ftr«Vo":;tmpofa:'"- """^- ^«luattcÉlemens donne. ÈXÔRÏÔR, èxorcrn, cxini,, sRm, 'cxorhl. Lucr. Sourdre, for- nr dehors naiftre prendre fa fource .„ fon commence- ment, (payant des fleuves Se des fontaines.) Se lever, f par- lant des Aftres.) ♦ Exonii.r Hdla. Plaut. Une étoiUe fe levé * Exor.imclamo,. Ovid. Un bruit fe leva. * Exmumur dolcet utero. Plaui. Elle commence à fentir les douleurs de l'enfan- tement , elle eft en mal d'enfant. *Far„a exortei efl Hcrufc» aAmmuf^jue ingen-es confcnbire txercitm. Liv. Le btuit fe ré- pandit que les Tofcans 8c les Samnites levoient une grande armée. * Kulla exoneiur mora, ijuominus, icc. Cef. 11 ne fur- viendra aucun empefchemenr. "T.ix exort„.s eft Lyd,a. Occr. Il devint Roy de Lydie. * Exorta funt h ijut pertiobai fine lui impudintiâ. Tirent. Vous eftes U leule , qui troublez tout par voftre impudence. ♦ Exonare ali^ms. noftiu ex oj.b^s iilior. Vr,j. Qu'il naiflc de noftre fan" _ quelque vengeur de cette perfidie. ÊXÔRÏtNS , genit. ixonhiiÏ!. omn. gen. Cicer. Naiflant , qui le levé. * ^nnus exontns. Tibul. Le commencement de l'an- née, 1 année commençante, f Exoriem, ou Sol exoriem Var Virg. Le Soleil levant. Le levei du Soleil. EXÔRNAtIÔ, genit. exomaironn. f. Cicer. Ornement, m. «» 1 aftion d orner. Décoration. /.♦£.v(,r;,.,f,o,„i verborum..Aua- _ ad-Heren. Les ornemens , les figures d'un difcours. hXORN./^TUR, gen. exornaiorh. m. Cic. Qui orne, qui pare, _ qui embellit. Décorateur, m. ^ r » EXORN.ÂTÛS, exornâta, exornâiûm. Cic. Orné, pare, embel- li, m. ornée, parée, embellie. /. * Exornam, ctmitatu. Pli.i. Bien accompagné, qui a un cortège honorable. ta» ^deo exornaium dabo , adci d.pixiim, ut, dum vivat, mcmt- nerit femp.r mei. Terent. Je l'accommodetay , je l'ajufierar de toutes pièces , en fone que tant qu'il vivra , il fe fou- vi^endra de moy. [ Cela eft dit ironiquement. ] EXORNÔ, exornai, exornavï, exornâtUm , cxornâre. Citer. Or- ner, pcrer, embellir. ^Tridinium. cicer. Orner une fale à manger , la parer. E.XORNARE aliqiiem donis. Stat. Faire de beaux 8c magnifiques prefens a quelqu'un. * .^iiquim magiftraïu. Plm - Un. L'ho- norer d'une charge. ta- ExoRNARE fe lepidis meribiu. Plant. Prendre des mœurs hon- neftes. ExoRNARE tiuptias. Plant. Faire les préparatifs d'une noce. *^i- jiem. Sallnft. Ranger une armée en bataille. t> ExoRNARK aliquim. Plaut. Appoft et quelqu'un, le préparer àfaire quelque fouiberie, luy faire le bec. ËXORÔ, exorâs, exirnvi, exornw.m, exirarè, PUut. Cic. Ob- tenir par prières. * .^licjue?» ; ou ali^jnid ab aliijuo. Obtenir , impetier quelque chofe d'une perlonne, le gagner , le fléchie • par prières. + Vnum exorare finne noi. Plant. Accordez-nous la grâce que nous vous demandons : lailTezvous gagner à lu ptiere que nous vous faifons. ♦ Sme ixirem te tliti veniam, PUiit, Pardonnez- leur pour l'amour de moy. Exorare iriftniam ahcujus. Plin-Jun. Faire tant auprès d'une pcrfonne qu'il quitte fa tiiftefle. Illius facics ûjnorcm txorat. Ovid, La beauté de fon vifaf'e infpite de l'amour. ° Exorare alitjuem atitri. Suct. Réconcilier quelqu'un avec un autre par piiérei ; les remettre bien enfemble. EXORS. Voyez. ExsoRS. EXÔRSA , genit. exorsirTim. n, pi. ^ir^. Commencement , Tora, I. ï y exoj- EXO. EXP. Préface. /. * Lor,gii cxsrf*. n. pi. r/V|. EXPAVËFÂCIÔ , exp'^vcf^ch vëfîtceré. Srn. Epouvantei de l'épouvante. ËXPÂVËÔ, expivèi, ou ËXPAvESCO 3f4 exorâe, prélude, m. E.xmsXXtr«--™. ( du verbe £W«r.) Cic. Quia Ex^oR'^us!"(cn Cgnification paffive.) Wrg. Commence, m. com- mencée. /. „ . -C.n, EXÔRSOS , genit. exinui. m. Cicfi-. Commencement. i.xor- de. ?w, t ■ ^ n/ ËXÔRTiVOS, excri'ivH, ixùrûvtim. (du Verbe £x)r;»r. J i /<«. Qui concerne la naiflance. , . EXORT1VU6. l'Im. Oriental, m. Orientale. /. du cofte d Onent. * uA parte cxortivi. Pin,. Du cofté de l'Orient. ZXÔKTOS, exirl", exàrtnm. (d'Exoricr. ) Ctccr. Ne. j». née. /. » Uuti* mois exaria. Vng. Il fe leva une grande )oye, il y eut une grande joye. ^ Stl ixortus. Luc. Le Soleil levé. Lis ExORTA. Sti'. Un procès mû & commence. EXÔRTÛS, genit. exàrtus. m. .AuH-ad Hcren. Le lever duSO- ËXÙS, "genit. Ix-ofsis. omn.gen. FUm. Defofle. m. defoflee./: qui eft fans os, qui n'a point d'os. j u,- ËXÔSCÛLATIÔ, genit. exofiuUnanû.f. Pli". L aftion de bai- EXô'sCijhkrilS, exofctlâii, exar^Klârûm. ^iul-Cdl. (Dans un fens figuré. ) Ayant comme baifé , agréant beaucoup une chofe. ËXÔSCÛLÔB., allis, ou ÉXPALLESCÔ, expMfco; 'xpnl- /,-,, 5 expallêré OU txpallifccre. Plant. Pàlii , devenir pa e. * PAœt* fMià expalhiit umùrâ. Lmr. La Lune devint palle tout d'un coup. * Expallire mita. Stat. Pâlit de peut oh d ap- préhenfion. EXP. , cxpiivrfrc'!, expàvê/SSUim , txpî- , iiirpitet , donner de la terteui-. EXrÀLLlÛR , expalhârSl , txpaUïaliis sûm , expalltari, Perdre fon manteau. * Expalliaïus fum, mtfer. PUut. On m a ofté ou pris mon manteau , malheureux que je fuis . ^ EXPALFÔ, ixpâlpât, expalpâvl,rxp.,lpM:r«OT. Mot fait par Plaute. Enjôleur pour tirer de l'argent des autres. _ EXPANDITÔR AMNIS, genit. expmJitôris amms. m. I lin- Jm. Un fleuve qui fe répand , »« répand fes eaux lur les ter- res ; comme le Nil. _ _ _ _ tXFÂNDÔ, ixpandis, ispancTi, èxpafsfim oa expanium,expim- diré Pl:n. Etendre, déplier. Épanoiiir. * ^va expandunt aUs. Pli". Les oifeaux étendent les aifles. * ExpAnd-t florcm rofa. Pli'i. La tofe s'ouvre , s'épanouit. i> EXPANDERF. ahqmd diSii. Lmrtt. Expliquer une choie , la développer. ....„,. _. , , ÊXrANGÔ, expângU, expânxi, txpMgere.Phn. Ficher & met- tre ♦ Stdcra Ad imrrnam cspanxit. Plw. Il a marque exaûe- ment la place des conftellations : il les a fixées chacune a Icut place. , EXPASSOS, expÂfii, fXpÂpûm. (d'Expando.) .Anl-Cdl. Eten- du, ouvert, épanoui, m. étendue, ouverte, épanoiue./. *£*- palU fins. Tant Des portes ouvertes. EXPÀTIOb,, i'yA. Cicer. Payer fes dettes , fe délivrer de fc4 créanciers. _ . ^ a ■ . vr.. Expedne bcni raiiones fuAs. Plaut. Faire bien fes aftaucs. Net- toyer fes affaires , les rendre nettes. EXPFDIBO, pour EXPKDIAM. P/»£. f'o/. ] .j-.-„„ J» ExPËDÎTib , genitf expid.tiinU. f. C^- Une expédition de guerre, une campagne, f. * Expedit.cmmfacere •^2''"'/ Phn. Faire une campagne en trois mois. tnm io expediiioniM. Uur. Mettre fon uKolTXli, c>:lii»â, o'S'mm. £•«, Dégagé, dclivté.dé-^ Educiri exerct- arniée en cam- EXP. bittaSé. m. dégagée , déliviee , débarraffee. /. * Cm'ts ex- feditm. Hùrdt. Débarrallé de foins. ExpEDiTvs. Cucr. Prépjré , apprefté , preft. m. préparée, ap- prcftce, prefte./. * Hxpcditi ad cjidem homints. Cic. Des hom- mes preft» à taire un meurtre. *".""TL'S. Facile, aifé. m. facile, aifée. f. Qui n'a point de difficulté. ♦ ExftdilAncintia bahet in tK.î frovmiiâ. tuer. Il a des aftaiies fort faciles dans voftre Gouvernement , on prefles a |Uger. ♦ Exptditum ,ur. Cictr. Un chemin ailé. Expidiii eijuita. Sallnjl. Cavalerie légère. * ExpcdiiKi txeni- tui. Llv. Des troupes armées à la légère. Bxpedita manui. Ctef. Camp volant, troupe de cavalerie. Cum txpidiiii coharuiiii. Tant. Avec l'clite des cohottes. [ Cet Adjeflif fait au Comparatif £A.;;!;^H;iV , m. Sx. f. Sx. /jic expcdiiifis: it 311 Supe&itif E.\frdiiïjumûi , exptdttifiimà, tx- prdinfi'imim.] * Expidiiiar via ad hmsra. Ciccr. Un chemin plus facile pour arriver aux honneurs. * Expid:nJ]imt,m un- ^Htnium. PItn. Un onguent facile à faire. ^.i pranumiavdmi exptduui vir. Cicer. Va homme qui a U prononciation belle Sx libre. A> ^uid h, cxpidùo m„ p,. PU„. Afin qu'il n'y ait lien de bien difficile. ÊXTËLLÔ, f.v/.?;;,"j «/.ï/7, èxpnisûm, êxpilUrr. ciccr. Chaf- «er , jctter , pouffer dehors , repouffer , baunir. • ^l,^«cm riino. CefAr. Chaûer quelqu'un du Royaume. » ExpdUre m opm. F [m. Challer, envoyer quelqu'un à fa befogne. W" txPEiiEBE Lan,, ir fmunii omnihiii. cner. Priver quel- qu un entièrement de tous fes biens , l'en chaffer par vio- lence. * ExptUtri mras p,a<,rt. Lucr. Bannir les foins & les inquiétu- des de fon efprit. * D.fidiam. VUm. Bannir la pareffe *£i«- Î!"/'°^Tr '-'^"■r ^^ P°'"' '^°"'"- * Mimor,,,,, b.neficwrvm. C^l. Oublier, 0« faire perdre le fouvenir des bienfaits. ♦gWf- um. iil-ltal. Eropefcherde dormir, troubler le repos, i- S,:i- unt.ar,, ahc^jus. Tlm-Jun. Rejetter , repouiTer le fentiment de quelqu un. * ExptUcn t„J[,m pulort. Cainl. Guérir la tOU.Y. Expiilii m»b«m htlhhor,. Horat. Il a guéri fa maladie en pre- nant de l'hellébore. ' ExpclUrt f, i ptricHh. PUut. Se tirer de danger .« d'un mé- chant pas. ExPELLi ava. Lmr, Mourir. ËXPËNDÔ , îxpèndu, ixphid-.,cxpc„mm, ïxpindiyc. Plaut. Peler. * Expenderc a^tum aw,. PU«t. Donner or pour or, o» poids pour poids. ' "* "' ' "•• "^rpf hnnîZ"!™ ''"".f"'-' "P'"'''- P'""'- On devroit acheter cet hommela au poids de l'or. Il vaut fon pefant d'or. EXPENDRRE. Payer fatisfaire. *Sc.l.s, ou jLri, p<.„a. expcn- d,r, o«r Satisfaite pour un crime; endurer, foufftit la pei- ne de quelque cr.me. * E.^pendne pœna, aluni. Ocer. Eftre chaftie « puni par quelqu'un. * Peinas capi,,. Ta.it. Elire de- capite , avoir la tefte coupée. ^Ë^^l' ^-'',^'"'""'<^o'='''i"« de ptés.péfer attentivement. eufmefm^.'V/- ^'I- Qy'ils s'examinent & fe conCdérent moir U ■ * ^'f'"''"' •'J'""- C.cr. Examiner bien un té- ?n IV """" ^^ '°"^ «^o"^" «n l'interrogeant pour voit Frair^.' ^"'"- "'^^"^'- *■• ''"'"• ^''""'- -Oéi^'^k. f. ^1.crer?^ton&"' "^"'•"'"- '^'■'"■- Pefé à la balance. «. Wqué" m Zff'^' '""»««. P'f=. dans un fens métapho- P „ T^" ""'"'"^e, examinée, pefee. /. » E.xpr>,n, /radn EXpInSOM MT"''-"" ''■"" P" '^g>= ^ comp-ik!^"'"- 7depenr^V^";;;;r/-""^^ Ladepenfe, ce qu'on rre .1 compte îa^t^^^^^' °" ^"P"'^'"' ^"''»"-- '"■• Met- mettre fu? L compte tfcs'Vfe^te'f^i" ° "'"" ^" rtn .i.r..'k - 1 r '^ '"'""^ """la UriDitur accepta. F lin P^fficr.. a.;. Év'eifl/r. «r'é^^^îI'Vue'ffif ''""'• "" »? EXPERGEFACERE malnm aUqucd PUut R^l,. m' je Chat qui doit. * Tamt fnb,,, cxpag^^aM luliam tmnnl- EXP. 3yy Fy*?Pr rr^'^^^,'^- ^^ '""•"'" "'"«'"'> f°«e l'Italie. 1^ .? Mi "^^ "fr^'f^""' "M.i'fÀar,m.Salt»Jl. Éveil- le^ réveille. «. éveillée, réveillée. /. Efl'reS,' s''%'^n' "^"^'^^"*'' '«- ' «'"^'/-î- ^''«• ËXPËRCTS^A^' ^"'- ^' "'='™= qu'ExPFRQEr^c.o. S éveiller , fe reve.iler. ( Ce Verbe fait aullî au prêter Ex- rifl „ ' n 'Ï\P''"""' ■ '""'""t qu'£.v.,r,«7«,, foit lé d'Jillëiriy"' '"y-^Û'^^i 6c Expert J.,i.i eft éveU- '^cunVe'r^'.-îîT'^'^".'""''-'"' "t'""'""- -^"'V. Afin que cha- _ cun le réveille, o:i s'excite a devenir noble ^•"^rERGÏTOS, r<>;«:le verbe Exp aoiscon.' EXPERGO, cxpergii, txpirgéré. alt^uem. .Aul-Gcll. Éveiller quelqu un. *-'>.uiti. EXPtRlËNDOS , cxpcriindi , expeucndûm. Cicr. Qu'on doit epiouver, .«expérimenter. * ^d expcricnda vinaFbn-jTn Pour fane 1 épreuve .« l'effay des vins. Pour voir s'ils font de garde , c, s'ils lienncnt dans l'effay. » Expcrimd, i,.r„ _,.?''^"''-,f"^- Pour débatiic do leur droit. EXPÈRÏHNS, genit. r.x,nr,c,„!,. omn. gen. Cccr. Expérimenté. qui a de 1 expeiienre ,„. expérimentée. /. * v,r ixpniin, Octr. Un homme expérimenté , «.< un homme d'expérience' E.yp,r:,n,,ij:.;..,„hom,. Ce Un homme plein d'expérience. fort expérimenté. r ">■"'■>-. EXPËRIËNTIA, genit. expmour... f. cic. Expérience; Épreu- ve, f. 0« Ufage des chofes. m. -^ Pnncipi loni.i ixperuntiJf. Ta- ^ cit. Un Prince plein d'expérience. EXPËRIMËNTÛM , genit. cxpiriminti. n. g.«/«f. Expérience. hpreuve./. ♦Af.,ç„« cxp.nmcinn fni dcdil. JnlUn. Il donna de grandes marques de fa valeur. EXPÊRIÔR, cxpçnru, 'expïriu, iHm, txpèrtn. Oc. Expérimen- ter, eflaycr , éprouver , tenter. * E.-cp,rm abi^ucm, ai.cjm ît7:'^>^T-r'^'c ÉP'0"ver quelqu'un , faire épreuve de fa fidélité & de fes forces. *1Jiu,na cxpcmi. Liv. Exirema. Sal- l«/f. Eflaycr , employer les derniers remèdes ; Y avoir re- cours. Eftre réduit a la dernière extrémité. *Fortm,:,m. Csf. Tenter la fortune , fe mettre au hazaid. Bufquer fortune. Iccxpencr, quxmi facias uxornn tuam. Flaul. Je veux Voir combien vous eftimez voftre femme. Je veux vous éprouver pour Içavoir fi vous eftimez voftre femme. * Expint.id ,ul, imd 1' alfifu pofe diffida!. Oc. Ne teniez pas une chofe.donc vous n elpetez pas pouvoir venir à bout. Expcnri libntatcm. Saltoji. Tafchei à fe mettre en li- berté. Experiri;«j/mto , de jure fno cum aliquo , oa adveriùi aliijittm. Expenn jure, judicio ou apud judicci. Cictr. Pourfuivre un procès, défendre fon droit, plaider, demander raifon & fa- tisfaaion , fe pourvoir en Juftice. * Si ijuid ,n ccniraverfi.mi ve.iirct , aut tntra parictes , aut fummo jure experirenlur. ticer s lis venoient à avoir quelque difteiend , ou ils le vuideroienc a 1 amiable, ou en Juftice. * De tn„m,s e.\pcriri. Cictr. Dc- mander raifon ou fatisfadion de quelques injures. bXPERRÉCTUS, experreitii , expcrrifli-m. {à' Expergifcor ) ci- cer. Eveillé, m. éveillée. /. * Columelle dit ExpirrimUr au Comparant. ËXPËRS , genit. expèrti't. omn. gen. Cicer. Qui n'a point de part , qui eft exemt. m. exemte. /. [ Cet Adjeftif fe joint avec le Génitif & l'Ablatif ] * Expers conjllii. Cuer. Qui n a point de conduite, qui en manque. ♦ Iniemt. Cuer. Qai r ? P?'"- ^s génie, f c^mutationim. Cicer. Qui n'a poii^t de laloulie. * Omnii erudiiiomi. Cicer. Qui ne fçait rien du tout , un parfait ignorant. * Humaniiaiis. Cicer. Qui n'a point d'hu- manité , ni de douceur. * Mita. PUmi. Qui eft hors de cramte. * famâ & fatitmis. Salluft. Qui n'a ni biens ni ré- putation. Expers i-or/jor/j. Cictr. Qui n'a point de corps , incorporel m incorporelle. /. * %aticm,. Cictr. Qui eft prive de raifon ' Deraifonnable. m. &/. *Thalami. Vn^. * Nuptiarum. Horat Qui n'eft point marié. * TrituiorHm. Tacit. Exempt de tribut «a de taille, qui ne paye rien. L:bcraliuiii ui£ txper, fallu, fum. Plia-fun. Je n'ay point eit de paît a vos libcralitcz, je ne m'en fuis point fenti. 3^-6 ■ EXP. VntU cihlrjui tvptrs per novem laces. 0-j'id. Qui a efte neuf jouis fans boire 8c fans manger. E\p£rs ir/iftTit mAjYis. Piaur, Qui n'obéit point à fa mérc , qui ne fait point ce qu'elle Iny commande. Evpen aniorii gnaii. PUni. Qui ne fjait point les amouts de fon fils. Non exptrs fuit firiculi. Corn. Nip, 11 fe vit prefque en danger. La ret mt txpcrtim domo fecii, PUat. Cela m'a obligé d'a- bandonner ma maifon. EXPERTÏ6, genit. ixperlîôitïs. {. Vhr. Épreuve. /. tXPËRTÛS, ixpertâ, txpêrutm. (de Expirior.) Ocrr. 'Expeït, expérimenté. Qui a de l'expérience, w. expérimeniée. f. * La- faire, combler, remplir. ÊXPLËMËNTUM, genit. txpleminiï. r.eut. Sen. Ce qui lem- plit & rallafie. Supplément, m. SXPLÊNDESCÔ, Voyez. Exspiendesco. EXPLÊÔ , expies, êxplëvi , cxplelum, explèrë. Cicer. Remplit tout-à fait, combler. *Te£lafrKgibm expies. Catul. Vous rem- plill'ez la maifon de fruits. * Expient Mandum Deus bonis omnibus. Cicer. Dieu a rempli le Monde de toutes foites de biens. * Explire numerum. Cicer. Remplit le nombre, par- faire le nombre. * ^d trecentoram talentorum [ummam tx^tc vit. Liv. Il a fait la fomme de trois cens talens. ExPLEO. Remplit , accomplir; contenter, fatisfaire. * Exple- vit tjuartum dtcimuru atatis annum. Tacit. II a quatorze ans accomplis, 0« quarorze ans faits. * Explere urbesterronbus. Tibul. Remplir les villes d'épouvante. ♦ Dcfiderinm alicnjus. Liv. Remplit le défir de quelqu'un , l'accomplir, y farisfai- le pleinement. * .^nnos tnpnta imperio. Vitg. Régner trente ans entiers. * Libidmem fuam. Citer. Satisfaire à la paflioii, contenter les défirs. * .Ammum fuum. Ter. Se faiislatre , le contenter. ♦ Ctn/ilim/t. Cxf Ejfs'cutei fon deflein, le mettie à esscutiou^ EXP. Sxptërr famem ; fitim. Cit. Se r.iflaiîet ; étancher fa foif , fe dcfalierer, afloiivir faf.iim. Exftttejc. PUiit. Se faouler , fc laflalicr , fe remplir de viandes. ExpUmodh illit unimum. Tertnt. Contentez- les li-defliis. Vy- Explêre cdium ; avuriiiam. Cic. Aflbuvii fa haine ; latisfaire fa padion o« fon avarice. ExpLERE fupyiMum dum , OU martaiitMim. Tacit. Achever fa vie, mouiir. ExpitRE rtdui. Cic. Avoir aflez de voix 0« de futtragcs pour eSre eleu à quelque charge. Avoir les voix des Tribus , ou les fllft'iages. * Dmllius Tritimui , lùni candid.iu Tribus nott txfUrt,,!, .oncilinm dimifa. Ckir. Le Tribun Duellius voyant que ceux qui briguoicuf , n'avoient pas Us voix qu'il leur falloir , rompit l'allemblee. ^id typliiid.tm damnaii'""» prxjia fmjje. Cic. Qu'il_ fe trouva tout à point pour qu'il y eût uonibie de Juges futfifant pour la coodair.nation. ËXrLËTlÔ , genit. expUtionh. {. Cic. La fatisfaftion Si le con- tentement qu'on a d'avoir obtenu ce qu'on délire. CXPLEtOS, txplcta, ixfl}i:im. ( du verbe Ex«la>.) V:rg. Rem- piy, raflalié , faoulé. »;. remplie, taflalke, faoulee./. * Va- pitxi fxpliiiii. V'ri. Rempli de viandes. IxPLtius. Parfait, accompli, m. parfaite, accomplie./. * Finei expiai liiiniaiti xvi. Si,n. Le temps delà vie accompli, ache- vé, lorfqu'on a vécu âge d'homme. tt- SpecUiido expuuis. Tiùul. Qui ell faoul de regarder , qui en eft las. Pirfdfus & exptttus omnibui fuhnumeris & parlibiis Miindui. Cicir. L'Univers eft psrfai: £c achevé , il ne manque rien à fa perfeftion. EXrLiCABlLÏS , h. m. & /. & htc explicMlè. ( Adjeft, ) Cic. E.\plicable^ m. & /, Qu'on peut e.vpliquer. ExrLlC.-\TÊ. (Adverbe.) Oc. Clairement, nettement, d'une façon aifée à entendre. EXPLÏCATlÔ, genit. expticatiinïs. f. Cicir. L'aiflion d'étendre & de déployer ce qui elîoit plié. Vj" ExpLiCATio. Cic. Explication, interprétation des chofes en- veloppées & obfcures. /. EXPLÏCÀTÔB. , genit. rxplicaûr'is. m. Citer. Interprète d'une chofe obfcure, qui l'explique, qui la débrouille, m. EXPLIC.ÂTRÎX , genit. expluatilcii. i. Cic. Celle qui explique & debroiiille les chofes./. ËXPLICATOS, explicita, explicâtûm. Cic. Étendu, m. étendue. /. * Planijfimo loco explicala urtis. Ciier. Une Ville qui s'étend dans une plaine, baftie dans une plaine. tS' ExpLicATus. Expliqué, éclairci, facile à entendre. ». ex- pliquée, édaircie, facile à entendre. /. * Explicatam tibi rim d.iic. Plant. Je vous mettray l'affaire en bon eflat. ♦ N:- hll pattjl ijfe txplicMiits. Ciecr. Il n'y peut tien avoir de plus clair. Explicalan ér exphralum hcibire ritliciiem fulutis fut. Ci- trr. Elire en affurauce & hors de crainte de fon falut , de fa vie. EXPLÏCATÙS , genit. exptiiâtus. m. Pliti. L'aûion de déployer & d'étendti. /. * Crmum txpliceiui. Pim. L'aftion d'étendre les jambes qui efloient pliées; Allongement des jambes. té- ExpiicATus. Clar. Explication. /. EXPLIClTtlS, explicita, expllcitiim. ( d'un des Supins du Ver- be Expiiez a\i\ fait ixpbcâtûm & expluiiûm.) [ »11 fait au Comparatif £.Tf/,cj(j-^r la.&f.ù- htc (xp/ûiiiii/.] Clair, mani- fefte , aifé , facile, m. claire , aifée. /. * Expliclims -vidtb.i- uir ad Ilirdum rc-verti. Ctfnr. Le plus aife eftoit , le meil- leur eftoit de retourner à Ilerda ; 11 y avoit moins de diffi- culté & d'embarras , le plus expédient eftoit de retourner à lletda. Expiictii/s. Fait , accompli , achevé, m. faite , accomplie , achevée. /. ♦ His ixpliails nbus , duAs m caftns legimiti riti- iiiiit. Cifar. Ces chofes cftant achevées , il retint deux lé- gions dans fon camp. ♦ ExpUatus Mer. Mart. Un Livre _ achevé. EXPLlCÔ, èxplicrts, explicâvi, expricâiûrn ; on expliciit, explï- ciium; txpluarè. (Ce verbe a d'ordinaire toujours expiicavi , quand il fe prend pour Expliquer en interpréter ; Mais quand U tegaide la navigatiou il a ixptui,, , quoique Ckeioo ait EXP. 3f7 mefme ufe de ce dernier Prétérit en la première fignifica' tion pour garder le nombre , félon la remarque d'Aulu Celle, Exi.iico^ Étendre , déployer eu déplier, développer, debroiiil- 1er Explicare nUs. Mart. Étendre, déplier les ailes. * E- pijtolam. Ciur. Ouvrir une leitte. * Volnmen. Cictr. Ouvtir uii Livre. ♦ ,y£d,fic,„m hoc cxpllcabu ad illum ufque hcum. ques-l.^ """^"y '^ badiment jufqueslà , je le porteray juf- l'ombre.' "'"''''"" ''""""' ^"'- ^" P°"'1"<: ft'' b'^n do ti5> ExPiicARK «r/,M ou «^«,„ , „„„„_ Llv. C4. Hm. Dé- ployer fes elcadrons. les ranger en bataille; étendre fes na- fnn^;,v. ^»™/"". i«.«;. Faire parade de fa vanité & de fonlu.xe. * Fronum foll,c,tar«. Horat. Se dcnder, quitter fon chagrin, montrer un vifage gay & ouvert. ♦ TùJ pro muni- mniiis caftcll, manipulas ixpinat. Tact. Alors il rangea fon ar- mée en bataille devant le Chafteau. E]i?LiCAKF^ai<;ne expcdire nciotmrr,. Cic. Débrouiller, démefler debarrafler une aftaire , la mettre en bon eftar. ExPLicARE rem /km». Plant. Augmenter fon bien, le faire pxo- Porr!,ih fe ad aliénas utilitalcs vlrms, atijsfe explkat. Cieer La venu étend les foins, ou porie à l'utilité d'autruy. Illic pcr arlHs fralris rxpticmt fiigam. Ph^d. Elle favorifa fa fuite hors de fon pais en jettant fur le chemin les membres de Ion fiere. ( U parle de Médce qui fe vit pourfuivie par Ion père. ; • i r • Ciii&am pcricKlls urtem expticare. Cicer. AlTurer le falut d'une \ ilie contre les dangers qui la menaçoient. Me tuis explicabo laejiiels. Cicer. Je me debarrafferay bien de vos ait:nccs. Explicat cenas ditas uiilca menfa. Mart. Une mefme viande lert a deux repas, quand onfoupe des reftes du difner. Liina ixplicat iiatura m fiammai. Lucr. Le feu confume le bois, le réfout en fiammes. ExpiicARE iter. Plin-Juii. Achever fon voyage. Vj- Exphcare Inielligitiiiam fuam. Cicer. Déployer toutes fes lu- mières, les faire paroiftre. ExpiicARE alianid. Cieer. E.xpliquer une chofe, l'interpréter, la faire entendre. * Mcmim fuam ou fentenùam de aliauii re. Cic. S'expliquer , s'ouviir fur une chofe; dire , déclarer fon fen- timent , fa penlée. ExptiCARB/«-/'f«fra. Lucan. Tuer un fcrpent, (parce qu'il s'é- tend eftant nioit. ) ExpLiciT. Thdd. ( Formule dont les Anciens fe fervoient à la _ fin d'un ouvrage pour dire , Il eft achevé. ) H.X'PLODO, explodis, txpliil , expliiiim , explidërè'. Cic. ClwC- fer , rejettet quelqu'un en frapant des mains , le fiffler. ♦ £.v- flodcre fcniiniiam. Cner. Rejetter un fentiment , témoigner qu'oii le des-approuve, fitHer un avis. ËXFLORAtH. (Adverbe. )■ Cicer. Certainement , feurement , avec connoiilance. * ^d te exploraiè fnbo. Cic. Je fuis feut de ce que je vous écris : je vous écris avec certitude , avec conncifl'ince de caufe. * Ne nav'iges , ni exploraiè. Cicer. Ne vous mettez point fut mer qu'à bonnes enfeignes, ayant exar mine s'il fait feur de naviger. ÉXFLORÀTÔR, genit. cxplorStZrii. m. Cxf. Efpion. Un cou- reur. Batteur d'eftrade. m. [ Dans les armées qui va obfetver la contenance & les mouvemens des ennemis.] ËXPLORATORÏÙS, exp'otatôria,explorâtôrii:r/i. Suit. D'efpion, Propre à s'informer , à s'enquérir , pour aller à la découver- te, (parlant d'un vaifleau fur mer. ) EXPLORÀTÛS, explorâtà, cxplorâiûm. Cicer. Connu, certain, afl'euré. m. connue , certaine , afleurée. /. dont on eft feur. [U fait au Comparatif ExplirâtiUr. m. ii f. fc hoc ixplircl- tiiei: Et au Sapeshtif Explirâtlfsîmiii , à, Km. Cil,] Explorai a filas. Cic. Le falut afleuré. Le contraire eft , Di- plorjta falus, Cic. Le falut defefpeté. ^ timoré exploratx littrit. Cit. Des lettres qui oftent toute crainte, qui nous donnent lieu de bien efpérer. Perfpefla (jr exphrata perjcribere.Cc. Écrire, mander descho»- fes connues Se feures. * Exploratum dicere. Plant. Dite ce dont on eft afsûté. /./ railii if'iloralii"' 'fl , ou Id tx^hruliém hdio , oh De eâ rt ïy 3 miht 35-8 EXP. 1,7« (« extloramm. Cher. ]e fuis affeurd eu feut de cela , je fçav cela certainement. ''Explorala mbis viaoria efl. Cicer. Nous fommes aflurez de la viftoite , m feurs de lempotter la viâoire. , Et txplaraio rcge cunBas tvacdt. Phtd. Et ayant lecounu le Roy , elle rappella toutes fes compagnes. EXFLÔRÔ , exploras, exploravi , cxplorainm , txptirârë. ttjt. Fondre en pleurs, f ExpioRO. (.u. Sonder, eflayer, éprouver , regarder de près, examiner, rechercher, connoiftre , découvrir. * ^immn ex- floruri. Pltii. Eprouver l'or. * Lacum aUfutm. C^f. Vifiter une place , l'aller reconnoiftre. * Hojlinm copias. Cxf. Recon- roiflre l'armée ennemie. * Confdium hoflmm. Cxf. Sonder on tafcher de découvrir le deflein des ennemis. ♦ Talin venam. Ccif. Tafter le pou.t. * rnncipis cibos g«flii- Tac. Faire l'euay des viandes cju'on doit fervit au Prince. * Exploraiidt [uns mlitum ammi. Taai. 11 faut fonder auparavant le courage des foldats. ExpiORARE i/ifm «/l'JBf»». Ciccf. Choilîr un jour. * Fu^arn. Oc. Chercher à s'enfuir. *Iitr. Liv. Sonder le chemin , exami- ner s'il eft feur. * Ponas. Virg. Faire le guet Mx portes. EXPLOSIÔ, genit. explofanh, {. Oc. Difcours lur les applau- difl'emens fairs aux Jeux, aux Funérailles, 2XTLÔSÏ1S, cxptisa, explisFim. {da vetbs ExplBdo.) Cicer. Re- jette, fifflé. m. rejettee, fifflée. /. EXPOLIÔ, as. Voyez. Exsi'oLio, (qui vient de Spoiium.) iXrÙLlÔ, expôlis, expolîvl , cxpSBlum, expoUrë. Plin. Polir, fourbir, nettoyer proprement. '* Expolite unguinm fcabriiiai. Pin. Nettoyer fes ongles. Kj" ExpOLiRE. (dans un lens métaphorique ,) Polir, perfeftion- ner quelqu'un ou quelque choie. Expolire confUmm. Pl.wt. Petfeftionner un deflein. ta" Expolire aUijuem , atijue hormmm reddcre. ûcer. Polir quel- qu'un , fc le rendre homme. ♦ .Aliquem docirinis omnibus. Cicer. Rendre quelqu'un habile dans toutes les Sciences , le cultiver par les Sciences. ËXPÔLlTlO , geuit. expolniinïs. î. Octr. Plin. Politeflc. Per- feftion. /". EKPÔUTÙS, expSnti, exporuHM. Cic. Poli. m. polie./. Dans le fens propre & figuré. [ Il fait au Comparatif ExpStuiSr. fo. 8c /. & hoc ixpSrithts : Et au Superlatif ExpSrmfsimus , txpolitifiïma , expolilifsïmûm. Cell.) * Expohtx ides. Plaut. Une maifon bien polie , bien propre. EXPÔNÔ, e.xpônïs, expSsiéï , expôs'iiûm , exponërë. Cicer. Met- Ire dehors , expofer , éialler. * Exponere m foie fenum ut fîc- cefat. Colum. Expofer du foin au Soleil pour fécher , le faire fechet au Soleil. ♦ Exponere frumentum. Cicer. Mettre du bled en vente , l'expofet en vente. Exponere m terram copiai. Liv. Débarquer Ces Troupes, leur faire mettre pied à terre , les mettre à terre. +2»<4W r EXFUGNAtÔR , genit. expûgnirorh. m. Uv. Qui a pris Se rorce des viUes. >n. Expugnator pudictLt. Cicer. Qui a forcé la pudicité des filles . qui^ en eft le corrupteur. t.XFUGNATÛS, expûgnitâ, expûiniiUm. Lucr. Forcé, pris pat force. ?». forcée , prife par force. /. ËXPUGNÔ, expiignâi, cxpxgnRvi , cxpU^nilùm , expUinâre. Ter Cuer. Forcer, prendre par force une place s» une ville. ♦£*- p«gnare carcerem. PlaM. Forcer une prifon , en rompre les portes. * Pcrtinaaarri atunim. Liv. Venir à bout de l'opi- niaftrete de quelqu'un , l'obliger de condefcendte à ce que l'on veut. ♦ Expugnare fortiiiias alicujm. Cuer. Se rendre maiftre par force des biens d'une perfonne , s'en emparer. * Expugnare pudicitiam puelU. Cicer. Venir à bout d'une fille par fes pourfuittes , eu jouir. là" Expugnare anrum aluui. Plant. Trouver moyen de tirer dffl l'argent de quelqu'un. ËXPÙITIÔ, Voyez. ExspuiTio. EXPOLI, Prétérit de Expello. EXPULSIM. (Adverbe.) Varr. En pouffant fouvent. EXPULSIÔ, genit. expulfîoms. f. Ciur. ExpuUlon. /. l'aftion de chafler. EXPULSÔ, expûtsTis, expûliâvî , expûlsâtûm , expiilsâri'. Mart, ^ ChaiTer, mettre dehors, e.xpulfcr. EXPOLSOR, genit. expùltôrts. m. Cuer. Qui chalTe. m. EXPULSÛS, expulsa , ixpûlsïim. (de Expello.) Ciccr. Expulfe' , chaffé, mis dehors, m. Expulfée, chaffée, mile dehors, f. tXPULTRlX, genit. expuliriiis. f. Cccr. Celle quichafle.qui bannit. /, EXFUMO , Voyez. EXSPUMO. ËXPUNCTOS, a, ûm , * MiUtci tx^uiiBi, Plaut. Des Soldats _ qu^on a cafles. EXPUNGO , i.xpîin^!) , êxpSnxî , êxfûnCfûm , êxpûngèrë, Marl^ Piquer. Expungere ou Expingtre gênas. Mart. Rafet bien. 53" ExpuNco. Plaut. Effacer , rayer. [Ce qui fe faifoit en mettant des points deflus ce qu'on vou- loit effacer , ou y pafllint des traits de plume.] * Expungere gloriam partam. Plant. Effacer la gloire qu'on a acquife. EXPÙÔ, Voyez. -ExsTvo. EXPURGATlO , genit. expurgatiôms. f. Plaut. Juftification ," cxcufe qu'on apporte. pour fe difculpet 8c fe purger d'un cri- me./. * Expurgationem habere, Plaut, Avoir une exculè ou de quoy Ce juftifier. EXPÛRGÔ, expitrgâs , expurgâvt , expùrgâtîim , fxpûrgârë. Col^ Plin, Emonder, nettoyer. ^ Expurgare/it. Plaut. Se juftifier, fe difculper. EXPÙTÔ , èxpiitâs y exputâvt , expiitatitm , expiitârè', Caîum^- Couper, tailler la vigne o» les arbres. KJ" Exputare rem alicjuam, Plaut. Penfer & examiner une cho- fe en fon elprit. EXPÙTRESCÔ, cxpHtrêJûs, expiitrûl , expûtrêfcerë, [Plaut. Se pourrjr , ou pourrir. EXQU/ERÔ , ex^u^rïs , exqucëstvî , extju^sitïim , excjttxrere^- Plaut. Chercher. Voy. Exqi/iro plus ufité. * Exiju.eJ!iumve- nire mores mulierum, Plaut. Venir s'enquérir ««s'informer des mœurs des femmes. EXQUlLIyE , genit. exquitiànim. f. plur. Ovid. Le Mont Efqui-- lin , l'uue des montagnes de Rome. ExQuiiiNus, ou Ex^uilius mons, Varr. Ovid, La mefine Cgniiî- cation. ËXQUÏRÔ, extjmrts, extjuls^v^, extjuïiitùm , ex/fulrere. allcjuid ab aticjuo OU de ahijM. Plaut. Cicer. S'enquérir diligemment, faire une recherche exafte, s'informer d'une chofe de quel- qu'un ; luy en demander des nouvelles , s'en enquérir. ■*■ ^An- uilai dfdt ; ^Hilibit frndiHH per m< ixqmret Ter, Js vous li- vre 360 EXQ. EXR. EXS. vre mes ferrantes , & vous donne pouvoir de les mettre à quelque tourment qu'il vous pUira pour Içavoit U venté. » Ex.juirc li:-nc 1/.1 ••" 'l' pTAdin. PUhi. Enquêtez vous fi cela n'eft pas comme je vous le dis. * Sa» d>bti faSfa hK/ui himi- nit ai liati-T!" nli^hnii rauantm ixijaircrt, Cic. Vous ne devez pas examiner les aftions de cet liomme dans la rigueur Se félon les termes de l'ancienne Religion. * ConfiUum tlicujus ,xûi4:rrre. Ce Demander confeil ou avis à un autre. ë.X'QUÎSITE. (Adverbe qui fait Ex«f au Superlatif ) CUer. Soigneufement , exaclc- ment, avec loin, avec exaûitude. ËXQUiSlTÎM. (Adverbe.) \'tTT. La mefrae lignification. ËXQUiSÎTCS, rxiu::hr., tx^Miiitim. (de ExijKîr).) Cicer. Re- cherché, étudie.' M. recherchée, étudiée. /. Exquis , excel- lent, ni. e.Tquifc, excellente. /. [U fait au Comparatif £v- 9»7jliiôr, m. Se f. ii hoc ex:jtufiiiUi: Et au Superl.icif Exijhi- siûfiimUl , tx^uiftufiîmi , cx^jDifînfjimHm. O.fr.] * Exqmfits tPhU. Fiin. Un feftin, un repas exquis , où l'on fert des vi- andes exquiles & délicates. ♦ fuiicio tx!jw/îio yir. Cicer. Un homme d'uu jugement excellent. * Exijitijîia dotlrini Phi!»- fopljMs. OV. Un rhilolbphe d'une rare érudition. * Tcrtit ex- gHiJliiJpmis aHiHos Uiid.trt. Cicir. Loiict des petfonnes en ter- mes choibs. ExtjHJho tpui {/!. fUut. U faut s'enquérir 0« s'informer. ^ EXRADÎCO, êxradiiil', 'xfcrUèrê. Cictr. Tranfciite , copier , faite des copies d'un écrit. XP ExscMBE&E pjt"myîmi/.t«iinf. Plin-Jnn, RelTemblei pai< faitement bien à fon père. EXSCRIPTÙS , exfcrifti , exfcriptiim. (de Exfcrlh.) Cic. Co- pié ,_tranfcrit. m. copiée , ttanfcrite. /. ÊXSCULPÔ , exfcûlpri , ëxfiHipiî , ixfùlpiim , êxfcilpêre. Cic. Graver, tailler, cileler. Kj" Exsculperb nlnHi ocHlnm. PUut. Auacher un œil i quel- qu'un. "^ Prxdtin aiicui. Lucil. Arracher la proye à quelqu'un. KJ" ExsCLiPbRE ver»m ex aliq»o.Tereni, Tirer la vérité de quel- qu'un. EXSCÛLPTÙS, «,5»». Varr. Gravé, m. gtavee. /. HXSÈCO, ixiêcis, exsèàn, êxiicïum, ixiècàré. Cictr, Couper, trancher. Dâ" ExsECARE ptflem %eipMict. Cicer. Retrancher la pelle de la Republique. "^ Vrbis nervos. Cic. Couper les nerfs d'une vil- le, en ofter la force. ËXSECRABÎLlS, It. m.icf.Sc hic txfecrMU. (Adjeft. déri- ve de iSa cf.) Ctcer. Exécrable, abominable, m. &/. Qu'on a en exécration on abomination. ËXSëCRANDCS, «/««rimià, «x/itWBdâi». Cicer. Exécrable, deteftable. m. Sx. f. EXSËCRANS , genit. ex'ecrinùi. omn. gen. Ovid. Plein d'im- précations, ro. pleine d'imprécations, f. EXSËCRATIO, genit. e.xfecratuiis. f. C:cer. Exécration, im- précation , malédiction, f, * Haket exfecrat^onem lix. Cicir. Cette loi emporte malediftion. * Exfetratione jiH^uim devin~ cire. CiLcr. Maudite quelqu'un , faire des imprécations con- tre luy. EXSËCRÀTÙS, exfecriiii, exfecritâm, Cicer. Maudit, deteflc. m. maudite, deteftée. /. [On trouve dans Pline le Superlatif Exsi^rMifsintis, », ««'.] _ . ËXSËCRÔR, fXj'iirarij, fxjïfr.«firé. * Vii-i opimo e_il ixalum fie Ctlum à /Un Satmno. Cicer. C'eft une vieiUe opinion que Satuinea chaftte le Ciel fon pete. » Vmem txfed» jnvtntm, Luir. Des jeunes gens coupez ok chafttez. . , , , . 05-ExsECTiJS honore. Pim-Jun. PriVc de quelque charge M ËXsicÛTlO, genit. ixfecutiims. fem. Tach. Exécution, f. ËXSECOTÙR, genit. txfecMtirii. m. Vcl-PMetcul. Qui exécute uncchofc, qui la met à exéaition. >n. * Exfecutor injuni- rnm. Sucs. Qui fe venge des injures , qui en pouiluit I4 le- EXSjSsÛS . ixitna , exitamm. Ntv. ^ud Cell. comme, H«! ex'enfu. Efprit de travers , qui teve , qui tadotte. EXSËQUËNS, genit. exf^ninus. omn. gen. Qui exécute. P„iloMim memoriariim vcurinn e.xJecjMentijJ.'mui. .Am-v'ii. Un Philofophe qui a leu de fuite les hilloiies 4?"<^-. ., EXSËQUI.Ê, genit. rxA7«...r«». f plur. C.cer. T'r.f^°y^l lesTobleques. /. * ^Iuhjh, okf,c,H.M ctUU,«e. <^''- f^' = les funérailles de quelqu'un. * CohonejUre.tu. AOiltet aux funérailles, les honorer d; fa ptelence. ;. j:-a. n c... ËXSËQyiALlS, ... m. & /. & h,c exfecjmal: ^A*'»-).*" • Des funéiailles , touchant les funérailles. ' ► 7m;U txjtqii^- lij. EXS. lU. Sut. Le* fiioeraillti. EXSËQUIÔR. , txftijHijri, , exfejuiâiùi iSm , txfi^iêîin. acc. Vtrr. Faiie les funérailles de quelqu'un. EXSËQUÔR. , txicijucrh , txieiïaiii lûm , ïxlr(]MÏ. ( VcnaDt dc Siijutr.) PUhu Var. Suivre, accompagner. * Exftico. Plaui. pour ExsECO. * Ex/lcafijue arundinii. Plaut. Et que tu coupes des lofcaux. EXSI&N.^TCS, exjîraiia, ix/îgnâtûm. Liv. Seelle , cacheté, m. Scellée, cachetée, f. EXSILIÔ , exitttjy èxiituîf ou ëxjt/iï , ëxiûltûm , ëxjittre. Ctcer. Sauter , treffaiilir. ♦ ûsm» levii exftiit. Htr. 11 fort tout d'un coup de fa maifon. *Prcpnani dt jtllâ exfilufi. Ciccr. U fe leva tout d'un coup de fon fiege. ♦ In arma exfita. Siai. U fauta » fcs armes, il prit les armes en diligence. t3" ill'ui liitris firlcifti txliUi laudi'j. Ciccr. Avant leufes lettres, j'ay fauté c» treCTailli de joye , tu i'ay efte tout rempli de joye. EXSILÏUM, Kfte. KP ExsoivEKi; vota. PUui. L;Jâ/»o>. Ton. l. Zz " m. î52 EXS. va. ir i. ir >"t txfpcSâtïiis. Et au Su^etlitit êxfpèUât'fiimii, ■txfpeSatifilma, exfpecfalifsîm'im.] * ExfpcSMÏor illo ntmo fuit. PUur. Jamais homme ne tur plus defire que luy. *Exfpec- taiîffima literi. de. Dci lettres tott attendues o» fouhaitées. * Ch.irH! omtrlius rxfpeilamjr-fiu vous. Ciccr. VOUS venezloifque tout le monde vous attend avec joye & avec impatience. ExiptdAiHi .id jummum dig^tmat.m. Cictr. Qu*on elpére voîr élevé à la fouveraine dignité. Exjrcclnù fiireMes. Ter. Des parens dont on attend la moit. EXSPHCTÔ, exfpêifdi, t'xfr^ecLivï , exjpeciàtHmjexfprilàre.PUut. Regarder , avoir de la comidcration pour quelqu'un. ExsPECTo. Attendre , (parce qu'en attendant on regarde ordi- nairement de cofté & d'autre.) * Ixjpcdo oitid me veits. Ter. J'attends pour l'çavoit ce que vous me voulez dire. * Me uanquilU fcned, Il txfpecfat. Hor. J'auray une vieillcfle tran- tjuillc. * Vlttj/iiï jtmper exfpcclanda diei homints ej}. Ovid. Un homme doit toujours s'attendre à fon dernier jour , doit toii[ours penfer à la mort. ÊXSPËRNÙB. , ârïi, /iit. Piaut, Voy. Aspkrnou. fiXSPËS. m. & /. 0-vid. Qiii n'a nulle efpérance , •« qui eft ilins efpérance. * Exfpn -viu. Tac Qiil n'efpére plus vivre, qui n'a plus d'efperance de vivre »k de vie. ËXSFÎR.^TIÔ , gcnit. txfpiratiims. f. Cieer, Exhalaifon, va- peur qui s'eleve de la terre. /. EXSPÏRÔ , exfpiriis , exfp'irÂvi , exfpïrâtKm , exfp'trâre. Pli'i. Rendre, poufler , jetter des exhalaifons , des vapeurs; ex- haler. ' £xfpn.it fi^mniA!. Viiji/. Il jette des flammes & des feux pat la bouche. * Odorem ^ravem exfpirare ctrpore. Lucr. Pouller, rendte une odciu' foite du corps. ExspiRARE ll'ul , oy. avec nnmiAm. Liv. Celf. Virg. Expirer, rendre le dernier (buffle ou le dernier foûpir ; rendre l'ame. '*' Ctrcbri mfmi/rA>in mctiéi flavm exfplrajit. Ptin. Si-tôt qu'ils ont la membrane du cerveau ouverte , ils meurent. SS" Exfpmvn liherian Phn-Jun. 11 n'y a plus de liberté , on a perdu la liberté. tXSFÎSSÔ, <5, :irë. Plin. Épaiflir. EXSPLENDESCÔ, ex/pUndeJUs, exfplêndm , txfpliadifiè'ri'.Ccrn- Krp. Reluire, éclater, briller. ËXSPÔLIÔ , exfpilïas , ixffoiiâvï , exfpolîâlûm , txfpoliârë. ali- ijmm re nliijna. Cic. Dépouiller quelqu'un de quelque hon- neur 0« dignité , la luy ofter , l'en priver. '♦' Exfpohurc hona- rtm ir di^nitaitra Cxjkris. Cef. Ofter l'honneur 6c les charges à Céfar. IXSpOITIÔ, genit. exfpuiimh. f. Plin. Crachement, m. EXSPOMO », ex pFi/riâi , exfpïtnthvl , exfptimàlHm , exfpiimarè. Celf. Sortir en forme d'écume. ÈXSIUÔ, ê.yfpii!i j ëxfpitii èxfpKIûm ^ èxfpiièrè. Celf. Cracher. Rejetter. * Exfpuit m os Tjranni. PUii. Il cracha au vifage du Tyran. * Exfpmt îllum mire. Cttal, La mer le lejetta fur iès bords. ExfpHuiii lacrymal tcxU. PUiii. Les larmes coulent de fes 'yeux, fes yeux pleureur. U" li^ispuERï. Terent. tloigiter, chafler, faire fortir. ExSP-EiE mifcriam ex anima. Ter. Se décharger l'efprit de chagrin, quitter le chagrin , le chafler. ËXSIANS, genit. e.V/iântis. omn. gen. Plhi. Élevé, éminent , ■ rehauflé. w. élevée, émincnte, lehaufle'e. f. 6XST.4NTI.-^, genit. exJlM-iU. i. Coliim. Élévation d'une cho- fe pardeflTus les autres. /. EXSfiLLO, exj.'ïllis, exflîllâv'i , ix/f'illâUim , exjl'lltirë. Plm. Dilliller, dégoutter, tomber goutte à goutte. EXSTII.LAR-E. Colum. Jetrer une liqueut goutte à goutte. Kj" ExjidUre Uirymn. Terent. fondre en larmes , répandre abondance de larmes. EXStIMULATOR, genit. exllimulaiirii. m. Tacit. Qui excite, _ qui cgiiillonne. m. EXSTIMÛLATOS , cxfllmHiâtâ. , exjlimulâtùm. Ovid. Porté , ptcfle à une chofe. m. portée, preflee i une chofe. f. SXSTÏMOLÔ, exfîir/rtlâs , evfî:mtilâv'i , exfiimulittiîm ^ exjîirmi- l?.ri. Calum. Coliim. ÉguiUouncr , porter, poufler, exciter, animer, inciter. ËXSTINCTIO, genit. exJlinCliinïs. f. Cicer. Extinftion. / ane- antilïèmeut des cijofes. m. tj- Env/inctio. f.i. La mott. ËXSTÎNCTÔR , genit, ixflmaïrh. m. Oc, Qui a éteint. EXS. rxsTïvcTO» patrU. Cic. Le dertruôeui de fa patrie, qui l'a tn- ciérement ruinée. Exihtiilir eanjurationis. Cic. Qui a éteint e« diflîpé UUC COU- juration , qui l'a étouflfée. ÊXSTINCtOS, genit. exjliniiru. m. Plin. L'aûion d'éteindie, pat exemple une chandelle. ttj» Exstinctus. Cicer. La Mort. / Extinûion de la vie. /. bXSTlNCTÛS , exHinai , cxlitiiaûm. (de Exflmgua.) Ovii. Éteint, m. éteinte f. Kj" ExsTiKCTA fpet. Lit/. Une efpérance perdue ou éteinte, EXSTÎNGUÔ, e.xjlinguïs , ixjliaxi, c.\Jîin£iiim , ixjlir.giuri'.- Cic. Éteindre. Kj^ ExsTtNGUERS. Eteindre, étouÉFet. * BellKm,.frdiilonem. Cic. Eteindre une guerre, unefedition, la difllper. * Hiimortm. Cicer. Étouffer un bruit, * Bamara prodttiomi. Liv. * Etouffer . le bruit d'une trahifon. * S«am mfamiam re aligna, Cic. Re- couvrer fon honneur par quelque chofe. ^ ExsTiNGUERE aliqucBi /noïbo. Liv. Faire mourir quelqu'un de maladie. Exjiniguere an'imam alicui. Tir. Étouffer quelqu'un , le faire mourir. Deficere fol & exjiingiii lifus efl. Cicer. Le Soleil parut s'éclip- fer. Non ciim (orpure exfiinguuntur riiagn.t animée. Tacit. L'ame des Grands Hommes ne périt pas avec le corps. Vj" Exstingvere. Éteindre, abolir, détruire, ofter. *.y4nimKm. Cicer. Ofter le courage. * Ccnfueiudmem, legem. Cuir. Abolir une couftume , une Loy. * Ftrmam. Ter. Effacer la beau- té, défigurer le vifage. ^Vrbem aliijuam. Ccer. Détïuire une ville. ExHin'jii ob'ivione. Cicer. Eftre mis en oubli. ÊXSTlRPÂTIÔ, genit. exjlirpaumîs. f. Colum. L'aftion d'arra- cher un arbre jufques à la racine. Déracinement d'un ar- bre- -•»). ËXSTÏRPÔ, ex,1irp.t!, e.x/iîrpâv'i , exllirpïitHm,exftlrfÂrë, Colum. Arracher, déraciner jufques aux racines. Kj" ExsTtRPARE humanitatcm ex animn. Ciccr. Se dépouiller en* tiéremcnt des fentimens humains. Étouffer tous les fentimens d'humanité. Vina. Citer. Déraciner fes vices , ï'en défaite entièrement. EXSTÔ , ixjlâs , êxfiîû , ixflïtiim ou exjl.tlum , êx/lâre. Plin. Cxf. Eftre OH fortir dehors , paroiftre. * Ex Hat lapite folo tx acjuâ. Cnf. On ne Juy voit que la tefte hors de l'eau. ♦ £x- fiant adificia rnoduè al hume. Plin. Les bdtimens ne font gué- res élevez de terre. ■*" Exilât é terra ftfcfuipede. Colt*m. 11 fort de terre d'un pied & demi. '^ AUdo pedore , mod'c are tenus exilantes. Tant. Les uns font dans l'eau jufques à la ceinture, les autres en ont jufques au cou. ExsTo. Eftre encore, fublifter , paroiftre , fe montrer, édater, * Exjlant illiK! Iihri. Cicer. Ses livres fabfiftent encore , on a fes Livres , ils fonr imprimez. * Non exjlat alim auihr il/ius dolhinx. Liv. 11 n'y a point d'autre auteur de cette doctrine que luy; Il en eft l'auteur. * Exftat literii. Oc. Il eft écrit, on lit. * Exjlat memoria. Cicer. On s'en fouvieut encore , la mémoire en eft encore toute téceure 8c toute fraifche. * De- 7>ic:dii fcripia nulla txftant. Cic. NOUS n'avons point les écrits, les ouvrages de Demades ; Il ne nous en refte aucun. *//» hoc exdabii tua virius. Cicer. Eu cela voftre Vertu patoiftra, éclatera. * Qiialii in le exflitit ? Cic. De quelle manière s'eft- il comporté envers vous J Comment eft-ce qu'il vous a trait- té î comment vous a-t'il traitté ! * Exjlent opartet exprefja fceleris vejligia. Cicer. Il faut qu'il paroifté des marques vili- bles de ce crime. * Multa exjlant in me tua mérita. Cicer. On fçait les obligations que je vous ay , ou combien je vous fuis obligé ou redevable. ÉXSTRINGÔ, Jlringii, Jlr'inxi , Jlriaûm , Jfrlngirë. Cic. Étrein- dre, relferrer. EXSTRÛCTÏÔ, genir. exflruSIiôms.f.Cicer. L'aftion de baftir, ÈXSTRUCTOS, exJlrHaâ, expUSHm. (de Exjhuo.) Ovid. Bafti. m. baftie. /. tô" Menfa ex/lriiCla multâ carne. Cictr. Une table chargée de __ beaucoup de viandes. ' EXSTRÛO, fv/?,f»j, ïxJlrUx'i, êxftrùSirim, èxflrûèrê. Cic. Baftir, édifier , élever un baftiment. * Exfiruere ades in alieno. Cic. Baftit fui le fonds d'autruy. * ^ss."""- ^*f- ^ ^'" "" ""^" pait^, EXS. part, une levée, une chauffée. 'iThernttu Jt mtmtre. Mart. Baftit des b;i malum ahcujui. Cuer. Se rejoiiir du mal d'auttuy ; en triompher. Kj" Hii mta exfulure fojjet oratio. Oc. C'eft icy où mon difcours triompheroit. ta" ExsuLTARE. Cicer. Eftre trop fier, témoigner trop de pré- fomption Se de fierté ; s'élever trop ; s'enorgueillir. * Na- ..Agricola in^uam in fitur/t fam.un ^ejits exfntlavit ; ad anno- tent ir ducem , «f rnintjlcr fortuntitn refertbut. Tacit. Dans tous ces glorieux emplois ou ne vit jamais Agricola s'enor- gueillir de fa fortune: comme un fidèle miniftre, il rappor toit tout à l'honneur de celuy qui l'employoit. ËXSÛPËRABILIS , ïs. m. te f. & lioc Lxfuperibilê. Adjcft. r;>^. Surmontable. m. & /. Qui peut eftre vaincu, m. qui peut eftre vaincue. /. EXSÛPËRANTÏA , genit. exfuptraniîa. f. Cicer. Excellence , éminence. /. EXSÛPËRANTÎSSÏMtîS , a , bot. ^pul. Très excellent, m. très excellente. /. EXSÛPËRATÏÔ , genit. exfupcralimU. f. ^uR-ad Hirin. Hy- perbole, f. (Figure de B.hétorique lots qu'on exaggétc trop une chofe.) EXSOPËRO , txiiipëvâs , exiiipirâvl, cxsùfërâtTir/l , ixsiipirârë. Vng. Paffer, furpaffer. Vaincre , furmontet. Eftre au deffus. ■♦ fUmmi txlKferitnt. Virg^. La flamme gagne o» palle par deflus les toits. * Eyfiipir,ire Uui s aIukius. Liv, Aller au de- là des loiianges de quelqu'un , les furpafler. Exsuf ERARE nii:mi!. Cicer. Vivre. EXSURDATÛS , sxfurdàiii , ixfurdiiïim, Scn, Sourd , devenu ibuid. m. fouide, devenue fouide. /. Plin. S'e- quelque aflbu- EXS. EXT. bXSORDÔ , IHsûriâi , cxsUrdivî ,. exiûrditûm , exsûrdî Rendre fourd. tCj" yinn exfurdani palatum. Hor. Le trop boiie gaflc le goût ; le goût s'ufe, s'émouffe à force de boire. EXSORGÔ, cxsiirgn , ex'ttrrcxi^ eXiitrréclHw , extûr^ërë. Cicer. Se relever , (parlant d'une perfonne aftllé 0« couchée.) S'é' lever. *Exfi>'. Une témérité foudaine 8c fu- bite. bXTÉMPÔRÂLÏTAS, genit. exttmporalitâiïs. f. Suit. Facilité de parler ou de faire un difcours fur le champ. /. Quintiliea dit, Extemporalis facilitas. EXTEMPOLO, Vtyiï. ExTEMPLÔ. EXTËNDÔ , extêndis , extêndi , êxiènjûm ou extêntSm, extën- dërë. Coium. Eftendre , élargir. ^* Exicndere in proceritutem, Colum. Eftendre en long , ob en hauteur. * Exttnditur iacui, PIm. Le lac s'élargit, ilj" ExTENDERE. Eftendre, prolonger , allonger. * Confulatum. Cicer. Prolonger fon Confulat. * Preces. Plin-Jun. Ufer de plus longues prières. "* lier. Liv. ou Je magnls itmerilus. cic. Aller ou s'avancer à grandes journées , faire grande dili- gence. ExTENDERE. Eftendre, augmenter, aggrandir. 83» Ste.t JUA cHiijue dus , brève ir irrrpitrabile ternpiis emnihus efi dvi ; fed famam extendère falfss , hoc virluliiopus. Virj. Le jour de la mort de chacun eft arrefté , 8c le remps de noftre vie eft court, & ne revient plus quand il eft une fois pafle; mais d'étendre, de porter fa réputation au delà de ces bornes fi étroites , c'eft l'ouvrage de la vertu. Nomen fuuni lafè cxttndere tn ultimas oras. Horat. Porter fon nom, fa réputation aux extrèmitez de la terre. Jn .Afruam ijiiot/ue fpem extcndcrunt. Liv. Ils portèrent auflî leurs efpèrances jufques en Afrique. Extindcre fr fiiprii vires. Liv. Aller au delà de fes forces , faire plus qu'on ne peut. Ibi fiiar/i ittatem cxtendcbaitt non in Uîebrofs hcis. Plaut. Li ils paflbicnt leur vie non pas dans des lieux obfcurs. EXTËNSlÔ , genit. extcnjiinis. f. Vitr. Extenfion. /. l'aâioa d'étendre. EXTENSOS, à, BOT. Cicer. Le mefme qu'E.XTENTOs. EXTéNTOS , extêntà , exiintlira. lictr. Étendu , allongé. »». étendue , allongée. /. * Extento bracluo. Cn. Ayant eiendu le bras. * ExicmiJJima vallis. Liv. Une valce d'une grande étendue. * Exicittiisfonus. Pli". "Un fon qui s'étend on qoi fe porte loin. Exienia itinera. Liv. Grandes journées. i^Ko exumo vivtre. Hor. Vivre fort long temps. ËXTENTO, cxicnlâs, ixtèntâvi, êxièniâium , txtêntârë. FUiit, Montrer, elTayer, faire voir. EXTëNOATIÔ, genit, extenuÀiiônis. f. Cic, Figuie de Rhetori- Zz 1 que : 364 EXT. que: c'eft L'aftion de faire voir les chofes moindres qu'elles ne font. Amoindriffement. m. dirninution. /. EXTËNOATÛS, cx:enua:i, extetmaiHm. Cicir. Raréfie, m, la- refiée. f. ( parlant de l'air. ) ^ Jj- Copm «icic funt ixtcnuAtijfimî , ir hafta omnium rerum pej/ime atcepu. Brut-Oc. Mes troupes font fort diminuées 6c fort dé- labrées, & manquent de toutes chofes. EXTËNÛISSIMË. ( Adverbe. ) Stn. Fort peu. EXTËNOÔ, exténuas, txtcnttav't, txlinuâtiira , txtemiarè. Oc. Diminuer , faire mince ou menu. * Extcnuatur Uns dentibus. Ctccr. La viande eft broyée par les dents. * Extenuarc m put- virem. Plm. Mettre en poudre , pulvéril'er bien menu. *C"iir- pus. Pliii. Atténuer le corps, l'amaigrir. _ »> ExTfNuARE Uudes aliciijiti. Ocer. Amoindrir , diminuer, afFoiblir la gloire de quelqu'un. * Crimen. Occr. Faire le cri- me moindre qu'il n'eft * Cinfui cHJufync avis. Ocer. Dimi- nuer le bien , le revenu de chaque Citoyen. * Exicnunre acier». Liv. Affoiblirune armée. ♦ Exteniiaïur ffes ir «aiif/uf. Cic. L'efpérance diminué Se s'évanouft. tXTËR, f.Wfriî, ê-vffrëw. Jifdf. Voyez ExTERUs. EXTÈRëBRA, genit. fxitrtiM. f. /"/««f. Tarière 0« Teiieie. m. Outil à percer le bois. , „ ËXTËB-EBRÔ , exiêreWâs, extérèhrâvt , extirihralUm , exlere- lirârë. Ctctr. Proprement , Percer du bois avec le tatieie. ( Outil de fet fetvant aux Charpentiers & aux Menuilicrs. ) Kj- Extereerare. PUiit. etc. Tirer, gagner par force. * Nt, EXTERGËÔ , exllrgêi , êxtêriï , cxienïim , exicr^re. PUiit. Varr. ou- _ / j , • EXTËRGÔ, txi'erzh, exi7rs'i, extërsHm, extirgere , (de la troi- fieme Conjugaifon. ) PUut. Torcher , nettoyer , eUuyer. SXTËRÎ, îvf.ri, «r-M. (d'£xT externats. Ovid. Des che. vaux qui ont pris l'épouvante. ÏXTËRNÔ, ixiirnii, exilrnâv'i, externâtûm , extërnârr. Caiu/. Faire perdre le fens à quelqu'un ; luy renveifet l'efprit , Ja cervelle ; le faite devepii foi. Meure fon efprit hors des gonds. EXTERNCS, cxtcrni, extêrnûm. Cicer. Extèrieui. m. extéiieu- le. ;'. qui ett en dehors. BoNA rxterna. Ovid. * Commoitt externit. Cicer. Les biens exte'- lieurs ou temporels. Les biens de la fortune. ExTERNus. Our^ Éuangçt. m. Étrangère. /. Qui eft d'un pais elianeet. iXTËRÔ, êxtërïs , êxlr'ivî , èxIruHrn , èxtèrërë. Varr. Battre, froifler , brifer. "* Mij/im exttrere. Var. Battte le bled. ♦ Ci- ktim. Ciitr. Jiiifei li viande. La hachci menu. "* CaUitm EXT, frontim extè'rit. Phtid. Il luy biifa la cervelle à coups de- pieds. ExTERERE literam. Vurr. Effacer une lettre en frottant deP- fus._ ËXTERRËÔ, extêrrli , IxtlrrOi , ëxlêrrttûm , èxlêrrërè. Tacif. Épouvanier, effrayer, donner de lafiayeur.Sc de l'épouvan- te. * Divus .Aughjltts .^tliacas Irgioita vnt/tt txterrtiiî. Tncit. Augufte étonna les légions Afliaques de fa préfence. -♦ Sed extcrruit Cacttia hue iHitc fcrens arma. Tacit. Mais ils furent arreftez pat les armes de Cécina qui ravageoit toute la Con- trée, qui faifoit des courfes ci & là. E\TBKK\T:VS, extrrritit, cxterrïtâm, {de Exterreo.) Virg. É- pouvanté. m. épouvantée./. iXTi-K^tiS, extèrs'a, extcrsûm. ( de ExI ergeo. ) Plin. Effuyé, _ nettoyé, m. elTuyèe, nettoyée. /. EXTërOS , txtèrà , extèrûm. Ocer. Étranger, m. étrangè- re. /. ËXTËXÔ , ëxtëxi's , èxtëxtiï, ëxièxtUr/t , cxtëxè'rë. Proprement, Défaite un tiflli. Plaute s'en fert dans une fignification figu- rée, -* Exux.im ego illitm pulihré jam , fi Du zolunl. Je m'en vas rompre toutes fes mefures , fi les Dieux me favorifent; je m'en vas déconcerter ion deflein, ou le démonter. ËXTÏMESCENDÛS ^ extimrfinda, ixtimeCcindum. Cef. Qui eft à appichender 0:1 à craindre. EXTlMESCÔ , ëxtimêfcii y éxitmiti , ëxttmëfcërë. Ttrent, Cicer, Craindre fort, appiehender, avoir peur. ËXTImOLÔ, r<>_ytt ExbTiMULO. EXTIMOS , cxiïm.ï , extïmûm. Plin. Éloigné , reculé, m. é- loignée , reculée. /. Qui eu a l'extrémiiè & au bout du _ monde. EXTINGUÔ , &c. Voyez. Exstinguo , ire. ËXTIRPÔ, Ko^fï. ExsTiRPO. ËXTISPËX, gcnit. ext:ffiàs. m. Cicir. Le Sacrificateur qui con- fideroit les entrailles des vidlimes dans les Sacrifices , Se en tiroit de bons on mauvais préfâges. EXTÎSPICIOM , genit. txitfpicii. neut. Suei. L'infpeftion des entrailles des viftinies dans les Sacrifices, f. pour en conjec- turer les bons ou mauvais fuccès dans les affaires. EXTÔ. Voyez. ExsTO. EXTOLLÔ, extillis, ëxtiilî, elatumrextlllere. Cic. Élever, le- ver en haut. * Liimhos extolbte. Plant. Levez vous. * £.ï- tolltre onera in jument.-!. Var. Charger des paquets fut des bef- tes de fomme. * Exteltere in majus. Ltv. Faire la chofe plus grande qu'elle n'eft. ''■ Exiollere aliiiiem verbis. Sallufl. Loiiei hautement quelqu'un, l'exalter. * ^mm virtns extùlit, rum- deminvniia dipnjjii. Oc, L'envie a abbattu celuy que la ver- tu avoit élevé. ♦ Extollere alii}Hem ad imptrium. Cicer. Élevei quelqu'un à l'Empire. ExTOLLERE liberos. Plant. Élever des enfans. ICj* Extollere animum. Cicer. S'enorgueillir, * Se extollere glerian' do oa prtdicatione. Cicer. S'en faire beaucoup accroire, fe glo- rifier, fe vanter. ËXTORQUËÔ, extôrpiês, ëxtôrsl , ëxtôriïïm , ëxlortjuërë, Sen. Totdre. * Eregit alicjtiis crus ai'.t extorfil arttcntum , medicnm advScar. Sen. Si quelqu'un s'eft rompu une jambe , ou don- né une entorfc à quelque jointure, il appelle auffi-tôt le Mé- decin. ta" ExTORQUEO. Extotquer, tiret, ofter pat force , & comme - en totdant les mains. * Exton^uëre alicni regniim. Liv. Oftet de force un Royaume à quelqu'un. * Pemniam ah aliijito. Ci- cer. Tirer par force de l'argent de quelqu'un. * .yib aliqut vcrriat(m. Cicer. Luy f^ire avoiier la verire , tirer la vérité de fa bouche. * .Arm.\ è m.inibus civium. Cuer. Attacher aux Ci' toyens les armes des mains , les leur faire quitter par force. * Sententiam de manibus Judicum. Cicer. Faire donner aux Ju- ges uae Sentence en fa faveui , leur extotquet un jugement favorable. * Exlor^nëre herrditates. Petron. Extoiquer des héritages j S'en faifir par force & de violence, * Extor. fifti M faierer. Cicer, Vous m'avez contraint ou forcé d'a- voiiei. ÊXTÔRRÏS, genit. exi'orrïs. m. ir f. Liv. Cicer. Exilé, banni de fon pais. m. exilée , bannie./. * Exmris ab folo pairtc Ltv. Exilé de fon pais. EXTOKTOR , genit. extorûris, m. Tirtnt, Qui » extorque' & ofté pat force quelque chofe. EXT. EXTOB-TOS, fX'fôflâ, extcrtùm. (de ExttttjUK).) Cit. Liv. Ofté par force , arraché des mains, m. oftéc, arrachée des mains. f. Tourmenté, m. tommentcc /. ËXTB.À. ( Prepolîtion qui gouverne l'Accufatif.) Ck. Hors, outre, par de -la. * Extra VrOrm. Hors la Ville. * Extra modiim. Outre mefure , exceflivement , avec excès , à ou- trance. Extra. Hors, hormis, outre, excepté. * Extra f.imahi. Ex- cepté les valets. ExTBA ai/(um <;/>. ciccr. N'effre point coupable. Extra prctium ifi. Plaxt. Oa ne le fjauroit alTez prifet. Il n'a poinr de prix. Extra jtcKm. Ciiir. Sans "laillet ; tout de bon ; féiieufe- ment. ExTi^A. ( Comme Adverbe. ) Ciar. Dehors, en dehors , par dehors. ÊXTRACTOB.Ï0S , extraclôrlâ , extraSôrïtim. Plin. Qui fert à tirer. £XTRACT0S, exIraSâi cxirâîlûm. (de Exirahf.) Cictr. Tiré, arraché, emmené, m, tirée, arrachée, emmenée./. ExTRACTi/s. Liv. Prolonge, m. prolongée. /. * Cirtamtn ex- trailnm KfjHi ad nodcm. Ltv. Le combat dura jufc|ues à. la nuit. _ , ËXTRAHÔ, êxtriihts, txirixî, cxtradûm, èxlràkërê. Cicir^^Ti- ler hors , arracher. * Tclum i csrpore. ciar. Tirer une flè- che du corps. * Vintna corpari. PU», faite fortir le poifon du corps. |4" ExTRAErERE fe IX .ili^iéD tiej^otiD. Ternit. Se tirer de quelque affaire. * Cufsiit.itti ra.iicitùi. Ciur. Déraciner les cupidrtez , la convoitife. 'J^adicitùs ex Animis reiif^ionem txtraxiî Epicurut. Cicer, Le Ihilofophe Epicure a renverfé la Religion dans les efpiits , leur a fait perdre toute Bjeligion , eu tout fentiment de Re- ligion. ExTRAHFRE fcelus ex lâidris in luam. Liv. Découvrir un crime. Le mettre en évidence , le manifefter. ExiRAHERE rexi. Liv, Reculer, prolonger une affaire. * Diem. Cefar. Gagner temps , faite que le jour fe paffe , tirer en longueur;.^ ËXTRANËOS, cxirânèii, extrâitèfim, Cicir. Extérieur, m. exté- rieure, f. Qui eft hors de nous. ExTRANEts. Ce. Étranger, qui n'eft pas domeftique. m. étran- gère, f. _ ^ ÊXTR.AORDIN.'VRÏÛS, extraordwarïâ , extraordinârlûm. Cicer. Extraordinaire, rare.»;. &/. £XTR.\RÏ0S, exirirta, extrartûm. ^llH-ad Hertn, Huirit. De dehors , qui eft pris hors dufujet qu'on trairte; étranger au fujet. m. étrangère. /. ExTRARiLs. Suet, Étranger, qui n'eft pas domeftique. ot. étran- gère. /. _ ëXTREMITAS , genit. extrimhât'n. f. de. L'extrémité. /. le bout de quelque chofe. m. * Ora ir exlremitai itgionis, ciçer. Les fromieres d'un pais. ËXTRÊMÔ. ( Adverbe. ) Cicer. Enfin. EXTREMUM. (Adverbe.) Virg. Enfin, en dernier lieu, pour la dernière fois. fcXTRHMÛS, extrêmti, extrëmUm. Cicer. Dernier, m. dernière. /. ♦ Extrema Hicme. Cicer. Sur la fin de l'Hiver. * Minus extrema non accijjit operihus ejiis. Cicer. Il n'a pas mis la der- nière main à fes ouvrages ; Il ne les a pas reveus. * Exire- ma nox. Cirer. La fin de la nuit. */n extrtrno fptmu. Cic. Au dernier foûpit. A la mort. A la fin de la vie. * Liier.e cjutL-us \ in extrirms irat fuhfcriptiim. Cic. Des Lettres au bas defquel- les eftoit écrit. * h extrema tertit liiiro. Cic. A la fin du tioi- Cénie Livre. jtd extrcmim, Liv. Au bout, à l'extrémité. H«r. Enfin. >5> Extrema cutn primts cmtexere. Cicer. Joindre le commence- ment avec la fin. Extrrratim rerum omnium mtri. Cicer. La mort eft la fin de toutes chofes. ExiREMVM tunica. Plin. Le bord, l'extrémité delà tobe. ÊXTRÎCÔ , ixtrlcas , extricavi , exlrlcâtiim , extrudre. Cclum. Défricher une terre qui eft en friche. 85" ExTRicARR fe. Plant. Se débarraflei , fe dépeftier, fe tirer d'aifaiie oit d'embarras. EXT. EXU. 3<5f tû- Nifmmcs mde mdt exiricare. Hor. Tirer de l'argent de cofté & d autre. tt5" M.iina tjuiim minari- , extrlcas uihil. PhM. Vous menacez de faire de grandes chofes, & vous n'avez que des paroles fans _ aucun elïct. EXTRINGÔ, Vcyez. Exstringo. Ê^^TRÎNSÈCÛS. ( Adverbe. ) Cicer. Par dehors , de de- EXTRlTÙSj extr-uÀ, extrliûm. ( da vethe Exte'm.) tuer. Ti- re , ou qu on a fait fortir en frottant une chofe contre l'au- ExTRtTus. Varr. Brifé ; effacé. »». brifée; effacée, f. EXTRIVÎ, Prétérit de Extcro ^ EXTRÛCTrô, P'y^JL Exstructio. EXTRÛDÔ, ëxnïiin, ëxtrûn , ëxtrTuT.m , êxtrUërë. VUut. ChaHer , poufter, mettre dehors pat force & avec violence. ^ On dit Lxtrudere 4:dibi<, , rx- adibus. Plaut. Chaftèr , mettre dehors quelqu'un de fa maifon. * TabelUrio,, Cuer. Faire dcloger les mcliagers. Extruuerf, alicjxem in viam. Cicer. Obliger quelqu'un de Ce mettre en chemin. EXTRUDERE merces. Horat. Se défaire de fes marchandifcs. les débiter. EXTROO , Voyez. Exstruo. EXTRUSOS, Participe d'EXTRUDO Chafle. ^^^T^^^^'^''"'^' 8'°'^- txtuberati'oms. f. Plin. Tumeur, en- flure , bofTe. /. ËXTÛBËRÔ , rxinhèrRs , exlt-birivî , extûbërâlïim , exlûlië- rare. pim. Enfler , on s'enfler ; ou s'élever comme une bolTe. ëXTOLÏ, Prétérit deEFKEno, »« Extolio. EXTUMËÔ, extrimêi , ï.vtiimitl , êxliimërè. ou- EXTUMESCO, ixtlèmêfcii, èxtUmûi , extûmefcè'rê. Plaut. S'en- fler^ Devenir enflé. EXTOMÊSCENS , gçnit. extumefcênti's. omn. gen. Plm. Oui- s enfle. ^ EXTOMIDOS , extiimi'dâ ,- extûmidùm. Varr.. Enflé, m en- flée, f. EXTONDÔ, ëxtûndh, Ixiiidî , ixtûtum, èxtnndrrë. Plant. Pro- premenr. Faire fortir une chofe à force de coups. US" c'fus eximidit .,rtei. l^-r^. Ou trouve les Arts par l'ufage. Lalor exiundit fajlid'a. Hor. Le travail ofte le dégoût. ExTUNDERE s/i^»;,/ ,»i .i'/^»o. Pl,,.,i. Suet. Tiret , obtenir quel- que chofe par force de quelqu'un , ou par de grandes impor- ^ tuirtez ,_à force de i)rières & de follicitations. EXTURBATUS , fxiurbàta , exturbâiitm. Catiil. Renvcrfe par terre, m. tenverfèe. /. EXTORBÔ, rx'ù'b.is, extûriâvï , e.vlûriâtîim , extûrbârë. Cicir, ChafTer , jetter hors avec violence. Troubler , inquiéter! * Exturbare aliqutm bn.iis , è b un ; ex agris. Hc. Chafler queli^ qu'un de fes biens , les Juy ofter , l'en priver ; le chaflir de fts terres. Dj" Exturbare oculoi alicui. Plaut. Jetter lesyeux delà refte à quelqu'un. * Cornai. St,tt. Mêler les cheveux , les défarran- ger. * Silentia notlis. Stat. Troubler le lilence de la nuit. * Sfim pacis. Tu Ltv. Troubler l'efperance de la Paix. * Mti:- tem alicuju!. Cic. Troubler l'efprit de quelqu'un , luy renvet- fer la cervelle. * Ex ammo dgrttudmcm. Plant. Chaflér le cha- grin de l'efprit. ExTuRBARF tx iiumero vivorum. Cicer. Bannir du nombre des vi- vans. Faire mourir. EXTÛSSlO, exiiifns , ixlûflvl , exiHfûrë. Plin. Jetter quelque- chofe en touflant. ExOBÈRANS, genit. exUbëràntu. omn. gen. Suint. Abondant» m. abondante. / [ 11 fait au Superlatif txitbërantifsimiii , exu- btjrantifiimk , exubtrantifsïmiim. Gcll. ] ExubëR.ATÏÔ , genit. exuberaiiônts. f. Fitr,- Grande abondan- _ ce. f. EXOBÊRES , rûm. m. pi. Fcj?. Sevrez , ( parlant des an- fans. ) ËXUBËRÔ , exihërâs , exiibèrâvl , exubërâtûm , exûbërârë. ( en fignification aftive. ) ♦ InnumerabiUs nafcunlur herbu cjuie fa- vorum cirai ixuberant.Cilum. Il vient Une infinité d'heibes qui fervent aux abeilles à faire de Ja ciic en abondance «a beau- coup de ciie, Zz î SAiy. 3«<5 EXU. ExuBESo, (EnGgmficationpafllve.) V.r^. Eftre abondant en quelque chofe. * .Amm exiiberat parais, ^nf. Il y a bien des pommes cette année, il y en a abondance j l'année eft abon- dante en pommes EXOCCOS , Voyrz. Exsuccus. EXUDÔ , ''"Vf!. ExsuDO. _ ,.,,,. ...... EXVElATÛS, ixvêlâ'i, exvèlTitum. Trop. DevOile, dépouille, nud. m. dévoilée, dépouillée, nue. /. ExOL, genit. èxitiii. m. ir i. Cicer. Exilé, banui. m. exilée, bannie. /. Kj" Exul mentii. Ovid. Qui a perdu refprit. _, ëXOLATIÔ , genit. txuUuanïi. i. Flor. Exil , bannille- meiit. m. ËXÛLCËRÂTlÔ , genit. cxuUcraiisn'is. f. Citf. Exulceration. /. ulcère. _»)._ . ÊXOLCËRATORlOS, exulctrutôrtS., exiikeratortùm. Plm. Qui a la force d'ulcérer. ËXULCÊRATRÎX , gen. exulctratrîci'i. f. Plin. La force d ul- cérer, OH de faire des ulcères. /. ËxOLCËP-AtOS , «, «m. Cictr. Aigri, irrité, envenimé, m. a[gtie, irritée, envenimée. /. _ ËXULCËRÔ , txnlccras , exulcërâvî , exuUtrilûm , exHlcerâ- re. Phn. Ulcérer, blefler , entamer la peau, caufer des ul- 1 céres. . . ttS" ExuLCEBARE. Envcnimcr, augmenter un mal, I aigrir. » Graiiam alicujui. Ruiner le crédit qu'on a auprès de quel- qu'un. * .Atunnim alimjus. Ciier. Renouveller la douleur de quelqu'un, l'aigrir, l'irriter. ËXOlO, exul.ts, exiiUvt, ixiilâtum, èxiilirë. Terent, Cic. Eftre banni , eftre hors de l'on pais , en eftre chaffé. [û" ExuUiuM cent r/i fatrii. P Uui . U a fricaflé fon patrimoine. Il a mangé tout fon bien. K> ExiiUt avaritta rx urbt. Plaat. L'avarice eft bannie de la vil- le , on n'y eft point avaricieux. T^efpnùlua difiejfu illiui cxiilit. Cicer. La République eft ban- nie avec luy. ExÛLTO^ 6-.-- Voyez ExsuiTo , tST"-^ EXULÔlâTUS, exKÙii'tii , exulitluntm. (eu fignification sui- ve. ) Ov'd. Qui a hurlé , ou qui hurle. ËXÛLÛLÔ, exiUulRi, rxiilàtâvl , cxùlûlàliim, txùlUlârè. Ovid. Hurler, jctter un grand cry. ËXOND.\TiÔ, genit. cxundftfiHÏt.f. Plin. Inondation, f. dé- bordement, m. '^ ^d moderandas Tiberts fxaudationes. Tncit, Tour arrefter les inondations du Tibre; pour cmpefcher qu'il ne fe debordaft. tXONDÔ , ixitiidiis, txuidavï y exmditnm , txundârë. Coliim. Se déborder , fe répandre, fottir de fon lit , (parlant d'une liviere. ) * Vafcr txmdat Autro. Scn. La vapeur fort en abon- dance de cet antre, (fi" Pejlis iximdAt. Sit-Iial. La pefte fe répand. * Dsicr txiirt- dai allé mcrfui. Senec. Une douleur profonde fe répand au dehors. ËXUNGÔ , txy.nghy ëxttnxl, cxtiu^itm, èxungërë. Plant. Oin- dre, frotter de quelque liqueur. ËXUNGOlO, ixiingùl.^!, exmigitUvi , ixungùUlKm , exangûla- ri. PUui. Arracher les ongles. ËXOÔ, ixUïs, èxàî, ixiHiim, êxiii'rë. Virg. Dépoiiiller, dsïef- EXU. tir , des-hab!Ilei quelqu'un , luy oftet fes habits. * Exuere. vrjhm. Luvr. Se des-habiUer , quitter fes habits. ♦ Enfem humera. Vir^. Ofter fon épée de fon cofté. ♦ ^rmis ahauem. Stl-lial. Des-atmer quelqu'un , le dépouiller de fes armes, les luy ofter. Sfrpins navus eXHit Annal. Tibul. ou Exuit feneHam ferpens, Plin. Le ferpent fe dépouille de fa vieille peau tous les ans, la quitte. D5" Exlere fe paterr.a Agrc. Liv. Se dépouiller, fe deflàifii d'u- ne terre qu'on a eiie de fes pères. 'H>ina allouer» txuere. Plm. Dépouiller quelqu'un de fon Royaume, luy ofter. Exuete fidem. Tacit. Violer fa fojr. * Olfequinm er^a Imperato- rem, Tacit. Perdre , quittet le tefpeft qu'on doit avoir pour fon Prince. * Humanttntrm , ou homwem ex ho7/iine. Ci- cer. Se dépouiller de toute humanité , perdre toute huma- nité. Ni/i certitm Ante dicm profanas riliis exnijfenl. Tacit. S'ils ne quittoient dans un certain temps la fuperftition 8t les couftu- mes profanes. Exuerc ferviiuum ou jti^um ^ fe jugo. Li'V, Sécoiier le joug de la fervitude, s'en délivrer ♦ VitiA. Cutr. Se défaire de fes vi- ces. * Pttlus cmis. .'/.». Se délivrer de foins. * Se U-jueii. Cic, Se délivrer des engagemeus que nous avons. * Tribnta. Tic, Refiifer de payer tiibut, n'en vouloir plus payer. .ylnimâ mrmct pariter ac fcclere exiiAm. Sen, Je me délivrera/ par ce moyen de la vie 8c du crime. .AnimA!» exaii. Ovid. Elle mourut , ( comme fi l'on difoit, Elle fe dépoiiilla de fon ame. ) EaJîus ext*ere. Ovid. * ,Afio;i_iintiarft. Tac. Quitter fon orgueil , fa fierré, fon arrogance. * MAgiflmm. Tacit. Quitter, aban- donner fon maître. TnhaniA polurti exiierat. Val- Place. L'Aurore ne paroifibit plus: comme qui diroit, Avoit quitté le Ciel. GrttiAm navitatis exueri. Plin. Perdre la grâce de la nou- veauté. Exuere montes. St.it. Dépouiller les montagnes de bois; cou- per , abbattre les bois fur les montagnes. Exuere ca/lris hofltm. Uv. Se rendre maiftre du camp des ennemis, s'en emparer; challér les ennemis de leurs retran- chemens. ExuKRK oija. Virg. Dccharner les os, les dépoiiiller de la chair qui eft defltis. ÊXÛPËRÔ , 8c fes dérivez, Va^ex. Exsupero, ijc, EXURDÔ, Voyez. ExsuKDO. EXURGO, Ko><'î.ExsuRGO. EXURÔ , "exTiris, ëxfifii , èxûjiîirn, èxTcrèrë. Virg. Btûlct. '^ Sitil exurii miferos. Lncr. Ils meurent de foif. ExySTÏÔ , genit. exafliônti. f. ( ic Embrafement. m. ^ EXUSTOS, ..vk/W, exiiftiim. (de Exuro.) Cictr. Brûle, m. brû- lée. /. ♦ Exuftns joie cafius. Calum. Du fromage cuit au So- lejl. , ËXUTOS, exûtâ, ex!itiim..(àe Exua.) Cicer. Dépouillé, m. Ûe- poiiillée. /. ( Dans le fens naturel 8c métaphorique. ) EX0V1.€, genit. exmiâriini. f. pi. Oc Dépouilles./. Exmi.t leoni!. Vng. La pcau d'un lion. '<■ Strpintii, Yirif L« peau d'un feipent. FA- FAB. FAB. 367 ÂBA , genit. fâb*. f. Tirent. Fève. /. Légume. D3" hxc il me cudam faha. Tirent. J'en portera/ la folle enchère , j'en feidy la dupe. [ Façon de parler pioverbiale. ] pj^ kon tjiiod puert clamitant m faba fe npirîjji. rUttt. ]'ay trouvé non pas un vermifleaii dans une fève , comme crient les enfans , mais quelque cho- ie de plus confidérable. ïABÂClCS, ait FABÀCËOS , faliÂciâ, faliàciûm. FalUd. De fèves , qui eft de fèves. ' ■ • EÀBÀCIÀ, genit. f.iUiU. f. Pliii. Gafteau fait avec de la fa- rine de fèves, m. r ABÂGititlS, fahugïii^i, f.ihdgi'nûin. Cjt. De feves. j EÀBAlI , genit. fabalïum. a. plur. Colum. La paille des feves. EABALÏS, h. m. irî. è- hor. fâhâtr. (Adj.) Pl'm. De fèves. ♦ Silicjui fabalir. Pli/1. Coflè de fèves. /. * Stipulx faUln. Plin. La paille de feves. ou le tuj-au des fèves. FÀB.ÂRiA , genit. faburix. f. Phn. Fabatia , lûe de Fiife dans la Mer d'Alemagne, où il croit beaucoup de feves. FAbAB.1S , genit. fnUris. m. ( qui s'appelle auffi EÀB.EÂ- B.ÛS , î. m.) Ovid. Farfaro nu Fatfa , Fleuve des Sabins. FÀB.\B.lOS, /.lijrià, /, /ûirVf". PUut. Faire avec Art. Fabreffcit -validim cUjfcm. .Aur. Vicf. Il équippa 0« baftit une puiffante flotte. FABRËFACTOS,/..(,r,/«a^,/.,trf/.i\'?a-»i. Liv. Fait avec art ou félon les règles de l'art, m. faite avec Art. /. Travaillé. w. travaillée. /. * Fabnf.ula x/afa. Liv. De la vaiiicUe Iia- vaillée. 85" Nu falUciiim aflutiorim ullus f,c,t Poiia , niaw ut h.tc eft f.i- hrifacU a mbn. PUut. Jamais Toéte n'a inventé d'intrigue plus fine que celle que j'ay contiouvee , ou qui eft de mon infention. FÀBRICA , genit. filnd. f. dur. Stmaute , conftruftion , ' compofition des chofes naturelles. /. * ^Admirabda f^brii.i\ mimbrorum ammaniitim, V.t. L'admirable fiiuAuie des mem- ' bres des animau.t. Fabrica. Vnr. Pratique, ( en Architefture. ) » Oh appelle la Théorie, ■T^at.oanaiia : Lucrèce fe fcrt de Fairica pour l'Ar- chitecture même. Faerica. Ouvroir. m. une forge où l'on travaille les métaux. /. Atteher des Maflons Se des Charpentiers, ire m. Fabiica. L'Art de travailler les métaux. "■ ,^711 fabric*. Ce. L'Art de travailler le cuivre ou l'airain. ♦ Fem. Cicer. L'AtC de travailler le fer 0« en fer. Kj" F ABntc A. Tcrenr. Plmn. Fineflc forgée, fubtilité , addrefle, invention. ♦ Fabricam Ad aliautm fin^ere. Timn. Dreffer une intrigue pour attraper quelqu'un, fe préparer à luy jouer une pièce. * Fabruas admovere. Pl.iut. Faite jouer des machines pour tromper quelqu'un. FAbRIC^TIÔ , genit. fabricati'onïs. f. Cicer. Struûure , conf- jruftiori, conformation, compofition./. FABR.IC.\TÙR, geniC. fabricaiorts. m. Cicer. Artifan, ouvrier. Architefte. m. i- Deus mmidt fabricatar. Quint. Dieu a fait le inonde, il en eft le Créateur. VS' Doit fabricator. Vir^. L'Inventeur , l'auteur d'une rufe de guerre , 0« de quelque Stratagème pour furprendre l'en- nemy. FABKICATOS , fabricâtâ, fahicâtûm. Cicer. Fait, fabriqué, conftruit, forgé, m. faite, fabriquée, conftruite, forgée./. ' FÀBRlCbNSËS, iism. m. plur. Jm:. Ceux qui travaillent dans J'Arcenac, qui forgent des armes. FABB.ICO , fabriiâi , fabrïcavi , fjbtïcHiûm, f.ibrïiârê. Tacit. Sianit. * Fabricari clajfim. Tant. Baftir une flotte. Et plus ulite , ' FÀBRiCÔR., fabricÂrÏ! , fahrïcâliis sîim , fabrtcir'i. Depon. Cic, Faire, fabriquer, conftruire, forger. * Piaorei ir n . fabii- Jeufe. /". ( Cet Adjeftif fait au Comparatif f<îW(/w/àr. m. & f. & hoc fahnRiiiu. n. Plw. plus fabuleux : Et au Superlatif fâhtilofi [simili , fabula/îjsima , fabulofijstmum. Plm. Très fa- buleux^ ) FàbOlUM , genit. fàhicn. n, ^ul-Gcll. Sève de haricot./. Faellum. Luul. La paille des fèves. ÏÀCESSÔ , fMèfiïs , ftiifs't , ficifûv'i ou fUcefsn, fâctfiitûm , jfitffserè'. iictr. Faire, accomplir, aller faire. ♦ F.ucjftn dic- i«m. Plaut. ''JuJI'a. Virpi. Faire le Commandement de quel- qu'un, exécuter fes ordres & fes commandemens. T^m factjftre. PLwt. Faire une affaire , commencer un pro- cès, eftre l'accuf.iteur. Facessere alicKt iit^oiiKm , ferkulum. Cicer. Faire de la pei- ne à quelqu'un ,' le mettre en danger , luy faire des af- faires. Fackssïïre. S'en aller, partir, fe retirer. Cliafler. * H« hmc face fit. Ter. Qu'elle s'en aille d'icy , qu'elle fe retire. *Fa- cejfc hinc Turtjmnios. Liv. ChalFez d'icy les Tarquins. * Nt fn.cffercnt prupcrè ex Hrbi jinihuJijKc , daliiros panas. Liv. S'ils ne s'en alloient en diligence hors de la ville & du pais , tju'on les punitoit. FACETE. (Adveibe.) Cic. TeriM. Agréablement , plaifammcnt. [ Ciceron dit au Comparatif Fâtaîûi. ] * Faute didam. Plaui, Cela eft plail'amment dit. C'eft une plaifanterie. FAC£TÏ/E , genit, fattiâriiw. f. plur. Cctr. Bons mots , rail- leries fines & délicates, plaifanteiics agréables. [ On trou- ve f, -«lia aulingulier dans Aulu Celle & dans Apulée.] ''£f- fàrum ai ficittatKrn djirifspucr. Catul. Un enfant tout plein de gentilleCTcs & d'agrémens , qui a facrilié aux Grâces. * ^fpcra faift!£ acrins fat m^tnariarn relintjuttut. Tac. Les rail- leries fanglantes laiflent une aigreur mortelle dans le cœur , »« les mauvaifes plail'anteries tiennent foit au cœur. ♦ Con- iittis [aie & facittis. Ctcf. Un homme dont toutes les maniè- res font fines & enjouées , galantes & diveitiflantes ; qui a un tour d'efpiit rejouidant & plein d'enjouement. *.Aiirhx, ttfpcrit faictiie. Tacti. Des railleries aigies , piquantes , mor- dantes, des mots piquans. jACi.1lU^, facitiaiïs, faat'tâtûs sum ., facettarl. Déponent. Sid-^p. Dire le mot pour rire , railler agréablement & a- dtoitement. FÀCËTOS , f'iitiâ, fâcêiûm. Ctc. Facétieux, plaifant, enjoiie, galant, m. faceiieufe, plaifante, enjouée , galante. /. Qiii a le mot pour rire, qui eft goguenard & plaifant dans les com- pagnies , tailleur agréable, m. goguenarde, plaifante, rail- leiife agréable. /. * Facciijftmm poila. Cictr. Un Poète fort divertiliant. 'i'A.Cï.TÔiXjS, faiet^sà, facciôsHta. Cictr. Plaifant , enioiiè. m. plaifante , enjouée. /. [ On doute que ce mot foit de Cice- lon. ] fAcl£NDOs,/..,.?nf. ) Cicer. Facilement, aifément, fans peine. * Facile alire. Terent. ♦ Vivere. Flaui, Eftre eu vivre à fon aifc , vivre aifément , eftre wifé. ♦ Propter eus vivo ficiltùt, Fl.iui. Je vis plus "a mon aifeàcaufe d'elles , par leur moyen. * glaam vos factlhmè agun. Terent. Plus VOUS eftes à voftie aife. FACiiè. Sans doute, fans difficulté'. * Facile princeps, facile pri' mtis. Citer. C'eft fans doute , fans contredit le premier hom- me de la ville. * Factlè hic plus mali ejl cjuàm boni. Ter. II y a fans doute plus de mal en cela que de bien. * Tàm facile novt, cjuam ego me. Platit. Je le connois aulfi bien que je rac connois. F AClhïS, Is. m. & f. & hoc facile". (Adjeft. ) Ctcer. Facile, aifè. m. facile , aifèc. /. Qui fe fait fans peine. [ Cet Ad- jeftif fait au Comparatif FiciVior , m. & f. ir hoc factlUis. Plus facile. Et au Superlatif Fèiâtlîmûs , fàc'illimâ , fââllî- mi:m. Ties facile. ] ♦ Facile faHu. Plaut. Facile, aifè à fai- re. * Nihil djHu facilius. Terent. Il n'y a rien de plus aifè à dire: cela eft bien aifè à dire. * Ejl f.icile vtnctre non npug- nantes. Ctcer. Il eft bien facile de vaincre ceux qui ne fe' dé- fendent point. * Failles ad reciptum a'ignjlis. Liv. Des dé- troits d'oll l'on peut fortir aifément. * VoUns facilifque feijtie- tur. Vtrg. Vous l'arracherez fans peine. (11 parle du Rameau d'or.) , , Faillis utérus. Plin. Une femme qui accouche fans peme. Terra facilis friigum. Cland. Une terre où les grains viennent aifément. jE.t facili. Tacit. Aifément. Faciiis. Facile , aifè , commode, traitable. m. facile, aifee, commode, traitable./. * Sirmonefacilts. Tacn. Facile à abor- der, à qui l'on parle fans peine, qui eft d'un accès eu d'un abord facile. * Facdi, homo. Ctcer. Un homme facile, com- mode , qui eft fans fiçons, * Fantlimi mores. Cic. Oei moeurs commodes Se aifees. Facilem beiicvelmnijue liit^ua tua jam ttbi me reddidit. Ter. Ce que VOUS dites me defaime 8c m'appaife entiétemcut, F*ci- FAC. FACitrs. Soumis . obéiflTant. m. foûmife , obeiflante. /. a!fé \ gouverner, m, aifee A gouverner, f. * Populum faaiem habere, Ciccr. Avoir un peuple fournis ôc obéïflanr. * ^d jw^it fniiUs populi. LiicM. Peuples qui n'ont point de peine k obéir 8c à fe foûmettre. Facilis. rropice, favorable, m. & f. * Dioi fatilet habire. Ovid. Avoir les Dieux favorables & propices. * Dies faciln. Plaui, Un jour favorable. fÀCILiTAS, genit. fM-ilitâtâ. f. Cicrr. Facilité à faire ou à dire. /. * Eii illi faciliias frrmoni.: Orer. 11 a le difcours ai- fe, il parle aifement, il a bien de la facilité à parler , à s'é- noncer. * Pctrarc fiicilnaicm. Jgjiinr. Acquérir une grande fa- cilité de parler du de s'énoncer. fAciiiTAS. Facilité dans l'Iiunieur; liumeur commode Se aifee; douceur , humeur accommodante, f. * ^ngenttjue Trajanus faai. ( Ce qmne repiigne pas moins au:t régies de la Médecine , qu'au bel ulage de la Langue Latine : auftî les M.mufcrits 8c tou- tes les meilleures Editions ont AUllur,, capni> doUres fa.i,. Le dé tcft".y ' '"""' ""^•*' "°" p"'^"' '"" ™^« Jy ■"'■"'. "r'^"'"-'-. "'■ La vérité eft 0« fait pour luy ; il a la vente de fon cofté. '^ ; > " » Facere .,r,«« a/,^„^„. c,cer. Faire quelque métier ou quelque profeflioii, 1 exercer, la pratiquer. * Faccre p,rc„cam. cicer. taire la piraterie , faire le corlàire , ou faire le métier de pi- rate, de corfaire, d'ecumeur de mer. *Prxcon„njeBKram fecimui. Ter. Selon que nous avons pu devinero/* cotijeuurcr par la chofe- meliiie. Conjetlur,ii X^manKm. Uv. Faire des courfes fur les terres des Romains. y,KH finir un difcouis. f ACKRE Indus. Pliied. lit. Donner des jeux publics , les faite le- prél'enter. US" LHdoi f.Kere aticui. Cic. Se raoquet , fe jolici de quelqu'un eu le jouer. Htre, fatij delhias. PUmi. Mon maiftre , VOUS voulez rire, vous plaii'antez. * Nimins dtlicias facii. Plmt. Vous eftes trop plaifant. ï Ai: FRF. fAulnlùm fui cempendii. Cicer. Faire quelque peu fon profit. ÎACKRF certitmin. * ^idpttrrum ir pfilis cirtamen fitcimHS ? L'.v. Pourquoy mettons- noiis de la diviGon entre le Sénat 8c le Peuple?' - ■ Siiiite diTfiduum. Terent. Partager. . Fucere ixeniplum in alirjxim. Pl.mr. Faire exemple fut quel- qu'un , le punir pour donner exemple aux autres. * HAlitUm jittHndiorcm. Vbii. Rendre l'haleine plus douce. * Hojltli.t. PUn-Jan. Faire des aftes d'hoftilitc , les exercer. * Impenfas in ftiptttdm mi.'imm. Liv. Contribue^ de fes biens pour le payement des troupes. ÎACF.RF. aiiqiitm inf,xrmm. Tirent. Rendre quelqu'un infâme , luy donner une mauvaife réputation. * Si nitirum. Ternit. Se nionticr joyeux. * Se ftcetum. Plaut. Faire le plaifant 8c Vinfenfé- fareri ju^s-taiiiinem mit^'iiim. Uirt. Faire un grand carnage , couper la gorge à bien du monde. * Lapidât lanu. Cic. Jettet force pierres, faire pleuvoir une grefle ae pierres. ♦ Njufra- £"<"• S.'<"'-e. Cic. Perdre fa gloire. Njmen f.\cire. Ptr.nt. Donner un nom, * Jnvtntus uomen fc tit Peniiiila »,.;,,. PLiut. La jeunellc m'a donnele nom de Peniculus. Eàceks vidimninm. Qur. ïiomettic de compaioiftic à l'af- FAC. lîgnation, » TritnsUnm aticui. Liv, Livrer paDage i quel- qu'un. ♦ TijUdmcm. L,v. Faire la tortue , le couvrir de fon boucliei , comme faifoient autrefois les Romains allant à l'attaque d'une place. ♦ Cet^xm ou verl)». Cicer. Parler, di- re un mot. Nnn'jttttM cuiqMitm nofiiîtrtt t-crhitm ftcft. Tirent, \\ n'en a pas dit un mot à aucun de nous. 11 ne nous en a point parle. ItA verU fecii. Liv. Voilà ce qu'il dit. 11 parla ainfi. » r,a liit Divuiacui vitbn ficit. Cifir. Divitiac prit la parole pout eux, M parla pour eux. FACtRF T-oiHpe animo JHtt. Pluut. Se réjoiiir , fe divertit com- me il faut. ♦ Vrinmi. Plia. Piller , faire de l'eau , uri- ner. * V'iiiHm. Cner. Se crever, parlant d'une mail'on qui s'entr'ouvre, 8c qui menace de ruine. * Srn^r,iph.ti. Cic. Faire des Quittances fous fcing privé. * PUiin» fuain. Tir. Gagner le petit peuple. * iu,ivwr» iilicHi.PI.wt. tmbrafl'er quelqu'un, le bailcr, luy donner un baifer. Facire Jhpttidiajnl/ alloua. Ltv. Servir à la guerre fous un Ca- pitaine. jOk; cum 10 /!ipiiidi.t frcirint. Liv. Qui avoient elle fes com- p.ignons à la guerre eu en guerre^ Facf RU yi»«»((7/<. Uv. Faire les femailles , fcmer. * Sungm- mm. Liv. Répandre le fang. * 'l^cvet/lonem. Pl.iui. Retourner. * Huiitim infifl/tru alicui. L.nr. Lmpelchcr quelqu'un de dor- mir. Troubler fon fommeil o« fon repos. ♦ J^-hk/m a iejiiiil. L:v. Ratifier , liomologuer une choie. ♦ Pirfpicu.t fu.i leuji- li.t. Ciccr. Découvrir les defl'eins. ♦ Plunma frxlia fiimda. Ctf. Renipoiter plulieurs batailles, t Pio[«iiinm. Plm. Pro- vignet une vigne. Fachîb avec les Génitifs T.iiit:, pjrvi, ire Eftimet, on ne pas ertimei. Faire cas , o» méprifer , ne tenir compte. ♦ f.»iie plnrii omniitm hominum niminim. Cicer. 11 n'y a pcrfon- ne que j'ellime plus que luy , je n'eftime petl'onne plus que luy. Non fiteio ijiii fis , ijui non fis fioccum, PLiut. Qiie tu fois est que tu ne fois pas, je ne m'en foucie poinr. Facfrk nomtn OU nomiitti. Cicer. Écrire , mettre fur fon Livie de compte la fomme que nous devons , ou qu'on nous doit, & le nom de nos Créanciers. Emit Canins hortas , humo cupidus , ^ tatupits t.tnti , ^Manti Pylhiiis volnit , & imit injhuiios \ noniina f.iat : ne^of.um ionfi~ cil. Cicir. Canins homme riche & curieux, acheté les jardins de Pythius au prix qu'il demande , enfemble tous les outils & l'attirail du Jardinage, & il ccrir la l'omme Se le nom de fon Créancier l'ur fon Livre, & ainfi termine l'affaire. ^hiidum voliint fictim nomina Jieri , nec intirponi pdrarios , me f^'i.uores advocari ^ nie chiro^riiphurn cUri. Scu. Il y a des pcr- fonnes qui veulent emprunter en particulier fans Notaires , ny témoins, ny mefme donner une C>blig;uion. Ainli .\'omin.i f.uiri te dit dans les Auteurs , 6c de celùy qui ptefte , & de celuy qui emprunte. Facfre iioriilnd in Dialo^ls. Cicer. Donner les perfonnages dans un Dialogue. * Si jam nomina faU funt, mmari palfunt. T/c. Quoique les noms de ceux qui doivent patler dans ce Dialo- gue l'oient pris , on les peut changer. Facerf nimin cum vinels. lêlum. Compter, voir, examiner ce qu'on retire de fes vignes. Facere par. Plant. Faiie félon la raifon. * jVj» par -viditur [*• cere. Plant. 11 ne fait pas bieit , ce qu'il fait n'eft pas rai- fonnable. Ficerii par tuis fallis ctteris , pAtrim tuum fi pircolci. P/anl. Vous ne vous démentirez point , fi vous honorez Monficnc voftre père ; vous ne ferez tien d'indigne de vous , li vous l'honorez. f .\C(.tir. paria. Cicer. Kgaler. * Cum infliientibiis neitiUs pari* fc- cifli. Plm - Jun. Vous avez tr.ivaillé également aux aftaires qui vous font furvenucs. Hic ntgotiano csiram viilici avocat , nec unijvam paiiiur mm eurn rationibus dominj paria facere. Colnm. Ce trafic empcfchc le Fermier 8c le détourne de faire le compte ou le profit de fon mailhe. Paulaiim plihm fjcio meam. Ter. ]e commence pat gagner peu à peu l'affeftion du petit peuple. t'»iirt AHdimtm , fUintmm, fiant, faire ûlcuce > ccoutei une FAC. une chofe fans brurt. * Fdci!« vivere. tuer. 11 nous fait vivre , il nous oblige de vivre. Fecit, pourFiERi cuhavit. [Façon de pariei ufitée dans les Infctiptions & dans les Epitaphes.] Pecisse videtur. Ce. 11 a commis ce crime , cette aftion. (Ma- nière de parler dont fe fervoient les Juges Criminels , après avoir luformc du crime d'un accufe. ) ♦ Feiige -uidtiitr. Ciéer. 11 eft atteint & convaincu de cela. F*c fi <}:"d f.uii. ien. Achève ce que tu as commencé , fais vifte ce que tu veux faire. Si »«!>; fortuna fteilftt reliejui,. Uv. Si la fortune en avoit conferve quelques-uns, s'il en eftoit reftc quelques-uns. Sluid iftii hominibus faHum lit , Sxraxant ir t^CiflrMo ? Cicer. Que font devenus ces deux hommes Straion & Nicoftrate? j Face, pour Fac, dans les Comiques: comme F >.xo , faxti. I fin qm e^sfnm ejc te. Cicir. Mettez vous en ma place. i FAC. 371 ^" ijf', f*c iid effe. Cicer. Suppofons, pofons que cela foit. FACTIO , gcnit. /di!7,ï»M. !f. <,£-r. L'aftion de faire. * Cui nulU lefidmenlifaclio e/l. Cicer. Qui n'a pas droit de faire Un teftamenr, qui ne peut tefter. Factio. Cef. Fattion./. Parti, m. * CaWt tttiu, dunt efi; faUi- nés. Ctf. Qu'il y ivoit deux faûions dans les Gaules. Factio. Plant. Sallufl. Faaioii, confpiration , ligue./. Com- plot, mauvais deflcin. m. Cum veftri, nsjlra >,m e/l tfua fadio. Plaul. Il n'eft pas rai- lonnable que je falTe alliance avec vous , vous efles riche fit )e luis pauvre. FAciro. Sutt. Bande de gens de guerre, &c. / * FaHltntt hiInonKm. FtJI. Troupes de baladins , eu de baftcleurs , de Comédiens. Factio. Cictr. de T^epuU. I. j. Comme , Sutniam »»» e/t rc, p,- pull, ci'im TyraniiKs ear,t f.i-tmne c^piffai. Ocer. Parce que ce n'cft pas l'avantage du peuple, lors qu'un Tvrau ufurpc lu domination ou la fouveiaiiie sutorité. Factio. Flaui. La puiflancc des perfonnes qui font riches 8c confidcrables. Factio. Plant. RichelTes. /. * Iftàs marnai faiUtnei nibil mt- for. PhMt. ^iul. 2. I. vf.45. Je ne me (bucie pas de fes gran- des alliances. FACTiÔSOS , faitiom , faélliiim. Salliift. Faftieux , féditieux. m. faaienfe, fédirieufe. /. [Il a au Comparatif Fa^ionor. ^■jr. Vict. Et au Superlatif FàJi.ilfirntii , factiiiiipn>â,faaf- ii[simum. Pliii.J ' Factiosus. Plaul. Riche, opulent, m. riche, opulente. /. "^ Faâiofui lingiià Plant. Grand prometteur de paroles, naî j promet tout de paroles , qui n'a que des paroles fans effet. * Itunt rtiulii Imgiiâ facliofi, inerte! optrâ. Phitr. Il venabeau- I coup qui font de grandes promcfles, 8c qui ne (ont bons à I rien. Sallufte dit, Ni/xii -virbii , lin^u.i ferocei. ^ACT1T\TVS, falitâià, factii.iiKm. Ocer. Fait; ufité, prati- ' que. w. faite; ufitée, pratiquée./". iFACTlTlOS, f^Stitia, fjcliimm. Plin. Artificiel, m. artificiel- le. /. Qui n'eft: point naturel, m. qui n'eft point naturelle./. I (parlant des couleurs.) I FACTITÔ, f aillai , fatlitavl , facliiâiKni , faditâre. Cic. Faire ! fouvent. Pratiquer. ^ Factitare w(iK;.-»/f.M/".'. f. pc. Faculté, puiffance. / le pouvoir, le moyen 0« la facilité qu'on a de faire une chofe. *Dai'e facut:a!er/i cmntbut fui irridindi. Citer. S'cxpofer à fe faire moquer de foy, fe rendre ridicule. Se lailkr railler à Aaa £ tout 37a FAC. FJEC. F^X. FAG. FAL- tout le monde. *Pr. f. plur. Plm. Les ongles cro- chus des Lions, des Panthères, Sec. Leurs griffes. FALERË, ï.'. n. V.ttr. Terme d'Architeftute dont on ne fçait point bien la lignification. FÀLËB.LA , genit. fileris. f. Liv, Falaris , Ville d'Ettutie , aujourd'huy Civita Caftellana. FALËRINOS, à, um. Liv. De Civita Caftellana. FALERNUM , genit. fiilêrm. neut. Harai. Vin de Falerne , Pais de la Campanie où il croifloit d'excellent vin; Dans les Poètes il le prend pour toutes fortes de vin exquis. FAlERNOS, genit. falinû. m. Hor. Falerne , Montagne 8c Contrée de la Campanie prés de la ville de Capouë , fertile en bous vins, comme aujourd'huy la Cofte de Reims; d'oii vient cette expieliiou de Ferfe , Edormifctu faicrnum. Cuvei Ion vin. FALGRNOS, »iij , fallacîjiimâ, fallailjiïinûm. Cic.) * Homo fmlax. Cictr. Un trompeur , un fourbe. * Spes fitlax. Cntr. Efpérance vaine , rrompeufe , faullé. * Merces fallacts & jmoft. Cic. Des raarchandifes fal- fifièes 8c fardées, FALLËNS, giaii. fatlcntïi. omn. gen. Pim. Qui trompe. Fallens c//Mj. Plm-Jun. Une colline où Ton monte in(ên(î- blemeiit 8c fans qu'on s'en apperçoive. Prxrupta faxa vejht^ium falle/uia, Sjiiiii-Curt. Del rocher» efcarpez où l'on ne peut monter fans gliffer. Fallcnte Tieflix'o. Pli". Ayant glifte , ayant fait un faux pas. Vns. fallei-'tii fcraira. Hjrai, Une vie cachée 8c foliiaire. ¥ Allô, fdllii, ff un, fiilifim , fMlcrê. Cmr. Terint. Trom- per , fourbcr quelqu'un. * Ql" f" bietinium fft'.lerat. Liv. Qui avoit trompé rout le monde pendant deux ans, qui avoit demeure inconnu durant deux ans. Fallere promijpim. ^mt-Curt. Ne pas tenir ou garder fapro- meflc , fa paroje. * Fidtm. Oc. Faullér fa foy , ne la point tenir. * Spem alicujus.Cu. Tromper refperan.ee de quelqu'un. Saxa liihnci failmt vejiigmm. C^f. Les pierres limoneufes font gliffer. i)5> Nec m: adii failli. Vir^. Je ne fuis pas fi ignorant que je ne (<;ache que. Fallere liùtrut [artntibMJ. PUut, Dérober les enfans à leurs péics. FAI.. Vtlncrti fifcati fallite virgi. ûvid. ïienez des oyfeaHX aux gluaux. Faileri; retia. Ovid, Éviter les filets des oyrelcms, ne s'y laif- fer point prendre, les échapper. FALifRE itutndM.i aluiijiis. VviJ. Impcrium. Pli». Ne point fai- re les coinmandemens de quelqu'un. VS" Irridcs , nihil me f.tl!is. Ter. Tu te moques, je ne fuis point ta dupe, tu ne m'en feras pas accroire. Nci J'irmoni! f.illrbar idmen ijux locjMttr,ti4r. Plaxt. Epid. Z. l vf. s j. Je ne laiflbis pas toutefois d'entendre ce qu'elles di- foieut. ^ Failere atte morat , hcras feymotiil/ui, Ovid, Faire p.iribn ad- drelTe 8c par les difcours qu'on ne s'apperjoive pas que le temps fe paUe. Curai fatieUt famno. Horit. Il charmoit fes chagrins par le fommeil. JUtcm fjllit oculûs. Ovid. La lettre eft fi menue qu'on ne la peut lire. Edcfitts in fîco aùjînthium , falluut amariludincm. Plin. Ceu\ qui mangent de l'ablintlie avec des figues , n'en fentent point l'amertume. F ALicAi. alictijui ficitra. Vir^. Contrefaite le vifage de quel- qu'un. ^x ne fpes eum falUt vchementer le rogo. Cictr. Je vous prie inftamment qu'il ne foit point trompé dans fon efperance. Falli. Se tromper , s'abufer. Falfui fum. Tcrciit. Je me fuis trompé, j'ay efté trompé. I Ni/i fjllor, Niji me f.illit animm , Nijl ijuid me failil. Oc, Ter. Si je ne me trompe. Non me f if i Un. Ter. 11 ne m'a pas trompé. Bj* Si faens falht mm me Deui letho afîîi.tt. Liv. Si Je ne jure Gncéreraent ôc de bonne foy , que Dieu me faflc périr. (For- mule pour afiuier une chofe.) ï.'iLSAB.IOS, genit. fjliâriî.m. Sneion. Un faufiaire, qui con- trefait le feing oh la fignatute d'une perfonne , qui fait de faux tcflamens. m, FALS£. (Adverbe.) Plant, Cic. Fauflement. 1 KLSlmCtSS, f^ilfidicâ, faljidimm. Plant. Qui dit, qui débite _des nienfonges. V ALS'mcÛS, fJ/ifcS ,_fal/:f:ci. une .chofe fauffe. /. F.^LSUS, fiUâ, fàlsûm, Cicer. Faux, fuppofé. m. faufle , fup- pofee. /. Falfus à Cermanica triHmf'Iim. Tacit. Un triomphe imaginai- le que Getmanicus a remporté. Tailla ijuil MnFlnor, tant'u ma^is falf ac feflinanles. Tacit. Les plus grands eftoient ceux qui couvroient davantage leur jeu. Solim (fHis dicere f.tlfum audeat ? Virg. Qui oferoit dire que les prediaions du Soleil font faufles, que les prefages qu'on prend du Soleil foient faux? Honar faijui. Hor. Un honneur qu'on n'a pas méxité , qui ne nous eft pas deu. falfam graiiam inire. Tertnt. Vouloir qu'on nous ait obliga- tion fans fondement, ï faux titre , fans raifon , fans avoir fait plailir. Falsuj. Ocer. Traître, perfide, trompeur, infidèle, m. traî- trefle , perfide , trompcufe , infidelle. /. * Fa/ftj fdahlini. Cat. Traiire, infidèle a fes compagnons. ÏAisus. PUht, Uéguifé, fuppof«, faux.TO.Dégnifee, fuppofée, FAL. FAM. 373 fauflfe. /. *Tace, falfe Pl„hcrata , fa.iam ut verui l,od:è rcpc- rtare Tyndar^,. Plaut. Tais toy, Philocrate deguifé , je feray ^ enlotte que tu feras le véritable Tyndare. Faisus, d, ,?«. (Participe de Falh.) Ter. SuîprU , abufé , trompe, m. futprile, abufee, trompée. /. f ■«//»' es. Ter. Vous vous trompez. FALX, genit. /.iA». f. o«.. Une faux. /. ''Fenaria. Cat. Faux a faucher les prez. * .Arborar.a.Cai. * ou P«,ator,a.Vlp.lÊ3ux, £n,etreTr?M '," "^'" & a les tailler. ^Vtncat.L. Y«. ûcrpetie a tailler la vigne. If^.-^""^- .C°"'='^s. cinieterte en forme de faux. m. 'rfw'.f^r"' -^"If' ^- \\"'- B''="ommee./. le bruit qui coure d une chofe. m Nouvelle. /. '* Vt fama cjl , «, ,,om,m.m fa- ma_c]}. Plaut. Ocer. A ce qu'on dit , comme le bruit court. *Fam^ ,y? ou fert te .d fecjfe. Ocer. Le bruit eft o« court que vous avez fait cela. ' Fama. Ocer. Réputation. /. le bruit qu'on a dans le monde . le nom.w. " Captât fam.w, duaas.Hor. Il aftéfte laréputatioa d un grand parleur. »£,/i ,„ /.,„,,-. Taut. Avoir de la ,v;pu- tation, &dunom. *Te,ùre f.,mam fine Uie. Ov,d. Avoir une réputation fans tache. * Facere ai:cm mmen , famam. Pl,„. Donner de la reputauon à quelqu'un ou du nom. * Jmrà fa- mam ijfc. gluini. Avoir peu de réputation. Fama n'eft guéres en ufage qu'.m fiugulict ; néanmoins Sal- lulle n a pas fait de difficulté de dire .<<;«, imi faraa, petit, Sx. a Ion imitation Aronce & Arnobe s'en font ferais ; mais ce- la n efl pas a imiter : aufli Séuéquc reprend Aronce de ce qu il aftedloit amli ce qui eftoit de plus extraordinaire dans Sallufte. FAMÊLICÔSOS , f.imelic-oià , famelic'oMm. Conune , Famelico/a rcrivi. Fejf. Terie féche , inaigre, aride. ^ A.M.EL\CQS, fimelicii, f.imeluum. Teroti. Famélique, afl-^. nie. m. famélique , affamée. /. Qui meurt de faim. FAMELLA, genit. famêtU. f. Feft. Bruit fourd, petit bruit m FAMES, genit. farnit. f. Cicer. Faim. /. appétit de m.inger. m.' * Famé tnedui ou cùnfciJus. Cictr. Qui eft moit de faim. Famés. Liv. La famine. /. * /„ famé f,umei,u Familia. Sefte, troupe, compagnie, bande, f. parti, m. pAMrLiA Peripatcticerum. Cic. La Sefte des Philofophes Péripa- te'ticiens. Familia G/a^iiVifoCHff). C'cer. Le Collège , la compagnie des GIadi;iteurs. F.AAllLl.^RlCOS, a, «m. Comme, SdU familUrica. Varr. Une chaife percée pour les neceflitez de la vie. CclUUmiUarica. Vnr. Une garde-robe. [ Il n'eft pas aifé de fçavoir certainement ce que Vitruve entend par Ccltas fa- niiliniicAs. Les Anciens appelloient SelUi fmnti.urs , SelUi ^erforaîtts Ad cxcipiend^t alvi ex^rrnientA aiiommoddrtïs. Mais Sella , qui lignifie Une Selle , eft autre chofc que Cella , qui eft Une petite chambre. Il )' a néanmoins apparence que Vi- truve n'a pas mis le mot de Cc.'la au lieu de celuy de Sel/a par mégarde, parce qu'il s'agit en cet endroit djs pièces dont les appartemens font compolcz , &; non pas des cliofes dont ils font meublez : Et on peut croire auHi qu'il a ajouté le mot Fitmiiiorira OU fr.miliaris , pour déligner l'ufage de cette pièce qui eftoit deftinéepour la commodité des néceflîtez or- dinaires. Mais il faut entendre que ce qui eft ity appelle Garde- robe , n'cftoit qu'un lieu pour ferrer la chaife percée 8c les autres meubles neceflaires à la chambre, Sx. non pas le lieu qui en François eft appelle Un privé , parce qu'il ne lé trouve point dans les écrits ni dans les baftimens des An- ciens , qu'ils enflent dans leurs maifons des folles à privé : Ce qu'ils appelloient Lnirinas , eftoient des lieu.x publics où alloient ccu.t qui n'avoicnt pas d'efdavcs pour vuider&pour laver leurs baliliw qui eftoient appeliez i.ifr;i?.» à Uvandoi Car Plante parle d'une fervante U,ie au fuperlatif. C/c ] * \c- jtiit fe in tum ficni quàni familiariter. Tirent. Elle fe retourna FAM. FAN. fers luy avec beaucoup de familiarité en pleurant, <» elle Te laifla aller on tomber fut luy d'une manière fort pleine de ^endreflé. i .\îAOSVS , fâmlsci , fimisum. Ptin-Jun. Tacit. Fameu.t. m. fa- raeufe. /. ( en bonne part. ) qui a de la réputation , & du nom. Famosus , ( en mauvaife part. ) Cicer. Infâme , diffamé , dé- crié, m. infâme , diffamée , décriée. /. ( parlant des petfon- nes. ) ''Diffamatoire, diffamant, m. diffamatoire, diffaman- te. /• (Parlant des chofes. ) [ Il a au Superlatif Fâmaif- itmus, famosifiimày fâmoiifiimitm. Oeil.] '* Par^^fja cpt'*ra/n~ mata. Suet. Des épigrammes fatyiiqucs. * Famofui litellm. Sucton. Un libelle diffamatoire. F.AmOl._ £«;;. Lucret. ( Vieux mot. ) Serviteur, m. FAmOlA , genit. famuU. f. Cicer. Servante , fiUe de cham- bre. /. Famuia. Virg. Efclave, captive. /. Kj" Si virtus fAnmla fortunée tft. Cicer. Si la vertu eft foumife à la fortune. FÀMOLÀNTËR. (Adverbe.) Nm. Humblement. F.AMULARë, lient, pour adverbe. Stat. Servilement. FAmOlaRIS, i.'.m. Si f. Sx.hocfAmulire. ( Adjed. ) Cic. De ferviteur ou de fervante. * Turha famuUris menfas inftriut. Stat. Les ferviteurs drelTent les tables , ou mettent le cou- vert. FÂMULATÏÔ, genit. /araH/.ir;5»i°/. f. .yfpul. Et FAMÛLATÛS, genit. /.im«/.î(KJ. m. Plin. Servitude./. i-Mi- fcrrimus efl famiiUms. Cotum. C'eft Une mifétî d'eftté eu fer- vice, de fervir, d'eftre valet. fAmOLITÂS , genit. famnlitâtii. f. Pacnv. sAcciui, Servitude. /. Efclavage. m. FAmOlïTIOM , genit. famuUin. n. Varr. Servitude./. Dans Macrobe Troupe d'efclaves oh de valets. /. FAMULÔR, /rtffîM/irM, famiilÂlits itir/îf fàmiitârt. Piin, Scrvift eftre en lérvice. Famuiari. Servir, aider. Fortiiiiâ fanaiilaiite alitjuid agert. CUud. Faire quelque chofe ayant la fortune favorable. F.AmOlOS, genit. fàmiin, m. Cic. Serviteur, valet, domefti- que, fujet. m. ( Ce mot eft auflî adjeûif. ) * Dextras famulai ad prt- lia exiiiat. Ovid. Il anime les efclaves , les valets au com- bat._ FANATÏCOS, fctnatïcH, fartatîcTim. (ée Fanum.) (En bonne part.) Jn-u. Saili , tranfporté d'une fureur divine, comme les Preftres de Cybéle. m. Saiûe , tranfportée. /. [ Ce mot (c prend auflî pour un Preftre de cette Déefle. ] * Fanatico car- mine vatuinari. Liv. Prophétifer par une infpirarion divine. * Fanaticii corforis jatlatic. Liv. Agitation d'un corps tranf- porré de fureur divine. Fanaticus. (En mauvaife part. ) Fanatique, foû , infenfé, vi- fionnaire, extravagant. m. fanatique, folle, infenfée, vifion- naire , cxttavagante. /. * F.tiiaticiii furtr, Fhr. Le fana- tifme. IANDVS, f.indi, fândilm. Cicer. Dont on peut parler, qu'on peut dire. * Fandi doilijfima. f. Vn^. Qui parle très-bien. f. * Fanda faïa. Cic. Des deftins qu'on peut publier. ♦ Tempera fandi mollilfima. Virg. Les momens propres , favorables , heu- reux, commodes pour parler à quelqu'un. *Fa'ida alicjmd Jï forte tuât perveiiit ad AUYCS Bcitdx nomen gcnitoris. Virg. Si vous avez jamais par occafion entendu parler du nom de mon père Belides. Ti^fperfe fando & nefando fan^uine ar^. Liv. Des autels atro- fez du fang des innocens & dés criminels. Dii meviores fandt atcjstc iicfandi- Vus.. Les DÎCUX fc foUVien- nent des bonnes & des mauvaifes aftions. F.ANS , genit. fintii. ( Participe de For, /ar/. ) Plant, Virg, Prop. Parlant. * Intérim ih rneitm m^emum fans non didiàfit , atqm infani. Plaut. Pcrf. Aft. 2. fc. I. vf. 7. Vous n'avez peu deviner ma penfée , foit en parlant ou en ne parlant point. F.^NOM, genit. /««î. n. Cicer. Temple, m. FANUM FORTUNyf, genit. fini fartfiux. a. Ccf, ou Fanlm Cmpleraent. fano, Ville d'Italie. FA- FAN. FAR. FANOM SATORNÎ , genit. f^inJ Sâiiiml. n. Strah. Aujour- d'huy Tunta di S. Scbaftiano, dans l'Andaloufie. FÂNUM VACON-Ê, gciiit. I'.,m ziicÛNx. ii. Har. Dans le païs des Sabins en Italie, aujourd'liuy Vocono. ÎÂNOM VÔLTOMN.t , gen. f.aii yt,ù:imn.t. n. Liv. I Bagni d'Afinello; d'autres, & mieux l'appellent, Viicibe. FÂR, genit. fârrîs. n. Virj. El'pece de froment. EARCiMËN , genit. f.irn,nt,i;,. n. Varr. Un Farci , com- me boudin, faucille 8i chofe femblable , Pafte de viande ha- chce. FARC.IO , fârâs , f.îriï , f.îriKm , f.irc'irt. ( Le Supin de ce Verbe en inm , n'eft qu'une fyncope de celuy en '»<««, com- me j'/irtum pour farâturn. Et do ce dernier dl encore demeu- ré/f vj FâRCItOS, (1, lira. Ck. Voyez F.\RTUS. '"'• ' > • FARCTOM, KoyftFARTtjM. F.ARFArOS, genit. fdifari. m. PLuit. Oviil. ou FARFÛGIUM , genit. fnrju^iX n. Plin. tfpëce de peuplier fé- lon quelques Auteurs ; felou d'autres un fimple appelle Po- pul-agc. /. 0« Pas d'aine, m. FARÎNA, genit. fàr'inx. {. Plia. Farine. /. FARÎN-^RIÙS , Jarinârin -, furinâriUm. Comme, farlnarium cribrum. Ptiv. Sas, bluteau, tamis à palTer de la farine, pour en feparcrle Ton. m. FARIS 0(1 FARë , f.iiitr, fAùis lûm , fâr':. ( Du prefent inufité for , quoique l'on tiouve Egor , félon Diomede. ) Parler. * Putr nefcms farî. Hor. Un enfant qui ne peut encore par- ler. * fan ad aliijutm. Cicir. Parler à quelqu'un. * Epicu- rei jioftri Gracè fart nefiunt-, ïiec Grica Laù'iè. Ciccr. Nos Épi- curiens ne fçauroient parler Grec, ni les Grecs Latin. FARNCS, genit. prm. f. Vin. Sorte de Chefne dont le bois ne peut durer long-temps. t AKKACEÏJS, farrtcéà , farraiéûm. (de Far.) Comme, F.&/.& horfarûli: (Adjeft.) P/m. Qu'on engraiOe , qu on met en mué , (parlant de la volaille. ) F-ARTIM. (Adverbe.) .^f^l. En un tas. FARTÔR, genit. fanlrts. m. Tirm. Qi.i engraiffe toute for- te de volaille , & qui la vend. Marchand de Chapons ^tas.m. FARTUM, genit. fânl. n. Varr. Fatcc o» viande farcie, com- me, fauciflè, boudin, ire F.^RTÛRA, genit. f,>«i,r... f. alim. L'iftion »« la manicic s eugtaiilei de la yolaiiie. 57r FAR. FAS. Fartura. T/iyt. L'aûion de farcir. US- Fartura. Viu. Biocaille./. Moilon, (dont on remplit les murailles qui ont des paremens de pierre de taille. ) FÀR-l ÛS, 0« FÀRCTÙS, /<.ra«, faraùm. (de Farao.) Ciccr. Farci , rempli, m. reniplie, farcie. /. FARTÛS, ot: F.ÂRCTUS, genit. f irais, m. Colum. Ce qui remplit. FAROM, genit. f.ir'i. n. Suit. Aujourd'huy La Tour d'ordre. Place de la Gaule Belgique fut les bords de la Manche , ores de Boulogne en Picardie. FAS. n. (Qui n'a feulement que trois cas, le Nominatif ,!'Ac- cuf.itif & le Vocatif. ) Ce qui eft licite , permis , jufte. Le droit , l'équitc. *Fas omne abramfir. Vir^. Il viole tout droit, toute juftice. » Fai ^tniium rumfere. facit. Violer le droit des gens. * CoMra fai jufjuo mterfcdi Oratorcj. Ciccr. On fit mouiir des Orateurs contre tout droit, contie toute jufti- ce. ♦ Non efl fas. Octr. Il n'eft pas licite , il n'eft pas jufte. FASCiÀ, genit. /» quelque chofe , en avoir du dédain & du dégoût. Faftidire prects aliciijus. Ltv. Dedaignet , ou ne pas écouter les prières de quelqu'un. * Omma f.ijl'idtt prtrer fnvoium. Hirat. Il a du dégoût pour toutes les viandes excepté pour le Taon; il n'a du goût que pour la chair de Faon. * Fallidii me:. Plant. Il a du dégpiit pour moy. Il me dédaigne. FÂSTJDIÔSË. (Adverbe. CUer. Dcdaigneufement , mcprifam- ment, fièrement, avec dédain. Avec dégoût, à regret , avec répugnance. F.-VSTIDIÔSÛS , f.iflldwsX , ftjlidiiiûm. [Qui fait au comparatif Fâ/lidîôslor , m. 8c /. & hoc fâil'tdiiiîus : Et au fuperlatif F,ïllidiôilfsim!ti, fujlidioilfimii, f^ftidiôi~ifs':miim. Oc] Dédai- gneux, méprifant. m. dédaigneufe, mcprifanie./. (On don- ne à ce nom deux Régimes , le génitif, ou l'accufatif avec la prepofition in.) '^ Fa/iidc^fus iiteramm LMinarum, Cicer, Qiii meprife la l.ingue Latine. * /" «^«oj ir j>.trei fajltdiofu:. ^uif-ad Hertii. Qui a de la tierté pour fes égaux , o« avec fes égaux , qui les dédaigne. * llli^d me facii fajlidhfum. Col. Cela me dégoûte. FASTlDlTUS, fcxftiditâ, fajlid'inim. (Participe du Verbe Fafli- dior. ) Ovid. Méptife. m. méprifée. /. Dont on ne tient compte. * Viri non fuftidni. ûvid. Des perloanes qui ont de la réputation & de l'eftime. FàSTÎDJOM, genk. fa/lidii. n. Hor. Dégoût, m. *abif^J!i- dmm. Ctcer. Dégoût qu'on a de la viande , «h pour la vian- de. * Faflidit drhcaiijfimi homo. Cicer. Un homme que la moin- dre choie dégoûrc. * Labor extundn fixfttdia. Horaî. Le tra- vail ofte le dégoût, ou donne de l'appétit. * Vimcre f.:flid:a iiariâ ceiiâ. Hor. Faire palier Ion dégoût en mangeant de plu- fieurs viandes. Fastidium. Ciccr. Dégoût , mépris , dédain, m, averlîon. /. qu'on a pour les perlbnnes ou pour les chofes. * In fajlidio elfi. Tlin. Eftre méprité. ♦ AV Jii faiiidio Gixios fefui. Plin. Ne dédaignez pas de fuivre les Grecs. * Fujiidium mei. ^«;»r. Le mépris qu'on a pour moy. * DomejîuArum rerum f.iftidmm. Cicer. Le dégoût , le chagrin que donnent les af- faires domeftiques. * ^-idducere m faïlidtum rem altijuam, riin. Faire qu'on méprife une choie , ou qu'on n'en faflc point d'ellat. FÂSTlGÂNS, âniî!. omn. gen. Sil-ltal. Quis'éJeve en pointe. FASTlClTiÔ , genit. fi/ligutionli. f. Plia. Le bout , la poin- te , b partie de la gtetïé qui entre dans l'arbre qu'on greffe. FASTIG'ATÛS. Uf. & FÀSTÎGIAtOS , f.ift,gii,a , fajligia- tîtm. Liv. Qui s'élève en pointe. * Fajhgatus Itviter colin. Cirf. Une colline qui s'eleve un peu. F.^STÎGIÔR , fajl'.i'trh, f.iJlgÏMiii mm , fa/H;iUrt. Plin. S'éle- ver en pointe. * Frumey.ia hitme in herbâ fwit , i>crno ternpore fixftij.iaMur III JhpuUmi Plin. Les bleds eu hiver font en herbe, & ils s'élèvent au printemps en tuyau. FÂSTIGIUM, genit. f-i/ligii. n. Cicer. Le faille , le haut d'un édifice, m. * Quelquefois , comme dans Virruve , Fronton. m. morceau d'Architeôure , qui dans fon origine n'eftoit autre chofe que le Pignon d'un édifice : l'on enfjit aujour- d'huy un ornement qui paroill élevé au delTus des portes. Vitruve appelle les Eioiitons Feijti,iia. Le mot Fujhginm FAS. FAT. fignifie Un toit élevé pat le milieu , ce qui chez les Romain* eftoit particulier aux Temples ; Car les maifons ordinaires eftoient couvertes en platteforme , 8c Céfar fut le premier à qui on permit d'élever le toit de fa maifon en pente à la manière des Temples des Dieux. Pline dit même que la partie des édifices appellée Fafli^ium a efté premièrement faite pour élever des Statues; 8c qu'elle fut nommée Pla/ia, à caufe qu'on avoit accouftumé de l'enrichir de Sculpture. Ce qui fait voir que Fallipa peut fignifier indifféremment ou Les frontons , ou le toit qu'ils foûticnnent.) Fastighjm4?«.«. g^mf-farf. Lafurface ««la fuperficie de l'eau. Opiu nondum ticjuje fa/ligium ai^uabat. ^luint-Curt. L'ouvrage n'eftoit point encore à fleur d'eau. Fasii&iu.m. Virg. La profondeur d'un folTé. FASTiciiuRt. *Triajuni agror-nm fitjiigiti. Vjtrr, 11 y a trois elpé- ces de terre. 05" Fasiicium. Rang. m. élévation, grandeur. /. degii d'hon- neur, ni. * Et muliebre fajligium m diminujionem fui nccipient, T.icit, 11 prenoit la grandeur de cette Princelle pour une di- minution de la llenne. * Nulli ejufdem fafiipi viro. Tncit. A petfonue de fon rang ou de fa qualité. "'Fafligium inter ho- mmti tenêre. PItn. Elire elevé au dellùs du commun. * Odi fupcrbiif.i/lii,ia. Horixt. Je ne puis foulfrir la fierté des grands. Summa feijuoT f.tJlixiA rerum. Virg. Dans le récit que je vous vas faire, je veux parcourir feulement les chofes les plus tc- matguablcs. FASTÔSÙS, fiiHiii , fnflZiTim. m. Ovid. Faftueux, orgueilleux. m. faftucufe , orgueilleufe. /. FÀSTÛOSOS, fl.iOT. ^/j«/. Voy. Fastosus. FASTÛS, genit. /.î_/îi fous quelle planette il eft né; ou luy dire quel- le eft fou étoile & fon aftre dominant. * Alihonlm mire fa- tii. yirg. Je vous fouliaite une meilleure fortune. Fatum. Cic. La mort. ^Faii ceiiire. Liv. Mourir. *Fate ex- tmgM. Cir. Mouric de fa belle mort. ♦ Co:i/ia>u & lui^eiu fa- tum exctpifti. Tiicit. Tu as cnvifage la mort d'un œil fec Se alTuré. ^Comi'ouere fiUttm Altctti. Prsp. Maciiiuer la mort de quelqu'un. * Faio fwir fu'tcii, Quint. Ils font morts. Fati/.m. Malheur, m. mifcre inévitable. /. * Suiirii J'.ni-m que- reUiiîur. f*/. Us déploioient la mifcre de leur condition , ou leur méchante deftinée. '*'Vnomeo fjito cr •'» cir oviiei ma lorruii'lu, Cn: Vous avez tous efté enveloppez dans mon mal- heur. Je vous ay tous emtaîné dans ma ruine. * Noi /i!iii ex aliit m f.itA vocamur. Virg, Nous fommes entraînez d'un malheur en un autre. * Jlio tri.i fmjfe mdni /mu. fiant. J'ay ouï dite que trois choies ont efté fatales aux Troyens. Fato.m. Oracle, m. ïrédiftion. /. * In nfdon fim Jcriptum V'euntcs IjAieye t fore ^ brevt n ijjllu ut T^oma ntptrelur, Liv. Que les Veientes avoient écrit dans les preditlions des Ora- cles que les Gaulois fc leadroient dans peu les maiftres de Rome. F.^tOÔR, /âfi'iim, faiûârî. Sen. Faire le fat «» le fot. FATOS, (Ï, bot. Virg. Ayant parlé. V At'O'OS, fâiùk, faiitùm. Mart. Fadc, inlîpide. m, St f. Sans faveur, qui n'a point de goût. PS" Fatuus. Citer. Fat, ridicule , fot. m. fate , ridicule, fotte. /. Qui eft fade dans fes difcouts , qui dit des pauvreicz 8c des Ibttifes. FAOCES, genit. /ail i.'iOT. f. plur. Cicer. Gotge. /. gofier. m. (On trouve en ce fens ce mot au fingulier dans l'hedte 8c dans Ovide.) Tioïc faute imprebà Utro incitatus jurgU caiifam inlHÏit. Phid. Alors ce voleur poufte par fon avidité" naturelle chercha que- relle. [On lit dans quelques éditions Face ; mais fans rai- fon.] (5* Crucisr l/olum tuntum milii ereptum tara fuhiti è fanciliui. Tir. J'enrage qu'on m'ait fi promptement enlevé une fi belle proye. Prtfmo tiki falulcm plitiii faucibus. P/aM, Je boy à Voftte fante de tout mon cœur. Fauces. ri. a. Cntr. L'entrée d'une caverne, o« d'un port , d'une place publique; l'embouchure d'une rivicie. /. Fauces. Ci/: i.n,. Dctroit. m. Gorge entre des montagnes. / Pas; dcfile, paffage fort étroit pour entier dans un pais.»;. FAVbNTlA, genit. f.ivent,â. f. L,v. Plm. Faenza , ou Fayan- ce. Ville d'Italie , fameufe pat la vaiflclle de fayance qui s'y fait. _ ^ FAVENTÎNUS, /4w»(ï/,â, /ai/cnil««in. Plin. De Fayance. Qui eft de Fayance. TAV^Q, fmî!, fiv-i, faûtilm, fàvirc. alicu!. Cicer. Favoiifer quelqu'un, fuivie fon party, l'appuyer. * F.iver, ritui hojlium. Liv. Favorifer le patiy des ennemis , leur eftre favorable. *11U *tMi faviiur. our. On favotife ceux qui font de cet âge. Favere, /, linguit. Cic. Ore. V,rg, *Favere feul. Ter Se taite, faire filence, écouter favorablement. FÂVÎLLA, genit. favlll.c. f. Virg. Tennt. De la cendre enco- re chaude, de la braife. FAVILLACEOS, favillacèH , favillâccHm. Comme , Fnligo fa- vitlcuea. Sii'.in. Funiee qui fort in cendtes. FAV. FAX. FEJ3. 377 fAvïSSA, genit. /ïi-ï/i.f, f. v.trr. Lieu dans les Temples dej Fau.v Dieu.t ou l'on mettoit autrefois les Statues & autre* préfens faits à la Divinité du Temple. Tréfoi do Temple, m. F.AVItOR, genit. favitirït, m. Pitiut. Voyez Fautor. Qui favorife. FAVONIUS, genit. fïvôni'î. m Cicer. Le Zephyte, vent d'Oc- cident ou du couchant équinoftial. FAvôR, genit. fiviris. m. Cic. Faveur, proteûion. /. Appuf qu'on donne à une perfonne. m. Afteftion qu'on luy porte./. * Favor mslitur?!. Tmii. L'afteftion des foldats. FAVOR.^BILIS, û. m. (ir f. ér /jac /4i.c,Jubn>oï'tre, lollere febrem. Celf. * .Abi^cre , de- fellere febrlm. F lin. * Deducere corfore fibres. Hor. ChafTei, faire en aller la fièvre, guérir de la fièvre. FËBU.CÀ , genit. feùrUirûm. n. plur. Ot/id. Sacrifices expia- toires. ïÈBRÛARïOS, genit. rebruSrït. m. (on fous-entend Mn/j.) Citer. Février ou le mois de Fèviier. FËBROAtOS DïëS , genit. fibrûitl diiî. m. Varr. Le jour de rE.\pi.ition , chez les anciens Romains. FËBR.OÔ, fibruis, fibrUavî, fibrieitûm , fibrûirë. Var. Puri- fier, nettoyer. FëCÀTOS , fecâtèi , fècâtTir/i. Comme , Fecifum -uinum. Cat. Vin fait du marc, vin de dèpenlè, de la piquette. F|CI, Prétérit de Facio. FECIALÏS, genit. /ccm7m. m. Cicer. Héraut d'armes, m. (chez les Romains pour dénoncer la guerre, on pour traitter de la paix.) F£C1N1,£ Hvx, ârûm. f. plur. Cet. Des raifins dont le vin a beaucoup de lie. FËCÔSÛS, ficosn, fecô'ûm. Metrt. Qui jette une liqueur èpaifle. (C'eft en parlant des poiflbns.j FECOlA, genit. jiMU. f. Horat. Lie de vin. /. de l'ifle de Cô , dont on faifoit une certaine laufTe. FËCÛLËNTOS, feculcnti , ficulhititm. Plin. Plein de lie , de bourbe , de crafle , d'orduie. w. pleine de lie , &e. f. bour- beux, m- bourbeuie. /. FÉCONDE. (Adverbe.) Plm. Abondamment. [Il a au Compa- ratif Fècnndiits. Plin.} FECONDITAS , genit. fieunditâiii. f. Cicer. Fécondité'. /. (Parlant des femmes & des animaux.) Fertilité. /. (Parlant des terres.) FËCÛNDÔ, fé. cAul-Gel, Vil & méprifabk comme de la boue. m. vile. /. FëFELLÎ, Prétérit de Fallu. FËL, genit. fellis. n. Cic. Fiel. m. l'amei des animaux, m. Kt" Selles fif{i-.fî fille. Oviii. Mots piquants , des railleries pleines de fiel 5c d'amen ume. FcL tem. PIm. Voyez CFNTAunëuM. ÏHLÏS, genit. fi.ïs. ou FELËS, genit. fêla, f (Commeon le trouve dans Phèdre.) Un chat. w. une chatte. /. [Il y en a qui font difficulté de fe fervir de Fêles au fingulier ; néan- moins il eft dans Phèdre, hv. z.fub. 4.] * Fêles c^vernim naUa. £Ud. Une chatte ayant trouve un creux dans UB aibie. FEL. FEM. FEN. \& Feies vir^indrid. PUut. Va raviffeut de filles & un corrup- teur de la virginité. [ De melme que dans Aufone Fcirs fulIdriA , pour Celuy qui en. ievoit ainli ks ci\fans , que les Anciens appelloient PulH. De plus Cliatifius enicigne expreflènient que l'on dit Htr fi- les. Par la l'on voit que tant s'en faut que l'on puifie rejet- ter Fêles , qu'au contraire il y a grand fujet de fe défier de Fe/n , & encore plus du genre que luy donnent tous les Diftionnaires fans en rapporter aucune autorité. Car le grand trèfor de la Langue Lathie, Morel , Pajot & autres nouveaux le font du commun genre, & le Diclionnaire des Eflienncs & de Calepin le marquent feulement de mafcu- lin , quoiqu'il foit difficile de le faire paûèr pour un nom de ce genre.] FËLiCIT.AS , genit. felicltâtïs. f. Cicer. Félicité. / bonheur , cftat heureux, m. Profperitè , faveur. /. * Nerjue ^uem^uam haminem tjfe ego arbitrer , eui magii borix fihciutes omnes ad- verfî fient. Ter. Je ne ctoy qas qu'il y ait d'homme au mon- de à qui la bonne fortune foit plus malheureufe. Fl^lIOITAs terrx. Plin. Fertilité de la terre. /. FELICITER. (Adveibe.) Cicer. Heureufcment. [Il a'au Com- paratif Filicilii. Virgil. Et au Superlatif /f/iri/j/OTc. Oivr.] FËLINÛS, felïni, fellm-m. Celf. De chat, ou de chatte. FELIX , genit. f.Hcïs. corn. gen. Cictr. Heureux, w. heureu- fe. /. qui a du bonheur. Fortuné, m. fortunée. / * ^.l ca- fum t fortunareK^ue felix vir. Cicer. Un homme à qui tout rit, heureux en quelque cfiat qu'il fe trouve. * Curatum filix. Steit. Heureux en lès eftudes. * ^b amm Uude filicior. Cicer. Comble de routes fortes de loiianges. [Il a au Comparatif Fêlieijr. m. ér f. ér hoc filic'nis. Plus heureux. Et au Su- perlarif Fêlîclfsimies , feliclfstma , feticlfsimiim. Tres-heii- reux 0 Fei-ix. Mari. Fertile, m. & /. (parl.int d'une terre, iSrc.3 *Fe- lices horii. Mari. Des jardins fertiles. ''T^amis feliJbnf arbsi. Virq^. Un arbre qui a fes branches chargées de fruit. Sjj Fëlix. Virg. Soyez-moy favorable & propice. FELLËBRIS, M. (adieft.) * FelUlrufaiieiM. Sclw. VAâion de fucer tout fon faoul. FHLLËOs , fillci , filléum. Plin. Amer coinme fiel. m. ï- mete. / FËLLlCÔ, ou FËLLtTÔ, ârê. Voyez Feilo. ÎELLÔ , Us , fêlLivi , félli'ûm, feliârr. Var. Sucer. [Ce Verbe dans Martial a une fignification obfcène aufli bien que, ■*FELLAtÔR , genit. filtat'ori's. m. Qui fuce. ir *FHLLATRIX, genit. /f//«rn.M. f. Juv.] FËMELLA, genit. fimèlU. f. Cat. Une petite femme. FËMËN , genit. femïnis. n. La cuifle en dedans. [Femen, ne fe dit pas, mais bien le génitif /(mmij , le datif fimini, & l'ablatif /mrnf. Le génitif eft dans Céfar. *Siir- pes femuiis m,xgnitudiiie. Des arbres de la grofleui de la cuiffe. Et l'ablatif dans Ciceron. * Signum ^pollinis cfjus m fimt- ne nonien Myronis infcnptum erai. Une ftatuë d'Apollon qui portoit gravé fur la cuiffe le nom de Myron. Le plurier fe lit dans Plaure Pfeud. Fimmafi/nmi. n. plur.] FEMIN.^, genit. fcmînx. f. Cic. Femme, à l'égard de l'hom- me./. La femelle, à l'égard des animaux. /. F MINA. Ovid.-Ter. Dame, PrincelTe, femm» de qualité. /. FEMINAL, gmt. feminâlïs. n. .Apul. La partie naturelle de la femme. FËMlN.ALlA, ^enit. femiaalïûm.n. plur. Suet. Caleçon, haut- de-chauffes, ce qui fert à couvrir les cuiCfes. m. FËMlNËOS, fmiiiek, finiineiini. tVr;-/. De femme , des fem- mes, de femelle, 0» qui convient aux femelles des animaux. FEMININ Os, fimhi'uià, fiminhium. Plin. Féminin, de la fem- me. ». féminine. / FËMORALÏ.A , genit. femtraUSm. n. pi. Suet. Voyez FtMi- NALIA. FËMOR, genit. fimSrîi. n. Cic. La cuiffe. [Il y a des Auteurs qui mènent de la différence entre Femcn , qu'ils inrerprér^t Le dedans de la cuiffe , & Fémur Le dehors de la cuiffe. VolTîus ne leconnoifl point cette diffeienc», & fe moque de Lautent-Valle en cette occafion.] Xj" FKMua. Vitr. (Dans l'Architeaure. ) Règle dans les Tri- glvphes. FËNARlOS , /t»t<]ne ulli Ih- f«Unoi!e induht ,,. Corn. N,f. Il luy prefta la fomme dont il avoit befoin fans en vouloir d'intételf , Se fans luy limiter le temps qu il la luy devoit rendre. glltwauMeJlMo ftr.ore mcjfes reddit felkitai foU. Plin. La ferti- lité de la t^rre rend cinquante pour un. FëNOSCOLUM, genit. /en -,!fiV. omn. gen. Cuer. Fertile, abondant, fécond, m. feitile, abondante, féconde./. * SjI'us iiigr„tiuni beltuarHm feracii. Tacii. Des bois où il croift beaucoup de bettes fauves. *Ftrax bonarum artinm fteulnm. Plin, Un tié> cle où l'on cultive les belles lettres. [Cet Adjeêlif fait au Comparatif Fèracïar. m. & f. ir hoc fera' cuis. Ci.er. Plus fertile. Et au Superlatif Fêriniftimûs, fèri.- cifsïmii ,ferâclfsïmi!m. Plin. Très- fertile. ] FËRCÛLUiM, genit. ferdili. n. okFËRCOL.A, genit. /iTf«/î- r«»>. n. plur. Peir. Juvenal. Viandes qu'on fert fur la table à chaque fervice. /. Mets , plat , fervice. m. Ferculum. Liv. Machine à porter des Villes & des figure» dans les Pompes publiques à Rome, comme aujoutd'huy Un Brancar à porter des Reliques dans les Proceflions. Une Civière à porter les Pains-Benits. Un Bai à porter des Pier- res. FËRÉ^ (Adv.) Cic. Prefque, quafi, peu s'en faut. * Ftrè horÀ iinnâ. Cuer. Environ les neuf heures, fur les neuf heures. Hxc fetè habui duere de naturel Deorum. Cic. Voila à peu prés ce que j'avois à dire de la nature des Dieux. F MRS. Cicer. Liv. Pour l'ordinaire, le plus fouvent , la plilpart du temps. ♦ Vt ferè fit. Cuer. Comme il arrive ordinaire- ment. FëRENS, Intïs. omn. gen. Vm. Favoriible, (parlant du vent à l'égard d'un vailiéau.) Voui. Fero. FÊRËNTARlï, genit. fcrimarlirûm. m. pi. Varr. Cav.llieis armez à la légère , 0» félon quelques uns , Soldats armez de javelots Se de frondes. FËRËNTIN.AS, gtnit. ferentinâiï s. Omn. gen. Liv. Qui eft de Ferentino. FëRENTINOM, genit. FeremWt. n. Liv. Ferentino , Ville du Latium. FëRËNTINOS, feremlnâ , feremlniin). Plin. Qui eft de Ferea- ti , dans la Tofcane. Fl;RENTIN^ m. pi. Piin. Ceux de Fetenti. FËRËNTUM , genit. Fe'rêntl. n. Hor. Forenzo , Ville de la Poiiille; ce ii'eft plus maintenant qu'un Chafleau de la Baù- licate dans le Royaume de Naples au pied de l'Apennin. FËREÔLA, genk. ferëJU. Col. Efpéce de railîn. FÈREtRUM , feretrî. D. Plin. Bière./, a porter les Corps morts. ¥i,.s.ï^ , fmàrnm. f. plur. Cicer. Jours de repos , pendant lef- quels il n'eftoit pas permis de travailler. * Haiëre feriM triùmm. Cicer. OU celebrare. Liv. Se divertir trois jours du- rant fans rien faire, fefter trois jours. ♦ Imptr,ire fenas. Cie. '''Indnerc. Liv. Faire fefter. Ordonner une Fefte. Efuriates firix. Plant. Jours de jeufne. Tè Et^iM belli. .^HlGell. Trêves dans la gucire. Sufpenûon d'at- mes. /. 'S f. Kl hs fédère, PUut. Demeurer oiûf 0« les bras ctoifez fatu rien faire. Ferias refidere. Plaut. Participer aux feftes de quelqu'un, célébrer avec quelqu'un des felies particulières. FÉRl.-lTlCCJS , it , Km. Voyez Feriaius dus. FËRtÂTUS , /tW.tM , /riiiiKOT. Flaui. Oifif , qui demeure à rien faire, m. oifive. /. *Denm ferminm volunt ajfiiione 10,- piie Epiturei. iicir. Les Epicuriens veulent que Dieu demeure oifif Se fans rien faire. * Fenants dies ad cjmc^uam ainidutn. iit-. Un jour ofi il n'eft point permis de travailler. * Fenaiafa- 7«' lia. P'5" FfRiRR ffoiiiem. Ciccr. (pour marquer fa colère ou fon in- dignation. ) Se frapper le front. tô" F i RIRE fœdm aim alicjM. Cicer. Contrader , faire alliance avec quelqu'un. ( Métaphore prife de la couftume Romanie d'affommer un porc dans les alliances. ] tS- Vlii l'rpitcrit, fertelur alio munerc. Tirent. Lors qu'eUe vien- dra à accoucher , il en tiendra pour un nouveau preleut ; 11 luy faudra faire un nouveau prelenr à l'.iccouchée Miiiùs malla p.itent m eoriim vilâ, qux foxiuia feriM . Cic. Us font moins expofez dans leur vie aux coups , aux infultes, aux revers de la fortune. |l5" Féru Jtihcra claraar. Virg. Le bruit en eft porte jufques au Ciel. * Famaferil lirras rémoras. Lucan. Le bruit en va o/i s'en répand jufques dans les pais éloignez. FERIÔR, ii-i. Voyez Feriatus. FËB.1T,\S, genit. finians. f. Cicer. Férocité. /. naturel farou- che, m. humeur farouche. /. JS" V urum ferîtai ou afperitas. Stat. La difficulté des che- mins. ... FËR.ME. (Adverbe.) Tertnt. Prefque, quafi , environ, à peu Fermc. PUui. Ordinairement. Four 1 ordinaire. FtRMé l'oiius vir. FIdut. Un fort homme de bien. FËRMÉNTATÙS , firm.nuT n , /■ rmimaiHm. Cicer. Où il y a du levain, qui eft levé. m. qui eft levée. /. ( parlant de la pafte dans laquelle on a mêlé du levain.) *Piims fcrmenutus. Cilf Du pain où il y a du levain. ^ ^ FHRMENTëSCÔ, /trmfïi/fjcM, /«ime!/r?/if)-f. Plin. Se fermen- ter, s'enfler comme de la pafte où il y a du levain. (Far- lant de la terre, ire ) _ . - _ rËRMENTÔ, fermeras , firmênûvi, fermemxtum , firmenta- ré. Pim. Mettre du levain dans la pafte pour la faire le- ver. »S» Fi RMENTARE urtar». Celum. Faire enfler la terre, & la ren- dre plus légère. , TEK-MëNTUM, genit. />r»iÊu(T. n. Cohm. Du levain qu on met dans la pafte pour la faire lever, m. * Punis fine firmcn- M. Ctlf. Ou pain fans levain. Du t»i" ^«i n'eft point lc»e, FER. Vj-Infcrmintojdceri. PUut. Eftie tout bouffi décolère. FERO,/tr/, (k/î, lâlum,férri. Ocer. Porter. » Ferre ad att- ^uem argemurn. PUut. Porter de l'argent "a quelqu'un. * Fer- re ecrmt contra painam. cicer. Porter les armes contre Ci patrie. Ftrre cil, aliejiiii argentum. tUut. Recevoir de l'arcent de quelqu'un. " tiinera duo cjUi extra murum ad portam firebant. Cxfar. Il y avoit deux diemins hors du mur qui conduifoient à lit porte. Fero. Porter, produire, engendrer. (Ce qui fe dit de la terre 0« d'un p,iïs, comme desperfonnes. ) * EUplianics fcrt .^fii. CI. Pliii. L'Afiique porte des Elcphans : les Eléphans vien- nent dans l'Afrique. Ferre Hleri:m , ventrem , pArtum. Liv. C'iurn. Plin. Porter un enfant, cftre enceinte, eftre grofle. ^Ertre pleine, (parlant des animaux.) ►j- Ferre. Porter, fuppotter, endurer, fouffrir. * Hgo te com- pliires adversurn irt^ciium rtieitm r/icnfes rith. Liv. Te VOUS ay fupporré plufieuts mois contre mon inclination. * Fer me. Teriiit. Supporrez moy. * Ni mum hac difit, anim:,!, rju, mo- dejU iji^ti f tut. Teretit. Fourveu que vous puifljez fupporter cela avec modérarion. * BdU f.in. Hor.it. fndurer les fa- tigues de la guerre. ♦ Cùm iaburtm brlli ferre non poifei. Cxf. Ne pouvant fuppoiter les fatigues de la guerre. Ferre nmios ou veiuHaiim. guuit. Eftre de garde, fe garder, ( parlanr des vins. ) Se confetver. * i'ma ijux -vetHiUiem fi- ruiit. Colmi. Des vins qui font de garde , qui fe conlirvent plufieurs années. Ferre itlmii auxilium. Cir. * Suppetiai, PUut. * Opcm alicui, Cic. Secourir, aider quelqu'un. pEr.RE Aliijuem m ajlra , m c^him. Cicer. * . 4d ^flra. Virgil. Louer hautement quelqu'un ; le porrcr , l'élever jufques au Ciel. Frrre Undflius aliqiiim. Plin. Combler quelqu'un de loiian- ges, l'élever par des loiianges. Dura mas luhi, am.ivit. Tirent. Il a aimé, tandis que l'âge luy a permis. * Si ila cmmodhm vejhum firt, fi ralisnei vif- iric iiaferunt. Cicir. Si c'eft voftre commodité , fi vos affai- res vous le permettent. * Ita timpiu fuib.u. Cicer. Le temps le peimettoit 0« le vouloir ainfi. ♦ Imepi dura res ttiiilit (pour mlii , ) >ii4nc 110)1 fert. Ter. J'ay voulu l'affaire pendant qu'el- le fe pouvoit , aujourd'huy cela a changé de face , »» ce n'eft plus cela. JlLuureJ rerum Cju/ls fert adoltfcenlla. Terent. Aux divertifle- meiis de la jeunellé, aux chofes à quoy s'addonnent les jeu- nes gens. FtRRL palim. Plitui. Divulguer, publier, femer, dire, répan- dre tout cela. Fiaiid cUro tulit iram ndversùs Prutortm, Liv. Il ne diflîmu- la pas la colère qu'il avoit contre le Préieur , il la fit é- dater. Sjtos fpirilus treffiffel, -vultu feribat. Tac'it. On voyoit fur fotj . vifage la grandeur d'ame. Ferre. Emporter, obtenir. * Gratiam & gloriam haud immeri- tarn annotm levatx tulit. Liv. II rempoira la gloiie d'avoir rabbaiOe Us vivres , & on luy en fceut bon gre. ♦ Primas fine. Cicer. Emporter le prix fur tous les autres , eftre le premier. * Vitloriam ex alitjuâ re. Liv. Emporter, ou rem- porter la vifloire. * Id à me refponfum tulit. Cic. Il rempor- ta de moy cette réponfe ; je luy fis cette léponfe. Nihil jar/t r/iihi iflac res -voliiptatis feriiiit. Terent. Ccs chofês ne me donnent plus de plaifir; je ne prends plus de plaiût à ces chofes. Ferre lèul , ou Ferre legem, rogatîonem. Cicer. Propofèr une Loy. ( C'eftoit le propre du Magiftr.it de propofèr au Peu- ple Romain l'acceprarion d'une Loy qu'il avoit écrite. ) * Ciim , ut abfentis ratio baherttur , firebamus. Cicer. Quand nous propofions , nous faifions la demande au Peuple à ce qu'il ordonnaft qu'on eût égard aux abfens. * PhiUpfus in tribimatu cùm legem ^irariar/i firret. Cicer. Philippe ayant de- mandé renregiftrcment de la Loy Agraire pendant fon Tri- bunat. Ferre rogaiionem. Dans la mefme fignification. * Libo Tribu- nui lithi n^Atmm m ilalbam [nvH'Sn Jwil"" '*''"• ^'".'^- FER. Libon Tribun du peuple a requis le peuple de recevoir une Loy courte Galba qui luy fût particulière , qui le regardât en particulier. Vtki^e p'ivdi^ium. Cher. Faire une Loy pari iculiere Se fpecia- le. * Finiilinrii mus dt u prn/rlr^^nim tiilil , «< fî •" opcrlum Ba'ht Dt^ McrJJiiTts , fxu/arti. O..I-. Voftre meilleur aniy a piopofi: une Loy particulière contie vous, à ce que vous fut liez banni , s'il vous attivoit de mettre le pied dans le tem- ple de la Bonne DeefTe. FtRRi rjii.<:fth-im. Comme, Pompiim de jurt, nen de f.i£la ^Uif- iioiim iiih:. Cf 't. lompée dans la Loy qu'il a promulguée (toudiant l'homicide commis en la perfonne de Clodius,) n'a touché que le point de droit, & non le fait de Milon. In ciut/l mum h'Ti'm ferre. Or. Donner fon efclave pour ef- tre niis à la queftion »» à la torture , afin de tirer de luy la vérité d'un fait. F>RR. ttil:iturùim . fifffialium , punfîct in centuriâ. Cicer, Avoir, emporter toutes les voix & les fufFrages. r Cela fe dit dans les eleftions aux charges , lorfqu'on a les fuffrages er. les voix ; & parce qu'il y avoir à Rome des af- fcmblees oii tantoft le peuple eftoit divi'é par tribus , & tantoft par centuries dm centaines , on trouve dans Ciceton, ten. rrnlur:,tm. Ciccr. Avoit les voix 6c les fufftages d'une partie du peuple. ] * Vl ncmo mit^uitm mlerù centitnam pra- toi^ai it/am , (juin renimiiatui fit. Ctc <>ie perfonne jufques icy n'a remporté ou n'a eu pour foy les voix de la première cen- turie à donner fa voix . qu'il n'ait efté magiftrat. §lticjitis es pUtres te lejles h.^heri , ^uam (jttot m e tr'tbu punûa tuliris. cic. Vous vous eftcs plaint que vous avez eu plus de témoins, que de voix d.ins cette tribu. Ferre fiiffruaum , Se dit & df celuy qui donne fon fuffrage & fa voix "a un autre , & de celuy à qui on le donne. ''■ Vm- xtrfiii pr,puli'.i m Cimpo Àfuriij frjj'ra^ttim de re Cludn iulit. Cic. Tout le peuple afl'cmblé dans le Champ de Mars a donné fon fuffrage dans l'aflàire de Clodius. * Te ne gmiuiiA rjui- dem eorum faffra^ia lu/i/fe. Cic. Qu'ils ne vous onr pas donné leurs fuffrages fans payer ou pour rien tî' Horace a dit en un fens métaphorique , Omne tuVn pmtElum , cjui rii'fmit Mlle rliiki. Celuy-la a tout fait , qui a fceu niefler l'utile au déleiflahle. Vekke feniennam, judicium. Ctcer. Prononcer, rendre une fen- tence, un jugement. FtRRE judiiem ahcui. Cicer. Termettre à quelqu'un de choilir tel Juge qu'il voudra, Fkrrs judicem , C'eft encore , Entreprendre de fe juftifier de- vant un Juge en préfcnce de fa partie. * M. FUcciii mulnt proùrh oijuclh Ptti>tium Miumm Judiant tulijjct : ejuta , iiiquri y >n: e/!. Cl', Que M. Flaccus, aptes l'avoir taxé de beau- coup de crimes, luy offrit de s'en tenir au jugement de P. Mu cius qu'il luy nommoir pour Juge ; mais il le recufa , parce qu'il eQoit mefchant. Ferrk expitjfum. Oc. Ecrire fur fon Livre de compte la dépen- fe. Le contraire e(V, Ferre autptum. dur. icnre la recette. Mettre une chofe fur fon compte comme receuë. Ne tu expenfum muneribus ftrrcs , pro ta libro t:bi prxfetitem pe- J'ay ordonné qu'on vous don- le Livre que vous m'avez euïiiam folvi tmperavi. Oc< nât de l'argent comptant pour acheté , afin que vous ne le miffiez point fur vos comptes. FtuRh reptilfam. Cicer. Eflre refufé , eftie débouté , avoir quel- que refus. Fi RRt- lo.iditionem. Liv. Faire une offre, propofer quelque con- dition. Fh-SRi:. Dire, raconter, rapporter. * Firo ad te alinfl.i^iiia m- finir,! boni illiui adolifcentis. Terent. Je viens VOUS dire encore de nouveaux crimes de ce jeune homme. * ItaftrtHr, iiafe- rmi. Cic. On le dit ainfi. Ferrv perfouûm alunam. Liv. Jouer le perfonnage d'un autre, jouer le rôle d'un autre. Komcn Ahcui»! ferre. Cic. Porter le nom de quelqu'un, preti- die fon nom. ViUicum hune perdoceamm ut ferat fulUciam. Flaut. Inffrui- fons bien ce Fermier pour qu'il fçache bien joUei cette four- berie, OH la mettre à exécution. Nomin fcri infani, /for, 11 pafle poui un foiî , OD t'appel- le foû. EER. 38t Sic ochIos , fie illc manui , fiic erei fcribat. Hor. Il avoit les yeux , les mains & le vifage tout femblabks i luy. 11 luy rcflembloit païf litement. tû- SusQuis dcq::e fer,. ^ul-Gell. Cela m'cft indifférent, en ît- rive ce qu'il pourm. lUud fcres hoc iimlium. Ter. Tu le payeras , tu n'en es pas quitte. r / . c Tnntiim reliaum ef! , queintum .Apronii libi.U tutit. Cicer. U ne refta que ce qu'il plut \ Apronius, £< rien davantaje. Ferrk, oa pr,z fe f.rre , ou Firre pr., [e nli,,,i,d. Cicer. Faire pi- roiftre, montrer, faire voir, témoigner. Utilimiapertiffimè lulimu, omnes. Ocer. NOUS témoignâmes tous publiquement noftre jove, nous la fifmes paroilUe. FiiRRi. P/.i«f. Eftre porté, eftretranfporié. h, ho/les moramus fenur. Virg. \\ fe ja,e fur les ennemis ic- loki de mourir. Firrirabie. Plin. Elire tranfporté de rage. ialtu fupr plagiis feriiir. V,rg. 11 faute par deflîis les toi- les. '■ Ferri avariiiS. cirer. Elire porté d'avarice. FËROCIA, genit. /.roj*. f. Ocer. Fierté. /. orgueil, m. pré- lomption./: air fier. m. (en mauvaife part.) Ferocia. (en bonne part. ) Ardeur, valeur./, courage.?)». ♦ Efiii ferocia. Tatit. L'ardeur de fou cheval. ♦ Vtnusporr'^ eic fro.ia itlis infrnia. Taa't. Nofire courage & noilre valeur leuj donnèrent de la jaloufie. FËR.OCIÔ, fericls, fèricirr. Ovid. Eflre fier, oh le fairejraon- tter de la fierté & de l'orgueil. FËROCITAS, genit. ferontàtii. f. cicer. Férocité, fierté, ar- rogance, f. FËRÔCITÊR ( Adverbe. ) PUiii. cirer. D'un air fier , fiere- ment, orgueilleufement , d'une manière hautaine , arrogam- ment. [ U fait au Comparatif Fciciiis. cic. Et au Superla- tif F<^rai »/■«;>»(■. Cef. ] FËROCÙLOS , genit. fè'riciili. m. Hirt. Un peu fier, un peu hautain. ' FËRONÏA, genit. feronil. f. Horat. Ville du Latiuni ou il y » une rivière appellée Lago di pL-rona, FËROX , genit. /srôi/... omn. gen. Cictr. Fier , féroce , hau- ram, orgueilleux , arrogant, m. fiere, féroce, hautaine, or- giieil!eule , arrogante /. * Eo-ne es ferox , cjiiia habes impe- riiim m btilua: ! Terent. Vous faites bien le fier pour com- mander à des belles î [ U fait au Comparatif FJVôrJor. m. & f. ir hoc ferocliii. CiierJ Et au Superlatif Fci-oii/j<«iij, feraiifs'imii, ftroclfsïmitm. Pltn.J * S^m t'-rj^m cram y proptereÀ animo eram ferocior. Plant. Vof- trc picfence me rendoit plus fier. * Tùm adalefccns &■ ammi fr.yx tmer ùhfiantrs à" rirniaios ferro viam patefecit. Tac. EftanC alors en la fleur de fon âge & dans les premiers bouillons •de la jeunelfcil s'ouvrit un paflage avec le fer au milieu des ennemis. * Formifrox. Pl.uit. Tout fier, tout glorieux à caufe de fa beauté. * Ferov pr^fidio l'emris. Plaut. Tout fier, tout glorieux de la faveur de Venus. ♦ Féroces ante dif- ctimin. Tmit. Ce font des lions , des braves , des intrépides avant le danger. FbRR.A.MËNTÛM, genir. /err(i»>r;i;ï. n. Cic. Ferrement ; ou- ril, infirumenr de fer pour travailler, m. * Ferranicntaagrefiia, Liv. Outils de campagne, ou du jardinage. FvRRAMFNTA Titera. Colurii. Vieille ferraille. FERRARIA, genit. firrarï.ê. f. C^J. Ln: Une mine de fer. f. FtRR.ARIÙS , frrarïri , ferrarinm. Ptin. De fer, qui appar- tient au fer. * Ferrarius faber. Plin. Un forgeron ; Serru- rier , Marefchal. m. qui travaille en fer. ♦ Ferrana offirina. Plin. Une forge. * Ferranum metallitm. Plin. Une mine dé fer. * Fcrraria acjua. Plin. Eau de fcrge ou l'on trempe le fer tout rouge fortant du fourneau ; de l'eau ferrée. FHRRÀTILIS, Us. m. & f. ilè' , is. a. Plaut. Comme, Cenus feiratilf. Moflel. I. r. vf. i8. Ceux qui portent des chainesj des Efclaves. TEB^KAtx^S, frrâiâ, ferrâiûm. Virg. Ferré , garni de fer. OT. ferrée , garnie de fer. /. ii.KKi.pS, ferrèa, firrëlim. Plin, De fer. * Fabticam fcrream invtnne Cychpts. Plin. Les Cyclopes ont invente la manière de faire le fer , & de le forger : (C'eft pour cela qu'on les appelle les forgerons de Vukain. ) 38^ FER. de gens armez. »>„„,?,r« K.rc Rude, fevere. m. se f. llilï^^vst^o car. Un homme dut , un homme de fer; "^un homme impitoyable . infenlible . inflexible, intraitable, vl:lZ%p.or. CU.r. un écnvain dur. qui a un ftylc ferré. 'o'AfZ; 5«f. Un front d'airain, qui n'a honte & qui ne PtR-B-tCREriDlN-L IN u , g ^^,£f,,,,„ chargez de fê'rr&dVchl'es . oitetentU le bruit des chaînes. Ce mot FER\*î^'Ê?!wM?genit. /.W.W7. n. ?U.. te lieu où font FE^lutB^IBAX^'geaT'/.rWrni.-cû. m. P/.«r. Qiù porte des ( C^'deux mots font de l'invention de PUute ) FËRROGINËOS , /fKr«î...M, /rrrw^m^OT. W;". De couleur Qc ^;.::et/S?!'»/^!"p'''.. une fontaine dont r^ujent le feïf dont l'eau a le goût de fer «« de la toU.lle de p/rRÛGÔ eenit. AfrSîinM. f. P/'". Rouille de fer. /. ■^e de fer (Comme la couleur mufque de nos «'0^« ) J/- r,.;l;f..r„?i«. /..."> 6-.,^-. K,.^. QUI a un veftement de coulent mufque 8c de pourpre. TFRROM, genit. /^ni. neut. OV. Du fer. w. métal. ff^FErVuM. Toute atme faite de fer. tpee. poiS'"'"!' ^f" . tPiZrOMÉN »enit. /,r™«i«M. neut. Proprement, Soudure de fer y Et dani rline , Ce qui fert \ lier &à ,oindre les p.er- FhRRUMlNU . j J quelque autre métal, r/r;:; ;;r::AXt. P.... raie rVeu^re le, fraaures des ^^le i & /. q^t'p^ne beaucnip , d'un grand rapport [Cet Adicûif fait au Comparatif thtU.Sr , m. £c f.Ji/""; /""- nt Ovd rlus fertile : Et au Superlatif F.r.,/-j.-».-., /''■- W;;pW , >«,77/.i«««. P^». Tres-fertile . d'un tres-giand tCrtuVtAS genit. /.-•r.V.MtM. f Cicr. Fettilitd, aboudjn- s'eftoicnt étatlis en ces quartiers-là . a caule de la bonté du F^RTILÏTËR. ( Adverbe. ) ri,». Abondamment , fertile- FËRTOM, çenit. firn. neut. M. Sorte de gafteau que les An- ciens off oient en Sacrifice à leurs F-.iux Dieux. Ce gafteau eftôTt fait de farine . de miel & de vin. [U y en a qui l.fent FERTCs',k ûra. P.it. apud OV. Voyez Fertius. JFËRVEFÀcrO , flrvificï,, f Fkrvefaceuf. PI"»!. Échaufter, animer. ÏÊRVËFACTÛS , f^rvif.iai. . /.r«/.i-7.i«. /'/"• Qi» n boml- IL *FcrvefJajacHla. afir. Des dards tout chauds , tout Fe'rvENS , eenit. f^rvêm:;. omn. gen. Colnm. Bouillant, fort chiud l bouillante, fort chaude. /. » Fcr.r,„,.l>.raH,.. Pin,. Une racine chaude au gouft, qui échauffe îc qui b.iile quand on la mafche. * Ferv.me, die, h,r.f PI"'- La plus grande chaleur du jour, le temps le plus chaud du |oui. r Cet adieaif fait au compar.itif tcrvc„i,Sr,m. q- t. ^- im jcr- ven,t„i. Ccer. Et au fupetUtif f frw/ili/j-m'" , f<:rvcnu!»m^ , fervtntîfi'JmHm. Co/i*m. ] - i • j r ICÎ- f SRVENS. dur. lioiiillantj ardent , qui a bien du tcu. m. FER. boiiillante , ardente. /. * l^apido firvitttiiit titml mgenlum. Hortit. Un efptit plus ardent on plus vif qu'un torrent rapide; un efptit tout de feu ou tout feu. FERVENT ËR. (Adverbe.) Csl-tid Citer. Avec feu , avec ar- deur , avec chaleur : [ Au fuperlatif adverbe . Firviniifii- rne. Car. ] i SEKVËÔ, fêrvê!, firiui, fêrvëri: Virg. Bouillir. Eflre émeu, échauffé on agité, m. eftre émeue , échauffée . agitée /. ( par- lant de la mer.) *Fervct sjlu peUpii. Ce, La mer eft agitée. U y a 0» il fait tempefte fur mer. [ Ce Verbe dcvtoit faire Fervui , comme Moues , monui ; mais l'on a dit Ftrbu, par le changement de l'K confone en B. On dit auffi Fervi . mais ce prétérit vient de Fervo, ftrv, . de U troiliéme Conjugaifon. ] pj" Fora liuhis om„!A fervent. Mart. Il y a bien des procès au Barreau . tout retentit de procès, on n'entend parler que de procès au Barreau. Fervrt opHi. Vtrg. On cft fott échaufté au travail . chacun travaille. , Fehvere ah ira. Oxiid. * Ira. Sen. Eflre fott en colère . eltre embrafé de colère, eflte fort échauffe. FERVESCÔ, feri/lfiïs, fervefcèrè. Plant. Boiiillir . boùiUonner. •■ Dans Lucrèce, Eftre agité. FËRVIDË. (Adverbe.) Ti.tut. Avec feu. avec ardeur. (Ou croit qu'il y a dans Flaute Fer vide . & non pas F-eirvi- lï.R.ViD'OS, fervïd.i, fervSdUm. Hor. Chaud, ardent, brû- lant, m. (parlant du feu 8c de la cendre.) chaude, ardente, brûlante. /. [ 11 fait au comparatif Fènidior . m. & i. & hoi ftrx/idmi. Oc. rlus véhément, plus animé, m. plus véhé- mente, plus animée. /. ] , ., ^ . , . ^ , , . , Ferviuus. Citer. Chaud . ou il fait bien chaud , ( en parlant d'un lieu o» d'un pais. ) ^ , , „ ■ l- j Ferviuus. Citer. Liv. Ardent . vif , chaud, w. Qui a bien du feu; ardente, vive, chaude, f. * Fervida or^i,o. Citer. Un difcours animé, véhément. Ferv,d, animi vir. Liv. Un homme ardent , un homme chaud, un efptit de feu. un efprit bouillant. " FËROL . genit. ferl,l.1. {. V,rpl. Phn. Férule./. (Herbe femblable au Fenouil . mais qui a la tige plus haute 8c plus Etoffe.) On s'en fervoit autrefois à chaftier les enfans & i leur donner fur les doigts . lots qu'ils manquoient ; d ou vient que Juvenal adit en un fens figuré, £i nm ergo njdiuin fer»Uf,éd„>:im:„ , pour dire : Nous ne fommes plus fous la férule . nous avons fait nos études. * Horace dit , Ctdere }e. rui.i. Donner des férules. , On s'en fervoit encore dans la Chirurgie pour ecliller un mem- bre rompu . d'où vient que Celfe a dit . ..Auommod^re jtru- Ut memirù. Celf. Édiffet un membre . y ajufler des eclil- fes . pour le tenir en eftat . lors qu'on l'a remis t« taccoin- ( Le°s vieillards s'en fervoient au lieu de baftons pour s'ap- puyer , comme le témoigne Pline. ) » FËrCL.ï , genit. feruUr„m. i. pi. Pl<«. Les dagues o» le premier bois des jeunes cerfs ou des daims. . , , , v . FËRÛLÂCËÙS./.r«;<.<:«./er»/«t.r,m. (du Veibe Fatif:) Oc. Las, fatigue. m. laCfe , fatiguée. /. Fs/iH iirtff. Vhg. Cafle de vieillefie. * Curn. Ovid. Accable de chagrin. Kj" Fijft rcs. Virx. Des affaires qui font en déroute. Etssus de vin. Ciur. * Iiinin. p/ni. Las du chemin , de mar- cher, o« d'avoir marché. *Virâ. Plin. Las de vivie. * Ph- randa. Hirt. Las de pleurer. FESTINÂBUNDÛS, f jlinniiiiii.i, feflinalTtndtim. ViUr- Maxim. Qui fe hafte , qui fe pieiTe ou qui s'emptelTe. FËSTÏNANTËR. (Adverbe.) Cicer. A la hafte, en fe haftant, avec précipicaiion. [Il a au Comparatif fè/finani''(j. CoIkt». Plin. Plus promptement, plus ville. ] FÉSTINATIO, genir. /«yiniji;ô»ij. f. C:c. Hafte , précipitation , grande diljgence. /. FESTÎNATO. ( Adverbe. ) Plin. A la hafte. FESTÎNATUS, frjlinâui , fiflirtâiHm. P.'in. Tacir. ^ Précipité, avancé , qu'on donne avant le temps , prématuré, m. préci- pitée, avancée, prématurée. /. FESTINË. (Adverbe.) Ciier. A la hafte, avec précipitation. Fromptemenr. ïBSTÏiiÔ, fiflixâl, f'J!'ï"ivî , ft/llnâuim , frflluarr. Cicer. Se hafter, fe précipiter, agit avec précipitation ok à la hafte, fe preflér de faire une choie. On dit , Feftinare ai aliijurm ; ad urlcm. Plin. * In aliquim hcKm. ^iut. Se prefler d'aller trou- ver quelqu'un ; d'aller à la Ville ; en quelque lieu. * ^d fmgulare lihus failum feflinal fraiiù. C:c. Je me prefte de par- ler de cette aftion Gnguliére qu'il a faite. Fejl:nare m fe mortem. Tacit. Avancer fa mort , fes jours. Festinare als(juid. Ovid. Se hafter de faite une choie. ♦ Fi- mm impcnere volumini fefilno. Quint. Je me prefte d'achever mon Livre. ♦ FESTÎNÔR. (Paffif ) fe/linârïi.^ fi/lhiârl. Ta.it. Nec viriinei feJlinaïuHr. Tact. On ne fe hafte point de marier les filles , on ne s'emprefle point de les marier. FESTiNOS, feftlnlt . feftinitm. Ovid. Qui fe hafte, qui fe pref- fe, qui vient vifte. ♦ Cruda fjli'ia^ue vnias. Siar. Une ver- tn crue 8c précipitée. FËSTIVE. (Adverbe, de Fr/lus.) Cic. Agréablement, d'un air agréable & galant; galamment, d'une manière plaifante 8c j agréable, de bonne grâce, avec giace, plaifimment. i FÊSTlVlTÀS, flliviikii'i. f. Oc. Manière agréable Se plaifan- I te , air enjoué de dire les chofes. Enjoiiement. m. galante- rie. /. dans le difcours. FËSTIVITÉR. Ccll. Voyez FESiivè- fËSTÎVOS, /ty?;7:n, fifttvi-m. Terini. Cicir. Plaifant , agréable , galant, divertiflant , enjoué, m. plaifante, agréable, galan- te, divertiflante, enjoiiee. /. [ Cet Adjeftif fait au Compa- ratif fpyîivii^r. m. ir f. à- hue fefliviin. Et au Superlatif Ft/- ùvifiîmiii, ftftivifsimà , fejiniflîmiim. Plaui. ] FESTUCA, genit. /e/«,,e. f. vârr. Fétu. m. Petit brin d'her- be fécbe. CJ- Festuca. P; e'arr. Ccrmaaii ntïitm , oc futennitits cpHlis Indiemm. Tant, Que FES. FET. FEX. FI. FIB. 3^3 Puant, pourri, m. puan- qui eft de mauvaife o- cette nuit eftoit folemnelle parmi les Barbares , 8c qu'ils la padoieiit dans des fcftins 8c des réjoûillances publi- qnes. O fe/lus dies hominij ! Tertnt. O l'agtéablc jOUI ! ô le jout hcuteux pour cet homme ! [ Cet Adjeaif fait .-lu Comparatif, Fêft'iSr. Comme, Feftior atinm ,at. claiid. Que cette année foit plus heureufe. ] Festl'S. Or. Que l'on fait oh que l'on porte les jours de fefte & de réjoiiiflance. FESÛL/t, genit. fe/e/^rSm. f. plur. Cicer. Fiéfoli, Ville de Tofcane. FHSOLANCS , f,fulmi , ffiUnim. Cicer. Qiii cft ds Fié- foli. FEtëÔ, Jciêi, filtre. Plaut. Mart, Sentir mauvais ; eftte puant. m. eft te puante. /. [ tà' Hic ferma mihi fetet. Plant. Ces difcours ne me plaifent au- I cunement. FETIALIS , genit. fètïâKi. m. Liv. Héraut d'armes, m. pour dénoncer la guerre, 0« faire la paix. ♦ On écrit fouvent Ft- ClALIS. Fftiaiis.J/. (Adjeft. ) Cirer. De Héraut. FEtIDITAS , genit. />t/<nd:t. Jm, 11 a honte de manger dans de la vaiflelk de terre. FICTlLlS, h. m. &/. UlMfidile. ( Adjeft. ) Ctcer. De ter- re cuite. * Pocula jiSidia. TiIikI, VailTeaux oh pots de tetie cuite. FÎCTIÔ, genit. fiSfin'n. f. (de F/n^o.) .gain;. Fiftion./. L'ac- tion de feindie une chofe. Ficlta ncminis. gii/w. L'aftion de faire un mot. ïiCT}o perfunarim. S_uiiir. rrofopopee. /. [Figure de Rhe'tori- qiie oii l'on feint des perfonnes qui parlent. ] ^ICT'nWS, ficlitïtt, fichtirim. P/i't. Artificiel.», ariificielle./". Qui eft fait par art , qui n'eft point naturel, m. qui eft faite par art, qui n'eft point naturelle, f. FICTOR. , genit. fiâôrh. m. Cucr. Un flatuaire , qui fait des ftatuës ; un Potier de terre, m. Kî" FiCTOR /ix;;ot. Plant. Qui f.iit des Loix. FICTRIX, genit. JÎSlrhh. f. Cicir. Qui a fait 6c formé quelque chofe, (en parlant de la Providence. ) i VlCïXjS, ficlx, fulnm. (àeFingù.) Ocr. Fait. m. faite f. i FicTts. Feint, contrefait, inventé, controuvê. ?n. feinte, con- ' trefaite, inventée, contiouvee /. FiCTLis. Hor. Diflimulé , dcguifé. m. dilTimulée , déguife'e. /. Qui n'eft point naturel, m. qui n'eft point naturelle, f. » Pcc- tore fic/û futur. Viri. Elle parla au plus loin de fa penfee tu contre fa penfee. Elle répondit deguifant fa penfee. Ctn. eu celuy à qui on a confie un legs pour le reftituer a une autre perlonue. m. FÏDÈÎCÔMMISSUM , genir. fi.lcuommijft. n. Vlp. Fidei-com- mis. m. [ Legs qu'on a confié à quelqu'un pour le reftituer à une autre perfonne. ] FlDhJUBliÔ, fiJcjttbès, fiJejûfsî, fiJUHfinm , fidèjiibêrë. Pren- dre à fes périls Sx. fortunes, fe rendre caution, répondre pour quelqu'un. ilos modios trjtici fîde tita cjfe jubés ? Vlp. F^éponder • vous , voulez vous eftre garant de ce fronrent, le prenez-vousà vos rifques Je fortunes; FÏDËJOSSiO, geiùt. fiitejujjiôiiïs. f. Vlp. L'aûion de répondre pour quelqu'un. FIDEJOSSOR , genir. fijejufidrïs. m. Vlpmn. Répondant, m, caution. /. garant, m. FIDHLË. II. pour adverbe. PLiut. Voyez Fiiieiiteb. FIDELlA, genir. fiilelU. f Cictr. Sorte de vafe de rerre à pUi- fieurs ufages , comme à mettre de la chaux dérrempée, c>c. FIDELIS, is. m. &/. Se hoc fdèle. (Ad)eft. de Fidis.) Ciccr. Fidèle, loyal, m. fidclle, loyale. /. [Cet Adiedif fait au Comparatif, Fidêliar. m. & f. & hoc fi- diliiti. PLwt. Plus fidèle. Et au Supetlatif, Fiiilifsïmts, jide- lifiimii, fijillfsiraiirn. Ocer. Très fidèle. ] Fidclis animus. Cicer. Un COEur fidèle , qui eft fincére , qui n'eft point double. * Ociili fidilis. Hor. De bons yeux , des yeux fidèles, qui ne fe trompent point. * FidiU confilium. Cic Un confeil dés-intéreflé. FiDEiiOR pice txplendis rimis. Plm. Plus fur ou meilleur que la I poix pour remplir les crevaflés. JFÏDËLITAS, genir. fideluâiis. f. Cicer. Fidélité, loyauté./. : FÎdELITËR. ( Adverbe. ) Ciccr. Fidèlement , avec fide- liré. ( FÏDËNA, genit, fidêrut. f. Vir;. Juv. Sx. FÏDEN/E, genit. fidenârum. f. pi. Liv. Caftel-Jubileo. Autre- I fois Ville du Latium , baftie par Afcanius fils d'Enee , félon I lerémoignage de Solin. FÏDÉNÀS, genit. Jidcnâtis. omn. gen. FUr. Qiii eft de Caftel- Jubileo. FIDËNS , genit. fiièm'is. omn, gen. ( avec le Datif oh l'Abla- tif ) Cicer. Qui fe fie, qui met fa confiance dans quelqu'un, ou en une chofe. * F;r/c;i; /«gi-Jmi. S'acquitter de fa promefle ou te- nir fa parole. * Fid(m jolvot, Tinni. Manquer à fa parole. ♦ Exuirc fidcm. Tant. Faufl'er fa foy , ne point tenir la pa- role. * pAlierc ftdem hojii dAiam, Oc. Faull'er fa foy , man- quer k la parole donnée à fon enncmy. FiDEs. Afsûrance, créance, autorité./, fauf-conduit. m. Nec id %utitto È7 Scaino cttrà fidtm , .iMf oitreÊîatiatii fuit. Tac. Rutilius Se Scaurus (pour avoir écrit leur hifloire) n'ont pas laifle de trouver de la créance parmi les hommes, fans qu'on leur ait jamais rien reproché. Fide publicâ diccre jujfus cjh Saltufl. On luy permit de parler en luy engageant la foy publique. Fide nccipiâ à leg,itis vim al/fuluram , doncc cmfam dixijjrnt. Lnv. ■ Avec afsûrance de la part des Ambafladcurs , qu'il ne leur léioit fait aucun outrage , qu'ils ne fe fullént défen- dus. ^i ei fidcm non htibui argenti. Plaut, Qui u'ay point voulu luy confier cet argent. tj* Muita fidtm promijfa levant. Hor. On n'ajoute pas grande foy à ceux qui promettent beaucoup. liifirmare fidem tcjlii. Cictr. Aiioiblil l'autorité d'un té- moin. Fidem mmare. SdlUJi. Eftre inconftant dans fa parole 8c dans fes promeffes. Fidim muteire cum aliero. Ter. Ne pas tenir la parole qu'on a donnée à un autre, luy manquer de parole. ^Exhibe jam voc: s fidim. Phxd. Exécutez maintenant voftre promefle , voftre parole ; faites moy voit l'effet, la fincéri- té ou la vérité de voftre promefle. FiL.ES, Créance, confiance qu'on a en uneperfonne. /. yidjjitenda fi.tis non efl fomnmntium vifis. Cic. 11 ne faut pas ajouter foy aux fonges de ceux qui dorment. Kes haliun fidtm. Vvid. On Crut la chofe. Fidem peraiU mortis implevit. PUti-Jim. Il contrefit foit bien le mort. H fit croire qu'il eftoit véritablement mort. xAl mihi fidei apitd hune ejl , ?nliil me lihm fadurum , paltr. Tertnt. Mais, mon père, il eft tout perfuade, que je ne luy feray jamais de ces tours. r'^^S-Frojeûion, fauve-garde. /. * In nuUius fiii effr. Cicer. N eftre fous la protcftion de perfonne. ♦ Dyrrachtum , i]ued ""'.'" fi''' "'"'■ C""'- Dyrrachium , qui eftoit fous ma pro- teftion. * In Jiiam fi.Um aliiiiitm acciperc, Cic. Recevoir quel- qu un en û proteûion. Fmts. Caution, m. répondant, m. » Fiit alicHJm fiimtre. Cicer. Ce. Emprunter de l'argent fous caution. Fide /«a ejle jubere. VIp. Répondre de quelque chofe. * Sluau- tam pctumtm Tiiio credidero , fide tuâ tjfe jubei. Vtp. Vous voulez bien répondre de tout l'aigent que je piefteray à * FlDÉS , genit. f/dû. f. Rare au fingulier , fi ce n'eft dans les Poètes, comme Horace, Ovide, ïerfe , Ciceron /« ^r.,1. dans ielquels on trouve le Nominatif, le géniiif 8c l'Abla- tif; mais plus ufité au plurier. * FIDÊS, genir. fdimt. f. plur. cic. Inftrument de mufique à cordes, comme une Harpe, un Luth, un Violon, &c. * Fi- dibui CAncre. Cic. Joiicr du luth, ire. FIDI, Prétérit de Fin uo. FJDICËN , genit. fictnïnls. FID. d'mftnimens à cordes, w. FIDlCINA , genit. fiJidnt. f. Ter, très inftrumens k cordes, f ^iDlCmm.fid.cin!;i,fidic)„lam. ioterTe^ i^ft "'' ^'^?'^^™« ■ "" 1« lis" où l'on apprend k Eï^,.;^,, ? 'Oftrumens a cordes. '^'^ FÏDICULA , genit. fidnuU. f. cicer. des. m. 38f Joiieu.e de harpe o« d'au- Ptaut. Comme , * Ludui rend î Fetit infiniment à cot- fure oui fedn^'""- ''''''?'?''''''• ^■P''"- ^"•- Sorte de tor- nmsXcnk rT'7"rf°'' ^"" "^" inOmmens à corde.. F D SSlMP V i^v\ r""'",- .^' ^y^' S'gne celefte. lieu nihil invith fa, tjttcm^uam fidëre divi, Vir^ T 'on np C pcut^rien promettre de vcLable^, quand on a ît D.e°u"x c^I- fam fiJerc urrâ. Virgi,. Demeurer en afleurance dans un ^'1\^kI%\ 8^°'''^'''«-- f- ^-"- Afsûrance, confiance, hat- NM eft tjuld in dexteram aurem fiduaS. mei dormU,. Pl,n-Jun vnJ^Al ^ **"" P"' tellement compter fur moy , que voiis demeuriez en repos , 8c (ans agir de voftre cofte'. ^ cÉifa^ZlS"""' •fi""""' ""'"^" ' fi'ix-'-r,, poirh morum, cjuam arroganiiam arbitra,, junt .Tac. lufques là nue Dlulienrî b^^^eUrvanitT'""'"" '""^"^es . Vns qu^o^ ^J^a^- dVrr^!l r' "'.^ ""ogance : ou Plufieurs ont cru que t^nlL fi'""'" 'f" "'^ ' <^'^«°" Pl"ftôt l'effet d'Jno honnefte confiance en leur vertu , que d'Logance 8c de va- Meriti hahuijli fiJuciam ammi mei. Trajan. ad Plin Vous ave»- eu raifon de vous fier en moy. ^ ^ ^^^ J"'J"'. f"'."'"' f"<"'dA. v.iletudini, epprimunlur CelC Mais on^t-r-^rouirer^Uil^l-nr '^ "°^ ^""^^ ""'^-" ^ tant principalement appuyé de Cefar fon gendre. Jnde hojlibus icrror , fiducia militi. Tact Cela arrefta Tar- deur des ennemis , Se redonna de la hardiéffe au. So[. f «/«««m etiarn cliligemite liti habeo , ut credam te emn, rationc ttZ"""- '"'c ■ Jr "'"P"^ beaucoup fur voftre diligence, le fonds que ,e fais lur voftre diligence , me fait efperer que vous ferez cela le mieux que vous pourrez ConfiYi.l""^' '' °'°J' ^°"f''"-\ Vente feinte 8c fimulée. Confidence. / a condition de rediraeré ; ( Ce qui fe rrati- quoit ordinairement dans l'émancipation des cnfaiis 'e vendeur imponçbat fiduciam ; Propofoit cette obligation "«c m. ( de Fides , ii. ) Ciccr. Jo confidence. L acheteur actipubat fi.-luc,am, s'en chatgeoit ) Fid.m pr^ftare d.bet tjui fidmiam acaperit. Citer. Ceîuv qiii a acheté quelque chofe à condition qu'on la pourra riiherér: doit garder hdclite au vendeur. r »- 'ti=i . fo^i'fiTs"™ "*"■"'■'"■''• ^"^*^ '«= Vendeur revcndoit au père FiDuciA , ne fe prend pas feulement pour Une vente feinte mais aiifli pour La chofe qui fe vend. * Faumam aioleftentuh grandi fenore ,'fidi,cl S. tamen accepta, „c. cupavtjli. Cit. Vous avez prefté à ce jeune homme de l'argent a gros intereft , en prenant cependant une terre qui luv au- partenoit , pour plus grande afiurance. "^ Fiduciarn darc , wterponere. Bailler en confidence , vendre une choie fur la bonne foy de l'acheteur. Fidmi.m committirc. Cn. Vendre a condition de rachat tu de rédimete , (comme l'on paile dans le Droir.) Fiducia comraHa. La chofe donnée en confidence 8c la re- pnfe de la mefme chofe. FÏDUaÀRlOS,/J.^r;,>,;,î, fiduciarlTtm. Quint- Curt. Donné en confidence, m. donnée cn confidence. /. ïidmiar.am cpcrara Ulw,, Icgaïui. Cteja'r. Le Lieutenant ne Toni. I. Ccc --om- 386 FID. FIG. FIG. FIL. FIM. FIN. commande qu'avec dépendance da Chef; à condition de fe FÏGORÂTOS, figuritâ, figurâmm. cictr, Fieiue', forme', tu. 6- démettre du commandement, quanJ il plaira au Chef. Fiditciauii! fatcr. Vlp. Qui acheté du véritable père , un confidencier. T\D\jS, ftdâ,fidrm. Citer. Fidèle, afluré. m. fidelle, affure'e. /. à qui on fe peut fier , fur qui on peut compter. * ^mi- corupi qtfanio qitis ctarior , minus fïilus. Tacir. Plus les amis font illiifties , moins ils font fidèles & alfutez. ♦ Fida ora- t e. Taci:. Un difcouis tincére. [ Il fait au Comparatif fulior, Jujlm. Et au Superlatif FidifsU mus y rt, «w. Liv.l Fidijjlmus domina fervKs, Ltv. Un fervî- teur fort fidèle à fon maiftre. FÎGLInA , genit. figlim. f. Pliiu Une poterie , lieu où l'on lait des pots de terre. riGLjNpS , figrmk , figtiiiûm. Plia. De potier. FÎGUNUM , genir. figtinl. n. <-« FIGLÎNO.M ÔPÛS , genit. fe/ij.î opirû. n. Plia. De la poterie , pots «« vaiffelle de terre. lîGMkNTUM, genit. Jîj»Jc«(7. n. ^u!-Ccl. Figure o« ftatuë faite de terre. ïiG(3,/gïj, /lïï, ftxnm , ( 8c quelquefois f:Bum félon Dio- méde 8c Giianius , qui montrent cela parrautorité de Ciceton & de Vanon,) Figèrc Cir. Ficher, atraclier, clouer, plan- ter. '* Plitmi figtre falum. Calum. * Humo. V:>g. Ficher, plan- ter un pieu en terre. * Jn parieum. Plant. Attacher à la mu- laille * ht jjojU^ Cicer. A la porte, ^^djhvnapi. Phn-Jun. guree, formée. /. Figurau Jlercora. Celf. Matière bien lice, qui fort du corps o un malade. FIGURÔ , figftrâi, figûrâvî, figûrâtûm, figùrirê. Cic. Former» figurer, donner la forme 8c la figure. * t/£i figurarc in habi- tumjlati'.s. Stn. Faire une ftatuë d'airain. Dj" FiGURARE AliijHid anima, ^nn- Curt. Se figurer , fe for- mer , fe leprefénter une chofe dans l'efpiit , s'en faire une idée. KS" FiouRARE oj /wn. Horat. Apprendre à parler à un jeune' homme , luy former fon langage. Pj» Figl'rare oi-Aiiontm. ^uint. Embellir , orner, enrichir ua difcours de figures. FILAT IM. (Adverbe.) Lncr. Filet à filet. FILIÂ, genit. /./;.?. f. Cuir. Une fille. /. * I„t,ira filia. Plant. Une fille qui eft vierge , qui a encore fa pudicité. *Filt.iji:m matura viro , ]Mii pleins niilnlis aniiis. Virg. Une fille nubile, qui ell en âge d'être mariée. ♦ Nuftu, ou m matrimamur» tclhcarcfiliara. Cotum. Ciicr. Marier fa fille. FÏLICAtOS , filiiâiâ , filuruFim. ( de Filix , Fougère. ) Cicir. Siir quoy l'on a grave des feiiilles de fougère. FILICTUM, %ta\x. filidi.a. Calum. Une fougeraye , lieu ou il croift de la fougère. FILICOlA , genir. filiciilte. f. Olf. Polypode. m. herbe 8c la-- cine qui rellerable a la fougère. A une ftatuè. *Figirt tmbricss 'clavntn. Cat. Attacher les tut- | FÏLIOlA, genit. fiitjU. f. der. Une petite fille, les avec de petits clouds. | EÎLIÙLÛS , genit. fitiàCi. m. 0«r.-i'etit fils , qui eft encore Figcre faginâicrvum. K/>2. Percer un cerf d'une flèche. * F/- I tort jeune. gda/iiur.na/lri ults. Hirt. On perçoit les nofttes à coups de FÎLlÙS, genit. ftln.ra. cic. Fils. m. * Filins familiarum. Tacit. traits au de flèches. Figncp.dem. Viig. Affermir fon pied , s'ariefter , mettre le pied quelque part. TiGKRE li!_rm , tainias. Cic. Publier une Loy, l'attacher, l'affi- cher. * Sinauifi.aiifithum trc puhlica figtri. Tacit. Afficlier un Arreft du Sénat, le graver fur de l'airain. B^ x^miiinis jiarccre -, & adverfarios filtre. Cicer, Épargner fes amis, & piquer fes ennemis de paroles. Rj" FiGERE ahcjuim malrdiclis. Cner. Dire des injures à quel- qu'un, le piquer par des injures, ([j" Ni^uiUi fige madum lux. Hurat, Mettez fin à vos crimes, lâ' FiGERE afcula. Ovid. Baifer. j^ FiGERE //«if/d, amnem operam^ indujiri(im-,cagitaîionem ymen- tem m re aliijuâ. Ciccr. Mettre, attacher fes foins, fon in- duftrie , fon efptit à une chofe , y donner toutes fes pen- fèes. Figere races /tlicu'ius in an'ma. Tacit. Graver, imprimer, em- preindre les paroles de quelqu'un dans fon efptit, les mettre bien avant, gj- Figtre oiulas in aliijuo. Ovid. Ficher , attacher fa veuc fur quelqu'un, le regarder fixement. Si ti,ec mnU fixa Jiinr. lie. Si l'on ne peut éviter ces maux. Si cesnialheurs font inévitables. ïlGÛLAKIS, is.m. &{. & hoc figulSrè. (Adjeû.) Plant. Celf. De potier, de poterie. *Hatafigularis. Plant. La roue d'un Potier pour tourner des pots. îIGOLINA, Se par Syncope FÎGLÎNA. genit. fi;ul'ins. f. Tlin. Une poterie. /. lieu où l'on fait de l.i vaiflelje a» des Sta- tues de terre. C'eft auffi dans Pline Le mèiiet de Potier. IÏGULOS , genit. figiill. m Cohim. PUi. Potier de terre, m. 0» celuy qui fait des figures de terre au de la vaifièlle de terre. I1GUK.A, genit. figûr*. t. Cicer. Figure, forme extérieure des cliofei corporelles. /. * Navei figura aris. Tir. Un vifage ex- traordinaire, ttj- lu figura haminis ftritasbellH/l. C:c. 11 cache la cruauté d'une belle farouche fous la figure d'homme. Kj" Ofiimet fpecies ir fi^wa diundi. Cicer. Le meilleur genre d'^è- loquence, le meilleur ftile. ÏIGURA. llfijn-. Figure de Rhétorique. /. !&■ F.guAas caiiliduarum tmfit. Suit. Il ie mocqua des railleries dont les Avot.its le chargeoient en plaidant. IÏGUR.\llô, genit. fiiuratiani!. f. Vitr. La forme Se la figu- re qu'on donne a une chofe. /. JtsuRAiro.^inr. L'image,l'idèc qu'on fe forme d'une chofe./. ♦ Fthus familiee ou f,im:lias. Cicer. Un fils de famille. * Ftlius fiatris. Tereni. Le fils de mon ftere, mon neveu. fiiivs firiunx. Calum. Un favori de la fortune , à qui toutes fortes de biens viennent en abondance. Qtii eft né coëfte» ( comme l'on parle vulgairement. ) Ttf.\i/£ fini. Cicer, Enfans dont on ne connoift point la fa- mille. FiLir. Calum. Les petits des animaux. FILI^x, genit. /. le- nnt Cela ne vient que d'une trop grande oilivete. /« awffci fi' cn,Km,n al„im. Ccn. Mettre tout fon ap- puy en quelqu'un. . „ . a- • s, ,: TIRMÀTÙR ? genit. firmMrh. m. Tactt. Qui affermit & ci- "^fntiu^e chofe , dans le fens figuré . comme la Paix . les ■i-m.lh-\h^, firr^ita, firmitr,m. Lw. Fortifié. «». foitifiée. /. ♦ .xlc.,j^r««M. Lif. Une armée foptihee. . FmMATLS, (en un fens métaphorique.) Fortifie , affermi. «. fortifiée, affermie /. » ^»-m»; >.o,.dum eor.fiUo & .au^ncfir- mMus. Occr. Un efprit qui n'eft pas encore bien meur. ♦i■.^- ZL cho -vires. L,l. Des forces du corps loutenues par les TÏ8.Mé" '( Adverbe. ) Cuir. Fermement , avec fermeté , fans crainte. [ U fait rirmiui au Comparatif : Et Fnmlfsmie au Superlatif Ciicr. ] „ , ,• j ^ r.. tt Fnmi ^e.^r^ye rem fuam. PUm. îrendte bien garde a les affaires Conduire bien fa barque, ( Comme 1 on parle fa- TIRMlTArrgenit. /r»,;/5,ij. f C^. Solidité d'un ouvrage. /. » F,,w,M, ^a,er,^ M,mh^firmii,-x, fi'mârûm , f;'"'^"- ^'^- F°"'fi"' affeimir. ♦ -^"<"» firm«re. L,v. Fortifier une armée. » Mœ- ma mUsfirmav.t. TM. H fortifia les murailles de la ville. * Corpori c,io P'mare. L,v. Fortifier le corps pat la nourritu- re le rendre fort par les alimens. » Lab,r.,orpora y^venum £,Lr,. Cuer. Endurcir les corps de la jeunefle par le travail. *fi.«,«.c ,,,rH7n fepibm. Pl.n. Foitifier un champ d une haye, y faite une haye à l'entout ; l'encloiie , le fermer de hayes. *^idvc,,Um vowa muhn n»iè mUnamimbu, eorfm firm„i;,.v. P/i/.r«ra firmuba. Tactt. Je prouvcray cela par les Regiftres des Ccnfeurs. •♦ Sibiefue emc- tos & p'Mei firmahat. Taeiî. Et fe les rendoit tous fiddes 8c allurez pour le combat. * Veiujhim afyli ;«j m firmaretur pc- tentilmt. Taeit. Demandant qu'on confirmaft l'ancien droit d'afvle. FÎRMUM, genit. firmî. n. CkeK Sirah. Aujourd'huy Fermo, Ville de la Marche d'Ancone en Iralie. FÎRMCS , firmn , firmûm. Ovii Ferme , folide, qui tient bien, qui eft bien aOûré, qui ne fe demenr poinr , ( pailant d'un édifice. ) [ Cet Adjeftif fait au Compaiatif Flrmïor. m. & f. & hoe Flrm'ilt!. Plus ferme , plus folide. Er au Superlatif Fi'7mfs':mui., fnmljiimd , fnm' Béni fiyrnui. 'ieir. * Fnmas. Cttf. Qui a une forte fanté , qui fe porte bien. » In firmhre fpe elfe. Oc.r. Efpérer plus fermement, avoir des efperances plus fo- liJes. .,, , „ .^ Fir?>ia & valens civiias. Cic. Une ville forte & puilfante. Firmus abus. de. Une viande folide 8c nouirifliinte. * Potit firma. Celf. Une boiflbn bien nourriffinte. ISi.a firmîjfima. Virg. Des vins fermes & qui fe confervent long-temps. Fundus née vendibiUi , nec paÇetre fi) mus. Har. Une teris qu'on ne peut vendre , fc qui ne peut nourrir fon maiftre. ;SC.\LÎS, M. m. &{.ir l'oc fifenli. ( Adjeft. ) VIp. Du Fifc. ■ippartenant au Fifc ou au trefor du rtuice Se de la Républi- que. Fifcal. >». fifcale. /. .,,<-. FÎSCËLLÂ, genit. fifàlU. f. Colum. Petit panier d ofier o» de ionc. „ ,.,.,, -, F1SCH.LA. Cat. Mufeliére d'ofier .« de |onc. /. que 1 on met à la bouche des chevaux & des autres animaux pour les empe- fcher de manger les bleds , &c. FisciLiA. r.t«/ Clayon, m. écliffe. /. Petit panier perce pour mettre égouter des fromages à la crefme FlSCf-LLOS , genit. fijièm. m <»'»«. Clayon, m. eclifle. /. Petit panier de bois percé au fond de plufieurs petits trous oa l'on laifTe égouter les fiomages. _ ,i «„„ » FÏSCELLOS MÔNS, genit. Fihein mon,,: m.PI'n H Mon- te délia Sibilla , 8c Monte di Norcia , Une branche de 1 A- pennin dans l'Ombrie. . ,,„,-., , FISCINA , genit. fifi'na. f. Colum. Petit panier d ohet oh de '°f /^'.-M ficoYum Cieer. Va cabas de figues. ( Us font faits de jonc pallé & entrelacé ) . „ ^ , . v , . FISCÛS, genit. /'/lî. m. de. Panier d'ofier on de lonc, a pltl- fieurs ufages , 8c principalement "a mettie l'argent de la Ré- publique 7 d'où vient que i hedre hb. z. F.,i-. 7- a à\i:M«U gravai, fxre.nu iba;, d,,-- ; Vn,„ f,' .bal fl «s eum pe>m,:a. PhMl. Deux mulets chargez d'un pefant fardeau , maichoient ea- femble ; l'Un poitoit des paniers pleins d'argenr. Fiscts Ce Le Fifc « le Fifque, le rréfor , So.t d'un Piince ,u d'une Repuhluiue , à cai fc qu'on mettoit ancienjiemcnr 1 ar- gent du public 0» du I rmce dans des paniers d oUet o:» ae jonc. FISSICOLO, il, il-'. ^Z-"'. Découper. FÎSSÏLlS, :s. m &f. &ho.fij.,le. (.Xdjea. <'<=/'",;;L * ' Qui fe fend , qu'on fend oïdinaiiement. Qui c« <»6 '"""-^jj^ FIS. FIX. FLA. rISSÏô , genit. pjpinïs. {. Ce. L'aftion de fendre. PÏSSOM , genit. fï/jr. n. ov. Fente. /. FISSURA, giak. fifiûr^e. f. aUm. La mefme fignification. FÏSSOS, fjj:,i, fifiitm. (de Findo.), V:r^. Fendu, m. fendue. /. FÏSSOS, Ml. Voyez F issu m. FISTOCA, genit. /ljha.t. f. C^f. Vilruv. Hie , Biitte , Demoi felle. /. Machine à deux anfes qui leptefente deux bras, dont on enfonce les pilotis ou les pavez. * Mouton, m. Machine de grand appareil qui s'élève avec des cordes 8c qu'on laiflTe letomber, aiin d'enfoncer à force les pilotis dans la terre o» danj l'eau ] rîSTUC.-iliÔ, genit. fi/lacatrams. f. Vttruv. L'avion d'enfon- cer des pilotis ou pavez avec la hie. FÏSTÛCÔ, fijiruii, fiflicavi, fijlUcatûm , fijiHcârl. Vtin. Enfon- cer, battre avec la hie. PÎSTOL.^ , genit. fiftUU. f. cUcr. Tuyau, m. Tour conduire des eaux. Dans Vitruve fiftnU , Les defcentes des goutrié- les , qui font ordinairement de plomb , pour conduite les eaux de pluye. FiSTuLA. Plin. Tuyau , fifflet par où l'on refpire. C'eft aufli dans Pline .©Ouverture par où les Dauphins & les Baleines refpirent. F sruLA. Virg. Flageolet, m. flûte. /. qui fe faifoit du tuyau de bled. FisTuiA. Cilf. Fiftule. /. Sorte d'uIcére étroit & profond à l'anus. FIStOLANS, gtn'it. fi/lulânrïi. omn. gen. ou ïISTOLOSÛS , fiOulisk , fiflulimm. Culum. Plein de trous, m. pleine de trous./, (parlant de la pierre ponce onde l'epon- ge. ) ♦ Fi/lnloJ'ui lamer. Cau Un cancer plein de trous 8c de tiftules^ FÎSTÛL.^TÛR , genit. fiJlnUrorh. m. Oc. Qui joue du flageo- let ou de la flûte, m. FIXÛS, /7.Yit, /î.vrjm. (de F/;».) Oc. Fiché, attache'. m. fichée, attachée. /. FiXLS. Fixé, atrefté, ferme, établi. ». fixée , aireftée , fer- me , établie, f. * Si miht non Animo fixum , immotum^tte fr- dtrtt ^ Ne cul me vincto vtlltm fociare jit^alt. Vir^. Si je n'eftois léfoluë de ne me point marier , on de ne m'engager avec perfonne pat les liens du mari ge ; fi je n'eftois fortement léfoluë de ne me point marier. * Fixum ir finutum. Cictr. C'eK une chofe arreftée & conclue. * .Antmo fixum tenert alicjuid. Cicer. Eflre déterminé à faire une chofe. * Si h^c main fixa fmi. Cicer. Si l'on ne peut éviter ces maux ou ces malheurs. VLAmLUii.K , flabellifëri, flabillifërim. Plant. Qui porte un éventail. FLàBËLLOM, genit. fUbêin. n. Ovid. Éventail, m. Vj" FiABELLuM fidiiietiii. Cicir. Qui émeut , ou qui excite une fédition. FLABlLIS, û. m. ir f. & hoc fîalilê. Adjed. OV. Aëiien. m. aérienne. /. Qui tient de l'air. FLABB.A, genir. //.ttro,7!?n. neut. plur. ViVçi/. Le fouffle des vents , ou les venrs mefmes. Dans Papias on tiouve ce mot au fingulier pour les vents. FLÂCCEO, fliicèi, flacmi, flâcçirè. ^fran. Varr. Eflre lâche, ou languiflant. FLACCESCÔ, fUctefch, flRcaii , fliccifcirr. CoIko). Se flétrir, fe faner, devenir flétri ou fané. Ej" FUccifat^ oraiio. Cic. Ce difcours perd fa vigueur , languit. FLACCÏDUS , ftau'tdâ. , fl.Kcïdiim. Flm. Pendant, m. pendante./. FiACCiDus. r//n. Flétri, fané. m. flétrie, fanée. / FL.'^CCLS, genit. ;îitiî, m. Cicer. Qui a de grandes oreilles pendantes & abbatués. f LAGELLÔ , fingillà!, fUgèliavï, fUgêllilUm , flaglllirë. Plin. Battre avec un foiiet , ou des verges ; foiietter. ♦ FlagetUre pcriiiij frumeniKm. Pl,n. Battre le bled avec des perches pour en faire fortit le bon grain , comme on fait encore aujour- o'huy avec des fléaux. (3" FLA&fLLARE annonum. Pl,„. Faire enchérir o» renchérir les vivres , en tenant les greniers fermez. FhpIUi opii arca. Mart. On tient fes richefles enfermées dans un coftie. FLAgELLUM , genit. fiâgèlP, neut. Viri. Les verges ;« fcions des blanches d'atbtes. FtAoeitA viiii. Varr. Le bois, le fatment que la vigne pouflc tous les ans. & r " FLAGELLUM. Ce. Fouct qu'on faifoit de Petites branches d'ar- bres. ♦ Nous pouvons appeller aujourd'huy Difcipline. f. Un follet de cordelettes. f J v . FLAGlTÀTÔR. , genit. fUxiurorïs. m. Oc. Un demandent iai portun. FL.ÂGITIÔSE. (Adverbe.) Cicr. Méchamment , d'une manière inrame. ("Ciceron d.t Fliyitil,ifi,ime au fijpctiarif.) * Flazi. cTime"'"''''' ''"''■ ^"'" ""^ ^'^ débordée , vivre dans le FLA&iTrosè Cicer Lafchcment , d'une manière indigne d'un iiomme de cœur. ^ f l^AGnlôSÛS, fl^ii,rosâ, fl.,giti^,r,in. cic. vicieux, débordé. inlame. »,. viceufe, débordée, infâme./ " Ciceron dit Fia- i>no„ru,,mj,a, ï,m. * FUg„„j,t ^,ta. Cic. Une vie débordée. reruuloj., jr^en,u,,fiap,„la larg.uo.Tacn. La fevélité eftoit aangereuie. S: la douceur infâme o» criminelle. FLAGlTlUM , genit. /.-.iijiim:is , a, ùm , au lupetUiif. * l-cr flix-usfum. Cuir. Uu chemin quin'eft p.is droit, plein de détours, tortueux. FLbXCR.Â, genit. ftixArs. i. Ctl. Courbure, cutvaturc./. pli- ment t.» ploycment, courbement. m. Fltxu'j -..ir.n. Coiiim. Le ployement de la vigne. Lorfqu'on , eu plie les branches pour en faite desmatcotes ,ou lots qu'on luy donne quel tout l'on veut. FLÊXCS . fiixk , fiixim. (de Fleda.) Virf. Plié , courbé, m. pliee , courbée. /. *fUxAJitx:A n.xfum fnpemlu. PU». Les foutcils panchez lut le nez. tS" Flex.s £-i:mM. Ca:»!. Un efprit fléchi. 0.1 I» mxftitiM/t fitxM». Ta.-. Faii'ant p.iroiflte un vifage tiifte. D-ts m vifpcram fiexiu. T.ic>r. Le joui eftant far Ton déclin, allant tîoir, cm lur la brune, entre chien Se loup. FtErusysnw. 0«r. Un fon tabbatu. FLÊ.'iCS, genit. ???.v.ii. m. Pmk'. P.Vn. S^int. Couibement , ployement ex pliment. /k. * ilanbiorum. Qxint. La dexibili- té lies membres, le pliment des membres. FLEXkS VQcu. Quint. Inflexion de la voix, tu la flexibilité de la voix. 'Flexl'S itinerum. Cicer. Les détours des chemins. * In ijuo ftexm r/î ai lier ^rpinM. Ciar. Ou eft le détour pour prendre le chemin d'Atpinas. Smuofo jUxH diiiuu. Virg. Un fetpent qui fait plufieurs plis. Flex'.s .*raiM. Citer. Le déclin de rjge. * .Amum.tt. Ta.tt. La fin de l'automne. FLICTCS, genit. ^ï;7âj. m. (Dont on trouve l'Abljtif Fiiêlu ddns Virgile.J Choc d'une chofe contre une autre, m. FLIGÔ, fii^u , fiix'i , ftî.iKm , fli^ên. Lur. Heurter, donner contre. (Ce verbe n'eft plus en ufage.) "l'uO, ji.-.Sy fti'Ji, fiâiHm ,flârè. Cictr. Souffler. *''OritHr'tnti T/Wf perfufus , fianirque foUtbui , dttnec ruftlcat. Plin. On le brûle apiés l'avoir arrofé de vin , & on l'allume avec des foufScts jufques à ce qu'il devienne rouge. fS" FLAREyîma/ ~r farbirr. Plaur. Faire deux chofes à la fois. Sonner, (Comme l'on dit) & aller a la proceûîou. [Façon de parler proveibiale & vuigaite.] Futur rK.M. OiiA On embouche la flûte en foufflant dedans pout en jouer. FLÔCCIF.^CIÔ, fitcclfâcii, flouifiel, ftoccifâSUm, fiiceiftcirè. ou FLÔCCIPÊNDO ,flicc'tfcndis , fiacufêndi , fiarcirènlûm , fiaici- peniére. Cicer. Ter. N'eftimer rien une chofe , n'en tenir compte, ne l'eftimer non plus qu'un floccon de neige. [Plaute dit Ftaceum fa:ert en un mefme fens , 8c quelquefois il ledivife, comme, Fiaui non faut fidim. PImii. U nefefoucie point de gardet fa patole. FLÔCCÙlCS , genit. fltcmri. m. Plin. Petit floccon de laine OH de neige, m. FLÔCCCS , genit. fiica. m. Var. Floccon de laine o» dénei- ge, zn. FLÔCES, genit. ^o.r'TO. plut. Ctiil. afud .Aul-Cel. La lie du vin. /. [On n'eft point leur du genre de ce Nom , ni de la quantité de la première IVlUbc.] ïLOrv.\LlÀ, genit. fUrali^irn. n. plut. Ovid. Feftcj en l'hon» >eui de Floie , Deeflc des ûeuis l'eloa la Fable, FLO. 391 Flcr.kiia. VdT. Liens pleins de fleurs , abondants en fleurs ; Parterres de fleurs. FLÔR..\L1S, ij. m. & f. i.V. ."j. n. Otid. De Flore. ^^OKAlATi'CS y flireUiiii , fioraliiinm. Mart. Qui appartient aux jeux célébrez en l'honneur de Floie, qni les concerne. FLORENS, geait. fiirint 11. omn. gen. Vir^il. Fleuri, m. fleu- rie, /.qui lîeurit , qui eft eu fleut. [Cet .\djertif fjit au Comp-itatif, Fiïrêntiir. m. & f. à-hte/G- rentiu!. Et au Superlatif, Fliriiuifilmiis, ficrtniijpmi , flirtn- tlfitmum. Ciccr.] K?- FioxtNS. Cuer. Floriûant. m. fioriflTante. f. * FlcremifimM f>rtmna,]hre',:,£;m^rti. Cicer. C^f. Une fortune floriûante; un eftat flotiflant , heuteux, riant. * Fltreme .Ainn:}. Citer. Antoine eftant dans une belle fortune, faifantune belle ligu- re , eftant dans une belle pafle, (comme l'on parle ftmiùe- lement, & pat une métaphore prilé du Billard «;< du Jeu de- mail.) » Fleraiie ;a>nà. Tjei:. Au plus haut point de fa gloire , dans une haute »« belle réputation. Fure'is 4iate. Citer. Qni eft dans la fleur de fon jge. Stnfiartr.iihiuft vtndr.tvit. Ctrn. Stp. 11 ne fc iit'jamais de féfte auprès de ceux qui avoient la puiflance en main , qui avojent du ciedit. FLO^ENTIA , ville. VcjeT. Fliienti.a. FLOB.EÔ, ftiei, fiirùl, fiiiirc. Ct.er. Calum. Fleutir, eftre CU fleur. * ^rbcr ficrtr. Ci.er. L';irbre eft fleuri on en fleur. à" Florsre. Fleurir, eftre florift'ant. * ■.1:htn< .ùm fiirêrent ttfiti, leithus. Piud. La ville d'Athènes eftant rioiiûante par l'equite de fes Loix. * ^tmjdmodam mki:m) i/tiptriarHm^ur, tta genliHm nune jîorêre fortunam , nunc fenefctre , nnne i^ttrirt. Païen. Qiie les Eftats ont leut petiode aufli bien que les hommes, lantoft ils font flotiûauts , & tantoft ils tombent en décadence. In il:â re fluret inter tonales. Citer. U excelle en cela paidel^ iùs lès égaux, F, titre l't^cr.i,,. cie. Avoir bien de l'efprit , paflct pout un homme d'efprit , pout homme fpirituel. *t,-Eiiu. Li-u. Eftre en la fleur de fon âge. * Fsrm.^. L^v. Exceller en beauté, eftre foit beau. ♦ Exijiimatitnr. Citer. Lftre fort eftimé. * Graiiâ ir autlorii.^te. Cuir. Eftte en grand crédit. ■• Cl^ri.i. Cicer. Eftte honore de tout le monde. * DaSiiJfunorum hami- tium f.imiUar laidui. Ci.er. Avoir un grand commerce avec les perfounes fçavantes , avec les beaux efptits. FLORiiSCO , floiefcït, fltrifcèrè. Cicer. Fleuiii j poufl'er , jeiter des fleuts. ^ FiORtsctRE tid fummam jftrietm ehjuenli^. Cic, Devenir fou- vetainement éloquent. Th.! }h 5i;m ir iemt.n animi fljrefer tjuttidiè mti^u, Cie. Voftre juftice Se voftie douceur éclateront tous les jouts de plus ea p[us. FLOB.Ê0S, fl^rêà , ftirèûm . Pi/tul. De fleurs, fait de fleurs, m, faite de fleurs. /. *FJireii ciron.u PUui. Une couronne »« chapeau de fleurs. Fior;-a ru-4. Vitf. Des campagnes fleuries. FLORIDÙLOS , f.ûr:d'ità , flirid-iiiim. Comme , Ore fioriduh muni. CaiHl. Qui a un vifage fleuri , un teint fleuti, on un teint de lis Se de rôles. ÏLOKIDXJS, pridà, fiindûm. dtul. Fleuri, m. fleurie./, qui eft en fleur. Kj- FloriJni cdttr. Plin. Une couleur vive Se fleurie. Putlia flcrida. Caiu!. Une jeune tille qui a le teint fleuii. Strtti Jiorida. Caiul. Des bouquets de fleurs. Floridus Oraior. Cic. Un Orateur fleuti , qui a un ftile fleuri- & beau. [Ciceron dit Flir:àii,. m. & f. au Comparatif.] * Ceniti di(.trtdi flttidHm. Citer. Un ftile fleuti, une éloquence fleuiie. FLÔRLFËR , flortpri , fioriferûm. Lucr. Qiii poite oh qui pro- duit des fleuts. FLÔRILËGÛS, ^»r;/-^iï, florilègûm. Ovid. Qui ramaflc le fuc des fleurs. (Il parle des mouches à miel ) FLÔRICS , gcnit. fiorii. m. Pim. Fleuve de la Gallécie en Efpagnc. FLOS , genit. fliirïi. m. Cic. Fleur. /. Indmi Je m flonm nux. l'rgil. Le noyet fleutir. fj" Flos ttatii. Cit. La fleur de l'âge, le bel .îge. Vil idijjimt /tore guetta. CaihI. Une jeuue fille" qui eft dans la fleni' 39i FLO. FLO. fleur de Ton âge. Flos. Vitrav. Le fleuron qui fe met au haut du Temple peiip- tete des anciens Romains. Fios. La cliaftete , la virginité./. fFlorim Amittere. Catul. Perdre fa chafteté. Fios. La fleur, l'élite. /, * Peitarum floi. Phiut. La fleur des Poètes, les plus conlidérables parmi les Poètes. *NMlitaii,. Cic. La fleur de la Nobleile. In rpfù Gr^cx flore, dur. Lorfque la Gre'ce fleuriflbit , o» efloit dans fa fplendeur & dans fa vigueur. Fios vin,. PUui. L'odeur./. o;< le montant du vin. Dans Pline, La fleur du vin, (certaines parcelles blanclies qui paroiHent ûeflus le vin eu le tirant du tonneau : ce qui arrive lotfqu'il eft au bas.) ^ ^ Flos m JUi^me. PUn. La fleur de la farine. Fl-is arMioiu. Cicer. Les fleurs, les ornemens, les beautcz,les figures d'un dilcours. * NuUum feijmtur flarcm orationii. Ocer. Une cherche point les ornemens du difcours. FLOSCpLC'S, geuit. //o/ra/ï. m. Oc.r. Petite fleur. /. iS" Fefltnat enim dicurrere vdox fhfciilu! , an^ufit mifirn^ut hri- ■V'JJlmn vlu portio. Juv. Car la fleuï de l'âge ou la jeuneiïe , qui fait une partie ttes-couite de noftte vie mife'rable, pafle bien vide, tij" Oflcndtre flofcHtos. ^uint. Faire paroiflre des fleurs 8c des ornemens dans un difcours. FLOCTICOlOs, î. m. ^ipul. Un petit flot. FL0CTlFRAGÛS,/;«^7//mJ<î,//aa. * Eitii ammus f/uduat. Pl.mt. Il a un efprit flottant , il ne fçait à quoy fe détertni- ner , il eft inefolu. ♦ Flulluantur mcmi ammi. Liv. Les efprits font indétetminez 8c flottants, ils balancent. *FIkc- taami's iiiier v.iria conplin. Senec. Nous demeurons irréfolus dans les delfeins que nous formons , nous formons diverfcs lefolutioas fans rien arrefter. Tota rei eti^m nunc fluchmi. Cicer. 11 n'y a encore ricn de détetminé, la chofe eft encore incertaine 8c indéterminée. Magno atrarum ftuHitat ajttt. Virg. ou Magnis cmarum fluâuat KKd:u Catul. 11 eft agité de divers foins , «a il a de grandes inquiétudes. FL10CTÙÔSUS,//h;7i«;i;, fiu&MsÛTa. PUn. Onde, fait par on- des, m, ondce, faite par ondes. /. FLOCtOS, genit. fiùam. m. Car. Flot. m. vague./. Kî" Eluctus. Agitation. /. mouvement impétueux, m. Frucibs/orixi/.». PUn. Les agitations , les fccoufles de la for- tune. Volvere riirarum irrflcs in pellore f/nHui. Lurr, Repaflet dans fon efprit les foins chagrinans qu'on a eus , 8c les agitations qu'ils oix caufces. FLU. !*■ Fluctus eoncionum. Cic. La cohuë 8c le tnmnite des aflem- blées. FLÛËNS, genit. //«?«(;■/. omn. gen. Vir.^. Coulant, m. cou- lante. f. Qui coule , (patlant d'un ruifleau.) tj" Veftu fluint. Propert. Une tobe qui traine à terre, qui pend qui eft dettouflce. ' VLvftijEs capuio! retinet. PUn. Elle empefche les cheveu.'c de tomber, (parlant d'une heibe.) FiuENTES hucce. Cicir. Des joiies pendantes. Nitufiamflueniem ceircère. Hor.tt. Arrefter le vomilTemeut. %ei jluentes ni uojlrAm voluntmem. Cic. Les chofes qui vont on qui réiiflîflent comme nous le fouhaitons. Fiuf.NS «i-fliio. Cic. Un difcours coulant. Solufi ac fluenu! pueri. Suint. Des libertins 8c des efféminer, amollis par les délices. FLOENTïA, genir. fliênti.?. { PUn. Fiorenza. Florence, Ville d^lc^alie Capitale Se fiége du Grand Duc de ce nom. FLOENTÎNI, genit. //mn;;Mi))-»m. m. plut. PUn. Les Floren- tins, Peuples de Tofcane. FLÛËNTlSÛNUS , fluentisoni , fluentiiSnûru. C.UuI. Qui fait du btuiteftant battu des flots. FLUENTUM, genit. fluinii. neut. Vir^. Un courant d'eau, uu ruifleau, m. FLOïDOS, fluîilâ, flttSdûm. Virg. Fluide, coulant, m. fluide, coulante, qui coule, qui fe répand. tS" Fllidus. Ovid. Lafche, moû , efféminé, m. lafche, molle, efféminée. /. * MiUm ir flmila corpora, Liv, Des corps lafches Se mous au travail Se à la peine. FLUITANS , genit. fluitânih. omn. gen. Cainl. Flottant, m. flottante. /. ♦ ^nudui fluitaai. Catul. Une robe agitée du vent. ttj" FtuiTANS. Cic. Flottant, agité, m. flottante, agitée./ ihVXTÔ, fiuilâs, flaitâvl , fluilatûm, fluîtiré. Cicer. Flottei fur l'eau, nager, aller fur l'eau , eftre porté pat les flots ou fur l'eau. FtuiTARE. Hor. Eftre flottant & indétermine'. [d" pLuiTARE/Jf. Horai. Eftre floitant dans fon efpéiance, avoir une efpérance flottante Se incertaine. Fidei fluttM. Tacii. La fidélité eft flottante , ou v.acille. FLÛMËN , genit. fUimïnl.: n. Cicer. Fleuve, m. Rivière. /. " * .^r^r finmen incredibiU Unitate , «f oculij in utr^m pArtem fluAt , judicari non pojjii. Cxf. La Saône dont le coûts eft (î lent , que l'oeil à peine peut juger de quel cofté elle coule. FiuMEN rivi. PUn. Le coûtant d'un tuiftcau. Vn-iMAflumina NtU bibere. Mart. Bouc de l'eau de la fource du Nil. Kj" Flumkn verborum. Cic. Un tottent de paroles , une grande abondance de mots. Flumen ingenii. Cic. Fécondité de l'efptit. /. iCî" Vorncnl caUdum de peOore flumen. ^'irg. Vomiflant , jettant par la bouche une abondance de fang ou beaucoup de fang. ÙArgo humeHat flr.mine vulium. Virg. Il répand un torrent de larmes, il baigne fon vifage de larmes. VLÏHAÏUÈVS , fiuminéi, fluminéûm. Ovid. Deiiviére, de fleu- ve. * .-Ivii flumincA. Ovid. Oiléau de rivière , 0« qui fe plaift fur le bord des rivières. FLÙÔ , fUils, flûxl, flHxûm , fliiè're. Cic. Couler , s'écouler, (Parlant d'une rivière ou de quelque ruilTeau.) Kj- Flufri'. Cicer. Couler , s'écouler , pafler , (Parlant du temps de la vie', de l'efpèrance , 8c des biens ou des mau.t.) * Fluunt ad noflram voluntaiem res projper.t. ou Omma profperé fluunt. Cic. Tout nous vient à fouhait , tout nous rit , tout nous réiiflît, tout nous profpére. * F luit voluptM. Cicer. La volupté pafle. * Spes, IVrç. L'efpèrance s'èvanoiiit. *TArdA mihi fluunt ingraltiijue tempora. Hor. Lc temps cft long à pal^ fer , le temps me dure. FtuERE. Tomber en ruine Se en décadence, tomber. '* Fluunt Arma de mambus. Cic. Les armes tombent des mains. * Fluunt fudore & l.ijfitiidine memWa. Liv. Il tombe de lalîitude 8c de fueur , il n'en peut plus tant il eft las. * Ex illo f'"" > ac rétro fubUpf.i refirri res Ua'ia'im. Vir^il. De là les affaires des Grecs commencèrent à tomber en décadence, 8c a allertoiit à rebours. Fluere. Couler, venir , procéder. *F.W; ratio à caj/itt. Ocer. 1^3 FLU. FOC. L* lalfoh Tient de la tefte , la tefte cft le Cege Se la lai- fon. De mi tdntàm dieu Cifurem hune adilefienttm flaxijft ex ftnte canfiliorum mtorum. Oc. Ce que je vous puis dite de moy , eft que CeGir s'eft forme' p.ir mes confcils. Fluf.rj:. Se relafchei , le fondie, fe plonger dans les délices. On dit, Fliicre milla.-à, luxu. Cie. Liv. Eftte moi 8c efféminé, vivre dans la diObluàoo. ; Flnirefacctiis. PUut. Eftre fort divertilTant 5c facétieux , eftre tout plein de bons niots Se de plaifanreiies. Flukrf, Se répandre & venir à la connoiiraace du monde, fe divulguer. * Ejas d'fiipliiitt loagi U:é^ne flnxit. Ciç. . Sa doilti- ne s'eft répandue bien loin. VrDEAML's ejHi csnfilia ijuorjum flHunt. CL-. Voyons quels feint fcs defléins 6c à quoy ils tendent. FLOÔR, genit. //i/orù. m. Cri/. Flux de ventre, ra. Diarrhée /. *J^ifrjuiiJtmri cji £%er. Ccif. Quiconque a un flux de ventre. FLÛSTATES , genit. Fluftaium. m. pi. Cxf. Peuples d'Aqui- taine, dont la Ville s'appelle Foix entre Touloufe 6c. Confe- laos. FLUTA, genit. ^«f^. f. "* MurMa fluta. Ctlum. Grofle Lam- proye qui flotte fur l'eau. FLOVIÀUS, il. M. Je/. & /joc fluviale: (Adjeft.) CoUm. De rivière. * ^-im fuvi.ilu. Ovd. Canard de rivière. FLÛVlATtCÛS, fluv:aiica, fiiiviitÙHm. Calnm. La mefme 11- gnilication. De rivière. FLÛVIATlLlS. u. m.&î.is- hsc ftitvi^tUè: fAdjeft.)/./». Cic. De rivière. *TtJlndititi flujiiaiihs, Cic, Des tortues de rivière. FLÙVl.ÂTÛS, /iMKi.irit, flnvi.tiim. Pli». Qui a des veines qui vont en fctpentant comme les rivières , ( parlant du Sapin , du Fia , &c.) OH félon B.obeiC £ftieaue , Qu'on fait treotp er dans une rivière. - - FLOVIOS , genit. flU-uij. m. Cicer. Fleuve, m. rivière. /. "ELOVlOS FCEDÉRATORUM , genit. fiuvii fccderaiinmi. m. Plin. Aujourd'liuy , El Rio Guadalmedina. FLOxE. (Adv.) Varr. Abondamment, largement. FLÛXl, genit. flHxirûm. m. plur. Stict. Des gens cfféminezSc plongez dans les délices. FLOxIô, genit. f.ùxi'iuïs.f.Cic. Débordement , écoulement. ct. ÏL^mo fai,gutnis. Phn. Perte de fang. /. Fiuxio alvi. PI}». Flux de ventre, m. FLÛXIÔR, m. Si f._ îc hoc fOixïiti. Adjeftif Coitiparatif. (genit. fiUxiirii.) Plus moû. m. plus molle./. * Drul:>i auimi j'iux.o- ris erai./Stat. Diufus eftoit d'un efpiit plus efféminé. FLOXUS, //KA-â, //«A-KW. Plm. Fluide , coulant, m. fluide, cou- lante. /. Fluxus. Cuer. Sallufl, Caduc, périflable. m. caduque , pètiffa- ble. /. qui palTe, qui s'écoule. * FIhx.%, ou R^, fl'ixj. Plaui. Les chofes caduques & périffablcs , les biens de la terre. * Firtuiia belli Jiuxa. Cic. La fortune de la guette n'eft pas de durée, ÏLi-XA viflimtnia. Liican. Des habits qui ne fotit point tetrouf- .: fez, mais qui pendent £c qui trailiiem à terre. Frtc fidthj Jis fi:Uli : cit/f fiaxam fidcm gcr.ti. Plaur. C iit.x. c. j. ou il diftmgvie /«j/;,. & a^nnm l.gamtMa. C'elï- ]a le fcns propre du mot. Mais improprement , il lignifie une bande dont on le couvroit les joués & les oreilles , quand . on avoir quelque fluxion. Les Glolil-s : F.eaU- , vf.TytciU- Jti». Voiez iVf,._«;^/& Th. de Muully fur la Sat. L de Pcic. L.C 1 fOC.ANEUS l'ALMËS , genit. f«ci„èi fatmiih. m. Co,»,„. Branche de vigne qui croift entre deux autres. FOCARIÂ. geuit. focam. f.VIf,. Une Concubine, qui eft à pot Si a loft chez une peribnne. (comme l'on parle vulgairement ) FÔCAB.1OS, genit, focaril. ta. ^'/^ Qiu a loin du foyer; Ofli FOC. FOD. FOEC. FOED. 393 c!et de Fouriere chez ie Roy, qui allume le feu , & fournit Je bois de la chambre. FOCÎLLATÛS, focillaii, focillâtùm. Piin-Jiin. Sun. Qui a re- _pns un peu de forces. FoCILLOR , fjcill.irii , focillStiis sïïm , focitlârt. Proprement , K-emeirre fur pied , rétablir , redonner les forces à une pet- lonne qui a elle malade. »? S,:»m r-'l^P" cmmodum fKilUiur. Varr. Chacun foiitieut ce * FArtfrt ''*'^""g«"x. »» conferve fes avantages. i^yt^lLO, .^r. lOu eue ce verbe d'un vers attribuée Ovide. niais on en doute fort , Se mefme Voffius dit qu'il y a dans cA^V!^-^"" ''"' '""""■" ^ non pas fmUi.l Voy. Focilior. iUOULA, genit. /„HiSm«.n. plur. Plaut. * J^m vcnirh fumant Jocula. PlaUl. Il y a déjà long-temps que les viandes font au FÔCOlOS, genit. /oVk/7. m. Cic. Petit foyer, m. hi-cuLus. Pla,,!. Le feu nicfme qu'on allume dans le foyer, PccHlum bucca txiitarc.j„v. Allumer le feu eu foulflant avec la bouche. Ol"iria,p„luifovcrificu!iif,rve>itilms. Plant. Il faut entrete- nir le difnet chaud, le mettant fur le feu 0» fui des réchauds Jirdt-nts. FUCUNAT£S, genit. /orwiâ/âOT. m. plur. Plin. Aujoutd'huy, Le Faufligny,dans le Duché de Savoye. FUCUS, genit. Jiu. m. Cor. Foyer, m. l'atte oîi l'on fait du feu dans les maifons m. * Foc, paini. Curr. La maifon pater- nelle. * Pro a>u ir fi>.:t pugnare. Cutr. Combattre pour le* temples & fes mailons. Focus. Sti:. Réchaud, m. çhaufTerette. /. FÙDICÔ, fdicjs, fadûdiî, fadudium , fodnârë. Cicer. Plant. 1-iquer, percer, f.nre de la peine. FÛDINA, genit. fedma. f. Plm. Mine , d'ovi l'on tire l'or & 1 art;cnr , in. f. iOD\6, fJdii/fin, fofsUr», fSdirë. Ciium. Liv. Tirer de terre le» niciaux, l'argent ; fouiller oh fouit la terre pour en tirer les métaux , l'argent. FoutRE. Percer , piquer. » CaUard'ui armos etjui. Virg. Piquer u> cheval. * Enje jw^ui^m. Mari. Percer la gorge d'une epee. Ilj- FodiiHr cor Jl.rhule. PUut. On me perce le cœur , c'eft mc donner un coup de poignard dans le cœur. FŒCUNDÊ, FCtCÛNDiTAS, ÏCECONDOS , Voytz. Fecuh- pus, à-c. Sans diphthongue, '£». Des tenailles./, des cifeaux. m. des forces, des pincettes. /. ♦Dans Celfe , Un Davier efpéce de tenailles à arracher les dents. ♦ Dans Vitiuve For- c fes fignifient , Tenailles de fer , c'eft ce que nos Ouvriers appellent Louve. /. c'eft un inftrument de fei avec lequel :on accroche les pierres pour les enlever avec les Machines 0« le» les Grues. [Ce fubftantif fe trouve mafculin dans Celfe , félon l'Edition corrigée par le Médecin vander Linden.] Forcipet denticuinta cancrorum, Pltn. Les pinces des cancres de des écrevifles de mer. FORDA, genir. /ordî. f. Varr. Comme, Bos prdiAû)enGrec, 8c Je dois en noftre Langue : De forte que n'ayant p.is aftéz de temps à l'Infinitif en Latin , on s'en fert fouvent pour marquer le Futur , lors qu'on eft oblige de diftiiiguer divers temps. Comme Scnpjie ad me Cxfar perhumanitcr nondum te ftht iatii e\fe pm'tîiarem ., fed cerlè pre. ttc. FÔRËM, ptei,prét. (N'eft qu'une fyucopc pour Fuerem da vieux verbe F«5.)C/c. Jeferois, ou je fufie. FÛRÊNSIS, ;■/. »>.&/.& hoc prênse. Adjea. Cic. Du Barreau, du P.ilais. * Forenfi homo. Sl»tnt. Un homme du Barreau 0» du Palais, qui entend les aftaites. * FormfiiTi^eiorica. Cictr. L'éloquence du Barreau. *Forenfti vejlimtma. Colum. Les veftemens du Barreau. Les habits du Palais. FÔKËS , genit. prïum. f. pi. ( Nominatif plurier de Forii.) Fiant. Les portes. Veyez. Foris. FORFICES, genit. potfuiim. i. pi. Col. Des tenailles, des for- ces. / Descifeaux. m. FÔRFICÛL/E , genit. prficûlârûm. f. plur. Plin. De petits ci- feaux. m. Df petites tenailles. /. FÔRÎ , genit prirum. m. plut. Cic. Le Tillac d'un navire. Ht. [On trouve ce nom à l'Ablatif fingulier dans Ennius & Aulu- Gelle.] FoRi. Lii: Les places deftinées pour chaque Ordre ou Corps dtt Peuple Romain , dans les Théâtres ; ou Amphithéâtres aux Jeux publics, rn. FoRi. Colum. Les petits fentiers entre les planches d'un jardin ou d'un parterre. FÔRl.A, genit. priôrim. n. pi. Non. Foire. /. quand on a le cours de ventre. FÙRICA, genit. prîct. f. Juv. Un retrait , un ailèment pout les iiécefliteE de la nature. Un privé ; Des lieux, m. FORICOL.A, genit. fo i.:rit didldci. Vin. Des portes eoupe'és en travers. * Farci vtlvutt. Vftr. Des portes qui n'ont qu'un battant. Sj" Forti amicitf* /iptrirr. Oc. Se faire des amis. O" FoRis. (Comme Adverbe fans mouvement.) Dehors. *Fo- Tu occludcrc ftrci. Plant. Fermer la porte par dehors. ♦Fur« tft. Ttr. Il eft dehors, il n'eft point au logis, il eft en ville. ♦ Si domi fur» , fans efl ammui. PUut. Lors que je fuis au lo- gis, mon efptic eft ailleurs. Foiils alitjiiid cjfutire. Tir. Publier une chofe, la divulguer , la répandre au dehors. VoRii faperr, fit: non pojji MxiUari. Ttr. D'eftte fàge pour les autres , Se de ne te pouvoir aider ni donner confeil. FÔR.M.^.genit./'orw*. f. ri. Forme, figure de quoi .quecefoit/. Forma. Cutr. Forme, figure, reprcfentation , i'image , l'idce d'une chofe. /. *,y£difiiii forma. Oc, Le plan , le deflein d'un baftimert, le modelle. m. *Fi>rmx literarux. Quinr. Lafigu^ re des letties. Forma. PIdi. Le moule i jettet des figures de bronze , de plomb 8c de plaftte. Forma. Cicer. Figure de Ge'ome'trie. Forma. Ter. Beauté, grâce./, charme, agre'ment. m. * Forma honà OU eximia forma puer. Terenf. Oter. Un bel enfant , d'une beauté extraordinaire. * Txdet me harum ^uotidraiarum f^rma- rum. Ttr. Je a'aimc plus ces beautez vulgaires. Forma dicendi. ^luint. La manière de s'énoncer. FoRMiE /n/orKm. Hur. Les formes des Conionniers pour faire des Souliers. Forma. Ctlum. Éclifle. /. [Petit rond de bois, pour donner la forme à un fromage.} FOB.MÀCË0S rÀR.IhS, gemt. ftrmaefl pSrïé'iis. m. Plm. Mu- raille pétrie de terre. FÔRMÂLIS ËPISTÔL.^ , genit. formâttt tpiJlUlx. f. Suet. Let- tre d'un Empereur en forme d'edit. FÔRMAmENTOM, genit. formar,<ênit. n. Lucrei. La forme, Ja figure que prend quelque chofe. /. FORM.AtùR , genit. j"-. -"iiorii. m. iMcr. Qui forme , qui règle. * Morum. Pim-Jun.Qm forme 8c qui règle les mœurs. ♦ .^'irml. Colum. Qui forme l'efprit. FORMAtÛRA, genit. formatûric.f. Lucr. L'aflion déformer, 0« la forme & le tout qu'on donne au.\ chofes. FÔRMATOS , formâin, ftrmâtûm. Cicer. Formé, figuré, re- préfenté. m. formée, figurée, repréfentée. /. *Si^'ium for- marumj metrmore. OviJ. Une ftatuc de marbre. FORMÏjï: , genit. formiirim. f. plut. ùc. Ville de la Campa- nie, fur la mer. FÔRMI.ÂNUM. genit. /oi-CT.'âTîï, neut. Oc. Maifon de Cam- pagne de Ciceron dans l'Italie. FORMICA, genit. forrmcx. f. Cic. Fourmi; /. FORMICANS, genit. formicâniïj. Comme, Fortnlcani i/enarum fulfiu. Plm. Dérèglement du poux, lors que les ancres s'éle- *ant 8t s'abfaiiflTant, il femble que l'on fent comme des four- mis qui vont 8c viennenr. Un poux mortel. rOR.MIC.ATIO, genit. formieatiinu.f. Plm, Demangeaifon que l'on fent comme fi des fourmis nous couroient fur la peau./. rORMlCÎNÛS, formicwi, formicïnîim. Plant. De fourmi. FORMICO, /ormïcrti, /ur7wrr^t/ï, /ffrmic^rMw , form'tcÀrr. Plm. Comme, * Doaec formtcet cutis. Plm. Julques à ce que l'on fente une demangeaifon comme C des fourmis coutoienc fur la peau. fOKMCÔiXiS, formiclsi, formicôiiim. Pliii. Plein de fourmis. m. pleine de fourmis. /. FORMÏDABILIS, i,. n. & /. Se hoc formidâHle. Adieft. Ovid. ForniidablCj redoutable, m. fx f. f OKMÏD AtCS, frmiditâ,formidâtûm. Hor. Redouté. IB. re- doutée, f. qui eft craint, m, qui eft crainte. /. rORMIDO, genit. /«rfflïdini'j. f. Cicr. Crainte, pent, appré- henCon. f. FoR.MiDp. Stn. ÉpouTentail. m. (Cordes garnies de plumes de diverfes couleurs , dont les Anciens fe fetvoient a la chalTe pour'épouvanter les beftes fauvagcs. 8c la faire donner dans les panneaux ou toiles.) ÏORMiDO. Tacit. L.irchete, timidité, foibleffc. /. Terreur pani- ine. /. * Jn dcpnfcendu frricHlîs radem audacia ; ir M advrnere, iu detrtCiandti ladtm farmiit. Tacit, Ils ont la mefme léfolu- FOR. 3Çf. tîon à mëprirer les dangers abfens , 8c la mefme licheté * s'en retirer quand ils arrivent. *Ptr formiiinem. Tmi. Pat foiblcU'e. FÔRMIDO, /ii-mîJrtj./jrmïi/ji/î, form'!Jâtùm,form'idâré. PUut, Ocer. Craindre , avoir peur , apprcliender. *Formidat «<<>•». PUui. II craint qu'on ne luy dérobe fon ircfor. ^Iracimdmm aliciiJM formidare. Ccer. Appréhender la colère de quelqu'un. Ou" Formido milii. PUiit. Je crains pour moy ou pour ma peau, (comme l'onpark- vulgairement.) FORMIDÔLOSB. (Adv.) Ctc. Avec crainte. FÔR MÎDÛLOSOS , ftrmidSlisli ,formtdôlosum. Ter. Oc. Craintif, timide, m. craintive, timide./, (en une fignificationaaire.) FoRMtDoj.osus, Oc. Qui eft craint, qui eft à craindre, (en Cgni- fication paflivc.) * Rellum fotmtioUftffimnm. Ocer. Une guerre qui eft (ott à craindre. * [d fibi max'mi formidolofHm , privait hom:nis iiomen fiiprà prmc:pis attolh. Tacit. Il luy fembloit dan- gereux que la réputation d'un particulier montaft plus haut que celle du Prince. tOKMO, formai, formivi, formât f,m, fôrmârë. Cicer. Former, façonner, figurer, donner la forme Se la figure. OS" FoRMARE. Former, façonner dans les eipreflions fuirantv figurées , comme , tapilloi lapfo) fatmare. Propert. Ajufter tes cheveux qui pen- dent, les boucler, en faire des boucles, les frifer. Suornm haliilui Èr crinei in capin/orum fpcmm formarentur. Tacit. Des efclaves déguifez en captifs. Kj" Form\re homniem m fUo! m^rei. Liv. Façonner Un homme ï {es mœurs, le faite, le tourner à fes manières, le fiireà fon humeur. ^Formare j/iveniutem. Plin. Former la jeunefle. * Foi mare fe in «.'/.«;>« morei. Liv. Prendre les mœurs 8c les fiçons de faire de quelqu'un. Formare Carmen alieno tngenio. Suet. Faire des Vers par le Ic- cours d'autruy. Farm.tre dillii alicjuem.Ovid. * Studia alicKJM. Sluint. Inûrui- re quelqu'un; Avoir foin de fes études, les régler. .^nimos JHdtcum m t^ucm voliimui haiilum formare , &• velue transfiiurare. Qiiint. Donner aux Juges , leur inCpiter tel mouvement qu'il nous plait , -Se comme les métamotphofet en telle forme que nous voulons; leur faire prendre tel fenti- ment qu'il nous plait. FoRMARE^fl«rf(4 tui/ra m«n«. Oi/i■. Maxime de politique. /. * Formula hxc multis tend. Hor. Plufieurs font dans cette maxime. FORMÛLÀRIOS, genit. formularït. m. Ue'"'- Qui fçait 8e entend la procédure 8c les formalitez des Aftes judiciaires. Un bon pralicicii , 'qui entend les fotmalitez 8c le ftilc du E.irreau. FORNACALIA , genit. fomacaliûm , ou fomtcatîôrûm. neut. plur. Ovid. Sacrihces qne les Payens faifotent auprès du four ou ils fajfoient fecher leur bled. FÔRNACARlOS , genit. furnacârtl. m. VIp. Efclaye qui avoit foin de faire fecher le bled au four. FÔRN.'^COlA, genit. fornacUU. f. Vilr.Juv.Vae foutnaife f. Four, m, FÔRNAX, genit. fornâcii. f. Oc. Fournaife. /. FORNICAIIÛ 1 genit. fornitatiinU. f. Kiir. Stiuâiue ftite ea voûte. /. ■■ Ddd s FOB.- 396 FOR. rOKi^KATOS , p'nrcâtâ , fernuitiim. Pl\n. Vouté en fomte d'arceau, "i. vomee. f. ^ •■ - - div c^ FÔRNiCuR i/rnif.îiij , fjrtiuârn mm , fjrviciii. PliH. ae courber en forme de voûte. FORNÎX, genit./or>,;v;,. m. <••■■-•• Voûte en berceau, f. _ ■tS- FossMX. Horar. Bordel , lieu infâme & de proftiiution, mauvais lieu. m. . [ Les femmes ?< filles débordées fe tenoient ordmaireme nt dans des lieux voûtez ; de -là vient que dans la Sainte Ecniure TirnitAu fignitie Hanter les bordels , Se Fornuaiia , l'Aftion commife nvec ces filles débauchées. ] ^QkO , foras, privl, foraium, firiri'. Plant. Percer, faire un trou. FORS, genit. firttr. {. C'uer. La fortune, le hazard. fort firiitvii. Tereit. Bonheur inopiné. FORTF. Ciitr. rat hazard. Forte friunâ. (icer. Par bonheur, heureurcmcnt. [Laccula- tif eft l'Ius rare, quoi qu'il foit d.ins Varron F^rtem [«riHiam. . Et le datif le trouve aulli dans les vieilles infcriptions , Forti fntnn.f. A la bonne fortune. 1 „ . - ..^ rôRS. (Adverbe.) tV.ç.FÔRSAN , FORSfTAN,- FORTASSË & FORT .ASSIS , & FORTE. Adveib. Cucr. Tirent, far ha- : 7ard, peut être. ^ FÔRSÏT, pour FÔRSÏTÂN. Luc. Peut-être. . ,. . ' * {Ftrfan eft compol'é it fon 6c d'oi. , comme qui diroit m fors >jl ? Fo'fii eft mis pour /»rj Jii , 6c forfian eft corapcfe de fors f" i<. d'"". L. C. ] FORTÏCOLÙS, forti.ula , fortictilum. (deForrn. ) liur. Qui a un peu de force & de courage. FÔRTlFlCÔ, Âs,.irè. Pl.uit. Fortifier. rôRTIS , ij. m. 6c /. Se ho,- f^rté. Adjea:. Cicer. Fort , ro- . bufle. m. foao., lobufte. /. Qiù a de la force 8c de la vi- gueur. , ^ ., ♦3" FoRTis. Fort, vaillant, rôurageux, brave, m. forte , vail- lante, courageafe, brave, f. [ Cet Adjeftif fait au Compa- [ laiif FSrrior. m. jir f. ir hoc Fort, us: Et au Superlatif f «/(./- lïmiis, i, «m. Cccr. ] » fo'iM u, «,mis. Tdn-.l. Vaillant en I euerre, belliqueux. * Horum omnium fort <(fimi jnnt Bdge. Cnf. i De tous ces peuples les Belges font les plus vaillans. * For- \ tiafiiU. L,v'. De hauts faits , des aftions de genetolite ou • deivaillance; des coups de tefte. '' F!>rt,s vir dd pencuU. Oc Intrépide dans les dangers. ♦ Fonts fortuna adjti-uat. Cicer. ■La fortune aide, favotifc les grands courages. FoRTis ir virihs oMi/o. Cjter. Un difcours fort, malle, vigou- reux. , .i, ' . , <, /r ToATtsfomiUa.'PUtst. Une famille riche 5c puiilante. FÔRTlTÊR. (Adveibe.) FonemeM.courageulement, vaillam- ment, avec courage. FÔRTÏtODÔ, genit. forthndinis. f. Ocer. Force, vertu. /. FoRTiTuDo. itcr. Courage. >i. Vaillance, valeur, bxavouie. /. Force, patience dans les difgraces. /. FÔRTÙlTO. (Adverbe.) Cietr. Par hazard. FÔRTOtTÛ. Ctcir. La mefme fignilication. JÔRTÛITÛS ,-/iirf«»in , p""'"'"'- '"". Fortuit, ce qui «rn- ve 8c fe faît par hazaid. m. foituite. /. * ^■nobari.ant morte fortittti aifampto. Tacit. Apres la raoït d'Aiiobaizanes , qui arriva par un accident inopine. - ., r- r , f crrxit.! or.siio , fortn:liis jermo. Cicer. QlfcOUIS fait lut le champ, fur le premier fujct qui fe préfente. Belli fjttKita ifrnstmmK'. TAcit: On efpeioit les eveneiuens de la fortune de la guerre. , „ X- ïORTON.\ , genit. forttinx.- f. Ocer. La Fortune , le Deltin dont les Pavens failbient une Divinité profane , 6c que nous prenons dans Je Chiiftianifme pour la, Divine Providence, qui règle tous les événemcns de la vie. ifoinuNA. Fortune, f. hazard. m. * F^srttmit profpera, fccimda. Or.»r. .La bonne fortune , la profpérité. * Stcttndi. fortunâ. Corn'-Nif. Durant fon crédit , lorfqu'il avoir la fortune en poupe, (pjulanidc Pompoiiius Atticus. ) *i3.-<'>'/»"»'i.'/-">. Kir». Tandis que nous avons elle heureux , tandis que la for- ', tune nom a «lié favorable , que nous ne l'avons pas eue con- traire. *^-ilver!a fninn.i. ttctr. La mauvaife fotrune, 1 ad- veilîté , difgtace dç la ftntune. * /ni^»/i rare maxmys viriu- . tiiiis foriHna p,trc:i. Scn, ,7>.y. La foitune patdoniie rarement à uue vertu ciuineute, Sitpttb* fortn'itirefpoitfurc, Hoiiii. Rc- FOR. FOS. fiftet aux fOiips de la fortune o:i aux infoltes de la forMinf. . * Kemo dixtiriùs foriun.i /fl itftn. Htsr, Perlonne ne s'eft miiUx fervi , r,n n'a mieux ufe de fa foitunc. * Lurmôt fi fitit'.r.a. Cjc"". La fortune comniencè à changer 6c à tournei le dos, o» la fortune baifle. Irf!'«n_f'rtanà hommes. C'tcir. Des gens de balTe ilailî^ince. * FORTUNE, genit. faytttnârKm. f. plnr. Ciuy. Biens. /". Ri- chefl'es. f. * Fortn^n's miximis tjrn.iiMs. dctr. Qui a de très grands biens, qui eft fort riche. (On trouve ce mot quelque- fois au fingujier en ce fens, mais raxemeiit ) FÔRTUNAT,E INSUL.Î.gen. firtmni.^nrn /n/ii/ârS»!. f. plut. 'Plin. Les Ifles'Fortunées, ou les Ides Canaries. FÔRTlTlNÂTË. (Adverbe.) Cic. Heureuf^ment. FORTUNATlM. (Adverbe.) Plant. Le mefme. FORTUN.ÂTÛS, /fl«/inâii»,/oM«nâiBTO. Tirent. Fortuné, heu- reux, m. fortunée, heureufe./. ( Cet Adjeftif fait au Com- paratif fônnij.îjio'. m. ir (. & hoc fcrtUnaiiïis. Plus heureux : Et au Superlatif F('rrn,);liï/i»>»«j, fortttnatlfsimn , foriHnaiifiï' mûm. Très heureux. Cic.^ FÔRTUNÔ, fortiinâs, foititnÂzï, fortnnâtûm , fortûnâre, ^ Cicer, Rendre heureux, bénir, faire ptofperer. * F.um ho lorem tiH Deos fortunare t/olo, de. Je fouhaire que les Dieux beniflent cet honneur, que cet honneur vous foit avautageu.s'. FOrOlî, genir. foruiormr,. m. plur. Suei. Cafléiies, armoires cil les Anciens ferroienr leurs Livres. * FÛRÛLÏ , genit. foruHtitm. m. plur. Sirali. Lit/. Forolo , Ville d'Italie. FORUM', genit. for't. n. Vitr. La place publique. * F»i-m»> re- ri4m venalium. Salhill. Le marche, ou l'on vend les danrées. * Forum hoarium. Liv. Le marché aux boeufs. * Pifcarium. V.irr. Le marché au poiffop , la poillonncrie. "* OUtorium. Liv, Le marché aux poirées , où l'on vend les légumes. * Sua- . rium. Varr, Le marché âUX COchons. * Vinarium, Varr. L^ halle au vin. . ■ [Cj- Sc'/!i uti foro. Tirent. [C'eft ce qu'on dit en noflre Langue, Se conduiie félon le cours du marché.] Vous avez fceu vous accommoder au temps. Fora, ôrfim. n. pi. Col. Cuves où l'on mettoit la vendange. ( On peut ajouter Vinnria. ) Forum. Cc-r. Lieu où l'on rend la juftice, le Palais, la Cour. * Tatiis foii, Taiît. La corruption du barreau o-.i de la Juftice. * Oibui» litil/us forum. Hirai. 11 n'y a plus de procès au Pa- lais. * De fort fkbïata fides. Cicer. 11 n'y a plus de bonne foy en juftice. Forum a^ere. Cicer. Tenir les plaids, tenir l'audience, tendre h juftice. îû" Vcriitur ris in mm foro. Plant. Cette affaire eft de mon tri- pot , eft de ma connoiflltnce. ii3" Cidirc foro. Jt4v. Faire banqueroute.. * FÔROM ÀPPII, gen. foVï ^pftt. neut.^or. Ville des Volf- ques, aujoutà'huy S. Donato. ^5: FÔROM CÔRNËLÏT ou CÔRNHLÏÛM. n. .Çi(, P-im, Imola, Ville de la Romandiole. ', ^ ■ FÔROM ELAMÏNli, genk. fôr'i fiimi'nH. neut. f/i»,. S. ^Gio- vani in Forfiamma^ FORUM GALLORUM , genit. for! Culliriim. n. Cic. Caftel- franco, dans le Eoulonnois en Italie. FORUM JOLtî, genir. /ji-î Jti/iï. neut. Plin. Fiejus , Ville Kpifc9pale de la'GauIe Natbqnnçife. FÔRÛiNÎ Lfvïî, gen. fon Livn. n. rUn. Forli , Ville d'Italie. FÔRÛM..NËRÔN1S, genit. fiû N-rôr/is. neut. P/m. Forc?l- quier , Ville de la Provence. Le Roy de France eft Comté de Forcalquiej'. . ' FORUM NÔVUM, genif. /j'rî nafT. neut. Plia. Fornovo.For- nove. Ville de Lombaidie. FÛRUM PÔPÎLlI, geuit. fi'ri Pop'ilTi. neut. Tlin. Autrefois ville de la Romandiole, aujourd'hayFotlimpopqli, Château. FÔROM SEMPRÛNÏÏ , genit. [fo,i Simpron'ti. n. Strul/. Fol- fpmbrone, Ville d'Italie dans TOmbrie. FÔROM VÎBÏI, genit. fjri J'ii.-T, neut. Tlin. Cartel. Fion,^u- jourd'huy petite Bourgade dans le Piémont , fur le Po., ,^ . FÙROM VÛCONir, genit.- /jrî vôionii. atut. Pli"- ou ''o.ow- t. Sable de mine, qu'on tite de terre, FpSSÙR, genit. /o/jôrjj. m. Maji. Travailleur, ot la terre, rionnier, en guerre, m, les morts. //». * lFo(fsr figuieraent eft un homme gtolîîer & ruftique. Sat. V. vf 122. Cùm fis itierix fijfor t puis que quant au refte vous êtes un homme grollîer. Voyez Th. de MurciUy. L.C] IÔSSOlA , genit. fifiuljê. f. Colum. Petite fofle , ou petit foffe. FÔSSUR.'i, genit. foÇiurS. î. Vhr. Foiiiffcmeiit. m. l'aftion de fouir la terte. /. FOSSÛS, /o/ià, /o/jK»!. rarticipe, Ko;'. Fodio. FÔTÛS, /j/à, /otirm. (defoi/t».} Cictr. I-diauffé, fomenté, m. échauffée, fomentée. /. FOTÛS , genit. fi-iki. ni. Plin. L'étuvement des playes. ra. fo- mentation. / FÛVËA, genit. /o"»?!?. f. Virg. Foffe./. creux, m. fovï , fôiiim , (ovër, Qui foiiit ''Foliôyeur, pour emertet Peyf. Vir Échauffer, couver. IO\ËÔ,fovei ^. * tiidos fovtxr. Virg. Échauffer Coa nid , fes petits , fes ceufs , (parlant des oifeaux.) * Ova. Plin. Échauffer fes œufs, les couver. FoviRF. Fomenter , c'fuver , appliquer une fomeritaiion chau- de. * VhI'iui a/juâ eut otio. l'irgit. Éiuver, balliner, iavér une playe d'eau oo d'huile. fovctc 01 mKlii atjuâ frigiiiâ. Celf. Laver , rincer fa boiiche 'i avec bien de l'eau froide. K. FovERE. Fomenter, nourrir, entretenir, faite durer. *^ti. Facilité \ fe rompre & a le cafler. /. * Dur„turfe,rurn i„ frni.l.tnt.m. Pin, Le fw a qui on a donne une trempe trop aigre, devient caffant. »5- Fraoiiitas. C.mm, frnncJl^s, -Milui , calor /rancit. Pli„ cirer Pendant que le fioid s'addoucit , que la tempcfle s'appaife" que le veut s'afabat .«tombe , qoe le grand chaud diminue- e« «JUS la chaleur le pafie. rom- 398 FRA. Abbattie, vaincre quelqu'un, l'st- lû" Fravoebe aliijHim. C!c, terrer , le furmonter. fr«n-,re Ahcxv» ««rf«M«, cmnius , co„fiUiim , fHrorem. Ctccr. Réprimer , arrefter l'audace de quelqu'un rompre fes ef- forts, les rendre inutUes, s'oppofer à les deffeins & à fa fu- Fr'!noere MicHJu! fcutemUm. Cic. Réfuter, renvetfer, détrui- re l'opinion de quelqu'un. ,. , r c r FrangfreMot, pr!,m:f!,,ofraid,.U,ii«s. ^nii-nd Heren. Un trompeur, qui ufe de finelVes 5c de fupercheiie. , • ■ FRAOS, genit. f^fi^M. f. Cher. Fourbe , fourberie, trompe- rie , fupercherie. /. ♦ aidera abjicere fraudiliKS. Hor. Deguifer fes fourberies , les couvrir. Fraudtm f^cre te^i. PUut. Contrevenir au fens de la loy, aller contre refprit de la loy. r«Aiys. Dommage. M. * Nt ts rss rnihi Jtt frâudi. Cicer. De FRA. FRE. peut que cela ne me foit dommageable. *Id mnUr'i III! friui» di , ejuàm tilii fuiurum tjl. Oa Cela luy fera plus préjudicia- ble qu'à vous. Fraus. Crime, m. * Frauder» capitalem admifii. Cic. Il a com- mis un crime qui mérite la mott, un crime capital. * Pecu- Uiùi fr,wde carire, Cicer. N'avoir point commis le crime de péculat. TKÂXWÊtlS, fidxmèâ, fraxinëûm. Virg. De frefne. FRAXINOS, genit. fraxïnï. f. Vitr. Ftefne. m. arbie. FR.^XÏNOS, /râxinii, /MjriMMOT. Ovid. De frefne. FRËGELL;E , genit. fregclliritm. f. plur. Liv. FrégelUï •« Ponte Corvo, Ville du Latium en Italie. YK'tGtlA.Mits , frrgellinâ , frcgelUimm. Cicer. De Fte'gellei »» de Ponte Cotvo. FRËGÎ , Prétérit de Franco. FRËMËBUNDÛS, frcmebmd'i, fremebûndHm. .ASliui apnd Cieir. Qui fait un grand bruit. Fremebundus. Ot/td. Qui crie & menace. FRËMlTÛS , genit. frèmiiiis. m. Cicer. FtémifTement , grand btuit. m. comme celuy des flots de la mer agitée , de tout un peuple ému , des vents, d'un orage , & de deux armées qui fe battent. FRbMiTts f^mir«m. Cttf. Le hennilTement des chevaux. Fremitus itrmorum. Cic. Le bruit , le cliquetis des armes qui s'entrechoquent. FREMÔ, fremïsy frëmitî t frèmitHm , frèmere. Cicer. Flémira faire grand bruit , foit de joye , de rage ou de douleur : com- me, * Titnc monte) y Ktidxi^ne frtmttrtt. Stai. Les montagnes Se les eaux font un gtand bruit. * Fremunt ^aadio ere^i de face ■Heipiiklict. Uv. Ils témoignent par divers mouvemens la joye 1 qu'ils ont de la paix de la République. FxEMtRF. Gronder, murmurer, enrager, eftre en fureur. *Le- gtones fremtbAn: fe fraifdtiû Jï'pendto. Siict. Les Légions mut- mufoient fe voyant ptivees de leur paye. * Hxc frémit plebi. Cic. Le peuple gtonde de cela. * Frémit erepmm Jîbi confult- tum. Cic. 11 enrage qu'on luy ait enlevé le Confulat. Fremere , (parlant des animaux.) Rugir, comme le Lion. Mugir , comme le Bœuf. Hennir , comme le Cheval. * Nom frémit in tnfintes /eo , ni/î magnn f.jme, Plin. Le lion ne rUgît point contre les enfans ou n'entre point en fuieur contre euK ou n'exerce point fa rage fur eux , que lots qu'il eft affamé. ♦ EciKiii freme'it. Virg. Un cheval henniflant ou qui hennit. FRËMÔR, genit. /rfmiri'i. m. ^irgil. FiémifTcment , gtand bruir. m. FRENATÔR , genit. frenatôrïi. m. Plin. Qui modère, qui re- tient comme avec un frein ou une bride. FRENAtOS , frinitu, frènàtûm.Horat. Bridé , à qui on a don- né un frein, m. bridée /. FRËNDËNS, êntis. Adjeft. Cic. Qui grince les dents. FRËNDËO , frindês, OU FRENDO , frend'il : frcndiïi , frêfmm ; friiidèrè on frindêrë. Var. Froiffer , cadet, brifer. K^- Frcndêre ou frendére dintihus. PUut. Grincer les dents, faj- re du bruit en gtinçant les dents , enrager. FRËNIGËRA âlk-, t. î. Siat. La cavalerie. FRENÔ, as, avi, âtûm, are". Caf. Ovid. Brider. Frenare. dV. Modérer, retenir, arrefter. Itj- Frenare furorem ou animum alicujlis. Cic. Réprimer, modètCt la fureur «« Tardent de quelqu'un. FRËNOM , genit. frenl. a. d'où vient le plurier , FRHNA, gen. frcnorum. n. plut. Virg. Frein, licol, w. bride. /. mors qu'on donne à un cheval pour le rctenil. m. * FRENÎ, genit. /«norjÏOT. m. plur. Oc l'ire. (Du nominatif (ingulier Frehus inufité. ) La mefme fignificatiou. 53> Freniim mordere. Cic. Prendre le frein aux dents. ^Se mettre au travail, (en un fens figuré ) Frenos injicere alieiii. Val-Max. Arrefter quelqu'un dans les entteptifes, letetenir. * Frenos aluui adhibere. Cuer. Retenir quelqu'un , modérer l'ardeur qu'il a pour quelque choie. Compefurt animun) frenis. Harat. Modérer fon courage, 1 ar- refter. i r • J' rtr/. [Û- .Alter frenis eget , aller cakaribus. Cic. L'un a belom a citre retenu, & l'autre d'eftre excité: L'un va trop vifte , 6c 1 au- tre eft trop lent. FRËQUENs', gin\t. friituènth. orna. gen. "^J"."-"''- "l'it^''- f remuent, m, fréquente./, qui fe fait »n qui arrive fonvem.^ FRE. fCet AdieAif £■!( au Comparatif Frc^ucmïor, n. 8c/. & Imc ftèqiiêmiùi: Et au Superlatif fi-tjneniiyiim/ij, frtyiicniijiimi , fre(JHentjfii murrK Oc. ] Frequens. Horai. Fréquenté, hanté, m. fréquentée, hantée./, où il fe trouve bien du inonde , (parlant d'un lieu , d'une mailbn, &c.) * Frequens nudiionum. Ptinjttn. Un bel àu un grand Auditoire , une belle AlTemblée de monde , un beau -monde. Frei^uens. Ocer. Peuplé, m. peuplée, f. ou il y a bien des ha- bitans. fREcjuENS. Qui eft en grand nombre. * Frcie>a hci alicujni frcqucniare. Cicer. Peupler un lieu abandonné, le faire habiter. Frtc^Htniart conimcrctnm ipi/ialarnm. Stu. Écrire fouvent des Lettres, entretenir un grand commerce de Lettres. FxEqtEuiARE. ^nl-CtU. Répéter, redire une chofe pluCeuts fois, I >.i f""" ou frïcivt, frinuro Oa fruâlSm yfricHrr'. Plm-Jun.jiontt. "-Coftas arl,or,fri,ar,. Wrg. Se frotter con- tre un atbre, comme font les Aines. Fricari vtnto. Pin,. Eftre battu du vent. FRICTjÔ, genit. /nflirài',. f. ctli: Friaion, l'aaion de frot- ter. /. FRICTÙS , /«W , /îfliim. (participe de fnVi).) >v. Frotté. m. flottée. /. * FBJCTÛS, /r7i7A, /Viffâm. ( participe de f >•(<«. ) Frit, fii- calTe. »;. frite,. fiicaflée./. * Ova fria» cx'olio. CtlJ. Des œuls fricaflez avec de l'huile. FRICTÛS, genit. frinru. m. Jhv. Voyez Fricatus. FRIGEDO , genit. f'igidim!. f. Varr. Le froid , la froidure. FRIGEFACTO , f,.s.,ftais, frigijicHvl , frig.fiaiiûm, frigt- jad.trr. riaxt. Refroidir. FRÎGEÔ, frigès, frïxi, fiigtrï. Cictr. Avoir froid. VT Erigent hic hammts. Trtcnt. Les gens ne font pas bien icy leurs affaires ou leur profit, ils fe morfondent. Frigeut judiUa omma. Ctccr. Le Barreau n'eft gueres échauf- fe, on plaide peu. Vu, frigir. hue cvnfit , quàm pridem pattr mhi ir mater mor- lui ijjcnt. Ttreni.^ Lors que la converfation commença à lan- guir , elle vint à me demander combien il y avoit de tempj que mes parens eûoient morts. V> imt Ctrt-e ir Bjc,h„ friga Venus. Ter. Sans la bonne chéie 1 amoui^ell languiflant. FRÏGËRANS, ^emt. fitgerântis. cmn. gen. Cat. Rafraîchiflant. m. rafraichiffanie. /. qui rafraîchit. FRÏGESCO , fiigcfct, frlgifcert. Cat. Devenir froid , fe refroi- dir , fe morfondre. Vj- opui frigclçti. S.ui'". L'ouvrage fe refroidit, on le néglige. FRÎGIDARlUS , /i7^iii«)-jà, />7/jn/;(im, .yinl-CiK Rafraî- chiflant. w. raftaichitfante./. réfrigératif. m, réfrigérative. /. FRleûS j genit. f-igitîi. ti, Cic, te ûoid. m, ''îrii.ni irr>i'nde- 400 FRr. FRO. tai. Cirer. Le froid commençoit à venir. * Me^iU fripnlus. Virg. Au cœur, an milieu de l'Iiiver ; -.lu plus fort de l'hiver. FaiGt'S. Ccif. Le froid de la fièvre , le friflbn qui précède le chaud de la fièvre. ' Frigus. Hnr. Virg. Le frais , la fraifchcur. * Capture frigus. Hor. Prendre le frais. Friius. Virg:t. Froid, m. Crainte. /. * C unit frigus per' tjf a. Ovid. La crainte le faifit o» s'empare de luy. FRisfS. La mort. ♦ Ferire aliqurm frigSre. Hor. Tuer quelqu'un. • Extremiim frigus. Srat, La mort. ÏRiGUS. Froid, w. langueur./. * ^A^titimentorum fripis. Qriiir. Le froid des r;iifonnemens ; ce qu'il y a de froid 6c de lan- guiffant dans des preuves. TA>!tt4:t: fuit fnpii-, ut p^p»li conviais coailus ft nos d'/nittere. Citfr. Cela loy rcûlTît fi mal , que le peuple par des injures l'obMgea de nous renvoyer. FRIGUSCOLUM , genit. friq^ufcUlî. u. Di^e/l. Une froideur. /. refroidiflement. m. qui arrive entre le mary & la femme. ÏB-ÎGÛTTIÔ, ou FRINGUTIÔ , friijmi, , finttnré. Plant. Faire de certains mouvemens du corps pour marquer qu'on a une e.\tri:me paillon pour une chofe , comme fi l'on frifibn- noit ; fe trèmoulTet de paflîon pour ce qu'on fouhaite avec ardeur. * Dans Ennius ce verbe eft pris pour Caqueter, ba- biller, (Métaphore prife de l'oifeau appelle FringUla qui ga- zouille en hiver. ) FRÎNGILLA , ou FRÎNGUÎLLA , genit frwgilU. f. Vurr. Friquet. m, petit oifeau qui chante en hiver. FRIÔR, friiiris, frïitiii sUm, friari. Varr. Eftte brifé, émiè, s'èmier. FRIRlfÛS, S/, m. ^SSiiu cpud Cic. Selon quelques uni, Voyi^ Fr: ^\]TLS, FRÎSlî , genit. Frijiôrûm. m. plut. Tneii. Peuples de Frifc , foit de la Frife Orientale ou de la Frife Occident.ile. [ Il 'y a la Frife Orientale appéllèe Eft-Frife , & la Frife Occidentale appellèe Oiieft-Frife. ] FRIT. n. (Nom indéclinable.) Varr. Le bout de l'èpy de bled mur. TRiTÎLLOS, gen. fri'nin. m. Snu Cornet à jouer aux dez. m. FRlTlNNïO, /nii/inM, /.irinnirc. Var. Chanter comme une hirondelle. ■ ' FRÎVùlA, genit. frivoRrim. n. plur. Juv. Utenfiles de terre ■ 0". d'autre matière de peu de valeur, m. Babioles, f. FRIVÔLARIÛS, 11. m. liuâ. Clinqualier ou Quinqualier. m. FRiVÔLOS, fivSlâ, frivolum. ^i/i^Èj,/i'ôf!rfMÎ, /rôii/fj-r. POrj. Colum. PouDer, jerter des feiiilles, avoir des feiiilles. FRONDËSCÔ, frondefcis, frondUi , frondifcirë. Cic. Jetter ou poufl'er des feuilles. ïRÔNDÈOS, froiidéa , frondcim. Virg. Fait dcfeùilles, ou de rameaux d'arbres. FRÔNDlFËR, frtndifèrâ, frondifirum. Lucr. Qui a eu qui por- te des feilMles. TcKÔ'H'DÔS'VS , fronSsi, fondôiUm. Liv. Feiiillu. m. feuillue. f. Qui a beaucoup de feiiiUes. FRONS, genit. /fôn(ii/. i. cic. Feiiillo d'arbre. /. ♦ FRÔNS, genir. frômïs. f. Cic. Le fronr à l'homme. * Frsw- ttm cxjtlicare, Hor. * Exporrigere. Ter. * Tiemittere. P/in-.Jun. D«ridet fon front , faire paroiftrc un vifage joyeux. Le con- traire eft , Frontim coiiirahere. Cic. * OhJucere. Si^inf. Rider le front , fe renfrogner , froncer le fouicil , faire paroifire un vifage chagrin. >S» Pcriit illi front. Perf. Il a pcidu toute honte ; il n'a plus de pudeur. farretliore fruité mtcum Uqutris oportit, Plaut. Il faut que FRO. FRU. vous me parlie?. avec un vifage plus libre & moins chagria," e» avec un vifage plus ouvert. Frotii, -iiliui, ocuU per/.tj!c mcntiuniur. Cic. La phyfionomie eft fort fouvent trompeufe. Frons. Le front de la bataille, l'avant-garde, la tefle de l'at- mée. ♦ Tum ^gruoU fupcrante hofiium muliiiudine -veritut ne JinntI tu frouteni, fimul ir Urer< juorum puguAretur. Tac. A<'ri- cola craignant d'clhe enveloppé par devant & par les coHez de la multitude des ennemis , »« d'eflre pris de front & en flanc. * ^uxitiart i Callt Germanique in froiile. Tacit. U y avoic à la tefte les troupes auxiliaires 8c les Alemans. In fronte Cautafi fohbui oppojitii. Pliii. Sur le Mont CaUCafc du codé qui eft le plus c.ipofé au SoleiJ. ^ fronte , a tergo. Cicer. Par devant, par derrière. Frons. Vitr. La face , dans un Edifice. ( On l'appelloit autre- fois Frontifpice. m. Mais aujourd'huy l'ufage l'a renvoyé aux Livres , car on ne dit pas bien le Frontifpice d'un Edifice , mais bien le Frontifpice d'un Livre. ] Frons. Apparence, mine./. Extérieur, le dehors, vt. Fronte l.iius. Tatit. Gay en apparence. Kj" Fronii nu/la fiJii. Pcrf. Il ne îc faut pas fier à la mine , la mine eft fouvent trompeufe. Frons caujt. ^uint. L'entrée de la caufe. /. Prim,i fronir. S^int. D'abord. ■> FRÔNS AFRICË, genit. frôntSs .^fr'icx. f. P.'m. Le Cap de bonne Efpcrance. FRONTALÎA, genir. frontâli'ûm. n. plur. Liv. Fronteau. m. tefticre. /. [ Terme de Bourrelier. ] Ornement dont on cou- vte la tefte des Chevaux ou Mulets ; morceau d'étoffe noire qu'on leur met dans le deuil. FRÔNTÀ rÛS Hpi's , gen. frimât't Ikpidïi. m. Vitr. Pierre qui fait face des deux collez d'une muraille ; un perpin. FRON TÔ, genit. fominis. m. Cicer. Qui a un gtand front, FRUCTf , genit. T^i-. pour FructÛs. FRUCTlFER , fruRiferà , fiuaifèrûm. Plin. Qui poite du fruit. FRUC TÙARlOS , fruSuarii , fruHuirium. Colum. Qui porte du fruit. Fru:THaria celta. Colum. La fruiterie , lieu oli l'on ferre les fruits. Fructuaria fin. Var. Une truye portière, qui porte. FROCTUÔSÙS, /«£?«->«, /i-Mff»»jSw. Cic. Fertile, fruftueur. »;. qui rapporte beaucoup, d'un grand rapport. Ferrile, fruc- lueufe. /. [Cer Adjectif tait au Comparatif Fr»i7«o;iVr. ni. & f. ir hitfrutiuoinii. Et au Superlatif Frittlitiiifsimiis ,■ fruc- timfï/iimâ, friiffuojifsïmûm. Cuer.} * FruSluefiJ/imus lociis. Cif, Un lieu fo/t fertile 8c fort abondant en fruits. Fructlosls. Cuer. Utile, dont on tire de l'utilité 8c du profit. m. & /. * Mullis elfi fruiluojum. Qumt, Eftre utile à bien des gens. FROCTOS , genit. frûâûi. m. Cieer. Le fruit des arbres ou de la rerre. m. Frl'Ctus. Revenu, m. * FruHihus fuii atère exercrtum. Cicer. En- tretenir une armée de fon revenu , à {es frais. '"'•', Oâ" Fructus. Fruit, gain, avantage, profit, m. utilité./; -';•'/# illis fiuiluf eft. Ter. 11 y a du profit à cela. * roupnu, ainifi- rii frullM. Cuer. L'on tire un grand avantage des lettres. Fi'UCTus. Vif. L'ufufiuit de Ion bien. m. » FROCTOS, (participe de Fruor.) Cicer. Qui a joiii. FROENDO.S,/irïc»(i. Ciccr. Dont on doit jouir. FB.0G.ALIS, il. m. 6- f. & hoc frngâle. (Adjeft.) t,c. Frugal, modcfte, rerenu, éloigné du luxe Se des fuperfluiiez. m. fru- gale, modefte, retenue, éloignée du luxe. f. iCét Adjeâif a au Comparatif F)-«.jii/;or. m. é" f é" hoc frugalris. Ter. Et au Supetlatif Frë^.ifi/jiWJj, frugahfsimâ , fiugabjumum. Oetl * Vt frugiiltor Jim c^uam v^^lt. Ter. Afin que je fois plus hon- nefte homme qu'il ne veut , plus retenu dans les plailirs. * Homo frug*hjjimui. Cicer. Un homme fort frugal tu mo- defte. Frugalis villa. Var. Une maifon de campagne baftie Cmple- ment 6c fans magnificence. FROG.ALITÀS, genit. /'«e/i/i/âr/j. f. Cic. Frugaliré, retenue , modeftie , modération, fobtieté./. FROG.ALIi'ëR. (Adverbe.) fr«». Frugalement, modertement, fobtemcut., avec modération , avec tempérance. FRÛGES, genit. frugimi. f. plui. û«r. Les biens de 1« terre , Comme FRa Comme les bleds , les le'gumes : On y eoaiprend âufl! les fiuits des atbies, * Miiis ndopidiis curvtiur frugibus arias. f«- iKm. Que l'aibre plie eftant chargé de fiuits. FB.OGI, FRUGËM, Voyez. fs.vx. IR\JG\ÏËK , fru^iferâ, fru^iferûm. Plin. Qui porte du fiuit. Comme, ^rhar frugifera. Vlin, Un arbre fruitier. Frugifkr. Fertile, m. fc /. qui porte beaucoup. (3" Frugifer. Cic. Utile, profitable, m. 8c f. FRÛGIFËRËNS, genit. /r«j'/ûm , frûî. Proprement, Vivre, prendre nourriture, f f-yOR. (ic. Jouit d'une chofe , y prendre fon plaifir & fa fa- risf'aâion. ♦ Frunur h.tnr alternai ncRei. Plant. 11 joiiit de cette femme de deu.x nuits l'une. Irâ^ue uafirâ fruitur ni laudtj fual ir mea vcrtit odia. Sen. Trxg. 11 tire avantage de ma colère & tourne ma haine à fa gloire. Ingénia fut frui. Ter. Suivre fon génie, vivre à fa fantaifie. FRUSINO, genit. frulmi,,;,. f. Ut,. Ville des Volfques dans le Laiium, aujourd'huy Pofilone, a» Trafclona. FRySTATlM.( Adverbe de frBy2«»j. ) Plin. Par morceaux. FRUSTILL.\TIM. (Adverbe.) Plant. Parpeiiis morceau.\. FRUSTRA. (Adverbe.) Cicer. En vain , inutilement. /egati dijcefsëre. Salluft, avoir rien fait. Fmjlra habtre ain^wm, quer de luy. Frnlira ejfc. Plant. Salln/I. Elite trompé , cftre abufé , eu n'avoir pas fon effer , n'avoir pas bonne iHuë * Ea res fruf- irà fuit. Salluli. Cela eft arrivé autrement qu'on n'attendoit. * Nnlliim ejHsinceptnm fiujhà irat, Sallujl. Il n'cotiepienoit FRU. FUA. * Fruflm Les Ambalfadeurs fe retirèrent fans Plant. Tromper quelqu'un , fe mo- 4ci fri-k /^ï^""''^'*""'" '■" «""eprifes réûffiroient. FRUSTRATÏO , genit. fm/lratranii. f. PUnt. Tromperie. /• efpéroît °° ' M''"'''"" f"«és qui arrive coatie ce qu'où l^viJà^J-^^^ "'■ «"• '"'"'"• Le mefme. ft^ » "^'■(''''^r''"'' f'xfl'M'". Ptitit. Trompé, abu- r ^°"ï"' "bufee./. *Herclef.pè j.m me jpeihJc frnf- ej'. lerent. Quoique cette efDéranr^ m>t,\, f,,„,.„f Quoique cette efpérance m'ait fouvent trata trompé. ri^'^J"""'"J"' ^'"l^""" 'fi fi''"- Ttrettt. Vous nous avez af- fez manque de parole jufques icv. FKmrK^^fT^ ^'"J- a^"^ ""''^ 1"i =■ ""^nq"-^ fo" coup. ^af Trom^ëfrb'ujCr'"^* ' ^'"^'"■"" ' ^^^""- "'"- Fa"re De d f VÎ'- J'"-"'-, ^'""'^' "»■"?" ' «b^rer. Perdre, iaire petdre. fFruJlran taborem.Calnm. Perdre fa peine "/w- prne,„„ fa^a apera frujlra.tur e.penfai. r./«^. Des o >vrag« follement entrepris, nous font perdre la depeule °"""8« p";ârquélq''J^jr-''''""^""- (P"^P^«'vement.) kftre trom- FRUSTULËNTÛS, frnj!utè,„i, frnjlnlinu,„. morceau.t de pain ta de viande , ire r. ceaux. /_ r^KcîS^y**' '•• "• '"''""• f"'' morceau, m. FRUSTUM, genit. frUfli. n. cher. Morceau, m. comme de viande de pain, jb-c. * Fm/lum pan.s. Cat. Un raotceau de pain. ' Caiei. Calum. Un morceau de fromage. Frujla mer, Mnnt. Ov,d. Ils boivent du vin elacé rl^k"'"^?'''''- ^'''"'- retit garçon, en un fens ironique. Petit bout d'homme. ^ FRÛTËTÔSOS , frntetliâ , frutefamm. Calum. Où il croift des petits arbrifleaux. au FRÛTtCTÔSOS , frutelUsii Jrntedâiûm. Plin. La mefme Cgnr- ncarion. ° PUut. Plein de pleine de raot- FRÛTETUM , genit. friiiàî , ou FRUTHCTO.-H , ecnit teili. p. Calum Pli,,. Lieu où il croift des arbriflîaux. pepmiere d'arbriflèaux. FROtEX_, genit. friiiich. m. frâ. Une Eni-i-Tti-ÂTW^ - ■ , ^"■•?- AtbrilTeau. m. FRUTICATIÔ, semt. frnncatiinis. f. pi,„. Pioduaion de plu- fieurs reietlons. f. ^ FRUTICHSCÔ,/r«„V?/i;-,,/„„;r?/,VV;: pii„. Pouffer. ietter produire des re)ettons par le pied. ' ' FRUTICËTOM , genit. fruncèn. n. Harat. Lieu ou il croift p[ufieurs arbrideaux. Une pépinière d'arbtiffeaux FUT^T^AD-^^r''''''-'^''''!"''''-'''''"^''''"'/'™'''"'-'- '"'''''"'• & t:'-'tUlH^OR,J,M,cans,fi<,!icaniimm,f,Ut:carl. Depon Ce Jetter.joufler, produire des rejetions. FR.UTÏCOSUS , fr«ii,5jrt, /r«,ra„7TO. p/,„ Qui produit bien des rejettons. Qui produit quantité d'arbriflèaux f^UX, genit. friigi,. f. £«„. [Ennius s'en eft fervi au nomî- natit hngulier , S, j.tm data fit frux , S'il a déjà porté du fruit. Mais il n'eft plus en ufige. On dit F, mu, frna, , fru- gem,f,me. Frng, peut eftre un Datif, au mefme un anciea Oenitif pour Frugu ; Et c'eft en ce léns que l'on doit pren- dre Fmg, qui fe trouve fouvent feul pour Hama frug, , & qui eft le merme qu'Ho»;» i„,* frup,,\Jn bon ménager, un hom- me (âge, un homme de bien, un honuefte homme, un hom- me modéré , foit dans fes plailirs , ou dans fa depenfe 1 * Servies frngi. Plaut. Un bon valer. V.IU atrium />«;,. pi,„. L'entrée de cette maifon de cam- pagne eft modefie, n'eft point magnifique, eft fimple. * .^p. paiiitur cei:a non m,ii,',i nitidj, tjuàm fnig,. Pl,„-Jun. On fervit un foupe propre, mais modcfle & fans e.icés. ^Cenulafrui, Jnv. Un petit louper modefte & fobre. '' ' Ad bonam Frugem fe recpere. Cher. Commencer de vivre en honnefte homme , en homme de bien. Se mettre fc tourner au bien. llliid iiigcniarum vclnt prxcax temu nan temerè unt^uam ptrfe- nit ad frugtm. Sut'it. Cette forte d'efptirs précoces qui font meurs avant le temps, ne réuftificnt ptefque jamais. Cirtum ej{ ad fru^em an„num applieari. Plant. Je fuis réfola de devenir honnefte homme, de m'app!i(]uer à bien vivre FCAt. Tereni. Troilieme petfonne de l'ancien Verbe Fm ) Troj %utnlnjve fnai , nulla dtfsrimint habth. Vira,! tee •*,; Soit. Tom. 1. 4oa FUC. FUD. FUG. Je traitteray également le Troyen & le Rutule. ïIjCAtOS, fiuain, fucAiûm. Vni. Teint, qui n'cft point na- tutel. m. teinte, qui n'eft point naturelle. /. (parlant de la laine & des étoffes. ) * lucasui cahr. Tant. Une couleur ar- tificielle. îucATUS. Cictr. Fardé, m. fardée, f. qui a du fard. jtS» FuCATus. O.. Fardé, difl[îmulé, plein de difliinulation. m. fardée, diflimi;lee , pleine de diflimulation. /. JÛCiNOS LACOS, genit. ficini t^ûs. m. Sirat. Plin. Il La- go di Celano, en lialie. rÛCÔR, fmarïi , fu.aïui lûm, ficâri. Virgil, Eftie teint. «. eftre teinte, f. rOCÔSOs,/M(5jiï, fûcliim. Cictr. Fardé , déguifé. m. fardée, deguilee. /. |5> Fufosus. Cic. Feint, dilTnnulé , deguifé. m. feinte, difli- tnulée, deguifée. /. FUCOS , génie, fûd. m. Vir^. Phid. Une guefpe. /. Bourdon. m. giofl'e mouche qui lell'cmble à une Abeille , mais qui ne fait point de miel. * FOCOS, genit. /kcî. m. Hor. Teinture, couleur artificielle. /. * Lana mcdiiatafrio Hor. De la laine teinte. * Fuius rajiui. Caistl. Teinture rouge , couleur de tofe. lucus. PImi. Faid m. * Mcrcew Jhe fmii ^t/lai. Har. Sa mar- chandife n'eft point fardée. Jû" Fucus. Fard, déguilément. m. ditlimulation. /. * Sint fm-o. Ctc. Sans fard, fans diflimulation, finiplcment, naïvement, fins deguifcment. * taccre ahcin fucum. Tarent, tuer. Uler de diflimulation avec quelqu'un , le tromper , le dupet , en faire f» dupe. ■ /•• j. Pcr iMfluvmia fitcui fadas multeri: Tirait. 11 a abule d une fille à la faveur d'une gouttière. ( 11 parle de Jupiter & de Danaé. ) ' Fucus marmii!. m Plin. Aibrifleau qui croift dans la mer. [ On fe fervoit de fes feuilles dans la teinture de pourpre. ] TODI, Prétérit de Fundo, ïs. ÏOGA, genit. /«J.t. f. Cic. Fuite./. * In fugam fe conjiccre. Cic. * Ff. am capcrt. Itfar OM cafijftre. Liv. * Dare ft in fugara. Cic. S'enfuir, prendre la fuire , fe mettre \ fuir. ♦ H^fia m fugnm onjutrc. Cni. * In fagam virlire, avcriert. Ltv. Mettre les ennemis en fuite , leur faire prendre la fuite , leur faire toumtrr le dos. ♦ Conjlernan m fugam. L\v. S'enfuir en des- cidre. * Tcxmicjut fuga, ir frtlia. Virg. Tantoft ils fuient , & tantoft ils combattent. * Sptm fugs tallert. Ctejar. Oftet toute efperancc de retraitte ou de pouvoir fuir. TuG*. (-ucr. Exil, banniflèment. m. KJ" Fuga. Fuite, echapaloire, couvenute. /. ^Vuga niilU ma- lefailis nuis. Plaitt. Je ne puis éviter la punition de mes cri- mes i je ne vois aucun moyen de l'éviter. îÔgAX, genit. /x^^iiij. omn. gen. Vngil. Qui fuit aifément. [ Cet Adjeûif a au Compaiatii FiigâciSr. ta. ir i. ir hoc fu- gacïùs. Ovid. Et au Superlatif FB^acî/jiOTiij, /«gjo/jï»», /«- gacijsimûm. Tacil. ] JS" FuGAX Qui paflc vifle , qui ne dure pas. * Fugacia foma. Plin. Des fiuit. qui le gaftent aifement, qui ne font pas de sarde, qui paflént bien-toft. * ^nm fugaces. Hor. Les an- nées qui pallént vifte, qui s'écoulent promtement. *^urâ fugacior. Ovid. Plus vifte que le vent. Variani cxtniiùs fugacijjimi, Tacii. Les relies de la défaite de Varus ; les fuyards. 'SXjG\ï.tiO\}S , fugiéndà, fuiiindim. Cictr. Qu'on doit fuir o» évirfi. ïOGIENS, genit. fugiêniSs. omn. gen. Tertnt. Qui fuit. * t/£- lasfuptns. laiu/. L'âge qui s'en va. *fmiins labons. Citer. Qui fuit la peine &c le travail , qui ne l'aime pas, qui a de J'averfion pour le travail. . f »> , e'vicei FUG. FUL. fa veuë, ne le vouloir pomt regarder. FuGERE. Fuir, éviter, refufet de faire. * Nuptlat al/auai. Ter^ Eviter des noces, les fuir. ♦ Labonm. Tennt. Fuit le travail. * f H^>r acctdere. Ovid. 11 lefijfe de s'approcher , il ne veut pas s'approcher, il répugne à s'approcher. FuGiT me aliijuid. Cicer. J'oublie quelque chofe, je ne le fçay pas, je ne m'en fouviens pas, cela m'a échappé , m'a paflé de l'efprit. * De Cafarefugtrat mi ad te fcnbere. Occr. j'a- vois oublié de vous écrire »« de vous parler dans mes lettres de Céfar. * NulU m efl cju^ hujus viri firntiamfuX'al. Cner. 11 n'y a rien que cet homme ne fçache ; Il n'ignore de rien , 0» rien n'échappe à fa connoiflance. » Fugn acuTn hujus ni ttnintas. Cicer, Cela eft li délie qu'il échappe à la veuë. F«^,t te ratio. Plaut. Tu n'as point de lailon, ta tailon s'é- gare. _ ÏUGITANS, antis. * Litium fu^ïtans. Tirent. Qui hait les pro- cès, qui les évite autant qu'il peut. FOGlTÎV.^ll.iOS , genit. /«g/i/z-anï. ni. Flor. Qui recheichoil les efclaves fugitifs. "SXjGVrXwijS , fugirîvii, fugittvûm. Ptaiii. Fugitif, m. fugitive. /. qui s'enfuit , qui s'échappe. ^Fuiiuvui invui. Plam. Un efdave fugitif. •* Fugnivus loci alicujus. Ptm'. Qui s'enfuit d'un lieu. * Ea res per fugiiivos L. ty^mthi dtcuytonis rcfwrum Gai- lorum , hojlibut nuntiatur. Cafar. Les ennemis l'apprirent de quelques efclaves de Lucius Emilius Officier de la Cavalerie Gauloife, qui s'allèrent rendre à eux. FuGiTivus a jure ir Itgibus. Cicer. Qui s'ccatte du Droit 8c def Loin. Fuj^iiivus rei familiaris. Plin-Jun, Qui fuit le foin de fes af- faires domeftiques , qui les laifle. Oj" FuGiTivA gaudia, Mart. Des joyes de peu de durée , qui paifent bien toft. FuguiTjum argentum. Tertnt. De l'argent qui femble nouï fuir ; que nous avons peine d'avoir. FÛGITÔ , fulïlas, fugitat/i , fligilalùm , fugïlarè. Cicer. Ter, Fuir , éviter. * Fugiiare aliqntm ou confpeilum alicujus ; ocutos. Ter. Cicer. Plaut. Fuir quelqu'un , n'ofei paroiftre ou fe pré- feuter devant luy. ♦ Fuplaul omncs Inmc provmciam. Plaut. Chacun évite cette charge , chacun fiiit cette commiflîon , cet cmploy. FUGlTÔR , genit. fugiiôris. m. Plaut. Un fuyaid.. Un honime qui fçait bien fuir. fOgô, figai, fugâvi, fUgâtûm, fiigSrë. Cic. Faire fuir , met- jie en fuite, chalfer. FULCiMEN , ^enit. fulcixiînls. n. Lucr. ou FULCÎMENTUM , gemt. fuUimimî. n. Vlp. Appuy , foû- tien. m. VQl.C\Ô , fatcïs , fûls'i ,fiiltûm ,fûlc~>rë. Cic. Appuyer, foûtcnir. là" FuLCiRL eibii. Lmr. Fortifiei pai la nourriture ou par le* alimens. IrS" FuLCiRE laianitm T{empuUicam. Cicer. Soutenir la Républi- que chancellante. * Fulcire aliquem titirts. lutr. Fortifier quelqu'un par fes lettres , le foûteiiir , empefcher qu'il ne fuccombe , & qu'il ne s'abbatte. ♦ chrijîppus fuUire putatur forticurn Sioiiorum. Cic. Chiylîppe paflè pour l'appiiy du por- tique des Stoïciens , eu pour le protefteur de la Philofophie des Stoiques. [ Le Portique eftoit le lieu ou Z.eiion enfei- jnoit à Athènes. ) FULCRUM , genit. fulcr't. n. Virg. Appuy , foùtien. m. ce qui foûtient quelque chofe. FuUrum Iclfi. Suit. Le bois d'un lit, les pieds du lit. FOLGËNS, genit. fulgëntïs. omn. gen. Cicir. Reluifant, bril- lant , refplendifl'ant, éclatant, m. teluifante, brillante, telpkn- diflame, éclatante. /. Futginie Jo-ue. Cictr. Quand il éclaire, ou qu'il fait des é- clairs, parmi les éclairs , (parce que Jupiter eftoit pris poui l'air.) [tÇ FuiGKNS imptrio. Hor. Brillant pat l'écLit de la pour{>re. tVLGÉÔ, fulgis , fûUl , fiilgèiè. Cic. Reluire, briller, éclater. * Fulgire auro ir purpuiâ. Octr. Briller d'or & de pourpre. * Fulgire in armis. Virg. Avoir des armes brillantes. Cùm craflina fulferit hora. Ovid. Si-toft que le jour paroiftia demain matin. Sî- Viiius imamin-itisfulget Imiribm. Ujr, l» y""> biUle pal des hotueuis ues-£uis. FUL. luioïiie. Cictr. Éclairer, faire des éclair?. * Siful/iri't, fit»- nmrit. Cictr. S'il éclaire, s'il roiine , s'il fait des éclairs, «« du tonnerre. FOLGËTRÀ, genit. fuliéir*. f. Plin. ou FULGËTRÛM, genit. /n/çcfrî. neut. flin. Éclair, m. Lueur qui fort d'une nuée pendant les grandes chaleurs de l'Efté. FOLGOR , genit. fulgorn. m. dur. Éclat, m. lueur. /. bril- lant, m. * ^rmorumfHl^ar. HorM. L'éclat o» la lueur des armes. * Stupa infami tcitt fnlgaribM. Horat. La trop grande lueur éblouît. IS* Ne terreat -vanm afieSiu & ittui fat^ar atcjut ar^tnti , ijuoi nc- tjue ir^it , nrijut vulnèrat. Tarit. Ne foyons point éblouis de l'éclat de l'or & de l'argent , dont on ne peut faire des ar- mes pour le défendre contre fes ennemis. FuiGOR .AIrxmdri Maini. Pli». La gloire & l'éclat d'Alexan- dre le Grand. (5" FuiooREs. Citer. Les éclairs, m. FOLGCR, genit. /«/?«rM. neut. Cic. Éclair, m. ïuiGUR. P/in. La foudre qui fuit l'éclair. FuiGOR. Claxd. Éclat. OT. lueur./. * Fnlgurialejt. Lucr. L'éclat du cafque. * Solis pervol^^ant faigara atlum. Lucr, La lumiè- re du Soleil fe répand dans l'air. FOLGÛRÀLlS, is. M. 8c/. & htc frl^urâlc. Adjcft. Cic. Qui concerne les éclairs. FÛLGÛRATIÔ , genit. fulpiratiômi. l. Sin, La ptoduaion des éclairs. /. ou l'éclair mefme. m. FOLGORÀTÔR , genit. falguraiirh. m. Cicer. Qui devine âc prédit l'avenir par la confideration des éclairs, m. FOLGORTO , fulgùrli , fxli'irïvi, ful^iirhiim, fHlgUûrë. N*v. Lancer la foudre. FOLGORlTÂSj^enit. fxl^uriiâih. t. LmcH. Lueur. /. FOLGORIT.'VSSUNT , dans Plante , ( pour f allure ptrcutian- jur. ) Ils font frappez de la foudre. FULGORITÛS , fulgunii, fulgHûtiim. Varr. Frappé de la fou- dre, m. frappée de la foudre. /. FOlGCRÔ , fuliiirii , fHlgûrâvï, frlgàrâtSm , fiilgûrârr. Ciitr. Faire des éclairs, éclairer. Jetret des éclairs. Kj' Fuigurarb. Éclater, briller. * ^mo fulglirat dtnJM. Stat. La maifou brille d'or & d'azur. FOLICA, gen. fû/ïci. {. Virg. Foulque. /. oifeau de rivière. FULIGÔ, genit. fûn^ïnh. f. Cicer. De la fuye de cheminée. /. Vapeur noire 8c épaifle qui fort des lampes allumées. /. 55* FuLîGO lncubrarionitm oratori biberida.^int. Il faut que celuy qui veut devenir habile homme , avalle la fumée de la fuye des lampes : C'eft à dire , 11 faut qu'il étudie jour 8c nuit. Verbarum iy arguliarnm fuliginim ob aculo: auduntiunt jacèrc. .Aul-Gtit. Dire des mots obfcurs 8c ambigus, parler obfcu- rément. FOLI.X , genit. fiil'icïi. f. Cic. Foulque. /. oifeau de rivière. FULLÔ , genit. futtanis. m. Plaui. Va foulon, qui foule des draps, m. * FutLO, Plin. Efcarbot marqueté de taches blanches. fOLLÔHXCVSyfullaNuâtfuilciniciim. PUul. Cat. ou FULLO- NIÙS, futron'tit, fulCaniKm. Piin. De foulon. -Ars^ fullonia. Plu:. Le métier de foulon. FÛLLONUCA, genit. fMmicS. f. ou FOLLONÏCA ÔFFÏCÎNA, genit. fulldmcë tffiân^. f. VIp. Le lieu oîi travaille un foulon. Une foulerie où l'on foule des draps. FULMËN, ge-att. ftdm'ims. neut. Cic. Foudre, m. Se f. Feu du Ciel. m. l M. Ménage dit que Foudre eft féminin dans le fens propre, 8c mafculm dans le fens figure.] ♦ Pirmntjirm- mat fulmina montes. Horai. Les hautes montagnes font fujet- tes à eftre frappées de la foudre. K> haperii no/lri dut falmina Cn. & P. S.ipitnes. Cicer. Les deux Scipions ont efté comme deux foudres de noftre Empire. FuiMiN* verborum. Cic. Paioles foudroyantes. FOLMËNTA , genit. fiilments. f. Plaw. Appuy. m. * Dans Lucile , Charnier, m. pièce de bois qu'on met fous les ton neaux dans les Celliers. FULMENTOM, genit. fulmintT. neut. Varr. Vitr. Appuy, foû- tien. OT._ ( Ce qu'on met fous quelque chofe pour l'appuvo-i & la fontenir. ) FÛLMINÀTÛS , fulminiià, fiilminâtûm. Pl,n, Foudroyé, m, foudroyée. /. qui a eflè frappé de la foudre. FUL. FUM. FUN. 403 FOLMÏNËOS, /M/minfà, /x/OTinrH»,. Harat. De foudre. ^JOm fulminetu. Horat. Un coup de foudre. FuiMiNEus dnClor. SU- liai. Un Capitaine qui foudroyé & tuc tout. -^per fulmineit ad eum venir dinlibm. Phsd. Le fanglier tout furieux vint à luy avec fes défenfes meurtrières. FULMINÔ, fulmina: ,fulmïiiâvi , fttlmïnaiiim, futmïnârë.OtUd.. Lancer la foudre. Foudroyer. FULTURA , genit. f„ltkrs. f. vitr. Appuy , foûtien. m. Etaye. / Étanfon. m. "^ ' ' \ù- VunvRA Jlomachi ruentii libtu. Har. L'aliment cft ce qui foûtient l'eftomac foible. FULTOS, ^k/;<ï, /i '«"'• ">• Fondi d ms le Latium. _ L'aaion de iettet ou de ÏONDATIÔ gen. ^"^.'i-'-.'jii'e fonda.Ton d'un ed.fice. /. po'>t les fondemeus d un edince, . j^ndateur. «. ^ FONDAT Oa , g^'"'^-'^^'".!^;,'^ K,,?; Fonde. ^. fondée. /, IOND./^tOS, f.;.''-.''' ',^""f".';,bi., oui a de bons fondemens, „. bien ^"''«/,'"'=''1::"'^ ''blie » f«»»"'- ^"- ^,v- Une Repubique bien etaoïie. ^ j; S'„efam.Ue';res-2ien établie b.ent,che^ .^^^ ^^^^_ FÛNDÎ, genit. F„..J.,.«/»^m pi. "«r. tono tium dans le Royaume de NapKS. Un frondeur, TÛNDlBt'LARÏUS , gen /»r.d,i»/«r... m. oui fe fert de la fronde, m. .",j,3„ fu„dttarr. TU"'. 'v;.ïj;/t± %VvS".f .«",ur'.. ,.i i...- ïONDItOR, genit fu«d. m. c^J. rron des pierres avec la fronde. ^le Entière- ^^rt'^?oltf^^:"'^*V:::;:..^.^^^""- O.. Petrmre tout.- jetter les fondemens. letenoient les vaif- ^«»..1 /..ni..i' point d'iffuë. f. .^^^^ ^ FONDULUS f "-/""^''-d"; p ftonsV de petits fonds qui fe /../. Le fond de la -" "»,'i„";%'.',7rdire , Une terre avec J'Û;^::f:^^'-"'^^^ «- ^a trop grande libérante F::;r"i:Sta:ife'ac°T:U une chofe. .«^ de la ratifier. ., . Funèbre , qui concerne les Funérailles, m. et J- ^ Habit de Otaifon Funèbre, f. ♦ F«"'t" ^^rn^o Funèbres ♦ Po.pa dueil, dont on fe fert dans les P°«P« ^ ",^,f ,%. ^,-,. L^es ç-^;:uirtœ^^^^?^ ii^è^'^el-u^^ f:;^eï':^''Ma:ir :.^n ell^e dant\L Pompes Funé- bres des Grands. • • bres <'".<2""'''*-,-„„.fi„:. Quatre chofes. i. les viandes que » [ f«„. i»»fl.m ''g"'fi°'' f.''",^ f^epas que l'on donnoir à l'on mcttoit lur le b«het . -. le rep H ^,^_^ |^.j._ ceux qui '"'"°'^« <^"/"£|",rque l'on donnait neuf jours foit près du bûcher ■ 4- ^elm q ^^^ ^^^ ^^. ^^ ^ après. Voyez T^. " /^^"'^' '^ ,, fanglanre & meurtrière. Fi„uBH ' >/'"«■ .«"'.f-,,""^ B""'= Femme qui eftoit la plu. ^°^'^^^ar^ntê■de^lr;e;lnlle dont on"faifJ?t lesFunerailles f Z'^erev"! les cLm'plimens de condoléance lut la mort de fon parent n, de fa parente ] , FONERÀRIOS, f^r'''''' ^"'iZZlii^' T.mp. Qui con- FONHRATlTlOS,/««r«r.»-<., /<•"'"'""""• '^'""''- '^ cerne les Funérailles. _ «„,., Tué, mis à mort. m tuée, mife a mort. /. j7 •* ,.u,. U fur prefque tué par la chute d un arbre^ ,^„-,11^5. *Fu. FONER^^OU;-;. >XT; u^flambe^IS ^^ ^ure/riliesIrEiiur e'.ens.; P».,/«"--^^^^^^^ un préfage de mort. A.n.Vâ/iiw , fanhirï. Snet. Fai- FONËStOS, /«"f/i, /"^^j "^;/;;^ comparatif PA.iJUor.w. caufe la mort. [Cet ^ff^lJ^clU. tt au Superlatif F«- •reir.f.^-''> f%''M^"''''J^"ZZ^ m. funefte, pernic.eufe. /. * Furtijtam omrn Cutr. un !"•-' 6 fage .« de mauvais aug"'?- j ;;;! Qy-, porte le deuil. Fu«'sTA/.«;/M.ù.. Une famille en ^^ ^^^^^ FoVl^bKém^ /:;."/ î^'-"- Fci- branches de vignes , ^P::,S S^^ùne corde faite d'ecorces d'«- bres .comme nos cordes a pmts. ] Champignon. FONGINÛS , /...J^- '.i;,: r „.„'1;"? p7.«.. Il eft de U * F«"?">»i""« '^ • ""^ rV' fte couvre tout fon corps. nature du Champignon, fa tefte couvre t^ ^ FONGÔR, ^"i--. Z'""'"'/ f" •/ ^■^ércer une charge, s'ac- d'hoftQCUi. *^'*'"' FUN. FUO. FUR. Muttititiu corporu fnngi. Cic. Faire bien fes fonftions natu- relles. Fi/NGi. Jouïr, ufir. * Fraf^trâ fuugi foritmâ. Cic. Avoir une for- tune favorable. FuNQi. Payer la taille o» la taxe. ♦ Hoc vdIiu tjl flutundum , tjuid aralcTcm ipfum afariortil n->tfiine -, muTjrrù in H^mpHhltcam fungi tcfuftmire vtiiiu. Cuir. Il faut que VOUS ordonniez une fois pour toutes à quelles redevances ordinaires fera tenu le • labouieui envers le peuple, pour le profit qu'il retire de fon Jaboutaee ou de les terres. FUNGÔSfT.^S , genit. fmgofiiiiîs. f. Plin. Porofite comme Jes Champignons. /. VVNCOSVS , futi^isrt , fun/fisrim. Plin. Poreux , fpongieux. m. poreufe, fpongieufe. /. FÛNGOS, genit. /«»^?i. m. Cicir. Champignon, m. morille./ mouHeron. m. Kj" Fukgus. Plin. Cette fuye épailTe qui s'amalTe quelquefois au bout de la mèche d'une lampe allumée , en forme d'un petit Champignon noir. Fl'ngus. riiii. Maladie que la trop grande ardeur du Soleil cauic aux Oliviers. Rj* FuNGus. Ter. Stupide. m. & /. * .^deo me funztim ejfe ut iUi crciercm. Ter. Faut-il que j'aye efté alTcz flupide pour le croire. FONICOlOS , genit. /««/«ï;7. ra. Ciar. Petite corde, corde- lette. /. FUNIS, genit. /i ttli- tjHid. Liv. Enrager d'une chofe, perdre toute patience. Fi/RFRi;. Oc. Eftre hors de fon fens , ne fe pofleder pas, eftte hors de foy. "< Furire ft fiinuLwit. Cic. 11 feignit d'eftre infen- fé , tu d'avoir un égarement d'efprit. [Il parle d'Ulyire,qui pour ne point aller à la guerre de Troye, feignit d'eftre hors de ("ou bon fens, en labourant avec un bœuf êc un afne.] FORÔB-, fo.rârïi, fiirâius mm , furâtî. dur. Dérober , prendre en cachette ou clandeftinement , voler. JêvK\«.i civitatim. Ck. Acquérir le droit de bourgeoifie par fi- ncITe Se comme à la dérobée. Pone capui, ftJfafjMe eculoî furare lubari, Vir^. Couchez VOUS & dormez ; comme qui diroit , B-epofez voftre tefte , Se dé- robez vos yeux au travail. rOB-ÔB., genit. fur'oru. m. Cic Fureur , fiitie, lage, folie. /. accompagnée d'emportement .comme elle eft en ceux qu'on appelle Maniaques. FuROR. Cic. Folie, manie. /. FuRoR. (V«i-. Fureur divine. /. Enlhoullafme des Poètes, m. FÛaTÏFiCOS, furtificiy fiinificum. PUut. Qui dérobe. * L£va furtificA. PUut. La main gauche dont on fe fcrvoit pour dé- rober. FÛB-TIM. Cicir. Furtivement , à la dérobée , en cachette , clandeftinement. FURTivE. (Adverbe.) PUut. Furtivement. FOB-TIVÛS, /«r/ii/», /«riiram. Plaut. ^int. Qui a elle dé- robé, m. dérobée. /. Fumi\;i;s. CU. Furtif. m. furtive. /. claudeftin. m.clandeftine./. FOR-TOM, genit. /lir/î. n. Ciccr. Larcin, vol. m. FuRTuM. VIp. Ce qui a efté dérobé. FuRTUM. Sallufl. Rufe. /. Stratagème, m. FuRTUM. Cif. Surprife. /. FuRTUM. 0-iiid. L'adultère, le crime d'adultéré, m. * Puer furiù rancrpiM. Ovid. Un enfant adultérin , né d'adultéré. FORONCOLOS , genit. furuncitH. m. Ciccr. Petit Larron, m. FuRuscuLus. m. Ctif. Fronde, m. Petite tumeur en pointe avec inflammation dans quelque partie du corps. FuRUNCuius. m. CoUm. Petite tumeur ou bofle qui fe forme à l'endroit où la vigne pouflé un bourgeon. FORVOS , furvit , fàrvUm. Siar. Obfcur , noir. m. obfcure, noire. /. (En parlant de la nuit ou d'une caverne.) FOSC^TÔR, genit. /«ycdJorjj. m. Lacan. Qui oblcurcit , qui rend obfcur. m, qui rend obfcure. /. FOSCINA, genit. fafîi'nt. f. Cic. Trident, m. ÏUSCÔ, fiifcai, frfcivl, fufâtiim, ftifcïrë. Ovid. Haflet, noir- cit , brunir , tendre brun ou obfcui, m. rendre brune eu obf- cure. /. FUSCOS, fHfci tfùfiHm. Cic. Fauve, m. H f. qui tire fut le FUS. FUT. louge brun. /. [ La couleur des vifages hafleï , Se celle de< vins qui ne font ni tout-à-faic blancs , ni tout-à-fait rouges, eft le Fufius cotor. Car c'eft en ce fens qu'Ovide dit , Fufian- lur corfora campo , Les corps font haflez dans la campagne : Et que FMirnum eft appelle Fufium par Martial. Or la cou- leur des vins qu'on appelle Gtn(r»/;t , tel qu'eftoit leFa/frnHw, ni celle des vifages hallez n'eft point grife , mais fauve, qui eft une couleur touflaftre tirant fur le rouge brun.] Kj" Vox fufia. de. Une voix qui n'eft point claire ni éclatan» te^ une voix fombre. FUSE. (Adverbe de l'Adjeftif F»/«j de Fundo.) Cictr. Ample- ment, bien au long. [Il fait FUiSUt au Comparatif. Cictr. Plus au long.J FUSiLiS , h. m.à-f.& hoc fisIU. (Adjeft.) Plin. FuaWe, m. ic f. qui fe peut fondre, qui eft de fonte. FUSIO, genit. frftinh. f. Cic. Épanchement. m. FÛSTERNA, genit. fuftèrne. i. Vitr. Le haut du tronc du fil- pin qui eft fort noiieux, un bafton noiieux. FOSTlS,genit./H/!ij. m. Cic. Bafton pour frapper, m. ^Impingne Juflcm alutii. Cicer. Donner un coup de bafton i quelqu'jn, FUSTOARIOM , genit. fujiuârïi. u. Cicir. Volée de coups de bafton , baftonnade. /. FUSURÀ, genit. /»«Kr.e. f. Plin. Fonte./, o» l'aftion de fon- dre les mctaux. FOSUS, /.ioy. genit. gata- in. n. Plin. Drogue Aromatique qui croift en Arabie. GâbAlOS , genit. gMR. m. Varr. Gibet des Anciens, rn. ( On y attachoit les criminels pour les faire mourir.) Vj" Gaballs. Macrin. Qui a mérité le gibet. GÀBÂTÀ, genit. lahin. f. Mart. Jatte. /. Plat fort creux \ fervir des viandes fur U table, m. G Abu , %en\t. galiôriim. m. plut. Liv. Gabiens , Peuples entre le* VolfqueSjalTez proche de Rome, aujourd'huy 11 Campo Gabio. GABINIà ORBS , genit. Cibmis Urbii. i. Ovid. La x;lle de ces peuples. GÂBINËNSIS ou G.^BÎNIENSÏS AGËR, genit. Gabmièniîi igr'i m. Plin. Le pais de ces peuples, U Campo Cîabio. GABÎNÛS, a, iim. Virg. Gabinien. m. Gabinifnne- f. GÀDËS, genit. Cidiûm. f. plur. j'ht'. Gades, deux Klcs à l'Oc- cident d'Efpagnc , proche le détroit de Gibraltar , la plut grande s'appelle Gadir, & la plus petite Erythrée. Gades. f. pi. Mart. Les peuples de Cadis fort addonncz aux divertiftemens 8c auxdanfes. GÀDiTANÛM FRETUM , genit. 6j,ii(,ïnï frel'i. neut. rt<-: Le GAD. GJES. GJET. GAG. GAL. Le détroit de Gibralcat pour palier de la mer Méditerranée dans l'Océan. GÂDÎTANOS ÔCËANOS , genit. G^d.iim Ouinl. m. Flin. Auiourd'huy Le Golfe des Jumens, dans l'Afrique. GitSUM, genit. f,!-n. n Var. Cxi. Sorted'arme à hampe, tou- '-? '■'^ *^' * l'uCage des anciens Gaulois. GATOLÎ, genit. ^^lulorH/n. m. plur. y,ri. Les Ge'tules , Peu- ples de Libye. C.AGÀTbS. >ct}.âT»f. genit. iigitS. m. Plia. Jayet. m. pierre noire & luifante. GAL.^CTÎTfcS. y^f.aji.Tim, genit. gtUa'itS. m. riin. Pierre de couleur de lait, 8c qui en a le goût eftant broyée. G.^L.'ICTÙIOT.^. 7-»>>!<»T0T T«c, genir. ^aUffopirî. m. Ctlum. Qui vil de lait. (Coluniclle donne cette Epiihete aux Gctes & aux Nomades qui vivent de laiitage.) CÀLÀTÀ, f,toix. gÀ lit X. {. Fini. Ville de Sicile aujourd'huy Galati, Village. ' GAlAT/É, genit. CaUtirim. m. plur. Cic. Les Galates, Peu- ples d'Afie. GALÀTIA, genit. dUùif. f. Str^k Plm. Galatie, Contrée de l'AUe Mineure, aujourd'huy Chi;iugare. GALBA , ^tmt. gitit f. S.ci. Animal fort petit qu'on trouve dans le chdne vert .-C'cftauffi le nom d'un tmpereuiRomain. GALB.j\N£US, ^rt/ianfa, ?j//,a,.,.«»,. Kirf. De Galbanon. GALBANUM, x-iKQhx. gcnit. ^,i,/,ot;. n Sud. Galbanon. m Gomme relineufe «« (uc gluanr qui découle de l'herbe appel- lee Férule. " GALBAnOS. Juv. Voyez Galbanom , Suc gluant qui diftille de l'hetbe appel leeFtr»/^. GALBEOM, genit. a^Mel. neut. Suit. Certain remède qu'on enveloppou de laine 8c qu'on attachoit au poignet GALBIN.^TOS , ou GALBANATÛS. ^Mb.'â.a , ,Mmi,iim Af,.ri Vellu d'une robe verte, r». vêtue d'une robe verte f. (C eftoit une forte de vertement d'une étoffe tine & rafe que les Anciens mettoient en lé couchant.) l^oj. Galbinus. GA.hZMiX^S, g^ibitia, galh'ium.jMv Verd. m. verte. / de cou- leur d'herbe. (Quelques lins ont dit que cette couleur eftoit a un blanc pafle, lemblable a la fleur du Gilbanon.) BS" CMîiii morei. Mari. Des mcButs efféminées. GALBOlA, genit. nMuls. i. Ma,,. Loriot , ' oifeau dont la yeue à ce qu'on dit guérit la jauniffe o« les pafles couleurs. GALBULUS , genit. gMûn. m. Var. Noix de cyprès, f. GALëA, gkUi. f. Cjj. Cafque. m. Armure de tefte pour la guerre, on appelloit autrefois en François cette lotte d'ar- mure Un Heaume , un atmet , une fala'de , o« pot en teftè (C« mots ont vieilli dans noftre Langue. 1 GALEAT0S,5«fci,i ,gaUi,iim. Ce. Aimé d'un cafquc , qui a le cafque en tefte. ^ ' ' GAlEnA, genit. gklênS. f. pUn. Mine de plomb./: CALEOR, la/earis, gUèaïUs lûm, giltirl. Hm. S'armer d'un rïi ^B^ï^^/f?-?/^ '^ cafque, le mettre; mettre le pot en tefte. W,ALkB.ICULUS, genit. ^<,/.ncK/7. m. Snti. Tout de cheveux. "àturVls"''"^ ' '"' ^* >efte./.qui femble eftre les cheveux GA^PrÎÎ,^.' ^"''- S"!'"'^- f. PU". Aloiiette huppée. / *GAl.ERîTfK^""î- ^'''"'"''- ""• ^''"■- ^^ mefme lignification. u/^L.ct^i 1 Ui , ^a/,r.fa , gaLrUnm. P,op. Qui porte fur fa tefte rA^FtT." ''" ?"" ^^ ^'^'^ ^« forme'^de cafque Ir^^ .^ ' ^r""- ^'''"'- ■"• ^'"•'"- donner de peau de befte en forme de cafque. On trouve CaUr.m dans F^nto le Gram ""ve'd'fl' GfandVc:;^™; .^-i.^-i'-'^'W " Galcfo,Fleu- GAi%^I^i'A^' '•■■"'■/'••'■ Voyez GAiButA. de kfâftPn'e'l- Terri'"/: ^'-^; ^'-. La Galilée, Contrée d^^^^^ ^ri:buTo:'n'\iachr"' '-'^- ^'^X.r"-'- '"-- ^- <»= Galfett Fruit d'une d^rof/n'e^ ■ ^"'"- """"«'- '■ '■'■'■"■ Galice. Royaume CÀtLfeox^E, genit. i.lU„âriim, m. pi. OV, Certains .devins . GAL. GAM. GAR .q^ U "dn'^/t:i^q'u°e"^"' ^ "^ *•"■" "'"Ordinaires îtnî I.«Fr^,jo^-. '''■''''""'• ■"•?''"'• '■-/:i-esGaulois,aujourd'hiir ''Xt'^mp'srcéfar^if/-'"'-^ ^^" ^»"'-^- ^"'^ '=ft°i' «iivifée quatrTf Maintenant elle°fe Sî"? ' '^", "-"P^ <*'A"ê"«= «° ce, le plus riche lé lîn^fl'^n'^ P°" '= Royaume deFran- toûs les^oyaume's de'^^^Eufopf' &'„-*', '•= P'-/f-»"^ <*= plus polis._ _ P' ■ ^ "" '" peuples font les GALLIA COMATA, eenit (7,//-- - --/:-, Chevelue , «« la Gaule Tran^; 1 "":? ' ^ ^'"'- ^=' ^^"^' GALLIA SObALPINA , gen"t g?/r'-7,''r'' "^" Alpes. Gaule fous les Alpes, p&^u g/''," An f' '''"': L=« d'huy Le Piémont'k îa'^Lombardie.'^'"^' '"'^"f'"'=' '""°'"- fefe voiT^e'^Ro'bes' Es pî"7- ^' ''f ''^ «^"'' °" ''"»- GALLI C?rCi a L ? /'^''^''"'"'^""à Ancone. '^Le'l'reftrefd'L'JJ^'ia-Cybele""'"''^"*'''"'- "• ^'^ '"'-^- GALLICÀNÛS MÔNS , eerir V;7// - - - . Montagne de la Campanin-jou^rdtrGr.' '" "^ ^'"^• ru^-ai^leslauLf dlrr- '■ ''^ '■'■'°"' '"'^ ^•'^'^-= ^ bots^ ^ '"' '^ '^""P* <*= Pl"y«- Galloches. /; Sa- "?^^^Kcq/St^"'^-^- "• -^"'- --empsdela GALLiCUM MArê, een G^//;.;™"" GALI iri-K: «iMftc ^ ÎA Y^"'" "•"ni. n P/.n. on GALLlbûS OCËANÛS trpnîr /-//•- ^ •■ GÀLUNAèE^-lf •///"-"•■^- "■' • ^"= ?<""'=. ™' volaille./. G-^LLlNÀRlÀ S\*î vï X'"!""'[f'. m. Culum. Ln cocq.ra. „ lourd^î^^^^:^; i:;-. 'î^:--;^^-- ^ c, J. AU. cIS^-^"---^"vo[;l^t"*^""^^ t'irenn^pouÊIlh^V^t"^""^- ■"• ^'-^- Q-"' ="■<'''' "' 'a * WM^A^u';^-f îf"^' î- Ville de« ''cytfe', ïp'peirez GATr,''"" '"""^ '°"""^ '" ^"««» <»«- ''pe''u''p?e?de^Gâlaf""- '^'■"»^"-'''»- ">• Pl- ^- Le» Galates, GALLÔGR^CÏA , genit. Galhgr^ds. {. Liv. Gallogréce .« Galane, Contrée de l'Afie MileuTe,dont la Capulîif eft An- ^hi^k?.]'}^J^\^^' S^/'t-GalMigurù„ m.pl. 5,m4. Peuplesde- GAI ?fK ^"!'°""<"'^. c'eft auiourd'huy La Provence fouSySppa'"'- "■• '"''• ''""'' '*'= ^^ «''"^"'^' =•-■ G^ù.tl'^r' ^^f-^^"^- ™- ^V: Un Gaulois, un François. ^.^ cocq. UnCocq. ^. * Go//, ..«,«,. •£,„,. Léchant dtj. GAMBRiyii, genit.,ç,™4rrô,„„5«. m. pi. T^c. Peuples d'Alt- magne dont la ville eft Hambourg -"auprès a AJC- GAMM.!iRUS, 1. m, J.V. Pu.. Voyez Cammari^s. ' GANEA, genit. ^.i,;,^. f. Ch: Petit trou o« cabaret borene 8c fume & ou l'on ,oue aux dez & aux cartes. Boidd Ueu in famé, lieu de debaocht U de pioftitwioa, ^ e.v- 4o8 GAN. GAR. GANEOM , genit. g^niï. neuf. Ttreni, La raefme Cgnification, 8t Ciceion le (èrt de Canut, arum, n. pi, GÂNËO, genit. gaaeônït. m. Cictr. Qui hante les cabatetsboi- fncs 8c les boucans, ou les boidels. NGARIDËS, genit. Can^aridûm. m. pi. ou GANGAB-ID^, genit. Gmgaridirûm. m. plur. Plin. Gangari- des, peuples de l'Inde proche le Gange , ou eft aujourd'huy le Rojaume de Bengala , qui appartient au Grand Mogol. CONGES, genit. Gilhà, gitrammticûm. Stl-ltal. Des Garamantes. GARG.^NOS, genit. gârgânî. m. Plin. MontGargan o« le Mont SantAngelo, Montagne de la Poiiille. GARGArA, genit. gârgirirnm. n. plur. Plm. Ville 8c Mon- tagne de la Phrygie fur le Mont Idi. *[Gargarido , M , atii , aium , are. Reciter avec affeilation. Vtxrroi dans Namué : Paèmnta gargaridani. C'eft ce que Perfe a e.fprimé dans fa I. Sat. par ces mots : liquida cum flajmate guttur Moitié colluerc ; ou par ceux-ci : eliijuire ir te- Jiero (upplAniare verba palato. h. C.] GÀRGARIZÀTÏÔ, génie. gargam.aiiôn!i. {.Celf. Plin. L'aftion de laver 8c de gargatifer (a bouche. GÀRGARÎZ.ATOS, genit. 5"- Un difcours fait fut le champ. G.^RRJDLÛS, garr:ti.i , gjrriilûr/i. Plin. Babillard, m. babillar- de. /. Qui gazoiiille , qui chante fon ramage , (Parlant des oifeaux. J Qui murmure, (parlant des ruifleaux, icc.) ''Car- ruU liirundo. Virg. La babillarde hirondelle. * Rj^vm garriw. Prop. Qui produit des pierres précieufes on des pierreries. GEMMÔ , gemmai , gemniàvî , gêmmâtilm , gêmmâre. Cicer. Bourgeonner en parlant de la vigne. * Boutonner, en parlant des arbres. Colum. GËMÔ , gcmîs, gër/iiii t gèmiium, gëmcrë. Cicer. Gémir , pouf- fer des gèmiflemens. Se plaindre , déplorer. * Occulté juimt malum gcmérc. Cicer. Déplorer fon malheur en fecret. * ASrc gemëre aériâ cejjabir turtur ah ulmo. Virg. La tourterelle ne cédera point de gémir tu de chanter perchée fur un orme fort haut. Gemere, Parlant des roués d'un chariot mal grailTé, d'un ba- teau trop chargé , & qui femble Gémir fous la charge. ' Gé- mit fub pojultre cymba. Virg. Le vailfeau plie lous la charge. GËMÔNl/E, genir. gemoniariim. f. plur. (On fous-entend Scd- U.) Tacït. Siiet. oiiGëmdiiiî grddiij. m. plur. Pliii. [On appel- loit ainfi à Rome un puits où l'on defcendoit par desddgrez, & dans lequel on précipitoit les corps des criminels , aptes les avoir traifnez jufques-la avec un croc. Ce font les Ou- blietes , dont on parle à Paris , & qu'on dit eftre dans la Bartilie, certaines Folles couvertes d'une Trape où l'on fait tombet ceux , dont on veut fe défaire fans bruit & fans fcandale.] Trahere in gemoni.u. Tacit. Traifiier à la voiiie , ou aux foui- ches_ patibulaires. GÈMURSA, genit. glmûrsS. f. Tlin. Cors, durillon, m. [Qiti viennent fous la plante des pieds , & qui font fouveni gé- mir Se fouffiir ceux qui en ont.] GËNA, genit. gnis. f. Cicer. La joue. /. Et mieux au plurier, GËNyE, genit. genàmm. f. plur. Cuc. Les joues./. *V»ibratut genai. Stat. Qui a les joues couvertes de poil follet. 1- Gen.s. J'iiii. La paupière qui couvre l'œil. GëNAbU.M, genit. O.uabi. ncut. Ctf Ville de la Gaule Celti- que: Quelques wis difcnt que c'eft Orléans, d'autres, Gyen. Tom. I. Fff GÊ- 410 GEN. GËNËALÔGOS, yin-J.\iyt>! , geiiit. geneaiogi. m. Cicer. Geaea- logifte. m. qui foit les généalogies des familles. GËNËR.genit. genii'i.m. Oi. Le gendre, le maii de la fille.»». Cener. Carncl-Ntp. Beau-fiére. m. * Namijue ills duce Mardt- nilis Satrapes regni , natm apud Mtios, rtps gtntr, Ctniel-Nip. Car fous ce Chef Mardonius Satrape du Royaume , ué chez les Médes , beau-frére du Roy. [Car félon Hérodote c 6. Mardonius avoit époufe la foeur de Xerxés.] GENËRABÏLÏS, i'j. »/.&/.& hoc gentrMIe. (Adjeft.) Ptin. Qui s'engendre facilement. Qui a la vertu d'engendrer. GËNËRALlS, is, m. Si. f. Sx. lue gtntrâle. (Adjed^. ) Oc. Gé- néral , univeifel. m. générale, univeilelle. /. GËNÊRALITÈR. (Adverbe.) fi«r. Généralement , en général. Ci.'i^ii.KKSCO, geiieri[cii, generâfché. Lmr. S'engendrer , eftre engendré ou produit. GËNËR.ÀTÎM. (Adverbe.) Oc. Généralement, en général. GËNERATIO, genit. genirat^iiin. f. Plm. Génération. /. GtNËRÂTÔR, genit. gineratirii. m. ùctr. Tête. m. qui a engendré. Eijuorum g/nerntor .yigraZM. Piin. La ville d'Agragas ou d'A- grigente où l'on élevé des chevau,<:. d'iih.KA'ÏXiS, ginirâià, ge'itrâiiim. Cicer. Engendré, m. en- fendree. /. Né, produit. ?n. née, produite./. ^\lI!^0 , geierns , genèrâvî , gener'antrn ^ genërâre. Cic. En- gendrer, produire , enfanter , concevoir., (parlant des fem- mes) GïULRARE. Produire, faire , compofet un ouvrage d'efprit. * Cifm pmr gcticrul/rt ipfc atic^uid j ir componêl. Quint. Lotfqu'un enfiint produira om inventera quelque chofe de luy mefme, & qu'il pourra compofer oh faiie quelque ouvrage. Ce>ieraiuii_ glorin mil!:!. Virg. Par la gloire de faire du miel. GËNËROSH. (Adverbe ) Har. Génereulement, noblement. GËNËRÔSIOS. ^Adverbe Comparatif) Hor. Plus géuéreufe- mcnt,_plus noblement. GËNERÔSÏTAS, genit. gcnerofititîs. f. Colnm. Bonté, excel- lence, vigueur, force./. Genkrositas celcbcruma vino C. Ciar. De bonne famille, qui eft de naiflance, noble, m. Si/. [Cet Adjeftif a au Com- paratif, Gcneri:ior. m, & {. & hoc gtncr'osiii! Et au Superla- tif, Grrii^rôjijiimrij, ^fnero/ifur/ièi, generoJipiïTltim, SneJ.] Generosl'S. cic. Généreu.i, magnanime.»;, généreufc, magna- nime. /. [Parce qu'ordinairement ceux qui ont de la naill'an- ce font plus géneteu.t que les Roturiers.] Generosus. (larlant des vins & des arbres.) Excellent, fort. Kl. excellente, forte./ * Gcnrtofx vim. Colpun. Vignes d'un bon complant , qui font de bon vin. '^Gcnnofhm vinum. Hot. Du vin fort Se bon. * Gtnemjte arborei. Calum. Des arbres qui portent de bon fruit. GËNËSIS, yhi7i;. genit. jcnfji'j. f. Juv. Suet. Nativité./, le point de la naiflance. GËNETHLÏàCOS, genit. iemihlikc't. m. .AulGell. Faifeur o« tireur d'hoiofcope. m. qui drcfl'e un o» une horofcope. GÊNÊTHLIÛLÔGIÂ, >s«!6xK^c>-a. genit. genahUSUgU.i. Vi- t>KV. l7cnetlilioIogie. /. Science qui rend raifon pourquoyl'on peut fçavoit par les Aftres le pjûe & l'avenir , fondée lur la naiflance ou fur la conception des hommes. Horofcope. m. mieux que. /. on Prédiftion. / GËNEvA, genit. Gën'ev.c. f. Celf. Genève , Ville de Savoye à l'embouchure du Rhofne, prés le Lac de Genève. GËNJALlS, il, m.Sxf. & lioc^ gctuâlë. (Adjeû.) Juv. OviJ. De divertiffement , de rejoiiidance , qui eft propre pour Ce divertir. * Diti gemalii. Juv. Jour de divertillement ««deré- joùillance. Leihu getiinlis. Cicer, Lit nuptial, m. GËNIÂLixËR. (Adverbe.) Ovid. Avec réjoiiiflance, parmi les diveitifleraens. GËNÏCÛLATÎM. (Adverbe de Genlculum.) Plin. A chaque neud. CHNlCtlLÀTÛS , gini.ulâii , genicutitûm. Cicir. Noiieu.\. m. noLieufe. /. Plein de neuds. m~ pleine de neuds. /. qui a des neuds, (Parlant des bleds ou de la tige de quelques herbes.) Genicuiatus , !. m. Viir. Signe Célefte , lemefrae que Engo- NASI. Voyiz. Engonasi. CÊNICÛLÛM, geuit, ^tn/dV/î. n.piin, Neud, m, qui fc uouve •GEN. aux tiges des herbes & au tuyau de bled. GËNiSTÂ. genit. gimftt. f. Vng. Geneft, m. [Arbrifleau tou- jours verd dont on fait des Balais. U produit une fleur jaune, qu'on confit comme les Câpres.] GËNlTALlS, is, w. & /. & hoc gemiâlê. (Adjeft.) Virg. Géni- tal, m. génitale. /. qui a la vertu d'engendrer , qui lert à la génération. * Corpora ejuatuor geuitalin. Ovici. Les quatre élé- mens qui concourent à la produdion de tous les Eftres *P,ir- les génitale! corporii, Lmr. Les parties du corps qui fervent à la génération. *G'iiitiilia fimma, Vtrg. La femeace pour la génération des animaux. Geiiitat's hora, tempas génitale. Ovid. Le jour de la naiflance, ■* Geniialia arva. Ovid. Le pays natal , le lieu oii l'on eft né. Ceniialis mundm. SU Jt.U. Le monde oii fe font les géaé- lations. *GËNITALË, genit. genitâli'i. n. Plm. (On fous-entend Mim- hnim) Le membre viril eu la partie des animaux pour la gé- nération. GÈNITÎVCS, genittvii , genitivûrn. Sueton. Qu'on apporte en naiflant , qu'on a dés fa naiflance «m en venant au monde. * Gciiiiivx noix. Suet. Signes qu'on apporte en naiflant , fui quelque partie du corps. GeniiivHM Aomai. Ovid. Un nom de famille. J*GËN1T1VCS , genit. gennivi. m. (On fous-entend Cafits , I parmi les Grammairiens.) êiumt. Le Génitif, m. fécond cas ! d'un Nom. ] GËNÏTÔR, genit. geniiôrïs. m. Cir. Père , qui a engendré, m, I GËNITRIX, genit. gmtnliïi.f. Ovid Mère, qui a engendré./. GENirURA, genk. gtniiFin f. Plin. Génération./. j GhNiTuRA. Suit. L'alîre qui préllde à la naiflance. i GËNÏTÛS, gèniiâ, gènïiiir/i. (de Gigno.) Ovid. Né, engendré. ! m. née , eiigeiidiee. /. GËNiOS, genit. genii. m. Hor. Le Génie on le Dieu qui pré- fide à la naiflance de chaque particulier , félon les Payeus. Noftre bon Ange on noftre mauvais Ange. GfNiLs. Plant. Son Dieu ; Aiuli les Faralites appelloient ceux qui les nourtiflbient. Kf^ Hic guider» mchorem gcnit'.m tttum non fncies. Plant. Tu ne changeras pas icy ton deftin , tu ne feras pas ta fortune meilleure , tu ne t'y divertiras pas davantage. ^d genium meum miiliiim fapii. Plant. Vous eftes fort de mon gouft ou félon mon humeur. indulgêre gcnio. Perf. Se divertir , fe donner du bon temps , pader agréablement le temps. Curare genium rnero. Hor. Se divertir à bien boite. Defraudare genium fuitrii j Beliigerare cnrn geniii fuii. Ter. Plaut» Épargner fur fa bouche , fe retrancher le nécelTaiie «» s'en priver. Malè volente genio natiu. Plaui. * DU: iratii genioque flnijlra natu!. Perf. Ne ayant la fortune contraire, en dépit des Dieu.ic. G^'^Ù, gèn'il y génitif génhiem , genërë. Vair. Lucr. ( Ce verbc eft vieux , excepté m Piéterit & au Supin qui font donnés au fei\>eG:g'io.) Engendier, produire. Voyez. Gigno. GENS, genit. giniis. f Cicer. Une Nation. /. Gens. Octr. Race. /. Qui contenoit plufieurs Familles diftin- guées par quelque furnom. Viin.im gentium fiimus ? Cicer. En quel pais fommes-nousî ou fommes nous ! ^Niif^iiam gintium. PUut. Ter. Nulle part. GENTIANÂ, genit. gentiâm. f. Celf. De la Gentiane, herbe. _ GtNTÏCOS , ^(«(iVvt , gcnlicTim. Tacit. D'une Nation o» qui luy appartient. * Genlico more. Tacit. Selon la couftume de la Nation. GENTÎLÏS, ;■;. »».&/. & hoc gcm'ilë. (Adjeil.) Suet. D'une Nation ou qui la concerne. Gentuis. Cieer. Qiii eft de la mefine famille , & qui porte le mefme nom. GENTILÏTAS , genit. gemiliiâth. f. Cie. L'affinité entre les perfonnes d'une mefme race ou famille. /. [tj* Cinnamomo proximn genJtlit.u erat. Plin. 11 eftoit de la meifnC efpece que le cinnamome. ^ GENTÎLÏTÏÛS,;;«i(i;;i;i, gtiitilUîûm. Cicer. Qiii appartient a toute une race on famille. * Gentilitia nomina. Lm. Noms de famille. * Centilmum hue itli, Plin-J»», lia cela de fes an- celhes an de fa famille. GEN. GEO. GER. G6Kiii.mus. Cicer. D'une nation. GliNO. (Neutre Indéclinable au Singulier, mais il » au îlutier Gè'ntM, ^èiiitnrn y gèni'ùus OU genifùiti. n. plur.) Cicer, Le genou, les genoux. * Gmu /ulimiiterr. Plin. Mettre un genou enterre, s'agenoiiiller. * ^ticm td grniin acàdcre. Cictr. Se jettet aux genoux de quelqu'un , fe profterner devant luy. GËNUA, genit. Gtnn.F. f. Strab. Plhi. Génes, Ville d'Italie, Républicjue 5c Capitale de l'Eftat de Génes, fur la met Mé- diterranée. GËNÛ.^LIA, genit. ^««J/iBCT. neiit. plur. Ovid. Les genoiiil- leres. /. [Ce qu'on met Tur fes génoujt pour les couvrir.] GËNCARIOS, genit. .ç'ik.îi'iï. m. Cic. Pièce de nionnoye qui fe failbit à Gènes , marquée au coin de Cefai ; comme nos Lo;iis, ire. GëNOÎ, Prétérit de GrGKO. GËNÛÎNË. (Adverbe.) cker. Sincèrement , avec fmcérité , fans déguifement, naïvement. GËNOîNOS, x""<""'> i'""""""- 'Anl-Gill. Naturel, m. natu- relle. / Qui ell félon la nature. C^v.\jiHi denici. Cic. Les dents machelie'res , les groflès dents. Vj' GenmnK?n frangire tn aitqtio. Pcrf. ou Geiiuiiio ati^.'ifm rodere. P!rf. Déchirer quelqu'un à coups de dents , tu par des mé- difances. tS" Cenninum aiiiarc. Juv. Remuer les mâchoires. Faire feu des dents , (comme l'on parle populairement de ceux qui mangent avec avidité.) GËNOS, genit. ^^nf ri;, neut. Cic. Race, famille, f. *Ginm bona nàtiu. FlaM, Né de bonne famille. Le contraire eft , *Gtncri malo iiaitu. Oc. Qiii n'eft pas de bonne famille. *G(- ntrii grati tfl. PUut. Il eft d'une famille reconnoilTante. Génère fum et proximtts. Terent. Il n'a pas de plus proche pa- ient que moy, je luy appaitiens de fort prés, Cenus bumMum ou harmnum. Cicer, Le genre humain, les hom- mes. * Dum homiimm ^enns erit. Cicer. Tant qu'il y aura des hommes fur la terre. Genl'S Thcbanam. Plant. La nation Thébaine, les Thebains. E/l gsiiiii bomiiwm , qui. Ter. Il y a des gens , il y a des perfonnes, qui. GtNt;S. Cicer. Genre, m. qui contient fous foy diverfes efpéces. In gênera digerire omne jus civile. Cicer. Partager le Droit Ci- vil en divers titres. Genus. Sorte, efpéce, manière, façon./. * MiitiiificentiJ[imi tm- nis generis ludi. ^fion-Ped. De toutes fortes de jeux Si très magnifiques. '*'çy£latis degendA fibt gcnus conf.ituere, Cicer. Choifir un genre ou une manière de vivre. * Orationts aiit Alicjuid id ginm OU hujus <^enetis fcribere. Cicer. Compolèr des harangues , o» quelque chofe d'approchant. * Génère nova iiierarum mi. Cic. Se fetvii d'une nouvelle manière d'écrire des lettres. GËNOSOS. r.ey: ou GËNOSCOS , genit. Gèniia. m. Liv. Fleuve de Macédoine que quelques uns appellent La Vajuila , ou Arzenza. GËOGRÀPHïA. yia^yfu^i-j. , genit. géographie, f, Cicer. Géo- graphie /.La defcription de la terre. GÈOMËTR.ËS. yacfAÎTfiiç , genit. geomcIrS. m, Cic. Géomètre, qui fçait laGéometiie. m. GËOMËTR.1A. yiatxiTfia., genit. geometrîS.f. Cicer. La Gèo- mst'ie. /. la fcience de mefurei la terre & les autres corps céleites. GEÔMËTRICË, genit. geometrïc'es. f. Plin. La Géométrie. / la_ fcience demefurer la terre, ire. GËÔMÉTRICUS, g^tornetriciiy geùmeiricUrrt. Plin. Géométrique. m. &/. de la Géométrie. *Difcere Geomitrica, Cic. Appren- dre la Géométrie. GËORGÎ , genit. GeorgôrSm. ta. plur. Plin. Les Géorgiens , Peuples d'Aue. GËÔRGICA, genit. neorgiarUm. n . plur. fiV^. Livres desGéor- giques, qui traittent de l'agriculture & de la vie champeftrc. [Virgile en a fait quatie Livres qu'on appelle les Géorgiques de Virgile i i rr oi GER. 41 1 GËORGICÛM CARMEN genit. georgicl cârmïnïs, neut. Col, Pièce de Vers touchant l'agriculture. GF.RANÏ.4. genit. Geranl^. f. Pl,n. Pafova, 0» Sidarifo , Ville dans la Moréc. GËRANITËS. yîfnhn; , genit. gerariitx. m. Sorte de pierre Prècieuie qui lire fbn nom du coû de la grue. GERANIUM. 5sfa»iov, genit. ^frdnn. n. Plm. Bec de grue, ra, herbe allez femblable à la ciguë , & dont les feuilles font plus petites. GtRÂRlA, genit. gerarin. f. PUut. Serrante qui porte les pe- Jits enfans entre fes bras. GERGÙBIA, & GERGÔVÏA, genit. Gergovii. f. Csf.StrMmn. Gergovie , Ville d'Auvergne. Quelques Auteurs veulent que ce foit aujourd'huy Clermont en Auvergne , d'autres difent flue ceft Moulins, Ville Capitale du Bourbonnois. GERMANË, (Adverbe.) Cic. En frère, ftaiernellement. GERMANl, genir. Gtrmaiioriim. ta. plur. df. Les Germains, aii)ourd'huy Les Alemaads. GËRM.ANÏÀ, genir. Cermanix. {. df. Tac. Plin. La Germa- nie, aujourd'huy l'Alemagne. GERM.ANiCÏÂN'ÛS, 5«i-/>,i/;i'.;«>,,t , gcrmanic'iâmmi. Suei. Qui fervoit en Germanie, (Soldat qui y fervoit & qui n'en étoit pas.)_ GERMANICUM Mare, genir. Germ,vuct mârït. neut. Plin, La mer d'Ajemagne, on la Manche du Nord. GERMANITAS, geait. germanitàii'i. £. Cic. Parenté , proximi- té de fang. /. GERMANitOS. (Adverbe.) Non. En frère, fraternellement. GËRMANUS, gcrmanâ, gtrmânmn. Ter. Comme , ^s'; le m ger- mant loco fimpir hutiHi. Ttrrni. Si je voui ay roûjours aime comme mon propre frère. * Germanm frater. Cicer. Frère de père 8c de mcre, propre frère. * Geyni.^na foror. Citer. Sœur de père ïc de mère , propre foeur. (On trouve cependant Ger- nMiiaforor, dans Cornélius Nepos , pour dire Une fceur uté- rine , fœur de mère feulement & non pas de père. Germanus. Ciur. Semblable , qui approche fort d'une chofe. w. & /. Germanus aticnjus aufloris. Cic. Qui approche fort d'un Auteur. [Il fait au Cupedunl Girmin'ifiïrm! , gerni.inifsimri , germunifù- miim. Cic.} ^GermaniJJlam Stoicis. Cicer. Fort femblable au;J Stoiques. G'RMANus. Cicer. Vray , véritable, m. vraye i véritable./ Cerm.ini .jiit'ici. Cicer. Les vrays Grecs. * Germant Gricti. PUut. La vraye Grèce. GERMËN , genit. germ'inU. n. Virg. Le Germe d'une graine qui poulTe, ou le lejetton ou bourgeon d'un arbre qui poulie au prinremps. GERMINATIÔ, %ZXM. germinaiïinh.î.Colurr>. Produftion d'ua germe 0» d'un rejetion. /. GERMINÂTUS, genit. ^fraiiiâiâ;. m. Vitir. L'aftion de ger- mer & de pouflèr. GERMINÔ , germhiTis , nermhilivl , germïn/tiûm .germïnâre. Plirh Germer, pouifer, boutonner, (parlanr des arbres.) GERNË, genit. Gimes. m. Plin. Il Lago di Varano , Lac au Royaume de Naples. GËRENS, genit. gerènui. omn. gen. Hor. Faifant. Qui a. * Sui negotii bené gtrens. Cic. Faifant bien fes affaires 0:1 fon compte. ■* ^nirnum (ereni Tiirilem. Virg. Qui a un grand courage ou un courage ma'lle. GËRÔ, giris,gèfsi, gêjlûm, gërêrë. Cicer. Porter. ^Gerere vin- cla. Ovid. Porter des fers. Eftre chargé de chaifneso/?»ci.M<.», ^£»«. 0«r. Manier les aftaires 'i^^^^S^^rf^^^^-Faire le phUofophe . vouloi. |^ fer pour philo'fophe.^ Se m InrU.r,.. Cu. Se portcr pour he_. litier. » PfrAf. Our. Se comporter en homme perdu, eo débauché. r^la oaroift Pm /f cent «i//.M(fm 7«««i^m i^c «j. C/itr-. cela paroi" utile. 0» la chofeparoift avantageufe. mue , 0» la <.">/ r oK^ïr à oueltiu un. * Monm gereri Ge^bRE wo«?» d/'i-«'. Ci'- -• ^-- ^-^^'"i difeur de rien. ^.. Q.ui dit des folies , des impertinences, des n.a.fertes , des for- rpIûtûS genit. ihuR. m. Hor. Portefaix, crocheteur »-. GËRONDÂ,^gen. G,rr,«/,rm«. a. 5« f'-'-.'hv. Le lieu mefme ou 1 onfe failott poi ter. Une allée , une prornenade, une galerie. / ^ter ™'' '^'/''""■'- ^""-^ "^"^^ ^ ^'1' ^'"rh;ife à bras GËSTATÔRIUM, genit. S'/'"»'"-"^"^- ^""^ Cha.feabraf, GÊS^M^r'^n^î: ;:^...T.^. ^ r.. K.. Qp. porte quelque GÉs?^. f.^!'^;^' S^- ^- Q^' ^'^ft ^>' ^°"" "^-^ * rlsTÀTOs" "genit! ^«-5^. m. Plin. L'aftion de porter k »Ltp^« •>!^°'Li..»-. totcranu PKn. Elles ne fouftrent gI^iÏ^AMA^^: W^. r^^^G..^omedienne, qui fait des geftes fur le Théâtre ^ Une bateleuse ;. GESTICOLÂTIO, genit. ?'/''"'''''°"''; ^' ' f ,3 j fc„t ) (dont le. Comedkns accompagnent ce qu ^f^"^""'^' „i„,j. GHSTICOLATÔR. gem'- ^':/^'""'"°"^^-X"i dTt Ba e- teut , Comédien qui exprime par geltes ce qu 11 u". leur, baladin. /«. ., _ n- „1-- ç,.,t GES. GET. GIB. GIG. GIL. GIN. GIT. Gefticuler, animer pat geftes ce qu'on dit. GKSTlÔ, gemt. pfi:i"is. f. Comme, Nigoui grjlio. Cuer. La conduite d'une affaire. G{.STIÛ, iîjii!, fijiivi y gê/?ïi! GiANs. f. iallHJl. Comme, C^lant^pliimhea. Lucr. Balle de plomb. GLaNCm , genit. glanl. n. eim. S. Remy, petite Ville dam la Provence. '^i::^n'^-^' g'^'iit-/'^^'''. f. Cicer. Grève./ gravier, menus r-T  n eî' 'ï' 'î"' "ou^'ent fur le rivage de la mer. r^r ÀD tRh^c' S^""- i'""''"- f- P'""'- Menu gravier, m. tjLAl^.t(JSU S , g!areom , glareô,i,m. Liv. Plein de gtéve «» de gravier, m. pleine de gravier. /. GLÀSTÛM, genit. gUjH. n. PIm. Gucde .« Pallel. m. Herbe dont on fe lert pour teindre les laines. GLAUCINÛS, gUMtaà , giaùcinûm. l.iart. Couleur de verd de mer. GJLAUCIÔN. yKtii-Mi. genît. glaûeU. a. Plin. Herbe dont les leuijlesredemblent a celles du pavot. GLAÛCOMA, j-^ïMiiy/ï. genit. glamimiiïs. n. Plin (Mais dans PJaute ce nom eft du féminin genre 8c de la première Declmailon.; Maladie de l'oeil, lorfque l'humeur criftalliuc devient de couleur de verd de mer. GL AUCOS , ghu a , ilaHumi. Virg. Verd clair ou meflé de blanc, commejes feuilles des faules , oh Verd de mer. GLaOcUS , genit. Glaiicî. m. Sirabon. Ptm. Abafcia , Fleuve de Iji Colchide. GLAUX, >Aai^. genit. glatiTi,s. genit. glechonujc. m. Colum. VilJ de poulior lauvage. GLEss.ARIA, gen Glefarix. f. Plin. Strand s» NortStrand. Iflc de la Manche du Nord. GLESSARI/Ë ÎNSCL/E, genit. Gleff-ariUrûm infulHrùm. f. plur P/"). Ferre «« Farre, Ille de l'Océan Septentrional. GLËSSUM, genit. glifsi. neut. Pt,„. Ambre qui fe trouve dan» les nies de la mer Septentrionale, m. GLEUCINÛM ÛLÊUM , genit. glcûcinl Stèi. n. Cottim La pteniicrehuile qu'on tire des olives fans les preffer. GLIRARIUM, genit. gliraril. n. Varr. Lieu ou l'on nourrit des Loirs. GLIS , genit. gllris. m. Varr. Un Loir, Sorte de petit rat qiû aime les bois. CLÎSCÙ, glifiii , gtifcirè'. Cic. Liv. Tacit. Croiftre, s'accroip. tre, s'augmenter. * G lifiere numéro. Tacii. Croiftre en nom- bre. * Cl^fienie m dus feditionc. Liv. La fédition s' augmen- tant de jour en jour. Muiui jurA cjuotit! glifcai polejlai. Tacit. Que c'eft régner pré- cairement quand leur empire ne s'étend que fur les chofcs permifes, (parlant des Minillres d'Etat.) Giibco. Engraiflèr, devenir gras. * Quibui terra glifceri videtur. Colum. C'eft ce qui engraiflé la terre. GLùBOR , j/ot.ïrij, glcb.r.ûi liim , glibâû. Plin. Se former en rond , comme une boule. GLÔBÔSrjÀS , genit. gUbofijitk. f. Macrob. Rondeur. /. GLOBOSÛS, globoia , gtiiboiHm. Cictr, Rond comme une boule OH un globe, m. ronde. /. GLObOlCS , genit. glSbuli. m. Plin. Petite boule. / Pctie globe, m. GioBuii. Var. Petites boulettes de pafte, que les Anciens fai- foient cuire dans de l'huile. GLÔBÛS, genit. globi. m. Citer. Une boule, un globe. '> Gloti lan£. Htrai. Des pelotons de laine. * FUmmarum gUbos aitol- lit •yî.ina. Virgil. Le Mont Etna pouflè , eleve en l'air des tourbillons de fl^'.mmes. * iangnims ghkoi vomit. Ovid. Il vo- mit, il jette des grumeaux de fang. GiOBus atmaiorr.m. Ln>. Un peloton de gens de guerre , un bataillon , un efead;on , un corps de garde. Une efcadre ( parlant de vaifliaux fur mer. ) + gMhi icjuiium. Ctf.. U» fffi gros, 4H GLO. GLU. gros de Câvaletie. * ChliM navium. c*far. Une efcadre de vaifleaux. GtoBus. Vil-Paterc. Un tas, une multitude de peifonnes. GLÔCIÔ, x^icïs, gliâri'. Varr. Glocer, comme les poules qui veulent couver, au lors qu'elles conduifent leurs pouffins. GLÔMËRAMËN , genit. glomtrâmin!!. neut. Lucr. Amas, monceau en rond , peloton, m. GLÔMËRÂTÏO , genit. gUmeraum'ii. f. Plm. * Mtllis altcrns crurum explicalu glomeratio. Vlin. Fas redoublez, (parlant d'un cheval qui va l'amble. ) GLÔMËRÔ , ^ISmërîis , glUmêravi , glamè'rârfim , glSmerUre. Oviii. Dévider par pelotons , mettre par pelotons du fil ou de la laine. Glomfro. Vnr. Virg. Amaflci en rond oM en peloton. PS" Venlus incendia glamerai. Vir^:l. Le vent poulie des tourbil- lons de flammes. M^'ium gUmerart btllu. Vhg. Amaflèt quelques troupes pour combattre. CLÔMÛS , genit. glomUns. n. Dont on trouve feulement Gh- mrre dans Pline. Il eft plus feur de dire, GLÔMOS, genit, glaml. m. Var. Peloton de laine o» de fil. m. GLORIA, genit. gUrU. f. Cic. La gloire. [ Ce mot ne fem- blc eftre ulité qu'au fingulicr; cependant on trouve dans Ci- ceton ClnrU dijpares. Et dans Tacite Veteres Galtorttm gtorias. "^ Et dans Tlaute MiUs flmus glanurum , Un Fanfaron.] *^- ■vidiar gtartf. Cic. Plus avide de gloire. ♦ in glani ejfr. Plin. Avoir de la gloire. GLORÏÂBUNDOS, ilorial'inàâ, glorlubUndiim. ^vl-Gill. Qui e(^ tout glorieux d'un bon fuccés, qui s'en glorifie. GLÔRIÀNDÛS, glcriÀndà, giariinium. CUer. Dont on fe doit g[orifier. GLÔRTANS , âniis. com. gen. Ck. Qui fe glorifie. GLORlATlÔ, genit, g'.orUlîinïs. f. dur. L'aftion de fe glori- fier. Vanterie. /. CLORIÔlA, genit. glorioU. f. Oc Une légère gloire, uu peu de gloire. GLORIOR, gloriâris, gbriâtîés sûm, gîariârî. ^liqitn rp, onde re itliejiii, ou in rc aliijuâ. Cic. Se glorifier d'une cliofe , s'en faire une gloire , en tirer vanité , le vanter d'une chofe. ■* Vtth ! x^oriare evini(fe ex [eineniiÀ. Ter, Mais n'eft- ce point une vanité que tu te donnes, c'eft à-dire, tu te vantes faul- fement d'avoir reUfll , tu dis cela par vanité. CLÔRIÔSE. (Adverbe.) Cic Glorieufement , avec gloire , avec honneur. [ Cet Adverbe fait au Comparatif, Ctiriostiis. Et au Superlatif, Glôr'toiïfùmè, Cic. J CLÔRÏÔSÛS, ^/onôji', «î/oriaji-M, Cicir. Glorieux, w. glorieu- fe. /. digne ae gloire 8c d'honneur, m. &i.f. * Nihd giono- fum îiiji iittiim. SnUfiJK * Semper vifam eft gtortofum cfnod tuttf- fimi'.m. PAirrc. Les moyens qui vont à conferver l'autorité , pourveu qu'ils foient furs , font réputez honnefies Se légiti- mes. ( en matière de Politique. ) GioRiosLS. (en mauvaife part.) ciccr. Glorieux, fier, fupet- be , orgueilleux, w. glorieufe , fiéte , fuperbe, orgueilleu- fe. f. Rj» Cloriofiis miles. PUut. Un foldat fanfaron. [ C'eft le titre d'une des Comédies de Plaute. ] GLÔS. f. PUm. ( Dont on ne trouve que le génitif plurier CIBrïûm de tous les cas obliques. ) La fœur du mary , la bellefœur. GLOSSARïA , nrom. n. pi. Gril. Cercueils, m. Bières. /. GLÔSSËMÀ, yKùùTni/m. genit. gloffimatls. n. S«»)t. Suet, Un mot peu uGtè , un mot rare. GLÔSSÔPËTRÂ, yi.ur^oTrÎTfi.. gen. ghjfopétr^. f. Plm. Pierre qui a la figure d'une langue humaine. GLOtA , genit. f.lii'e. m. Tacit. Cluyd , Fleuve d'Ecoffe. GLÔTTlS , yyMrlit. genit. glitiidis. f. Ptin. Oifeau qui a une langue fort longue. GLOBÔ , gti-.tis y glûOirè. CAt. Varr. Ofter l'écorce , peler un arbre. GLUmA, genit. glûmjc. f. Var. Petite peau qui couvre le grain de bled. GLUTEn_, genit. ilûtïn'ii. n. Plin. De la colle , glu. /. GLOTINAMËNTOM, genit. çlitunamiml. a. Plin. Ce qui eft collé. Colle , foudure. /. GLÛTÏNÀTOR, genit, glimntu'orii. m, Cic. Colleur, qui col- GLU, GLY. GNA. GNI. GNO. leenfemble. m. GLUTlNÔ , glhûnis , gtûii'nSvî, glûtïnitHm , glUthân. PHn. Coller le bois, fonder le fer. là' Glutinare vulniii. cJf. Confolider une playe , la fermer fajre reprendre les deux lèvres. * GL\JT\tiOSijS , glMindsH, gluiinimm. Celf. Gluant, vifqueux. m. gluante, vifqueufe./. qui tient comme de la colle. GLUTÏnOm, genit. ^/xt/nî. n, V:t>. Plm. De la colle, de la foudure pour les métaux. GhîlTlÔ, gliitii , glFitlvl, glûtltûm, glSitrë. Plaur. Jhv. En- gloutir, avaller. (Cj* Glutire voccm, Phn. Manger les paroles. * [Glvto, ou Glutto , lignifie Glouton, avide. Les Glof- ks : Cluio , xai|Mt(ç>@-. Cùnta , M>C@- , Aa/^Mpj,®-. L. C] GLUTTOS, genit. .s/«i(î. m. Perf. La gorge./, legofier.m. ♦ IGluuo forlirre falivam , Perf. Sat, V. vf. ri2. avaler fa fali- ve. LesGlofles: Gliittu:, Spyx&'. L. C] GLUTOS, gluiâ, glûiûm, Cathl. Bien uni. m. bien unie. /. (en parlant d'un champ ou d'une terre oîi l'on doit planrer de jeunes oliviers.) GLYCÏRRHlzA, yMK.VfU^at. glycyrrliizje. genit, f. Plin. De la té^lillé ,_iacine médicinale. GLYCYRRHlZÎTÊS , yhvmfp:^iT)ic. genit. ghryrrl,iz.iu. m. Colum. Du vin de régliilé , ou l'on a fait tremper de la ré- glifie. GLYCYRRHiZÔN, genit. i/^cyrr/ilz.?. neut. Plm. Le mefme que GiïCïRRHizA. GLYCYSÏDH , yhuKuMit. genit. glycp'idit. f, Plin. De la pivoi- ne , herbe. GNAPHALIÔN , yva.(f'hjov. genit. gnaphatilî. n. P/in. Herbe qui a des feiiiUes blanches & molles, dont on fe fert au lieu de bourre. GNARÏTAS , genit. guaritâiïs. f. Saltnjl. Connoiflance qu'où a desjieux Se des chofes. /. GNÂRURIS. PUut. Voyez Gnarus. GNAROS , gnarii , gaâriim. ( Avec le génitif.) Cicer. Qui fçait, qui connoift. ^ Gnarus fum loci hnjits. Plant. Je connois CC lieu-là , j'en fçay la fituation. Gnarus. (Avec le Datif de la perfonne.) Tncit. Connu o» fceu de quelqu'un, ni. connue , fceuè. /. * Gnanm id Téerio fini. Tacit. Ces murmures n'cftoient pas inconnus à Tibère , il en eftoit averti. * Sji'd gnarnm diici. Tacit. Gerraanicus en eftoit averti, le fçavoit. GNÀTA , genit. gnâtJ. f. Ter. Flaut. La fille de quelqu'un. Coj'ïs.Nata. GNÀtOS, genit. gnâù. m. Terent. (Pour Natus.) ufitè dans les Poètes. Le fils de quelqu'un. * Committcre gnatam fiiam uxoreru. Ter. Marier fa fille. * M^vifit huic unicus gnatus demi. Ter. 11 ne luy lefta que ce feul fils. * t/£tM gnati non eli ad prxcepta. Cicer. Mon fils n'eft pas encore capable d'inftruc- tiqn. GNAVlTËR. ( Adverbe. ) Lh. Horat. Diligemment , avec grand foin. GHAWOS, gnâvâ , gnâvr.m. Plaut. Diligent , foigneux, vigi- lant, rit. diligente, foigneufe, vigilante. /. GNIdOS , genit. Cnidi. f. Ovid. Ville de Carie , oîi eftoit la célèbre Starué de Vénus , faite pat Prjxitcles. GNOMON, yydium. genit. gnomonïs. m. Vnr. Gnomon, m, (Ce mot fignifie Connoiflcur on qui fait connoiftre.) [Il J a deux fortes de Gnomon , l'un eft Géométrique , qui eft l'Equerre , l'autre eft Aftronomique , qui n'eft tien autre cholè qu'un Stile planté petpendiculaiiement fur un Plan, qui marque les heures d'un Cadran au Soleil Se les hauteurs des Signes. J GNÔMoNlCË , genit. gnomonîcès. f. Vitr. La Gnomonique. [L'art de connoiftre par le moyen des ombres non feulcinent les heures, mais auflî la divcrfitè des Climats, & les éléva- tions du Pôle. ] GNOMONICÛS , gnomonhâ, gnomo'iS'ct'im. Vitr. GnOmoniquc. GNOSSUS, genit. gnôfs't , & GNÔSÔS. f. Strah, Plin. Ginola, proche le mont Ida dans la Crète , d'autres l'appellent au- joiird'huy Cuftel Pediada. GNOSSIÀ REGNA, Vir^il. Le Royaume de Crète ou de Candie. GN5S- GNO. GOB. GOM. GOR. GOS. GOT. GRA. GNÔSS! ACOS, <ï, 5)n. Oxiiii. De Caftel Pediada. GÔBIO, genit. ^otrenij. m. Colum. Un Goujon, m, petit poif- fon._ GÔMORRHA, genit. GSmlrrhx. f. Plin. Gomorthe, Ville de la Fentapok, qui fut btûice par le feu du Ciel. GÔMFHOs, y /j.^®'. genit. ,q,cmflil. m. Siat. Va pieu. xi. GÔRDÎT.'iNUM, gen. (^arditim. n. P/i». 11 Capo Monte Fal- cone, Piomonroiie de Sardaigne. GÔRDUNI, genit. CorJi.•< GORGADËS. f. pi. Plin. Les Iflcs Gorgones, Aujoujd'huy , Les llles du Cap Veid. GÔRGON , genir. Uirgonïs. f. Cuer. Médufe, dont la telle eftoit entourée de ferpeus félon la Fable. GÔRGÙNA, genit. dmont. f. Cucr. lallas , aiufi appelle'e, parce qu'elle avoit fur fon bouclier la tcfte de Medufe coéf- fee de Serpens. GÔRGoNlA, yofycvix. genit. goigùnii. {. Plin. Corail, m. GÔRTYNA, genit. ^oi-rj/w. f. Ovi,i. Gottyna, Ville de Crète 0« Candie. _G0SSAMP1NCS. ^03-5-a'/[/7r/»@-, genit. ^ojjampnil. f. Piin. Ar- bre qui porte une elpece de coton , dont on faifoit de la toile. GOSSiPÏÔN , ycTO-lmci. genit. gojfif'i'i. n. Flm. Arbriflèau qui poitele coton. GÔTHI, genit. CSiliôiHm. m. pi. ^uf. Les Goths , dont le pais s'appelle Gothie , ou Gothland , Contrée Septentrio- nale. GÔTHINI, genit. GStliliwrûm. m. plur. Tac. Gothiniens, Peu- ples d'Alema^ne ; ils habitoient ce qui fait aujourd'huy par- ti* delà Silehe. GOTHUNI, genit. f^athiinômm. m. plur. Clmid. Gothuniens, Peuples de la Sarmatie Européenne , compofez de Goths & de Huns. GRABATOS, XfàCCaT®'. genit. srâbâi'i. m. Cictr. Grabat, m. couchette. /. GRACILÉNS , genit. ^raclHniHi. omn. gen. N^v. Maigrif- fant. GRÀCÏLENTÛS , iracilcnlâ , graciliniUm. Enn, Maigre, m, &.f. GKAC\L£SC0, gracilifcSs , gracilefcè'rè', Plin. Devenir maigre, maigrir. GRÀCILIPËS, genit. graiiUpèdii. omn. gen. Ptir. Qui a les jambes grellcs, & comme des fufeaux. GB.AC1L1S, u. m. & {. à- hoc gracih: ( Adjeft. J T,r. Grefle, maigre, menu. m. grefle, maigre, menue./. * Dtnrjfis h«- mertiejp, vinlio feSort, ut grnuiii fitnt. Iir. Les épaules ab- batuës , le fein lerré , afin qu'elles foient de belle taille «m d'une taille dégagée & libre. Gracuis liber. Mart. Un livre qui n'eft pas gros. Cracili iiuclto glani. Plin. Un gland qui a un noyau fort petit. Graciles vindtmix. Ptm-Jm. De maigres vendanges , lorf- qu'il n'y a pas beaucoup de raifin. GJR-AClLlTAS , geaii. gra.ilnâiis. f. Cicer. Maigreur./. \ù- Gracuitas fljl,. Siamt. Manière d'écrire lîmple & fans ornemens. GR.AClLlTUDO, genit. graciiitûilinïi. f. ^xiitt. Maigreur./. GRACULUS_, genit. grAculi. m. Var. Plud. Efpece île Cor- neille qu on appelle Choucas. Ce n'eft pas un Geay félon la traduction du fçavant Iraduûeur de Phèdre. GRADARIuS ËQUCs, genit. gradhril ccjur. va. Var. Un Che- val , qui va bien le pas , qui ne trotte poim , qui ne fecoue point Ion homme, qui va l'amble. Gradarius. Sin. Qui ne le précipite point en parlant. Qui pè- le fcs mots. ( U parle de Ciceron. ) Qui s'écoute parler GRADATÎM. ( Adverbe. ) Par degrez, „« comme pat de- g'S^' - . _ GRADATÎÔ , genit. gradaticnh. f. Vitr. Les Dcgiez , ( dans les Théâtres ou Amphithéâtres des Romains. ) tô" Gradaiio. Ciicr. Gradation. /. ( Figuie de Rhètori que. ) GRA. GRm. GRA. 4, y GRADATOS, gradâia, gràJAlûm. Plin. Fait en forme de de- grez. Bj, faite en forme de degtez. /. '^^'^VIÙK , graden'i , grc/iûs liim , griidi. Cicer. Marcher, al- GRÀDIvOS, geait. grâdivï. m. Kirg. Le Dieu Mars , (félon la table. ) GRAdus , genit. grâdÛ!. m. Cicer. Degré, m. Marche d'un elcalicr. /. Echelon d'une échelle portative, w. *ConvelUri iradiu. Ctf. Rompre les degrez. Lochs ad grad.^.m wj'laùilcs. Tacit. Un lieu OÙ On ne fçauroit le tenir ferme. ' /" gradfi Jiare. T.H. Eftre fur un penchant. K? Pleno gradu ingrcdi ad alcc^nam rem. Trcbad Ciar. Entrer de plein faut «« tout d'un coup dans la conduite d'une af- taire. US" Iftegradus fv.ccram cfl crikro pallinario. Plant. Vous marchez trop lentement; comme qui diroit. Vos pas font criblez. Gradiis militanus. Plan'. Un grand pas. \cvocare gradum. Virg. Retourner, revenir fur fes pas. Cadiim conferre contra. Plant. Mardier , aller contre. Gradus. Pas. m. Démarche. /. * .Accelerare, adckre rradum. Liv. Doubler le pas, aller plus vifte. * Mitmere Z'adn'mfmm. Sli'm. Aller le petit pas, aller plus doucement, "♦Plaute dit, Gradu modico irc. Marcher lentement. Kj" Gradus honoris ou digmtatis. Cicer. Degré d'honneur , di- gnité éminente. Pmi m aliilfimo gradu. Cicer. Eftre élevé à un honneur fou- verain. Tenere gradnrn confularis dignitatis. Cicer. Eftre Conful , eftre eleve au Confulat. Hj- De gradu dejici. Cicer. Perdre toute contenance, fc démon- ter ; 0« Eftre dégradé de fa charge. Gradus. Degré, chemin, moyen, ra. Entrée. /. * ^d rempu- blicam gradus. Oc. Un degré pour entrer dans les affaires de la République. * Facerc grr.dum ad aliijuid. Suint. S'ouvrir ua chemin pour parvenir à une chofe. <^^ACK^iC\3S, grtcanïcâ, grecanicUm. Plin. De Grèce. GR.£CÏA , genit. GrScïS. f. Pli,,. Ucer. La Grèce , Grand pais de l'Europe. GH./£C1A MAGNA, genit. Grmce M.igm. f. Oi.V. La Gran- de Grèce, partie de l'iralie, aujourd'huy La Calabre, la Ba- ûlicate, &c. GR.tCl, genit. Crxcirum. m. plur. Cicer. Les Grecs, Peuples de la Giece. * Crxci , omncs nos prcunit ntrunt , ir or/mut fecwii^tcitmà facimit. Cic. Les Grecs fçavent tous les moyens d'attraper de l'argent, & ils font tout pour en avoir. GR.tCË. (Adverbe.) Cicer. En Grec; ou Grec. * ScrihereGrtcè. Ecrire en Giec. * Lacjui. Parler Grec. * Cricci »rfi,re. Cic. Ne fçavoir point le Grec , ignorer la Langue Grèque. GRyEClÊNSIS, is. m. & f. & hoc Grtciinsi. (Adjeft.) Cell. De Grèce. CKACOK, grxcâris, grucâttis sûm , gncâri. hhr. Imiter les Grecsdans leurs débauches. Faire la débauche à la Grèque. GR.£CÔSTAS1S , genit. Grscoftasis. f. Varr. Cicer. Quartier à Rome oii habitoient les Ambafladeurs foit de Grèce ou des autres lieux. GRy£CULOS , irsàilâ, gr^ciilûm. Cicer. Petit Grec, (Par iro- nie parlant de certains Grecs qui fe piquoient de bel efprit. ) * Grxiicla coiuw. Cicer. Une aftemblee de petits Grecs. Gr/ecula rofa. Plin. Efpéce de petite rolé qui a bien de la pei- ne à s'épanouir, GKM.C\}S, grxcH, grxLÛm. Cic. Grec. m. Grèque. /. * Gnco more. Cicir. A la Grèque ; à la façon , à la mode des Grecs.. *Litcrx Grtcte. Oc. La fcience des Grecs. * £/«^i«i Gmca. cic. La Lan|;ue Grèque. GRAÎ^ ALPES, genit. Grâiârûm ^Ipirim. f. plur. Plin. ou GRAIÛS MONS, genit. Criiî mintis. m. Tac. Il Monte di S, Bernardo, on Monte Giove. GRAJÛGËNA, genit. Crajuginx. m. ir f. Cicer. Grec». Grè- que./.qui eft de la Grèce. GRÀLL.1:, genit. x'''<"'î' «M. f. plur. Var. Échaflès. /. [Baftons fur lefquçls on marche.] GR.'^LLATÔR, genit. grallaiôrSs. m. Plaut, Qui marche fur des echafles. GRÀLLÀTO&IUS GRÀDOS , genit. sralUiirrt gràdiis. m. tUut,- 4i6 GRA. PUui. Grand pas, grande enjambée, comme les pas de ceux qui marchent fut des Echafl'es. GRAMËN , genit. ^ramtnis. n. Viij^il. Du chien-dent , herbe médicinale. Gramen. Vng. De l'herbe, que les Animaux pailTent dans les prairies , & qui croift fans femer. GR.AMÏA, genit. gramîic. i. Plhi. Chaflîe. /. qui vient aux yeux. GR.AMÏNËOS, (^mmiiièli , graminëûm. Plin. D'herbe, où il croift de l'herbe fans femer, plein d'herbe, m. pleine d'herbe./. GR.^MÏNOSt'S, ^r,ir7iin'os.-i t v.iminair.m. Colum. Abondant en herbe. _OT. abondante en herbe./, ou il y a bien de l'hetbe. GR.ÀMIOSUS , oramioià , grnmiliûm. Caal, CtmicHi. ChaHIeux. OT^ chaflîeufe. /. GKAMMATI.'VS , ypa/it/unTU;. genit. ^nmmatiic. m. PUn. Pièt- re pie'cieufe femblable à une cmeraude marquée de quelques lignes blanches. GRAMMAT1C.4, yf^fi/uciTiKii , genit. grammatîc*. f. Cic, La Grammaire, ou GRAMM.^TICË , genit. grammaùcès, {. gKinf. La Grammaire, GRAMMAtICË. (Adverbe.) Suint. En Grammairien, félon les règles ou dans les régies de la Grammaire. GRAMMATICCS , yp^ju/uirmU. genit, granimatïcl, m. Cictr. UnGrammairien, qui enfeigne la Grammaire, m. * GRA.MMAtïCÛS , gramniiiikk , grammancûm, Suet. De Grammaire on de Grammairien. In Grammaticis. Cic. Dans la Grammaire. GR.AMMâTISTA , genit. ^rummaûjin. m. Sud. Qiii enfeigne les Elemens de la Grammaire , C'eft-à-dire , à lire , & à écrire, trc. GB.A.MMÂTÔPHVLÂCIUM, >f(^^»«<}>r;>,ctx!ov. genit. /mct- mnto['h)liii'r'î. ncut. V/p. Archives. /. (lieu oii l'on garde les pajjiers publics ou lés Titres des maifons. ) GRAMPlOS MÔNS , genit. Gr^mpiî mintïs. m. Taal. Le Mont Granipius , Montagne d'Ecofle , maintenant Gtanze- bajn. GRANARIOM, genit. grânâri'i. neut. Vnr. Colum, Grenier à ferrer ksgrains. m. Grange, f. GRANATOM, genit. grânit'i. n. fcul. Plin. (En fous-enten- dant JI/.1/MM , ou l'exprimant comme Columelle.) Grenade. /. Le fruit d'un grenadier. GRÂNDyËVlTAS , genit. ^rand.tvilâiïs. f. ^ccius. Giaild âge. m._ GRAND.EVOS , grnndicvâ , gxandxvum. Plin, Qui eft fort vieux , fort .îgé. m. fort vieille , fort âgée. /. CKAt^DhSCÔ, grandefii s , grandèfiérè. (.ictr. Colum. Devenir grand , croiftre. m. devenir grande. /. GRANDICOLÛS , grandici, »». & /. Se hoc grândiii!. Cicir. Plus grand. J Grandis ou Grandior at.ii. Ovrd. Cner. Grand âge. * Naiu grandis. Horat. Qui eft fort âgé. * Homo grandior. Tir. Voit âgé , fort vieux. Exrmplis deiuit grar.dloribus Hli. Cictr. Il falloit apporter de grands exemples. GRÀNDITAS, genit. ^MnAM(i'/. f. Vtrborum. Cic. De grands mots, termes relevez & magnifiques. GRANDIUSCÛLÙS , grandmjutlà , grandi ufàtlûm. Ter. Qui commence à eftte grand , gtandelet , un peu gtand. m. un peu grande, gtanddetre. /. GRÂNDÔ, genit. grandinii. f. Cictr. De la grefle. /. GRANICÙS, genit. Gr.in'ici. m. 3j:ini-Curt. Le GtaniquC , fleuve de la Troade cm de l'Alie Mineure. GRA. GRANlfFËR, gYdnlfërâ, granifcrum. Ovii. Qui porte des grains de bled, comme les fourmis. GRANOSOS , granosâ , granôsîim. Plin. Fort grenu, m. fort grenue. /. Qui a bien des grains. GRANUM, genit. grÂnl, neut. Ciccr. Grain, m. Graine f GRApHI.ARIA THECA, t. f. Smi. ou ' GRÀPHiARlUM, ^enit. graphiir'n. neut. Mart. Étuyà mettre les ftilets pour écrire , (dont fe fervoient les Anciens pour écrire fur des tablettes enduites de cire.) GR.APHlCÈ. (Adverbe.) PU^t. A peindre, parfaitement bien, d'une manière admirable , avec jufteflè. GRÂPHICOS, graphicd, gràphUraii. PUut. Qui fait à peindre, parfait, m. parfaite. /. Kl* Grafhicuf nugattr. PUut. Un badin achevé, parfait, accom- pli; qui eft tout-à-fait badin. * Graphiciu fur. PUut. Un vo- leur achevé. GRAphis. jfïcfi'ç , genit. griphïdïs. f. vitr. L'ail, la manière de dedlnet on de poitraite , de peindre. GRAphIUM , ^petçiof. genit. giâphïî. neut. Ovid. Stilet. »». Touche dont on écrit fur des tablettes. /. GRASSATIÔ, genit. ^>-.i/7;»;oniV. f. Plm. Volerie./. Brigandage, m. (lors qu'on dépoiiille les pall'ants la nuit ou le jour.) GRASS.^TÔR , genit. «r.iiratirïs^ m. Ct er. Voleur de grands chemins , brigand qui détroufle les paflans, qui rode ça êc là pour détroull'er les pallans, GRÀSS.\t0RA, genit. grafiiurâ. f. Sutton. Brigandage, w. volerie. f. GRASSÔR, ^rafsârîs, grÂfsâliis sûm, grâfsârl. PUut. Marcher, aller , avancer. Kî" ^d glori.im virtuiis via graffa'ur. Sallufl. Il va à la gloire ou il y court par le chemin de la vertu. Grassari jn iU)(jucm. Ltv. '^ .advenus ali^utm. Sutton. Courir fur quelqu'im , l'ailaillir; courir, entieptendre fur fa vie 8c fur fes biens. ^dversùs omne genus hominum grajjlttus ejl. Sutt. Il s'eft dé- chaîne contre tout le monde. Grassari ohfecjuio. Ho>: Vouloir obtenir quelque chofe d'une perfonne par des fervices adidus qu'on luy rend. .ylit fc jure grajjkr:, non vi. L'v. 11 dit qu'il agit par juftice , 8c non point par force ; qu'il procède par les voyes de jufti- ce, 8c non point par violence. Confilio frnjjari. ùv. Agir par confeil. GRATABÛNDÛS , gratal/unda , grau^bitndûm. Tacit. Comme , Gralabundus ad eum venir. Tacit. Il vint pour fe réjouir avec luy, pour le féliciter. GRATANS , genit. grâiântïs. omn. gen. Tacit. Se réjoiiip- fanr. _ GRÂTE. (Adverbe.) Cictr. Avec gratitude , avec reconnoilTan- ce. l^yez. Gratissiimf. GRATES , qui n'a que le Nominatif plurier 8c l'Accufatif, comme, Cratei aliiui agtre. Cic. Rendre grâces à quelqu'un, leremerciet d'un bienfait. GRATIA, genit. ^r^id'.p. f. Cic. Grâce, faveur./. Plaifir que l'on fait à une perfonne. liien fait. m. * T^rddcrt ou referre gratiam. Cic. Ter. Rendre le plaifir qu'on nous a fait. Dj" Obnoxius animus gratis. Quint. Un homme qui donne a la faveur. Le contraire eft, ^nimus adverfus gratia. ^mt. Qui ne donne rien à la faveur, ennemy des grâces. Graiia. Cictr. Reconnoiflance, gratitude d'un bienfait./. »(0- vax ftat gratta faâi. Horat. On aura une reconnoiflance éter- nelle de cette aûion. td" Efl gratta. PUut. Je vous en remercie , je vous fuis bien obligé , je vous en rends grâces. Habea gratiam. Ter. Je vous en fuis oblige' , je vous en tien» compte. * Si feieris id efuod ojiendis, rnai^nam habebo gratiam. Ciecr. Si vous mettez en exécution ce que vous me faites el- pérer , je vous feray très obligé. * Si ejuid btnefacias , ievtor pluma ejl gratta. PUut. Si VOUS les obligez , ils en ont une très légère reconnoiflance. Gbatia, ou Bona gratta. Amitié, affeûion , bonnes grâces. /. Le contraire eft. Main gratia. L'inimitié , la haine. / .^'ipud Ltntulnm l'onam tt in gratiam. Citer. Je VOUS niettray dans les bonnes - grâces de Lcntuliis , je vous mettr;:y bien dans Ion elprit. "* Componere gratiam mter at'cjuji. 1er. Re- mettre bien les efptits divifcz ; temur , raccommoder les GRA. amis. * Homo mAgnâ it^ud pUbem pnpttr lUtraliluttm irtliâ.. Ctifar. Qui a gagné l'afteftion, les bonnes-grâces, & la fa- veur du peuple pat Tes largeûes ou fes libéialitez. * Mibi cum itla mitgnagYMia tft. Cicer. Je fuis bien avant dans fes bonnes- f races , dans fon amitié , je fuis tout-à-fait bien avec luy. Lucit Mnrtrix provincia mult^is boiiai grittias cum opttmâ cxifli- natione ntiûlit. Cicer. La charge de Lucius Muréna ( au gou- vernement de la Gaule Italique , ) luy a acquis l'amiiié de pluCeuts avec une grande réputation. * Tmiut» abeft m ali- ^Ham honanigratiam mihi cjuïfijfc videur. Cicer. Tant s'en faut que j'aye recherché pour moy l'amitié de quelques-uns. ♦ Meii vtimicïWs , nnllU fenaiûs mata gratia comitiorum ratiofie prifavi. Cicir. Je les ay éloignes des charges fans expofer le Sénat à leur relièntiment , à leur animofité, prenant fur moy toute leur inimitié. * Cum banâ graiiâ. Tereni. A l'amiable. ■* Prends itominem fatum , cm non, inecumanos, ^Apon-Ped. Il fit cela en Sicile pour favorifei davantage ceux qui levoient les décimes. GRATIOSUS , ^rtff/ôjâ , gratîôfiim. ^licui , apud atitjufm. Cicer. Qui eft en faveur auprès de quelqu'un , favoiile & aimé de quelqu'un, m. favorifec , aimée de quelqu'un. /. qui a fes bonnes grâces. Gratosls Judex. .Afcou-Ptd. Un Juge qui favorife une partie contre toute juftice. Gbaiiosa miffio. Uv. Un congé donné à un foldat par faveur & avant le temps expiré. GRATIS f Adverbe. ) Cicer. Gratuitement, fans récompenfe. GRATÎSSIMË ( Adverbe Superlatif. J Afacroir. De fort bonne grâce, de très bon coeur. CKÂTÔK, gyât.tris , grâiâtiis $ûm, grâtâr'i. alicui. Virg. Féli- citer quelqu'un , fe réjoiiir avec luy d'une chofe, l'en com- plimenter, luy en faire compliment. GRÂTOfTÔ. (Adverbe.) C/,tr. Gtatuitemenr. GRAtOITOS, ^raiulta, gratu^iitm. C'cer. Gratuit, w. «Gratui- te. /. Qui fe fait tu qui fc doune gtatuitement. * (Jraïuiia GRA. 417 tl hofpitU decrtvire. P/i„. On ordonna qu'il fetoit défrayé & loge |ratmtement OH pour rien. "uu ucrraye « gratulAbundOs, Sraïutakundâ , ^ratulabûndUm. ^ul-Ce/l. '^mn^.n^'^'^''^',?^"''-'?'''""'''"»"''- f- ('">■■ Joye qu'on té- aiHon où'eneTf™"'' l"!"" f"'' ^ ""' perfonie^d'une Eellc lation > '"" ^•"'^' - ''« " S"! '"/ eft arrivé. Congratu- Gr^atu.atto. Cicer. Avions de grâces publiques qu'on rend î ^^f^JF^^"^^^ ■' ,^^""- S"""-'""''- m. Cicer. Qui félicite quelq,u un , qui luy témoigne fa joye d'un biea^ul îuy eft GRATOLÔR,ç-;?,i/i,;-,,^,^-„;/^-,^,„- . . ?!'™':?',"..r,..f"'f"" quelqu'un d'un hf ureux fucSs ,'^°'" t.^''de";:ftr;'p":rr""'"'"""" "'• "^'"'= ^ifolent des aml. Vi-^^S,b.gra,»la„. Cner. Se ff avoir bon gré . eftre content de ^me'rcîe*"' "'""'■ '^'"'"- ^'"''"= 8""' ^^ quelqu'un . le le. ^^^^""'fr ■^'■'■''V ^''^''""- '*''"''• ^"•""- Reconnoiflant. m. re- connoiir.nte / Qu, a de la reconnoiflince Se de la gra it" <'=_• .{ C« Adieaif a au Comparatif G>.if,„V, m. Se f U *„ 7nT,:Jà^\ '^'•'•" ^'f»'-" f' tr.'bêre. C.cer. Se montrer re- crno°tnce!"^"^'î"^'ra. Virg. Eftre fafcheux à quelqu'un, luy eftre à charge, luy faire de la peine, ♦ Nu mt labor i/li «ravabit. Viri. Et cela ne me feia point de peine. GP.AvOR, ^rav.iih , guiv.ctus siim, iràvarl. Plant, Faite dif- ficulté de faire une chofe, refufer de la faire. Gb.avad.1 ali:;uid. Horat. Suet. Tacit, Souffrir une chofe avec peincj la fupporter avec impatience, avec chagiin. GRËGALÏS, /j. »).&/.& Iioc gregâlë. Adjeft. Varr. Qui eft du mefmc troupeau. GRhGAiKs (/(/. Cicer. Ceux de voftte bande, vos compagnons, vos camarades. Crefali babitu. Tacit. En habit de fimple foldat , habillé comme le commun des foldats. Grigalis. .S'en. Commun, vulgaire, m. commune, vulgaire. /. Qui n'a rien d'extraordinaire & de rate , (^pailani des chofes. ) GRëGÀRÏOS , grè'gâri'â , grè'gârîûm. Coli'.m. Du troupeau oa qui concerne le troupeau ou le bétail. * Griganm paftor. C»- lum. Un berger. Gregarius »«/a. Cicer. Un fimple foldat , un foldat du com- mun. GRÈGATÎM. (.\dverbe. ) Oc Par troupes, en troupes. GRëG.\TOS, gregaià, gregitim. Stai. Attroupé, m. attroupée. /. Quiva en troupes ox par troupes. GRË.MlUM, genit. grémii. neut. Ter. Cic, Le fein. m. [Dans le fens propre & figuré. ] Le Giion d'une femme, m, [Ce dernier mot eft vieux dans noftte Langue. ] Dj* Grf: mium arenofum. SiI-IiaU Le fond d'un fieuve plein de gravier oh de gros fable. Gremium. Cicer. Le milieu. * Midio ferè CmciiegrcmiB, Cicer. Quafi au milieu de la Grèce. GRbSSÙS, grifiâ , grefiiim, (de Graditr.) Vlrgil. Qui a mar- ché. GRËSSOS , genit. ^rè/JK/. m. Virg, Allure, démarche. /. Le marcher, m. GRËX , genit. grègii. m. Cic. Troupeau de bêtes blanches o« de befles à laine, comme de Brebis , ire [Ch Tôt armalomm niiilia , velut grex venalmm. Tacit. Ce grand nombre de foldats eftoit comme un troupeau de beftcs à vendre. GRfX armcntorum. Cicer, Un troupeau de gros bétail. * Eijiiit- mm. Cic. Un haras de cavales. * Pavonmn. Varr. Une troupe de Paons. * ^vwm. Hor. Une bande, une volée, une com- p.ignie d'oifeaux. * Elephantorum. i'en. FhUof. Une troupe d'Eléphans. Bj' Grvx amicorinn. Cicer, Une troupe d'amis. * Scenicorum. Haut. Une troupe de Comédiens. GRIPHOS , yfiip®-. genit. gnplA. m. .yiul-Gell. Griphe. m. Énigme. /. GROMÀ, genit. grômS. f. Hygin, Le milieu d'un Camp, d'où l'on tiioit des lignes droites pour drefler les chemins du Camp GKÔMATtCiiS, gremaiicâ, gromaitcûm. H}gin. Qui concerne l'arpenteiie ou les dimenfions d'un Camp. Gromatîcl'S, î. m. Hygin. Un arpenteur, m, GROSSOLÛS, genit. grofmll. m. Loliim. ou GRÔSSt'S, genit. grofn. m. Cnf. Une figue qui n'eft pas mure. * Gcffi aejnâ. decotii. Des figues cuites dans l'eau. Ce mot eft féminm dans Pline, Cr«dt grojfi. Des figues crues. GRODI, jenit- Grudorûm. m. pi. Cief. Grudicns, Peuples des Belges, aujourd'huy Le quartier de Bruges. GROIS , genit. grieis. f. Phad. Une Grue. /. [ Ce mot eft mafcuiin dans Celfe. ] GRUMA, x. f. Voyez. Gro.ma. GROMËNTOM, genit. GriOTiêiKï. n. Tac. Ville maritime de la Lucanie , aujourd'huy Agromento. GROMOlOS , genit. gummli. m. Plin. Grumeau , mon- ceau, m. GROMCS, gcn. grîimî. m. Col, Grumeau, moncean.m. *Cr»- mui fil.!. Plin. Un gros grain de fel , grumeau de fel. GRUNDlÔ, ïj. CUiiJ. cipui Non. Et mieux, GRUNNIÔ, grùnnis , giûnn'ivi , grhnnilHm , gr»""'"'- PU"- Grogner, imiter le cry d'un pourceau. GRÛNNITÛS, gen. ^rmnuiti. m. Cic. Le cry des pourceaux, grognemem.^. ^^.^^ GRU. GRY. GUB. GUG. GUL. GUM. GUR. GROS , geiiit. ^riiu. m. Hir. Une Grue. /. oifeau. ( Ciceron & Virgile le font féminin. ) (5" Grus. Viir. Grue. /. Machine pour élever les fardeaux, pour démolir les murailles , & pour faire les enlevemens de certaines machines aux Théâtres. GR.YLLOS, ■}fûxx@'. genit. ^rylli. m. P/in. Grillon, m. Sor- te d'inl'e^e qui vient dans les lieu:t chauds , comme dans les fours. _ GB.YN1UM, genit. Gnmî. n. Sirab. ou GRYNlA, genit. CrînU. f. Fltti. Gryne'e , Ville de l'Afie Mi- neure, oii Apollon eftoit en grande vénération , d'où vient que les Toétes rappellent Grjnciii. GRYfS, ■yiv'f.. genit. .miiliii. ou GB.?rHÛS, gen. ^ryph'i. m. Vnjii!. Plaut. Gonfler ce que quelqu'un nous dit, oh fon difcours. * De altT-\om. On donna les lenes du gouvernement , o» le mauiment des affaires à Has- drubal. HÀBËNULA, genit. habenULë. {. Cilf. Bandelette,/. Pour foû- tenir une partie du corps bleffee. HABHNrlA, gen. habtnnx. f. (cluud. §laddrigariui.l.-j. .Ann.) RichelTes. /, biens, m. * animas earum habentia infiârar. Les licheffes leur avoient eniîè le cœur , les avoient enorgueil- Hs. HÂBËÔ, hiibcs, hnbiit , liibîlum, hUbêrc. Cicer. Avoir. * H^hère in ponflaie OU in poieftaicm. Cdf. Avoir en fon pouvoir, en fa . puin'ance , eftre le maiftre. . * Hablre «/«»; alnnjus rei. Cicer. Ctf. Ex re iilirjuâ. Cicer. In re aliqH.î. Cxfur. Avoir l'ufage & l'expérience d'une chofe , y eftre exercé. ♦ Cttuft pr^cipua ex formidtne y ne Germauicui habêre impertnm , ejuàm expc^lnre mal- let. Tacit. Car il avoir peut que Germanicus n'aimaft mieux fe faillr de l'Empire , que d'attendre la mort d'un autre pour l'obtenir. * ^uciorrrarcm apnd ali^ntm habêre. Cuer. Avoir de l'autorité , du crédit , du pouvoir fur quelqu'un , oh fur fon efprit. Habeo, Avec toutes fortes de Participes, comme, Habcre cog- nittim-t cxplorAlnmy perJpeHnm, certnm , compcrrnr/t , p>o cerroy pro conipcrto , ccrii nliijriid. Ctcer. Sçavoir une cliofc cettai- nemem, tenir uae chofe pour affufèe , «n eftre ceiiaia , en avoir une parfaite connoilTance , en eftre parfaitement iip- formè. Habepe infefinm irtr, mare , îocum alirfitem. Cicer. Rendre lc5 chemins dangereux, la mer, un lieu. * Habêre infejlum ma- re. Cn-er. Croifer les mers , (en parlant des Corfaires. ) En rendre la navigation pèiiUeufc, à caufe des Coifiires. ♦ Lo- cnr/i a{i(jnern infijlum h^bëre. Crcer. Faire des courfes dans un pais pour dououfTcr les paftans. * Cùm ^utreremr ex en , tju» fceltre iynpuljm mare inftjltim h.ibë/et uno myaparône , Eodem^ iiiqiiir , ijho tu orliem rnrt. ùctr. Un Pirate interrogé par Alexandre quelle méchanceté le portoit à rendre la mei dangereufe avec un feul Brigantin , La mefme méchance- té qui te poite , luy repondit -il, à troubler toute la terre. Xi^ Habêre anxium , fotticitum y eccupatnmy exercitum. Cic. Plaut, Inquiéter, chagriner quelqu'un , luy faire de la peine , luy donner de l'occupation , de l'exercice ; o» Le mettre en iu- . quiétude ; Luy mettre martel en tefte. ^Ariratam mnlierem habire. Plaur. Veftir une femme d'or ic d'argent, Ser.per eos accola GalU in armis hahebant. Liv. Les Gaulois les contraignoient d'avoir toujours les armes à la main poui fe défendre , ou d' eftre toujours en armes. Haberb tftiAdiim dubia. Cic. In dubiii. ^inr, * Habêre pro dubio, Li-v. Douter des chofes , les avoir pour douteufes & pour incertaines. Haberb la anirr)o. Cicer. Avoir la penfèe, l'envie, l'efptit, le delfein. * Ijîum exheredare m anima habttiar. Ctctr, Û avûit le dcflein , il avoir en tefte de le déshériter j il vouloir le dèshèriiet. Habêre ati^nem in honore. Cic. Honore frxcipiéo. C^f. Honorei quelqu'un, luy faire de l'honneur. Habcre aiiqntm ioco OU in loco patris. Cic. Pro pâtre. Liv. Te- nir quelqu'un comme fon père ; le regarder , le confidèrer en celte qualité. Nmicitiam feSii habi*i illam , ac Jt ex me ejfct nata* Terent. Jc l'ay toiijours traittee, regardée comme ma propre fille. Nimiitm te h.étii delicatam. Platit. Je VOUS ay ttaittèe 0« éle- vée trop délicatement. Habêre m numéro OU tn numcrum fapientttm. Cic. Mettre , te- nir au nombre des fages, compter parmi les fages. In lurptjjimis rtbus lioc habeo. Ciccr. Je mets cecy au rang des chofes les plus deshonneftes , ou les plus honreufes. * ''o- luptas tn rébus bami habinda non eft. Ctcer. La volupté ne doit point eftie mile , ne doit point paflet , ni élire comptée au rang des bonnes diofcs. * Sj^tdpiam in perdîiii te defperatit habcre. Cic. Tenir une chofe pour perdue. Projiimri hdire. Plant, N'sflimei non plus que dufum^r. HAB. Habess iliijuim btnè, llttraHiir. cicer. Traittfr quelqu'un avec honneur, avec douceur, lionneftement. * M.\tè, actrliè. Oc. Le maltraircer, om luy faire un mauvais traittenient. tUc malt h.ihii virum. Tirent. C'eft ce qui iuy fait de la pei- ne , 0» c'eft ce qui le chagrine. Jô" H,ibtt illum ardè caiilrnicijue. Plant. 11 le tient de court, il le ferre de près , il ne luy laifle pas fes coudées franches ; «m Il le tient en biafliétes , ( comme l'on parle familièrement & populairement. ) .^uiem [uam btni habtt. PUut. Il paffe bien fon temps, il fe divertit comme il faut. Pari! .7C dnrirrr fe h.ibtt. Tmnt. Il vit fort durement. 11 me- né une vie dure 8c afpre. Eilli, tfiif, prtcUré fi h.ibct. Ck. Il fe poite bicn. 11 eft con- tent , fes affaires font en bon eftat. Btni fe ris htétt. Ttwt. Tout va bien, l'affaire eft en bon eftat. Satis hahee. Cicer. Il me fufÇt , je fui) fatisfait ou content , ce m'eft affez. (tj» Habei , une citftui ifl. Tirent. Certes il en tient , il eft piis. Habere bont^r/t animum , tJ7a^num animnm , fpem bonam, Cicer, Avoir bon courage , ne fe pas décourager , avoir bonne ef- pérance. Si fiJim habiat, fe ni frtpoftium libi. Terent. S'il eftoit afsû- lé que vous luy donneriez la piéféience dans voftte ami- tié. Tibi eam fiduciam Hili^enii.t habeo , ut. Plin-Ju». Je fuis fi af- furé, fi perfuadé de voftre diligence, que. Habkre fiJcm aticui. Cicer. Avoir créance ou confiance en quel- qu'un , le croire. '^ Odio nlicjuid. Pi.tut. ou ^ticjutd m odtum. Cicer. Haïr une chofe, l'avoir en averfion. * Nallo hco ali- tjuid. Cic. * Pio Jlercori ali(juid. Plant. Ne tenir aucun comp- te d'une chofe , ne l'eftimer non plus que du fumier. * .Al- ïerum litdibrto j difpicaiui , drfpicatum. Terent. Méprifer quel- qu'un, n'en faire aucun cas ni eftirae , s'en moquer. * ^- licjurm in odium. Cictr. Haïr une perfonne, l'avoir en aver- fion. Habïre crationem ad OU afud atlqaem, cum alie/uo. Quint. Cictr. Ltef. Parler à quelqu'un , ou devant quelqu'un. Crebra inttr je coUocjuia milites habcbant. Cifar. Les foldats s'enttetenoient fouvent enfemblc , ils avoient fouvcnt des converfatibns enti'eux. Cenfum habère. Cttfar. Faire la Kveuë 5c le dénombrement des Citoyens. Habere comitia. Satlufl. Tenir, faite des afiemblées. Extersplc GaltoTum ^ Lis^itrum cotictlinm haùutt. Liv. Il af fembla fur le champ les Gaulois & les Liguriens. * Confilnim lie fummii rttus run: habiiit. Tacit. Il tint COûlcil pour les af- faires les plus importantes de l'Kmpire. HibJre convtvium. Plm. Faire Un fcftin , traitter quelqu'un. * Deledum miliium. Citf. Faire des levées de foldats , lever des foldats. ♦ Diffutatiamm. Cic, Difputer. Habeat me ipfum féi documinto. Cicer. Qu'il me prenne pour exemple, ou qu'il prenne exemple fur moy. Habere txputganontm. Plant. S'excufet, fe juftifiei , fe purger de quelque faute , en faire des excufes. Exfertem conjiliarum aliijmm habère. Liv. Cachei fes defieins à quelqu'un, ne luy en rien dire. PtSioncm itjlamenii hciiire. Cutr, Avoir liberté de f.iire un teftament; Pouvoir tefter. Crctiam aliem liatire. gwinf. Sçavoir bon gré à quelqu'un. ^od apud alios jratiarn , afud alioi ogeiijionim liabtt. Pim. Ce qui plaift aux uns, déplaift aux autres. Haberf. Aller, marclier. ^d noflrM tia hic cjuidtm habit reîlam viam. Plant. Il s'en va droit chez nous. Hiibère iitr. Itcer. Voyager. '► IHàc iter liahttl. ]'ay pafle par-là. * Dixirunt Ctfartm iitr hahire Capnam. Cictr. Us ont dit que Céfar alloit à Capouë, avoit pris le chemin de Capouë. Proplerct (jutd lier hab'crem nullum almd. Ctf. Parce qu'ils n'avoient d'antre chemin pour palTer. Habere Jibi alujmd. Ter. Prendre quelque chofe pour foy. *Ti- lii habeiu. Ter. Prenez la ou gardez-la pour vous. » Habeio Un- iAtitnem ijiim tibi, cicer, îiends poi« toy çeue loiiange, HAB. ^21 t(j" Haltmm hominem ipfum. Ter, Nous le tenons. Me libi h.tbeio. Plaut. Prenez moy pour efclave ; je veux bien clhe voftre efclave. iii'« rei eo, magna diMiirnotjue iilh inter fe habiiit. Salluji. Ca qui entretint longtemps une grande guerre entre eux. ^niicjui i,,/t, ^j^ros m lenibrii habebam, Celf Nos Anciens tc- noient ces lortes de malades en des lieux obfcurs. Eo die accibum habuimiu Curioiiim. Cic. Curion nous fut fort contraire ce jour- là. Habfre atalem proeu! à republica'. Satlu/l. Paficr fa vie éloigné des affaires publiques. ° H,b,l Imc res admirauonem. Plin. 11 y a quelque chofe de filt- ptenant, d admirable en cela. Vt aniè CaUnd.i, Sexû.'e, omnei decum.i, ad anuam deportatat haberent Cic. Qu'ils euflent à porter fur le bord de l'eau tou- tes les décimes avant le premier jour d'Aouft. . Hjc habuide amiutid ^«.t ducrem. Lie. Voilà ce que i'avois a dire touchant l'amitié. Suuti pltracjue mortalmm habentllr. Sallufl. Comme vont la. plupart des chofes de la terre. %efpondendum habere. Tac. Avoir à répondre. ' Jiualuor frondarias fifânas complèrc m die jujlum habet. Plln. Sa tafche eft d'emplir chaque jour quatre corbeilles pleine» de feuilles. Meam tiilpam habêto , ni/i pcrexcruciavero. Plaut. Dis, publie vante- toy pat tout que c'eft ma faute , fi je ne te chaftié comme il faut. Habere curftim ficundum. Ctf Avoir un bon vent, un Vent favorable, ou une navigation heureufe, Habere alicjuim in cujhdiâ. Liv. Tenir quelqu'un en prifon. .Antiquâ difciplini mihiei habuerat. Tacit, Il avoit retenu les foldats fous l'ancienne difcipline. Habto hmc , non libi. Ter. C'eft pout luy que je travaille, & non pas pour vous. Habere immuniiattm. Ce/ Eftre exemt, eftre privilégié, m. eftre exemte, êftre privilégiçe. /. hnp.irandum à ionitate tuâ per nos habit , ijuod illi fortune mah^nlias denex-nit. Plin-Jun. 11 faur qu'il obtienne de voftre bonté par noftre moyen ce que la mauvaife fortune luy a fe- fule. 3/1 m/ignum malum habcbis, fi hic officium fvum facit. Plant. U t'artivera un grand mal , s'il fait fon devoir. Habeo Imnc morem , vel hoc moris. Plaut. Plin-Jun. C'eft ma manière de faire, voilà comme je fais. Habire aliqnem mortuum. Cicer. Tenir quelqu'un pour mort. Habet fibi mort impermm herile. Plaut. II eft long à faire le commandement de fon maiftre. Necejfe habere. Cic. Eftre contraint, m. eftre contrainte. /. In magno n/gotio habuit. Suet. Il fe faifoii une affaire. NaCfem pltiiam ilmoribui habere. Cic. Palier toute une nuit en des craintes 6c des frayeurs mortelles. Ea res capiiali noxx habètiir. Liv. C'eft un crime capital. Habuermn officia ma m fccundis , habiieruat m advcrfis. PUn- Jun. Je les ay aides dans la profperité comme dans l'adver- fité ; je leur ay rendu fervice dans l'adverliié comme dans la profperité. Habn partes in hâc Comttdiâ fervus.^ Plaut. Un efclave jouit fon rôle dans cette Comédie. Parîtm habuit hoc faccre. Sallufl. U ne fe contenta pas d'avoir fait cela. Periculum habere ai aliijuo. Colum. Avoit à craindre du coflé de quelqu'un. Haière frui* magijiratum. Sallufl. Se lètvit de fa charge pour, piller. Habire rjui/lui T^empublicam. Cicer. Tourner à fon profit par- ticulier l'adminiftration de la République , chercher fes inté- refts en fervant la République. Habire raiionem valeiudiaii. Cic. Avoir égard à fa fanté , la ménager. Habiire rationem cum tirrâ. Cictr. Labourer, cultivet la terre. Habire rationem cum mufis. Cic. Étudier les belles Letties. Habcrr riceptiim ad /nos. Cxf. Se retirer vers les fiens. Habere rcccptnm ad orattarn ahcitjns. Caf. Avoir moyen de reilr tier dans les bonnes-grâces de quelqu'un. Siiiadit iiiibereal'jMiil.riiiiii, Haïr uni. chofe,ravoii en averfion. Cgg 3 iiA. 411 HAB. Habent pfetid in oitribut fjlvt. Plin. L'odeui des forefts eft fort eftimée. Optimi thurii libra, ftxiecim pretium haUt, Plin. La livre de bon encens fe vend (eize francs. Hdte téi centum rninu. PUut. Ptens-le pour cent piftoles i je te le quitte, je te le laifle pour cent piftoles. N^rr.ivi! t>iodo qiio pAtîo me hi^bueris prxpa/tram amiri tut. Ter, 31 me difoit tout-à-l'heure , que vous m'aviez préférée à voftre amour , à voftre femme. ^pud me prures parles hahet. Ter. Je le confidére le plus. Exiflimatinnis rnea promraùonem ftifc'ptam velim haheas. Ciccr. Je vous ptie d'avoir foin de ma réputation. Habei omntm rtm. Ter. Vous fçavez toute l'afFaite , voilà toute l'affaire. Sic habita. Cic. Sçaclicz , foyez certain , comptez li-deflus. Si'te fie habire. PUut. Prenez que cela ibit ainfi. HABtRF. isJiivA. Tit-Liv. Fafler l'efté en quelque lieu. Stat'iva habêre. df. Camper. Hcc tu tecMrn tdciium habito. Plaut. Tenez cela fecret , ne le dites à petlbnne. ''^ Tacite habêre alu^mil. Tac. Tenir une chofe fectete. Habêre -uitcationem militU. Phn. Avoir fon congé , eftre exemt d'aller à la guerre. Mtferrimurn ejï tjliid verbum halttiffe , & nihil habêre. Ctcer. C'eft un méchant mot d'avoir efte liche , & de ne l'eftie plus; d'avoir eu du bien & de n'en avoir plus. Habêre vim anudStt. Pliti. Servir d'antidote »» de contte- poifon. Hadsuf. Habiter, demeurer. * Merttrix ejut hic habet. Plant. Cette couilifane qui demeure, qui loge icy prés. * Su' '" Bruiiis balient. Cic. Qiii demeurent dans i'Abtuzzo. ♦ Qui mtr- tales in initia ^Africam liabitertiit. Sallutl. Les hommes qui ont habité en Afrique au commencement. 0, HÂdOS, genit^ i.siiî. m. genit. Chevreau, un bouc. m. HyîMACHATtS, ai>«x""'- g^"''- htminhâtx. m. Plm. Sor- te d'agathe qui a des veines rouges. H>£MÀT1NÔN VÏTRUM , genit. htmhïni -vttr'i. n. VUn. Du verre rouge comme du fang. H.£MAT1T£S , tafia.TiTH!. genit. htmaniS. m. Plin. Hématite. m. pierre rouge qui arrefte le fang. H/ÊMORRHÔIS, ai^of'paif. genit. hxmorrhoïdh. i. Plin. Sotte de ferpent , dont la morfure fait perdre tout le fang. B.îMOELRHÔlDËS , genit. bimorrhôidtim. f. pi. Plin. Les hé- morroïdes. /. (veines à l'inus , dont les extrémitez s'enflent d'un fang noir & mélancolique.) H.ïMOS, genit. Himu m. Ovid. Montagne de la Thrace. H^R-ÊDIÔlOM , H.£R.ES. Vojiz. Hereuiolum , Sans diph- thongue. Et Hères. HjERËÔ, hSrls, hxs'i , hxiûm , hJèrêrë. Ciccr. Tenit contre , eftre joint & attaché, m. cftre jointe 5c attachée. /. * Mirent fniiciibus fait. Vir^., Les échelles font attachées au.>i murail- les , on a planté les échelles contre les murailles. ^Uid Licrere m e^iio ftntx pojftt , admtrari folthamtts. Cicer. Nous admirions qu'un vieillard fe pût tenir à cheval. Pugnui conimiio m xtali litireat, Tcnnt. Donne luy aullî-tôt un coup de poing fur la joue. Pojlqunm lixsire muniminuj. Tacit. Comme on les vit atta- chez au rempait. Vl lisière cxjio fuJpj'ijKC impedimenta. Tacit. Dés qu'il vit le bagage artefté ou engaigé dans la boue & dans les fodes. Hjtreni in fiuio te!a. Liv. Les flèches demeurent attachées aux bouchers. (3» HaLRERE ajicui , itpud alitjurm.Ter. Elire attaché à quelqu'un, ne bouger d'avec luy; demeurer attaché, engage à quelqu'un; obléder quelqu'un. * Itlum ego audivi hxrire juntorem apud nifiio ci„am fiditinam. Terenl. J'av ouï dire que fon jeune frê- le a de l'attache peut je ne fjay quelle joùcufe de harpe, qu'il td engagé avec je ne fçay quelle chanteufc. * Harère in air.inm .tpud Miitiam meriiritem. PlaM.hûiie attaché d'amour à une courtifane. Htrct tn jure ne Prxlorum trihunatil/us. Ucer. Il ne bougC du barreau & des tribunaux, il y eft fortement attache. Hirei Cn. Pompiio. Cie. 11 eft attache à Cn. fompée , il fuit la fortune de Cn. Pompée. H.iErERt. S'arreflcr , demeurer , perfévérer, *In imqnitaiiiiKi. HIER. UJES. 423 Cleer. Perfévérer dans le crime, y demeurer. In te omnis h^rei lulpa. [otà. Terenl, Toute la faute, tout le blafme tombe fur vous feule. P'iifi liûc lionnni huit Ijuire peccatiira. Cicer. Cet homme fe- roit bien coupable de ce crime. Hfrelt.inl in r/temsrtâ efutcuncjne etudierat. Ciier. Tout ce qu'il avoir entendu luy deincuroit dans la mémoire ; il fe reflbu- venoit de tout ce qu'il avoit entendu dire ; tien ne luy échap- poit de la tefte m de l'efprit , de la mémoire. Lm^un luret metii. Ter. * Vix f.mal/us lurct. Vir^. La crainte luy lie la langue , l'empefche de parler; fa langue eft collée a fon palais d'apptchenlîon.j H.eret oraiio m faiehrâ. Cicer. H s'arrefte en parlant aux en- droits difficiles. Il a écho.ié en parlant. Kî" El hxret aejux. Ciier. 11 demeure court, il ne fçait que dire, cette aflfaire le met en peine , il trouve des difficuliez dont il ne peut fe démellei ou fe dc-l)araflér. (Cette façon de parler figurée eft prife de l'ufage qu'avoient les Anciens Romains d'iiaranguer à l'horloge d'eau au lieu de nos horloges de fable dont on fe fert au Parlement ; d'oit vient celte maniè- re de parler dans Lucien, Verfer de l'eau à l'accufé, luy per- mettre de fe défendre.) In mnttit uominitius iittreiih'is, Ciier. Vous ferez plulîeurs det- tes. Criminibus repeltindururn hctrihanf. Tacit. Ils ne pouvoient ft juftifier des concuiTions dont on les accufoit. Dj^ Hxret mih: lj£i: ret in v'fccril>y.s & rnedulliî. Cicer. J'ay cette chofe foit a cœur, elle nie tient fort au coeur. Fidet au iixfit animii. 0-vtd, On a toujours eu cette Créance, on a toujours crû cela. Barit negoiinm. Plant. L'affaire eft demeurée. HïRERR. Hefiter, douter, eftre en doute ou enfufpens ; eftre in- cetrain , eftre dans l'incertiiude ôc l'irréfolution , balancer. m. eftre incertaine. /. ^Harebat nebnlo , ^no fe verterei non liatebai. f/V. Ce fripon héfitoit , & ne fçavoit oii donner de la tefte , on de quel cofté tourner. H^RES, VoyeT. Heres. HtRËsis, aiçi3-;c. genit. li^reits. f. Cic. Seûe de Philofophes, / comme celle des Sioïciens , des Académiciens , des Pérj- patériciens , &,. (Ce mot avoit un fens indifférent dans Ton orifîiue , & fignifioit Un choix non feulement libre , mais prefque louable , puifque c'eftoit en chofe douteufe un nou- vel effort pour trouver la vérité ; mais en Religion où tout eft déjà trouvé , certain & réglé , ce choix n'a jamais efté que déteftable & detefté : d'oti vient que Héréiie en ce fens ne marque autre chofe que le choix obftiné d'une opinion particulière contre l'opinion générale 5c commune.] Sji' PythagSn htrejim fimt frejuuti. Vilr. Qiii ont fuivi la Seftc de Fythagore , les Pythagoriciens, les difciples de Fy- thagore. * /') e.î eji ijttrefi cju£ nttllum ftcjuiw.r fiortm orationu, Cii. Il eft d'une Sefte qui ne s'attache point aux ornemeus du difcours. H.iSÏTÀNTlÂ, genit. Iijifiiantïs. f. * Lin^i4t hifîtantia. Ciccr. Bégayement. r». défaut de langue , qui empefche de biea prononcer. H/tSiTÀTIÔ , genit. hxftaliônis. f. Cicer. Irréfolution. /. Dou- te, m. Incertitude de ce qu'on doit faire. /. H.tSiTATÔR, genit. iMfi.àtôr'is. m. Plm-Juii. Irrèfohi, incer- tain de ce qu'il doit faite, qui doute & qui héûte. * Ineden- ào lixfitâtor. rim-Jnn. Qui balance à donner de> ouvrages an public. H.-ESITÔ , Imitas, hxii'tâv'i , htntâtûm , hxsiiârë. Liv. Eftre- ariefté ou demeuré. '* Hdji/at fnimcntum m vadis. Liv. Le bled demeure arrefte fur des gués ; on ne peut amener le bled par la rivière à caufe des gués. KS- //; eodem Imo bijiias. Ter. Vous demeurez toujours engagé dans les mefmes difficulrez. Vous eftes toujours danslemef- me bourbier ou dans le mefme encombriei , (comme l'on parle familièrement.) Hifiiare in mmomin inflitutii, Cicer. Ne fçavoir pas bien les couftumes de fes Ancefttes. HssrTARE. Héfiter, douter, balancer, eftre irréfoIu,inceitaini ne fçavoir à quoy le réfoudre 8c fe déterminer , eftre dans l'irrelblution. H.SS11ARE //flg«a. Cit. Bégayer , avoii peine \ bien prononcer. JIA.- 424 HAL. HAM. HÂLAiJSy^mt. hâlântïs. Comme, HaUntts florihui ha»!. Vir^. Des jardins qui fentent bon à caufe des fleurs qui y font. HALCEDÔ, Vojiet. Atcf.vo. HALCYON, VoycT. KtctOtf. HÂLEC, genit. halècïs. neuf. Hordt. Si HALEX , genit. hâlê- ch. f. Ptin. De la Saumure de certain poiflbn , dont les An- ciens faifoient des faufles. ♦Dans Plante , le poiflba mefme gu'on croit eftre Un Haran , o« un Anchois , ou une Sardine. HALÊCÛLA, genit. haUciiU. f. Calum. Elpéce de petit poif- fon qui nous eft inconnu. On croit que c'eft le Haran , ou l'Anchois, ou la Sardine. HALKSA, genit. Hàthx.f. Cic. Plm. Ville de Sicile, aujourd'hui Caroni.i , château; on Tofa, bourg. HALËSOs, genit. Hkléii.m. Colum. Alefo .Fleuve ScMontagne de SKile, pas loin du Mont Etna. HhU/E^rijS , ou hALI/£TOS , aMat/Toj. genit. IMStï. m. Plin. Ovid. Aigle de mer. HAlIcAcAbOS , «^«sxj^oc. genit. halkncibl. f. Plin. Véfi- caire. /. Herbe qui produit comme des boutfes où font ren- fermez des grains rouges. HAlicARNASSOS , genit. Halic^nâfn. f. Plin. Halicaxnafle , Ville de la Dotide , autrefois capitale de la Carie , aujour- d'huyCaflel S. Tietro. HALÏEIJTICA, genit. IjalieutUôriim. neut. plur. Plin. Traitez fur les^ poiHbns. HALIT.ANS, genir. hulitâiiiïs. omn. gen. * Flammam balïtims. Enn. Jettant le feu par la gueule , (parlant de certains ani- niaux fabuleux.) H.ALItOS , genit. hSlîiût. m. Ptiit, Haleine. /. fouffle. m. * hUlitus tirrx. gwinr. Vapeur , exhalaifon di la terre. /". *Solis. Colum. La chaleur du Soleil ou l'haleine du Soleil. /. Kî» Exiremum haïnnm rcd-int. Ctccr. Rendre le dernier fouffle, le dernier foûpir, rendre l'ame, mourir, expirer. HALLUCINDR. Voyez. Allucinor. H.ALLUX , genit. hiUiUb ; ou H.ALLÙS , genit. hilli. m. EeJ!. Le pouce du pied. m. HALMïRIS, genit. Haimyru. m. Pli». Le Lac de Koftre-Da- me du D.inube: Ceux du lieu l'appellent le Lac de Carafui, danj la balTe Mœfie. HALO, hiïLïsy hâlâvl j hAlâtûm, hâlârê'. Vir^. Jetter 0« rendre quelque odeur. HALÙrHANT.A, genit. halifhUntx. m. Plaut. Fripon, men- teur infigne ou à gage. m. V. Holophant.\. HÀLÔSIS, cÏAu.î-it. genit. Aa/ôjij. f. Sud. Pri le d'une ville. /. Sac d'une Ville, xi. HALTER, ihrit. genit. halicrïi. m. Mirf. Maffe de plomb , que tiennent dans les mains ceux qui danfent fur la corde, pour faire le contre-poids. HALV'S , genit. Hàiys. m. Cic. Fleuve qui prend fa fource du Monr Taurus, fameux par la déroute de Ctéfus Roy des Ly- diens. HALYZEA, genit. H.ilyz.-iS. f. Cic. Plin. Aujourd'huy Alcipo, Ville d'Epire. H.'iM.A, i/j.!!. genit. h^^mt. f. Juv. Sorte de vafe à porter de l'eau dans les Incendies. Comme les Seaux d'une Ville qui font d'oliet poifles par dedans. *Un grand croc , félon Vof- (lus & Turnebe. HAMAXÔBÏI, genit. H<«. \ù- Hamum voral , mius tfl. PUut. Il efl: à moy , il motd à l'hameçon. HAmOLÛS , I. m. Cilf. Crochet, m. HÀFHË, â?ii. genit. Imphis. f. Scn. La poudre qu'on iettoitfut I le corps des Lutteurs après qu'ils s'eftoient frottez d'huile. j HÂPSOS, genit. hâpfu m. Celf. Ligature de laine, f. pour fouf- I tenir une partie malade. j HArA, genit. hirx. f. ciccr. Eftable à cochons. /. »Dans Co- ' lumelle & Varron, L'eftable aux oyes. /. Kî" Ham fuit. Pt.iur. Un infâme, un vray pourceau. H.ARINGUA, genit. hUrln^H^. f. Fift. Viûime./. belle propre pour le Sacrifice des Anciens. H.ARIûlA, genit. hjtrtal^. f. PUut. Une femme qui fe mefle de deviner, devineteffe. /. HARIùL.ATIÔ, genit. /jor/j/af/ônM. f. cictr. L'aftion de de- viner. H-ARIÔLÔR , harlolirîs , /mriolâtiis lïim , hariolâr't. Ter. Cictr. Deviner, prédire l'avenir. HArTÔlOS, genir. hariolT. m. Cic. Un devin, m. HAR.MOGE, àf,u'.yr,. genit. harmo^èt.i. Plm. L'union des cou- leurs dans la peinture. /. HARMÔNÏÀ, ài^uoiix. genit. harmiiiitt. f. Cicir. Harmonie./. Accord de plulieurs voix ou de plufieurs inftrumens de mufl- que. m. Jeanne ad liurmoniam. Cicir. Chanter la mulique s faire un concert. HARMÔNÏCË , d/i/uotiicn. genit. h.xrmsn'icêi. f. Vitr. La muG- jue harmonique. H.ARMÔNICOS, harmonica , harmonit-ùm. Plin. Harmonieux. m. harmonieufe. /. Harmonica rati; f. Plin. Symmétrie, proportion. /. qui doit eftre entre les parties d'un tout. HÂRfA , genit. hirps. f. Plm. Sorte d'oifeau , efpe'ce de Vautour. HARPAGE, genit. harpàgèi. f. Voy. HARpâoc , ônh. H.ARF.AGINETOLI , genit. harpagmetulorUm. m. plur. Vitr. Des entortillemens de tiges. [Ce nom eft un Diminutif de Harpagincs qui lignifient des crochets : Ce qui donne lieu de traduire Entortillemens de Tiges , comme qui diroit des Tiges accrochées enfemble.] HARF.AgO , genit. harpaiinSs. m. Cff. Harpon, Croc. m. Main de fer pour accrocher les vailfeaux. /. H.ARPAGÔ, harpiigis , harpiigare. flam. Prendre ou enleyet cjuelque chofe de force. HÀRPASA , genit. Harpaiôrûm. n. plur. Plin. Harpafe , Ville d'Afie. H.'i.RFÀSTOM, genit. harpâ/l:. n. Atirf. GrolTe baie à joiier'j qu'on lafchoit de s'arracher en joùanr. HAK?ÂX, âp-!^n>. genit. hârpiigi's. m. Plu:. Une forte d'ambre. HARFË, â'çT«. genit. herpès, f. ûviit. Sorte de cimeterre. ♦Harpr Plin. Oifeau qui eft une efpéce d'Aigle, ««de Milan. H.ARPYLA , c/pTTun. genit. harpïix. f. Virg. Harpie. /. Oifeau monftrueux & fabuleux. HARUDHS , genit. H.xrudrtm m. plur. Cxf. Les Harudes , Peu- ples des Gaules au-delà du Rhin. HARÛSPËX , genit. b.iruff'un. m Cictr. Un Devin par l'inf- peûion des entrailles des victimes , qui interprète les pro- diges & l'avenir en conlidérant les entrailles des viftimcs égorgées. H.AROSPÏCA , genit. harujpïac. f. Phw. f. Devinetefle. /. (Femme qui fe mefle de deviner par rnifpeftion des entrail- les des animuix.) HARUSriCiNA, genit. harufpicvm. f. Cic. Divination en con- fideiant des viftimes. /. HAR. HAS. HAU. HAB.OSPÏCÎNT LÎBRI, gcnit. HarKfpicinirûm nt/rôrûm. m. pi. Ciitr. Livres cjui traittent de cette forte de divination. HAaOSPlCïOM, gcuit. barufficù. a. .CmmI. Divination parla veue des entrailles des viftimes, /. H.^SSI, genit. IUf>irim, m.gl.PUn. Les Hafles, Peuples delà Baflee dans l'Atiois. HÀST , genit. liÀjit. {. Hur. Lance , pique. / javelot, m. ha- lebarde. /. demi-pique. /. & généralement Arme de longue hampe. . , tj" Hasia vindititnis. Pique qu'on plantoit au heu ou 1 on tai- Ibit un encan o» une vente publique. Subirc fui lnjlâ. fUut. Eftte vendu à l'encan. Hafla Pamftti. Cicer. La vente à l'encan des biens de Pompée. ^d liajlam fuhiicam nunijuam acctjjit. Cornei-Nip. Jamais il ne fe trouva aux ventes publiques , ( parlant de Pompouius Atticus. ) HÀSTàTOS , hajlâta , hiftâium. Cicer. Atme d lUie pique. ;». armce d'une pique, &c. /. Hasiati. Varr. Les Piquiets. m. HÂSTÏCOS, M,i. genit. heii.ii. f. Ovid. La Giande Outfe, Conftellation lîtuee au Septentrion. HËLtCON , genit. Htluinis. m. Vng. Le Mont Hélicon en Bcocie, conlàcré au.Y Mufes parles Poètes , aujourd'huy Za- gaya. HELIÔCÂMINOS, Ii"xi5;iï^lv0f. genit. helhniyn'tn'i.m. Plm-Jun. Lieu voûte 6c ouvert du cofte du Soleil pout en recevoir la chaleur. HËLiÔCHRYSÔS , (\'MXf<^^'!- genit. htncchryii.m.Pliti. Her- be qui a la fleur jaune comme de l'or. HHLlÔTROflO.M , «A/cTfiTwi'. genit. hetiolrôpn. neut. Ptin. Tourne Sol, ou Soleil, m. Fleur qui tourne du coHe du So- leil. HËLIX , 'ihi-, genit. héli'iïi. f. PIm. Efpéce de lierre qui a la feuille fort petite. •^Heiicis. f. plur. yiir. Petites volutes au milieu de chaque face du Chapiteau Corinthien. [Elles font appellées Hduts , c'eft-à dire entortillées, parce qu'elles font moins dépliées Se ■ étendues que les grandes volutes des coins.] HELLËBÔRINË, (KKiCofin. genit. hnltbar'mci. f. Plin. Hellé- bore, m. Herbe bonne contre le poifon & contre la foUe. HËLLËBÔRÎIES , ixxefofiTiit genit. hillekarus. m. PUn. Vin d'Hellébore . ou l'on a fait tremper de l'Hellébore. KHLLËBÔRÛM, genit. hcllebôn. n. PUm. Caiul. ou HËLLË- BÔRUS, JxÂtCcfoç. genit. hil'.ehor'uTa.Vi,^. Hellébore, oh El- lébore, m. Herbe médicinale bonne pout guérir la folie. lô" HelItUra ijlt< hamitiil/M ejl cpm. Plant, Ces gens ont befoin d'Htllebore, on que l'on purge leur cerveau , que l'on gué- riflè leur tefte o» leur folie avec de l'Hellébore. HhLLËBOV^OSÏJS , helMarisa , htlltliorimm. Plaut. Qui a be- foin d'Hellébore , qui eft foû. m. folle. /. Qui a trop pris d'Hellébore. HELLENES, genit. Hellints. f. Strab. Pontaverda , Ville de l'Ef^agiie Tarraconoife. Belles; ONTil , genit. Hrlltfpmtwmm. m. plut. Pliii. Ceux de l'Hellefpont on du Détroit de Gallipoli. HtLLESJÔNTÛS , ihAnrrronis. genit, UdhfMfi. m. riin. HEL. HEM. L'Hellefpont, Détroit de Mer , large environ d'un quart de lieué,qui commence depuis Gallipoli jufques à la Mer Egée. On l'appelle aujourd'huy Le Bras de S. George , o» le Dé- troit de Gallijioli. HËLLÙ.^TÏÔ, genit. hcUuiiiin'i!. f. (ircr. Goinfrerie, débau- che. / Excès m dans le boire & dans le manger. HELLÛÔ, genit. htllainïs. m. Ciccr. Un gourmand , un goin- fre , qui aime la bonne chère , qui mange tout fon bien ^ faire bonne chete. m. [df" Heiluo hbriirum. C'crr. Qui dévore pour ainC dite les Li- vres , qui lit continuellement. HËLLÛÙR , /jf.'/M^r/.', htllu.U'ii lîtm, helluarl, Cicer. Manger» confumcr tout fon bien à faire bonne chère. HËLÔRVJS,_ genit. Hdirl. m. Cir?. Abifo, Fleuve de Sicile. HËLUELLÂ, genit. hclucllarùm. i. plur. Ciccr. Efpéce d'her- bes bonnes à manger. HËLVËÛLOS, o»HËLVÔLOS, liilvSla , hihotûm. Cat. Cota.' me Phlveotum V'tiuM. Cit. Vin pîiller ou clairet. HHLVËTlI, genit. Hthitiornm. m. plur. f.i-/; Sirab. PUn. Tac, Les SuilTes on les Hclvetiens. [Peuples qui habitent au plus haut du Rhin,& prefque à fa fource. Ils font divifez en trei- ze Cantons i HËLVIÎ, genit. Hdvliyîim. m. plut. C^f. ies Helviens , peu- ples de la Gaule Narbonnoife ou du Vivatez. HËLVÎNà, genit. hclvinx. m. Juv. Elvino , Fontaine du La- tium HELVOS, hêlvS., hihiim. Vai. Rouge palle , paillet, clairet, (parlant du vin.) H'IvM tolor, Varr. Couleur incarnate. HËLXÎNË, sjçi'»». genit. hclxinïi. f. Ptin. De la pariétaire. /. herbe médicinale. HËM, (Interieftion dont les Comiques fe (ont fervis pour ex- primer pluiieurs mouvemens de rame,foit la colère , l'admi- ration , la douleur &: la compallion. ) ■* Hem rju^e iji hue fa- bula ? Tennt. Ho ho , ôc quelle intrigue eft cecy ! * Hem e;o. ne ijînd eonari t^ULtxm ? Tercnt. Ha feroit-il bien polUblc que j'en euife la moindre penfce! * Hem piuer, Terent. Ha mon père. ^ Hem num^nam penmut.^ Ter. Ha ferions- nous bien perdus? Hfm ciflKtuu. Terent. Voilà mes finefles. Hem , ejnii iftiid, obfecro , inquam , eft ! Terent, Hé que voulez- vous dire! Htm fatis pro impcrio ijuiftjuii es. Terent, Oiiais VOUS parlez bien en maiftre qui que vous foyez. Hem quid efl ? vivunt-ne.' Terent. Et quoy 5 qu'y-at'il! com- ment fe portent- elles! HËMËRlS, »>wJc. genit. /lêmé'ri'dîi. f. Plin. Efpéce de chefee qui porte du gland Se de fort bonnes noix de galle. KëMERÔBION , «^ïfîCro». genit. hemerobii. neut. Plin. Petit animal à quatie pieds, qui vole, êc dont la vie ne dure qu'un [our. HEMERÔCÂLLËS , !i/jti(0)i.a.>.-kk. genit. htm/rocallis. n. Plin. Hémerocalle. f._ herbe dont la fleur ne dure qu'un jour. HËMËROSCOflUM , genit, H.merofcoph. ueur. itrabon. El Cabo Martin , Promontoire dans l'Efpagne Tarraconnoife. HËMl , ou HÊMFS. Demi. [Ce mot entre dans la compoiitioo de plufieurs noms.] HEMICYCLIUM HÔRÛLÛGTUM , genit. htmicycliî horôlSnH. neut. Vitr. L'Hémicycle ou horloge en demi-cercle, de l'in- vention de Bérofe Caldeen. [C'eftoit un Plinthe incliné comme l'Equinoûial , qui eftoit coupé en demi-cetcle concave au bout d'en haut qui legardc le Septentrion. Il y avoit un ftyle foitant du milieu , dont la pointe répondoit au Centre de 'l'Hémicycle repiefenrant le Centre de la terre. Son ombre tomboit fur la concavité de l'Hémicycle, & repréfentoit l'efpace qu'il y a d'un Tropique à l'autie, marquant non feulement les declinaifons du Soleil, c'eft à dire les jours des mois , mais aufla les heures de cha- tjue jour.] HEMICYCLOS, «.«ixuxxof. genit. hemieycn. m. de. Une chaife à demi-ronde, »k faite en demi-ceide. [ Vittuve au Livre cinquième, chap. i. femble faire ce mot Ad- jeftif, IlemTnbnnateft m eâ.)vct&»iç. ^unu. Compofe de Vers Hendecafyllabes. HENDEC.ASYLLAbOS , btTsxao-ûwaCoc. (ou lous-entend Vcr- fus.) genit. htndnafrllaH. m. Car. ^fcm-Ped. Hcndécafylla- be , Vers d'onze fyllabes. HENIOCHOS, «Ho^'t. gcu". heniScht. m. tlin. Le Cochet, Conftellation. HEOK.T.A, genit. Hilrtt. f. Strab. Ville de la Pannonie ou de la Hongrie, aujcutd'liuy Hardberg. HEPAR., !i!Ô!. n. «Tif. Mot grec. Voy. Jf.cur. HÉP.^TABJOS MORBOS, genit. hifaxâriï morbl. m. Plaul. Alaladie du foye , comme Un Schine o» Squirre, o» Flux hépatique. HËPATICOS MORBOS , genit. htpaii'ci marb'i. m. Celf. Atala- die hépatique oh du foye. HEpAtîCI , genit. hrpancoriim. m. plur. Plin. Hépatiques , qui ont le foye mal-alïefté. HEPATÎTES, iiTTiTmi!. genit. hqanu. m. Plin. PietM pté- cieufe, quia la figure d'un foye. HËPTAGÔNÛS , ÏTTtJiymoç. htpia^ona , htftn^nûm, Hygin. Hepta- gone, m. & /. qui a fept angles. HEPTERES , sTT»(i»c. genit. hcficrïi. f. Liv. Galère à fept langs de rames. HËRACLIÔN, i7. n. * Pânicèi hërâcnSn. n. Plin. Herbe trou- vée, à ce qu'on dit, par Hercule. HêRA , genit. Inr.t. f. Tirent. La maitrcfle d'un logis , à l'égard des valets. * HERà, genit. htn. i. dur. La Fortune , Déeffe parmi les Anciens. HERÀCLëA, genit. Heractên. f. Cic. Stri>b. Plin. Héradée. [ Il y a eu plufieurs Villes de ce nom , aujourd'hiiy Zenotva, dans la Macédoine. Caftel Miiabello , en Candie. 11 Capel Bianco, dans la Sicile. Saint Gilles o;! les Saintes Maries, dans la Provence. Italica, dans la Syrie. Heradia , dans la Chetfonnefe Tautique. Fenderachi , dans l'Afie Mineure. HÊRÀCLEÙM, genit. Hertidii. n. Plm. Cacaci , Cap oa Pro- montoite de la Sarmatie Afiatique. HER.ACLIËNSIS, M. m.à-î.à- /«c HeracHinjc. (Adjeft.) Cic. Qui ell d'Heraclée. HErACLîOS LÂPlS, genit. heraclii Upidh.m. Plin. Pieite de touche, pour connoiltre l'ot & l'argent. HËRB , genit. hirb^. f. Otcr. Une hcibe. De l'herbe. Kî> Htit.ufi dtre, forrigere. Plaul. l'Un. Fréfenter de l'herbe, fc confeCer vaincu, céder. [ Métaphore prife des Bergers , qui s'exeiçant à la lutte ou à la couife, eftoient obligez d'arracher de l'heibe , 8c de la pre- fenter à celuv qui les avoit vaincus à ces foites d'exercices.] HER, 42,7 HER.BÂCËÛS, hiriicia, htrbiaiim.Ptln. Semblable i de l'het- be. rn. 8ç /. HERBANUM , genit. Utrhin-i. n. Plin. Oiviéto , Ville de Tofcane. ^'^''■BARIOS , hcrhirii , herhârinm. Plin. Qui concerne le» heibes. "f^r/ herhana. pim. La Botanique owla connoiflance des herbes 0» des fimples. /. HËRBÀRIOS, genit. hcrbRril. m. Plin. Un Botanifte, qui coa~ noift les (impies , un Hetborifte. m. HERBASCO , herhifch , titriàfcerc. Plin. Pouffer de l'herbe, devenir en herbe. HERBESCËNS, int!i. omn. gen. Cictr. Qui pouffe de l'herbir. HERBESSUS, gemt. hcrbcfil. f. pt,„. Le Grotte , dans la Si- cile. HËRBËSOS, genit. Htrt.-jî.f.oV. Autrefois Ville, aiiiourd'huT Palazzuolo, Chafteau dans la Sicile. HERBEOS, hcrbrii, herbinm. Plant. De couleut d'herbe , verd. m. verte. /. ♦ Hcrbii ,ciii:. pu,t. Des yeux verds. HERBIDUS, Imiidâ, hftbidiîm. Liv. Plein ou couvert d'herbe». m. pleine , couverte d'herbes, f. HËRBIFËR, htrhiferii, hcrbfcriim. Plin. Qui porte «« qui pro- duit de l'herbe. HER-BIGRAdÀ, genit. herbi'iriidi. f. Cic. Efpéce de limaçoa cju'on tïouve dans les herbes, su qui les mange. HERBILIS ÀNSËR, genit. Iiirbila âiucrïs. m. Lucit. Une Oyc fiui broute de l'hetbe, qui fe nourrit d'herbe. HêRBOSOS, lirrbôsn , babotim. Uvid. Plein d'herbes, où il y a quantité d'herbes ; Couvert d'herbe, ra. Pleine d'heibci i Couverte d'herbe. /. HOrbOL.^, genit. imbiiU. f. cicer. Petite herbe. /. HËRCiSCÔ, l^onz. Ercisco. HERCUL.ANËA P.ARS, genit. herculincx pirtïs. f. P/,^H^ Li dixième partie de quelque choie, la part d'Hercule; (Car les anciens Payens donnaient la dixième partie des chofes à Hercule.) Hercuianf A KriTi,). f, Plin. Efpe'ce d'ortie qui fent mauvais. HERCÛLANËUM, genit. hcrLuldnél. n. Plin. ou HËRCUL.-\n0M, genit. Hcrculimi. n. Oc. Autrefois Ville de la Campanie, aujourd'huy La Torre del Gréco. HERCULE , HERCLÊ , HERCULES , MEHËRCOLË , MË- HERCLË , MEHËRCOLËS , PËR HËRCOLEM. Tuent. PImi^ Par_ Hercule, (jurement des Anciens Payens.) HERCULëUM, genit. Herculèi.D. Strab. Il Capo Spartivento, dans ritalie._ HERCOLIS FANÛM , genit. Hërciilis fin't. neut. Strab. El Cailillo , dans l'.^ndaToufie. HERCÙLÏS iNSOL.£ , genit. HèrMïs Inf^lâriim. f. plur. Plin. Afinaiia , prochela Sardaigne. HËRCÛLIS MONŒ.CI PORTOS, genit. Hèrciilii MSntc't Pôr- tui. m. Plin._ Mourgues , dans la Provence. HËRCÛLIS PORTÛS, genit. Hircd,, piriûs. m. Strab. Plin. Porto Ercole, d.\ns la ïofcane. Le Formicole, Ville dans la Calabre. HËRCÛLIS PRÔMONTORIÛM, genit. HitcUlïs promontirU. n. St,ib. Il Capo di Spartivento , en Italie. HERCYNLA, genit. Henyni.t. f. Tac. La Forcft Noire , «« ].i Foicll de Bohême, dans l'Alemagne. HËRDONI.^, genit. Hcdinis. f. Uv.Sirab. Ville de la Poiiil- le, aujourd'huy Ardona , Bicoque. HËRË. (Adverbe.) Ter. Jhv. (pour Heri.) Hier. HEREDIOLOM , genit. heredioti. neut. Colum. Petit héritage. pct[t fonds de terre dont on a hérite, m. HEREDItARIÛS, hcrcdiidri.i, limditiriûm. Cic. Héréditaire. m, 8c /. qu'on a eu par fucceflion. HERËDITàS , genit. Iiercdiiâiis. f. Cic. Hcriiditc /. héritage. m. fucceflîoii. f. * Hercdttaicm aluy.jus ccrnire ou adirc. Cuer, Se porter pour héritier de quelqu'un, ta* ^d cjucm hertdilai linjm glou,t pcrtmet.Cic, A qui cette gloi. re appartient comme une fuccellion. HËRËDIÛM , genit. hércdn. a. Var. Héritage , fonds de ter- re, m, HËRES, genit. hcrèdïi. m. & f. fie. Héritier, m. héritière./". ^bacere, injlimere y fcribere ati^ttem heredcm teftani.hto. Ciccr. Faire quelqu'un fon héritier par tcftament. * Hcrcdem ttnui- bui b'Jnii atiqmm injiiiHtri. Pli". Faire quelqu'un fon Légataire Hhh i uur- '4i8 HER. HES. nniverfcl ou l'heiitiei de tous fes biens. * Htrei e/l fritri OU frttris Cuir. Il eft héritier de fon ftére. » Setiwdus hem. Ciccr. Un héritier fubftitué. ♦ Sptruntr hiniem fujfici f' f'oxi- w«m. Phid. Lequel ePpcrant devenir fon plus proche héritier, .« hériter de luy après la moit de Ion fils. * HËR.ES, genit. hirU. m. Pluut. Un hériflon, animal. Voysz. Erinaceus. HËal. (Adverbe.) OVf. Hier. HËRtFUGA , genit. Aw/x^^. m. C.«hI. Efclave fugitif , qui s'enfuit de la maifon de fon maître. HÊRÎLlS, M. m. c^ f. 6- A»c irr- - HËRMÀPHRÛDiTÛS , \fUi^f-Mr®-. gemt. hermaphrodîi,. m. Plm. Herinaphtodiie, qui a les deux Sexes, qui eil maie ik femelle. ,- r- ,• t HHRM.^THËN , hfxiiim. %emx. htrmMherij;. i. Cic'r. La ftatnë de Mercure & de Minerve fut une même baie o» pie- deftjl. Y n . •■ j HERMÊRACLËS, genit. hnmirad.s. m. Ccer. La Itatue de Mercure & d'Hercule fur une même bafc. HERMES, !f.u»"c. genit. hcrma. m. om - HhRM.-Ë, genit. Urm-irum. m. plut. Corntl. Nif. Terme, m. ftatnë de Mercure mutilée , ua Mercure qu'on mettoit dans les Carrefours. .,.,., . ■ HbRMlNIOS , genit. Haminii. m. Hirt. El Monte Armino, Montagne de Tottugal. . HËRMIÙNÊ, genit. HtrmiSnci. f. Strah. Hermione , Ville du Peloponnéfc ou de la Morée , auptes du Golfe de Napoli de Romanie. ,._.,, HERMÏÙNËS, genit. IhrmiSnûm. m. plut. Plm. Taci Her- mions, Peuples d'Alemagne, qut renfermoient les Chetulces 8c les Hermandutes. ., n „i HËRMQNASSA, genit. HirmmâfiS. f. Ftm. Moncaltro, Vil- le de la Beflarabie. ,. _ . HËRMUNDURÎ , genit. Hermundurôrim. m. plur. Plm. TmiI. Aujoutd'huy Voigtland, dans l'Alemagne. HERMOS, genit. Hèrm'i. m. V,r^. Fleuve de Lydie. HËRNIA, gen. htm'.X.f. Cc/f. Hergne./. (Defcente de Boyaux dans les bourfcs. Maladie fort incommode. ) HËROICOS, liiroîci, htrokûm. Citer. Héroïque, m. & /. Des Héros. * Heroica tempora, ou Herakd .iiaie!. fie. Le temps «» le fiéde des Héros on des grands hommes.' '* Herohi ver- fui. Cicer. Vetb héroïques , ou grands vers , comme ceux de l'Eneïde de Virgile. HËROINÀ, genit. hiroîn*. f. Prtfirt. Heiome. f. Femme il- luftte- . r -n ■ HËRÔIS, genit. hir'o'idîs. f. Star. La même lignihcation. HËRÔNËS , genit. beronUm. mafc. plur. Plin. Vitr. Sacs eu manequins remplis de tetre grafle, enveloppez de jonc, dont on remplifloit anciennement les Batardeaux. HEROS, genit. hfrih. m. O.. Un Héros; un demi-Dieu, qui efloit fils d'un Dieu o« d'une DeelTe. Un Héros , homme il- luftre par fa valeur & fes grandes aaions. HERÔÙS , /jfrSd", hirmm. Cic. Héroïque, m. Se/. * Utroi car- minis ofm. Properr. Un Poème héroïque. HERPÈS, 'ifT"!. s^nit.herpèth. mafc. Plm. Animal qui gué- rit les ulcères corrofifs. HiRÛS , genit. hèrl. m. Ter. Le maiftre du logis, par rapport aux Valets. * Herui major , herm mmor. Plant. Le père & le fils, par rapport à un valet. HESrERlA, genit. HïfpériS. f. Hor. Virg. L'Hefpcrie, ik.1I- talie. [ Virgile appelle l'Italie Magnam Heffenam , 8c Horace appelle l'Efpaene Hefpenam Vltimam.) HESPÊRIDËS, genit. Hefper'idim. f. plut. Plm. Les Hefpéri- des 0« les Ifles du Cap Verd , dans l'Afiique : Elles font de la dépendance du Roy de Poitugal. HËSPÈRIJ, gen. Hefperi'orûm. m. plur. Sirah. Les Hefperiens, Peuples près du fleuve Léthé dans la Libye. HESrËRlS, lo-Trff.î. gen. hefper'idh. f. Plm. Efpece de ^iioflse HES. HET. HEU. HEX. HIA. HIB. qui fent bon le foir. HESPÈRIOM PRÔMÔNTÔRIÛM, gen. Hefpern Promovlorr,. neut. Plm. El Cabo Verde ; d'auttes difent que c'eft El C». bo di Serra Liona , dans la partie Occidentale de la Guinée HHSPÊROGO, genit. hifperuginii. f. Sin. ou HESPKRUS , genit. htfperl. m. Cicir. L'étoile de Venus, qui paroift immédiatement après le Soleil couché. HtSTERNUS, heflirni, hefternûm. Ce. D'hier. * Hejlerni dits. Cieer._ Le jour d'hier. HËTRURÏ , genit. HcirûrU. f. rir^ll. Étrurie , Fais d'Italie aujoutd'huy La Tofcane. HËTRUSCI , genit. Hetrufôrûm. mafc. plut. Plm. Étruiiens, peuples d'Étrurie ou de la Tofcane. HEU. (Inteijedion.) Oc Helas! Ah'. Ha! * Heu me mifemm s Tir. Ha que je luis miferable '. HEUS, (Interjeftion pour appelle! quelqu'un. ) Ttrint. Ho- là. * Heus lu .' Tertm. Hola , à quoy penfes-tu ! que dis- tu î HË.XACHÔRDÔS , V^ixofS®-. genit. hexitehirdî. m. à- f. Et HëXÀCHORDDN , ;. u. iitr. Inftrument de muûque à Cx cordes. HEXÀCLÎNÔN, i^ûx>,mv. genit. hexaTim. n. Mart. Lit à fc mettte à table oii eftoient couchez fix petfonnes. HEXÀGONÛS, £çi>£i!i@-. hexagina, htx.goniim. Colum. Hexa- gone, m. Sic f. qui a llx angles. HËXÂMËTËR, hexameira, hexam^rrûm. Cieer. Hexamètre. ?w. & /. qui a lix mefures ou fix pieds. [ Parlant d'un Vers Hé- roïque qui a un Dat^yle au cinquième pied , & un Spondée au fixiéme. ] HE.X.APHÔRI, l^ifiifeii. genir. hixâphorôrîîm. m. plur. Vitr, Six hommes quj portent un mefme fardeau. HËXAPHÛRUM, éçïîopoï. genit. hexaphSr'i. neut. Mart, Li- tière, f. ou brancard porté par lîx hommes. HEXASTÏCHUM HORDËOM, genit. hexajlûhï hordi'i. n. Col. Orge dont l'èpy a fix rangs de grains. HËXASTYLÙS, fl-is-KA®-. gen hexajlyti. m. & f. HËXAS- TYLÔN , 5. n. Vfir. Hexaliyle. m. H f. qui a fix rangs de colomnes. HËXËCONTALITHÔS, l^MivroiKiS®'. genit. he.xecomàlM'i.fl Pliii. Pierre précieufe de pluficurs couleurs. HExERES, îç-lpxt. genit. hexirïs. f. Liv. Sorte de Gale're à Cx rangs de rames. HÏ.ÂNS, gen. hiîtntïs. omn. gen. Tli>i. Proprement, Qui bâail- le , qui eft entt'ouveit. m. entt'ouverte. /. îâ" HiANS oraiio. S^int. Un difcouts qui n'cft point fuivi , UB dilcours a baftons rompus. Mutila & liiatitia loijui. Cicer. Parler à baftons rompus , ne point parler de fuite, faire un difcours fans liaifon. Hia'iiei concurjui Ittterarum. Cicer. Entrcbàaillement de cer- taines Lettres qui fe rencontrent dans le difcours. ià" HiANTE tivariiiâ Verres. Cicer. Verres d'une avarice infatia- ble, qui bàaille après toutes chofej. E/morem indiicsre liianiem. Hor. Attraper un maichand qui a grande envie d'acheter, l'enjoler. i{\.\SCÔ, hiâfeïs, hiâfcërë. Cat. S'entr'ouviir, dite enti'ou- veit ou entre-bâaillé. HïATÔ , IjîâtÀi , hialâvi, hiatâlûm , hiatiirë. PUut. Bàailler fouvent. HIAtOS, geait. hiâtûs. m. Plm. L'ouverture de la bouche, om de la gueule des animaux. /. B.îaillement. m. Hiatus terne. Cuer. L'ouverture de la tetre. Hiatus ix concurfu vocalium. Ciccr. Entre-bàaillement que fait dans les mots la rencontie des voyelles enfemble. HÏBËRNA, genit. hiiiernèritm. n. plur. Ctfar. Cicer. Quartier d'hiver, m. le lieu oî» les troupes palTeut l'hiver. * Mibtei hiheriiorum (juiete à laboribus rejîcere. Cttf, Rafraîchir les trou- pes dans les quartiers d'hiver. * iliiiere ouDimniae exeni- tum in hiberna. Cicer. Envoyer les troupes en quartier d'hivei. * CÎim cjjet Cxfar m cileriore Calttâ in htbernis. C*/. Comme Cèfar paflbit Thiver en Lombardie. HÎBÊRNACOLUM, genit. hibcnâcicn.n. Plin. ou HÎBËRNACOLA, genit. hbernacurorûm. n. plur. Vitr. Apparte- ments d'hiver dans un logis : Les lieux les plus expofcz au Soleil dans un baftiment, oii l'on fe retire en hiver. * HÎBËKNACOLA , genit. lnl/nnMHCorHm. o. plui. Liv. Tacii. ° Quai- HIB. HIC. HIE. Quartier d'hiver, m. lieu où les troupes paflent l'hiver. HÏBËB-NIA, genit. Wkmii. f. Cclf. L'Hibernie ou l'Irlande, Ifle voifine de l'Angleterre. HÎIiËRNÔ , Ijil/èrtiâi, /jil/irnâvl , Inhëriihùm , hUîmârc. Cher. Piller l'hiver en quelque lieu, cftre en quartier d'hiver. HIBERNOS, Aîifi'M, iiUirnûm. Cjcer. D'hiver. * Hilicnum eu- bicKlun. Cicer. Chambre d'hiver , ou l'on demeure l'hiver. * ^iir.141 IMcraut. Hir. L'hiver, la faifon de l'hiver. * Soles hibcrni, Vni. Jours d'hiver. • Nallti hiberm. VngU. Les nuits d'hiver. * Hiberna navi^aim odioja eft, Cic. Il eft fafcheux de fe metrre fur mer en hiver. HÏBÎSCUM , genit. hiblfii. a. Plin. Mauve on Guimauve. /. herbe médicinale. »Dans Virgile £dog. z. vf. 30. il y a H«- ilorHmQue gfig'rn vtridi compeiUrc hibifco. Conduire devant foy les troupeaux dans les lieux oîx il croift des mauves ; 0« Les chafler devant foy avec un ballon de mauve. [ Cet endroit fouftre ces deux lens : ou Hib:fio pour ad htb^fcum , ou Hibifio comme le nom de l'inftrument. ) HÎC, hSc, hoc. (Pronom.) genit. iSj«.'. dat. hiiit. Cic. Celuv- cy. m. celle-cy. /. Ce , devant une confone. m. ou Cet , oe- - vant une voyelle. OT. Cette./. Hic, (pour É^o ifft.) Tu fi hic Jts , aliier fcntiM, Ter. Si VOUS elliez en ma place , vous ciiangeriez de fentiment. J]ic iffui ifi de ijHo agcbam. Ter, C'eft celuy-là mefme dont je pirlois. Hiîc re. Teretir. Par ce moyen , ainfi. Ijoc eft fatrem ejfe, aut hoc eft filiKm ejfe! Ter. Eft-ce là eftie père, eft-ce là eftre fils? * HIC. ( Adverbe de lieu en fîgnification de tepos. ) Cictr. Icy. Hic. Cic. Terent. Alors. HÎCCÊ , hxccir , hocië. (Pronom.) genit. hûjùfië. dat. hulcci. Ter. Celuy-cy. m. celle-cy. /. KICCli^B , hSccïnè , hiiccïne. ( Pronom en interrogeant. ) Ter. Eft-ce celuy-lk. m. Eft-ce celle-là. /. HIËMÀLIS , ïs. m. & /. & hoc hiemÂU. ( Adjeft. ) Cicer. D'hi- ver. HIËJl.^TÏÔ , genit. hiematiôn'ù. f. Varr. Le temps de l'hiver. ■* Vl ne plus lertia part exirnatur rntllis , rcUijuum hitr/iattani rehnquaiur. Varr. Il ne leur faut oftet au plus que les deu.'c tiers du miel , & leur laifler le reftc pour l'hiver. HÏÊMÔ, hicfjliisy hièmâxjï , tjiemâïiim^ hïcmàte. Cicer. Pafîer l'hiver en quelque lieu , eftre en quartier d'hiver quelque part. * Scire crtpio ubi fis hiematunts. Cic. Je fouhaite fçavoir oti vous palTerez l'hiver. Hib'MARj. Plin. tolurn. Faire froid, faire hiver, faite un temps d'hiver. * Idibw Febmani Sagittartus vefpere occidtt , rchc' menter hièmat. Colum. Le jour des Ides de Février , c'eft-à- dire , le treizième de Février , le Sagittaire fe couche fur le foir, il fait grand froid. Dies hiéma:. Ttmfui hiëmat.Plin. Il fait grand froid cè jour- là. Il fait un temps d'hiver. Decofjuunt aiti atjuai , mox ir liiat hièmAtit. Plia. D'autres font boiiillir de l^eau , & ils la font auflîtoft refroidir avec de la glace. HtEMS , genit. mè'mïs. f. C!c. L'hiver, m. * Hiimsjamprx- cipilaverat, iSr ver jam appctebat. Cxfar. L'hivei eftoit fur fou déclin , 6c le piintemps approchoit. HtEMs. Tempefte qui arrive fur la mer. /. * Dum pilàga cU- fiivit humi. Vn^il. Jufques à ce que le mauvais temps on lé gros temps qu'il fait fur mer, foit paiTé ; ou Tandis que la mer eft orageufe. HiEMS fexta. Mart. Le fixiéme hiver, la Cxia'me année.. Bj- Hiems viu. Plant. La Vieilleife , ou les glaces de l'âge. HIëRA, genit. HiVVj. f. p/,„. Strab. Giera, Ifle dans la Can- die, c'eft aufli une Ifle de Sicile , appellée Volcano , on un Promontoire de l'Aûe Mineure , appelle II Capo dcUe Che- lidonie. H1ÊR.AC1TES , iiftnin;. geuit. hlerâclt.r. m. Ftin. Pierre de diverfes couleurs rangées alternativement. HIËRACIUM, iifJxm. genit. h/erdJi. neut. Flin. Hiji. Herbe bonne pour éclaircit la vcué j on en fait un Collyre pour ce fujet, oue Pline appelle Hieracwrr. collyrinm. HÏÈRAPETR.Â, genit. H,cripë:r3. f. Strab. Ville de Candie, aujoiud'huy Getapetia , «m 11 Caftel di Gerapetia. HIE. HIL. HIM. HIN. 42^ I HlËR.^PÔLÏS, genit. HierapSlh. f. Strab. Ville de Syrie , au- lourd'lmy Menbigz. '' HIÈRICHÛS, genit. Hierlchûittï,. f, Strab. Flin. Jéricho , Vil- le de Judée, appellée dans l'Ecriture Sainte, la Cité des Pal- uiïn Aoa'°S"^.''"5' ^*-'''''" '"' Nau , bourgade. vii.,- ^Ï^'l"''^'"'"- E"''- '""oboianU. S. Flin. Delà. verveine. /. herbe. ""i VmI^^**^"^' S<="''- (^■"ofol'im.r. e. Strab. ou HÏËROSO- vXaI PÏ'; ^'."■''J''J'"''r-"'- "• P'> ««••• FI'"- Jerufalero-, oa 1« n^ Jf '"^"'t' ^l^'oPoli'^inedelaJudee, fameuf^ f'triS.^ n" "^ ^''"-Chkisi , & par, fa'r4iine toule pat 1 armée des Romains. * 2» ïn^e'^/i V ""i. "f • ^''"- Participe de HiiaRo. m;n^ f^v'^ri''^-.^ <:>. Gayement, gaillardement, joyeufe- ^Z' 'p," ^t"^f ^'i' au .Comparatif /J,7.,,i.. Plus gay^ HILARtSCO, htlarejcu, htlarefcerè. Varr. Devenir gay , gail- ga^ûi^r"" '° '"' ''"">="!. fe réjouir. ;„. deveniigaye, HlLARlA, gen. hiUri-oriirn. neut. pi. Macrob. Le MardV Gra' HYr"A D l?".''^ Carefme-Prenant ; jours de rejoi.iflance. " " HILARIS, ,,. m.&cf.à!. hoc hiUrè. Adjcft. Cicer. Gay, oail- uY, X n' '"J:^""^- "'• gaye , gaillarde, joyeufe. /. " HILARITAS, genit. Mar,t.ttis. f. cic. Gaycté. /. Air enjoué. en)Oiiement. m. bonne humeur , humeur enjoiiée /. » H,- joUe'e'"" """'""''■ ''"'■ ^""^" '"^ Sayeté , foa humeur en^ HiLMKtTAs diei. Colum. La beauté Se férénité d'iw joui , oui tejpuit. • ^ HÏL.ArïtËR. (Adverbe.) .AuB- ad Her,n. Gayetnent , avec eniouement. ' ' HÎLARiTÛDÔ, genit. hilaritndUh. f. pUut. Joye. /. enioûe- içent. w. gayeté./. * BtUniiedi ochrnm. Plan,. Gayeté qui paioilt dans les yeux. ^ HILArITÛS. (Adverbe.) Flam. Gayement, avee bien de la )oye. V . uv 1« HILARÔ, hilkrâi, hilirâvl, hitUrâtùm, hUhârë. Ovid Re'- jou.r quelqu'un, le rendiegay & gaillard, le rendre enjoué. Hujus j-navtlale maxime Ularatt fm,t .Alhmx. Cicer. La ville- d Athènes fut fort réjouie de fi douceur. HILAROLÛS, hitarulà, hitarnliirn. Cner. Ènjoiié , gav m en- (Oiiee.gaye./. qui eft de bonne humeur. " ■'• • HÏLAruS, hilhii, hilârUn,. Tereut. La mefme fignification [ Ciccron d.t H.lartor au Comparaiif. ] * Hod.trnod', hUa- rumfacte. Terent. Montiez -VOUS joyeux ou gay aujoui- HÎLLA, genit. iJ/Aj. f. Vatr. Boudin, m. Saucifle, Andoiiil- le,/. Cervelat. m. * BilU mfrmatx. Plaut. Des andouiUes fumées. HILUM , genir. hlli. neut. Fc/7. Petite marque noire qui pa- roift au bout d'une fève de mareft. Kî" Nec profici hUum. Varr. Il n'avance de rien , il ne profita- pas d'un zcft. ' Hihim pejifîjion efl. Plant. Je ne m'en foucie guéres. HIMANTÔPUS, J^ïm^Bc, genir. h-mantSpodh. m. p'ti„ p-e- 0» Bécaffe de mer. /. Oileau qui n'a que trois doiets à cha- que pâte. HIMËRA , genit. Himhs. m. Strab. Liv. Termine , ou II fiu* me de Termine , fleuve de Sicile. HINC. (Adverbe de mouvement d'un lieu en un autre. ) Ctcen. Delà , d'icy oîi je fuis. Hinc civil ift. Tir. Il eft bourgeois de cette Ville. Convèni tiadie tjncndam mei hn hmc. Terent. j'aj efte trouver" aujourd'huy un homme qui eft du lieu d'où je fuis , qui eft de mon pais. Hisc pudtcitia, illinc /luprtm. Cicer. D'un cofté ]a pudicitc , dft; l'autre l'impudicité. Pline atijne hinc. Virg. De cofté & d'autre, HiNC ilUlacrymx. Terent. Voilà le fujet defeslannes, voilà ce qui le fait pleurer. Hinc inde. Flin-Jun. De part & d'aurre. Hinc ir tilinc exhibent mihi negoiinmi PUut. Ils mfrfont des affaires de tous coftez. HINNIBONDF,. (Adverbe.) N... En heuniOànt, avec des hen- niUemeiis, (pailant d un cheval.) ^•»1» i HÏK-- ,,0 HIN. HIO. HIP. HIR. luNNILÏTÔ. «.. -'V^-'V^"rrrX" "■ Hennir HmXûT,Îenu!'/>i«-m«.. m. CUer. Henniffcment d'un che- " val ™[ Ù faut prononcer le premier £ dans ces mots com- me un ^A, Hannir, Hanniflement. ] , HÎNNOLËÛS , genit. hmn„ir:. m. W.«r. Un faon .» fan de HÎNNOLÛS, gen. hinntin. m. V.rr. xMulet. «. engendré d'un ^■^;.^:7ê/;:^J-'^e^o:;;^;)'BLur 'Àioir la gueuu ouverte o» béante , ( parlant des animaux. ) H.AR^. r./».». S-entr'ouvtir , fe fendre , (parlant de la terre lors que les chaleurs font grandes. } Hr«.. Vr«?. S'ouvrir, s'ct-anou.r, (parhnt d« A^""" )f^^ j, HIPP2.CE . iT^«». genit. Aot«". f- f''"- fromage tait ac HiPPAGècûf-NAVIS. i.v. y/,.. Navire à. ranfporter des Hl^Sr^nl;. .^.^. m. */!». La mefme Cgnifica HîtpEOS, iT«.'c. WW- m P/i». Comète qui aune chevelu- re femblable à la crinière d'un cheval. . ^ HÎPPIi^e i--«'- genit. 'y'n. Bougeues de cuir. Valife./- (que les Cavaliers portent ache- vai pour mettre leurs hardes.) . .. - „ „,,„ HÎPPÔPÔTÀMÛS, ;t^o^-:t:<^®'. genit. h,pp,p<,tam<. m. P/"'. Hui^^Lî^M :■ ^u':^:'^: **?^/î- ne«t. p/».. i'rr. Archets à cheval , Cavaliers armez d arcs & de H^.- HîtpORÏS, ;^^.pic. genit. fc,>f«r;<<;.. f. Plin. Queuë de che- HlPpbaot''^...,®'. genit. I,ipe»r-.. m. P/-«. Sorte de polffon de mer, qui nous eft inconnu. „ , , . , HÎPPOS ï m. i'r.t. Fleuve de la Colchide. HIR... (indéclinable.) £«<'/. -?«'' '"".r. La paume de la HI^â!' genit. htrs. f. P'o»'. Boyau, inteftin. «• HIRCÎNCS, *,rcï.i. i.rdm.w,. fl»r.<. De bouc. * Hncn^ pd- Us. P/.'i. Peau de bouc. , ,, . -„. ,, Kî- HmofndidH, & h.uini libidiiie faims. ^P'H. Va laftme 5< HIR. HIS. un impudique, tu plus lafcif qu'un boue. HÏRCÔSÙS , hirciii, hiriôsHm. Plaut. Qui fent le boUC, qnî • les ailTelles puantes , qui fent le gouffet m le bouquin. * [ Ce mot eft dans la Sat. lU. de Perfe vf. 77. oii n. di Mtr- allv foûtient contre Cafaubon , qu'il Cgnifie barbu, qui a une barbe de bouc ; mais il a tort. Le même mot fe trouve aufli dans le Mercator de PUxte Aft. lU. Se. j. vf. t4. oii «juel- ques Savans croient qu'il Cgnifie ceux qui fentent mauvais par la bouche. Us fe trompent, suffi bien que ceux qui lui don- nent le même fens dans la dernière Loi du $. iz. du Titre de ./£,:Uluii)iorara. m. plur. Strab. Peuples d'Italie ' où eft aujourd'huy 11 Fiincipato Oltra. HÎRPÎNOM , genir. Hsrp'vn. neut. Oc. Aujourd'huy l'Aiparaj Bourgade d'Italie. HÎRQUOS, genit. Inrr^sit. m. Vir^. Le coin de 1 ceil. HIRQUÎNOS, htr^ulna, hnijmnûm. Plaut. De boUC , COmmCi MirquviA barba. TUut. Une barbe de bouc. HÎRSÛTïA, genit. hirfuiU. f. Sotii:. HérilTement du poil. m. HiRSÛTtiS, hirsiir.^, hirsHiisni. Virg. Velu. w. velue./, couvert de poil. m. couverre de poil./. * ^inimantes fpims hirfnu. Cic, Des animaux hèrilTez de poil. HÎRTOS , h'rii , h'irtùm. Colum. Herifle de poil , eu d epmes. m. herilTée. /. * Hntt fipes. Colum. Bayes faites d'épines. HTr'ODÔ, genit. Inrudïnis. f. Har. Une fangfue. /. V5- HiRuDO tnrii. Cicer. La fangfuë du trefor public. Qui pille le tréfor 0« l'Épargne. HiRÛNDlNlNÛS , hirmdinim, hirmdminttm. Plin. D Hiron- HÏRÛNDÔ, genit. hirundhiïs. f. Vin;. Hirondelle. /. Oifeiu de paffage , qui cherche les lieux chauds. HÎSCO , infùi, hifure. Plant. S' ouvrir , eftte ouvert 0» en- vi^N^hifière amdtm tuithM. Cicir. Il n'ofoit pas ouvrir la bou- che , OH dire le moindre mot , tu comme nous difons ordi- nairement, Il n'ofoit pas foulHer ^ .j „ . T^Pf HiSrANi, genit. Hifpamrim. m. plur. Ovid ClMd. Les tl- pagnols. [ Les Peuples des Efpagnes <,•> du Royaume d £f- HCTÂNïk, genit. H-/i>W5. f. Tx/:-'. L'Efpagne, Royaume HUPANi'eNSIS, h. m. iaf. ii h,c hifpanilnse. ( Adjeft. ) Uf. Qui eft d'Efpagne. Efpagnol. w. Efpagnole. /. HI^ANOM MARË , genit. Hlfpi'n «."'J- n. Plm. La met ^mvmtt, hil-p-nn"^, hirpâf-^r». Cic. Ce/ Plm. PUsn. EfpagnoL ^.i^e^^ïS^r^. ni... Spello , ViUe d'Ombrie en Italie. HÎSPIDOSÛS, hifpidlia, hifpidisum. Cat. ou ...,„;i _, HISPIdOS, infpida, hifpïdilm. Horat. Velu, couvert de poil. «• velue , couverte de poil. f. „,..-. vir. HlSTÙNlOM, genit. Hijlc.n. a. Plia. Gualto di Aimone, ï" le au Royaume de Naples. .i,n„:~. r * H-T- HISTÔRIA , iTopU. genir. h.jhrls. f. Ocer. L hiftoire./ « ^ miam fcribere. Cirer. * Co.idcrc. Pl.n. Compofer, écrire 1 nil toire , faire l'hilloire. i Salis hifioriarmn ,ft. PUiit. C'eft affez conter. HiSTÙRiALË OPOS, genit. h,flor,:,l., "F"''- "'Jj"; ^"ff^s , I vrage de verdure, ou les jardiniers teprefenten d« chaUes . & ?hofes femblables , comme fur le buys ou fut d autres I biillcau.i. HÎS- HIS. HIU. HOC. HOD. HOED. HOL. HOM HiSTÔRICË, gen. hijiorïici. f. ^"ir. Pattie de la Giimmai- re, qui explique les Hiltoiiens. HISTOii-ICOS , hi/lori.ii, hijlarniim. Cicir. Vii&oà({\XS. m, ^i f. qui c 'cicenie l'hiftoire. ♦ HÎSi 6B.1CUS, genit. Iiijlorîâ, m. Cic. Hiftorien. m. qui a écrit 1 hiftoire. HÎSTRK Os, hi/lritâ, hijlruûm. PUut. De faiceur, de bouf- fon . d -' ioiicuc de farces , de comédien. HÎSTi'^.Ô, genit. Infininii. m. Cic. Comédien, bouffon, bala- din , farceur, m. qui joiioit des Comédies en faifant des gef- tes H liiverlès podures- HlSTRiONALIs, ii. m. Sx. f. & hac hi/lrianâlr. (Adjeû.; Tac. De Boufton, de Comédien. HÎSTRIÔNIA , genit. JiiJhionU. f. P/dHt. La piofeflîjpi^.eK le métier de bouffon 5c de baladin. ; ,,.,, j j„ ;, HÎSTRIX, Virez. HvsiRix. illÙLCE. (Adverbe.) Comme, Hiulrè loijui. Ciccr. Parler dés- agréablement , d'une manière qui choque , qui bleffe les oreilles , par la rencontre de ceiiaincs voyelles , qui eftant trop rudes, cho.juent l'oieiUe. HIOLCÔ , hiulcai , liiuk.lT,! , hÏHUâtûm , hiûlcârè. Calul. Faite entt'ouvrir ou fendre la terre. HiOLCL'S, httthii, IjtuLtÎjn. due , entr' ouverte. * Hn- Vir^il. Fendu, entr'ouvert m. fcn- -iiMlcm vtrOornm concurfas. Cuer. Ren- contre de certaines voyelles qui font trop ouvrir la bouche , & rendent la prononciation rude Se des-agiéable, HÔC, neutre. Cncr. Ce, cet. Cela. Vdjcz, Hic. Hoc eft. Cuer. C'eft-à-dite. Hoc, (pout/iiti.) Flaui. Four cela, à caufe de cela. HÔDIË. ( Adveibe du temps prefent , mis pour iJoc die. ) Cic. Aujourd'huy. HoDiè. Cic. Teiini. Maintenant, à ptéfent, au temps ou nous icmmes. * E'.vs, &c. HOLCOS , oAxit. genit. hiiti. m. rii». Herbe qui croift fut les rochers , ayant à fa cime comme de menues barbes. HÛLÔPHANTÂ, <~. m. PItiHt. Un menteur a gage. HOLôSTËÔN , ikiç-i-.!. gen. halo/Wi. n. Ptin. Herbe qui vient dans les prez, femblable au Chien-dent. HÛMEB.ÔMASTÏX , i/unfHfxd'ri^. genit. Ijcmtrsmup^ii.m.Vitr. Le fléau d'Homete. [ C'eftoit un nomme Zoile qui vint de Macédoine en Alc.vandtie, & prélenta au Roy Piolomee les Livres qu'il avoir compofés contre l'Iliade & contre l'O- dyffée. J HÛMÏCIDA, genit. homicide, corn. gen. Cic. Homicide, meur- trier, m. qui a tué un homme. Homicide , meuittiére./. HDMÏCÎDIOM, genit. Im/iuïdr,. n. 0«^.. Homicide, m. * Ho- micidiHm facire. S»/nr. Faire, commettre un homicide, tuer un homme. HÔMÔ, genit. Iiom'in'ii. com. gen. Cuer, L'homme & la fem- me. * Homo natt erat. Cicer. Elle eftoit née mortelle. * H^- mo fum , liMmamniliil a me alumn,. çiiio. Ter. je fuis hom- me , & par conféquent obligé à tous les devoirs de l'huma- nité. * Nemo hcmo. Cic. Peribnne, aucun Iiomiiic. Ho.Mo meui. Cicer. Mon homme, mon domcftique. Homo meai je m finipiio totum prajleimt. F.iad. Mon homme fe profterne tout de fon long le ventre à terre fur le ïhe.i- tre , ( pour marquer uu homme peu confidétable & de peu de mérite. ) Hahcmui hom:nem ipfim. Terent. Nous tenons l'iiomme ou le galand. £Jl hominum fauiorum. Hor. 11 fe communique peu , il ne voit guéres de monde , il eft fort retiré. * Immo fa homo eft ferfaxcorum hommum. Ter. C'eft uu homme fort retiré, qi.i fc communique à peu de perfonnes. Xj" Trium luerarnm homo. PUm. Un fot en trois lettres. HÔMOlIOM, genit. HornoUi. n. Strab. Plin. Lamina, Ville fur les frontières de la Macédoine. HÔMONÏMA , iumvfAoi, genit, hmtnjmiriim, th plui, Hjtint, genit. honcfti. n. dur. L'honnefteté. /. Thon- HOM. HON; 431 Homonymes, m. Des noms qui fe dlfent de plufieurs chofcs différentes , comme le mot T^Krin qui fe dit d'un Taureau, d une Montagne 8c d'une Conflcllation. HUMÛTONÔRÛM FOrAMINA, n. plur. V,ir. Les trous du chapiteau dç la Catapulte. HoMOluS, genit. hoiwli. m. Cuer. Un homme de néant. HOMUNCIO, genit, /jomuniionii. m. Cior. Ln mefme lignifi- cation. ° HoMOncÛLÙS, genit. iiommcli. m. Cictr. La mefme ficni- ncation. " HÛNËSTAMHNTÛAt , genit. honeflamhu;. a. Sm. Otne- ment. m. HÙNËSTAS, genit. honeftiti:. f. Cuer. Honneftété. /. l'hon- neur, m. HÙNËSTÀTUS , hone/lâli, honeflitim. Cic. Honoré de quel- que charge. »». honorée./, HÙNËSTË. (Adverbe.) Oc. Honneftement , honorablement . avec honneur & honnedeté. HoNEsTè. Plaut. De bonne grâce. HÔNëSTÔ , honijiâ! , hSnèilâvi , honcftâlûm , hôrûflxrë. Ci- ter. Honorer quelqu'un d'une charge, luy faire quelque hon- neur. HÔNËSTUM, nefte. m. HÙNESTOS, hiiiè/ia , hSnêftHm. Cic. Honnefte , honorable, m. & /. ^ [Cet Adjectif a au Comparatif, Hiniflior. m. & {. & hoc hQmJlim : Et au Superlatif, HondJHfiimiii, honeftifiimii , honeflifiinûim. ] * Honcfla vulncra. Tacir. Des playes honora- bles qu'on a receuës en défendant forî Prince. * HoneJUorem honore fncere aliifuem. Plaut. Faire à quelqu'un quelque hon- neur qui le diftingue du commun. * Homines honore honefti. Salluft. Des perfonnes conftituées ou élevées en dignité. *Ho- nefiijfimus dies aluHi. Cuer. Un jour fort honorable à quel- qu'un, auquel il a reçu bien de l'honneur. HoNESTA/«/e virgo. Ter. Une fille qui a le vifage honnefte. ♦ Honejlo loco naïui. Cher. Qui efl d'une famille honnefte,- qui eft de bonne famille oh de bonne maifon. ♦ Honejla on- tio. Ter. C'eft un prete.\te honnefte. * Honeft,J[mum teftamen'- tum. Plin-Jm. Un teflament fort raifonnable. * Hone/lni ho- mo. Cuer. Un homme honnefte , un honnefte homme , ua homme d'honneur. HÔNOr, ou HùNÔS, genit. honôrSi. m. Cic. Honneur, refpeft qu'on rend à une pcrionne. m. ♦ Habcre aticui lionarem ou aliijitem in honore. Cuer. Porter honneur & refpefl: à quel- qu'un, l'avoir en grande vénération. ♦ Honon ejfe fitti. Cic, Faire honneur i fa famille. 95" HoMOS aur:hui fit hubiius. ^im-Curt. Q^c cela foit dit /àuf le refpea de la compagnie , 0« fans bleftér les oreilles chaf- tes. ( Compliment dont on fe fert quand on doi: dite quel- que ciiofe de trop libre & de choquant. ) ^liijuid honore diSio refirre, Plin. Raconter une chofe peu honnefte , après avoir dit Sauf le refpeÉl que je dois à la compagnie. . , Fr.ifari konorèm. Cicer. Dire, Avec la permilTion de la com- pagnie ; faire des complimens; dire. Sauf le, tefpeft que je vous dois. Ne trouvez pas mauvais lî je dis cela. Honoris gratiH, Plant. Terent. Pour l'amour de moy , à ma confidération. HosOR. Honneur.7». Dignité, charge./. Rang , efiat: »f. *y/OT- jihs bonorilius aultm. Hor. * .yimpltjiiatus honoribui. Cic, Élevé' a de grands honneurs. HoN( R. L'honneur , l'ornement, m. la beauté des chofes. f, ^ Silui ^n, Q^ii exerce fort Volontiers l'hofpitalité. ] HOSPITALÏTAS, genit. hofpitaliiâiii. f. Cicer. L'hofpitali- té. f. l'aftion de recevoir & de loger les Etrangers. HOSPlT.^LÏTtR. (Adverbe.) Liv. Comme il appartient de faire à ceux qu'on doit lecevoit comme fes hoftes. Avec hofpitaliti. HOSriTïOiM, genit. hofpitn. n. Liv. Hofpice. m. maifon dertineepour recevoir ècloget les Etrangers. Hoflelerie. /, ^ .^litjuem hofpiiio cxcipere, OU recipere. Ovid. Recevoir, loger un hofte chez foy. Hospmu-M , oi\Jtti hofpjiii. n. Cic. Droit d'hofpitalité, droit d'aller loger chez quelqu'un , lorfqu'on voyageoit ; (Et ce droit pafloit au."; enfans, quieftoient teccus & logez chez les amis de leur père, en montrant une cerraine marque qu'on appelloit , Hofpitatis rtjfera.) HOSPITIOlOM , genit. hefpitiôti. D. Vlp. Petite hoflelerie. /. petit hofpice. m. KÔSrlTOR, b^fpitârîi , hofpitâtiii sttm , hofpitârï. Sen, Lo- ger chez quelqu'un. HospiTAR! nifcit caflanea. Plin. Le chaftaignier ne fouffre point d'eftrc tranfplanté dans une terre qui ne luy eft point propre. HospiTATuR nijua in en hco. Plant. L'eau demeure, o» croa" pitencelieu. HÔSTÏA, genit. hojlù. f. Cicer. Hoftic , Viûime ,/. ♦ W<,;7,« fiiccidanen. Piaut. Proprement, Des viflimes qui fuecé- dent à d'autres qui n'ont pas efté lieneufes. ^ ' yiÙST\AT:'VS,hopii!a ,hiiftiât!im. Piaïa. Charge d'animany, ou de viftimcs pour les Sacrifices, m. chargée dé vifti- mcs. /. HOSTÎCOS , heficâ , hoflicum. Colum. Plaut. D'ennemi. * Hcf- ticà evinit manu mihi fervitiis. Plaut. J'ay efté fait efclavc par les ennemis , j'ay efté pris en guerre. HÔSTÎLl.'i, genit. Hoftiti.t. f. Plin. Oftigha, Ville dntalie dans le Duché de Maniouë. Tom, i, îii HÔS- 434 HOS.HUB.HUC.HUI.HUJ.HUM. HÔSTÎLÏS, M. m.&i. Ù- hoc hopli'. (Adjeft.) Cher. D'en- nemi. Jnduere hiftilia advirpa alitjuem. Tac. Prendre les armes coiitre quelqu'un, luy faire la guerre. Levait rctuCeri'.nt oninia hojîilia. Ltz'. Les Ambafladeurs rap- portèrent que tout ne relpiroit que la gueiie, ou <.]u'on exerçoit pur-tout des aftes d'Iiofliliie. Tcrra'hipilis. Cxcer. Un pais ennemi. HÔSTÎLITÀS, genit. hojhlitaiii. f. Smec. Hoftilite. /. tu Afted'iiolliUte. m. HÔSTlLlTËR. (Adverbe.) Cicn: En ennemi , avec un efprit ciiucmL HOSTÏMËNTUM, genit. hopimlntl. n. PUiit. Reconuoif- fance égale au bientaitteccu, la pareille qu'on rend à ce- luy qui nous a obligé. HÔSTlÔ, hojlh , hijliz't, IwJIltKm, hôjl'irë. PUut. Rendre la pareille , bienfait pour bienfait. HOS7ÏS, genit. in/Zû. m. Oc. Ennemi, m. * HoJUtcapitali!. Oc. Ennemi mortel. * Hoftem indncrc. Tmii. Se déclarer ennemi. * Luborare hoftibus domejiïus. Cic. Avoir des enne- mis domeftiques. 55" Studiorum peniicio/ijfmn hoftis eft. Q^int. C'eft une chofe extrêmement contraire à l'efrude des belles Lettres. C'eft l'enucmi des Lettres. C'ell la ruine des Eftudes. HOSTÙS, genit. liip. m. Cato. Sorte de vailTeau à mefurer de riiuile d'ùlive. HUBËR, HUBËRTAS. Voyez. Vuek, ire. HOC. [Adverbe de Lieu en fignification de mouvement.] Cic , Icy. *' Hue adet. Viig. Venez icy. Hue & UIhc eurfiire. Oc. Courir ça Sclà. Jiuc coKfcrI operam ) ut nihii omittat. Cic. Il s'applique à ne lien omettre. Hac remdrduxit, m. Cic. Il a conduit l'affaire jufques-là. H'ieciner,mtna retidtrunt ? Cic. Les choies en font-elles ve- nues la; HÛI. (Inieiieftion.) Ter. Ho, ho. HUJÛSMÔDL (Double Génitif.; Cicer. De cette forte, de cette façon. HÛMANt. [ Advetbe qui fait au Comparatif-, Hûmâniui : Et au Superlatif , Hnmân'ifyimê.'} Cicer. Avec douceur , avec modération, en homme raiibnuable, comme un homme doit faite. HuMANè, feul. (On fous-entend faeit.) Cicer. C'eft agit en honime raifonnable. HOMANItAS, genit. humaniiâtïi. f. Cicer. L'humanité , la nature humaine. /. HuiUANiTAS. Cicir. Humanité', douceur, civilité, politcfle. f. * Sirtgularis hurr.nnii.Ti , fuavtjftmt morei. Cicer. Une poli- tefle iinguiiete & des moeurs tres-agréables , un fçavoir vivre exquis, * tlumuintctis expen. Cic. Qui n'a point d'iru- maniie, inhumain. Hl'Manitas, EtPoltiior humaniias. Cic Les Humanitez , les belles Lettres. * Vir hu»itiniia:efolitui. Cic. Un homme qui fçait les belles Lettres. * l'erfurt in humarntaie. Cicer. Eftu- diet les belies Lettres , ou les Humanitez. HUMANlTi-R. (Adverbe.) Cic. En homme raifonnable. HÛMÀNITtlS. (Adverbe.) P/in-fJ;//. A la manière des hom- mes, comme les hommes. Sitfuidmiin humanitùi accidijfet. Cic. S'il me fut arrivé quel- que accident , C je fulie moi t. HUmANÛS, hiirxana, humanum. Cic. D'homme. Humain. ra. humaine. /. * Htimanà ffecie ir fj^urà ejfe. Oc. Avoir la figure , ou la forme d'un homme. * Hoicine eft humanum fac- tura ? Ter. hft-ce là agir en homme laifonnable î 55^ Homo fum , humant riijit a me alie.i;im puio. Ter. Je fuis homme, 8c par conùquent oblige à tous les devoirs de l'humanité; ou Je (uis homme , 8c en cette qualité je croy que je fuis oblige de m'intereil'er à tout ce qui arrive à mon prochain. Peccatum ma^niim , at humanum, Terent, C'eft une grande . faute, mais elle eft pardonnable. Genus humanum. Gens hnmana. Cic. Le genre humain, les hommes. HuMiUL's. oter. Humain, doua, civil, poli, rn, humaine, HUM. ''"'l"^' '1'''*' P°''^' ^' C^'f^'f^" Comparatif HJmànJoV. m. C^f. & hoc humaniui I Et au Superlatif Hùmaninïmits, à , um. Cï'c] HoMANus. Var. Q^ii fçait les Humanitez, o» les belles Lettres. HOMATiO, genit. humaiiônîs. f. Cicer. Enterrement, m. L'aftion de mettre un corps mort en terre. HOMATÔR, genit. humaiirii. m. Lucan. FolToyeur. ot. qui enterre. ' HUMAtOS , hlimâtâ , hitmâtûm. Ptin, Enterré , mis en ter- re, m. enterrée, mifeentctre. /. HUMECTATÙS , humeil.uà , humeÛàtiim. Sil-Ital. Humefté, mouillé, trempe, m. humeftée, mouillée, trempée. /. HUMECTÛS , liiiMcSik , hûmeHum. Cat. Varr. Humide, mouil- lé, m. humide, mouillée. /. HUMECTÔ, hiimiUis, hiimcSâzl , hûmèClâlnm, hûmêClirê, Coium. Humetler , mouiller , arroler , tremper d'eau. HUMtO , hiimii , hurniiè. Sen. Ertre humide , moite , mouillé. HOMtRÛS, genit. hùmer'i. m. Cic. Epaule./. HoMERus. Couim. L'aifle d'un poulet. /. Hui^iZKi pronni. Vitr. Les coftez du porche d'un Temple, qui en font comme les épaules. HUMËSCÔ , humèfÙ! , hiimcfcerë. Virg. Devenir humide , «» moite. HOMI. Virg. A terre, en bas. Voyez. Humus. HUMIDE. (Adverbe.) Comme, Hue tnna humide fuirent. PI, lut. Ces folivespoutnlVent pat l'humidité. HUMIDÔ , linmiUdSy hlimidavi , hltmidâtûm ,hiimidârè'. Celf, Rendre humide. HUMlDÛLÛS, humidiilà, bumidûlûm. Ovid, Un peu humi" de. m. 8c/. HÛMIDÛS , hitmidà , hnmidïim, Cicer. Humide , moite, n^ & jem, Hjir/iidiis lacus. PUut. La nature de la femme. HUMÏFËR , humifcrà , humtfiriir». Poét-apud Cic. Qui porte l'humidiié. HÛMlfïCOS, bumificâ , humificûm. Plin. Qiii caufe de l'hu- midite._ HÛMILIATOS, iÏ, ûm. {Cic. Selon quelaues-uns.) Qui a la tefte abbaifl'ée vers la terre , (parlant des animaux.) HÛMILIS , ts.m.icf. &i hoc humiie. (Adject.) Cic. Qui ram- pe à rerre , ou contre terre. Bas, rampant, qui n'eft pas élevé de terre, m. bafle , rampante , qui n'eil pas élevée déterre, f. * Humilii vini. Cic. La vigne qui rampe a ter- re , ou contre terre. HuMiLis. Bas, qui n'eft pas élevé, m. bad'e , qui n'eft pas élevée. /. * Fojfa humiUi. Tant. Un foflé à demi rempli. * Domt'i humilis. Horar. Une petite maifon , quicftbaflc, qui n'eft point élevée. Humilis. Bas, rampant, lafche. >»>. bafle , rampante, lafche. /. qui n'a point d'élévation. (Parlant des perfonnes , de l'efprit , du coui.ige, d'une penfec, d'un dikours, de la condition, o« delà naiflance.) * .^ngufta mont & humilii, Cic. Un eiprit étroit &c rampant. ^*" Oraiio humilît & abjeifa. Cic. Diicouts bas & rampant ; manière de s'exprimer bafle & fans élévation. Bunnlis hoti.o. Cic. Un hommc de baflc condition. C'eft au(H Un homme rampanr dev.int un autre. ♦ Humili aicjue obf- curo loco riatus. Citer. Qiii eft d'une naiftance bafle Se obf- cure. [Ciceron dit HK»ii7/or. m. ù-f. é- hoc hiimilius , au Compara- tif: Et Vell. Patercul. dit Humlllïmiii, â,ûm,xu Supetlatif.] HÙiMILITAS, genit. humilitaiii. {. Cic. Bafle Ctuatioa des aftres; liiclinailon. /. HuMiLiTAs. Cic. Bail'efl'e./. (De U naiflance , du courage, •» d'un diiVours.) * Hitmiluaiem genens alicui oijuere. Cicer, ' Reprocher à quelqu'un la balicfle de (a nallfance. HOMÏLITHR. (Adverbe.) Cit. Baflement , d'une façon baffe &c rampante. HCMÔ , liiimâi , hiimâvt , hiimâtiim , hitmârlr. Cic Enterrer, mettie en terre. * HuMARE r.Kf.iJ. Colum. Coucher en terre des branches d'at- brc , pour les faire reprendre. HUMOR, genir. hiimon,. ta, Ci(, Humeui. /. Ce qu'il y » d'irumtdc dans ua corps, HUM. HYA. HYB. HYD. Cdnitm UUtut humor. Lucr. Du Uit qui cft blanC HuMOR BacM. Virg. Du vin. Humor rnier. Liicr. Du fang. Humor lingux. Oviâ. De la falive. Humor. Cic. Humidité. /. Humor. Lucr. L'Eau. /. HOmOS , genit. Imml. f. Cic. La terre. * Mandare altquim humo. Virg. Enterrer quelqu'un, Icmettreen terre. » L.t(i- tU humi. Colum. La fertilité de la terre. * Duniui liiimi. Colum. La dureté de la terre. Humi. Or. A terre, parterre, contre terre. HÏAcÎNTHÏNOS , vxiiii'Bit®'. hyacinthnih , hyacinthinnm. Caiid. D'Hyacinthe, ou de couleur d'hyacinthe , (qui eft une fleur.) HÏÀCINTHIZÔN, V!>.iut6i^m genit. hyacinthiz.'iittis, m.Vlin, Qiii tire fur la couleur d'hyacinthe. HYACÎNTHÙS, ùdimB®'. genit. hyanntin. m.Flin. Hyacin- the , ou mieux Jacinthe. /. fleur de couleur de pourpre violette claire. HvAciNTHUs, î. f. ."/«'n. Hyacinthe./. Pierre ptécieufedela couleur de cette fleur. HÏADëS, i/'aVst. genit. hykdnm. f. plur. Cictr. Les Hyades , (étoiles qui (ont à la tefle du Taureau, & quicaufent delà pluye à leur lever îc à leur coucher.) * Stace dit HîAS , âUn. f. au Singulier. Une Hyadc. Hï^NA , Sa/if. genir. hySni. f. Plit,. Une hyène, (Befle féroce afléz leniblable à un loup pour le poil, qui efl plus lude & plus épais, avec une crinière le long du dos. On dit qu'elle contrefait la voix d'un homme , ik qu'ayant en- tendu dite fon nom, elle l'appellepour le dévorer.) Hy.ïN*. PUn. C'eft auflî un grand poiflbn de Mer , quiluyeft afl'ez femblable. | HV.£NI.\ , ùïiri'a. genir. /yin/'.f. f. Plin. Pierre précicufe , qui fe trouve dans les yeu.\ de l'hyène. HY.^lCS , l'i î=t\®'. genit. hykll, f. K;rj. Du verre. "cllim hyàli fatûrt fucata colore. Virg. De la laine teinte en yerd brun. HYEËRNOS, &C. f£_yfî._HlBERNUS , &c. HYBLA, t. f. ou HYBLE, genit. Hyhlci. f. CUud. Ville Se montagne de Sicile, abondante en ferpolet & autres her- bes odoriférantes bonnes aux abeilles. HYBLyÊÛS, hyhl.îâ, hybUnm. Vitg. Du mont Hyblé. HÎBRIDA, Voytz. IBRIDA. HYDÀSPES, genit. Hydnfpïi.m. Lucan. Hydafpe , fleuve des Indes. HYDRA, u. Serpent aqua- tique , qui vit dans l'eau. [On dit Une Hydre, au Fémi- nin , quand on parle de l'Hydre fabuleufe àifept telles du Mareft Lernéen, qu'Hercule tua, appliquantle feu à cha- que telle qu'il coupoit.] HÏDRÀRGÏROM, CJfdfyuf®'. genit. hjdrargyrt. amt. Plin. Du vif ar;;enr. m. HYDRAtJLICOS, vi^tvJhmiÇj hydratiltcti , hydraultcûm. Vitr. Hydraulique, m. & /. qui joiie par le moyen de l'eau. H^ DRAÛLÏCÀ, gen. hydratdicorum. ncur. plur. T'/zr-Machines Hydrauliques , (compofees de canau.x & de flûtes qui joiient parle moyen de l'eau. La première invention de cette Ma- chine eft dire à Platon qui inventa l'Horloge noaurne, c'eft-àdire une Clcpfydre qui faifoit joiiet des flûtes pour faire entendre les heures au temps oii l'on ne les peut voir.) HYDRAÛLA, ùSfitûKit;. genit. hydraûLê. m. Surt. Ccluy qui fait joLiet un, 0« une orguepar le moyen de l'eau. HYDRAÛlOS, Wmux®'. genit. ;yrfr,iK/(. m. Plm. Orgue qui joiie par le moyen de l'eau, m. & /. HYDRECmA, àifi, n. {iSfivy.^. Plni. Lieu oîi ceux qui con- duifoient des Chameaux, s'artétoient poui les faire boite. HÎDRiA , (J;ix. genit. hydris. f Cucr. Hydrie. /: Grande Cruche à niettie de j'eau. [Ce premier mot François cil particulièrement conlacré lots qu'on p^tle des Cruches ou Nollre-Scigneur changea l'eau en vin; Car on les appelle fou bien des Hydriti.] HÏDRÔC£LE , iif'MXK. genit. hydroctlës. f. Mart. Hydrocélc. /. hergne aqueufe , loilquc les bouifes font pleines d'eau. ^ HYD.HYE.HYL.HYM.HYO.HYP. 43^ 'HYDRÔCÊDCÙS , hydrocilùH , hydrocilkûm. Plin. Oui a ué'Hl ,'J> '^'""'''i > »" uuehcrgneaqueufe. HYDROMANlI.-i, CJ-fof.-.c.TS,-,. genit. hydrom^mis. f. Plh. l'cduT""""'' ^'' ^^'""'"'°" ^"' ^^ f^" P« le moyen de HVUKOMtxî , CJfi/.t'M. neut. (Ce nom n'a que trois cas, den;'"'i''l''.i'a'''.^'"'- "J^^'ûm^'- '"• breuvage fait d'eau & H-, nnAxk'^ ^,- "^?"" '""'/'' des Anciens, Eau miellée. HiUKOMYLA, genit. hydror„yldru^. f. plur. V„r. Moulins a çaii. tcell piopicment des Meules que l'eau fait aller. QjKlques-nns Lient en cet endroit H^r.,./* . quifisnifient hmplement des machines faites avec des tuyaux nui con- du lent 1 eau ; Mais Turnebe & Saumaife n'approuvent pas ce mot.j ''lf,^<^/>^O^iJS,C^f.^lC^. genit. hydropho%tm. PI,.. Qui J^c^,? ^^Â'-'t'^'i'- g"''- ''->''"/''-• ™- f''"- Hydro- ul ?„ -• ?■■■ ^"' ^"^ "'^'^'^« d'hydtopifie. HYDROPISIS, ;,. f. ri,„. ou HYDROPS. Wm4. genit. hy drop.: m. Horat. Hydropilie. /. [Maladie aflez commune. il yadeuxIortesd'Hydropifie, une Hydropilie de fovc, ÔC une Hydropifie de poitrine.] HYDRUNTOM, genir. Hydrknû. neut. Strah. Liv. Otran- .te , Ville de la Calabre. HYDROS , llff®-. genit. hjdil ferpent d'eau. HfËMALiS, H?£MS. Voyez Hiemaiis, &c. 2X^4'„g«"it. «y/,r. m. Pl,n. Hylas, fleuve de MyCe. HVLvEA , genit. Hyl.vs. f. p/,„. Tais de la Scythie Euro- péenne, aujourd'huy Une partie de la petite Tartarie. Hi LLIS , genit. Hyllis. f. Pl,n. Sabioncelli , Péninfule de 1 Elclavoiiie. HYMËN.M. Et plus uCté HÏMËN^t'S, Cfxifxi®'. genit. hymen.ri.m. Vlrg. L'Hyraen» Le Dieu des uôces ; ou L'hymenée. m. Chanfou nuptiale. Ce mot lé prend pour Le mariage & les noces racimes. Hymen^um ojfenUere. Plant. Ne faire pas bien fon devoir le jour des noces. HYAIËTTÙS , genit. H'Jmènl. m. Strah. PUn. Mart. Le Mont Hymettc dans l'Attique, abondant en mouches à miel ; Il Monte Hyaietto, oa d'Atina ; les Turcs l'appellent Cro- bachi. m. PUn. Hydre, m. Sorte de HYMNlJ^ËR Orpheu!. Ozid. Orphée qui a fait des Hymnes. HYMNUS, i>»@'. genit. hymm. m. Mart. Hymne, m. Sx. f. chant, m. HÏOSCYAMÏNOS , hyofcyâmïiiâ , hyoJfySm'inHm, PUn. De- Julquiame^ herbe. HYOSCYAmUM , J. n. Cclf. ou H YOSCYAmOs , l. m. ûoax.ûafA®' . Plia. Jufquiame. m. herbe. HYÔSERlS , genit. hySirrït. f. ùoirifis. PUn. Efpece de chi- corée. HYf.tA, genit. Hyp^s. f. PUn. llle du Levant, o«l'Ifledll Titan , ou Bouche en Provence. HYPtEPA , genit. Hypsps. f. Sirnhcn. Ipépa, Ville de Ly- die. Hï'P.f THRÔS , i'.TïiSf®'. m. & /. Et HÎP.ÎTHRÔN , tient, genit. hypvi!jrl. Viir. Découvert, ex» pofé aux injures de l'air, m. découverte , expofee aux in- jures de l'air. /. ''■ ^dei hypxibros. V:ir. Un temple hypé- thre, 0» découvert. * Hyptithr£amb:iUtionei. Vitr. Des ga- leries découvertes. * ^peria hypmhraijae loin. Vitr. Des, lieux à découvert, qui n'ont point de toit. HYI'.ALLAGÉ , vTxK>.ctyii. genit. hypAllngci. f. Cic. Hypalla- ge. /. (Figure de Rhétorique où il y a changement d'un mot pour un autre.) HYPANlS, genir. HypHnïi. m. V,rg. Le fleuve Hypani3,au- jourd'liuy Le Bog en la Scythie Européenne. HYPAiH , i/îTîtTj). genit. hypr.ni. f. Viir. La chanterelle. /,. (la corde qui a le fon le plus haut Scie plus aigu dans ua. luth, ou autre intlrumcnt à cordes.) HYPËNËML^ UVA , genit. hypcnemiorftm êvôrûm. n. phli:. PUn. Oeufs fans germe & qui ne valent rien pour cou- ver. HÏPERBÀTÔN , i7rlfC»Ttv. genit. hyftrhMu n. â"'"'- Hy- lii i peiba4e>. 436 H Y P. pcrbate. f. (Figure de Rhétorique, qui eft le mélange 9t la confullon qui fe trouve dans l'ordre des mots & dans le difcours.) HïrERBÔLË , iinpZ'.yJi. geiiit. hyperbSlei. f. Cictr. Hyper- bole, f. (Figure qui fait paroiftre les clioles plus grandes qu'elles ne font.) Hïl ËRBÔRËÎ , genit. Hyferborc'orïim.mî^c.^Xnt. P/i». Mon- tagnes & Peuples: Elles font appellees aujourd'liuy Came- ni Toias ; Les peuples s'appellent Petzora , qui habitent une Province au Septentrion delà Mofcovie i Peuples Sep- tentiionaux. HVl'ÉRCÂTALhCTÙS , î. m. iVçfnaTaVjixT®-. ^Afc. Prd. Qui a une SjUabe plus que l'ordinaire , (parlant d'un Vers irregulier. ) H'frËKlCùN , ù^!pix.tv. eenit. hypericî. neiit. Olf. Mille- pertuis, m. une fleur médicinale. HÏPËRTHÎRÛM , i3-f|éup:r. genit. hypcrthy r't. ncut. Vitr. Ce mot Gteo fignitie Ce qui ell: au defl'us de la porte, & il pourroii convciiir au Chambranle qui travetfe , appelle' 6uffrrniKm. Mais il ell évident par Je texte de Vitiuve que ce doit eftre autre chofe , Içavoir , Cette partie qui ell com- me Une frife polée lur le' chambranle traverfaut qui luy tient lieu d'Architrave. HÏPHëAR. n. 'ôr^iiB. (Dont on ne trouve que le Nominatif - & l'Accufatif iLÎiguliers.) Plin, Guy qui croift fui ks chefnesSc fur les lapins. HVPucaUSIS , h. f. Kirr. ou HYFoCAUSiOM , iJTrc'xaurcï. genit. hypccdiifiî. neut. Vitr. fourneau, m. Ce mot fignifie ordinairement Unpoclefait pour échauffer l'air d'une chambre ; mais c'eft en cet en- droit Un fourneau qui échauffe l'eau pour les bains. * [Quand on eut commence a fe fervirde pierres fpecuUires 'y on inventa les hyptcaujin; c'ell-àdire , les chambres que fon cchauffbit par des canaux de cuivre, que l'on faifoit ferpenterdans le pavé 8c autour des murailles. On echauf- ibit ces canan.\ par le moien du feu qu'on allumoit dans la chambre de délions , en un fourneau qui aboutidbit à une ouverture des canaux. C'eft pour cela qu'on nommoit «es chambres hypocau/la, ÙTriKMÇ-n , comme qui diroit tchMJjtcs par dejjaui. Voiez f. Upfe Ep. Lxvt. Cent. 3. ai Scli^a!. L. C] HÎFuCRItA , i7roKfiT-k. genit- hypocrïrs. m. ou HÏPOCRITËS , genit. nypocjit.ï. m. Sutton. ^umt. Un Ac- teur , un Comédien, qui joiie un perlonnage fur le Théâ- tre. * Dans l'Ecntuie Sainte Un hypociite , un tartufe, qui fe deguife & fe couvre pat les apparences. HÏrÛDIDASCALÛS, Ù7roéiS/xix^iov. fiir. Appuy qui foii- tient le levier quand on prefié dcffus. Les Ouvriers l'ap- pelIcntUn Orgueil. HYPÔTHHCA, ijrcSM». genir. hypnth'cce, f. Cicer, Hypothè- que. /. gflg^e. m. (terme du Palais.) HÏPÔTHECARÏCiS aldiiôr. m. Vip. Qui a piefté de l'ar- gent fur hypothèque , 01« fur gage. HYrÙTHÎ'RÔN , 07Tobv}iv. genir. hypailnr'i. n. Viir. Le dcf- fous de la porte. * Lumen hyUDiu'jri. l'iir. La hauteur de l'ouvciiure de la porte. [Lumen eft parmi les Architec- tes L'ouverture qui donne le jour, laquelle comprend le» portes & lesfeneflres.] HifrÙTRACHELiOM , l-a-.TfAX"^,'-"- genit. hypoiraihï!',!, n.' l'itr. Le haut de la colomne , & i'tndroit le plus menu qui touche au Chapiteau : On l'appelle Diminution, Kcrré- ciffenient, Rctraitte , Ceinture. [Ce mot fignih'e encore félon Baldus, L'endroit du Chapiteau des colomuesToP- canes & Doriques, qui eft cntte l'Echine ik l'AIltagale, & que l'on nomme aiiffi Coller , Gorge, Gorgeim; ôc quelques uns La Frife du Chapiteau.] HYPPltlS , genit. ,Hj;v'i. m. Piin. Lippo , Fleuve;, & Ar- mcndag, Montagne de Bithynie. HYPSA , genit. Hyy'H. m. ritiu 11 Bclici, Fleuve de Sicile. HÎPSALT.t , genit. HypfrltariiM. m. pi. Plin. Hypfaltes, Peuples de Thrace. HYRCANl.A, genir. Hyrcânit. f. Virg. Hyrcanie , Contrée de l'Aile, aujourd'huy Le Taberiftan, ouïe Mazenderan , Province du Royaume de Perfe. HYRCANÛM MARt , genit. Hyrcân'i màr'u. n. Plin, La met Cafpie, 0« Cafpienne, ou la mer de Bachu.ou lames de SaliK HYSGlNUM, vTyttot. genit. /jj^rnî. n. l'iVr. Plin. [On ne fçait pas ptécifement ce que c'eft. Tous les .auteurs conviennent que c'eft Une plantequi fert à teindre ; Mais ils ne font pas d'accord quelle elle eft , ni quelle couleur elle fait. Les uns croyent que c'eft La pourprée ; Les autre) La jaune; Les autres La bleue; Les aurrcs La rouge. Il y a néanmoins beaucoup d'apparence que c'eft La bleue. Car Vittuve dit que l'on imite la pourpre qui eft le violet , avec la Carence qui eft rouge 5c le Hy.fginum : Et l'on fçait que le mélange du rouge avec le bienfait le violet.] HYSSÔlîTtS,໫-ai.wiT»c. genit. /)^/«/iïr.«. m. Plin. Vind'hyP fopc. HYSSOPÙM, va^ifirsrov. genit. hyfidpl. n. Celf. De l'hyflbpe. f. herbe odoriférante. HÎSSÔpOS, genit. byfiofi. f. Co/iit». Xa mefme fignification. HYSTRiX , SjTTfi^. genit. hyjlricis. f. Plin. Porc-épic. m. Sor- te de Hériffbn. HYTANIS, genit. Hyiàtiîi, m, Plin, Fleuve de Peift. I. CLIm^ I A C. J A C. J A C. - I I. dit pour Ire licer. la «».iu- nln« nn*à ( L'Impératif duVerbe £». ) Va. Allez. / mcdo. Ter. Va t'en maintenaut. / prx. Ter. Va t'en devant. 05" / in maUm crucem , ou in malatn rem. Ter. Va te faire pendre, va t'en au diable. ; l-cet. Piaut. e'eftoit un terme dont on fe fervoit i la fin des Audiences, pour dire que tout eftoit achevé, & que l'on pouvoit s'en aller : 11 eil *I1 fignifie quelquefois Je fuis perdu, ]e n'ay plus qu'à m'aller pendre , Comrue dans l'Epi- dicus de rlaute. Voyez, le Verbe Eo. lACCOS, t.m.Virg. Bacchus, o« le vin. JÂCÊNS, genit. joctijfM. omn. gen. Cicer. Gifant , couche'. m. gifnnie, couchée. /. Jacctite le. Cicer. Vous eftant au lit malade. Jacentes ttrrx ai hefperum. Plin. Des terres qui font au couchant. Jacens animui. Cicer. Un efptit découragé, abbatu. ^mici jacentcni /inimum excitet , inducat^tie rn fpem. Cicer. Qu'il relevé le courage abbatu de fon ami , qu'il le t'a- nime pat l'efperance. JÀCËÔ.yicfi, jaciiï, fa.ns fupin , ;.i'cêrir'. I^/rj. EfttecoucUé. I». eftre couchée./, eftreàtetre, parterre. ^d ijuartam jticeû. Hor. Je fuis couché, je fuis au lit, je demeure au lit jufques a dis heures, (Selon la manière de compter des Romains , qui commen- çoiem leur première heure a lix heures. ) J^cere alreri ad pedes. Cic. Eftte proftcrné aux pieds de quelqu'un. Jacire prafirattim. Cic. Eftre couché tout eftendu. Jacere. Eftre (îtué. m. eftre fituée./. Inter Scpi^itrioyiem & O^ctdititem jaceî. Plin. 11 eft ficué en- tre le Septentrion 8c l'Occident. Jacet campus in medio. Sailuft. 11 y a un champ au milieu. Jacere. Luc. Eftre mort. m. eftre morte./. Hic jacet. Cy gift , ici repofe. Tela jacct HeSor. Virg. Heftor a efté eftendu par terre d'un coup de flèche , on eft mort d'une flèche. Jacere ^i-at/>ffr. P/i». Ju». Eftte au lit grièvement malade; eftre au lit bien malade. (!;> Jacere tu oilivione, in occulta, cicer. Plant. Eftre dans l'oubly, dans l'obfcurité. Jacent htc in ftlentto. Ctc. On n'en dit mot, on n'en parle point , ces chofôs font enfevelies dans le filence , on dans l'oubli. Virtutei jacent. Cic. On n'eftirae plus la vertu, on la mé- prife. Jacent prctia prudiorrinj. Ciier. Les terres fe donnent pour rien, on n'en tient point compte. Jacet oraiio. Quint. Ce diicours languit, eft fans force. 03" Raticnes jacent. Plaut. Je ne fçay que dire. Jacent fludia. Ctc. On n'eftudie plus , on n'aime plus l'cf- tude ni les Lettres. Jacet hoc illi nomen in advcrfariii. Cic. 11 laifle cette dette écrite dans fes mémoires, il ne l'a pas mife fur fon Li- vre de compte. Jacent fins teftihus , ifui Clodiitm nerant en die Romam venijfe. Cicer. Ceux qui nient que Clodius foit venu à Rome ce jour- là, font convaincus du contraire par leurs propres témoins. jACERh m mirrcre , in Itidu, in fird'liu!. Cicer. Eftre plongé dans la triftefll-, dans le deuil, être abîmé dans la dou- leur. .J,\CIÔ, fàcti , jèct, jaiîim , jâcetë. Cicir. Jcttei , lancer, darder. In cjutm fcyphum de manit jacere conalas efl. Cic. Il voulut luy jetter à la tefte une coupe qu'il tenoit dans fa main. Incajfum telajaciie. Tactt. Jetter des flèches en vain. J.icere fe in profundim. Ctc. Se jetter dans la mer , s'y pté- cipiter. Iii frxcep! aliijucm jacere. Tacit. Précipiter quelqu'un. Jacerk talor. Cic. Jetter les dez, oa joiier aux dez. Jacere. Jetter, pofer, établir. * Fundamenta. Cic. Jettet, pofer les fondcmens. Jacere anraras ante portum. Liv. Jetter l'ancre au port; an- cter; mouiller l'ancre devant le pott. Jacere a^gérem. Lncil. faire une levée , une chauffée , une digue, une terrafle. Vallnm jaci jiijjît. C^f. Il fit faire des rctranchemens. dS" Jacere fundamenta Jalutis alicuius. Cic. Jetter les fonde- mens du rappel de quelqu'un; être le premier à parler pour le faire tappcUer. Omuit in hac certain regio jacit arte falutem. Virg. Toute Ix contrée met , oa fonde i'efpérance de fon falut en cette induftrie, Nimii Icpidè jecijli bohim. FUiit. Que VOUS avez fait Un beau coup, une belle piifel [Jacere holum , le dit également des Pefcheurs & des Joiieurs de dez, lorfque ceux-cy jettent les dez, & les autres jettent les filets dans lainer pour prendre dupoif- fon. ] Jacere. Jetter, feraer, répandre, dire , publier . divulguer. Hanc vocem temulentns jecerat. Tacit. Il avoit dit cela à la volée eftant plein de vin ; ou les fumées du vin l'avoient ainfi fait patler inconfiderèmcnt. Omijfo difcrimine ver.l an i/ana jacërct. Liv, Sans fe mettre en peine fi ce qu'il difoit eftoit véritable ou faux. Ridicula jacctc. Cic. Dire des railleries, plaifanier, dire des mots pour rire. Goguenarder. ( Mot bas. ) * Contu- mtlia,, prohra in aliijuem. Cir. Dire des paroles injurieu- fes contre quelqu'un. * êlnerelas. Ctc. Se plaindre. * Ter- rores, mmai , fcricula. Cic. Epouvanter, intimider , mena- cer. * Signifcationc!. Suer. Montrer pat lignes. * Sufpi- cionem. Cic. Jetter du foupçon , en répandre. Jacere edia. Tac. Fomenter, femer, répandre (les divifions _& des haines. ^ "T JÀCT.'iNS, genit. Jaliantîi, omn. gen. Suint, Se vantant, qui fe vante. Jailantes & ^loriofa cfifioU. Flin.Jun. Des Lettres remplie! de gloire & de vanité, pleines d'oftentation. VirlHlis expert, vctbis jaClans gloriam. PIjad. Celui qui n'a- yant point de cœur , vante fes beaux faits , eu fes proiieiies. Jaclani fui. Suit"- Qiii fe vante , qui fe glorifie , qui eft vain. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif JaSâniïSr. m. f. & hoc jaiîiinlr/t. ] Paiifo jaliantiir. Horat. Qui fe vante un peu trop , qui eft un peu trop vain. J.4CTANTËR. (Adverbe.) D'où Tacite a dit Jactaniiùs. Avec plus d'oftentation, avec plus de parade, OH de vanité. Et periiffe Gertaanicum nulti iaiîantiîis mcercnt , ^tiàm qui maxime Uiantiir. Tacit. Et il n'y en a point qui pleurent la mort de Gcrraanicus avec plus d'ambition , on avec une plus grande apparence, ou demonftraiion de dou- leur", que ceux qui la ibuhaittcnt davantage. J.\CTANTÏ.4, genit. lalianiia. f. g^uint. Vanteric, often- tation, parade, montre./. JÂCTATIÔ, genit. laaationii. f. Cicer. Liv, Agitation, f. mouvement, m. Jactivtio. Vancciie, vanité, oftentation. /^ Tom. 11. A Itt- J AC, JAC. lAD. lAL. J AM. lAM. JAN. jMintUm & i^aatlcem hommum fart. CUcr. Supporter ' l'infolence 3c la vanité des hommes. CMcrfa i.a.,io. S<.,-t. La fotte vanité des charlatans , ''q^rvantent leurs méchans remèdes dans le, carreforu,^ ^rudit.oms j^a<^uo. ^"«f. Vamte , o» parade qu on fait de TÂCtÏtOR, senit. ;. 46. oii nous lifons dans les Editions impri- _rac'es byacinthina, L. C. ] JANÛÀ.geuit. jin«.t. f. CiV. Porte, entrée d'un logis. /^ ^ /anua ijuxrere aliquem. Cicer. Demander quelqu'un à la poite. O- Ingrtdi janiiA allqui in caufam. Cic. Entrer en matière _par quelque endroit. JANÛAL, genit. jamiâi'n. a. Fefl. Sorte de gafteau qu'on oftVojt en lacritice à J.inus. JÀNÙAB.ÏÙS, genit. fanuanï.m. (On fous-entend Afeîiyî/.) Cie. Janvier, le mois de Janvier, (qui efloit le onzième niois de l'année chez les Romains , qui ccmmençoient leur année au mois de Mars , au lieu que nous la commençons en Janvier.) J.^NOS , genit. Jâiiî. ni. Suer. Temple de Janus , ou Janus iuimefme. (Faux Dieu des Anciens, qu'on reptefcntoit à deu.xfaces, à c.uife de fa prudence.) Jakls medii'.i. Hor. Le milieu du marché , où il y avoir une ftatuë de Janusi deux vilages, l'un d'un cofté , l'autre de l'autre , (ou les Ufuriers tenoieut leur banque , o» leur Bu- reau.) ÏAPYGIA , genit. lapygit. f. Ovid. La Terra d'Otranto , Con- trée d'Italie , appellée La Poiiille 8cla Calabre. ÏAPYGÊS, gcnit. lapjgUm. m. plur. Ovid. Calabtois , ceux de la Poiiille. ÏÀPVX, iÎTi/ï , genit. lâp^gis.m. Hor. Vent quifouffloit du cofté de la Poiiille. lÂSlONË, iaraw. genit. iafônci.f. Plin. Le petit liferon. m. Herbe dont la fleur n'a qu'une feiiille, mais tellement re- pliée , qu'on diroit qu'il y en a plufieurs. ÏASPÏDËOS , iafpidéâ , iafpïdefim. Plin. Qui relTerable au Jafpe. lASPÏS , Ixo-Ti^. genit. ïîfpîih. f. Plin. Du Jaipe. m. Pierre précieufe dont il y a plulieurs efpéces. ÏASrÔNÎX, i:i5-.Taisf. genit. iiifpônychït. f. Plin. Pierre pré- cieufe quirellemble d'un cofté au Jafpe, Si de l'autre à la ! Cornaline. ! JASSIOS SlNÛS , genit. JâfsH sïnûs. m. Plin. (Aujouid'huy Il Golfo di Milaflo, (dans la mer Egée.) L^TRAlÈPTA, iaTç2A«i>1»f. genit. latrireptx.vn. Ctip. Mé- decin qui fe fert deftiftions &d'onftions, o« de remèdes topiques appliçiuez extérieurement fur les parties du corps. IATRALHPTICE , jaT^iiA=(?r7«ii. gcnit. UtruL'ptiU,. {. Cilf. Partie de la Médecine qui fe fert de friftions , (dans la cure des Malades.) ÏBHRïA, genit. Ihctïs. f. Plin. Iberie , Pays d'Afie, qu'on appelle auiourd'hiiy LeXiurgiftan, oa la Géorgie. [ Ccft auflî une contrée d'Elpagne où cft le Royaume d'Ar- nigon ] IBEKICA, genit. /tcri'c.t. f. Quint. (Oa fous-entend Hcrhu.) Du Geneli. ,„. ( AtbtiUéau médicinal qui fleurit jaune. 11 y a du Geneft d'El^ pagne , & du GencIl commun : la fleur crtant verte fe con- fit comme des câpres , &: eft bonne contre le flux de ventre.) IBfiRIS, genit. Uinda.i.Plin. Padc-rage./ herbe. JBERÛS, gcnit. Ihir'i. m. c^f. L'Ebro , ou l'Ebre, Un des principaux Fleuves d'Elpagne. Il prend fafource dans la Bifcaye. * C'eft anfli un Fleuve de l'ibérie, pays d'Afie, qui fort du >lout Caucafe. ÏBËRÛS, /te>.i, Ibirltra, (Adjeû.) Wr;. De l'Ibéric , foitde l'Alîe, foit de l'Europe. IBËX, genit. liicu. m. oulBÏCÊS, gcnit. ihïcfun. m. plur. Pli;,. Boucs fauvages , qui ont les cojnes fort glandes & abbatucs fur les reins, & qui courent d'une viielfcexitaor- dinaiic. IBI. Oc (Adverbe de lieu fans mouvement,) Là, en ce lieu, ■en cet endroit. IBÎDÉM. Citer. (Adverbe de lieu fans mouvement.) En m£ . me lieu , en même endroit. ÎBÏS , 1/iiç , genit. ibn , ou ibidïi. f. Cic. Oifeau d'Egypte qui mange les (érpeus. '^'^■'^A' genit. ihrïdx. ta. & f. Plin. Qui eft né d'animaux d efpeccs différentes. Ibrida. Hor. Un homme dont lesparens font de divers païs. Par exemple. Un péie Alenund & une mère Françoifc. 0« Un homme dont les pareus font de condition fort dif- rerente. Ferfiis ibtld.i. Hor. Perlius qui eftoit né d'un père Grec , 5c d une mère Romaine. ïnUS , (pour 1 1 s.) P/aaf, Voyez Is, ea , id. •■ " ICARIA, gcnit. icaris. f. Ovid. Nicaria, ou Nicouri, Ifle de la mer Egée. ICAriUM , genit haril. n. Strah. Garse, ««Elchadr, Ifle auGolfedcPerfe. ICARlUS, Icarii, Ictirïhm. Ovid. D'Icare. [Fameux dans l'antiquité, qui voulut voler trop haut avec des ailles de cire: car i'eftant fondues, il tomba dans la mer à qui il donna fon nom , Uanis Icanas nomine ftcte a^iiat. ] I^-^.'^pS'f^i'f- IcârT.m. Plin. Icarus, Fleuve de Scythie. ICCiOS PORTOS, genit. Icci'i poniii. m. CxJ. Calais; tit Boulogne en Picardie. ICËNl, genit. /rcj.ôr.vOT. m. plur. r9ui>KoVAa. genit. ichthyoc'ollx. f. Cetr. DelacolledepoilTon. s ICHTHYOPHAgÎ, orîim. m. plur. Strah. Peuples qui ne ft nourriflént que depoillon. ÎCHTHYÔTRÔFHIUM , il. n. ipt^^uorçotc-Taj. Col. Vivier, m. ou l'on nourrit du poiilbn. ICO , Ici/, ïiî, iitum , terre. PUat. Battre, frapper. LanrU! fulmine non ieitur, vel Fr.lmen Uiiri frutieem non icir. Plin. Le Laurier n'eft point fr.ippé de la foudre , la foudre ne tombe point fut le laurier , & ne gafte point fon fruit. Oj" Ict^K fcedns. cic. Faire alliance, faire un Traité,' parce qu'on fe frappoit dans la main l'un de l'autre. ICONÏCUS , £/j:cv/kî'ç. icohtc.T y icon'teilm. Plift. Peint, repré- fente iiu naturel, mafc. peinte , repréfentée au naturel, fem. Iconicn Jlatim , on Iconlcum pmttUcnim. Pli::. Suef. Statué qui repréfente au naturel. Uneftatuë d'après le naturel, on d'après nature. ÎCÔNISMÛS, ï. OT. iiKntirfiô;. Sen. Repréfentation au natu- rel. / ICÔNIUM, genit. Iconl'i. neuf. Cic. Cogni, Ville del'ACe Mineure. ICÔSIU.M, genit. Ich'sn. neut. Plin. Aochara, ou Brifcha, Ville d'Afrique , au Royaume d'Alger. ÎCTHRïAS, (xTsgiïc. genir. iâeriW.. m. Plin. Pierre jaune, bonne contre la'jauiiifle. ICTËRICÙS, îxTff/xs'ç. genit. iûerïti.m. Plin. Iflérique, qui alajaunifle, oit les pâlies couleurs. (Juvcnal dit liièiica, au Fériiinin.) ICTÎ'RÙS, ij£Ts«j. genit. ilrèrî. m. Plin. Oifeau qui guérit la iaunilfe. fCTIS, kt/c. genit. lUidÏ!, f. Plin. Belette, f. ÎCtOS, ïflrt,- tenant, (du verbe Ico.) Comme, lâns cai'itt. Cxf. Qiii a efté frappé ii la tefte. (pour feeunditm. caput -, ou capite.) * ^b lattie itlus. Liv. Blclfé au collé. ICio eapiti fcrvor acicjjir. Horat. Le vin luy a donne dans lî tefte , luy a monté au cerveau , ok à U tciie, A 4 riuHs 4 ICT. ICU. IDA. IDC. IDE. IDI. IDO. Pinu! in,t mordati firro. Htrat. Uu pin frappé d'une coignée bien tranchante. ^ , . ., (3- Defîdcriii fidehhus ili.i pMrii. Hor. Un pais touche d un grand delîr de voir fon Frnicc. ICTÙS.geuit. tatis.ia. Cic. Uncoiip. »». [Claudien lui donne lH: auGeiiitii, le faifant de la féconde Déclinaifon ; mais il n'eft pas à imiter J Suo iBii. Tant. D'un coup de f.i main. Si amntm ^Araxem panle imuf^rfiUrentur , fub iâum daban- tur. Tarit. S'ils venoienl à pàflei lut un pont le fleuve Ara- ses , ils-eftoient à la poitee des coups. |3» Sul> iilu fxniteiilm jiojiii. Sen. Qui fort fut le point de fe lepentir. liU dtmnttu) ejl , & tua innoctnlia fub icîu cfl. Sert. 11 vient d'être condamné , & vous êtes prêt de l'être tout innocent quevousfoyez. Comme quidiroit, Vous n'attendez que le coup de votre condamnation. TCÛNCÛLA, gcnit. iiumi:OS, à, itm.Viri. Du Mont Ida. IDÂ;0S SÏNCS, gcnit. Idxi sïiim.m. Pliti. 11 Golfo d'Andra- mitii , dansla Troade. IDAlïÛM, genit. Idalil. ncut. Plin. Le Bourg Dalim , en l'ille de Cyptc. IDCIRCO. (Adverbe.) Ciecr. Tout cette raifon , pour cela, à caufe de cela. TDËÂ, iJ'i. geniti i'dés. f. Cicer. L'idée , la forme d une cho- fe qu'on fe réprérente. /. ^ ^ iDËM, èâdim, idem. (Pronom.) Cic. Le même, la même, le même. Viw todemijiic tempare. Cic. En même temps. tDENTlDHM. (Adveibe.) Csctr. De temps en temps fouvcnt. IDËQ. (Adverbe.) Cic. Pour cette raifon , r. caufe de cela. IDIÛGRAÎHÙS, à,ûm. ié'iiy^* Tertnt. aCez IDU.IDY.jEC.JEJ.JEN.JET.IGI.iGN. Croyez- vous que nousfoyons gens à être jouez de la forte? leiifez-vous que nous foyons faits pour erre vos dupes ! * IDONËIÔR. m. Sx. f. & hsc idoneiiti. Compaiatif. Vlp. ilus propre à. m. & /. ÏDUBëdA, genit. tdnhèis.f. Strah. Los Montes Segura, »£Os , à , riru. firg. D'Idumée. IDUS, genit. îdiiini. dit. Idïhiii.f. fiai. Cic. Les Ides. f. ( C'cftoit le IS. jour dans les mois de Mars, de Mai, de Juillet 8c d'Otlobre parmi les Romains , & le ij. jour dans les autres mois.) ÎDYLLlUM, iiiùwnt, genit. Idylle, ncut. ^o/. Idylle. /. (Poème Pafloral , oii l'on fait parler des Bergers.) ÎECI , (Prétérit parfait de •jfuciu.) J'ai jette. ËCÛR. , genit. jtcorii. neut. Cu. (Autrefois au Génitif , /r- cïr.irii. Vitr. Celf. Zt JSctnerïi.) Plin. Le foye de l'homme & des animaux, m. tt3" Siccum jecuT ardet ira. Jitv. 11 eil enflammé de colère, (tj* "Olceraîe jecuT alicitjui. Hor. Elefler quel'.]u'un d'amour, JËCUSCÛLOM , genit. jecufUtl. n. Cic. Un petit foye. JtJUNË. (Adverbe.) Cicir. D'une manière féche. * Ciceron ^di^ Je/ifrii'is y au Comparatif. jEjUNiTAS, genit. jejiiniiaiii.f. Vitr. Séchetcflc ,-aridiré./; Humôi-is jejutàtat. Vitr, Manque d'humeur , ou d'humidité. (X^ Jkjunitas orationit. Cif. Séchcieile d'un diicours , un dif- cours fec 8c maigre , qui n'clt point rempli ni orné des figu- res de l'éloquence. JEJUNIUM, genit. ;f/«»i('T. n. Celf. Abftinence de manger./. Ji.juNiuM. Liv. Hor. Jeûne, m. abftinence de manger de cer- taines viandes. /. Jejtinia indice.e. Hor. * inJUiKere. Liv. Ordonner Un jeûne. ]ËjXJSi}S, /ëjnnâ, jèjiniim.Cic. Qui eft à jeun , qui n'a pas encore mangé. Jejuna /j.'(i/!.irâ, ignârum. Cicer. Qui ignore, qui ne fçaic pas une choie. Non igrarui fiim animi.Terent. Je fçaicequi fcpaflè dans vôtre cœur. Jepénétre vos penfecs. lgn.iriis aninti mti Tirent. Qiii ne me connoît pas , qui ne connoîc pas mon efprit. Haud i^m-.ra fmuri.Vrrg. Qui connoit l'avcnil , qui a la coiir iiuiflancc des chofcs fuîmes. llrmr • I G NT. Jfnams docenili. Si»"'- Qui ne fçait point enfcigner. * Phllc- fjphix. Cit. Qui ne Içait point U f hilolopliie. * Lofarum. Ctc. Qui ne connoît point les lieux. Pu ccculia & vi^Uitui ix"""- T'""- P»' '^^^ endioits cachez & inconnus aux gardes. IGNAVÈ, (Adveibc.) Cic. Lâchement, mollement, en pol- tron. IGNÀVÏTËR. (Adveibe.) ff/rr. Laméraefignification. ÎGNÀVlA , genit. i^navix. f. Oc. faute , .« manque de cœur. Lâdicte. /. ^ fijf/i fer tôt anntt i^riAvii ptccatum. Tacit. Qu lis avoient tiop long temps ibuflcrt, faute de cœur , o« par lâcheté. /•r:4-.ià iMin ccntDientur ma^na Impiria. Taai. Les grands limpires ne !ë maiiiiiennent point par de lâclies confeils. îflNiviA c/tani.Plin. Odeur toible. IGNAVIT.'VS, «li». f. fujl- Voyez ÏGNAViA. IGNÀVÙS, ignâtii, Ij^nnvum.Ci^. Lâche, qui eft fans coeur. m. 8c f- Poltron, m. poltronne. /. ( Cet Adjeftif tait ;m Superlatif , ignivtfsimûs , ignivift'imà, iiTTuîvtfsimtim. Lit. ) Ignavus fuccus. P/iii. Un fuc qui a perdu toute fa force. fcsAVKS. Cic. Qui rend lâche 8c pareffeux , qui abbat les for- ces Se le courage , [ en parlant du chaud , du fioid , de la douleur, <>.'.] ^ Ignavum peius à pr,ifipibu! arcent. Virg. Us chaflent d'auprès de leurs ruches , les mouches inutiles & parclfeiifes , qui ne fout point de miel. IGNESCÔ, i^nêft's, i^nifcrrr. cicer. S'erabiafer , s'allumer, s'enflammer , devenir tout en feu. tt3- Iguefçuni irs.Vi'g. La colere s'allume. IGNEÛS, îjriirà , 'iit.cûm. Cn. Igné. m. ignée. /. qui eft de la nature du feu, qui eli tout en feu. l'intu: xiher.Tibul. La région du feu , où eft le feu élémen- taire dans l'air. Sel i^ncus. cUud. Le Soleil ardent. ToNEA -iirius.CUud. Une venu divine & célefte. /ç»fo colore frigeni. l'U/i. Qui eft de couleur de feu. IGNIÀMÛM , geiiit. igiiiârn. n. Plin. Bois fec , amorce , qui prend aifémcnt le feu. IGNlCÛ LUS, genit. ignicûl'i. m, Juv. Un petit feu. 03» ÏGNicuti virtiitnm.Cic. Des étincelles de vertu. IgttiiKli irgtnti. ^t,it. Les feux d'efpiit. ÏGNIFËB., ignifera , igniferiim. Ovid. Qiii porte du feu. IGNIGËNÂ,^. m. Oi-iJ. Eugeudie dufeu. ÎGNIl ES, genit. ignipidïi. omu. gen. Ovid. Qui a les pieds de feu. IGNlPUTHNS, genit. ignipetintii.ia. Ovid. Q^ii 3 le feu en fon pouvoir. [ Cette ipithcte fe donne à Vulcain , qui eft le Dieu du Feu, félon les poètes. ] IGNlS, genit. ignis, m. Citer. Le feu , oit l'élément du feu, que Virgile appelle Liqmdus igmi. JoNis Jovii.Virg. La foudre de Jupiter. lûKcs. yirg. Les-éci.ius. //». Comme Oehrii mical igmb^! icrhcr.Virg. L'ait eft tout en fcu par Ics éclairs qui patoifiént continuellement. ïoNis, Le feu de l'amour , l'aniour même. ?w. £t caco carpitur igni. Virg. El «lie biûle d'un amour qu'elle neconnoitp'as. Meu! ignis ^myntu!. Virg. Amynte qui eft l'objet de mon amour. Ignes ajlrorum. Virg. Les étoilles brillantes. Jgnis iticcr. f/iîT. Le feu Saint Antoine, [Sorte de maladie qui vient à la bouche, comme une daitie vive & enflam- mée. ] K5' Suhpcire igncm.Cic. Donner matiéte d'envie. ÎGNiSl'lClUM , genit. ignii'picii. nciit. Plm. La Tyromantic. /. [Soiiededivination, qui conliftoit à obfeiver les divers mcuvemcns de la fiamiue allumée fur un Autel, pour en conjeftnrcr des éveneniens favorables, »;< malheureux. ] IGNïrAliÛLUM, >. neui.ftyt. Chaufferette./. IGNI ! ÛS , i.'/ilia , igiitiûm. .Aut-Gitl. Chaud, ardent, nt. cuijude : atdente. /. [ Cet Adjcdiîfait /^niiiiV. m.C' f. & hoc îgniiîiii , coimue I G N. f Jgnitiin vititim. ^ut-Gell. Du via qui eft fort chaud, & qui a bien du feu. IGNOBILÏS, h. m. Se/. & lue Jgmbilë. Adjcft. C/Mr. Incon- nu , peu connu. >n. inconnue, peu connue. /. Qui n'a nul- le réputation , qui eft fans gloire, dont on ne fait aucune eltime. Roturier, m. roturière. /. Igiobili loco „at„,. Cic. Qiiieft né de bas lieu, qui eft d'une naillance mconnuë , qui eft de bafle naifl'ance , de bafte ex- traftion. ^'^^Ô&iL'iTAS, genit. igmb'.litâtu. f. Cic. Bafle naiflTance, tJalle extraftion./. Ciccron ajoute quelquefois lemotGe- xerit. ' ÎGNOMÏNÏA , genir. ig„or„imS. f. cic. Ignominie. /. Dés- honneur , affront confiderable , capable de ternit la répu- tation de quelqu'un, ot. Ignomini* ,/!. p/,„. C'eftim dés-honneur, une infamie. Ignomwia notare, OU ^fficerc ali^uera. Cic. Déshonorer quel- quun, lui faire un affront infigne , le noter d'infamie. .^A* . '■^''^^^, > 'S'"""""^''' , igriomifiâtûm.- .^ul-Gell. Diltamé, tiaite avec ignominie. «. ditiamée, traitée avec Ignominie. /. IGNOMINIÔSUS, ignomirilôiâ, igt^tm'in'ifsïim. Cicer. Ignomi- nieux, honteux, infâme, des- honorable. »>. ignominieu- fe, honteufe , infâme, des- honorable. /. Qui caufe du' _ des-honneur, de l'infamie. IGNÔRÀBILÏS, ,!. m.&cf. Si hoc ignorâiilë. Adjeft. P/aaf. Inconnu, qu'on ne connoiftpoint.M. inconnue./. loNoRAB^iis. Cic Qu'on ignoieôc qu'on ne peut fcavoir. IGNORANS, genir. ignoramïs, omn. gen. CiVfr.' Ignorant , nefçachantpas, qui ignore, qui ne içait fias. (Ce partici- pe Adjeftif fait au Comparatif /jnôrii/rior, m. 8c / 8c hoe tgnoranlii:!.) Tacit. ÎGNÔRÀNTïA, genit. ignorantï:i.{. Cicer. Ignorance./, fiu- pidite', incapacité , betife. /. IGNOKATÏÔ , genit. ignaratt'omi. f Or. Ignorance. /. Jgjioratto fut. Cicer. Ignorance defoymefme, quand on ne- feconnoilî point foy mefme. IGNORATUS, igporÂtii, tguerâtUm. Cic, Inconnu , ignoré. m. inconnue , ignorée. /. JgnoratKs evajit. Sua. U s'échappa fans efire connu. ■-Arsignorata. Herat. Un Art inconnu. IGNOiKO j tgnôr ai, ignor.zTi^ tgnordtriT?! , igmrârè'. Cic. Igno- rer, ne Içavoit pas une chofe ; n'en avoii point de coo- noiflancc. Ignorât nomen fuum. Plaut. Il ne fçait pas fon nom , il l'i- gnore. IgiorArealiijuem. Ter. Plaut. Ne connoiftre pas une perfonne. ignorât ttr peter. Terciit. On ne connoift point loapérc, on ne fç.iit point quel eft fuii père. Non , Uxo , eam ejfe dim , ita ignorabiliir. Plant. Je la fe- ray raccommoder fi bien que vous nclacoiiuoilirez plus j vouslameconnoiliicz. [11 parle d'mieRobe qu'il donne à raccommoder, ] IGNOSCHNTÏÂ, genit. ^gnofientix.i. Ual-Gell. Pardon qu'on accorde à quelqu'un, m. IGNOSCÉNllÔR. M. 8c/. Sihoc ignofient'i-u. Tirent. (Com- paratif du Participe Ignoscens.) Qui eft plus facile, plus enclin, plus porté à pardonner. ÏGNÔSCÏBILIS , ;,. m.&c f. Sx. hoc ignofùlilë. (Adjeû.) .AhI- CelJ. Pardonnable, m. t^f. IGNÔSCÔ , îgr.ofcïi , ignivi, îgn'o'.Ura, Ignôfcërë. Var. Con- noiftre. Ignofco prijlina ftirta tua. Prop. tib. 2. Eleg. 2. ,\î-. 5. «. Je connois, jefcai tous vosctimei , [ouf.-s v.os galanteries. Ho c profctl'a nemo igt.ovit. ^ut Oeil. Certes, perfonne n'a connu cela. iGNOfco. (Avec le Datif delà Perfonne.) Cic. Pardonner. IGNOTniA, genit. iguotitlx. ï. ^-ittl Gc/l. Ignorance./.. IGNOTURUSj ignoifirii , tgnotiirum. CatulL Qui p.irdoiincra ÏGiNÔTÛS, ignotà, ig:ict:ixi. Cicer. Inconnu. 7«. inconnue./ qu'on ne connoift point. [Cet Adjectif fait au Comparatif, IgtiitïSr. m. é- {. é- htc Ignoiiui; lit au Superlatif , IgnoitJ'unûs , igni/iijiïmn , ignt- tifiiMut/Jt .Attl-Oeil. i A 3 Mof 6 IGN. ILA. ILE. ILI. ILL. HcrlUui iJHWij ptrierunt. Hor. Le genre de leur mort a efte' inconnu. On n'a point fceu de quel genre de mort ils a- voient pcri. Z^on^in^uA ej^ue i^notior gens er.U,Liv. Comme cette nation eftoit éloignée , elle eftoit aufll moins connue. IsNOTus. Ou l'on n'cft point connu. Cum midicttutrit ignùio fecifei lo.o. Phnd. S'cftant mis à faire la médecine en un lieu ou il n'eftoit point connu. TlA, Voyex. Hilla. iLË.genit. 'ïtïi. n. Plin. Lemeauboyaa, dans lesAnimau.^. ( On dit ÏLïA , genit. 'liinm. n. plur. Hor. OviJ. 6i il le prend en général pour Tous les boyaux. ) InA. Cic. Les fiaucs , lesinteftins. iUaducere.Hor. 1- llia trMiere. Plin. Battre des flancs. (Com- me fait un chev.il pourtîf , o/i qui eft hors d'haleine. Haleter. ILÈOS, ii>.;li. ou ÎLEÙS, genit, tlel. m. Viin. Iliaque paf- ijon. /. forte dem.iladie, quicaufe une extrême douleur dans le plus long fc le plus menu des boyaux. ÎLËÔSÙS , ilcoiii , ileisnm. l'Un. Qiii Cil fujct à cette maladie. iLtRCAÔNBNSÉS , genit. Uertaoïicnsiiim, m. plur. Liv. leii- ples de rEfpagneTairaconoife oii eftaujourd'huy la partie Septentrionale delà Trovince de Valence , 8c une partie de la Catalogne au-delà de l'Ebrc. ÏLËB.D.\, genit. llirù^. L Cnf. Lérida, Ville forte de la Ca- talogne. ILÊRGËTËS, genit. J/frç«Km. m. plur. P/ih. Ceux des envi- ions de ijïrida, lluelca, Balaguier, &(.; Peuples del'Ef- pagne Cicérieurc. iLhX , genit. ilicïi. f. Wr;. Yeufc./. ou Chefne verd. m. arbre. ILIÂS, genit, U'iUis.i. Cic. Iliade d'Homcie, ou la guerre de Troie. I C'eft un des Ouvrages d'Homère, où il décrit en Vers la guerre de Troie pour le raviflcment d'Hélène. ) ÏLÏCl-T, ou 1 LlCËT. Tnint. On s'en peut aller; il n'y a plus tien qui vous retienne, allez-vous en, c'eftfait. liictT Obruimur nurmro. Vêr^il. Auiii-toll nous fufmes acca- blez de la multitude. iLlCbTUM , genu. Iliciu. n. Murr. Un bois planté d'yeufes. ILÏCÈÛS , ou ÏLIGNËCS , ili^nii , ili^niiim. St*i. Colum. D'yeufes. ÎLÏENSËS, genit. Iltèniîûm. m. plut. Plin. Liv. Peuples de Sardaigne. ILÏGNOS, îiTçjiiÏ, ingnûm. Hor. D'yeufe , fait de bois d'yeu- fe, »K de chefne verd. ÎLIOSOS , à,um. Lifezfr Voyez Urosus. ÏLÏP.'î , genit. lUps.f.Liv. Aujourd'huy , Zelamea delaSe- rena Ville de Portugal. ÏLÏSSOS , genit. ïiîfu, m. Plin. Iliflus, Fleuve del'Attique. ÏLIUM , genit. 'tlïl. n. Virg. llium , LaFoiteiefle de Troie, & la Ville de Troie mefrae dans les Poètes. ÎLiOS , & ILÏACÙS , ,7/àivt , iliâçiim. (Adjeft.) Ovid. D'I- lium , ou de Troie. ILLA. f. Voyez Ule. ILLABËFACTOS, ilUhefia?. , ill.ihefSaûm. Ovid. QWin'tÇi. point rompu, m. qui n'eft point rompue. /. ILLABÔB-, itlûhéris , illupms mm, lUab:. Cicer. Tomber, couler , entrer dedans. .^Id eût cum fuaviute illaiiitm. Cic. U entre doucement, ou agré.iblement chez eux; lilahitur urhi y ou rr..iri -, pour in tirhern , ou in mare. Virg. Il coule, il entre dans la ville, il le décharge, «■< tombe, tu va fc rendre dans l.i mer, [parlant d; fleuves £c Ri- vières. ] 03» ^nimis îltabrrè noftris. Vsrg. Dcfcendcz dans nous, ve- nez en nous^ !LLABÔRATÛS,T//.2Jor.7f.i ,ï//a('o>^.î.'SOT. Stn. Qiii n'eft point travaillé, (parlant des ouvrages de l'art.) Qui n'ert point cultivé, (parlant de la terre.)nj. quin'eft point travaillée ni cultivée. /. Ten» ipfa. fcriilior er/it ilUborate. Scn. La terre cfloir plus fetrile fans eftrc cultivée. ÎLiABORATus. ^tint. Q;ii n'cft point travaille, ou compofc avec peine, néglige, (parlant des ouvrages de l'cfprit.) m. qui u'cftjoint ttavailice nicompofée avec peine , négligée./. I L L. ILLABÔRO , ilUhords, ilUborivi , ilUboriiHni , ilUbotirc Tacit. Travailler. ÏLLAC. (Adverbe de lieu avec mouvement.) r«r. Par-là pat icy, par cet endroit. ' 05- ÎLiAc fucrc. Cic. Eftre de l'autre party, f.r/orifei: l'au- tteparty. ÎLLACËRAEÏLÏS, t's. »7. &/. & hoc ilUcerâhUc". (Adiea.) Sil-lial. Qu'on ne peut déchirer. ILLACESSITÛS, ilUctfiïta, iiUcefiitûm. Tac. Qui n'a point efté attaqué. ÎLL.^RÎMABÏLÏS, ?,. m. l- f. é- hoc iltacrymMlë, ;,. „. (Adjea.) Ho). Infenlible, impitoyable, m. & /. Qui n'a point de compaftîon, qui ne lelaill'epoint fléchir par les latmes. Inhumain, m. 8c/. inhumaine./. [Horace donne cette Epithéte à Plutondans leLivrc fécond de les Odes , xv. Od. poui dire , Un homme impitoyable , & lans mifericorde. ILLÀCRYMÔ, ilUirymâs, ilUcrj/mâii , itlacrymâtûm, illx- crynf.irè. Liv. Celf. ou ÎLLACRYMÔR, ilUcrymiris ,ilUcrymâtiis lûm , ilUerymâr'i. Cic. Pleurer, jctter , vcrfei , o« répandre des larmes. JtUcrymari morti aticujus. Liv, Cic, Plemei la mort , tu à la r.iott de quelqu'un. ÎLLACRVMATA temflis tbur. Virg. Les ftatuè's d'yToiie fuënt dans les temples. On vit paroiftre une fueur lur les ftatués d'yvojre qui eftoient dans les temples. ILL^SUS, ilLciÀyiUàsiim. Ptm. QÔii n'a point de mal , qui n'eft point blefl'é. Sain 8c entier, a». Saine 8c entière , qui n'eft point blcflee. /. Cuprejfus ilUfa brumà. Stat. Un Cyprès qui n'a point fouf- fertdel'hyvet, quin'apointefte endommagé par le froid ILLjÎTÂBILÏS , ,s.m. Scf.ic hoc ilUtublU. (Adjed.) Virg. Qui ne donne aucune fatisfaition , aucun plaifir. ÎLLAFSOS, illâpsa , illâpsûm. (de lllabor.) Hor. Tombé de- dans, m. tombée dedans. /. Medioi ilUpfus in hcflcs. Virgil. Il tomba au milieu des enne- mis , il fe jctta au milieu des ennemis. Truncus ilUffas cerebrs. Horat. Un tronc d'arbre tombé fui la tefte. 0^ Sctijim pernicies ilUpfa i» civium anir?los. Cic. Cette pefte gagne les cœurs , 8c les efprits des Citoyens ; s'en empare infenfiblement. ÎLLAFSOs , genit. itlâpiù!. m. Colum. Chute. /. Ecoule- ment, m. iLLAQyÊATUS , iîUqueâta , ilUqucâtûm, Cic. Lie, enga- gé, embarrafle. m. liée , engagée , en.barraflee. /. ÎLLÂQUËÔ, às,.âvi, atiim , aie. Horat. Prendre dans les filets. Embairalfer. ÎLLATËBRA, genit. ilUtïbrS.l. Plaut. apudMacrob. Un lieu où rien ne fe peut cachet. ÏLLÂTËBRÔ , tllatibrat , iltatcbrâvi , ilUtcbratUm j iilaî'é' brarc ft..Aul-CeU. Se cacher. ÎLLATÏÔ, inïi.f.Vlp. Enterrement, m. ÎLLÂtOs, ilLltn, iliuuim. (Participe du Verbe Infeuo. Ltv.^ Porté en quelque lieu. ÎLLAUDABILÏS, i:. m. Sx. f, & hoc ilUudubSli. (Adjea. .^■luf-GtlI. Et mieux ÎLLAUDÂTUS, illaudâta, ilUudâuim. Stat. Virg. Qiii n'eft point louable , qui ne mérite aucune loiiange. ÏLLË , illâ, îllild. (Au Génitif I/l::u. Dit. illî. pour tons les genres.) Pron. rie. Luy. ». elle. / Celuycy. w. celle-là./ Ego ille agrcflis. Terent. Four nioy je fuis groflîcr. lUe ipfc. Cicer. C'eft luy niefme. Dixerit ith. Horat. Quelqu'un dira. lLLËCËBRA,genir. :l.ecihrit.i. Cicer. Attrait, charme, ap- pas, m. Amorce. / Didcre fc vititrum iiUccbri:. Cic. Se laiflet gagner, eu em- porter aux charmes de la volupté. * ÎLi-vcr.BRA. Plin. Joubarbe,/*. «« Pourpier fauvage, ÏLLËCÈSRÙSË. ( Adveïbe qui a au Comparatif.) llleccbro- sïÎK. Plaut. D'une manière engageante, attrayante, . ot. Se /. & hoc ilUberâtc. (Adjeft.) Cicer. Qui n'eft point libéral. !M. qui n'eft point libérale. /. j IiiiBERALis. Cic. Bas , meflfeant , indigne d'un honnête hom- me, m. balle, meflTéante , indigne d'un honnête hom- I me./. Cenus jccit-fidi il/iberale.Cic. Méchante, ob fadeplaifanterie , _ fié, fondu. ra. liquéfiée, fondue./, une manière de tailler, fade Scfans grâce. , ILLISÛS, tl/îii , ilihnm. (de IUtdo.) Hor. Brifé, rompu con- IniBEHALis cbus. Plii. Viandcs de pauvres gens , ce que I tre, écrafé , echoiié. ?b. brifée , rompue contre, ecrafce, mangent les pauvres. ; _ cchoiiée. /. ILLÎEËRALÏTAS, genit. ilUbtralitâlh. {.Cicer. Chichcté./. ILLISOS , genit. iltfttls.m. Plin. Choc d'une chofe contre une défaut de libéralité. »7. ' I autre, m. iLUBÉRALlTËR. (Adverbe.) Cicer. D'une manière indigne , ILLITËRÂTÛS , illiterâti ,illircr^.tiim. Cicer. Qui n'eft point d'un honnête homme; d'un air gtolTier. ( lettré, ignorant, m. dupv's, ,.«iioui£iic l'objet «If vos uiilliiu-s, ipi. j'oiiivoiiiilnvinle loiid , ,i» Nous jii- uoi viiuj li |uo|iiT.'i A àic vosduiH'i ijuc vouj nous olic/ lolU-t de l'eue iiiiiiiieie, K.111 iwfMi illu/ijli .linhMiir, Téiit. On rjciuloil d'.ivoii in- liilie «vee iiii'|>il» «u ioi|'» de Vunu. kl- dfif tlIniiiiHi ti«ihU imti*. l'iii'. Les ilicvics Inoiitent Irii lendrri l'riilllet dct uilircii, . ,„.,■ r.'vriL» SiJLiïlil-liMtli' ""•"• •"'«' 'l'VCltlt, s'.iniiilet i conipolVi ' '' " '"■ de» veu. h« \/\,Ll iederi)lle!ido|ionléii. „ , „ ' I i lïl•l•"^'lNAlt•. (Adveibe.l dV. nvecotneiiient , duncbelle ,«. Mt hn><—* nuiiiloir , d'iim- iii.inieie luniineuU- .•>; vive. ll.l.lUUNA'UO, •^liJ.l..M«•n^. l.'«aiond"ccluiiei. Illumi- na ion. I', U.l.UMlNATtlS, ilhmiiiKiit ^ ilImniHÀIiiiti, OV«r. Illumine, cdiiitc. «. llliiminMe, eiluiice. /'. . luHit illMmiHMii .> Mt. Or»!, l.ii Lune cil edaiiee du So- leil, HM,i ,ii»i>,< /..^<»«ti/'«t .ii>ii)inAU. ^iiili.Aii llnvn. V.iiecoii«oniied'oi Icniée, «'NCuclcIiic JeiMeitesn)tetic«li:s d'un urandecliit, x Il.l.OMlNO. lUnminifi , illuminivX, illimiiiSlim , ilUmI- njoi.VIiii.Siiii. Iclaiiet, illumiiici . donnetdu iout. ItMi «M» illfmïinl. ,'>uf. Il «eUiie le» clieiuins des t'enx iin'il t'ait dllniuer. luvMiNvui nvfùnfN., <■>',, Omet, embellit un dilcout». Hitooi.iKviM /iiitm Mifnltxt.-inm »fiyi,(M i/;i.k>ih.«v it. IW-Pj- (/i\ni, l.* i-cdivlic des Mityjeuicns lit ceUter davantage I.1 lidc!iiode«Khodion>. |LI.V.)MVNV.S. iyxm^^Àfnl. tlblcut, w, oUkilte.^f. Qjù llVU (>oim Inmineiu. «•. «jui n'eil |ii eft fans l.mte, iv'«A- iltdiiiu P'"'» tTnpnuitrtinsI.une, 0« il n'y «i>oiitt de L«ne. oîvli 1 lVmdc 1'; nW-liiie point. i m^me(ij;nitie«tion, ^.., « i.sî»-», m. l^lur. (>,'; . .tteutc , dont 1.-» Ville eft Urgel, .t", r.i». ViUedf UC*t«logiiCi les ,, „, d\uutes^t«t.Hi». .VlS\0>.j5enit. .. «,>«'>i.i. f. «V.i, nitilioo./. Ironie,/, ffi- ,.>Me dc"Uliei»>iim!e lov$>5u**"> ditmielquc chofe {H)«t le m>ieU)«'nn ) Tl l VS 1 R.\,M» N i V"M , jicnit, u'Wkk?"' ne»t- Jîi'i'if. Or- iioinvut. ce nui lett * dvtnitct duluûic StJiU beauté *n >'.!.. .lis I )'is«''e> !• Il 1 1 StlVAllo.jenit. r.>,Vjti»»ri,f. OM^ ïllurnînjtion,/. l'âvlù\« d'e\i«u«i , (Ctt fsiUui Jtt Soleil.) ♦ lit p•' jiirn illuflri. !iiiinr-Ciirl. Le jour étant dc'j» grand , fai- tiiiit déjà |;rand jour. N«.v ly,linliui illitfirii. Tarit. Une nuit claire, une belle nuit . oii le Ciel eft fercin & brille de mille Alhes. Iiiusiiiis. c;lair, éclaire, oui reçoit bien du jour , ct. Clai- re , éclairée. /. (parlant des lieux Se des bjtimens.) It.iInr.iriA ilhijiri,!. Cohim. Des bains fort éclairez, où il y a bien du jour , bien clairs. Veiiiiii illnfliioiri fctit ttiiei, PUhi. La niaifou eft percée de- tous c6te/. par le vent. Unjsnus. Cicrr. llluflre, eonfidérabic, renommé, Hgnalc', qui a une réputation éclatante, un grand pcrionnage. m. leiioimnec, lignalce. /. ,.4iiim.i illiifln-i. l'ir^. Les belles âmes, les âmes des pcr- lonnages illulhes. Illullir iictumijue ariniiliuif.iiium. Cir. C'eft une aflion notoire & connue de tout le monde , clic eft de notoriété publique. if i'^itii illiijlif ^ fi vetttet iiitrr ftiiptoiei h,tbert[»r. Taciî. Qii'il lui l'croit aÛéz glorieux d'avoir rang parmi les anciens Hr.iieurs. Il.UO.';i Rit).":. (Adverbe Comparatif.) Oc. D'une façon plus ilhillte , plu.s noble. lLLOsrit.JSSliMU. (Adverbe Superlatif.) (3cll. D'une façon tort noble. ILLO.STKC) , ilUflr.li, illùjlrivi , illûftiHtii)» , iUûJlrirè'.Cit. Eclairer, donner du jour. , U/J/r ittc Hie illiiJlrAtm: V.irr. Le Soleil l'édaire tout le jour. Illusikakk. Eclaircir , expliquer ce qui crtoblcur. * Diihui l-tt/pifiiit. Cit. Eclaircir ce qui crt douteux , pardeschofe» claiies. IiiusrRARK«(i'if(if«. rie. Rendre quelqu'un illuftre 5c célèbre, lui donner de la cclèbriic ft du luiirc. ItLisnt AKK «r.i(i«i>«w. c'ii'. Oiner, embellir un dilcours. iLl.OStlS, illiiii, aiHmm. {iicIllii.U.) Cictr. Joiié, dont oit s'ellmocquc, raillé. 1». joiice, raillée. /. Vrjirs dur» iUhJ'a. l'irj. Des robes brochées d'or oii l'ouvrier «repreiente comme en le joiiant divetlés figures , ««idesfi- piiie.t de caprice. ILLOURUXS, m. m.icf. Si l:'cilli,i;ir:r. (Adjea.) FUhr. li;i'on ne l'çauroit oter , eu eft'accr en l.ivant. ; ILLOVIGS, icnit. tiloyiîi. f. ni INLt^VlES. Ter. Malpro- prete , otdure , etaûe , falete. /. 7)ii.;i f r*/>iMiu»ti , im/î ^fr«5.mi« cimi^ ftare Itgitnti , vtm Itt* «1 a.itiUt, ."»}".<• iVi"'""/¥(C<"li;' J'"^ illnvie dtfn- mi à- : »/r» fi<,nif».>i.ï. n. tirer, flix. L'illvrie, grand pavs de rjîurôpc , quiVappellc aujourd'hui l'EIclavo.iie. ILLÏRICOS, i.'.j?i\i, i.'-JM>^«. Ciitr. De riUytie, t» de rKfcUvonie. lLV\\,seiùt. io«t f«««, chcî les Comiqtte» . f.vi-5. IS, ", -•.'. l,V!.\<.;i>JAUrCS, imAS»'*'^, r'vj;ii. ».. & /. Feiot. •. feinte, /. qui n'eft que dans 1 ima- giiutton. lUi- I M A. I M B. ImaginARII mllitia inflituit genus ijued vtcalur fuptr niimt- Tum, qiio ahfentei -, & riruio iinki fungeTcnîur, Suet, c. 25. Tibtr. Cla:niitio?iîi. f. Plm. Imagination , rcprcfcntation qu'on fe fait d'une choie. /. ÏMAGINÔ, ïmi^inâs, imaginavi , imaginatùm , ima^inxrc. .Aui-Gtl. Reprefenter une chofe, comme fait un miroir. * ÏMAGÏNUR., ima^ïniiris.iim.^.^inàtus mm , imaginân. Pliu- Juti. S'imaginer quelque chofe, s'en reprefenter l'image , s'en former une idée. Imitguior f «/ (oncurftt! , ^««. Tour. Un exemple , un mcdclle de vie. m. Loquax hiimanx zocis imago pJIlUcus. Oi^id, Le Peiioquet parle comme un homme. l.r iiunc magna met /ni terrât ihit imagt. Virg. Et mon om- bre dclcendra dans les enfers , en parmi les ombres. ''.'^'-tS^^^'-'^''^' g^U't- imaguiiriil,ë.{. Siirr. Pi'tlte image, f, I.NIÀUS , genit. Imai m. Strab. Pliii. Grande montagne d'A- fie quidivife laScythie en deux parties : Selon la diverfité des lieux, elle prend des noms difi'eiens; dansla Tartarie delerte on l'appelle Moreghar , Se dans la vrave Tartarie, Bclgi^n, oa BengiarScAlthai, ou eft le Tombeau des Em- '' peieurs Tartares; fur les frontières de l'Empire du Grand Mogo^ Dalanguer, 0« Naugracut. IMBàrCS , genir. Imbari. m. iiiui. Une partie du Mont Tau- rus dansl'Armenie Majeure. IMEÉCÏLLÏS, is.m.&cf. Subie imheâlU. Adjeft. «u ÎMBË- CÏLLÙS, imbcalla, imbeûlf:im. Cic.Celf. Imbecille, foi- ble. TO.&:/. Qui a peu de force , 0« qui n'en a point du'tout ICet Adjeaif fait au Comparatif ImhèailiSr. n.Sif. & he'c imbettiliui, Cic. riiisfoiblc. Et au Superlatif i»tfrt'^/iOT«/ IMB. 5 tmtêeiUimà, tmhèciUïmiim. Se,,, ou I mie ait:/,! mut , « , 5». Celf. Tres-foible. ] Ji,gemum imbécile. Plin-Jun. Un efprit foible. lmbec,it,conf,i,i mulicr.Qc. Une femme d'un foible confeil iMBEcrins, „« UiBFciLLus. Celf. Pou nouriiflant, (parlant de ccita.iic-s herbes, de fruits & de quelques poiflbns.) m. peunournfl.mte. /. i t r / • lmhcultar„eduina. cieer. Une médecine de peu de vertu , qui fnM n'^'l'^,'; S^°"- '«"*-■'"'"""• f. Cuer. Imbécillité, roiblello, débilite. /. Imbecthias .ctat,,. Ce. Foiblefle de l'âge ÎMEP^^M ï-rB;'."'^^"™L'''"- '^"^ LHfo.blenredes murailles. IMBhClLLÏTtR Adverbe qui fait au Comparatif i^tàiZ- l'Kj.) Cicer. Foibkment. iMBELLiA, x.{. Macrol: Lâcheté d'un foldat / IMBELLiS, ,,.m.&:/. Si hec imbeilë. Adjeft. Hc'r. Qui n'el point propre a la guerre. ^ ^,inuni imbcUem agere. Liv. Efirc un an fans »uerre T,ie„m„m imbetle.Ut,. Trois ans fansguerr?, trois ansde puix. Dies Imhellii.Sil-ltal. Un jour qu'on ne combat point. IMBELLIS. Lâche, foible, poltron, m. lâche, poltronne,/. Qiu cftdepeudedefcnfe. ^ Columb.% trubcUi,. Horat. La Colombe qui eft fans défenfe SoMNus imbelli,. S, al. Un fommeil paifible, qui neft poinC _ trouble par des fonges de guerre & de combats. IMBÈR, genit. imhrium.Cic. La pluye , ok l'eau delà pluye. De 1 eau dans Lucrèce. r / • Ferri-.us ingrttit imbe chcs tombe. Virg. Une pluye de dards , eu de fle'- 1 7M?Cof.''c"'-.^="'^"' ''«™q"i coule des veux;/. Pleurs.».' IMBERBIS, „. w. & / 6c ho, imberbe. Adjeft. Oc. Qui eft _ lans barbe , qui n'a point encore de barbe. lAlBlBÔ, imbiiis, imbibi ,iml,b,„:m,imi,bèri..Pli„. Boire J - me 1" ' '''""^'^ ' ^V^'^^^at des draps qui prennent la teia- , Skcc, i-enitii, ,mbib„ntiir, e.\forbentr,rcjue ,n pmnis. Plin La ( teinture pénètre les draps , eu s'imbibe dans la laine. 05" èiuod ,„11,0 imbiberat excquutu, efl. PUn. 11 a exécuté ce qu il avoit refolu de faire d'abord , ce qu'il avoir mis dans I la tête. j Matam de me epiriimem Imbiiit. Cic. Il 3 concij une mauvai- le opinion de moi. ' îj^J^^^S'À. genit. lmbranx.f.virg. Imbr.ifie , Ille de Samos.' lMBRASUS,génit. Imbrdsi.m. Ptin. Petit Fleuve de l'iUe de , _ Samos. ÎMBRE.X , genit. imbricis. m. eu f. PUnr. Tuile creufe. /. j I.MBHhx /-orc/. .AiariM/, Une oreille de cochon ; 0» Une échi- née de porc. * [iMCRKx, Manière d'applaudiûeraent. S-.ietone, dans Ne- I re,,. Ch. .\X. L. c. ] ' IMBRÏCÀMÉNTOm, 7.n. Vitr. Couverture de tuiles creu- ( les; oii^Ouvr.igefait entormede tuiles cieufes IMERÏCATIM. (Adverb.JP/w. En façon de tuile creufe. IMBRICATUS, imbncâia, imbricâiam. Plin. Fait en forme de tuile creufe. m. faite en forme de tuile creufe. /. iMBRicATA atpeyitai. comme Liiigua leonibui imbr!,.t,.c afperitatir. Plin, Les lions ont la langue rude comme une tuile creufe. Imbricaii u„g:,es Jlmis. Phn. Les ongles d'un finge font à de- n-.i-ronds, & en forme d'une tuile creule. Ca7>:enta inHr fe imlrit.ua , ou Srrulliira imbrieata. Vitr, Ma- çonnerie qui eft faite enliailbn, & en laquelle les pierres lont polees les unes fur les autres, en manière de tuiles creufcs. IMBRICITÙR , genit. imbricitir!:. m. Enn. Qui amène la pluye, (parlant d'un certain venr.) iMBRiCÔ , âi, are. Phn. Faire en forme de tuile creufe Couvrir de tuiles creufes. ' Ï.MERlcOS , imbrïcà , imbricUm. PUut. Pluvieux, m. plu- vieufe. /. ' '^ IMERlFËR, imbrifè'r», imbrifiriim. Virg. Colum. Qui amène la pluye. Toni. II, B IM- IMB. IMI. IMM. lO JMBRÔS, «« ÏMBROS, genit. Imhn. f. Liv. L'Embro, 0« l'Embii, incdeUnierEgee. . , , . , „„„ iMBRiî. genit. Imbriôriim.rD. flax. Liv. Imbriens , Jes peu- ples de ct'te ifle. ... I IMBÛLEÏTÔ , il , irë. Lucil. Gâter d'ordure des petits en- ÏMBUÔ, Imhuii, Tmhm , tmhûtHm , ~tmbuirë. Catum. Abreu- ver, tremper, mouiller. , , , i- Imb:,ere arnm. V,r'. Treniper , moiiiUer l'Autel , le remplir de'f;ing, y répandre le l;mg des animaux. UinuFRE «;i?t«». dtfciptinn, alujuem ftudtii. Cu. Donner a quelqu'un une teinture des belles Lettres , de 1 étude ; 1 mi- truite dans les belles Lettres. * ..^n-.mo, emnh:,: o- jw^er- /liiicne. Cicer. Jetier dans les efprits l'erreur & la fupetfti- tion, en remplit les elprits. .. ^. r-^ a Omnium homimim mtntei •mhuit Dcorum ofmo. Ocer. t. elt une opinion répandue généralement parmi tous les hom- mes, que l'cxiftence des Dieux, »» qu'il y a des Dieux. ÎMBÛTÙS, imbiiii, imbntHm. (dclr«huo.)C,c. Trempe , ab- brcuvc m. trempée , abbrenvee. /. . . , ,- Veftii imbKtii. famuine. Ovtd. Une robe trempée dans le fang , teinte, 0« couverte de fang. t3- ÎMBUTUS. Cicir. Abbreuve, rempli.», abbreuvce, rcm- ^4morLi imb[,r„i ^t.U. Stat. Qui aime la Cour , quicfteny- vré desplaifirsdelaCour. t ri M.Ui urhunu, Icngo Ctfarii fiiir^mcMc ,mtnm<. T-tç. Le lol- dat de U ville qui avoit juté des longtems fidélité a Celar. li m^îii il""" l"'^ "«"" difccrd,,! imbittus. Ttictr. D au- tant mieux regardé , qu.'il n'avoit aucune part aux troubles r.nJiTm prtcpùi imbnti. Cicty. Remplis des préceptes de leurs parens. . , Literulu Gr^cU imbûtus. Hn, Qui a quelque teinture de la Langue Grecque. ÏMlTÀBÏLÏS, h, m. Se f. à- hoc imitabiU. (Ad)ett.; Ocer. Imitable, m. &/. qui eft à imiter. ., , . . ÏMÏTÀMtN , genit. imitimims. n. Ovid. Imitation, ou re- ptefentation d'une chofe. /. ., 1, ^ ÎMÏTAMENTUM , genit. imitaminu. n. Tarif. La même li- gnification. _ • ^ ., O? /»i,Maf«t.< dolorii , ou trifiHi^. Tant. DoUlcut contre- faite , 0« triftede feinte. , ■ ui« », r IMITANDUS, imitandii, imili-.ndf.m. Cic. Imitable, m. « /. Qu'il faut imiter, qui eft à imiter. . . . „ ÎMVTÀTlÔ, genit. imit^nonii.i. Cictr. Imitation. /. «» 1 ac- tion d'imiter. . . , ■ ÏMITÀTÛR, genit. imiuforn. m. Cicer. Imitateui. m. qui ÏMITÂTRÎX, genit. imitutr'uïs. f. Cicer. Imitatrice./. Qui imite, qui contrefait. r c ■ ,a„. ^ iMITÀTUS , imuaici , imitaium. ( en fign.hcation attive. j Cic. Qui a imite. „- ^ ,. , ■ • *1MITAtOS, a,i"". (en fignificntion paOïve.) f>r. Imite, ' faitfutunmodelle. m. imitée, faite fui- un modelle. /. ^feiiu! fiai & imitnii. S.umt. Des pallions feintes ïc imi- tées par un Orateur. _ „ „ _ ,...-„ ,, YMITÔ ïmilTu, imitavt, imitalitm, imitare. far. ou ÏMITÔR. i/xitarii, imitariis lim , imiian. Cu. Imiter quel- qu'un , fuivrefon exemple, le copier, lefuivre. ÏM TARI. Imiter, contrefaire quelqu'un. . Imitaïur fcrn,o;e, hf,mmn mrdus. Plw. La Grive imite la voix humaine , 0» la contrefair. r ■ , r cliro,ràphum alun» .mitari. Suet. Contrefaire la fignatute , le feing, la main de quelqu'un Mc^liniam ,r„„.ha.un. Tac. Us fa.foient femblant d'eftre triftes. Us conttefttifoient les triftes. iMiTARi fen lignification p.iffive.) ixiaiuramnfcrct , ut qut- da,n imiiari pogî.t. Ccer. S. la nature ne permet pas qu'on puifle imiter cejtaine.schofes. , , 1 , - FoLm aUi av.um im,taiur. Plh. La feuille e.1 femblable a l'aile des oifeaux. . .,_ _ .„ - TMMADËSCÔ , Immidêfcii , ou IMMADKÔ , immadf. ,.mr,,a- d-r, , tmmadejcirè , oulmmHdire. Oyid, Deïcait, »» elU* monillé. I M M. Semen dc radix c.itm immaduêre mtijlo , cotitertintur. Plin, Lors que la fenience & la racine ont trempe quelque temps dan» le vin doux , on les bioye. ÎMAlÂNlS, II. m. Si f. Si hoc iixmânr. (Adjeft.) Oc, Fort grand , mcrveilieulemem , o.-> extraordinairement grand. m. Fort grande. /. Cum inimanei rei Cafar in Galhâ ageret, Vel-Patercul. Lors- que Cel'.iv faifoit des aflionsextiaoïdinaires, on de tres- gtandes chofes , de grandes conquêres dans les Gaules. Cajjiits Rliodurn , rem tmmanti operii , eeperat. yel-PatercHÎ. Cadius avoit pris Rhodes , ce qui fut une entreprife de grande confequcnce. I.MMANE t^itatilùm ar.imi cxanêre. Snllujî. Il n'eft pr.s crova- ble combien les efprits s'echauftéient, s'animèrent. lMMANE/,icin«.. (enmauvailépart.J Cicer. Un grand crime, une très méchante aâion. Î.MMANis. Ciicr. Cruel, inhumain, m. cruelle, inhumaine. /. Intraitable, farouche, m. 8c/. [Cet Adjettif fait au Comparatif Irr.maniir. m. & {. & Inc immaniui ; Et au Supeiiatif Immâiiifiimiii y "immânlfiimà ^ tmmâînfi'irnïtm. Cic. J ÎMMÀNÏTAS , genit. immamtâth.f. Plin. Grandeur excedï- ve& démefurce. /. ÏM.MANiTAs facinorii. Cicer, La grandeur, rénorniiié d'un crime. ÎMMANiTAS.f/r. Cruauté, dureté, barbarie, inhumanité. /I ÏMMANSUbTÙS, immanfuiia ^ immanfuétûm. Cicer. lutrai- table, farouche, barbare. »), Se/. L Cet Adjeâif fait au Compatatif ImmânfuëiiSr. iti. é- f. à' hoc immâïifuÊtnii. Sen. ht 'dUSupeilnùf ImmânfuëtifiimUs ^ a y iim. O vid. } ÎMMAB.CÊSCÔ , immârtlfcii ,immi.rcefcër(:. Hor. Se flétrir, fe gâter. 0^ Immarccfcunt epuU piic fine petit A. HorAt. On le lafle dc faire toujours bonne cherc. ÎMMÂTORË. ( Adverbe. ) Celf. Trop toft , avec précipita- tion, hors de temps. ÏMMATURlTAS, genit. imm.ituritâtïi. f.Siist. * Immatari- tai ffoiifarum. Sun. Des fijlcs qui ne font pas encore en âge d'eftre mariées. ÏMMATURlTAS. Or. Précipitation dans Ics chofcs./. Prématu- rité. f. ÎMMÂtORÛS, immatttrâ, immaturum, Celf. Qui n'eft p«s encore meur. m. qui n'eft pas encore meure. /. ÎMMATURus amor. Liv. Un amour prémature &c devant le temps. Immatura mon. Cicer. Une mort précipitée , prémajure'e. I Filiui immatuni! obiit. H«r. Son fils elt moit avant le temps , ! 0« d'une mort prématuiee , précipitée; on aeftepris furie verd, (comme l'on parle fanuiicrenient.) Immaturum c^nfilium. Liv. Un conftil prématuré , «« à con- tre-temps, oK donné avant le temps. ÎMMËANS. Vo}cz. après Imhknsus. IMMÉDIATE. (Adverbe.) .Aul-Oell. & mieux ÎMMÊDITATE Pan. Sans y avoir bien çenfe, fans réflexion. IMMÈDITATÙS, immediiaii, imnied'iiSniim. Cicer. Qui n'a pas efte médite; qui fe fait précipitamment , avecpiecipi- tatiou, fans méditation. IMMËDICÀBILIS , il. m. Se f. &i hoc immcdicibïlè. (Adjeft.) Ovid. Irrémédiable, incurable, m. tic f. à quoy on oc peut apporter aucun remède , qui eft fans remède. IMMËIÔ, immcïi, imminxi, iinviiilum ,îm?uêirrè. Perf. Fi(^ fer dedans. _ , ÏMMËMOR , genit. immlreo'':!. m. à- i. Cicer. Qui a oublié quelque chofe , qui ne s'en fouvient plus , qui en a perdu la mémoire, .>« le fouvenir. Hum immemar es difcipstli > Tcrent. Eft-cc ainii que tu Ou- blies tondifciple? JJIac com/nemOTalio exprotratio efi ifnmenorii benefiiii. Ter. Ce récit eft un tcproclie fectei que je ne rccomioispas afll-z vos bienfaits, «>< que je manque de reconnoifl'ance envers vous. ÎM.MËMÔK.^BlLlS, 1;. «. & /. &t hoc immtmor.ibilr. (Ad- jea.) Pt.iut. curon doit oublier, ludigne du fbuvcnir,iiu*on ne doit jamais due, Vit- I M M. Verfui immemorMIts. Plaui. Des vers qu'on ne doit iamais dite. * Spauum M-smtmuTahile. Lucr. Un cfpace de temps fort conlideiabU. ÏMMEMOKAP.lLI'i. P^4«(. CJItl. 2. fctn. 1. jt. }. Qlli HC VCUt pas dire une cnofc. IMMËMÙRATÙS, immemorâta, immemoritum. Ho\: Dont on n'a point lait mention , dont on n'a point parlé. Imrncmorutt frreni. Horat. Apportant dcs choIcs toutcs nou- velles. iMMËMÙRllÂ.genit. immemoriiS. f. Papin. Défaut de me- mo[te, oubli, m. ÎM^tENSh AS, gcnit. immenjîtit'ii.f. Ck. Immeniite , gran- deur, grande étendue. I.'VliMËNiUS, imriiiniâ, immènsûm. Cicer. Immenfe. m. & /. Qui n'a ni bornes ni mefures, qui eft d'une étendue infinie ; Vaûe. m. il f. (CetAdjeftif a au Superlatif /rowcinT/îi'wwi , immcnslfuma , tmmemtfiimûm. Sptirt. tn ^driiifi. ) Immenfmn a fiumii^ii. Tacit. Large embouchure d'un fleuve. Jmmcn/W fcM,x. Tuer. De grands boucliers. Immenfum mare. Citer. Une vafte mer , la vafte étendue de la mer. ^ttotU immenfum. Tacit. S'élever cxtraordinairement , dé- ■ mefurément , o«fans mefure. Domu! ilU vigitit immenfum. Tacit, Cette maifon a fubflfté fort long temps. Immenfum ejfet refirr'e. Plin. On ne ëniioit jamais , fi l'on lacontoit , &c. iMMtiNso. * ^«1 ij>a mercantttr imrrtenfo , (On fbus-entend Pretio. ) Plm. Qui achètent ces chofes à un prix immenfe. Immenja plui. Plm Infiniment plus. lMMEANS,genit. immi.inti i. omo. ^en, Plin. Qiii entre de- dans, qui fe va jetter dedans, [ parlant des Dauphins qui entrent dans le Nil. ] lMMBi<ÊNS, genit. immcrfnf/;. omn. gen. Plin. Quineme- ritepas , o» qui n'a point mérité quelque chofe. Honejîtffimum credidi non prtmere tmmerentcm. l'im. J':iy crû que c'eftoit une chofe très honnête de ne point opprimer une petfonne innocente qui ne le mérite pa». IMMëRENTËR, ( Advethe.) l^al-Ma.\: Sans l'avoir mérité. TMMER.GÔ, immer aitefu'oy in altijucm loi,'.nih«s immifcêre. Virg. En venir aux mains , com- mencer la méfiée. ,., ., ,.J- XVI ÏMMiStRABILlS , n.m. H f. ic hocimmiferabile. (Ad)ea.,l fier. Quinefait pitié àpeifonne, que petfonne ne plaint. I.MMiSHKICÔRDiA.genit. immij'ernordix. i. Liv. Inhuma- nité, dureté de cœur. /. iMMISËRlCOB-DiTËR. (Adverbe.) Ttr. Sans mifericorde , fans pitié, fans companlon , inliumainemciit, impitoya- blement , barbaremcnt , durement. ÏMMÏSËRICÔRS , genit. immiferuordÏ!. omn. gen. Ciccr. Im- pitoyable, barbare, m. & /. Inhumain, qui n'a point de compaffion , immirericoidieu.-:, dur, qui eft fans pitic. ?». inhumaine, dure, immiléticordicufe; /. IMMÏSSARIUM, genit. immijfmi. n. Viir. Réfeivoit d eau. m. IMMÎSSIÔ, genit. ir,:mijfiiiiii. f. Cic. Comme, Sarmetitomm imm:Ko. Cn: L'adion de l.iilTer croiflre le farinent de la vigne , eu de l'enfoncer dans la terre lors qu'on la veut provigner. ■ ÎMMISSÛLÛS, Tycs. iMMUSSLius. ÎMMiSStiS, imm'ijsk, immifsKm. (de Immitto.) Cic. Envoyé cn quelque lieu. ?a. envoyée. /. J)o/or ,mKiJ':- ^De>. Cn. Une douleur que Dieu envoyé, 0» de la main de Dieu. Immissus. OV. Jette, lancé, envoyé lui quelqu un. m- Kt- tée, lancée, envoyée./, (parlant d'un javelot, oa dune pierre. ] , , , -/r- Immissa barbu. Virg. Une barbe longue, qu on a laïUe croiftre. , „ ■ Cane, immijft cervit.Virg. Des chiens lafchez après les certs. IMMISTÛS, immljlk, .mniiftum. (de lr/imi„cre iujuriam in aliqucm. Ciicr. Injurier quelqu un , iuy dire des injures. iMiinTiRE iMbiMi-, THdentti, Pli». Lafchci, lailTci alleila I M M.- bride ; lafcher les cordes d'un navire. ÎMMiTTFRE. P/;n. Infpircr , faire entier dedans. ÏMMiTTERE vinm ad p.iTtctidAs liiiis. \'.irr. LailTer croiftre le farment de la vigne , pour porter plus de fruit. ÏMiiiTTfRE .^liquem. Salbijl. Envoyer quelqu'un exprés, le fuborner, l'appofler. ÎMMÎXTÙS, immlxtrc, immlxtiim. (d'Immifceo.) Plin. Mep lé avec, o.-; parmi, m. meflée. /. Ï.MMO. l'ojez. IMÔ. ÎMMOBÏLIS, il. m. Si f. &i.hoc immôhili. (Adjcà.) Plin. Im- mobile, m. & /. Engourdi, m. engourdie./, quinefe re- mué point. Immohihbu! aculii folem con;::eri. Plin. Regarder fixement le Soleil, 0» avec des yeus fixes , fans les feimet. [ Cet Adj'eâif l'ait au Conipaiatif iOTr/;ot. Inébranlablement, fans fe remuer. IMMÛDËRÀTH. (Adverbe.) Cic. Immodérément , fans mo- dération , fans garder de mefures , outtemefute, demefu- rément. [ Cet Adveibefait .'mmô'iirV.lf.'^t, au Comparatif : Et Jmmo- dërâûfsimi , au Superlatif îJ/iodcralifi'tmÛ7n. Suer. ] Immodcrai.iicmfeftas. Cic. Une tempelle excedîve & violente. IMMODESTE. (Adverbe.) P/,i«r. iiK. Immodérément , fans, mefure, fans bornes , excefiivement , fans modération -irt retenue. ^mo immodefii. PUut. J'aime excelîivement , à outrance, immodérément. ÎMMÛDËSTIA, genit. immodcfiis.f. Plaiir. Immodcftie, in- tempérance./. Dérèglement. r/>. Voyez 1mmoder-\tio. ÎMMuDESTOS, immidejlà , immSd'eflnm. Ter. Ciccr. Immo- déré, immodcfte, qui ell fans modération, m. immodé- rée , immodefle. /. j • ■ ,- Immodejli mores. Plaut. Des mœurs immodérées, ou fans modeftie. IMMODÏCÊ, (Adverbe.) Colum. Sans mefure, trop, avec excès. Jmmodicè ferre ali^uer» cafiir». Cicer. Supporter quelque ac- cident, d'une manière outrée, fans garder de melure, im- modérément. IMMÔDÏCt'S, immodîcr., immod'iaim. Colum. Trop grand, excenïf M. trop grande, excelfive. /. ^ Fr:gtis immodicum. Ovid. Un froid e.s-ceiîif. .yinior immodii'!. Ovid. Un amour trop grand, en desor- dcnné, un amour outré. Immodica oruiio. Piti:. Jun. Un difcouts trop long , trop e- tendu. !i:xic immodicie. Hor. Des querelles exceflives. iMMODicus iiugui. Tacit. ^ui ne garde aucune mefure dans fes difcours, outré, excelllf, qui ne taiit poiut, qui ne fçauroit retenir la langue. ... .yiiriaijite imr/iod.cii arii^it imaginibui. Mart. Il rétrécit la grandeur des veltibulcs par un grand nombre d'images. _ ÏMMoi.icvs biidniii. Colum. Qi:! donne rtop dans les plailirs , emporte dans les plaillrs. * hs. Suu. _Q^\t& nop colère,, troppafiîonne. ''Lititi^. mararii. Tacit. Qin fe lâilk trop alleiàlajoye, àlattiltefle. I M M. Glorlu îmmeâicHs. Vrl-Paienn!. Qui a trop depaffion , eu trop paflîonné gour la gloire. IMMÔDOlATÙS, "lOTOToi'.;.;..!, immodiilÂirint. comme Immadulaiti poimttm. Horàt. Des Vers, de la Voelie où les régies de la vcilihcation ne foiu pas gardées. IMMOLAT lôjgenit. nnmolatiinu. f. Cicir. Immolation./. Sacrifice d'iiue victime m. IMMOLAtoR , gciiir. tmmoUidrïi. m. Cit. Sacrificateur, m. celui qui immoioit les vidimes dans les Sacrifices. ÏMMOLÎTCS, imniotità, immonium. Uv. BalU, édifié, m. baftie , édifiée. /. IMMÔLÔ, ImniUi, immalâvi, immoUium , immuUrii. Cic. Immoler, laciifier, ofliir enfacrifice. ï}Ayi.(>K\ÙiK yinimirèrïi ,'tmmort:iHs skni ,'immSr'i. Piin. mou- rir dedans. JmnioTtitus efl in vint. Ptin. 11 mourut dans le vin , ou d'a- voir trop beu. Imtnoriimurnqui!. Ovii, Nous mourrons dans les eaux, nous ferons noyez. (£5- l.MMÔRr Studiii.Hor. Mourir en étudiant, mourir fur les livres, 0« de trop étudier. I.MMÔRUR. , immor.im , immorâtits siim y immarân. Coîum. S'ariêter , fejouriier en quelque lieu. t^ Immorari honejiis cogitatiantbus. Plin-Jun. S'arrefter à des penfees honneftes. Terrent! immomti. Qiinit. S'arrefter au.'j chofes de la terre. ÎMMÔKT.^Lt, pour Immortaliter. Val-Fiacc. Eternelle- ment , toujours. IMMÔRTALIS , il. m.Si f. & hoc immortâlë. (Adjeft.) Cic. Immortel, qui ne meurt jamais, quin'eftpoint fujet à la vaoïi.i/i. Eternel, qui durera toujours, (parlant de Dieu.) Iitiniortelle, qui n'eft pas fujerteàla mort. /. Immotialia faci>,Srti. Pl.iut. Des aftions immortelles, dont la mémoire fera immortelle. Opéra immortiilia. L:v. Des ouvrages qui dureront à jamais. lMMORTÀLITÀS,genit. immartalitâiis.f. Cicer. Immorta- lité, f. Immùrtalitaiim aUcui donare. Cic. Immottalifei quelqu'un , lui donner l'inmrottalite. 2dihi ir'jrnfirî.xUt.is p.irta eft , fi nuUa Agrittiào haie gaudia in- tercefferit.Ter. Je dois compter fur l'immortalité , li quel- que chagrin ne vient pas traverfet ma joye : Jepenfe que l'immorcalité m'eft acquife , s'il ne me furvient point quel- que fâcherie dans une li grande joye. Tradere ir/imcTttilttaij fcnpia atutijui. Cicer. Rendre les ou- vrages dequelqu'un immortels. iMMORTALlTËR. (Adverbe.) Cicer. comme Immortaliter gaudeo. Cic. Je goûte une joye toute pure , fans mélanges J'ay une joye immortelle , qui ne ceflcra point. ÏMMORTÛCS, immortitii ., immorl;ium. Cicer. Qlù n'eft point tout à fait mort , ou entièrement éteint , étoufté. m, qui n'eft point tout-a-fair morte , éteinte, étouffée. /. iMMOKrvyi. Plin. Mort. m. morte./. Eteint.,-», éteinte./. Ï.MMOTUS, imr}jôra , tmr/tofiim. Pltn. Immobile, to. ôc/ Qui eft fans mouvement , qui ne le remué point. Hojles immôti. Tacit. Les ennemis ne quittèrent point leur pofte, ou ilsdemeuroicnt en leur pofte comme immobiles. t5> Iv.Mûrx fides. Val-Flacc. Une fidélité inébranlable , fer- me & conftante , qui ne varie point. Mens immita mânes. Virg. Son efprit demeure ferme & iné- branlable. Lumma. trurriita tenête. Virj\ Avoir les yeux fixes 8c immo- biles. tixiirn immotumque unirno Çrdet. Virg, 11 eft réfolu & déter- mine à cela ; oj C'ell un arrêt irrévocable. lmt>iiiï:sn adverfii! eos /irmones fixumque Tiberio fuit. Tctcit. Tibère demeutoit immobile à tous ces dilcours , réfolu de ù-c. iMMUGiO, Immûgls, immûgn yimmuguum ^ïmmïig'irè'. Pro- prement, Meugler comme font les beufs. Mais ce Verbe eft pris d.ins les Foëtc-s pour Mugir , faire un grand mugifté- ment. Comme fan l.i Meremué & agitée par la tempête. Misfio imm-.gM RegialKiiu, Vir^. Le falais letentit de «lis Se de gemiil'cmefls. I M M. 13 'mmûllîîim , IMMULGËÔ, mmùlgis, Jmmûl.û , ou tmmûl. imrwlgêre.Virg. Tirer, 0« traire les vaches. IMMUNDÙS, immûndn, immi-ndûm. Terent. Immonde, fa- • ''"■ "''^'^ PO'"t net, mal propre, m. immonde, ftle, qui n eft {?oint nette, mal-propre./. (Cet Adjeaiffait au Superlatif, Immûndifûraiii , immundif- iima , immiindifii-mnm. Pctr. Sen. ) Immiind», homo. PUut. Un homme fale & vilain , mal propre. j""^!^'"' P'"'P'''"- ^"rit. Une pauvreté honteufe. IMMUNIFICUS, immunifni, immanifnûm. Plaut. Qui n'eft _ point libéral. »;. qui n'eft point libérale. /. IMMUNIS M.«.&/ 8c hoclr^mune. (Adjeft.) ftV. Exemr, franc , libre a impofts & de toutes charges, m. exerate , franche, libre. /. ° Ir>:m„nt! vsrhèrum. Tacit. Exempt du foiiet. Jmmune, agros arare.Cic. Labourer des terres en franc alcu, .) Cic. Immuable, qui ne peut changer, m.hf. I.M.MUTABILIT.'VS, genit. immut.ibiliiMii.i. Cic. Immutabt- litc_, fermeté immuable. /. I.MMUrAElLiTÉR. (Adverbe.) Celf. Conftamment, im- muablement. IMMÛTATIO , genit. immutaliônïs.f. ciier. Changement.»», mutation. /. ÏMMÛTATÙS , immutâta , immuTâtûm. Ciccr. Changé, w, changée, f. ÎMMuT.^Tus. Qui ne change point; ferme, conftant. w. fer- me , conftante. /. Clireifres id mutAvit , quani.tm me im?nutatum vidtt. Terent, Chrêmes a changé de fentiment , parce qu'il voit que je- n'en fçanrois changer; ou Chrêmes a changé de defl'ein, parce qu'il a veu que je ne changeois point de volonté. [ÏMMWiAïus, eft icy pour /rofnB/,itj/ij, l,es.Adieûifs coaipo- 3 3 . V« 1^ 14 IMM. IMO. IMP. fez deiivez des Participes çalEfs ne marquent pastou|Olirs une choR- fane , mais poflibk , Si deviennent poientiaux , comme difent les Grammairiens : ainli InviHus eft dit pour inviitihihi : UUnrlatiis, fOUl IlliiuduhUii , ôcc. ] ÎMMÛTÊSCÔ , immtitefi'is , iMMHtiit , immutifiërr. ^«(»f. Devenir comme muet, fe taire tout court. ^ ÎMMOtÔ, in.m.itus, irmmtivi , imruntatnm, immûtari. Cic. Clianger. îir tilt immuiàrunt. Cic. L'on m'a fait pafler auprès de vous pour autre que je ne fuis. Us m'ont fait tout autre que je ne fuis. Jximatare vejtitum. PUuu Changer d'habillement , o» d'ha- bit. 95- Immutarf morei, ingenium moribus, CicPUut. Changer de mœurs , d'habitudes , de conduite ; devenir tout autre. Jmmurare {s ; ou immuiari. Plauh Ter. Changer de façon de faire. i^on pc£um immutarier. Ter. Je ne puis changer de naturel , cH mes inclinations. ^dc'o-iie horr.inem iM?nutarier ex amore ! Ter. Quoy , cfi-il polilble que l'amoiu change fi fort les perfonnes ï ÎMô. (Conjonaion ) Mefme; au contraire, Ouy. Imo de noltc rciifio. Terent. Je fuis mcfme d'avis que vous parliez des cette nuit. Imaijusd nbi sjt ! (Cuffle negotium.) Terent. Mais vous quel- le affaire y avez-vous î iMrACÀTUS , iinfacarii, impâcâtûm. Virg. Qui ne demeure point en paix, qui n'aime point la paix. Querelleux. m, querellculc. /. Odia imjiticata. Ovid. Des haines quine font point afibupies niappaifees. ÎAU'ACTlO , genit. impaÛiônïs. f. Sen. Choc. ni. Kencoatte.f. l.MrÀCTÛS, impaiik, imp.'.cîii Eurnachui & Cljrias. Slt-ltil. Eumachus Se Clytias qui fe font jcttezfut leurs ennemis. Irnpacliii incartoem.Vlj. Jette dsDS Une piifon. ÎMPACTus infulii fiuzius. riin. Un fleuve environne, enfer- mé de petites Iflcs. lMr.-\GES , genit. i:ni>dgTim. f. plur. Vitr. Les traverfans. * Ce mox. Itr.p âge:, lignifie cn général. Les pièces qui compofent le chaflîs , qui enferment un panneau. Medn in:pages. Vitr. Les demi traverfans , ou les traverfans du milieu, c'eft- à-dite, qui fout entre les deux autres tra- verfans aux exiiêmitez. IMPÂLLtÔ, impallt!, impallêrè. Ou ÎMrALLËSCO, impâliifch, imoallii'i , impâliëfcërè. Perf. De- venir pafle. Chatti! imfiatleftere. Perf. Paflir fur les Livres , devenir pafle à force d'étudier. TMPANCRÔ, impancrâi , impincrirë. Var. Attaquer quel- qu'un, fe jciter futluy. IMPAR , genit. 'imprrïs. omn. gen. Cic. Inégal , qui n'eft point pateil, qui n'eft pas égal. M. inégale, qui n'eft pas pareil- le , qui n'eft pas égale. /. Imparut arma. Virg. Des armes inégales. Impar oneri.Tacit. Qui ne peut porter , ou foùteuir une char- ge , un fardeau. a> Nil fitit unijuam fie iKpur fli. Hor. On n'a jamais rien veu de fi inégal, ou de (1 deiegle que luy , qui ne garde point une conduite de vie uniforme, qui n'eft point uni dans fa vie, qui a des hauts & des bas, (comme l'on parle familièrement.) Sfnvtratquc ut mipârem. Tncit. Il le méptifoit comme n'ef- tant point de fil condition. Impar iwmeriti.Cicir, Un no.libie impair. MusjE impires. Harat. Les neuf Mufes , (qui eft un nombre impair.) IMP-^K-ATÛS , impârâti, impârâtiim. Cic. Qiii n'eft point preft, «; trenis impediimtur e(jui. Ovid. On bride les chevaux. Impediri vinculis. Cic. Eftre lié de chaînes. ÎMPHDiRE rrn4lierem im^'iidicitià. Plaut. Engager la femme d'un autre dans un adultère. iMPËDÎTlÔ, genit. imfeditiinïs.f. Cic.yiir. Empefchement , embarras, m. ^yinirr.Hi liber ab or/ini impeditione curaruvi. Cic, Un cïprit en- tièrement libre , dégagé de tous foins. IMPEDItOS , impedir^, irnpeditum. de. Embarraffé , enga- gé, ra, ernbarraflce , engagée. /. ^mare imptiûtiii. Cicer. Qui cft engagé dans de raauvaifes amours. Impeditt militei. Tncit. Soldats embarraflez du bagage. [ Cet Adjeftif Participe fait au Comparatif impèàltiôr. m. & f. if hoc Impèditiiii. Plus embarraflé : Et au Superlatif impé- dinfi'imiii y impeditifi'imà t tmpediiifiïmiim. Cicer. Cxf. Fort embarraffé. ] Keipiiblicx tempera impidiln, Cicer. Les temps fafcheux de la République. Jmpeditum iter. Taeit. Un chemin embarraflé & difficile à tenir. Impeditior pugna.Tit-Liv. Un combat embarraflé. lier impeditiffimum. Cicer, Un chemin très- mauvais & fort difficile. tmpeditiffmt filvs. Ctf. Des foiefts fort épaifles , d'où l'on fort difficilement. IMPëDO, ài, are. Col. Mettre des échalas à la vigne, l'é- chalaflei. ro^ei, Impedandus , qui eft le feul temps de ce Verbe qui foit bien en ufage. IMPEGI, Prétérit de Impingo. TMPËLLÔ, impiltii,tmiiiiii , impûliUm , tmpëllërë. Cic. Pouf- fer dedans. Cum tn gradu fiantet ftmul eijUOTum carporihut impellertntur. Tain. Parce qu'ils eftoient emportez du heurt des chevaux , en combattant fur un panchant. Impellere pt.iuftr«7n , ou vécus m terram. Cat. Mettie la char- rue , oK le beflail dans un champ, pour lelaboujcr. ÏMPELLERE. Pouflcr , potter , inciter, folliciter à une chofe. JmpclUre aliijuim , ou animum alicujus ad foetus, ad hetliim , ad aliifuam anem, ad alifjiiid faciendtirn. Cicer. PoulTer , contraindre, inciter quelqu'un à commettre quelque mé- chante aâion, à faite la guerre , à apprendre quelque mé- tier & quelque art , à faire quelque chofe. ^Iiqutm in fpem ceriiffmam Cinfulatt'tt impellere. Cic. Faire efpérer à quelqu'un le Confulat avec certitude , luy en don- net des aflur jnces certaines. f^ Dum in liuiio efl animus , hue illuc momento impellilur. Ter. Tandis que l'efprit eft dans l'incertitude, le moindre branle le fait panchcr d'un côté ou d'autre. Jmpellere tohnialnn ijuo velil , & unde -vêtis dedaeere. Cicer. Porter la volonté à ce que l'on veut, êcladétODinei d'où l'on veut. I M P. ïf Impelli in franjem. Cicer. Eftre contraint de tromper. tnfu^am impelli. Ce, Eft te oblige, eftre contraint de s'e fuir. ÏMPtii.iRE mores. Plin. Corrompre, gafter les mœurs, les porter au mal. Impellere mugitibus auras. Ovid. Faire retentir l'aTï de mu- gjflejuens. IMPENDENDOS, impendènd'a, imbendêndûm. ( de Impendo.) Comme » r / Scjhir; cmnihm efl Ubor impendendus. Virg. 11 faut apporter du foin 5c du travail à toutes chofespour en recucillii- le fruit. ÏMPËNDENS,genit. impendtmii. (de Impendco.) omn. gen. Or. Quipanche, qui eft fufpendu deSliis. ?«. fufpendue f Impfndfns dolor. Cic. Une douleur qui eft prefte de noi;s faifir. IMPENDLNTE /)/«i„-... p/;„. Quand ii vcut pleuvoit, quaud il vâ pleuvoir. IMPENDËÔ, impcni'ct , '!n:p7ndî , uapcniûm, inspendèrc. Cic. Fancher defliis , eftre preft de tomber , menacer de ruine , eftre a la veille de tomber, m. eftre prefte de tomber, f. Impetidehat mans atiiffmus. Cef. Une montagne fort haute panchoit deflùs. 11 y avoir au deffus une montagne fort haute. ÎMPENDFRE. cic, Eftrc fur le point d'arriveT , m.énacer, eftre preft d'arriver, w. eftre prefte d'arriver./. (Parl.int de quel- que mal.) Impendent te mnla. Ter. * Impendet tibi rnalum. Cic. Plufieurj maux vous menacent, vont fondre fur vous, on vous ac- cabler. Impendet bellitimor. Cic, On craint la guerre , on eft dans l'ap- préhenfiou de la guerre. Vt ea ijtix partirr. jam adfunt , partim impcndctst , madirûti feramr.s. Cicer. Afin que nous fupportious avec modération , les maux préfens 6c à venir. 'Hune jam alia cura impendet peliori. Plaut, J'ny bien d'au- tres foins qui me preflént. IMPENDÏÔ , Adverbe qui fe joint avec les Comparatifs. Comme Impendi'o magis. Terent. Beaucoup plus. Impendto loqHacior..Aul-Celi. Un grand babillard , qui parle trop. llle impendi'o nunc magis odit Senaium. Cicer. Il hait mainte- nant beaucoup plus le Sénat. IMPÊNDÏQSUS, impendiisà, impendïôtfim. Plaut. Qiii fait de- grandes dépenfes. Qiii eft fort dépcnfier. m. IMPHNDïOM , genit. impendil.n. cic. Dépcnfe. /. Sine tmpendio. Cic. Sans dépenfe. Rationcm impendiorum repofcére. ^luint. Demander compte de la dépenfe. ^d ajfem impendium reddere. Plin. Rendre toute la dépenfe jufques à un foû. ÏMPHNDÔ, impëttdi'sy Impèndï t "impensUm , ïmpcndcrë. Cicer^^ Mettre, employer, dépenfer. Impendëre pecuntam in res vanas. Cicer. Mettre , emplover fon argent en des chofes inutiles. * Car.im , Uhorem , ope- ram altcui rei -, in aliejua re. Celt:m. Cic. Employer fes foins , fa peine à quelque chofe. * Tempus ftudiii. cic. Employer fon temps à l'eftude. De fuo tmpendere. Li-u. Dépenfer du fien. ^Ad incertum cafura certus fumttit impenditur. cit. On fait une dépenfe certaine pour un événement incertain. IMPENËTRAEÏUS, is. ».&/.& hoc impencirabïlr. (Ad- jeft.) Liv. Impénétrable, m. Si f. Qu'on ne peiu percer, ni enfoncer. Jmpenetrahilis ferro filex. Liv. Un caillou C dur que ]e fer ne le peut entamer, oh percer. ^rmts smpenetrabilis. Siat. Invulnérable. t(5" Mens tmpenctrabilis ira. Sil-ltal. Qi'i ne fe met jamais en colère, fur qui la colère n'a point deprife. Pudicitia impenetrabilis. Tacit. Unechafleté hots d'atteinte , oK inébranlable. ÎMPÊNSA, genit. impênfs. f. Cicer. Dépenfe./. frais qu'on fait. m. Magni UbortJ & mult* imfenfi opni fhit. Plitut. Cicer. Ce fut i6 I M P. fut un ouvrage d'un grand travail & d'une grande depenfe. Jmpetifns agete, oa faccre m tem atiijuam. Cicer. Faite de- penli pour une cliofe. Bediet omncm impeiifam funcris. Phxd. 11 retranchera tous les frais des funérailles. (jjf Ontiriir/i impenfts venari fit^ragU. Hor. Gagner les fuffra- ges du peuple par de grands feftins. ^d impenfii angebatur Regn animus. Liv. Les depenfes clia- grinoient le Roy. IMI'ÉNSË. (Adverbe qui fait au Comparatif, Impèns'iûs. Cic. Liv. Ter. Et au Superlatif, Impèitsifimr. Suet. Beaucoup,fort. Magi! irnpensi cupiiis. Ter. Vous le fouhaitez d'autant plus , oB avec plus de paffiou. ^i impen/Hit Togo, ut tintari meo consulas. Plin-Jun. Ce qui fait que je vous prie plus inftamment de me tirer de l'appréhenlron , de la peine où je fuis. EiLltothicns incendia nbfitmlai impeipffimc nparari ctiruvit. Surt. Jl eut foin de faire réparer avec une très-grande depenfe les liibliothéques qui avoicnt elle confumées par le feu. ÏMFGMSlBiLIS, is.ai.ic/: &C hoc impcnfibile. {hi]zCc.) Gdl. Qu'on ne peut allez pefer, examiner, conGdèrer. ÎMrËNSOS, imfëmà, i/npèiisi:rn. (de Impendcn.) Cicer. Em- ployé, dépcnfé. w. employée, dépenfee. /. Impinfum pretium. Cicer. Un argent depenfe. Î.MPENSus. Grand.»», grande./. ( Au Comparatif /«;?»j'Vr. m.&(. ir hoc lmpënsr:ts: Et au Superlatif im^cn^yi'»»"! > impentifitmn , impetijifumlltii. Suet. Precc! impciifx. Suet. D'inftantes prières. l'a: mifero illi cuJHi ciho ifie f.i8in eft impenfior. PUitt. Je plains celuy-là qui a fait une il grande depenfe pour traittet celuycy. Jngrato homine nibil impenpm efl. PUut. Il n'y a rien de plus infupporrable qu'un homme ingrat: 11 n'y a rien qui falfe plus de peine & de chagrin qu'un ingrat. Cura impenfur. Ovid. Un plus grand foin , nn foin plus étendu. IMPËRAtIVL'S, genir. Impiraimi. m. (Oc fous- entend ilio- du!.) Rem. Pxlem. L'Impératif, m. [ L'un des Modes d'un Verbe.] I.MPHRÂTÛR , genir. imper.iicrïs. m. Cic. Général d'arme'e. m. qui commande l'armée. iMPiiRATOa. Tant. Titre d'honneur , »« le titre d'/ro;>«ra(i>r , que les Soldats domioicnt à leur Général après quelque il- luflre vidoirc, & quicftoit enfuite confiimé parArred du Sénat. Jmperuter fuit appclUtus. Tac II fut faUié ;m/>tM(«r pat l'at- niée, oK on luy donna le titre de Grand Capitaine. [ 11 n'y a point de mot dans noilie Langue qui exprime ce titre d'honneur; 8c feu Monlîeurd'.^blancourt laifleceraot en Latin dans faTraduflion de Tacite.] _ Impfrator. Suet. Un Empereur, un Prince. IMPi-RATÔRlË. (Adverbe.) Trtbell. Poil. En Empereur , o« en Général d'armée. IMPËRATÔRÏt'S , impentrôrïâ, iinperalorinm. Cicer. De Ge- neral d'ariliée. iMPtRATostL-s. Suet. D'Empereur. 'Maje^^! impemteria.Tac. La Majefté du Prince , ob de l'Em- pereur. Cetera utcunqtte fuctliîii dijfimulari , dutit honi impera-tariAm ■uirtutem cjjc. Jactt. Q."e le rcfze fi.- pouvoir diflimuler , mais que la valeur 8c le courage elloient des vertus propres au Prince. iMfERATRiX, genit. impeTetr'uïs. f. Cicer. Une Générale d'armée, femme qui comniande une armée. JiaUti imperairix. Ptin. L'Empire Roni.iiu qui a commandes toute la terie , ou l'Italie qui a cite la maillrefle du monde. IMFÉRATÛS, imperiiâ, iir.^erâirtm. Cjif. Ordonné , ok com- mandé, m. ordonnée , commandée. /. Irfiperatt facere. Ctf. Faire ce qu'on a commandé; exécuter les coirmandcmens , les ordres. IMPÊRCHPTÙS, iniperiêpti: , impercïptûm. Ovid. Dont on ne s'eft pas apperceu , que l'on n'a p.as compris ni entendu. iMl'bRCÔ , imfërcïs , impercerë. PlMt. Epargner. l.MPÈRCOSSOs , itnpercufsH , irKpercûfs-im. Ovid, Qjii ne .6'cft ^oiiit heurts a quelque pieii:e,_ I M P. Pedes Impercuffis mcvë.-e. Ovid. Marcher tout doucement li fans fe heurter en marchant. ÎMPÉRDITÛS, imperdïtk, impird'itûm. Firç. Qui n'a point eiiédéuuit. m. qui n'a point efté détruite. /. ÎMPÉRFËCTÙS, imperftil.ï, imperfèiiur^. l'irg. Ptin. Imparfait. Qui n'eft point achevé.»». Imparfaite./, qui n'eft point ache- vée. / IMPERFÔSSÛS , imperfifsk, imperfijjum. Ovii. Qui n'a point efté percé, m. point percée. /. ÎMPËRIABILlTËR. (Adveibe.) Ca.t. Senex npud CIwif. Im- périeufemcnt , d'un air imperieu.t ôc hautain. ÏMPÈRIOSUS, imperiôtii , impenùium. Cicer, Qtii a une gran- de autotité, un gtand empire, qui fe fait refpefter pat foa pouvoir. Imperiofa Dilf attira,. Liv. La Didature , la charge de Difta- teut eft d'une grande autorité. [ Cet Adjedif fait.au conipatatif, Impiriônir. m. éff. & hte imperiisiit!. Et au Superlatif , Imperîosifsimiis , tmperia/ifii- »in , imperiofijftmiirn. Horat. Tit. Liv. ÎMPERrcsys. Cic. Impétieu.\ , hautain, m. impérieufe, hau- taine./. Qui veut eftre obéi , qui commande en maiftre, »« d'autorité; en (comme l'on dit vulgairement ,) qui com- mande à baguette. yii^uoR impettofius. Her.Uae mer plus violente & plus orageufe. Iriiper:ofiffir/ta & fiipertijjlma familiit. Liv. Une famille fort impcricule 8t fuperbe. 03" Imperiofus /ibi. Hor. '''Su:. P/in. Qui fçait fe commander , 0« commandet à fes palfions , qui eft maître de Iby 6c de fes paflîons^ IMPËRÏTE. (Adverbe qui fait Impér'ttïiis, au Compatatif .■ Et Impertilfsîr/ie au Superlatif) Cic. En ignorant, en homme qui ne fçait pas fon Métier. Groflîerement , louidement. Jmpiritijjirtiè diCtum. Cicer, En homme qui n'entend point ce qu'il dit. iMPËRITl.îi, genit. imper'tti'S.î. Pliti. Ignotance, malhabi- leté, grodiereté. /. manque d'intelligence, y». ÎMPËRÏTÔ, impèrïtas, imperitiil , impcritâtùm , imperiti- rè. Hor. PUut. Liv. Commander. Impentare equii. Herar. Gouverner des chevaux. IMPÈPvlTÛS, tmpèritk, imperltûm. Cicer. Ignorant, malha- bile, neuf m. ignorante, malhabile, neuve./. Qui n'eft point intelligent, m. qui n'elt point intelligente. /. Homo omnium lerum i7,iper~ttus. Citer. Un parfait ignorant, qui ne fçait abfolument rien , qui n'a nulle connoiflance. Impetitus experfijue lingua Gr£c&. Pîiti. Qui n'entend point le Grec, qui n'a aucune connoiflance de la langue Greque. ÏMPERîTus. Tereiit. Qui eft lans e-xperience, qui ne connoit point du tout le monde. Homine imperito nuncjuam e^uidquam injtifliui. Ter. II n'y a rien de li injufte qu'un homme fans expérience 8c mal- habile. Eam ^uidem ad rem hiiud impetlti. Plauî. Qui font habiles , ou intelligens poutcela. iMPËRiÛM, genit. impér'n. neut. Cicer. Empire, ot. Souve- raineré /. Royaume, m. Domination , autorite. /. Inimicijjttnus hutc Imperto. Ctc. Grand ennemi de cet Empire. Ejurarc ir,iperium. Tarit. QLiitter l'Empire , s'endémetrre. Lmpericim. Commandement, gouvernemeut. m. Puiflance, autorité, domination. /. Si efuid imperii eji in îemihi. Plaut. Si j'ay quelque autorité fur vous, OH Si j'ay pouvoir devons commander. Imperium îuum tfl aptid nos. Plaut. Nous nous fouvenons bien de ce que vous nous avez commandé. 5**rij pro imperio, qmftjuis es! Terent. Vous commandez af- fez en maître, qui que vous foyez 1 Vous parlez bien en maiftre! (Le Poëie fous-entend Lotjzseris.) ^ccipere imprrium in Hifpantam. Liv. Accepter d'aller com- mander l'armée enEfpagne- Imperium alicu/us perfene. Cxf. Obéît à quelqu'un , fe foù- raeltte à Ion Empite. Omnes imperium ejfe P. Scipioni in Hifpaniam jujferunr. Liv. P. Scipion fut eleu d'une commune voix pour aller com- mander l'armée en Efpagne. Siimme ciim imperto ejjs. Cicer, Avoir un pouvoii abfoJu, une I M P. une fouverâîne puiflUnce , une fouveraine autotlté. Toliu! bcili imptnlim fthi paJliiUrc, Ctf. îie'tendic au Gc'ne'- ralat, on au commandement de l'aimee. IMPERJÛRATUS , impcrJHrÀià , imperjfirâtûm. Ovid. Par ?uoy on ne jure point à moins qu'on ne veuille garder bu ferment. IMPËR-MÎSSÛS , intpermljfâ , impirm'ifiHm. Horat. Q.ui n'eft point permis, m. qui n'eft point permife. /. Illicite, m. 8c/. IMPËRÔ, Impérâs , impérâvl , Impèrdlnm , ïmpenirè. Cicer. Commander, ordonner, enjoindre, impofer. Ea eft ioniitio impera:idi ut non atiier ratio conflet , ijuim fi uni rediMur. Tacit. La raifon d'Etat ne fouiïre pas qu'on lende compte à perfonnc des commandemens du Souve^ rain. Imperart arma. Ctf. Commander de prendre les armes. * Ob- lïdet civitatibui, Cef. Commander aux villes de donner des cftages. Jmpcrare equitts eivitatHui , OU peciiniam in rémiges. C^f. Cic. Commander de fournir de la cavalerie , ou de fournir de l'argent pour la chiourme. TrovimiA ttti ijnàr/i maximum militum numcrum imperAvit, Cif. Il ordonna des levées par toute la Province. Jmpcrare pecuniai. Corn-Ncp. Faire , ou ordonner des levées de deniers. Tnbutum imperart. Cicer. Impofer un tribut , faire des ira- polltions. Smgulis urbibus ducenti mimmi ad , ou in belli fumtus impe- rart fmit. Liv. On a impofé fur chaque ville deux cens ecus pour les frais de la guerre. Omnibus gentibus & narionibus terra marique imperare. Cicer, Commander à toutes les nations lut mer & fur terre. Imperare. Commander, dominer, raaitiifer, gourmandet fes palfions. Cupiditatibus imperare. Cicer. Eftre "maiftre de fes pallions , les majtrifer, les gourmander. Imperare animo nequ'tvi , quin ira/cerer. Liv. Je n'ay pu m'empefcher de me mettre en colère j je n'ay pu me com- mander , ou dominer là delfus. Imperavi egoriset mibi omiiia ajjentari. Terciit. Je me fuis mis fur lepiedd'eftrecomplailant ; je me fuisréfolude, je me fuis impofé cette loy d'avoir une complaifancc aveugle. Animo jiiK» nunc oiio/l ejje impèro. Ter. Je veux que vous ne vous inquiétiez plus, que vous ne vous mettiez plus en peine; allez, ne vous inquiétez plus. Holi , obfecro , imperare lacrjmis excruci.ttum tuis. Plaut. Je vous prie de ne me point chagriner par vos larmes. IMPER-PËtOOS , imperpetiia , imperpeiiir.m. Srn. Qui n'eft pas perpétuel, m. qui a'eft pas perpétuelle, f. Qui ne dure pas toujours. iMPËRSPlCÛliS, imperfpïciia, imferfpïciiûm. Plin-Jun. Qui n'eft pas clair ni évident, ot. qui n'eft pas claire ni éviden- IMPERTEB.RÏTUS , imptrtemtà , imperterrttum.Vir^. Intré- pide, m. Sif. Qui ne s'épouvante de rien. iMFbB/rlÔ , impërtisy Impcrlivi , impcrtiinm , impèrttre. ou IMPERTÏÔB. , impertirïs , imperûiits sum , impetiui. Dé- ponent. Cic. Communiquer , faite part. v.4t me imperti, ». ) Ktrr. Attaquant, alîaillant, qui attaque, m, attaquante, aflaillante. /. Sngiuis injpètens,Se>i. Attaquant avec des flèches. IMPËTIGÔ, genit. impetlginïs. f. Plin. Dartre vive qui de'- mangefort, gratjlle./. Feu volage, m. ÎMPËTÔ, ïs. (inulîlé.) Voyez. Impetens. IMPËTRABÏLÏS, is.m.&cf. &c bocimpctt.Uilc. (Adje^.) Lrv; Impétrable. OT. 8c/. Qu'on obtient aifément. iMPETRABiLis Orator, Plaut, Un Orateur qui obtient aife'ment ce qu'il demande. [Plante dit en ce fens au Comparatif /w/ictr^ijVior. m. Se f. Qui obtient plus aifément. ] Impetrabilis dies, Plaut, Un jour OU l'on obtient ce que l'on veut. ÎMPËTRASSÔ, impeirâfsit, impetrâfsërë. Plaut, Obtenir. 1 iMPËTRATlÔ , genit. impetrationïi. f. Cic, Impéiration , l'ob- j tentiond'une chofe. /. i IMPËTRAtOS, imfetratâ, impetrâtUm. Horat. Impétrc , ob- I tenu. m. impétrce , obtenue. /. ■ IMPËTRÏÔj impétris, imp'éttiië, Cic. Voyez Impetro. IMPËTRITÙS , impetniâ, impetritiim. Plant, Voyez Impe- TRATL'S. ÏMPÉTRO , "ir/ip'étrns , trnpetravi , impl'tratûm ,7mpctrarë, Cic, Impétrer, obtenir une chofe de quelqu'un, l'eriporter. £luod vos jus cogtî , td voluntate iûipetret,Ter, Accordez luy de bonne volonté, de bon gré , ce que l'équité veut que vous luy accordiez. IMPËTÛOSUS , impettiôsa , impetuôsiim, Plin. Impétueu.K ,' fort , violent, m. impétueufe , forte , violente. /. Î.MPËTÛS , genit. Impitfis.m. Cic. Impétuolîté, violence./. ,Ad brevem impëtum vaîidus.Tacit. Qui n'a qu'une impétuo- fité brutale, 0« un premier feu , un premier emportement. [ Ce Nom fait aufli au Génitif Impais dans Lucrèce 8c dans Silius, 8c Impeie à l'Ablatif: 8c Impetibus à l'Ablatif plu- rier , dans Lucrèce.] Impetus Marcelli refederunt, Ctl, Cicer, La violence, le feu de Marcellus eft appaifé. LiiPETus. Efforr , choc. m. Attaque, violence./. ; Calligare , comptirnere , contmcrc , contundere irt'-pëttim alicujuf^ Cicer. Liv. Horat. Arrefter l'effort de quelqu'un ; retenir fa violence , fon impétuolité. Impëtum date, ou facere in aliquem. Liv. Celf, AfTaillir , at- taquer quelqu'un , donner fur luy avec violence. Impëtum fuflinuerunt infuliatorum. Caf. Ils foûtinrent vigou- teufemcnt l'attaque de ceu.x qui eftoient en embufcade. Impëtum excipcrc.Caf. Soutenir le choc. DiJlriUis gladiis in eos impëtum feccrunt. Caf, Ils vinrent fon- dre fur eu.N l'épée à la main. lit undiijue uni tempore in hojles impè'lm fiertt, CeC. Pour Tom, II. C ' atta- iS I M p. attaquer les ennemis de tous coftez en «^'^î'VTxr Ne %van foCuenir plus lo^temps l'eftoit des noftres ^"Grandeur, étendue, v^ftete dans Lucrèce qu. du Ciu^ntwr. C^li terjt ,Mpenn ,nge,u. Luct. Autant que COUVK la "randee'tenduë duCiel. . r •.. ic [Onpe«ncanM,oins interpréter ce mot dans V.truve Uv. 6. cbap.3. Lapoulïee, .«la charge; & entendre, ce qu'il n'y a pas beaucoup de charge à porter, tt a la fin du -îfi- t"^»r i.,pcn,s r„a,,.i. VUr. Où il n'y a pas trop de sS;«;"r l^^^'^^rlerbn e^brr pour jetter une ,.;^/^:^^,"^:"^"^-':"r;éh.mence d'un di^ J^TZ\%n... T.àt. Le premier bruit de la renommée , la .?r":;X^::;?";,o ..,..«. P^/.. Ayantbeutroisg^nds pots tou? d'une haleine, tout d'un coup . fans prendre ha , '^'"^' »■„„>♦ r^ir Une sirande abondance de pituite, une '7ouVeXm:;,rï{;.iVe"rr?:' (comme parlent les Médecins.) ^î^ï=i:r;;;:>::-^ori^^':^uvioiencedu ivuExOs, ,•«./■"-■' '•"'^«''"'- (<'"'"'=' ''s ^'^'-^ ^^ "'''^ point peigne. OT. qui n'eft pas peignée. /. j5? ?.M., J,-.> rnyîù' ir ,>./-£.v- T«ù. Le langage des An- ciens rude 8c gioffier ,« ninspolitellc. IMPH, génie. ï;^;/>;.î.f. (on fous-entend Htrt.t.) P/:^. Voyez ,^f (Àc^b^J^^'TeS^^, a-une manière impie. Dieu, »«cfefesparens..«. Irréligion envers Dieu. /. Dure , gulTer, quin^'eftpoint'i^refleux. .. diligente . loigneufe. ,^:^'^:i Jtn^^'^clf tl^mme quinefereb^ te point des faiigues' de la guerre. Un homme infaugable ,f^:itS'^. contre fcs parens, manquer au refpedtSt à la piété qui leur eft deuë. ÏMPÏOS, /wpiii, impîûm. Cic. Impie, m. & /. qui n'a point de reipeft pour Dieu , qui eft fans religion , qui n'a ni piété ni religion. [Il fait au Superlatif Imfnfshmti, n, um. Mart.} iMPius. Or. Irnpie, qui choque la piétc' ô: lateligion. (par- 1-aittdeschofes.) * [iMi'ius, Qiii n'a point d'amitié pour fes proches. Srte- aue Ep. xcix. Popnlm vtdct aliifuem forint) m luli" fjtr? infpium vocal & ejferaium. C'eft le fens propre. Voiez fie- tas. L. C. ] . IMPIA herba.f. Plia. Herbe fclnblable au Romarin , ayant la tige revenue de feiiilles tout autour. (Qiielques-uns cro- yeut qu'elle eit appeliec Impia , parce qu'aucun Animal n'y ÎMf LÀCABlLÏS , ri. ;».&/.& hoc implatâi-lé. (Adjeft.) Çc Implacable. ; .-. &: /. qu'on ne peut appaifer m addoucir ; Inexorable, irréconciliable, m. & /. ImplitcaiUes ,Tae«r.di o» de foùteiiir la charge de Cenfeur. Karo viiiius impHcutûm. (de Implico.) Pltn. Plié. m. pliée. / qui a des plis. [ Cet Adjeftif fait au Superlatif Impiicâilfiimit! , impUcaûfiï- mâ, impUcalifi'imfim. Oeil.] ^J^■ iMPtiCATUs. Cic. Embarrafle, engagé, m. embarrafféc, engagée. /. ^ngoTÏhus Ù" molejliii implicati t^.nimi. Cic. Des efprits cm- barraflez de chagrins & d'affaires fâcheufes. Js non tam pTopenJus ai znifericordiam , tjuiim implicatut ad feveritatem vidchatur. Cicer. Il n'avoit pas tant de panchant ■ pour la douceur , quepour la févérité. ■ CcnjimHi & implicaii. Cic. Unis & alliez. Jtlos habeo implicatoi. Cicer. Us font engagez à moy. Implicata criminihus avnrttia. Cic. Une avarice criminelle. Hec enim i?i Tor^uati fcrmcne ejnic^n.im implicatum , aut tor- tmfum fuit. Cic. Car il n'y avoir rien d' embarrafle ni d'obf- cur dans le difcours de Torquatiis. Sluicjiio inplicatiJJima.Gcll. Une queftion fort embrouillée. IMPLÏCISCIËR. PUur. (pour ImpUcifci, ou Implicari.) Eftre embarrafle, eflre engagé, febioiiiller. Implicite. (Adverbe qui fait Impiiàiïiis au Comparatif ) etc. D'une manière embrouillée, embarrafféc. IMPLÏCÏTÔ, â: , are. Plin. Voyez Implîco. ÎMPLÏCÏTÛS, impiiciti, impUcïtam. (de Implicti.) Cic. Em- barrafle , enveloppe , confus, m. embarrafiée , enveloppée , confufe. /. JmpticitU! morho. Lucr. * In marhuin. Liv. Q.ui eft pris de ma- ladie. Vingtiis ut, implicitiii virga tenèret avej. M.\rt. Pour prendre des oifcauxàlaglu. ÎMPLiCÔ , tr/]pitcaiy Impricâvï , tmplicâtiim ; OU Implïcii't , imphcïtiim; iraflïcare.Virg. Envelopper , cmbroiiiller, em- barraffer. .^cies toTtts implictiêre inter fe. Virg. Les armées en vinrent au.\ mains, ou àfemefler. Critiem aura impticarc. Virg. Treflér fes cheveux avec des treffés d'or. CMo implicuit hrachia. Ovid. Il l'embraffa. Jmplicare dextras. Tacit. Se toucher dans la main. Ir/iplicari atii^W} ccrto génère ciirpiqttc vîvendi. Cicer. S'em- barraffer dans un certain genre de vie , s'y engager. ^d fpeculum capat impUcat. Plant. Elle fe coëffe au miroir ; elle ajufte fa tefte au miroir. \^ip-LiCh?.?. alicjuem re alicjiiâ. Cic. Embarrafler , envelopper quelqu'un dans une chofe; l'y engager, l'y méfier. Impliciri mohfitit, morbo , litibus , occupatioiiibitr. cic. Avoir des déplaiGrs , eflre incommodé cle maladie , embarrafle de procès, ou d'affaires. Impliçaie fe fouetaie hominum. Cic. S'embarrafler dans la fo- ciété des hommes. Jmplicare fe ne^ctiis. Cic. S'intriguer , fe mettre , en fe jet- ter dans les affaires. IMPLÔRÀTIÔ, genit. imploTatiinis.f.Cicer. L'Aûion d'im- plorer le lecouts de quelqu'un. IMPLÔRÔ, implorai, imphrRvi , impKrâtfim, implorarè. Cic. Implorer, demander , requérir l'aflîftance de quelqu'un j ou fon fecours. IMPLOMIS, il. »!.&/■,& hoc iraplrimê. A.i)t(k. Utrat. Qui n'a point de plumes. IMILUÔ I ïmplitîi , tmpliit , implutum , Implitèrè] Varr. I M iP. Ï9 Pleuvoir de/Tus , ou dedans. [Ondonnoit anciennement Plnvi pour prétérit à ce Verbe, &on lifoit dans Tite-Live LapMbus pluvife, Et Sanguine pitivit ; Mais on a corrigé ce prétérit,] Oâ" iMriuiT maliim ctreros , ou ctteris. Plaut. Tout le mal efl tombé fut les autres. ^^^^^^ik, ,?. f. Varr. Sorte de vcftement que les Prêtres des faH.\ Dieux portoient pendant lapluye; Cafaque pour Ja plfiye , faite d'une étoffe que la pluye ne perce point. IMPLUVÏATUS, tmptuviàtâ , impluviaiïtm. Plaut. Comme Impltniata vejli,. f. ria„t. Habit de femme, qui avoir qua- tre cotez , fait de quatre pièces , (èlon Tutncbe. Veftement a quatre Fans; *Et félon Nonius, Veftement découlent minime, on tanné. Impluvium , genit. implnvH. neut. cic. Vltr. Une COUI ok tombe l'eau de dcfliis les toits de divers corps de logis. Per impluvium. Ternit. A la faveur d'une gouttière , par une gouttière. IMPÔLITÉ. (Adverbe.) cic. Sans politefle, grofliérement , fans grâce. ÎMFÔLiTÏÀ, genit. impont'is. {. Cat. Mal-propreté, négli- gence./, peu de politefle dans fcs ajuftemens. lmpolici£ nitahatur. l'arr. On le tasoit publiquement de né- gligence & de mal-propreté. IMPOLiTUS , impuliia , ir^polliVim. Cic. Qui n'efl: point po- li, qui n'eft qu'ébauché, ra. qui n'cft point polie, qui n'efl: qu'ebauchce. /. (parlant des ouvrages.) livipoilTus. OV. Qui n'a point de politefle , Groflîer. w. grof- fiére./.Jparlant des perfonnes.) ÏMPOLLUtOS, inipoltiilà, impollfitûra. Comme ridej irxpolhiia. Sil-ltal. Une fidélité inviolable. IMPOMENTA, genit. impomcntïnira. n. plut. Feft. Ce que l'on mettoit fur table k la fin du fouper. {Suafi Impani- menta.) IMFONO, impôim , tmpHiii^ y "impositr^m ^imponerë. Cic. Met- tre dedans , mettre deflus, polèt , impofer ,baflir, dreflèr. Impoïiire arces mùnttbus. Virg. Baftir des fortereflès fur des montagnes. * Corcnam alicui.Cic Mettre à quelqu'tjn une couronne fur la tefte. IMPONERF. prx/idium civitati. Liv. Mettre garnifon djinsunê ville. ''' Siipendium. Li-v. Mettre, impofer un tribut. Peines & aggeres imponcre. Tacit. Drefler des ponts Se des chaufl'ées. Nttm putat imponet mihi clitellas hinits ! Phtd. Croyez-vous qu'il me fafle porter deux bafts ? Exercitum Erundiijii impofuit. Cic. 11 mit fbn armée tn gai- nifon à Brundule. Imponere aliijtiem in ctjuum. Liv: Mettre quelqu'un à cheval. ♦ In rogum, Liv. Mettre le corps de quelqu'un fur le bû- cher. E.vercitrim in navet imponere. Liv. Faire embarquer une ar- mée , la mettre fur des vaiflcaux. Imponere clavei allai portii. Liv. Changer les clefs des por- tes. jj» IiiPONERE cUufuUm iifputation!. Coliim. Mettre fin à une difpute, la finir, la terminer. * Exïtum alicairei, ou fer- motiibtis. Liv. Mettte fin à une chofe , à un difcours. * Faf. tigif.m operi. cic. Achever, finir un ouvrage. Pline a dit en ce mcfme Cens , Imponere fummam manur.i alicui operi, Plin. ou In re aliijna. Qu:ni. Mettre la dernière main à ua ouvrage , à quelque chofe. Cnjns amicitia me in hanc perditavi raufam impofuit, Cic. Je me fuis engagé dans cette méchante caufe par amitié. Jmprobam perfonam illi impofUil, Cicer. Il le fait pafler pour un méchant homme. Imponere modum dolori. Cic. Modéter fa douleur , donner des bornes à fa douleur. IiiroNERE. Or. Mettre, donner, impofer, charger. Imponere phtrimat in/urias aticui. Cic. Charger quelqu'un dc plufieurs injures. * tiectjftatem , legem, vim ,domi:i:um ali- cui. Cic. Contraindte quelqu'un , luy impofer quelque né- ceflité, quelque loy , le forcer, l'aflérvir. * Sibi leies. Cicer. S'impofei des loix. * PUgam aticui mcrtifernm. Cic. Bkflei quelqu'iiQ à rawt , luy faiiç ime playe mortelle. 2,0 I M P. * Multam. Liv. Le condamnera une amande. * Servitulit» j fuudo. Cic. Mettre quelque fervitiide fur une terre. * SiUn- tium alteri. Skci. linpoler lilcnce k quelqu'un , le faire taire. VacabulKm alkuiimfanert. Tac. Donner un nom a quelqu un. I.MPONERE villiciim aUcjKtm am prétflcere pcctri. Cic. Donner la charge d'un troupeau à un Fermier. Imponerr aliciii. Ctc. Impofer à quelqu'un, luy en faire ac- croire, le tromper, le prendre pour dupe. ÎMFÔRCATÙS, imporcâià, imfcrcàtum. Colum. Qu'on a mis par filions. IMPORCÔ, as, ârë. Cal. Réduire en filions; faire des fil- ions fur im champ. ÎMPÔRTÔ, impôruis, impirlâvi -, impôrtâtûm, importari. Cic. Porter, voiturer par terre , s» par eau. Imponure frimentum in epptdum. Ctf. Torter du bled dans la ville. Ks- ImpoHTARE. Apporter, caufer. ^djumeiita multts imporio. Cic. Je fets beaucoup de gens , je rends fervice à plufieurs. Tigrifia magrjas enUr/iiîates importât hor/iini. Cic. La pareue apporte de grands maux à l'homme. Jccuniiuitsm importât feminii vinum ^rcadictim. Plin, Le vin d'Arcadie tend les femmes fécondes, leur fait avoir des enfans. Oiiiim phi imporiitre tihellit. Horat. S'attirer la haine par les Livres,»» par des libelles f.itytiques. Importune. (Adverbe.) Cic' ( "f ImplrtUmfûm;, Adverbe Superlatif Gelt.) Hors de temps, à contre-temps; d'une manière fafcheufe, & importune. iMIÔRTÛNir AS , genit. mportunirâtïs. {. Cic. Ter. Impor- tunité , manière d'agir importune & déraifonnable ; hu- meur falcheufe, incommode, iufuppoitable. /. Importunitas. Oi. Cruauté, méchanceté dcteftable. /. IMPÔRTUNUS, i»:pi,rnina, :mparlKnii>,i, Cicer. Qui fe fait hors de remps , qui le fait à comte-temps. Importunus. Tirent. Importun, fafcheux , incommode, o- dieux M. impoitune, fafcheufe, incommode, odieule./. Infupportable m. Se f. Importunus. Cic. Cruel, fafcheux, odieux, ot. cruelle , faf- cheufe , odieufe. /. avec qui l'on ne peut vivre [Cet Adjeûif fait au Comparatif /w/Jor/iinior. m. «^ f. & hoc impôrtniiiui : Et au Superlatif /w/iorrKi/î/J'OTaj , impartunlf- itmît , mpùrtuttifsimitm. Cic. ] Cyclopi ultir mtiit'o impuritimor. Cictr, Un autre Cydope plus cruel. „ ^ ^ _ ÏMiÔRTÙÔSÛS , imparluisn , imporiuoiûm. Sallnjl. Liv. Ou il n'y a point de ports , d'ancrage , ou de mouillage pour fe retirer. (En parlant d'une Mer, »« de quelque Cofte oùlesvaiflcaux ne peuvent aborder , ni prendre terre.) ÎMPÙS,genit. i//;/»»»;!. omn. gen. Comme Jmpos animi. Plant. Qui ne fe poflede pas, qui eft hors de fov , tranfporté , qui u'cft pas maiftre de foy. ot. tranfpor- teé, qui n'eft pas maitieflé de loy. /. IMPÛSITIÔ , genit. y./ipofitionti.f. rim. Impofition, l'a&ion de mettre & d'appliquer quelque remède. /. iMPosiTio vûcahiiiorum. l^arr. L'impofition des noms, l'ac- tion de donner les noms auxchalcs. IMPÙSITITIÛS, 01« ÏMFÔSiTlVÛS, impcfûua , impcjïtltiiim. Var. Donné, mis, impoie. w. donnée, mife , impofée./. jjjipofitiittim , ou Ir/ipoJiCfjiwi nomen. Varr. Nom que l'on don- ne aux chofcs. ÎMPOSITOR , genit. impo/îtorïi. m. Var. Celuy qui donne un nom à quelque chofe. iMPOSlTUS, i/tipiiita, impQsïium. (de Imp'ôno.) Prop. Mis defliis. m. mife dcflus. /. IMFÔSItOS , «•. m. Plin. Voyet. iMPOsiTto. ÏMFÔSSÏBÏLlS , is. m. & f. & hoc impofuhile. (Adjeû.) Quint. Impolllble. m. & /. Qu'on ne peut faire. ÏMPOSTÔR, genit. impoftirt,. m ■Vip. Un Impoilcur, qui impofe aux gens, qui leur en fait accroire, m. IMPOSIÛRÀ, genit. imfcpir,i.{. Vlp, Impoftuie, /, ÎmIÙSÛI, It«te"t 4e JMfONo, I M P. IMTÔTEKS , genit. impStèntïs. omn. gen. Cictt. Impuiflant , foible, à qui les forces du corps manquent, -m. impuiflan- te, foible./. ou Q_ui n'eft pas alfcE fort & puiflant pour ré- fifter & pour fe défendre contre l'autorité & le crédit de quelqu'un, w. qui n'eft pas afléz forte & puiffante poutré- fifter. /. ■ IMPOTFNS. Cic. Qiii n'eft pas maiftre defoy-merme, qui ne fepolTedepas, qui ne fçait pas fe modérer ni fe retenir , un emporté, qui eft efclave de fes paflîons. m. qui n'eft pas maîtreliede foy , une emportée, &c. f. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Impi'tëntïor. m. érf. is- hte impotcntiiis. Et au Superlarif Impotetittfiïmin , impotentlfsï- ma , impotcnl:fiïm^:7yi. Ctc.'\ Impôt tm ira. Cic. Qui s'emporte aifément, qui ne peut re- tenir fa colère. Motus animi impotente!. Cic. Des mouvemens dont on n'eft pas le maiftre , qu'on ne peut retenir ni modérer. Terociores tmporentiorefejne reddit viiïoria. Cic. La vi^oire rend les gens fiers & emportez, oit plus féroces. Impotent doy,:in.iitii. Cu. Une domination infupportable. Impotent! animo rjfe. Ter. N'eftre pas maiftre de foy , ne te pouvoir commander ; eftreefclavedefes pallions. ^•Ideàne impôt enii eft animo , ut. Ter. £ft-il fi peu maiftre de fes paftions , que. iMPÔTHNTtR. (Adverbe.) St'int. Sans aucune retenue; fans fe pouvoir pofl'eder , modérer, retenir, commander; en fuivant fa paflïon. îmtrorentiiit 'cyr. Liv. Etre gouverné avec bien de la peine. ÏMPUTËNTIA, genit. impoteiiti^ë. f. Terent. Pauvreté, ira- puiflance , foibleflé. /. manque de pouvoir, au de puif- fance. m. Propter fuam impotenliar/i credunt fe femper net^îi^i. Terent. Ils croyent tofijours qu'on les mépiife à.caufedeleur impuiC- fance Se de leur pauvreté. Impotentia animi. Cncr. Emportement, dérèglement d'eC- prit. OT. lors qu'on ne fe peur polfeder ni commander à Ces pallions^. ÎMPRvÊSËNTÏÀRUM. Cat. Cornel-Nep. Tacir. Maintenant, pour le préfent. [ Volfius doute de ce mot , & il avoue qu'il vaudroit beaucoup mieux dire In prafentià rerum, Cice!:on dit !n prjtfetiii. Te- rence In pr^fcntià. ] ÎMPRANSÙS, imprânia, imprâniâm. Ptaut. Horat, Qui n'a pas difné , qui eft à jeun, ÎMPRtCATlÔ , genit. imprecattin'is. {. Sen. Imprécation, malediftion. / lors qu'on fouhaite du mal à quelqu'un. ÎMl'RÈCÔR , imprètari! f impren'.liii liim ^ imprecÂrJ. Virf. Faire une imprécation contre quelqu'un, prier que quel- que mal luy arrive. ÎMPRESSÎ, Prétérit de Imprîmo. IMPRHSSIO, genit. impreifouï'. f. Cic. Impreffion , l'aftion d'imprimer, 0« de graver quelque chofe. /. Expl.mata vocum imprejfio in itngttà. Cicer. L'expreflïon dcs paroles qu'on prononce. l.MPREssio. Or. Violence , impétuofité. /. Imprejfionem fucere in hoftes. Liv. Charger l'enneray , don- ner fur l'ennemy. Impreffione foHà. Jmftin. Ayant donné la charge. Dare imprefftonem. Liv. Donner une attaque. IMPRËSSÙS, irnprëfik , imprcfii'ir.i. (de Imprimt.) Cic. Impii- iré, gravé. OT. Imprimée, gravée. /. ÎMPRlMlS, ou In Primis. Or. Principalement, fur-tout. IMPRÏMÔ , imprïmiî ^ l/uprcfii , imprefïum -, impttm^rc. Ciccr, Imprimer, marquer, empreindre, graver. * Sigillum in cerA. Cic. Imprimer un cachet fur de la cire, y faire une empreinte. Literam humi imprimere. Cic. Marquer , tracer une lettre fut la terre. Imprimere unguem. Plin. Imprimer fou ongle fur le vifage , égtatigner quelqu'un. Imprimere vtihins. Colum. Faire une pl.ive , uneincihon. Imprejjit parieii tabulas. Plin. Il ficha des t.ablettes contre la muraille. Vtjli^ium in aliqu} Uit imprimre, dur, Maicliei en quel- que I M P. que lieu, y laiflii la trace de fes pas. ÏMPRIMERE tiltijaid in anir/io t in arjimttm, Cicer. Imprimer, graver quelque chofe dans refprit. ^otiancm Dcvritm imprejjit tu omnium antmis natttra, Cicer, La nature a imprime, a gravé, a misdansl'cfprit de tous les hommes uae connoin"ance des Dieux. Scdam Rcipiihlta imprefft. Cu. 11 a fait des- honneur à la Republique. ÎMrRÔBAUlLlS, i's.m.Scf. ichocimprabâhilë. (Adjeft.) Ck. Qiii n'ell point probable , ni vray-femblable. m. & /. ÎMri!.OBAT!Ô., genit. imprnb.^.iionii. f. de L'aftion d'im- prouver, o« de rejetter une chofe, ok delà des-approuver. Des-aveu. w. Rccun«icn. f. IMPI^ÙBATÙR , geiiit. improiâiôrïi. m. ^pul. Qui des-ap- prouve, qui condamne. ÏMPRÔBÂTÛS , improhaiii, improbaiiim. Cicer. Improuvé, dés-appiouvé , rejette, m. improuvée, dés-approuvée, te- jettee. /. TMPRÔBE. (Adverbe qui a /m/n-otiVjj, tx. ImprSiifi'imê.) Cic. Méch.imment, malicieufement. Mal. IMPRÙBÏTAS, genit. improkiiât'ii. f. Cic. Méchanceté, ma- lice. /. IMPRÔBÔ , imprShâs, imprShaiA , imprShatnm , improhare. Cic. Plant. Improuver, rejetter, dés-approuver , cafl'er. Improhare juduium alicKitis. Cicer. Rejetter le jugement de quelqu'un, le calTet , le déclarer nul; Mettre une fenten- ce au néant , (comme l'on parle dans le B.irreau.) Improhare tefiameniKm. Ptin-Jun. Rejetter un teftamcnt , le cafler. ■ tixc à Peripdteticit improhantur , à Stoicis defenduntur. Cicer, Les Péripatéticiens dés-approuvent ces chofes, Scies Stoï- ciens les loûticnnent. IMPROBARE mires alicujui. Suei. Blâmer, dés-approuver la conduite, ou les moeurs de quelqu'un, les condamner. IMFRÔERÔ , as, nvi , ârûm , ire. Plant. Reprocher une choie à quelqu'un , luy faire des reproches. IMPRÔBÛLÛS, imprahula, improhiilHnr.Juveti. Unpeumé- chanr , un peu malicieux, m, un peu méchante, un peu malicieufe. /. IMPRÔBUS, improhri , improhûm. Cic. Méchant, mauvais, gafté , corrompu , défeélueux, vicieux. OT. méchanre, mau- vaifc, gaftée, corrompue, defedueufe , vicieufe./. (par- lant des chofes & des marchandilés.) [Cet Adjeûif fait au Comparatif /m/^rotior. m. & {, & hoc imprôhUis. Plus méchant. Et au Superlatif Improhifiîmùs , improh'ifiimà , improblfsimiim. Cic. Fort mechanr. ] Improhamerx. Plant. Une méchante marchandife , unemar- chandife défeftucufe. Imprtbi pofle:. Plaw. Des poteaux pourris Sc gallez. eJ- iMPRÔBL's. Méchant, malin, malicieux, fcélérat, cor- rompu, m. méchante , maligne, malicieufe, fcélérate , corrompue. /. (parlanr des perfonnes.) Hulti alix. pour alii rci eft tmprohus. Plant. Il n'cft méchant qu'en cela Imprehiorem non vidi facicm mulierh. Plaut. Je n'ay point veu de femme d'une plus méchante raine , ou phylionomie, ou un plus vilain vifage. * [iMPRoBus dirtére de malui, en ce que le premier fignifie fouvent impudent , effronté', fan! hente. Les Glolfes : Im- prthus ivxiSM. Ainli un ancien Jurifconfulte définit raptor par fur improhui. Dans Suétone , ir/iprohum os efl un vifage impudent, de Illuflr. Gramm. C. 15. C'eft andi ce que fi- gnifie dans Piaule , improhur faciès. Voyez The'od. de Mar- c:lh fur Perfe Sat. I. jj. 3 3 L. C. ] ÏMPRoBus. Rude,cruel, violent, m. rude, cruelle, violente. /. Hiems improh,'.. Oiid. Un rude , un cruel hi^er. iMPKOB.i divitis. fhr. Des lichefles ni.il-acquifes. Jmpr^him os. Suet. Une bouche médifaiite. Improhum ttflamentum. Cic. Un teftHment mal fait , contre les folemiiitez , 0« les formalitez oïdinaites. Improhus antot. ^^irg. Un malheureux amour. f^ Labor impr hiii onui'a vincit. Virg. Un grand travail , un travail allidu vient a bout de tout. IMPR0CêK.1jS , itnfrcaici , impriièrtim. .Anl-Cell, Petit de I M P. 2t taille, qui ii'eft pas grand. «». petite de taille , qui n'eft pas grande. /. _ IMrROCRËABÏLÏS, m. m. «>• f. & htc improcrahïle". .yipul. Qui ne peut eftre créé, «b produit. IMPROFÈSSUS , improféfà , impropfsûm. Suint. Dont on na point fait la déclaration , dont on n'a point donné le denombicmcnt. IMPROLÛS, imprôli, imprZlûm. & IMPROUS, is. in. & {. & hoc imprîlë, Fejl. Qui n'eft pas encore mis au nombre des Bourgeois, qui n'a pas encore le droit de Bourseoifie, parce qu'il n'a point eu d'cnfans. IMPROMiSCUOS , ir/iproi/iifc/iit , impromifcurtm. ^iil-Gell. Qui n'eft pas commun, extraordinaire, m. qui n'eft pas commune, extraordinaire. /. IMPROMTUS, impromt'a, impromtTsm. Liv. Comme Impromtus linguâ. Uv. Qui n'a pas la parole libre , qui parle lentement^ qui bégaye. IMPRUPHRAlOS, a,um.Virg. Qiiin'cft point fait à la haf- te , fait à loifir. m. faite à lolfir. /. IMPROPERÔ, imprôpèras, inipropèrâvi , impropèrâtûm , il»- propéraré. Plin. Sehafter, fe diligenrer d'aller en unlieu. Impropero. Plant. Reprocher quelque chofe. IMPRÔPRIÊ. (Adverbe.) Plin. Improprement. IMPROPRÏUS , improprià , improprïnm. 'Jijiint. Impropre, m, ^■^/•Q."'i>'«ft pas propre, (enparl.inr d'un mot.) I IMPROPRÏUM, genit. improprii. nent. ou iMPRopRii T'jtiKOT. n.gluint. Impiopriéré, (dans un mot.)/. IMPROSPËR, improfperii , improffernm. Taat. Malheureux. m. malheureufe. /. Qiii n'a pas eu un bon fucccs. IMFROSFËRË. (Adverbe.) Colum. Mal , mal-heureufement , avec peu de fuccès. Res tmprojperè cejft. Colum. L'affaire a eu un mauvais fuc- cès , a mal réiiflî. ÎMPROTëCTOS , improtiaii , improt'eetiim. ^ul-Cell. Qui n'eft point protégé, m. qui n'eft point protégée. /. Qui cft fansproteftion. TMPROVÏDË. (Adverbe.) Liv. Imprudemment, inconfidé- renienr, fans prévoyance. iMPRoyïDÛS, improvidii, impr'ôvîdrim. Cicer. Imprudent, inconlideré, qui manque de prévoyance, m. imprudente, inconfidérée. /. Improvïdus. P/i« ^Mn. Que l'on n'a pas préveu. ot. qu'on n'a paspreveuë./. Imptéveu. ra. impréveué. /. Improjida tela. Flin-Jun. Des dards qu'on n'a pas préveus. IMPROVISE, riat.t. IMPRÔvrsÔ , DE IMPROVISÔ , ^.X. IMPROVISO. Cicer. A l'impourveu , à l'improvifte, fans l'avoir préveu , audépourvcu. IMPROVÏSUS, improttsà 3 im^rovisûm. Cic. Impréveu , qu'on n'a pas préveu. nt, impréveué , qu'on n'a pas préveuë. /; Qui arrive à l'improville , à quoy l'on ne s'attend pas. [Cet Adjcftif faitauCompararif, Impromsïir.m.ù- f, '& hoc tmprôvïsiits. 1 Slu'o improvifior, graviiriiHe peftis fuit. Tacit. La pefte fut d'aujant plus grande, qu'on l'avoit moins préveuë. IMPRÛDENS , genit. imprûdèntis. omn. gcn. Cic. Imprudent, mal avile , étourdi, m, imprudente, malavilée, étout- die. /. Imprudens feci. Tercnt. Je l'ay fait fans v penfer , o«parme'- garde. Imprudens culpà peccavi meà. Plaut. J'ay fait une faute par mégarde, par inadvertance. Hoc illo imprudente faSum efl. Cic. Cela s'eft fait à fon in- fceu , fans qu'il en fceut rien. Imprudentem opprimere. Ter. Surprendre quelqu'un qui ne s'y attend pas , ou audépourvcu. Imprudens. (avec le Génitif ) Qui ne ff ait pas une chofe, qui n'en a pas la connoiflànce Imprudens maris. Liv. Qui ne fçait ce que c'eft d'aller fur mer, qui ne connoift pas la Mer ; qui n'a pas le pied ma- rin, (comme l'on parle faniilieremenr.) Qui n'a jamais efle fur mer. Non !'.,m iidio£tatum imprudens , ut. ^^uint. Je n'ay pas 11 peu de connoiflànce de la portée de chaque âge , que. ÎMrRÛDËNTl:R. (Adverbe.) Tcrem. Indilctctement , fans C 3 ptec- 22 I M P. prendre garde à ce que l'on fait, imprudemment, parmé- giirde. . Jmprudcnter interemus eft. Vet-Patcrcat. On le tua fans Ija- voirquecefut luy. iMFRÙDÉNTiÂ, genit. impruHent'iâ. f. Cef. Imprudence , étourderie. /. défaut de prudence, m. iMPRcnrNTiA. Mégatde, iaadveitance. /. ghiod ftpc fit fer imprudemiani. Cic. Ce qui fe fait fouvent faus y penfer. Teccare impnidentiâ. Ttr. Faire une faute par inadvertance , fans réflexion. Imprudentia. Coliim. Ignorance. /. ÏMPOBËS,genit. 'impr• J,n.ilinem incluait in clypet. Cic. Il gr.iva fon portrait fur foa bouclier. [Cette I N. l Cette prepofition eft quelquefois fous-entenduë , & quel- quefois exprimée dans les QiiclHons, foit de petit lieu ou de grand lieu, comme, Domo nie lontiiieo. Oc. Je demeure au logis, je merenfer- mechez-raoy, jenefors poiut. [ On trouve les noms de Ville avec la prc'pofition In. Comme Jn ^iexindrià. Cii. Dans Alexandrie. Merelrtx & mMtr-fumii; n tn uni domo. Terenî.^ On verra une courtifane & une femme d'honneur dans une mefme maifon. - In. Pour; marquant le temps. In horam. Cic. Pour une heure. In prtfcnt & infiitnrum. Liv. Four le préfent & pour l'avenir. DefiTnaxi Cuvfiiit! in eum anuum fucrATit. Liv. Ils avoient efté nommez, iadcfignezCciiluls pour cette année. J« trwiiira anncf inducias ir.jpeîrarunt. Liv. lis obtinrent u- netceve pour trente ans, c; de trente ans. Olcra ferre m cenam feni. Ter. Porter des légumes pour le fouper du vieillard , o;; du bon homme. Se.\-iar,tihti! collans in ctpita. Liv. Ayant mis pour chacun-, ou par telle la fixieme partie de l'Afle Roraaiji. 1k. En. Jn hrtvi. Huint. En bref. , TraB.i-e aliqnid in tranjltu. Suint. Traitter une cholè en paffant. Jn dubio cfî vita. Tirent. Ma vie eft en danger , je cours lif- que de ma vie. In duiin fft t.nimus.Ter. ]e fuis en doute , je fuis incertain , je ne fçay à qucy me de'tcrminer , mou efprit eft en balance. In arnu! er.tr-.r. Ln: Ils ei^oient en armes; ils avoieot les ;'rmes en main , à la main. Irr intégra res ijf. Cic. La chofe eft encore en fon entier. In loco. Tfr.nf. En temps Sclieu, à propos. ÏN. A , au , aux. In omnem evemitm. Cs.f. Atouthafard, à tout e'véneriient. In os. Sen. En préfence. In acnli!, ou in confpe(bi omnium. Cic, A la veuë de tout le monde, o» en préfence de tout le monde. In propjîiito xdium. Liv, Au devant de la maifon, en plei- ne rue. Ftltam ftt.tm defpondit in dizitias mnximas. PLuit. 11 a pro- mis fa fille en mariage à un homme fort riche , il a âance fa fille a un grand , ««riche parti. H£c in promtu funt omnihui. Cic, Ces chofes font évidentes à tout le monde. 85» In diem vtvere. Cic. Vivre au jour la journée , ou au jour le jour. In liorai. Hcr. A toute heure. In tjutnijuennii. Ctr. En cinq ans. In lemptre, fUiit, Terent. A temps, tout à point, tout à propos. In rt mià (fl , ou In rem meam efl. PUut. Ter. C'eft mon profit, cela ra'eft avantageux, cela eft à mon avantage. Jn. De, du, des. In /tvo nofro. Vi:n. De noftre temps. In familiartbus alicnjui rjfe. Ciccr. Eftre des intimes amis de quelqu'un. In'' dits T,i-ium crefcit. cicer. Le vicc s'augmente de jour en jour, croift tous les jours. In ure ejt omni populo. Ter. Tout le monde parie de cela. I N. ^3 /» ham fententiam. multa dixit, Cicer. 11 tfit pluCeuis chofcs fur ce fujet. In itsnire, Terent. Sur le chemin , en allanr. Duabus in epijlolis m eanUem mtianem fcriptis, Cic. Deux let- tres écrites fur le mefme fujet. 83" /n rem prtfeiiiem venire. Cic. Venir fur les lieux conten- tietjx, y faire une defcente , Pline le Jeune a dit. In rtm prifentem excurrere. In re prxjenii ex copia pifcarii confutere licehit qaid emara. ^''""- Lors que je feray fur le lieu , o» à lapoilfonnerie, leloa I abondance du poiflbn, jevettay à acheter ce qu'il me plaira. ' In re prx'enti delihrabis é" emftitue!. frajan-ad Plin. Vous verrez à délibérer & à prendre voftre réfolution fur le lieu. Stare m pedes. Plin. So tenir debout lur fcs pieds. Sians pede in mo, Horat. Eftant fur un pied , ians bouffer de fa place. In. Envers, pour. ^mor m patriam, Cicer. L'Amour envers la patrie , ou pour ion pays. In dicm iftiid, Parmene, eft fartafe , auod minitare, Terent, Tu me menaces de bien loin, p'armenon, il y a loin d'icy là. KS" Indiem iibiit prxfcns tjiiod fuerat malum. Terent, Ce maî n'eft que dùTéré , tu n'y perds que l'attente. In haiic diem. PUtn. Jufques a aujourd'hiiy. Ferè in diebus paiicis , ijtiibxs hue aiia funt. Ter. En ce peu de jours que roui cecy fe paUa. In manibu! res eji. Cic. L'Affaire eft fur le point d'eftre finie , terminée. Nous allons eftre les maifttes de l'aff.iire. Ecce in maniùiic vit & pr.:l!at:ltJJ!ma ingenio Ù- flagrami fiu- dio. Cic. Nous avons un hoiruue à nous, d'un bel efprit Se fort ardent à rendre fervice. Non vacat, cjuia vindemts, in raanibus. Plin~Jun. Nous ne femmes pas de loilîr , parce que nous failous vendange. Cum ttzntttm belli in manibus eJJet.Cic. Veu les guerres qu'ils avoient fur les bras. Qitam fpem nunc habet in manibus. Cic. 11 a maintenant cet- te efpérance. In exitii eft jam meus confulatus. Cic. Je fuis fur la fin de mon confulat , mou conl'ulat finit bientolt. Cic, Chaque jour , de jour en jour , de jour ln utramque partem. Cicer. De part & d'autre, de cofté & d'autre. Blandi in principio ailïqui. Terent. Parler du commencement avec douceur. In. Entre, parmi. in turpijfimts rébus habite. Cnf. Mettre entre les chofes hon- teufes , croire qu'une chofe eft infâme & honteufe. In hii f::it .^inaz:ftiii. Cxf, Entre lefquels, du nombre def- quelseftoit Ariovifte. Seniionift m bonis amiciuam cffe non poffe.Cic. Mon fentiment eft que l'amitié ne peut eftre qu'entre les gens de bien. In. Sur. £uftathii foperum, in pofterum lêmput. Cic. Dotefnavant ,à ravcnir. HuUum in rti ujurti. Tacit, Sans aucun fiuic, icos , fUteûfijtie inddificat. Ctf. Il fait boucher les portes , fermer les entrées des rués & des places publiques. ^ Scvto Scrrano fatiCliffima SacelU fuffofft , incenfa , viaiifi- cata funt. Ce. Se.xtus Scrranus a ruiné , brûlé & renverfé plufieurs petites Chapelles. ÏN,tQyABÏUS , h. m. &/. & hoc itinquâhUë. (Adjeft.) Cic. Inégal, m. inégale. /. IxKiyAEiiis. Var. Inégal, qui n'eft pas bien uni. m. inéga- le, qui n'eft pas bien unie. /. ÏN^QUABlLlTËR. (Adverbe.) Var. Inégalement. ÎNAQUALlS, is. m. &c f. i<. hoc iniijnRt-. (Adjeft.) Oyii. Inégal, difproportionné. »;. inégale, dirproportionnée./". [Ce: Adjeâif fait au Superlatif, InSqiiâitfsunïis , in*quatif- limii y imttju&iifiiinHm. Suet. ] InxijuaUa loca. Tacit. Des lieux inégau.x. ÏN^QUÀLITAS, genit. in£^u»Uti.ut. f. Coium. Inégalité, difproportion. /. ÏNÂQU.^LiTÊR. (Adverbe.) Tit. Liv. Inégalement. ÏN/EQUÀTÛS , inxijuata , inxijuiiUm. Caïui. Rendu inégal. w. rendue inégale. /. KNi^OyÔ , ïn.'scjuui, tfi.rt^uAvl t iiïxqut-.tHm , inâquârë. Caf. Uiiir, égaler, applanir. ÏNjïSTÏMÀBÎLiS , il. »>.&/. & hoc inifiimahilH. (Adjeft.) Stji. Ineftimable. »». &/. qu'on ne fçauroit allez eftimer. ÏNïïSTÛO, insftnas, itisflitavi , in/lflitâtûm , inuftiiijê. Har. S'échauffer, s'allumer décolère. Eftre fort ému & animé. m. eftre fo^t émue & animée, f, ÏN ÂTËRNUM. Sencc. Eternellement, à jamais. ÏNÂFFECTÀTÛS , m^feûiin , inaffeiiâr-rim. ^Kint. Qui n'eft point trop affefté, ni recherché, ni étudié, m. qui n'eft point trop affeûée, recherchée, ni étudiée. /. Itinijccldtii iuciindiiai. Quint. Un ail naturel & fimple. iNAGiTÀBiUS, Si. m.Sx.f. &c Uc „uig:iah:le. Adjeft. Set. Immobile, m. ic f. quincpeut eftre agite, m. qui ne peut eftre agitée. /. ÏNAGÏTATÛS , ivagiiitS,, inaptâty.m. Son. Qui n'a point efté lenuic, (parlant de Ja terre.) m. qui n'a point efté lemucc. /. Inacitatus rerrorihui. Sen. Qui ne fe laiflTe point agiter par la frayeur. ÏN.^LBHSCÔ, iiiitihrfûs, iiialbêfcè'rc. Celf. Blanchir, devenir blanc, m. devenir blanche. /. ÏNALGÊSCÔ, in.ilgejcis, mAlgcfcirc'. Celf. Devenir froid. m. devenirfioide /. ÏNAlpINI, ^-cnit. Iralfimrr:m.m.^\nt. Cic. Leshabitans des Alpes , ceu.^ qui les habitent. ÏNAMABÎLÏS, m. k:. &/. & hoc iiiiaâbïlë. Adjcft. Plaut. Qiii n'j tien d'aimable. [Cet .'•djCiLif fait au Comparatif /n^w.'S-'i,-, ;■;. îc /, 8c hoc inamabilïïii, Sen, f.loius aimable. J I N A. ÏNÂMÂRESCÔ, inamaûfcii, inAntarèfci'rc, Homt. Devenir amer. ,«._ devenir ameie. /. iNAMBÏTiOSOS , iiiambittosk , inambitiisHm, Ovid. Où il n'y .1 point d'ambition. ÏNAMBULATIO , genit. iimmbuUtîims. f. cicer. L'Adiou de fe promener. INAMBULO, in.ïmhiilâs, inâmhiilnvi , inâmbiiUlùtn , tnim- bl'ltrr. Oc. Se promener en quelque lieu. INAMGÊNUS , irianjoèfid , intimoenum. Ovid. Dés-agréablc j qui n'eft point agréable, m. & /. ÏNANË , is.neut.rir^. Lucr. Levuidc, efpacevuide. m. InanejohInania. n. pi. l'ir^. Ovid. L'Air , i'eftenduc de l'air. INÀNI^ , genit. inaniârum. f. plur. Plaut. Comme Inaniii funt oppletu atijue itdes araneis. Plaut. La maifon eft vuide Se pleine d'araignées. ÏNANILOGÙS, ?. m. Et mieux, iNANiLOQUÛS, 7. m. Plaut. Un difeur de rien , un difeuc de babioles, qui dit des fottifes & des chofes qui ne ligni- fient rien. INANIMALIS, i's. m.Scf. 8c hoc iiianimâtc. ^pul. Qui n'a point d'ame , inanimé, m. inanimée. /. ÏNANJMANS, genit. inanimântîi. omn. gen. S^r:. Inanime'. m. inanimée. /. ÏNANÏM.^TÛS , ou ÏNANÏMOS, inanimà, inatiïmiim. Cic. Inanimé, qui n'eft point animé, qui n'a point d'ame. a>, inanimée. /._ ÏNANÏMHNTUM, genit. i'nân'imèni'i.n. Plaut. Comme Inanimentis expUmctitum ijuarito, Plaut. Je cherche à rem- plir mon ventre qui eft vuide. ÏNANlÔ, ïnanis, ina-iiivi ^ ïtiâtj'itiim , ïnânîrë, Plin. Vuider , évacuer. ÏNÀNIS , //. m.&zf. 8c hoc 'inànc. Adjeft. Cic. Vuide. m. Se /. où il n'y a rien. Sangui}ni atcjue avimtt corpiti inane fuit. Ovid. 11 n'y aroit ni fang ni ame dans ce corps. Inafits incedit. PLiut. 11 marche fins rien porter , à vuide. lNANiA/d»i.<;. n. plur. Tacif. Lesfautofmcs de la renommée , vaine réputation. Simuluchra iiiania. Ovid. Vains fantoftnes. Imanis. Vain, inutile, w. vaine, inutile. /. ïnanis homo. Cic. Un homme vain. Inanis. Plaut. Un pauvie , un affamé. Nthtl ejl , cjui te inaitcm remittam. Plaut, Je n'av rien de preft , puifque je vous renvoyé a vuide , ou h jeun. Oferam thariem fumere. Horai, Perdre fa peine , travailler inutilement , ou en vain. Coptationes inanes. Cic, De vaincs penfées , des penfées inu- tiles. [Cet Adjcflif fait au "Comparatif , InÂiuir. m. & {. & hoc ïnânïitj : Et au Superlatif //;ijj7/ii/«K/ , «, um. Ot.] Inanijfimiis priidentii. Cic. Qui n'a aucune prudence. ÏNANITAS , genit. inanitatit. f. Cuer. Vanité , vaine appa- rence des chofes. /. Inanitate vifcera murmurant. Plant. Mes boyaux crient de faim , ou d'inanition. ÏNANÏTëR.. (Adverbe.) Cic. Vainement, en vain, inutilement. ÏNANITUS , inanlta , inanitûm. (de Inanio.) Plin. Vuide , éva- cué, m. vuidée , évacuée, f. ÏN.APËRtOS, iml,i , inaHfpicanfiimâ , inauf- pic.utfumuw.) Qui eft de très mauvais augure, qui fieni- nequelque grand malheur. INAUSUS, maufà, inaûmm. Tac. Que l'on n'ofe entre- prendre. . Su'denim per hm diei inatifum vohis .' Tac, Qiie n'avez-VOUS - P°;^" ejiirepris pendant ces jours-là 1 INC/EDUUS, incadiid, incadûiim. Ovid, Qu'on ne coupe point. ■ ^ ÏNCALËSCÔ, incklcfcts, incàlUt , incâlêfcè'rë. Plin. Deve- nir chaud, m. devenir chaude. /. 05" iNCALEsco. S'échaufter, fe mettre en colère , s'animer. Vma tncaluit. Liv. II s'eft échauff'é à boire. îw^'"""-'''"'i' ^*""' La vertu a tepiis fa première vigueur. INCALFACÏO, incâlficis, incâlfeij , incalfaCliim , intdlfa- ccre. Ovid. Echauffer. INCALLÏDE. (Advetbe.) Cicer. Sansfineffe, fans artifice; lansaddiefl'e. ÏNCALLÏDtîS, incallïdâtincalljiiJim. Cicer. Quin'eft pasfin, rufé , ou artificieux, m. qui n'eft pas fine , rufee , ou attifi- cieufe. /. Servutnonincallidut, cic. Un Valet qui n'eft pas mal-ad. oit j un Valet ru fe. ÎNCAluI, Prétérit parfait d'iNCAiEsco. INC.^NDESCÔ , incundifiïi, incânditï , incânicfcërê. Ovidi Devenir tout en feu. Jncanduit tftu. Virg. L'air s'échauffa beaucoup. Ea pars xfiali! , tjKa nimiis calonbiis excandejcit. Front. Lci plus grandes chaleurs de l'efté; Cette partie de l'efté, qui cftexcenivement chaude ; le temps de la Canicule. INCANESCÔ, incnnefcîs, incânul , incânêfërë, Catut, ElaB- chir, devenir blanc, m. devenir blanche. /. INCANTAMÉNTUM,genit.,n<:a«(.j»?ni7. n. Plin. Enchaa- tement , charme, ra. mCANT AIVS, incantâtH , incantâiûm. Htrat. Enchante'. »». encliantée. /. INC.-^NTO, as, ivt, âlUrn, ârë. Plin. Enchanter. Et plus _ fur au Pa/îjf, INCANTOR, incantârïi , incantâtiis sûm , incantârt, Pliit^^ Eftte enchanté, m. eftre enchantée. /. JNCANUI, Prétéiit parfait d'iNCANEsco. INCANUS , incdnk , incdnûm. Virg. Elanc de vieillefle. mi bjanchedevicillefle. /.' lNcâN.E hsrba. Coiu„7, Des heibcs Couvertes d'un petit coton blanc. INCASSÛM. (Adverbe.) Salluft. Liv. Eu vain, inutilement, vainement , fans effet. INCASTÎGAtOS , incaftigâtn , incaftigâtûm. Hor. Qui n'a point efté chaftié. m. qui n'a pas efté chaftiee. /. Sans chaftiment. INCASURUS , /ncajSrit , incasurûm. Plin, Qui doit arriver, INCAVÔ, inciiv.is, imivâvî, incâvâtUm , inciivâiè. Colum^ Caver ,_<;« creufer dedans. INCAÛTE, & ÏNCAUTïOS. (Adverbes.) L/t/. Inconfidéré- ment,impruden]ment, (ans prendre garde à ce que l'on fait. INCAUTUS, incaiitn-, incan'um. Cicer. Inconudéré , im- prudent, m. inconfidéree , imprudente. /. qui manque de circonfpeition & de prudence. (Cet Adjeilif fait au Comparatif, InciKtiôr, m, & {. & hoe incauiiiis. Plus inconfidere.] Formica non incauta fuiuri. Hor. Lafourmy qui prévoit l'a- venir. ^b juventâ incautior. Liv. Que la jeunefle rend moins avi- fé , moins prudent. ïter intentatum , eocjue hojtibus incautum. Liv. Parce qu'on n'avoir point encore tenté ce chemin , eu eflàye d'y pafler les ennemis ne prévoyoient pas qu'on y dcuftpafiér, ou eftoient moins fur leurs gardes de ce coflélà. ÎNCËDÔ, incèdis , incèfil y incèfsUm t incedétë,' 'Cicer. Mar- cher, aller. Iniedere cmnibm Utitiis, PUkt. Témoigner, lairc paroiftre Tora, II, S pat ^6 I N C. par Ci démarche une joye extrême, ou des tianfports de joye. jKÛdit fcde. Liv. Il marche à pied , il ya a pied. Vndiijits nuiitii imiduat. Tacit, Les raeCagers viennent de toutes parts. EiCî'.m Parmenonem incedere vide». Tereut. Je vois venir à nous Painienon. ^ft ego qui. Divùnt imcdi Repna , Javifijile £t forsr & conjux. Virg. Mais nioy qui fuis la Reine des Dieu.f, femme Se fœur de Jupiter. Incessit ifiWri. Tacit. 11 fe mit en chemin. INCËL£BRATCS, iliceJehrain , incdeb>at!im. Tacit. Dont on n'a point parle. Que l'on n'a point publie, m. qu'on n'a point publiée. /. iNCHLÉBaiS, ;>. m. & /. & hoc incelihrr. ( Adjea. ) Sil-^ liai. Qui n'eft ni célèbre , ni fameux, w. point célèbre ni famcufe. /. Dont on ne fait point mention. INCËNÀNS, genit. incenânns. m.* litcenanteeo. Suet. Com- me i[ Ibupoit. ÎNCËNÀTÛS, i««»â;à , >««nrf/5»/. Plaut. Qi'.i n'a point foupé. Çuiet incr»dtu!. Cat. Qu'il aille coucher fans fouper. ÎNCENDÏARÏA, genit. incendutn.c. f. (fupple avi:.) Pllti. Oifcaude mauvais augure, & qui préfagcoit quelque in- cendie. ÎNCËNDïARïOS, genit. iiicsndianl. m. glaint. Incendraire, boute-feu. m, iNCENDiARiA iiavis. Caf. Brûlot, m. Vaifleau de guerre rem- pli de maticfrecombuftible, pour mettre le feu aux bafti- mens des Ennemis. INCËNDIUM, genit. incendn. n. Cicir. Incendie, embra- fement , grand feu. m. (3» Inflammari mcendiis ciifiditatum. Cicar. Brûler du feu de fcs convoitifes. iNctNDiuM. Envie. /. ^rdire incendia. Liv. '^ Cou fuir are invidiaincendio. r/c. Eftre fort envié. INCENDÔ, incindis, inccndi, iacemiim , incêndèrë. DV. Brû- ler, ou faire brûler. Jncendere odores, thur*. Cicer. Faire brûler des parfums , de l'encens. ÏNCENDERE alignera, alicujm cupiditatem , tram. Ter. Cicer. Allumer, enflammer, exciter, animer quelqu'un , (en bonne part.) *L'nigr'f> l'irriter, Tenflammcr, l'échauf- fer, (enmauvaifepait.) Jncendit eaconiumetia miitrum irai, Tacit. Cet aft'ront r'allu- ma la colère des foldats. Jncetiduniur omiies glari.î adjludia. Cicer. La gloire anime tout lemondeàl'eftude. Jncendere -n feodia. Cicer. Exciter la haine de tout le monde contre foy , s'attirer la haine de tout le monde. * [Incfndere feriK!, Plaut. m Trinummo Atl. lU. Se. II. verf. 49. ruiner fa famille , & non la rendre illuftre, comme l'a cru Jof. Scali^er, que VoJJlus copie, fur le mot accendo , dansfon Eiymoi. Lepallagede P/•<•. INCËRÀTUS, interala, inceratHm. Celf. Ciré , enduit de ci • re^ m. cirée ,_ enduite de cire. /. ÎNCtRNICt'LUM , genit. mcetmciili, n. Cat. Tamis, cri. ble, fiiji, m. INCliRNÔ,_in.frnii, inerlvî , ittcritiim , imirnèrë. Ca.t. Vilr, Cribler, fafler, tamifer. INChRÔ, ini'er'ai, irniravl, irtcërâtùm , incërire, Juv. Ci- rer, enduire de cire. INCHR70, incèrtd! , inièttâ-ui , incèrtatUra , iacirlârë , ani~ mum. Vlaiit. Faire douter, rendre l'elprit incertain, le fairebalancer, le jeiier dans l'incertitude. 1 ÎNCHRTO. (Adverbe.) eiain. Avec incertitude , d'une ma- nière douteufe 5c inceriawie. Inceno fiio. PUm. Je ne luis pas affûté de cela. Je ne le fçay pas certainement. ÏNCHRTÛS , itucriii , incirtHm. Cicer. Incertain , dou- teux, chanccllant. m. incertaine, douteufe, chanccllan- te. /. dont on n'eft pas bien ceitain, ni aflûre. Indétermi- né, irrelolu. m. indéterminée, inefoluë. /. Incertus ariimi. Terent. Qui ne fçait ce qu'il doit faire. * Sen^ tcntia. Liv. Qiii ne fçait ce qu'il doit dire. Incertus veri. Liv. Qui n'cll point allure de la ve'rité d'une chofe. liic reddes omnia c^ua nuficfunt certa ei conjilia , incerra ut /lent , pour yînf. Tir. Vous romprez par ce moyen toutes les me- iiires qu'il a prifes ; 0*! Vous ferez par ce moyen que toutes fcs rcfoluiions s'en iront eu fumée. ..^deo fient incertA polenlium fpei. Tacit. Tant les liaiions & les amitiez delà Cour font fragiles & trompeules. De uxore incertus itim cjiiidjimfaiîurui. Ter. Je ne Içay CC OUC je dois faire de ma femme. Pede inccrio ferebar. Horat. Jemarchois à taftons } Je chan- cellois en marchant. [Cet Adjedif f.iit au Comparatif, Incêrtlor. m. ëf f. d" hoc ïncerriin. Cic. Et au Superlatif, Incertîfsimus , incenifsïmd. ^ incerîifnmitm. Stat.'\ Nihil ejl inccrtius vuigo. Ctcer. Il n'y a rien de moins aiTûré que la populace, 0» de plus mal-ailé à connoiftte ; Il n'y a rien de plus inconftant que refptit delà populace i il n'y a rien de plus ineomprehenlible. Incerùar muito fiim ., tfu.im dudum. Terent. Me voilà beau- coup plus incertain qu'auparavant. iXj' Ai^.iicus certi'.sin Te incerià leiriitur. Ter. Onconnoili ua véiitable ami dans l'adveilite , ou dans les luechaïues af- faires. CiinCla moriiiia incerta. Les chofes du monde font inconflaa- tes & incertaines. Incertus Jons. Plin. Une fontaine dont on ne coonoiA point la Iburce. Incertum efi , ou ïncertum ejl mifii, Plaut, Je nC fjay , ')S ae fuis pas certain ni allùré. INCËSSABILÏS, M. m. & f. ù- hoe incejiàhile. Eutro/t. Conr tinuel , perpétuel, m. continuelle , perpétuelle. /. ÎNCESSÔ, tnt'cfsis , iniëftî j tmcfsèrè. Coltwn. Venir, furTCflilT* CÎtm ^Atttumnus mcejjërit. Col. Lorfque l'Automne fêta vcnu. Piuvix incejjerunt. Coliim. Les pluyes font furvenuës. 2s mceffit r/ios tit hemincs. Sailttji, Cette coutume eft venue que les hommes. Novanuncreliiio te incejfit. Ter. Vous elles devenu bien fciu- puleux depuis peu. Vatetiido aiiver/a eum iiicejjit. Tacit, Ihie maladie luy eft fîir- venué. Il a elle pris de maladie , il e(l tombe malade. iNCESseRE in aliquem, ou alwjtiem /aculit , faxis. Liv. Atta- quer, aflaillir quelqu'un avec des javelots, des pieites; jettci des javelots , des pieice; çouie. Jty I NC. tnce/Jit tmbci ivtpia. SalluJI. La pauvreté les accueillie tous deux, ils tombécenc tous deux diins la pauvreté. InctJJire aliijurm dolii. Plaut. Attaquer quelqu'un par finefle. Inceffit raorhm m caftra. IJv. La maladie le mit dans le camp. Incesscrk. Entrer dans l'efprit, le fïilir, le poflcdei par quelque mouvement. Jncijjii tllum admirittio , metus , cura. CUer. Liv. 11 fut faifi d'etonnement , de crainte, on il entra dans une appre'hen- Con , le chagrin s'empara de ion ame. Jffum iniins cup~tilo incfjjerat Tarcnti fotiundi. Liv. Il avoit une fi forte paillon , 0« une fi grande envie de fe rendre maidre de Tatente. \^c.s.iiKKE altijucm afi>cri. SluiM. Attaquer quelqu'un , l'irri- ter, le provoquer, l'agacer. Incefoiilimmalè ^ratiam. Pldiit. Ce n'eft pas là pour gagner fesbonnes-graces. Je m'y prends mal. ÎNCHSSOS, genit. imêfifn. m. Ctcer. De'marche. /. Pas. m. le marcher de quelqu'un , la manière dont il marche. Al- lure. /. Traciuiinccfui. gluint. Une de'marche efteminée. Et incfffi) faillit Dca. Virg. Elle fit connoiftre pat fa de'mar- che qu'elle eftoit une Deefie. INCESTE. (Adverbe.) Cicer, Par un incefte , en commettant unincefte. INCESTIFICOS, imeftifi'câ, inceflificâm. Sen. Tra^. Incef- tueux. Kl. inceftueule. /. INCËSTÔ , inc'rflfl.s , incèjiâv't , incijiâtîîm , inccjîarè. PUut. Commettre un incefte ; counoiflre charnellement fa fœur , fa mère, fa fille, fa coufine-getmaine. Incestarl. l^irg. Soiiiller. , Totamqtte incejlat funere tlaffem. Vîr^. 11 foiiille par fa mort toute l'armée. [Les Payeus eftimoient faire un crime lots qu'ils ne donnoient pas la fépulture à un mort.] INCËSTUM, genit. mcip. neut. ou INCESTUS , genit. inciftni, m. cic. Incefte. m. (Crime com- mis avec fa mère , fa fille, fafœur,«>c.) INCESTOS, irtcrftii, inciftûm. Tacn. Incefte. m. [Ce mot François fe prend pour le crime & le criminel.] In- ceftueu.t. m. iuceftueufe. /. Ince/lct nupiix. Tacit. Des nôces inceftueufes , ait un mariage inceftueux. Incesium 01. Cic, Une bouche impure, fouillée de quelque crime. INCHÛâTOS, inchoâtîi, inchoHtûm. Cicer. Commence, m, commencée. /. Inchoatus. Cic. Imparfait, m. imparfaite. /. INCHOÔ , inchotis , inchoÀvi , inchi.itr:m , iruhSâr!. Cicer. Commencer. Inchoare Phihfephiam. Cicer. Commencer la Phriofophie , ne faire que l'ébaucher. INCIDO, irnidis ylntidi ^luâsitm , Inc'îdcrff. (de Cado.) Cicer. Couper, trancher, entamer, tronquer, rogner les bouts &les extrémitez, déchirer, incifcr. Linguaincidnur. Cic. On luy coupa la langue. Vetiat incidire, Tacit. Couper, ouvrir les veines. * Pennas. Rogner, couper les aifles. Nçrvai virtutis incidsrc. Cic. Ofter à la vertu fa vigueur Se fes forces. Incîuere. Graver, tailler, buriner, cifeler. Jticiderein as. Liv. ou mare. Cic. Graver en bronze , cri fur le bronze. ♦ lu fepulchro. Sueian. Graver fur un tombeau. * Marmiiri. Suct. Graver fur du marbre , écrire deflus. 1 CncTdere. Rompre. * Ludum. Horat. Rompre le jeu. j Paéma quid cor.tpofuiram imldt. Cicer. J'ay rompu , j'av dé- chiré le rocme que j'avois fait. Inc'tdere fcrmoiicm. Liv. Rompre un difcours , le couper , 1 interrompre. INCÏDÔ, iiHidU, -inclîi, Xncâiûra, Incîdcrc. (de Cadt.) Cic. Tomber dedans, chcoir. Inciderein moihum. Cic. Tomber malade. ÏNCÏnrRE. Cic. Arriver par hazard, par cas fortuit, par oc- caCon. Si cafus incident. Cicer. Si le cas échcoit , s'il arriyoit par Lazard. ' INC. 2^ Incîdutitftpi temptra , cùm. Cic. Il arrive fourent , que. Incidit tn illiim ftrmoiiem, Cicer. Eiidifcourant il tomba fut ce chapitre , il vint à parler de cela. Incîderf m nliquem. cictr. Venir à la rencontre de quel- qu'un, rencontrer quelqu'un. (ù' iNcioERE ;n^/or/irfi/ ii'cip'ëndnm. Ot/id. Qu'il faut commencer. INCIPÏÔ, Incïpïs, ïntoêpl, ÎBcôiplûm, tnclpère. Cicer. Coni'> mencer. liicipitfebrit. Cicer. La fièvre commence , o» le prend. Incipit annusvicefimiis. Plaut. 11 a vingt ans commencez, il eft entré dans fa vingtième année. Magimm facinus incipis. Pittit, Vous entreprenez là une gran- de aflion. Incipio lenè fperare. Cicer. Je commence à bien efpérer , oaà avoir bonne efperance. INCIPISSÔ , M. & INCÏPÊSSd , ;>. Plaut. Voyez Incipio. INCISE , ou INCISIM. (Adverbes.) Cic. Dans un flile cou- pé, 014 concis. INCISIÔ, genit. incijïônîs, f. Colum. Incifion , coupure, yi Incisio^ Cic. Membre coupé , dans un difcours. INCISUM, genit. inclii. n. Cicer. Stile coupé d'un difcours,' ftile concis & Laconique. , , ' .- ÎNCISÛR A , genit. iticisnrS. f. Plm. Coupure ,«ntaille. f. * INCISURyÊ , genit. incifurâriim. f. pi. Plin. Lignes mar- quées dans la paume delà main. ÏNCISUS, incifài inciiûm. (de Incîdo. ) Cicer. Coupé, m, coupée, f. Elogmm in fepulchro intlfiim. Cic. Une Epitaphe gravée fm un tombeau, onun Epitaphcgravè. INCÎSÛS , genit. incisiis. m. Plm. K Incisio. INCÏTA, iSc INCÏTÀS, Sont des accufatifs qui fuppofent Loca , ou Liiieat. Les derniers rangs d'un Damier, oueiîanc venu on ne peut plus remuer les Dames. .^dincit.u re.t>i61iis. Plaut. Réduit à la dernière extrémité'. [Ce mot vient de Cieo çoui Moveo : parce que ceux qui jouent aux Dames, eftantpoullez jufques aux derniets rangs, ne peuvent plus fe remuer. Et delà vint, dit Saint llidore , qu'on appelloit /«cùi Ceux qui avoient perdu toute efpe- rancedc fe relever de leurmilere.] ÎNCÏTÀBÛLU.M, >. neut. Gell. ou INCITAMENTUM , genit. incitamcnn. n. OV. Ce qui excite àfaire unechofc; motif .éguillon, fujet. m. cauié. /. Hoc ntaxtmum cfi r:iciramenjum iaborum, Cic. C'ell un très- puiffant motif pour le travail. ^ccrrimafcditiom'.m de difcordiarum incitamenta. Tac. Ce qui aigriflbit davantage les efprits remuants Scfèditieux, ou de ceux qui (comme l'on dit,} aiment à pefcher en eau trouble. Omniavièioria in famenf.-i pro nobii ftmr. TaciT. Tous les ai- guillons du courage & delà viftoire font pour nous. Ccncr invifas y inimici foceri y quttifue apud concordes vinculÀ caritatisy incit^mentti irartirn apnd iîifenfos erant. Tacit. Si bien que la qualité de gendre & de beaupére, au lieu d'eftre un lien de concorde , fut uns nouvelle femence de diilèiiilou, D » IN- .^8 I N C. ÏNCÏTÂTË, ScINCWATiÙS. (Adverbes.) Cic. Avec im- lN^(^6ric;^''":":^«^'. (. CUer. Impé.uoûte. / C":™, r:t";. OV. Enthouûafme, mouvement fubi, & violent de refprit pour pioduue une penlee. m. iNOTATio. Ce. Encouragement, m. l'attion d'ammet quel- qu'un à une chofc. . , . . ■.■ A„,, INCITAT US, inatiii, imitâtûm. Ch. Incite, excite , emu. m. incitée, excitée, émue. /. .., ;, »„„f,Kride au milieu des ennemis. * I:h,i.uo cqunf: hoftdu^ obtulit. CkJ. 11 vint a toute bride fe ptéfenter aux ennemis. ^„^fme„u .ncimi. Cun. Comme tianlportez hors d eux- ^p!.U,m,nci,a,ummi,i?.^re. Cic. Appaifer un peuple ému & tvjrïTJir Venit inùih"- f- T^'fi- Tetite machine pour '%';^rph.scSodcmef,tlevinqui eftoit dans de grands Inci- Cic. Les vétérans vaiflé;iux. , _ _ . ,, - .. _.,„ INCÏTÔ, ïnnût, wcïlim, im.iautm , -«cUrc. Cictr. ter, exciter, émouvoir, remuer, animer. MultaC.f'^rem.MU ,nc.,.han,. Uf- f lufieurs ra.fons poi- toient Céfar à la guerre. r.. vc,, Jnc.ur..l,<,u.r..dbcnum, aJJlud.un, adUUr.m Or Por- ter, exciter quelqu'un, l'ammei a la guerre, a 1 eftude , ^,"r""« ,'«r/Mr,. Oc. Haftei celuy qui court , \^^i^&l. H^ch,rb^inci,^tavid,ta,,m. F.'.". Cette herbe excite , don- ne de l'appétit. Jtîciiantur vetnani in etim , OU contra enm. font animez contre luy. .,,.•,„„. I,u,M.. ««. »,<.;,?«;«. Har^f. Hâler les chiens aptes une 4lt7nn,.r,. L.v. Piquer, 0« pouffer fon cheval hiy^^^^^^^ ner des deux , comme l'on parle ; c'eft a dire , des éperons. INCITÙS, -...-»., î.o>,;»- C. Prompt, vit, emu, vio- lent. ^. promte vive , émue , violente./. Voyez Incita. ÏNCITÛS , genit. i«or«>. m. Pt.n. Mouvement violent, m. INCÎVIUS', {^. m. & /. & hoc ,ncMi. (Adjea.)^«/-G<;;. Incivil, .Iwl-honnefte, des obligeant, m. incivile , mal- hoiiriefte-, des-obligeante. /. . , ■ • -i iNCiVlLlOS. (Adverbe.) Stitt. D'une manière trop incivile & trop des-obligeante, trop des-obl.geamment , trop in- civilement. b, „.r-„.,« ^It-.ki&imiviUiisfee^crri. Tlor. S'élever trop , 8. ne le pas contenir dans les bornes d'un fimple citoyen. ÎNCL^MITÔR, ituUmitir.i, incUm{tatu: uum , incUmita- rî. Plau,. Eltre appelle "a haute voix. m. eftre appellee a haute voix. /. - - , iaCLAM-Ô, inclimi:, hclârnivl, imUmuiHm , inclamare. Cic Appeller quelqu'un à haute voix. IncUmlrLo,.,... Uv. Appeller quelqu'un par fon nom. IndAm^tCur.at.nut, cfem jcr^r-f fra!r,. Liv. llctieauxCu- liaces de venir recourir leur Ucre. ,vi.„., J„c/awa,.../.?.«m. PI'»'- Crier contre quelqu'un, s ekver de paroles contre luy. . - ,- -r ■ ■ <: ., n, venk, .r. fe rendre illuftre & célèbre pat quelque chofe , en quelque chofe ; fe mettic en réputation , fc taiie du nom . & de la réputation par quelque chofe. , ÏNCLËMÉNS, Rcnic. .«.<>«.?«'.,. omn.sçn. i..t/. Rude, rigou- reux, impitoyable, m. rude,ngoureule,impuoyable. /. [Cet Adjedlif fait au Supeilatif i,.f/f/»t»(././»»«i , incUmcnn,- ,:ma , ipclemciuisimum. Microt.1 INCLËMÉNTÈR. (Adveibc, impitoyablement. ÏNCLH.MÊNTlA, genit. inclementtx retc , ligueur. /. . j , . I>u,^,nctu«i„tmmortis. Virg. Les rigueurs de la mort. IncUmcnxact^l,. al, Us ipjuies du temps ,«» de 1 ait, L in- icmpéiic de l'ait. Liv. Rudement , durement , f. Virg. Rudefle , du- I N C. TNCLINÂMENTCM , genit. iiicllnamênti. n. Ni^id-apHil Gcll. Dcclinaifon des Noms. /. Conjugaifon des Vctbes./. [Terme de Grammaire.] ÏNCLINANS , genit. inchnânuu omn. gen. Cic. Qui pan- che , qui fcmble eftre fur le point de tomber. Inclinantes legiones. Tac. Des Légions qui commencent à plier. ^j.ix Danais incUnantihin prfjium rcjlituit. Cicer. Comme les Grecs commcnçoient à pliet , A jax rétablit le combat. Suopte tii^ento ad minora incbnnntei. Tacit. Naturellement amis des conléils tempérez; ou naturellement portez a ne pasaigru Icscliofes. ... Inciînans adcroctim; OU in Uiteiim colorent. Plin. Qui tire lui la couleur de faft'ran , qui en approche. ÎNCLiNÀTiÔ , genir. iiicitiuuionn. f. Or. Courbement , pan- chement. m. l'attiou de fe courber , on de fe plier. INCLINATIONES mmdi ,ou cieli. t'i(r. Les climats du monde. iNCLiNA-iio animi ad Umiatem. Seii. Inclination de l'ame à la douceuf. /. Inclinatiorie voluntalis propenière in nliquem. Cicer. Avoir dc l'inclination, »« de l'afledion pour quelqu'un, l'aimer d'inclinatioD. Inclinationes rerum & lemptnim. Cic. Changemens. m. I«- volutions qui arrivent dans les Eft.us. /. Temponsinciiiiatio. Cic. Changement de temps. Sepemii,avol..nlalKminclir,aiio. Lu. Un changement ptomt , foudain, inopiné, fubit des volontez. Viendum eâ iniliiuitionc Cicfar ratui. Tacit. Lc Prince crut qu'il fe falloir fervir dc la difpofaion ou eftoient lej efprits. Inclinationes. Varr. Les Conjugaifons des Verbes; o« lei Declinaifons des Noms /. [Terme de Grammaire. ] ÎNCLÎNÀTÛS, inclinatâ, imlinaiitm. Slnint. Panche , in- cliné, m. panchée , inclinée. /. „ r r j ■ INCIINATUS mothm. Cclf, Une maladie qui eft fur fon de- Inclisata refpublica. Cic. La République eft fur le panchant de fa ruine, 0« va en décadence. INCLINAT us aiiirno ad alicjuid. Liv. Enclin, porte a une cho- fe , qui a du panchant & de l'inclination pour une choie, m, encline, portée à une choie. /. Inclmatior ad paccm ammm. Liv. Un efpiit poite i la lltuti'atu, di^s. Cicer. Le jour qui balffe, qui s'en va, qui eft fur fon déclin. Inclinata vires. Liv. Des forces afioiblics. (tî- Inte fpei or»n,sinc!i!iatareci,mbit. Fir^. Toute noftre ClpÉ- rancen'cft qu'en vous. „ • ,• -r /• INCLINATÛS, genit. inc/inâfSi. m. GelJ. Declinailon. /; iNCLÎNÔ, uiilinis, incrinait, inclinitum , initinare. Cicer. Inclinet , porter, tourner à. Hcc ammum mcftnain , ut cum moduo prsfidio eum venij,e cré- dam. Tii-Liv. Ces chofes me portent a croire qui! eft; ve- nu avec peu de troupes. , . .. Se forluna iinliiiaverat , ut noflri magna inopia necejjariarum reuim confiBarcntiir. C^f. La fortune s'cftoit changée , dc manière que nos Soldats manquoieiu des chofes les plus iTclLbllTêo fententi., «f. Ltv. Les avis alloientli , pan.- choientdececofte-là. ■ r ■ r :., l„J,„avit eo ftuieniia , cjmd tutius cenfehaiil univerfo, ire. Liv. \ L'avis fut qu'il feroit plus feur d'aller tous enlemble. Se adStoicoi inclware. Lu. Se ranger du cofté des Stoïciens, embraffer leurs fentimens. ' . Ho, lit reciuar inclinât an.mui. Liv. J'ay une fotte incli- nation', je me fens poité, j'ay un grand panchant à les '"'^'^' ..- . i;„^„,_ i^i^_ Toute lafiiu.- Ctimoranem culpam m Collê^am im.1 te allant tomber fur fon Collègue, on en alloit rcjetter la aute "'J'J-^^^;.^^,^^^^;^^ Tit-Liv. L'armée commencï Inclinât à plier. , InUinare in fH'^am. Liv. Commencer de S ii«w. llin. Commeucei a le coiiomute, enfuir, * In fi' I N C. jHclhiari ai laudts alicujus. Tacit. Eftie fort porte à louer quelqu'un. iNCiiNARK. Bailler, fcbaiffer, s'afFoiblir. Phalrriui clociucnttam frimus iticltvavii. Huint. Tlialeieus a efté le piemicr qui a ravallé l'éloquence. Inclinât dus , 011 Itupnat fc Sol. Liv. Hortit. Le JOUI bâifle , le Soleil baifle , 0« fe va coucher. ÎNCLITUS, h, ûm. Voyez Ikclytus par un Y. INCLUDÔ, inclnduy Indin'i , 'intlfiiûm , inclUdi'rc. Cic. En- fermer, enclorre, renfermer. Jnclitdcre in carcercm , OH m ciircert. Cirer. Enfermer dans uneptifou, cniprironncr. mettre en prifon. Jncindcre fedcmi. Cuer. S'cnlcrmer chez Iby , s'y retirer. Includne Tjiam. Liv. Fermer, boucher le chemin, ou les paflagcs. INCLL'DLKE /;?;//< in fcyfhis aiireis. Cic. Enchaffer des figures dans des coupes d'or. Spicum fui Jimilem inelK/lt clypeo Phidias. Ciccr. Phidias en- chafl'a fon portrait dans un bouclier. Inciudfre Aitijnir» in dialogot. Ciccr, Faite parler quelqu'un dans un dialogue. Idincliidam or.uionimri. Ciccr. Je fcray entrer cela dans mon difcours , je l'enchafl'eray , je l'y mettray. Vtccm intliidi! dchr. Cic. La douleur l'cmpefche de parler. IncludcTC vcthavcrfii. Cic. Faire des vers. Includi in pcriculiim legis. Ciccr. Eftre compris dans la peine portée par la loy. J-aciliùs ioticoquit , fi tjuidejuid ajfumjtt , poïione at^ua frhi- dx iiicludit. Cclf. Ce qu'on a mangé fe dige're plus aile- ment , (I on ferme fon repas par un verre d'eau froide; Si l'on boit de l'eau froide à la tia du repas, la digeflion fe fera plusaifement. INCLCSIÔ, genit. inclufin"i.(. Cic. L'ailion de renfermer ; Captivité. /. Emprifonnement , enfermement, m. INCLOsOS, iacliiitt , incliisfim. (de Incliide.) Plin. Enferme, renfermé, m. enfermée , renfermée. /. Inclusvs angiijliis tcmporis. Liv. Qui a trop peu de temps. KS" Inchifa finit mihi htc mtdullis. Cic. Ces chofes font bien avant dans mon efprit. INCLYTOS, inclj'td, inclpum, Cicer. Célèbre, fameu.\,il- luflre. OT. Célèbre, fameule, illuflie. /. Recommanda- ble. OT. & /. [Cet Adjeftif fait au Superlatif /nt/J/ïyïi'mii , inclyûfiïnia , inclytlfs'tmitm. Gell. j Jnclytumdiviiiisiemplum. Liv. Un temple fort fameux pour les richefles qui y font. ïaCOACTÛS y inioâ^n y incoâ£ÎMm. Scn. Qui n'eft point con- traint ni forcé, m. qui n'eft pas contrainte ni forcée. /. INCÔCTÏLÉ , i'j. n. Plin. Un vaifléau d'airain etamé à faire cuire des viandes. ÏNCOCTÛS ,.inio^frt , inccâiïm. (de încoijuo.) Hor. Cuit de- dans , ou avec. m. cuite avec. /. 03" IncoUumgcncrufopcUushinefto. Perf. Un cocur plein d'hon- nefteté. Incocta vclltra Tyrios rnhorti. Virg. Des laines teintes en ccarlate , nu de couleur de pourpre. * iNcocTos. PUiii. Qui n'eft pas cuit. m. qui n'eft pas cuit^e. /. iNCCtNATÙS, ÎNCCÉNÂNS, ÎNCCÊNiS. Voyez. Incena- Tus_, Incenans, Incenis. INCCRPI, l'réteritde Incipio. INCŒPTÏÔ, genit. imapitônîs. f. cic. Commencement, m. Incarjtio ûmcnlmm, haud nmantium. Ttrent. C'eft un def- fein de petfonnes phitoft folles que paffionnees , 0» qu'a- mouteufes. iNCCiPTÔ, '"côcptâs , incicftâvt , incôëftâtûm , incôcptârë. Ter. Commencer. FabuUm incapint. Terent. Voilà un Roman qu'il commence. Intapmreitcr. Plaut. Se mettre en chemin. Incol-pto. Entreprfndre. Si cum illo tncscptiis hominc. Terent. Si vous entreprenez d'a- gircontreluy. lNC(i,PTÔR, genit. inccejltmi. m. Ter, Qui donne 1« com- mcuccmcut a uac chofe. I N C. zp INC(ÊPTOM , genit. indipiï. n. Cic. Ter. Entreprifc. /. ^/uirc, aifiUcre, defiftcre incccpto. Liv, Quitter une cntreptr- le , s'en déporter. INC(JI.PtCS, inio:ptâ , incoêpiiim. (de Incipio.) Ciccr. Com- _ mon ce. m. commencée. /. INCOGlTÀBlLlS, „. m. 6c /. & hoc incogitdbUë. (Adjea.) PUjit. & .i \ I J INCOGÏTÂNS , genit. incogiiântïs. omn. gen. Terent. Im- prudent, indifctet , étourdi ,inconlidéré. m. imprudente, indilcrcte, étourdie, inconfidérée. /. Qui ne fait point de réflexion , qui ne penfe point à ce qu'il fait , ni à ce qu'il dit. Incogiians id feà. Plant, j'ay fait cela fans y faire réfle- xion. Incogitaiisatijueiraprudcni. Ter. Déraifonnable & fimple. INCÔGlTANTlA, genit. nucgitanii.c. f. PUut. Etourderie, indilcretjon , inconfîderation , imprudence, /. INCOGlrATÛS, incnguâtâ , incogilatî'.m. Sen. Impréveu ,, à quoy l'on n'a pas penlc. m. impréveuc. /. Incogitatus. PUut. Etourdi, qui ne penfe à rien, qui fait toiit fans réflexion. ÏNCOGNITUS , incegni'ta , incognïîîîm. Oc. Inconnu, m. in- connue./. INCOHlBESCÔ, incohibèfcts j incohibêfcèrë. Lucr. Ne retenir pas, ne pas arrefter. INCOIBILIS, is.m.Scf. Se hoc incSïiilr. (Adjeft.) ..Jul-Gell. Qui ne peut fe joindre, ni s'unir ,inalliable. m. !k f. INCÔLA, genit. mcals. com. gen. Oc. Habitant d'un lieu, qui y demeure. IncaU vrjlri Cites Romani. Cicer. Les Citoyens Romains qui demeurent parmi vous. arbores incoU. Plin. Les arbres qui viennent dans un pa'is , ou qui y croilfent. Beftis. liantes a/junrum incolt, Cicer. Les poilToas qui vivent dans l'eau; les Ampliibies. INCOLÔ , ïncSlïs, intSlui , 'incûltïim , 'incolërë. Cicer. Ha- biter, demeurer. Eftie habitant d'un lieu, y faire fa de- meure. Cermani cjui cis Rhenum incSlunt. C/cf Les Alemans qui ha- bitent deçà le Rhin. Incolere yitam. Ter. Vivre. INCÔLÛMÏS, il. m. le f. Se hoc incoliimë (Adjcft.) Cicer. Qui cil fain & fauve , qui eft entier, w.' faine & l'auve , en- tière. /. ■ [Cet Adjeftif fait au Comparatif /ncc/r'craior. m. & f. &btc tnCûlutn'iHs. Gell.} Soriiiim bénéficia fe fe incohimem. Cnf. Qu'il devoir fa vie à là fortune , ou au fort. Mortuum ejfe incolnmi dignitate , florente fama. Tacît. D'eflrè mort au plus haut point de fa gloire, fans la voir foiiillet par aucun malheur , par aucune dil'grace. Famara tueri incolumem. iiortxt. Conferver fa réputation en- tière , OH fans tache. Incolunij argent tsï». Plaut. Un argent dont on n'a rien ofté. fNCÔLÛMlTAS, genit. incolumttatïs. f. Cic. Confervaiicn, feuteié. /. falut. m. Incoli'.mitas ac decus cadem loco fta funt. Tacit. Noftre falut fe trouve renfermé dans noflre devoir. Ir.columitatem déduis polliièii. Cnf. Promettre la vie fauve à ceux qui fe rendroient. ÎNCÔMËS, genit. ImiSmiiU. com. gen. FeJI. Qui eft feul, fans compagnie, m. feule. /. ÎNCOMlS ,_/i. m. ir i.ù- hocïmômi. Macr. Ruftique. >a. & f. INCÛMÏTATÛS , inconiitata , incùrr.it.nhm. Cic. Qui n'eft ac^ compagne de perfonne. m. qui n'eft point accompagnée, f. Virtus incomitatii externu boni'. Ovui. La vertu qui n'eft point accompagnée des biens extérieurs. ÎNCÔMITÏÔ , ïncomittâs , îaco'nrtïâvi , incomittâtHm , 'încomt~ tiare. Plaut. Faire un grand affront à quelqu'un & tel qu'il mejite qu'on appelle en juftice celuy qui le fait. ÎNCÔMMËNDAtOS , incommcndâià , tncommenddtûm. Ovid. Po[nt recommandable ni conlidérable. m. & f. ÎNCÔMMÙDÀllÔ, genit. incommodatïonu. i, Cicer. Mal, dommage, des- avantage, m. ^ I N C. LcÔMMÔDG , ÎNCÔMMÔDÏÛS , ÎNCÔMMÔDISSÏME (Admbes ) rK.r. Mal à propos, hors de temps, acontie- j"X.,. PUxt. N eftre point incommode a ceu.t avec qui l'on mange. INCOMMODITAS tcr„;'cr„. Liv. Contie-temps. «. temps mal- propre 8c incommode, m. . oj-,-_ ÎNCÔiMMÔDÔ, imcmr^odris , hnommodivi y incommodAUim , iy,commSdarc .xUcm. Cic. Incommoder quelqu un . luy nuire . ]uy faire, okIuv donner delà peme. ^ ,. uTTer.nt. Plûtoft pour me faite delà peine, que pour fai- re plaifir à mon fils. . ... ÏNCÔMMODÙM, genit. infcmmoài. n. Ce. ^Incomnwdite. /. Ennuy, chagrin, m. peine qu'on caufe a quelqu un. ;. M:dla rencm"c)rc„mvcnh:nt mc,mmt,d.t. Çiur La vieiUeffe a bien des incomraoditez , eft fujette à bien des maux. J,c,^mcd.t a,q„e .«jHr.As viri ferre <,mnes. Terer,t. inOlirer tous les chagrins ik les injures d'un mary , effiiyerfa mau- vaife humeur. . „„.. Commoveri te incomn,od'> vaUtudiuis v.oh. Oc. Jeneveuxpas ciucvoftremauvaifefantcf vous chagrine. _ ^ Ferre ,n>oc wor^lfrihUe. A(l- jea. PU«. Incomparable, m. & /. Qui n'a point fou pa- reil. «. qui n'a point fà pareille. /. iNCÔMItRTÛS, incomperrà, jnctmferf.tm: Liv. tiue I On ne fcait pas bien , dont ou n'eft pas bien afsure. ÎNCÔMPoSITE. (Adverbe.) Liv. Eu dcfordre, fans ordre., fans garder d'ordre ni de rang. ^ _ „-v.Vi^- ÎNCÔMrÔSÏTÛS , imomfo>t'.i, i^compasnnm. Virg. uere^ie. «7. déréglée./. Sans jufteire, où il n'y a aucune cadence eardée, (parlant delà daiife.) . I«compositIs. L.v. Q.ui marche en defordre , qui ne garde ni ordre ni rang , (parlant d'une armce défaite.) ÎNCoMPosiTus mcr.hus. &-i>J. Dérégie dans les mœurs. ■ ir,ccmpof,ra cr^iio. £i?""- '^" dUcours mal compofe , mal ajufté , mal en ordre. „ ,. , r ■ Velr»s «.« pede incompofno currtmt. Hor. Des Vers mal fais. INCÔMrRËHËNSÎBILÏS, •>■ m.icf. & hoc incnmpreheusd,- U. AdjeÊl. Celf. Incomprehenûble. «>.&/. Qu'on ne peut comprendre. ., ., , r ÎNCOMPnrruNSiBiiis .« difputando. Pl.n. Qii on ne peut fui- prendredansladifpute. ,_ _ .. tN'^ÔMrRÉHHNSÛS, inccmprehcns^, inc!i'^prehcns.im. Cicer. l^icompréhenlible. m. & /. Inconnu, non compris. »». in- connue , non comprife. /. .r i • n • i ÏNCÔMTÛS, incSmià, imomuim. Horat. Mal-a/utte , mal- propre.»;, malajufléc, mal- propre. /. Xr.cornta oratio. Oc. Un difcours mal poli. „ . ,, _ JNCÔNCESSOS, tncor,cc,T^, i,uoncefsnm. Sl!S">t. Qai n a pas efté accordé , qui a eftéiefufe. «. qui n'a pas efte accordée , qui a efié refufée. /. , ,. ... .... înr.Ncrssus. Vir^. Defeiidu , UlJcue. w. «efcoflu* , un- «ite. f. I N c. ÎNCÔNCHLÏÂTÎ-. ( Adverbe. ) Flaut. D'une manière cho- quante , oftenfante, capable de faire un ennemi. ÏNCÔNCÏLlÔ , incoticilihs t inconcilï av't , inconcil'iautm , in-* coiicili.lrc. PUut. Choquer, offenfer tellement une perfon- ne qu'on s'en faffe un ennemi , s'attirer quelqu'un pour en- nemi par des manières oftenfantes. ÏNCÔNCINNITAS, genit. inconcnniiâtîs.i. Siiet. Défaut de jufleflé, depolitcfle, d'agrément, m. ÎNCÔNCÏNNÏTËR. (Adverbe.) ^ul-Cdl. Sans juftefle , fan» grâce, fanspolitefle. INCÔNCÎNNOS, inconc'mnli , incencTniiiim. Cic. Har. Malpo- li; qui n'a nulle grâce, nulle juftelTe. m. malpolie./. Ru- de, m. Se /. GrolIier.OT. gtottlére. /. INCONCUSSOS, incancujfci , inconcufsiim. Sen. Inébranlable, ferme, m. Si f. INCÔNDITË. (Adverbe.) Cic. Confufément d'une manière confufc, fans garder d'ordre. ÏNCÔNDITÙS , iiicondïin, incondïtKm. Liv. (Proprement, Qui n'eft point aflaifonné.) Et dans le fens figuré , Mal or- donné, malpoli, mal fait, mal compofe. m. mal ordon- née , malpolie, mal faite, mal compofée. /. Qui eft fans politeffe. ... . . Non t.imen pigebit vel incondita ac ruât voce Tnemortam pri9~ ris fervitutis ac teflimonium prtfintiiim honorum compofiiiJTe. Tacit. Il ne fera pas pourtant dés-agréable de tepafTet le - temps de noftre fervrtude Je de plaindre nos malheurs quoi- que d'une voix rude ScgrofiTiére, pourfentir mieux noftrc félicité piéfente , par la compataifon de noftre infortune paiTée. , Incondilti iltnditia. Plin. Des careUesgrolIieres. Orator inconditus. Cicer. Un Orateur gtolîier dans fes exptef- fions. Qui s'exprime fanspolitefle, fans grâce. ,.^r>'->.»»-«.^>/. Incondïtus. Confus, mal ordonné, w. confufe, mal ordon- née. /. r r i Incor,d,t,i turba. hominum. Liv. Une troupe confufe de pei- fonnes. , ,, , Inconditi milites. Liv. Des foldats en defordre , qui ne gar- dent point de rang. Incondïtus. Liv. Qui n'eft point enterre. Tncondita. corpora. Liv. Des corps qui ne font point entctrez. INCÔNFËSSOS, inconfëjfa, ihconpfsnm. Ovii. Qui n'a pas avoué , 0» coufeffé une chofe. INCÔNFÛSOS, à, r,m. Claiid. Qui n'eft point confus, m. qui n'eft point confufe. /. , ÎNCONGËLABlLÏS, st. m. Se f. Se hoc mcongelabslr. (Ad- jeft.) Ovid. Qui ne peut fe geler , o« glacer , (en parlant de l'Océan , à caufe que les eaux de la mer fonr dans un pei- pétuel mouvement, & qu'elles font trop profondes.) INCÔNGRÙENS , genit. i„co„grMni/s. omn. gen. Plsu. QUI ne convient pas, qui n'eft pas convenable, w. & /. ÎNCÔNNIVËNS , genit. incoiiiinenin. omn. gen. .Aul-hell. Sans fermer les yeux ; fans dormit; qui ne cligne pomt les yeux. . ,■ ■ , ÎNCÔNNIVÛS, â,«>n. .^puh Qui ne digne pomt les yeux. ÏNCÔNSClOS, incnfii, inconfifim. Liv. Q.ui ne fçait rien du ilcllcin d'autriiy. , !NCÔNS£QU£NS, genit. incmfeqttënt:!. omu. gea. comme I„co„[,quc,u iocnc^fcon-Ted. Façon de parler qui ne s'ac- corde pas avec ce qu'on vient dédite. INCÔMStOyENTlA, genit. inLon!iur:t. Défaut de fuite, dans une allégorie, lois qu'on la commence & qu'on la finit par des chofes qui n^ont ni liute ni rapport en- rNCÔNSlDËRÂNS, «nrii.omn.gen. Cic. Voyez Inconside- RATLS. luconûdété. . _ ÎNCÔNSÏDËR.^NTiÂ, genit. inco,iJ!dernni,.,:.f. Ctcer. mj""- fidétation, imprudence./ Manque de coufidetaiion& de circonfpeaion. Défaut de téfle.\ion. m. _ ^ ÎNCONSIDHRATË. (Adveibe.) O'.tr. Inconfiderement , inv- piudemment, faus aucime confideration m réflexion. ÎNCÔNSIDËRATÙS, ,„co!,/ldern,r. , hiconjlderati.ri. Cic In- confideré , imprudent , étourdi, m. inconCderee , impm- dente, étourdie./. _,.,-..„ „, j. <■ j^ [ Cet Adjeaif fait au Compatatif Inconuderattor. m. & t. ir^ ^^. )a/nl& I N C. htc Inconjîderâlïiii. Plus inconfideré. Et au Superlatif /«cï»- sTdcrÂnfu'mÛ!, inconfidirâiï['sîl»à , iilctttjîdcrallfsïimm. Cic. Ties incoujjderé. ] INCÔNSÔLÂBiLÎS, i't.m.tif. il hoc hconfolâiiU. (Adieft.) Ovid. Inconlulable. m. & /. Qui n'eft point capable de 'conrohiiiou , qu'on ne peut confoler. iNCÔNSPiCLJUS, incunfpiiuà, inctinfpiciiim. Fhr. Qui n'eft point iiluftre ni remarquable, m. & /. Qui n'a point eu d'edar. iNCÔNSTÂNS.genit. iinonflintit. omn.gen. CUcr. Inconf- tant, le»cr, volage, m. inconftante , légère, volage. /. Qiii n'eit point ferme. Ciim II J'rtgi.Ui fanr & inctnjlitntei rccitujfet littras Lrpidi. Cic. Ayant Icu les lettres de LcpiJus pleines de froideiu & d'inconftancc. [ Ou dit au Comparatif Incônfiiniior. m. & {. ér hoc ïncinjlan- t/i«. Cn- -Plus inconftant. ] ÏNCÔNSTANTËR.. (Adverbe ) Oc. Légèrement, àlavolce. IncDHft^niijfimi diHa. Cic. Des chofes dites avec peud'aflu- rance , & d'une manière très- incertaine. Membraincatijlantey /aiianUii faneur. Lncr. Il fatigue fes mem- bres en les agitant tantoft d'uncoftc & tantoft d'un iutre, leur donnant des mouvements fort irreguliers. INCÔNSTÀNTlA, genit. immifianti^ë.f. Cicir. Inconftancc , inégalité , légèreté d'efprit. /. t^ma incanftanuji pcrti/iiejcenda, Cic. Il faut appréhender de pafler pour inconftant. Inconstantiam raftiCnrit diverfras auHâram facit. Plin. La diverfité des Auteurs fait qu'on n'en ff ait pas bien au vray lamefiire. rNCÔNSUËTÛS, incônfuït'i ,itic'infHêliim. Sil-ltal. avecle Da- tif. Qiii n'eft pas accouftumé à unechofe. »>. qui n'eft pas accouftumee. /. iNCONSuKTt'S. Vitr. Qui n'eft pas ordinaire, m. &c f. INCÔNSULTË, & INCONSULTIUS. (Adverbes.) Cic C^f. Inconlîdérément , imprudemment , fans prendre avis ni cojifeil. lacoiifuttiiit pTociJftmnt. Ctf. Us s'eftoicat avancez inconfi- détément. INCÔNSULTÔ. (Adverbe.) ^u£l. ad Hiren. Sans prendre confeil. Inconlîdérément. INCÔNSOLTOS, inconifUtà, inconmitHm. Cic Incoufidéré , imprudent, étourdi, qui fait tout fani demander coufei-1. m. iuconlidétee , imprudente , étourdie. /. Jnconful'tura canfilium. Pl.tut. Un defl'ein imprudent, pris à la volée. * Ceriamcn. Liv. Combat donné faits avoir pris confeil. Inconsultus. f^iirr. Qii'on n'a pas confulté , à qui on n'a pas demandé confeil. Inconsuitus. r/?_f. Qu'on n'a point confeillé, à qui on n'a pas donné confeil. » ÎNCÔNSOLtCS , genit. tncunudiin. m. Mcomconfultu. Plaut. Sans mon confeil , fans m' avoir con- fulté, fans avoir pris mon avis , amo.iinfcen, INCONSUMTOS, iiuonmmta, tnconsnm!:irn. Ouid. Qtli n'a po[nt efté confnmé. tn. qui n'a point efte confumée. /. INCONTAMINÀTÙS , incontumtnâtâ , lucoatamiMaium. Liv, Qui n'eft nullement fouillé. OT. qui n'eft point fouillée. /. ÏNCONTENTÛS, tnconièaik, incontimiim. Cic. Qui n'eft pas tcn^du. m. qui n'eft pas tendue, /. iNCONT'lNhNS , genit. inron/infnfû. omn. gen. (avec le Gé- nitif) f /-•»'. Hor. Incontinent, débotié dans les voluptez , qui ne fe peut retenir ni modérer, m. incontinente , débor- dée dans les voluptés. /. tlihil '(t lam ■v:olmum & iticotinnens fui. Sen. Il n'y a rien de fi violent &quifçachc û peu ft modérer, quifoitfipeu maiftrc de fes paillons. INCÔNTlNbNTËa. (Adverbe.) C/«r. Sans retenue, fans modération. INCÔNTINËNTIA, genit. incontinentïx. f. Cic. Incontinen- ce , intempérance. /. Incontin! STIA urinn. Plin. Impuiffance de retenir fon urine , ou fon eau. ÏNCONTKÔVËR.S0S > iici>ntrfncr(ti , imsmrtTÛrnim.. Ciotr, I N C. 31 t Qiii n'eft point controverfé , 0« difputé. m. qui n'eft point controverfce , o.-idifputée. /. INCÔNVl-Nil-NS, genit. iiuonvenirntii. omn.gen.Ki7r. Qui _ nes':iccordepas, »k qui ne fe rapporte pas. INCOÇiy<5, înci'ijiiÏ! , Tncô.\: ,lnc'oil::m ,tncSijKé'ré', aijui , cum nqu.t. Phn. Faire cuire dans l'eau. R^idiir, iiuo^ucre odorato ISaccho. Virg. Faire cuirc'les raci- nes dans du vin parfumé. InLocjKi foie. l'Un, tftre Cuit au Soleil. Jw^A'i'^fx^''"' °°'"' argenteraufeu, étsmer des vafcs. JiNCUKUIO, a,, arc. Plaur. Peifuader, mettre d,ins l'cf- prit. ÏNCÔRFÔRÂLÏS, /,. m.Sif.&c hoc ineorforâli. ( Adjeft. ) ^m. Ovid. Qui n'a point efte corrigé, w. qui n'a point efté corrigée./, (parlant d'un ouvrage d'efptit.) I.MCôRROpth. ( Adverbe.; ciccr. Avec intégrité , fans fe laiûer corrompre. * INCÔRRUPTIÙS. (Comparatif Adverbe.) Cic. Plus Cn- ceremeiit , avec plus d'intégrité. 'NCORRUPTÛS, incorriiptk , inconûpuim. Plin. Incorrupti- ble, m. 6c/. qui n'eft point fujet à fe corrompre ; ni à fc gafter. œ. qui n'eft point fujette à fegaftet./. (Parlant des choies.) [ Cet Adjeftif fait au Comparatif IncirrnpiïSr. m. eî?- f & hoc 'incorruptSUs. Col. Et au Superlatif /HtSrrK/iîï/jfmii , inctrriip- ufsrTnk, incorrnptïfsimHM, IJor.} Incorruptus. Cic. Qiii n'eft point coirompu ni gafté. ra point corrompue ni gaftee./. (parlant du fang.) Qiii ne s'eft point laifle corrompre par le vice , (parlant de l'elpiit.) Incorruptus. Cicer. Horat. Incorruptible, intégre, qu'on ne peut corrompre par argent , ou autrement ; irreptochabre. m. Si f. INCRËATOS, k, Hm. LaSant. IrKrér. m. incréée./. Qui n'a pas efté créé. ÎNCRtBRESCÔ , incrihrcf:ït, incrUrïïi , mriirffiHrë. Plin. Cef. Devenir plus fréquent, m. devenir pîus fréqTjcnte. /. s'augmenter , croiftre de plus en plus. ..Aujlcr incrcbruii. Cdf. Le vent du midy vint à s'augmenter , a fouffler plus fort ; devint plus violent. Incrcbrui! oratorum iiamerus. Cicer. Le nombre des Orateur» s'eft augmenté. Increhrefcit fcmi , rumor. Liv. Le bruit croift > 0« s'augmen- te de plus en plus. Btlli fttmit iiicrchrefcrbat. Liv. Le bruit de la guerre fc lép-an- doit, 0« fc confirmoir de plus en plus , on parlait de plus en plus de la guerre. Rei mcrebrmt proverhio. Liv. La chofc eft paflee en proverbe. llltriim ferr/19 & doârina incrcbritir. Cicer. Leur difcours Se leur fcience eft en vogue , fait du bruit dans le monue , cft devenue à la mode. ÏNCRHDlBÏLiS, n.m.kf. & /,or incrUïhi'lf. (Adjefl;.) Cic Incroyable, m. & /. Qui n'eft pas croyable , qui eft au de- là de toute créance. ÎNCRHDIBILÏTËR. (Adverbe.) Cicor. Incroyablement, au delà de toute créance. S.ybiti s^o incredibiliur delcéUr. Cicer. On ne peut dire com- bien je me plais à cela. ■ INCREDOlITAS, genit. increduliiiiïn. f. M-art. J-urife. In- crédulité. /. ÏNCRUDOlOS, incrldiilk, incr^dûlnm, Hor. IncrédOTe. m. jc /. qui ne veut pas croire quelque chofe. XHCKi.M.ASV'OS itncrèmatiit.inirèmkjHm. Ptor, Biûlé. w brû- lée. /. [ La prépofTtion/n n'eft point uégativcdans ce mot. ] INCRhMtNTUM , genit. incnmcnn. n. Cic. Acctoiflement, \ m. augmentation./, redoublement comme de fièvre, m. jlNCRJËÏITÔj increpit.u, increpïiâsvi-, iiterefïtitiiM , i/icr/pf- 31 I N C. arc. C4. Reprendre , blafmer quelqu'un, le taufer. le J^g,r,t;,,>.../>r.«. V.r,. SV.cuf.ntfurcequerefté V^M^X'¥<^, ir'crh'tnm.U.. Réprimandé , re- pris "réprlnlan/ce , reprift. /. à quion afa.t unerepr.- ÎNCRËP5, -,n»ff^>, .-«.r^/»" , incrifnnm, incùfirL Cicer. T,t-I iv Fairebruit, mener du bruit. PnLll^,L...^c«rf. ..cnpuèr. arr.a. L.v. Du premier choc on entendit le bruit des armes. . ,'„„Tnth X«^^'^r^:;r c/^^l'f 'Sandre, réprimander, tan.r niiclqu'un , le blafmer d'une choie. . jSta.r»r /,.. .» .:.-.. S.«»A Onlerepreno.t de cescho- les, on le blafmoit décela. . . -::?::: ^;^^:;r'^^r^srvci.u.u„ d'à. varice, l'en acculer. _ lNCRFPAREfc.t.r.«m.r/of.f. Exciter les vents. cioitlre , rJ"L""";»r.r. P/.»-7«". L^ maladie s'etoit augmentée. INCRFSCIT ««J^na. L,... L'audace s'augmente, ctoilt. ÏNCRtVl, Prétérit d'iNCiRNo & d Incrfsco. ouin'eft TNICB.ÛENTATÛS, incr»c»l,r,mc„us incuh.^re Eftre couchs fur dc la paille. l.cu:!r. feu!, ou ova, ouo.u,Colu^. V.n.PU,,. Couver. (Comme font les poules & les oifeaux.) ^à li rendre maiftre de l'argent d'autruy ; s'en vouloir em- parer " Th4.uris puhlui,. Liv. S'emparer du t.efor public. *>.{ Comme s'il avoir déjà prouve queceluy-la eft le pof- fcficur, quicnaculajouiflance. , r r j i, T. n«.v\,c-,i.r .,r...V.î. La nuit couvre lafurfacede la teric- il fait une nuit oblcuteSc fort noue. ^^ IZ^dolor,. O.U. son cfprit eft touiours occupe de 'douleur; la douleur s'eft emparée de fonefpnr. ÎNCOBÛS. J.m.Su,i»«. incube, c« Cochemar. «. Mal qui nous opprefle pendant le fommeil. „„ f„„r IKCOLCAtOS, ,;irK/r^tA, ,>.«,/«(«;». P/.". Mis, m four- ré dedans, w. mife, ««fourres dedans. /. .i«« wm.xMoÇ, mo'f'b», inc: male,.olo,um laur„, noflra. Cic. Noflie triom- phe elt expole a \i ccafure des envieux. :ticque Gra,„mat„am ccr^p,„crc a^g:-ff.' fumu, , fcd cum in nr- imtr» mcxrrtict, intaurnam ininj:rc noluimus. Cic. Nous 33 n'avons pas entrepris de eompofer une Grammaire, mali Jorlqu elle eft venue en Ion rang , nous n'avons pas cru n'en devoir rien dire, t iNcuRRiRE. Tomber, venir, écheoir, arriver. !!:'J"^" ^T"' '" ''""' ""■""•'■' . '"■A". Cic. Je ne fcav pat quel lour doit arriver voftre fièvre quarte s »« quiljoui vous doit prendre voftie accès. Incurrum c,u^dam fubcfiva umpora, ^ux ego pcrire non ùxticr. ,'uri, """^,1"^''''"' entre temps, ««quelque temps de perdre ' "" ''"'^'l"" '"^"" dérobées , que je ne laifli point .^^rcs cjui in publicum Campanum incarrcbant , pecunii puili- o. cocr^it Cic. Il acheta des deniers publics les terres qui îJnr„^'^îiV,c' ''"" '" '"'" •'^ '^ Campanie. N§0r%^7"^' V.r- ,'-'"• Ou l'on a fait des courfes. INrrm «rt '"^"^ (Adverb.) Non. En d.Iigence.promptemcnt. INCURSÏÔ, genit. incr/iinis. f. Ccer.rxr liicurlion . cour- le qii on fait fur les terres 8c dans le païs ennemi. /. Incurfio miliirm m a^ro, hcftium. Ciccr. IncuiCoa des foldat» dans les terres ennemies. illrria^""-'"""- '-''"• ^''"^ "^" courfes. t^URSITO , incursitâs , incunitavl , incunitiiUm , incurit- lare.ben. Heurter fouvent Contre. INCURSÔ, incùrMs, incr,r,i^l,„,cûr,â:!im, incirsirè. Cicer. Courir (us , fe jetter avec impe'tuoliié fur. ^c fxpe vagi curru, , exterritl fine reilonbu, ,qui , ut quen,- que formido tulerat tranfverfo, aut obvies ,nc,.rf,bant. Tac. M bien que laplufpart des chariots erroient ça J: là vaga- bonds, (ans guide ni condufteur, & donnoieut a travers les premiers qu'ils renconttoient. Pugni, & calcitus allquem iinurfare. Plaît. Attaquer quel- qu un a coups de poings & de pieds , fe jetter fur luy à coups depoings& de pieds. ' "^ INCURSARE in fortuna, omnium. .y)„a. ad Heren. S'emparer du bien de tout le monde, piller partout. Incursabit m te dolor meus. Cicer. Vous en ferez auffi affli-re' '"• P''"' "» *"»"« plier- bander. ' ' INCURVUS, ina:rvi, incfrv.'im Ter. Courbe. ».. courhe'e./. ^rijhlele, longs elfe vils pcnit incarvoi hunutt,. Plin. Arilio- te dit que ceux qui ont le dos voûté , vivent long temps INCUS, genit. incudis.f. Cic. Enclume, f. ' »â- Inc-.u, leddcre virfus. lUrai. Refaire des Vers , les corri- ger, comme qui diroir, les remettre lous l'enclume pour lesjeforger. ' INCÛSATïO , genit. incxCatronh.!. Cicer. Accufation , répié- henlion, plai.ne que l'on fait de quelqu'un, le bialme qi._on^ luy donne. ÎNCUSO, mcHii,,, incHjâvl , incTisi'rtm, incii'a-è. alijuem Cic.Tcr.Caf. Accufer , blafmer, fe plaindre de quelqu'un' 7,1m dudiirp hic te akfentcmincuramui.Tir. 11 y aloilg lemos que tout le monde vous accufeicy. ° . ^ Fcrwè eadem omnia, quic tu:e dndltrn corim me incu''averis Ter. Il m'a repréfenté à peu près les mcfines choies donc vous vous plaigniez tantoft à moy. Incufabo te frobri. Fiant. Je t'accuferay d'infamie. Incufat priora Trait. Il condamne le pâlie. ÎNCUSSOS, », .,»,. (de Iniutio.) l'iin. Frappé, m. fispnée _ /• Çi!"„a receu quelqiK coup violent. il^'- ÎNCUiSÙS , genit. inckfiiis. m. Comme, Inciijfus armorum. Taiit. Le choc des armes Tom. U. L j^. 34 INC. I N D. ÏnÇOSTODItOS , iricufloUita, incttJloSiiHm. Mart. Qui n'eft point g.iïde. m. point gdid«. /. , • , n iNcusTouiTus. Tncii. Qui n'cfl; point obferve , ou Qui n elt pomt fut les gardes. INCUSOS, incu:à, mcmTim. Comme Jncr-ju! Upii. Vir^. Une pierre taillée & piquée avcc Un mat- te.iu , (comme une meule de moulin , eu de la gtefferic , ou pierres de grez.) ÎNCÙTÏÛ, hiutiis, incHfi'i, incrtfmm , incutérc. Liv. Suint- Frapper , faire entrer , jetcer avec impétuoCté. Jmuure prd:ra iirrx. alunit. Frapper la terre du pied; frap- per du pied contre la terre. * Scii>ionem in cafiit alicujiis, Liv. Frapper quelqu'un fur la telle d'unbalion, luy don- ner un coup de ballon lur la tefle. * Colàflvjm.Juv. Donner unfoufflet. * fol, Lent limvii. Plin. Frapper, heuiter à li porte, gratter à la porte. iHcuTtRt alicui tirnorcm. Liv. Donner de la terreur, de la crainte à quelqu'un , luy faire peur , l'intimider. * Rsli- giontm. Liu. Luy donner du fcrupule. ''■ Nt^^onum. Horat. Luy faire des affaires, luy en donner. * Morium.PUut. Rendre quelqu'un malade , le faire malade. iNCuTtRE i/im vsntii. l'ir.lS, ïs.m.&cf. & hoc ïndecSri'. Adieft. Virg. ou INDECORCS, indecoLi, tndccorum, Cic. Indécent', raefleanf. m. indécente, meifeante. /. Kec fumiii jdeo rt^.io tndccorii. Virg. Nous ne fommes pas tout-à-fa't indignes d'un Royaume. ÏNDtFATlGABILIS, i,. m. 6i f. ic hocindtfatigihUc. Ad- jcd. Sfw. Infatigable, m. & /. Qui ne fe laflé point. INDHFENSÙS, indifinfn , indif:i:,:.m. Liv. Qui ne s'eft point défendu, m. qui ne s'eft point défendue. /. fans fe dé- fendre. Indefensus. Plin. Qiii n'a nulle defcnfe. INDËFÊSSE. (Adverbe.) Sj.wt. Infatigablement , fans fa iaflér. ÎNDËFËSSOS, indefijTi , indepfikm. Oi,;;7.ïf indêftûm. (pànicipid'lndipijlor.) Liv. Qui a obtenu. iNPtSÉMÛS, indèsêrl», indiiîrtûm; Ovid. Qii'ou n'a point quu- I N D. fluîtté , tu absndonué. m. qu'on n'ii point quittée , 'tu ab«n- donnce. /. ÎNDÊSËS, gcnit. indisUi'!. omii. gen. ^ui-CcU. Qui n'eu point oifif. m. qui n'eft point oifivc. /. INDÉSÏNÉNTËR. ( Advcibe. ) t'irr. Inceffamment , fans celle , continuellement , fans difcontiuuation , fans intcc- miflion. INDETÔNSÛS, indctênf», indetiniâm. Ovid. Qai n'eft point tondu, m. point tondue. /. INDHVÏTATÛS, itidtviiiti, hJivitâtSm. Ovid. Qu'on n'a point évite. M. qu'on n'a point évitée. /. INDEX, genit. îndhîi.m. Cic. Q^ui découvre & montte quel- que chofe. Dénonciateur d'un crime, m. foit qu'on en foit complice ou non. Index, f. lUUr-Mtx. Indice, m. Marque. /. Signe qui dé- couvre une chofc. m. Index hbri. m. Cic. La table d'un Livre , qui nous montre ce que le Livre contient. Catalogue, dénombrement, m. Lifte./. Index diju-iis. Hor, Le doigt d'après le pouce , dont nous nous ferrons à monttet les cliofcs. Index, m. Vitr. Pierre de touclie. /. Qiii nous découvre la bonté de l'or & de l'argent. Index, m. Liv. Siiet. Titre.?». Infcription , addtertc. /. INDIA , genit. Indix. f. Plin. L'Inde , ob les Indes Orientales , Grand pays de l' Afie , arrofe par l'Inde fleuve. [ Les Indes Occidentales , ««l'Amérique, V. America.] INDÏCÀTIÔ, genit. induitiHnii. f. Plant. Le prix, le taux que les Marchands mettent àleursmarchandifes, ce qu'ils les veulent vendre. T»i« rji mcr\ , tun cfl indicatio. Plaut. La marcliandife eft à TOUS, c'cft à vous a y mettre le prix , ou à dire ce que vous la voulez vendre. Mellis inditmio. Plin. Le prix qu'on veut vendre le miel. INDÏCÂTURÂ, genit. indicMmS.f. Plin. La mcfme lignifi- cation. Dilarum indicatâr/t. Plin. Le prix dont on convient avec les Médecins pour guérir quelque douleur , tu quelque autre mal. INDICÀTiVOS , genit. indicatîvî. m. (On fous-entend Mt- dui.) Prth. Le mode indicatif, o» l'Indicatif. (Terme de Graniraaire, dans les verbes.) INDlCATÛS , indicÀlk, indicâtiif». (de Indi'co , âi.) Cic. In- diqué, révélé, découvert, ra. indiquée, révélée, décou- verte. /. îndicatus. Plin. Prifé, rais à prix. w. prifée, mifeàprix./. Appiej:ié. m. appréciée. /. INDÏCIUM , genit. mdtcn. n. Cic. Indice, m. Marque, enfei- gne. /. Signe. M. pour faite connoiflre quelque chofe. ^luaU ingenium baberci, indicio fuit oraCtt. Ter. J'ay COnnu par voftre difcours quel cftoit voftré efprit. Indicium. Tirent. Révélation, ou la découverte d'une clio- fe./. ^nus indicium id fccit inihi. Ter. Je l'ay fceu de cette vieille. Indicit de Ce ipfe erit , t/os eritit judicej. Ter. II eftréfblude fe rendre dénonciateur contre luy-mcfme , & de vous pren- dre pour fes Juges. £x in'dicio nihil pcriculi. Terent. Il n'y a point de danger de le dire. ■ Per indicium enuntiata res. Cxf. La chofc fut divulguée par quelqu'un. Jndici»m. Vlp. La récompenfe qu'on donne au Dénonciateur, tu à celuy qui a découvert une chofe. Indicium. Vitr. * Poft^uarn tndiciKm efi faHat». Vitr. Lors qu'on a éprouvé l'or pat la pieire de touche , on fur la pier- re de touche. INDICÔ, induit, indîcxvî, indïcitûm, indicirë. Cic. Indi- quer, découvrir , révéler, déclarer , faire fçavoir quel- que chofc , la déceler. Ind:cme confias fcelerii. Cic. Déclarer , tu dénoncer les com- plices d'un crime. Jndiicre alujuid. tic. Indiquer une chofe, la faire connoif- tre, en donner quelque marque. Sndicire prrtiurn rei. Ciccr, Dire, dcclirct kprix d'une clio- fe, y meitie le pcix. IND. 3f Iitdica , ftc firelium minime daiiirui cui fis.VUut. Dites moT le prix le plus jufte , tu le dernier mot. P.ora m verba cenfer cui datur , t.jnli indien... Hâte tiii centtim rninis. Plaut. Dites en un mot ccque vous II vou- TMn- ^5"°'^--- Vous l'aurez pour cent pilloles. INDICO, mdicU, indixl , lndili::m ,liidicirê. Cic. Dénoncer, déclarer, publier, faire fçavoir, ordonner. Bellun^ indicere. ctcer. Déclarer la guerre. ♦ Supplicationem. rgcfi:im. OW. Confus, mal ran- gé, r--. coufMle, mal rangée. /. Qui eft fans ordre. INDIGÏTAMÉNtA, «'Sw. n.phu. F./?. Livres des Pontifes Pavens, otielioknt écrits les noms des taux Dieux. " [ C'étoiei-.t des Livres, où l'on apprenoit quels noms il lai- loit donner aux Dieux, en les invoquant, "-f, /'"'='=""" Glodes :" lr,Uiuam,uta , Md.:T«i M«^. L Abreviateur de rell«< IVxplique ,nc«>iu.r„enta , parce que '" '".""ÎL*: lions des Dieux par de certains noms, leflemblent a des encliantemens, L. C-1 . . , ■ *riNDÎ'j!TO, <./, âx-î, Smm, «r/r". Ancien mot qui ligni- fie, ,„voqH.<.r p»run riruin mm. Feftus ou ion Abicvia- teùr: Inli.t.wo ,,m?rec.,n:,. LesGlof.es: ioJy.to , ^e'«- .T;Ji^c.»..'Mactobe Satura Lib. L C. 17. V.rg.msVcjl^- l,, ,u ,nd,tilant: ^Pollo Medut , ..4ftlh Pw^'i. Ce mot eft compofe de la piepolîtion IN Se de DIGITO , qui li- gnifioit »..•:. r.r ci» d.„. Les Gloflcs: Div'"^ ''^""'.ip.Tn ?«. En nommant par le nom propre c'eft comme lil on mcntroit au doit. L'E.ymolog.c de lV/.„;, qui le d. rive à'mdi' Se de ar« , cft forcée Voi. Ion ttymol. L. C. ) INDÎGNÀBONDOS , i„d,i„M,nd , indiin*buni:mr„. Cccr. Indigne. «>.&/. qm neméritepas. , [ Cet Adjcftif fait au Comparatif I.dirmèr. m.i^f. S>. hcc tn- cr,im-i,. rlus indigne. El au Superlitif /"^fi^"'/.'.''..-; , ,„d,g- „ï/);«^, .W/^e'.'/""»"""-^"^- Ties indigne.] I«Dic«us. l'.r;. Honteux, infâme, dm, cruel, w. homeufc , infâme , due , cjucUe. /. I N D. iNDiGNiis. Enn. Grand, haut, élevé, m. grande, haute, éle- vée, f. INDIGÙS, indiga , ind'igûm. Virg. Qui a befoin , indigent. m, indigente. /. Ofi, hauU iiidïga iiofln. Virg. Qui n'a quc faire de noftre fe- cours , qui n'en a pas befoin. • Nihil iiidjgus e„f,!. Sil-lr^l. N'ayant que faire d'épée. ÎNDlLÏGENS , genit. in,ii/i;?nM t. omn. gen. Terrer. Quin'eft point diligent , ««régulier, négligent, mal-loigueux. m. qui n'eft point diligente, ««régulière; négligente, mal- foigneufe. /. /ndiitgtni iMcias. Plin. Un jardin négligé, qu'on n'a point foin de cultiver. Nimiùm indiligeni. Ter. Trop négligent. [ Cet Adjeftif fair an Comparatif ImiiligcntïSr. m. 8c/. 8cfc«c indiltitntnn. l'Un. l'Ius négligent.] ÎNDlLlGËNTËa, ti INDiLiGbNTïOs. (Adverbes.) r«rMf. Cif. Négligemment , nonchalamment. Indiligcnrtr h'ic eram. PUut. je ne me faifois \cf que joiier, je ne m'amufois icy qu'à badiner. INDiLlGÉNTlA , genit. ,nd,iigiiit,l: f. Cic. Négligence , iion- dialance. /. Vir, indilixertui. Tacit. La négligence , l'inapplication a con- noiftreia vérité. INDU'ÎSCÔ, riJififci's, indipif,rrë. Plant. OU ÏNDirISCÔa, ind:i-ifcfns, IndïpiUs litm , 't n dî ft f c'i. Liv. Ac- quérir, gagner, obtenir. MiiUiim in ciigiianda dolarem indififcor. PUut. J'augmente bien ma douleur cny penfant, eny refléchiflant. ÎNDIRËCTOS , indiriiïd, inditêaiim. <îiu,nt. Déréglé, qui n'cll pas réçlé. m. déréglée , qui n'eft pas réglée. /. INDlSCaËTL'S, indifrl à, ind:fcrci:,,n. Ijr. Qiii n'eft point feparenidiïife. m. qui n'eft point fepaiee ni divifee. /. JmUU ifta ai^uc tndifcrrta ft^nt. Quint. Ces cholcs lont join- tes îc ne fe peuvent feparer , on font infeparables. §ltiid,im indifcrctis feu nomirtitui uliinlur. CciP Qlielques-un« confondent ces mots 6c les mettent indiûeremment l'un pour l'autre. iHDlbCRtT* fimititudinis im.tgina , ou Imagina indifcreta fpe- cie. PUn. Des images , 0» des porrraits qui font li iembla- bles qu'on ne jçauroir les diftinguer l'un de l'autre. INDISCRIMINATIM. (Advcibe.) K.ir. Indifféremment, fans faite aucune différence. INDlSÊRTË. ( Adveibe. ) Cicir. Sans éloquence, fans poU- tefle. , ■ j. ' INDiSERTÛS, indisrrtà, indï-.crtnm. Cic. Qiu n a pomt a C- loquence , qui ne fçait point s'exprimer noblement. INDÎSPOSITÊ. (Adverbe.) Se». Sans ordre. INDiSPÔSiTÛS, iyûm.Tucit. Qui n'eft pas en ordre. INDlSSiMÏLlS, ;,'. m. it. f. Sx. fe«t indifftmîtc. Adjeft. Varr. Qui n'eft point dilTemblable. ^ [Cet Adjeftif fait au Superlatif /nii'/""W''«'»^ , indijp.milU- mâ , iidijllmyiimum. Faliic.'\ -•-!■■ »j INDÎSSlMOLABÏLtS, <<. m. & /. Se hoc indiffimuutbiU.M- iea. Gcll. Qiie l'on ne peut , ou que l'on ne doit pas dnlimu- 1er, déguifer, cacliet, é-c. . ■■ n. INDÎSSOLÛE'.LlS, «. m. ^ f. & hoc indijfohbth. Adieft. Or. Indiftbluble. m. &:. f. Qii'on ne peut rompre m défaite. INDISSÔLUTÛS, indiffolûiii, wdigoixtitm. Ciccr. La mefme fienification. INDISTINCTE (Adveibe.). -<.i/-Ge;/. Indiftinaemenl, con- fufément, fans ordre. ÎNDISTINCTUS, indiftnclk ,ind,:'iin{iim. ^i.it. Confus. (». confule. /". oii l'on ne peut rien diftinguer. ^ ÎNDISTRÎCTOS, indifiritU, indijincium, Ovid. Qui n a re- ceu aucun» bleflure. - INDlTL'S, induii, indirfcm. (de Indo.) Tacit. Mis, aflit , li- tué dellus. M. mife, anife, lîtuee dclTus. /. . £f ahi in ftctuÀ,w. Sil-ltM. Qui n'clt point divilc , OH partagé. ». qui n'eft point divilec , •» parta- gée. /. Siut unguUs indhifus hnhtt. Vtrr. Dont la corne du pied n'eft point partagée, qui n'a point le pied tbutcliu ; Com- me un cheval. VaXiÔ jlndït ,~indïdi ,'mdïlHm , liidèré. PUut. Mettre dedans, ou parmi. liidrrt dliijiiid in turum. vtp. Mettre , ou mcflcr quelque chofe parmi l'or. Inderc captii/ii catênits. Plaut. Charger de chaifncs les cfcla- ves , leur donner des chaifncs. ^4 inopià t.f,eut ii.àititr,) ntmcn. VUut. Sa pauvreté luy fit donner le nom d'Egcrius. liovoi rifui conlra.riofijt4e ctteris mortaîihui indidit, Tacit, 11 donna , «m il inditua de uoiivellct couftumes , de nouvel- les cérémonies. Xv'ûf.Kt: fcvtj)ras domui. PUut. Faire des feneftres à un logis. INDÙCILIS, i.. m. te f. ic hoc tndSJtc. (Adjeft.) Cicer. In- docile. M. Se /. il qui on ne peut rien apprendie. Indocilis ctli a^ricoU. Plin. Le laboureur à qui on ne peut apprendre la nature du Ciel. j;^ Indociiiipaiipiricm paii. Horat. Qui ne peut fouffrir la pau- vreté, quincpeut s'y accouftumet. ^irhoret tndfittes iiaf.t atiht , qukm uhi capère, Plin. Des ar- bres qui ne peuvent venir ailleurs qu'en leur terre naturel- le, qui ne veulent point eftre tranfplantez. Indocilis. Citer. Que l'on n'apprenapoint d'un autre, qu'on fçait de nature & fans le fccours d'auttuy. Jndocili^u:ture vcrnai avit. Ovid. L'oilcau chante fbn rama- ge au printemps fans art. Jrydjcilcsviai'Hrrit lymph*. Prop. L'eau court naturellement , Tins l'arr des hommes. Jiidacili numéro cantat. Oi/id. 11 chante de mefurcfans l'a- voir appris par art. lNDOCT£. (Adverbe.) Cic En ignorant. INDOCTÔR, genit. indiSorls. m. Plant. Correûeur , don- neur d'etriïierts. m. (Efclave clioilî par le niailhe pour corriger, foiieticr & etiiller les autres.) * Qiielques-nns lifent tn dolhrei eu deux mots , pour IndoCioris : D'autres lifeut Intortores. INDOCTC'S, ir.docfà , iiidîélûm. Cic. Ignorant, m. ignoran- te. /. qui ne fçaiirien. Neuf, fimple, mal habile , giof- fier. m. neuve, (impie , mal-habile, grofiiére. /. IndoUi mores. Plant. Des mœurs grofïîcres. Canete indodiim. Hara'. Chanrer une chofe grollîere. fCiccron dit au Superlatif hrio{tifitmzts , a , um.) INdOlENTIÂ, genit. indolent iH. f. Ci:, Indolence, infen- libiliicà la douleur. /. ÎNDÙLËÔ, ê:. Voyez Indoissco. INDÔLtS, ganit. indôiii. f. Créer. La nature , ck le naturel d'une perfonne, fon génie, fon taraftére , fa pente, fou inclination. Bona , ou malt indSles. Cicer. Un bon , «« un mauvais na- turel. Boni indole prtdiius. Cic. Qui a un bon naturel , qui eft d'un bon naturel. Tanta irrdile: tn Lavinii crat. Liv. Laviuia eftoit d'un fi bon natuti-l. . j Cum hai indïlt yirtnmm une beauté natuxellc Se fitus faid^ i I N D. 37 INDÔLËSCÔ , itrdolèfci, , indôlù'i , indStëfceré. Cetf. Faire mal ou delà douleur. T,t(iu hic tau, leviter indotefcit. Celf. Cet endroit du corpt tait de la douleur lorfqu'on y touche tant foit peu. Tarna rntenlione ici-loram opui eft, m indolc/ianl. Plin. Il laut une h grande contention de veuë , que les veu.\ eu font mal. ^ ' '"^doule"^"" ^'^''''S". eftre marri, avoir regret, avoir delà Mali, alicujus indoluijfe. Ovid. S'efire affligé des maux d'au- I Ji^'^';iHî". ™^ Auteur donne encore le génitif à ce verbe.) iNDÔMABiLIS, .,. m.UJ-.Sc hoc inUoLh.lc. ( Adjeû. ; Plant, ou ■ \ I I INDÔMItOS, indSm'na, rndomhim. PUut. Liv. Indomta- ble. m. 8c /. qu'on ne fçaiiroit domter. Invaincu, w. in- vaincue. /. iNDo.MiTus. .AuR-ad-Hererr. Indomté. w. iiidomréc. /. Qui napointefled.clîé, (parlant d'un cheval.) ti-^lND0MiT« cuprdnaie,. Cuer. Partions déréglées , dont on " y' PO"" maillre , qu'on ue peut domter ni retenir. INDORMtO , indormii , mdormivi , tndonmif-.m , indormJit, Hor. Dormir dans , ou fur quelque chofe. 03- Indormike. Dormir, s'endormit dans les chofcs, les négliger. Indormire caufc. Cicer. Dormir dans une affaire, s'y endor- mir, n'y point fonger. U:dor_mirj defidit. Piin-Jun, S'endormir dans fa parefie. INDOTATUS, mdit.iià, indilàtûm. PUut. Ter. Quiu'aricr^ en mariage , qui n'a point de dote , ou dot. Indotata /(>;. Indulgent. m. indulgente. /. Facile. m.6cf. qui a trop de condcfcen- dance, de complaifance , o/< de douceur pour quelqu'iui. Pater nimis indfl«ens. Cicer. Un pcre trop indulgent, trop doux , qui foufl're trop de chofes à fes enfans. liidulgem m altijuem. Liv. Trop indulgent à quelqu'un, au envers quelqu'un. [Ccr Adjectif fait au Comparatif, IndiU^èntïor. m. ir î. (r hoc indiiiiènùu!. Plin. Plus indulgent. Et au Superlatif , In- dt'.t^èntlji'tr/iiis , indul^cnlifiima , indui^entifiimùm. Sen. Tres- indulgent.] iNoutGtNs. ôiiwt, Celuy pour lequel on a trop d'indulgence, à qui on foufFre trop de chofes. 2ndu/^entior faciès, ^.inr. Un vifage doux ^ beau. Oj- .yittimofuc indulgent. Ovid, Qiii ne fe refufe rien , qui n'eft pas traiftrc a fon corps , (Comme l'on dit vulgairement.) rNDÛLGHNTËR. (Adverbe.) Cutr. Liv. Avec ttop de dou- ceur & de condefcendance , avec trop de complaifance. [Il a au Superlatif Adverbe , Indiilgènûfimè. Sen.] INDULGHNTiA, genit. indulgenii'3. l. glutnt. Sen, Indul- gence , complaifaiice , condefcendance , facilité , douceur outrée. /. Indulgentia. Cicer. Bonté, tendreffe, amitié./, en bonne part. Indulgïntia cjeli. Virg. Douceur de l'air. INDULGËO, indûlgii, îndûlft , indultum, Indûli^èrè'. alicui. Cic. Choier quelqu'un, l'épargner ; eftre doux & indulgent en fon endroit , luy eftie facile , !uy accorder & permettre tout , luy pardonner & le traitter trop délicatement. (On trouve quelquefois l'Accufatif joint à ce verbe fans pre'- pofition, ou avec la prépolition In; mais plus fouvent le Datif.) Indulgire alicui. Cxf. * In aliquem. Liv. Traitter quelqu'un trop délicatement. Indulgent paiintiam fiagello, Murt. Ils foufFrent patiemment les coups de foiiet. Indulferat et ludicro .^us^t'Jlu!. Tacit. Augufte avoit témoi- gné autrefois de la complaifance pour ces fortes de divet- tiflemens. £i vejîitu nimio indtilges , nimiîiw ineptus et. Ter. Vous le faites trop brave , on Vous l'habillez trop proprement, iic vous efles ttop facile. Kimii me indulgeo. Ter. Je fuis ttop mes inclinations , je me flatte trop, je m'écoute trop. Iiidulgire amo'i. Ovrd. Faire l'amour. * In. Liv. S'empor- ter, fe laillér aller à la colère. '*' ^micitiij novtr. Cic. Faire de nouvelles amiticz , o« de nouveaux amis. * Peccatis ami- ci. Cicer. Avoit de l'mdulgence pour les fautes de fes amis, les pardonner, les cxculcr trop facilement. * Valetudini. Cic. Se choier, prendre grajid loin de d fanté, la ména- ger. Gymnaftis. Plin-Jun. Hanrer , fréquenter les lieux d'exercice. * Sufj'ragio attcujus. Plm-Jun. Ajouter foy au témoignage d'autruy. ludiflgcrej'ôvi. Mart. Se tenir à l'air. 05- indulgcre fefe. Juv. Se ptcûicuer , s'abandonner , comme font les femmes de mauvaife vie. Tempeflas indulget imbrihns. Cucret. Le temps cil fort à la pluyc. iNDULGéRE. Accorder, permettre. Balncum feri indulft, Plm-Jun, U luy permit de faire conf- truire unbain. ^t i n/alis if/onht/s nor?}cn Oratorts itidttlgenf. ^uint. Qui ac- cordent le nom d'Orateur à ceux qui vivent mal, m- I N D. INDÛMëNTOM, genit. indumcr.û. a. Cic. Veflemcnt, lia- billenicnt. m. INDÛÔ, liidiiïs, Indici , litifiUim , IndUcrè'. Cic. Vcftir, pren- dre, revcftir. Induhe fc vcft.: Ter. *S,hivcJitm. PLmt. Seveflir, prendre uu habit , s'habiller. Ciiltum i>.ijlurjinn induit. Vel-PuteTait. 11 s'habilla eu berger , il prit l'habit d'un berger. Indtierf calceiim. Suer. * Soccis fe induire. Cic. Se chaiiflcr , prendre des foulier.s. ♦ ^Annnlum digitis. Piin. Mettre un anneau à fon doigt. * Sclos Jumenia. PUn. Ferrer les ca- vales. r5- Inuuere />5/"/"cf. Plant. Enduire, frotter les portes de poix. Itivvn froniei arhcs. Ovid. Les arbres fe couvrent dé feuilles. * Se parais arhi. Virg. Les arbres fc cilugent de fruits. Induit Je nux in fiarem. Virg. Le noyet fleurit. Vui'iniimtit fe vmen, Ceiuut. LçSVignes fe chargent de gta- pesderaifin. ; . . Inuuere anir/ium huit arlibu'i. Ticit. Apprendre les beauï arts, 0« les belles Lettres. Piurimhm iiduUrionis- Seleuceiifes induire. Tacit. Les Seleu- ciens devinrent extrêmement flatteurs. Sibi in^entumnevum iuduère. Ltv. Changer d'eiprir. *Sil?i irai. Sit-liil. Se mettre en cole'rc. '*' Nemen Jihi Aliquod. ' Liv. Tiendie un nom. jdihi cura mea ù" fidet nomen induit patroni pUhit. Liv. Mes ïbins & ma tîdelite m'ont donne le nom de Protecteur du Peuple. Indufre. Faire, contrefaire, prendre, reprefcnter. * Perfo- nam judicis. Cic. Faire l'oifice de Juge ; fe revellit de la qualité de Juge. * Perfonam Phihfophi. Ctcer. Contrefaire le f hilofophe , en prendre la qualité 8c le titre. Juvenu longe aliui l'ige/iio t i^ukm cujus ftniitlAtionetrt indue- rat. Liv. Ce jeune Sjonime avoit bien un autre efprit que celuy qu'il faifoit paroiftre. Sed femina ingens animi , niunia ducis per has dies induit. Tacit. Mais cette magnanime Prlncefle fit en cette extrémité la fonftion de General. ^1 ne hcllum toierarcnt ,feditionem induerint. Tacit. Qlli pour éviter les glorieux travaux delà guerre, s'eftoicnt révoltez contre leur Tiince. Vultus feveros indiiére: Mart. Prendre un vifage léVcre & deCaton. Ind'jere atiqstcm in vultus ferarum, Virg. Changer quelqu'un en befle. Jsi mentes animafijue homintim induit apologies iy£.fapHs, ^ul~ Cell. Efope a fait entrer les fables agréablement dans les efprits des hommes. 03" is'DuFRE fe m laijiieos. Cic. Proprement Se jctter dans le piège, donner dans le panneau, Dedans les tikts ; Par mé- taphore diint fe fert Ciceron , S'engager , s'embarrafl'er dans des difiîeiiliez, s'eoferier. | Se acuujfimiszallisaft ftimiilii induihant. Caf. Us fe fichoient i dans le pied les aiguillons. \ Indv.i fu.i I onfejlîotic. Cictr. Eflre pris par fon propre aveu, par fa propre conléliîon. ■ Se indurre Retpublica, Sen. Se méfier des affaires de la Ré- publique. ÏNDUPëD1_0R_, fpour Ir/ipedior.) Lu-cr. Voyez Impedior. INDÛftRATOR, genit. induperaioris. m. {poJl Imyeraltr.) 7i:iH5CÔ, indilrëfcïi, i niât ici , indiiiêfieië, Colum. S'en- durcir. Sj- Erangaifotiits , ijtiim corrigas , ijux in pravum indurttlrunt. Ssiint. Vous romprez plutoft que vous ne corrigerez ce qui a pris uji mauvais pli. I N D. I N E. 39 INDURÔ , iiidr'irar , indura vl, induratum , indiirârè'. PUti.'E.n- durcir, rendre dure. /. INDUS, genit. l,idi. m. SiraL Plin. OuH. L'Inde, Grand Fleuve de l'Afie, qui a donne' le nom aux Indes Orientales paroùilpafle. Indus, i. m. Plin. Indien.»». Qiii cft de l'Inde , o« des Indes Orkntales. INDUSIAUIUS , genit. indiipârii. m. Plant. Qui fait 8c vend des clicmilés , ou pluftôt un veftement que les Anciens mec- toientfut leur chair._ «i INDUSIUM , 0« ÎNTUSÏÛM , genit. indi-.sit. ncut. Varr. Efpé- ce de vertement que les Anciens portoient fous leurs habits, & immédiatement fur lap-eau, comme Nos chemifes. Indusiata tunica. f. (jpoui: Inlajiata.') Plaut. Lamefmcfigni- fication. Unechemilétte. INDUSTRÏA, genit. mduftris. f. Cicer. Indufltie, addrelTe, /. que l'on fait paroiftre à mener une affaire, ois une en" rreprife. Indiijlriâ. Plaut. * De indujlriâ. Cicer. * Ex indujlr.à. ^ \til^r^rat;arn ab aliijuo ^ OU turn aliqut. Cic. afud ali^iiem. Ln. Gagner & acquérir les bonnes-gtaccs de quelqu'un, i entrer dans fes bonnes grâces. I IviRr fociiutem f fcrdu! , amtciiiam cum aliijrio. Cicer. Faire I locieté , alliance, amitié avec quelqu'un, devenir de fes ^ amis. I Xhire tiumrrnm. Liv. Compter, fupputer. humérus inifrfeiïotuT'i haudfaciii ttiiTi poteji. Liv. OnncpCUt i bien fçavoir le nombre rie ceux qui ont elle ti.cz. I Inihf ju'frd^ia. Liv. S'alî'crabler pour donner Ion fufrrage , i ou fa voix dans les élevions des Magiftrats i Rome. | Inîre tfltmattoncm aliiujuirei.Sen. tltimer fie priler une cho- i le, en faire l'eftimation. Jnirt iumcmum. Piin. iaillif, couvrir une jument, monter dclTûs , (parlant d'i'n Etalon.) ty- Tu folum Drufillam int'. Snet. Vpus ne voyez que Drulil- le, vous ne connoifl'ez qu'elle, vous n'avez point d'autre galanterie. , Inire dafts cum allijut. Stat. Manger :vec quelqu'un , s'af- feoir a table avecluy. ÏNÊITC. (Adveibe.) Oc. Impettinemment , forement , ridi- culement. ÏNhPTiÀ, genit. incftïS. f. au linjulier. PIauu Ter. Et mieux, lNniTÏ.€ , genit. impiiiriim. {. plur. Cii.Tn. Impertinen- ce, lotilé, ineptie. /. INËITIÔ, nicjius ^ïtrcpnrc. Terent. Badiner, niaifer ; dire des inepties, desfotifes, des impertinences. r5" KiPTi^i. Ttrent. Tu es fou. I N E. ÏNÊPTÛS, i'nîpt^, l'nîl.fKCT. Cic. Impertinent , inepte , Tôt , ridicule, m. impertinente, inepte, fote , ridicule, f. [Cet Adjeaif fait au Comparatif lni(t,iir. m. &c f. Se Ikc t>iif:ti:is. rlusinepte.] Rifu incfio rts iiieptitr nulla cjl. Cathl. Il n'y a rien de plus ri- dicule que de rite fans raifon. 03" NmxfiN inepiuies. Ter. Vous efl es trop facile ; vous eftci bien badin. ÏNÊQUiTÀElLiS , ;,. m. U f. & h,c ine(,mahUi: Adjed. SjiintCuTt. Oîi l'on ne peut allet achevai. ÏNtRMÏS, il. m. Sx f. 8c hoc inirme. Adjed. Cic. Qui e(V fans armes; qui n'ell point arme , dés-arme. m. quin'eft point armée, désarmée. /. qui ell fans defcnlè. Prtjitercà qii'od i. Vtrg. Inépuifable. m. Se/. Qu'on ne peut épuifer. Jnexhaafîa avidiiM Icgrndi. Cicer. Une avidité de lire infa- tiable , une paillon pour la levure qu'on ne peut aflbuvir. iNEXÔRABlUS, il. m, iif. & hoc inexaritbîlc. Adjeft. Cic. Inexorable, m. & /. qui ne fe laifle point fléchit par les prières , de qui on ne peut rien obtenir. ÏNËXPÉCTATÛS, tiitxpcaatà, inexpiCiitiim. Voyez Inix- SPFCTATUS. INËXPËRRËCTUS , iiiexpenêûii , inexpirriCiitm, Ovii. Qu'on ne peut éveiller. INÊXFÉRTÛS, inexpcrta, incxpcriUm. Htrat. Que l'on n'a point expérimenté, m. qu'on n'a point expérimentée. /. qu'on n'a point éprouvé, m. qu'on n'a point éprouvée. /. 1nexi>ertus. Cic. Qui n'eft point expérimenté , qui n'a point d'expérience, m. qui n'eft point expérimentée. /. (3" Bonis inexpcrru! atquo inC'ietHS. Liv. Qui n'eft point aC- couftumé, qui ne fçait ce que c'eft que d'avoir du bien. KAnimus ai contumeliam imxptrtus. Liv. Un eCprit qui n'eft point fait ni accouftumé aux aftronts & aux iniures. ÎNËXri.'VBILÏS, il. m. &/.& hocinexpuliiU. Adjeft. Cic. Inex- piable, m.&cf. Qu'on ne peut expier. Inexpiabilis^ Cicer. Li-u. Qu'il n'y a pas moyen d'appaifer. INËXFI.ANATOS, in»l'/>/.ii^fi, liiexpUnatitm. l'Iin. Em-j pefclie m. empefchée. / ou qui n'eft pas bien libre, (en parlant de la langue d'une perfonne qui a delà peine à par- i 1er, qui bégaye 8c qui ne peut prononcer diftindtenient.} 1 ÏNËXrLËBlUS, il. m. & /. 8c hoc uiexplthili. Adjcft. Cic. Infaiiable. m.&cf. qu'on ne peut allouvir ni radalier. ÏNEXPLëtOS, iMti-/)/tM, niexplitum. Ovtd. Infatiable. m. &/. Ine.xpiktus. Siar. Qui n'a pas cfté mis à exécution, m. qui n'a pas efté mile à exécution. /. ÏNËXrLICABILlS, ;.. m «>•£. & htcincxplicâhUo. (Adjeft.) Plin. Inexplicable, m. & /. Qu'on ne peut expliquer ni donner à entendre. Infxpiicadjlis. Liv. Dont on ne peut fe tirer, ni fortir, (parlant des mauvais chemins.) Incxpinthilti vix coiuiiiuis imhribui. Liv. Mauvais chemins dont on ne fe peut tirer à caufe des pluycs conrinucHes. ÏNËXFLICITÛS , incxpliciià , inexpiicitnm. Mari. Difficile à entendre, rn. 8c/. JNHXPLÔRATË. (Adverbe.) ^ul-CelL Sans s'eftre mis en peine d'éxammer les chofes. ÏNtxrLÔRAlÔ. (Adverbe.) Liv. Sans avoir fait la décou verte d'un païs. JNEXPLÔRATCS , intxploratk , itiexplarÂliim. Liv. Qu'on n'a pas encore recherché, ni reconnu, ni découvert, m. qu'on n'a pas encore recherchée, ni reconnue, ni décou- verte^ /. ÏNEXrUGNABÏLtS , n. w. Se/ 8c hoc i„txpugnih,'lr. (Adjcft.) 1.1V. Imprenable, m. 8c/. (en parlant d'une place , oa d'une ville qu'on ne fçauroit ptcndre.) ÎNEXPuGNAnms. Oc. Invincible , infurmomable. CT. 8c / (en parlant d'un homme.) Frohatioiici incxpugnabiles. Huint. Des preuves fortes Se in- vincibles. ÏNEXPOTÀBÏUS , h. m.iaf. 8c hoc inexputibiU. (Adjeft.) I N E. INF. 41 I Colum. Qu'on ne peut calculer ni compter , tant le nombre ert grand. ÏNliXSÀTÛRABÏLÏS, ïs. m.iif. 8c htc incxftturibilé. (Ad- ) jca.) l-'.rf.Infatiable. m. 8c/. ÏNEXSPËCTATÙS, inexfpcBaik , incxfpedâlUm. Ovià. Que l'on n'attendoit pas, (en parlant des perfonnes.) A quoy l'on ne s'attendoit pas , (en parlant des chofes.) INËXSl iNCTUS , incxpinéiH , inexjnnllum. Ovid. Qui ne s'é- teint jamais. Inextinguible, m.&if. ÏNËXSTÏRr.ÂBiLÏS , m. w. &cf.S< hoc incxftirpMU. (Adjeft.) l'iin. Qu'on ne peut arracher entièrement ni déraciner. ÏNËXSOI'ËRABÏLIS, II. m. 8c / Se hoc tnexfupcrahite. (Ad- jeft.) Sen. Invincible, infurniontable. m.bcf. Quinepcu't eftre vaincu, m. qui ne peut efttc vaincue, f. Munimeiitum inexfitperabite. Liv. Une fortification qu'on ne peur forcer. i.yllpes inexfuperabitei vifu Himnihtti haud rq'iidem miror. Liv. Jenem'éjonnepasfi Hannibal crut qu'il eftoit impoffible de tiaverff r les Alpes. ÏNËXTRICÀplLlS,;-. m. 8c/. 8c'j».mfi-frn. corn. gen. Oc. Petit enfant qui n'a pasencote l'ufage delà parole: Ciceton dit, bifam furr. [Ce mot £n/ lr,f.ir,irc vcil;i. Cu. Fouiter , nieller des paroles parmi pour remplir la cadence d'une période. INFAtÏGÀBILIS, t!. M. 8c f. & hic infAti^âbile. (Adjeft.) Phn. Infatigable, m. Su f. qu'on ne peut lafler ni fatiguer. ÎNF-ATÎJÔ, ihfcttitai j tïif.xluj.ut -, tnfatuMum y infarii.trè. Cic. Infatuer quelqu'un, luy tenveifcr la cervelle , le faire de- venir fou^ ÎNFAVÔRABÏLÏS, i'j. m. Si f. il hoc infavoraùHé. (Adjeft.) Cclf. Quin'eft point favorable; ««Indigne de grâce, défa- veur; qui n'en mérite point. INFÂVÔRABILÏTËR ,'( Adverbe.) VIp. D'une manière qui n'eft point favorable. INFAUSTOs , /«/.iK/îni, infanj!t:m. Ovid. Malheureux , fu- ncrte. m. malhcureufe , funefte. /. iNFËCf, Prétérit d'Iniicio. INFtCrlvOs, injtiiiin, tnfcCllmm. Viir. Propre i faire de la teinture , dont on fe fett a teindre. ÎNFECIOR, genit. m'Utorïs. m. Cicer. Teinturier, m. Infidorl't..ui. Plin. Suc dont on teint. iNFÊCrtlS, mf'lia, i„feili,m. (d'inficio.) Cic. Qui n'a pas cftefrtit. m. qui n'a pas eUe faite. /. Inffctus. Ter. Qiii ne peut cftre fait. m. qui ne peut eftre faite. /. Jnfrtium ■irjeiitBW. liv. De l'argent qui n'eft point travail- le ; de l'iitgent enmaflé, on en lingot. Curjk iifeS .'rtrnitidepirci'. Prap. 11 demande la récompenfc avJnf d'avoir achevé fa courle. l„fil.t dtna facerr. Piaui. Retirer , o» révoquer ce qu'on a donné. f. omn. gen. Vitr. Qiii croift dans des lieux bas , (parlant du Sapin dont Vitruve fait deux efpc-ces; l'un qu'on appelle Sx/'crnai, qui croift eu des lieux hauts ïc élevez : & l'autre qu'on nomme Infcrnas , qui croift en dcslieuxbas.) INf ËRNÀTËS , genit. Infernâiûm. m. plur. Plin. Peuples d'Italie .qui habitent le long de la Mer de Tokane. INFÉ1<.N|. (Adverbe,) Plin. tn bas, o» parle bas. INF£RNUM,o» INFEB-OM MAPvË, genit. Infcr'i marït. n. Plw. La Mer de Tofcane , il mai di Tofcana , 8c il mai di Tirreno. INFERNOS , inflrnn, hfïrnrim. Liv. Qili eft en bas, ou deflous. , Inferni Dii. Liv. Les Dieu.x des Enfers. ïnfrrnt umhrt. Mdrt. Les ombres des morts. INFÈRO , înfiri , intûli , lllânm , tnfirrc. Cic. Mettre , on porter dedans, faire entrer, fourrer. Jnferre m i^nem. Ctif. Mettre au feu , jetter dans le feu. * Se in templum. Cicer. Entrer dans le temple, s'y retirer, s'y réfugier. Inferre /cfc. PUut. Marcher fuperbemcnt , fièrement ; avoir une démarche fiére 8c orgueilleufe. Inftrreje & mirudere. Cic. Se fourrer quelque part , s'intrure. Infenc pedem , ou fc in cliquent locum. Cic. Entrer en quelque lieu, y mettre le pied. Inferre alicjuem. Cictr. Mettre quelqu'un , ou le porter en terre , l'enterrer. ty^ Meretrix miferum itiliilit in pAuperiem. FUut. Cette cour- tifane a jette ce miférablc dans la pauvreté. Jn ptriiulum capitis fe inferre, Cicer. Se mettre en danger de perdre la vie. Inferre. Apporter , caufet, eftrc caufe. * Famemcivihui. cic. Apporter la famine à fes citoyens. ''■5«mfK?». GV. Caulérde la dépenfe. * Mœjlkiam. Cic. Caufcr de la ttifteffe. * Calami- ttitem civitaii. Ctcf. Apporter quelque malheur à une ville. 1^ înferre morttm alicut pro fecuritate aUeriui. Tattt, Sacrifier quelqu'un à la forrunc d'un autre. Inferre. Faire. '^ .yirma ,beUum. Cic. Faire la guerre. * Vint & manus uticui. Cic. Faire violence à quelqu'un. * Sihinecem. Cic. Se faire mourir , fe tuer. * Injurmmfhciii. Ctf. Faire in- jure à fes alliez, leur faire quelque déplaifir. Manut alimi. Ciccr. Mettre la main fur quelqu'un, le battre, l'outrager, luy faire violence. * Mentionem. Liv. Faire mention. Inefrre Si^na patrin. Cicer. Déclarer la guerre i'fa patrie, venir contre elle enfeignes déployées. |5* Mcmariam fempiternam in dor.^iim ftiam inferre. Cicer. Ac- quérir à fa famille une réputation éternelle. Spem inferre. Ctf. Donner de l'efpérance. Inferre yfrwon^TTj de re aiiquà. Cicer. Avancer, propofcr, entamer un difcours; venir, eu fe mettie à parler d'une chofe, la mettre fur le tapis , en faire un difcours de con- verfation. Inferre aiiijuid rationihus. Colum. Mettre une chofe fur (es comptes, la mettre en dépenfe, compter une depenfe. Inferre ali^nid ex alio. Cicer. Inférer, conclur.e , tirer une conclufion d'une chofe , tu de quelques principes. INFËRVËFACIÔ , infervcfUci, , infm'efeci , infervifâdâm , intjrvtfncere. Colum. Faire bouillir. INFERVËÔ, infêrvis, infirhUi , infirvèrë. Cat. OU INFËR- VÎ-SCO , infervèfcit , infirhiil , tnfirvèfcerc. Hor. Boiiillir dedans , ou avec. INFKrOS, infiri, infèrtim. Voyez Infer. INFHSTATÔR , genit. infeJlMôrh. m. PUn. Qui fait le dé- gaft dans un pais , qui fait des couifes INFËSTË. Liv. INFËSTISSÏMË. Cicer. (Adverbes.) Avec un efprit d'ennemi, hoftilement. INFËSTIVITËR. (Adverbe.) Gt//. Défagréablement , groffié- rement ,_fans grâce , de mauvais air , de mauvaife grâce. INFËSTIVÛS, infejllvà, inpjli-uûm. ^kL-CcU, Qui u'a tien d'agtcable. J N F. 43 ÎNFÊSTO, infèjlai, infèjlav'i , injèflSiûm , irfiJlSrK Ctlu. Iniefter, moleflei, nuire , incommoder, galler. InfejUniur i/ineta ^itftris. Col. Les vents du Midi , owleSud galteiit les vignes, leur fout du toit , leurnuilent. Injcjtat infante) cdiioi plenilaniitM. Plin. La pleine-Lune in- commode , nuit aux enfans qui viennent au monde, ttj" Infesiare rudes animoi fuperfimone. Colum. Remplir dc lupetliition les efpiirs foibies , gaftci l'elpiit par des fcru» pules. INFÊSTÙS, Injëflii, infiflum. Cicer. Ennemi, qui fait de U peine 8c du chagrin a quelqu'un , qui eft acharne à luy nui- re. Kj. ennemie, qui eft acharnée à nuire, f. Stva & iiifeflu viniitibu! temfora. Tacii. Siècle barbare 8c ennemi de la vertu. Fortuna infejla. Cic, Une fortune ennemie , 0« contraire. 03» Oculti infeflisconfpïcï. cic. Eftre regarde de mauvais œil. .Ineesium lier; Infijlum mare, Cicer. Un chemin dangereux a caule des voleurs; Une mer dangcreule à caufe des pirates. Marc mfeftitmhahere. Cicer. Rendicla mer dangereulc en pi- ratant, pirater fur mer. " iNFÉSTlÔa. m. Si f Se hoc inféfliii!. (genit. infejlrorh ^o\xi tousles genres.) ciar, au Comparatif. Plus dangereux, m. pins dangereule. /. ÎNFÎBÛLÔ , injikitlis , infiiuUvi , infibulâtûm , infiiulâri. Celf.Bouclec. ÏNFlCHTliî , genit. inficetiâriim. f. plut. Catul. Railleriei fades, méchantes plaifanteries , tutlupinades , rencontres froides Se inlîpidcs. /. INFICETE. (Adverbe.) Vel-Puiercul. D'une manière peu a- greable, de mauvaile grâce. [ 11 a au Superlatif Adverbe Infic'eûfiïmë. Plin. pour Infàùiif- iimè. j ÎNFÏCËTÛS , inficitri , infcêtiim. Cic. Méchant plaifant, gref- fier , qui a des rencontres froides 8c baflés. Jnficetum mendacium, Cic. Un menfonge groflîer. INFICIALIS, is.m.Scf Schoc infiuale Adjeft. Cic. Qui nie quelque chofe. Négatif, m. négative. /: INFICIAS , (ce nom le trouve feulement à l'accufatif , de for- te que nous difons , Ire inficiai. Ter. Plaut, Nier : comme nous difons , Irt exe- guiai. Aller à l'enterrement. * ire fuppetias , Aller fecourir , oîjil y a toûjoutslaprepofition../4<on/j^rr(t«», (en bonne part.) OV. Infttuire un enfant dans les lettres Se dans les fciences , le former aux belles lettres , luy donner la teinture des belles lettres. ÎNFÏCÏÔR, in/iciârîs , infictaliis si^m , inficiàri. Ovid. Nier, dénier. INFÏDËLÏS , it. m. Si f. Si. hoc infidilè. Adjeû. Cicer. Ctf. Infidèle, perfide, m. infidellc , perfide. /. Qi^ii n'a point de fidélité. [Cet Adjeaif fait au Comparatif Infià'el'iSr. m. Si f. Si hoc in- fideiiiis. n. Plaut. Et au Superlatif Infidètifiïmus , infde- fîfsirniiy infidelifimUm. Cic,] INFÏDËLÏTÈR. (Adverbe.) Cic. Avec infidélité, de mauvai- fe foy, avec perfidie, F î IN- 44 INF. ÎNFÏDELÏTÂS , genit. wfideliûûs. f. Ck. Infidélité , mau- vailetoy, perhdie. /. ■ c i n s INFIOÛS, -inr-d", -tr,fid:,ng'> . "'f'"'' . '"/ 'vx™ , „,f,xerc. (On tiouve dans quelques Auteurs InfiUum au Supin.; Cic. ficher dedans, faite entrer dedans. , „. . UfigeTegLidiKmhojlihiftau!. Ctcer. Donner de 1 epee au tra- vers du corps de Ion ennemi. (rS> IsFiGERE & tn.ulcare al„jmâ. FUn Jun. Mettre quelque ciiofe bien avant dans l'elptit, l'empreindre, l'y graver. INFIM.'VS, genit. mfimaiti. m. PUut. Qui tient le der- nier rang dans le monde. .. ., . , ÏNFl.MÛS, -i„f,mii, -mjimilm. ( Superlatif d /n/em..) Ocer. Le plus bas. m. U plus baffe, f. (parlant de la Utuation d'uulicu.) . . j 1 ,• iNKÏMiis, ou Infimo ioco naïus. Cic. Qui «« ne de bas Ueu , d'une condition baffe, d'une naillance oblcure. InfimÀ fortunÀ ho,m»cu Cncr. Les plus pauvres , qui ont la fortune balle. , ,. , , , Infime pteh:. Cior. La populace , la lie du peuple, le menu l^^ilLtprechm al„,u,d pctere. L,v. Demander une chofe le plus humblement que l'on peut , avec de ties-humbles ÏNFiNDÔ, •nfindi,, infhidiri. Virg. Fendre. lNFlNiBÏLlS,/j. "». Se/. ôc'»c'">"'t'''. Adjea. ^pal. Inh- ni. m. infinie./, qui n'a point de fin ni de bornes. INFÏNITAS, genit. myii;M/>j. i. Cic Infinité./, pourlamul- titudeStpourl'etendui;. Nombre infini, m. Immcnlite. /. INFINITE. (Adverbe.) Cutr. Infiniment, à l'inhni , deme- furement, fans bornes ni limites, lans nombre. ^ l„fimù ftcan ne div,i, poffwi,. Cu. On peut les divifer a 1 in- fini, o(j en une infinité de parties, 0« de parcelles. Jnfinitc lupeluaUer,, & vejicm coinufifccrt. Cu. Délirer des tiieublesSc des habits à l'infini, lans fini ne le contcntei jamais là-delius. . , c ■ • /• ÏNFlNiriÔ, genit. infinitiims. I. Ck. Inimité. /. INFÏNITÎVCS , '. m. (Ou fous entend Modm.) Remm. rnUm. L'Infinitif, m. (Mode , Terme de Grammaiie.) lNFlNÎTÛS,i"/<">"", '»/«'"'«'• Cir. Infini, m. inlinie. /. Qiii n'a ni fin ni bornes. Innombrable , ou infini , (pour le nom- bre.) Immenle, oBinfirà, (pourl'ctendiie.) Jnfiniiipecmin. Cic. Des lommcs immenles. J,,n,:„aalti:udo. Ce. Une profondeur extraordinaire. I,,fi,ntu:r, impcritiyn. Ciur. Une puiflance demefuree , fans fin i."i lans bornes. . , ^ . . . • iNTiviiA ij:ixj!ic. Cirer. Qiieftion indéfinie , indéterminée ; Fropofiiicn générale. ,-•<-■, [Ciceion donne à cet Adjeaif pris dans cette fignification le Comparatif lr.fi,'uitr. m. &/. Se hjc infintuuj.^ _ F.irimm dijhtbuuo f^pè eji .rijimiicr. Oc. La difttibution des parties eft fouvent indéterminée , ob a trop d étendue. lufiNiTus modm. â.»""- L'Infinitif des verbes, qui efi appel- le parles Anciens Nominvetbi: C'elï pourquoy il le faut conlîdércr comme un Nom, qui eftant indéclinable paffe ■ toujours poi:r Neutre, & tient lieu de divers cas. INFIIUMAtiÔ , genit. mfirm^uonii. f. Ci.. Ailoibliffement des railonsdeionadveriawe. /. La leiutation qu'on en fait. /. ÎNFiRM.VlOS, infirmula, mfirrnw.im. Sait. Foible. »». Se/. Aftoibli , languillant. m. affoibiic. languiflante. /. INFIRME. (Adverbe.) fn. Foiblcnient , languiflamment. _ INFÎB.M1TÀS, genit. mfiTmit.un. {. Cic. Foibleffe , débili- té, langueur. / le peu de forces dn corps, Jnfirmitai ocnlorM». PU». Foibléllc des ycu.x , mi de laveue. Vutii:hentinfirmitMtinuftix ! Terent. D'on voyez-vous ^ que ce mariage ne fubfiflera pas , c« ne le fera point î INFÏfLMÔ , infirmas , infirmivl , inprmantm , inj tyrn.uë. Cic. AfioiWit, faire voir la foibleffe S: le peu de force desrai- fonsdcfonadverfaire, les infirmer, les détruire. Jnfirmaretcfiim ,çia fidcm tejlis tti jniiiem. Cit. Reprocher, INF. ïlFoiblir le témoignage de quelqu'un, faire voir qu'on ne s'y doir point arrcfter, ok y avoir égard. INFIR.MÙS , InfirmA , infirmitm. Ctccr. Foible , infirme , dé- bile, m. fc/. Languiffant. m. languiffante. /. [Cet Adjectif fait au Comparatif Infirmiir. »»,&/.& hcc •nfirmiiis. Her. Et au Superlatif /«/îrmï/jimiii , infiimifii- ma f itijirniifihrtftni. Ctcer.'\ Infirmi ad npltendum. Cnf. Foibles f our réfiiler , d'iuiefoi- bleiéfillance. hipr.-^,iviUctt!tlo. Ciccr. Une fanté foible. Infirmus. Qui n'eft point feime. Léger, inconftant. m. lé- gère, inconftante. /. luf.rmum animum gtrnnt ptierj. Ter. Les enfans ont l'elptit foible & léger. Infirmi fapoiii viniim. Coium. Du petit vin , un vin foible, qui ne porte point l'eau. INFÏT vient à'Infio dont s'eft fervi Varron. D'ordinaire on explique Injit par 11 dit ; néanmoins félon Fefte il eft le mefmequ';jK,);:r. Comme Jta faner infit. Vir^. U commença de patler ainfi. Mais ce qui l'a trompé eft (ans doi:te que l'Infinitif de l'autre Ver- be y eft fouvent lous- entendu. Ibi trjfit ajni:im fe terjinm V- nonageftmum agcre , (fupple /9- qr.i.) Liv. U commença de dite qu'il avoir quatre-vingts treize ans. ÎNFLXÛS, iiifixâ, infii-riKi. {à' Infigo.) Liv. Fiché, enfon- cédedans. m. fichée, enfoncée dedans. /. •XS" Infixus atiimo harct dolor. Oisr.' La doukut demeure at- tachée à l'efprit. hitertta ù- iyfixa mens in eas rei. Citer. L'Efprit attentif Sc at- tache foitement a ces chofes. Dum memoriamei confulalùsvejirit erit infixa mentihtts. Cicer, Tant que vous conferverez la mémoire de mon Confulat. INFLÀMMÀNTËR. (Adverbe.) Geil. Avec ardeur, d'un air emporté. INFLAMMÀTÏÔ, genit. infiammaiiôuïs. f. Celf, Inflamma- tion dans quelque partie du corps. /. Levare ^OWrcprtmers tnjlammaticinem. Celf. Diminuer, #« ai- refter l'inflammation de quelque partie du corps. Remittit [einfiammatio. Cilf. L'Inflammation diminue'. Occupât injltmmatia. Celf. il y a inflammation , ou de l'in- flammation. (j- Inflammatio animi. Cic. Ardeur, chaleur de refprit./. Le feu de l'efprit , on le feu de la colère, (enmauvaifepatt.) INFLÂMMÀtOS , infiam>nât,-i , i,ifl. e-tcite^e, incitée./. INFLAMMÔ, iitflâmmirs , mfl.imm.ivi , iiifl.imm.xlum, infiâm- mare. Ctcer. Enflammer , embrafer , alHimer. ranuminflanèn-.are. Cic. Biùler un Temple , y mettre le feu. Oâ- Inflammare animot. Ce. Allumer les elprits, les excir ter & potier à quelque chofe, les y animer. Infl.tmmare animum •Uicujui in alterum. Ctcer. Animer quel- qu'un contre un autre. Csiptditaie altcujus rei inflammari. Cicer. Défirer paffionné- ment une chofe, brûler du défir d'une choie. Inflammare invidiam. Cic. Accroiftte, »« augmenter l'enTic, INFLÂTiÔ, genit. tnflaii'onis.f. Celf. Enflure , tumeur. /. Rtfidet inflatm. Celf. L'enflôre s'abbaifle , ««diminué". INFLÀTIÛS. (Adveibe Comparatif.) Cnf. Comme _ ^ Inflaiiiis htc commemurai-tur. Caf. On enclierit fur la vérité , on étend la choie au delà de la vérité, on l'enfle, on grol- fit ces choies." , a ■ c ÎNFLATOS, inf.atii, inf.atiim. Cicer. Enflé, m. enflée./. Boufli. m. bouflSe. /. . Venas inflatu, heflerno I.icche. Hor. Ayant les vemcs enflées du vin qu'il avoit beu le jour précédent. (jj- Infl.\tus. Or. Enfle, boufli d'orgueil, m. enflée, boni- fie d'orgueil. /. ., • 1 Influtum eJJ'e. Etv. Avoir le coeut bouffi d'orgueil, avoir de l'enflùte de coeur. . Inflati ix;inà. Ce. Enflez de joyc, tranfportezdejoye. Spt I N F. Spe atque tnimh inflatui. Ctcer. Enfle d'efpérance 5c de cou- rage. Onidi/ infl.ita. .yiiiû. nd Hcrcn. Un difcoiits enfle. INFLÀTUS , genit. wjl.imr. m. Cic. L'ailion d'emboucher une flûte Se de Ibufflei dedans pour en joiier , ou k- fgufrle mefme. iNFLATus divinut. Citer. Infpiration divine. /. Mouvement divin, m. iNFLi-CTÔ, uiflïili's, 'tnflëxî, tnflixiim , wfiiSinï. Cic. Fle- cliir , comber , ployer, on plier. Ciim ffrrum fi i„Jicx,Jit. Ctf. La pointe s'ctant repliée, o« couibee, in orbtm infltacre. Cohm. Tourner , plier en rond , f.ute en rond, Or„U, ali^mrum infleBcre. Cic. Attitet les regards de quel- qu'un fur foy , fe faire regarder. Vejltgmm ciirjùi fui infie/ïere. Cutr. Retourner fur fes pas. Radict! in Ni/dura infleiiere. Colum. Noiier les racines. t^ Infiectere alignera Ucrjmis. Stat. Tourner l'efptit de quelqu'un par fes larmes, le changer, le fléchit, le tou- cher. InfieSerc jus graiiA. Cicer. S'écarter de là juftice pat faveur , plier, donner à la faveur. Solui hic iiiflexit fetifx! , animumque Ubantem impiilit. Virg. lleftlefeul qui m'a fait changer de fcntiment , 0« qui m'a tourné l'efprit au mariage, [llrfait parler Didoa en cet en- droit.] Inflcxit omtitnem, Cic. Il a tourné fon difcours. Infleciere -voccs cantu. T:hul. Fléchir, tourner fa voi.t en chantant , faire des roulemens de fa voix en chantant. INFLÊTÙS, infitia, infiitiim. Viri. Qui n'a point eftépleu- té.m. qui n'a point eftepleurée. /. INFLËXIBÏLÏS, II. m.&if. ichtc inflexibilè. aem. (Adjeft.) Sm. Inflexible, m. & /. Qiii ue fléchit point , ferme , iné- branlable, m. 8c f. INFLËXÏÔ ,genit. infltximis.f. Cic. Courbemcnt , plîment. m. l'aftion de ployer le corps. ÏNFLË.XÙS , inpxa , iiificxiim. (de Infltdo.) Cic. Courbé , re- courbé , ployé, ou piié, tourné, m. courbée, recourbée, ployée, oapliee, tournée. /. Jnf.cxKs iilu!. Vlin. Un coup donné de coflé. hifiexa iiixià tempora fupercilia derijores fignificant. T//». Ceux quiont les fourcils tournez veis les temples font ordinaire- ment railleurs, j^ Inflexa ad miferahiUm fonum vox. Cic. Une voix triflc & propre à exciter la compafîion des auditeurs. tNFLËXÙS, iii.n\.Plaui. Voy. Inelexio. ÏNFLÏGÔ, itiJTigîi, infnxi, i,ifllciiîm, ItifTigrrc. flin. Jetter , ruer par terre, abbattre , frapper d'un li grand coup qu'on jette par terre. Infiigcie colàphum j vulniis ^ plagnm. Cic, Donnet , oh déchar- ger , importer un grand foulflet, faire une playe. 4^ Infligere alicHi [uipitudinem. Citer. Dei-honorcr quel- qu'un , luy attîret quelque dés-honneur. INFLÔ, iiij.'ii, liijli:-}, rnfliifim, inflârè. lUrr. Souffler de- dans, emboucliet une flûte, une trompette, &c. Inflare. Cm. Enflei en foufflant dedans. hijl^rc dmhas buccal. Hor. Enfler fes joues. Ij- Ikel^.rf auimoi.Cic. Enfler le courage , enorgueillir, cau- fcr une enflure d'efprit. Inflare fpcm dlicujui. Liv. Accroiftre , augmenter l'cfpéran- ce Je quelqu'un. INFLOÔ, iiifliiii, 'tnf.îix'i , InflFiXHni , liifliicrc. Cicer. Couler dedans, fe décharger , venir fcrendte dans un lieu. ^ Lncff Lemaiio quem fiumen Rhodcinum :nfiuir. Caf. Depuis le Lac de Genève oii fe décharge le Rhône, oa à travers le- quel pafle le Rhône. Inftiii: fuitiiiiti mare. Cicer. Le fleuve fe décharge dans la i mer , vient fe rendre dans la mer. 1:5- Infiufr :n„tire!, 111 atiimci populi.clc. Se glifler , entrer doucement dans l'efprit du peuple,gagner fes bonnes grâces. Jv'ifcl/ '.ir» facile in unimci ififltiil , tjuàra virii caiicndi fini. Cic. Il n'y a rien qui entre dikvantage dans les efptits que la aiufiquc. INF. 4y ÎNFlOvïOM, genit. influvii. neut. Vel-Patireul. Epanche- nicnt. m. INFopiÔ, infodïi, iiifoiR, lnfifir:m,'infôderc. Plia. P'ilr. Ea- fouir en terre, enterrer, mettre dans terre. li'fidire fiiio^m. Colum. Faire, «k creulét un fiUon , le tires en creijfant ÎNFCltCUNDlTAS, 5c INFCÊCONDÙS. Cherchez Inei£cun- ciTAs, t>r. fans diphthongue. INFCB-XICiTAS , lNiC&,LiX , Cherchez Infelicitas , é-c. fans diphthongue. ÎNFÔRMATIÔ, genit. infirmatiinii. {. Cic. Idée, reptéfen- tation que IV-fptit fe forme d'une chofe. /. INFORMATUS, infirmât a, infirraiiiim.Virg. Ebauché, tra- cé , croque. OT. éb^iuchée, tracée, croquée. /. (En parlant d'un tableau , ou d'une eftampe.) Inforuatus. Ciff. Formé, repréienté dans l'efprit. ra. for- mée, repréfcntec dans l'efptit. /. Animus bcnè k naiurà infirmatus. Cicer. Unefpritbien fait, bien tourné. INFORMIS, ii.m.Sif. ix. hac infirme, a. (kà]e.ec.).^4:llad Heren. Informe, qui n'a ni forme, ni hgutc , qui n'ell point formé, m. point formée. /. Informis. Laid, horrible, défiguré. 7». laide , horrible , dé- figurée. / Infirmei alvei. Liv. Des nacelles faites à la hafte 5c gtodic- rcment. Informrs hiemei. Horat. Les hiveis qui rendent la campagne hideufe 5c hoirible à voir. INFORMÔ , informai, infirmâzâ , infirmâtur/t , infirmùrë* Colum. Foimer, donner la forme, dreiïcr. Infirmare areas. Colum. Dteflér les planches d'un Jitdin. Infirmahitur m eam crajfitudtnem. Colum, On le fera de cette épaiffeur. Infcrmare opui. Vir^. Ebaucher, croquer un ouvrage, le tracer. (Cj* Informare aliquid y ou aliquer/i. Cic. Décrire une pcr- fonne, 0» une choie, en donner , «« tracer une idée. Ca^itatione infirmare aliquid.Cic. Se former l'idée d'une cho- fe en fon efptit , fe l'imaginer. t^iLîalem puerilem artib-.is ad humanitatem infirmare. Cicer, Drefler, oa élever la jeunefle à l'honneftcté pat le moyen des belles lettres. INFORÔ, Inforas, tnforavl , infSrâtûm , inforârH, Plin. Fet- cer , faire un trou. * Inforo^ Flaute donne i ce mot une lignification obfcéne. INFORTONATÙS, laforlunâtii, inforU:naliim. Cicer. Terent, Infortuné, malheureux, w. infortunée, malheuteufe. f. [ Cet Adjeétif fait au Comparatif , Jnfariûn.uiar. m. é- C. &■ hoc infautiniujis. n. Cu . Plus malheureux.] INFORTONITAS, genit. infirrunitâtii. {. ^ul-Gelt. Et mieux, INFORTÛNiOM , genit. infortnnïi. n. Terent. Infortune , di(- grace. f. malheur, m. Tua r/ie jnfortunia Luicns. Hor.. Vos malheurs me blefierotir, itaU.irc alicfmm infirtttnio. Plant. Ter. Caufer quelque mal- heur à quelqu'un. G3^ St attigijfci , fcrrei infortiinium. Ter. Situ l'avois touché,, je^e ferois malheur , tu le paycrois. INFOSSOS, nifnjfa , inffinm. (de Infidie.) Horat. Enfoui',. enterré, mis enterre, m. enfouie, cntertee, mifeentet,- re. /. INFRA. (Frepoûtion.) Sous, deflbus, au-de(lbus. Infa cenfum ù" ingcnium alicuj-.si. Hor, Qui n'a ni le bien ni le mérite d'une perfonne; qui eftau-delius de luy en biens & en mérite. Me iiifra /tiatem filii fui pofuit. Liv. Il a dit que j'eflois moins âge que foji fils. ^em ego effe puto inf.a omnes infîmoi homines. Ter. Je l'el- time le dernier des hommes. Infra fi omnia humanj ducit. Cic. II met les chofes du mon- de au- deflbus de foy , il les eflime indignes de !oy. iNFRà. (Adverbe.) tic. Deflbus, au dellbus, plus bas. INFRÂCTIÔ, genit. infiaâii.us. t'. animi. Cic. Abbatcment-, accablement a'efpiit , découragement, m. F 3 mr 46 ' INF. ÎNFRÂCTOS, ir/ralti, i'ifriSr,m. (d' Infrln^f.) PHn. Q,ui n'eft point rompu. .-». qui n'eft point rompue. /. (j- Infracta -uirriis. Stat. Une vertu malle Scgéneieufe, un courage qui n'eft point abbiUu. Infractus. Calum.^Ciû'c-, rompu, m. caffée, rompue. /. ,y£ififri3iim,'iitfr'i,i'rê, HorAt, Plin. f lire avec. I N F. ÎNFRÎNGO , "n/rïrjM , tnfrègî , 'wfrâClûm , uifrlngërë. Htrtt. Rompre, cafter, brifer, mettre ei pièces , abbattre, ren- verfer , détruire. Infringfre alicui rolaphmm. Terent. Donrier un grand fouf- flet à quelqu'un, qui fefafle entendre comme d'une chofe qu'on brilc. jj> iNERtNGERE. Romptc, abbattrc, rcnverfer , enfreindre , violer. Infrin^ere tjiquem , OU alicujui animum. Cic. Abbattre , ren- verfer quelqu'un , luy faire perdre cœur, courage; le dé- courager. * C-matu! alicujus. Cxf, Rompre les dcfléins de quelqu'un , les déconcerter , rendre les elïorts inutiles. * Decrtta fcnatÛ!. Cic. Violer, enfreindre les Arrefts du Sé- nat. * Gloriam , di^nitatem aUcujus. Ctccr. Ravaler, flétrir la gloire, la dignité de quelqu'un. * Spemalicu/ui.Cic. Luy ofter l'efpérance. Infringere Deot humili precatu. Stat. Appaifer la colcrc des Dieux par une humble prière. ÎNFRÏÔ, infriàt t infrtâvi , infriattînt , infriàrë. Cat. Colum. Emier dedans. ÎNFRÔNS , genit. ïnfrôndis. orna, gen. Ovid. Qui n'a point de feuilles i Où il n'y a point d'arbres. ÏNFROCTÙOSUS , tnfruÙHôsti y tnfruCîuonim, Colum. Qiii ne porte point de fruit. j:5- Infructlos.ï prectt. Ptin-Jun. Prières inutiles, qui ne fervent de rien , prières infruftueufes. INFRUNITÛS, infriinità, iiifrunitûm. Son. PliH. Sot, infea- fé.OT. fote, infenfée. /. Qui n'a point de fens. ÎNFUCATÛS , infficàtà , iitfûcatiim. Proprement Fardé, teint. m. fardée , teinte. /. * Et par métaphore dans Ciceron, Vitia infucata. Des vices deguifez. ÎNFOCÔ , infïicâs , înfitcâvi , tn/Hcâtûm , liifùcirë. Plant. Proprement Teindre d'une autre couleur que la naturelle. Farder, dèguifer, (dans un fens figuré.) ÎNFUDI, Prétérit de Infundo. , INFOLÀ, genit. ïnfiils.i.Virg. Et plus ufité auplurier, INFULA , genit. Inkuscatls nli^ito vitio. Cic. Noirci par quelque vice , ta- ché d'un vice. INFOSCÔ, infùfiâ.1, inffifcâv'i ,iiifiiCcât:•£. & hic ingiliiile. ncut. Gcll. Qui ne gelé point. INGËMINATOS, inséminât â , in^eminâlûm. Ovià. * Notili- tai in^eminattt. Ovid. Double noblefle , quand on eft noble du cofte du père & de la mère. TNGËMÏNÔ, in^er/iinâi i ingcminâii ^ ingeminâtiim y ingemi- tiàrr. Vir^. Réitérer ce qu'on a dit , doubler, redoubler. Ingeminare. Ovid. Doubler, augmenter au double. iNGtMiNARE. (Pris en une lignification neutre, j Virg. S'aug- menter , fe renforcer. Comme In'^eminant ,_Anfiri. Virg. Les vents fe tenforcent , les vents deviennent plus forts , s'augmentent. TNGÉMÎSCÔ, ingèmtfiis t ingemilt, ingè'mïfcè're. Cic, Gémir, ou fe plaindre de quelque mal. INGËMÔ , tn^i'misy ingemiti , ingcm'itlim , ingemérë. Virg. Ta- cit. Gémir, o« fe plaindre. Ingcmtre agrii.Tani. Se plaindre du travail qu'on a i labou- rer la terre. Lithorihus ingcmeni. Horat. Se plaignant du travail 8c de la peine. aemt mtriiuro ingèmit. Stn. Perfonne ne pleure 8c ne gémit à fa mort. Ingcmere malisprçprii'. Ovid. Plaindre fes propres malheurs. INGÊNËRATUS, ingeneiatii, ingcneriliim. Cic. Qa\ cft né avec quelqu'un, qui luy eft naturel, m. née avec quelqu'un, naturelle, j'. Jngencruia familit lut frugaiitm. Clcer. La frugalité eft natu- lelle à voftre famille , voftte famille eft naturellement fru- gale. INGENÈRO, ino;o. Ceif. Prefenter à manger , m. h boire fouvcnt à un malade, le preifcr de manger, ou de boire. * Thurdans. Phn. Jetter de l'encens fur les Autels, y en faire brûler, Saxti objaceTjtin pedibus itigern in fubcf.Jites. Liv. 11 jette fur ceux qui venoient les pierres qu'il avoir i fcs pieds. IngtrcTc luiù mtjjUitt. Cdf. Tirer à couvert fur l'ennemi. {^"Ingerere pugtios in vcnirim. Ter. Donner des coups de poing dans le ventre. jN(ïFRKUt diSa in aLit^uem. l'Iant. * Convicia alicui. Hor, Di- re des injures à quelqu'un, le maltraittei fort de paroles. * MultA maU in atiijtum. fUut. Luy faire tous les maux imaginables , ok du pis que l'on peut. Vocts vnborumque tjudntuni -volerts iri^erenr C^ criminum in principes. Lit. Ils crieront & diront tant d'injures que vous voudrez contre les Chefs. Ingkrere /ct/«//ît/tri. Sen. Ajouter crime fur crime. *Vul- nera. Tacir. Faire playes furplayes, faire plufieurs playes. CS- Dicta in dolium pcrtufum i.igcrere. PUut. Parler en l'air , perdie kt paroles & fa peine. (Façons de parler prover- biales.) Ingérer e fe alicui negoiio. Plin-Jun. S'ingérer , fe méfier d'u- ne affaire , s'y intriguer. rericlis fe ingerit. Sit-lial. 11 s'engage dans les dangers, il s'y jette. ÎNGERERE. Redite, remettre en mémoire, reptefeuter fou- vent. Homina clanrum virorum f/cpè O"' iiheris parentes ingérunt. Tacii. Lesparensredifent , répètent fouvem à leurs enfans les noms des grands hommes. INGESTÂBlLlS, il. CT. &/. & hic ingeftâhile. n. (Adjeft.) l'Un. Qu'on ne peut porter. iNGËSTtJS, ingèjla , ingtllum. (d'ingero.) Ovid. Jette def- fus. m. jettéedeflus. /. Nomcn patrit patri/c Tiberitts à populo fi'ihs ingejlum repudia- ■vii. Tacit. Tibère refula le nom de pcte de la patrie que le peuple luy avoir fouvent offert. ÎNGIGNÔ, '"g'g^"^ ingcniii , ingèniiiim , tngignêrè. Cic. En- gendrer, faire naiftre. INtiLÔMËRÔ, inglor?ier.ïs , int^ltmirni/i , in^Jorneratâm, in- glomérarè. Siat. Amafler, accumuler, entafier. riurimus ^ffier inglomerat noéicm. Stat. Uu vent de midy violent amaffe des nuées 8c obfcurcit tellement le Ciel qu'il femble qu'il foit nuit. INGLÔRÏCS, inglorïa, iiiglorinm. Virg. Qui eft fans gloire , qui n'a acquis aucune gloire. Jnglorius miUtiic.Tacit. Quin'aacquis aucune gloire dans la guerre. JxoLQRiA vox. Stat. Une voix qui n'eft point honorable m honnefte. • . , , lNGLÛV'i£S,genit. ing/uvi^î. £ Colum. Le jabot, la poche des oifcaux oîi tombe leur mangeaille. Oj> iNGiuvus. Ter. Gloutonnerie, gourmandife. /1 IISIGRANDESCÔ , tngraridcfiis , ingrandui , ingritn- aéjcerr. Coliim. Croiftre , devenir grand, »» gros. m. de- venir grande, tu giofle. /«ot. (parlant des aibics & des plantes. ) l N G. ÎNGRÂTÊ. (Adverbe.) Cicer. Avec ingratitude , fans teco»- iioinance. ineRAiè ferre ali^aid. Tacit. Ne pas fupporter une chofe vo- lontiers , la fouftiir avec regret 6c avec peine, en avoir du deplailir. Non tngrniè nominandt Marcum farronem. Plin. Nommant Marcus Varron volontiers 8c fans peine. INGRATIFÏCUS, ingrat i fie à , ingratificHm. ^ccius tpud Cic. Ingrat, m ingrate. /. ÎNGRATilS. Plant, ou INGRÂTÏS. Ter. Malgré qu'on en ait , contre fon gré. [ C'eft un Ablatif d'un Nom fubftantif & non pas un Adver- be, car on trouve dans l'iaute riiij mgrains. Il eft très faux qu'wr,ir.» , foit dans cet Auteur pour faire le Vers an lieu d'/;>^r. l'entrée. /. eu quel- que matiete. INGRESSOS, inirlffâ, in^rèfmm. (de IngredioT.) Cic. Entre', m. eiurce. /, INGRÛÊNS, gcnit. ingruïntSs, omn. gen. Liv. Quicftpreft de fondre fut quelqu'un , qui va fondre. Ingrv.cns piriciihim. Liv. Un danger qui eft preft de fondre fur nous, qui nous menace. /nçrnirnft tftate. Calum. L'elle' eftaiit proche. INGROÔ, 'in^Tuïs, ~tngrU'i,iiigrUcrc.Ctcer. Se jetter aVec vio- lence & impétuofite , fondre dcffus , attaquer , aflaillir , infulter. IngTuit frigKi. Colum. Le froid nous a attaque , nous a pris. Jn agreftct morli ingrucraM. Liv. Les païfans avoient efté at- taquez de plufieuis maladies , les maladies i'cftoient répan- dues dans la campagne. ^tiam in partem ténor ingens i.'gruerat. Liv, L'autre cofte avoit efte failî d'une grande frayeut. INGUËN , genit. Inguïnïs. neut. Liv. L'aine. /. paitie du cotps. * Et dans Horace, La partie honteufe de l'homme , ou delà femme. INGUÏNARIA, genit. inguhârîjê. f. Plin, Herbe propre à guérir l'aine. INGUKGITÔ , ingurgitas , ingurghâvt , ingiirgîtltûm , ingur- gïlâre. fe cibis , OU ciho. Cic. Se remplir e.NCcfiîvement de viandes, manger avec c.tces . fe crever de manger. Ingurgttare tn fe meriim. PlaM. Boire avec excès du vin pur. Ingurgitare fe in Plislofophiam. ^iil-CeH. S'addonnet avec excès à la philofophie , s'y mettre entièrement. Jngurgitare fe in omnia fi.igitia, Cic. Se plonger dilns toutes fortes de crimes , s'enfoncer dans le mal. INGOSTABILIS , is. m. & /. & hoc mgujlihïli'.n. (Adjeû.) Plin. Donr on ne peut manger , dont on ne peut goûter , à quoy on ne peut tafter. XiiCXiSlh.lVS, tnguftâtâ, inguflatHm. Horat. Dont on n'a point encore goûté ni mangé. INHABILÎS, ïs. m. & /. & hoc ïnhâhïti'. n. (Adjeft.) Cicer. Inhabile à une chofe, qui n'y eft point propre, m. 8c/. INHABITABILIS, is.m.&cf. & hoc inhabitahïle. n. {Ad\e&.) Cicer. Inhabitable, m. Si f. qu'on ne peut habiter. ÏNHÀBÏTATÔR. , genit. inhabttaiôrïs.m.V/p. Locataire d'u- ne miifon, qui demeute dans une maifon. m. INHÂBÏTÔ , inhnbiiàs , inhaùitâvi , tahnbitâtum t itiliiihïtârè, Liv. Habiter, demeurer. 05- Inhabitat in oculis animus. Plin. L'efptit paroift dans les yeux. ÏNHj€RË(5, inhârêsy tnh^ilt inh^tiim , inh.frèrê. Plin, Te- nir contre , eftre joint & attaché, m. eftrc jointe 8c at- tachée. /. P.i(riV cervitibm inbirrre. Ptin-Jun. Se tenir attache' au cou defonpére, l'embrafler étroitement. tS" Inh*r£re volHptaiibiis. Cic. Eftre attaché aux plaiCrs, avoir de l'attache pour les voluptcz. (3* Veftigiis priorihus inhtière. Colum. Retourner fur fes pas, eu par le mefme chemin , fuivre le mefme tiain de vie , (dans une fignification figurée.J Meixoria hujus rii inhtrehat oculis. Plin-Jfiti. Cela eftoit tou- jours devant mes yeux , je l'avois toujours préfenr. KNH.CRESCO, iiihiiêfcî!, inharifccrè. vifco. Cic. Eflrc pris à de la glu, ne s'en pouvoir tirer, y eftre attaché. 05- Peniiiis in mentibiis inhan-fant, Cic, Ils demeurent impri- mez, 0« gravez dans les efprits. ÏNHALO, ir.hâlâiy inhâlâzi j inhâlâtûm , 'inhâfârë, popiaam alicui. Cic, Jetter au nez de quelqu'un des halenées de vin, qui fentent le cabaret. INHIANS, genit. inbiântïi. omn. gen. Cic. Qui a la bouche ouverte pour prendre avec avidité fa nourriture. *Vbcribus lupinii inhiani. Cic, Qui ouvre la bouche avec avidité pour téter une louve. Jnhiar.s tria CerhërHi ora. Virg. Le chien Cerbéte ouvrant trois gtandes gueules. Ij- iNRiAiJS j4u;. Sen, Qui délire avec avidité les lichefles. I N H. 49 INHïAtÏÔ , genit. inhiatiinïi. f. Ju!, Caf. Grande avidité, dé- fit violent. INHlBbO , inhibés, inhïbitt , 'inh'ibïtiim y inhiberë. Cic. Em- pefcher, arrefier , foûienir, retenir , arrcfter dans fa coui- fe , modérer , tempérer l'ardeur de quelqu'un. I^ix inhibire potuit , ijiiia, gjuint-Curt, A peine pût-il empef- cher, que. Inhdire quominiii dliauid fiai. Plin, Empefcher qu'une cho- fe ne le faffe. Inhibire profluviiim fanguinis. Plin, Arrefler Un flux de fang. * Vue, fuas. Ovid. Retenir fes forces , les épargner. * iur- fus equornm. Ovid. Retenir les chevaux , les empefcher de courir. * Frenoi. Liv. Tirer la bride , arreftcr les chevaux. InarsERE remos. Cicer, * lietro navim remis inhiitrc. Liv. Ra- mer à rebours , en arriére, ou à cofté ; faire reculer une galère à force de rames. Tela inhibcre. Liv, Cefler de jetter des dards. Inhiuere. Menacer, intimider, défendre une chofe avec me- naces. * Supplicia alicui. Cic. Menacer de punir quelqu'un. imferia inhihita uliio dttoijue. Liv. Ils menajoient chacun d'ufer de fon autorité ; chacun voulant faire valoir fon au- torité. lNHlBÏTiÔ,g;enit. inhibitiini's.f. Comme, Inhibitio remigum. Cicer, L'ailion de lamei à tebours , eu contre le cours de l'eau. ÏNHÏBtTÛS ,J , {ira. Liv, Voy. Inhibeo. ÏNHIÔ , inbi'as , inhïax.i, inhïâtùm , inhïârë. Proprement Eaailler après une chofe , la défirer pallîonneraent. Illic homo luam heredit^tem inhiat. PUut. Cet homme déHrc palîîonnèment avoir voftre fucceffion , eu eftre voftre héri- tier , il bàaille après voftre fucceflion. Inhiat aiirum, ut devoret. Plaut. U délire avec aideur d'at- traper mon argent. Nec varias inhiant pulchrà tefludine pcfîes. Virg. Et ils ne fou- haitent point que les portes de leurs maifons foient revef- tuès d'écaillé de Tortue. Fraiernos inhiant obitui, Stat. Souhaitant la' moit de foa frère. ÏNHÔNÊSTAMÊNTOM , genit. inhoneJlamcHtï. neut. ..Apul. Honte^ /. des-honneur. m. mal-honneftetè. /. ÎNHÔNHSTÊ. (Adverbe.) Dr. Ter. D'une manière malhou- neftc, fans honneur, honteufement. iNHUNESTÔ, inhonëftds , inhotièflav't , inhonèjlâtûm , inhonëf" tari. Ovid. Dès-houorer, foiiiller, o» ternir la gloire. i\> palmas inhoneftet ademias. Ovid. De peur de ternir la gloire de lès viûoires. INHÔNEStOS, inhUn'efta, inhSnêJlûm. Terent. Cic. Qui n'eft point honnefte. m. &c /. Inhonejlus homo. Cic. Un mal-honnefte homme , qui eft fans honneur. Infâme. [Cet Adjeflif fait au Superlatif /aAonf/?ï/î»'»»K/, inhonef'tfiï- mk y inh^.nejïifsimitm.^ic. ] Inhonestus. Cic. Dès-honnefte. m, 8c/. honteux, infâme, m. honteufe ,_ infâme. /. INHÔNORATOS, inhonorUtâ, inhonorâtîlm. Cicer. Qui n'eft point honoré, m. qui n'eft point honorée. /. Qui eft fans honneur. luhonoratior triumphus, Liv, Un triomphe qui n'eft point ho- norable. ÏNHÔNÔRÏFÏCÙS , inhonorifica y inhonorificû^s, Sen, Qui nc fair aucunhonneur , qui n'eft point honorable. »i. Se /. ÏNHUNORÙS, inhonorky inhonorûm. Plin. Qui n'eft point ho- noré, jw. qui n'eft point honorée. /. ÏNHORRËÔ , inhôrrh y inborritl , inhcrrèrë. Virg. Eftre hèriP- Ce. m. eftre hèriflee. /. Se hériflTer de froid, o« de crainte, dans le fens figuré. Inhorruit unda tenebris. Virg, La mer devint affreufe , le Ciel s'eftant couvert de ténèbres. ÏNHORRHSCÔ, inhirrêjcii y inhorrëfcn-i. Plin. Se hèriffer. Si membra inhorrefcunt. Celf. Si on fent des friflbns par tout le corps. _ INHOSPIT.ALÏS, is. m. ii f &zhoc inhofpitâlë. tl. (Adjeft.) Horat. Inhabirable. w. ii f, où il eft dangereux d'habiter, cil l'on ne peut habiter, Tom, II, G fa- fo INH. INI. INJ. InbofptaUUttm.Tlin. Va rivage defert &; ou il n'y a aucun port pour s'artefter. Jrtjurix pateftutum tnhofpitaUs ai vifendiim venirnùiim, Hip- ponenfci in ntcim tjus compHUrunt. Plin. Les exccs 5c les mauvais traitteuiens que les officiers leur faifoient contre le droit d'iiorpitalité , portèrent ceux d'Hippone à le tuer. ÏNHÔSPÏTÀLlTAS.genit. iiihoffailnMi:. i. Octr. Mauvais traittemeut, inhumanité envers les étrangers. Inhofpi- talitè. f. , , . , , iNHOSPlTÛS, inboffi'rn, inhofpïtiim. Ovid. Inhabitabl». m. ■ & f. Defert. m. deferte. f. oii il eftdangereux d'habiter. ÏNHÛMÀNË, ÏNHUMANlUS.ÏNHU.MANlSSlMË. (Adver- bes.) Cii. Inliuniaincmenf , ctucnement , durement. ^ ÏNHOMÀNÏTAS,geuit. inhstmanititu. f. Cic. Inhumanité, cruauté, f, ÏNhOMANÏTËR. (Adverbe.) Cicer. Inhumainement, cruel- lement, durement. ÏNHUMANOS, inhurnÂ7ià,inhHmnn!im. Cic. Inhumain , dur , brutal, cruel, m. inhumaine, dure , brutale, cruelle. /. , Qui n'a point d'humanité. Koi adeoinhamana itirrniofum, Clmreic. Ter. Je ne fuij pas fifevercfcfi inhumain, Cherée. [On dit au Comparatif /n/j;im««;or. m. &c f. i< htc ïnhûmi- niii!. Plus inhumain. Et au Superlatif /n/jrimâm/JJ'OTrVj, >«- humatufiimii , inbnmamfiïntKm. Tercm. Très iniiuniain.] ÏNHUM.^TÛS, itihumâtii , inhHma.tnm.Virg. Qiii n'eft point enterre, m. qui n'eft point enterrée. /. Qui n'a point eu la fépulture, (parlant des corps.) ÏNHÛMÔ, ïrihiimas, inhiir^nii , iithumat-^m , inhiimarë. Plin. Enterrer; mettre, om enfoncer en terre. ÏNIBÎ. (Adverbe de lieu en lignification de repos.) Ci«r. La, en ce lieu, eu cet endroit. INJËCI, Prétérit de Injilmo. INJËGTÏÔ.genit. injriiiinn.i. * Min'n in]ellii. Stn. L'Ac- tion de ietter la main fur une chofe pour s'en faifir. INJECTÔ , iii/idiii , iiijêSiaiJ ; ,njiClaliim , initHarë. Dex- trara. Stat. Jettet , o« porter la main droite fut one chofe pour Ja prendre. IN]£CTtIS,genir. injcûiii.m. Plin. L'Aftion de jener. Initilu pulverir. Plin. En jettant de la poudre dcflus. INJECTÛS, i'iiidi, injeanm. {de Inpco.) Liv. Jette delTus. m. jettce deffus. /. iNÎËNS,genit. inrf-.ntïs. omn. gen. (d'/nfo.) Cic. Commen- çant, m. commençante. /. qui commence. Ineunre vcre. Cic. Au commencement du printemps. ^b imur.ic ttate. Cicer. Dés l'enfance , dés la plus tendre jcunclTe. ÏNIGÔ , i'ni'ii'!, inffi, i'n.-ilinm, tnïgtrc. * Supt ijuem ut inigerct carfinium ji'Jfn. Var. Elle luy commanda de fai- te p:ilVer fon chat" dclVus , (c'eft à dire fur le corps de Ser- viusTullius.) ÎNJÏCIO, Injicï!, Imêit jîtiilClP.m , Injîcrri'. Cic. Jetter Cm- pleraent , su jetter dcflus , dedans; mettre dedans. Injicerc in ignem. Ttreiit. Jetter, mcttie dans le feu. * Se fammt. Plin. Se jetter dans le feu. * Se m medioihoftes. Cic. Se jettet au milieu des ennemis. * Pullium aluni. Cic. Jet- tet un manteau fur quelqu'un. * M^-nus in ali^uem. Cicer. * Manum aluni. Val-M^ix. * Man:im in aliJjuem. Plaul. Jetter, mettre la main fur quelqu'un, s'en faifir, l'arrcf- ter. * Mani'.m aliiu: rei. Liv. Se fltifir d'une chofe; met- tre, porter lamaindeflus. lignes Caintolic. Cic. Mettre le feu au Capitole. (5- Imiceri manum ijuitti ttlicuiuu Plin-Jiin. Troubler le rc- po, de quelqu'un, leluyoller, l'engager dans les afraites. Jnjtcere frena licentix. Hcr. Réprimer la trop grande licence. Tanijuam frenos furcrii inji'cre aluui rem .ilicjuAm. Cic. Ar- refter, retenir , téptinier la fureur 5c l'cmportemciu de quelqu'un pat quelque chofe. Injicere. Jetter, donner, infpirer. * ^llrui ce^ltittionem , curant , mt:um , relr^ionem. Cicer. Ter. Infpirer une penfce à quelqu'un; le mettre en peine , le jettet dans l'inquiétu- de , luy donner du chagrin; luy faire peur , luy donner du fctupuie. (â" Injcii aru^ulum humini, Ttrint, J'ay mi«lapucca^0^cil- I N I. le à mon homme , je l'ay mis en cervelle ; Je luy ay donné a penfer. ( Les deux premières exprellîons font du ftile familier.) Mullo m.ilor aUcrnas Jliidiumcjue yu^nandi mnjiis cxercitlii in- jeHum cft. Caf. On vit redoublet l'auimofite des foldats 5c le defir de combattre. ' Injicere cerlamen, ou cuntentionem alicjuihui. Liv. Mettre de la difpute entre quelques-uns, femct de la diviCon en- tre-eux. InJHcre fiiiftraiionem in aliijuem. PUui. Tromper quelqu'un. Iiijeffa miln ffies efl. Cic. J'ay quelque eTpérance. Injtcere ttrrorem aliciii. Cicir. ]etter la crainte, om l'épou- vante dans l'efprit de quelqu'un, l'épouvanter. *Trepida- tionet/i. Liv Le faite trembler. * Tumnlttim civilati. Cicer. Exciter une fédition dans la ville, faire une émeute popu- laire. * Vinculii anima aIicujus. Cic. Vaincre le courage de quelqu'un. * Voluptatim. Var. Donner du plaifir. Injicio ;7/b<(, qmd. Sec. Var. Je dis davantage , que. Ctim mihi m [ermonem itijecijfit Je velle ^ifiam vifere. Cicer. M'ayant fait entendre pat fon difcouts qu'il vouloit voir l'Afie. ÏNIMICÉ, ïmMÎCÏSSÏMÊ. (Adverbes.) cicer. En ennemi, avec un efpnt d'ennemi. ÏNlMIClTtK. (Adveibe.) ^«;«/. La mefmc fignification. ÏNIMÎCITIÂ, genit. immiciiiâ. f. 8c plus ufité INlMlCÏ- TïvE , genit. inimiciiiârftm. f. au Plurier. Cicer. Inimitié. /. relfentiment. m. btouillerie qui futvient entre les a- mis. / ■ Httiic^uam tam graves caperem inimicitiai in vejfram fami' 'tiarn. Plant. Je ne me fcrois pas expofé à l'inimitié de vof- tre famille, je ne me ferois pas attiré toute voftte famille pour ennemie, sa fur les bras. Mecîim inimicitiat comTntinic^.Jîi. Cic. Vous avez époufc ma querelle ; mes ennemis font devenus les voftres. Inimicitia funt intcr cas. Tereiit. Us fout brouillez , ils fout mal enfemble. Miloni & CUdio fumma erant inimicltia. Cicer. Milon & Clodiuseftoient fort mal enfemble , fe haiffoient mortel- lement. Intercédant mihi inimi^itiic cum illo. Cic. J'ay de grands dé- mêlez avec luy. Deponere veierei inimicitiai. Cic. Sacrifier , oublier fes aa- ciens reflcntimens , fes vieilles querelles. INÏMÏCÔ , ïnJmlcâjy inimicâvi j inimlcatitm , inimleârè. Hcr. Rendre ennemi, m. rendre ennemie. /. Inimicare urhei. Hcrat. Mettie l'inimitié entre deux villes, y mettre la diflenfion , les rendre ennemies. ÏNIMiCÙS, ïnimlcit, ïnimicrini.Cic. Ennemi. «. ennemie./. [ Cet Adjeâif fait au Comparatif, Inim'icïor. m. & f. & hic in'im'icïiis. Et au Superlatif, Intm'îcifiïmits , inimuiftima y inirnic'ifsimttm. Cic. ] Inim'icïor alicui, Cic. OU in aliquem. PUut. Plus ennemi de quelqu'un. InimitJJimiit meui. Cic. Mon trcs-grand ennemi. Ihimicus. Nuifible, préjudiciable, m. 8c/. Inimica funt octtlis vomilienes. Plin. Lcs vomlfTemens fout nuilihlesà la veuë. iNlMÏTABlLiS, M. m. ii f. & hoc inimit-thilë. n. (Adjeû.) S)ninf. Inimitable, m. & /. qu'on ne peut imiter. ÏNÎNDË. (Adverbe de Hpu.) Lit. Delà, decelieu-là. ÏNiQUË, liNlf:jyiÛS, ÏNIQUISSIAIÉ. (Adverbes.) Cic. Ttr. Injuflement , avec injulUce. Inlijuè facts. cictr. C'eft une injuftice à vous , vous faites mal en cela. Kitncjiiam vidi inicjnius cinccrtatiotiem cemparfftam. Ter. Jc n'ay de ma vie veu uncombat plus mal otdonné qucceluy- là , ««plus inégal. ÏNIQUÏTAS, genit. ini^uiinth. f. Loci. Caf. Inégalité d'un lieu./. Pofte dés avahiageux , un lieu qui n'eft pas uni !c par conféquent dés avant.rgeux pour une armée. Prcpitr iniijmtatcm Un. df. A caufc que le lieu eftoit dés- avantageux; o;! à caufe du dés- avantage du pofte. iNiQLiTAs heminum, Cictr, L'ioiiuité, l'injuftice des hom- mes. /. INI. I N J. lKi '"""(ni. Or. Appuyé fut les épaules. _ Inmxus m aUqucm. F Un. Appuyé fut quelqu'un; qui J ap- puyé fur luy. _ _.,,.„.,., !NISl5, innas , ïtinii'i, 'innitHin , tnnare. Liv. Virg. Nagel dedans, oMdeflbus. B„o IcvtoT cUffis -vadofo mari innaret. Tact. Pour décharger (es vaifleaux 8c voguer plus aifément fur cette met bafle ic orageufe. . ' TNNOCl-MS,genit. îOTafffnf;'/. omn.gen. Cic. Innocent, qui n'eft point criminel ni coupable, m, iattSCCnte , qui n'eft poini ciiiaiueile ni coupable, /. I N N. Innocens. Qui ne nuit à perfonne. Innocent ruina. Mart. Une ruine qui n'ablefie perfonnff. Innocens. Cic. Qui n'a point de malice , qui ne nuit à perfon- ne, qui n'eft point mal-faifant. Innoctntior ma-, qua dtcerpta , diu *iependit. Plin. Une grapc de railîn qui eftanr coupée , demeure attachée long-temps au plancher, eft moins nial-faifante à manger , ou fait moins de mal. INNÙCÊNTH;»., o-ÎNNÔCËNTlOS, (Adverbes.) P//n. Sans faire de mal , fans licn gafter , (en parlant des arbres qu'on conpe.) Innocent!.^, genit. innoicntï,ê. {. Cic. Innocence. /. e'ioi- gnement de tout crime , «« de toute malice, ra. intégrité./. Innocentia. cic. H.-ibitude , on difpolition d'efpiit , qui nous détourne & nous empefche de nuire à noftre prochain. Hu- meur bien-faifante. /. ÏNNÔCUUS , innocita , innocitîîm. Plin. Qui ne nuit à perlon- ne , quin'«ft point mal-faifant , qui ne fait mal i qui que ce foit. INNÔMINÂBÏLÏS , Si. m. & f. & hoc innominâhilë. n. Gfll. Dont on ne doit point parler , dont on ne doit point faire mention, qu'on ne doit point nommer. ÎNNOTÉSCO, Innotèfcrs -, ~inndlùl , Innôtêfcère. Tacit. Venir à eftre connu, m. venir à eftre connue. /. Venir .1 la connoif- fancede quelqu'un. Innotsscsbc. Plin. Se faire connoiftre , devenir célèbre , ac-' quérir du nom 8c de la réputation. ÏNNOV^Ô , Innovas, innovavi , tnnovâtum , innovâre, Cicer., Renouveller. ÏNNÔXÏÛS, iiinoxî'a, innoxttim. Liv. Innocent, nr. innocen- te. /. Qui n'eft point coupable, ûj* Faha (ic condita , à ctTcutionibni erit innoxia. Colum. Si l'on a foin de ferrer ainfi les fèves, les Charanfons ne s'y met- tront point , ne les rongeront point. Innexsi faltus. Plin. Des bois qui ne fout point dangereux- à palier. iNNÛBÂ.genit. innicbt.i. Ovid. Quin'eft point marié, (par- lant d'une fille.) iNNUBlLUS , inniibila , inniîhi liim. Litcr. Qiii eft fans nue'es. Clair. »>. claire./. Serein; qui n'eft point couvert dénuées, on de nuages. »j. point couveite de nuées, f. INNOBIS, //. m. d-f. & hoc immhr.nem. (Àdjeft.) Sen. La mcfme fignification. iNNtJBÔ , 'tnnûbïi, 'inniijit'i , Innuptitm , Innùbcre, Liv, Pren- dre un marv. INNOMËRABILIS , îs , m. ti f. k hoc innumtrâbi'U. neuf. (Aàitâ.) Ciiir. Innombrable, m. 6c/. Dont on ne peut di- re le nombre. ÎNNO.MtRÀBILÏTAS, genit. innumtrabilitâiu. f. Cic. Une multitude innombrable, une infinité. /. INNOmI-RABILITÉR. (Adverbe.) Lucr. Sans nombre , une infinité de fois. ÎNNUMËR.ALÏS. (Adjeâ.) Lucr. Voyez Innumerafuis. INNÙMËROSOS, à, ïtm. Plin. Voyez iNNu.MERABiirs. INNÛMËRÛS, inimmcra, inniimcrum. Ovid. INNO.MËRÏ', Innitmcr.è , Innismérit. (au Pluriel plus ulité.) Cic. Innom- brable, m. Ci f. Qu'on ne fçauroit iiombrer; Qui font fan» nombre. ÎNNÙO, Inniits, Inniit , îniiliïrc. ^ud. ad Hirin. Faire ligne de la tefte; montrer, donner à connoiftre en faifant ligne de la tefte. INNÛPtA , genit. innrtpts. f. yirg. Qui n'eft point mariée, f. (pajlant d'une fille.) ÎNNUTRÏÔR , iimutrit'ii, innûtrltiis sïim , innutrtrï. Propre- ment Eftie nourri dans. m. eftre nourrie dans. /. [ Ce Verbe ne le trouve qu'au Participe en cette fignification. ] (Jj* CcTtis mgeniii immorart Ù" mnittrirt eportet. Stn, Ph, 11 faut s'attacher à certains Auteurs (quand on eftudie,) Se fc nourrit d'cux-mefmes pour ainfi dit». Il faut s'attacher à certains Auteurs, 8c fêles rendre familiets. INNÛTRÎTÛS , innuti'iik, inniitriiiim. Plin. * Homines innu- triii mari. Plin-Jnn. Des gens nourris fur mer, accouftu- mcz a la mer ; des gens marins ; eu comme l'oo parle Dej gent qui ont le pied tuaiin^ •3" In-; IN O. IS^Inhutritus difclplinit. Cic. Nourri dans Ics Sciences. ÏNOBLItOS, ivtitîtà, inùhntiim. Ovtd. Qui il'» point ou- blié , qui n'a point perdu le fouvenir. ÏNOBRÙTÛS, molTÙià, inctriitûm. Ovid. Qui n'a point cfté enfevcii fous les eaux , qui n'a point efté noyc dans les eaux du déluge, m. qui n'a point efté enfevelie fous les eaux , ni noyée. /. ÏNOESCURÔ, inoifiiirii, inobfâiniv'i , InihfnlrâtSm , iimlifcû- rars:. Ciar. Obfcurcir , cacher. ♦ Dans un fens figuré , Na/- . la ejiii legationcm poflerilatis hobfcurjihil cblivif.Cii. Jamais la poflériré ne perdra la mémoire de fon ambaflade. ÏNOBSêQUENS, genir. imbfr^uêntÏ!. oran. gen. Sen. Qui n'obéit pas. Rétraftaire. m. Si f. ÏNOBSERVÂDÏLÏS, il. m. & /: & kocinobfsrv.ibïlr. n. (Ad- ')(&.) Catul. Qu'on ne fçauroit obferver , ni remarquer, (parlant des détours du Labyrintlie, & du cours des Aftres.) INÔIJSER.VATÛS , inobfcTvâtÀ , iuibftrvâtûm. OniJ. A quoi l'on n'a pas pris garde; qu'on n'a pas remarqué ni obfervé. m. qu'on n'a pas remarquée ni obfetvée. /. INOCCATÛS, inociilà, itiocc^jûm, Cslunt. Herfé. m. her- lee. /. (en pariant d'une terre.) ÏNOCCIdOÙS , inartidtia-, iiioccidïtnm. Siat. Qui ne fe cou- che point , qui paroift toujours fut noftrc horizon , (en par- lant desAftres.) ÏNÔCULATlÔ, gcnit. inocaUliônïs.f, Ctlum. L'aftion d'en- ter en écuflbn. ÏNÔCOLATÔR , genit. inoculaûrh. m. Plin. Qiii ente en éculfon. ÏNÔCÛLÔ , inocitLh j iiioritlÂv't j inociilatûm) intciilÂre, ar' hyei^ Ctlum. Enter des arbres en écuflon. )NÔDOR;Ô , itiodcrÀi , tnodôrâvi , ttioSrâfûm , inodôrâre, Cili'm. Faire fentir & communiquer fon odeur. iNÙDÔ».OS, ïnSdori, ',,;Sdnrim. Perf. Qui n'a point d'o- deur ,_ qui eft fans odeur. INOFFENSË. ( Aduerbe. ) ^ul-Gell. Sans fe blcfler , fans choper , fans fe heurter. [11 fiitjiwjfinsiùi au Comparatif. Gell.) INÔFFENSOS, inijinsd , inojfèiisfim. Tibul. Qui n'a point chope. Incjfoifit via. Mart. Chemin aifé ou l'on marche fans fe heurter, où l'on ne rencontre point d'obftacles ; un che- min tout uni. Jiaffe/ij'i lempora à valetudinc vivere. ^iilGell. ViTte fans eftre malade. ttj- Inofffssas ToliiptAtn tranfmitUre. Tlin-Juti. Paflcr fa vie fans toucher aux plaifirs. Inojfenft cnpiiUtia vociim. Quint. Liaifon de mots qui ne choque point l'oreille. ÏNOFFÏCtOSL'S, inoffii'ofâ, imgicwmm. Cic. Dés-obligeant, peu obligeant, m. dés-obligeante, peu obligeante. /. Qiii tend de mauvais offices. Inofficieux, m. inofficicufe. /. Tuijftmus m hoc inaffcia/î. Cic. Nous euflïons efté peuobli- geans en leur endroit. Inoffuiùjum tcfi.tmf>:tHm. Cic. Teftsment inofficieux , tefta- nicnt dés-avantageux aux légitimes & naturels héritiers d'une peifonne , dans lequel çn avantage une petfonne au préjudice d'un héritier. ÏNOLENS, genit. inolîntïi. omn. gen. Lucr. Qui n'a point, ou qui ne rend point d'odeur „ qui ne fent rien. INÔLESCÔ, inotcfiii, tnotiv'i, ïniirefcèrt. Vng. CroiftrC 8c fe foitificr , en t'étcndant peuà peu par defius. ÏNOMlNAilS , ,"i. m. &c f. &(. hac inomiiiaU. n. (Adicû.) ^Jul-GiU. ou ÏNOMINATOS, iBom/n-ït,;, idowinâfiÎOT. Horat. Malheu- reux, infortunci m. malheurenfe, infortunée./, de mau- vaisprefage, funefte. m. Se f. ÏNOPACÔ , inopâcai, iitofacavt , inofiacxtûm, inopAcârr. Co- tum. Faire de l'ombre, couvrir d'ombie, obfcurcir, ren- dre fombre. ÏNÔFÊKTÛS, wSprri'à, inufêrtûm. Sen. Découvctt. m.- dé- couverte. /. Dans le fens naturel. '.x inapinxtt obfervare, Cicer. Obfeiver , guetter fans qu'on s'en doute. I N O. I N P. I N Q. j-j foin, manque de quoi que ce foit. m. Et principalement de fecours. ^rgcHtaria inopia, OU .yir^enti inopia. Plaut. Difctte d'ar- gent. *frtirnenii. Cttf. ou rei [lumcMurie. Ciccr. Difetiedc bled. *Confilii. Cic. Défaut de confeil, manque de confeil, l'iopia ioci. Liv. Lors qu'oamanque de lieu, défaut de lieu. '''Teiii. Cicer. Lots qu'on manque de maifon pour fe reti^ rer , qu'on n'a point de giftc & qu'on ne fcait oii allée loger. liiopia & i^eSi^u. cicer. Grande pauvreté , bcfoin preiTant ^ lors qu'on manque de tour. INÔrlNÂBILlS, ïs. m. li f. &c hoc i,wp:„ib,lc.. n. (Adjcft.; ^"[•Gell. Qui eft contre l'opinion commune. INOFÏNaNS, genir. mepini^ntn. omn. gen. Cnf. Qui ne fc doute de rien , qui penfe le moins à une chofe. Multai in agris inopitiaulei depreheiidii. Caf. 11 en furprit plu- fieurs à la campagne, lorfqu'ils y penfoientlemoins. iNOPINANTtR. Sue,. INÙPINATH. Liv. INÔrïNATÔ. (Adverbes.) Ltv. Lors qu'on y penfe le moins, fans y peu- fer, à j'improviftc , audépourveu. iNCjrlNATUS, inopnicitciy inopirtâtrtm. Cicer. Qui arrive à l'improvifte , lors qu'on n'y penfe pas , lors qu'on s'y at- tend le moins. £x i s'en doute. Inopinata i/erta. Plin, Des paroles qui échappent fans y penfer._ "^ _ ^ ^'^ ' INOPINUS, ineptnâ, intp'wïim. Virg. Inopiné, fubit, foil- dain^ m. inopinée, fubite , foudaine. /. INUPlOSUS, inopicfi , inupiimm. PUut. Qiii a manque , qui abefoin de, é»<:. Pauvre, m. Se/. INOPPORTUNUS , iiiopportiinii , inopportunûm. Cic. Qiùn'eft ni propre ni commode pour quelque chofe, incommode. m. tk.f. INOPS, genit. ;«o>;'j. omn. gen. cicer. Qui a difette des chofes , àqui les chofes manquent , qui en eft dépourveu ; qui manque de fecours & de proteflion pour eftie foulage , foit dans fa pauvreté , ou dans les miferes. Inapi ab amicis , ou amicoriim. Cic. Dépourveu d'amis, qui' manque d'amis. * ^uxilii. Liv. Q;ii manque de fccouis,- * Coupa.. Liv. Qui ne fçait ce qu'il doit faire. * ^mmi , ouj menris. Vir^. Ovid. Qui a perdu l'efprit , éperdu , eft'tayé. l'erfiis inôpei rerum.. Hitat. Des Vers qui ne difent rien.. I.NOPs. Cic. Pauvre, miférable. »;.&/ indigent, m. indigea- te./ Qui manque des chofes necelfaircs à la vie. INORATUS , inorârii , inor.^.iûr/i. * Jie iiioratÂ. Cic. Sans avoir reprefenté , ou expolé l'aftairc. ÏNORDINATE. (Adv.) Celf. Avec détéglement , fans régie: tii régime, fans ordre , confufement. INORDINATiÔ, genit. inordaiaimui. {. ^pul. Défordte. w. confulioii. /, ÏNORDlNATÛS, inardinâtâ , incrdmâiûm. Cic. Confus, ni.. confufe. /. fans ordre , où il n'y a point d'ordre.. Dés- ordonné, m. dés-otdonnée. /. Inordmalié- incompofili mibtei. Liv, Des foldats Clldéfordre- & quj ne gardent point leurs rangs. ÏNORIÔR ,Jnôrïr Inoperta ■!/!r,rat. Sen. Une venté découverte , qui eft mict lieu , fur- tout. ' évidente, «k mife en évidence. . ÎNQUÂM. Voyex. Ikquio. ÏNOpIA, genit. inoj:ix, f. çUer. Indigence, difette. /. Be- INQUÂNTÛM. (A^veibc.) Quint, Autant quf,. 5-4 I N Q. lKlihii de aliéna in^untre. Cic. Ne point s'enquérir des affai- res d'autruy. INQUÎSITIÔ, genir. inijuijitiônh. f. cicer. Inquifirion , en- quefte , recherche , information. /. (en teime de Palais.) Perquifition. /. ^gereintjnijittonem. Cic. Faire une information , informer. û;j^ Sive cura itlud y five mijui/itia erat. Tacir. Soit qu'il eut foin de fa fauté , ou pour eftre pluftôt informe de fa mort. C^ve iiicjuifitioni ne rnihi fis, PUut. Frênes garde qu'il ne faille que je vous cherche. INQUISITIÛS. ( Adverbe Comparatif. ) Gell. Avec plus de rcclierche, avec une plus grande perquifition , plus e.\aae- ment. ÎNQUISÏTOPv , genit. incjuifithis. m. Plin. Cic. Qui cherche, qui s'informe d'une chofc; Enqucftcur, Commifiaire qui fait désinformations, qui fait perquifition. m. INQUÏSITÙS, intjuiiitiit iiicfuiiitiim. (de Induira.) Cic. Re- cherché, m. recherchée. /. dont on s'eft informe' , dont on a fait perquifition. INRELÏGlOSt. (Adv.) Tacit. Voyez Irreligiose. ÏNRUMPÔ. Vayex, Irrumpo. INSAlUBB-IS, h.a.Uf. & hoc infilUhrè. n. (Adjeft.) C- tum. Mal fain , qui n'eft pas bon pour la faute, w. mal- faine , qui n'eft pas bonne pour la fante. /. [Pline fcfert du Superlatif , Inmlnbimmûs ,â,,ûm. Fonmal- fain.]_ ÏNSALÎnÂTÛSyinpilutâtiiyiiifalatâtûm. Virg. Qui n'a point eltefalué. m. qui n'a point cflé faliiée. f. INSANÀBlLiS, i!.m.ii.f.iLhtchifanahile. n. (Adjcû.) Cic. Liv. Qu'il n'y a pas moyen de guérir; Incurable, ingué- tiflable. m.icf. Infan.ititis dchr. Sjii"'. Une douleur qu'on ne fçauroit gué- rir , qui eft au dellus de tous les remèdes. Ingenium infanahiie. Liv. Un cfprit qu'on ne peut guérir , efprit incurable. ÎNSANE. (Adverbe.) Plant. Outre mefurc , démefurérafnt, grandemcnr, furieufemeiit. hifanè efuriens. Plant. Qui enrage de faim. INSANI, genit. Infanintm. m. plur. Liv. Montagnes de la Sardaigne. iNSANlA, genit. infanix. f. Cic. Folie, fureur. /. Empor- tement, m. ..Ad infaniam ali^uid concupifcere. Cicer, Souhaitef une cholc jufques à la folie. Insania fehrictraniium. Celf. La frénéfie, ou les rêveries de ceux qui on; la fièvre chaude. Insania vill.-.rum. Cic. La trop grande magnificence des mai- fons de campagne ; la folie des maifons de campagne. [On les appelle fouvent ainfi , La folie d'un tel , pour dire Une niailon de campagne , qui pifPe l'eftat d'une pcrfonne.] INSANIO, ïiiiants, insâirivî , însànfUm, ini.tiiire. Cic. Ter, Rêver; eftre fou, enragé, emporte, m. eftre folle, enr»- gee , emportée. /. Extravaguer. ,yimorilmi infanire. Horat. Elire fou d'amour, extravaguet dans fa paftîon. INSÀNITAS, genit. infanitâth. {. Cicer. Maladie d'efpiit , aliénation d'èfprir, folie, extravagance, vifion./. empoi- terae:u , fanaiifine. m. ÎNSÀNUM. l'iaut. pour Insanc. ÏNSANÛS, insina, iniinum. Cicer. Iiifenfé , fou, extrava- gant, enragé, m. infenfcc , folle, extravagante, enragée. /. Vifionnaire, fanatique, m. &c f. [Cet Adjeâif fait au Comparatif, Iniânïor. va. & f. & hoc tniâniiii: Et au Supeilanf, Insânifiïmiii , infanifiimn, in- fanifstmi'.m. T/c. ] OJ- iNs.iNus. Ovid. Fou, enragé, furieux, m. folle, enra- gée, furieufc. /. Insakus. Pliii. D'une grandeur démefurée, d'une grandeur extrême, (en parlant d'un baftiment , om de chofc ferabU- ble.) Outre ,exoibiiant. rn. outrée, exorbitante. / Insan.ï viles. Pliii. Des vignes qui portent trois fois l'année. jNSANUM /oruCT. Virj^. Le barreau ou l'on crie & tempefte comme des gens qui font fous, in— I N S. lusANUs. Verf. Quiefttage. INSATÏABÏUS , //. m. ic f. i<. hoc iiifttiBhïU'. n. (Adjeft.) Ovid. Inf.itiablc. m. & f. qu'on ne peut faoulcr ni rail'afier. iKSATiARiLis. tic. Qti'oD Hc pcut allouvit ni contentcr. INSATÏABILITÂS , genit. wfatialiiliiatii. {. PUiit. Avidité inHitiable; Inhitiabilité. /. iNSÂTlABÏUTi'R.. (Adverbe.) Plin. Luer. Sans pouvoir eftie allbiivi , fans le pouvoir lafler ni fe fatisfaire. TNSAtIAtOS , infatiitn , infaiiâuim. Stat. Infatiable. m. &/. INSAtIËTAS, genit. infxiiitâtis. f. WfKB> , ïitftrihirë. Cicir, Ecrire fur, ou dans , mettre une infcription. InfinruÀ mtirip/lt , Partnti ifitimi ment». Oc. 11 fit graver , »••< écrite au pied de la ftatuë ces paroles, AuPére trcsobli- geant. JnfcTilienin animo oraùonem tlicjutm. Cic. Graver , imprimer un difcours dans fa mémoire. Monuinenio f/rr7;)i7. n. ^«/-GW/. Infcription./. Inscripti;m. Lucil. Un acquit- patent, m. (pour eflte franc de port.) INSCRUTÔR, «ri'j, ër'i. Muer. Rechercher curieufement. ÎNSCULPÔ , tnfcUlph , infcûlf li , infculptûm , înfailpërè. He- rat. Plin. Graver deflus. Sn.\o infculpere *U^uid. Hordt. Graver quelque chofe fur une pierre. ICÏ- Inscuipëre aiiijHii tnimt. Cicer. Graver, imprimer une chofe dans fon efprit. INSCULPTUS , iiifciilpta , infcrtlptûm. ( de Infculpo. ) Plin, Gravé deflijs. m. gravée deifus. /. (foit dans le fens pro- pre , ou dans le figuré.) ÎNSECABÏLlS , ïs. m.icf.U hoc infccMlë. n. (Adjea.) Slu-nt. Qui ne peut eftre coupé , o« divifé. m. qui ne peut eftre cou- pée , ou divifee. /. Indivifible. m. Se /. Corpora infccahili». Huint. Les atomes, les cotpufcuks in- divifibles. ÏNSËCË, (pourDiV.) Enn. apudCcll. Dites. INSËCENDOS, . narrations. /. récits, m. ÎNSECTÔ, is. PUut. & plus ufité ÎNSECTOR , i„r,airi, , infeÛitutium , inÇtCiiri. Cicer. Pourfuivre avec ardeur pour prendre Scartrapcr. Inftduri injiiriitm aUckjui, Cicer. Pourfuivre l'injure qu'on nous a faite. Inseciari alicjuem. Cicer. Poutfuivre & perfécuter quelqu'un. * .Aliquem Upidiiu!. PUut. Le pourfuivre i coups de pier- res. '*' Malediiiis atiquem. Ctcer. Le mal-tïaitter , l'outra- gcr de paroles, invefliver contre luy , le charger d'injures,, l'infulrer, le maudire, le pourfuivre en luy difant des in- jures. iNsiciARt t-,«)!)>j. Vir^. Arracher les méchantes herbes- avec des râteaux , palfer îe rlteau fur la terre. INSHCTUM, genit. inriSi. o. Plm. Infefte. m. (Comme un moucheron, une chenille , (>i-. On les appel- le ainfi à caufe des coupures, ou incifions qui paroifiénr en diyerfe^ paities de leutj cotps ; Us n'ont point de fane ■f<5 I N S. fang ou du moins en ont tres-peu. ) INSECTURA , genit. iniiârn.ê. f. Sen. InciCon. /. INSËCTUS, inieiià, imtStûm. {4e Iniè'cii.) Liv. Coupé, m. coupée, f. ÎNSÊCOTÙS, infr'cutn, inpcûtûm. (de Ir.fe^ucr.) flirt. Sui- vant, m. fuivante. /. Qui fuit , qui vient impies. INSÉDÀBILITÈR. (Adverbe.) Z-ntr. Sans pouvoir étanchtr fa foif. INSÊDATÙS, infedâia, infedintm. Cic. Qui eft dans l'émo- tion 8c dans l'agitation, qui n'cft point pailible. m.Scf. INSÊDI, Pietéiitde Insideo. ÎNSËMiNÔ, inscminiii, UnimïnAvi , intimïnîiU'.m ,iniîminâ- re. murbcs -irfceribm. ^uL-Ctll. Engendrer des maladies dans les entrailles. •ÎNSËNËSCÔ, Inftiiîfcïs, hifenut , 'infriitfcni'. ncgotiit. Ttcit. Vieillir dans les affaires , y palier toute ia vie. [Ce Verbe ei\ feulement pris dans uue lignification figure'e.] INSËNSlBÏLiS , il. m. &/. & hoc h,fcnub,le. n. (Adjedt.) ^ul- Gcll. Infenfible. ct. 6c/. Qui ne tombe point fous les fens. ÎNSËNSlLlS, il. m. Se f. Se hocwftnùlê. n. (Adjeft.) Lucr. Infenfible. »..&/. Le mefme. TNSEPAR.ÀBÏLÏS, is. m. £:<./. &c hsc hifcpxrëbi'U: n. (Adjeft.) Sin. Infeparable. m. &c /. qu'on ne peut l'cparer. INSËP.'lB.ÀBlLlTÈB.. (Adverbe.) M.tcrcb. Infeparablcment. INSÊPÛLTÛS, inftpHitk , wfrft'duim. Cker. Qui n'eft point enfeveli ni enterré, m. qui n'eft point enfevclie ni enter- rée. /. INSÈQUËNS, genit. infeijuiniïi. omn. gcu. Ctcer.Uv. Sui- vant, m. fuivante. f. INSÈQUÔR, irurquerii, inièijuHtùi , OU ininiitiis lûm, inii- tjui. Cic. Poutfuivre, courir après. Infeaui Alit^uem ^ OU /ilitjufm cl/tmore y minii-, camttmelia. Cic. ïourfuivre , perfécuter quelqu'un ; crier après luy ; le pout- fuivre avec menaces , en Icrrienaçant ; l'ouiragci de paro- les , luy faire des afl'ronts & des menaces. Infequar cinvtUert vimen. Vir^. Je continué d'arrachet l'o- Cer. ÎNsëQuoR. Cicer. Suivre, venir après. Inscc^uor. Ccll. Dire, raconter. INSËRËNÛS, tiifcrena, infcrrniim. Sut. Q.ui n'eft pas ferein, n-i clair, m. qui n'eft pas claire. /. INSÉRÔ, înferis, Jiifrrut , Iniertâm, Infcrèrc. Ccliim. Mettre dedans , fourrer. Ctbuminpt nlicui infircre. Cic. Mettre la viande dans la bou- che à quelqu'un , luy donner à manger. * Cupiti m tcntcnam. Liv. Mettre la tefte dans fon pavillon. * CoHumin laijucum. Cic. Mettre une corde au coû. ÎNSERERK. Inférer, méfier parmi, entre-mettre. Jnfentiir huic hca fabuU. Liv. On infère , on mefle là une fable. Jufcrere Dca minimii rebut. Liv. Mettre les Dieux dans les moindres choies, vouloir qu'ils fc niellent des chofcs d'i- cy bas. Veris inftruit falfa. Cicer. Il a meflè le menfonge avec la vérité. Negariii alirnis fe infercre. Liv. Se meûer des aftaires d'au- truy , s'ingérer dani les affaires des autres. Infcrerc canjilium atiijMod. rt»ut. Donner , propofer quelque confeil. ÏNSERERE aliqutm i/itjc. Sut. Donner la vie à quelqu'un, ou l'eftre. INSÈRÔ , ïnsi'rïs , TnJttT , trsîitim , 'infërhi'. Colum. Semer , parlant des grains. Enter , planret , parlant des aibrei. Infcrtrcurhortm. Ctlum. Enter un aibre. Ihserkri. Htrat. Imprimer, graver dedans, marquer, em- preindre. î'tiS^KVÛ ,in>irpii,'ir.Hrpii tmicrpiûm ,'in>erpcri. Stat. Se cou- ler & traîner dedans-, entrer doucement, fegliflcr. INSËRTÔ , iniertàs , iniirtavï , initriatum, inscrinre. Virg, Met- tre , engager dedans. ' INSËRTUM, genit. iniinu ncut. Vitruv. Maçonnerie en liaifon , dont les pierres font mutuellement engagées les unes entre les autres. lNStB.TtS, inserti., inmtHm. (de InfÎTt , jnftrui. ) Sluint. I N s. Mjs dedans, m. mlfe dedans. /. INSERVIÔ, i^iiirvïi , imcrv'tvi , iniërvïtûm , Insërxlrè. Clcer" Seivirquelqu'un, luy rendre fervice ,. s'employer pour luy'. Infervîcbat pMuu-iii. Cic. II rcndoit fervice aux partifans , il les favorifoit en tout ; oa II cl) oit commis des partif.ins. 05" Inssrvire alicui. Cic. Encenfer quelqu'un, luy donner de l'encens, luy dire des chofcs obligeantes, fe rendre fei- viable Se complaifant. Plthi fumrrii ope mfcrvitum ejl. Liv. On s'eft efforcé d'eflre complaifant au menu peuple. Inservire valeîtidmi. Cic. Avoir foin de fa faute, la ména- ger. * Hor.arihin. Cicer. Rechercher les honneurs , faire tou- tes chofes pour s'y élever. * Suit commodii. Cicer. Eftre at- taché ifon profit; envifager fou avantage, fes intétcfts. ♦ Fumt. Tant. Travailler a fa réputation , ou pour fa té- î putation. INSËRVÔ, iniirvii, insèrvâvl , inicrvâtfim , iniirvârë. Sttt, j Garder. j ÏNSESSÙS, inslffâ, insèfmm. (de In/ïdeo.) Liv. Oii il y a det embufches, oit les ennemis font en embufcade. ÎNSËVl, Prétérit de Insëro, Semer. INSÏBILÔ , iiuibïlâj , iniibilavi , iniibilatûm , inilbilârè'. Ovid, Souffler dedans. Mtmbris infibilat ignés. Sil-ltut. Le feu fe nict dans les mem- bres. INSICCATÙS, injiccêtâ, in/fictâtûm. Stal, Sec,oKféché. m. féche , •» fcchée. /. ÏNSICIÛM, geuir. inficiî. ncut. Var. Efpéce de boudin, ta defaucilfe. INSIDENS, genit. 'insïiênth. Voyez Insïdeo, okInsîdo. hijideni ctird. Liv. Un foin continuel. lis malii infidentibus t fani ejjc non pojfumits. Cic. Nous ne pou- vons pas nous bien poitcr, accablés continuellement ie ces malheurs, ji« avoir l'efprit tianquillc parmi ces mal- heurs. INSÏDËÔ, Inthlls flniidj ,'insïfiiim,'inndèré'. Cicer. Eftre alITs deflus. m. eftre anifedelius. /. Eijuo infidire. Liv. Eftrc à cheval. * /n/lW. Plin. Eftre adî» fur une felle. iNsiDêRE. Occuper, tenir un lieu, s'en eftre emparé, l'af- fiéger. Cherufci juga infidère. Tjcit. Les Cheruffts occupent , oh ha- I bitent les montagnes. I SeiUufque per tjuos exercitui regrejfui erat , infedêre. Tacit. Ils ! fe campent dans les bois, ou ils fe mettent en embufcadç I dans les bois pat où l'arm.ee devoir pafl'er à fon retour. ^rcemCdpiioliiinsidit. Tncit. 11 s'empara de la forteiefle du Capitole. S^uintjue r/fillibut arcem injcdit. Liv. Il le mit en garni/bn dans la Citadelle avec cinq mille hommes. Efiijii.iînfderant. Titcit. Us s'eftoicnt faifis , tu ils tenoient tous les lieux par où l'on pouvoit s'enfuir. iNsiDéR E. Demeurer fortement dans l'efprit. 05" H*c inmerttoriàvefirâ petiiliis j vel alltîfs in animo ir tan- ^uam in venu ac meduUis inftdeant. Cicer. Retenez bien ccf chofcs, gravez les bien avant dans voftre efprit, qu'elles y foient fortement empreintes. liiiidtt m eju! vuiiu qutd.im gravitai, Cic. On voit paroifllC une certaine gtavité fur fon vifage. Infidcbat m ejui rhente fpecies eii^uentie. Cic. 11 s'efloit foxmé l'idée de l'éloquence. Iniidet pidibui dolor. Plin. J'ay une douleur fixé fur le: picdj. Iniidint fehres, flin-Jun. Les fièvres s'attachent fur le» corps. iNsiDcRE. Calum. Se percher, fe jucher, (parlant despoulei qui fejierchent pour repofer.) iNSlDl.t, genir. infidiirum. f. plur. Cic. Embufches, em- bufcade, furprife. /. Parti; guet- à-pans. m. Interficere aliqiiem ex iiifidtii, mftdiis -, per inJtUiat. Cic. TuCr quelqu'un dans une embufcadç qu'on luy avoit dreflee, le tuer en ttahifon. Injlrum iiifdiAS m aliijuo loco. Cic. Dreflet dCS embufchSi dans un heu , y mettre une embufcade, iNsiciA, Oc. ricges, m. Embufchef. /^ Térttrt I NS. fAtAre tnftdUs viu tllcujiu. Cic. Drefler des pîcges i la vie de quelqu'un , attenter à fa vie. JncMtus infidiii. T»cit. Qui ne le donne point de garde des pièges qu'où luy tend, qui n'elt point fur les gardes. iNSlUtANTHR. (Advèrbe.J Jujh Pat tromperie. INSIDIATÔR, genit. infidi^ioni. m. Cucr. Qiii eft en era- bufcadc, qui tend des picges, quidrenedescmbufclies. INSIDlÔR, infidiârii, iiifidiitus iftm , uifidiiir'i. Cic. Dicfler des embulches à quelqu'un, luy tendre des picges poui le furprendre , le mettre en enibufcade. InfidiemtiT afiit. Mtrr. Ciiaiibns au.\ fangliers , ««tendons leurdcs toiles, ««des pièges. Inshmari tcmpori. Liv. £picr le temps & l'occafion , atten- dre le temps favorable pour quelque entreptife. INSIDIÔSË. (Adverbe.) Cic. Avec dellcin de furprendre & de tromper quelqu'un en luy tendant des pièges. [♦ Il dit Imfdi'âiïl'i'imë,} INSIDIOSOS, injidiùfa, infidioinm. Cic. Qui tend des pièges, qui dreile des embufches à quelqu'un, qui cherche a le furprendre. Verba infidiofd. Ovid. Paroles dont on fe fert pour tromper quelqu'un & le furprendre , paroles de furprife. [Cet Adje£lif fait au Comparatif Iniïdi6iîi>r, m. &f,(r hoc jtiiïdiôfiitt. Ctc. Et au Superlatif inj/(ii'ôiî/ji/»M/ , itiftdtoitfiï- md, inftdïôilfiimiîm. Plrii.] taSlDd, ïnildii , Jnshû,'inicprim, ïniïdi'rë. Virg. S'aiTeoix, fe tepofcr fur quelque chofe. ^fei florihii! inndunt vanii. Virg. Les Abeilles fe lepofent fur diverfes fleurs. (S" Dum au verba mcmtri» inndant. Si'i"'- Pourveu que CCS paroles demeurent fortement dans la mémoire. Sttiis celeriur inndtnu Plin. ClianCffure, moififlurc qui vient promptemcnt fur les choies. INSIGNE, genit. ïniïgnïi. n. Plin. Marque naturelle qu'on apporte du ventre de la mère. Signe, m. Insigne. Ctf. Signe , lignai, m. du combat, ou delà marche. Insigne. Ctf. Cornette, enfeigne. /. Drapeau , guidon, m. Idfc abarmis atijuc irfignibus coiinoTjiJfc. Cnf. Qu'il l'avoit ai- fément reconnu à leurs armes & à Icuts-drapeaux. Insigne. (Et plus ufite'au Plurier en ce fcns ,) INSÎGNI.^, genir. ~i:ulg>:îîini. n. plur. Tu. Marques, preu- ves. /. 0(1 témoignages , ornemens de la dignité & de la qualité des peifonncs. m. Inftgnta ttégcntium. Taaî. Habits de dueil. Insionia. ncut. plur. Virg. Marques militaires, tu devifes perfonnelles , que les Anciens Héros porroient peintes fut leurs Boucliers. Insignia. neut. plur. Siiet. Marques d'honneur particulie'res à quelque famille, comme la chaifue d'oi à ceu.\ de la fa- mille de Torquatus a Rome , cm. INSÏGNIÔ, intfgnisj ïnilgiûi^t y Imlgmutm y ini'igmrê. Tacit, Rendre remarquable, mémorable; lignaler. xAt^HC omaii tintttis fuTîeribus ir- ctadîbus infigniretur. TacÎT, Et que chaque année elloit llgnalée , o» leinaïquable pat quel- que défaite. Insignibat . m. crf. ir boci>islgr:c. n. (Adjeû.) Cicer. In- /îgne , conllderable , remarquable, m. & /. Inft^n.s (Tcntrt & fami. Tac. Saiiaillance joiute à fa beauté luy donnoit un grand éclat. Jtifîgncmutïvmij-.icpirfidii in-not ir fids. Tacit. Ces deux per- fonnages fe font également fignalcz par l'amour & pat la haine qu'ils nous ont portés. lnjlgn:s nd deformitater», ciccr. Remarquable poui fa laideur , parfaitement laid. lii/ignii aiiro & fxcrpurà, Liv. Tout brillant d'or 5c de pour- pre, remarquableparfeshabirsd'étofte d'or Se de pourpre. iHsiGNis. Ter. Grand, m. grande./. Notoire, remarqua- ble, w. &/. , Clypcus m.'giitiidim injignii, Tacit. Un bouclier d'une gran- deur extraordinaire. 7<»w dm mufim qn*reiit ftnex qutmiibtcm infignt aliijuid /•(- INS. fi eeritUi. Tir. Le vieillard cherchoit il y a long-temps une occalion de faire quelque chofe de grand 5c de remarqua- ble contre elles, •» de leur faire quelque pièce fanglante. INSÏGNITË. (Adverbe.) * hifyniù improta,. Ciccr. Un mé- chanr iulîgne, un homme d'une méchanceté connue, dit- _ tingué par fa malice, extrêmement méchant. INSlGNlTlUS. (Adverbe Comparatif.) ^^«o/nyrjniOBjoOT.y:- jAîrei tySz.mt!io fup<;rioris aiirti (.ort^uli e.vprobrarent. Liv. Afiu de reprocher avec plus d'éclat la négligence d'Emilius qui avoit cfté Conful l'année précédente. INSIGNlTËR. (Adverbe.) Ciccr. Fort, grandement, beau- coup , extrémcn.eut. Infiinitcr impiidcni. Ctcer. Grandement effronté. UninCgne eftionté. rNSIGNlTÛS,fny7fnT/^',i'n//çnîr«»;. (iz Ir.fgnit.) ^fcon-Pii. Marqué, orné. »). marquée , ornée. /. TabtUt difitlorihus cens iiipgnit.^. ^Aj'con-Pcd. Des tablettes enduites de cire de diverfes couleurs. Insignitl'S. Cic. Inlîgne , remarquable, m.&if. [Cet Adjeilif fait au Comparatif ImignitiUr. m. &/. Sihocïn- signuiiii. T.utt. Plus remarquable.] * INSIGNÎTA, genit. injigmtirfim. n. plur. Plin. Meur- triftures, en contufions qui paroiflent livides au deflbus des yeux. INSÏLIA, genit. infitïûm. n. pi. Lucr. Pédales. /. (Marches des tiflérans , rubaniers Se organiftes.) INSÏLIO , Insiii! , hiiïtu'i , ou Iniili': , Insùhnm , IniUîrë. Plaur. ~ Liv. Sauter dedans , en fur quelque chofe. Infiltre m ecjuurx. Liv. Saurer fur un cheval. ♦ Terga alicuju!. Ovid. Sauterfur le dos de quelqu'un. Reperti futit coniplurcs ntflri milites qui irt phalanges infCïrent.. Ctf. Il le trouva plufieurs de nos foldats, quiYe lancèrent fur leurs plialanges, qui les infulterent. liifîlireincrtsiiatum. Pluiif. S'auter au gibct. ÎNSÏMÙL. (Adverbe.) St>it. Enfemble. f NSÏMÛLATlO , genit. infsmuUtiims. f. Cic. Accufation. f. Reproche, m. iNSiMÛLÀTÔR, genit. infimuUtorn. m. ^pul. Accufa- teur. m. INSIMÛLÔ, ivfimiilii, irtjlmlilâvt ,iiif!mlililiim ,inj!miiliiré'. Cicer. Accufer en général foit d'une chofe vraye , o» faulTe ; ou Accufer fauHemcct. ( Ciceron y joint quelquefois le mot Fals'o.) InfimuUre prodttionis , (on fous-entend rriOT/'iif.) Cxf. Accu- fer de trahifon. * ^varsiiit.Ter, Accufer d'avarice. ÏNSÎNCÉRÛS , iïifncerk , tnfincênim. Vtrg. Gaftc , corrom- pu, m. gaflée, corrompue. /. (en parlaiit du fang d'uu taureau.) INSInOAtÏO , genit. /K/îna^f/ô?)»!. f. Cic. Infinuation. /. [Terme de Rhétorique: Partie du difcours ou l'on tâche de s'inlînuer adroitement dans l'efprit des Auditeurs. Ce qui fe fait dansl'Exorde.] ÏNSINUÔ, i'ijiniiâs , in/iiiifâvl f irsftniidsUm y injîniidrè, Lutr, Faire entrer, oaglillét dedans. 03" iNsiNUARE. Citir. Infinuer, faire entrer. * Se in eijuitum lurmas. Cnf, Semcfler parmi la cavalerie. E\-ploies nefe iisfsn-Acm mcfa. Cicer. Prends garde que les mal- heurs ne nous furprenucnt infeullblement. liijttiuarefeinfermoner/jalitjitorum. Citer. S'Inilnucr , fe méf- ier dans la couverfaiion de quelques-uns, entrer infcnii- blemcnt en difcours avec eu.v. * Se in Amsciti.ini, PUut. ou Se in familiaittdîem a'.ictijus. Cicer. S'inùnuer dans l'amirié de quelqu'un, entrer dans fa familiarité , gagner fon ami- tié , ow fes bonnes grâces, * Se in caufatr.. Ctc. Entrer dans le fonds d'une affaire, l'aprofondir ; enfoncer, pénétrer, creufer la matière. '''Sein philsf^phian:. Cic. Se mettre .î la philofophie. * Se in quarn fAniiiiarcmujttm. Liv. S'otfiira rendre les fervices les plus bas. Infnuarealiijucm alteri. Sueiirt. Mettre bien quelqu'un dans l'efprit d'un autre. ÎNSïriDïC'S. *Nih}l ej! prcrftti ijlis Infpidiui , ijiii opintniur bonaejji;pot!:fil>:iu!. J INSUIËNS, gcnit. inpcïintÏ!. omii. gen. Or. Fou, extrava- gant, infenfe. m. lolle, extravagante, infcnfee. /. Qui n'ertpasfage. [Cet Aiijcftit fait au Superlatif /nji^i'tntr/jimitj , a , nm. Sert. ] INSÏf lÈNTÈK. (Adverbe.) Oc. Follement , exttavagamment, fotteinent. ÏNSÏFIÊNTIÂ, genit. itippieittiS. f. Cic. Folie, fottifc, ex- ttavagance. /. INSIPÔ, imipiStlnsSpai/ltinstpatnmtlnitpari. Cut. & INSli'Ô, tniipis ,'iiii'ipiiî ,'ins!perc. Vjrr. Jetter dedans. INSISTÔ ,ï» Terent. D'où vient cette nouveau- té de vous voir à Atlicnes î iNsôtïNs. Ctcer. Ennuyeux, m. ennuyeufe. /. incommode. m. & /. iNsotENS. Excelïif, immodéré, prodigue, m. excetfive, im- modérée , prodigue. /. In/olins Utitia. Cic. Une joye cxceflive , tu immodérée. Qui m tuà re futjjet e^enti(jitnus , erat f ut fit , injgleiit m aliéna, etc. 11 efloit fort avare de fon bien, & prodigue du bien d'autruy, comme c'cft l'ordinaire. iNboLv.Ns. Oc. Infolent ,fict, arrogant , immodéré, m. infoi lente, liére , aitogante, immodérée. /. Info lent ijjimum ncmen. Qttint. Un nom fort infolent. No« extuiijje fe in poiejlate , non Jtiijje injoUntem m ptcuniJt, etc. Que la puillance ne l'avoit enorgueilli, ni les licheûcs rendu infolent. ÎNSOLËNTÙR, & INSÔLENTiOS. (Adverbes.) Cic. Con* trela coutume , c.xtr.ioidinaircmcnt. iNsoLfjjTtR. Cic. Inlolemmcnt , arrogammcnt , avecinfolen- ce, avec hauteur. ÎNSOLËNTIA, genit. infolentix. f. Cic. Manière d'agir cx- . traotdin;iire. /. Difputaiionis iiifolentit. Cic. Manière de difputer extraordi- naire & nouvelle. Insolfktia. Cic. Infolence, airogance, fierté, hauteur. /: INSÔLHSCÔ, iiiililèfui ,imilefccre. ^ut-Uell. Devenir info- lent, arrogant , fier, m. devenir infolente, arrogante, lié- re. /. S'enorgueillir. ÎN SOlIdOM. IHp. Pour le tout, folidairement. INSÔLIDUS, a ,«)». Sen. Qui n'eft pas Iblidc. m.icf. ÎNSÙLlTË. (Adverbe.») Geil. Contre l'ordinaire; contre la coutume ; contre ce qui eft eftabli Se receu. INSOLITÙS, iiifolîta ,tnfebtiim. Sallujl. Qui n'eft pas accoû»' tunié à une chofe. m. qui n'eft pas accoutumée, f. Infelitu! ad Uhojem exercitlli. Caf. Une armée qui n'eft pas accoutumée au travail. hifelitn rer.ira hclUcaritm. SalluJI. Qui n'eft pas accoutume au métier de la guerre. Insolita r.iiio dicendi. Cic. Une manière nouvelle 8c extraor- dinaire déparier. iNSÔLÔ, iniildst iniolâviy Ins'ôlâtiîm , Intôlarë. Colum. Fai- re fecher au Soleil , expofer au Soleil pour fécher. * [INSÔLÙR ,7?iiô(. Qui ne dort point. Vlttltm infomntm àucert. Virg. rafler la nuit fans dormir. INSÔNÔ, insSni! , ïniônû't, XmSnitiim , tmonare. Ovii. Son- net , rendre un fon. INSÔNS, genit. imôntïi. omn. gen. Liv. Qui n'cft point cri- minel , oK coupable ; innocent, m. Qui n'eft point crimi- nelle, ««coupable; innocente. /. iNSÙNtJS, insojià yinsinitm. ^pul. Qui n'a point de fon , qui cft fans bruit, qui n'en fait peint. INSÔPÎTÛS, itisdplià, inioputim. Oi/id. Qui n'eft point en- dormi, m. point endormie. /. iNSÔRTiTÙS, infirtnk, i-nforûtTim. PUut. Qui n'eft point echeu par fort. m. qui n'eft point e^cheué par fort. /. INSFECTÀTÏÔ , OHM. f 5t«. 8c INSPËCTIÔ, genit. wjpcliCi- nïi. f. Sjioit.cic. La vcuë d'une choie, conlideration , con- templation , rinlpeftiondesmarchandifes, (lorsqu'on les confidére& qu'on les examine.) /. L'aftion de conliderçr un lieu pour en connoiftrc la lituation , &c. IninfprUwmpofmartcs. Saint. Des fcicnces fpcculatives. INSPËCTÔ, infpcii.ïs, infpeàivi, infpedâtiim, infpcCiirc. PU»t. Voir , regarder , confidérer. INSPECTOB., genit. ivfpiCiaris. m. P/i'n. Infpeûeur , qui regarde & qui vilite les ouvrages , Vifiteur. m. INSPËRÀBILIS, n. m. Si f. ic hac infpcrabtlc. n. (Adjeft.) ^ul-Gell, Qu'on ne peut elpérer. INSPÉRÀNS, genit. infpetântis. omn. gen. Cic, Qui n'efpe'- rc point , qui n'a nulle efpérance. Jnfpcrante te ttijuc invlto. Ter. Contre toute efperance 8c malgré vous. ■iNSPtRÀTÛS , infperitS, , infperâiKrn. Cicer. Inefpérc'. m. inefpcrée. /. que l'on n'efpéroit point, à quo)' l'on ne s'attendoit pas. Ex infperato, Plin. Contre fon efpérance. INSPHRGÔ , "tnfpergti, Infpërsi , "tnfpermrrt ^ Infpèrgè're, Cicer, Répandre parmi , dedans, «« deftus ; méfier parmi. Jnfpen^ere oleam file. Cat. Saupoudrer les olives de fel , jet- ter du fel deflus. iNSPhRSÛS, itifpênaf infpcrsûm. (de Infpergp.) * N^vi in~ fperf, egregio corptre. Htr. Des taches répandues fur un beau corps. INSPICIÔ , înfpicîi , Infpêxi, ïnfpèRûm , 'inffhërè, PUut. Re- garder, voir, obferver. ij- Inspicere. Regarder, voir, cor.fidéret de prés, vifiter , examiner. Infpicere itliijuem k puerc. Cic. Examiner la vie de quelqu'un depuis fon enfance. INSPÎCO , infplcât , infpicâvt , ijifjilcâtrtm , Infptcâre, Virgil. Fai- re unepointc à un bafton en forme d'epy. iNSPlRATUS, ;n/J)ir^/n ,ï,//p,rÀiKOT. Cohim. Soufflé , jette de- dans en foufflant. m. foufflée, jeitée dedans en foufflant. /. Inspiratus. Jufi. infpiré, entoufiafmé. m. iufpiiée, entou- liafmée. /. [ Ce dernier mot eft du ftile familier. ] INSPIRÔ, itifptrh:, InfplraT/l , Itiffiràtûm , Infpnârë. Ctlum. Faire entrer en foufflant , fouffler dedans. ^liijitid aculoinfptrareperfiflulitm. Cal. Souftlet-quelque cho- fe dans 1 oeil avec un tuyau. CrMntn^ modicis fenejieltu .AifuiUmhui infpircntur. Colum. Il faut faire de petites fenefttes aux greniers pour y laiffet en- trer le vent de bifc. Venemim infpirtnt tntrfibui. Virg. Leurs morfures font ve'ni- meufes. Inspirark nmorem. Sttt. Infpirer , donner de l'amour. ïnspirare liierum. ^ul-Cel/. Afpirer une lettre ; la pronon- cei avec une afpiration , d'une aianiéie ouvcttc 8c foitc. I N S. f9 INSPÔLÏÂTÛS , infpoliatk , infpaliâtHm, Sen. Qui n'a point elle dépouillé , au detrouflc par les voleurs, m. qui n'a point elle dcpoijillée ni dettouflée par les voleurs. /. INSPUÔ , hifputs , tnfpiti , îrt/putitm , infpuèrè. Sert, Crachée fur_, ou dans quelque chofe. INSPUTO , 7n/^ri//ij , i?ifpHtavJ t tnfpHtâtûm jlttfpiitAre. in ali~ l'iem, ou alniti. PUui. Crachcr fur quelqu'un. INST.^BILIS, h. m. &cj. & Iwc inftkhUe. n. (Adjefl.) Cicer. Inconitant , léger, m. inconflante, légère. /; Volage, m. 8c/. Qui n'eft point ftable, qui n'a lu conftancenitcrmc- té. m. Uf. Instabilis. Plin. Comme, LocHi ad gradum injlahili!. Tacit. Un lieuoul'on nefçauroit fe tenir terme. Instabilis fcoOTo. Liv. Un homme inconftant , volage, léger, qui n'a point de fermeté, qui tourne à tout vent comme une girouette. ÎNSTÀBlLlTÀS , genit. inftaiililâtii.f. Plin. Inftabilité, in- conftancc, légèreté. /. ÎNSTANS, gcnit. mftiniis. omn. gen. Cicer. Qui eft fur le point d'arriver. TtMpus injlani. Suint. Le temps préfent. [ Cet Adjeâif fait au Comparatif, InfiinlïSr, m. ^ f. ù- hoc in/laniiiis. Gell. Plus prelfant. ] ÎNSTÀNTËR. ^int. INSTÂNTlSSÏMË. Gell. (Adveibcs.) Avecinftance , d'une manière prcfiante. Injîatjttjfimè deJiderAre. Gell. Délirer très- ardemment , fou- haiter ttés- paflionnément , avec la dernière paflion. INSTANIIA, genit. iiijlantîs.f. Flin. Force, véhémence. /. INSTAR. Eft un nom indéclinable qui eft de neutre genre. [ Probus luy donne le génitif ;»yî/!iij. Saint Auguftin dan» fa Grammaireluy donne trois cas, le Nominatif, J'Accufaiif 8c le Vocatif; Le Nominatif eft dans Ciccron , PUio miht unu! tnftar efl tmnium. Cic, j'eftime autant Platon feul , que tous les autres enfemble. [ L'Acculacif eft encore dans Ciccron, Comme ■ . Terra dd untverft Cdli complexftn* tjiiaji pitnûi tnjlar ohtinet. Cic La terre au regard du Ciel eft comme un point, ne paroift pas plus grande qu'un point. Clientes appellari mortis inftar ptttant. Cic, Le nom de client leur parojft auffi fafcheux que la mort. INSTAURATIÔ, genit. infliturationii. f. fie. Renouvellement. m, l'ouverture du Palais, des Clallés 8c des Académies. /. Instauratio ItidcruTTj. Ctcer. L'aftion de recommencer les jeux,_»ri de donner de noureau.x jeux. INSTAURÀTÎTIOS DÏÉS. m. Mtrt. Un jour ajouté à la fo- lemnifè des Jeux du Cirque. INSTAURATIVOS , iuftaurativri , inftaurtt'ivûm. OVfr. Qu'on recornmence de nouveau. INSTAURAtOS , infiauriti , inflaurâiilm. Cic. Recommen- cé , renouvelle , fait de nouveau. n$. recommencée , renou- vellée, faite de nouveau. /. ÏNSTAURO , tnjïaurasy injîauravi , injîaûrâtittn , injlattrârc, Cic, Recommencer , renouveller , faire de nouveau. Instaurare tunicéim adverfiti hiemem. Plin. Se faire une tuni- V que contre le froid , o« raccommoder fon habit d'hiver. Montimenttimfibi inJÎ/iuraverAt Cicert m villa fuà. Plin. Cicc- ron s'eftoit bafti un monument , ou un fépulchre dans fa maifon de campagne. ÏNSTCRNO, injicrnti, 'inflrâvî , 'infirâtûm, înjlêrnërë. Suet, Suct. Etendre dellus , eu par ddfus. ' Pelle leonitinfîerntr, Virg, Je me couvre de la peau d'un lion. iNSTÎGATiO, geait,i'iJhgationt!,{..^a(i-ad-Heren. L'aftioB d'exciter./, mouvement, m. impullion ,inftigation. /. ÎNSTÏGAtÔR, genit. infiigatnii. m. P.ipin. Inftigateur. ». qui incite. ÎNSTIGATIVÎX , genit. infiigatr-uU. f. T^r. Qui a une puif- fante Se forte vertu ; qui eft violente à exciter , à émouvoir, à enflammer , à foUiciter. /. INSTIGÀtCS, Si. m. Vlp, Voyez Isstigatio. INSTIGÔ , injligas , inpgivi , injiigatitm , injltgarë, ^Cic, Ex- citer, animer. Inftigare alitjuem inallirum. Lis, AniffiCI quelqu'un contre UQ autie , l'irriter. H î iS-^^f, 6o I N S. «5" ^ge, fihicmninsîimtfntisfuÀfpDnte,i)!Ji'ig». Ter. Coura- ge, aigiiffcz-Ie encore, il n'eft pas déjà aOèz en colère. l„jl,gMi fcrm.nihiis alicajui. Colum. Elhe anime par les dif- cours de quelqu'un. INSTÎLLAtIÔ, gciiit. injlilUum'tiJ. Ptm. L'Aûion de fai- re diflill;er& tomber goutte à goutte. INSTILLAtCS, tijjlitUtà, infiiiUmm. glnint. Qu'oo a fait diftillcr, on toii-ber goutte à goutte. _ INSIILLÔ, ii.fiilUi, niJlilUii, injii'.lalum, infl'ilUrc. Ciccr. Faire diftiller , ou tomber dedanj goutte à goutte. Ltimwi oUum tnfiUUs. Cu. 11 fiut mettre de l'huile dans la lampe. Mnum infiillat in ignei Ovid. Il jette du vin dans le feu. Ghiix qiiit ajfiduc l'axa inJIllUnt CaHcaff. Clccr. Des gOUttes d'eau qui tombent continuellement lut les rochers du mont Caucalé. . (§■ ^tiKliituasiliicras, :j:iitniihi cjuiddum , cjy.o fiircm, injlij- làrunl. Ciccr. 11 m'a appoitc vos lettres, qui ont répandu dans moy infenfiblemcnt dequoy ne me point abbattie. iNSTÏMÙllÔ, infiîm-dÀs, injlim:tlâvl , tnJlimttlrAnm , infti- miilarf. Ovid. Exciter , inciter , animer. ÎNSlINCTÔR, genit. infimituni. m. Tacit. Qiii pouffe & qui anime à une choie, lufligateur. m. INS'.MMCTOS, irijuiiCliL ,inpnttum. Cu: Liv. E.'icite , incite, anime, m. excitée, incitée, animée. /. Hiivacibuiinftnilios mitiustn prtbumdticii. Liv. Ayant ani- mé les foldats par ces difcouts , il les mena au combat. liilin.aosruimcjejtis if« diffofutt. Tacii. lUes rangea ainfi les voyant animez & pleins d'ardeur. fuTorc facro mcm inflwiia. Lucan. Qui eft animé d'une fu- reur divine , qui elt dans un cntouriafme._ iNSrîNCTÙS, genit. mjliniii-.i.m. Cic Infpiration./. mou- vement qui porte à faite une choie. LntoulialmCjinftinia:. m. Divinainjlinitu. Cic Far une inlpiiation divine. iNSTlI ÙLÔR, irifliviilaris, injlipiilsttiii iiint , injtïfùliirï. PldUt. Sti;)uler. [Terme de Palais.': Convenir, s'accorder avec quelqu'un d'une chofe. INSTItA, genit. indn.t. f. Horat. Bord. m. bordure./, qu'on met au bas d'une lobe. Instjt^. f. Peirtn. Bjndelette. /. qu'on mec autour de la tefte. ÎNSTITl,. Prétérit d'iNSisio, & d'iNSTo. INSTITIO, genit. infiiiicmi. f. Comme Stetlarum prcgrcjjus, tnjtititntl. Cic. Le cours des Aftrcs , 8c leurs pofes. INSTÏTÔ, tnflltâi, infiUtrë. Ctf. Rcfifter, faire, cu tenir «- ferme. INSTÏTÙB. , genit. injliûrù. m. Ovid. Prop. Fafteur , commif- lionnaire d'un Marchand, m. Négociant , trafiquant , hom- me de trafic, m. ♦Dans Sénéque, Marchand qui achète des marchandées pour les revendre. Regrattier. m. K^ iNSTiTOR th^urntin. Sailli. Marchand d'éloquence. ItJSTiTÔRlÛS ,;ny!(tôrifl ,>»yî;rôr<«/n. Snct. Qui concerne ces fortes de Marchands. INSTÏTRÎX , genit. inJUirici's. f. PUur. Faftrice , femme com- njife par une autre pour niarchandife, femme, ou fille de commerce & négoce. /. '►Entremetteulc. /. (en mauvai- fepart.) iKSTlTÛÔ, în/î/rtiM, rny?i>KÏ, ïrjJlïiHtftm , tnftîtttirc. Ciccr. Inftituer, faire, établir, baftir, conftruire. Xr Sapicnicr v:iam injliiuit. Ter. 11 a réglé fagement fa vie. iNSTiTUKRE. Commenccr. Itnut facere infiituit. Cic. Comme il a commencé de faire. lr« vivement. Vejiijiii aliciijui tnfiare. Liv. Suivre quelqu'un de prés, le talonner. Fertciier iiijlat -viCl-i. Liv. Il pourfuit vivement, o» avec. chaleur les ennemis vaincus, il les ferre de prés, il eft à leurs troufles. Operi infi.ire. v,rg. Pourfuivre incelTamment un ouvrage , ft hafter de l'achever. Mthl injîar ^titotn-'t y ut re^'pondeam. Cic. Antoine niC prcf^ fe fort de répondre , me ,'ait bien inllance , ou pretle ma réponfe. Vtium inftat ille ut cenficianlur nuptia. Ter. 11 me prefle de condurre ce mariage. Non ignarus injianditm fama. Tacit. Sçachant qu'il faut fé- conder la bonne cftime qu'on a de nous; Sçachant qu'il ne faut pas laifler morfondre , ou languir fa réputation. E^o illud nrgarc faBiim , ilie inftar faliiim. Trr. Je luy nie que cela foit , luy au contraire me ic foiitient. (jj- ReCiam ii.j.'ai xiam. PUut. VOUS prenez bien la chofe , c'cft bien le ptcudtc, INSIA- I N S. Instar F. Eflre proche. Dm infl'ib.tt. Ctf. Le temps s'approchoit. PArtm frtpi injtat. Ter. hllc eft prcfte d'accoucher , elle eft à terme. Kcfcit ijuii inptt boni, ou qut injtent i me tibi bonn. PUut. Vous ne fçavez p;is quels biens vous allez recevoir de moy , combjen je m'en vais vous taire riche. iNSTRÀGULÛM.genit. injha^ua.neut. Cttt. Couverture./. (To;-,t ce qu'on étend fur un lit , foit pour fe coucher defilis , Ibit pour s'en couvrir.) iNSTRÀTÛM.genit. i«/?r.<,'T. n. t'//i. Vefiement de jour que les Anciens porioicnt, Se qu'ils étendoient la nuit lur leur lit pour fc coucher. INSTRÀtOS, inflritâ, hj!ri:ûm. (de Inftino.) rlin. Cou- vert d'une houfl'e , enhatnaché, (parUnt d'un cheval.) m. couverte d'une houfle, cnharnachee. /. INSTRAVI, rreiétii parfait de Instilrno. INSTRENCOS, injhcniiii, inflrcnùiim. Ter. Qui n'a pas ïflez décourage, qui eft lâche. INSTKEIÔ, inflrepÏ!, mprêpui, inflre(ïl*m , in/lré}èrè', Liv. Faire du bruit. INSTRINGO , injlnn^îs , Inflnnxî , InfltinRfim , înfirmgerë. Ca,- tul. 3ji'"'- Lier, ou ferrer en liant. INSTROCTIÔ , genit. ii,Jlru{}:inii. f. Plin. Conftruftion. /. InjlruClio novi buinei. l'Iin-Jun. La condrutlion d'un nou- veau bain. Instructïo mili'.um. Ciier. L'aftion de ranger une armée en batailje. ÏNSTRUCTÔR, genit. itipruCiôrh. m. * Inftrulior convivii. Cic. Qui apprefte & qui drefle un feflin , qui dreile les tables & le buffet j Maiftred'Koftel qui couvre les tables ; leTrait- teur qui fait apprefter les viandes Se difpofe les feivices, eu la manière de fetvir fur table. INSTRUCTUS, itifirHak, in/lniHâm. (de Inflruo.) Cic. Mu- ni, garni, aflbrci, équipé, m. munie, garnie, aflbrtie, équipée. /. Inflruliui te/is erercitiis. Citr. Une armée équipée de flèches. Instructus. Drefle, préparé , difpofé. m. dreûec, préparée, difpofee. /. JnflriUîui ad mortem centemnendam.Cic. Préparé, 0»inflruit àmeprifcria mort. Instructus. Inftruit, enCeigné, drefle. m. inftruite, enfei- gnée, dieflee. /. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif , InJlrî'CiîSr. m.&i. ir hoc ïnjlrfi8ii{!. Plus, ou mieux infiruit. Et au Superlatif, Inf- , rmûifttmiis , infiruiiifiimà , mjirufiifstmpim. iic. Très inf- truit. ] Jnfiruâior do&rinii, Cic. Plus inftruit dans les Sciences. JnJlruUioT il l'hitofophià , il Jure civili ù- ab HijUrtà. Crc, Plus Içavant dans la Philofophie, dans le Droit Civil & dans l'Hiftoire. JnftruCiijJimu! vir.Cic. Unhomme tte's-fçavant , inftruit dans toutes les fciences. INSTRUCTUS, genit. itijlnilns. m. Cic. Appareil, équipa- ge. CT. ÎNSTRU.MÊNTÛM, genit. injlrunènû. n. Cicer. Meubles, m. tout ce qui fert à meubler une maifon. Ikstru.mentum. Cuer. Appareil, équipage, attirail, baga- ge d'armée, m. Ven.inriiim iiiflrumentiim. Plin-Jun. Equipage de chaflc. * £'ili. Cicer. Equipage de guerre. Ii,ftriinient. m. tt. f. & hocinfuivé. n. (Adjeft.) Colum. Des-agreable au.\ lins. xi. & /. Infuavis odor. Colum. Une odeur dés - agréable , niauvaife odeur. Infuavit viia.Cic. Une vie ennuyeufe , oh fâcheufe, qui n'eft point agréable. IN SÙBÊR, genit. Imiibrit.m.Cic. Infubrien , qui eft du Du- ché de Milan. ^oy;putation toute entière. IniAiiiis À Sibil: Citer. Qiù n'a jamais efté fifflépar la po- pulace. IntaOî religione Ànimi vir. Liv. Un homme qui n'a point de religion, qui n'cft touché d'aucun fcntimeut de religion , un Athée, un impie. Virgo intAtia. Ca'.ul. Une fille vierge. Juvenct intACià cervlce. i'irg. Des genifles qui n'ont point encore efté mifes fous le joug, qiii n'ont point encore tiré. CArinen iniAdum Grtcis. lUrut. Une forte de Vers dont le» Grecs ne fe font jamais fervis. ÏNTÀLIÔ, a/, irè. Var. vieux. Former en taillant. ÎNTAMINAtOS , intArainitit , intaminAttim. Hor. Comme, Intaminatii fiil^^et huntribits, Her. 11 éclate, il brille par des I lieu- TN T. honneurs qui font exenits des atteintes de l'envie , on que l'envie n'a pu noitcii ; «xU jouit d'une réputation que ueii n'a jamais pu alieicr. INTANTUiM. (Adverbe.) V!rg. Autant. INTC.CTÙS , mtcac , iniiilitr.i. (_de Imrgo. ) Liv. Couvert. m. couverte./. * Imccta Jlramemotcû*. Liy, Dcsmaifons couvertes de paille. * iNTtcius. Tacit. Découvert, m. découverte. /. Mox Tibe- Tium SeJA'.HS partit inltbus de-jtnxit , >iiieo ur chfcuritm ad- virfàs *lits , fibi uni tncautum inleiiiimiji'e tffccrtt. Tacir. Sejan gagna fî bien pat divers ariiriccs rcfpiit de Tibère, que ce Prince luy découvrit Icsl'ccrcts qu'il caclipit à tout le monde, _ • iNTliGLR., mtc^ri, Infégrum. Cictr. Celf. Entier, n». entie're. /. Qui a toutes fes parties , dont on n'a tien ofté. * l'uium i"tctrum..Scn. Un vice tout entier , dans tonte Ion étendue. * Jnirrrum TtKtpium amni tptrr, Cicer. Un Temple dont on n'a rien ofté des ouvrages qui y efloicnt. t Cet .Adjectif fait au Comparatif lnfég;îSr. m, &f. ichôcJn- tcgrïiis : Et au Superlatif /Bt>»«i , inf«^ïi-ri'»»« , inte- finïmim. Cic. ] Inteser , ^rz comprendre voftre réponfe. Non muliitm in iOis rebui wielligo. Cic. Je ne fuis pas fort in- telligent en ces chofes , j'y entends peu de chofe. Û:^^ Facicint fia intetiigendo ut nihit inleilt^iinr. Ter. Mais Cn faifant trop les entendus ils font bien voir qu'ils n'-y enten- dent rien. Non intelligitur ejuando obrëpat feneSiti. Cicer, On ne s'apper- çoit pas de la vieilleflTe lorfqu'elle arrive. ÎNTËMÈRANDUS, iniemcrand.i , in:emcrândtim,ValeT-FU:. ■ Qu'on ne doit pas profanes. m- «4 INT. INTËMËRATÛS , »«ff»erÂf<ï , intemtrëtKtn. Virf. C^iii n'a point cdc viole, m. point violée./. Fur, entier, fain. m. pure, entière, laine. /. ^uar:im (legionimi) ti frditiotit intemersIA midifiia fait. Tadt. Oui n'nvoient peint trempe dans la dernière fedition. lNTËMrËR.ÀNS,genit. infrOTper^infii. omn. gen Oc Intem- pérant. Dérègle, immodéré, outre , ciceflif. »». intempe- lante , déréglée , immodérée, outrée, exccffive./. Qiiine fçait pas fc modérer , ni l~e retenir en quoi que ce Toit. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif, Im-mperantiar.m. & f. & hoc tnièm^crâtirnij : Et au Superlatif /^/rfw^fr^n/î^'^i'wK/ , in- tempey^ttlifiima , interr.perartûjumlim. Cic. ] Intebiperans. Cictr. Intempérant, débauché, déréglé dans les voluptez , qui n'y eft point modéré ni retenu. ÎNTéMPI-RANTËR, INTËMPËB.ANT1ÛS. dur. ÎNTEM- IÈRANTÎSSIMÊ. .ytput. (Adverbes.) Immodctcment ,Ians retenue, lans modération. ^uo inlerxperaiiter accepta cadit viûimdi ^ cidit tcmpId.Tjcir. Ne pouvant plus modérer la joye il courtpar les temples , S: fait egorgerdcs viclinies. iNTtMl'iiRANTlA, genit. intempérant',^. {. Sen. Intempé- rance./. Dérèglement, m. débauche./. Excès, déborde- ment dans les plailirs. m. Jn exi'ierjjis pxnii intemperantia, Sen. Excès à punir, eu à chafiier les coupables. INTË.MPËrAtË (Adverbe.) Cic. Avec intempérance , avec defordte , comme un débauché. INTEMPËRATÛS, intemperStà, intemper^.lûm. Cic. Qui ne fçait pas fe modérer, qui n'a ni modération ni retenue. [ Cet Adjeftif fait au Superlatif /nifwi/iïr.uïjOimtï/, intempe- râilfiïmÀ , iniemperiiifsimitKi.Cic. Voyez Intempfrans.] Iniemperaitjpmt perpotatianei. Cic. Une yvrognerie excelTlve. INTËMPERI.ï .genit. intemi'eri.lrKm. f plur. rLiut. Furies. /. remords de confcience. »?. * Si"* int.-mperU nojintm *- gant fumilmm ! Piaut. QiicUes furies , quels diables trou- blent toute notre maifon ! INTEMPÉRIES, genit. imtmpèriTi.f. Cic. Liv. Intempérie de l'air, mauvailè difpofition dans l'air. /. Inte.-.ipeiiies. C in éttitjutm. Liv. Etendre la main vers quelqu'un eom- me en le menaçant , menacer quelqu'un. * Intentant omn^a, tntrttm. V,rf. Tout nous men:(cede la mort , on ne voit de tous coflez qu'une mort prefentc. ♦ Imcnt^re nrma Lait- nti. Ltii. Menacer les Latins de leur faire la guerre. tNTÉNTÛS, o. INTENSÛS, tmênti ,int~cniim. (de Intcnde.) etc. Tendu , bande, m. tendue , bandce. /. * Ciiluun am- nibui /If ni. intenta. S^int. Une Guitarre montcc déroutes fes cordes. Intentus. Attentif, applique', occupé./», attentive, appli- quée, occupée. /'. Q.ni a l'efprit bande à unecliofe. [Cet Adje«if tait au Cojiip.iraiif , intinnor. m. ù- {. & hoc iniintiui.n. Or. Et auSupcrlarif, InicmtftïmHs , inttntifi'i- rm.i , inlentiftimum. ^^inl. ] Inttnit anime tpui rft. Cuir. Il faut avoir Un efprit appliqué Se bien attentif. IJi munifire ctiflodrâ ajfervaretttr. Liv. Qu'on l'enfermaft dans une prifon plus ertoite ; qu'on le gatdaft plus loigneu- femcnr. Inten-ut alta^uo nrgotio.SaUt'ji * Pact. Ltican. Appliqué à une aflairej à la paix, qui en cft occupé, * Intentut aniwut ad foTliJpmum vin-m hbtTAndum.Lictr. Appliqué poui déliVICt un homme courageux. iNiEHTis atimcnioriim fr:tui. Tacit. Les vivres eftant renché- lis, le prix en efiant augmenté. Intektior /èrrao. Ctcer. Undifcours plus haut, plus élevé. Ornma. tcU intinra m painam. Cicrr. Touiej les flèches qui menacent la patiie. Tout eft arme contre la patrie. In omnei o(ca(!one! rei gerendji intentu!. Liv. Qui épie toutes les occafions de faire un beau coup , qui eft à l'erte pour fai- re quelque entrepiife. tNTÉNTÛS, genit. iniint«i. m. palmaram, Cicer. L'étendue des mains, f. INTËPtÛ, inicpci, intèpui, intéfêri. Prop. Devenir tiède ,fe tiédir, commencer à s'échauffer. INTËPESCÔ, intefifcïs, intrpui , tnièfffcrré. Ovid. Devenir tiède. INTèR. (rrépoGtion qui gouverne l'accufatif.) Cicer. Entre, parmi , au milieu. ^*^ (En compoliiion elle augmente la ligni- fication, comme, Imertibere. VUiii. Boire tout. Intcrtrahere. Fiant. Epuifer entièrement, Jnter cAteroi. Ctc, Parmi les autres, '*' Inter arenAm. Parmi le fable. * Inîer omnts pottntiffimui odor. Plin. De toutes les odeurs c'eft la plus forte. * Inter fpem mttur/ifjue. Liv. En- tre l'efpérance 6c la crainte. » Intcr nts ladamin. Piaut. Joiions entre nous , on enfemble. * tnif cenam. Cicer. Inicr cenmidum. En foupant , pendant le fouper, * In^er vira. Ho- rat. Enbeuvanr; parmi le vin. * Inttr vUi.Piam. En che- min , fur le chemin. * In'er canvemum. Suet. En rad'cm- blée. * Inter piuco! dtes, Liv. En peu de jours. * tnter ps- vam.Suet. Durant le fupplice. * Jnter omne tempus. Liv. Du- rant tout le temps.- * Inter nos ford'eran^ aiierî. PU»'. Nous nous meptilons les uns les autres, nous fommcs dégoûtez les uns des autres. Jnier initia, lùlum. Du commencement , au commence- ment, dans les commencemens. Inter moral. l'Un. §uini. Dans cet entre-temps , cependant. fijlanut inter primas dinata Itaita. Ptir>. Le Plane a efte Un des premiers arbres qu'en a porte en Italie. InicT htc. Liv. Sur ces entrefaites; Cependant. Cùm inier hominei ejfei. lie. Lots qu'il vivoit encore, lors qu'il efloic au monde. iNTËB-ÀLBlCÔ, interaliïcâs, interîlbieâvl , initralbitititm , in^eralhnâte Plin. Eftte blanchâtre , titer fur le blanc. INTËP-AV.NA, genit. Imeramnx.f. Cn. bii.ih. Plu:. Aujour- d'huy Terni . Ville de l'Ombtie : C'eft auHi , félon Tire Live, une Ville des Vollques dans le Latium, aujoutd'huy un Château appelle L'ifoktta, ou Torte di Termine. iNTËRA.MNlS.gcnir. /'irtr.i»inii. com. gen, Cic. Quieftna- tif de Terni, m. native de Terni, /. INTËRANt.A, genit. inietaneimm. n. plur. Cotur». Les en- trailles, f. INTËRÀKËSCO j imeririfiti , inurirui, iniirârifceri. Vitr. l INT. 6i Se fe'cher, devenir fec. m. devenir ftche. /. *DinsCice- lon, fe perdre, périr, devenir à rien. INTHRBÏBÔ , î.iiêriibii, Iniirtïbï, tnierbihitiim , ïntêrUbcrë. Piaui. Boire rout. INIERBÏTÔ, întèrbïtâi, întèrhïtire, PUut. InteiVCnil > fut- venir. ÏNTËRCAlARÏS, is. m.U f. te hoc intercalire. n. (AdlcCt.) Ctc. Intercalaire, m. U f. Biflextile, m. & f. Prime Cal. intercalarei. Citer, Le jour de devant l'année bif- feitile, iNruRCAtARfs annui: Cic. L'année Biflextile. [Jules Ce'far fit l'année de 3 »,5 jours Se fix heures jufles, 8c refervales lix heures jufques au t^0Hr de quatre ans , pour en faire un jour entier, qu'on iaféroit devant le Cxieme des Calendes de Mars au moii de Février; en forte que cette année là on comptoir deux fois le fixiéme des Calendes , 81« f'x 0 Calenda-. D'ou ell venu le mot Bili'cite. Cette année alors avoit 366 iours , 8c eftoit appellée Biflextile.] ÎNTERCALARIÛS , inrercatariit , intercaiarit:m. Liv. In- tercalaire, m. 8c /. inféré entre-deux m. inférée entre- deux. / INTÉRCAlaTIÔ , geitit. iniercalatiinîs.f. Cic. Inteicalation. f. l'afliou d'inférer un jour entre. INTERC.ALATÔR. m. Macrob. Voy. iNTERCALARts. INTER CALO, mrercàUi , tntercàlÀv'i , intercalai Hm t interc*-' lare. Cit. Intercaler, inférer, mettre entre-deux. Te rogo ut pu?nei ne inrercaU'ur. Cic. Je vous prie de faire cn forte que l'année ne foit que de douze mois , 8c qu'on n'y ajoute point un jour. iHTtRCAiARs. i(t/. Différer, remettre à un antre temps. ÎNTERCAPEDÔ, genit, imercapiahiis. {.Cic. Intervalle, tu efpace de temps qui eft entre deux chofes, m. * Pofl in- tercapedinem tcm'^orii. Fiin-Jmi. Après quelque intervalle de temps. 85" In eorum viti nulla eft intercap'tdt mole/lia. Cicer. Leur vie n'a cfté troublée, mêlée, agitée d'aucun chagrin; leur vie a efte tout unie , fans aucune difgrace. Intercapedo Jur:fdiHionis. Suet. Sufpenflon d'une Jutifdic- tion. /. iNTËKCARDiNATÛS, intercardiniti, intercardinâtUm. Com- me , Inltrcardinaiî trabes. fitr. Des fablictCS , des pouttCÏ qui ont des tenons par les deux bouts 8c s'enclavent l'une dans l'autre. ; INTÉRCÀT1.\, genit. Inierc.li-S.f. Strab. C'eft aujourd'hui une Bourgade au Royaume de Léon en Efpagnc , appellee Santa Maria de Rehilla. INTËRCÊDÔ, inieriëdis, inlercêfil , interc'ifiKm , intercèdêrê. Cicer. Elire entre deux chofes , comme letemps, l'union, la liaifon , la divilion, rinimitiè, l'amilie , &i. * Mihi curn illo amicfta, ou odittm tnt^rùdit. Cic. J'ay fait, j'a/ lie amitié avec luy; on il y a delà haine entte nous, nous fommes broiiillez. * Tacebtt y dum inter.êjei faniiUaritas^ Ter. Elle n'en dira rien, tant qu'ils feront bien enfemble. * à^«..£ rirto lib: tum itlo interccjjerat .' Citer. Qu'aviez- VOUS à démêler avec luy ? Inti ncEUERE. Venir entre- deux, furvenir, venir furies entre- faites, * Si ni^tU agriti'do huic gaitdio inter ,ejfcriT, Ter. Si aucun chagrin ne trouble cette joye , s'il ne furvien: aucun chagiin , li cette joye n'eft troublée par aucun clidgrin. ^ Die tianaitm dccri mrenejftrant , ciim. Cicer. Il n'y avoir pas encore dix jours depaflèz, que, ♦ Sî^'èin bello fanumt- rnenns m 7ni ca'.us tutenëdunt. 1 tf. On voit foiuent arriver dans la guerre de grand:, evenemeiis en peu de remps. iNTrKC^DtRE. S'oppolcr , empelcncr qu'une chofe ne fe fafic. [On donne le Datif cn cette lignification , foit de la chofe, foit delà pcrionne,] Hon ^uid inlercedendum putem imaiîmbus y tjtta marmorc aut are ftnguntur. Tant. Non pas que je veuille m'oppofer 8c que je condamne les figures qu'on tire dans le marbre 8c dans l'airain. * .luadrin-^cffuni rtnir^ur/t cbfcijuio contra Ce intcrcidi'. Plin. Il empelche que quatre cens rameurs ne luy obeïflènt. * Tnbum mterce îerunt. Liv. Les Tribuns fe font oppolez. * yerïlm ejl ne Fii/iiis et lep tntercederet. Ctcer. Tom, II, l u B6 INT. Il 3 appréhende queFufius ne s'oppofaft â cettcloy. Intfrc! DiRE Dï'o alloua y ou pscuniam pro aligna. Ctctr. Ré- pondre pour quelqu'un, le cautionner, le garantit. Intercedere. S'entremettre, s'interpofer. Stn.uÙ! aulforitas inletccjferat. Cicer. Le Sénat avoit interpO- fe fon autorite'. ÎNTÉRCEPTÏOjgenit. interceptiinîs.f. Cic. Surprife, on l'ac- tion de furprendte une chofe. /. ÎNTÉRCEPTOR, genit. interccptcru. m. Fr/tâx. Liv. Qui s'empare & fefaifit du butin pour en fruftter les autres, qui fe l'approprie feul. * Interceptor litis alient. Liv. Qiii s'em- pare dudroit d'autruy. INTERCEPTÛS , intcrâpta, intevtcptum. Cicer. Intercepte, furpris. m. interceptée , iurprife. /. ( parlant des_ lettres qu'on a oftéesà celuy qui lespottoits <"< de choies fcm- blables.) Interceptus morbo. Cic. Fris, furpris de maladie. * littercep- lus mortaliure Rex. Plin-Jun. Le Roy furpris de la mort. '*' yAttgebat miferationem conjîanj rnnioy vtneno intaceptum, T^tcir. Le foupçon certain de l'empoifonneraent augmen- toitledéplailir. lNTHRCESSlÔ,geftit. iittercejpims. f. Cicer, Cnf, Oppofition qu'on fotme à quelque chofe. /. INTHRCESSÔR, genit. intcrcefhïs.m.Cic. Oppofant. w. qui s'oppofè, qui forme une oppofition à quelque chofe. Iniercessor. /Sf». Intetcefleur, médiateur, m. INTHRCESSÛS, genit. intcrcifiiis. m. Liv. IntetcefCon, en- tremife. / ÎNTERCÏDÔ, ïntërcïdïs,f>itërcïdî,,JttlërcïJc'rc. (de Carlo.) Liv. Cheoir, tomber entre. iNiERciDERE. Pliit. Pciir, fc pcrdrc , fe gâter, fe corrompre. '*' Multi far;uiii! caftlus i.itercidirunt. Taiii. PUmeurs ont e.lé empoitez de morts fubires. * l>iter.i\Ut niemjn.i, Liv. Lamémoire en ell perdue ; onne s'en fouvientplus. * Si intercidtrit tihi aUijUid. Hor. Si VOUS oubliez quelque chofe; C quelque chofe vous échappe. t5- Inier:.idit nciio. V.ipin. L'ailion , i!i l'inftance eft périmée, on ne la peut plus reprendre. (Terme du Palais.; L'ailion eftpéiie. INTERCIDÔ , Inûrcid':! , 'tntcrn.ri , liilêrclium , Intèrcidirë. (de Ctdo.) Caf. Couper par le milieu. * Imtrcidttc pontcm. Ctf- Rompre un pont. * KeMo/. Ptm. Couper les veines. INTËRCINCTÙS, i, «w. Piiti. Entrelacé, mafc. entrela- cée, fem. ÎNTËRCINÔ , 'lyitcrcïnïi , Jnicrcinill , iniêrcinéré. Hor. Chan- ter entre les Ailes d'une Comédie, chanter dans les Inter- mèdes. ÏNTHRCÏPÏO, ïnûrcïpîs , întèrcèpt, ïnthcêptam î ïntêrctperë. Cic. Prendre parfurprife, furprendte, fefaifir, intercep- ter. * Imercïpi morho. Celum. Elire furpris de maladie , ef- tre pris de mal. * Intenipere litcras. Cic. Surprendre , inter- cepter aes lettres. '*' Intcrcipere iîer. Liv. Se faifir , s'empa- ler du chemin , des avenues. * Intercipcre viBanam aliéna Ulore cj'.ixsriam. Pliii-Jun. S'attribuer la viftoire remportée par un autre. * Ne ^tta intercipÉTet ohiivio. Pliii-Jun. De peur qu'on ne vint à l'oublier. ÏNTËRCISE. (Adverbe.) Cic Par parcelles. ÎNTËRCISÏÔ, genir. imercifiiii'u.i. PHit. Coupure , fente par le milieu, on par parcelles. /. ÏNTERCISÙS, ititcrcifit, iuiercJium. (de laiercida.) Cic. Cou- pé, s« fendu par le milieu, m. coupée, fendue par le rai- lieu, f. ^Jilgttra ab hojliltjrj cnftyis TuediocrivaUe mtercifum. Cif. Une hauteur quiii'ell fépaiéc du camp des ennemis que par un petit vallon. ïiJXbRCLÛDÔ , . interctiidis , interclUii , intcrclfanm , inter- cludcre. Cs[. Fermer , boucher. * CommeaUim itiimicii , ou inimices ccmmeatihiis intercliidtrc. C Interficere meJfes.Virg. Brûler les moiflons , -faire le de'- gaft dans les moiflbns. INTERFIÔ , tntèrfi! , interfïir'i. Plaut. Lncr. Eflre confume'. m. eftreconluméé. /. Flammis interfiat , malifve feranim. Lncr. Qu'il foit confu- _ me par le feu, 01/ pat les dents des beftes fauvages. INTERFLUÔ, interflui's, tnterfluxl, interflitxûm , interfliiè'n. Liv. Fafler 5c couler entre , ou par le milieu. Fretitm quod NaupaBum à- Fatras interfiuit. Liv. Ce bras de mer qui paffe entre Naupafte, ou aujoutd'huy Lèpante, 8c Fatras , ou qui arrofe ces deux villes. Corpora exanima interflmint. Tacit. Les morts flottent mife'ra- olementfti^i les eaux. ÎNTÉRFLÛENS, genit. interflûcntïi. omn. gen. & ÎNTËR- FLUUS , interfiji(lrk;è lin.^. fenu PUn. Et ÎNTERMENSTRÛÛM, genit. intermètifîrKh n. (fupple tetip- puij) V.ir. Le temps qu'il ne paroît plus de Lune. iNTliRMËÔ , inttrmcTi , iniermëivi , intermëitUm , ititermëS- rë.^PUn.^ Pafier, couler au milieu. INTERMESTRIS LÛNA , genit. inrtrm,^r<, BnS.f. Pi,n. Le temps qu'il ne paroit point de Lune. ÎNTÉRMÎCÔ, interm'icâi, intermïcifi ,intermîcârë. Stat. Btil- Iei_, écKiter entre. ÎNTERMINAtOS , Intèrmtnâtâ , 'intlrmînâiT'm. Cicir. Qui n*a point de bornes , qui n'eft point borne, m. qui n'eil Çoint bornée./. Indéterminé, inlini. ot. indéterminée , in- time. /. ÏNTERMINOR , intermincirïi t iyitermtnâîits tûm y interm'in/f* r'i, ilicin.Ter. Menacer, faire des menaces , en ufer à l'en- droit d'une perlonne. * InTttminatm ftim ne faceres. Tir. Ne t'avoisje pas défendu avec menaces de le faire i httermintiri viram. Pluut. Menacer d'ôter la vie, ÎNTÉRMÎSCËÔ , intermtfcês , intermifcin , intermljiiim , inter* mtfiërë. Vir^. Mefter parmi, enrre- méfier. ÎNTËAMlSSIÔ , genit. tntermifpcn'n. i'. Ci'-. Intermiflîon, in- terruption , dilcontinuation. /. * Intermiffia epiftoUrum. Cic. Difconti:niation d'cciite dei lettres, interruption de com- I merce de lettres. Intermijjlonrm facere à rc aligna, Cic, Difcontinuet une cho- fe, ceffet de la faire, Smc intcrmrjjUnc. Cic. Sans diicontinuer , fans relafche , fans difconrinuation , fans interruption ÎNTËR.'«iISSOS , inlerm'iffn , ,n!erm~ifiiim. (de Inlermitto.) Flit, Difcontinue. m. difconrinuée. /. Planiiiei intirrnijja coUihti:. Citf. Des Collines qui font au mi- lieu d'une plaine ; Une plaine coupée par des hauteurs. InterrmJJa teBa. Plin-Jun. Des maifons qui ne font point de fuite, qui font éloignées les unes des auires. Tôt à noue conttnen'cr lernrit ^ nitllam parlent ncHiî itinerein- termijj'o. Cif. lis marchèrent toute la nuit fans fe repofer. Trid:to intermijjo. Cnf. Trois jours aptes. Continent! nec intermij/i friritu. Ctf Sans difcontinuer & re- prendre haleine , fans fe repofer, ÎNTERMISSO.S, genit. iniermlfmi.m. Plin. Relafche , repos. m. Intermiflion. /. ÎNTËRMISTÛS, interm'ijlk ,interm~ifir:!n. (de Intermifceo.) Liv. Meflé parmi, m. méfiée./. * IntirmiJIi hoJlibm.Liv. Eftaat- meflés avec les ennemis ; eftant dans la méfiée. ÏNTERMÎTTÔ , tnttrmiltis , intermlsit intermifjiim , inter* mittërë. Cic. Difcontinuer , ceficr, '^ Nei^ut diim, tie^ttenoc* tcm inicrmittit. Caf. Il ne celle jour Se nuit. * Intermitters apns. Cnf. Interrompre, difcontinuer l'ouvrage. * Itir non tntermiîtire. CicC. Continuer fon chemin, ne point dilcon- tinuer de marcher. * Intermifit darc. Cif. 11 difcontinua ic donner. C^o fiamen intermitiit, Ctf. Où la rivière ne va point, ne-paf- fe point. Nullum iniermittit diem ejttin leniat. Terent. IlnelaifTe paC- fet^aucun jour fans venir. INTERMÔÎIIÔR, intermhci'ii, inurpTirt-'i'U ""» , interyiSri. Pim. Mourii dans Vmterim. Or lit HiUlum >!!ici»m luiunapud minltrmmuiriim txij!i>fi4t. Ci'-. ■^ Si. I NT si vous croyez que jamais je n'oublieiajr aucun des bons offices que vous m'avez tendus. iNTÊRMÔaTÙOS, intcrmirlùi, inttrmôrtûitm. Plin. A de- mimort, évanoui, m à demi- motte, évanouie. /. tS- Ir.termoriuimorei. Plaut. Des mœurs prefque coirompuës. Jrttermorlunm fropè ^enerit fui mem'jTiam virtuterevocare, Cic. Faire tevivie par fa venu la mémoire de fa race qui eftoit prelque éteinte. iNTtRMoRTu* concianti. Cic, Des harangues prononcées d'u- ne voix mourante. INTERMUNDIUM, genit. inlermûndn. n. Cic. Efpace qui eft entte deux Mondes, félon la doftiinc d'Epicure. Les efjjaces imaginaires. INTERMORALIS, it.rii.icf.it.htcinleTmi'.falc.a. (Adjeû.) Liv. Qui palié cn'tre des murailles. ÏNTËRNAiCENS , gcn:t. internajitntû. omn. geu. Plin. Quinaiftpatmi, qui vient entre._ _ ÏNTÊRNATCS, intirnatâ, intemnlam. Liv. Qui eft venu, né, 0« cru entre, ou parmi, m. qui eft venue, née, crue parmi. /. *" Internâ-a /axis h^rbu. Tacii. Des heibes venues ^ parmi les pierres. * Cicatrlcet titTernâro corpore expient. Pl:n. Des cicatrices remplies de chair qui eft creué entre. ÏNTERNËCÎD , genit. in::ri,:ttd3. m. ¥ «/icKJBj/Kror;. Cic. S'oppolcr , rehlter » la fureur de quel^qu'un. ïii-[E?,vofirRr. fè funmcjHe fidtm inrem ali^tiam. Ca.f. Promet- tre, s'obliger, répoudre de quelque choie , y engager la parole. , ■ 'j toflf.Uium i>iterp»iere. Cictr. Faire une demande incidente; faire quelques propolitions pour amufer & pour gagner du temps. o r ■ A Hcmcn alicitjii, in rc ali^ua inierponcre. Cicer. Se letvil au nom de quelqu'un dans une aftaire. Pro al::juo Ubtrem , OU aperam interponcre. Cicer. S'cmployet entièrement au fervice de quelqu'un. Interponere copfiltiirn fuum alurini confiiit, Liv. Ticferet ion confeil à celuy d'un autre. Hulium verlum mttrpofu:! Nnviii!. Ciccr. Nc'vius ne dit pas le moindre mot. ^ lNTEB.rÙSITïO , genit. imerpofitiinïi. f. Cic. Ce qu on e- crit entre les lignes. iNTERposiTio. èii>tnt. Une parenthefe. /. INTËRPÔSÏTCS, inffr/iônirt, tnurpoulum. (de Interponn.) Mis entre, nt. mifeentre. j^. Interpolé, ot. interpofée./. Jnterpofitli^uiniidiebus. Plin. Cinq jours aprCS. Ktilli belU fufpicione interpofiiâ. Cttf. Sans aucun foupçon de guerre. ^ . . . Mail'iJi flumrnis meri interpofitâ. Ctf. Ayant empefche le cours du fleuve. Terinterpofiram perfanam. VIp. Far perfonne interpofee. ÎNTERPOSITCS , geoit, imerpoiïtUt. m. Cicer. Interpofi- tion. /. ._ . ÏNTEB-PK-ËMO , interprëmts , ititerprefii , interprepam , "i- terpremere, fnKces aiicui. PUut. Serrer la gorge, étianglei quelqu'un. ÎNTËRPRËS, genit. interpri'rh. com, gen. 'Oc Un inter- prète. ?;;. (Qiii explique en une Langue ce qu'on a dit, ob écrit en une autre.) Un Truchement, m. Interpres reiigio'iam. Cic. Qui interprète les cérémonies , on les myftéres de la Religion. * Somnmuni. Oc. Interprète des ronges, qui les explique. * rotrurim. Cic. Interprète des Poètes, qui les explique. * Leg'im.Ju-v. Jurilconfulte, Doûeur de Droit , qui l'explique &: renlcigne. (XS> X'&ttv.vf.hi Divàm.Virg. Mercure , le Meflagetdes Dieux, qui fait fçavoir leurs volontsz. Interpres Paoï. Liv. Médiateur de la Paix. ÏNTERPP-ËTAMËNTOM, genit. imcrpreiamïnû. n. ^ul- Geil. Et mieux, INTERPRètATIO, genit. interpretatwnïi. f. Cic. Interpré- tation, explication. /. IsTERPRETATio. Jugement. »;. Coniefture. /. hlcc inlerpretatio eft f.icili!. Liv. 11 n'eft pas aifè d'en juger. ÏNTERPRËTATOS, intiipretîttci, ititerpretautm. (en lignifi- cation aftivc.) Cic. Qui a inrerpreté. Interpretatus, (en fignification partive.) CU. Interprété, expliqué, nt. interprétée, expliquée. /. ÎNTÊRPRHTÙR, inte diljinguer par points & par virgules. ÎNTÉKPURCjÔ, thierpHrgai, iitttTpurgàvi , interpûrgarûm ^ im.rpurgâre. arbores, riin. £nionder , ncttoyci les utbtes > en leur coupant des blanches çà ûclà. ÏNTERPUTÔ, inierputiii , inurpiitavi t interpitlRtûm , ijtjef pûiiire. Ace. Colum. Elaguer les arbres, en couper des branches pat- cy par-là. , INtEKQUERÔR, interijuircrts , iiiterquërt. Liv. Seplaindie dans un intervalle de temps. ÏNTHRQUÏESCÔ , iincr^uicfci'i , intertjui'cvt , intert^uiêfcèrë, Plin-Jim. Seiepofer de temps en temps , ou par intervalles. .Alyti'tnurijinejcct. Cm. Le ventie le lelferrera. aC^ (:>uo maxime iires'tnrerijuieiciinT. Piiri-Jtin. Ce qui allbU' pit , 0« fait celler principalement les procès. Ciimpaultiiiiminterijuievijjem. Cic. M'cftant Un peu tepofé. ÎNTERRÀDÔ, intÉTradii, tnterrâil , iiucrrâium -, inltTrâdir- Te, arbores. Colum. Racler les arbres, en ofter la mouffe en raclant. Interradkre. riin. Limer, polir. INTËRRÀSlLlS, i,.m. ik /. & hoc interrTuilë. n. (Adjeft.) * ^Uirummfiirajile. Plitj. De l'or bruni , Oli poli. ÎNTERRËGNOM, genit. inierrc^nl. neut. Cn. Interrègne. m. LLe temps qui le pallè depuis la mort d'un Roy julques à rtlcttion d'un nouveau.] INTËRRËX , genit. micrrégii. m. Cicer. Le Rcgent d'un Royaume , ccluy qui gouverne avec une fouveiaine autori- té pendant l'interrègne. INTERRilOS, iiitirrità, imèrrîtûm. Quint. Qui ne s'éton- ne point , qui ne s'épouvante point , qui eft intrépide^ m.Jx. f. ÎNTERRÔGATÏÔ, genit. inrerrogatiônîi. f. Cicer. Interro- gation. /. Quellion que l'on fait a quelqu'un. /. Crebri: itilerrogaiiontbus cxquirit. Tacit. Il fait pluficuts quef- tions pour fçavoij:. INTERRÙGÀTÎVë. (Adverbe.) Comme Intirrogativè fronuiitlandurn. .yifcon-Ped. Il faut dire Cela pai interrogation , par forme d'interrogation. ÎNTËRRÙGATlUNCÛLÀ, genit. mtcrrogatimcûlS. f. Cic. Petite interrogation, o» courte interrogation. /. INTERRÔGAIUS, interrogatii, inierrog.tty.m. Oc. Interro- gé, m. interrogée. /. ÎNTËRROGÔ, iïittrroja;, <;i«rro;ilerflri[lrtn> , in- ttrflr'inicrë, gulam. Plaut. Senet , ptelTet fort la gorge, étyngler. INTERSTROO, interjlrûn , interjlrûx^ , iiitiifrrÛKm , intir- . firuerë. Sit-ltal. Joindre , afl'emblet divcifes cliofes en- femble. INTËRSUM, Inlërës, 'int'erf'â , întërtjyë. Cicir. Eftre entre- deux. * Idmomriviittrinmrali, qiiti interrJlit amnii, Liv. ifTT. 71 S'imaginsntqneeequirctardoit la viâoîre, eftoit une ti- viere qu'il y avoir entre-deux. Triduum non imercfi tiaii.' , iiter major pet. PlfUt. 11 n'y a pas trois jours à dire qu'ils ne loient aulfi .îgez l'un que l'autre. Interi.ssf. Eflre préfent. m. eflre préfente, f. Se trouver, oaaflîflcràune choie. * Puhlicis conjiliii interfniniui. Liv. Nous avons eftépréfens, nous avons afiifté aux délibéra- tions publiques. * In fuit relias intcrejfe. Cic. Eftxe préfent à fesaftaires, yadîftei. Interist. Cicer. Il importe. * Et luà & mei maxime interejl te reâi vulere. Cic. 11 importe beaucoup 5: pour vous Se pourmoy que vous vous portiez bien, o» que vous foycz cnbonnefanté. *l-'oyez, Interest félon l'ordre Alphabéti- que ou l'on rend raifon du régime de ce Verb.c , qui gou- verne ordinairement le Génitif; Se l'Ablatif de ces ^/lO- noms,Meà , tuà, frià.) INTERTEXTOS, intcrlcxtâ, intertêxtUm. (de Text.) ^int. TilTu , mené entre, m. tiffuë , méfiée entre. /. * Flores in- tertextihed.-r:j. Ovid. Des fleurs mêlées avec du lierre. INTËRTIGNIUM , genit. tiiterti^nii. neut. Vitr. L'Efpace qui efl entre deux loliveaux, l'entre-deux des folives. m. ÏNTERTINCTÙS,(t, «OT. Plin. Marqueté , tacheté, m. mat- quetée, tachetée. /. INTERTRÀKÔ , intertrkhh , intertrâxl , intertrâÛJim , inter" tràherc. Plaute fe feit de ce Verbe en un fens figuré , Hum- ijuam tu f»ih: qutc^uam creduis , n; ego lUi pitrea animara om- nem intertraxert. Plaut. Ne me croyez jamais , lijene titc toute l'eau de ce puits , fi je ne le taiis entièrement. INTERTRIGÔ , genit. intertrl^înis. f. Colum. Entretailhire des chevaux. /. (qui fc bleflênt lotfqu'ils donnent d'un, pied contre l'autre en marchant.) ÏNTERTRÏMËNTUM , genit. interlrlmênt't. neut. Cic. Per- te. /. Dommage commun à deux perfonnes. m. Intertrimentum arjenti. Liv. Déchet de l'or Si de l'argent. m. lois qu'on le fond. INTëRTRITURA, genit. intertr'itftrS. f. Sccv. Jiirifc. Per- te. /. Déchet, m. INTËRTURBATÏÔ, genit. interturbatiônïi. f. Liv. Trouble • intérieur dont on donne des marques extérieures, m. ÏNTERTURBÔ , ititertnrbiis ^ interlt:rl>âvl , intfrtitrbâtrim , in- tertûrbUré. Acc. Ter. Troubler , détourner , interrompre quelqu'un de fes occupations. INTERVÀCÀNS , genit. intervâcânih. Comme Intervicant l'patiunt._ Colum. Efpace oii il n'y a rien , un vuide. INTÉRVALLATOS, intcrvallatâ , inleriiÀllâlkm. Comme IntervalUia febris. .Aal-Ceil. Fièvre interniittante , qui piend par intervalles , qui n'eft pas continué. • -, ÎNTËRVALLUM, genit. intcrvalii. n. Cic. Efpace. m. dis- tance. /. Intervalle qui eft entre deux chofes. m. * eu'â (oniicne niionutr vox colte^A tui. Cic. Dans l'alTem- blec d'hici vollie Collègue tonna, ou fit éclater fa voix cummc uu touaciie , lit uo biuic de toanetie, IN- IN T. ÏNTÔNSUS, int'em'à, intônmm. (de Tondto.) Htr. Qli! n'a point efte tondu, w. point tondue. /. à qui on n'a point coupe les clieveu."!. ^ Intonsls. Liv. Qiii ne fe fait jamais tondre, ou coupelles cheveux , ouïe poil. Intonsus. H"-. Severe, rigide. mSif. INTORQUGÔ, iiilonjuct ,iMorsi, inlirtûm , inlôrqtt^r!-'. PUi'.t. Tordre. Minium iiitonjucTc. Cicer. Tordre, om tourner le menton de travers. Oj- lNTOR). Contribution, f. INTRICATÛS , întricaii ,7n(ricdiM»j. Plaut. Embatralle. m, embarrafiee. /. iNTRiCÔR , mtr'icirïs, inlrtcâlûi mm, inlrlcâri. Cic. S'em- broiiiller , s'embatrafler dans quelque difficulté. INTRÏNSËCCS. (Adverbe.) Colura. Par dedans , en dedans. INTKnUS ,ii:intn , iMiiuim. (du verbe Iniero.) Colum. Broyé dedans , on avec. m. broyée avec. /. ÎNTRÎtA, genit. imrtn.f. Viir. Du ciment, ot. Un mélange f 4e diveifcs chofes qui font bioyées , «« pilées enfembie. m, \ I N T. 11 lnTKn*. pams. Plln. Du pain broyé. Intrita. f. Colum. Sorte de mets pilé des Ancien?; [ C'ertoit une cfpc'ce de farce compolée avec du lait, du fromage , de i'huile , des œufs , de l'ail , & autres ingté- diens. ] ÎNTRÏvr, Prétérit Parfait d'iNTeRo. INTRÔ. (Adverbe de lieu.) Ter. Dedans. INTRO, luiras, inirmi , tnlrâiî-.m , inirâre. Cicer. Enttec dedans. Tôt marsa intravi duce te. Virg. J'ay parcouru tant de mer» fous voftre conduite. ^t fi marc intretm, Tacit. Au lieu qu'en entrant par l'O» cean. luttant iir/hs venabula. Mart. Les Ours s'enferrent dans les épieux. dj- Intrare l'n alicujus familiaritatem. Cic. Entrer dans la familiarité de quelqu'un , fe faire de fes amis. Intrark in/îdias. Caf. Donner dans les embufches , eu dans uneembufcade, felaiflèr futprendre, dormer dans le pan- neau. Intrandtim eft igitnr in rerum naturam, Cicer, Il faut donc pé- nétrer dans les chofes de la nature. Intravit^ne animum militaris ziorix cupldo. T.tcit. Et foa cfprit fut touché de la gloire militaire. INTROCLUSUS, iniroclftfâ, introcluMm. Sen, Enfermé de- dans^ m. enfermée. /. INTRODÔ, ÏHtriddi , introdidi , introdàtûm , 'introdârë. Cicer. S'inlinuer.oH fe jerter dedans. INTRÔDUCÔ , intrôdiiûi , 'mtroiùxi , Introdfiliiim , 'tntrôdiicerë. Cicer. Introduire, faite entrer, donner entrée. Introducere pr/ifidium in.oppidum. Cnf. Faire entrer du fecouri dans la ville. (lS- Introducere nmlitioncm in Scnatum. Cicer. Introduire l'ambition dans le Sénat. * Confuetudmem. Cicer, Introdui- re une couftume , l'amener. . Introducunttir pcrfona in dialogis. Cicer. On fait parler des pet- fonnes dans un dialogue. INTRODOCTÏÔ, genit. introduaUni't. f. Cic, Introduaion. /. o:i l'adion d'introduire. INTROËO, i^itrois , întrolvi , 'intrS'itiim , Intrïïrë, Cicer. Ea- trer. Introîtur. Varr. On entre. Inlroireadali^uem. Terent. Aller viGter quelqu'un chez llT, luy rendre vilrte. Oj" iNTRoiRF^in x,;>am. Cic. Naifîre , entrer dans le monde. INTROFËRÔ, introfèrs , Iniroïttli ,inlToltiutm , intrôfèrre. Ciff^ Suet. Porter dedans. fNTRÔGRËSSÛS, introgrêlfii , inlrogrèfsUm. Virg. Qui eft en- tré d.?dans. m. qui eft entrée dedans. /. INTROITOS, genit. întrailiii. m. Cnf. Entrée. /. L'aftioa d'entrer. Introîtus. Cicer. L'entrée , oa les avemié's d'un lieu. /. iNiRoirus. Cic. L'entiee d'un difcours. /. l'esorde. m. ÎNTRÔAIÎSSUS , tntromijfà i inlTomifinm. {de Iniromillo.) Cie, -Introduit, m. introduite, f. fNTROMÏTTÔ, intromitlis , intromlst , intromlfiiim , intro- mixtérè, ahcjttem. Plaut. Introduire quelqu'un , le laiflTer entrer , luy donner entrée. Intromitteri: m.irei tn feminas. Var. Donner le mâle aux femelles ; faire couvrir les femelles. INTRORSÛM , 0« ÎNTRÔRSUS , (en fignificatioQ de repos.) Liv. Dedans. Introrsùm, ou Introrsùs. Var. En dedans. INTRORUMPÔ , i>frorf??«^M , introriipt , ir.trorûptiîm , infre- ritmpcre. PUut. Entrer avec violence , le jetter daits un lieu avecimpétuoâté. INTRO^riClO , tnlTofpïc'is , infrnfùxï , inlrofpëUrim , inirorpïcë,- rë. Proprement Regarder dedans ; il dans un fens figuré. Introspicrre. Cic. Pénétrer avec les yeux de l'efprit jufquf j au fonds des chofes , coiuidérer attentivement. Vol'intatem ahcjttort'.m lntTcfpi:ere. Tac. Sonder Ics VoIontCE de quelques-uns, les pénétrer. Ifitrofpice in nientem tujpi ipfc. Cic. Entrez dans vous-mcline • faites reflexion ; examinez- vous vous-mcfme, Toin, li, K • IN- -.. INT. IN V. li^^rToc.Ùv. Fane entrer dedans, appeller poui yen- trer faire venir, mander. _,.,,- ^^ Se niefler, s'ingérer, s'muiguer dans une aita.refans en INIÛBACËÙS, i„,uhi^c^,in,ul,âci^.m.Pim. Semblable aux feuilles des endives, 0» de chicorée. INTtJBtIS. m. r/,«. & INTUBUM. „. genit. »»»*.. t^r^-'- C»/«w. Endive, 0» chicorée. /. _ „ INtCKÛR, intwrù, ïnm/m. J«»> , >««»"'. Oier. voir,rc /"t';.m..> r»odeflè. Ter: Tenant les yeux baiflèz contre terre avec niodcftie. .'r INTUEOR Voit, regarder, confaderer. ^„,««,";..W-/;..; .,L».,-v.«r»,.™. Ccer. Conhderez la i:r4fn':^"L,«-«t.r. Ce. Jelesreptefento.spourlors rVZV.t'^:r, M-'f' '""•"'■ ^- Confiderer de prés la na- ture des choies. »Le mefmeCiceron d.t encore, m r.m ,:/r::^:::l:':::-:::;^-ie«^u^5ëiuru.,rand^ hommes, les avoir ioû|oms en veue & dansl elptit, en fui»e les obiers de nos imitations. INtOitOS ,Tenit. î.-..-.n.,. m. .sh.."t. Veue./. coup d'oeil. «. 'H™™,;i.«. P/,«. Plus agréable à la veue. INtOl!, Piététitde iNtcRO. ÏNTÛMËSCÉNS, genit. ,«t««.«/-««t.' omn. gen. P/.n. S en fiant, qui s'enfle. ^.^^ j^ ^,-^^_ Intumescens /oiKi. fol"»'- vniicu piclu u^ nences. wi'.ï, ï»i««f'f , ou .-,(«m<-/i^r^. VUn. S entter , acvemt en ^Um1"::':S«. ^'-- S'enorgueillir, s'enfler ^^^^::^<. O.U. S'emportcrde colère contre quel- £?"]"!„.«.•. /«t^fl-. P.r/-. *;r. ;«.«««- S,-r. lls'eft mis en colère, il s'eft emporte de coleie. „, • „.,j ^^ointcft^enterté, qui a cfté prive de la fepuUure. m. qm ^°a point efte enterrée, privée delà lepultute. /. luTfii^R PUat. Voyez Intueor. . iStORBÀTOS ,n,«.t.ra, m,.rt^,K»., Tlin-Jun Qni n'eft point troublé emeu ni agité, m. point troublée, emeue n° agitée /. » S.„«.W(Sm. T«». Tranquille, palftble. w. 8c/. Qui eft fans trouble. , ÎNTÙS (Adverbe.) Ce. Dedans, .« au dedatjs. M»n» ./. 1 P/ï« 11 eft là dedans , il eft au log.s, ».< dans le logis » /«- ,i"n,mo eft. FU,:t. U n'y a perlonne la dedans, ikn ya perlonne dans le logis ^^ ^^^^_^^ ^^ ,,, ''fon^dehor-s. - /"'«,7v„c.fc. ./.,..- /--• P/-'- J«f"ay ^.^^^rîr?ï^:::^o;:^^«";iusconadéraMeeftant homme privé , 0» paiticulier. WtOtûS, ../Sri, i«n«««. Z.,v. Q.Ù a'eft pas en affuranée ni en feureté. , , « ÏZ"::::^»!^"!^;--"-''"- r.»,. HAtendeuxiours I«:^:"^'c^s:"etter dcffiis , attaqi^r , adaillir. . llv^l^.c.n.U^J":. Cuer. Se je.ter fur quelqu'un^ Fm. ZîaHew. K,Vx. L'attaquer l'épee a la main. * n o//»« «/,- «>" Ci«,- se ietter ,' »« fauter au cou de quclqu im. * C- pL;^lic.;u,. Prop. Le prendre aws cheveux. ^ i» oc,U,. ïlam. Luy faiitei aux J««3:. I N V. Invaderî. C/cer. 'Envahir , fe faifir , s'emparer, prendre de force, infnlter. *1'rhcm, ou niurkcminvadere. Vtr^. Cicer. Prendre une ville de force, y entter de force, s'en empa- rer, s'en failîr, '^ In fonunnstiiiLUjt/i, tupecuniai. Citer. Se rendre mailhe des biens de quelqu'un, s'en-emparer, les prendre de force , s'en faifit. Invadfrf. S'emparer, le lailir , (parlant des maux de l'efprir, ou du corps.) * Tetror , merbiii , nmliim tiiiafit omnes , OU inomnei. Cuer. Latetreui s'empara des efpnts, eu ils fu- ient tous failîs de peur; Ils tombèrent tous malades. * In- t/.i/r ci:pii:tf.s p/en. Qui n'eft point valétudinaire , qui fc porte allez bien , qui eft I en allez bonne faute. . , .r /• • INVÂLETÛDÔ, genit. iiivalcludims. f. Cic. Indilpohtion, infitinue, mauvaifc fanté. /. . INV.'^LIUÛS, invalida , invalidum. Phn. Invalide, infirme, mal-fain. m. invalide , infirme , mal-faine. / Qui a une mauvaife fa nté , qui n'a pas une fante lorte ni robufte. InvAiidi milites. Liv. Des foldats invalides Bcfoibles, ln^idcri. Cicer. Envier, porter envie , avoir de la jaloulie. (On donne à ce Verbe le plus fouvent le Datif & quelquefois l'Accufatif.) 2nv!dc:e viriHti alicuJHi. Cicer. Ne pouvoir fouft'tir la réputa- tion de quelqu'un; trouver mauvais qu'il ait du mente, qu'on luy falie lionneur ; Porter envie à fa vertu , la regar- der avec des yeux louches. Jmidirealicu:. Terent. .Atiqnem. Ovid. Plaat. Porter envie à quelqu'un. Jiividtre Uudeialicui. Liv. Har.Cic. * Laudibtsi alicKJus. Cic. invier les loiianges de quelqu'un , eftre marii qu'on le loiie. Jnhacretihi invidet, Cicer. Je vous porte envie en cela , j'en fuis jaloux. Jnvidet Herme^enes ijuid ego caiilo. Uarat. Hermogene me porte envie de ce que je chante. IL'Accufatif feul fans le Datif du rapport, eft plus rare avec ce Veibe , néanmoins Ciceron au troiliéme Livre des Tufcu- Janes témoigne que comme l'on dit Vidcrcflorem , ainli mi/i- drrefiorcm Icroit mieux dit que /Jor; , fi l'uf.igc ne s'y efloit oppofé. Auffi Quintilien liv. s. chap. 3. met entre les fa- çons de parler qu'il reprend 6: qui avoient cours de fon lemps , Hutc reimvidere -fpro quo , ajûlite-t-il , crfineivetcret V- Cicero ipfe , hanc rem. Par oii l'on voit que l'u fage a efté différent; mais l'Accufatifavec le Datif eft afléz ordinaire. 1)1 nobis optimam ntituram invidijje videantur qui. * Et ilora- Ce , J.im fridcr/j nobis CaIi te re^ia , Cxfir ^ invidet. 11 y a déjà long- temps , ôCefar, que le Ciel nous envie le bon- Jieur de vous polîéjer. _tiatitrii iihum invidit .ytfrïc£. Plii. La nature n'a point vou- lu que l'Afrique portaft des oliviers, »11 que les oliviers crûUent dans l'Afrique. BAro inzidcinr eortirn horior-bus -, quorum vif non timfttir. Paterc. L'élévation de ceux que l'on n'appréhende gucres, eft re- gardée fans envie, oa fans jaloulie. IKVIDIÀ, genit. iazidiî. f. Cic. Envie, jaloufie. / Mtfiraiio, qttàm invidia nu^cbtttur. Tacit. Ce qui diminuoit infeuliblement l'envie , 6c augmentoit la comnafiiou. Juviuii, Teitm, Uaifle qui vient de l'envie. /, I N V. Uvidla. falii fenès ipfos efi. Tacit. Ils fe chargent delà haiae de l'éxecution. S f tel a pm cniiiir/i invidiâ. Tacit. Sans fe foucier de perdre la bienveillance publique. Suar^i inzijiani tali morie quitiTt^m. Tacit. Que cette mort avoir attiiéfur luy la haine publique, ija^trtrt invid:am in ,i.iqi Deti/î iniindant Tracs, l'j'i^. Les Iroyens viennent , ou fe débordent en foule. ÏNUNGÔ, rnr-.ngÏ!, ïnftnxï, înûnSûm , ïnûrtgirë. Plin, Oin- dre, frotter dedans. INVOCÀTlÔ , genir. iivocatiônîs.f. Quint. Invocation./. ÏN.VÔCATÛS , invicâia , mvtciutm. Cicer. Qui n'a point I N V. r N U. 77 efte appelle, ni mandé, m. point appellée ni mandée. / Vrniuni invtiatu. Oc. Elles Viennent fans qu'on les appelle, faiis eftre mandées. INvÛCO, 7«-vùV.ij, invocâv7-, invocâtûm y znvocHrè'. Cic. Ap- peller, invoquer, iinplorcr quelqu'un , o« fonafliftance. On c^lt Invoiare aliqi-.em , OU ultcu/^i anxHliiir^ , ow atiquen^ _ m aiixiltjim. Cic. PUut. Appeller quelqu'un à fon fecours. INVOLITU, inioli'tdj, invciit.ni , tnvotij.ilunt , involitdrë, Hojai. Voltiger deflus. 1N\OLO, ;>jci/.îi, involâvT, involilûm , imSlÂrc. Varr. Ct- lum. Voler dedans. Jpjii nidis involare, ne drim ajfi liant , pedlbnscvx confrit^giiit. Varr. Ils volent dans leurs nids de crainte de cafter leurs- œufs avec leurs pieds en Hiutant deflus. & Invoiare in aliquim. Piuut. Se jeiter, fc ruer fur quel- qu'un. Vix me cantineo, ijuin invé'lem in tapilliim. Ter. J'.iy de la_ peineàm'empefcber de luy fauter au.i; cheveux. , Invoiare in p'.jj'ffionem. tic, B.avir, s'emparer avec violcncc d'un bien, l'envahir. ^nimum ciipïdo invSiat, Ttctt, Ce défir déréglé s'empare de fon elprit. INVÔLUCRË, genit. /«i/o/âcr/i. ncut. PUut. Linge debarbc, m. (Linge que les Barbiers mettent fur les perfonnes qu'ils rafent.) INVÔLÙCRÏS,/.. m. k f. & Iik involrurë. n. (AdieSt.} ^lil-Getl. Qiiinevole point encore, qui n'a point encore d'ailes. INVOLUCRÛM, genit. invaiUcrl. n. Cicer. Envelope , cou- verture. /. Oj- Invalncris /imulationum lerj. Cic. Eftre diflîmulé , Caché, couvert ; eftre envelope dans les delieins. IN VOLVO , invôlviî t involvt , involûtiir/i y invhivèrë. OvicH Enveloper, couvrir. Feno aliijuem invalvere. Ovid. Couvrit quelqu'un de foin. Gj* Nirnbi involvêre diftn. Virg. Les nues ont couvert le Ciel , nous ont dérobé le jour. Involvens umhrà rnagnk terranjque politmque. Virg. Couvrant le ciel 8c la terre d'ombre. 05' '^emui invoLviint jUmmii. Virg. Us mettent le feu dans 1» ■ foreft. 0;^ Vbi faliitalio deflhxit, literii me invotvo. Cic. Apres que ceu.x qui me font venus faire U cour à mon lever fe font teti» rez, jememetsàl'ertude. Virtnte meà me inzolvo. Hor. Je m'enveloppe pour ainfi dire de ma vertu; je m'arme de ma propre vertu contre les dif. gtaces de la fortune. Niliil /Irenuus ab iguAvo y fapitns ab imprudcnîi , confitia ii ca~ fit dijfcrre : cunUa pari violentià i-ivolvibantur. Tac/t. Le courage Scia prudence eftoient inutiles, la tempefte 8c le hazard envelopoient tout dans une trifte confufion. Involvêre />;i-it/n^er aliqucm, Ovid. Rouler des pierres fur quelqu'un. ÎNVOLVULÛS, genit. int/alvSrt m. Plant. Vercoquin. m. ( Petit ver qui s'cnvelope dans les feiiilies de vigne, j ÎNVÔLÛTË. (Adverbe.) 5;>,:-r. Sourdement, d'unemaniére cachée 8c envelopée. I ÎNVÙLUTK5, genit. invaluiiênSi.f. Vitr. Entortillement, œ» INVÔLOtOS, involûtà, imS-Tirum. {d'Inzolve.) Cic. Enve- lope, entortillé.»!, enveiopee , entortillée./ I [ Cet Adjcflif fait au Superlatif ImoMtifumûs , invehiiifsïma , ] involutifitmiim. S en. ] I ttj> iNvoiuiirs. Cicer. Couvert, caché, wa/r. couverte, ca- chée. /. Jnvoluta intfguKjentit ne-qttitiii. Cic. Une méchanceté cachés êc deguifée. Inyolut^ & occ.uhx rit. Cic. Des chofes cachées Se obfcures. ÏNURB.'\NH. (Adverbe.) Or. D'une façon grolfiere , qui fent Icpaïfan, le village & le villageois ; Incivikment , grof- fiercrrrent, d'un air tuftique, lourdemenr. ÏNORBANÙS, <ï , ûm. Cic. Gtoftier, incivil, m, gtoffiért, incivile./, quifent lepaïfan , le village. , ÏNÛRGËÔ , inK'^ô , iiiiirgërè. Lucr. rouflei dedans , «» contie, ^^ INU. INV. 10. JOC. JOC.ION.IOP.JOR.IOS.JOS.JOV.IPS.IRA. ,. n'ignorez pas dés-ivantageufes pour mflRÔ ,>u,r,' , inûfn, ■.nhfiim , • „ .j „ m^ „ krf,- ÏNÛSTUS, ïnMfli, hmJlHm. {dt Inùro.) Ov.d. Brûle.»., brû- INUTlLIS, n. m.tif. Se hoc ;««(!;<■". neut. (Adjeft.) oVer. PW Inutile, r.. &/. quiu'eft boilàrien, qui ne fert \ l'^uni-s ^m.Um efc, , ,«, /«r.r d.,»<. Ph.d. Puifque celuy quileuravoiteftédonnén'caoïtbo.iat.en. ., .^ ■ Jd ufu, avmm nm .nutiU. C,c,r. Qiu eft a 1 ufage des ci- InI°^ms!' Dangereux, nuifible. ».. dangé^urc . «"'«ble {. tUm & ad ttitundam rtm litht. Ter. Vous combien ces deux chofes luv font confcrverfon honneur & fou bien. INOTILÏTÂS , genit. ,„«nl-t^n,. f. Oc. '*>"'""*•{•. „.;. rNÛTILÏTÊR. (Adverbe.) Cicir. Inutilement, en vain. Vai \^..t.Gcli: Divulguer, publier; rendre public, m. rendre ÎNVOLNERABÏLÏS, m. m. U f. &t hoc ,-„^«/«ritr/^'. neut (Adjea.) S,,:. Invulnérable, «,.&/. Qu.nepeut etlteblef- fé m. quinepeutcfitehleflee. /. • n • 'a receu aucune playe; quin'apoim efteblefle. «. pomtblef- ïô'^"fCettc Interjeaion eft fouvent une marque de joye com- me dans Plau.e 5c dans Horace , 5c quelquefois une marque de douleur comme dans Tibulle.) n„\ c. TÙCABÛNDOS , jccah>,uU , jocahu„d,,m. V^l-Ma,:. QiH le ••joue, qui dit, .« qui fait quelque chofe enfe,ouant. .« JoCAtÎô ', genit. jocuonn. f. Cic. Raillerie , .« l'aaion de railler , plaifantetic. /. ... „ •„ lÔCÔR, iS'"^", ;»""" sr,m,jScin.rUut.rçr. Railler, ti- ^leiplaifamer. faire, »» dire desplaifanteries; fe ,ouer, fe divertir en paroles. . /„ Ac,.«, p.r«^=;M j>c^f«.. H»r«(. Ayant dit pluCeurs raille- ries en f;i prc'fencc. . » ,, r m J,"« ,u Luciocari crcd.,r Tcr.nU Tu crois qu'elle fe rail- le , ot' qu'elle rit ? , .^ JÔcbsË. (Adverbe.) Cicer. En raillant, en plailantant , par D'f'rw/î-.-i j.c.y;;». H.Mr. Dire quelque chofe fortplai- lôCÔSÙs!";W.«", ,-«.Sm. H.r^f. Railleur, rieur, enfolié . ^plaifant, gaillard.™. raiUeufe , rieufe, enjouée . pla.fan- îe, gaillarde. /. Qui dir le mot pour tire. Jocosus. Horat.Mart. De taillerie i en)Oue jouée , plaifante. /. . Vtrba joccfa. Ovid. Des paroles de taillerie. JocosA »w*i». Horof. L'EcUo qui lepetc la voix. , plaifam. n, en- JÔCOLANS, genit. jocM/Jntii. omn. gcn. Liv, Quifejoiie qui raille. JÔCULARIS , i;. m. ic f. 5c hte jtrHUrr. n. (Adjeft.) Cicer. Plaifant. m. plaifante. f. Ridicule, Burlefque. m. 8c /. JÙCOLARItER. (Adverbe.) r/m. En raillant , eu riant , pat raillerie, enpiaifantaiit. JÔCÛLARIUS , joculirin , jêcniar'ium. Terent. Plaifant , ridi- cule. ?«. plaifante, ridicule./. Jocultriam m malum infciem pctiè inûdi. Ter. Sans ypenfer je fuis prefque tombe ridiculement dans une méchante affai- re, oa dans une alfez plaifante affaire. JÔcOLATÔR, genit. jacuUror,'!. m. Cicer. Railleur, rieur, qur* le mot pourrire , un plaifant. m. TÛCOLATÔRiOS , jacnUtôrik , joinUtcriKm. Cic. De railleur. Plein de raillerie, w. pleine de raillerie. /. JÔCÛLÛS, genit. jSciiti. m. Plant. Petite raillerie, ou une plaifantetic baffe. /. JÔCOS , genit. jofï. m. ne. Raillerie, parole dite en nant./. Mot pour rire. m. Aufingulier cemot efl; Mafculin. llliherMii jocus. Cic. Une méchante 8c (jiauvaife plaifanteiie , une raillerie baffe. * AuPlurierondit Joci. m.ScJocâ.n. genit. ;oc5rHni. Plaut. Railleries plaifantes , rencontres propres à faire rire 7«M lua ptcrn f*ceti*rum. Cicer. Vos railleries agréables «c facétieiiies. j /■ • n. Hxc me A curt efl , ne fs jocui. H»r. Mon plus grand foin eft que petfonne ne vous joUe 8c ne vous raille , o» que vous ne ferviez point de joiiet à perfonne. .,, . ' Joco, ou Perjocum. Ter. Cic. En plaifantant , par raillerie , pour rire, en riant, entaillant. ., . . „ lll„P, -'P'ar». (génitif 7;.»»; datif v>;î. pour tous les r O^n difoit autrefois Ip^ih au Nominatif Mafculin qtiife trou- ve encore dans les Comiques. Et !pûO:m:cs, dans Plante, Pronom démo. iftratif qui fe joint avec les autres ptonopis.] E/-0 ipfe. Cic. J-îoy mefme. Tm <>rc. OV. Toy-mcfme. • t -, a il,. Ire tcCii'», à- cpponeremaieOalem imperatoriam. Tact. AUel Iny mefme, .« en pcrfonne oppofer la raajefté du Prince à IrT, g^uit'.^îr.?. f. f». Colère , broûillerie./. Dépit , empor- tement, reffentiment aigre, m. A,^a„t,um irs, amoru ,„tco,rati,.Ter. Les piques des amans "font un renouvellement d'amour. Les bromlleiies qui arri- vent parmi ceux quii'airaent, font une augmentation d »- ht fi'i't iirter Glycirium & gnatum. Ter. Mon fils 8c Glyce- rie font brouillez enfemble. r. „!,.* IRACONDIA, genit. i,acu„diiê. f. dcr. Piopremcnt L^ha- IRA. IRE. IRI. IRN. IRO. IRP. IRR. bittde de fe mettre en colère , ou la colère mcfme. Si iracundix Jim adjinsr tjiii. Tertnt. Si je iclevc le fujet de fa colère. Omitte iftam iracuudiAm.Ttr. Ceffez de VOUS mettre en colè- re , appaiCcz-vous, ne vous emportez pas. Vix fum iompùs avimi , ttti ardco iractuidia. Ter, Je ne nie poflede pas , tant la colère me tranfporte. IRACONDOS, iraamda, ir.ui:ndiim. Cic. Colcre , emporté. m. colère, emportée. /. Qiii s'emporte aifcmcnt, qui fe met facilement eu colère. [Cet Adjeftif fait au Comparatif /r qui fe met aifèment en colère. Jmpiacakiliàs imfct alicui. T*cit. Avoir une colère implaca- ble contre quelqu'un. IrafcQr iil/t ijiud diCium. Plaut. Je fuis en colère contre toy de ce mot. £ttndem vtrtatem *idmirani eui irafcehaîitr. Tacit. Admirant Je courage qu'il ne pouvoir fouffrir fans colère. ^rabioni de Sicio inhti irafcor, Cicer. Je ne fuis point fafché contre Arabion au fujet de Sicius. ÎB.ÀTH. (d'où vient l'Adverbe Comparatif /ritia;.) Col. A- vec colère , en colère , avec emportement. ÎRÂTL'S, irata, iriiiim. {à' Irafcor.) Cic. Qui eft en colcre , 3ui eft emporté, qui eft dans l'emportement ; fâché, in- igné, m. emportée , fafchèe , indignée. /. Irtiiis tibj ejl, Cicer. Il eft en colere , ok irrité contre vous. Iratum m*re. Hsr. La mer émue & agitée. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif IratïSr. m. & {. & hoc ïri/iK/. neut. r«. Plus en colère, plus irrité: Et au Super- latif, Irâiifiî'miis, iraitfsimâ ,iratifiïmiim, Cic. fort eu co- lère , fort irrité. ] IRË. Voyex. ËÔ , îr , iv'i -i itum , ïre. Aller. Jrc i^ii'o fatiiri folcHt. rUut. Aller i la garde-robe , aller à la felle, aller aux nèceditez de la nature. Tioprement Aller où l'on va ordinairement quand on a mangé , ou après le repas. Ire itinerihut alicujus. Cicer. Tenir le mefme chemin que quelqu'un. Si porro ire fergartt. Liv. S'ils veulent pafler outre. [ Voyez le Verbe Eo , pour trouver ce Verbe dans toute fon eftenduë. ] IRÏNUS, Irinii, n'intim. Celf. D'Iris, de glayeul , de flambe. Irinum iinguentara. Plin. De l'onguent fait avec de l'Iris , ?ommade d'Iris. Ô,genit. irionïs.f. Plin. Herbe appellée De laTortelle. lR.IS,gcnit. iridîi.f. Celf. De l'Iris, du glayeul, de la flam- be, herbe & racine odoriférante. Irib. Vir^. L'Atc-en-ciel. m. Ip.is. Plin. Pierre prècieufe de ce nom. ÎB.ÏS , genit. Irïs. m. Srrah. Plin. Aujourd'huy Cafalmach , eu Cafeimach, Fleuve de la Cappadoce dans l'Afie Mineure. ÎB.NËA, genit. irnèi.f. PUut. Cruche à mettre du vin. Gour- de, f. ^ IRNËLL , genit. Irnètl,ë.{. Fejl. Sorte de vafe pour les Sacri- fices des Anciens. ÏRONîA, sifarsia. genit. iron'iS.f.Cic. Ironie./. [ F[gure de Rhétorique pour fe moquer.] IRONtCË. (Adverbe.) ^fcon-Ped. Ironiquement, par iro- nie, d'un ton ironique. ÎRPËX , genit. îrpîiïi. m. Colmn. Râteau à dents de fer. n-.. Vo- yez Urpex. IRRADIÔ , irrââïâi , irrlidtivi , irrndiitiirx , irrkdiaré. Pro- prement, Eclairer de fes rayons. Plaute s'en fett dans une ligniôcation métaphorique. Irradiant fahhm menfam. Plant. Ils entretiennent agréablement ceux qui font à table par de bons mots qu'ils difent. C'eft-à-dirc , Us brillent dan.ble.,^.&/. qui n'a point de raifon, (parlant des animaux.) ÎRRATIONAUS ;,..,. &/. 8c hoc .rrationdle.n. (Adjeft.) if». La mefniefignificaiion. \ > / IRRAUCËSCÔ, dont on trouve feulement Irraucuerit. oU /rM«/>rit comme venant d'iRRAucio, inuCtè. Cicer. S'cn- ÎRRËDÏVÎVÙS, irrediv-tvnjrrediv-tvtlm. Proprement. Qu'on ne peut faire revivre, qu'on ne peut rétablir Irrtd.vivtis p.ns. Stat. Un pont qu'on ne peut rebâtir cftant tombe, qu on ne peut refaite. ÎRRËdOx, genit. irrMit,,,. omp. gen. Lucan. D'où l'on ne _ peut (e tuer, (en parlant d'un chemin.) IRRÈLÏGATÛS , irrehgati , irrelij^liiiim. Ovid. Qui n'eft point ve^uri ''"' "''^* PO'ntli". /. Epars, (enparlant des che- iRRËLIGTÔSË. (Adverbe.) V»l-Max. Avec irreligion , pat irréligion , fans refpeft , avec impiété , d'une manière impie. IRRËLIGÏÔSOS , irreligSfâ , irrtlifi'iiûm. Liv. Irréligieux tu irreligieufe. /. qui eft contre la religion & la pieté des Dieux. Irreligioftim ralm. Liv, Eftimant qu'il eftoit contre la rcli- giçn & l'honneur des Dieux. Îi'-RËMËÀBÏLIS , M. m. Se f. Si hoc irremeHOilë. ncat. (Ad- )ea.) l'irg. D'où l'on ne peut fortir quand on y ell une fois «ngagé , (parlant des routes du labyrinthe.) ^udax ire vias irremeahiles. Se». Hardi à s'engager dans des routes d'où l'on ne peut fortir. rRRËMËDÏABÏLlS, is. »,.&/. & hoc irrer^ediihHë. neuf (Adjeft.) Plin. Irrémédiable, m. & /. où il n'y a point de remède, qui eft fans remède. iRRËpARÂBiLÏS, :,. m. Si f. & h,c irreparihilë. n. (Ad- |e«.) Vtrg. Irréparable, m. & /. qu'on ne peut réparer. Tupt irrepartbile tempus. Vivg. Le temps qui eft irréparable s enfuit. IRRËPERTOS, irrèpëriâ, irrêpïrtiim. Hor. Qui n'a pas enco- re eftè trouvé, m. qui n'a pas encore eflé trouvée. /. IRREFÔ, irrepïs, ïrrepsl, trrcptum, irrepëre. Cicer Se traî- ner, fe couler dedans, feglifler fans qu'on s'en apperçoive. Irrepere. Cicer. S'infinuer , s'introduire, fe fourrer par ad- dreffe , venir fans qu'on s'en apperçoive. Irrepfit m ttbaUi ptihli.as. Cicer. Jl's'eft fait écrite par ad- drefle dans les tegiftres publics. Irrepit in hominnm mentes dijfimiilatio. Cicer. La difiimula- tion s'infinue imperceptiblement danslescfprits, s'en em- pare , les engage. Vt , cjuitus initia, quanta Tiberii arle graviffimum exitium irrepferit, dfin reprtjpim fit , poftiem, ar/rrit , cunUaqiie cor- ripuerit, nofcatur. Tacit. Afin qu'on puiffe voir le commen- cement & le progrés de cette déteftable invention, comme elle prit naiflance fous Tibère , & depuis ariefiée pour quel- que temps fe répandit avec plusde violence pour la défola- tion générale de l'empire. iRRËrRËHtNSOS, irreprehinfi , irreprehimùm. Ovid. Irré- prehcnfible. m. Sx. f. à qui on ne peut rien reprocher. iRRtrTÔ, irrêptas, irriptavi , irriptatûm , irrèptâri'. SttI Se glifler, fettaînet doucement. IRRÉQUitTÛS, irrccj»ièta , irre^uiêtîim. Plin. Qui ne fe re- po(e jamais, qui n'a point de repos, qui eft dans un conti- nuel mouvement. IRRËSHCTUS, irreiëBn , rrreicÛiim. Horat. Qui n'a point c(^ térognéj ni coupé. 7». point rognée, ni coupée. /. ÎRRËSOLUTtlS, irrefolû:.i,irrefeiriii>m. Ovid. Qui atoti/ours efle bandé, 0» tendu, (parlant d'un arc.) w, qui a toujours eflé bandée , ou tendue. /. ÏRRtTÏÔ , irrciïi, irrêtivi , irrêlirûm , irrëtlrë. Cic, Envelo- per comme dans des rets, ««filets. En un fens figuré Jrretirt iiitccbrii. Cic. Attirer, engager. 8o I R R- ■ mRÊTiTtiS, hren,'., irr.fnnn,. Cic. Pris comme dans des ?an5 felàifier éblouir p.r l'dclat des ncheûes , o» fans en el r^^4;il7Îi::^S-p-i^. Avec i.evàence. ftns .,V^::'^^!:!li:}. H... un mot qu'on ne peut rappeller, une parole irrévocable. _ une ancre fi pefante qu'on ■JrmocMle tondus ^xcors. . ("i. une ancic . ^ „e la peut r'e.irer quand on l'a ,ettee "ne fo.^ .^^^^. cable; on ne peur faire tevenn^etemppn. ^^^^^^^^ Qpo .t/r»r,<.r, .. ,rr«,.<<.i..'.»r. ^" "l (,". j.^ ,a„t plus diffi- ^;i^r^ri^:"r^e:irÏè^H^e'^^^olerLaorent plus cachées. j„„„;, rlin-fun. Il court ^Tt;!' ;:;;^rlzriXniai^, ^"s qu'on le elle rappelle. J. qui n'a point efte rappe =e / moquer, fe railler de quelqu un. Atminius fc -é^^;T:ue^l^n/;;^-d^7a^rvi;:;^^ lak°tGÀTOsr,>r,:,.-.A', ,Vn^i.-.«.P/-r. Arrofe avec. «.. ar- - quelques coups de fouet par tout le corps. UUVIGÔ, .rr<^L , irr-^âvï, ,rr.£a,.m , irr.g.rc. Cet,. At j;!:;. u.,..^ /.-•<" .■" -" '-f-'- Arrofez légèrement us i^;ft^i::^V'r^ Lc (bmmeil fe répand dans tous les raerabies. . , n;^,|f Vous beu- *nj^d^:;nZ;:t;:^;'°v.^s'::;<;i^^:oJ'Xmac de .n X^;^;:^tS^;yn^p'f^-"-fonta.ne,.de IVaiiauiDaffe en quelque endroit.) 1 eau qui pauc 0.^-1 nerifion , moquerie. /. IS.RlSip,gcnit. '"'/»:'"■ *;,'^';,^"Mo°,,r, railleur. ». IP.RISÛR , gen.t. j'1'"'"^'"- .^;- ^'^°,'[,o„ , 'n,oquer.e. /. ^*S^;c^lëCikrrl:t?qu^..rnte^prendfeu au moindre mot ■ • „ n„;j ?f IRRITAMËN , genit. "■""""""'•ji; f/^'- l;„. Ce qui irrite, lariM^I 55:.T^'^o::as , faunes pour exciter 5c ré- I R R. optiUre.T.tcir. Et après les avoir ainfi étonnés . i! ufoit de clémence afin de les attirer par les cluumes de la paix. ^ ÎRRITÂTIÔ , genit. irntatiin'ts.î. Liv. L'aftion d'irriter , »» d'exciter 5 irritation./. _. . . . ÏRRtTÂTÔR , genit. irritaût'is.m. Se». Qui irrite, qui exci- te, qui agace. , • • • ■ ÎRRITATÙS, irritRtâ, irritâtûm.Ovid.Ter. lllltc , aigti. »». irritée, aigrie./, quieft en colère. ,.„ [ 11 fait au Comparatif IrntatÏQr. m.&i. & htc irrttatiui. u. Gell. rlus aigri. ] ' .., . N.- fi ma£t> irriutmfitt. Tn. De peut que s'il fe met encore à faire l'enragé. (* Irritari fe du proprement des chiens.; IRRITÔ, nntis, irruivi , irntâr-.m, miiare, ali^nem-Tir. Irriter, agacer quelqu'un , le mettre en colère, le talctier, iRRi^riRV. Hcr. Inciter, e.f citer, provoquera une chofe. ÎRRlTÛS, ïmtà, hrirrim. C-c. Annule, cafle , rendu nul K fans effet, m. annulée, caflee, rendue nulle./. ( TatlanC d'unTertament, oK d'une Loy.) . iRRÎTUs. Vrs. Vain, inutile.»», vaine , inutile./ qui ne iert de rien. . „ c ./ Scauna qui dixerat fpem rffi ex ta non trrna, jore icnatus PrtCfS, qtàd reUtioni ro>ifulnr,> ).>re ir,b:iml,.€ pottft^n, non i«,erMt. Tai,t. Scaurus qui avoit dit que les prières du Sénat fetoient à l'avenir exaucées du rrince, puiiqu il ne s'efloit pas oppofe à Ja relation des Conluls en vertu de Ion pouvoir de Tribun. ^ , , r r - x^ /•;•■ Irriu,, Ipei. Sj,ini-CuTt. Fruftré de fonefperance. * Conjllii. rf/-Pyr«n»«' '/T' ^ Celuv nui punit de mort tous fes ennemis , ne fçait pas le ven"ei: il les faut condamner à divers lupplices, les mal- heiueuxàvivre, & les autres à mourir. _ IRRÔRÔ, ,1-r-orâ,, iniravi , •notcttum , trror^rf. Oliid. At rofer une chofe légèrement. ■ 11., r,, ^t,^ Crinem irroruv,, a^uis. Ovid. Il arrofa , il mouiUa fes che- TerZÎTnrora,. Ovid. 11 arrofe d'eau la tefte par trois f-ois. La,b:, Uhu.n, opcr.re ro„v,n:a , ne ,rroru„r. ,,ih,m. 1 tau- dra chaque nuit' couvrir la cuve, de peur que larolee ne tombe dedans. ^, . /-. u iRRGRa. C»/»w. llfaitdelatofée, la tofee tombe. i à-.»...> irrcr.t c,u,cn,n oculn. S.l-l,ai. U » envie de doi- ' niir, lefommeilleprend. „ , , _ .,,_.„ . ..,••- IRROkô. im.tn, ou ÎRRÛBËSCÔ , .rr.hCcs , .rruhu. . ÏRROCTÔ. ;m.fi.t;, imBavi, ,nua.il»m ,,.riaUre. FUut. Roter, faire des rots. _ . , _ ,. ,„i,,_ •\>"r Fa'ir; ftôncèrlTfpliffer uL robe en la ferrant avec ÎRRû"mô', .>rS«,«>, irrimâv'., irnimiram, irriimân. Mart. Décharger, en ua« Cgnification obtceoe, ^^^ IRR. IRT. IS. ISA. ISC. ISE. ISM. ISO. iRRÛMrÔ , irrimpïs, irrûpl , inTipttim , irriimpè'ri'. (Avec J'Accufatif fans prépofition , ou avec la prcpofition I>i.) Ci'. Cxf. Entrer de force , fe jetter avec impétuoiité , faire ir- ■ luption dans un pais ennemi. Jrrumpiittt canliiheniin. Tacit. Us entrent de force dans les tentes. In caflra irriiphunt. Cjtf. Ils entrèrent de force dans le camp > ils forcèrent le camp. lyfc in dcnjijfiniùi tnumpcns. Tacit. Après s'eftre lance luy. mefme , après s'eflre fait un paffage au milieu de la meflèe. Irrumpk-re Cirmanos iiihci. c/f. Il commande aux Alèmands de donner , au de commencer la charge. ItfTtimpunt in animas nojîrtt exrrtnfecifi tmaginet. Cicer. Des cfpéces étrangères viennent en foule fe ptèfenter à noftte efprit. ÏRROÔ, irriiis, 'irriiï , ïrrûèrè, in nlujiiem. Cic. Sejettecavec furie, s'élancer avec violence fur quelqu'un. Vide ne ille hue prorsiti fe irruat. Ter. Itends garde qu'il ne vienne fe jetter icy tout d'un coup. Inucre i» médium aciem. Cic. Se jetter au milieu de la mef- lèe , oK au milieu des ennemis. Jrruïmtii ferre. Virg. Nous venons fondre l'èpèeà la main , eu nous donnons fur , l'èpèe à la main. Irrucre in odium itlicujut. Cu. Se jetter dans la haine de quel- qu'un , s'attirer fa haine fans aucun ménagement. IRRUPTÏÔ, genit. irruptiônîi, f. Oc. Irruption, courfe ira- pètueufeSc violente. /. Irruptiûnem ftcere in popinam. PUut. Se jetter avec violence dans le cabaret , venir foudre tout h coup dans le cabaret. IRTÏOLA , genit. iriiSU. f. Plin. Efpèce de vigne particulière dansl'Ombrie. 13, ek, ïd. (Tronom.) C/V. Celuy-là, celle-là, celuy-là. Ce, devant une confone. m. ou Cet , devant une voyelle, m. cet- te. /, Luy. m. elle. /. £^0 is in illum fum , ^ttcm tu me effc vis. Cic, Je fuis tel à Ion égard que vous voulez que je foij. Id ttatis jara fumai. Cicer. Nous fommes maintenant en un âge. Id efl. Cic. C'eft a dire. iSÀpis, genit. Isâpîs. m. Plin. Il Savio, Fleuve de la Ro- magne. ISÀRA, genit. IfnrS.m. Cic. Ifara, oBl'Ifère, Fleuve de la Gaule Natbonnoife, qui paiTe par la Savoye , & fe déchar- ge dans le Rhône auprès de Valence. tSÂRÀ, genit. //rir-. m. Plin. L'Oife, Rivière de la Gaule Belgique , qui le décharge dans la Seine auprès de Conflans S. Honorine. ISAtIS, hccri;. geait. ifatid:s.{. Plin. Guefde./. herbe pour teindre en bleu. ÏSAÛrOS, genit. Ifaûr't. m. Lucun. Foggia, Fleuve de la Marche d'Ancone. ÏS.\URiA , genit. Ifaurïx. î. Strah. Ifaurie , partie de la Cap; padoce. ÏSAOR'iCOS, ifum'icà.., ifaurïcïim. Cic. Qui eft d'Ifautie. ISCHÏÀCOS; 7. m, Uxiix-U: & ISCHlAMcOS, genit. tfchiHdicf. m. C*t. Plin. Qui a une goû- te Sciatique. ÎSCHIÀS, l^x'^c. genit. Ifhïad'is.f. Plin. Goutte Sciatique. /. f_Elle vient ordinairement aux hanches. ] ISÊLASTiCÛS AGON, genit IfeUfii., agonis, m. «>• ÎSË- LASTlCA CËRTAMINÀ, genit. IfeUfiuoriim eertaminiim. n. plur. Plin. iKTiKuTix-k à.yuv Combat des anciens Athlè- tes , ou ceux qui avoient remporte la viftoire edoient recon- duits en leur patrie, ïiyenitoient fur un char tire par des chevaux blancs, non pas par la porte, mais par une brèche qu'on faifoit exprès aux nivitaïUcs. ISMArC'S, genit. //"wiri. m. Fir^. Le Mont Ifmarus en Thra- ce, proche l'Ebrc fleuve. ISMARIOS, i;mariâ, ifmariûm. Ovid. Qui habite cettemon- tagne. ÎSMÊNtJS, genit. Ifmcni. m. Sirah. Plin. Aujoutd'huy L'If- meno fleuvedc la Béotie. ISÔDÔMIIM , icifnfiov. genit. ifodSm'i.a. Yitr, Maçonnerie OU les aUlfes de pierres font égales, ISS. IST. ITA. 8i fSSA, genit. Iff?. f. pl;„. Aujoutd'huy Jcfa, eu Lifla , lOe de la mer de Dalmatie. ÎSSOS , genit. Ifsi. f. Pli,,, ou ÎSSUM , genit. Ifs7. n. Sirah. Aujourd'huy Laiaz?o , eu la Jii77o, Ville de Cilicie dans l'Alie Mineure, où Darius fut défait par Alexandre le Gtand félon Qiiinte-Curce. I.STAC. f Adverbe de lieu.) Ter. Par là oîi vous ettes. ISTE , rftà , ïfliid. Génitif ï/?7v,; datif i;?î. (Pronom) Cicer. Celuy-cy. «1. celle-là. /". Ce, o., Cet. m. cetre. /. ISTUD ejf. * Et fimut tijfidr.smiis , inquam , f vtdelur. Snnè ifiui qaidem, in^u,t. Cic. Afi'èions-nous , dis- je, s'il vous plaift. C'eft fort bien dit. ! ISTic, i/l,tc, ijloc, (pour IsTK Hrc, ijla h^c, iflud hoc.) Ter. Luy mefme, m. ellc-mefme. /. * Sais ijlic moi efl .' Terent. Quelle ell cette coutume î Iflac facie. Ter. Faite d'une telle façon. Ifioc modo me folita efl appelUre. Plant. Elle a accouftumé de m'appellerainfi. Jfl^c non euro, Cic. Je neme foucie point de cela. ISTËR, genit. 1(1,1. m. Plin. Le Danube .Fleuve d'Alemagnc. ISTHMUS, i^SMiç. genit. Iffhinl, m. Ovid, Ifthme. m, ( Efpace de terre entre deux mers , par oîi la prefqu'Ule eft at- tachée au Continent,) rSTH.MfACUS PÔRTÛS , genit. I/lhmiâcl pôrtûs. m, Stat. Va port fort l'erré , comme un Ifthme, o« langue de terre entre deux mers. ÎSTÎC. (Adverbe de lieu enfignificationderepos ) Cic. Là, au lieu oiivouseftcs. ISTINC. (Adverbe de lieu.) Cicer. De là , du lieu où vous eftes. ÏSTÔ. (Adverbe de lieu en fignification de mouvement.) Plin, Là où vous eftes. En ce lieu-là. ISTOC , Comme Nimiitm ifioc abiifii. Ter, Vous vous eftes trop écarté d'icy. fSTORSfJM. (Adverbe.) Ter. Vers le lieu où vous eftes , vers où vous eftes. ÎSTRiA, genit. Iflr'U.Ç. Plin. L'Iftrie, Contrée d'Italie , qui fait comme uneprefqu'Ifle. ISTRI , genit. Iftroritm. ta, plur. Plin, Les Iftriens , Peuples de l'Iftrie. ÎSTRÔFOlIS , genit. IfiropHlh, f, Plin, Ville de la Mœfie ; on l'appelle aujoutd'huy Srravico, on Proftaviza. ISTUC. (Adverbe de mouvement.) Ter, Là où vous eftes. Isiuc. cic. Ter. (pour Istud.) Koj^rî, Istf. iT.^. Cic. Ainfi, de cette façon , de cette manière. Ita eft. Ita res eft. Ita fe r'ei habet. Ter. 11 ell ainfi , la cho- feeftainli. lu ut dicis. Ter. Juftement , dans le mefme fens quenou» difons Comme vous dites , Cela eft ainfi que vous dites. Ita Uijui inftnire eft. Cicer. C'eft eftre foû de parier de la forte. Ita fenlio, Cicer, Je fuis de cet avis, c'eft mon fentimentj voilà quelle eft ma penfce, quel eft mon fentinient ; je le penlé ainfi. It.*. rlaat. Dans les réponfes. Ouy. Ita veto, PUut, Ouy. Ita tft homa. Ter. Il eft de cette humeur , il eft ainfi fait , c'eft fa manière, c'eft fon naturel. tS" lia fi:m. PUut. C'eft mon humeur. Je fuis bâti ainfi , dans le djfcours familier, i- lia habet res. Plant. Voilà l'ef- tat del'afiaire. 8â* lia pleri^ue ingénie fumus t or/i*,es nojîri n^^'met pœnitet. Ter. Nous avons prefque tous ce d.^faut , den'eflre jamais contcns de noftre condition, de n'eftte jamais faiisfaitsde nous mefmcs. Ita. fie. Tant. * l>ton ita dijfimtli funi argumente. Tirent, Le fujet en eft aflez femblable. * Nin iia multi fuerunt, Cicer. Le nombre n'en eftoit pas grand, il n'y en eut pas tant qu'on croyoit. Ita ne? lia ne eft ! -Ita ne ver'a ! Cicer. Ttr, Eft-il vray ' II eft polllhlc ! Ita, (particule fort ufitee dans les jiigemens , les vœux, & les imprécations.) '^liam^DnamentjltaDiifa m, Plaut. Veii: lient les Dieux. Ilût au Ciel. Tom. n, L ïtAt g, ITA. ITE. ITH. ÏTÂLÏÂ.gcmt. u.l.^.i.VUn. Auiou.d'huySevUlaUVe,., ville d'Erp.igne. L'Italie, Grand pays de rV , n'ifiHe Italien, m. Italienne./. ,TAaUE°CK'Veû%on.Huoy Scpauant pur^on^^^^ ÏTAltcÛS, genit. ./f^r».. m. FUn. It-igus, JrieuY {î;e;^d:;;ùî.du^^ue^ans^ve..j..-. ri^Tr r ":.r o""r ce rpeaLle vc. ag.ée , ma.s non pas aux autres. /q,, difoit autrefois au nomina- iTER,gen.t. -r-n.r». neut. (°" ^ '°y ^„ «net en quel- rr :a':^^. TreWr.useft aile "- l^P-ince ^r des cl>e,.i„s écartez . .1 a pris des routes a.tces .1 y dt pas aile pat kdroit chemin , il n a pas tenu ^l.,re,i fMu., ou .,«. CU,r. Se mettre en chemin à ^ti Hr.'::!.». ^r., une prit pas le chemin de la iu'la pourfuivircnt Se la h-"'^^^";- „- ,■„ f,, ,e.res. /,.. r<...r. ^.r P— -«-ff^ ,^f, .'"ce"" Eftre en voya- ,,rc^^ji.?^-:^^*V^"'Q^;re'^::r!:e;"d:tm!:: JsUi«er,hus.C.f, ^ g""duit. C'eft un vray moyen pour faire paroiittc , :-" v ÏTËRÀT&it. iur.,iinU.f.Cic. Redite, répétition d'un I.rjT-io. alun., seconde façon qu'on donne à une terre en ,.[:!:?;r"w"S!e d^a i^conde taille . en preflant les fat?'rétabUr, recommencer. *^.,"r „...« Hcr. Re- comr^^aKerlànavigaiion. fe remettre ur mer. ^Ka^r,..- pi,n Revivie aptes la mon. a;.::«r::ai ô;. Rciire, 'repeter des mors , tomber dans l^'a^àtt:;,..,.. OM™. Donner une féconde façon i une '"'^' n; , R pHire mot à mot, comme les Envoyez, & -5esOep^^ e^^£5--^--- me lois, une féconde fois Conlul. £.„./<.« ,r.r««. O.. ^•'"=°;'<*f^'j,l°;'„o„^é deux octrois Jieràr/. «c iw"» Mmmuvi. in. je i ay "" tTH'^C eenit frfeicx. f. Or. P/,». Ithaque, Ifle de la Mer ITH. ITI. ITO. ITU. JUB. ÏTHACËIOS , Iihaccia , Ithacëium. Comme Itimcna uxor, Ovid. Pénélope, femme d'Ulyffe Roy d I- thaque. ÏTÏDÉM. (Adverbe.) Citer. Semblablement , pareillement, demelme. * Itidcm muliem , ut funt pueri , levi fenttniU. Tiro.t. Les femmes de mefme que des enfans font légères dans leurs fentimens. ÏTIÔ, genit. itionu .{.Ter. Allée & venue. /. * Htccine erant itionescrehruy ((!■ manfwnes dmûn/i Lemni > Terent. Lftoit-ce la le fujet de ces voyages fi frequens & de cette demeure h longue qu'il faifoit à Lemne! . a j. i De obvam ,iione freia,r, ut fuadei. Cie. Pouf ce qui elt dal- ler an devant , je feray ce que vous me confeillez. ÏTÔ, it<ïj, ïtàvi, itatitm, ilire , m ali^iiem hcum. Oc Al- ler fouvent en un lieu. ÏTOS, genit. iim.m. Cicer. Allée./. Voyez Itio. JÛbA , genit. ji'tx. i. Uf. Les crins , ,u la crinière d un che- val, d'un Lion, longs poils qui leur tombent fut le cou. * V! juhn eijiiorum fuhlevatt curfum cd^ijuarent. Cdf. Qu ils égaloient la couife des chevaux en les empoignant pat le crin. , ... /- JuEffi (;^Hi«««r«OT. Calum. Les plumes des coqs qu ils ont lut le coû. luDA. V.rg. La crefte de certains ferpens, o» dragons. juiiÂR.ienit. juhirh. neut. v„s,. La fplendeut du Solei! Se des aimes Alites. » Et dans Pliae , La fplendeut, o«l éclat des Comètes. . , ( Ce nom a cfté autrefois mafculin , carEnnius adu ^/6" jubar, pour marquer l'Etoile du matin, o» félon d autres La Lune. ) . ^ , , j ,♦ •_ JubAR dans les Poètes, pour L'éclat . la fplendeut delotSe des pierres piecieufes. ... j. IUBAtOS, ,.„rdoiv- VoU,mu, , juhemuf.,ue. Ce. Nous le voulons, nouslordorv- nÔnsain/i, cette Loy nous agrée, nous la trouvons av-an- yir '::M^:rP;r;.. .... ordonner que quelqu'un fou fait Conful , ou elcu Prêteur. ., . ■ t,,„ Z ulU rec,u.es, ,e..,u, -V"""" /"'"Vue^'il oû^l'fau de I Sen. On ne luy donne pour fe repofer , que ce qu il faut temuspoui luy ordonner de nouveaux travaux. ,• J^l^^Ls les %Un^- -:î^ t^^;;-!Z^e:^ ^Ty^fin^s-r^^p'ar l:'jefafu'é Jionyaus^ je luy donne le JulVu%l.-ere. ?Uu,. Je vous donne le bon jour . je VOUS - fous fa caution. * fide na iffe jubet! Cte. tn tcp J0B°Ï.A , genit. jMBrnm. n. plur. Sit-M. Cris de joye. m. lubilation. /. .-,.,- - ■-!,:;?,," VtrT. Ap- ]CBÏtô , jMlir, ,Sfc,7^r,7, ^;*''""'" 'Z"';'iî,";eois qui Ve ^ peller à fon fecours fes voifins , (par des »J'^=J^ ;*i3,„, voyoïent m.kraittez ) Sonnet le toquefm , »« tocnn. Eeftc S'écii«t de joye. jQ, l J U C. J U D. JOCONDË, JOCÛNUÏÛS, JOcONDÏSSÏMë. (Adverbes.) Ctcer. Agréablement , Plui agréablement , Très agréable- ment. JucuNDè o(fii. Vlin. Quifentbon, qui rend une odeur dou- ce & agrciblc. JOCÙNUlTAS.genit. ;>(r«n:i;f rc je jucunditaii. Cic. Se laifler ailei à la joye 8c au plaiGr , ie divertir. JucuHDiTAs i/ocij. gaiBf. L» douccut de la voix , ou l'agré- ment qu'il y a dans une voix. * Muit^ in hommt jucunditas. Cictr. Cet horame-ià a bien de l'agrément , il eft fort a- gréable. JucuNDiTATES , au Plurier dans Ciccion. Lesjoyes. tVCVNDVS , Jûmudii , jt'-ci:ndiim. Cic. Agréable , plaifant , divcttill'ant. m. agréable, plaifante, divertiflUnte. /. JucuNDus homa tlicn. Cicer. Un homme qui eft complaifant à un autre. JucuNDi /Jjr». Cic. Des campagnes qui font agréables, qui divertiflent. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Jucundiar. »».&/.& hoc JitcKnd'iUi. Et au Superlatif y«<:iJn■ f. & hoc /udiciâlë. n. (Adjeft.) Cicer. Judiciaire, m. 8c/. qui regarde la juftice, ou les Juges. Judicialjs molcjlia. Cic. Le chagrin des procès. JUDÏCÏARltJS , judiciirîii , judiiiarimn. Cicer. Judiciaire. m. Se. f. Judicitrit coatroverfit. Cicer. Procès pour la compétence entre les Juges , pour fçavoit .qui jugera. Confliû dé Jurif- di6tion. Lex judiciaria. Cic. Loy qui règle les Juges. JudiciaTiui iju^flus. Cic. Gain illégitime en vendant la juflice. JUDÏCIOM , genit. judicn. ^eut. Or. Jugement, m. Faculté de l'ame qui nous fait juger des chofes. * Le jugement mef- me que nous faifens de quoi que ce foit. JuDiciuM. Cic. Jugement, m. Sentence que donne le Juge fur quelque différend. /. In jus de fit A re tinnpiarn Ht , juiicitim nullum hahait. Corn- Nep. Il n'eut j.imais de procès ni civil ni criminel , (parlant de Pompon'us Atticus.) Prîtor judicium fT:ui de prohro , i;u!i»i de re ajalnit fini. C'c. LePréteui a ptononcé d'abord fut le criminelle a laiffé le civil. ,ÏS, i'i.m.icf. & hoc j!igali'.t>.(A(i}eà.) Vir^. Lié à efme joug. m. liée à un mefme joug. /. d'oii l'on dit , J U D. J U G. 83 Judicium. Cic. Jugement , feiitiment , avis. m. opinion. /. Meo jiidicio. Cicer. Selon mon fentiment , félon mon juge- ment , à mon avis. Stare judicio fito. Cic. S'atteftcr à fon opinion , ne vouloir point en démordre. Oftrmum judicium de aliquo fdcerc. CnC. Faire cas de quel- qu un , en faire eftime , avoir des fentimens avaniageux de Juy, en juger avantageufemcnt. ]VDlCO, jiufici, , titditkvi, judicâtûm, jndicHri^. Cicer. Ju- ger, porter fon jugement d'une chofe, en dite fon fenti- ment, ou ce qu'on en peufe. * Hcreditatcm , de herediiaie. Oc. Juger de l'héritage. OS] N'fi lUos ex tùo iagenio judicas. Terent. Si ce n'eft que VOUS lugiez d'eux par vous mefme. Mali ji'.dicas. Terent. Vous en jugez mal, vous prenez cela de travers. Ne^ue fe judicare GaKiam potiiis ep ^riovifti , ijuam Popu- li Romani. Cxf.^ Qii'il ne voyoit pas pourquoy les Gaules ap- partenoientplûtollà Atiovifte, qu'au Peuple Romain. JvoicAKE. Ciccr. Juger, prononcer un jugement , 0« uue fen- tence. Judicare perduellionem alicui. Liv. Condamner quelqu'un du crime de Leze-Majefte. ♦ Judicatm pétunia. Liv. Condam- né à une amande pécuniaire. Judicare de re aliijuà inter aii(juot. Cic. Juger d'un diiférend entre desj)articuliers. JOGALË os, genit. jû^âlisofiit.mai. Celf. L'os jugal. n. dans l'Anatomie entre l'os des temples & la mâchoire fupé- rieure. JOGALÏS , un mefme, ^ . . _..„..., JtlGALÉS,genit. /V/ja/iâra. m.pl. (en fous-enteudant equi.) Virg. Chevaux attelez enfemble. Oj- Jugale vinculum. Virg. Le lien de mariage; 8c le ma- riage. Juno cui vincla ju^alit cura.Virg. Junoil qui préGde aux ma- riages. Leaus jugalis. Virg. Le lit de mariage , le lit nuptial, ou Tori jugale:. Stat. La mefme lignification. S«indecim anni jugalei. Mart. Quinze ans de mariage. JUGARÏÙS , genit. jugarîl. m. Colum. Le Bouvier, m. celuj qa'l attéle des beufs à un char. ivGATORXVSyjugaiôrïitjugatôri'ûm. Coliim. Comme, Boi jugatortus. Colum. Un beuf quieft bon pour le joug, dm a tirer. ]\2GAi:'0S , jiigâtii , jûgâtiim. Colum. Joint, lié avec un au- tre, m. jointe, liée avec/. *Jugata vinea. Colum. Sep de vigne attache à des perches. Qj" Ji'.gata yirtutei. Ctc. Des vertus qui s'entretiennent , qui ont une liaifon entre- elles; vertus unies. JtJGËR. , genit. JB^érJV. neut. f/.!»/. Un arpent, ot. riyex,Ju- _GéRUM. JUGËRÀTlM. (Adverbe.) Colum. Pararpens. JUGËRUM, genit. jâjtrï. n. Cic De la IccondeDe'clinaifon au fingulier. On appelle de ce nom Tout ce qui peutcftrc labouré en un jour par une paire de beufs. Un arpent déter- re. * Au pluriet il eft de la troifiéme Jugera , jugerum , juge- rilius, ce qu'il prend du vieux mot Juger , d'oîi vient encore le génitif ji^jcr^j dans Pomponius Mêla, 8c l'abl.itif >i.;rr« l dans Tibulle: on nelaifl'e pas de trouver l'ablatif plutier • jugeriï. * [ Jugeri menfuram ducentos ir efu&draginta longitudinis pedet ejfe , dimidio^He in latittidinem parère t non fere ^ttiO^uam efi jui ignoret. Quintil. Lit. I. C. :o. L. C] JUGÏS , ii.m.&cf. &L hoc jugé. n. (A-djeA.) Plant. Perpétuel, coutinuel. m. petpétuelle , continuelle. /. qui dure toujours, qui ne tarit point. * Mihi ihefaitrui jwji m noftrâ c/î domo. Fiant. J'aychezmoy un tréforinépuifable. ^Jugi, juteusi jugis aijua. Cic. Un puits intarill'able, qui ne tatit point ; une eau qui coule toujours. *Jugii aijus font, Horat. Une fon- taine qui coule toujours. JOGtTËR. (Adverbe.) Plaut. Continuellement, perpétuel- lement. JUGLANS , genit. ;i(j/<<«i/;'!. f. Oc. Noix,/. Fruit de noyer. L J Jv- S4 JU G. Jut.L'ANS. r/i'n. Un iioycr. m. aibre. JUGÔ, ja?i>, j%-î-'. ]ïigitiim, i'ùlÂrè. Colum. Lier, atta- cher eniemble. *7n?.irc vineam. Colum. Liet la vigiK a des échalas pafl'cz en berceau. j5- ]vat,s.E puclU /iivenera. Calul. Marier un jeune homme a une jeune tille. JÙCiÔSOS, lujôfi , jlifcixm. Oiiid. Montueux. w. montueu- fe. f. Rempli de montagnes & d'émincnces, plein de hau- teurs. 'H. remplie , pleine de hauteurs. /. JiJGÛLÂ.genit. /;(j;a/.t. f. PUur. Conftellation qu'on nom- me Onon. • j, ' JÙGCLATÏÔ, genit. iagulaimi'ii. f. Hirt. Viâioa d'egoi- ger, meurtre) alVaflinat. ">■ , , JOGÛLÂtOS , JK^dliin , jugiiUtHm. Ovid. Egorge, m. égor- gée. /. 05- Hh 11 literii viiulatum efc von fenth ? Cic. Ne voyez-vous pas que CCS lettres vous condamnent, on font convainquan- tes centre-vous î "liJCOLU, jiigulis , juxûlâvT, jii^ûlilûm, Jû^ùlarè. Cic. E- gorger , couper la gorge. '■Vt me ju£iiUrem famé. PUut. Qiie je me fifle mourtt de faim. . tS- £l«ArU>ia ncmincm jugliUt. Celf. La iîiivre quarte ne tait mourir perfonne; Perlonne ne meurt de la fièvre quarte. |5- Scclu, cj! j-.-guUrc Falernum. Mirt. C'eft Un Crime d'aftoi- blir le vin de Falernc, de le méfier avec d'autre méchant vin pour luy oflei fa force & fa bonte'.^ (£5- Jlgulahi hominrm fuit verbii, fui confeffione. Cic. * Jw gnUre bommem fuo fhi ^Udio. Ter. Prendre & convamcre une perlonne par fes propres paroles , par ion propre aveu; le combattre par fes propres armes. JuiKlare liliifuem nUdio piumbeo. Cic. Convaincre quclqu utt par de foibles raifons. JOGÛlOM. n. Cic. ou JÛGÛLÛS. ra. Sluint. y-igûa. Gor- ge. /. gofier. m. Pirfodere JHgutam. Ci«r. Egorger quelqu'un, luy couper la gorge. Dare jn^utiim. Cic S'offrir à la mort. JtlG'OM,,-genit. jit^. n. C^f Sommet, m. Cime d'une iTion- tagne. /. le haut de la montagne, m. la montagne melme , la hauteur. /. * Sy.mmum /tigum montiî afcendere jubet. C^f. 11 luy commande de fe faifir du haut de la montagne, de s'en emparer. * Jugiim trat direC}um emniens in mare. Cxf. C'ef- toii un rocher efcarpé fur le bord de la nier. Jur.uM. l'irj. Le joug auquel on lie les Beufs pour tirer ime charrue , o» .une chaircite. * Démet iugn fatixmii hobus, Har. Dételer les beufs, lesoflerdedeflbus le joug. (^ Pari jitgo iii:i. Plin-Ji'.n. S'efforcer également , travailler également. ^ Ninilim ferre iujKm valet. Hor. Elle n'cft pas encore pro- pre pour un mari ,%« au mariage , elle n'cft point nubile. f^- Ji-GUM. Cicer. Une couple de beufs attachera un mefme joug. , Jugtim f.ijuiUriim. Plin. Deux Aigles. ç^ TuGu.M. Joug. 7fi. Comme Exerciîum fnh jttgum miuerf. Caf. Faire paflcr les Soldats fous le joug. (Ancienne igiiomi- nie qui fefaifoit en paflant entre deux Piques droites éloi- gnées l'une de l'autre , qui en avoient une en travers par le haut.) JuauM. CoUim. Perches dansune vigne , difpolees comme le joug fous lequel paflbient les vaincus , c'eftà-dire traver- fecs d'autres perches. JuGUM. ii.-i. ^wi"". Joug , efdavage. ra. fervitude. /. affujet- tiflement , afl'etviffement. m. * Turpi jugo eripere colla. Hor. Secouer un joug honteu.t , s'en délivrer, fe mettre en liberté. JUGUM. Ovid. Rouleau, m. Bois rpndfnrquoy les Tifferans roulent leur toile à mefure qu'ils là font. JuGUM. Cic. Le Signe de la balance dans le Ciel. JuGUM. rarr. Arpent, m. (Ce qu'une paire de beufs peut la- bourer en un jour.) * ^i in fingulit jugis araar. Cic, Ceux qui n'ont qu'une charrue. *~Miilti< jugii y.tre. Cicer. Avoir plulleurs charrues , oa plufieurs terres à labomer. JuGA. n. plur. Virg. Bancs. n>. dans les GâlélCS, JuGUM. Varr, Leflciiu (i'ua« b»lâucCt JUG. JUL. JUM. JUN. JOGOMÊNTàNS, genit. iugumentânth. oran. gen. Viir. Com- me, ^lii tuleai gltùai facieniei firuebant pantles, materii e.ts JHgHneni.Tttei. Vnr. Les autres clevoient des murailles de boue, ou de terre, & y mettoient des pièces de bois, les unes dioites & les autres de travers , (De mefme qu'ua joug eft fur deuxbeufs.) JÙGUMHNTÛM , genit. jugumênt't. n. Car. Le Seiiil d'en haut d'une porte qui en travcrle toute la largeui , 8c eft appuyé par Iesdeu.\ bours lur le haut de chaque janitsage. * Le lin- teau d'en haut d'une feneftre. m. JULIÀ C.ÎSÂRt.^ , genir. JxtiS Ccêfàrè'S. i. Plin. Aujoui- d'huy Tenez , Ville au Royaume d'Alger. JÛLIÂCUM, genit. Jaliacl. n.Tau,. Juliers, Ville dans l'A- Jem.igue , capitale du Duché de Juliers. JULIHNSES , genit- Julieiuinm. m. plur. Plin. Peuples de l'I- talie aux pieds des Alpes. JULIÔBRIGA , genir. JubobrigS. f. PUn. Aujourd'huy Lo- grono, VilIedelaBifcaye enEfpagne. JOlIÙS, genit. JiiHi. m. (on fous-cntend, ou on exprime Menfs.) Colum. Le mois de Juillet. Cateiidn Julix , ou Jttlii. Colum. Le premier jour de Juil- let. ' îien. m. Plm. Chaton de Coudrier, m. la fleut des Coudriers. JUMCNTÀRIÛS , jumenîarià , jumentârtûm. Digejl, Qui con- cerne les bcftes de voiture. Moia jumentaria. Digefl. Une meule qu'un cheval fait tour- ner. JUMENTDM , genit. iiimèntl n. Colum. Befte de fomme, bet- te de voiture , befte de charge, f. Jumenta fareinana. a. plur. C:ef. Chevaux , ou mulets qui por- tent le bagage; Le bagage, l'attirail mefme. JUNCtTUM , genit. jUnieii. n. Varr. Lieu oii il croît du jonc, une jonchaye. JUNCËÛS, inncéa. , juncèfim. Colum. De jonc, fait de jonc. m. faite de jonc. /, 05" Juncca vir^o. Ter. Une fille d'une taille menue 5c droite comme un jonc ; une fille qui a la taille élancée &: droite. JÛNCIDOS , juncidâ , jiii:cid::m. Var. Gtefle & menu coiïimo unjonc. ?». grcfie Se menue. /. ]VtiC\Ki}S , juncïiiH , jiincïnrtm. Plin. De jonc. JUNCOSOS , jiinc'ifii, juncosr.m. Plin. Oit il croît bien du jonc. JÛNCTÎM. (Adverbe.) Suct. Tout de fuite , fans difcontt- jiuation. JUNCTlÔ , genit. juiiBwnis. f. Cicer. Conjonûion , liaifou des parties du corps. /. JÛNCTUR A, genit. 'i.-Kff/ir.ï. f. OT/i. Liaifon. /. JuNCTURA vethorurti. Q'iirr. La liaifon des mois. * [JuNCTURA. La manière de difpofer les mots dans les vers, qui fait la cadence. Horace de Aite Poctica : Tan:ùm fi- ne: , junBur.i^i:epollet. Perft l'emploie dans le même fenii , Sat. I. & V. L. uûs. genit. imïorh pour rous les Genres. ( Comparatif de Juvenii. ) Cictr.'CtI. Plus jeune. m. & f. JUNirÊRÛS, genit. /«K'/ifrT. f. P7r». Un genévrier , (arbrif- feau qui porte la gtame de genièvre.) JÛNlOS, genit. Jnuû. (on lous- entend, o« on exprime iMea- fn.) m. OvU. Le mois de Juin. CaUndx JiinU , ou Jiihii. Cidum. Le premier jour de Juin, le jour des Calendes de Juin. Hont Jiiitit, ou Juin:. Cohim, Le cinquie'me de Juin. Idtis Juniji , ou Juntî. Colum. Le tre'ziéme de Juin , ou du mois de Juin. ÎUNI.X , genit. vtrnch.f. Ptrf. Une génifle , jeune vache. /. UNÔNIÀ ."ïtAjOR , genit. Ju„o,u.c M/timi,. {. Plni. Au- jourd'huy LaFuerteventura, une des Canaries ; Elles font au nombre de fept Iflesdansl'Ocean Atlantique vers l'A- frique. JUNONIGËNÀ, S. m. Ovid. Né de Junon. [On donne cette épiihete à Vulcain. ] JUriTf-R ,• genit. jdvïi. m. Cicer. Jupiter, le fouvctain des Dieux, félon les l'oétcs. [On difoit anciennement Jcvii , hujui Jdvti; Ôc Jt'fiter ^ hujui Jupiterts : d'oii ce detnier Kominaiif a retenu le premier Génitif. Car Jupiter n'efl qu'un mot coriompu pour Jovispaier , de mcfme qu'on di- - foit Marfpiter y poui Man-purer.] Jupiter, fe prend pour l'Air dans les Poètes , comme ■ Jupiter tonar. Il tonne dans l'Air. JUR-^, genit. JiirS. m. Csf. Le mont Jura, ob le mont S. Claude. Montagne qui fépare la Franche- Comté de la Juiffe. JOramëNTOM , genit. juramèntt. n. Scn. Jurement , fer- ment, m. JURANDÛM, genit. j/ir^n,-;?. neut. £ni. Jurement, m. JURATÔ. (Adverbe.) Paul. Avec ferment. URATÔR , geijit. ;»?/ifôrâ. m. Plaut. Un témoin, qui prefle ferment de dire la vérité, m. JURATOS,;«râtà, jiirj(K>a. Cicer. Qui a juré, ou fait fer- ment. Jurait judirei. Cicer. Des Juges qui ont fait ferment de ju- ger félonies loix. JuRATUs,(enfignificationpa(ïive.) Sil-ltal. Juré. n». jurée. /. Qu'on a confirmé par ferment, m confirmée par ferment./. Juratijfintui .^uùior. Plin. Un Auteur ttesafiiité.à qui on a une entière créance. JÛRËÀ, t. f. PUui. Pctf. T.3. Potage mitonné, m. JORÈJCRÔ, JKrr/Kr.ïj, jurejtirâvt , jurejiirilitm , iureJUrirè. j Liv. Jurer, faire fetmenv. i Trxlorei amho tïi ed'icrn -verha jurejuràruttt. Liv. Les deux Pré- teurs (Ctafl'us& Cornélius) prêtèrent le ferment Iblemnel 1 dans la mefme forme. JfjRGlOsOS, jar^j^p, jar^wiÏOT, ^ulCeU, Quciejleux, m. qucieUcufc, / JUR.- gj- JOrgïÛM , genit. jUrgi't. neut. cicer. Querelle. /. Débat , dillerend. m. Jttrxtiiaff.immtulit. Phtd. Fit naiftre une querelle. Rthtofa it.rfi.^vcndere. Sert. Vendre des injures , (comme les Avocats Saiyriques qui déchirent pat leurs Satyres ceux contre qui Us plaident.) JL RGÔ , lurs;^, , j,-,rgivl ,jiirtiiiim , jûrgirë. Cic. Quereller , dilputer, contefter. Sbi'd itirg^hii ncf.m t Ter. Qu'aurat-il à démêler avec VOUS ? Qiicl lujee auta- 1- il de vous crier ! JURGuR, }Hr7.iTi,, iiirgi,ii (Comme il arrive dans les feiœemsfolcnuuls pour les alliances, oij l'on tient un L i (ait 8é J U R. J U S. caillou en main qui lepréfente Jupiter , dont on frappe la viftime, & l'on (ouhaue que Jupiter frappe & malttaitte de la niefnie manière les Initaaeurs du Traitté.) [Tous ces exemples du régime différent de ce Verbe font af- fez voir qu'il peut gouverner l'Acculatif par luy mefme, &quec'eft avec trop peu de fondement que Voinus a cru qu'ilnelegouvernoir jamais qu'en vertu delà prepofîtion rir. Car outre qu'il eft difficile de dire que Jurare marbum, ou juijiiraiiduml'ok Jurare per morliiim , ou fcrjusjisrandum, il eft villble encore que puifque l'on dit Jumndas aras ta fens paflîf , l'on pourroit dire aufli Jurare arai dans un fens AËLif, de forte que quand on dit Per fidera ium, U faut foiKenxenàre juramentumpcrfiderit.'l JÛRÛLENTOS , )«r«/?nM , lurulïnuim. Ceif. OÙ il y a du jus , ou de la faulVe. Succulent, m. fucculente. /. ♦ Cihui juruUmus. Celf. Une viande qui a bien du jus , une viande fucculente. Jus, genit. 7Knt. n. Cicer. Bouillon, m. Jus. m. Sauflc. / Potage clair, m. ranii ex jure. Terent. Du pain trempé dans du bouillon , du painau pot, du painlaufle. Jus cùiidiium. Cic Potage bien adaifonné , unebifque. 83» H o c f/ }i4i cent. Pet'r. Voilà le meilleur du lepas , voilà ce qu'il y a de plus fucculent. JOS , genit. juru. a. Cw. Droit, m. Equité , juftice. /. Jusnaiurt. Cic. Le droit naturel. Jui gennum. Ctc. Juihumanum. Liv. Le droit des gens. Le droit commun à toutes les nations. Jus Civile. Cicer. Le Droit Civil. Jus tonum dicis , oras , péris , poftulas. Ter. Cic. Plaut. Ce que vous demandez eft jufle, & taifonnabk, vous avez raifon , ce que vous dites eft raifonnable. Summum jus, fumma injuria. Ciccr. Le droit étroit 8c rigou- reux eft une grande injuftice. Jus fummum fape i fi fumma malitia. Terent. Le droit pris à la rigueur eft fouvent une grande chicane. [Cette maxime eft fi feurc, qu'on peut dite, fans fe trom- per , qu'il eft impoflible qu'un homme foit homme de bien, s'il ne rehîche jamais de cette rigueur du Dtoir , & s'iln'ex- clique fouvent contre luy la Loy qui fera pour luy.] Hcc jure [uni Sicuii. Cicer. Voila le Droir coùtumier des Si- ciliens. Jurf t'nbunitii pùteflatis. Tacit. En vertu de fon pouvoir de Tribun , pat le dtoit de fon Ttibunat. Summo jure a^ere. Cic. Agir à la ligueur , on dans la ligueur du droit. JuRF. Cicer. Avecjuftice, avec raifon. Quojure, ijuàiue injuria. Ter. Bien OU mal, bon gré , mal été; de gré ou de force , raifon ou non, à droit ou à toit. Îus ejlt. Cuer. Que ce foit une loy. us. rlaut. Le lieuoiil'on rendoitla juftice. ^mhulatnjus. Pl,tni. Venez en jufticè , 0« devant le Juge, fl-^ Optinio jure vel opiima condttione prxdia. Cic. Des terres qui ne font chargées d'aucunes hypothèques, qui ne doi- vent ni cens ni rentes ; des terres en Franc- a!eu. JuRisPRUuENitA , geuit. Juris-prudeniia. f. VIp. Lajurif- prudence. /. Jus. Ciccr. Autorité, puiflance. /. pouvoir, m. ^ui fil jtiris eft. Cic. Qui eft maiftre de foy , quin'eft plus en tutelle , qui jouit de fes droits. jg" lllud non eft mei juris. Cicer. Cela n'eft pas de mon lef- fort , de ma compétence, démon tripot, comme l'on dit familièrement. Hakes jus ahdicandi. S^uint, Vous avez pouvoir de vous en défaire. Conccdere in jus ditionemt^ue aticujus. Liv. Se foumettre à l'au- torité & au pouvoir de quelqu'un. Jus faccre. Vtp. Comme Non amhigiîur Senatum jus facere pnjfe. Vlp. On ne doute point que le Sénat ne puille faite des Ordonnances qui tiennent lieu de loy. '' D'oîi vient que Ciceronadit, Juiefto, Quecela ferve deloy. Jus applicmionis. Cicer. Le droit d'abord, ou de mouillage. fCeitain droit qu'un VailTeiu paye en abotdaut en quelque esdioit.] JUS. JOSCÙLOm , genit. >fcKfi. neut. Cat. Petit bouillon, w. JUSJUB.ANDUM, geait. jurisjurindi. neut. Oc. jurement, ierment. m. * ^djicitjus/utandum non ferro , non vmeno -uim allaturum, Tacit. U l'afluie par ferment contre le fer & le poifon, 01« U l'aflure qu'on n'attentera point à fa vie ni par le fei ni pat le poifon. * Jusjurandum pennde afiiman- dum, ijuam Jijovem fefellijfet. Tacit. Poor le parjure, qu'il le falloir punir comme on punilfoit ceux qu'on commet- toit contre Jupiter. ♦ Déferre alicui iuijurandum. ^uini. Croire quelqu'un à fon ferment, ««Offrit de l'en croire i fonferment. ]\iîSdLËiiTÛS, jujfulènti,juffulintiim. ^pul. Pour Juiu- _LENJUS. JUSSUM , genit. jûfsl. neut. Cic. Commandement, m. Or- dre de faire quelque chofe. m. JÛSSOS, genit. Oijnis. m. Plaut. La mefme fignification. _* J^'M" vtjlro. Cic. Par voftre commandement. ]VSStlS , jiijfci , jitfsiim. (de Jiiieo.) Ovid. Commandé, or- donné, m. commandée, ordonnée. /. Jussus. Z,ii'. Qui a eu ordre, à qui on a commandé une chofe. JUSTÀ, genit. Juftiriim. neut. plur. * Funcrum , ouexeauia- riimjiifîa. ^Juftafunehria. Cic. Liv. Les funérailles./, l'en- terrement, m. les obfeques d'un mort, ou certaines céré- monies uliteesà la mort de quelqu'un. /. *JuJ!a alicui fa- cere. Salluft. * Solvere. Cicer. * Reddere. Flin. Fairelesfu- nerailles de quelqu'un, luy rendre les derniers devoirs. JusiA bofpiiatia. Liv. Les devoirs de l'hofpitalité. JusiA cperum. Coium. Latafche, ce qu'on eft obligé de faite _par jour. JUSTE. (Adverbe.) Cicer. Juftement , équitablement , légi- timement. * (On dit jf(i//«j au Comparatif : Et Jûjlifsimi au Superl^atif. Cic.) ]VSTltlCÙS, juftifïcà, iuftificûm. Catul. Qui fait jufticc. JÛSTlTlA, genit. jiiftirii. f. Cic. Juftice. /. (Vertu qui tend à chacun ce qui luy appaitient.) JusiiTiA, Cic. Juftice, équité, droiture. /. JusTiTiA. Ter. Bonté , douceur. /. (comme InjnJUiia lîgni£e dans ce mefme Poète , Cruauté , dureré. /.) JÛSTITl-ÇJM , genit. juftiiïî. n. Cic. Les Vacations , les va- cances du Palais. /. *Ji>ftilium edicere , ou induere. Cicer. Donner vacances. * Juftitiumremittere. Ltv. Ouvrir le Bar- reau, recommencer a plaider. JusTiiiuM. Tacit. Une trêve des exercices Militaiies. JUSTÛS , juftâ , jûftum, Cicer. Jufte , équitable , raifonna- ble. m. &/. [ Cet Adjeftif fait an Comparatif JûftïSr. m. & f. & htt jaftiiii : Et.au Superlatif 7<K< ,jiift'ifsïmà Jûftlfsimum. Cicer. ] Juftiore aliijuo uii. Cic. Trouver quelqu'un plus raifonnable & plus doux. Juftaferviiiis. Terent. Efclavage doux, modéré. JusTus. cicer. Vray , légitime, m. vr.iye , légitime. /. *Jufts maier-famtliai. Liv. Une femme légitime , une mère de famifle. *Juftà uxore nati. Cic. Des enfans légitimes, oié nez dans un légitime mariage. JusTus vas. Feft. Une caurion fuffîfante. JusTUM teftamentum. Vlp. Un teftament fait avec toutes les folemniiezrequifes, «« un reftamcnt dans toutes les for- mes. JusTA hca. n. pi. T• f. & hoc ilivrmlïiit. n. Ovid. Plus jeune. ] JOVËNILÏTËR. (Adverbe.) Cic. En j'eune homme, comme un jeune homme. JOVËNlS, genit. ]livin'ts. m. Cic Jeune homme, m. * Jeu- ne femme, tu jeune fille. /. [ Voflîus croit que Juvcnn fe dit fort bien d'une femme , mais qu'il ne fe joint point pour cela avec un Adjeftif féminin , eftant commun feulement pour la fignification , 8c non pas pourlaconlïiuftion. ] ^nni juvenei. Ovid. Les jeunes années , la jeunefle. t II fait au Comparatif, fUmSr. m. ©■ f. & hoc jimïtii. Tacit, Plus jeune. ] Cuneui janiorum. Tdcii. L'efcadron de la jeunefle. JÛVÉNÔR , juvenàrït , juvenâtits lûm , juveJuxtï. Verfbus. Horat. Faire des vers comme un jeune homme , o« en jeune homme. JOvENtA, genit. j«ffnf^. f. Horai. La jeunefle. /. Senlitî JHverita /l^num eji mnrtit pmmatiira. PUn. Un jeune homme qui ert fage avant l'jge, c'eft une marque qu'il ne vivra pas long temps. JuvENTA. Mart. La jeunefle, une troupe de jeunes gens. J U X. 87 JOVÊNT.^S, genit. Juventâiïi. f. Lutr.Hor. La Déefle de Ja jeunefle. JOvÉNTÛS, genit. invcninth. f. Cic. Lu jeunefle. /. JuvENTus. Ci]'. * Jnventa. Mart. La jeunefle, les jeunej ^gens. ]\jyù , jiivat, juvl , imûm , i'ivârë. Cic. Aider, aflïfter , fe- courir , foulager, fervir, eftre bon à quelqu'un, m. eftre bonne à quelqu'un. /. * .Aiicjncmjuvure confdio. Cic. Aider quelqu'un de fon confeil. * Frumento. Cnf. Le fecoutit , luy fournir des vivres. Dits l>cni jtivanttbu!. Liv. Les Dieux nous favotifant, nous eftant favorables ; Dieu aidant. ijutum que Voflîus & Alvarez ont cru ne fe pas trouver hors lescompofez, felit conftamment dans Fallade, Siercorati & humontus jisti rami. Ufembleque l'on ait dit encore 7«- vavi , comme on voit dans le Poëte Minile.] JuvAT me. U me pl^-/; , j^l: /K», Ub.cuUm 4f"i"'- <:•'■ f^"^ "■"= '^'''^ * la réputa- tion d'une pcrfoune. , , „. , L r • T,, LÂBEF ACIÔ , /<.6cf«<-M , Ubffl^l , Uhifaa:mit. Virg. De puis tant d'années, depuis li longtemps. 4 Labens. Ceer. Qnï tombe, qui va en ruine & en déca- dence * M.rereredlmh Ube„„t. Tir^. Ayez pitie d une fa- n-iUequipe it, qui eft à deux doigts de la r"'°J.,»'.'i,^'=^ pette *L<.t«..;M«/.r,» dt.e.ph.a. Uv. La dilciplme s'afioibliflant tous les jours peu a peu. iÂbÊÔ, genit. Ube-mït. m. PLtn. Qui a de gtoffes lèvres; LAeIs', "génit. l-M.. f. Cic.r. Ruine, ouverture de terte. /. Abime qui arrive par quelque tremblement de terre. >.: *DeUta\,d Sert.lum tabet .^g,t Pr.verna,,,. ^ Ceer. On ht rappoi tau sénat de l'ouverture de terre , qui eftoit arrivée dans le païs de Priveinas, aujourd'huy l'ipemo. LAEts. Cicet. Ruine, perte Hinc ptima m«'< '«'"• ^"o iT.L Ube, Uride! PUut. Quelle dertruftion ,.» quel dé- -f aft ne feray. je point de lard '. [Il tait parler un Païahte.] T ABUS fùer. Tache, fouillure, infamie. /. ^?/- ;.'/«. -.«^--C-- Des honorer les gens debien, noir- ci leur teput.1tfon , faire quelque tache a leur honneur. L.AB1C0M, genir. Lkb.r.. 11. Uv. r-'^i- Ville du Latiuir.; aujouid'hoy Valmontone, Bourgade de UCanipanic. deftruftion. f. . Et de làeft venuëlafourcedu OH la Colonna , e» Zagaruolo , peu à peu , couler , defcendre eu bas. Humormrenai furtimlaittur. Htr. * Gullet UbllHr ex eculit;^ Labiititf.r laerymt. Oitd. Les larmes luy tombent des yeux , coulent de fes yeux , & il a le vilage tout baigne de pleurs. Labi. Glilfer, couler, fclaiflei couler. eiHiiqmd motti luhrtet efl , Uittur. Ptw. Tout ce qui eft glil- °fant , comme les anguilles & ferpens , coule Se s'échappe. Stderu ijui muiabiU rattane Ubiimur. Ce. Les étoiles qui n'ont pas un mefme cours. ,0 j3> Labi. Couler , fe palTci , s'écouler , (pillant du temps & des années.) Eluu , fugieet , Ftflhume , Pofthume ..... Labunturaim : nec ùtetu, moram Ruris ir infttnlt feniûi ^fferet , J-J- dcmtt^tjue morti. Hor. Helas , Pofthume , les années s e- coulenr, 8c la piete ne retardera ni la vieillelle qui nous talonne, ni la mort indomtable. Labi. Tomber en quelque faute , ctt défaut, pécher, faillir . faire une faute en parlant, «« dans la conduite de la vie. *Erroreiab,, QU fer errorem. SI»'"'- Faire Une faute , tom- ber par ignorance , par inadvertance. » L.it< trt cfficto. Ce. Manquer à fon devoir , faillir dans fa charge. LABt ,n etd„U„omrn. Tattt. Se laiflcr aller a la flatterie, de- venir flatteur. * .Ad nftniommMtefitiim. Ccer. Tomber daus quelque opinion, s'tncntefter, en eftte intatuc "f /« 54a- d,a ï-ui-fUcc. Se laifler aller à la )oye , s y abandonner. Labt„t:ur «d meUtttem me,ret. Ct^er. Les mœurs dégénèrent h^" "mette'. Celf. Tomber en délire , eu en rêverie, tomber en démence. , Labi. Se tromper, eftre dans l'erreur. Empedtei sinDcamni epiiitonc turp-jjtme labitur. Ccer. tmpe- doclcs fe trompe ton dans le Icntimcnt qu'on doit avoir Labi toi?ii'. Ce. S'écattet trop de fon fujet, faire de trop grandes digteliions. . Lahebar long.Ui n,f, me relwuijem. Cte. Je me feroisii"? «" caué de mon fujet , (i je ne me fulîé retenu. _ LÂBùR, genit. labori!. m. Ceer. Travail, m. Peine , tat 1- Buederei'prit, nMducorps. /. in„d ejl ma^ni Ub,rt!. Cic. Cela eft d'un grand travail. Mem,r,tr,eu,ave«tmUb«r,^M fy.,ntmfiitt. CiC. ilon arrivée n'a cfie À charge ni à depcnù à pcilonne. L AB. frimm Luc'm/t experti U'oorei. Virg. Qui a fouffctt pour la première fois le travail , o« les douleurs de l'cnf^mement ; Qui eft accoucliee pour la première fois. Labor. Travail , danger, péril, ct. Peine, fatigue , mifere. /. Malheur, m. Jmpi^erad Uhures helli. Ciccr. Qui fupporte volontiers les fa- tigues de la guerre ; Infatigable au métier de la guerre, 0« au.t travaux de Mars. Sifuididhùritcfl, mllcm, (fous- entendant u ditcrr!re.)Ter. S'il vouseftoit arrive quelque grand déplaifir , jencdirois rien. Dtfundui Ubirika;. Hcr. Qui a cfliiyéplufieurs dangers. Sivacct annalei mflrornm audirc UboTUm. Virg. Si vous avez le ioilir d'entendre le récit, caThiftoire de nos malheurs. ^ Me ausaue per nulles Jimilit forlura Ubons JuCiatam , hic dcmùm vsluit mififttre terra. Virg. J'ay eu le mefme fort quevousd'avoiiefliayé plulieurs malheurs , ikd'eftre enfin arrivée icy. Laeores StLii, Lunn. Virg. Eclipfe du Soleil , de la Lune. LàBÔRANS, genit. Uhiranth. omn. gen. Cic. Travaillant. m. travaillante. /. qui travaille. Difertus homo , & facile laboraiti. Cic. Un homme cloquent , & qui travaille aiféraent. tKelU utero Uborantes. Hor. Jeunet femmes qui font en tra-* Tail d'enfant. Ojlendit ineodcm curfn militas alias (naves) lahuraittes. Cicer. 11 leur montra plufieurs autres vaifieaux qui eftoient pareil- lement tourmentez de la tempcfte fur la mefme mer. Opem ferre Uboranti. Cicer. Secourir , aflîfter celuy qui eft dans la peine 8c dans le befoin. Labcrantthui noftris, Ctf. Les noftres ayant du pire & du dés- avantage. -LABORATCTS, /atorâ(<ï, laburâtûm. Cicer. Travaille' avec peine, avec foin. m. travaillée. /. 9j- Cutva laboratas antlia tollit aijuas. Mart. On a bien de la peine à tirer des eaux avec la pompe. LÂBÔRlFËR , /.!*»ri/f ra , taboriferiim. Ovii. Qui fupporte le travail, qui y re'fifte. Dur au travail, m. dure au tra- vail. /. LABÔRI^Ê , genit. Laboriarunt. f. plur. eu IABÔRÎNI CAMPÏ, genit. Labermorum Cumpcriim. mafc. plur. Plin. La Terra di Lavoro , Terre de Labour , Province du Royaume de Naples. LABORÏOSE , LABORÏÔSïOs , L.^BORÏOSÎSSÎMË. ( Ad- verbes. ) cicer. Plin. Avec bien du travail, avec bien de la peine. _ LAbORIOSÛS , laboriifèi , laboriômm. Cicer. Laborieu.t. m. laborieufe. /. Infatigable, rn. îc/. qui a bien de la peine , qui fatigue , qui travaille beaucoup. [ 11 fait au Comparatif Ltï^brJôî/or. ra.&i. & hoc laborioniis : Et au Superlatif Laboriôsïfiirnits , laborioiifiima , labortoiif- stmiim. Cic. f/or.] Laboriosvjs. Pénible, w. &/. Difficile, m. 5c/. Fatiguant.»», fatiguante. /. * LaboriofA e.vercitatioftes. Cicer. Des exerci- ces pénibles & fatiguants. * Si qua Uboriofa, eft, (lupjile Comœdia) adme currittir. Terent. S'il y a quelque Comédie difficiles repréfenter, onarecoursà moy. * Imiiit graiu laboriofo. Mart. 11 marche avec douleur 8c avec peine; Il fait femblant d'avoir bien de la douleur Se de la peine en marchant. Ladoriosus verfus. Mart. Poëfic difficile, qui donne de la peine , qui fait fuer. ferfa liidere non laboriofo permittii. Mart. Vous donnez la liljerté de faire des chanfons agréables 8c qui le font aifé- ment, (comme les Chanfons du Pont-Neuf 8: les autres Vaudevilles , dont les Vers ne font point travaillez. Ce Poète parle de la liberté qu'on avoir pendant les Saturna- les , de faire des Vers 8c des Chanfons pour rire.) Ch \f.r JE doffi&Uboriofie. Catul. Des écrits fçavants 8c bien travaillez, I.AB0R10SUS. Cicer. Qjii fouffre 8c qui endure, qui eft dans Jafoufîrance. * ^i magnat dolorei perferunr , hoj non tnife- rot, fid laboriofoi folemus dicere. Cicer. Nous ne donnons pa; oïdiuaiiemeat le nom de miféiablcj à ceux qui lefleo- LAB. 89 lent de grandes douleurs , nous noue contentons feulement de dire qu'ils fouffrent. LABORÔ , Ubïrâs, làborâvi , Ubôrâlûm , UKrâré. Stat. Fai- re, travailler, forger. ♦ ^rma Uborare. Stat. Faire, ou forger des armes. Laeoro. cuer. Travailler, peiner, prendre, 0» fe donner de la peine; tafcher, s'efforcer de. Laboro i-r affcniiar Epicuro. Cicer. Je tafche d'eftre du fenti- mentd'Epicurc, je fais ce que je puis pour donner dans ioniens. Laborareadremaliquam. Cic. * Circtt aliifnid. gluint. Travail- lera uncchofe. Laborakk. Eftre, »« fe mettre en peine, fe tourmenter 8e l'efprit 5c le corps , fe foucier. Laborarc de verbo non de re. Cic. Eftre cn'peine des termes 8c non pas de la chofe. * ^ i/triraff. Lit/. Eftre en peine, eftre recherché pour n'avoir pas dit la vérité. Nelahom. TiKn». Ne VOUS fatiguez pas, ne vous tourmen- tez pas, ne travaillez pas davantage, (dans la Comédie in- titulée l'Heautontimorumenos.) Defamà nihil fané labcri. Cic. Je ne me mets pas en peine de ma réputation , je ne m'en foucie point. Laboratm vehementer. Cic. On eft fort en peine , on fe fati- gue beaucoup. ^nimo laborabat ut reliijHai civitutei adjungeret. Cétf. Il tra- vailloit à gagner les autres villes , à les attirer à fon parti. Laborare realiiju.i, exre aliquâ. Cic. Eftre travaillé , tour- menté d'une chofc foit à l'égard de l'efprir ou du corps. »»,; tftre travaillée , tourmentée d'une chofe. Laborare ex pedibus. Cicer. Avoir mal aux pieds. * Poda Ldccras geiitilitata cclligere. Plin-Jun. Ramaflcr des Na- tions dlfperfées , écartées çà & là, dés unies; les ralfembler. LÂCtRÂTlÔ , genit. laceratimis. f. Cic. Déchirement , dé- membrement, m. Eiaflûre. /. on l'aftion de déchirer, ou de démembrer, d'erafler une chofe. * Laccratio Moniurum. Cclf. Dil'eûion des corps morts. LÀCËRAtOS, Uceraiil, lateratiira. Liv. Dècllilè , tnis en pièces, m. déchirée, mife en pièces. /. ÇfulHiUtiratus, Luer, UaaeiU'iaillé. LAC. LACËRNA, genit. lâcèrns. f. Cicer. Surtout, m. Sorte de veftement , efpèce de Calaque , o« Man'eau , dont les Ro- mains fe fervoient contre la pluye 8c contre le froid. 11 eftoit cornmun au.\ hommes , aux femmes , 8c aux foldats. LÂCfcRNATÛS, lacerniità j ImernatûWr Vcl- Patercul. Cou- yerr , ou vellu de ce Surtout , oa de ce Manteau. LACËRO , Ikcërâtf iaccrâvl , laccràtTim ^ laicrâre. Cic. Dé- chirer, mettre en pièces, déchiqueter, démembrer, dé- labrer. * ..iliijucmviTgis. Liv. Déchirer quelqu'un à coup» de verges, le mettre tout en fang. *Vnguibni. Cic. Déchi- rer avec les ongles. Lacerare obfonii'.m ad fymphoni'am. Petr. Couper, partager fervir les viandes au fon des inflrumens, (c'eftoit une de» magnificences des Anciens.) tj* Lacsrare /£ , genit. Ucmiârum. f. pi. Plin. Vnr. Comme deux petites mammellcs qui pendent du coû des chèvres. LAcINIAtIM. ( Adverbe, ) ,^ful. Par lambeaux , par par- celles. LACINKATÙS, Uciniâtâ, lacimîitHm. ^pul. Découpé, mis parlambeaux. m. découpée, mifepat lambeaux. /. LACÎNiOSUS , Ucimôfk , lactniisum. Plm. Qui a plulieurs dé- t coupures, qui eft déchiqueté. »j. déchiquetée. /. * Luciniofa folia. PUn. Des feuilles qui ont des découpures & qui font déchiquetées comme une frange , ou le bord d'une robe. Laciniosa .^Uxandria. PUn. La Ville d'Alé.\andtie , qui cftoit divifée en diverfes parties, ou ifles féparéespar des luës. LACINiUM, genit. Lacinil. n. Strab. PUn. Aujourd'huy II Cabodellc Colonne, Promontoire dans la Grande Grèce, vers la partie Septentrionale de la Calabre. LAClNltjS, iaânïa ,lidn!îim. Ovid. Qui eft de ce païs-Ià. LACiO , Ucïi , làcërè. inufité , mais dont plulieurs Verbes font compofez. Lucr. Attirer. LACiPrÔ, genit. Lacippinis.f. PUn. Aujourd'huy Porchuna, Ville du Royaume de Grenade en Efpagne. LACMÔN, genit. Lâcmonïs. m. Strab. Sommet du Pinde , montagne 11 célèbre dans les Poètes, entre laTheflalieSc l'Atcadie. LÂCÔN , genit. LàiinSs. m. Cic. Laconien , qui eft de La- come. m. LAconIA , genit. Laconïs. f. PUn. Laconie , Province du réloponnéfe ; aujourd'huy Traconia dans la Motée. LÂCONÏCÛM , genit. Uconhl. a. Cic. Vin. Le Laconicum , ou étuvc à faire luer. [Les Anciens appelloient ainfi les Etuves féches , parce que les Lacédèmonieus en ont cAé les inventeurs , 5c qu'ils s'en fervoient ordinairement pour diverfes maladies.] * [Voiez r/); de MarciUy fur Perfe. Sat. III. vetf 58. L. C.} LÂCONÏCÛS , lacottuii y Uconïciim. Hor. Laconique. r/i,Scf. Laconien. m. Laconienne. /. LAcôNICÛS SÏnOS, genit. Laconïc'i sinu!. m. Sirab. Au- jourd'huy le Golfe deColochina, eu de Caftel Rampani , dans la mer de Candie. LACONÎSMÙS, xa.nmt7/j^lç. genit. laconifm'î.m. Cic, Laco- nifme. m. Breveté du langage. /. façon de parler desLa- coniens courte 8c fentcntieulè. LACOTÔMÙS, genit. tncotSml ni. on f. Vitr. Ligne pour marquer les Signes dans l'Analemnie. [Les Grammairiens ne font point afl'eurez de la fignification ni du genre de ce mot qui paroift Grec , 8c qui ne fe trouve point dans le Traitté que Ptoloniée a fait de l'Analemme. L'opinion la plus commune eft qu'il vient du mot Grec ^Mit, qui fignifieUNC rognure de drap : 8c du verbeTl//va, qui fignifie Couper; Car cette Ligne appellée Uctômui coupe une pièce du Méridien. ] LAcRYMA, genit. Ucr^ms. f. (&c non pas i-af/jr^wia , parce qu'il vient de /\«, particule augmenr^itive, 8c de «.eufAit, Triguit Les larmes n'cftant qu'une humeur froide qui vient du cerveau.) Larme./. Pleurs, m. Lacrjmai non tenebamus, Cicer, Nous ne pouvions nOUJ em- pcchet de pkiuet. LAC. 91 Lacrtma. PUn. Suc qui tombe comme autant de larmes de certains arbres, comme le baume. LÀCRiMÀBiLiS, is.m.&cf. Si hoc UcrymâbSlë. n. (Adjeft.) Vi's. Déplorable. 7». Se/, qui mérite d'eftre pleure, m. qui mente d'eftre pleurèe. /. Digne de larmes, m. 8c/. LACRYMABÛNDÙS , iacrymabunda. , Ucrymaliitidiim. Pltur. Liv. En pleurant , tout pleurant ; tout baigné de larmes, m. toute pleurante , toute baignée de larmes, 0« de pleurs. /. LACRYMÀTIÙ, genit. lacrymatiônii. f. Comme, Oculoruim Ucrymiziionet. PUn. Yeux qui pleurent , yeux pleurants. Lacrymal ionum faUvi. PUn. Les gommes, lorsque les at- bres pleurent, comme les Sapins, les Cetifiers , é-c LACRYM A7US , lacrymarà, , lacrymâtitm. Ovid. Qui eft tom- be goutte à goutte , ou par larmes , en parlant de la Myrrhe, w. tombée goutte à goutte. /. LACRYMÔ, lacrymal, lacrymivï, Ucrimâtûnt , lacrymârê. Oc. Ter. Ce/f. Et LACRYMOR , lacrymâris, UcrymâiUt mm , lacrymârî. (Dé- ponent.) Cicer. Pleurer; répandre, vcrfer, ou jetter dei larmes. * Num id iacryr/jat vtrgo ? Terent. Eû-ce pour cela que cette fille pleure î * Lncryma.texahït:i. Pltut. 11 pleure fon départ. _ LACRYmoSE. (Adverbe.) PUn. En façon de larmes. LACRYMOSÛS , lacrymofà, Ucrymôium. Hor. Qui fait pleurer. Lacrymofo non fine ff.mo. Hor. Avec bien delà fumée qui fait pleurer. Poémata -Ucrymofa. Horat. Des Vers qui font pleurer, de* VersElegiaques. Lacrymofa fuiiera. Ovid. Des funérailles OU l'on pleure , qui nous font pleurer. Lacrymosus. Qui pleure, qui jette beaucoup de larmes. ViUum radicei iacrymoft. PUn. Le farment de la vigne pleure,' Lumina, lacrymoja iiino. Ovid. Des yeux pleurants de trop boite. LÀCRYMOLA , genit. lacrymiUx. f. Cic. Ter. Petite larme./. LACTANS, genit. iaciàntïi. omn. gen. Lucret. Qui a du lait, (parlant des mammelles.) Lactans. _Aul-Cell. Qui a du lait, qui peut alaitter un en- fant,_ (pariant d'une femme.) LACTANTÏA, genit. taHantiûm. neut. plur. Celf. Laitage, »;. Tout ce qu'on mange oii il y a du lait. LÂCTARïtJS, <ï,âM. on dit LaRaria bol. Var. Une vache qui a bien du lait , ou qui donne bien du lait. Laciarius, il. m. Lampr. Qui prépare plulieurs mets avec du lait. Lactaria herba. PUn. Tithymale. /. Herbe qui a du lait. Il y en a de plulieurs cfpéccs. LACTATÛS, genit. laUatùt. m. PUn. L'aûion d' alaitter, OH de tetter. LACTË , genit. lâCiii, neut. PUut. La mefme lignification ^ue Lac. LACTÈNS, genit. laUêntii. omn. gen. Cic. Qui tette enco- re , qui eft encore à la mammelle. * Porcus'laCicm. Colum. Un cochon de lait , qui tette. * Frumertta laSenua. Vir^. Du bled qui eft en lait dans l'épi. Lactentia omnii. Celf. Tout ce qu'on mange où il y a du lait , le laitage. ♦ Dans quelques Editions on lit Lac- TANTrA. LACTËÔ , ladèi , lâCi'ere. Va:. Sucer. Tetter. LÀCTëÔLOS, laUeiSla, UCleôliim. Catul. Blanc comme du lait. ïM. blanchecommedulait. /. LACTES , genit. laClium ; dat. laUïbrii. f. pi. PUut. Les menus boyaux où fe porte le chyle. Laite aux poilTons. f, C'eil ce qu'on appelle auHi Ris de veau. m. LACTESCÔ, lâùefiii, taiiffcerë. PUn. Avoir duJair. .yifiiiitpr/ignanteiconiinuo laiiefum. PUn. Les aneflcs pleines ont auflî toftdu lait. Lactlsco. Cteer. Se changer , fe tourner en lait, devenir en lait. LACTËOS , liBiH , uaëum. Lucr. De lait. Humur UCicui. Lucret. * Liijuor laâem. Tibul. Du lait. Lactu-s. Virg. Blanc comme du lait. m. blanche./. LAcrEus foreui. Mari. Uu cochon de lait, n i Lac- 92 LAC. LAD. LjED. Lacieus circuliis. Plin. * Lalieiu orbii. Cicer, * Vu laSlid. Ovid. LaVoyeLiiaée, la Voye de lait , qui paroift au Ciel dans une belle nuit d'Efté, Se que le vulgaire appelle Le chemin de S. Jacques. XACTtÙS , genit. Lalii'l. m. Procop. Aujourd'huy Monte Lattario, dans la Carapanie , au Royaume de Napks. I,ÀCT0, uais , liRâvl Jadathm ,UitaTè. Col. Allaiter, oh alaitiei, nounirdelait. Dkw a,V:m LiQani. Colitm. Pendant qu'elles les allaitent ," o« qu'elles lesnourtinent. jâ" Lactare aU^ji.em. * Nijl me lalltijfes amatitcm. Ter. Si vous ne m'euflicz d'abord donné quelque douceur dans mon aftcftion. Sidliiiîando ù- poUici!a»do eorum Anima Uûas. Ter, Vousre- paillez leur efprit de vaines promefles & de vaines efpetan- . ces ; Vous les endormez de promeffcs & d'efpérances. LÀCTÛCA, genit. Aifl/ii.f. f. Plin. Laitue. /. Herbe. LACTUCÙLA, genit. UCluciiU-. f. Col. Petite laitue. /. LÀCUNA, genit. Ihdwx. f. Virg. Folle, mate./, deux où l'eau de pluye s'amafle. m, lActNA. Vitr. Enfoncement dans le pavé d'une fale , &e. m. Cavité qui fe remarque en certains endroifs des corps des animaux. /. Lacuna. Cic. Lacune, f. ce qui manque à quelque cliofe. Viic ne ijua fit lacuiut ta aura. Cicer. Prenez garde qu'il ne manque rien à cet or. Dtd'erunt ofertxm ut itlam Ucunam rei ftmitiaris exp'Ierent. Cic. lis eurent grand loin de réparer la perte qu'ils avoieni fai- te d'une partie de leurs biens, eu de reboucher un trou fait à leurs biens, t Cette dernière façon de parler eft populaire & du difcours faniilier. ] IÀCUNAR, genit. lacuniris. n. Vitr. Lambris, m. Plat- fond , ou Plafond des planchers, m. l Ce mot lignifie l'enfoncement qui eft dans les planchers ; & bien que ces enfoncemens eullent accoutume d'elhe i faits dans les planchers eu voûte, néanmoins les Anciens appelloient ordinairement Lrft««.ïrirt, Les planchers plats & Ibûtenuspar desfolives. i Zaciwaria delumbata. Vttr. Planchers en forme de voûte fur- baifl'ec._ lACUNÀTÙS , Ucunâtk , Ucunâtûm. Plin. Creux , ou con- cave, m. creufe , concave. /. L.ACUNÔ, lnatn.ii, laïunavi, UcunÂtûm, Ucuniré. Ovid. Lambriller , faire un lambris. £Hmni.i hitunnlAnt alterna rntirue conclue. Ovid. Le haut ef- toirlambriflé de divers coquillages, parmi lefqucison a- voit entre méfié des coquilles de ce poifl'on dont on fait la pourpre. XÀCUNÔSOS, Ucmiifâ ,Ucttn'o!um. Cic. Creu.x , enfoncé, m. creule, enfoncée, m. ou il y adescavitez. lAcCS, genit. Ikcrii.ta. Cic n:. Lieu profond rempli d'eau dormante Se de fource. Xacus. iram. Baffin , lefetvoir d'eau , où l'on lave le linge. m. Cuve. /. Iacus. Vitr. Baffin. m. où l'on éteint la chau.x , & dans lequel on fait le mortier, après que la chaux eft éteinte. Lacus. LhciI. Lambris , plat-fond, ou plafond, m. LACiJS. Colurn. Lieu fcpaié dans un grenier pour mettre cha- que forte de grains Se de fruits. lAcOsCÛLÛS, genit. UctiÇcuR. m. Col. Petit baffin d'eau. m. retitecuve, petite foffe qui fert de décharge à un baP fin de fontaine. /. X.ÂDA, ou LEDÂ, genit. ladx , ou l'edS. f. tu LËDÔN, genit. iciti. n. Plin. Herbe fur laquelle s'amalfe une liqueur gluante qu'on appelle Ladanum. LÀDANUM, oh LÉDANUM, genit. lâdnni, oalcdam. n. Plin. Ladanum , Suc gluant qui s'amafle fur cette herbe appellée Lada. X.ÂDH , genit. Lâdèi. f. Strab. Aujourd'huy Lada , Ifle de la Mer Egée. LÀDÔN , gitM. Lâdm'is.m. Ovid. Fleuve du Pcloponncfc. LÀDÔ, isdïs, Ixtt, Ixium, Udirè. iolum, lilcUcf, faire Bne playe. L^D. LiïîN. L^S. LJET. Si iextrum armum Ufit. Celum. S'il s'eft blefle à l'épaale droite. ^ L*DERr. oV. Nuire , incommoder , endommager , bleffer. * NihilaieUdii. (icei. Cela ne me nuit en rien. Lidiodote. Phn. Elire incommode d'une mauvaife odeur. L*DERK nliîjuem; famamali.uj,,!. Cic. Oiiénfer , 0« choquet quelqu'un ; Blelfer , ternit fa leputation. Lidere 01 aliciii. Ter. Médire de -quelqu'un en fa préfence, le choquer en fa préfcnce ; luy dire des chofes fi dures & fi choquantes, qu'elles l'obligent à faite des grimaces pour témoigner fa furprife , ou fon rellcntimcnt. hjEBKRE fidem. Cef. Faufl"ex fa foy , ne pas tenir fa parole, la violer. Lj£Nà, genit. txnx. f. Var. Robe doublée à l'ufage des Au- gures à Rome ,. & auffi des gens de guerre. LytNA , genit. Lxnx .f. Piin. Vilie de l'Arabie Petre'e. LAÊRTïA REGNA, genit. Lacniirûm Rëgnirftm. aeut.vlai, l'irg. Ithaque, Ifle dont Ulyfle eftoit Roy. L>£SI(5, genit. Ufionis. f. Cic. Figure de Rhe'toiique , quî couvre fon jeu en pinçant. Offenlé. /. L.€STRIGÔN tS, genit. L.c7?r;^i)»iîr,;. m. pi. PUn. LesLeftri- gons. Peuples tres-cruels qui fe noutriflbient de chair hu- maine; habitans des Formies ville de la Campanic en lulie. L^STRlGÔNiOS, UJlrigônïâ , Uflrigonïûm. Ovid. Leftrigo- nien. m. Leftrigonienne. /. des Leftrigons. 'LAS\JS,lxsii,lsmm.{it Lxdo.) Cic. Blefle. m. bleflee. /. 05" Lifadipiitau Cicer. La dignité bleflee , 0« léfee , violée "^ Fides Ufi. llor. La foy violée. Ingeiiium lon'ra ruhigine L^.fum. Ovid. Un efprit rouilIè, qui ne travaille point depuis long- temps. L.ÎSUS. Cicer. L^k. m. léfee. /. à qui onafait toit , 0» quep. que injure. L.€TABlL!S , i's. m. & /. & hoc Ulâhilè. n. (Ad'ftâ.) Cicer, Qui caijfe de la joye. LyETÀBUNUÛS, Ixiabûndii , Utahûndûm. Gell. Qui faute de joye. Fort joyeux, m. fcirt joyeufe. /. L^TAMËN , genit. /«Mwi'aij. n.P/;». Fumier pour engiaiP' ferla terre, m. L^TANTËR. (Adverbe.) Limprid. ou LjïT.ANTI ÀNIMO. Cic. Joyeufemcnt , avecgayete'. LytTE. (Adverbe) Cicer. Joyeufemcnt, avec joye, avecaU légrefle. Lutiiti lauriii recifa frutïcat. Plin. Le lauiict ayant cAé COUi- pé poufle plus de rejettons. LjÊTiElCÔ, Uiificai, Utifnâvt , Utificâtiim , Utifî'cârè'. Lh~ can. Réjouir, rendre joyeux, m. rendre joyeufe. /. Ré- créer. * Sol accedens terrar^i Uiificjt. Cic. Les approches du Soleil réjouïfl'ent la terre & la tendent fertile. Lutificare agros. Cic. Fumer les terres poux les rendre fertiles , les amandet. (£j> .^lii Utificiintur mco nialo & damno. Plant. Les autres Te réjouïflent de mon malheur îc de ma perte. LjÊTÏFICÙS , Uiificà, Uttficitm. {Poeta apud Cic) Qui don,- ne de la joye, qid réjouît. L-ïTÎSCO , 'Unfcïs , Unfcere. ( Sifenna. ) Se réjouir. Vo^/ex. LiTOJV. L^TlTïA , genit. Utiiïiê. f. Cic. Joye , allègieflè. / 03^ 5/ bcnigijitai terrx , atque ipfiits trunci Utitia non fit. Co- lum. Si la terre n'cft bonne , Se fi le tronc n'a de la vi- gueur. L^^TÔR, /.xyair^ipiiv. genit. Ugitrophil. neut. C»/._ Garenne. /. LAgoÛS , genit, Li^ôî. m. Plin. Fleuve de la Sarmatie A- fiatique.^ L.'^GÛNCOlA, genit. UgunciiU.f.Ciccr. Petit flacon , ou pe- lite^bouteille. LAGUS.A, genit. Ligit:.-. f. Plin. Sir.ib. Ifle de l'Afic .Mineu- re : C'eft auffi félon Strabon , une Ide de la Met de Candie , _c]ui s';i^ppclle aujourd'huy La Chrifiiana. LALETANI, genit. l.nluanirrim. m. plur. Plin. Mart. Peu- j)les de Catalogne en Efpagne. lALISlÔ, genit. Ulifihnis.m. Plin. Afnon fauvage. m. LALLÔ, Uiliai ,UU.iri:. Perf. Se laifler endormir par Ic chant de fa nourrice , (pailant des enfans qu'on berce.) 1 _* [ LalUre eft proprement chanter la U la. Dans Perfc Sat. UI. ^. is. iraiK; mtmm* lalUre rctw/ij ,- en colctc contre LAL. L A M. 93 Vôrre nôurrifle , vous ne voule?. pas qu'elle chante la la la. ^iifone, dans fa Lettre a Probiii , appelle cette chanfon Ullu,: Nutricis inler lemmata , Lalinjtt^ fom:iifcToi modol. Voiez Jof. Scaliger dans fes ^ufcniann Left. Lib. IL C. 1 1. Ajoutez à ce qu'il dit ce paflage des Gloffes : LalUre, fin- Ç^O". L. C. ] LÀMA, genit. tims.l.Har. Un lieu plein de bouc, où l'eau s'amallé & croupit , & d'où l'on a peine à fe tirer. LAMBÈRÔ, lambcrai ,lti/!ibéruië. Plant, '''Me mca ludo lam- berai. Vous vous raille?, de moy à votre tour. LAMBIXÔ, lambitii, lambïiàre. Soin:. Lécher, I^appet lé- gèrement. Voyez. Lambere. LAMEÔ, Idmbis, lambi , lambere. Colum. Lécher, fucer. Lambkre. Mart. Lapper, boire comme font les chiens qui: prennent l'eau avec la langue en failant un ceitain bruit. * [ U le met aullî pour 5f/;«rc , mot obfcène dans les Poètes Satyriques. ] KS" Fliivius Umbit hune lecum. Htr. Ce fleuve arrofe ce lieu , coule le long de ce lieu. LAMBRÛS, genit. Lâmbri. m. Plin. Aujourd'huy Lambro, fleuve en Italie. LAMELLÀ, gtnit. limé II s. f. Vitr. Petite lame, ou feuille d'argent, ««de quelque autre métal. /. LAMÊNTABILÏS, ;>. ra. ci-f. & hoc U7aintâb,(ë.n.(\à]e(k.) Cicer. Lamentable , plaintif, m. lamentable , plaintive. /. (parlant de la voix.) Lamentabiiis. Oc. Déplorable , digne de larmes, ra. & /. LA.MENTARÏOS , lamentârïk ,lamtntdrihm. Plant. QuinoU» /ait pleurer & gémir , qui nous fait verfer des larmes. LAMENTATÏÔ, genit. lamentaiimni. {. Cuer. Lamentation. /. tiiftefle qui éclate par des gèmiflèmcns & par des plaia- i i"--/- LAMËNTATÛS , lamentâtâ , Uraentatum. Sil-Itat. Qu'on a pleuré , ou déploré, r». qu'on a pleurée , déplorée. /; LAM£NTÛR , lamentarii , lamcntâtits mm , lamentar'î. Cic, Déplorer» gémir; jetter, «» pouftèr des lamentations , dei gémiffemens; verfer des larmes, fe lamenter, j* Z-i.geak.Umpfanx.{.Ptin. Sorte d'hcr- be qui croift parmi les bleds. iAMPYRtS, xa^Ti/fic. genit. Umpyridïi. f. Plin. Ver-lui- fant. n). infeite déterre. LAmURÛS, hi^vfU. genit. lam^t'i.ra. Plin. Sorte depoif- fon de mer. 1 AN A, genit. linx.î.Cic. Laine./, poil des brebis, m. Tinûu murice Una. Ovid. * Medicata Una fuco. Horar. De ia laine teinte. Dticere, facere , exerccrt , trjtbere Unam. Ovid. Juv. filer de la laine , & la carder. L<««>< fxd». V/p. De la laine filce. Lana. vlp. Poil de lièvre, de lapin, 8c de chèvre, m. Le du- vet des oyesj ôc de la laine que porte un certain aibre d'E- gypte. Lana anftr'ma. Vlp, Le duvet des oyes , dont on fait des lits déplume. Lana capr'ma. Vlp. Poil de chèvres , dont on fait des étoffes. Lana leporina. Vlp. Poil de lièvre , dont on fait des Cha- peaux. LANARïA HÊRBA , genit. Unar'iS hirhx. f. Plin. Herbe au foulon. /. LANÀRÏS, il. m. Sx. f. 8c hoc Unirë. Comme, Pïc«< Unare. Var. Troupcau de bcftes à laine. LAN ARlÙS, genit. lanaril.m. PUut. Qui apprêfe la laine, ouvjier en laine. Mcgiflier. m. LANATOS, Unati, Unitum. Co/kot. Qui a de la laine. £ Cet Adjeftif fait au Comparatif Lanatiôr. m.&f, & hoc U- natïiti. n. Pltn, ] Laiiaia pellei, Colum. Des peaux avec la laine. Lanat* viiei. Colum. Sorte de vignes ou il paroît comme un coton deflus. Lanatiorc canitie falia. Plin, Des feiiiUes plus COtonne'es , couvertes d'un coton. L.ANCËA , genit. lanccâ. f. Tacit. Lance, pique./, forte d'arme fort longue. LÂNCINAtOS , lancinâtà ,Uncinitûm. Calul. Depenfe' , dif- fipé , prodigue, m. dépcnfce , didipèe , prodiguée. /. Lancinata mulier. Petr. Une femme mal-tiaittée, mife en pièces. LÀNCINÔ, lancinai, lanclnâvi, lancSnitUm, lancinârï. Plin, Dèchirc-r, dillJper. LANCÙLA, genit. lanciiU.f. (de Lanx.) Viir. Plat, badin de balance, m. * C'eft aufli Un plat à fervit de la viande dans Varron. LANëÙS, lâncâ, linëUm. Cic. De laine, fait de laine, m, faite de laine. /. LANGA.genit. lingx. f. Plin. Sotte d'animal qu'on dit fe trouver proche le Pô fleuve d'Italie. Voyen. cy-après Lan- GURIA. LANGUENS, genit. languïnt'i'. omn. gen. Cic. Languiflant. m. languiflantc. /. à qui les forces manquent. LANGUEÔ, langues, langui, lân^uerè. Cic. Languir, eflre languiflant. m. eflre languilTante. /. Défaillir. Langucre de via, Cic. Eftrefatiguè^reflcntir les fatigues d'un voyage. LanguEre. Sali. Manquer décourage. Langlcrp. Sallujl. ou Lan^itire etto. Cic, Efttedaat l'oiHvc- te, languir d'oiûvctc, LAN. LÂNGUESCÔ , langtiêfcïi , languêfcèrê. cicer. Devenir la«- guilTant. m. devenir languiflante. /. perdre fa force & fi vigueur, ttj" Orator mctuo ne languefcat feneSute. Cicir. Je crains que la vieillefl'e n'afFoiblifle l'Orateur, ne le rende parefleux, ne luy ofte fon feu 8c fa vigueur. Omnium rerum cupido latiguefcit , cum facilis occafi» efl. cicir. Le defir s'afl'oiblit 8c diminue , quand on peut avoir aifè- ment ce qu'on fouhaite. Donec impetui fama Unguefceret. Tacit, Jufques i ce que le premier bruit de la renommée fut un peu paJTè. Languescente colore in iuteum. Plin. La couleur tirant un peufurlejaune. LANGUIDE, 8c LANGUlDÏÙS. (Adverbes.) Caf- Languif- famment j^ mollement , foiblement , nonchalamment. LANGUÏDOLÙS , languiditlà , langnidithim. Catiil. Va peu foiblc, ou languiflant. OT. un peu languiflante. f, LANGuiDULffi corona. Quint. Des couronnes fleuries, LANGUÏDOS, tanguidi, languidUm. Cicef. Languiflant, foi- ble , débile, m. languiflante , foible , débile. /. à qui les forces manquent. [ Cet Adjectif faitjau Comparatif, Lângmd'iSr. m.&{. & hot languidïiîi. n. Oc Caf. ] Languidus -vino , vigiliifjue. Cic. Foible , languiflant d'avoit bcuôc veillé; qui cft tout débifé. ..^ura lar.guida. Ovid. Un vent foible. Languidui idus arteriarum. Plin. Un battement foibic det artères; un pouls languiflant , o» qui bat lentement. Langmda audoriiai. Plin. Uneautoriré foible Sclanguiflante, Languidus. Lafche, foible. m. &c f. Languidior homo. Cic. Lafche à faire quelque chofe. Languidus. Plin. Qui a perdu fa force 8: fa vigueur, (En par- lant d'un fuc, 0« de quelque liqueur.) Vina languidiora. Horat. Des vins qui ont perdu leurs fotcesj des vins ufez 8c pafl'ez. LANGUÔR, genit. Lvtgiiir'ii. m. Cic. Langueur, foiblefle, débilité. /. maladie de langueur. /. abbatement des forces du corps 8c de l'efprit. no. 05" Plac arrthulaîio me ad lauguorem dédit. Ter. Cette prome- nade m'a épuifé , m'a jette dans une extrême langueur, m'a mis fur les dents , (comme l'on parle familièrement.) Aqiiosus languer. Horat. Hydropilie. /. [ Maladie qui jette en langueur , parce qu'elle relâche 8c ab- breuve d'un mauvais fuc toutes les parties.] (tj" Languor. Cicer. Lafcheté. /. manque, «h défaut de cou- rage, m. LANGORIA, genit. /4njiiri'. déchirée, mife en pièces. /. Laniaia gênas. Virg. S'cftant déchirée le vifage, s'eftantégrâ- tigné le vifagc. (parlant de Lavinia.) 6j^ Clajjii laniata. Ovid. Une flotte diflipée , mife en dérou- te, délabrée , mal-traictèe, ««en mauvais équipage. L.\N1AtOS, genit. laniatm. m. Oc. Déchirement.»», l'ac- tion de déchirer. L.^NÏCÏOM , genir. /.«nici'ï. n. (de Lana.) Virg. Lalainequ'on tire des brebis , 8c de certains arbres chaque année. Le* laines, LANIËNA, genit. lanlên,ê. f. Plaut. cicer. Boucherie./, oi l'on tue les animaux , 8c oii on les vend. Ecorcheric./. lieu oii l'on tuë , Se oîi l'on écorche les animaux. LANlFtR, laniferà, lanifèrûm. (de Lana.) Plin. Qili porte la laine, ouïe coton, (parlât de certains aibies qui croif- feut en Egypte.) LA- LAN. LAO. LAP. IÂNÏFÏCÏOM, gcnit. /,>ni;îcn. l\eat. Colum. L'urt de filer & de carder, o« d'apptctei hi laine, m. Maiiufadure de lai- ne. fcr>'. LÂNiFlCrS, Ui:ifîcn, Unificnm. Tihul. Qui apprefte la lai- ne , qui iafile. "^ ^ir:,! L-}.i;iid dedijftmui. CUud. Qiii Içait fort bicntiicr , en préparer les laines. LANiFic.t /«f'/^. Mart. Les trois Parques qui filent la vie des hommes , (félon la fabuleiife antiquité.) lÀNlGÈR., Untftri, Unigmlm. Vng. Qiii porte de la laine , qui en cft couvert, m. qui eft couverte de laine. /. Crc^cs Utii^eroi aptare. Vng. Conduire , mener paiftre des brebis, ««dcstroupeau-tà laine. L*NiGirR. r/Mrf. La brebis. . „ . . LANIÔ, làn'i.t!, Unïivl, Unïâttim, lamnrc. Liv.Vitf^. Dé- chirer, mettre en pièces. ^ Mundum Uniant vcnti. OviJ. Les vents divifent le mon- de, 0« le partagent. LÀNIÔNïOS , liimonii , laniônîrim. Saet. De Boucher. Minft linsonia. Suit. Etal de Boucher, m. efpéce de bouti- que où les Bouchers étalent leurs viandes. I,AnISTA, genit. Umjlâ. m. Cic. Maiftre des Gladiateurs, qui avoir foin de les drelTer au combat. Maiftre d'efcrime , Maiflre en fait d'armes, Prévoft defalle, dans nos Acadé- mies, m. XANIOS, genit. liinil.Ta.Ter.Ph/td. Boucher, m. LÀNÔSÛS, lâriifa, linomm. {ai Lin a.) Cclum. Qui a beau- coup de lajne. LANOGINOSOS , Ur.iiginùfi , Unuginùiûm. Plin. Cotoneux. m. cotoneufe. /. qui a du coton , (En parlant de certains fruits, comme des coins , ùc.) XANÛGO , genit. lànu^inis.f. Virg. Poil follet, m. qui vient au menton & au.'j joués des jeunes gens avant la barbe, à l'âge de quatorze ans ou environ. Lanugo. Cotiini. Coton, m. qui vient à certains fruits, com- me au coin. LANOl.'^, genit. lâni'dS. (de Lana.) Celf. Petit floccon de laine, m. LANOVÎNOS, Lanuvlnn , Latiuv'sniim, Cic Qiii eftdeLavi- nia, Vijle du Pais Latin. LANOviUM , genit. Lanuvii. n. Cic. Lavinia , Ville du Pais Latin. *Enee époufa la fille du Roy de ce Pais, appellée Lavinia, IJ^NX, genit. lânds.f.Cic. Horat. Plat, bafOn ifervit delà viande fur table, m. Lanx. Cic. Le plat, o« le baffin d'une balance. t^^juà lance. Piin. Dans une jufte balance , également. LAÙDICëA, genit. Laodids. f. Plin. Laodicée , Ville de l'Afie Mineure, aujourd'huy les Turcs l'appellent Es-Ki- hilTar. Il y a encore une autre Laodicée fur les frontières de la Medic. J.AODICEA. Cic. Strab. Ville de Syrie. Aujourd'huy Lyche, «« Ladikia. LÀÔDICENSÏS , >/. m. Se/. & htc Laodiccnie'. neut. Cic. Qui eft de Laodicée. 1,.\6d1CENÛS , Utdiccnâ , Uodiccnûm. Cic. Qui eft de Lao- dicée. LÀPàTHOM , 7. n. ou LApATHÔS./. xaVaSoc. genit. Upk- iln. Hor.Coium. Herbe dont il y a plufieurs efpéces , comme L'ofcille, la patience , 6-r. herbes potagères. IAPETHÙS, genit. Làpiihî.f.Strah. Autrefois Ville del'Ifle deCypre, aujourd'huy, Lapethios, village. LAfïCÎD.\, genit. Upii'ids.m.Var. Carrier, m. qui travaille lux carrières a en tirer des pierres. LAPÏcrDlNA , genit. UpicidinS. {. Cic. Carrière./, d'où l'on tire des pierres pour baftir. L.ÀPIDARIÛS, Upidirïi, Upidâri'fim. Comme, Lapidaria lattmix. PUtit. Des carrières. Lapidaria navis. Petr. VailTeau de charge a porter des pierres. 1.APIDARIUS. vlp. Un Carrier, qui tire des pierres delà car- rière. LArïDÀTÏÔ , genit. lapidat^mt. f. Cicer. L'aftion de jetter des pierres. Tir ma^^na Upidatio. Cic. On jettâ foiCC pieties , 00 fit plcU voir une grêle de caJUou)s, LAP. 9f LÂPÏDATÔR , genit. Uptdarorii.m. Cicer. Qui jette des pièt- res contre quelqu'un , qui ie bat à coups de pierres. I.APIDATUS , Upid.ita , ùtpidaiûm. (de La)',di}.) Sun. Comme Lapidnta lempU. Suet. Dcs temples fur lefquels il eft tombe des pierres. LAimdËSCÔ , lapide fcU, lapidifcèrê. Plin. Se pétrifier, fe Changer en pierre; devenir dur comme de la pierre, n». de- venir dure comme de la pierre. /. LAriUÈUS, lapidéa, Upidiayn. Cic. De pierre. Lapideus tmber. Ce. Une pluye de caillou.'j , o« de pierres, T itt'n,?^'-!?*" '''""■ '-'"■ "fomba une pluye de pierres. L.APlDlCINA, r^^tj, LapiciuIna. LAPIDO, Ikpidd,, lapidavl, Upidiinm, Upïdârè , aliquem. Us"". Lapider quelqu'un, l'alfommeri coups de pierres. LAPIDAT, Uptdavtt, ou lapidaium eft. Liv. 1! pleut, o» i! a plu des pierres. LAPlpoSÛS, UftdifH, lapidiulm.Var. Pierreux, raboteux, plein de pierres, m. pierreufe , raboteufe , pleine de piei- re.s. fem. "^ * LAPÎLLÛS , genit. liplin. m. Plin. Petite pierre. /. Lapuius. Her. Pierre prècieufe. /. LÀPÏS , genit. lapidit. m. Oc Pierre. /. Lapis. Plin. Pierre prècieufe. f. Kï- Lapis. Ter. Stupide. m. Se /. belle. /. Oâ- Ni fuijfem Upis. Ter. Si je n'avois eftè ftupide. (Sj" Lapidem verberare Plaut. Perdre fa peine. 03" Ad tertium ah urbe lapidem. Liv. A trois milles de H Ville. C'eft-àdire, A trois mille pas Géométriques , en A. une heuë Se demie , ou environ. [Les anciens Romains mettoient fut les grands chemins des pierres pour marquer les lieues qu'il y avoir d'une Ville à. 1 autre ,_& le chemin qu'il falloir prendre,] LAPÏTH^ , genit. Upithârttm. m. plur. Cic, rîn«TO. Har. Cic. Le cours , «b le courant des fleu- ves & des riviéies. i3> Lapsus /(/f/. Plin. La perte du crédit. LÀQytÀR, genit. Utjueiru. u. K/rg. Plancher, plat-fond, lambris, w. LAOUtÀTÙS, laqueât!i,UqueÂtfim.Cic. Lambrifle. m. lam- briliee. /. Plancheyé. m. plauchéyce. /. Fait en plat- fond. m. faite en plat-fond. /. taijueatum ituro tcmphim. Liv. Un Temple lambrifle d'or. Laciufatus. Cotuni. Qui ell dans le Travail. [ Il parle d'un Taureau qu'on avoir mis & lié dans une machi- ne qui s'appelle Trav;iil : laquelle eft compofée de quatre piliers joints par des travctfcs de bois; 8c dont les Maré- chaux fe fervent pour enfermer un cheval qui fe tourmente quand on le ferre, ou quand on luy fait quelque opéra- tion. ] IAQU tÙS, genit. la. faite avec largefle. /. LARGIFLÛÛS, Ur^ifliià , lurgifiiiHm, Lucr. Qui coule avec abondance, qui jette beaucoup. LÂRGILOQUOS, UrgilSqua , largilo^uûm. Plant. Grand par- leur, m. grande pailcufe. /. LARGIOR, l.irgirÏ!, târgltùs mm, largiri. Cic. Donner lar- gement, libéralement, généreufement, abondamment; faire des largefles , des libétalitez, 8c des profufions des biens. Cii/iiatcm alicui Urgiri. Cicer. Donner à quelqu'un le droit de bourgeoiCe. Largiri amori plufculUm. Cic. Permettre trop à fon amour> donner trop à fa paffion. LAr^huT fe uiu't. eUut, Il s'oftie de luy-melincj LAR. Si tempm non Urgïiur. Colum. Si le temps ne le permet pomt. '^ Latgitir de le , puer. Terent. Répondez de vous , jeune hom- d'eVoJI°°'^"~~""''' *°^" '"'^"' "^*" ^"' '''■'P^"'' <"^^«f LÂRGITÀS, genit. Urgititïs. f. Cic. Ter. Inclination qu'on ' ''^^"'"^^i fon bien"*/* ^'^'^^^^' ''''"*'"^' ge'nérofité qu'on fait de f« ^^ n^ Vehemens in utramcjue fartem es nimis , aiit Urgitale nimiâ , "'^'^^ •tut parfimoiiià. Terent. Vous allez d'une extrémité à l'au- tre , ou vous eftes_tr^ libéral , ou trop^épargnant&trop ' / J!!£na|er. ^fxnUx bitUM. LARGTTER. (Adverbe.) Cic. Abondamment , libéralement . j t=. beaucoup. ^ I!2p Larguer vini , argent!. Plant. Du vin abondamment , de l'ar- gent en abondance. Largiter peccifli. Ptaut. Vous avez fait une grande faute. Laroiter pojj'e. Caf. Eftre fort puiflant , avoir un grand pouvoir. I.ARGIT1Ô, genit. largitiims. f. Ter. Cic. Tacit. L'aftion de celuy qui donne, largelTe, libéralité, générofité , 0» très exceflive dépenfe. /. Largitione redimit militum voluntalei. Caf. Il s'acquit l'incli- nation des foldats pat fa libéralité , pai fes largedés. Largitio. Cic. Adminiftration. /. Gratiam conciliât scjuitatis largitio. Cic. L'adminiftration de la juftice acquiert du crédit. LARGÎTÔR , genit. lari^itorïs. m. Cic. Libéral , magnifique, m. quifait des largefles, qui donne largement. LARGOS, largd, lârgilm. Cic. Libéral, m. libérale./. Qui donne volontiers 8c abondamment. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Ldrgïor. m.é-î. ir hoclir- giiis. n. Liv. Ptaut. Et au Superlatif Lâr^ïyîiMM», lârgjfsî- ma , largtfsrmtijn. Suct.} Largus piomijps. Tacit. Outré, excelfif dans fes promefles,', qui eft libéral en promelfes. Largu! operâ fu.i. Plaut. Qui n'eft point chiche de fa peine, qui fe prefte aifément. Largior ejl linguâ. Plaut. 11 parle trop , il eft libéral de la langue. Largus lacrymarum. Plaut. Qui pleure abondamment. Largus opiim. Vitg. Fort riche. Donare largus. Hor. Fort libéral , qui donne largement. Largus. Abondant, m. abondante, yi Ignis largior. Horat. Un grand feu. Imher largus. Ovid. Une grande pluye , une pluve abondante* Larga cpes. Mart. De grandes richeft'es. Largiore -vint) ejl ufus. Liv, Il a trop beu , il a beu avec excès. lArïCÏNA , genit. larid'n.t.f. Plin. Sorte de réfine plus clai- re queja térébenthine. LArIDUM , genit. larïdl.n. Plaut. Du lard. m. LÀRÎGNDS, Inrignà, larlgnûm. Vitr. De Larix , «» du bois de l'arbre appelle Larix. LARÎNAS , genit. Larinâtït. com. gen. Cicer. Qui eft de L«- tina. LARINÛM , genit. Làr'ini. neut. Cic. Plin. Aujourd'huy Li- rina , Ville de la Foiiille au Royaume de Naples. LARISSA , genit. LdrlfsX. f. Strah. Plin. Larilfa , oiiLariilè, Ville de la TheOalie moderne dans la Turquie en Europe , - 8c Patrie d'Achille. Lariffa Pen/ilis. Liv. Aujourd'huy Larizo en Candie. LARissA._Srr.t*. Aujourd'huy Laris, Ville de la Syrie. LARÎSSjEOS , LarifsSâ , LnrifsSiim. Cic. Qrii eft de Lsriflê. LARtSSÛS, genit. Larlfsl.m. Lix: Fleuve de la Morèe. LARlUS, genit. Larïl.m.Virg. Aujourd'huy Lago diCom». Lac de l'Eftat de Milan. LARlOS, lànd, l.ir'i'im. Catul. De Lago di Como. LARJX, genit. Ikricit.m. Vitr.f. Plin. Le Larix , (arbre qui ne fe voit gueres que fur les bords du Pô , 8c prés des rivages delà mer Adriatique; qui a une amertume qui empefche la vermoulure 8c les vers. Il y en aquicroyentqueleLarix des Anciens eft nôtre Mèlèlc, mais ce que Viliuve dit du Laiix ne peut CQnvenii à noiie Mélcfe. L A R. L A s. LAR-VA , genit. /irt/.c. f. PLiut. Fantofme, fpeàre, lutin, erprit follet, m. Larva ar^cntea. Pitron. Un Squelette d'argent, m. iAKVA. Horat. Mafque de Theatic. m. LARVATÛS, larvàtà, lariitum. PUut. Qiii a l'crprit trou- blé pour avoir veu , i/« comme s'il avoir veu quelque laiitof- me , en fpcftte. L AsANOM , genit. /a/.ïm. neut. Hur. Va baffin de chaife per- cée , pouf les grands befoins de la vie. LASCIVE, (.\dvcrbe.) Liv. Voyez Lascivitfr. L.ASCÎViA, genit. Iaf.îvi3.{. Oiid. Lafciveté , diffolution , nioUefle dans les mœurs. /. Débauche. /. Libertinage, a. Impudicité. /. Lascivia malsdicemii. S«,itit. Envie, plaifir, deraangeaifon de médire. J^iire juvemtm /fui milhidm in lafchiam vertunt. Taeit, Comme les jeunes gens qui abufent de la guerre pour mener unevicliceniieufe , oh pour vivre dans le libertinage. xyln edfidtm Romanti in httlo virrutem y tfui'm in pacc Ufci- viamadcffecrcdiiii' Tac. Penfez- vous que les Romains foient suffi braves à la guerre , fiulinJâ]f£S_durant la pai.\ ! LASCivrA. Cic. Ter. Jeu, plaifir, divertillement des Grands Seigneurs, ondes gens d'eCprit. m. ( Ce mot ne lignifie pas toujours en Latin ce que nous luy fai- fonsfignifieren François. ) Dum lafciviam tiobiltttm cjuAfif. Ter. Pendant qu'il veut eC- Jre des plaifirs , des parties & divertiflemcns des Grands. LASCIVÏBCNDÛS, l,ijdvihr/,„. Une terre qui eft lalîe de porter. OS- Si lahar Tes UTn, itidem amie colUbjCcunt. PUut. Si le» affaires d'une perfonne font découtués, nu en mauvais ef- tat, les amis chancelent dans leur amitié. LATS, L.\TiOs, LATISSIMË. (Adverbes.) Cic. Au large , Plus au large, Fort au large. Latiùs nudnn numiua. Plin-Jun. On entendit leurs noms e« beaucoup de lieux. Proximui die! fuciem viCiarit Utitii aperult. Tacit. On décou- vrit mieux le lendemain la grandeur de la viftoire. Latè Intig-ijue dijfufa litiii Pampeit. Cic. La loiiange de Pom- pée eft répandue de tous codez. Lati pxtet & ad multn peiliriet lise an. Cic. Cet Att s'étend loiii & regarde plufieurs perfonnes. Latiùi i!i(ju!. Cic. S'étendre beaucoup en parlant. Avoir un difcours diffus , eftre fort diffus. Late alloue infiatè oninia pcrfiriberc ad alitjuem. Cic. Mander toutes chofes à quelqu'un amplement Se avec ejcaggeration, les gioffiffant. Fama latiiti ronfnlrr^. Plin-Jun. Travailler à éternifer foa nom, aie rendre immortel. LATË, ou LADH, genit. Lâtès.i. Plin. Aujourd'huy Jada, Ifle de la mer Egée. LAtÉERA , genit. lâtlbrx.t. Cie. Une cache, une cachette, lieu où l'on a caché. Caverne, retraitte des bettes fanva- ges. /. Trou où fe cachent les ferpens. m. Oj- Latebrt & receffut in animis homi.THWJ. Cn. uc 'brique; qui concerne k brique , qui fcrt a laljnque. Laterakia, s. f. Fl.n. Ueuoti l'on tau des bnques ; Four- neau à cuircles briques. ^„,,,,T,C [Selon quelques-uns^ qui lifeut ce mot d^ns Phne comme Subftantit : Car on peut fort bien fous entendre O^^cvux.J LÂTËRÀiUOS, Uterdrik, hlerâu«m. (de Lmxi ,en!. j vng. Qiiiefiàcofle, que l'on meta cofte. . ■„„„ r LÀTÉRCÛLOS.genit. Unnua. m C^P Jf ■'=t'riqi LATlNIhNSlS, -■/. m. &/ & hoc Latimertse. a. ( Adjeft. ) Cir. Qui en du Latium. , lATlNlT AS, genit. Unniiâin. f. Cicir. La Latinité , le La- tin , la Langue Latine. . ■„••,• Tatnitas or. Syi. f. plut. Cic. Les Carrières c« Sicile, aujourd'huy LeTagliate. LATÔNÏGËNAjgenit. Laionigciix. m. & f. Sen. Ovid. Né de Latone. m. née de Latone. /. [On donne cette F pithctc à Apollon & à Diane, qui font nez de Latone & de Jupiter , félon la Fable.] LATorÔLiS, genit. Lampolis. f. .«_ LATOROM Ores, genit. LâtcrP.mHrbit.l.Stral,.,Vi\\edini la haute Egypte. LATÙR, genit. lâiïr'ii.m. (de Fcro.) Sy.et. Qui porte ; por- teur de lettres, &c. m. Lator Icxis. Cic. Qui f.iit une Loy ; un Leginateur , quipio- pofe une Loy au peuple pour luy donner torce. Lator fn'fragh. Cicer. Qui donne fil voix , ou fon fuffrage , qui porte fon fuffrage. LâTRATôR, genit. Uintcrii.m. Virg. Qui abboye comme un chien. , „^,, LAtRATOS, genit. UtrUins.m.Plin. Jappement, 1 abboy , oa i'abhoyement d'un chien, m. LÀTRÎNA, genit. laiu'..?. f. V^r. Latrine. / (Lieu public oualloient ceux qui n'avoient pointd'elclaves poutvuider & pour laver leurs ballins ; car on ne trouve point dans les écrits, nidanslesballimensqui nous reftent des Anciens, qu'ils cufl'ent dans leurs maifons des folles à privez, cora- ' me aujourd'huy.) - . , LÀTR1S , genit. Lanïi. {. PUn. Ifle d'Alemagne , aujoutd huy DasNcrung, OH Oefel. . .,1. LÀTRÔ, lâirds, làtrivl, latrit-.im, latrire.ac. Abboyer , 0« japper comme les chiens. Glapir comme les ren.irds. 0*. LATRAr.R alir-""--, on "''?"■''• ««'•-f- .Abboyer , crier contre quelqu'un, 0« contre quelque choie , s élever , in- vei^iver contre. LATRABf. Cn-,r. Crier, dabauder. LATRÔ , genit. UtronU. mafc. Ccer. Larron , voleur , fi- lou, rn. , , /„ r * Latrohes. PUiit. Sold.its, on Gardes du corps. (Far (ynco- pe qu^fi Lateroiiei.) ^ * Laironfs. M^rt. Des échecs pour jouer, m. LÀTRÔCINALIS, il. m.ii-f. ii Ijoc lairociiiale.n.{A.a)ett.) „icn/. De larron-, de voleur. LAtRÔCÏNATiÔ, genit. latronnatiSni's.f. PU", li LATRÔCINIUM, genit. Utrocinrt. n. Cicer. Vol, btigancW- ge. m. vclerie. /. . LAiKociNif.M. *l» Uirocini, f.i:fli. TU«t. Vors avez porte les armes. _ ,. _ ■ - ^ LATRÛCINÛR, l^trocinT^rt,, hirccin.ttui s:^. LATRONCOLATUR,gemt. l.itruaculaioni.m.VIf. ricvun dcsMaie'chaux, pour picndie les voleurs. «._ LAT. LAV. LAU. LATB-ÛNCÛLÛS , g(.iiit. Uiriiiiciia. raafc. Cictr. Petit vo- leur, m, LÀTRCNCÛLljgcnit. Utrunculirim. m. plur. Sen. Echecs pour joiier. m. Latrmniilis luderc.Stn. OU Prxlia Utrtnum tudcrc.Stn. Joiier m\ cchejs. LATOMI/E , Voyis. Lmomi/E.' LATÛS, /,ïrâ, litKm. (ranicipe de Fera.) Cictr. Porté, m. portée. /. Lcx lata. etc. Une Loy fjite & propofe'e au peuple. Lara pcrna. Cic, Une peine décernée. LAtOS , Uia, lÀtitm. Cher. Laige. m. & /. De grande étendue. La'ui feSore. Mart. Qiii a la poitrine large. [Cet Adjeclif fait aii Comparatif Z.n des Utenùles d'argent, dont les Dames Romaines fefetvoient dans le bain: Toilette des bains , «» pour les bains. LAVATRÎNA, genit. Uz^jirinS.i. Varr. Bain. m. LAUDABÏLIS, ,;. m. (x. f. &l hoc Uudahilc. r. (AdjeSt.) Cic. LoUable. m. &/. qui mérite de la loirange , digne de loiiaa- ge. m. & /. r Cet Adjeftif fait au Comparatif L.t«J«i;/ior. m.,c>'f. & hoc hud^ihilius. n. Cic. Plus loiiable.] LAÛDABILÏTËR. (Adverbe.Jfjier. Avec éloge , avec loiiân- ge. Loii.iblement. LaODANDÛS, laudind'i , Ur,d3tidiim. Cicer. Loiiable. m. Si f. qu'il fautloiicri qui doit eftreloiié. «. qui doit eftre loiiee. /. , I,AU0.\TÏÔ, genit. Uudatiôni's.f.cic. Loiiange. /. Difcours a la loiiange de quelqu'un, m. _Land,:uo ftinthrii. £i:iivt. Oraifon funèbre LAOD.ATIVO.M GËNÛS, genit. Uudauvi' ge,,ër;,.n. Huint. Genre d'oraifon qui concerne les Panégyriques , ou la loiisnge. LAUDATÔR, genit. Uudâtirïs. m. Cic. Qui loiie; Un Pa- négyrifte. m, iiolo eTe laudator , ne ridcar aduUtor. ..Au^. ad Heren. Je ne veux loiierpeifonne pour ne point paioiftie flatteur. Ta fit LAU. LÀV. LAU. 99 LAODÂTRIX, genit. l.mdatt'tds. f. Cic. Celle qu! loue. LAUDATUS, taudaia, Uud.tiftm. {de Laiido.) Cic, Loiié. m, loiiec. /; à qui on a donne des loiiar.ges. [Cet Adjeaif fait au Comparatif £..:.;r;• f. 6- h,e '"■'■"'■■"■■ , lavât, maisZ,. iavée. /. lAuTus. Cic. Ter. Qiii s'cft baigné, w. baignée. /. LaOtÛS, UFita, Uûtftm. Cncr. Splcndide , magnifique, m. & /. Somptueu-t. m. fomptueufe. /. [ Cet Adjeûif fait ;Ui Comparatif LaiitïSr. m. Cr f. ir hic U::- ti:!!. n. Ciur. Et au Superlatif Laiittfsimûi , laûtifsïmd , lafi- ûfrirnUm. Plin. ] Lanius iK/nf. Cic. Un homme magnifique , dans fes Inabits , fes meubles Se fa table, L A U. L A X. Laula menfa. Liican. Une bonne table. Lauiu! cibii'.. Ter. Une viande exquife , bien apprefîc'e. Oâ" Tu vald'e Uutus ei , ^ui ^ravère ad moi dare iiter.v. Ciceri Vous elles un joli homme d'avoir de la peine à nous é- crite. Lavtum patrimonitim. Cic. Un riche patrimoine. Lauru opéra, n. plur. Plin. Des ouvrages magnifiques , d'u- ne grande beauté. Omntj te tn Lnilà & icnè auCfà parle putant. Terent. Chucun vous eflime un des plus accommodez, ou des plus riches de la vHle. LAXAMENTUM , genit. laxnmênn.n.Cic. Relafche, repos. m. Récréation après le rravail. /. Dare Uxumcnutm. Ltv. Donner un peu de relafche. Dare legi laxameniuTn. Ctc. Relal'cher un peu de la rigueur de la loy , l'étendre, l'adoucir. LAXATIÔ , genir. laxanônis.f. Cic. Comme ha fmt compaÛ£ ca trabet , ttt compacittra d'.iortim digirorum habeat laxationem. Vitr. Qiie ces poutres foienr tellement liées enfemble, que cet aflemblage laiffe entre chaque piè- ce de bois un vuide de la largeur de deu.\ doigts. LAXATUS, laxûta ^ Uxaîitm. Plin. Qui s'ell élargi , ott éten- du. »!. qui s'eft élargie, ou étendue. /. Oâ" Laxatl's ctiri;. Cic. Délivré de foins, d'inquiétudes. entrai corfore Uxati. Cicer. Efptits délivrez, ou fepatez du corps. ^ iihidinum vinculis laxalui, Cicer, Délivré de l'efdavage defespaffions. LAXE , LAXlOS. (Adverbes.) Cic. Au large. LAxè diflare. Plin. Eftre fort éloigné. flabitare taxi. Cic. Eftte logé au large. Laxiff.n.i pererrare. Plin. S'ecartet fort. LAxItaS , genit. laxitatïi.f. Domûs. cic. La grandeur, ou l'étendue d'une raaifon. Une mailon fpacieufe, oii il y » bien du logement. Laxitat viaiarn. Colum. La largeur des chemins, ffj" Laxitas animi.Sen. Relafchement de courage , abbatte- ment. m. LAXÔ , Inxât , lâxâvï , ISxâlûm , l.lxare. Cic. Elargir, éten- dre ce qui eft trop refl'erré , ou trop étroit. Laxate mantpttlot. Cjif. Faire ouvrir les rangs qui eftoient trop ferrez, les élargir , les étendre. Laxare nlicui vmcuU. Stat. Elargir un prifonnier. Laxare fe ah angtifiiii in aliiiiidtnem, Plin, Aller en s'élar- gifl'ant. Laxant atva finui. Virg. La terre ouvre fon fein au printemps pour pouUer. Laxari i vincMlis. Cicer. Eftre délivré de prifon , o» de» fers. Laxare frenoi populo. Lucr. Lâcher la bride , donner tropde licence au peuple. 0;5» Laxark animion à labtrtbui. Liv. Se repofer après avoir travaillé, fe relâcher l'efprit. ,A contaitionc dtffuiatitnii laxare animum, Cic. Relâcher fon efptit delà dilpute. Laxarf ;og. Prendre du repos , fe re- pofer. Quies laxaverdt ariiii, Virg. 11 fe repofoit. ^^ xAnnona haud mttltiim laxaverat. Liv, Les vivres n'ef- toient gucrcs à meilleur marché: la cherté des vivres n'ef- toit pas beaucoup dimmuce. g^ Ferrum laxAttiT ,id ufui înntimfrot. Stat. On fefertdufcl à plufieurs ufages, on en fait d:s oui ils differens. (5- Laxare tcnipai. Scn. Ttolonger le temps. L.^lXÙS, laxa , Lixr.tn. Vi:j. Large , ample, fpacieux. m. large, ample, fpacieufe."/. * CaUem laxiis m^ile harit in pede. Horat. Un fouliertrop large n'eft pas ferme au pied. * Donitis Uxr,. Plin-Jun. Une mailon fpicieufe. ^ Laxt & ampU adei. Citer. Maifon logeable, ou il y a de grands apartemens. Laxus. Lalché, débande'.»», lafchée, débandée./. Quin'eft point roidc ni tendu, m. point tendue. /. [ Cet Adjeaif fait au Comparatif A«*io>. ra. &l, s legaùonis. Ccf. Le Chet de l'Ambaflade , on de la députation. Sacra legationiim rumpere. Tacit. Attenter fut les Ambaflil- deurs qui font perfonnes facrees &c inviolables. Jui legationis. Tacit. Le lacré refpeû qu'on doit aux Ambaf- fadeurs. ^udiit miinicipiorum & ctloniarum legationes. Tacit. On fut d'avis d'entendre là-deflus les remontrances des Villes mu- nicipales. Gerere , ou ohire legationem. '^int. Eftre Ambafladeur, «a Député ; faire la fondion d'Ambafladeur. * h fibi legatio- nem ad civitates ftifcepit. C^sf. 11 fut député vers les Eftats voiji ns. LhGÀlIVÛMj oa LËGAtITÏÛM, 7. n. Vlp, La dépenfe d'un Ambafl"adeur pendant fon voyage, les frais de l'am-' ballade. i LÈGATÔR, genit. le^atôrïs. m. Suet. Teftjteur. m. qui fait un legs par teftament. LHGATUM, genit. Itgâû. n. Cic. Un legs, cequiaefté lé- gué, ou laiftc à quelqu'un par teftamenr. LHGATOS, genit. legiii. ni. Cic. Ambafladeur , Député ,, Envoyé; Refident, Agent, Légat , Nonce. [Ces deux derniers mots lé difcnt de la Cour de Rome] Leg'itoi ad cum miiîunt de pâte. Liv, Ils luy envoyèrent des Députez pour traiter de paix. LtGATus. Lieutenant d'armée , Chef. m. Ctgati confitlares. Tatit. Les Généraux d'armées des Ro- mains. Lejatiis prims: Icgionis. Tac, Le Chef delà première légion , le Capitaine Colonel. LËGIBÏLÏS, ii.m.&cf.&choclegihilè: (Adjeft.) W/>. Lifible. r/i. Si/, qu'on peut lire ailément. LËGlfËR, genir. lesi^iferi.ia, Ovtd. Légiflâtcur. m. qui don- ne, (j« qui fait des Loix. LËGIÔ , genit. leglonir. f. Cic. Légion. /. Régiment, m. dans, la Milice Romaine , compofe de trois , quatre, cinq outix mille hommes d'infanterie, & de deux an trois cens che- vaux félon les diifciens temps de la République Romaine. Legio veiirana. Tac:i. Un vieux corps dans l'armée. Legioa veterane , ou des vétérans. Legio'iei[iil>fi4iar:.t. Ci.f. Corps de referve. Légions des trou- pes auxiliaires. LËGÏÔNiÂRIUS , legionari'a , .legiotutr'iûm. Cdf. De légion. Legionarii ^ ou Legionarii militct. Caf, Les légions, ou les foldatsdes légions. Legiojiaria. cohsrtei. Liv. Les compagnies des légions. LEGÏROfA , genit. legititp.ë. m. Plaiii. Infrafteut des Loi."f, LËGiRUllô, genit. li^irnpionïs. m, Pitut. La mefmeCgni- licAtiQn, ïoi LE G. L E M. LJËCSlSLÂTÔR , genit. U^iflotorh. oxx Lator legHm. m. de Legiflateur. «."qui fait des Loix. I.ËGITi.\lË. (Adverbe.) Ctc Légitimement, félon lesLoix. LÊGiTÏMÙS , leritïmi, Upiimum. tic. Légitime, m. & /. qui eft félon les Loix. * Diei hgitimui cominii hahendu. Cic. Tour ordonné, marque par les Loix pour faire les aflem- blees. * o<£;4) légitima ad pstundum (.onfiiUtum. Liv. Un âgecompetant, ob marque par les Loix pour demander le Conful.li. LËGÏUNCUL , gcnit. legiuncuU. f. Liv. Petite légion. /. LtGÔ, legas , li^a-oî , l'egarum , lègurc , aliijKem ail aliqucm. Ci'fr. Députer quelqu'un vers un autre; l'envoyer en ara- bafiadc. Famiilum le^dre eli^xo. cthl. Envoyer fon valet quelque part , en quelque lieu. Legarf. /4/ aU^uim. Cic. Faire quelqu'un fon Lieutenant. * Cnjfium/ibi hgavit. C:c. Il fit Caflius Ion Lieuten.mt. L'ICARE ns^ctium ali.ui. BUiut. Donner quelque commillion à quelqu'un. Lkgare ali(]uid alictii. Cicer. Léguer quelque chofe à quel- qu'un, luy donner par tellament. * .Aiviyfn cifihui i,:ccrtis telU & fartimn. Ugart. Ltv. Imputer à la fortune les mal- heurs de la guerre. LËGÔ, legi ! , ligi , lcri,:m , Icgèrè. Virg. Cueillir, recueillir, amalTcr , ramalfcr. Poma legit ai arboribui. Tibul. Il cueille des fruits des ar- bres. (jr> L-r,EKE fermcr.em alicujui. Pl.wt. Recueillir les paroles de quelqu'un. Lfgirevefiigia alIcHJui. Ovid. Suivre la trace des pas de quel- q'u'un , ie luivre à la pifte , marcher fui les pas. Legf.re. C/c. Choilit, taire choix, élire. Keqttaq'Àûm decvrum pudori fuo légère ati^uid aut evifare ex eo , cui in univerfam excufdti tn/illet. Jacit. Qlie la bien- féanceSc famodeftieliiy defendoient le choix en des cho- fes, dont il fcroit bien aife d'eftte entièrement délivré. Légère atitjuem m demortui Itcum. Liv. Elite quelqu'un en la place d'un autre qui eft mott. Lrgere milites. Cicer. Faire des levées de foldats. Legcrt: ali^uem in aliquem cœtum. Ctctr, C*f. Recevoir quel- qu'un, l'aflociet, l'admettre en quelque corps, en quel- que compagnie. LtGERF-. Ciur. Lire. LEGERE. Virg. Dérober , prendre pat fineffe. Kyet Slbie- GERE. 1 LEGERE oMM.on liititi. Liv. Coftoyct , navigei le long du bord , rafer la cofte. LEGERE SenatKm. Liv. Faire la reveuë des Sénateurs , où l'on caffoit ceux qui n'en efto'ient pas dignes, pour retenir les autres^ _ LtGOLEiOS , gcnit. leguliiï. m. Oc. Un légifte , qui ff ait les loix. LËGOlOS, genit. IrgiiTi. m. Varr. Qui cueille & qui amafle desfiuits , &c. LiiGUMtN, gcnit. legnmim!. neut. Cic. Virg. Légume. /. Comme poix , fèves , 6'c. LËGOMHNTUM, î. n. ^4iil-Cell. Voyez Lfgumtn. LEMA, Mfx.». genit. limx. f. Plin. La chaflie qui vient aux yeux. LÉM.^NÙS, genit. Lè'inân'i.m. Ctf. Léman, Lac entre Gc- neveêc Lautanne, appelle Lac de Genève. LÊHBUNCOlCS , gcnit. lemluniini. m. Tacit. Chaloupe, frégate, falouque , ««felouque, pinafle. /. Petit vaiffeau de rrier. Lt.MBÛS, As^f©*. genit. lëmii. m. Virg. Liv. Chaloupe, frégate, galiotte. /. Brigantin. m. LËMMA, >.i'f/./Ju. genit. lenfmâtis. neut. Plin. Man. Le fu- , jet , le titre d'une Epigramme. LEMNIA TERRA , genit. Ltmnïâ têrrS. f. Pli». Terre de l'iilc de Lemnos , terre Sigillée , (c'eft une forte de eraye louge; Le Grand Seigneur qui eft Maiftre de ccrte Ifle, envoyé quelquefois de petites boules de cette terre aux Rois & aux Princes.) J,E.V1N1SCATÙS , lemnifcâtâ , iemnifcititm, Ciçer, Oinc de L E M. L E N. rubans, m. ornée de rubans. /. LEMNISCOS, hty-sis-y.®-. genit. Ummfâ. m. tu LEMNISCÏ, gcnit. UmnijcorUm. iu.pl. Plin. Ruban, w. Des rubans dont les bouts pendent. LEMNlÛS, Lemnia , Lemnikm. Cicsr. Qui eft de l'iflc de Lemnos. LEMNÔS, gcnit. Lèmnl. f. Cic. Plin. Lemnos, Ifle de U Met Egée , aujoutd'huy Staliméne. LÉMÔNlUiM, Xiiyitm. genit. LemanSl. neut. Plin. Poitç'e fauvage , herbe. LÊMÔVICES , gcnit. Lemovuûm. m. plut. Ctef. Peuples de la Gaule Aquitaniquc , aujoutd'huy Le Limofin , tu la Marche. LËMÔVÏCOM , genit. Lemovîâ. n. Cxf. Plin. Aujourd'huT Limoges, Ville Epifcopale 6c Capitale du Limofin. LÈMÙVIÎ, genit. Lemavior.im. ni. pi. Tacit. Lemoviens, peuples d'.'Viemagne oi; eft aujourd'huy le Duché de Mcck- Icnboiirg. LÉMURES, genit. LimùrTim. m. plut. Her. Lémures, (Ef- prits malins qui courent la nuit lous des figures épouvan- tables:) Loupsgatoux, Lutins. On trouve dans Apulée ceraot aufingulier Leryiurera , parlant du Dieu de Soctatc. Ce n-.efn-.e Auteur dit que l'Efprit de l'iiomme après elhc forti du corps devient une cfpece de Démon appelle par les Anciens Lemure. LÈMÛRiA, genit. Leraunôrûm&c Lemnrïiim. n.f\. Ovid. La tefte des Lémures, des Elprits malins , au mois de May à Rome : on éviroit par fuperftition de fe marier. LENA, genit. /fn.t. f. Plant. Appareilleufe , maquerelle./. Femme qui s'eutremet de proliituer des filles. Vendeufc de chair humaine. / LENË. (Adverbe.) Mart. Doucement. ^iira leiiiiis afpirans. Catul, Un vent qui fouffle plus douce- ment. LENË, genit. /fniV. neut. Mart. Sorte de bateau, Ur^: goif- dole. LENIMEN, genit. leniminïi. neut. Ovid, Lenitif , adoucif- fement. m._ LENIMËNTUM , genit. /£«;»icni7. neut. Piin. Lenitif , adou- ciOement. m, LENIÔ, lents f lên'tv'i ) lènitûm, lènire. Varr. Adoucir, mo- dérer. Madenitione tamen pntdentiAtjne ^gricolte Icnielatii'. Tacit. LS prudence Se la modeftie d'Agricola l'adoucilloient. Lenibo futur pour Leniaw. Prap. J'adouciray. ^0 ilUm mihi Unirent moiejli.im. Terent. Afin d'adoucil mon chagrin. Panii leniet fiomachiim. Hira:. Le pain appaife la grande faim. Tempos lenitediuni. Ovid. La haine s'adoucit avec le temps. Linnur ngritiido. Cic. Son mal s'adoucit. LËNlS. m.Sx. f. Se hoc Km: n. (Adjcft.) Cic. Doux au tou- cher, m. douce./; quin'eft poinr rude. LrNiS cibi. Cclf. Des viandes qui ne lont point afpres. Lcnevini'm. Terent, Du vin qui n'eft point rude ni aipre, du vin délicieux. .yiuralenn. Ovid. Un vcnt doux Si favor.ible. O;^" Lenis. Cic. Doux, d'une humeur douce, facile. [Cér Adjeftif fait au Comparatif /.ëniar. m. Cff. & hoc lën'iiir. n. cjf. Plaui. £t au Superlatif Z.c<; LENTlCÙL.ï, genir. loiticuUnm. f. pi. Celf. Taches de roufléur qui viennent au vifage & a'ux mains, de la fi- gure d'une lentille. LENTICULA. Cclf. Vaifleau de la figuie d'une lentille. Lpnticui*. P/,n. Pierre precieufe de la figure d'une lentille. LENTÏCÛLARÏS, ;,. m. C-f. & hoc leniicuUrc. a. (Adje£t.) ylp;/. De Lentille. LENTÏGÔ, genit. Untiginû.f. Ptin. Tache de rouflTeur. /. LHNtISCÏFER, leniifcfcri, lenlifiifcrum , Ovii. Qui pro- duit des lentifqués. LËNTlSClNÙS, Untlfà'nâ, terni fc'inHm. Plin. De lentifqiie, /aitdcboisdelentil'que. ra. faite de lentifque. /. LEN'IÎSCOS, genit. Icu-.r,',. f. riin. Lentifque. n». Arbre. LENTHIA, genit. ler.wiS. f. pi,„. Facilite de fe plier. / comme l'olier. LENTiTUDÔ , genit. leniitud'mii. f. cicer. Lenteur à agir , pefanteur. /. LjNTiTvuo mortis. T^cit. Une mort lentc. LËNTÔ, /fntii, lêiitkv'i, linr.irûmy Itniâr,". Stat. Plier, on ployer , courber. * .yircum Uniare. Ployer un arc, le courber. Lentart. l'ir^. '^Tnnacriâ lentandus remui in undâ, Vir^, 11 faut aller fur la met de Sicile a. fo(ce de rames, ' "^" LEN. LEO. LEP. 103 LENTÔR , genit. lentcrh, m. Celum. Humeur vifqijeiife 8c gluante. /^ LêNtCliTAS, genit. LeniulitâtSi.. f. Cic. La propriété, 1» qualiie de Lentulus & dé ceux de fa famille. LtNTULUS, lèntiilri flciiniliim. Cicir. Un peu lâche. OT. & /". un peu lent. m. un peu lente. /. un peu rel.îc.ie. m. un peu relâchée. /. LENTOs, /?„r^, iê„t,-,m. Virr. Pliable, ployable. «n. & /. Qu'on plie aifément , (parlant de l'ofier , &i.) [ Cet Adjeaif fait au Comparatif U,ii>St. m. à- f. & hoc lèa- tiu!. n. Liv. Et au Superlatif Lim'ifsïmûi , lintijsimâ, tën- tifiimum. Peir. Oâ- Lentus. Lent, tardif, long, froid, m. lente, tardive, longue, froide. /. Iniràlenius. Ovid. Qui eftlent à fe mettre en colére , qui ne fe met pas facilement en colére. TiiTitye Icntus it umkr.à. Virg. Vous Tiivre étendu à l'om- bre des arbres , Couché négligemment fous les arbres. Lentior pugna. Liv. Uncombat languiÛant , qui n'ell point animé. Lemuscolor. Plin. Une couleur qui n'eft point vive. (ù^ Virgis faliiis Uniior. Ovïd. Plus fouple que i'olier. Lfntus. rirg. Fioid. m. froide. /._ LENOluS, LENÛLLOS, okLENUNCOlOS, genit. lemtn- Clin. m. Cic. Petit Marchand d'efclaves. m. Lenulus. PUttt, Petit maquereau , petit corrupteur de la jeunelfe. m. Lenunci;lus. Caf. SMufl. Petit bateau, m. Eatque à pefchçr./. LÉO, lèi , Icvi , l'uum , lire. Ihr. inullté d'où Deleo. LEO , genit. leoni:. m. Or. Lion. m. Animal. Léo. Oc. Hor. Lion. m. Signe du Lion dans Je Zodiaque. Léo. Plin. Efpece de poiiïon de mer. LËOCRÔCUTAS, genit. Icocroeilig. m. Plin. Leocrocutas, animal qui tient en partie du Lion & d'un animal appelle Ciyciiraj. LEONÎNOS, /foijîna , /«nïnKOT. Vitr. De Lion, ob du Lion. LHONTÏCÉ, genit. Iconticês. {. Plin. Chatvi fauvage. m. R^acine. 1 LHONTÏNA, genit. Leonûnx. f. Plin. Aujourd'huy Leonti- nj, vnie de Sicile. LËONTINT, genir. Leontinorûm. m. plur. Cic. Les Léontinr, Peuples de cette Ville. LËONTIOS, >=.rm®-. genit. leontil. m. Plin. Pierre pre- cieufe, dont la couleur rellembk à celle delapeaud'ua Lion. LËÔNTÔPËT.ALÔN , >sovTtrTêTa\!jj , genit. Leontopeirili. Plin. Patte de Lion. /. herbe. LËÔNTÔPHÛNÙS , i.iovTCfii®'. genit. leontophônl. m. Flin. Sorte de ver qui s'engendre dans les pays oii les Lions naip- fent , qui leur cft un poifon C violent qu'en ayant mangé ils meurent aulil-tôt. LËONTÔroLIS, genit. Leoniopoli's. {. Srrali. Aujourd'huy Damor, Ville de Phoenicie. LËOp.^RDUS, genit. Leap.\rdi. m. Plin. UnLeop.irJ, ani- mal engendré d'un Lion & d'une Panthère. LËPÂS, *.T2ç. genit. lepiidïs. f. PUut. Efpece de coquilla- ge qui s'attache fur les rochers. LÉPËTHïmOS, genit. Lepeihjmi, m. P/j«. Montagne de rifle deLesbos. LËPlDÊ. (Adverbe.) Cic. Galamment , ok en galant homme, avec grâce , agréablemenr , fort bien. LËPÏDIJJM, genit. tepidil. neut. Col. P-nflerage./. herbe. LËPÏDOLË. (Adverbe.) Plant. Agréablement , joliment. LËPÏDÛS, lépïda , lepïdTtm. Plant. Hor. Galant, plaifant^ enjoiié, agré.able. m. galante, plaifante, enjciiée, agréa- ble. /. Oâ* Lepidamcaput. Terent. L'agréable , 1» l'aimable homme. Lepidusadomncsre!. Plaut. Agréable en toutes chofcs. LËPÎStA, As,Tis-». genit. lèpifix.f.Var. Sorte de valé à met- tre de l'eau. LËPÛNl!^ ALFES , genit. Lepontiârfim .^Ipi'ûm. f. pi. Plin. 11 monte di fan Eetnardino, ou les monts Vogel 8c Gotart. LËPONtII, genit, Lefntmûm. mafc. plui. Ctf. Str.ib. Les 104 LEP. LER. LES. LET. Lépontiens, Peuples à l'Occident de la Ville & du Lac de Comtr près de Suze. LËrûR, genit. Upl.n. m. Cicer. Giace, beauté' , politefle , dcUcueiie, fineflè dans le difcours, ou dans laconverfa- tioii. /. * Sirmonis ,oUiliietidi lepor. Cner, Air délicat , ma- nière agréable & polie de i'expumer dans la converlation , difcours agréable &; poli. * Difcrtus leporttm ac facetiarum. Cutul. Qui fçait toutes les grâces , toutes les délicatelles de la galanterie , qui eft agréable fii enjoué. Lefor. Lucret. Beauté. /. Vt îïujic ejfe vides varta dijiini^a lepôre omnia. Lticr. ComlîlC VOUS voyez aujourd'huy toutes cliofes diftinguees pat leur différente beauté. LËPÔPvAaiUM , genit. /f/iontru. neut. Varr. Garenne./. Parc à mettre des lièvres & autres beftes fauves.. m. lËfÛRlNÛS, Itporhui, lepcrhii'.m. l'an: De lievte. LËrOS, genit. lefitïs. m. Cicer. Voyez Lepor. Ma^niti tu jocanUo Upt?! ernt m homine. CiuT. Il avoit tout-a- lait bonne grâce a railler, les railleries cftoient fort Ipi- ritucUes, il {ailloit fort agréablement , il avoit une raille- rie fine, LëPRA, x'iTÇfc, genit. réprS. f. Et mieux I.ÈPR>£, geuit. leprinim. f. plur. l'Un. Le'pre, 0« ladre- rie. /. [Certaine maladie fur la furface du corps humain > quipa- roift comme de petites pullules blanches & farineufes, & c]ui fe gagne. Cette maladie efloit fort commune par- mi le peuple Juif, Sx. il eu eft fort parlé dans l'Eciiture Sainte.] LBPTlS MAGNA, genit. Lèptïi mâgtix. f, Strab. Aujour- d'huy Lcbeda , en Lepeda , Tripoli, onNapoli diSatbaiia , Vilie d'Afrique au Royaume de Tripoli. I-EfOs, genir. leporù. m. Cic. Lievte. m. Lepvs. Plin. Sotte de poiflon de ceux qui reflemblent au lézard. Vsnari tepSrcm casihu!. Vir^. Chafler le lièvre aux chiens courans. LËPÛSCOlOS, genit. Upufciilt. m. Cicer. Levraut, m. pe- tit lièvre. LERl.'i, genit. Lêrïl. f. Simh, Aujourd'huy Lero , ou la Rofe, llle delamerEgée. LtRÎNA , genit. LèrlnS. f. P,7n. Aujourd'huy Saint Hono- rât , dans la Gaule Naibonnoife. LERNA, genit. Lêrn^. f. Stiah.'Plin. Lerne , Mareft duPe- Joponnele , fameux par l'Hydre qu'Hercule y tua. LERNIFËR, LernifcTÎi, Letniferùm. Uvid. Mortel, conta- gieux, m. mortelle , contagieufe. /. LËRÔ, 5"!!. f. Sir^h. Aujourd'huy L'IIle Sainte Marguerite dans la Gaule Narbonnoifc. LËROS , î. f. PHn. Letos , petite Ifle , une des Spotades dans la Mer Ionienne , voifine de la Carie. LESBlACÛS, Lethiaca, Leihiàcûm. Oc, Qtii eft de Lesbos. Leibien. w. Lesbienne. /. LËSEIS, genir. LcibUïs. f. Ovid. Lesbienne , qui eft de Lesbos. / LÊSBlCS , Leshiâ, Leihiîim, H or. De Lesbos. Lcsl'tttmplecinim. Hor. Vers Lyriques. LËSBÛS, genit. Lëihî. l. Cic. Plin. Aujourd'huy Metelin , Ifle de l'Archipel. LËSBOCS, Lesbon , Leshium. Har. Qui eft de Lesbos, 0« de Metelin. LESSOS , genit. lif'i , ou lêfiHi. m. ou lÉSSUM, genit. lifsi. neut. (On eft alTez incettain lequel de ces genres 8c gefiilifs eft en ufage.) PUvr.Cu. Lesciis, les gemiflèirens , les lamentations qu'on entend aux fu- nérailles. LËtALÏS, ;■-'. m. d~f. &h(icletSle. n. (Adjeâ.) rirj. Mor- tel, m. moitelle. /. Q;ii caufelamort. LETÂLÏTËR. (Adverbe.) Ptm. Mortellement , d'une manière qui^caulelamort, peiilkufemcnt , dangereiifemeiit. LËTATUS, letaia, Utitnm. Ovid. Tué. nr. tuée. /. LËIHARGIA, ABÈïçjict. genit. Icthargix. f. Plm. Léthar- gie /. (Affoupiflement profouddetousks fens du corps, ioui demaladic nioitelle. j (tora- LET. LEV. LEU. [ LETH.tÛS , letlaS. , letbSiim. Virg. Ovid. Catul. Du fleuve Lethe^ 0« du fleuve d'oubli dans les Enfers. 1 LETHyïOS, genit. Lithîi.m. Sirab. Aujourd'huy Malosni- i ti, Fleuve de Candie. ° I Leth.îus. Strab. Autre fleuve de Macédoine auprès duquel on raconte qu'Efcuhipe prit naiflance. LElHARGlCiJS, Xii3s§5«oc. genit. tcihargïci. m. Plin. Lé- thargique, m.iif. qur eft tombe en léthargie, m. tombet en léthargie. /. Lethargicus. Plin. De léthargie, qui caufe la léthargie. Mo'bif.tlethM^iciimpatitur. Ceif. Il eft en léthargie , 0« to beeii léthargie. I LETHARGÛS, genit. hth^rgi. m. Hor. Le'thargie. /. I Gritnd^UthirgooppreJu!. Har. Qiii eft tombe en léthargie. LETHE, genit. Urhèi. m. Oi„d. Lethè, Fleuve d'oubli, 8c un des fleuves d'Enfer félon la Fable. On en faifoit boire au.\ Morts pour leur faire oublier ce qu'ils avoient efté dansje monde, félon les Poëres. LETHES, genit. Lithii.m. Strab. Aujourd'huy El Rio Gua- dalete, Fleuve d'Efpagne, dans la Province d'Audaloufie. Lfthes_. Strab. Aujourd'huy El Lima , Fleuve de Portugal. LtTHON , genit. UthWi:. m. Plin. Aujourd'nuy Milel, Fleuve d'Afrique au Royaume de Barca. LETÏFÉR , iiiiferii, tetifcriim. Colut». Mortel, m. mortel- le. /._ Qui caufe la mort. LEtINÎ, geuit. Letiriirum. m. plur. Cic. Letiniens .peuples de Sicile. LETUM, genit. lïtï. neut. Cic. La mort. /. LETOS MONS, genit. Lin miiitii. m. Aujourd'huy II mon- te di fan Pclegrino , montagne de l'Apennin. LËVACI, genir. Levacomr/i. m. plur. df. Lévaciens , Peu- ples des Belges , aujourd'huy Levoe, owLoewe , Bourgade. LEVAMËN, genir. Uvaminu. neut. Cic. Allégement , fou- lagement , adouciflement danslemal. m. LËVAMENTUM, genit. Uvamemi. n. Ci^er. Soulagement. ''- Levaniento cjfe. iicer. Soulager, eftre de quelque foula- gement. m. * Modiclim m prisjeni levamenla fuire. Tacit. lisfurent, dans le moment , d'un petit foukgement. LËVASSÔ, levâfiïst lévâfsèrë. Enn. aptid Cic. Soulager. LËVATIÔ , genit. tcvattoms. f. Vitr. Elévation d'un far- deau , l'aii^ion de l'elcver en haut. /. (tj' LtvAiio. Ctcer. Soulagement , allégement , dégage- ment, m. Levatii> egrif.'.dinis. Cic. Soulagement d'une maladie. Levatiox'iîiorum. Cic. Diminution des vices. LËVATÙS, lëviita , lëvdtitm. (de Lêv».) i Cet Adjeftif fait au Compararif LëvatïSr. m. ir {. &■ ho» lêvâiïiii. Gell. Plus poil. Et au Superlatif Lti/i/ï/jimaj, Uv.ttifiimit, levatifsïmitm. Petr.Geli. Tres-poli.] LËVATÛS, lèviiii, lèvitiim. Liv. Blevé. m. élevée./: Levatus. Cic. Ctf. Délivré, foulage, levé. M. délivrée, fou- lagèe, levée, f. LEÛC.A, genir. LeUcS. f. Strab. Autrefois ville des Salen- tins, aujourd'huy Santa Maiia di Leuca, Château au Royau- me deNaples. Leuca. Sirab. Ville d'Ionie entre Cumes 8c Clazomènc. LeucA ORE. A£iiii± opn f id cd Aîontes albi. Plm, Aujourd'Iiuy Imonti di Sfachia , montagnes de Candie à l'Occident. LEUC.^CANTHA, ÀtMi,x;iï»Sa. genit. leucacànthS. f. Plin. Sorte de chardon blanc. LtÙC^CHATËS, xi'jKx}(^xT«!. genit. LeucachâtS. m. Plin, A_gathe blanche, f. LEUCADiA, genit, Leucai'ix. {. Plin. Aujourd'huy l'Ifle de Sainte Maure en Candie. LEÛCADÏUS, Lencidi^^ Leucadi'tim. Ovid. Qui eft de Leucade. LEÛCANTHËMîS, genit. Icucaniiirmidii. f. ou LEUCANTKË.MUM , r.iuxd/8if.itiv. genit. Itncanthêmi.ntnt. Plm. Camomille. /. hetbc. LEOCARGILÏUM , Kt-jxaLQixim. genit. leucariHïi. neut. Plia. Sorte d'Argille blanche. LEÛC.^S, gonit. Leirciidii. f. Cicer. Leucade, Montagne 8c Proni^ontcire d'Epite. LECCASiA, g:nit. Leucitii.t. f. Plin, Aujourd'huy La Li- cola , lue au fwoyaunie de ÎJ aples, tEO- Plin. Leucofyrie ,peti- Plin. Lcucothée , Ifle L E U. L E V. LEÛCÂtA, génie. Lfncât,c. f. Vng. Leucate , Piomontoî- re de l'Acarnimie. C'eft aulTî une ville. LEUCÂTË , genit. LtucÀiis. f. Cic. Aujouid'iiuy U Capo Diicato , dans l'Epiic. LEUCATHS , .f. m. Sirab. La mefmefignification. LEUCi , genit. Leucônim. m. pi. C>if. Leuciens , Peuples de la Gaule Belgique, aujourd'huy Le- Dioccfc de Toul en Loiraine. "LhVCOCHP^YSlJS , >^emixi'"r@'- §«"''• Leucoclnjû. m. Plin. Hyacinthe de couleur d'or avec des veines blanches. /. Fjeire precieufe. LEUCOG/EA, genit. LtwraccF. f. Plin. Pierre precieufe Manche. LEUCÙG^ÛS , genit. Liucogxi. m. Strah. Aujourd'huy Ri- va Bianca , partie du Royaume de Barcaen Afrique. lEÛCÔGiÊÛS CÔLLÏS, genit. Leuci>^s:i côllis. m. Plin. Au- jourd'huy l'Allumera , Colline de la Campauie, abondan- te en fouftre & en une efpe'ce de fioment. LEOCOG^I, genit. LeucagiTorrim. m. plur. Plut. Aujourd'huy Limera, collines dans la Campanic, d'oîi fortcnt des fon- taines dont la vertu eft fouveraine pour les blell'ures. LEOCOIÔN , XiuxUiy. genit. leucuil. n. Colum. Violette blanche. /. LEUCÔlA , genit. Ltticil.ë. f. Plin. Tort de Cypre où fe trouve l'Agathe , pierre precieufe. LEUCOLLA, genit. LcuiolLl. f. Plin. rromoutoite de la PamphiliedansrAfie_Mineure._ LEUCoNfO.M, »« LEUCÔNÎCUM, genit. Leii, oniJ. neat. Martial. Sorte de laine, >» de bourre, dont on garnilibic les matelas. lEUCOPËT.'iLÙS , xevKmÎTit>.@-. genit. Leucepctàn. m. Plin. Pierre precieufe blanche mellee de couleur d'or. LEOCÔPËTRA , genit. Uu.iiiii.îfui@' , teucophlH , leucoph.riim. Vilr. Rouiiïtre. m^ 8c/. tirant fur le rouge brun. LEUCÔPHORUM , >Mx.'.if!fn. genit. leucophUri. neut. Plin. Sorte de colle. /. (qui fcrt à arracher l'or fur le bois. ) LEOCOTHTHALMÙS, >.rj>:l,ii:Ly./.:&-. genit. leuicphiluilml. m. Plin. Pierre precieufe qui tepréfeute le blanc Se la pru- nelle de l'oeil. LEÛCÔSïA, genit. Leucoi'i.V. f. Ovid. Leucofie , Ifle de la mer de Tofcane. LEÛCOSYRlA, genit. Leucofjrï.t. f. te contrée de la Cappadoce. LEUCÔTHtA, genit. Leiuoihi^ê. f. de la merde Tofcane. Leucothea. Plin, Fontaine de rifle de Samos en la mer Egée. LEUCTR.\ , genit. Lruihiri:!». n. plur. Cicer. Leuftres , Bourgade de la Beotie , auprès de laquelle eft une plaine fameufeà caulede la défaite des Laceilemoniens par Epa- minondas Général des Thebains. LEUCTRÏCÙS , Ltiiaruà , Leuilr'icnm. Cicer. Q_ui eft de LeuSres. LÊVI, genit. Lcviriim. Peuples de la Ligurie. Vuyez. L^vr après l'article Lsvus. LEVÏCC'Lt'S, leviciilii, Icviriiliim. Cicer. Qui a l'cfprit un peu léger, qui eft unpeuinconftant. m. unpcuinconftan- te. /._ un peu volage, m. &;/. LËVIDENSÏS, K. m. &/. hoclevidèmc. n. Ce mot fe dit pro- prement d'une Etofte légère, qui n'eft point fiappee, com- me la gaze, lecrcpon, lecrefpe. Lividinfit lunica. PUut. Une tunique d'une étoffe claire, comme de gaze , &c. CS» Ltvtdenfe munufcnlum. Cic, Un petit ptéfent , qui n'eft pas confidcrable. m, lËVIFlDÙS, Ictifidd , levifUûm, FUm, A qui il ne fe faut pas fier, ni ajouter foy. -LEVIGO , livi!,ts,lëzîiat/i,lêvi£àtûm,liv!^iré', Kor, ïolir, 4)&ii ce ^ui euoit laboteux, L E V. loy LëVIPES, genit. Uvipcdit, omit. gen. Vjr, Qui il les pieds K-gers, quivavifte, agile, irj.&if. LtViS , ,1. „1. &/. & lis, lève. (Adjeft.) Plin, Léger, qui n'eft paspcfaur. m. légère, poiiir pefante. /. [Cer Adjeaif fait au Comparatif. Lei^iir. m. &(.& hoc Icvïùu n. r«j. Et au Superlatif , Uvifiimio , ii ,um. Lticrct.1 Levis armarma, ou Levii armatun militei. Tac. Ce/. SoldatJ armez,! l.i légère. Lkvis. Léger, petit, m. légère, petite, f. dépende valeur. Leyia ij^c funt, Tercnt. Cela eft peu de choie ; ces chofes ne (ont pas de confequence. * gi_:„d Icviora. houor .' Peir. C eft trop peu dire. Oj" Let/i hrachio altijuid agtre. Cic. Faite une chofe lége're- ment, & par manière d'acquit. Hahere aliijuid m lev chofe. 1 acq Tttc. Ne faite pas grand cas d'une Levis. Cic. Léger , inconftant , volage , inconlidèrè. m. lévi- te, inconftante, volage, inconlidcice. /. * .^d lionefl.i & prat/a /lixia. hvis. Tacit. Sa légèreté naturelle luy infpiroit toujours des feniimens dircftemei:t oppofez. Il éftoii éga- lement léger & iuconlîant dans le bien comme d.ms le mal. * Scnîcntia Icvi pueri. Ter. Les enfans font légers & in- conftans. '' Si cjuidbenefaciai , levtor pluma efl graita. PUut. Si vous leur faites du bien , ils ne vous en fçavent point de gré , ou la reconnoiflance qu'ils en témoignent elt fort légère. Levis. Léger, qui n'eft point pénible, m. légère, qui n'eft point pénible. /. Labcr levis. Ter, Va travail qui n'eft point pénible , un trs- vaii léger. Pœnalcvtor, Ovid.Ter. Une peine fort légère. LE Vis, M.OT. &/.& hoc lêve.n. (Adjeil.) Hur. Uni,poli. m. unie, polie./, doux au manier, m. douce au manier. /. *Fronsle- ■ui:. Vtrg. Un front uni, qui n'eft point ride ni rude. * KiV levier fœminà. Ovid. Un homme qui a moins de poil qu'une femme, dont la peau eft plus douce , plus unie. LËVISOMNUS, leviiomniî , leviiomnisni. Lticret. Qui n'a pas le fomineil dur , qui ne dort pas profondement, qui s'é- veille au moindre bruit. LËVlTÀS, genit. /eT//7^(i<. f. (de Z,fi.|j , Leg-r.) Lueret. Lé- gèreté./, (parlant des chofes' qui ne l'ont point pelantes.) CCj;; Lev^itas. Cicer. Légèreté, inconftance. /. LËVÏTAS, genit. leviiaiis. f. (de Let-x , Uni.) Plin. Super- ficie unie 6c polie, (parlant des chofes ) liCViTAS intijtinurum. Celf. Lieuteiie. /', lors que les inteftins ne retiennent point les matières, & que tout pafie fans eftredigéiè. LËVITËR, LËVïOS, LËViSSIME (Adverbes.) Cic. Légère- ment, un peu , on forr peu i Plus légèrement. Fort légère- ment. * t^giotare leviier. Cic. Lftte légèrement malade. Levitir aliqtiuitangere. Cic. Toucher Une chofe légèrement , fucciutement ; n'en dite qu'un mot , Si comme en palî'ant. tt^ Leviter ûtiiii^ere Jludia, Suet. Etudier tellemeut quelle- nicnt , oBfupeifîciellement. Leviter bcnè velle alicui. PUut. Ne vouloir gucres debien à une pcrfonne. Leviiismifer, Hor. Moins malheureux. "LhVÔ , levas , Icvavï , iêvdiïint jlév.lrè, Celf. Polir, unir. LtWÙ , levas jlèvdvt , léviitûm , lèvdtc. Plin. Lever en haut , élever. * Manam levât. Quint, lllevelamain. Se levât. Ovid. Il fe levé. Lev ARE aliquem metti , on alicui mettent l alit^uem curât ^iri» tndine , onere. Cic. Liv. Délivrer, garantit quelqu'un de crainte i de chagrin: adoucir fa peine; diminuer fa charge', fon fardeau ; le loulager dans l'es peines. Levarefe mrealieno. Cuer. Payer fes dettes , s'acquiter. SpeTAbtt ftinipfl'.m fibi fencx levatltm cjfe tiartim ahitu. Terenr. Noftre vieillard s'imagine que fa dépenfc diminuera par leur fortie ; qu'il fera foulage de la depenfe. Opinione Jinijîrâ levare aîii]:ier/j. Cic. OUer la mauvaife opi- nion qu'on avoir d'une pcrfonne. Levarv:. Diminuer, amoindrir. ^Multafidemprtnxjfiileiani. Hor. A grand prometteur peu de créance ; trop prometttc fait qu'où «n eft moins cru. Tom, JI, O [Ce lo6 LEV. LEX. LIB. [Ce font en noflre langue des façons de parler proverbLiIes.] ^muitms levure ujui tcmijjiimc. Cic. Se leiuer peu a peu d'u- ne amitié. ^iiaoruim Uvarr. Liv. Diminuer la cherté des vivres. Lcviyf r^am an£iûrtltittm animt incofijîantlà. Cù. Diminuer, aft'oibiirfon autorité pat Ion uiconftance. LËVOR, genit. liviiu. m. Ceif. Licntetie. /. Maladie des inteilins. i^oycx, LéviTAS. LÈX, genit. Vc^M. f. rUur.Cit. Loy. /. le Droit écrit, m. ^gerelej_t. Cn, Agir félon la Loy , dans les formes ordinai- res de la Jurtice. Lexetnpromidgare. F!ar. Tublier une loy , faire un Edit , Une Ordonnance , un Décret. Lex. Ttr. Condition. /. * Legc hkc tihi meam aflringo fidem. Tirent. Je vous engage ma parole à cette condition. * Jum f^cillime p.itrispicvm m icgi' lonficiet fuui. Ter. Alors il au- laplus de facilité à faite fa pai-t à fon avantage avccfon père, ou aux conditions qu'il luy plaira. * Eà lege atijue emine. Ter. A condition & avec ferment. {Lex regarde les hommes , & 0»jm les Dieu.x.) Ls>;. Ctc. Régie./. '^ Hain ad léger» formunda vcbis critlie e/l. Cic. Il faut former voftre difcours fut cette régie. LEXÏS, Afç«. genit. /r.vM. f. Sen. Un mot. m. LÉXÔBll , ou LË.XÛViî , genit. Lc.\oviirKm. m. plut. Cîf. Plin. Les peuples de Lilîeux, & la ville de Lifieux, en Normandie. LËXOVlUM, genit. U.\ovïi. neut. Lilleu.\ , Ville Epifcopa- le de Normandie. Ce mot elt moderne. LÏBADIÔN , t.iQ-JJr.)!. genit. libadn. n. Plin. La petite cen- taurée , heibe médicinale. LIBÀMËN, genit. lihumims. n. ou LIBAMËNTÙM , genit. lihamènu.a. Cher. Libation./. Of- frande de vin, oadequelqu'autre liqueur verfée en l'hon- neur de quelque Divinité du Paganifme. /. EÔuiion devin & d'autics liqueurs. LIbANÔCHROS , AiSMXi'''!. genit. libanCchri. m. Plin. Pierre precieufe qui relfemble a l'encens & qui a le goût du miel. _ LlBÀNOTlS, xiSmutU. genit. UbtuotidÏ!. t. Plin. Roma- rin, m. herbe odoriférante. XÏBANÛTÙS , >.iSuv;t^. genit. lihAitotï. m. Plin. Vent qui foufHc entre le Midy & l'Occident d'hiver. Voyez, Li- BOKOTLS. LÏBAnOS, genit. L'ibànl. m. Plin. Le Liban, ou le Mont Liban en Syrie. LÎBARIÛS , genit. libarîi. m. Scnec. Faifeur de gâteaux , vendeur de gâteaux, m. LlBÀTÏÔ, genit. libuiihnh. f. Cic. Libation , effufion./. fai- te de quelque liqueur en l'honneur des faulfcs Divinitez. LiBATÛS, litaià, libauim. Vtr!,. Verfe, répandu (eu l'hon- neur des faulles Divinitez :) dont on fait des eiî'ulions. LiEATL'S 5«/«. T41-. Dont on a goûte. LiBATUs. Cicer. Tiré, exprime , extrait, m. tirée , expiimée , extraite. /. LTBELLA , genit. RhclUc. f. Colum. Niveau, m. [Inftrument de Géométrie pour chercher la différence des hau- teurs, pour connoiftre les diBei entes élévations, foitpour la conduite des eaux , fort pour il'auttes befoins. J * LiBEHA. Pièce de monnoye d'argent de même valeur que l'As Romain. ^liauem ex libella heredemfitcere. Cicer. Faire quelqu'un hé- ritier univerfel de fes biens , ou comme l'on parle , Léga- 'taire univetfcl. LÏDËLLtô, genit. libetlion'n. m. Var. Un Not.iite, ou Ta- bellion, m. LintLiio. St,it. Un Libraire, m. LIBELLÙS, genit. Iddli. m. Cic. Petit Livre. Famof'! tibctl«:. Taui. Libelle diffamatoire. OicultmLibcllui. Tant. Un mémoire lecret. LiBFLius. S:iet. ou Si/pplex Ithellui. Mirt. Une Requefle. ^ hbellis. Sait. Mailtre des Requettes. Libdlui mundutoturn. Cuer. Memoiie des chofes qui font ordonnées , ou prelcrites à quelqu'un. Libellai i/iemormlii. Quint. Un mémoiie, UUC iûfliuftion ^ai écrit 3 un mémorial. L I B. LiBEiLus. Eciiteau, phicatd. m. Proj'oitrre hbcllo! tn loin lelebemmit. Cicer. Mettre des ccri- teaux dans les lieux les plus fréquentez, afficher des pla- cards. (tJ- LiBEiLus iienereui. Petr. Un billet doux, un poulet j qu'on envoyé à une maiftteflTe en aniour. LiBt(.njs. Pitril. Certificat que donnent les perfonnes exem- tes de tributs aux Fetmieis publics. LIBÉNS, genit. libir.iis. omn. gen. de. Qui fait une chcfe volontiers, o«debon ca'ur. [Cet Adjeûiff lit au Comparatif L/tfMfjor. ni. é- f. ir hoc li- bentnti. il. PUut. Et au Superlatif Libentifnmiis, libentif- strna , Ub^ntifiiniiim. Ctcer.} Ltbenti tinimo, OU libcnttbitt animis alitjuid faccre, Cicer. Liv, Faire nnechofe volontiers , on de bon cœur. Libeniiffimii omnibui. Citer. Du gré de tout le monde, d'un confentement unanime. LiBËNTÈR , LIbENTIÛS , LIBÉNTÎSSÏMë. (Adverbes.) Ctcer. Volontiers, de bon coeur j Plus volontiers ; Fort vo- lontiers ; avecplaifir. LÏBENTIA, genit. libcnti.T. f. Cetl. Flaifir. m. LiBËR, genit. Lihèrl. m. Dr. Bacchus, Faux Dieu des An. JjejtMi lu ciens. Le Dieu du vin & de la débauche : d'où vient qu'il «^u-^V», L feprenddanslesPoëiespour le vinScla débauche, ' LIBËR, genit. iibri. m. Virgil. Peau déliée, qui eft entre*^»* ''•T4 l'ecotce & l'arbre , & fur laquelle les Anciens ecrivoient. irx* De la vient .Ot«*«7( LIBËR , genit. lïbri. m. Cicer. Un Livre , & un ouvrage compofé. (Farce que les Anciens Romains n'ayant point l'ufage du pa- pier fe fcrvoient d'écorccs de certains arbres pour écrire leurs Ouvrages.) LIBËR, libéra, libcriir/i, Cic. Libre, m.&cf. qui n'eft point cfclave; qui eft né libre, i». née libre. /. qui cft d'une condition libre. ^lnjKot /ibem. Ter. Qiielques femmes dignes de foy, ou quelques honneftes femmes. [En Grèce, comme en Italie, les cfclaves n'eftoient point receués en témoignage. ] Liber. Libie , franc, exemt de toutes charges, qui cft en franc- aleu. m. libre , franche, exemtc. /. * Liber m:iK,pii- zore. Liv. Plin. Exemr de crainte , qui ne craint rien. * Li- ber à legibus. PUut. Qiii n'eft point fujct aux Loix , exemt des loix. * ^S.''^ liberi attjtte immimes. Ctc. Des terres li- bres, qui ne payent rien. '*' Libéra pr/tdiamelice iure funt ^ quim jerva. tic. Une teite franche Se libre eûplusconfi- derable que celle qui eft en roture. Liber. Libre, franc, fincereàdire ce qu'il penfe. m. Hbre, franche, fincere. /. '^ L;bero corde fabutan, PUut. Parler librement. * Lnera Ubirt. Citer. Deslcttreslibies, oul'oQ dit librement fa penfee& fon fentiment. LiBîR. Libre. in.Sif. quin'eft point contraint, m. quin'eft point contrainte. /. [Cet Adjeftif fait au Comparatif LTbè'rïor, m. &{. & hti ii- beriitt. n. Plus libre.] Huit libéra mandata defiimmâ rerum Senatus conpituit. Liv. Le Sénat luy donna plein pouvoir d'ordonner & de faire ce qu'il voudroir ; le lit Plénipotentiaire en cette occaGon 3 luy donna un pouvoir abfolu , indéterminé & libre. Ijlud nobii tiheium eft. Piin-Ji'.n. Cela nous eft libre ; il nous eft libre défaite cela, nous le pouvons faire. Liber. Libre. »1. Se/, dégage de tous foins, m, dégagée de tous foins. / '*'Vt liber animtis fentiat zir/t tarmimi. Pbxd, Afin qu'avec une grande liberté d'efprit vous puilliez goû- ter ]a force des Vers. Afin qu'étant hors d'embarras, vous puiUiezfentir la beaure des Fables. * Liber om>,i^curâ ani- mui. Citer. Un efprit dégagé de tous foins, qui eft fans aucun foin. LeSidus liber. Cicer. Lit Oll l'on couche feul. LiberumCalurn. Cicer. Le Ciel commun à tous.. Liberum arbiinum, Liv. Le libre arbitre, liberté défaire & de ne p.!s f lire une choie. LIBËRA, genit. Libéra, f. Cic Proferpine, fabukufc Déef- fe des l'aycus , femme de Plutoii, L I B. LÎBËRÂLIA, genit. Lihrritiùm. n. plur. Cirer. Feftts de Bacchus , faux Dieu des Anciens , dans lefqucUes on fai- loit la débauche. LÎBËRAlIS, ii.m.icf.ichùclil)nâlé:{Ad)<:a.)o'c. Libéral, qui donne volontiers, m. libérale./. [Cet Adjedlit'fait au Comparatif Liii-M/ior. m. & f. lihèrâ- liiis. n. Plus libéral: Et au Superlatif Z.J*fraff/«mK», libs- ralifùrna., liheralifiimitm. Cic. Fort libéral.] QiiidijHid ro^. Cicer. Frovifîon d'argent pour faire un voyage donné avecliberalité. liBERAiis. Or. Ter. Bien né , honnefte. m. bien née , hon- nefte. /. qui fent Ion bien & la perfonne de qualité. Efat forma honejià & liberali. Tfr. _Ellc avoit un vilage hon- ^efte & d'uneperfonne bien née. Lïberaiii u\-or. Tereni. Une femme née de parens libres. Liberalti fpecia. Cicer. Un vifage honnefte , qui a bonne mi- ne, bonne grâce , bon air, grand air, qui a l'air d'une perfonne de qualité. £goUUm itherali ajjero c/tufà manu. Tir. Elle eft libre, je la foûticns telle devantles Juges. Libérales ù- in^enux artei y ou doiîrind. Cicer. ^ Studia hbera- lia. Tac. Les Arts libctau.T , les Sciences , les belles Let- tres. Les beaux Arts. LiRERALis. Cicer. Digne d'un honnefte homme , d'un homme bien né. Meni Uheralis. Cicer. Une ame désintéreflce ; un cœur grand &c généreux , bien placé. Minus libérale refponfitm. Cicer. Une réponfe qui u'eft pas honnefte. Libérales joci. Ptin-Jun. Des railleries honneftes ; des plai- fantcties fines , fpirituelles , délicates , d'un galant homme. tAdolefcens bone/là facie. & libérait. Terent. Il avoit l'air, la mine d'un jeune-homme de bonne maifon, de bonne fa- mille^ LIBER ALÏTÂS, genit. liberaUtâth. f. Cic. Libéralité, lat- gefle , générofité. /. Pudore & liberalitatelibcros retinere fatius ejfe credo , i^uamme- tn. Ter. Il faut retenir les enfans pluftôt par l'honneur 8c par le devoir , que pat l'apprehenlion 6c la peine. Opes inunii Uberalitati magis conviniunt. Cic. Les richefTeS iîéent Liien à ceux qui ont l'inclination à donner. lllius Ubcralitas non erat temporana neqtse callida. Corn-Nep. Sa libéralité n'eftoit ni artificieufc ni intérellée , (parlant de Pomponius Atticus.) L1BÊR.ALITÊR , LÎBËRÂLtCS. (Adv.) Ocfr. Libéralement, aveclibéialité, largement. LiBERALiTER habere alirijuem. Satlufl. Donner trop de liberté à quelqu'un : ou le traitter honneftement. Lihcrattterfervire. Ter. Servir de bon cœur 8c avec affeftion. LiBERALiTFB. Honueftement , en honnefte homme, noble- ment. * hduculus liberaUter. Cic. Bien élcve , qui a eu une belle éducation. LiberaUter fe oblelfare. Ter. Pafler fon temps dans un diver- tiflement honnefte , fe divertir honneftement. LIBËRATÏÔ, genit. liberatrcnis. f. Cicer. Délivr.ince. /. af- franchiffcment. m. * Omnis molijlix. Cicer. Délivrance , é- loignement de toute fâcherie. * Malorum. Suint. Déli- vrance des maux. LIbKRATÔR, genit. liheratirïs. m. Cic. Libérateur, m. qui délivre. LIBËRAtCS , liherâtri, liherâiûm. Cic. Qui a eflé délivré de quelque malheur, m. qui a été délivrée. /. [On donne l'Ablatif avec la piépoûtion , ou fans ptépofition à «étAdjeaif. ] L I B. ro> LtBKRATus. Cic. Qui a efté reconnu innocent, quiaefté ren- voyé abfous. m. reconnue innocente , renvoyée abibute. /. LiBtRË, LiiJHRlOS. ( Adverbes. J Cicer. Librement, avec liberté, en toute liberté, fans contrainte. * Loijui Ubctè. Cicer. Parier librement, fans lien craindre. * Vivere uberè. Ter. Vivre lans contrainte, fans le geluet , vivre dans une grande liberté. Ltb^riHs vivcrc. Cic. Prendre l'eflbr , fe donner plus de liberté qu'A l'ordinaire; mener une vie moins contrainte. LiBERè educaïus, eduSus. Ter. Bien élevé, qui a eu une belle éducation. LlBËRI, genit. tiheroriim. m. pi. Cicer, Les enfans. «. (par rapport au père 8c à la mcte.) [Ce mot fe dit des garçons & des filles, 8c il fe trouve au fingulier dans Tcrence pour Un icul enfant ; 8c cela eft or- dinaire dans le Droit] LIBÈRÔ , Itberâs jtibèravi t libè'r.tfîim i libërâre. Cic. Délivrer, garentir, fauver , tirer quelqu'un de quelque danger, de quelque mal , ëï-c. * L!heT.trus fiir/t , Dave ^ hoate opcrà tuâ, Terent. Dave , tu as efté aujoufd'huy mon libérateur. Ltbtrare alitjuem mciu. Ter. Delivier quelqu'i-'.n de crainte, l'ofter de crainte. ♦ Infamià. Cicer. Délivrer quelqu'un d'infamie. Culpi alicjuem liberare. Liv. Difculper quelqu'un, le juftifier, Liberare fidem fuam. Cicer. Tenir, remplir la promelle , (a. parole; s'en acquiter ,y fatisfaire : dégager la parole. Liberare fe are aliène. Cicer. Payer fes dettes , s'acquiter. LIBËRTA, genit. libiris. f. Cicer. Libre, affranchie, quia cfle mifc en liberté. /. LÏBËRTAS, genit. libertaiîs. f. Cicer. Liberté./, (ce qui eft oppole àlaiervitude.) * Mngit fine domino , cjuismin lihcrta- te nianjcrunt. Tacit. Ils demeurèrent pluflôt fans niaitre, que libres. ^ Nectatamlibcrtatem y nectotant fervitutem pati pojjiint bomines. Tac, Les hommes ne peuvent fouffrird'ef- tre tout à fait efclaves, ni tout- à-fait libres. LiBERTAs. Cicer. Liberté de faite ce qu'on l'on veut , 8c de vi- vre à fa fantaifie. LiBERiAs. Ctctr. Liberté , licence. /. (enmauvaifepart.) Lihtrtas locjuendi. Cicer. Liberté, licence de parler. /. o« dcf paroles trop libres. Multacum Ithertate notare aliijuem. Har, Parler mal de quel- qu'un avec une grande liberté. LIBËRTÏNÛS, genit. libertlni. m. Cicer. Un affranchi, qui a efte délivré de l'efclavage 8c mis en liberté. LtBERTiNus. Suet.Cjif. Qui eft ne de parens affranchis. LÎEERTINA, genit. libertine, f. Horat. Une affranchie./; celle à qui on a donné la liberté. SluatuormiUialibtrtini gencrii. Tacit. Quatre mille perfonnes de race d'affranchis. LIBËRtCS, genit. lihëri'i. m. Cicer. Caf. Libre, affranchi, qui a efte mis en liberté, m. LÏBËT, libiiit, libitum ifl, Ithcrë. Cicer. Il plaît, on a trou- vé bon , on s'eft déterminé , il a plû. * Non iibet mihi ie- plorarevnam. Cicer. Je n'ay pas cnvie de déplorer la vie ; je ne veux pas déplorer la vie. * Nisnium decet libère, cuimul- tiim licet. Sen-Trag. Celuy qui peut beaucoup de choies, en doit vouloir peu , s'en doit peu permettre. LTBËTHRA , genit. lUethr.ê. f. ?,ej£»6£ci. Fomp. Mel. Fontaine dans la Magnefieconfacrée aux Mules, d'oii elles ont eflé app_ellees, LÎBETHRÏDËS, AuùB^Jic. Virg. LÎBEUM, genit. lihri. n. Juv. Vafe , à vctfer quelque li- queur fut la viftime, ou fur l'autel des Sacrifices des An- ciens. LIBIDINÔR , libidïnar'is, tihidhi.iliii siim, Ubidïnârl. Suet. S'abandonner aux fales voluptez du corps , fe vautrer dans lesfales plaifiis. LlBiDINÛSË. (Adverbe.) Cicfr. Brutalement, irrégulière- ment , en luivant une padîon déiéglée , o« brutale. Ij- Juxrà banos & rnah^ lihidinofe interficere. SalUfl. Faire mourir les gens de bien Sx. les mechans avec la mcliuc paflîon. LÏBÏDiNÔSCS, lihidinôfn, libidinisrim. Cicer. Débauché , dé- bordé , qui pafleles bornes de la raifon8c de l'honiicftcté : adonné, enclin, porté au.x fales voluptez, auxplailirs du O i coips. io8 L IB. corps, w. Débauchée, débordée, addonnée, encline, por- tée aux laïcs vohiptez. /. j e I f l Cet Ad jedUf t'ait au Comparatif, LiKdïn'osiSr.^ m. £r t. libi- d:noinii. II. ghiint. tt'au Su^eiUitf LUiiiinosiJsïmiis , libi- dinotilVima, litiiinmifumum. Cicer. Si lih'dnafa rffcm. Petr. Si j'aimois ks plaiCrs delà chair ; fi i'nicontinence me commandoit , inepieflbit : lij'eUois d'une complexion amoureufe. Lihidinofji dtipu. Cotiim. Des visndes exquifes & délicates, m qui excitent à la volupté & aux laies plailirs. EioqucntiAlihidinofa. ^ini. Une éloquence ttieminée. LiBiDivos/E /".nrenâ*. Ciicr. Avis qu'on donne /elon Ion ca- price, fclou la volonté. LÏBÎDO , genit. Ithidinn. f. Cicer. Dérèglement , deboidc- n.cnt. m. debauclic , irtégulante. /. pallion ueicglee , defotdonnee, effrénée./, delîr déréglé, w, * Exenentihu! ■ pterifqKf.ntKm lihiimtm vi^eniiTura. Taui. U devint l'objet de l'invcétivc publique; les plumes ôc les langues fe dé- chaînèrent contre luy avec la dernière licence. Libido. Tennr. (en bonne p.itt.) Tente. /. penchant, déCr hcnnefte. m. inclination. /. volonté. /. ■* Si 't:b; hniia li- bido fiteril ptitriit & parentibtii graufiiandi. Sallitjl. Si VOUS avez une paliîon lioanciic, un deur honneftc de faire du bien a voftic patrie 5: à vos parens. * Magis m dccorii armis ir militanhiis eijuii , tjuam m fesrlii & conviviis lihidmrm hatihunr. Stil/ii/l. Ils prenoient plus de plaifir à avoir de belles armes & des chevaux de bataille, que dans l'impu- dicité & dans les feltins. LiiJino. Cicer. ou UhiJints au pluiier. Les fales voluptez du corps, paflion pour les plaifirs du corps : impudicité. /. La paillatdife. * Gravtbus Senaiùs dccrctis libido famwarum coercira. Tac. La débauche des femmes fut réptimee pat plulieursAtrerts du Sénat. *Dumejus libido ociliifa ejl con- tumeliis. Tercnt. Tandis que fa paflion eft refroidie pat le mauvais traittement qu'on luy a tait. Libido. Fantaifie, caprice, imagination , volonté. /. .^^Id tibidincm fin^cre aisi^utd. Lie. Feindic quelque chofeà fa fantaifie , î fa volonté. ÙBISSÔNIS TURB.ÏS, genit. Lihifionii tûrrSi. f. Plia. Au- trefois ville delà Saidaignç, aujouid'h.uy une Place appel- ■ lée Porto torre. LÏEÏTÀ , genit. libiicrrim. n. pi. T^.e. Comme , ^d libira Csfariim. Tue. Selon la volonté , eu le bon plaif.i des Em- pereurs. LIBÏTÎNA , genit. Lihinnj. Phid. La Déeffe Libitine , (qui fe.'on la faole ptélidoit aux funérailles des morts.; * âj!' cirair/jei.its orrinem impeujara funeris , LibitinA ne cjtttd dg îuo filial lucrum. Phicd. Qui retranchez toute la depenfe de vos funérailles , de peur que la Déefié Libitine ne gagne quelque chofe du voltre , n'ait de voltre argent à voitie n.ort. LiDîTiK*. I,iv. La depenfe des funérailles. iîB'.TiNA. Hor. Le métier, ou la profefiîon de ceux quifour- nilloient les chofcs necellaiies pour les fuueiaiiics, (com- me font à Taris les Jurez Clients.} LiiHTiNA. ^feon-Ped. Mari. 'Biese. f. cercueil pour potter un mort en terre, m. LlBlTINARlOS, genit. libitimirii. m. Srn. Ctiuyqui four- niflbit les choies necelVaires pour les funérailles; un Juré Crieurà Taris. LÏBlTÎNi-NSjS PORTA, genit. tlhirinënsis pinl. {. Lum- prid. Porte de l'Amphithéâtre des Anciens, par laquelle on portoit dehors les corps aes Gladiateuis tuez dans les Jeux publics. LÏEÔ, nbdi, lîbâvï , nbnu-.m, l'ibarë. VIrg. Goûter , effayer, tâter de quelquii chofe légèrement , foit en buvant , foit en mangeant. Ofcula lib^vit nute. Virg. Il baifa fa fille , il prit un baifer de fa fille. 05- LiBARE /i//?(iicct gouverne le Subjonftif eft que l'on y Ibus-entend Vt. Et en cftet il ne fe lit jamais qu'avec le Subjonitif dans les Auteurs Claflîques y quoi qu'on le liié dans le Droit avec l'Indicatif £,/£ct fubjeClii tranncCtjo eft. LtCHËN, l'.ei^^^m. Jichcnïs. mafc. Plin, Dartre. /. Feu vola- ge. >>,. LÏGlNlI- FÔROM, genit. Licini~i-foru aeut. Plin. Autrefois Ville, aujourd'huy La Pieve d'incino. Village dans le Mi- laiicz. LÏClTÀTlO , genit. licitatiônls.f. Cic Encl.ére./. * Licitalia- nem facerc. Lie. Metrre enchère. LÏCÏTÂTÔR , genit. inittioTn, m. cic EnchèrilTeur. m. Qui met l'enchère aux chofes. LlClTÙR , tuïtâris ,lîcithî:is sïim , licïlâr'î. ^uint-Curt. Met- tre encjiere , au l'enchère. * L'citamim haJliuM captta. ^utnf Cart. Vous mettez à prix la tcfte des ennemis. LÏClTÛS , /uh.i, licif.im. Cicer. Comme Luitx acier. Stat. Guêtres juftes, «« permifes. * Licita neq^atiaiio.Vlp. Négo- ce permis. LÏCÏUM, genit. ricïi. neut. Virg. Le fil de la trame d'un lilïeran. [ Ce mot fe dit encore dans la formule des larcins, Per tancera ticiumcjue cfince^ytii, tjuand celuy qui avoir perdu quelque chofe, lacherchoit chezautriiy avec un badin & une ceintu- re de filadé, car le larcin aiiifi trouvé s'appelloit Conceptum furtiim Uncc & hcia. D'oixvitiit racfmt ..iiiia cancepii , put' ce qu'on avoit aûioncontte celuy chez qui ontrouvoit la. chofe perdue.] LiciuM, r;>j. Liûète de drip , le drap niefnie, O 3 Ix. Lie. LIE. LIG, ITO "-'fj^ho'.f devant les M^g'«"- ■^"-^nVorSoit ceu:: che entourée de faifceaux de verges , dont on pun.Uoit ceux qui avoient elle condamnez. _ Hpvant les clf.larU l.a.r. Hotm,. Un lifteui qui maichoit devant les Confuls. ia,„» iîCTÔRïOS, /;3on"«, Untriùm. Plw. DeUtteur. Fa.f(e, l,aorn. Plw. Faifceaux des liaeurs. ^ LlËN.genit. /.«i., ou UHNIS , genit '''""; "^f'^'-i^J Lame. * 5. /V-r .«. /.<... ./^ "iff-"- ^''(w| '' *%™ „„" foyeouàlarate: ,'il a le fo.vjo"'-^'^"^/^ '"^-^^t 'to ,«r,.„r. C.r. Si la rate eft gonflée, °» ^."fl^'" *,^?' 'ije ™i; ;,.t.f, ou ,o,^uct. aif ceux qui ont mal a la rate, qui font fujets aux vapeurs. Rateleux. ' LIENICÛS , on LIENOSUS , IJencf^ , '""°"'"':,r ' ' ^urs qui „,. ra.elcufe./: Qui a mal à la rate qui a des vapeurs, qu. eft fuict aux vapeurs, r,,. qm v eft fujette. /. t ienterie./. efpéce de flux dé ventre. nni^lalien- LÎÉNTÊRICÛS, lie„urnâ, licnicr.cm. Plm. Qui a la lien terie , .» flux de ventre , lieutetique. r«. Se /. , LIGÀMËN, gcnit. lig^min,,. «eut. r./»».. Lien, bandage. m. Ligature. /. IIGÂMËNTUM, ». n. Liv. Leraeime. • LtGÀTORÂ, génie. /,^.r,,r.-. f. C/. Bandage. «>./c. l.ga- LTGÀTUS, /;>.ît«, lirâtKm. Oc. Lie. w. uee. r. XÏGËLLOM.^genit. /y?/fi. neut. P/.«r. Une loge faite de planches de bois. î:lGlal^'^nitf^Ï:;rn:"La Loire, rameule rivière de LlGIl"îenit. Up-orr.m. m. t\ur . Tan,. Les Ligiens , Peuples LÎGâARiûs'genit. /«"-''• "'■ ^'- Charpentier. «,. (On LlëÏÏ^ô!";^?: /.^W,. f: C./: L-aaiond-alleraubois, .«àlaproviliondeboispourunearniee. L.GNvT.o. r,c. Lier. ^ Z4.1r;4..rf ./„«i. SMf. Lier quelqu'un par des loix, . / ,l'<^?S3gerpar deslo.x. ^ j^^j-^^^^ j^ . i.>.i^.j».. ■""" — — LÏGORUM montes, genit. Ligunim mom:r//?(>. neut. Paltad. Heu plante de lys, un parterre de lys. .,., ui i « LÎLTOM , genit. /;/«. neut. Virg. Lys.ro. Fleur blanche Se o- dotifèrante. ,-, -.aj. LiL^BÂTÀNOS , Lllybitâna, LdybttanHtn. Ctcer. Quieltde LÏlVbëIos, LUybr/i, Lilybt,nm.(Ad]ea.)V!rg. VeUlyhée. LiLÎB.îOM , genit. L,ljbsl. neut. C,cer. L.lybee .Promon- toire de Sicile , aujourd'huy Cabo Boio ; ôc Matlalla , Ville. , . „ 1 LÎMA , genit. llmS. f. Var. gainf. Lime. /. L.maJr.omord„. Ph.d. Elle fe mit a mordre une lime. ' ït- Lima. Le coup de lime qu'on donne aux ouvrages d ef- Dtit lors qu'on les polit Se qu'on retranche ce qui eft mal. * vî. Iimi mordacïm. Owd. Corriger un ouvrage avec trop de rigueur. * Vlurm Itma dilun men fcnptis. Ovid. Je n'ay pas mis la dernière main à mes écrits, je n'ay pas li- me, 0» repafl'è mes ouvrages , je ne les ay pas poli , ny LIM^À, genit. z, , L,me,i infcTum. PUut. * Lime» infcrius. Viirr. Le feuil d en bas. I.imtn fucerum. Plant. Le linteau d'en haiit. LiMEN. Cirj. L'entrée d'un lieu: le lieu même, & la porte. Rcligiof^ Deirum hminci. Virg. Les Temples des Dieux. tJ- lu ad Sty^ioi Vmhrit pornu, ite mnoiun, ^u.ti in prima Ir.nine vitx fcelus apprrff.t patrinfijue furor. 5f/i. Tra^. Allez aux champs Elifées , Ombres innocentes que le crime 8cla fureur de vos pères a fait fortir de cette vie , lots que vous n'y failîcz qu'entrer. ^il limina f'Tvj!. ^pul. Un portier : qui garde la porte. Liivir-N, ou Limin^t Imperii , au plurier. Piiii. Les ftontie'res d'un pays, 0« d'un Royaume. /. (kS- ^ limine difcipUnai falutarc. Sen. K'étudier que les pre- miers elémens d'une fcience. LiMËNÏ.A, genit. Limtnix.f. Strab. Limenie , autrefoisvil- le de Cyptc , aujourd'huy Limnas , Village dans cette mefnie Ifle. LlMËS, genit. limîtïs. m. Liv. Travetfe. /. Chemin de tra- verfe, fenticr dans un champ.»». Limes. Borne, limite./. * Nec jam de limite Imperii, & ri- pa y fed de hibcrnu leltonum & pojjejfionc dnhttatum. Tacit. Jufques 3 craindre non feulement pour la frontière 8c les li- mites de l'Empire , mais pour le camp mefme oîi hyver- noient les légions. 05" Umtiem lon^iorem trahere. Plin. Traîner une longue queue. LiMËUM , genit. liméi. neut. Pli». Certaine herbe propre à empoifonner les flèches. LiMiNARËS TB.ÂBËS , genit. liminarîûm trUbr-m. f. plur. Citr. Architraves foûienus pat des colomnes. m. [ Terme d'Avchitefture.] LÎMÏTANËUS , limiianéâ, limitanèÙm. Lamprid. Qui eft fur les frontières LIMlTATIÔ , genir. limitatïinïi.f. Colum. L'abornement des terres, m. l'action d'y mettre des bornes. LÎMÏTÔR. , timituris , lir/iitittiii tiim , hmitân. Plin. Eftre divifé pat des fentiers. m. eftre divifèe par des fentiers. /. LÎMÔ , fimâi , tim.ivi , tlmâtiim , ilmâre. Varr. Limer, po- lir avec la lime. Cj- Limare. Cicer, Polir, limer, pafler la lime pardeffus, (parlant des ouvrages de l'efprit.) (û* LiMARE ra;iit cam altéra. Plaut. Se joindre avec un au- tre, fe frotter aveciuy , mettre fa tefte contre la lienne. ft^ LiMARE cammada alicttjus (de Lïmiu.) Horat. Regarder avec envie, les avantages de quelqu'un. LÏMONLA, iny.wia.. genit. limar.ix. f. Plin. Efpèce d'Ane'- mone, fleur. LÎMONIAtES, Kitfx!tninr>i^. genit. limaniâts.ra. Plin. Pier- re precieufe qui approche de l'Emeraude. LÎMONÏÔN, '.îi^anov. genit. Umanïi.Dfat.Plin. Foirèefau- vage. /. Ll.MÔSuS , timôfâ, lirmstim. Vtrg. BourbeiiX. r». bourbeufe. /. plein de bourbe & de limon, m. pleine de bourbe. LlMPlDÛS, limp'idà , limp-dKm. Calum. Clair, tranfparent. m. claire, tranfparente./. (en parlant de l'eau , 0» de quel- que autre liqueur. J [ Cet Adjeftif fait au Superlatif Limptdifsïmiii , limpidifiima , limpidifitr/i'Am. Col, ] (5* Li?.]PTDA Vax. Plin. Une voix claire. XÎMrïTÛDÔ , genit. limfitiidims. f. Plin. Clarté de l'eau , tranfparence , beauté. /. LÎMCLI'S , limiild , hi/iitlUra. Plaut. Qui eft un peu de tra- vers, un peu tourné. LÎM.ÛS , geuir. limi. m, H>r, Limon, m, boue , fange, /, L I M. LIN. irip LÎMUS , Kmâ , linifim. Ter. De travers. * IJmii afpedarf. Tercnl. (On fous-eiitend Ocuiu.) * ^'picere Umi, , ou ti- mnUs aci-.Us. Plaut. Regarder de travers. * .^Itrra , f, me- roint, liniis ffbrijit occllii, Ovid. L'autre, fi je m'en fou- vicns, loûrit avec des jeux un peu de travers. * Scdere limoi Sen. Eftre aflts de travers. LiMYR , genit. Umyr.ê. f. Plw. AuioMrd'huy Mari , au Mi- ra^ Ville de Lycie. LÎNAMÊNTÛM, genit. linamênti. n. Celf. Charpie./, fila- ment de linge ufe pour mettre dans une playe. m. ou tente faite de linge , au de charpie. / LlNCTUS, genit. linaks.m. Pl,„. L'aftion de lécher. LINDUS,gen.t. Unii. f Strab. Aujourd'huy Lindo, Ville de rifie de Rhodes. LiNËA, genit. Ime.r.f.Cic. Ligne, f. trait de plume tiré, w, Ducere lineam. Plin. Tirer une ligne. LiNEA. Crc. Cordeau de charpentier, 0« de luaflTon. m. LiNEA. PUn. Mart. Ligue à pefcher. LiNEA. Plaut. Ficelle, 0« menue corde. /. LiNEA marfaritarum. Scaval. Un filet de perles , 0» un collieî de perles. LiKEA. Plin. Un trait de pinceau. LiNEA. Sen. Corde garnie de plumes de divetfes couleurs pour fervir d'cpouvantail aux animaux. Oâ" Tranjîre lineas , ou tranfiUre. Cic. Var. Faffer les bornes. Mars ultima linea rerum. Horat. La mort eft la fin de toutes chofes. KAd lineam, ou reClit lineis. PUn. En ligne droite. LINEAMHNTUM , genit. lineamèntl. n. Cic. Trait, m. LignCi [ /. coup de plume , ou de pinceau, m. I LisEAMENTA. C:cer. Les traits, les lineamens du vifage. »1. j 0^ Lineamenta animi. Cic. Les traits , les marques de l'ame » I lesinclinations. LÎNËARIS, is. m. <5-f (> hoc lineârë. neut. Adjeft. gaiVi Qui fe fait avec des lignes. * Linearis piRura. Plin. Peintu-' re faite d'un feul trait. LINËAtIÔ , genit. iin^aiiinîs. f.Vitr. Froduûion d'une ligne. /■ en Géométrie. LINfcO, linèÂi, linè'âz't, linè'âtnm , linè'ârè'. Plaut. Cat. Mar- 1"f£' tracer avec des lignes: prendre les al ignemens. LINEULA, genit. lineols. f. Cell. Huin. Petite ligne, petit trait. LÎNËÛS , linea , linèûm. Vir^. De lin. Linea nehula. Petr. Gaze , nioufl'eline. /. (forte c!-J toile tres- nne Se tianfparente.) I LINGÔ, Ijngis, l'inxi, llinflt'tm , lln^eré. Plaut. Lécher. LINGÔNÉS , genit. Lin-onûm. m. pi. df- PU". Ceux de Lac- gies, & la ville de Langres mefme. Les Langrois. LINGUA , genit. hngu^.f. Cic La langue. /. Liiiguà hxfltare. Cic. Béguayer , hèliter en parlant. LiNGUA. Ce. Eloquence./, le bien dire d'une perfonnc, une langue éloquente. * Facilem , bcnevolttmquc Ihstr.a tua jara ttbi me reddidit. Ter. Voftre éloquence , voftre difcoars me ' des- arme & m'apaife entièrement. , LiNGUA. Méchante langue, calomnie, médifance. /. * Lin- gual haminum vitare. Cic. Eviter les maiivailcs langues , ou- lamèdifance. LiNGUA. Langue. / langage, m. * Hi omnes lin^uâ , ivflita- tii , moribui inter fe diifcrunt. Cxf. Ils font tous difFérens de' langage , de moeurs & de couftumes. * DaCi-.u fcrmanis utriuftjue tingua. Hor. Qui fçait les deux langues , la langue- Grèque 8c la langue Latine. * Laitna ling„a, fcient. Tacit, Qui fçait le Latin, 0« la langue Latine. LÎSIGUARIUM , genit. /iVj^i<.ir/i. neut. Sen. L'amende qu'on^ paye pout avoir parlé mal à propos, à contre-temps. LINGUAX , genit. Iin:uâcïr. m. & f. .Aul-Gill. Un gri.iid cau- feur^OT. une grande caufeufe. /. qui a bien de la langue. LÎNGOlA , genit. Imgiils.f. Ctf. Langue de terre qui s'avan- ce difns la mer. /. LiNGULA. Vitr. Le bec, ou la pince d'Un levier à, lever des- fardeaux. LiNGuiA. Gell. Une petite bayonette, couteau qui a la forme d'une langue. Tiéuiorum itnguU. Vitr. Les jointures des tuyaux. L I N. L 1 p. du caquet, 0» .lobaml, une S'f ;^f ""'"/le ^„1 des oi- ft meflc de prédire l'avenir p^i le i:'»-*»' ■ '"' '^ ^°' " I.,^r;cA. P/,>,. Poiffon de mer qu^cn croit cflre La Sole, à caufe de fa figure. .„ . j fon. LT^G.tACA. P/,°. Sotte d'hetbe qui ctcft près des tainei. , , ,r,.^„ r.,r Oui a comme une langue au bout , ( parlant des tuyaux de pote.ie ] s'cmboitent les uns dans les autres) ^^ ,;„_ LÎNÏGER, /,^<-™w. 0!/«i. ^el<.u ae tu m. veftuëdetoiledelin. /. _ ., oindre, frot- ter doucement de quelque liqueur ,endmie, couvr muraille de plâtre, »» de choie iembhble LÏNÎTOS , genit. ,■,«»„. m. a//. Ondtion, triaion. /. no temeiit. M. l'aftion de trotter. fr, ...■.;../— ^"- *-- .::^';!:::^^;-crTÔrr"ndef.iUance.enpâmoi- fon: s'évanouir, pafmer. _ Qui vend LlNTË.^RlUS.genit. /,««"'. m. I'^^ Lm J'. V- ^^^j._ quer en linge, eftrehnger , taue U Ungei.e^ LÎNTËÀTtlS, ;.«r«ri . ^«f*;.»;. i.v. Vêtu de imgc. m U^lôLOM^gcnit.,,»^./.;.. P^-2^ ^-^;-?^^, ba. LlNTËR.gcnit. hntm. m. Cuer. C.<;. "i'- teau. M. nacelle, barque./. Ai.iouid'huv ULagodi LÎNT£rvN;.,gcnit. £f«rfr;M'.f. Sil. Aujouia nuy iii- & PattiadanslaCampanie. _ . „ _ ,. raïs, Con- LÏNTÉRNÛS AGÊR , gtmt. imttrn. ..jri. m. Ce i ais, tréedanslaCampanie. (comme drap , LlNTtUM , gcnit. Iintei. neut. fir. i^w^^. ™- i. naps, linceul.) • voiles de vaiffeau qui tiKTEA.Çcnit. /înftomm. n. piur. nr;. font faites de toile. /. . ^ ,; „, j^ ^'^rV^z:„r^:.;,:'ïr Li^-^-s' lur de U toUe de tmOM "^ gluiu n-neut. Vr^. Dulin.»>. herbe dont . °"^.f\tlr%Tt (qu'onfaitavccdu-inenlefilant.) LiNUM. «/■ ^''•"'- ^.' filets faits de lin. m. i:iÏAVA!'génit.""L.A"f- ^'- ^'p-- '"' ''^ ^""= '"" Aujoufd'huy Les lues de L.pari en S.cile , autretois Les UMa^Sslt'- n>.«>f. ^ "'' L,>W.n.C/c. Q.uieftde Lîp'Ss, genir. I.,VW.m.P/.». Liparis . Fleuve de Cilicie liA^};'^g::!il"^-»-f^'''-So"edcpoiflbnquii.iïim- blc au IcLaid. ■ ■ r. X.UARIS. P/;n. Soite dc_picrK pisueuW, L I p. L I Q. LÎrrïO, /îp/'M, tippivî , lippitûm , ntifire. Flln, Avoir mal anîc yeu.x, eftrechalTîeu.x. m. eftte chaflieufe. /. * Cùm leniter lipl-iTcm. Cn. Ayant un peu mal au.x yeux. L5PrïTUDÔ,geriit. lippitudiini. f. Oc. Chaffie qui vient aux LÎPf Os , 'fi/>;'à' , fîf/>B»i. Hor<»f. Chaffieux. m. chalTieufe. /. Qui a mal aux yeux, à qui les yeux pleurent. 8S- LiPPA JïcH!. Uart. Une figue qui jette du lait par la queue. ■ j ,, j Li/'px Urm«. Mmi. Un œil creve d'où il fortoit de 1 otdute commedela chaflle. , LtQUÀBILlS , M. m. & f. & hcc ti^juitile. n. Qiu eft propre à fondre , qui fe fond aifement. r • i • LÏOUAMËN ,genit. li^uamitni. nem. Calum, Le fuc 8c le jus qu'on expiimc d'une chofe. LIQUATÛS, li^Hitta , liquitum. Cktr. Fondu, mafc. ton- due f. _ J., .. LiQUËFÀCiÔ, liquéfias, liljuefcci, liqucfâBum , liqmfacc- rc. Pltn. Faire fondre, rendre liquide. 03- Ltquirfacerc icluptutibm. Cuir. Fondre, amollir par les voluptez. J c LÏQUËFÀCTÛS, /r^ntp'fl", li^ucfaSitm. Claud. Cic. Fon- du m fondue./. * GUcies calore bijuefrSii.Cic. Glacefon- dué par la chaleur. * ^ra l.qucj^tU. Ciccr. Cuivre fondu. ♦ Lr^uefaûa -v.fcer^. Virg. Des entrailles fondues de cor- ruption, toutes pourries. LÏQUËNS, genit. liqKèniiu omn. gen. Coulant, mafc. cou- laîite. /. ♦ L'^ucnlei campi. Vtrg. La met , les plaines li- quides. , . _, J, LlQUËNTlA, genit. Liijutmiâ.m.rim. Livcnza, Fleuve de Venifc. , , • LtOUENTÏtlS. (Adverbe.) G./;. Plus clairement. yuelc, ,>;•. llg. La cire fe fond au feu, le feu fait fondre tS^Ltqùefcere vohiftats. Cic. Se laifler amollir par la volupté , efue fondu dans les voluptez. , „ ,. ., n ■,•,<.„, LÏQUËT, /..^...i-f, l!q""e. Cu. Il eft clair, il eft""dent. «rtain . couftant , .» manifefte. » Ti hc,u» hu„tfc,u. PU»t. 11 eft clair que vous ne l'çavez point cela. Kon l:^„ci. Ce. Le fait n'eft pas clair , ««certain, qu il eu foit plus amplement informe, , -, , r,;, (Formule ufit'ée à Rome dans les ptoces oulors qu un fait n'cftoit point afiez prouvé, on ordonnoit par une fent^nce qu'il en feroit plus amplement informe.) LIQUIDE (Advcibe.) Oc. Clairement. LtaUlDllAS.gemt. HquditMis. f. ^pul. Clarté, netteté, LIQ.UIDÔ: AU Compatatif LÏQyïDïOS. (Adverbe.) Cic Clai- JS^Xù.. ;-,.»^^- Lucr. Liquide fi«id.^& f. * Uv'.'^J vcr.nr. Mart. Un ventre tropUbie, qm aie L?,"w/:;«"" H.. Des huiles de fenteut , des parfums. ' lTÔudÛs Liquide, coulant, fondu..,., liquide ""lante, fSnduè' ^.* Pt.mUm l.v'i"''- "»-». Du plomb fondu. »;',x ;,«»«//.. Cci.m. DelapoixIiqu.de TnJiDus Varr. Clair, qui n'eft point trouble : net, pur. m. Sre ncne, pure./ * Tonn, /,?«,«.. Vni. Fontaines do, l'eau eft daire. ''^ Uc,.U. .«. lUr.,. Une voix claire & nette. *L,^"-'i' e.cofira,, (lou.,.entenda.it^»/>.a. ) PU," Te fors , je me mets en campagne , « en chemin avec Ses aufptces certains, & que j'ay confulies dans un temps L,n"!D"'s anin,u, & ,r..,,,:,IU,. PUuK U" çfprit ttanquille . "-'^iis agitation, fans inquietf^e. * Mcuu M-^^ J'^"^ q,„i. C..,„l. Voir une choie (ans prévention S' ^^"^ P^'f 2- d'un cfprit libre. * Gen<„ fermons hcjr.Ut^n,. Cu. une in* r,i""e de ^ar cr claire , & point obfcure. ♦ f î«"'.? -'fJ/J^ fK,r. Un plaifit put, fans aucune altération , lan. aucun mélange de triftcffe. „ __ ,, - •■ p,,,, Faire fondre. LlQUÔ , i-3««i , i'qn^yi, lh«''IX"'> ''?'""'• f '"'« *•'"' '^y;. LIQ. LIR. LIS. LIT. f^ Vin» liquare. Hor. Faire clarifier le vin pour k rendre plus fin 8c plus beau à la vciië. [Les anciens Romains les fairoient clarifier , afin cju'ils fuf- lenr plus délicats & exquis.] LlQUÔR , genit. U^uirh. m. Cic. Quint. Liqueur , humeur coulante. /". LiCyJOR. Phtd. L'eau./. * Vidit in liijm'c e§pem fuam. Phtd. 11 vit dans l'eau l'on image. "^ Li/juiret fn/ucidi amnitim. Ciccr. Les eaux ttés-claires des livicresj le ciyftal des eaux de rivières. LiQuoR. P/m. Le jus, le fuc qu'on exprime det herbes. LiQuoR ttlhui tw. Plin. Leblanc d'un œuf. LIQUÔR, llqucrïi, ntjul.l'ir^- Se fondie, couler. * Liijuun- tur gttnt. Virg. Les gouttes coulent &diftillent, LIRA, genit. iirx.f.colum. Sillon. ?«. terre élevée entre deux rayes dans un champ labouré. LiRÀTÎM. (Adverbe.) Colum. Par filions. LÎRlNÛS, ttr'iiia, lirinum. Plin. De lys, t'ait de lys. m. fai- te de lys. / LIRÏS , genit. Llris. m. Pli". Cicer. Liris , Fleuve de la Cam- panie, aujouid'huy Gatigliano. LIRÔ, tiris, lirâvi y tirât:!»! , tirarU. Plaut. Far. Faire, au tirer des filions. (Terme d'Agriculture.) LtS , genit. i'iti:. l. Lie. Dil'pute, conteiiation , querelle. /. différend.»;. * Lues fimt luier illes.PUut. Ils ont diltetcnd entre eux, ils ont dil'pute ci.remblc. * Pml'i ophi tturtm in linhiis eomerunt. Ctc. Les rhiloTophes pafi'cnt toute leur vie à dilputer & à contefter. LiTis uifîrumeiittim. ^iaint. La production dans un procès : les pièces qu'on produit. ^tns liiibu! imflicitu!. Hcrar. Qui eft embarrafTè dans de mauvais procès. Lrtem capitis tn alitfuem inferre , alicui intendere, Cic. Faire , • a intenter un procès criminel à quelqu'un. Jiiijuà lite mirari Allouera. Hcrut. Faire un méchant procès à quelqu'un. Ailiiic fub jiidice lis ej>. Htrut. L'affaire ii'eft point encore jugée. LÎSSUS , genit. Llfsî. f. Strai. Aujourd'huy Meflio , Ville d'il- lyrie, o/id'Efirlavonie. LÏTÀBRUM , genit. liràbn. n. Lit/. Aujourd'huy Buytrago , ville de la Nouvelle Caftillc. LÏTAMËN , genit. litaminis. n. Strah. Sacrifice agréable à Dieu. w. LÏTATÏÔ , genit. liittiônït. f. Liv. Sacrifice agréable k Dieu. ^ mnfc. LïtATÔ , (Adverbe.) Liv. Après avoir fait un Sacrifice agKable. ^ LÏTATOS , titSti , litâifim. Comme , Lit^ta hojiia. Cic. * Li- titta fiicrx. Virg. Hoftie, ou Sacrifices agréables à Dieu , où toutes choies promettent un heureu.-i fuccés. LTTËRÀ, genit. Uier.f. Cic. Lettie. f. nu caraftere de l'Al- phabet, m. * Minutu litcrx. Cic. Tctites lettres, petits ca- laftéres dans l'écriture : des minutes. * Maxinm tiicr/c. Cic. De glandes lettres, de grofles lettres, des lettres majuf- cules. (Cj- Liieritm longnm facrre. PUiit. Eftre pendu, (parce qu'un pendu fcmble rcptèfenrer la lettre /..) Kf» Trium itteraritm homo. Plaut. C'cft-à-dire, Fur. Un vo- leur. * En François nous pouvons dire , Trium literarum fcowD , Un fot en trois lettres. Litem faluiArts. Ctcer. Lalcttte^ qu'on traçoit fur des bul- tins, ùu balotes pour dire J'abfous l'accuié ; 6c pour cela elle s'appclloit Une lettre falutaite & qui donuoit la vie. Le contraire cftoit le C , Litera triflis. Qnï condamnoit l'accufé. Trimas literds fuerts docere. Sjiini. Enfelgner aux enfans à lire, raies lettres de l'Alphabet; cnfeigner l'A , B , C. %y- ^d literam. Sjiint. A la lettre , mot à mot , en mefmes termes , fans rieji changer. Litera in eorttm lihris tiulU inx'enitur. Cicer. On n'en trouve pas le moindre mot dans leurs Livres, ils n'endifent rien autour. Demtjlheiiei 'Jus àrtit eut Jludihtt , (rifiiAm litir*io ntn fsti- L I T. "3 M« dictrt. Cicer. Dèmofthène ne fçavoît pas prononcer le premier mot de la fcience qu'il étudioit. LiTtRA. Ciccr. L'écriture, on le caraflére de celuy qui écrit, frmain, fa lettre. * .yiccedit ad Jimilitisdinera tua litera. Cic. Son écriture eft alfezferablable àlavoftre; voftre caraftéie eft femblable. Litera au fingulier, & plus ufitéau pluricr , LlTËRyE , genit. litcrdntm, f. pi. pour dite Une lettte qu'on écrit à un ami , dépêches , nouvelles. * ^ cjtm null.i ai- imc tstera eft. Cicer. Je n'ay encore reccu aucune lettie de luy, de fa part : il ne m'a point encore écrit, ''"l'nx litera. Cicer. Une lettre. * Biim litera. Cic. Deux lettres. *Teritii li'era. Cic. Trois lettres. LiTEE*. f. plur. Cicer. Les Lettres, les Sciences./. * Littrat vorare. Cicer. Dévorer les Sciences. * Hcyno fine titerii. Ci' ccr. Un homme fans Lettres, fans étude. * Laiiuis dum m^- nehit prctinm liieris. Pliad. Tant que la langue Latine fera eftimée, * Flarninins lireras nefiebat. Ci'er. Ffirninius n'a- voit point étudié, n'avoit point d'érudition, n'avoir au- cune teinture des belles lettres, nefçavoit point les bel- les letties. * trant in eo plurirna. litera, nec ea vulgtl- Tii , fed interiorei ac recendita. Cicer. 11 eftoit extrêmement fçavant fie d'une érudition non commune , mais pro- fonde. LiTtR.E Publiée. Cic. Mémoire, regiftre. m. Chartres, f, LiTtR;! Pratiris. Cic. Ordonnance du Prêteur. LiTER*. Cic. Témoignage, tn. Litera, ou l^mt^jt. Ecrit, ouvrage d'efprit. »;. '*' Cum lite- ram Sacratei nullam fcripfifftt. Cuer. Socrate n'ayant riea laifle par écrit , n'ayant fait aucun ouvrage. * .yibquid liie- ris conjignare, mand.iri. Cic. Laillér quelque chofe par écrit, confacrer quelque chofe à la pofterité. LlTËRARÏÛS, ltterarili,liter»r'iûro. Quint, Qui concerne les lettres. Literarius Indus. Sji^ir.t. L'ccole, lachfle. /. Académie des Sciences. Literarii liidi ttâgifltr. .yifcun-Ped. MaiQie d' école, qtiien- feigne les belles Lettres. LiTËRATË, LiTËRATiÛS. (Adverbes.) C(«r. Doftcment, en homme fçavant, habilement, en habile homme. Tins doâemenr. * Furius Ptlm pcrbenè Latine lo^ui purabatur, litcratiiifcjue ijuàrn ctteri. Cicer. Furius Tilus pafl'oit pout parlerfort bien Latin, & plus doilement que les autres,, LITËRATÔR , genit. litimtoris, m. Mejfal,t Corvm. apiii Suet. Un Grammairien , qui interprète , ou explique les Poètes. LtTERATOR, Suet. Un Mâiftre d'école , qui apprend les pre- miers principes aux enfans. LITëRÂTURA, genit. literatrir.r.f. Cic. Littérature./. Con- noiflance des belles lettres, l'érudition. /. Mn/îca liieratitra. Vitr. La mufique , la Icience , ou la con- noifl'ance delà mufique. Prima Literatura. Sen. Les principes de la Grammaire, les premiers élèmens des fciences. Literatura. Cicer. L'écriture. /, LITËRAtOS, lircratii, literïïtHm. Cicer. Lettré, fçavant. w, lettrée , fçavante. /. Qui fçait les belles lettres. Habile, m. îc / [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Liffrâiior. ra. «jr f. é- bac Ittèrdtiiis. Sen. Et au Superlatif /.îr*ri!fï/i'/»KJ , liieratifii' mil , literatifsimtim. Cicer. ] LiTERATus. Plaut. Sur quoy on a grave' des letties, marque' de quelques lettres. LÎTHRNA, Ko;|'i;!i LlNTERNA. LITËRNUM, genit. Liieriâ. neut. Cicer. Ville d'Italie dan» la Campanie , aujourd'huy TorrediPatria. LiTÉRNUS, l^tyeiL Linternus. LITËROlA, genit. literiiU. f. Cicer. Petite lettre de J'AI- phabet. LiTERui*. Cicer. Sciences, /cm. Etudes, féru, * Graris liie- rutis imhiitui. Horat. Qui fçait le Grec , o» la Langue Grecque. LiTEP.UL^E, ^ Vndecimo die poftjuam à te difcejferam , her li* ttrularum txAT^vi, CiitT, Onze JOUIS après vous avoit Tom. Il, £ quit- „4 L I T. L I V. quitté j'iiy écrit ce petit mot , ce billet , cette petite rlTHÀRGVRtJS, M9»çîi/f®'. genit. /»Mr?yri. m. P/;n. Li- thaige. f. éciime de plomb. 11 y en a qui a la couleur d oi qu'on nomme litharge d'ot : Se d'ancre qui a la couleur d'ar- gent qu'on nomme litharge d'argent. LÏTHÔSPERMUM , ufiio-a-if/Mit. genit. litliofferm't. n. Flm. Gtemil. m. herbe. LlTHÔSTROTUM , ^/ÔoVça'Tsv. genit. litiioflro:'!. neut. riin. Pave de pierre en gênerai; ou pave de marbre de divetfes couleurs , fait de pièces de marqueterie. LÏTHÔTÔMOS , >.àoToy.@: genit. tiiheiSmi. mafc. Celf. Qut fçait tailler ceux qui ont la pierre. LlTlCËN, genit. litianu. mafc. Var. Stat. Qui fonne du clairon. . , LItIGATÔR, genit. litigAtout. mafc. Cicer. Un plaideur, qui pourfuit un procès : ou qui aime les procès , un chi- caneur. ^ . LlTÏGATRl.X , genit. litiiatricis. {. Suit. Une plaideule , lem- me qui aime les procès. LITIGIÛSOS, ltt,gio[ii,Uiiposur>!. CU. Qui aime le procès , 0« les procès ; chicaneur, m. chicaneufe. /. liTiGiosLS. Litigieux, contentieii.x. m. litigieufe , conten- tieufe. /. dont on cil en difletcnd. * ^ger liiigiofus. Ovid. Une terre dont on eft en ditTerend , »« qui eft en litige, (com me on parle dans le Barreau.) LÏTIGIÛM, genit. riiigit. n. PUtit. Aâioa contre quelqu'ui>. f. différend , procès", démêle. >m. ^ _ LÎTÏGÔ, /i.'<^/!i , ruïgdv'i, ruïgaiitm, rttî^arc. PUut. Eftre en différend , 0« eu difpute avec quelqu'un , avoir différend ^vecluy. , „ . T /1- LiTiGAFF. clc. Avoir procès, eftre en procès, ou enjuftrce avec quelqu'un , plaider contre luy. LÏTÔ, t:i.is, iitavi, liiâtHX, ittirë. Cic. Oflrir un lacrifice d'encens agréable à Dieu. Litare tare. Pctr. Encenfer : obtenir par Un facrifice d'encens ce qu'on demande. LÎTÔRAUS , h. m. & /. 5c hoc litoralc. n. ( Adjett. ) Cal. Du rivage, du bord de la mer. Lito-iilis pifiii. riin. Poiflbn qui fe tient fut les rivages. LTTÔRÊÙS, liurcn, litorefim. Virg- Du rivage. * .Arei,x li- toria.. Ovid. Le fable du rivage , le gravier. * ^rx litorea. Stnt. Citadelle , forterefle baîlie fut le rivage , 0» fur le bord de la mer. * ^ues Uioren. Vtrg. Des oifeaux du rivage, qui fe plaifent au bord des rivières. LÎTuaÔSOS , litorila , litoris-::m. Plin. Du rivage. * Liiorofo m^tri jhniliu rtin. Semblable pour la couleur à l'eau de la mer qui eft le long du rivage. LITTÈRÂ, &c. Voyez Litera, &c. avecunfeul t. LiTTËRULA, KyfS.LiitRULA. LÎTTtlS, genit. fittiris. Voyez Litus , or iV. LlTURÂ, genit. lîr.irS.i. Col.im. Onûion. /. LiiirRA. Or. Effaçure , rature. /. * Multâ ijturà co'ércui car- mtn. Horat. J'.iy poli , j'ay lime mes Vers a force de les ef- facer ,_ par bien des ratures. LÏTURARlCS, iriurariâ., liiiirariSm. Muf. Où l'on écrit ce que l'on peut effacer , oh changer en effaçant. LÏTÛRÔ, tîtnriii , iiturarë. Sid. Eft.icer , rayer. ilTÛS , genit. tiiorîi. neut. Cic Bord, rivage de la mer. ri. * L^tilJiraa litora m^rietis. Virg. Des rivages couverts de myrtes. XiixtiS, lïtâ,l'niim.{àeLino.)Virg. Tacheté, marque , mou. cheté. m. tachetée , marquée , mouchetée. /. L'ÏTtJÛS, genit. iniil. m. Horai. Clairon.»». Sorte de trom- pette recourbée. LiTUus. Ciciï. Bafton courbé par le haut, (dont fe fervoient les Augures , comme aujourd'hiiy les Crollés des Evefques , qui eft le bafton Paftoral.) LÎVEÔ, llvis , rmirë. Ovid. Eftre livide, noirâtre , plom- bé, meurtri, (comme ceux qui ont receu des coups de baf ton.) m. eftre plombée, meurtrie./, avoir ur.e couleur li- vide ôc plombée. * Crura hvcnttA compidlhrt'. Ovid. Ses jambes livides 8c meurtries des fers qu'il a aux pieds. ■♦ Livtu; rubi^iiie dtntei, T/r^. Ses deats font livides, jau- LIV. LIX. LOB. LOC. n.îtres, fales & vilaines : il les a comme couvertes de roiiille. LiviRK. Mart. ERte envieux. Envier, fécher d'envie. LÏVBSCO , livcfcïi , tivefarë. Mnrt. Devenir livide. LIVI As, genit. Liv'ix , ou LiviWh. f. Plin. Ville de la r.i- leftine, du nom de la mère de l'Empereur Tibère, appellee Livia. LÎVIDINANS, genit. lividinint'is. Comme Dcarnm lividinan- tium Judex. Pe/r. Le Juge des trois Déefles faloufes. (U parle de Taris fils de Priam , qui fut eftabli Juge de la beau- té entre Venus , rallas&c junon, félon la Fable.) LÎVIDULUS , lividïila, lividiiliim. Juv. Un peu envieux, m, un peu envieufe. /. LÏVIDUS , livïdn , Ihïdr.m. Plin. Livide, meurtri , plombé. m. livide, meurtrie, plombée./. Noirâtre, m. Se/. [ Cet Adjeftif fait au Superlatif LividifùmUi , Uvidifsïmâ , li- vidifiimt'.m. ] LiviDus. ûcn. Envieux.»!, envieufe. /. LiVÙR, genit. livirii.m. dur. Cclf. Couleur livide. Meur- triflute. /. LivoR. Oc Petron. Phed. Envie. /. LÎX, genit. lîcù.f. Vair. Cendre du foyer. /. LiXA, genit. rix.r.m. CtT. Liv. Goujat, (valet d'armée , qui fert dans les armées l'oit à porter du bois , om faire du pain , & à laver le linge ou les habits que les Anciens portoient fi;i hipeau.) LIXABUNDOS, lixahfnida. , lixahûndilm. PUut. Qui fe don- ne pour rien comme un goujat , qui fe loue peut faire la leflîve. LlXlViA, genit. lixiv'i.ê.f.Colum. Leflive. /. \ LÎXÎVÏÛS, 01 LÎXIVOS cwi,.m. 'at. PUn. Cendre dont on a fait la leflîve, on a faire la leflîve. Lixiv.im -■",/«. Coltim Le vin de mère goutte , qui fort de la cuve fins avoir prcllé le raifin, qui coule de la cuve com- me la leflîve du cuvicr. LlXÛS , genit. Ltxl. f. Piii:. Aujoutd'huy Larache, 0» l'A- lach , Ville au Royaume de Fez & de Maroc dans l'A- frique. Lixus. m Sirab. Au'outd'huy LulTo , Fleuve au mefme Royau- me , les Efpagnols l'appellent Rio de Harache. LOB-Ë, y.'&j!. gen^t. /.06 jSm. f. pi. Pliti. De longs tuyaux, de longues tiges , ou colTes qui contiennent la graine du mil- let dans les Indes. LÔCA, genit. /ilcôri»!. n. plur. rojfji Locvs. I LÔCANÛ.S , genit. Locdn't. m. Plin. Fleuve des Loctiens dans I la grande Grèce I LÔCARIOM, genit. locar'n. n. Varr. La couchée qu'on paye 1 dans les hoftcUeries en voyageant. 'lÔCARÏL'S, genit. iocar:!. m. Mart. Louer déplaces dans les Amphithéâtres à Rome. m. [On pouiroit appeller de ce mot ceux qui loiicnt des bancs ta des fiéges dans les affemblèes , ou des chambres gar- nies. ] LÔCATjO, gejiir. location!!, f. Cic. Loiiagc. m. Bail par le- quel on loiie une terre , on une maifon : l'aftion de donner , ou de prendre une chofe à prix fait. Emreprife de quelque ouv_r:igc pour un certain prix. LÔCA'iÛR,, genit. locatlns.m. Plin. Entrepreneur d'ourra- ges à prix-fait, ^i«c. genit. /ocfci.f. m. SfMJ. Promontoire d'E- gypte, quin'cft pas loin d'Alexandrie. LOCITÔ, loc'ii.h, lorttâvi, locitiitiim, loc'itârH.Ter. Loiier , affermer, donner a ferme. * Lociiavit ifft agios. Ter. H Iny a fait un Bail de fes terres. " .^gelli eft hic fuh urhcpau- lum, cjuod lociras form. Ter. VOUS avez iiB geu de terre au fauxbourg , nue vous affciniez. i*0- L O C. lÔCÔ , lU'îi I IScâzl , IScâtnm , IScârc. Cie. Mettre , pofer , établir , placer. * In hihcrnii Icgitna locavit, Tacit. 11 mit fcs légions en quartier d'iiiver. * Locart vigilet noSKrnai. Plaut. Pofcr ie guet U nuit , on des fentinelles. * Lorare ali- €ui infidiai. PUur. Dieller des embufches à quelqu'un. » Ee- nepcwm apud ^ratos tocart. Liv. Faire du bien a des perfon- nes recounoifidntes, obliget des petfonnes qui ont de la leconnoiflauce. LocARE //low ,ouNh/"«ot locare filiam alkui adalcfcinli.Ttr. » In lucultntam fam:l,Am. PUut. Marier fa fille à un jeune- homme , la marier à un riche parti. LOCARE argentn/n : ou hcare fxiiori nrgentiim. PUut. Placer fon argent, le mettre en rente, le donner à interefl, au fure, * Hu cUmafi rahiofa fort jnrgin vendeta impnbus iras & veiha Imai. Srn.Tr:'!,. Celuy-cy parmi les cris Se le tu multe du Barreau vend fes paroles & fes injures. * Lot^fli opiimi tpemm. PUut. Vous avez bien employé voftre peine , vous avez bien reuflî. LocA«E alicai ahijHid faciendum. Cic. Donner quelque ouvra- ge à faire pour un certain prix. * Optra?» ad ann nugato- rias locare. PUut. Se loiier à quelque baladin. * Locajli te adliidat. PUut. Vous vous efles loiié pour les jeux. LÔCRENSIS , il. m. 6- f. ir liii Loircme. a. Cicer. Loctien. m. Locrienne. /. Qiii eft de la Locride. LÔCRI, genit. Locron-.m. m. plur. Cuer.Liv. LcsLocriens, Peuples de Grèce qui habitent les deux cotez du Mont Par- nafle. Ceu.\ qui demeurent vers la Plage Occidentale juf- ques au Golfe deLépante, font appelles Ofolcs & Hefpé- tiens; & ceux qui font de l'autre cote vers la partie Orien- tale , 8c s'étendent jufques au Negrepont , font appeliez Epicnemidiens , à caufe de la montagne dcCnemide; 8c îesOpuntiens de leur ville Opuntc : leur Capitale eft Nau- pa£te, cnLepante, LocRi. Plin. Girace, Ville de la Calabre. LÔCRÏS , genit. LtcridU. f. Cicer. La Locride , Contrée de la Grèce. LÔCOLAMËNTOM , genit. hcuUmènti. neut. Colum. Bou- lin d'un colombier, m. Trou oîi les pigeons font leurs petits , les trous dans la cire ou les Abeilles font leur miel , qui font comme autant de petites cellules. LocuLAMENTuM. Sen. ViiT. Etuy à mettre des Livres, (car les anciens Romains n'ayant pas l'ufage de l'Imprimerie ni de la Relieure , écrivoienc leurs ouvrages fur des écor- ces d'arbres , on du parchemin , & les ayant roulez les fer- moient avec des boffettes d'y voire , ou d'os , 8c les met- toient dans des étuys pour les confer/er. On peut prendre ce mot pour les conipartimens des tablettes de nos Biblio- thèques, pour les étuys de toutes chofes 5c pour les cafle- tins oii les Imprimeurs mettent leurs lettres. Niche, cavi- té, ««enfoncement qu'on pratique dans la muraille pour placer une ftatuë. LOCÙLATOS , laculaiH , lacuUiHm. Varr. Où il y a plufieurs trous ,_compartimens , au cafletins. LÔCÛLOSOS , tociilofti , loculoiûm. Plin. Qui a plufieurs pe- tites cavitez , au trous. LOCÙLÙS , genit. hci. opulente, accommodée, f, [ Cet Adjeaif fait au Comparatif LompKtïSr. m.irf. & hoc iocuplitnt!. Et au Superlatif Ucr,plenf,imiis , lacuplettfttmd , lacupletlfiîmunj. Cic.'] Locuplc! copiii rci familiaris & pecuniafus. Cicer. Un homme riche en fonds de terres ii. en argent. LocuPLts, Riche, «boudant, feitik.»», lichc , abondante , foy, ou itrépro- L O C. iij- fertile./, ''■^miut locupUs frugihus. Uar. IJne inne'e abon- dante en bled Se en fruits , une aimée bien fertile , une bon- ne année. Locufics aratio. Cic. Un difcours riche 8c abondant. Locup:riar Laiina lingun, tjukm Crtec.i. Cic. La langue La- tine eft plus abondante que la langue Gréque. LocupiEs ttfti,. Cicer. Un témoin digne de chable. Latupic, tnhelUrif,!. Cic. Un meflager sûr 8c fidèle , ou d'une grande probité. LOCUPLETAtOS, hcuplelâtâ , /acupletâtûm , argenta, -vep- te. Cic. Riche en argent, en habits. (£> LacHfletata voluptm pcrfecliotie viti. Cicer. Une volupté augmentée par une vie parfaite. LOCOPLÊTÎSSiMË. (Advetbe.) Superl. ^urel. nS. Très ri- chement , très avantageufcment. LOCUPLHTÔ, lacupletas, lacuplctdvi , lociiplclâtum, locuplè- taré. Cicer. Enrichir, avantager. Ce Verbe le ditfeul, «h 1 LaciipUtare fortuais. Ciccr. Oj- LocuPLfTARE elaijiieMiam. Cic. Enrichir l'éloquence. LOCÛS , genit. IScl. m. au plurier. LÔCl , genit. lac'orûtn^ m. au LOCA, genit. locanim. n. Lieu, endroir. nj. Place, fituation. /. Lacus amœnus. Cic. Un lieu de plaifance. Laça opulenta. Cic. Des lieux riches. ''■ .y'.hdita. Cic. Des licus fecrets &(. cachez. Devenère laças. Virg. Ils arrivèrent en des lieux. Locus. Lieu, pays. m. * .Ahcnus laci. Ovid. Qui n'eft pas dit lieu , au du pays. Un étranger. * Vhicunque locorum vivitir. Horat. En quelque lieu que vous foyez : quelque part que vous viviez. Locus. Afliette, fituation./. * Cajldlum loca munitum. Cxf. Un chafteau fort pat fon aflîette , au fituation. * Oppidum naturà laci munitum. c*f. Une place forte par fon afliette naturelle. Locus, Lieu. m. place. / rang. m. * Tenere locum aratorum, Cic. Avoir rang parmi les Orateurs, eftre du nombre des Orateurs. * hi Païtu non Homera fols locus eft , fed ù- Sa- phocli. Ctc. Homère n'eft pas le feul Poëte parmi les Grecs , mais auflî Sophocle. * gai f,bt parmtis effet laça. Liv. Qui luy tiendroit lieu de pére,o« qui luy ferviroit de perc. * ^<(i- teiius ticritati & innacentix nufjuam lacus eft. Tacit. Puif- que la vérité 8c l'innocence ne trouvent point icy de place, * Lochs preci non eft reliUus. Ter. 11 n'y a plus de lieu aux prières , les prières font inutiles. * Chm ipfe ciim hcum amiciti^ apud eum teneret. Cnf. A caufe de la part qu'il a- voit en fon amitié. * Caafam dicere priore loca. Cic. Plai- der le premier , avoir la parole en plaidant. * Cauftm dicere paftertare loca. Cic. Plaider le dernier. Sectinda loca. Cic. En fécond lieu , fecondemcnt. Locos. Eftat. m. fituation des chofes. /. * Pcjore res lacanoti poteft e/7> , ^uàm in ^ua mine fita eft. Terent. L'affaire ne peut pas eftreenpire état qu'elle eft. * Naftrx res melitre loca vidibantur. Cicer. Nos affaires fembloient eftre en meilleur eftat. * £» laci res erar. Cicer. Voilà quelle ef- toit la fituation des chofes , voilà en quel eftat eftoic l'affaire. Locus. Rang. m. naiftance. /. lieu. m. * Katus haud ab/iur» laco. Salluft. Dont la naiftance eft iUuftre. * Laça fummi tiaf.is. Liv. * De fummo laco. Plaut. Qui eft d'une illuftrc naiffance. Locus. Cicer, Lieu , endroit , paflage d'un Livre , ott d'un Auteur, m. *Fuit à nabis alio laça difputata. Cic. Nous eu avons parle' en un autre lieu, »» endroit. * Eum hic lacur» fumpfit fibi in ^delphos. Ter. 11 a pris cet endroit pour fai- re la Comédie des Adelphes. Locus. Lieu, temps, m. occafion.. / * Nihil loci fegniti,!. Terent. Il n'eft plus temps de s'endormir. * Dare lacum iuhitatiani. Cicer. Donner lieu , occafion de douter. * ^ii reliUus eft objurgaiidi locus ? Terent. Que vous refte-t- il donc en quoy vous puilîîez trouver une occafion pour luy fai- re réprimande î ou Quel fujet pouvez-vous avoir de lujr laver la tefle. ( comme on parle dans le difcours fanii- lici. ) * Ht» crit iscHi faciend/c raediciim, Cicer. 11 ne fera f 2 plut ,i6 LOC. LOP. LOG. LOL. LOM. LON. plus te.ps f 7pp--^"|-:tfl^¥fer^c::.^^: IX^dHi:: lol^i ."e-^ol^-pplauai^. de d.,edubie^ de vous. *p««»,..». ,n uco "y'«"^' '"';'■.'''''"/. ';'!"':: T..I°r. C'eft fouvenrun g.in de vouloub.en perd e que ouechole en certaine rencontre. » L..o <^.,f.<. Om. " l. Ter rarler à propos, en temps & l.eu. * D^fipne ,n Z. H»;,u Eflre foû , .« Faire des folies bien a propos , lorfqu'il le faut. , „ i,^,r.ri- Locus r.««.««,.. C,«r. Lieu commun, (terme de Rhetori Que, ) , , . L.r. Rheurià. C4cn. Des lieux de Rhétorique. Loct ™»/.>6ro. n.r,. La matrice d'une femme, .«des autres animaux. „ n r LÔCÛSTA.gcnit. lS.Hfl.V.f.Plh. Sauterelle /. LocusTA. P/.«. Langoufte. /. cancre. »>. Po.Uons. Ltcrfl^ marma. Vcir. Ecrevifle de mer. LÔCCtIÔ , genit. Iciunlmi. t. Ctcer. Le parier l'aaionde parler, locution. /. LocuTio. ^fcon-Ped. UnevieiUcfaçonde parle , LÔCOTÛR , genit. Ucutorh. malc. v^»i - ''"'' parleur, un grand caufeui : un bavard. (Mot basen noitre LOcOtOS, h, -un,. Hor. Qui a parlé. Vo^x. }-°V'°^-. lôDiCÙLÀ, genit. W/aï/Ji f. S,.«. Un petit loudier , (Sor- te de couverture groffiéi-e.) l-CnrfP de COUVet- LÔDi.X , genit. tiduu. l. J'>v. Loudier. »». (Sorte de couvet Lô"GliToll?L,.V- genit. L.s^rn. n. 1^/^ ^"'^ J°- nal, petit Regiftre, petit Livre de compte. lÔGËOM, A.^Tv.v. genit. h'-^iï. n. v„r. Echafaiit. ™. ou ef- "-"o.ent les Joueurs linftrum ns de la Comédie des Anciens. la parole ; Un grand Lieu élevé lur le théâtre oùles Pautomimes failoiem leurs reprefcntations. LÔGI. r^rfnf. P/x»r Contes, chanfons, [Mot d'ufage dans les Poètes Comiques, °'<1"= "Xlfes ' pondons I des gens qui nous veulemen)olet par de belles paroles.) | Laîi. Tcrcnt. Chanfons que tout cela. . i lôGlcE. >.oj«». genit. Ugiûs.f.our. LaLog.que, »» la XÔGlCUs1"«>/.<.'c. 1.05.« , L»ii«;«. Ck. De Logique , 0« ^ delaDialeftique. , ^ . j r ■ iôGlSTÔRÏCÙS , genit. h^fiorSâ. m. (on fous-entend ..- , hir ) Cell Livie qui contient les dilco.us , les bons mots, les dires 'notables des perlonnes illuft.es (que Varron a compofcz.) ^, LÔLIACèOS, MUcei, M,a.,um. Var. D'yvroye. JlÔLlARlÙSi /0/i.ini, Uliaritim. Cotum. Qui concerne 1 y- LÔUGÔ , genit. Ubpnh. f. K^r. Calmar, m. Poiffon de mer qui vole & qui a le fang noir comme de l'encte, IV N.?fr r»a«, /./;^:»M. H.r..t. Un trait d'une medifance la plus noire, (parce qu'on tient que ce poiffon a le fuc XO°'igONCOlA , genit. MigmcUlx. f. TUat. Petit Calmar , poifibn volant. .,'1, .. LOl.lÛM, genit. hln. n. Virgit. De l'yvroye. /. Méchante hetbequicroîtparmi lebongtain. „ , ^ . ■ LÔMËNtOM, genit. /ôMtmî. neur. Vhn. De la tanne de i"cvcs ♦ LoMENTUM. P/;».^De la cendre d'azur. o„,,, j, ■«ONCHlTÏS, y.'.yyjTi':. genit. hnclnudn. t. Plw. borte ûe 'plantin, qui a la feuille longue Steftioite. LÔNDÏNOM. genit. Loirdim.n. T,tcit. Londres, Ville capi- tale d'Angleterre, furla Tamife. r . ■ lÔNGÂVÛS, /.r,r?f«, /o->^JM n, LONGANIMIS, genit. Icnzani'mis. mafc. & tem. ^ longysi ir t. & hoe mil , Itngif- l'iiiium. Cic. ] , ■ j „„; ., Longiit peJum cjuatfor. Colum. Long de quatre pieds, quia quatre pieds de long. ^,.. , ,,,.., Lonm d:cbui mcnd.ari. CelC- Dormit l'.iprefd.fnee dans kj longs jours d'cfté , foire la méridienne en elle. Ir LOP. LOQ. LOR. JnTiim dpirhjfimiirimiùmhng: fumui. Cirer. Nom nous at- tcftons trop long temps dans des chofes ties claires , nous fonimcs trop longs. lUud hngum efi quti or*t. Ttrtnt. Le terme qu il demande nVft pas long. Hc Un^um faciam. HorAt. Pour faire court; pour oire en un mot. .. In hn^um duccre. Virg. Tirer en longueur , traifner une chofê, ladificirer. ' Secinhnf ton fuit. Tacii. 11 ne vecut pas long temps. LOIÀDOsA, gcnit. UpAiiiiS. f. Strut'. LaLampedoufe. /. Petite lile d'Afrique. - , ^ „ ,-, LUOUÀCÏTAS , genit. locjuitciiittiiA. C:c. Babil , caquet, m. un trou grand p^iikr. * Veniofaejl i/l^c 6~ ennrmn hijiutcitai. Par. C'eft une nompeufe montre de paroles vuides de LÔQyACÏTËR. (Adverbe.) Cicer. Avec beaucoup de paro- les", avec un grand étalage de paroles , avec bien du ca- quet. LÙQUACÛLA.genit. /oijKac»/*. f. Liicret. Une grande cau- feule, grande inirlcufe, qui a bien du caquet. LÔQUAcOlOS , l'}^iiacnlii , toquariilfim. Lncr. & LOQU/iX , genit. IS^hAns. omn. gen. cic. Grand parleur, grand cauRnr. m. grande parlciile , grande cauleufe. /. qui a bien du babil , c" du caquet, grand dil'eur de rien. m. £ Cet Adjeftit tait au Comparatif Liiiiu.tdor. m. & {. & hoc laqu-i !!!! : Et au Superlatif Lvquîiiifiïmits , loijmiclf:ïma , to^u:'^fshnHni. Ciccr.] ^ IÔQuÉlA, genit. iôiuïljê. f. Vur. La parole, ce qu'on dit en parlant. LÔQUÊNDÛS, loquèndU , ISquindUm. Comme, Jjar. .liqucmhqiienium pot.ulis. Matt. Mettre quelqu'un en réputation parmi les peuples. _ _ j Parler beaucoup: ne faire que parler. | IOQUÙR , tb'ù, ISijm-.tii! siim , loqm. Cic. Parler. * £o- gui de ali^iii. Cn: Parler de quelqu'un. * Pro alujtio. Cic. Parler pour quelqu'un, le detcndie, ou porter la parole pourluy. * Locjiii hiima'iè. Perr. S'iiumaniler : p.irler fans aiïeftation , fans enflure , narurellemcnt , fans le guinder. Xot^iji maiè ahfenti. Ter. Parler mal de quelqu'un en Ion ab fence, en dire du mal. * Locjuitur delnamenja. PUut. 11 dit des impertinences; des folies. U conte des fagots, (comme on dit vulgairement.) **■ Theatra iotjmtur. Marr. U ne parle que deTiiéatie, il n'a que cela dans la bouche. ^ Loi^ui orc duarum & vtgtntî gemium. Pliu- Jun. Parler vingt deux langues. * "Ur annales Populi Romam h^ttuntitr. Cicer. Comme parlent les Annales du Peuple Romain. Gomme il cftécrir dans l'Hiftoire Romaine. * Rei h^uiiur ipfd. Cit. La choie parle d'elie-mel'me. LoQui. Dire * Lfn^uere fntht tuum vomen. PUut. Dites-moy voftre nom , oK comme vous vous appeliez. '* Locjuitur fa- ma. Mari. Le btuit eft , on dit. * Locjui m tandem jenten iiam. Cif. Eftre tous du meline avis ; s'accorder , conve- nir, donner dans le mefme fentiment. * Loqm mul/'.i. Plaut. Conter fleurette, dire des douceurs, cajoler, flat- ter , carefler. LORA, genif. /ôr.î. f. Var. Vin de depenfe ; Delà piquet- te, qui fe fait en mettant de l'eau dans le marc du raiiin jpres qu'il aefté pteffe. LORAMENTUM, genit. lonmênû. n. Juft. Courroye. /. LORARlÛS, genit. iorarll. m. .Aul-Geli. Efclavc qui fet- voit à foUetter les autres efclaves, comme aujourd'hui Le Coriefteut dans les Collèges. LÔRËTANOS, genit. Ureianu f. Liv. Autrefois Port d'E- jrurie , ou de Tofcane. On ne fçait ce que c'eft aujourd'huy. LORËOS, lirei, tireûm. Piin. Fait de courroyes de cuir. >/,. faite de , &c. f. LÔRICÀ, genit. loncS. f. Dr. Cuitaffe./. Pour la guerre. LoRicA. cff. Retranchement, m. capponniéie. f. parapet. m. (Tour ce qui peut fervir à fe couvrir du feu de l'ennemi.) Dans Quinte-Curcc Rebo.d au haut d'un mur , Garde tou, forre d'.ippuy. Ce font descfpeccs de baluûiades qui font d^5 deuï "^vtez d'un pont, LOR. LOT. LUB. LUC. Ï17 LoRic*. Vitr. Enduit, m. croûte. /. (dont on couvre un payé ,_ ou une muraille , reveftemenr.) LÔRÏCATlÔ , genit. loricaiiinu. f. Vitr, Un plancher, m. LoricAtUS, ioricâta ) loricatum. Liv. Armé d'une oui- raOe. Milej loricatm. Liv. Un cuiralïïer. LORICÛ, lorïcis , lortcâvi, Uficâium , lincâré. Var. En- duire, faire un enduit. LoRicARE y>. Pisn. Se vautrer dans la boue, s'en couvrir tout Je corps , s'en faire comme une cuitalle. I LORICÛLA, genit. lonci.lx. f. c^f. Mantelet , gabion, m. envelope. j'; pour le couvrir i l'attaque d'un pofle. tpaule- ! menr. OT. pour fc couvrir de coftd. [1 etnie de Guerre. J i LORiPÉS, genit. hnpédis. m. ù- f. PUn. Qni a les pieds I rortus. LORUM , genit. llr'i. n. Cic. Courroye de cuir .laniéie. f. LoRuM. Krj. Une bride, une longe de cuir. LoRuM. Cif. Harat. ttnvieres , elcouigee faite de lanie'res. (So^te de fouet.) I LORYMA, genir. Lotjma. l. Sirah. Aujourd'huy Maxi , j _yiile de la Carie dans l' Afie Mineure. LOTlÔ, genit. tttiinîi. {. Vitr. Laveinent. m. l'ailion de ! Javer. LOTÏOLÉNTE. (Adverbe.) Varr. Salement , vilainement. , LOTIÛM, genit. hiiï. «eut. Cat. Suei. De l'urine. /. du pillât. LOTOS , \êiio(. genit. /Sfï. f Plin. Arbre dont Pline fait jrojsefpéces. C'eft aufli une herbe dans le mefme Auteur. LOTÛKA, genit. loiûrx.f. Plm. Lavùte./. lavement ,blau- chiflage. m. l'adlion de laver ii de nettoyer une chofe. LOTUS, loti, lôfKm. (de Lavo.) Sut, Qui s'eft baigné, m. qui s'eft baignée. /. LÙBËNS, gcnit. lubintït. omn. gen. Plaut. Qui fait une choie volontiers. '^Lubens fecero. PUut. Je le fciay volon- tiers. Lubenii anime. Plaut. VolontictS. LUBËNTËR. Voyez. Libenier. f LyBENTTA. Gell. Voyez Libentia. LOBËT, liihidt. PUut. lllnyplaift, illuyaplû, il a trouve' boa, ou à propos. * Lubet , ijiiidcjuid facias. Pltut. Tout ce que tu fais me plaift , je trouve bon tout ce que je fais. LÛBîpÔ, genit. lubidiiiis. i. PUut. Envie, volonté./. delîr. t». LUBRÏCÔ , hthrïcàSi lubricâvi , luhricâtUrr^j luhricâre. Juv. Rendre gliflant. LUBRlCOS , .'n4r;c,ï , /„tr{<:;?»). Virg. Gliflant. m. gliflante, /. oîi il eft facile de gliflér, (parlanr d'un lieu.) * Lubrico faludum. Tacit. Dins l'humidité des marais ou l'on n'a- voit pas le pied ferme. LuiRicus. Gliflant, qui échappe des mains , (comme uno anguille, oaun ferpent.) Ocj' Lubrici oiuii. Cicer. Des yeux remiians , qui font dans un perpétuel mouvement. Lubrica adolefcnilia. Cicer. Le temps de l'adolefcence oii l'on tombe ailément dans le mal. LuBRicos. Ouid. Trompeur, m. trompeufe. /. * Vr/>lra lu- brica. Ovid. Une ombre trompeufe , qui nous trompe lors qu'onla veut -prendre. * CunCia mortahum wcerta, ijuanio- /jue plus adeptus foret , t^rito fe m.tgis m lubrico dicïans. Tacit, ' 11 s'e.\cufoit fut l'inconftancedes choies humaines, & di- foit queplusoncftoit élevé, plus la chute eflojt facile êc dangereufe. LÛC.4 BOS , genit. lUcSbSvîi.f. Varr. Lucr. Eléphant, m. LUCA , genit. Lkcx. i. Cic. Plw. Lucca , Ville d'Etruiie , au» Jourd'huy La République de Luques. LUC.^NÏ, genit. LucarUrum. m. plur. Cicer. Peuples de la ville de Lucca , «h delà Republique de Luques. LUCANIA, genir. Lucamâ. f. Ltv. La Lucarne, Province d'Italie, aujourd'huy Bafilicate. LUCANlAC&S, 01. LOCANÛS. Shhaud. Fur.du!. genit. Liuanl. m. .^i(f. Aujourd'huy S. Emilion, petite ville de _Guyenne. LUCÂNICA-, genit. lucan'icS. f. Cic, Efpéce de faucifl"e. /. 01. boudin, m. LUCAR, genit, luciiris. neut. rnk eniptione lucrijieri iritici moditi ctntum. Cic. Qiie fi je fais voir qu'on gagne cent boifléaux de bled dans cet achat, qu'il y a uu profit de cent boifléaux de bled à faire. LOCRÏfCgA, genit. lucrjfiig.c. m. Plaut. Qui fuit le gain : ennemi de fon bien , de (on avantage. LÙCRINtNSlS , il. m. 6- f . t> hoc Lucrinënsë. Cic. De Lu- jrrin , ou des environs. LCcRÏNÛM, genit. Lucr'im. neut. Slrah. Autrefois ville de laCampanie, ou \c lac Lucrin , recommandable pour ks huîtres Se fes poiflbns. LCCRINÙS LÀCOS , genit. £«crln< lâcûs. m. Plin. Strab. Lucrin, autrefois lac de la Campanie : ce n'eft plus qu'un marais boueux 8< plein de rofeaux , aujourd'huy Lago di Licola. LUCRÏPETA, genit. lucripèij;. m. PUat. Ardent au gain, qui ne cherche qu'à gagner. LUCROR , liicràrts , lucratitt iûm , liicrâri. cic. Gagner quel- que chofe, faite quelque gain. Oâ» Moram fati lucrari. Stat. Diftcrer fa mort , gagner du temps , éloigner fa mort. LUCRÔSÛS , lucrofîi , luaôsiim. Ovid. Lucratif, m. lucrati- ve. / àquoy l'on gagne beaucoup. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif LUcràsiSr, m. & f. & hoc lûrrosiiis. Plus lucratif. Et au Superlatif Liicroûfiïrnits, lu- croftfstmit , Incroûfiïmum. Plin. Fort lucratif.] LUCRUM , genit. liicri. neut. Ofir. Lucre, gain , profit, w. * Luirijîuditim. Horat. * Lucrt cupido. Ovid. Envie , ott dé- fit de gagner , paflîon pour le gain. ^id miht lucri ejl te fallere ? Tcrcnt. Que gagncrois-je de vous tromper? Lucro a'erjus. Horat. Un homme dés- interefle , qui n'aime point à gagner. Ôuidrjutdpratcr fpem eveniet , id deputato e(Je in lucre. Tètent. Je meitray au nombre de mes bonnes fortunes, tout ce qui arrivera contre mon efpérance, ou tout le bien qui arrivera contre mon efpérance. LucTA, je. f. n'eft pas Latin. LÛCTAMËN , genit. luiiamïnis. neut. Virg. Effort, m. con- tention. /'. LOCTATIÔ, genit. luCiatronii.t. Cic. La lutte , «n l'exercice de la lutte , ou l'aftion de lutter contre quelqu'un. LucTATio. Cicer. Difpute. /. combat , différend , démeflé entre des perfonnes. m. foit pour les fciences, eu pour quelque autre chofe. LÛCTATOR , genit. luilatôris. m. Plaut. Un lutteur, qui s'exerce a la lutte. LÛCTATORïOS , tuCiator'ia , luBatoriûm. Suet. De la lutte. LOCTATÛS, genit. luSâiH'. m. Plin. Effort, m. LÛCTIFËR, iui};fir.i, luatferum. Se,,. * De £,«««/) Trifte, affligeant. r„. trifle, affligeante./. Qui caufe delà triftef- fe & de l'afflittion. LOC- LUC. LOCTÏFÏCÂBÏLÏS , M. m. & f. & hoc luHijuibîtt. n. Pcrf. Plein, ou lempli de triftefle. w. pleine, o» remplie de triftcfle. f. LÛCT'IFICÙS , luaifkâ , lu(li/,CHm. Sut. Trille, affligeant. m. trifte, affligeante, f. qui fait répandre des larmes. LÛCTISÔNOS, luânà'nà, liiaiiotmm. Ovid. Lamentable. M. & f. plaintif, m. plaintive. /. LÛCTÔ , IfMâi , /««it'i , irut.iir,m , HlJUri: Tercnt. Et LUCTÔR, luairïi ,liiaitùi si;m , biCiar'i. Ck. Virg. Lutter, s'exercer à la lutte, en tafchant de renverfei fon adverfairc parterre. • , ,■/- A/orii luBari. Sil-Itil. Lutter contre la mort, luydilputer le terrain, comme l'on dit: Se défendre contre la mort. LvcTARi ,.<«/./.?«». etc. Difputer avec quelqu'un. LÛCTtiÔsOS, iiï, genit. LiicïFertni':!. f. Liv. Ville d'E- jrurie , ou de Tofcane. LUDI. l'oyez, LuDus. LUDlA, genit. iidi.c. f. Mart. Bàteleufc , baladine, dan- jeufe. f.^ LUDÏBRIÛM , genit. ludilrii. neut. Horat. Joiiet. m. * De- bebit ludibrtum ventis. Hor. Il fera le joiiet des vents. Vir- gile a dit , Rapidis ludibrix ventii , (parlant des oracles de la Sibylle de Cumes qui cftoient écrits fur des feuilles vo- lantes que le moindre vent emportoit.) LuDiBRiuM. Cic.Ter. Joiiet. m. moquerie , raillerie , rifée./. * LndtbrioeJJl tilicHi. Cic. Servir de joiiet a quelqu'un , cftic l'objet de fa raillerie. * ^c fctti in famibà recentijjimus ^tttftjue jervcrum ù" conjtrvis ludtbrio tjl , Jic in hoc crbii ter- rarttr» velere famfJatu ^ y.ovi nos & viles in exctdium pet't- mur. Tacit. Comme dans une famille le dernier des valets fert de rifée aux autres ; ainfi dans le monde , comme dans une gra.nde famille , nous ferons le joiiet de leur em- pire , comme de nouveaux venus. LUDlBUNDÛS, ludtbimdd, l-iiiLûndïim. Cic. Qui fait une chofeenfe joiiant, qui ne fait que. fe joiier, qui fait une chofe gayement. LUDÏCRUs , Ifidicrx , lïidïcriim. Cic. Horat. Qui fe fait pat jeu, 0» pardivertiflement. Ludicramx. Tacit. Nuit qu'on pafle en divcrtiflcmens. ^rs ludicra. Quint. Le métier de bateleur, de baladin , de charlatan. Ludicrum certamen Olympiorum. Vell-Patercul. Les jeux O- lympiques qui fe faifoient de cinq en cinq ans dans la Grèce. LUDICRUM, genit. iridicrl. n. Liv. Jeux publics, comme jes Tournois , les Catroufeh , &c, LUDIFÏCAbILIS , i.'.m. crf. & hoc ludificabilc. n. (Adjea.) Piaut. Propre à joiier quelqu'un, à faire fetvit quelqu'un ^e raillerie, de joiiet , cr. LUDiFJCÂTÏô, genit. ludifuatronit. î. Cic. Raillerie , trom- perie : Caflade. /. (terme vulgaire.) *Firrs jam ludifica- tio ijla nui poteft. Liv. On ne peut plus fupporter cette raillerie. LUDIFICÔ , ludiftcis , ludifïcâvî, liidificatum , ludifïcârè'. Et LUDlFlCÔR, ludificAris, ludifïcitiis sUm , ludificar't. Cic. Ter. Joiier quelqu'un , fe moquer de luy , le faire fervir de joiietj de raillerie , &c. le faire la dupe. Ludificati maU aticujns. Pltn-Jun. Se moquer des maux de quelqu'un , le railler fur fcs malheurs. £luod Filtres & plebem , invalida & inermia , cunUatione fi{}A ludificciur. Tacit. De ce que pat des longueurs aflédecs , il tafchoit de tromper le peuple Se le Seuat , deux corps fans vigueur Si fans défenlé. Ludificare locatimem. Liz'. Se dédire de fon marché , ne vouloir pas tenir le marché qu'on a fait. LUDIÔ, genit. ludionis. m. Liv. Et LUDIÛS , genit. lûdîi. m. Cicer. Danfeur , baladin, m. aux Jeux publics à Rome dans le Cirque. Pantalon, bouffon, bateleur, m. [ C'eftoient de Jeunes enfans , au fentiment de Tiirnebe, vertus d'une tunique avec un calque, une epée Se un pe- tit boucliei, qui danfoient aux jeux publics dans le Cir- que. ] LUDÔ , liidi's , lûs'i , lUsrsm , liidérè. Ciccr. Joiier , fe divertir à quelque jeu , palier le temps , s'égayer. * Ludere cum aliijuo. Petr. Badiner avec quelqu'un, fe divertir avec luy. * Ludere par impar. Htr. Joiier à pair ou a non. * Ludit af- fiduialearii. Suet. U jolie continuellement aux dez , ou aur jeuxdehazard. * Luditur aléa pcnio.x. Juv. On joiie toute laauitauxdezjowauxjeux dehazasd. "* Un vita ej} homi- vunfi no LUD, LUE. LUG. ,J^:^r:;y;::^'i^iS:':^e.d.e ^ peiae. comme qui ^j:frV,r%tdUr"c'aanf:.ffeL/à Kpand:e le lang lloJu s' ill^cfto.t d.verti a faire des bucoliques. * !-«- "':i"".;. 'lilr " raner le temps, * /« «.»t;^ v./«pu,.. /./• r«r. Je me fuis repu d'un plaiiirimaginaue j. r/,«-7«.,. Vous cioycz que, ens, que |e plailanie . qu>. XT:rrL, <..»»y>...' r.e«.. Waispouxqucynelepas lOgéOm, joiier quelque cempsï ou l'aaion de ioueï à LÛdOS, genit. /,1^.. n,. Oc Jc'^--'- °" 'fX la uu.t a I.jr ^/^Ç: ]^1i^:^Senc . paflc- temps , plaifir. .. Récréation. /. ^ publics , (qu'on ^^^re&tt:^ Sauri'^:a.c]Zrrac dansl^CU- X;Î/.««W«'. f'>- Donner. «P'^C^"'" /'" l-^"*" w»/ fiin-f Ter. Voyez comme i! nous )oue, comme H '« ""> $;; «mme il plaifante. comme il '^ dtvertu - L-*« J=fe^^x-rir°ir^?^"r.^Ei ;^r^^;vr;t::;ir;:le;^-"venur^ X. -r ?;:~^' f "cademie où l'o. ^^^^^^^^^ ter f^f les autres exercices.) . - _ n*!— LtSeV sen t /..n. f. Ce. Maladie contag.eufe 8c peft.len- i-vp, ë"-""- . ^ V Mil'naiida lues vemt arbcnhu, [a- "^L n^? uC dilorabli maladie vient aux arbres H aux bleds. Tues IVrr. Débordement d eau. m. , _ ., /.j:.fti iûGDONENSÏS, M. m.^f. i.ho.L«5te^«-. n. (Adieû.) ii'^«i^Stri^l^^^riems^!::î::^ rcui^qÛl rSierae'le fiùre f eftoient très ieverement 5:'^^:m;r:f:e;:yj:r;^r^;^j^^|"^.-.''' LUG. LUI. LUM. r. neut. Se LÛGËA PÂLOS, genit. Li-^cx pâ- liidït. (. Sirab. Aujourd'huy Cziiknitzeizee , IMateft , eu Lac d' Alemagnc dans la Cainiolc au pied des A Ipes. LÛGOBKË, LOGUBRnER. (Adveibes.JP/a«r. Trifteracnt, deplurabknient. LÛGÛBRlS, i;. m. à- {. ir hac lugubre, n. Cieer. Lugubre, funtbte. ?«.&/. de deuil. * Fejln lu^Khrit. Tcrent. Un ha- bit de deuil. * Lugubris cj'iUtic. Oc. Ciis. m. Lamenta- tion qu'on fait a la moit d'un amy. /. " Camui lugubret. Homt. Des chants lugubies. LUITlO, genit. luuionn.i. (nom verbal de Z.«o.) ^'/^ Paye- ment, m. . . > , 1 LÛMÀ , genit. limx. f. Vtrr. Epine qui croit dans les champs. LUMARIUS , ,U. Mar,. Le croupion d'une beque-figue, Oi- I LMEi' tcD^rii. Horat. Le rable d'un lièvre. .,.„-. lOmÉctOM, genir. l..„cUi. neut. V.,r. Lieu ou croiffent LClMËN^Kenit. lûminh. neut. Ccr. l.umié^t.f.*Ipfu>n. "^l^flL, .d l.rnn. fu.n,. Piud. 11 le p.Ua a la lueur de fa propre lumière. >^ Veto cje taU lummis ccmrr,eraum. Phi ^Je veux qu'il Ibit défendu de prendre ,amais de lu- miete aufeuquim'eft conlacre. , -. „i.,, j.u (a^"r:»,„c c.j]l. y,,,. 0,1 ert mort > J' "; l-'J f^jf'*, liniiiere- oui eft piive de la Vie , 0« de la veue. mvija te \Tpr,-lZl'vni. Je quirteray la lumière. »» la vie I , ^"'f'Lelôuf'lUumieîr^u. éclaire un lieu. * Lu^.n Lumen. Le |Our , la lun cj i ^ ^tuuja, lumiin- hP"''y"- ^''"•- i- """" %fte le Ôur & '^ veué k quel- ^"'. °^' n bltifffnt7e-v nt f° 1". L'es. Et par merapho're . qu'un en batillant devant le - ^ r réputation de Ohftruerf aluujus lummibH!. Cicer. uuii-i" ^ r quelqu'un. ,„^;',. cUtté. f. * Lulen prob.uti, pri>f-' ^7:^:;^^:;; ;rcri:iuer^n qr.lqu.un tmeprob. V< , /„,„,„£ L.OTi. alii'». Un homme qmneft pont eclai:/, qui n-; point de fcience, qui n'eft point lumi- LuM^s". ^SU,ic,crcc:<>.doU,»ine off.ndcr,. Cic. Si je te trouve lum,«.c,lUcac. O. ^//,\ f^'^^^^j'un pays: les plus con- LuMlSA ci-uitatii. Lie. L.I.S iuiiuvi>.j- r j fiderables & les plus "[-f;"- , j„„, „„ o„e un difeours , LuMiNA cra:io«i:. tu. Les ngures uom. uu ce qui brille & éclate dans un dilcours. „.^j, f,- LUMliSAB.IA, II!'», "-h- ,'"' Tjnr de perfonncs Taut de luaiUics c&m etciiucs, •» Tant oe j. ^^^^^ LUM. LUN. LUO. LUP. conCderableseftiint mortes. * [Il eft plus fur de lire lumi- nibus.} , , LUMlNÔSÛS, luminifa. , liiminisHm. Vin. Clair , éclaire, m. claire, cdaiice. /. Qiii a bien du jour. * t/£dificium lumi- nofum. Vitr. Un baftimcnt bien ccluirc. KJ- Lvminosls. Ctc. EcliUiinr, btillani, ^parlant d'un dif- cours.) m. Eclatante, brillante. /. Lumineux, m. lumi- neufe. /. LC'NA, genit. lûnt. f. dur. La Lune. * Ktvx Luna. Cs.f. "* Haj.euu Hir. * Prima. Plin. La nouvelle Lune. * Lima cre/cem ». Qiii n'a qu'un ceiî. LUSCÂ, genit. Infcs. i. Mart. Une femme bojgne. une Jjor^nefle. LUSIO , genit. lufiônïi. f. cic. Jeu m. ou l'aûion de joiier. LUSlTÂNlA, genit. Lufitanîx. f. Strah. La Lufitanie, au- jourd'huy Le Portugal , Royaume dans l'Euiope. LUSÏTO, Imitai f iHsitdvi 3 liiiitàtiimt liii'iarè. Plaut. Joiier, ou fe joiier. LOSÔR , genit. lHiârïs. m. Plaut. Joiieur. rm, j3" Lusor aniorum. Ovid. Qiii écrit des amouis en Vers , qui a cjîmpofé des Vers amoureux. LUSORltJS, liiforla , liijoritim. Plin. A joiier. * ^Iveui liifi- riut. Plm. Damier à joiier. m. Odi" Futmen luforuim, Scn. Une foudre qui ne fait point de mal, lancée pour rire. * Lufiria qnajlio. Plin. Une queftion propofeepar divertifremcnt. hVSTKÂLtS, il. m. &cf. Se hoc iKjlrâlë. n. (Adjeft) Lir,. De purification. ♦ ^ijuit lujlrali'. Ovid. De l'eau luflialc, (dont on fe purifioit avant que d'entier dans les Temples des Fayens , comme l'eau bénite dans nos Eglifes.) LUSTRA.MtN, genit. lupaminis. n. Val-Plac. Recherche _c.\-afle. /. l'aft^on de chercher parmi. LUSIRA.MENTUM , genit. Itijlraminû. n. Mart. Direfl. Purgation médicinale. /. LUS! RÀliÔ, genit. /tt/?i-«(wji'/. f. Colum. Sacrifice d'ex- piation, m. * LusiRATio. Cieer. L'aftion de parcourir le païs ; voyage qu'on y fait par curioliiè, oa autrement. LUSTRAT US, lnjir.i:ii, lulhaium. Lfj. Ovid. Puiifiè pat quelque Sacrifice, m. purifiée. /. * LusiBATu«. C:<. Parco'iiu. m. parcourue./. LUSlRicCS Dits, genit. li.JIrn'inci. m. outt. Le jour que Tom. n. Q. Im L U s. L U T. les Payens impofoient un nom à leurs enfans en feiftnt eer- , X.^s'TKmCÛS-Sfl!?;?";/^-- V.l-U^.^^ purification "-"cT^i'ple par un sacrifice aprcs en nvoir tau le dénombre- ment , 0» une armée après la revene. * LusiRARE. Ccer. Parcouru un psis. .vmf rhetche jS» Pop^u'nm luflravi oc..l:s „tar,. mbem. Petr. Ayant cherche & rcarde par toute la ville. ,.,,,. ■...,, ^r.rilplbai Umpa.,crr.s. Vi.g. Le Sole.l edauo.t tou- 5m "«yî.ij.V. .lieu}.,. V,ri.l. Chercher quelqu'un i U L,^^^:';;;l«^^:^^- C^»/: ralre la reveu. défis trou- eOuît, l'examiner attentivement , la paher i,^ repalicr dans fouefp.it, y refléchir, y fane attention. _ LÛSiaÔR, Vrir,,, („/,-.».«.«, '«iî""- P'""'- Hanter, I.t)"T^'^':~ M^n! r.. sacrifice, expiation,feftes ^-olemncllcs"! qu'on Jaifoit pour le peuple aptes en avoir ait IcdeTôrnbrenrenti ««pour l'armée après en avoir la.t la » Lu'sTatlii. K.r. Luftre. «. (c'eft-à dire,) Efpace de cinq rce mot7eIon Varron vient de U,o , qui lignifie Payer ; parce «ù"u commencement de chaque cinqu.cmc année on ^avôit le tnbut qui avoir efte impcle P" - '^^.f ;;\^„(^^<, Oli^^vnm'-'Jlr-"^- ""■ Quarante ans,»,, le humemelultrc. » L115TRUM Ck.H. raillerie, plailameiie. /. LOsOS,7«..,.r^ nC.. ouvrage fa de boue , comme une muraille , un plancher : Hutte , Çazerne , haraque. /. (C'eft un petit réduit coupe par les Soldats qui LÙTÀrTos, hrarSâ, luuû.m. rii«. Qui fe tient dans la liouë , oB la vafe des eftangs. , im Ë A , gen. /«..'.-. f Pl'n. Soucy aquatique. « Fleur ,aune - LtJ^£^'SIS, ".m. &/. &;»(;«."..^. n. (AQ)ea.) Phn. Qui LÛ^^uîs'Z^:.. iu,ai^,n. y.r,. De couleur defaffran, LÙIËTl^, genit. X.».-<.--.î. f. r./: Anciennement Lntece; Auiourd'huy Paris . Ville Capitale du Royaume de France la plus peuplée., la plus polie & la plus Içavante de tout le rcfle du monde. , rÛTËOM »t". n- P''"- Leiaunedunœut. LOtÈÙS, to", '«'"î"'- ^''"'- Jaune clair comme le faffran, couleur de faffran. LUT. LUX. ht lutoijue afperfui. Hiir. Mouillé Se crotte', ou plein de boue, m, mouillée, crottée , on pleine de boue. /. PocKlucotupuJuit defactli lute. Tihut. 11 fit des pois d'une tel- le ailce à manier. couleur de lanran. .... . , 1 i-'TPf S /«r« , /«(«-!«. Ovid. Deboué , de mortier, de terre. tuT.;h o'r VU, ba.. .,. vile, bafle. /. qm u'ell d'aucun nriv 0« d'aucune valeur. . ■JiTù /Ll , /«rivî . /„,..,«;. , /ir,ir^. Catul. Ma». Enduire He bt^uë lucer , boucher avec de la terre. ^ îielute,,mr,:u^dumr„„do> ce,«m^ opuU,. Mart. De peur ^„f rèt oneuent ne gâte vos beaux cheveux. ^ fi"!. --.. lintd'Amome. P.rf. Sat. III. verf ro^. LÛTÔSÛS, lut-oP, '«'"»"<"'• "'"'"• ^°""''' P'""**^ ^°"^- m boucufe, pleine de boue. /. . ■ , , -, ■ LÙTRA'gcnit W Lux mea. Martial. Ma belle , ma charmante , ma chère. Lux. if-ir. Les yeux. w. la veué. / „ . , , ^dempta lux: Ovid. Perte de la veué : malheur de celuy a qui on a arraché les yeux. * I» hue a,ijue in oculis civiura wrt^ni'/. Tk. Grand au.N yeux du public. ,, . , ,.„ LÛXÀtOS, luxata .li'X.iium. Pl:'i. Demis, déboîte, dillo- qué. r,i. démife , difloquee , deboitée. / qui eft lorti de fa place, (parlanr d'un os.) _ , . ,, . . LÛXÔ, /«.va;, luxAvi, lûxÂium , liieare. Plin. Mouvoir de fa place; faire changer de place, ôter de fa place, diUo- qucr , deboiter. LÛ.XtiR-lA, genit. lnxurU. f. »« c r y LÛXtiKlES, genit. luxur.êi.t Cic. Luxe.»), protulion. /: ex- cès M ' diflolution. f. dérangement , dérèglement outre. «.. dépenfe e;rceffive en habits , en tertins & en meubles. / LuxuRiA, ou LuxuRi.5. C'cer.Colur,,. Trop grar,ac abondan- ce d'herbes , defeuillesSc de bois que portent les atbre» 8c la vigne. , , . „. Luxuriakumor,.. Plin. Trop grande abondance o'humeurs. LuxuRiïS, ou Luxnria. Cu. Luxure, impudicue. /. LOXCRÏÔ, /:i.v»ri«i, luxuria w, l»xuriai::m, tuxunare. Liv. & LÎliùKiÔB. , luxurïârii , luxilr:alus iiim , luxuri.trï. Phtut. Liv. E(hcaddoiineaulu::e, faire des dépenles exceflivïs enh'abits, feilins S: meubles. , dj- Neluy:.:i.'ren,ot,oA>:mi. Liv. De peur que les elpritsne- s'addonnaffent trop à roifiveté. LUXURIARK Ovid. * L.i.xur,ari. Cctiim. Pouffer trop d herbes, trop de femlle> 8c trop de bois , (parlant des arbres & de la vigne. *recuiluxi»:^,tn praiis. Ovid. Les troupeaux bon- dillcui&folûtrentajnslesptez. ,. „ ., T-nr„r j^ L.ixuna>itMir?i. r.hui pUrumijUl ficuiidn. Ovid. l.a ptoi- perite dérégie les efpriis. i,i,,.„ L0.^ÙR10SE. (Adverbe.) Cictr. Diffolumeat, danslelu.^e, avec prof l'ion. , ^ • «n „ • LOXÙRÏÔsGS , mxKTiera , l«xmiiii'». Çn"- Qi" « « ' H"» Vit dans ic lu.xe5 qui fait des depenles exceUives e.Hi.a- LUX. LYC. LYD. LYG. Ints, en feftins & en meubles. [ Cet Adjeaif fait au Comparatif Lûxtirtisiôr. m. &(. & lue iuxHriotiiif. Ctcer. ] LuxuRiosus. Cal. Abondant, m, abondante. /. (parlant des arbres & de la vigne.) Quipoufle trop, qui jeire trop de bois, 'f Vins luxuriifd. Colum. Une vigne qui jette trop de bois. * Friimcnta luxuriofa. Cicer. Des bleds qui rieimenc trop forts 5c trop épais. %^ Fatrihtii nimit luxuriofa ea fuit lAîitia, Liv, Le Se'nat COn* 5Ût une joye trop exceflive. LU-KÛS , gcnit. /,;.v.vj. m. Vin^il. Luxe. m. fomptuofité. /. excès dans les habits , les feftins , les meubles 6c les mœurs. . m. ProAiûon. /. dérèglement, m. LUXOS , Inxii , /«jTKCT. Sallujl. Déboité , difloqué. m. dé- boîtée , difloquée. /. LVCiOS , genit. ii^ï-. '"■ '^l'-^i ^)'«<=' "i^'V-V-f 4'Ar- cAiWf. ronfactee a Jupiter & a Pan Dieux de la fabuleûic Annquité. IVCAÔNLS, genit. Lycaonnm. m. plur. Cicer. Les Lycao- niens. Peuples de Lyc;ionie, contrée de l'Aiic Mineure, failànt partie de la Cippudoce. LÏCÀÛNIÀ, genif. Lycaonin. f. de. Plin. Lycaonie , Con- trée de l'Alie Mineure , aujourd'huy Cogni. LyCAÔNÏUS, & ViCAÛtii}S,Ljcaôi:iii,LjcaS:iÏKm. Oj/iJ. Qui eft de Lvcaonie. XÏCASTUS , gcnit. Licâfil.f. Plin. Lycafte , Autrtfois Ville de rifle de Crète qui n'cft plus aujourd'huy. C'eftoit auffi le nom d'une fameulé Couriilane. LYCEOM , ÀÎKîiiv. genit. Lycir. n. Cirer. Lycée, m. lieu à Athènes oiiAriftoie enfeignoit la Philofophic à fes Dilci- j)les. Comme rlaron dans l'Académie. LYCHNIDÛS, genit. Lychntài. f. Liv. Aujourd'huy L'O- crida, Ville de Macédoine. LYCHNÏS, M<;^n'f. genit. lychn'idïs.i. Plin. Rofe qui n'a que cinq feuilles. LvcHNis n^ria. Plin, Une efpéce de mouron violet , Herbe. LYCHNITES, kuxi'™. genit. lyJinit.V. m. Plin. Marbre blanc, m. qu'on coupoit dans les carrières à la faveur d'une lampe. Lychniths. Plin. Pierre précieufe , erpc'ce d'Efcarboucle. LYCHNÎTlS , >.ux-/:ti;. geuit. lyclnuiidir. f. Pl,n. Efpece de bouillon blanc , (heibe delà uioiiclle de laquelle onlefert au lieu de mefche.) LYCHNUCHOS , ?,u;tvS;t®'- S^n"- lychnruhi. m. Cic. Chan- delier, w. giri^ndole. /. LÎCHNÙS, kûx>®'. genit. lychnt. m. Cic. Lampe, f. LÎCI.^ , genit. L)c,-. i. C:... La Lycie , nommée Milas & Ogy- gie , Contrée de l'Afie Mineure , aujourd'huy Aldineldi. " LYCif, genit. Lyciorum. m. plur. Cic. Les Lyciens. Li'CISCA, genit. lycîfix.f. Vtrpl. Un chien , on une chien- ne, qui vient d'un ciiicn Se d'une louve, eu d'une chienne ôc d'un loup. Multum Utrante lycifcâ. Virg. La chienne aboyant beau- coup. LYClUM, ).™iov. genit. lycn. n. Plin. Médicament qui fe faifoit d'un arbre épineux de Lycie. LYCIUS , L^ùci-, Lyciùm. Virg. De Lycie. LÎCÔPÔLÏS , genit. Lyco^^Slu. f. Plin. Lvcopolis , Ville d'Egypte. LYCorSiS, M/xo4«, genit. lycôpiii. f. Plin. Orcanette. /. herbe. L^CÔRMAS, genit. LjcZrmx. m. Strah. dari. Fleuve d'Eiolie. LÎCOS, genit. ift/. m. Plia. Siral: Fleuve d'Arménie & de Cappadoce. LYD!.^, genit. Lyd:n. f. Cicer. Sirah. Lydie, •» Méonie , Contrée de l'Ade Mineure. On l'appelle Lud dans l'Ecri- ture , aujourd'huy Catrafia. ' LÎDiÙS LAPtS, gênit. lydn tapidi,. m. Plin. Pierre de touche. /. LYDOS , Lydi, LydTtm, cicer. Lydien, m. Lydienne, f. qui eft de Lydie. ' ■' ^ LÎGD.^.MUM, genit. de l'Alie Miueurc, Aujourd'huy Fi- Aujourd'huy, Lico Lys.dâmi. n. plin, Ligdame, Ville LYG. LYM. LYN. LYR. LYS. LYT. 123 L?G1T, genit. Ly^iiràm. m. pi. Tac. Lygiens , Peuples d'A- jcniagne. _ LYJMiR.^, genit. LjmînV. f. è- m. Plin. Ville & Fleuve de Grèce. LÎMPhA, genit. lymphe, f. (de K'Sfjtpu.) Virg. De l'eau./". L YMPHATIi^ÛS , genit. lymphatïâ. ni. Plin. Un vilionnaite , un fanatique , un frénétique , un extravagant : qui a le lens trouble , la cervelle renverfée : o» qui al'efprit mal-fait. LYiMrH.-\TlCUS , lyrf.phai'rcii , lyr/iphatithm. Liv. Propre à dc- niomerlatcfte, la cervelle ; àrcnvcrferl'cl'pnt , alciiou- bler. * Lym^hiirtcafomnitt. Pli;;. Des viiions , 0« dei fongei qui troublent l'efprit. * Lymphutuui pauer. Liv. Une peut ^ui démonte & renverle la cervelle. LYMPHAllÔ, gcnit. lytr.phariinïi. f. Plin. Fanatifme. m. extravagance, f. troublé d'elprit caufepar des viiions. m.' ^^imagination gâtée , oi< frapée de quelque fantôme. /. '^V!lVre^fâi.«lqu'^*fe!;^',.0«dffL'fJ_5r":?.°:l^'•_^ vagantc , forcenée. /. qui al'cfptit gâté, troublé, renver- fe. * l'rhs Lymphiita intertu tertoribui. Srut. Une ville trou- blée , agitée pp.r des vilions 8c des l'antônies. * Lymphati milite.'. Tacit. Des foldats fotcencz 5< troublez. LYMPHÔ, lymphài j lyniphiivi y lymphàtiim , lymphârè'. AcCw Val- f lace. Troubler lefens il quelqu'un, luy renverlcr l'ef- prit, comme font certaines vilions; Içjettci dans le fana- tifme , dans l'extravagance. LYMPHÔR, lytnphàris , lymphâtiét inm , lympharl, ^int^ Cun. Avo\i l'efprit troublé par quelques vihons. LYNCËSTIS, Auj-xiis-K. genit. Lynujus. m. P,'i». Lyncefle , Fleuve de Macédoine , dont les eaux eny vrent comme le vin ceux qui en boivent. LYNCÉSTiOS, Lyneejliii, Lyncefiiûm. Ovid. Qui eft de ce Fleuve. LYNCÉOS, lyncèd , lyncèim. Cicer. Qui a des yeux de Lynx , qui a la veué auflî perçante que le Lynx. Qiii a la veuè itcs- _perç.inte._ LYNCURÏUM , huyxii gtov. genit. lyncurîï. n. Plin. Pierre pié- ' cieufe , qui fe forme de l'urine du Lynx , à ce q u'on dit. LYNX , m!) f . genit. lyiicis. m. Hor. 6c plus fouvent. f. S'irj. Ua Lynx , elpecc de cerf tacheté quia la veué fort perçante. LYRA, Ai/01!. genit. lyr,!. f. Herai. Lyre./ inlirunicnt (ic mufiquc à cordes, comme une Guitarte , un Luth. * Incre- pare lyr.^m digitit y moverc , pulfare y pellere y percutcrc. Ovtd, Joiierdelalyre. LvR.^. v^rr. La Lyre, Signe célefte. LYRC^EOM, genit. Lyrc3i. neut. on LYRCiïOS, genit. Lyrc^i. m. Siuf. Strah. Fontaine d'Arcadic. LYRCjïUS , Lyrcxît, Lyrcliim. Ovid. De celle fontaine. LYRICÙS, lyrïcky lyrïtïim. Hor. Ovid. De la lyre. Lyrique. r/i.&cf. * Vates lynci. Bot. Les Poètes lyriques , qui ont fiiit des Odes, comme Horace, qui le chantent fur la Lyre. * Mtdijyrici. Ovid. Des Vers lyriques. LYRîSTIiS, genit. lyrifi,ë.a\. Plm-Jan. Joueur de lyre. m. LYRNËSSÏÛS , Lyrnefu'à, LyrnefiiKm. Kirj. Ovid. De LymelFe. LYRNliSSUS, genit. Lyrnefsî. f. Plin. Lyrnefle. Ville delà Troade. LYRNHStOS , genit. LymiJH, f. Strah. Lyrnefle. Ville de laCilicic. LÎSiMACHïA , genit, Ly/imacliïiê. f. Strah. Aujourd'huy Hexarriili , ville dans la Thrace. Lysimachia, X. f. Plin. Herbe qui 3 pris fonnomdeLyû- machus Roy de Thrace. LYSiS, Ai-V«. gcnir. lyù'i. f. V:tr. Cymaife. /. (Ce mot fignifieeii GrccSoluiionS: feparaiion, & il y a ap- parence que la dernière Cymaife eft ainfi appellée, parce qu'en Architeaute elle fait la feparation des mcuibres dif- férens.) LYSÏS , genit. ij""». ai. Liv. Lyfîs, Fleuve de l'Afie Mineure. LYTARMIS, genit. Lyrârir.n.m. Plin. Aujourd'huy Le Cap d'Oby , Promontoitc dans la Scy thie Européenne. LYTR.A, r^eî. LuTRA. LYTT."^, xûfl-J-. geuit. lyitê. f. Plin. Petit ver fous la langue des chiens qu'on leur oile quand ils font cucoie petits, de peur qu'ils ae dsvieoneiiî enragez, Q.Î M, 124 M A C. MAC. M. ÂC M, genit. Macârûm m. pi. Strah. Feiipk-s de l'Arabie Heuieule vers le Golte l'erlique. _ M.^CE DUNES HYRC.^NÎ.gen. A(â- cédoni'.m Hïrcitmriim. m. plur. l'itn. Tant. Feuples de Jajurildiaion de Smyrne d;ii\s l'Ionie , oh l'.ioiide , Provinces de l'Alic Mineure. MÀCtDONlA, gcnit. Miice.ioni.ë. f. riin. Sirab. La Macedi>4---- "T'IÎT . ^. __ ^-,- — .nvi Egée ce fur la rrrer Adriatique; c'eft encore aiijourd'liuy la l'rovince de Ma- cédoine avec partie de l'Albanie dans la Turquie en Euro- pe. L'ancienne Macédoine a eu autrefois fes Rois qui ont audi polVede la Tliedalie & l'Epire. JtlActDONÛM IMPtRiUM, genit. Mâtidôrmm Imfterïl. T.icit. La Monarchie des Macédoniens, en des Grecs du temps d' Alexandre le Grand : Elle s'eiendoit dans l'Euro pe , l'Allé Se l'Afrique. 11 y avoir dans l'Europe la Grèce Cr^t/u , partie de l'Ulyrie ou etoient les Tliiaccs & les Tri- balliens; SclesDaces Cii/, ont elle quelquefois vaincus pat Ale.\andre Roy de Macédoine , o-c. En Alie les parties de cet Empire efloienr la prerqu'Ille d'Aùe Mineure, .^^f:a Miner ; l'Ule de Cypre , C^pnu ; la Syrie , partie de l'Arabie; l'Empire des Ferles qui comprenoit laMedie, laBadtria ne, la Perle propremenr dite , l'Attyiic, &c. Alexandre conquit audi une partie de l'Inde deçà & a l'Occident du Gange. En Afrique il y avoir la Libye & l'Egypte. Apres Ja mort du Conquérant, cette Monarchie fut divilec en plufieurs Royaumes & Gouverncmens jufqira l'et.ibliire- mcnt de la Monarchie des Romains. Auiuurd'huy il y a dans cette étendue de pays une grande partie de l'Em- pire des Turcs , partie de l'Empire du Mogol a l'Occi- dent , quelque choie de la Grande Tartane proche Se à l'Occident de la Pcrfe, 8c tout le Royaume dePeile mo- derne. WÂCÉLLARlOS, geiiit. macellain.m. Vatt. Suet. Qui vend de la chair , on du poiflbn & toutes fortes de viandes. Maceilaria (.iterii.!. Vai-Max. Boutique. /. etau , o« étal oii l'on vend toutes fortes de viandes, m. M.ACÉLLOM , genit. «ii.c«i. neut. Cic. Marché, m. Place. /■. où l'on vend toutes fortes de viandes , on de vivres. MACELLOS, mcttUà, màciltum. Lucil. Un peu maigre. »>. & f. Voyez Maciiuntus. MÂCËÔ , nikici ,mîiciit ,rtt!icirë. Plaut, Eflte maigre. J^lAcER, mâirk, macmm. 'V,r(^. Maigre, m. Se/. Qui n'eft pas gras. m. qui n'eft pas giailé. /; [ Cet Adjcûif fait au Compaiarif Af.ïii/ir. m. 6- f. c- hocmH- 'ct'iui. plusmaigie. Et au Superlatif, MtittrnmUi y macer' TÏmà , iiimirrimiim. Colum. Très maigre, j Taurusmactr. Vir^^. Un taureau maigre. Maaior -uiiii. CoÏk'». Une vigne maigre, qui n'eft point fumée. Kihili ejl macrum ilUid. Flcut. Je ne fais peint d'état de ces gafteàux fecs. ^gella mj.rj fauftr. Herai. Qiii a un petit champ maigre, quitappoiiepeu. Macerrima humm. Cclum. Une terre fort maigre. f^ Ldrlluiniaccr. Mari. Uu Livre qui n'eft point épais , qui cft menu. MÀCERÂTlO, genit. mactruùinh.!.* M-ucctutic caUis.Viir. L'aûion d'éteindre la chiiux. >1ACËRÀTUS, wu.fraERà, y.i)(a.i^. genit. mai\ixr.ê.{. Plaut. Coutelas, i m. épée. / M.AcH/ERIOM , fiiyjùgjLn. genit. mâchœrïl. a. Plant. Poi- gnard^ gios couteau de cuihne. w. Baïonette. /. MACH.il'vOl'HÔRtJS, /xoLxn-ififif'Sr. genit. màchSrSfhSrl, Cicer. Qiii porte un coutelas, ob uneJarge epee. MACH.^R.^, genit. Maciinrx.f. Cit. Macari , .Ville delà Si- cile , uuiourd'huy Truina. M.ACHlNA, genit. mnchiti.î. f. Citer. Machine. /. Affera- blagc de pluheurs pièces jointes enfemblc Se tellement dif- polees , qu'elles peuvent feivir à augmenter, on à dimi- . nuer les forces monvantes, félon les ditferens ufages auf- j quels on les applique dans la guerre, dans l'Architeéluic 1 &: dans les autres Arts. Vitruvc met cette diflerence entre machine Se organe, ok inrtrument , que l'inftrument cft iimple Se d'une feule pièce tel qu'cft un marteau , un le- vier, ërr. 8c qu'une machine elt compofee de plulieurs pie- ces , comme un preflbir , un moulin , &c. Les machines dont les Anciens le lervoicnt dans la guer- re pour aliieget les Places cftoient les Scorpions , les cata- pultes, les béliers, lesbaliftcs, les tortues 5c les tours da bois. Entre celles dont ils fe fervoient pour la dccorarion des Théâtres, il y en aveu qui en tournant changeoient lafa- ce des Théâtres , 8c d'autres qui en coulant failoienr lo melme efiét. Vitruvc nomme ces fortes de machines, l'une ùtetia vttjattltj , Syi l'autre Stena âudiltt. II y avoir diverfcs machines pour lever des fardeaux S: pour élever des eau.ï. Kj- Machina. Cic. Machine, invention, addreffe , finefle pour tromper quelqu'un , ou pour faire reiiHîr quelque def- îein. /. * Vt omuet adlitOeam ruiuhiiiai ad tenendiim adoUfert' tem. Cicer, Four me fervir de toutes les addrellés imagiiui- bles , 0« de tous les moyens pollibles pour retenir ce-jeune- hommc daus Ion devoir. Machina m:ir,di. Lucr. La machine du monde. MACHIN.^LÏS, il. m. & {. V hoc m.ichi>,ile. n. fAdjeft.) Pliii. Des machines , ou touchant les machines. '^ M.uhind- liifticniia. Plin. L'Art de faiie des imrchines , l'inventioiv des machine^ , le Machinifmc. Les Mechaniques. MÂCHIN'AMËNTÛ:.X, ginïl. machmamir.ti. n. Liv.Taci;. Machine. /. MÀCHlNARiUS, genit. machinaril. m. P.-.ul-Jurif. UnM.l- chinifle ,_ un Ingénieur qui fait des machines, m. M.ACt'.\iiAKlVS, machinariâ , maihinarinm. Vitr, De ma- chine. MACH1N.ATÏÔ, genit. mathinati'omi. f. Vilr, L'Art de fai- re des machines, m. Machikaiiu. cvt/; Ki7r, Machine. /, . .Ma- MAC. MAcniNAtfo. Ciccr. Reflbic. m. comme pour f^iite aller une horloge. . j j /r. /• ,, ori- Maciiinatio. Cicr. Maclime, invention , addrdl... y. r«m. Uv. Qn\ fait des niachn.es de guerre. » Mac\un.itcr l~ .■ub.iciiu, omnium. Ce. L Aicni- tede &: l'ouvrier de toutes choies (5- Machinaior kcUi. L,i: Qiii machine la guerre. M.ch.nator cm„..m fccUrum. C.er. L'Inventeur de tou le crimes. * Dcti m,Mn^t,r. T^ùt. L'Auteur , 1 Inventeur de (lUCUluv. Cuuibviiv..- , ., MACHINAI Os, H!. m..ytpta.\ous; en la partie Occidentale de la M.icédoine. il.ACB.£SCÔ , mâ^rifiïi 1 m:'.crm -, mactffcerë. Horar. Mart, Devenir maigre , perdre fon embonpoint , maigrir. MÀCRIS , genit. Mâcrh. f. Liv. Ifle , une des Ules Sporades dans la Mer Icarienne qui fait partie de la Mer Egec. MACRÏTAS, genit. macrit.ïtis.{.V'iir. Maigreur du fable & de la terre, f. MACRÏTOdO , genit. macriitidïnîs. f. PliiHt. Maigreur. /. MACRÔBU, genit. Af^crti/ômm. m. plut. P/<«. iMactobiens , Peuples d'Ethiopie. MACKÔCÔLOM , /.«ax^c'xsiAov. genit. MacroccCi. neut. Cirer. Sorte de grand papier des Anciens que Catulle appelle Re^ia charte. M.ACROR .genit. roStrôri». m. Pactm. Maigreur. /. MÂCTATÔR , genit. maCiaioth. m. Soi. Meurtrier, m, qui tué. MACTATÛS, maClàtâ, maciâuim. lUrat. Immolé, égor- gé, m. immolée , égorgée. /. MACT.^TÛS , genit. maiiaiûs, m. Lucr. Egorgement. m. im- molation d'une viftime. /. l.\ACTtS, m.iaii , mii&tm. ( C'eft-à-dite , Magii anClui , félon Fefte.) Augmenté , enrichi, m. augmentée, enrichie./. Maii'ii 'Jli hoc facnficio , ou hoc iiint mferio. Car. Que ce fiicrifice foit à voftre gloire Se à voftre honneur , daignez recevoir ce factifice pour la gloire de voftre nom. >IaCTE iirrarr. Cic V'irg. ou Maacr.irlulc ejlo. .^pul. * Malle avimi, ou animo. Sittt. Au plurier Ai.iiï( ef.c. Uv. MaSi ■virilité efle. Cic. Ayez courage : ou Courage, jouïflez des avantages que vous donne voftre vertu. I iMaOe fe joint encore avec ?/oriAgts quAdraginta. Cicer, Age de plus de qua- rante ans. Nugai T/iitfis majores egerit. Plant. Il fera bien de plus gran- des fottil'es. ^d omnia hac magU ex ufu tuo nemo eji. Terent. II n'y 2 perl'onne qui fafle mieux cela que luy, quifoit mieux vof- rre fait. Habei aliud ma^ii ex fefe ù" majus. Ter. Il a une affaire plus importante 8c qui le touche déplus prés. Magis & magis , magis ac mag'S , magis magifque, Cicer. DC plus en plus. MAGiSTEB. , genit. mâgifirs. m. Cic. Maiftre , celuy qui eii- feigne quelque art, oKfcience. m. MAGisTtR dejamandi. ^tnr. Qui apprend à déclamer. * Di-r cendi , ou eloquenti/t.. S^Unt. Qui enfeigne l'éloquence, Maiftre d'Eloquence , un Rhereur , un Régent dc Rhéto- rique. Mapfter If.di. Cic. Maiftre d'Ecole. '*' Morum. Cic. Ccnfeut, qui veille fur les mœur.'! & la conduite descitojens. * Fc- pnti. Cic. Di£lateur,i Rome , (Souverain Magiftrat , qu'on creoit dans les néceliîtcz de la Republique.) * Pécaris. Cicer. Le Maiftre du troupeau , liergcr , Pafteur , qui a le foin & la conduite d'un tioupeau. * H.inis. Horat. Le Maiftre du vaift'cau, le Pilote. * E^iiitum. Cicer. Le Général de la Ca- valerie Romaine. * Pediinm. .,4m-Marcel. Le General de l'Infanterie. Magister /frj/Kwrx. Cic. Commis général pour lever les de- niers Se les tributs dc la République. Magister. Cicer. Celuy qui a la direûion des biens abandon- nez aux Créanciers, qui eofouifuit la vente. Syndic des Créanciers. _ MAGÏSTËRIUM , genit. magift'.rii. neut. P/4Br. La profelTîojj d'enlcigner quelque fcience, /. Magistf.sium Cic. Ter. MaiftriTe. /. pouvoir, m. puiflance. / qu'un maigre a fur fon difciple. * Miht aras exiejftt ex magiftcrio f.to. Ter. Je ne fuis plus fous voftre conduite , ou fous voftre férule , vous n'eftes plus mon maiftre. Magisteriu.m. Ctccr. Pouvoir que les Romains donnoient î quelqu'un dans leurs feflins pour les régler 8: en eftre le maiftre , pouteftieleRoy duFeftin. hitsr fe exercent etiar/t ma^tficria. Plin. lis ont nicfme parmi eux une efpece de fupéiiorité , (parlant des Chiens. ) Maoisterium. Saet. Magiftrature. /. MaG'TSTERIum. Celf. Art d'un Maître, m. MAGÎSTRA, genit. miigiJlrS. f. Cic. Maiftrefle , celle qiii en- feigne. /. * iiijioria vtttt magifira. Cic. L'Iliftoire nous ap- prend à vivre. MAGÏSTRAtOS, genit. mstgi/lritHs. in. C«r. Magiflrat. w. Qui exerce une charge. ' Magistr.vtls. Ciicr. Magiftrature, chargc/rw. oSice.mafc. 1- Mariftraiisra h.ihere, gercrc. Cicer. Avoir une charge, ef- tre en char<;e , exercer i:ne niagiftraturc. * Si' titm >,i.f gijlretum Syracufs hahcbai. Cucr. Qni eftoit pour lors Ma- giftiat à Syracuïc. * Inirc magifttattm. Cicer, Eatrer en chai- M A G. charge. '<■ ^hire r/iagiJSram. Cicer. Sortir dc charge. A'AGMA, ^af^/^a. gcnir. mi^maiii. n. Plh. Lcnurc, ce qui relie de plus grodicr dans la compofition d'un partuin. ilÂGMËNTUM, gcnit. mirmém't. n. Var. Certaines chofes qu'on otîVoit en factifice comme pariurcroift. MAGN GR.tClA.genit. M.ignS Gr.tcùî.f. ou AiAJoK GRicrA, genir. it-noriit CrScïx.f. Ptcl. Strah. Plin. Cu. Liv La Grande Grèce, Elle faifoit partie de l'Italie auMidy, & à l'Orient Les Anciens ne s'accordent pas fur ion étendue, comme l'a remarque Ciuverius dans Ion Ita- lie ancienne iib 4. fj/». 16. />. 1323- Ilfemblequ'onypuif- fe comprendre les Provinces de ^n «ha , Mejftj'i.t , LncanU , & Brr.tt„m, oiifont aujourd'huy U Terre de Bari , la Ter- re d'Orrante, la Piincipanié Ultérieure, la Calabre Citc- rienre & Ultérieure, partie de laCapitanate, delaBafili- cate , 6^ (iela Trincipautc Ciléricure, qui font des Provin- ces du Royaume de Naples.) SlAGNANt.MïlAS,genir. magnar,imi!âti'i. Ciccr. Magnani- mité, f. grandeur d'ame, ou de courage, fem.. une ame élevée. MAGNANÏMOS, inignanïmi, mAgnanïmiim. Cicer. Magna- nime. '»• il. f- Qi'i a l'arae grande, qui a un grand cœur, 0» une grande ame. MAGNAlUOS, >!. m. ^ptil. Marchand en gros. m. mar- chand en mag:ilîn. MAGNE. r^riir Beaucoup, grandement. MAGNES , ,«aj.r!K. genit. màg;icsii Uptdïi. m. Cic. Aimant. m. pierre qui attire le fer. >IÀGNËSÏ.%, genit. Mtiznaïs. f. Strah. Plin. LaMagnede, ^laïs , 5« petite l'rovince de la ThefTalieà l'Orienr , fur la mer Egée. C'eft aujourd'huy p.irtie de la Theflalie Moder- ne, 0» Jnnna, fur l'Archipel, dans la Turquie en Europe. Magnfsia, Magnefie, Ville de la Carie, fur le Méandre, dans l'Alie Mineure ; C'eft aujourd'huy Magniii'a, ville de Natohe a l'Occident, dans la Turquie en Alie. Sirah. r^. Ftcicin. Iib. s. cap. 2. Magsrsia ad SiPYiuM , Ville de la Grande Phrygie , au pic du Mont Sipyle, Se prés de la Lydie d.uis l'Alie Mineure , on l'appelle aujourd'huy Magncfa , ville du Gouvernement deNatolie, dans la Turquie en Afie. Strab. liv, iz. & 13. Liv. Iib. 5 9. cap. 43. MAGNÉTËS, genit. Magn'ètîim.m.'çlni. Sirab. Liv. Peuples de la Magnefie, or. ThelTalie. Magnetes à SipvLo. Tarif. Les Magnefîens , peuples de la ville Ma^mOa Ad Sipylum. MAGNHTiCÙS , mugneiica, maf^rtethïïm. CUuiJ. D'aimant. MAGNiFÏCË. (Adverbe.) Cic. Ter. Magnifiquement, avec maenificence. MAGNlFlCÊNTËR. f Adverbe.) Vitr. Lemefme. Magnihc.:ntissime. (Adverbe Superl.) Cteer. Très magnifi- quemenr. iI.\GNlFlC£NTl.^, genit. m^gnifi.enûs.f. Cic. Magnificen- ce./. * M.igntficeniiA -vertorum. Cicer. La pompe des paro- les , un difcours pompeux. ^lAGNTFÏCÔ , tniiiniftcaî , magnificâx^ ,- ma^nificâtûm , ma^- Tiifjcarè, PUn. Piaut, Elever par des loiianges , donner des louanges. JI.'^GNlFfCUS, mnpiif't'cH , masrntf}\Tim. Cicer. Magnifique, honorable, pompeu.'i. nr. màgnitiqiie, honorable, poni f>eufe. /. * M.'p.iji^t faare.Tant. Faire des chofes magni- fiques Se éclatantes. » Ma^wftum ii fiht credidù. Ctf.tr. Tjicii. Tibère l'eftima à grand honneur. * Oin.ie i^notum pro rnagnifico cjl. Tacit. Tout ce qui eft inconuu eft révère Se eftime. [ Cet Adjcaif fait au Comparatif MâgnifhlntiSr. & hsc mag- mficè:iti:is. Et au Superlatif Uigntficinûfiimiii , mugnificeu- îiftïma , magnijiiehlifitmi:m.'\ Magnikicus fuctm m ufu medicamentlf^iie. Plin. Ce fuc eft adniirable pour les inédicamens. MAG^IiLÙCiuI;^?T!.■\, g'.nit :>iainiloi;ae>iti\c. f. Cicer. Ey- preflHju noble S: élevée./. Manière de s'e.v primer élevée , qui n'a rien de bas Scderempant. /. ftilc élevé; le fubli- rr.e. m. JI.AGNILOQUÛS , mfgnilSquâ, , mfgrtilS^mtm, Tacit. Qiii MAG. MAI. MAJ. 127 parle, .«qui s'e.tprimc, .,. s'explique noblement: qui a unft.leeleve qui eft fubliine dans les difcours , qui auuc cxpredion noble & élevée. ' MAr,N.aoq,uu5. (enmauvaifcparr.) Sta,. Tacit. Hâbleur, qui le vente, w. fanfaron, galcon. **qu^'!"^'^^' ^"'' ^^"'' '^"- °'' •^"''"- ^'^"■''■- Lemefme MAGNÏTODÔ, geuit. «..g^itrUiV,;. f. cicer. Grandeur, f. "^de'^X'r.:;:"' """"• "'■ °=S-ndes dettes, la grau- Magmiuio pcnculi. Cic. La grandeur du dancrcr vatTr^" ""'""'k ^"- G""deur de courage ,%,; d'ame, élé- var,ondame. * Ca>^pan. femfcr lurerh, b,r.:,a,e .gr„r,L é- ianZ'a/'f''""'^'"-/'!- ^,™" '^' '•' Campanie ont tou- jours efte hers a caufe de labouré deleurs terres & de l'a- bondance de leurs fruits. %Sp.''^ ' °" ^'^^^^" ÙPÉRË. c,V. Grandement, MAGNOs, m^gni, mijnnm. Cicer. Grand, m. grande f Dans le fens naturel Se dans le figuré. M^gm an.ma v.r.Cc. Un homme d'un grand courase. *I-,V ';■'?'"' '"""•^•^- Un homme d'un grand .îge; eu bien.îge. ÎUgn,im f grand. Et au Superlatif M,^x''^ii;. genit. maUcliTtâ.m. Phn. Pier- re precicufe d'un vc«i fort épais, femblable a celuy de la mauve. , , , MÂLACïA , genit. miU<:-s. f. C^f. Bonace. /. Lors^que la met eft tout à fait calme. . » Maiacia. Plin. Envie des femmes gtofles démanger des chofes extraordinaires. /. Maiacia ffomtchi. Plin. Débilite d'cftomac. /. JiI.4l.^CÎSSO, malacif:«s , malaiifiÀrc. Comme îiimtUm finis es, m.ilaalJ.x<,du, a. PUki. Vous cftes trop fa- rouche, il faut vous addoucir. M.\LAcOS , mklnck , maUciim. Pl.iut. Mou , oa mol , doux. f?. nioUe, douce. /. MàLAGMA, |UxAaj/^!(. genit. «/i/^frai/i'j. n. Emplaltrere- moUitive, fomentation pour amollir 8c faite percer un ab- cez, &d;!îîper quelque dureté. MALE. (Adverbe.) Cucr. Mal. * M.tlè morutKs. PUiir. Mal élevé, mal morigéné , qui a eu une mauvaife éducation. * Moii oc:iUtus. Sutt. Qui a la veué mauvaife , qui a mau- vaife veué , qui ne voit pas bien. * Mule gratta. Ovid.la- grat, mécoiinoiflant. * Mtle fundm. l'/r.;. Qui porte à de iiKcliantcs aftions , •» au mal : qui donne de mcchaiis coafeils. '''Mille animttui CT^a Principem. Suit. Mal afiec- tionnc, ou intentionné envers le Prince. * Mali coitiitum jus. Hamt. Une mauvailé f.u;ile , une fatifie mal appreftce , 0u mal faite. ♦ Mxlc cccidit h.(c m. df. Cette affaire a mal réuni. * Malè conciliatm.Ter. Ache:é trop cher. * //«- le do.ei te mea facilitas. Ter. Ma trop grande bonté , o/. fa- cilité vous perd. Mali iollocatt, -bénéficia, ùccr. Bien-faits ra.il employez , ou faits a tics ingrats Se à gens qui ne le méritent pas. * Mule tjl Catxllii. Carul. Catulle fc porte mal , eftmal. * Mule fit .Antonit, fi ^nidcm Bttihrolus tnolifitn efl. Cnrr. Que tout mal arrive à Antonius , s'il continué i faire de la peine aux Buihroticns. Méitc precari alictsi. Flaut. Souhaiter du mal a quelqu'un , faiie des imprécations contre luy, le maudite, le donner au diable, ( Comme l'on dit vulgairement.) jVfx/È loijui abfenti. Te,. Diredu mal de quelqu'un qui eft abfent , en médire en fon ablence. Mile h.'.het me htx rcs.Plaut. Cette affaire me chagrine , mc - tait de la peine, me tient au cœur. 3ffiii. riiK. Qui ell d'un verd pâle. MALÎGNÏtAS, genit. mnU^nitatis. f. Plm-Jun. Malignité, malice. /. jS- Maugniias. Li-u. Chicheté , épargne trop grande, qui vient d'un efprit d'avarice. /. MAitGNiT\s (Lrids. Ltv. Le butin partagé chichement & iné- galement. MALÏGNt'S, mkn<;>!a, minjttiim. Ter. Malin, malicieux, qui a bien de la malice. OT. maligne, malicieufe. /. Maiig>ius. Chiche. ». &/. * I» Uudandis difcip:'.loTum dic- tin'iibus nec malign:ii, nec cffiifiis. Sumr. U n'eft ni trop chiche, ni trop libéral à louer les expteffions de fes dif- ciples. M.iligiius agtr. VUn-Jtm. Une méchante terre, qui ne pro- duit pas beaucoup. Mili^aa lux. Viri,. Lumière un peu obfcure. éditas rnatigni. l'irg. Des entrées étroites & difficiles. JIALÎNOS, martn.i , malinum. Col. De pomme, onde pom- mier. MÀLlTIÀ, genit. maliux. f. Ciccr. Malice, méchanceté, malignité. /. Malitia cali. Pliii. Malignité de l'air ; ait gtoflier 8c mau- vais. Malitia fo/i. Vtr. Mauvaife, o« méchante terre. JMAL'ITIÔSÈ. Cicer. Malicieufement , avec malice. MALITIÔSÛS, maliiiof.'., mulitiôsii/n. Cic. Malicieux, ma- lin, m. malicieufe , maligne, f. Maliiiofa Jura inietpretdtio. Cicer. Une fine 5c captieufe ex- plication du Droit. MÂLLKj^tOB. , genit. malltatiris.m. Mart. Qui travaille du marteau. MALLËATOS, malleàtâ , mnlifiiiim. Coium. Battu avec le marteau, ot. battue avec le marteau. /. MALLËÔLARlS , is. m. & /. & hcc malieolarë. a. (Adjeû.) Col. Demarquotte de vigne. MALLÈÔLOS, genit. malUSti. Colum. Marquotte de vi- gne, fem. MÂLLËÔLÎ, genit. malletlôrûm. m. plur. Vitr. Brûlots, ob Faifceaux de joncs liez en forme de marteau , qu'on endui- foit de fouffte 6t de poix dans la guerre pour mettre le feu aux machines & aux vaifleaux : Ils eftoient fetrezpar le bout & fe lançoient avec un arc, afin qu'eftant par ce mo- yen attachez aux machines de guette, o» aux navires , ils les puflent mettre en feu. WALLËOS, genit. mallel.m. Plaut. Marteau, maillet, m. MALLOS , genit. mal.n. f. StraO. Ptol. Ville de la Cilicie; c'eft aujoutd'iiuy MaiTyjah, Ville fur la cofte méridionale de la NatoliedanslaTur Suis fe cupidiratibu! mancipare. Se rendre efclave de fes pallions , s'y aftujettir. Sthi mancipare qmdpiàm. S' aftujettir une chofe , s'en rendre le maiftre , fe la rendre fienne. MANCOS, M.TncA , OT/inciiOT. Cic. Manchot. »>. manchote. /. Qui n'a qu'une main. là» Mancus. Cic. Qiii n'eft pas entier. ». quin'eft pas entiè- re, /. ♦ lUo Ceiifitle maiica foret Uliui Pratura. Cic. Que s'il eftoit Conful , fa Prèture ne fetoit pas entière, le temps de fa Piétuie ne feroit pas entier. , |g» In quem femper mmca rmt fortIUM, Hcrat, ContlC le- IM A N. quel la fortune n'a point de prife : que les coups de la fortune ne peuvent ébranler : que la fortune frappe à coups MÂND.ÂTÙR, genit. mand.itôrh. m. Saeton. Celuy qui en- gage quelqu'un h déférer Se à accufer un autre. Inftiga- tcur. m. _ ° MANDÂTUiM , genit. mandRu. n. Cicer. Commandement , ordre , mandement, m. Commiflion. /. * Mandatum in all- ouent. Tacit. Inftruftion contre quelqu'un. tS» Bibere mandata heri fu,. Plaut. Oublier à force de boire les ordres de fon maiftte. * Pertulit patris mandata. Tacit 11 le vint trouver de la part de fon père. *^ me manda- tiim hoc non habebat : nin habehas hoc m mandata. Cicer. Te ne vous avois pas donné cet ordre , cette commilfion. * yenire cum mandatii. Cicer. Venir avec des otdres. * Ex- haurire mandata. Cicer. S'acquiter de toutes fes commif- Hons. . Oj- Mandata tua depofco. Cicer. N'avez- vous rien à m'ordou- ner? voulez-vous m'honorer de voscommandemensî MANDATÙS, mandata, mandauim. Cicer. Commandé, m, commandée. /. dont on a donné ordre Se commiftîonl * Literis piiblicis mandatiis. Cicer. Ecrit dans les regifties publics. MANDÔ, mandas, mandâvl , mandâtûm, mandârë, ali^uid alicui. cicer. Commander une chofe à quelqu'un , luy donner ordre, or. commiflion de faire une chofe , le com- mettre pour une chofe. * Huic mandes, fi ijuid rcCi'e cura- lum -voles. Terent. Si vous avez envie que quelque cliofe foit bien faite, vous n'avez qu'à en donner charge 'a cet homme. Extremas precei Publio ^irino propinijuo fuo ad Principent mandat. Tacit. Il charge Publius Qiiirinus fon parent de porter fes dernières prières à l'Empereur. Mandate altcui honores, mn^i/iraîHm ; curam alicujus rei, Cic, Plin-Jun. Donner une charge à quelqu'un , la mettre entre fes mains, l'enreveftir; luy donner, ok commettre le foin d'une chofe. Mandare aiiijuem in uliimas terras. Cicer. In/ra mortuoi.Cic. Envoyer quelqu'un au bout du monde, 8e plus bas que les enfers. Mandare alitjuem Aternis tenebris vinculifejtte. Cic, Condam- ner quelqu'un à uneprifon perpétuelle. Mandabe y> /i^'"'': Corrupteur de jeunesgcns. m. H> ri '^'^'^^' '"""S""''''! mangonicKm.Suet. De vendeur d elclaves. * Mangoiums ilz.âtfim , mangoniz.arc. Ptin. Farder les chofes que l'on vend , (com- me les marchands d'efclaves ; comme font aujourd'huy les Maquignons & les Fripiers.) MANICÀ , genit. manu.ê. f. Virg. La manche d'une robe. MANicA.Jni,. p/,„. Ungand. ?a. une mitaine. /. MANIC/E , genit. manuarUm.f. ^lui:. Vng. Ctc. Menottes./, les fers qu'on met aux mains des ptifonniers. m. Manic*. f. plur. Juv. BraOèlets dont on fe couvre les bras Se les mains en guerre, m. MANICATUS , «jan/ivifà , manic.'itùm. Cic. * Manicata tuni- ca. Cic.^ Robe à manches , ou qui a des manches. MANICULA , genit. manicûls. {. Plaut. Petite main./. * Dans Varron, Un petit manche, m. MANÎFESTARIOS , manifejlaria , manifeftâriïtm. Plaut. Ma- nifefte. m. & /. clair, m. claire. /. Manifejlaria res cfi. Plaut. La chofe eft claire. Manifes^tarius /!»-. Plaut. Un voleur pris fur le fait. MANIFESTE. 0« MANÏFËSTÔ. (Adv.J Ce. Manifeftement, clairement. * On dit Mnnïfî/lius. Virg. Plus clairement : Et Min'ipjnfs'imè. Scxv. Trés-clairement. Manifeft'o mifcr teneor. Plaut. Je fuis pris fur le fait , malheu- reux que je fuis. Manuesto vakrari. Plaut. Eflre fouetté devant tout le monde. ■'^^^Jî'^?^-''"^' '"""•fcjiâi, manifijldv't ,manifêjlâ!ùm,mani' .ff/laré. Ov^d. Manifeftet, faire paroiftre , découvrir. MANIFÊSTUS , manifijln , manifeJU-.m. Cic. Manifefte , clair , évident, notoire.?/;, manifefte, claire, évidente, notoi- re./, dont on ne peut douter. [ On dit ManifeftiSr. m. & {. miinîfljliiss. neut. 0 i/id. au Com- paratif. Plus évident.] Spirantem ac vita manifeftam advertêre paflores. Tacit. Le» bergers s'apperçûrent qu'elle refpiroit & qu'elle dounoit des lignes de vie, Vti eos quàrn maxime manifcflo! hnbeant, Sallujl. Afin de les connoiiire à fond , ou parfaitement. Reipfa mauiftftum facerc. Plin. Montrer par effet , faire voir par effet, ou par des effets. Manifcflu! fceleris. Plaut. Convaincu d'un crime. MANÏMl, on OMAnIMI, genit. Manimoriim. m.\Attt.T.ta!. Sanf. Peuples de la Nation des Lugiens , dans la Germanie , furlaViftule: aujourd'huy LesPalatinats de Lencici ûc de Sirat , dans la Baffe Pologne au Midy. MANIÔL.-E , genit. Maniolirûm. (. plur. Ptol. Ifles de l'O- céan Indien; c'eft aujourd'huy Les Maldives auSud-Oijcft de l'Inde Moderne. M.j^NÏPLARiS. Ovid. pour Manipulap.is. MANIPLUS , genit. manlpli. m. Virg. La mefme lignification que Manjpulus. MANÏPOLARIS, h. m.&c f. ù-hoc manipulâri.a. (Adjea.) Cicer. De la bande, delà compagnie. Très fuoi naciits manipulares , atcjue ab ils fitèlevatui , murum afcendit. Caf. Ayant trouvé trois de fes compagnons, qui le foûlevérent , il monta fur le mur. Manipuiares 7«. eftre apprivoi- fée. /. MANSUtS, genit. mânfuctïs. omn.^in. Plaut. Doux, trait table, w. douce, iraittable. /. Voyez Mansuetus. MÀNSUESCÔ , rr-anfi.îfcîs , manfuïvi , manfiiefcëré. CoUm. S'apprivoifer, devenir doux & traittable. m. devenir dou- te, f. * Ctrda nefcia manfueficrc precibui. Vtrr. Des CCEurs durs, qui ne felailTent point fléchir aux prières, des cœurs inflexibles. TcUni manfuefcit iirando. Vi'S- La teric devient fertile en la /.!n/«f,;or. m. & f. mRnfiiè- tius.n.Ovid. Et aufuperlatif Af«n/î<«î/};mMr, manfuet'tfsï- ma , manfuetlfs'imiim. CiV, ] MANSORÙS, mansUrâ, mansîirûm. Ovid. Qui doit demeu- rer, cjui doit durer. MANSÙS, manfà, mânsûm. (de Manda, is.) Plin. Mafché. rn. mafchée. /. MANTAL.\, genit. Mantâir.f. ^u/ln. Ville des Peuples AI- lobroges dans la Gaule Narbonuoife ; c'eft aujourd'huy Mont-Melian, ville du Duché de Savoye, & prés de la ri- vière d'Ifere. MANTÉLi-, , ou MANTÎLË , genit. mânt'ilis. il. Virg. Marti Varr. Ffl'ui-main. m. ferviette à ell'uyer les mains. /. MANTELIUM , genit. mantëliï.n. Varr. La mefme fignifîca- tiou queMANTêLE. MANTELUM, ou M.^NTËLLUM , genit. mintill.a.PUiit. Manteau. M. cafaque. /. Manicllm. Plaut. Couverture./; voile, m. ^ Nec rtieudaciis fubdUlis vniht ufquayn manûlurn efi meis^ Plaut. Et je ne puis couvrir en aucune manière mes men- fonges & mes fourberies, jenelespuisdéguifet , ni les ha- biller. M.ANTÉS, ou MANTÏS , /wavc/ç. genit. mantïs.m. Cicer. Un Devin, m. MANTËOM,//ïi'ts7op. genit. mântcî.n. Cic. Maifon des De- vins. /. lieuoîi l'on devine. MÂNTÏC.^ , genit. mantïcS.f. Horat. Sac. w. mak , valifc à porter des liardes. /. * [ Ce mot fignifie proprement un fa c de peau, ouualijfac, que l'on chargeoir fur l'épaule , en forte qu'une partie pen- doit par derrière & l'autre par devant. On y mettoit du pain & autres chofes a manger ; au lieu que ce que l'on appelloit Vidulûs , &i que nous nommons V.tlife, ne fervoit qu'à y nieitre de l'argent. Le premier paroit par ce vers de Catulle Ep. XXII. qui eft un Proverbe : non videnius mantic£ cjuod iit tergo eft. Le fécond a étc prouvé par rdeoli. de Marcilly (m la V. Sat. de Perfe. L'ancien Glûffaite Grec-Latin : Mantic» •TrîiQr. L. C. ] Mantîca. Catul. Pbud. Beface. f. à porter fur l'épaule , com- rne celle des Quêteurs mendians. MANTICHÔR.AS , fxuvrixapj":. g^n't- mantichôriê. m, eu M.^NTÏCHÔRA, 3. f. Plin. Sorte de Befte féroce des Indes Orientales qui fe nourrit de fang humain , & dont Pline fait la defcription dans le hv. s. chap. :r. MANTICOLÀ , genit. maniicûliê.f. Feft. Un petit lac. »i. u- ne bourfe. f. MÀNTiCÙLARiCS , genit. manliculârn. va. Fejl. Coupeui de bourfes. m. MANTICÙLÔR , mantnulâr'is, jnAnticulâiiis sûm , r/ianticulâlim Plaut. Fcjl. Dérober, filouter, voler des manteaux. MANTÎLË l'i'g. Voyez AIanicie. MÀNTINË A, genit. Maniincl. f. Plin. Ptol. Sirai. Manlinée, ville de l'Arcadie dans le Tèloponnéfe; c'eft aujourd'huy Mandi, ville de la Morée vetsTOiient. MANtISSA, genit. .-nantlfsx.i. Luctl. Ce qu'on ajoute ; fiit- croit. OT. augmentation /. MÀNTrt, as, iré. Plaut. pour Mansito & Manfo. MANTOA, genit. MàntiiT. f. Srrab. Plin. Ptol. Ville des Peuples Cenomani , dans la Province Venetia; c'eft aujour- d'huy Manioiie, ville du Dviché de Mantoiie en Lombar- die : Virgile eftoit de cette Ville. MANUALIS, //. m. à- f. miinuale. neut. (Adjeia-.) Plin. Qu'on peut empoigner avec la main, qu'on tient à la main, qui remplit la main. * Pedeii mmiualn.riin. Peigne qu'où M A N. qu'on tiîBti la main. * Saxn manuAlU. Tucit. Dcsplerics qu'on jette i la main. * Lini fafciculuimunualis. Plta. Une poignée de lin. ilANÛAK.ïC'S , manuîirîii , munuâriTim. Cell. De la main: où la main agit : fait avec la main. m. faite ivec la main./. * ,y£imarm^riuii. Gtll. Argent que l'on gagne en travail- lant manuellement , ou fclon d'autres, en jouant aux dez. "■ [Maniis dansles jeu.\de hazard lîgnilîoit un couj' , comme un coup de d.' ; & enfuite l'argent' que l'on meitoit après avoir perdu. Delà pecunia manaaria eft l'argent perdu au jeu en plulieurj coups , dans ^ulu-Getle. Lib. xxiii. c. 13. Voiez Man:is. L. C] MÂNÛIi.^LlST^, genir. manuhuliftarim.î.^Xui. Veget. Pe- tites Balifies qu'on portoit à la main. [ Vegece dit que de fon temps Scorfiones, Des Arbaleftes, eftoient appeliez AUiinl'aliJl^ pour les diftinguer des gran- des Balilles, tu Catapultes qui n'étoient pas portatives: comme nos Piftolcts font diftinguez des Canons. ] MÀNÛBI/Ë , genir. manubuirtim. f. plut. Ciccr. Dépouil- les qu'on a ptifes fur les ennemis. /. le butin qu'on a fait fur eujt. m. MANvBiJf. ^ul-Gell. L'argent que l'on tire de la vente du butin. Manubi* fey?. S«ntf. Coups de foudre, w. M.^NÛBtALÏS, M. m.irf. mannhUU. neut. (Adjeft.) Comme, Manitbialn petunitt. Suet. L'argent de la vente du butin. M.Ât>ii'E\AKÏVS, m^iiiibi.irik, maiiKhiariiim. PUiir. Qiii a partjiu butinj ou qui apporte du butin. MANUBRIÔLUM , genit. mantihrwli. n. Celf. Petit manche de quelque outil , on inllrument. m. MÀNOBRIOM , genit. maimbr:!. neut. Cir. Cobim. Lc man- che de quelque outil , oiiinftrument. m, MANOCLA, genit. mknhcl3. f. Vilruv. ( pour A/juirn/a , Une petite main.) La clef, o»lanoi.\ de l'Atbalefte quifert à la détente. MANUF.^CTOS, mamfâllâ, manufâliûm. Celf. Artiticicl. «. attiticielle. /. 1 M.^NÙLt.^, genit. !. f. PUiit. Voyez Manïca. MANULÈARIUS, genit. maniiteâri:. m. Pl.tKt. Faifeur.oa vendeur de manches d'habits, m. MAnOLÊÀTOS, manHieâtrt , manuieUtum. PUiit. Qiii a des manches, (parlant d'une robe.) Manulkati-s. SHeion. Veftu d'une robe à manches, ct. veftuë d'une robe à manches. /. M.^NCMlSSIÔ, genit. matmmijjjinh. f. Ciccr, Aftranchifle- ment d'un efclave. ?». l'aftion de luy donner la liberté. /. MANUjMÏSSOS, maiium'iJJ'à. , manum'ifiHm, Ciccr. Affranchi, rais en liberté, m. affranchie, mife en liberté /. MANUMÏTTÔ , marifimiitt I , manum'iilj Tn/niiimiJsFtm ^ ma- num'iitcrr. C:c. Affranchit Un efclave , luy donner la liber- té. (On trouve ces deux mots divilez, Mmerc manu. On prenoit un efclave par la main lors qu'pn le vouloir met- tre en libellé ; Se on luy difoit, Liber ifit. Je te fais li- bie.J MÀNUÔR, ârj!, âr-i. Cell. Dérober. M.^NUPRËTIUM , genit. manuprèril. n. Cic. Ce qu'on don- ne pour la façon d'un ouvrage , la façon qu'on paye. M.-^NOJ, genit. mUniii. f. Cu. La main. /. ''■Vrbei ù- a^ros manucaperc. i'-iZ/xy?. Conqucrir des viilcs te des psïs. *^Per nnnui. Csf. De main en main. (3^ .^M«n«, à Kian:bas feri/us , admanum. Cicer. Un Secré- taire , un copiftc qui éciir. To'um ljOMir?ert lil'i trtidj de njnntt (ut aiUnt) in manttm tuam iffAm. Cicer. Je me décharge de cet homme, & je vous en charge , je vous le mets entre vos mains. Lcpidè hoc fucceJir fttb mctnui negotium. Plant, Cette affaire nous réunît comme il faut. lllf.d m j-ranu mca efi , OU inler mnnus. Cic. Virtril, Cela cft en mapuilfance, en mon pouvoir , j'en fuis le niaiftre. (3» Maiiu! non vrTicrr/n. C:c. Je n'en voudrois pas faire un pas , m'en remuer le moins du monde , en tourner la main, (manière de paijer proverbiale.) Ciii ipf: xihti ejl t>i niiinu. Piaur, Qiii n'a rien du tout , qui ne polTede pas un Ibù. M AN. MAP. MAR. 15. Cjm:iei:/!ititi delelfi, manui eranr tu.t. Cic. Ces compagnons choilis agiffoicui pat vous : vous failîez pat eu.\ ce que vous vouliez. Manibu! x!]iiii aifcefum ejl. T.u. On fe retira avec avantage égal. Vocùntii fUb mnnu ut ejfeiit , per quorum hcci fidrlilcr mihi pati- r et lier. Pl.iiic-Cicer. Afin que j'euffe les Vocontiens tout prefts a me livrer furement paflage par leur pais. ^ Con.irtman:bu!, pedibufjue. Tereiit. Fane tous fes efforts , s employer de tout fon pouvoir. Manu docere. Cicer. Enfeigner, montrer clairement; mon- trer au doigr. Manus. Cic, La main, l'écriture d'une perfonne. /. * Epijlo- U libr.xrii maint eft. Ciccr. Cette lettre eft de l'écriture de mon Secrétaire. *jUm manu litera. Cncr. Des letiresecii- ' tes de ma main. Manus Elepnantl. Plin. La trompe d'un Eléphant, (dont il fe fert comme d'une main.) Manus. Troupe, multitude de perfonnes. /. * Magna ctim propincjftorum & clientium manu. Tacit. Il eftoit accompagne d'un grand nombre de parens 5c de vadaux. * Muluu manus pofcit hoc opus. Plin-Jun. Cet ouvrage demande pluGeurs perfonnes. Manus. Cicer. Troupe ou bande de foldats. /. *CumdeleSâ militum manu. Csf Avec une troupe de foldats d'élite. •* Va- lida manus. Tacit, Une puiflante armée. Manus ferrea. Cxf. Luc. Une main de fer. /. pour accrocher quelque chofe. Manus remittcre in aleit ludo. Suet. Laiffet rejoiier fon com- pagnon qui a mal jotté , luy quitter la main , o« la luy donner. * [Manus, un coup eu matière de jeu de hazard , Se l'argent que l'on mettoit après l'avoir perdu. Sucione dans .A-.tg'tjU Ch. Lx.xr. munu! rcmiiiere , lâcher les mains ; c'eft-àdiic, ne fe pas faire paier chaque coup. L. C] * [ Manus , en matière d'cfcrime lignifie une efto^-ade. ^in- tilien Lib. xi. c. r. Voiez Cafauban fut Sucione ia ^n^. c. ixxj. L. C] M.\PALÏA , genit. mapâliiim. a. pi. Liv. Virg. Cabanes de bergers. /. MAPpA, genit. mapp^. f. Hor.^t. Serviette. /. dont on fe feit à table pour s'effuyer les mains & la bouche. * Variât*, mappa. Mart. Une ferviette ouvrée. M,APPA. Sh:int. Marital. Signal qui fe donnoit avec unefet- viette ,_pour faire commencer les Jeux du'Cirque. MArACANDA, genit. Maracindc. f. .^rr,,r,i. Curt. Ville de la Sogdiane dans l'Empire des Perfes ; c'cft aujourd'huy Samarkand, ville du Royaume de Samarkand dans leTur- queftan ,_en la Grande Tartatie. M.'iR.^THON , genit. Marathon'ii. {. Ptol. Sen. Petite Ville de la Tribu Lcontide, dans l'Attique vers l'Orient. Au- jourd'huy elle retient l'on ancien nom; ce n'eà plus qu'un Village avec quelques ruines dans la Province dcLivadie, cil Achaïe à l'Orient , 6c dans la Grèce Moderne. MArAtHRÎTËS, .c. m. 0« ViNUM MARATHRtTES, u.i.^^^-r;K. gcnlt. v'ini miriitlmt.f. n. Colum. Vin defeuouil. m. MArATHRUM , |«iîeat9g^v. genit. mnratlul. n. Plin. Fc'- nouil. M. herbe odoriférante qui porte de la giaine. MARCËLLI THt.ATRUM, gejiit. Mir^cir, Thèanl. n. Tj- cit. Sac. Ruf. Le Théâtre de Marcellus : Il eftoit dans la Neiivicnie Région de r.incienne ville de Rome ; aujour- d'huy l'on en voit les ruines dans la PUcc U.iianara où eft le Palais Savelli dans le quaitiej de Ripa, 5c dans Ro- iiie Moderne. MARCHNS, genit. mârccniïi. omn. gen. Plin. Qui n'a plus de vigueur, qui n'a plus de force. Potarem marccnieni recrcarc. Hor. Remettre en vigueur cciuy quieftdebifé, oa languiflant d'avoir trop bcu; luy refaite la tefte. M.'\RCËÔ, mârcci , mârcûl , mârcêrë. Liv. Celf. Eftre flétri, cîifané. (enparlanr des plantes.) m. efitefietrie, oa fanes. /. Elite lauguiffaut. m. eftielanguiffanie. /. 05" MiRCêRE vint) e^uiii. Liv. cUiid, Elire tout de'bifé fi. i d'à- 134 M A R. d'avoir trop bcu, & d'avoir Hit trop bonne chcte. M.RCSHR. ck N'avoir plus de vigueur, avo.r P"1u 'ou e fafoice, n'en pouvoir plus. -^ M.ircei nmmin. CelJ. Jenay plus de vigueur. _. „ .. _,. c„fl^'frir MARCESCO, mirccfcû, mircul ,m.itccfiere. Thn. be Hetlir, tâ^iîARcÉscERE otio. Liv. Eftre comme enfeveli dans l'oiG- veie * Mirufccnte adlmc Jlomacho pndiam chionere. btiet. Ayant encore l'eftomac tout dcbifé, o» languiffant d avoir trop mangé le jour de devant. MÂRClA, genit. Mirclë. f. »» AQUÂMARTlA, gcnit. «,«.? W.^rf'-.'. f- P''"/. ^^"'; Fontaine qui avoir fa fource dans les Monts des Pel.gniens en Italie: elle palFoit par les Peuples M^iff , ^^7«. ,Kû..- b„.t ; enluite elle eftoit conduite à IVome pat des Aque- ducs julqu'à un Regard appelle Caflcnum ^^u^rnmMara^ Juli.ti<.Tepi,U dans la cinquième Région de la Ville. Au- jourd'huy cette eau fc perd dans la rivière de Teverone hors de Rome Moderne, dans la Campagne de Rome, mais l'on voit encore dans la ville les ruines des Aqueducs que les Italiens nomment Vcfi,^, di gli ^cijuedom ddl ^- LaîUru^, près de l'Eglile & d" «r"""?'. f"" ^"it Ee: il y a aulTi des reftes ou Regard que le Peuple nomme Trof» di iUrio, ils font dans le quartier de Mont, en la ^ partie Orientale de Rome Moderne. ^, , ■ ^ ■ MARCiDUS, nmn.di:,r>: SÏRIÀCOM , genit. maris Syril , ou Syrtaû. n. Phn. Ptol. La mer de Syrie , c'eft la partie la plus Orientale de la mer Méditerranée qui baigne la Syrie; aujourd'huy on l'apelle La mer de Sourie, elle fait partie de la mer de Levant dans la Turquie en Afie. MARË THUSCÛM, TÏRRHËNÛM , INFËRÛM, genit. mnris Ti.itfei , Tyrrhèni , Infcrl. neut. Plin. Sol. Ptol, La mer de lofcane ; c'eft une partie de la mer Méditerranée qui baigne la cofte Méridionale de l'Italie; aujouid'huy La mei deTolcane, lelongde laTofcane, d'une partie de l'Etat Lccleliaftique Se du Royaume de Naples en Italie. Mari- Tvrkhf.num , La Mer Tyrrhene ; c'eft autrement Ma- re Thuscum cy-delVus. M.ARË VËNËDICÛM, genit. mkrïs Venedici. n. ou SiNÙS VËNËDICÙS, genit. Sinus Venedici. m. Ptol. Il baigne paitie de la Sarmatie Européenne: aujourd'huy le Golfe de Danrzick fur lanier Balrique, Se vers la PrulTe en Po- logne. MARË VERGINIÛM , genit. mkrïs Vcrs^inïi. n. Ptol, Partie de l'Océan Occidental qui baigne une partie de l'Irte i'^l- hion 8e de Vlvemia; c'eft aujourd'huy La Manche, on le Canal de Saint George, avec la partie méridionale de li met d'Irlande, entre l'Anglererre 8e l'Irlande. MÂRÊÀ, Lac. Voyez, Mareotis, qui fuit. MArËÔTIS , genit. Mareotïdîs. f. oit MAREA, genit. Maria:, f. Ovid, Plin. Lac de la BalTe E- gypte, 8c vêts la ville d'Alexandrie; anjourd'huy U Lago diBu^-hiara, ou Sebaca. MARGà, genit. OT/ir^.p. f. Plin. De la marne. /. (Efpéce de terre grafl'e Se blanche , dont on engtaifl'e les terres dant de certains pays au lieu de fumier.) MÀRGÀRÏS, ,t. La mefme lignification. MARGARÎTÏFËR , mar^aritiferi, margtritifcriim, Plin. Qui porte , OH qui produit des perles. MARGïANA, genit. Margmn.t. f. Ptol. Plin, La Margianc, Piovincedela région des Patthes; aujourd'huy pattie de la province de Chorafan dans le Royaume de Perfe mo- derne, Se partie de la région de Mawaralnhaia, dans la grande Ttfrtarie. MARGlN.'^NDÙS , mar^inândâ , marginândûm. Liv. Qui doit eUre bordé, m. qui doit cftre bordée. /. MARGtN.'\TUS, »j,ir(; c'eft où naquit Mahomet. KARIàNA, genil. Mariân.f. f. Pliti.Ptol. Ville Se Colonie de J'ifle de Corfe ou Corfica, fut la cofte Orientale; au- jourd'huy elle eft rumee. MAkI.^NDÎNI , genit. Mariandinôrum. m. pi. Stmi, Les Mariandins, Peuples de la Bithynie 5c de la Paphiagonier fur le l'ont Eu.xin dans l'Afie Mineure. MARÏ.ANÎ MONTES , genit. Mari.tnirûm Môatïûm. m. plur. tlin.Pio/. Us font dans la Bïtique & l'Efpagnc Tarracon- jioife , aujourd'iuiy Sierra Morcrta, dans la Caftille Nou- velles l'Aadaloulie. MARÏDUNUM , genit. Muridfinl. neut. Ptol. Ville des peu- ples Dente' ji d.ins l'Ule d'Albion; aujourd'huy Caermat- den. Ville du Comte de mefmenom, dans la Principauté de Galles en Angleterre. MAR-ÏnOS , rnàrink , màrlntim. Cicer. Plin. Marin, m. ma- rine. /. de mer. ^quamariiia. Plin. De l'eau de mer , ««de la mer. Fifcii marinui. Cicer. Un poiflbn de mer. /. MAB-ISCÀ, genit. marifex. f. PUn. Groflc figue. /. qui n'a point dégoût. MARÎSCOS, genit. marlfa. m. Plin. Jonc marin, m. pro- pre à faire des nattes. MARISUS , genit. Marîtl. mafc. Sirtb. Fleuve des peuples ^nartei ôc des, Iax,jgei Meta^influ dans le pays des Daces , ou desGetes; c'eft auiourd'huy Matons, om Metich & Ma- life, ilpafle par la Tranfilvanie & la haute Hongrie, 6j fe décharge dans la rivière de TeylTe. MARÎTÀ , genit. mjrïi,?. f. Ovid. Femme marie'e. /. MÀRÎTÀLÏS, II. m. cï'f. mariiâlc. n, Coliim. Démarrage. M.ArITÏMj£ ÀLFHS, genit. Mantimâmm ^llfinm. f. plur. Tacit. Les Alpes Maritimes , font des montagnes de la Li- gurie en Italie , 5c de la Gaule Narbonnoife vers la Met Liguftique ; auioutd'huy nous les appelions Les Montagnes de Tende, elles font en la partie Méridionale desEftais de Piémont. Autrefois la Province appellée Vunnenfis quar- ta, oulaViennoilc quatrième du temps des Rom.iius, fut au(li nommée ^IpeiConU & Maniimj. MÀRÏTlMÙS, mari[ïma , marv'imiim. tic. Maritime, m. de f. de la mer. * Maritimiit afttis. Cicer. Le flux 5c reflux de iamerOcéane. * Ora mitntrmc. Cic. Pais nvuitims. Cofte de mer. * Muriiima eppida. Csf. Villes maritimes, qui font fur une cofte de mer , qui font prés de lu mer. * Hc- mines m.jrit:m:. Cicer. Des hommes qui habitent le long de la mer. Sij^ Maritimi morci. Plant. Des moeurs inconftantes com- me la mer. J^îARITO , marltâs, maritâvl , mariîàtûm y m^ritârc. Suer. Marier. 05- Mariiare vîtes. Colum. Planter, oh mettre des ceps de vigne au pied des arbres. MArItUS ,^ genit. rr.arm. m. cicer. Le mari. m. * Ce mot fe dit auHl de quelques animaux ; comme AIaritus. Col. Un coq. m. OUntii uxores marin. HoMrr Les chèvres qui font comme les femmes des boucs qui fentent mauvais. MARITL'S, maiitk, matitum. Ovid. De mari, de mariée, de mariage. * Marna dimus. Cuer. La maifon des gens mariez. * Pidei marita. Trop. Foy de mariage. iiM.IT*. ftenni». Piam, L'argent iju'on douas en mariage. M A R. ^37 Marit£ viles. Colum. Des ceps de vigne plântcï au pied des arbres. MARM.ARÏCA , genit. Marmar!cx.{. Ptol. La Marmarique, région, ou province de la Libye proprement dite; c'eft: aujourd'huy la partie du milieu du Royaume & du Défère de Barca dans la Barbarie 6c le Biledulgeri J en Afrique. MARAIAritIS , ^ïi^^ïj/tic. genir. m-irmarltidî:. t. Plin. Sorte d'herbe qui croît dans les carrières de marbre d'A- r^abie. MARMOR , genit. marmoris. n. Cic. Virg. Du marbre. SimuUchrum è marrimre. Cic. Statue de marbre, tîgme de marbre. Marmor. Virg. La mer lors qu'elle eft calme. MARMÔRÀKlÙS, genit. Tt.armorarn. m. Val -Max. Sen. Qui travaille en marbre. Sculpteur en maibre, un mar- brier, m. MARMÔRATÏÔ, genit. m^rmsratiônij. f. .^pul. Travail en marbre , ouvrage de marbre. >n. MÀRMÛRATUM, gcnit. r,i.umorâil. n. Pliv. Mortier fait de maibre pile 5c détrempé avec de la chaux, m. (Les An- ciens en crepiflbicnt les murailles. J Bnduit de marbre pi- lé, m. Incruftation. /. MARMORATOS, marmorâtâ ,niarmorâtiim. Slat. Couvett- 0« orné de riiarbre. m. couverte , ornée de maibre. /. MARMORËÛS, rnarmorèâ, marmorëum. Cic. De marbre. Marmoreus. Ovid. Blanc^5: poli comme le marbre. OT. blan- che, polie comme le maibre. /. * Palma marmorex. Oj.id. Des mains blanches & polies comme le marbre. MARMOROSOS, marmorofa, mannoroiiim. Plin. Semblable au marbre. MARôBÛDOM, genit. Marohûdl. aeut. Ptol. Ville des peu- ples Ccldiili de la région Boiihemum dilns la Germanie : c'eft aujourd'huy Prague, Ville Capitale du Royaume de Bohême vers le milieu. MARONEA, genit. Maronè.T. ^. Liv.Ptol. Ville de la Thrï- cefurla MerEgec; aujourd'huy Matognia, Ville de Ro- manie fur l'.^rchipel , dans la Turquie en Europe. MÀRRA, genit. mârrS. f. Plin. Une marre./. Outil à cou- per les méchantes herbes , efpéce de houe. MARRUBÏUM, genit. marroJiï. neut. Pltn. DuMarrubium, (herbe bonne contre la morfurc des vipères.) M.ARRUCINÎ , genit. Marrttcinânim. m. plur. PHn. Ptol. LesMatrucins, Peuples de la région Samnium en Italie; c'eft aujourd'huy une pariic de~l'Abruzze Citciieuie au Nord-£ft, dans le Royaume de Napics. JvIARS, genit. M.irtîs. m. Le faux Dieu Mars, Dieu de l.i guerre, 5c La guerre mefmc. * Mancomntunis. Cic.''-M.irt anteps. Liv. * Incertui 2.îars. Tacir. La guerre eft douteu- fe , les evencmens dans la guerre font incertains, tantoft la viftoirc eft d'un cofte 8c tantoft d'un autre. Stella Martis. ôier. L'Etoiic deMars. Martis campus. Voyez, aptes Marticola. q5» Suo Marte alicjuid f.uere. Cic, Faire quelque cho.'e de foy mefme , par fi propre indKftrie , Hins le fecouts de perfonne. MÀRSACÏ, genit. Marf.icçriïm. m. plur. Tacit. Peuples de la Germanie fur la rivière de Sala, 5c le LacFlevo, près de la Gaule Belgique; c'eft aujourd'huy Le quartier de yeluvedans laGueldreHoUandoife. MARS! , genit. Maniriim. m. flui. Tacit. Les Matfes, Peu- ples de la Germanie aux enviions du Rhein , &c. C'eft au- jourd'huy Le Comté de la Marck, &c. dans le Cercle de Weflphalic en Allemagne. MARsr. T.if;f. Les Maifes, Peuples du Stmniam en Italie; c'eft prefentement une partie delà Province de l'^àcars,, Ciira, dans le Royaume de Napics. MARSICUM AbELLÎNCM , genit. Marsuî .yiheilim. neuf. Plin. Ville de la Lucanie ; aujourd'huy Marlico Vecchio , Ville de la Province Balilicate, dans le Royaume de Na- pics. .MARSÎGNl, ou MARSINGI, gcnit. Mar/igncrr^m. m. plur. Tacit Icuples de laGeimauie , fut le fleuve Vi.ider; c'eft maintenant une partie du Duché de Silcfic au Septcntiion dans les Hftats de Bohême. Tom. II. S MAR.- ,58 M A R. M A S. MÀRSOPIOM , genit. marfupiî. neut. f^arr. Boiufe à met- tre de l'argent ,&c. /^ , MARSYÀS, genit. Manj^t. m. Strab. Liv. Rivière de la grande Phrygic, clic tombe dans le Mciiiidre. MARTES, genit. mariïi. f. Murt. Marte Zibeline./. (Ani- mal dont la peau eft précieufe.) MARTIALÏS , h. m. & f. Murtialë. 11. Citer. De Mars , Dieu. _ _ MARTIANA SYLVA , genit. M.iTtianx sJIvS. f. ^mmian. Foreft qui efloit dans la Gcrnïanie : aujourd'huy nous l'appelions la Foreft Noire , & les Alleinans la nomment Schwarrz Waldt ; elle eft en Soiiabe au Sud-Oueft. M.ARTICOLA , genit. iUriicStx. m. Ovid. Qui aime la guerre. JIARTIS CAMPOS , genit. M/irtÏ! Câmph m. Tacit. Le Champ de Mars à Rome , doit eftre conûdeie en deu.'C ma- nières. 1. Selon fa plus grande étendue il eftoit entre le Tibre, le Mont Capitolin, le Mont Quirinal , &: la Colline des Jar- dins, ou colti! Hortiihrum , 6c coniprenoit la plus grande partie de la Septième Région & de la Neuvième, dans Ro- me .'ancienne à l'Occident £c au Septentrion: c'ert encore aujourd'huy une grande partie de Rome Nouvelle vers le Notd-Oiieft, entre les montagnes que les Habitans nom- ment Campidogtit , Mante Civallo , & Pinuo , & la riviéie deTevere, ùh Tibre. I. L'autre Champ de Mars proprement dit , a eflè quelque- fois hors des murailles de la Ville; cnfuite il a fait partie de la Neuvième Région en la paitic Occidentale de Rome: c'eft aujourd'huy une partie des quartieis que les Italiens appellent Campo Mirz.ii-, Sant EnJhulHO , Vonte, Si Parisne dans Rome Nouvelle vers le milieu & l'Occident. 3. Il yaeuaulTi Campus Minor , Le Petit Champ , qui fai- foit partie du Champ de Mars proprement dit , à l'Occi- dent, & fur le Tibre; c'cft maintenant une partie du quar- tier de fo^^fs, fur le Tibre, & près du Pont Saint Ange. MARTIS ULTÔRÏS JEVES, genit. ^farti'! Vllorïs adû. f. Tacit.Sueton. Leleniplede Mars V.ingeur , il eftoit dans la Huitième Région de l'Ancienne Ville de Rome. MARTïOS, Mxrttà, Mirtiii>/>. Oi/id.Cell. De Mars , oa de la guerre. MARTÏÛS, genit. MRnu. m. (On tous-entend, 0» on e.^i- fùmt Me n fis.) Oî/«i. Le mois lie Mais. C.tleiicts Manij. Cic. Le piemier jour du niois de Mars. MARTLLOS, genit. miniûli. m. fini. Marteau, m. MARÛS, genit. M.'rl. m. Strab. Rivière de la Germanie au Midy , eJe fe décharge dans le Danube ; c'eft aujourd'huy LaMorawa, qui palièpar le Matquilat de Moravie en Bo- hême, pat l'Archiduchè d'Auiiiche, & par le Royaume de Hongrie. MAS, genit. màrîi. m. Cic. Malle, m. * .^4dmittere mu- rem, ou iniro-mitteremare, in fiimina'. * Permucre K'ar:hi! famina.!. V.trr.Cclum. Donner le malle aux femelles, les faire couvrir. î3- Animi 'aarei. Harat. Des courages mafles. MASCOLHSCO , rtiafchicfcis , majcaiefcerf. Pliti. Devenir malle , (enpatlant des raves & des navets.) MASCÙLËIUM, genit. mafitUti. neut. lliii. Une haute treille de vigue. MASCOLINOS, OTa/i«/înn , mafciilvmm. Piin. Quieftmafle, (en parlant des raves 8c des navets.) Masculikum itn»j. SL"'»'- Le genre mafculin. (Terme de Grammaire. ) *.Nowi;n mafiuhnum. §uiiii. Un nom du malcuiin genre. KASCCLOS , mafcûia , mâfciilum. Cetum. Mafle. ?». & /. * r^s mmlculura. Pli". De l'encens maQe. m. ïS- Mascuius. Horat. Malle, courageux, m. malle, coura- geufe. f qui a de la force & du courage. MÀSfËTÛM, fj-inna. genit. mifpki. neut. Pliii. La feuiUe du Silphium des Anciens , d'où vient le benjoin , qui tft une gomme odoriférante. M.ASSA, genit. mtifs.î. i. Colum. Mafle de quelque matière que ce (oit. f. * Maf,i ami. Colum. Un lingot d'or. * Fer- ti. Coluia. Un groi moueaw de fer. *Ma£upicis, Vn^- Vn MAS. MAT. blôt de goijc. * Mxjfa Uclii coaHi. Ovid. Un fromafte M.ASS^SYLI, eu MAS.ESÎLÎ , genit. Majr^fylirum. 'inafc. plur. Sirab.Ptol. Peuples de laMautitanieCsfatieiife, aux environs dufieuve Moiochalh. MASSAGHT/E , genit. MaJJagetârKm. m. plur. Jufl. Les Malîagetes, Peuples delaScythie au-delà delà met Caf- picnne. MASSÏCOS MONS, genit. Mafiici Mititli. m. Hor. Mont Mallîqne, Montagne de la Campanie, aujourd'huy de la Terre de Labour au Royaume deNaples, Monte Maflico, Autrefois famcufc pour fes vins dans les Poètes. MASSICUM , genit. Mafsïn. n. Hstat. Vin de cette mon- tagne (parce qu'elle eftoit fertile en bon vin.) MASSlLlA, genit. MjffUil. {. dcf. Ville des Peuples Cem- moni , dans la Viennoife Première, & dans la Gaule Nar- bonnoifc; eft prcfentement Marfeille ville maritime du Gouvetnei.ient de Provence , dans la France au Midy. MASSÔ, mafias, mâfiâvi , mâfiâtum , mâfsârè. Lucr. Ré- duire en malî'e. MASSULA, genit. mâfsiilx. f. Colum. Petite mafle. /. MASSYLI, genit. MaJJ) lôrrim . m. plur. Plti,. Vir^. Peuples delaLibye, verslaGctuIie. Kyc^ .Mass«syii. MASTlCHÊ, /utiç-ix"- genit. mâjtnhëi. f. Plin. Maftic. m. Suc d'un arbre nomme Lentifque. MASTIGËOS, genit. mafligcl. m. PUut. ou MASTIGIÀS, fj.îçi-ji'jLs. genit. ma.ftigi:è.ta. PUut. Qui mé- rite le foiiet , ok les ètrivieres. MASTRUCA, genit. m^flmc.ë. f. Cic. Vertement fait de peau , particulier aux habitans de l'Ille de Saidaignc. M.'^.STROCATOS , inaflrutktà , maftrucitHm. Cicer. Veflu dc cette lorts (l'habit, m. veftuë de cet habit. /. MASTURBÔK , majiiubàris , mafii.rbatits lûtn , maflurbârl. Mart. S'c.^ciier au.t fales plaitlrs contre la nature ; d'où vient_ MASTURBATÔR, genit. majlurbaiiru.m. M., t. Qui s'ex- cite 3 ces laies voluptez. MASTOs, ^i;7cV genit. r^.afii. m. Vltr. Bout de tuyau de fontaine , fait en te. me de mammclle : Marmoufet qu'on met au robinet d'une fontaine M.^tArA, genit. màtur.j. f. Csf. Sotte de javelot plus pe- tit qu'une lance. MATAXA, genit. màiâxê.f. Lucil. Ficelle./, petite corde. MATAXATOS , malA.valà , mataxârûm. Vitr. '^ Sin autem arundinis Gr.ti 7an. Matière. /. fujet. m. occalion. /. MATËRlAUtOS , genit. mAtcriAril. m. (On exprime quel- quefois le mot f.itt).; PUut. Charpentier, m. Materiaria Fabrica. /. Plin. Charpenterie. f. le métier d'un Charpentier, m. L'itclicr d'uu Charpentier ouiltra- vaillelebois. MÀTËRlATlÔ, genit. materlaiMli. {. Viir. La charpente , ou la charpçnteiie d'un balUmenc. /. MATËRÏATURA, geuit. mtitritiurS. f. Vitr. La mefme Cgni/îcation. WÀTÈRIATÛS, maleriata, mxttrixtiim. Cic. Bafti de char- pente. * tjt.ics malt materiitt. Cic. Des niaifons dont la charpenterie ne vaut rien. * MATÉRÉS, mitèrûm , mutèubûs. f. pi. Ciif. Liv. Sorte de javelot plus court qu'une lance. MATÈRÏÔK , muterinr't'sf materidtiti sitm ^ materiân, Cdf, Faire provifiou de bois , ou de matériaux. JMATÉRNÛS, materna, maifrnim. Cic. Maternel, it. Ma- ternelle./. de mère. '*' Resmutcni£at:juepiitern£ahfumi>iit. Horat. Les biens maternels Se paternels font confumezj les biens depe're & de mère font conlumez. Muternus aviti. K/rir. L'Ayeul du cofte de la mère, WATËRTëRÂ, genit. materierv. f. Ciccr. Tante du cofté de la mère, la fœur delamère. /. MATHEMÀTICA, fj.nBn/ua.'Tiicii. genit. niathematicê. {. Sm. La Mathématique, cales Mathématiques, f. MATHËM.4TÏCÛS , uctbtifiwTiKi;. genit. mathemaùâ. m. Cic. Un Mathématicien, m. quifçait les Mathématiques & qui les enfeigne. (C'eft aufll dans Juvonal & Tacite Tireur d'hojofcope, difeur de bonne aventure, m.) MAtJUM, genit. màiii. a. Plm. Ville de l'Ifle de Crète fur la cofte Septentrionale. Aujourd'huy Candie, ville capita- le de l'Ille de mefme nom. MATRALÏÀ, genit. manaliiim. n. plur. Ovid. Feftes en ^honneur de la Dèefle Matuta , qui eft l'Aurore. HATRESCÔ , matrifcïs , maireficri, Pacuv. DcTCnir fem- blable à fa mère. MATRÏCIdA , genit. mniric'ids. f. Cic. Qui a tué fa mère. MATRICiDiUM , genit. matricidii, n. Cic. Le crime de tuer fa mère , un parricide, m. ilATRÏMONlÔM , genit. matrimoiin. n. Cic, Mariage, m. '*'Vno marrimonio, ctrlts liberts e^ijje vitajn. Tacn. Qu'il avoir pafle fes jours avec une feule femme , Se qu'il n'avoit eu que des enfans légitimes. * Vxorcra ex uti^uà civiiate tn mAtnmonium ducere. Cxf. S'allier parle mariage, oh pren- dre une femme chez une nation. MATRÏMUS , Tfiâtrim'a , mÂtrimiim. Liv, Qui a encore fa mère , dont la mère eft encore vivante, on eu rie, dont la mete vit encore. * Mairimus , patrimufijas. Liv. Qui a en- core père Se mère 1 qui a fon père & fa mère. MAtRÏS DËUM ^DES , ;.-. f. roc//. & ai. Le Temple de la Mère des Dieux : il eftoit dans la Dixième Région de l'ancienne ville de Rome. Matris M*gn« 1d*« jEdes, !•. f. ou Templum Matris DtUM. n. Le Temple de la mère des Dieu.i : il eftoit dans le PaUtium , ou dans la Dixième Région de l'ancienr.c ville de Rome. T. Liv. lib. 36. cap. 36. Panviii. lib. i. Reip. Km,, MATRIX, genit. màtric'u. i. Plin, La matrice ou fe forme l'enfant. Matrjx. VaTr,Colum. La mère des animaux quiuourtit fes petits. ilATRix. Suet. Aibre qui produit des rejetions. MATRONA, genit. mAiruniê. f. Cicir. Une Dame de quali- té : une mère de famille , confidèrable par fa naiflance & par fa vertu. Matrona, .?. m. aC Rivière de la Gaule Celtique, eu LyonnoifeS: de la Belgique; Aujourd'huy La Marne. Elle paflépailes Gouverncmens dç Champagne 8c de l'Ifle de France: elle fe décharge dans 1.1 livicie de Seiue, à Con- flans pioche Chaieutoa. MAT. 139 MÂTRÔNALÏS , t/. m. & f. matTonâU, ti, a. {kifiSt.) Liv. De Dame de qualité , de mère de famille. MAtrOELIS, genit. matruêlis. m. Digeft, Le fils du frète de ma mère. MÂTTA, genit. mittx. f. Ovid. Une natte, f. MATTËA, genit. i AiUtttiifnmiis , À ,iinj. Colum.'Eoxt meur, bien meur.] Matûrus XVI. Firf. * ^iinii. Ovid. Agé , avance' en âge. ^ntmi maturut. vir^. Qui a un efpiit fait j efpiit meur ; hom- me prudent 8c lage. Tunen muturt frofnr. Bor. Un vieillard , qui eft fur le bord de fa fofle. ilATûRiiS rmlitu. Liv. Qui cft en âge d'aller à la guerre, . s. c.ip. lo. pag. zji. Rom. .Ant. MATÛTINOS, matuiinii , matuimum. Cic. Du matin, qui fe fait du matin. * Mutuiinum tempus. Cicer. Le matin, la matinée. * Hoc erat ejus mniuûnum. Sert. Voilà comme il palibit la matinée. * Omnibus mmutinis. Pltn. Tous les matins. îiatutino feul , OU mntutino lempore. Cic. Le matin. Matutiitus homo. Virg. Un homme qui le levé de bon matin , un homme matinal. il.^VÔRTI TERRA, genit. MavortiS lerriï. f. Vir^. La Thrace , (paice que Mats y eftoit adoré.) MAtjRl, genit. Munronlm. m. plur. Tacit. Les Maures, Peuples de la Mauritanie. Vo^ez. Mauritakia. Ptefente- ment on appelle Mauies les peuples qui font Maliometans , fcc qui font répandus eu divers endroits de l'Afrique U de l'Alie." _ MAURlTANïA, genit. Mauritanie, f. Piol. Sirab. Flin. La Mauritanie , Région de l'Afrique Citérieute fur l'Océan Atlantique & fur la Mer Méditerranée ; c'eft aujourd'huy Je Royaume de Fez, avec une grande partie des Royaumes de Maroc Se d'Alger en Barbarie. Voyx. Maori. Les Ro- mains ont divife la Mauritanie en trois Provinces qu'ils appelloient Mauriiama Tingttana, M.iuritania Cnfarienfts , bc Mnuritduta Sittfenfis. MAÛRÛSil, genit. Maurufirum. mafc. plur. Strab. Peuples ae la MauiiiaDic en Afrique, ro^iï, Mauri. MAÛSÔLCÛM , genit. maufolii. neur. Suci. Maufolée. m. (Sépulcre magnifique pour les Empereurs, femblable à ce- luy qu'Artenulé Reine de Carie fit conftruire à (on maty Maulole , & qui de fon nom fut appelle Afaufolée. On donna enfuite ce nom à tous les fupetbes Tombeaux de VAntiquité.) ^S.'VXtLLÀ, genit. mixill:!. f. Ptin. Lamachoiie. /: MAXlLLARlS DENS, genit. maxtllàris diiiin. mafc. Flin. Dent mâcheliéte , pour mafcber les viandes. /. MAXIME. (Adverbe Superlatif du VoÇnïi M.-gnus.) Grande- ment, beaucoup. *^Àm maxime. Cic, Autant qu'tl eft poffi- ble. Maximc. Cicer. Surtout, principalement. iMAX!MIT.-\S , genit. maxtmit.itïs. f. Lucret. Grandeur cx- ceftïve, 0» énorme. MAXlMOPËRË. (Adverbe.) Cicer. Très inftamment , forte- ment. MAXIMOS, mâximX, maximum. ( Adjeâif Superlatif de Magnus.) Cic. Très grand, m. très grande, f. * Maximus nuiu. Liv. Le plus âgé. MAxrMus Pn_. L'Apothiquaiterie. /. MËDiCAMÊNTOSÛS , <ï , um. (Dont on trouve le Compa- ratif dans Catoii.) * De omnihui brafiion nuila eft medtiA- mentofîor. Cat. Déroutes les efpeces de choux, il n'y en a aucune qui ait plus de vertu que celle-là, ou qui foitplus mèdicmale. MËDÏCÀMËNTUM , genit. medùamcM't.n. Cirer. Remède. m. (Soit dans le l'ens naturel , 0« dans le figure.) MËDÏCATIÔ, genit. meditationts. f. Co/kot. L'application d'un remède, ««l'ai^iou de donner des remèdes à un ma- lade, f. ^ MÊDICATÙS , medicâtâ , medicatp.m. fir^. Mixtionnè de quelque drogue bonne , ou mauvaife. m. mixtionuee. /. * Tela medicata veneno. Sii-Ital. Des flèches empoifoniièes. * Somnui medicatus. Ovid. Unfommeilqui n'elt point na- turel, qui eft provoqué par quelque remède. * Fapavera medicata. Sil-ltul. Des pavots bons pour la médecine. [On trouve le Superlatif de ce mot , Miduàtifurain , â , kot.] Medicata fuffnonevina. Cotum. X)es vins fou3rez. * Ret me- dicatijfma. Plin. Un très excellent remède, *lËDlCiNA>_3enit. mcdicinS. f. de. ou MËDÏCÎNA ARS , genit. mediûnx ârt'ii. f. Hygin. La Mé- decine , ou l'art de la Médecine. * ^um medictnam iguota facere ca-pijfet Itco. Ph.id. Ayant commence de faire , ou d'exercer la Médecine en un lieu ou il n'eftoit point con- nu. /. Mecicina. Cic. Médecine./, remède, méi'mment. ra. * Jie- pcrtre medicinur/i tncammedii. Cictr. Trouver quelque remè- de à fes incommodiiez. * Medicim. fac-.end/i lociti non tr-.t. CtciT. 11 ne fera plus temps d'y remédier, il n'y aura plus de remède. ^ Stnj^tilii .'Tiediciitar/j coTi/ilii ^ Jî cjuam potero ,a!feram. qjç^ Tg les aideray de mon conicil autant que je pouttay. MfdicjnA; ÂTtim, f, plut. PUut. isuiiqucs 4'Apothiquai- IC5. /. MED. Mr Frotter, mixtionner de quelque drogue. •* Men ytrg. Tremper les fcmcnces dans quelque liqu( faire poiifler & mieux germer. MËDÏCINÂLÏS, ts. m. &(. medicin:iU', is. nciit. (Adiea.; l'Un. Médicinal, n. Médicinale. /. Ars medi^nnaiii. Plin. La Médecine. Voyez, Meuicîna. MEDICU , mcdicâs, medicavi , medicâtUm, roeduare. Ovid. licAre femina. ueur pour les .„ -j — j;ermcr. MEDICUR, meduaris, medicàiiis lûm , mrdicârl. Ter. Re- médier, apporter quelque remède, foulager. * In bac re medicabor ra.hi. Ter. Je me foul.igcray en cela. * H<;o ijlum lepide meaicabor metuia. Tlaut. Je teiuèdicray foir bien à cette crainte. MËDiCÛS, medica, midhâm. Plin. Médicinal, m. médici- nale. /. ^rsmedicd. Tihul. La Médecine. MËDlCÙS, genit. medïû. m. Cic. Médecin, m. qui fait la Médecine. * Cenvccare Medlcum, accerfere Medicum. Flaut. Appeller un Médecin, le faire venir. * ^dhiùêre Medtcum. Ciar. Se fervir d'un Médecin. MËDÏËTAS, genit. merfi«âtiV,f. Paul-Jurifc. Le milieu, m. MÈDLMNUM, ï. n. Cuer. ou MËDÏAINÛS, J. m. Lacil. Ancienne mcfure des chofes fe'- ches qui contenoit fix boifleaux. MËDIÔCRICOlOS , a,i.&/. MÈDiOCRiS, is. m. ù- f. mediacre, 'is. n. (Adjeft.) cicer. Médiocre, m.&cf. Qui tient le milieu, qui n'eft ni trop grand m trop petit, m. qui n'eft ni tiop grande ni tiop petite./. Staturamedioiris.Ptaut. Une grandeur médiocre, une moyenne grandeur, ûâ" Ingeniummedicire. Cic. Un efprit médiocre. Spon/alid medtocria. Plin. Mari.ige entre gens d'un moyen eftat. îion médiocre ttttim ad res gerindas fuma. Cicer. Ce n'eft pas un petit aiguillon pour agit que la réputation qui en revient. MËDIÔCRÏTÀS, genit. mediocritàtïi.f. Cic. Médiocrité./. MÈDlÔCRÏTËR. (Adveibe.) Or. Médiocrement , ni tiop nttroppeu. * Mediocriter-ne deleHat ? Cic. Y prenons-nous un peu de plaifir ? * Medioiriier vrjlita iicfti iugi-.hri. Ter. Vcftuè médiocrement de deuil , oh d'un habit de deuil fort médiocre. MËDlÔLANÛM, genit. Midiolhn. n. Tac. Ville des peu- ples Iiifubres, dans la Gaule Ttanfpadane en Italie: c'eft aujourd'huy Milan, Ville capitale du Duché de mefme nom , en Lombardie. MËDIÔM.A.TKICÏ, genit. Medioitiatricôrûi/i. m. plur. Tacit. Peuples delà Belgique Première dans la Gaule; c'eft au- jourd'huy le Diocèfe Spirituel de l'Evêche de Metz , qui comprend partie des Eftats de Lorraine. MEDIÔN , genit. Mediinii. f. Lit/. Villede l'Acarnanie, en Grèce, félon Tite-Live lib. ^6. cap. 11. MËDÏÔ.XÙMUS, medioxitmd y medioxitmiim. Plaut. Qui eft au milieu. MËDlPÔNTÙS, genit. medipôntl. m. Cat. De gioITes cor- des jointes enfemble , dont on fcfervoit dans les prefibirs àrhuik. MËDITAMENTUM , genit. meditamêtitî. n. Tacit. Médita- tion, réflexion qu'on fait fut quelque choie. /. Meditamfntum betli. Tacit. Exercice de la guerre, m. MËDITATË. (Adverbe.J Plaut. Après bien de la réflexion , eu après y avoir bien penfe. *">J«r« ilinu»: tiores pcrauàm mtdiiai'e tcnei. Plaut. Vous les connoiUéz fort bien, pour y avoir bien penfé. MËDÏTATiÔ, genit. meditatîônh. f. Ce. Méditation, ré- flexion, attention qu'on fait fur une chofe. / * Kcr/tri im meditattone. Cic. Eftrc appliqué à la méditiuion. *SrnltaeJi meditatio futu;i rnali. Cir. C'eft une folie de faire des ré- flexions lut un mal à venir. MiDiTATin. Cic. Exercice , ou l'aition de s'exercer 8c de fs préparer à quelque chofe. MÊDITATÛS, mcditâià, rneditâtiim. Terent. Qui a médité £c confidere attentivement une chofe. Meuitatus. Cic. Q_ui s'cft cxeicé & piéparé à une chofe. m. qui i'eft cxeicéc U picpaiée à une chofe. /. S 3 Ut I4i MED. r-nf-nsnalTif ■) Cic Ta. Médité, m. mii'itée.f. h tous Ws m.ux qui me peuvent aii.vcr. ]'«y réfléchi fui toutcequiniepeutarnvet. „_ „• /-^T KÉDITËRKANËÛS, Kcrfiff rrdi.« , meduerrantHn). Cit. Cil- Oui eft au milieu de la terre. „,,: -n. X»--„«<« m.r.. c.ur. La M« méditemace, q». cft environnée de terre. ■■•.., J- t.. ^»rrp J<,rf,f.rr«« r.^... Cic. Paisfituc aum.heu de U terre. diter, penfer diligemment 8c attentivement , toe rené . on ^r' fléchir d^edus etludier, travailler de lefpr.t^ s'exercer fe peiner , mefme en ce qci regarde les kns K îe corps S'appUquer avec foin . avec eftude & contention , s'efforcer. ,■ " ^ r On dit Meditnri rem iti,ij« «ed„«ru PU.t. S'exercer a la MEmTffR, (en fignifica.ion pafCve.) » M.diuntur .dult.rU. M,m.,-Fel. On penfe à commettre des aduireres. MpDlTRlN^UA.eeuit. IJcdtirmalicrr.M.n. v\"!. h'Ji- rei- tes en rhonneur d! Med„n,a Deeffe qui préildort aux reme- des, & medicamens. . . . ,, MËDITOLLlÛM.genit. wcditullil. mut. Cic. Le milieu d u- MËDlÛM^'g^nit. me-dii. mut. Chir. Le milieu. » Le centre. Neutre de Médius. . MËDIUS, medii, miduxm. Cic. Qui eft au milieu. Tr.i,.., ii.r. a/««». *MediHm dk.. Uv. Le milieu du jour , lemidy. , ... Miiio ^fiti. Vir7. Au plus chaud du |Our. M.dio rio,„i^m& pal^d.,m. Tacit. Entre les montagnes & ll,%'^/mcdi>; Perfcriim mfd.um. Ciccr. Au milieu du mar- ché, onde la placé publique. ■ ,, , a a. Med^^ r„ul,,rn\ta,.?Uuu Une femme qui eft en la fleur de fonâ^e, 0» de moyen âge. »â«' mcd.^or d,.xit uxortm do- w«m. P/rtBf. Qui a époufé une femme de moyen âge. TehPonxcJii Meiaram mediam Ccri,„ho ^4lhe:,,fc,^e candidc.c. VtllViuTcvil. Leshabitans du Peloponnelebaftirent la vil- le de Méeare au milieu de Cotinthc & d'Athènes. £,, iHammcà.^m d,fr»pt.,m vcUr^. Pl'iot. Je vouJroisqu el- lefùt crevée. i,»ia„, fi^ De medio tcllcri ali^ucm. Ctccr. Tuer quelqu'un .loflet du monde. »£ média excedere. Tevent. Mourir, fortil du monde. ■ j- ^* /Jffrrir, ponere , proferre aliijuid in médium, (yammedio. Cic. "r'ropofei une chofe, la mettre en avant. , . ... ID in m,d„ rel-nqv.^": Vdl-P^urcul. Je laifteray cela indécis , fansm'amuferà l'e.-: d'Aicmene. [ D,». vient de c.iic, ocnitifdeZîJc, Jupiter.] MËDÛLLÂ.genit. »ti^;//.?. f. O'fr. La moiieUe qui eft dans ftâ^luDuiiA. Le cœur. w. les entti'.nies. f. * Tu nnhl hares i„ midMi,. rinr. Je vous aime *i fond du cœur , vous me tenez fort :v.; cœur. * l>' mcdi:l!:< p«i«!t ll-"nan, „c vifcer,- hu, h^rch.,r.i. Cic. Ils eftoient bien avant dans le cœur, ou dans l'amitié du Peuple Romain. * MoiiAns nHet t^nts in mcduitii. CMul. 11 eft tranipoité d'amour, MED. MEG. MEH. MEI. MEL. K|> In mediis litium meiullis verfantur. Sjii»'- Us font enga- gez dans le fond du procès. MEDULtA. Plia. Le cœur d'un arbre, m. MËDOllItÛS. (Adverbe.) PUut. liuiroement, du fond du cœur, cordialeraenr. MÊDULLÔSOS, meduUufa, meduUô'iim. Celf. Moiielleux. ct. raoiielleufe. /. Oir il y a beaucoup de moiielle. MËDULLÛLA . genit. meduilûls.l. Catul. Voyez Medoiia. MËGÀLËSlA , geuit. Me^alefiStùm. n. plur. ou LÛDI MË- GÂLENStS, genir. Ludir:i^-i Mugaleniinm. m. pltir. Cicer. Jeux qui fe celebioient àB.ome en l'honneur de la méic Cybéle. Megaiensis Purpura, f. Aforf. La robe de pourpre qu'on por- coir \ ces Jeux. MËG.'U^ÉSlAcOS , <ï, Hm. Comme, McguLcfiac* fp'SucuU m.tap£. y»T/. Les Jeux Mégalefiens eu l'honneur delà méie Cybéle. MËGÂLiÛM , fA.eyx>.elov. genit. tHegutît. a. plur. ?lin. Par- fum fort eftimé des Anciens. MËGALOGRÀPHïA, //6>«Aoiç«?itf. genit. m.-galc^raphïx.T. Vitr. Mégalographie , peinture grande 6c importante , o« l'Hiftoite, qui eft une forte de peinture, quireprefenteles Dieux ainfi qu'ils font décrits dans les Fables , ou d'autres grands fujets , comme la gueite de Troye & les Voyages d'Ulyffe. MËGALÔPÔLlTANl,genit. Me^alofolitanoriim. m. plur. Ltv. Les Mégalopolitains, Peuples de la ville de Afeja/o/ioii/ dam MËGÀLÔPÔLÏS, 0« MËGALËPÔLÏS, .V f. ( c-eft-kdire, La Grande ville.) Ptol. Strab. Ville de l'Arcadie dans le Pe- loponnefe; aujourd'huy Leontati, ou Londatio, ville de la Moree vers le milieu , & presde la rivière d'Orphea. MËGArA, .<:.{■ ou MËGARIS, m. f. Strab. Plin. Megare , Ville de la Sicile fur la cofte Orientale , maintenant elle eft ruinée. . , , Megara. f. Piol. Plin. Strab. Ville de la Megatide , dans la Province d'Achaïe en Grèce : c'eft aujourd'huy Megara, ou Megra, petite ville de l'Achaïe, ou Livadic , vers le Golfe d'Egina. , .r- ■ MËGÎStANËS, ^E>ir«iK. genit. MefiJlanum.m.flM.Tacif. Les Grands, ««les Seigneurs d'Arménie. MËGÎSTE, genit. Mepfti,. f. Liv. llle & Port deULycic, vers la ville dePatarc; c'eft peut- eflre aujourd'huy Stton- gallo dans la mer de Levant, prés de la cofte Méridionale delaNatolie. „ , , MËHËRCÙLË, ou MËHERCLË. P/-.»f. Ter. Jurement de» Anciens Par Hercule. Certes. MEIÔ, OTf(,j, minxi, miaiim , mêiërë. Mot. Pifler, uiiaer, faire de l'eau. MËL, genit. mènit.n.Cic. Du miel. m. ^ P,et,c> r«clh. Hor. Une Poëfie douce & tendre. M'i. meurn. fUut. [Terme de carefle. ] Ma tendreffc. mi douceur, mon cœur, m'amour , (pour, mon amour.; MÉLAMPHYLLÛM, fxtUiJc^.K<,"^''- melanchilna ,Tneldiiclie- Ihum. Ciccr. Mélancolique, m. & /. en qui la mélancolie prédomine. ^, MiLANCiioiicus. P//». Qiii vient de mélancolie , oacaulepar la mélancolie, m. cauféc par la mélancolie. /. * Mela.ichoi- cj vcrtii^ines. Plin. Des vertiges caufez par la mélancolie , 0,/ par une humeur mélancolique: des vapeurs. ^ MËLÂNCÙRÏPHÙS, fjn-^nytctf.tdr. gcuit. y„elar;coryf'[- f- Plw. Petit oyfeau appelle Eec-figue. /. Qui cft fort délicat & exquis. Il s'en rrouve dans la Provence. MËLÀNDRY , ix'.KhSfun. genit. meUndryïrutn. n. plur. Plm. Morceaux de Thon, poiHon de nier. MËLANDRYUM, fxih-hS^M. gc:aii..md<%ndr it.n.FUn. ncr- be qui cioit parmi les bleds & dans les prairies, dont la fleur cft blanche 8c odoriférante. . I MÈi.ANIÂ. /xixaii'j.. genit. meUtûi. fenj. Pli»- Noirceur, I Comme d'une coatuiion. y; ^g_ M E L. MELANTKVOM, /ut\ifim. genit. tHeUr»ht!. n. Ctlum. De la Nielle. /. herbe. MËLANOR.OS , f/.'.>.ilnf^. genit. melanmî. m. Plin. Poiuon quia une tache noire fur la qireuë. MELAS, genit. .WrAc. m. Sirah. Fleuve de la Grande Phty- gie, delaGalatie,&dclaCappadoce: il fe décharge dans i'Euphrate. aujourd'huy on l'appelle Al-Clialig, au Co- . baquet, &peut-eftte Gcnfui ; Upaflc par laNatolic dans la Turquie en Alic. Meias. Pl:n. Sir''.f- Tidt.Pial. Ville du Dais de mefmeBom fur l'Euphrate dans la Grande Arménie'; c'eft aujourd huy Malatiyah , Ville du Gouvernement dé Ma- M c t - - Natolie & la Turquie en Allé MtLITES , a<»a/t«. genit. milli.i. m. Plin. pierre précieufc de couleur jaime comme le coin. MELiTlTÉS, ,MXnin<. genit. melitu.ê.m. Plin. Con peut y ajouter r,„„«,.) Du vm miellé. ^ ^ ^ MELITTÏS, idh.i.Plin. La mcfme fignificati'on que Melis- MËLITTURGÛS , genrt. melittîirs}. m. Var. Qin élevé & nour- rit des mouches a miel. MËLÏÛS. Demie! : qui alegouft , (Adverbe Comparatif du Pofitif^w.) Oc. Mieut HmcmeUu, eji f.,aum. Cic. Il fe porte mieux. * MeuVf x.'^-'.'J!' "'"'"• '''""'• Cette maladie pafléra. ^/ fV^^-,^'^'''"'^''-^ "'■ ""Pe" mieux. * Ueli..f.»lh ^JZ\l-^'J-S"\. J « me porte an peu mieux. MELIUSCClOS , rnelu.fcida, meliy.fc„H„>,. PU». Un peu meilleur. «. un peu meilleure. /. ♦^<,- mel,«f,ul;, ./J». I n/terr x-*" ^""^ommence un peu à fc mieux porter. MELLA, genit. mell.è. f. Col,.m. Sorte de breuvage avec de I i eau de fontaine , «, de pluye , 84 des rayons dé cire donc on avoir tjre le miel. McLLÀRiÛM, genit. millâril.n. Varr. Lieu où l'on élevé oes mouches à miel. MELLARlOS, metUrik, melUrïiim. Plin, O'a l'on met le iiiiel. * r«, OTf,V/iWH;B. Plin. Vaifléau^ mettre le miel "^^LATIO, genit. melUiranu. fem. Caium. La récolte du MË'LLHÛS, mèlléii, mëllëûm.Pl l'odeur , ou la couleur du miel. MÉLLICÙLOm , genit. melliciin. neur. PUut. Petit mie! douceur. Comme Melliditum meiim. Pltut. Vous qui efle- toute ma douceur, (Terme de carefle.j m'amonr. MELLIFÈR, mellifèrn, mellifer::m. Ov:d. Qui fait 8c produit le miel. r "• MELLlFlCÏÛM, genit. mdliflcn. n. V'^rr. L'aftion de faire le miel, ♦.^^.f, mell,ficii, /ludent. CaUm. Les abeilles tra- vaillent a faire du miel, MELLIFÏCÔ , meUificas, mellifieavî , meltifititKm, mellifi- c,i}\-.Virg. Faire dumiel. MËLLIFÏCÛS , meinfira, mdlifnûm. Calum. Prepre pour avoir du miel, (enpariant d'un lieu.) MtLiiFtcuM o;»»j. Cal.tm. Le miel. MËLLTFLOUS, melliflitS , mclbjiiiKm. riant. D'où coultle; miel: doux comme miel. »j. douce comme miel. / MELLIGêNOS, meltifcnâ , melligfnfon. plin. Qui eft de Ja'. nature du miel ; qui approche du gouft du miel. MÈLLÎGô, genit. melli^ïn'u.f. Phn. Matière dont les .ibeil- lei font leur miel. MËLLILLÙS, mëiniia, Kêintlûm. ria:t. PJcin de douceurs-. 2c de charmes, w. gleiae de douceurs Ce de cliaimes. / MCiir- ,44 M EL. ME M. MF,IÎT1"IS mclluk, mTIlltûm. Hor^t. Miellé, m. miellée. "/ O, y" a du miel. » ./..«m r,.lUra. H.r.r. Du pa.n d'excès ,«. gafteai. au miel, des cioquets , « du pe t nie er, qu'on vend i Tar.s Se aUleujs. ^. S--' J'^"'- î^r P/,.'.. Un fue doux comme miel , ." le goût de miel. MFtiiTus p«fr. Ce. Unenl'nutdouxScagieable. MÉLÔ, ou MELON, o'n>. m. & >,...!„„ P/;„ MtLÔPfcrÔ, ou MËLÛPËPON, on,,, m. ^»^»T^w. P/<". Melon qui avoit la ligure d'un corn. m. pies Se„.:es dans la Gaule Celuque ; «"1°"'^/^"^ .^^^d; VilledelaBiie dans le Gouvernement gênerai de 1 lue ae France fui la Seine. j-„.,„ -, v f mPi(-)S ocnit ^7>-/< f P/.;. r/in. IfledelamerdeCrete, K ^ quUe-|,âcc!i , mimbramtcinm. PUn. Semblable à ime membrane, .«peaudehee. MFMBR.ÂNEOS, memhraiica , membraneiim. Vif. ue pat MfiM^ANGLÂ, genit. mcmhrnnuU: t Ulf. Petite mem- M^mmÀnÙla. Ck. Petit parchemin délié. „^_,u,.c MEMBRATÎM. (Ad.e.be.J i""- Membres » membres *S,n!„m vuahm me».bra„m depirdiri. L,.cr. Perdre 11 len timcnt membres a membres. ^::;?::;;»: ctv!:'^^::: (en panant du redtqu-on fait Mtr^TrrCu'"-^Par membres, (eu parlant des pério- MËMBB.OM, genit. r^êmbrl. neut. Cic. Membre d'un corps. „, */,;.r, ),t.nèri,. P/m. Qi-i ne peut s'aider de fes niem- bxcs, un paralytique. * G.-iv.Alia „,emWa recd^rf. Ov.d. Couper quelqu'un, luv couper fes parues naturelles. M K.MD-., neutre plur.er , pour Tout le corps ^n gênerai , dans lis Poètes. * Ex-prel'"' r^f^b";'"!""': -%""• *^" '" fant forme, dont toutes les parties (ont articulées xMEMiiRUM i.WM. r„r. t-wrf. Fattre, « apartement d un lo- eis » rV'r,j?rtiij »«rf« £«)» /'«'-.f Cr"'" S'"'" ^ «y»') ^.,„(,r,r«;« c:,mr,..rfus ,,.fi.s b.bea, fV"'"."''Z'''" ,!'wMi' V,ir Enfin la beauté pour eftte accomplie dans un balti- mem, demande que fa forme foit agreaole Scek-gantc par la jufle proportion de toutes les paiiies. JlX.«l.r..i /r^..or,»m. rl,n-J».. Pièce, «« apartement d u- ■lemaifonoii font les chambres a coucher, undot;oit: un MÈMINÉNS, genit. mtminintïu omn. gen. PUut. Qiii fe M[\\TlNr,' mim-imli: , ».;>>.;«i> , -^.wit.ï/-..^. OV.r Se louve- nir. lUientde lu,„ , & f.guifie proprement Avoir quel- n .er'r,redanO'el"ptit. (Ou diloit autrefois .Mfra-'-o , d ou 5ient /A™."; ' dins Plante , dans Aufone 8c d.ius Sidonius ■ AJ„„.,, ,«//..«re. Or. Jemelouviensd'avoutait. Meminfro. Oc. ]em'eulou.-iendta>. ...l'Arrn- [ Ce Verbe de reflouvenir gouverne le Génitif , o» 1 Accu Uem'ini tnibzum mcorum , ou mea mat.''. Cher. Je me fou- M E M. M E N. viens de mes maux , de mes malheurs. * Meminemm Pau- Itim. Ctc. Je me fouvenois dePuJlus. * tiec me meminijfi figrbit Elifu.Virg. Je ne me repentiray jamais de me reflou- venir de Didon, furnommee Elife. Meminisse de ati^na. Cu. Faire mention de quelqu'un, en parler: au lieu que Meminijfe n/irn/ni , ou nii^:iem , c'cft Eu conferver la ménioirc & s'en relfouvcnir. MËMNÔNlOS, Mrmniimk, Metr»:omnm. Ovid. Noir. wo/I'. noire./. De Mcmnon , fils de l'Aurore. MÊMÔR. , genit. memSris. omn. gen. Cu. Qui a de la mémoi- re , qui fefouvient. (tj- Vive mentor q«km Jii hrevii ttvi. Htr. Souvcnez-vous que la vie eft courte. . '■■ ._^ (tj- Imprefjt memS'em mtum. Hor. 11 luy imprima une mat- N^ que pour l'en faire foiivenir. Mt.MOR hencpcii. Ci:. Qui fe relTor.vient d'un bien- fait , qui en garde, eu conferve la mémoiie ; qui en adelaxecoa- noill'jnce, jecon;;oillant. MËMÔaABlUS , .■>. m. & f. memirabili', h. n. (Adjefl.) Oc. Mémorable, w. 6c/. Digne de mémoire, m. le f. MËMÔkANDLS, memsrâ'idà, mtmoT.indKtn.ViTg. Mémora- ble, digne de mémoire, m. 8c f. MfMORANDLS. Oi/id. Dont ou doit faire mention, dont il faut parler. . . MË,viùRATÔR,genit. memor-ir^rij. m. rnp. Qin fait men- tion d'une chofe, qui en parle. MËMÔRAtOS , memeritrt, !-,:e:iiorâtHm. Vir^. Dont on a parlé, ci< fait mention. [ On dit au Superlatif AXc/Mor.iii/ii- w«j, " , ûm. Oeil. Fort célèbre, m. Se /. ] MËMÔRÂTU digtiiis, à, «m. ^ul-Cell. Mémorable, m. & /<•//>. MËMÔRïA, genit. memoù'S.L Citer. La mémoire. /.f Cet- te faculté de l'ame par laquelle on fe fouvicut du pafle.] Le /- ... v -.. . :- -/3 r.. Aiif^nt nr.p ie in'en fouvenir. M. "< Vi rr.ea mtmorîa rfl.Cir. Autant qr.e je m'en puisfouvenir; félon que ma meinoire me fournit. *lr,r>,e- mori^m retire ahiu/ut ret. Cic. Se renouvenir, fe louvenir d'une choie, larappeKer enf.' riiemoire. Mhmoria. L'Hiftoire des temps .«c dc.fiecles. f. Jf Patrt,,» n.,lirorum memoriâ. Ctf. Du temps de nos pères. * Mement prci.tam efl. Cicer. On a lemarqué d.uis l'hiftoire. » Pofi hmmum memnriam. Ctcer. Depuis que le monde eft monde, detouttemps. * Mulu eti^m pt^tn^re memorut. Cicer. PUl- fieurs du temps palfé, ».. du f;ecle palTé. *Vfque.xdha,Hm<:- „,„r,.,™. L,/jufquesàce temps. * Hcflra etum memona. Ccf- De noftre temps. ■/■•,' Ommur,, g.^iimn , feculormn cr„„i<:n, , „.,ms me,?!t,r,x fade pri,Heps. Cicer. Le plus grand homme qui fut jamais parmy toutes les Nations 5c dans tous les liecles. MËMÛRlALfS LIBELLÛS, genit. »;.«jr.*/« /.6r,/,. m. huet. Un mémorial, un agenda. »7. des tablettes oui on écrit les chofes pour s'en fouvenir. /. ■ • _ • MËMÔlUÔLA, genit. .,en,„r,ol^.f.C:c. Petite mémoire, mé- moire qui n'eft pas trop bonne. MËMOrIôSÛS , i , r,m. Corn. fro,„. Voyez M.MOR. MËMORÏTËR. (Adverbe.) CUer. Par mémoire, par coeur. ï Mer.,or„er r,>e,nor.u. PUu,. 11 raconte cela ians heliter. *Memor:ter c^r^fùt. Terct. Il s'en fouvicnt fort bien. MËMÔP.d, rrtJmSral, mcMrivi , 7,.cmorJltim , rr.c-iorure. Lt- ccr. Pl^t-y. Parler, dite, raconter , faire mention , rap- porter. * X..v«» «""" '*""i>'-- rU'X- D'tes moy vofire nom * MhIcj^hs de viriu-e e;us r.iemor^vtt. T.xc,t. 11 dit beaucoup de chofes de fa vertu, ou à fa louange. Memorant. Lr. Ou dit. * t-.-.i«w cfi verum q»od memer»- u,r. PlMi. Ce qu'on dit eft bien véritable. MEMPHÏS, Ecnit. Mc^phi,. fem. T«». Mar^fh.nus , qui enoit un Gouvernement dans l'Egypte du Milieu , aujoutd'nuy Meuut-il elie , .» l.t I Hauie Memphis : c'eû une ville du pays de Voftani, o,. de rEgypt™ du Milieu moderne . clic eft à l'Occident du MËNÀPit, genit. Me^ap.-orûn,. m. P'.»^- . ^''7'v.^,f{L gdëi- picns , Peuples de la Eafle Germ.anie dans 'a &.■"'<: Belg. que ; c'eft aujoura'huy les Dioceles J" Evecl ez deRure- wonde , de Boilleduc , d'Anvas St de Midde.bourg . une M E N. partie de l'Evêché de Gand, 8c tout le Diocefe del'Arche- vêclié de Malines ; ou félon les divilioiis temporelles moder- nes, CCS peuples comprenoient partie des Duchez de Bra- bant & de Gueldre,6-f. avec le Comte de Zeelande , qui font partie des ravsBas. MENDA.genit. mend.c.f. Cic. Faute d'ecritute dans un Li- vre, 0« faute d'impredîon. /. Menda. Ovtd. Défaut du corps , o» du vifage qui caufe quel- que difformité, m, MÊNDACÏLÔQUUS, mendacilSquli , mendaciloquum. Plaut. Quidkdes menfonges. Menteur.»», raenteufe. /. 'MËND.\ClUM,genit. mendacil. n. Cicer. Menterie. /. men- fongc. m. MËNDÂCïONCOLOM,genit. mendacianclill. n. Cic. Un pe- tit mcnfonge , une menterie légère. MËNDÂX , genit, mcnd.u'u. omn. gen. Cic. Menteur, m. men- teufe. /. Qui dit des menfongcs. Mendax. Cic. Fiiu-t , plein de menfonges S: de fauflctez. m. faufle, pleine de menlonges 8c de faulïetez. /. Mendax fundiis. Hordt. Un fonds dc terre qui trompe 8c qui ne rapporte pas tant qu'on efpéroit. Spicndidè mehdax. Hor. Un menteur infigne. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Mê//i.ïc(àr, drïi. m. i^ fem. mënddciu! , ôris, n. Hor. ] MËNDÎCABOlOM, genit. mcndicabiili. neut. Flaut. Un gueux. MEN DlCATÏÔ , genit. mendication'is. f. Sen. L'aftion de men- dier , lagueuferie. MËNDÎCATOS , mendicâtâ , mendicauim. Ovid. Mendié , gueufé. OT. mendiée, gueufee. /. MÉNDICË. (Adverbe.) Senec. Pauvrement. MËNDICÏTAS, genit. mendiiitatii. f. Cic. Mendicité, pau- vreté qui oblige de demander l'aumône. /. MËNDÎCÔ, mendicds , mendicàv't , mendicdtnm , mendicare. Juv. Mendier , gueufer , demander fa vie , demander l'au- mône de porte en porte, 0» à tous lespaflans. Mendicare fihi matum. Plaut. Chercher mal-encontre, ou malheur. MENDICÙLOS, mendicûlâ, mendicûlum. PUut. De pauvre, de gueux. ^Mendicala vejfis. PUut. Un habit de gueux. Mendiculus, ï. m. Cic. Un raiférable gueux. MËNDÎCOS , geuit. mindicl. m. Cicer. Mendiant , gueux. mafc. mendiante , gueufc. /. qui demande fa vie , o« l'au- mône. MendicissÏmus , ï. m. Cic. Très pauvre. MENDICOS , mcndick , mendicfim, Cic. De pauvre , de men- diant, de gueux. IXS- Mendxcum itijimmentum. Cic. Un méchant outil de peu de conféquence. MENDIS, is.f. ou MÉNDE, ïi.{. Liv.Mel. Ville, ok Bourg dupaïs de Paraxia fur le Golfe Theimaïque en Macédoine ; aujourd'huy Mendin , petite ville , ou village du pais d'Em- boli, ortjamboli fur le Golfe Salonique, dans la Macédoi- ne mtKierne. MENDOSE. (Adverbe.) Cicer. Avec bien des fautes; mal. MËNDOSOS , lucndoid , niêndisum. Plin-Jun. Plein de fau- tes, qui n'eft point correft. ra. pleine de fautes, qui n'eft point correfte. /fOT. * Mendofum extmpUr. Plinjuii. Une méchante copie d'un Livre : une copie pleine de fautes. * Faciei mendofa. Ovid. Un viAige plein de défauts. Mendosls. Hor. Vicieu.\. * Morci mtndofi. Ovtd. Des moeurs vicieufes. Menuosus. Fautif, m. fautive, fem. * Car in Verrutii nomine mendofus effet. Cicer. Pourquoy il faifoit des fautes en écri- vant le nom de Verrutius. In ea dtejfe mndofum eft. Cicer. C'eft une faute de manquer en cela. ♦ Hifloria rerum nofirarum cft fafU mendo/ior. Cicer. Noftr^ hiftoire eft remplie de fautes , ou de faux fairs. MENDUM , genit. mëndi. n. Cic. Faute d'écriture, ou d'im- preffion./'. dans quelque Ouvrage. MËNIÀNUM, genit. mtnidni. neut. Viir. Méniane, ou bal- con, mafc. Ainfi appelle du nom de Menius Citoyen Ro- main , lequel ayant vendu d maifon qui regardoit fur la place des Tpeftades , fe leferva feulement uue colon- M E N. i4f ne qui eftoit devant , fur laquelle il baftit une terraflè , ou Balcon. [ Les Italiens nomment encore Menianes les petites terraffes 8c lieux découverts de leurs maifons, ou l'on voit fouvent les femmes du commun qui s'expofent au Soleil pour fechei leurs cheveux après les avoir lavez, rhilander dit que les Menianes eftoient anciennement ce que nous appelions Ga- leries, ««Balcons.] MLNiNX, genit. Mening'it.t. Ptin. Meninx , Ifle d' Afrique auprès de la petite Syrie. MENS , genit. mintU. f. cic. L'Ame qui anime l'homme. Mens. Ctc. L'Entendement, l'efprir. m. l'Intelligence./, le fens. OT. '* Mala, meni , malus animus. Tereiit. C'eft un mé- chant efprit, une ame noire. * intcger mentis. Cicer. Qui « ]efens8c l'eipritbon. ''■Mentis compos, Cic. Qui eft en fou bon fens. Le contraire eft , £.vb/ mentis. Ovid. * Mente captus. Cic. Qui n'eft point eu fon bon fens. Mens. Cic. Penfée. /. fentiment. m, volonté. /. vouloir, m. intention. /. Nojlrar/i nmic accipt mentem. Virg. Ecoutez maintenant ml penfée. Mentem date alicui. Cicer. Donner du courage à quelqu'un , l'encourager. Hic même fuit. Cic. Il a efté dans ce fentiment. Mjns omnibus una. Virg. Tous furent d'un mefme avis. MENSA, genit. mëniS.f. cic. Table, f. ^cerna meiifa. Ovid. Une table d'érable , o« de bois d'érable, * ^rgentea. Cicer. Une table d'argenr. * Ciirea. Mart. Une table de citronier. * Paiiiherina. Pliii. Table de bois veiné , 0» de marqueterie. Tripes menfa. Hor. Une table à trois pieds. Mensa lanionia. f. Sud. Un Etau , ou Etal de boucher. Mensa. Cicer. Table./, comptoir, bureau des gens d'aflFai- res. m. Mensa. Virg. Tranchoir de parte féche Se durcie, comme une afTiette ronde , fur quoy les Anciens mangeoient. * Heu ! menfa.1 confumimus. Virg. Helas '. nous mangeons nos adiettes. Mensa. Table./. 8c les viandes qu'on fett fur la table. *fo«- fiflere ad menfam. Cicer. * ^icumhcre , ou Difciimhere men- fis. Virg. Stat. Eftre à table. * Omnium rnenfarum affecla. Cicer. Qui cherche les bonnes tables, unécotnifleur , qui court les tables. * De mcns.i mitiere. Cic. Envoyer des vian- des de fa table. '^ Commumcare tiltqnem mensâ fnà. Plaut, Faire manger quelqu'un à fa table, luy donner fa table. * Menf.tm removcrc. Virg, Deflervir , ofter la table. '<■ Msn- fam tolli juhet. Cic. Il fit deifetvir. Seconda Mensa. Virg. Ledeffett.m. Cepourroit eftre auHi Un fécond fervice. MËNSARlUS, menfarïï. m. Or. Un Banquier, m. unChan- geur._ MENSES. m. plut. Voyex, Mensis. ' MENSIÔ , genit. menfTonïi. f. Cicer. Mefurage. m. l'aftion de mefurer : mefure. /. JIENSIS , genit. mensis. m. Cicer. Un mois de l'année , com- pofe de quatre femaines 8c deux ou trois jours. Le Mois eft dirtinguéen Aftronomique & Civil: rAftronomique eft le Mois Solaire, ou Lunaire; 8c le Civil eft celuy qui a efté accommodé à l'ufage des Peuples 8: des Nations particuliè- res chacune à leur mode. Le Mois Solaire cft le temps que le Soleil eft à parcourir une douzième partie du Zodiaque. Le Mois Lunaire cft le temps que laLuneeft à parcourir le Zodiaque , ou à retourner du Soleil au Soleil. Menjis Sextilis. Horat. Le mois d'Aouft qui eftoit lefixiérae mois de l'année, la commençant au premier jour de Mars, comme faifoienç les Romains. Mensis, is.m. aufingulicr: 8c Mfnses, lum.m. (plusufî- té auplutier.) Pim. Les mois, les ordinaires, m. des fem- mes, des filles: écoulement defang qui leur arrive règle- ment tous les mois. * Evoc.ire menjei. Vlin. Provoquer les ordinaiies aux femmes 8c aux filles. * Menfes mulierum a- hundant & fiihfidunt. Plin, Les ordinaires des femmes cou- lent, ou s'arrêtent. Toni. U. T MÊN- 146 M E N. MENSÔB.,gcnit. mhtsoTÏs.m. Colum. Mefuteur. m. . . \ MËNSTRUALIS, ii. m. S<. f. menfiritatc, /r. neut. (Adieét.) Plaut. De tous les mois, qui fe fait tous les mois. * Mmf- trualè filam cft animal muliir. Plin. De tous les animaux , la femme feule eft lujette à fes ordinaires tous les mois. * Metijlru.dis miiliir. Plin. Une femme qui a fes ordinaires , 0» fes mois. • . MËNSTRUAjgenit. menflrmrrtm. n. plur. Celf. Les ordmar- res , on les mois des filles & des femmes, m. MËNSTROCM, ge^it. maiftml. ueut. Liv. rrovilion de vi- vres pour un mois. /. MENSTRÙOS, nienftriua, menfiriium. Cic. D'un mois, qui fe fait tous les mois. Cikaria me»/;ri.'a. n. plur. Ck. Des vivres pour un mois. "Vfiira menftrua. f. Cic. Ufure qui fe paye tous les mois. Menjlrna adverfaria. n. plur. Cker. Papier journal pour cha- que mois. Curfiis menjlmi. Plin. Les mois , ou les ordinaires des fem- ™es. MËNSOLA,genit. mîniliU.f. Plaat. Petite table. /. MËNSÙLÀRIÛS, gcnit. menfularii, m. San. Banquier, m. Changeur, w. MENSÛB-A.genit. mtnu-.r^.i. Ck. Mefure. /. .Jgere meiifuram alkujiis rei. Plin. Prendre la mefure d une chofe. ri Calligere Sotit ac Un» menfurai. Sluint. Prendre la melure du Soleil & de la terre. 1 r 1 • Rohoris motfura impichat 1er tfiiin^ue tibias, Ov:d. Il faloit quinze hommes pour embrafler ce chelne. Mensura heneficii. PUii-Jun. L'etenduë d'un bienfait. /. AIËNSURÔR, menfiirâris , mcnfuratus iiim , menfararl. Front. Eftre mefuté. , , MËNSOS, Kênsâ, mèniûm. (deMetkr.) Ck. Qui a mefure. Mensus. (en lignification pallive.) Cker. Mefure. m. raefu- rée. fem. MÉNTÀGRA, genit. mentâgrâ. f. Plin. Efpéce de Dartre, ou feu volage qui vient au vifage & comme.nce pat le men- ton. MENTHA, ^i'v8». genit. mentir, f. Cic. De la mente./. Herbe odoriférante. MËNTHASTRÛM , genit. menthâjlrî. n. Col. De la mente fau- vage. /. oudupouliot. MËNTËSÂ, ou MËNTÏSA, &■ MËNTÎSSA. S. f. Plin. Ptol. Liv. Ville des Peuples Or.;f.-tni dans l'Efpagne Tarraconnoi- fe: aujourd'huy Montiel , village d'Andaloufie fut la riviè- re de Guadalquivir. MËNTiGÔ , genir. meniig'inii. f. Col. Efpéce de dartre , ou feu volage, qui vient aux lèvres des agneaux & des chevreaux quand ils ont mangé des herbes couvertes de rofée. MËNTIÔ , genit. mentiinïs. f. (de Mcmini.) Cic. Mention, mémoire qu'on fait d'une perfonne , ou de quelque chofe. /. Cafit in eorum mentionem inù'ii. Cic. Je fuis venu par hazatd à parler d'eu.^. Incidit memio de Philippo. Cicer Ve atto feci fupra mentionem. Ct ((«auparavant. MËNTÏÔR, nîntirÏ!, ratmitHi mm, mentira faire , »« dire des menfongcs. ^licai mentiri. Plant. "^ ^d aliquem. ^ul-Gell. Mentir à quelqu'un. Mcntin in alitjuem. Cicer. * .Âdveritst aliquem. Plaut. Dire des menlbnges contre quelqu'un, le calomnier. De me autem canfa niilla eft car mentiar. Ci:. Je n'ay point de taifon de mentir contre moy-mefme. Kentiri. Suint. Contrefaire, feindre. Mentin fefe alii^uem. Vlin-Jun. Se contrefaire , fe déguifer. Mc:itiri virum. Mart. Se travcftir en homme. Sexum mutiebri rrejfu ment, ri. Coliim. Contrefaire fon fexc par une démarche de femme. Cj- Frons, vultus, ocuti perfxp'e mentiunttir. Cic. Le vifage eft fouvent trompeur; la mine trompe tres-fouvent. * Varies ment'uur Una colores. Vk^. La laine fe teint en plnfieuts couleurs. * CoUreia fuc» meniiri, S^int, fardei une chofe, On vint à parler de Phi- Dont j'ayparlécy-deffus, Cic. Mentir , MEN. MEO. MEP. MER. luy donner une couleur qui ne luy eft point naturelle. *€»- lor ille Chryfocollam mentltur. Plin. Cette couleur relTem- ble bien à la Chryfocolle. MrNTlBOB. PlauK pour Mentiar. Je mentiray. MbNTlTlO, onis.î.Cic. Menfonge. »3. menterie. /. [On lit ce mot au liv. 3. .4.1 Heren. num. 3. dans quelques Editions , mais il doit eftre fufpeft à caufe de ladivetfité det leçons qui s'y rencontrent.] MENTÎTÛS , minuta , mèntitiins. (de Mentiar.) Qlli a menti. * Ne tu videare mentuus. Cicir. De peur qu'on ne croye que vous ayez menti. * Ea mentita é- falfa , plenà^ne errons fimt. Citer. Ces chofes font fauffes , pleines de menfongei §c d'iUuCons. MfcNTÙLA , gcnit. mèntiilx. f. Mart. La verge , tu le meni- bre vinl._ MHNTULATUS, mentislâtâ , mentulâtUm, Plant. Qlli eft bien fournj , qui a un gros membre. MtNTUM, genit. mènrl. n. Cicer. Le menton, m. * Canities incutta raeei mento. Vtr^. Une barbe blanche, fale 8c mal peignée luy pend du menton. Mf«tum. Vitr. Le Larmier d'une corniche, m. MÉNUTTOAS. .t. m. ou CERNË ^THIÔPICA. genit. Cer- nes -yiithiopïcx. f. Ptol. Ille de l'Afrique & dans l'Océan Méridional, ok Ethiopien : c'eft prefentement Madagaf- car , Ifte fameufe. MËÔ, rnéas, r/iKivi, mè'âtfim , mè'ârê. Plin. Aller, palTer d'un lieu en un autre. * .yipes quéi, tongiiis meare videhttntur. Colum. Les abeilles qui voudront aller ttop loin , ob trop s'écarter de leurs ruches. ■*" Inter hsc liherilts meare fpiritus cirferat. Suint-Curt. Cependant il commençoit d'avoir la refpiration plus libre. MËPHITÏS, genit. mi-phitïs.î. Virg. Puanteur, y. qui s'élève de la teric où il y a des niines de ibuffre. MÈRÀCOlOS, 0« MËRÂCÛS, o, :im. Plin. Cicer. Pur. M. pure. /. qui eft fans mélange. * Vinum meracum. Cic, Du vin pur. [ Cicerou dit au Comparatif Vinum meraciui fumert. Boire du vin trop pur. ] MERCATlÔ, genit, mercatwn'is.î. ^ul-Cell, Le Trafic, 0« la maj-chandil'e. MHRCVTOR, genit. Ksercaiôri's: m. Cicer. Marchand.»», qui trafique , qui fait la marchandife. MËRCATÔRÏÙS, mercaiorïri, mercatoriitm. Plaut. De mar- chand. * Mercatoria nazis. Plaut. Un Vaifleau mar- chand. 1 MERCATÛRA, genit. mcrc.itririë. f. Cicer. La Marchandife, /. le trafic, m. * Mercaluam facere. Cicer. Faire la mar- chandife, trafiquer. * ^bire Tarentum ad mercaturam. Plaut. Aller à Tarente pour trafiquer , aller en marchandife. * Mercaturis faciendis rem ^iixrcre. Cic. Gagner la vie dans le trafic, ou en trafiquant, à trafiquer, dans le négoce, dans la marchandife. MËRCATÛS , genit. mercatf.s. m. Plaut. Le trafic, m. la mar- chandife. /. Mercatus. Cicer. Marché, m. Foire. /. qui fe tient en quel- que lieu; le lieu mcfmeSc la muliitude des petfonnes qiii s'y rencontrent. '^ Indiccre rjicrcarur>i. Cic. Publier une Foi- re. * Mcrcatu freijuenii. Liv. En pleine Foire. MERCAtOS, mercâta, mercitîim. Ter. Cicer, Qui a acheté une chofe. Mercati;s. (enfignificationpaflîve.J Prop. Qui a efté acheté. m. achetée, f. MERCËDOlA, genir. mercediiLê, f. Cicer. Petite tecompen- fe. fem. _ MERCËNARÏOS, mercenari'â, mercenarïfim. Cic. Qui fefait pourlarécompenie, en pour de l'argent. Mepcfnarius. Cicer. Meiccnairc. >». Qui fait une chofe pour de l'argent, oti pour quelque récompenfe. Ame mercenai- re : ou Mercenaire. Qiii travaille pour gagner fa vie , un gagne-denier. . Mercenarils. Petr. Un domeftique , un valet, qui elt aux gages de quelqu'un. ^ MËRCËS , genit. iMtccdis. f. Cicer. Récompenfe. /. lala.re. m. * Panas mercedei fcqui. Hoiut. Se contenter d un petit gain-. MER. gain: »« rendre de l;i dinquaiUe; élire marchand de balle , portant diverfcs petites raarchandUes lui fou dos, & lui- vaut les Foires. Merces prxdiorum. Cic. Le revenu des terres. * F idem cognof- cere hominum magaà mcrcede. Cicer. Conuoiftie la fidélité des hommes bien à fes dépens. MERCëS, iiim. Voyez Merx. MËRClMONlUM.g'enir. mercimom7. neut. PUut. Marchan- dil'e. /. - . . , JIËKCÔR., mlrcaris, mercatiis sum , mercari. Ctc. Acheter. * Si &■ Ci mcrcatus effet ijiix de/idtrnbam , ir ad eam ftm- m.tm ^u^m vcl«crarn. Cic. Si vous euflîez acheté ce que je fouhaitois, & pour lepri.\ que je voiilois. * M^^no ali»du Midy. * McTidianut Sel. Plin. Le Soleil du Midy. Mendiant y (on fous-entend TcOT/i^ri-.) Plin. * Meridianiitem- paribus. Celf A Midy , fur le Midy. Meridianls Circulu,. Scalig. Le Méridien, m. l'un des ûx grands Cercles de la Sphère. MÈRIDIATIÔ, genit. meridiatidnis. f. Cic. La Méridienne, (le repos qu'on prend après Midy en dormant.) MËRÎDIÉS, genit meridic. tn. C:c. Le Midy , le cofté du Mi- dy, une des quatre parties de la Sphère. Meridies. Ciccr. Midy, l'heure du midy. * .yippitit meridies. Plaut. Il s'en va midy. * Meridie. Cicer. A midy , ou fur le midy. . Meridie ipfo faciam ut ftipulam 'raU'igat. Terent. Je luy fciav amafferdu chaume en plein midy , en plein Soleil. MERIDIÔ, meridïai, meridiârr. Plaut. OU MÈR.IDIOR , meridiarîs , merididliis iiim , meridiâri. Celf Dor- mir , ««fe repofer après midy, faire la méridienne. (Com- me quelques Religieux.) MHRlTlSSiMO. (Adverbe Superlatif de Merh'o. ou plûtoft un Ablatif de Aicrifiit, a, itm. on fous- entend jFwe.) cic. Trés-juftement , avec toute la juftice pollîble. MËP,lTO. Or. Jullement, avecraifon, avec juftice. MËRlTORlÛM , genir. m,ieritam non mgo.Ter. Je ne des-avoiie pas que je ne fois blafmable en cel.i , que je n'aye failly en cela. MERtTL'5. Ovii. Qiii a mérité quelque chofe , qui en eft di- gne. * Mtjfionem dari uicena ftipeiidia mentit. Tant. Qll'on accordoit le congé à ceux qui avoient vingt ansde fetvice. Que ceux qui avoient fervi vingt ans eftoient récompenfez. * Mrritoi aris tmpomt honores. Virg. U fait aux DieUX des Sacrifices dignes d'eux. * Pater Juliiis Grxcinns Senatorii or- dittis-, ftiidto alocjuemiit fapientiitqtie nittis , liftjiie virtutibus tram Caii Cafaris meritus. Ttcit. Son péte Jnlius Grécinus | entra dans le Sénat , oïi il fe tendit fort célèbre pat fonfça- [ voir Sr. ,r.ie>sarc.Virt. Plonger. tJ. fluilibiis fortunie merfor. Catul. Les revers de la fortune m'accablent. ftj- Merj'es profutido , puUhriçr evenit. Hor. Plus vous le plon- gez dans la mer , Plus il en fort éclatant. * Et dans le fens fig'iré. Ses malheurs ne fervent qu'à le rendre plus éclatant sTphis illuftte. Il fe relevé plus glorieux du milieu de fes difgraces. MËRSÛS, mersa, merst,m. (de Mer^o.) Virg. Plonge, ce dans l'eau. »j. plongée, enfoncée dans l'eau. /. Mersus. Lf.can. Coule à fond. m. coulée a fond. /. MEROlA , genit. merut.ê. f. Cic. Merle, m. Oifeau. Phn. C eft auflî le nomd'un poiftbn. MÉRUM, genit. merl.n. Hor. Dit vin pur. (on lous-entend KrnuM qu'on exprime quelquefois.) MERÛS, mira,mer'ma. Cicer. Pur. m. puie. /. qui eft fans mélange. 1^ Mii^.E OUI». Ci Mctere tnejfem malortim. Ptaut. S'attirer une foule de mal- heurs. MËSSÔR, genit. mëfôrïi. m. Cic. Moiflbnneur. w. Qiii cou- pe les grains qui font fur la terre. MÉSSÔRiCS, me£"or:à, mejforinm. Cic. De moiflbnneur , «» propre à faire la moiflon. MESSOS, mc/j.i, miJsRm. {Ae Mëto.) Virg. Moiflbnné, cou- pé, cueilli.?»/, moiflbnnee, coupée, cueillie./. MET,\, genit. met.l. f. Hor.it. Borne en pointe , 0» en pyra- mide qu'on mettoit à Rome au bout du Cirque oii l'on cou- roit dans des chariots. * [Metam ftringere , rafer le but , comme il faloit que les Cha- riots le filfent, pour ne fe pas rompre. Properce Lib. 11. Eleg. XV. L. C. ] * [ Met.z flexitt , Le tour du but. Perfe Sat. III. Volez Th.de Marcilly fur cet endroit. L. C] Mkta /. ♦[Si Ovide n'a pas entièrement hitinize ce mot , du moins il en a fait le titie d'un de les ouvrages.: MÉl .^rtiûR.A . ixiTdi^-jçd. genit. mexafhorx. f. S,"'»f- Mé- taphore. /. [figure de Rhétorique.] MET.-iFLASMOS , fA^Tu.T7kv-ry.'>e. genit. metapUfml.m. Saint. Mctaplafme^ m. [figure de Rhétorique.] MËTArÔNTUM , ou MétAPONTIUM', î. neut. Plin. Ville de la Lucanie dans la grande Grèce en Italie 5 c'eft aujourd'huy Tone di Mare, qui eft une Tour de la pro- vince de la' Capitanate fur le Golfe de Tarente , dans le Royaume de Napk-s. M£T.\T iû , genit. metatiônïs. f. Colum. Alignement, m. Hors qu'on prend des mefures pour planter quelque chofe.) MEtAToR, genit, nietaiorh.m. Piin. Qui prend les aligne- mens, on les mefures pour faire un plan. * C'eft aulïï Un Maréchal , ou Mefiie de camp dans les Armées. MËTÂTUS , mctitâ , mciàtHm. Horat. M.eiuié. m. mefu- rée. /. MËTAÛROS, genit. Mêtafm. m. Lucan. Plin. Métro, Fleu- ve du Duché de Spolete. MËTHÙDlCE, fx.s'JJ:K>l. genit. methodicëi. f. Q^inr. Partie delà Grammaire qui apprend les langues. La Méthode. MÈTHÛDÏCf, genit. nuihoitcorTim. m. plur. Celj. Jiiedecins Metliodiques.qui n'avoient que la pratique de la Médecine fans la Théorie. MËTHÔDÛS, ;A^t,S®-. genit. mëthodi. f. Vin. Méthode./. * Methodi Giomctricn. Viir. Les moyens que laGéomeiiie nous fournit pour diverfes chofes. Maximes Géométri- ques. MËTHÔNE , ou MÔTHÔNÊ , ci. f. Strah. Pauf. Soi. Vi'it de la MelTenie fur la cofte Méridionale du Peloponnéfe ; au- jourd'huy Modon , Ville du pays de Belvédère dans la Mo- rée , fur la mer de Sapienza. MËTICULÔSOS , mettcutijn , meliiulôiiim. Plaut. Craintif, timide, m. craintive, timide. /. MÉTtÔR, minrÏ!, mouits siim , miûrî. Cle. Mefurer , ar- penter, corapalfer. * citmexercitui f-i^menlum mcliri opor- 'cret. Cief. Puis qu'il falloir diûribuer du bled aux foldats , leur en donner une certaine raefure pour vivre , leur en faire une diftribution. ♦ c^tentitas nullâ umporis circnnj- fctiptione mcûiur. (.PafT. ) Cicer. L'éternité n'a point de bornes. MtTiRi. Pafler outre, traverfer. * ^quasmetiri canna. Ovid. Traverfer les mers dans un vaiflfeau. ♦ lier curfii metiens. Catul. Allant, marchant, cheminant. METiRr. Mefurer , rapporter à une fin. * Metiri fummum ha- num fuis commodi,. Cic. Mefurer le fouverain bien à fon avantage. * Metiem uliomm in Ce odium fim m alioi adio. Liv. S'imaginant qu'on le haïffoit , comme il haïffoitles autres. Mefuraiit la haine qu'on luy portoit, à la haine qu'il avoit pour les autres. 0;^ OTnntiiqtmadhentiim vir.im pertineant , ventre metiri. Cic. Faireconfifter la vie heureufe dans la bonne chère. (Cj" Sko moduh ac pcde metiri fe. Hor. Proprement, Se mefurer à fon aulne : Dans le fens figuré, Eftre content de fon état, «K de fa fortune: ne point s'élevet trop, ne rien en- treprendre par caprice qu'il faille un jour quitter. MËTITÀ, genit. Mhitx. f. Piol. Ville du Gouvernement M E T. 149 Laviana dans la petite Arménie : c'eft aujourd'huy Ma- rafch , onMaraz, Ville du Gouvernement de mefmenom, fur l'Euphrate en Natolie "a l'Orient, dans la Turquie en Alie. MËTlTÙR , genit. metitorïi. m. Front. Mefureut , arpenr teur. m. ^ ' MËTÔ , mëiit ., mèfsH'i, mcfrtm, méietë. Cs.f. Moiflbnner , faite la récolte, ou la moiffon. Cueillir. * Purpurem me- tttnt flores. y,rg. Ils cueillent des fleurs de couleur de pourpre. * Frumemummetere. Fiant. Couper le bled. (SS- Fruclum mettre ut pojjis , ftrere kenefcum , f/7 libérale nffi- eium. Cic. Il eft d'un honnefte homme de faire du bien, s'il en veut tirer récompenfe. Miht iftic necferîtiir, nec meti'lur. Plaut. Cela ne me regar- de en rien ; je n'en auray ni la peine ni le profit. [ Nous avons en noftre langue un proverbe populaire qui ex- prime bien cela. Ce n'eft pas pour raoy que le four chaufte.] ■ ^ Vt femer.tem feceris , ita mctes. Cicer. Vous moiflbnnercz à proportion que vous .aurez femé; vous recueillerez des fruits proportionnezà vos travaux. MËTÔ, as, drè. ( fe trouve in Culice Virgilii.) yo\ez. Me- TOR. MËTÔNYMÏA, fiirwuf^in. genit. metonymil. £. cit. Méto- nymie. / [Trope de Rhétorique, par lequel on donne le nom de la caufe àl'eti -t , &c.'i MÈTÔPA, ^ETÎT». genit. mêtopâ-.îiVitr. Métope/. (C'eft dans la Frife de l'Ordre Dorique, l'efpace qui eft entre chaque triglyphe. Les Grecs nomment i,7ii;, ce que les Latins appellent Cnva coltimbaria , qui eft l'endioit où les bouts des folives & o/;'». f. Strab. Piol. Ville du pays Eftieotis enTheflalie. La région aux environs de cet- te ville etoit nommée Metropolitaritmregio, félon Strabon. Metropolis , Ville de la Grande Phrygie ,fon territoire eftoit nommé Meiropolitanui campus. Strah. Piol. Liv. MËTRUM , fiire^ov. genit. mart. neut. .gwjiit. Mefure. /. Un Vers. m. Tel que ceux que font les Poètes, oii il faut garder certaines mefures , certain nombre de pieds, &c. M.ETVhiiDVS , metuènda , r/tetuindûm. Cic. Qu'on doit crains. dre, qu'il faut craindre. Redoutable, m.&if. MËTOËNS, genit. menientis. omn. gen. C:ccr. Craignant,, appréhendant.». * Metuenile^um. Cic. Qui craint les loix; * Periculi. Ovid. Qui craint le péril. [Cet Adjeftif fait au Comparatif Metiicntior. m. & f. & hos- meiiiintiiis. neut. Ovid. Qui craint davantage. Plus crain- tif, m. plus craintive. /.] METOlÂ, genit. miiiils.i. Plin-Jun. Petite borne. /. MËTUÔ , mèutts, mètùî j (autrefois mctûtfim dans Lucre, ce ) metiicrë. Cicer. Craindre, avoit peur, appiehcnder» redouter. * Metverc alicjuem. Plaut. Craindre quelqu'uiï, le redouter. * Metuere alicui. PUut. * Pto aliquo, Celf. T 3 *Trop^ ifo MET. MEV. MEU. MI. MIC. * Propur allqKem. Plrnit. Craindre pour quelqu'un. * Me- tucyenhattcjuo. Ciccr. Craindre de quelqu'un. * .^ me •njl- diat metiiuiit. Cic. Ils Craignent que je ne les ttahilTe , que je ne leur drcfle quelque cmhufche. * Metuo de vu à. Ciccr. Je crains, j'appiehende pour ma vie. *Ûe laiiificio nemi- Kemmctiio. l'I.iyt. Je ne Crains pcrfoune poui fileide la lai- ne. Je fç-ay mieux filer que perlbnne. Hjit:d rnefua cjuntem lît 7/ie ejje hcminem ex'Jiimes, Ter, JeiïIC « mets peu eu peine de ce que vous penfiez de moy. Meiua ijindfit. Terent. Je ne fçay ce que ce peur eftre. Non metno t^nin mex. uxort lata fttpptux fint. riaitt. Je ne dou- te point qu'on n'ait recouru ma femme, qu'on ne luy ait rendu fervice. MÈTÙS, genit. mciûs.m. Cic. Crainte , peur , apprehenfiOn. / * Mitti, de frMre in fcrihenda tmpedu. Cic. La crainte que j'ay que mon frère n'ait m.il fait , m'empefched'eciire. Jn meiu ejJe. Plaut. Eflre dans la crainte , dans l'apprehen- lîon. Inciitere , In ferre , Jn]icére , Intendere , ^ferre , alicui metum. Cicer. * ConjicerejO\n ^dducere ah^uefn în metam. Cic. * .iAf- ficere atiqnemmeiit. Cicir. Faite peur à quelqu'un ; le jetter dans la crainte , dans l'a-ppréhenfion. Liberareahcjuem metu, ^tnt. '*' Excutere , ou Demcre alicui metU/yi. Ovid. '*' ^-ft'/irr^ere , OU ^dimere attcui mettim. Cicer. Ofler la crainte à quelqu'un , le tirer d'apprehenfion. Id (ijlnificat metum eJJe morbi. Ce!f'. Ceft figne qu'on doit craindre la maladie , on de tomber malade. * ta res fine tilto metu tif. celf. Cela ne doit lien faire appréhender, il n'y j\ pas fujet de rien craindre. MtTUTÛS, ci,i:m. vieux. Lucr. Qu'on a appréhendé. P'iyfz, AIetuo. MEVàN1.\, genit. Me-.ani.c. f. Tacit. Ville de l'Ombrieen Italie, aujouid'huy Bevagna, ville du Duché de Spolete dans l'tiUt £cclelia(tique. }\hVS, thea -, meum. (Tronom Adjcftif.J CiV. Mon, mien. m. ma, mienne. /. Quieftàmoy. Mettm , ou meii efi nr-^are. Plaitt. C'eft à moy de le nier. * Hon ejï mentiri mef.m. Ter. Je ne fuis poir)t un menteur. Mcà ejiiidem fenientià. Ter. A mou avis , félon mon fenti- nient. De meonihil addo. Cic. Je n'ajoiite lien du mien. Meà manu liicrtc. Cic. Des lettres écrites de ma main. Meoprç^^enio. Fîàttt. Selon mon inclination. MiLS pim. Ferf. Je ne dépens de petfonue , je fuis a moy: je fuis niaiftrc de mes aftions. Ml , pour .MiHi. Virg. A moy. Mi, Vocatif. * Mi ^^fihute. Terent. O mon cher Efchine. Mi vtr. Terent. Mon cher mari. MiC.'i, genit. mit,?, f. Catut.Phn. Proprement , Ce qui brille & reluit dans le fable. Miette. /. petit morceau, m. * Mi- ca f.jhs. Htrat. Gtain de fel. m. * Mica turis. Plin. Un grajn d'encens. MICANS eijuus auribin. Plin. Un cheval qui tient les oreilles droites & qui les remué toujours. MÏCÔ , m'tcai , miciit y fans Supin, m'icârè. Virg. Reluire, briller, éclater. * Igmi micai eititn. Virg, Le feu hiy fort des yeux , il a les yeux tout en feu. * Ovide dit Omli mi- cant ignc : Et Lucrèce, ^rdor rmcat ex actttii. Le feu luy fort des yeux. * l'ht injecetint mtjjiha^ rùm micent gladit. Liv. Lors qu'Us auront lance le javelot , il faut faire briller les épées , on il faut mettre l'épee à la main. MiCARK. Sauter, trefiaillir. * M'cut an:miu. Liv. Mon cœur trcllaille. * Cor ttmorr mtcat. Ovid. Le cœur hiy bat de crain- te , d'apprehenfion. * AfiaiiK t »ji,c. Ctif. Les veines battent. MiCARs digitis Cic. Jouer à la Moure, c'eft i-diic. Deviner à l'improvifte combien celuy contre lequel on a joiie, a levé , on baiiïc de doigts. Selon lequel jeu les Anciens acheioient & vcndoient beaucoup de choies, comme on fcioit à la couiie paille. * D'gmnrjt tjutcum in tenebm mi- cet. Cic. U eli li homme de hieu que vous pouvez joiier à la moUre avec luy dans les teuelMes ; c'eft-à dire , qlie vous poiive? vous fier entièrement â luy. MICKOrSYCHt'S, iJLix^iJ^u)(i§r. genit. micro^iycht, m. Plin. Qiii a peu de cœur , chiche. MIC. MIG. MIH. MIL. MÎCTÛRIÔ , miflxm , miiiitrire. Juv. Avoir envie de pilTer. oK de taire de 1 eau. '^ ' ^î^?^^'^ 'x?^'"^- ."""■''•?• f- <:''f- r^i" miette , petit grain MIGRATlô, geuit. migrationi,. f. Ce. L'aftion de changé; de heu, a, de demeure, l'aftion d'.iller demeurer ailleurs delogeuient , déménagement, m. migration /. ' MIGB.ATUS , geim «,^ri„„. m. L.v. " Migraiu dijficile. Liv.Uae choie difficile a tranfporter d'un lieu en un autre. MIGRO, mlgr.is, migravi, mlgraiiim , mïgriri. Cic. Chan- ger de demeure, onde liens aller demeurer ailleurs, dé- loger, demeuager. * Migrare de, ou ex vitâ. Cn. Quitter la vie, mourir, lortir de la vie. * U:grare incxlum. PUut Quitter la terre pour aller au Ciel. ♦ Mi^rare ccmmuni ,ure Cic. S'éloigner du droit commun. ♦ l'cli-pr.u migravit ai aiire. Horai. Le plailir qui charmoit mon oreille elVpalie. MtGHARE inraucrontm. Pttn. Devenir pointu , o« en pointe' MiHL (Datif du Pronom Ego.) A moy. ' Mihifum. Plaut. Je fuis maiftre de mes aftions , ou de mov- mefme. ' MILES, genit. mîiii!!. corn. gcn. Cicer. Un foldat , un hom- me de guerre, m. Une guerrière. /. Ovid. * Lem armatu- re rmliiei. Cxf. Des loldats armez a la légère. Miles. Vlp. Appariteur, o«Huiflier, qui va devant unM»- girtrar. Geôlier des Ptifons MILHTÙS, genit. Mlliii. f. Strah. Plin. Tac. Muet, ville de rionie fur la mer tgee dans l'Alîe Alineure ; c'eft peut- eliie aujouid'huy Palaftchia , ville ruinée de la Natolie fui ['Archipel , dans la Tuiquie en Alie. MÏLIÀRI , geuit. miUauS. t. Plin. Méchante herbe qui fait niourii le millet. MlLlARiUM , genit. miliari'i. n. Cotum. Sorte de vafe haut & étroit. MILIÀRlUS , mtliarik , miUariiim. Varr, Qui fe uourrit de miJiet. MlLriÀRIS, il. m. & f. militari, <;. neut. Ctc, De guer- re, ou de la guerre. Militaire. »>.&/. » Miiitans homt. Plaut. Un homme de guerre. Un brave homme. * Miliia- rii tirât. Tac, L'âge d'aller à la guerre. * Militares animi. Tacit. Hiprits guerriers. * Militans giona. Tactt. La gloi- re des armes. * Hei mititarii. Cicer. La guerre, la fcience de la guerre, l'art militaire. * Miliian.i duna. Tacit. Les prelens dont on honore la vaillance des foldats. MiLiTARis via. Cu. Lc grand cheuiin. MiiiTARis herha. Plin. Herbe excellente pour guérir les plaves des foldats & autres. MÎLlTAlUTËR. (Adverbe.) Liv. En homme de guerre, à la manieie des gens de guerre. MILITARIÛS , militât i.z, militariûm. Plaut. Militaire, m, ècf, MILni , gcnit. miltti.c. ï. Cic. Lagucire. /. Damirctiiîixcjue. Ctc. En paix & en guerre. MiiiTi A. La guerre , le meftier de la guerre , la difcipline mi- litaire. * Dare nomen mititia. Cicer. S'enrôler, aller a la guerre. * Militix matnrut. Liv. Qui eft en âge d'aller à h; guerre. * Gnarui miliiia. Tacit. Qui fçait, qui entend la guerre. '*^ ^ntiquam duramcjue miti:iamrev'icahat. Tac. Il vouloir rétablir la rigueur de l'ancienne dilcipline. < Vigc- fimo milituv anno. Tacit. Après vingt ans de fervice , aptes vingt campagnes. MiLiiiA iirbuiia. Cic. Le train du Palais , la robe, 83" Venerii miliiiarn pan. Prop. Eftrc engage dans le ma- MÎLITÔ, militas, militiivi, militatitm, m'Uïtâri, 'Cic. Aller à la guerre, porteries armes. * Miht.ire fubalicjno , ou fat fignii aliciijii:. Plin, Lu. Poiter les aruies fous quelqu'un. * Militarc-^tilicui. Tac, Eftre a la tolde de quelqu'un. * C.i- titli'.itnitititt in.fylvii. Horat. Un chien cliailé dans les fo- refts. MÏLïO.vi , genit. mïlil. n. Celf. Du miUet. m. Sorte de me- nu gr:un. MfLLÊ. Nom de nombre. Mille, [Ce nom eft indéclinable au fingulier, quoique félon Macro- be , On ait dit autrefois Mille , mitin : Au pluiier il le dé- cline i\fillia , mrlliiim , milhbui. L'on dit indifiercinmeut au lii)guli«r MiUe hemiitei, ou mille homiimm ; mais au plu- MIL. M I M. plurieronditplùtoft Milita hominum avec le génitif, quoi- qu'il ne (bit pas vr.iy que l'autre façon foitvKicuCe, piiif- qu'on trouve dans Virgile Tôt milita génies; dans Cefar, MiUiapediiei , Se dans Cicéron , Triikimotiiti (jutnijiie mil- lia. ] Mme, oamillia au Flutiereft Adjeaif. Car on trouve dans Pline Millia tonOrfiaiMm prxfagia. Si dans Ciceron £><:«•»> milita tateiita Gahifitopromijfii^ M11.1.E, an millia. Cicer. Alille , unmillier. * Du mille, ou dud millia. lie. Deux mille. * Ceiitiei mille , ou ctuntm mil- ita. Ct^er. Cent mille. * Mille modii'im. Cicer. Mille boil- ieaux. * Mille taU-ntùm. Cic. Mille talens. * Tor hominum millia. Tacit. Tant de milliers d'hommes. * Mille attntrum ■vivant. Plant. Ils vivent mille ans. Mille pris pour un nombre indéfini. * Miiltis cum millihns ihat. Vf.pl. Il marclioit accompagne d'une grande foule d'Officiers de fa Cour. Millia tout feul lignifie quelquefois unefpacede chemin, Mille pas. 11 en falloir quatre raille pour une lieuë j cela paroift par plulieurs endioits de Céfar. MILLÈFOLIA, geuit. millefoliis. f. ou MÎLLtFùLlUM, genit. millefolït. n. Pliti. MilIe-feuille. /. herbe. MILLËFËDA, genit. millepiâx. f. Plin. Efpéce de chenille velue. MÎLLËSiMÛS , mil/ei'imri , milletimûm, Cicer. Millie'me. m. Si f. Mil, 6c non pas Mille , en datant les années. MILLJAKË, genit. milliarïi. n. lie Un mille, mille pas Géométriques. * 11 faut remarquer qu'en François Mille nom de nombre ne prend point j à la fin, & qu'on écrit, Un mille, deu.x mille, trois mille, &c. Si ce n'eft pour marquer les mil- les des chemins; car alors on dit. Deux milles , trois mil- les, &c. aulieu queilTondit Deuxmillepas, troisraille pas, &c. il ne prend plus s à la fin. MILLïARIOM, genit. milliarti. a. Cic, Un mille , mille pas Géométrj^ques. JMILLIARIUM AÛRÊOM, genit. Milliaùi ^f.rel.n, Tacit. Plin. C'eftoiiune Colomne dans la grande Place de Ro- me, ou Forum Rom.inum qui eftoit dans la Huitième Ré- gion de celte Ville. AU|ourd'huy elle ne fublîrte plus : maison croit qu'elle eftoit pofee ou l'on voit maintenant l'Eglife de Sainte Marre de la Confolation , dans le quartier de CampitoUi , vers le milieu de Rome Modej ne. MÏLLiARIÛS , milttariâ , mtUiariûm. I^arr. De mille. * Mil- liarius aper. Varr. Un fangliet qui pelé mille livres. * Mil- liariaportïcus, Suet. Une gallerie de mille pas. * Milliariut grex. l'^arr. Un troupeau de mille biebis. MILLIÊS. (Adverbe.; Cu. Mille fois. * 11 i'e prend auffi pour Une infinité de fois. * Tadet jam aadire eadem mitlies. Ter. Je m'ennuye d'entendre toujours la mcfmechofe. MÎLLOs , genit. milli. m. Feji. Collier de chien , arme de clouds. MÏLVJnOS , milvinii , milvïmim. Cic. De milan , oifeau de proye. * Plumumiliint. Pltn. Des plumes de milan. MiLviNus ;>£!. Plin. Delà corne de cerf , herbe à mettre dans la falade. MÎLVlOS FÔNS, genit. MilvTi Pontîs. m. Tacit. C'eftoit un Pont fur le Tibre dans le Territoire des peuples Latïm; c'eft aujourd'huy Ponte Molle, fur le Tevere , ok le Ti- bre, dans la Campagne de Rome & le Fatriinoine de Saint Pierre. MlLVt'S, genir. m'ilvi. m. Cic. Un Milan, oifeau de proye. [ Vortius n'approuve point Milvius : 11 affure que c'eft une faute, & que dans tous les manufciiis on trouve roûjours Milviii en deux fyll.ibes, Se quelquefois Milïtus en trois dans les Poètes , comme quand ils écrivent Siiiin, çouxjilvic. ] 15> Milvus. Plaiit. pour Un ravilTeur. MIMà , genit. mim.ê. f. Cicer. Boufonne , comédienne , bâ- teleute. /. MÎMÏCE. (Adverbe.) Catnl. En bateleur^ en comédien , en boufon. MfMÏCÛS , mimïcâ, mimïcûm, Cic. DeboufoO; de baladin, de bateleur. M I M. MIN. ij-i MfMÛLA, genit. mimiils. {. Cic Petite bâtcleufe, médienne. /. MiMUS, genit. mïmt. m. Cicer. Farceur, bateleur, come'- dien , boufon. m. *Mimumagere. Jiiv. Faire leb.îtekur, ou le boufon. MiMus. La farce. ^Nepaiiaacriorr/timitmomnemdivulgaret. Suet. De crainte qu'un trop grand chaftiment ne fit con- noiftre toute la farce. Mijii. m. pi. Ovid.Cic. Pièce de Théâtre ridicule. *LesMa- tafljns, danfe folâtre. * J^IÏN A , genit. miiis. f. pii„. Mine. /. (Sorte de poids par- mi les Grecs qui pefoit cent Dragmes Attiqucs.) Mina. Varr. Pièce de terre contenant cent vingt pieds de lar- ge &c autant de long. * MiKA ovi,. Plaut. Brebis qui n'a point de laine fous le ventre ,_qui eft pelée fous le ventre. MlNACl/E , geuit. minai.iari:r,i.{.f\ui. Plaut. Menaces./. JMINACITHR. (Adverbe.) Cic D'un air menaçant , avec me- naces. [On trouve le Compar.atif Mïnacïits. tic. Avec bien desmenaces.] MiNyE , genit. minfrûm. f. plur. Cic. Des menaces. /. * On le trouve au fingulier en ce (ens. Mini cDgi nutlâ potuit. Frft, On ne put l'obliger par aucune menace. Verha plenaminartsm. Horat. Des paroles menaçantes , plei- nes de menaces. MiN« murorrm. Virg. Les créneaux des murailles, ce qui eft élevé au delfus des murailles MlNANTËR. Ovid. D'un air menaçant , avec menaces. MiNATlÔ , genit. minationh. f. Cic. Menace. /. MINAX, genit. minâcïs. omn. gen. Or. Menaçant, m, me- naçante./ qui menace. (♦ Suétone dit au Superlatif jt^i>;«- ci{i'tmiu 3 a , iim.) Mitiax.^ Cic. Plein de menaces, m. pleine de menaces. /. MÎNCïOS, genit. Mincll. m. Sir.it. Li-o. Rivière qui fort du lac BetiacKs , 8c qui paflé dans la province Vtneiia ., elle le décharge dans le fleuve Padni. Aujourd'huy on l'appelle Menzo : ayant travcrfe le Veronefe dans l'Eftat de Veni- fe, & le Duché de Mantouë, elle tombe dans le Pô en Lombardie. MINbRVA, genit. Minèrv.è. f. Cic. Minerve, Faufle Divi- nité des Anciens qu'ils appclloient la Deeffe de la.SageiTe, & qu'ils difoient eftre fortie delà teftc de Jupiter ^^l'en- fremifede Vulcain. MiNERvA. Cic. l'irg. La Sageflè, la Doûrine, la Science. /. métier, m. ttj~ Sut Mirtervam docet. Cicer. Une belle veut enfeigner fou maiftre. [Nous avons un proverbe populaire en nolirc Lan- gue qui exprime bien cela. Gros Jean qui remontreà fon ' Curé.] •PÎTtgtii Minervâ. Colum. ^ Crajfâ Mincrvâ. Horar. * Craffïore Mmcrvâ aliquid agerc. Sl»i"t. Faire une chofe grolîîerement, d'une façon grofliéie & peu exaile. Invita Minerxà. Cicer. Contre fon génie. MINËRVÀL, genit. mmcrvâl:!. n. l-V.r. Le falairc , un l'ho- noraire qu'on donne à fon maiftre. MïNGo. Diomed. Voyez Mtio. Pifler. MINÏACËOS , mittiacéa , miniaceûm. Vitr. De minium , ou vermillon. MlNiARïA, genit. miniaruc. f. Plin. Le lieu oîi l'on tire le minium, oii vermillon. (La veine de ce minerai eft de cou- leur de fer un peu rouflàtre , & elle eft couverte d'une pouf, fiére rouge.) MlNlARiOM MËTALLUM , genit. miniaril metàlli. a. Pliii._ La même lignification. MÏNiÂTÛLOS , ou MÏNÏATÛS, ,rvx!.) Cic. Très petit, m. tres-petite. /. lemoindie, le plus petit, m. la moindre, la plus petite. /. Minimal naïu. Liv. Le plus jeune de tous. Mmimuidintiii. riin. Le f eut doigi. Mimmipritiihomo. PUtit. Un homme de néant , un coquin , un faquin , un far. Miinmum vmi. Cic. Tant foit peu de vin. MlNÏÔ, mimâ,, mtni.tvi, mim.itum, miniare. Fli'i. pein- dre , o« rougir de minium , o« de vermillon. MÏNÎSTËR, g€mt. 7Hi,riJin. m. Occr. Miniftre, ferviteur, qui fert. m. * Nec ^gncola unauam in jwm famam gtjhs exulmvtt: Ad ««florm; & dii^emut mwifler fortm,.im refere- har. Tacir. Dans tous ces glorieux emplois , on ne vit ja mais Affricola s'enorgueillir de fa fortune: comme un fa- dcleminiftte, ilrapportou tout à l'iiouneur deceluy qui l'cmployoit. ilimJUr libidims. Cit. Miniare des fales vo uptez. Mvifl^r VI nmUfiuo. Lu. Qiiifeit, qui aide a malfaire ; mi- niftre du crime. S, eUrthi,! mimftri. Tacit. Les miniftres de fes crimes. MÏNÎSTËRlUM, genit. mtnifltrû. n. Plm-Jun. Le lervice qu'on rend à un maiftre , o„ a quelque autre petlonne. m/nisterium. Virg.Liv. Employ. m. charge , occupation./. * Vn in ^friL à fplendidifmi;j. Us lont ce qu'on leur avoir commande! * Hammei rjjeni minlti multi mali. Plaut. Il y auroit moins de me'chans, * Monebo , Jî ^uidem merninijH minùi, Plaut. Je vous fetay reflbuvenir , ii la mémoire ■ vous manque. * Mihijeim minus , minufifut obtempérât. Ter. Il devient tous les jours moms obeifl'ant. ♦ Mmsn valet , mmbundiiri"' 'fl- i"'»»- H «= ^^ P0"« P*^ '''^" > '^ ^^ '°"f mojibond. MÏNUSCOlOS, Jn;n«/c«/ t'.rj. Qu'adroi- ' reray-je ou fa juftice ou fes aftions guerrières, 9« belli- queufes î [On dit encore Mirari ali^uem , di aliquo ,inali!juo. C/c] MiRARi. Admirer, s'étonner, eftiefurfris. m. eftte furpri- *'• /• * Tutemet mirabère. Terent. Vous en Icrez furpiis rous-mefme. * M,rab.nl,oc Ji fiç abiret. Terent. Je m'eron- nois h cela pafleroit de la forte. Primis ir te mirf.tur ab anms. Virg. Qii'il vous imite dés f* plus tendre jeunefié : que vous «oyez dés vos tendres an- nées l'objet de fon admiration , & de fon imitation. MIRUS , rnirîi , mirûm. Cicer. Merveilleux, m. merveilleufe. /. Admirable. ». &/. * Mira memtras. PUut. Tu nous dis là de chofes furprcnantes. ^Mirafunt, nif, ,nviti,,t fefe in'cenà plufcuDtm. Plaut. C'eft bien merveille s'il n'a plus beu qu'à l'ordinaire. ♦ Non mtriim facit. tlaut. Vous ne faites rien de nouveau. Mirum in mtdum. Plaut. Merveilleufement. Miris modis nofîram tuibat familiam. Plaut. Il trouble toute iioftre famille d'une manière étonnante , d'une manière épouvantable. MÏSCHLLANËOS, miÇccUartèâ, mifcclUnèum. Juv. Méfié, ■ meflangé. m. meflce , meflangée. /. Miscellanea, genit. mifcelUncoriim. n. plur. * Veniunt ad mifcellanea hidi. Jbt/. 11. Satyr.zo. Vers. Us fe mettent à eftre Comédiens de certains jeux niellez de plulieurs. * U y a des Interprètes qui veulent entendre par ce mot La nourriture qu'on donnoit aux Ghidiateuis, qui etloit de diverfcs chofes. M'fcellanea& ijuafi con/ufatieadtâriita. ^ul Ccll. Une doc- trine diverfe 8c méfiée. ( Ouvrages qui trairent de divers fujets. ) Mijlellancati'.rba. ^pstl. Un medange d'hommes, de fem- mes, defilles, d'enfans, de pauvres, de riches, ù-c. MISCELLUS , mifcèlU , mifiell:tm. Suer. Méfié , mcllangé. m. méfiée, mefiangée./. * Mif elles ludos eiiin in Gallui.Suet. Il inflitua dans les Gaules des jeux méfiez de pluficurs for- tes de jeux. MiscELL* ijffj. Var-e. Des vignes de divers complans. * Mif- cetlum genus columbarum. Varr. Des pigeons de volet , qui font moitié fuiards , moitié privez. MiSCËÔ, mlfics, mifciit, m'ijlum , on m'i.xtiim , mjfcèrè'. (Le Supin mlxiiim n'cft qu'un mot corrompu pour mijlum, de mefme qu'on a dit Vljxes pour Vljjjis, ou plûtoft pour mifdum, qui feroit le lupin régulier.) CiV. Méfier , mefiaii- ger , brouiller parmi , o:« avec. Scyphum popofcit , fufà dein fimulani atjuà tntidoto nifcere il- liiis fetoxicum, hoc biiere jufft ipfum. Pbid. Il demanda un verre, où verfant de l'eau , & laifant fcmblant qu'il mef^ loitdupoifon avec fon antidote, il luy commanda de le boire. Mifccre vinum aijun , ou Mifiëre aquam vina. Plin. Mettre de l'eau dans le vins méfier du vin avec l'eau. Mifcère altert mulfum. Cic. * .^Iferi pocuU. Ovicl. Donner & verfer à boire à quelqu'un en mettant de l'eau dans le vin. *Siadfacem Ù" arturcam miferas polione at^uà albttm hclle* borum. Colum. Si vous méfiez de l'hellébore blanc en égale quantité avec la lie & la faunuue. MiscERE feul ou Mifire tmaïa. Cicer. Brouiller, troubler. Btouiller, rroubler l'Eftat ; y exciter des troubles, des brouilleries , desfediiions. tj> Sit fpesfsllrnili ,Kilfccbis fairaprofani). Hor. Si VOUS croyez qu'on n'en frai.ta rien , il n'y a point d'excès a quoy vous ne vous portiez, (tj- MisctRE. Méfier, joindre avec. Tom, JI. V » yiii^ »5*4 M I S. » Vtilt dnlci mifcuit. Horat. 11 a mefle l'utile au déleftable : il a joint l'utilité au plailir. Crsca mifcire verbis Latinii/i Hor. Mefler des mots Grecs avec des mots Latins , entre mefler du Grec avec du Latin. fors é- virtMmifiemuT m unum, Virjiil. Le liazard & le cou- rage fe joignent enfemble , font de concert : Le iiazard prend part à ce combat auflî bien que le courage. Jtaiii ijlh^ctaa niifcéto , ne me admifceas. Ter. Fais tes affai- res lans m'y mefler. Civile rchatut mtfceri voliiptatibu! vulgi. Tac. Il ctoj'oit qu'il eftoit de la bienféance de prendre lesplailirs du peuple, d'entrer dans fes diveitiflemens , d'y prendre part. Mtfccre rei dijaclahiles. Taai. Joindie des clioles incompa- tibles. Mifière certamina. Liv. * Prxiia. Virg. En venir aux mains , le mefler dans le combat , entrer dms la meflée. *Sedithi rnifciierint mMiits. Tac. Mais lorfqii'ils en feront venus aux mains; lorfqu'ils feront entrez dans la meflée. M:ficre covfilia aligna , dein fpirarc. T.int. Tantoft prendre unerefolurion, & t.-intoft une autre; en un inftant trem- bler & fe raflurer. MISÊLLÙS, miitllâ, niiellutn. (Diminutif de Mifer.) Cher. Pauvre, mifcr.ible. ?«.&/. mécliant. (non pas d'une ma- lice Morale , mais Pliyfique ) m. mecliante. /. * Mtfcllum paliinm. Pl.iut. Un me'cliant manteau. * Mifejlus hamt. Cic. Un pauvre liomme, un homme qui eft milerable, (lorf- qu'on parle par compaflîon de quelqu'un.) MÎSËNtJM PROMONTORÏUM , genit. Mitcn'i Prsmmtori'i. n. Strab. Le promontoire de Miiene. 11 eft de la Campa- oie, fur la mer Tyrrlienc en Italie : aujourd'liuy CapoMi- feno dans la Terre de Labour , province du Royaume de Naples. MISER, misera, misërùm. Cic. Mifcrable. m.dcf. mallieu- leux. m. mallieureufe. /. digne de compafllon. m. & f. '^ Mifcris & Inboranlibm ni'nil dentgare. Cic. Ne refufcr lien aux malheureux & aux affligez. Mifer aiiimi , ou .tnimo , OU ex anime. PUist. Qui eft mifcra- ble , qui eft dans l'affliûion & dans la peine. Mifirum Imlere alKjtiem. PUiit. Rendre quelqu'un miférable, le faire enrager. Miferam nie ! neminem habeo. Terent. Q_ue je fuis malheureu- fe, de n'avoir perfonneicyl Miser, (en mauvaife part. ) Hor. Mife'rable. m.Sif. mal- heureux , méchant, m. malheuieufe, méchante./. * .^m- tiiioKifcm. Hor. La malheuieufe ambition, o» l'ambition qui rend les gens malheureux. [Cet Adjeûif fait au Comparatif Af/V^rior, orîs. m t^f. mï- sëriûsyori's. ri. Plus malheureux , plus miférable. EtauSu- perlatif Mhcrrimus , i , Km. Cic. Fort miférable.] MÏSiîS-ÂBILÎS, is.va.&f. mifcrabile, îs.n. (Adjeft.) Citer. Miférable. m. &/. malheureux, m. malheureufe./. digne de compaffion. m. &/. qui eft à plaindre , quifait pitic. MiCnubile-i'ir»- f"X- Chofe pitoyable à voir. MÏSËRÀBILlTËR. (Adverbe) Cicer. Miféiablement , mal- heureulement , pitoyablement, d'une manière digne de compaflion, ok quifait pitié. MISËRÂNDÙS , w'/èr.jniiit , m'/cr.indiim, Cicer. Miférable, digne de compaffion. w. Je/. Mifmnduminmcdiim. Cic. Malheureufement. MÏSËRÂNTËR. ( Adverbe. ) .Aul-Gtli. Avec un efprit de comp.idion. MÏSËRAtIÔ, genit. miferittiann. t. Cicer. Commifération, compafllon, pitié./, (qu'on a d'une perfonne affligée.) MisERATio. Cic. Mouvement de compafflon , (dans un dif- cours, ou qu'on excite dans ceux qui nous écoutent.) * Mintesjiidicummijeraiianepermiivère. Ctc. Exciter la com- padion des Juges. M\SÈÏf.ATCS ,miferati , miferâtum. Virgtl. Qui a plaint quel- qu'un, fes maux, ou fadifgrace; qui en a eu compaffion, qui y a pris part. ». MISERC. (Adverbe.) Cicer. Miféiablement. *■ Mifere mifer. PUut. Fort miférable. * Mifeii eam amat. Plaut. Il l'aime éperdûmeiit, jufquesà fe rendre malheureux. * Mifer'e t«- fiLibne. Horat. Vous fouhaiiez fort VOUS en aller. M I S. MÏSËRÈÔ, ou MÏSËRO, ât. Anciennement. PUut. Mai» plusuflté, MiSËRËÔR , mïsèyërts , mïsêrtus sîim, misër'èT'i. Citer, Avoir pitié de quelqu'un, luy porter compaffion, le fecourir en fa mifére. [ Ce Verbe avoir auflS Miferitus. On dit encore Miferor , mis, quialemefme fens, maisquipiend un autre régime dans le difcours. ] Lahorummsftrtri. Virgil. Avoir compaffion des maux de quel- qu'un , en eftre touché. * Mifereir ejus efuriei. Cicer. J'aj pitié de le voir mourir de faim. Meimiferei nemo. pli». Perfonne n'a pitié de moy, Menedemi vicem miferet me. Ter. L'eftat de Mencdeme me faitpiti», j'ay pitié de fon cftat. Tui me mifer et. Cic. J'ay pitié de VOUS. Mifertum yOUmiftritum tjl. Plaut. Ter. On a CU pitié'. Me ejHsmiferttfm ejî. Pl.int. J'ay eu pitié de luy. [ Sanftius prétend que ce-Verbe gouverne auffi très-bien leda- tif, mais on ne trouve des exemples de ce cas que dans les Auteurs des fiécles pofterieurs , & non pas dans les Ecri- vains des bons iiécles. ] MÏSËRÉSCÔ, miferifcis, miferêfcërë. Terent. Avoir pitié 8c compaflïon. Mifercfcat te mei. Ter. Ayez pitié de moy. MTSËRËT , Imperfonnel. Voyex. Miserkor. MISËRÏA , genit. miferis. f. Cicer. Mifére. /. * Oculis mils mtiltam vniferiam additis. PUut. Vous me faites une extrême compaffion en vous voyant pleurer : Vous me faites de U peine par vos pleurs. Vos larmes me touchent fenCble- ment. MÏSËRÏCORDÏÀ , genit. mifericcrdïs. f. Cic. Miféiicorde, pitié , compaffion. f. MISËRÏCORS, genit. mifcricordh. omn. gen. Cicer. Miféri- coidieux. m. miféricordieufe. /. Qui a pitié & compaf- fion de la mifére d'autruy, qui eft facilement touché de compaffion. [Cet Adjeûif fait au Comparatif JWMcrirarrfiVr, ôri'i. m. «^ f. mifcricërdiits , bris. n. Plaitt. Plus miferîcordieux.] MÏSËRÏTËR. (Adverbe.) Cutul. Miféiablement. Vtyen. Ml- SERe. MÏSËRÔR , mifernrts , miferâtris siîm , miferârl. Acc. Cicer^ Plaindre quelqu'un , ok la mifére de -quelqu'un ; eftre tou- ché de compaffion de fa mifére, en témoigner fon relfenti- ment. * Cumfamiliaribus fuit commune periculum miferabr.n~ tur. C^f. Ils s'affligeoient avec leurs amis du peiil qu'ils alloient courir. Se miferari. Plaut. Plaindre fa mifére , fe dire malheureux. MÏSSÏCOlO , miffictdhs, mijpcitlRvî , mijficiclairim , mifficitli- rè. Plaut. Envoyer fouvent, MISSÏLÏS, i'j. m.&f. m'ifsitè', is. n. (Adjcft.) Liv. Qii'on Jette, qu'on lance de loin. * MiJfUei lapides; Miffilia faxa, Liv. Des pierres qu'on jette de loin. MiSSILlA, genit. mijjiliûm. n. plur. (on fousenteiwl yi»-4 , oa tel.t.) ou MISSILE, genit. mîfiilis. n. aufingulier, mais plus rare. Liv. Toute arme de trait. Comme Jave- lot , flèche , &c. MissiLiA. Suet. Diverfes pièces de monnoye que les Empe- reurs jettoient parmi le peuple. MlSSlÔ , genit. mijjionïs. f. Viir. L'aftion de jetter , ou de lancer de loin. Missio. Oc Envoy. m. l'aflion d'envoyer. * Legatorum mijjît. Cic. Ambaflade. /. Taftion d'envoyer des Ambaifadeurs. Missio.Renvoy, congé, m. qu'on donne à des foldats, ou à quelqu'un de fe retirer. * MiJJionem danviccnafiipendiame- ritis. Tacit. Qu'on accordoit le congé à ceux quiavoienc fait vingt campagnes , & avoicnt fcrvi vingt ans. Mijflo per Tribunes maturatttr , lar^itio dijfercbatur. Tac, Les Tribuns travaillèrent fur l'heure au licenciment des troupes, mais on lemcttoit le payement à une autre fois. Missio. Liv. La Grâce que faifoit le Peuple Romain i un Gladiateur de luy donner la vie, lorf jn'il eftoit furie point d'eftre égorge par fon adverfaire. Et , ^Hod fub Gladiatore duce oparluil , fine mijfione pugnalum fjl. Liv. Ils combatirent jufques à la mort fans efpercr grâce MIS. MIT. gtxce de la vie , aind que dévoient faite des gens qui avoient un Gladiateur poui Général. MISSiTÔ , mlfiïtât, mifitiivi, rnifiîtilïim , mlfiltarë. Liv. Envoyer fouveut. MfSSOS, mljji, mifiûm. (de Miltc.) Ovid. Jette, lance', m, jettée, lancée. /. Missus. cicer. Envoyé, m. envoyée. /• * Suhfidio mijju!. Sut. Envoyé au fecouts. Legati mijjl dt magnii relut. Horttt. Des Ambafladeurs d'im- portance. * Vsx mijja. Hor. Une parole dite. ^ Veteraninupermijfl& retenti fiibvex, Un. Tacit. Les Vétérans licenciez nouvellement & retenus fous le drapeau. * Mifa co/ivivia. Liv. Eftant levez de table , ou fortis de table. Mijfumfacereali^uem. Cicer. Laifier aller quelqu'un , le ren- voyer. * Velmeltustualiud reperi , me mijjinn face. Terent. Ou trouvez quelque meilleure invention , ôc me iaiflez là. Face pout /.«<■ dans les Comiques. * Mijftun facere amorem. PUut. Abandonner fes amours , rie plus aimer , laifler là l'amour. * M{)f,lxià, mtxtkm. (de M.f-ceo.) f,r. _ Mêle , melan- \ gc, confondu, m. mêlée, mélangée ,contondue./. "On , dit mieux Mistus. • , ^ '. MNA, genit. mnS}. f. tUut. Sorte de poids parmi les Grecs quipelbitcentdragmes Attiques.rojtî, Mina. v ; MNh.MÔNiCA, genit. mnemmUôrtim. neut. plur. ^AHil-M- 1 Hofn. Préceptes pour aider la mémoire. ,, , • ■ MÔBÏUS, n. m.c~f mUilc, n. n. (Adieft.) Ccer. Mobi- le, m. &/. Qiii fe meut , qui fe remue ailemeut. Agile. MitiUspides. riant. Qui marche bien. Samm corpus fpijjkt ^ittilo , é- mchiluis tttjue expeditiui reu- dit. Celf. Le vent de Bile rellcrre le corps qui le porte bien , Scie tend plus agile & plus dégagé. Mobiles res. VIp. Les biens meubles , les biens mobiliaires , (comme l'on parle dans le Barreau.) OS- MoBuis. Inconftant, léger, m. inconftante, légère./. * Mdili animo cjfi. dur. Eftre inconrtant. * Mobilia inge- r.'u. Liv. Des efprits légers 6c inconflans, des elprits a tout vent, qui tournent comme des girouettes au moin- dre vent. * Moliilii ttd omnem auram [pu geni , artjae iiifi- da. Liv. Une nation perfide, qui le faille aller a la moin- dre efpérance. I-Vt funt mobiles M fuperjhlionem perculU fer^el mentes. Tnc. Comme on palfe ailement de la frayeur àlafuperftition. [Cet Adjeûif fait au Comparatif M5i>i;/o>-, ont. m.&t. mo- biliiis , iris. n. Plus mobile. Et au Superlatif AfiJi/î/""'»"', à, nm. Cic. Fort mobile.] . . v ,- MÔBILITÀS, genit. niehilmitû. f. Cicer. Facilite à fe mou- voir , mobilité , viteOe , volubilité. /. * Mobiluas lingue. Cicer. Le mouvement, la velubiliie de lalangue. j3» MoBiiiTAS. etc. Inconflance , légèreté. /. * PArtim tjsii mobilitate & levitale asiimi novis impenis ftiidcbant. Cef. Qui par leur légèreté naturelle eftoient portez au chan- gement. /• ■■ o MÔBILÏTËB.. (Adverbe.) Cuer. Far un mouvement facile & prompt. _ .. _ ,.,.-.- MÔBlLÎTÔR, mobilit.in'i, mohilitatus sum ,mob}litari. Lncr. Devenir mobile. ,, „ , j- n. ^ ilÔDtRAB'.LlS , is. m. ir f. modembile, is. n. ( Adjeft. ) ûvid. Où l'on peut garder de la modération, on quelque mefure. „ „ „ , ^ MODÊRÂMtN , genit. moderamims. n. Ovtd. (jouverne- ment. m. l'aftion de gouverner un Eftat , des chevaux , ti'c. MÔDËRÀMtNTA, genit. modcramenicrii»:. neur.pl. .Aul- Ccll. Les accens. m. qu'on marque lur les lyllabes pour bien prononcer. , MÔDL-KANTËR. (Adverbe.) Lmr. Avec modération , mo- dérément. [11 fait au Comparitif AfW^'r«nti»i. Ovid.] ilôDËRATE. (Adverbe.) Cuer. Modérément, avec modc- ritiun. M O D. [Cet Adverbe fait au Comparatif Moderâtnii : Et au Superla- tif Modfr.ïlifih/ie. Cic] MÔDËRATlM. (Adverbe.) Lncr. Modérément, peu à peu. MÔDËRATÏÔ, genit. moderaiiônis.f. Cic. Modération , mc- fiire qu'on apporte dans les chofcs. /. les mefutes qu'oa prend pour en venir à bout. MÔDËRATÔB. , genit. moderatôrïs. m. Cicer. Modérateur , Geuverneur. m. ccluy qui conduit & gouverne une pet- fonne, ou les choies. * Modennorjuvent*. ilart. LeGou- verneu;^de la jeunefle. MÔDËRATRIX , genir. modemtr'iiîs. f. Cicer. Modératiice, Gouvernante. /. celle qui conduit & gouverne. * Modir»- trix rerum Japientia. Cicer. La fagcfl'e règle toutes chofes. ^ Àîoderatri.v omnium commolioutim. Cuer, Qui règle toutes les pallions, on toutes les émotions de l'ame. '' Sibi fuit moderairix. riant. Elle s'eft retenue , ou modérée. MÔDËRAtCS, moderâtk , modtrûtiim. Cicer. Modère'.»», modérée. /. Qiii a de la modération , ou de la retenue : mo- defte. M, &/. [Cet Adjeûif fait au Comparatif MSilér?.tiSr , orh, m. & f. rmderatiiis , iris, n, Cic. Et au Superlatif jVfoimTri/riMKj , a , ûm. Jul. Capit.] MoDERATus. Cicer. Modété , bien réglé, w. modérée, bien réglée. /. '*' Nihil penfi neijue modimii liabere. Sulltifl. N'a- voir aucune modération ni confidération. MÔDËRÔ, modéras, modtrâvï , moderitûm , moderârë, Sal- liift. ou MÔDËRÔR , msderâri's , moderâtiîs sum , modcrâr'i. Cic. AIo- derer, gouverner, conduire, régler, tempérer. ♦ Mode- rare exitndatioiies. Tacit. Arrefter les inondations. '* Mode- rtiri animo , orationi: atnius, r.iimcroftjue. Cu. Régler fon efprit , fon difcours : Ion chant 5c la cadence. lioderarifihi. Tirent. Se modérer , le retenir. Miderari fe immodeflis moribiii. Plant. S'abllenir de vivre dans le dérèglement. Modérait vino. Plant. Se retenir de boire du vin, en boiie modérément. Modérait im. Horat. Retenir fa colère. LingtmmodcrandiimmihiejK Plaut. Il faut que je retienne ma langue: il faut que je me taife. Sentio moderandum mihi ejj'ejam orationi mei. Cic. Je vois bien qu'il faut que je finifle mon difcours. .Ailio vocis ccnform.'-tione modcranda ejl. Cic. 11 faut propor- tionner fa voix à l'action. MÙDëSTË. (Adverbe.) Cicer. Avec modération, avec me- fure, avec retenue, modérément. *SimtdeJlè ac raro hte facit. Terent. S'il fait cela avec retenue & rarement. * Terram intuens tiioàcflc. Terent. Baillant la veuë par mo- deftie. [ Il fait au Superlatif J/orfr/îi/wwè. f''»".] MÔDËSTl.A, genit. modefiix.i. Ctc. Modedie. /. unaumo- defle & honnefte fur le vifage & dans les adions. MoDESTn. Cu. Modération, reieiiué dans les chofes. /. iA.!bDi.SlLVS, miidifta, modiftf>m. Terent. Modclle. w. 8c /. qui fait paroillre de la modcftie fur fon vifage , dans fes aaionsik dans Ils habits, i^c. MoDEsius. Cu. Modère, retenu, m. modetee, retenue. /. qui a de la modération & de la retenue. [Cet Adjeaif fait au Comparatif MèdifliSr, «fm. m. & f. niodefliûs, iris. n. Et au Superlatif Aloiit/Ji/jinjâ» , à, Hm. Cieer.] MÔDÏÀLÏS, il. m. 6- f. modiâlë, ïs. n. ( Adjeft. ) Plaut. Qui contient un muid. * Calices nifsmodialesvolo. Plant. Je neveux que des verres qui riennent un muid , on de fort grands verres. , , .j- MÔDlCË. (Adverbe.) Cuer. .Médiocrement, danslamcdio- crité , modiqucmcnt. "> Ea ses modnè me langit. Cuer. La chofe me touche peu , on médiocrement. » Modue dicere. Cic. Dire en peu de paroles. , M-ODicè ferre dolcrer,!. Cic. Supporter fj douleur avec modéra- tion , patiemment. ^ • n. MÔDICELLÛS, modtcilln, modicèllnm. Suet. Qiii elj mé- diocre, qui n'cil pas trop bon. m. qm " «" P-is "op bouue. /. jj^. M O D. MÔDÏCOM. fAdïerbc.) * Id mtdUùm curât. rUnt. II ne fe foucie pas beaucoup de cela. MÔDÏCUS, mSdicii, mSdkiim. Ciccr. Médiocre, m.ilf. où il n'y a ni trop, nitioppeti. Petit, m. petite/ * CAtiiimm midicii poiarr. Htrat. Boire dans de petits vertes , 0« a pe- tits coups. * CarporairirA modica. Colnm, Une groiî'eur de corps médiocre. * PMelix modkà canarc. Hor. Manger dans un petit plat, ««dans un plat médiocre. *GTadumodico ire. PUki. Marcher à petits pas. t5" MoDicus (irijinii. Tacit. Qui eft d'une naiffancc medio- Ptcùniii modicus. Tacit. * Faculutibu, midicui. Plw-Jun. Quia peu d'argent, qui a peu de moyens. Vc:i modicus. Pcrfi Qiii ne forme pas de grands deffeins , qui défirepeudechofc. Mtdici! Eijiiiitbt" Rommiii. T*c. A des Chevaliers Romains de médiocre fortune. Modicus. Or. ' Modère , retenu, réglé, m. modérée, rete- nue , réglée. / modcfte. m. éx. f. * Madicm culni , ou in culiK. Ptin-Jun. Modefte dans les ajuftemcns, qui eft ha- bille'tout fimplement. * Oii animui modicus ej!. Plaiit. Qui a un efprit réglé & modefte. IHihil in lulgo modiait». Tacit. 11 n'y a point de milieu dans l'humeur du peuple. Il porte tout dans l'e.xcés , & dans re.\tremité. Le peuple eft extrême, loit danslajoye, foit dans la tnftefle. MÔDIFlCATÏÔjgenit. modificAtionii.i.Sen. Lamefure,(en parlant des Vers des Poètes.) MÔDIFÏCÀTÛS, modifi^nlà, modificutilm. * Verhâ, modifiai- ta. Cic. Des mots tranfportez de leur lignification naturelle à une étrangère par une figure appellée Trope. MÔDÏFICÛR , modsficàr'ss , modtficisHs sUm , modificâri. ^ul- dll. Mefurer. MÔDlÔLÛS.genir. modiSn. ra. Vitr. Caifle. /. barillet, m. à puifer l'eau dans la machine hydraulique. MoDioLus. Plin. Le moyeu d'une toiie, ou entre le bout de l'eflieu. MoDiOLts. Cclf. Efpece de trépan. Certain inftrument de Chirurgien rond & crcu.t ou l'on fait entrer un fci pour couper un os , oa en enlever une feiiiUe éclatée d'un coup. MÔDIPÉRATÔR. jgenit. modiperalirïs. m. Kirr. Le maiftre d'unfeftin, celuy quien donnoit les régies {^u^Ji modum imperans.) MÔDiyS , genit. modil.m. Cicer. ou MÔDIUM , genit. mtdii. n. Plin. Boiffeau. ra. Sorte de mefu- xe pour toute forte de grain. MoDius vini. Sud. Unmuid, oi» muy de vin. Sorte de vaif- feau contenant deux cens quatre-vingts pintes , ou environ , mefuxe de Paris. MoDius a^ri. ^ar. Une terre , un champ qui a cent pieds de large 8c de long. MÔDÔ. (Adverbe qui marque le temps préfent , celuy qui nç fait que paffer , on qui n'eft pas encore paflc, ou qui doit arriver bien-roft. * Modo faciam. Cicer. je le fcray tout à l'heure, je m'en vas le faire. * Modo dueham. Pluui. lln'y a qu'un moment que je difois. * Modo .m, modo ne^at. Te- rnit. Tantoftildit que cela eft , tantoft il le nie. *Stitiserat ftrtis oTAtor, fi modo or.'ior. Ciicr. 11 eftoit allez bon Ora- teur, fi toutefois on le peur appeller Orateur. * Modo faci- to ut illam foTves.Ttr. Faites feulement en forte de la con- fervcr. * Si m his modo pnulitm ojfnfum cjl. Cic. Si on a man- que le moins du monde en ces chofes. Moub ut tacire fojjis. Tirent. Pourveu que vous puiffiez vous taire. Modo ne Uudtrent. Cic. Pourveu qu'ils ne le loiiaflcnt pas. Tu id non MODO non prohibei.is , veriim etiain approlahai. Cic. Non feulement vous ne l'empefchiez pas, mais de plus vous l'approuviez. Modo non montes anri pollîcens. Ter. Ne luy promettant rien raoinsquc des montagnes d'or ; luy promettant des monts d'or , ou des richetVcs immenfes. MÔdOlAMëN , genit. modalammis.n. Ot/id. Air, e» chant mélodieux^ m. MÔDCLAMENTOM, î, h, Gill, L«mefme. M O D. 1^7 MÔDÙLAtE. (Mveihe.) Cic. Harmonieufement , avcchar- monie. MoDÛLATTÔ , genit. modiilatiinîs. {. Sjiint. Chant harmo- nieux , t» l'aftion déchanter avec harmonie. MÔDOlatÔR, genit. modutaiirii.m. horat. Chantre, Mu- ucicn. m. MODULÀTÛS , mtdulâtii, modulâtiim. ^lint. Qui a cflé chanté avec harmonie 8t mcfure. w. chantée avec harmo- nie. /. Touché , ou pince harmonieufenient. m, ronchee , 0« pincée harmouieufcmenr. /. (parlant d'un inftrument de muhquj.) MÔDÛLATÙS, genit. modulitTis. m. Sen. Trn^. Chant har- monieux, m. On trouve l'ablatif Afoi«/,(tK dans cet Auteur. MODULOR. , modulari's , modulants iitm , modulaii. Vtrctl, Chanter avec harmonie , 0» de mcfuie. * ModuUri voi'em. Cicer. Régler 2< conduite fa voix de mefure comme nn Mu- Ccien. Orationcm moduUri. Cic. Chanter de mefure un difcours. MODULUS, genit. modiili. ta. Horat. Suet. Mefure a mefurex les chofes. /; Moduly.s bipedalis. Hor. Une mefure de deux pieds. iS' Metiri fe fuo modiilt ac pcde. Hor. Se mefurer à fa mefu- re : ne pas s'cflimer plus que l'on eft: ne s'élever pas au delà de fa condition, Scdefoneftat. Ponderibus modulifijue fuis ratio utitur. Horat. La raifon ne fort point de fes bornes 8c eft toujours luodcxee , ne va ja- mais dans l'extrémité. MoDULus. Vitr. Module, m. [ C'eft une grandeur que l'on établit pour régler toutes les mefures dans la diftribution des édifices. Les Architeftes prennent cette mefure fur le diamètre du bas delà colonne dont ils fe fervent pour mefurer routes les autres parties d'unbaftiment. ] MoDuius. P/w. Mode. ra. En Mufique, manière déchanter, particulière à chaque narion , comme le mode Dorique, Lydjeii, &c. MÔDUS , genit. miidi. m. Cicer. JNIode , manière , façon. /.. * Eji modus in ficctndo feno. Colum. 11 y a manière a faire lécher le foin. Hoc modo , nd hune modum, Cic. De cette manière , en cette manière , en cette façon. ^ccipt indignit modis. Ter. Eftre receu d'une manière indi- gne, avec indignité; eftre traitté indignement. Omni modo. Cicer. * Omnibus modis. Ter. En toutes façons, en toutes manières. Niillo modo. Cicer. Nullement, en nulle manière, en au- cune façon. M.eo muda. PUut. Terent. A ma mode, àmafantaille, àma manière. Suo modo. Cic. De quelle façon , comment. Humano modo. Cic. A la façon des hommes , en homme. Mouus. Moyen, ra. manière, règle, façon. /. *Vm,s mo- dus, atijue unit ratio ejl. Cic. lln'y a qu'un moj en. * Mo- dus Vivendi. Cic. Une manière de vivre , une règle de vie. * Bono modo invtnire pecuniam. Plin. Acqtierir du bien par de bons moyens, de la bonne manière, par de bonnes vo- yes. * Dum id modo fiât bono. Plant. Pourveu que cela fc tafle de la bonne manière. MoDus. Mefure , règle. /. * Finhit madum navii fepulcris. Cic. U régla la depenfe pour la conftruftion de nouveaux fè- puicres. * EJI modus m rébus. Horat. U y a une cerrainc médiocrité dans toutes chofes. * In ijuo non msdus eft ha- hitut. Cic. En quoy on n'a point gardé de mefure ni de règle. '^ Q'is enim modus adjtt amori > Vir'r. Qiielle mefure peut- on garder dans l'amour , ou en aimant ? Supra modum; Extra modum. Cic. Outre mefure. Modus. Fin, borne, limire. /. * »on facere modum lugendi. Cic. Ne mettre point de fin à fes larmes, ne cefier de pleu- rer. * Ira fupra modum ejl npibus. Vir^. Les abeilles fe met- tent en colère outre mefure. ''■ Ponere modum oraiioni. Tac.. Mettre fin à fon difcours. '^ Statuere modum cupulinibus. Ho- rat. Donner des bornes à fes pafllons , le.*: borner. Modus a^ri. Horat. Une terre qui ne foit ni tiop grande ni trop petits i «ns médiocre terre îi la campagne.. fS/uatr,- V } )uf,irB>. ij8 MOD. MOE. MO G. MOL. jHpum modum cibi. Cic. Prendre de la viande autant qu'il en faut. MoDus. Cicir. Mode, eu air de muCque. m. * Mu/ici modt. Quint. Des airs de mulîque. ♦ Salaire ad tibicinii modci. Liv. Danfer au l'on de la flûte. MoDus. (Dans la Grammaire.) Suint- Mode, ««mœufd'un Verbe.»). * Modtii faundi.^int. L'Indicatif. * Madiis in- finitut. Quint. L'Infinitif. MCÊCHA , genit. tnach.ë.f.Jnv. Une femme adultère. MCECHÎSSO, mcech'ipâsy mcccinfsâre. Plaut. &C MCECHÔR , machaTÏs ^machÀtii! iiim,machan.CatHl. Com- mettre un adultère. MCtCHUS, genit. macbl.m. Hor. Un homme adultère. MCÉNlA, genit. wo-ni^m. n. plur. Cicer. Les murailles d'une ville./. 1- Manitni urba» ctn^erc. Cic, Fermer une ville de murailles. Motsi A. niundi. Lucr. Le tour, le circuit du monde. Mceiiia Cœli. Ovid. Le tour du Ciel. MŒNOS, ou M-ÎNOS, genit. Mam. m. Tacit. Fleuve de la Germanie à l'Occident , il tombe dans le Rhein ; aujour- d'huy on l'appelle Le Mayn , ou Mein : 11 pallè par les Cercles de Franconie , du Haut & du Bas Rhein , en Alle- magne. M(ÊB.ËÔ, marèi,rmêriiï, (félon Robert Eftiennê , mais fans autorité: Prifciendit qu'il n'a point de Prétérit , icMeiftus fum qu'on luy donne n'eft proprement qu'un nom.) mart- re. Cutr. Eftrc nifle ficfalche. m. eftre trille & fafchce. /. * Graviter filti morttm marire. Cicer. Eftre fotr affligé, «m fafchc de la mort defonfils. * Dolore atteriur mœrere. Ser. Cicir. S'attrifter de la douleur d'autruy , prendre part à fa douleur. MCERÙR , genit. mœrôrû. m. Cicer. TriftelTe , fafcherie , af- flidion. /. Jacft m mttrore meut frater. Cicer. Mon frère eft abbatu de triftefle. MŒ.SÏA , genit. Mœsï.ë.f. Selon les Latins : & MYSiA, lelon les Grecs. Tant. Piol. Province, dm partie du grand ///jri'fxw .- c'cft aujourd'huy une partie des provinces de Dalmatie, d'Albanie, de Servie, & de Bulgarie, qui ontelie, ou qui font encore de la Turquie en Europe. Les 1 Romains diviférent la Mœlîe en deux provinces, Micfia. Prima iive Siipertar, La Haute Mœlie, o« Première; Ma- fia Secunda (ive Infcrior , La féconde Mœfie , o« la Bafle. MCÊSTË. (Adverbe.) Cic. Tiiftement. MŒSTlTËR. (Adverbe.) Piaut. Ttiftement. MŒSTÏTlA , genit. muflitii. f. Ctc. Triltelle , fafcherie. /. deuil.»». * Retenti adhtic rnaJIitià.Tacit. Le deuil (de Ger- • manicus ) n'eftant pas encore fini. * Fledere ot in mœfli- ti.'.m. Tacit. Contrefaire le ttifte , faite paroiftre un vifage trifte. * InccJJlt mcejlitia animas. Liv. La ttifteffc j'eft empa- rée des efptits. MCÉSTiTÛDÔ , genir. maJUtudini:. f. PUut. Triftefle. /. MCËSTÙS, mcefla, mceflûr,/. Ctc. Ttiftc , fafché, morne, m. trifte, fafchee, morne./, qui eft dans la triftefle. (parlant dcsperfonnes.) MœsTLS. Virg. Ttifte. m. 8c /. qui caufe de la triftefle , (par- lant des chofes.) [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Meeflïor , Zrîi. m. ir f. mitf- titii, orïs. n. Lucan. Plus trifte: Et au Superlatif j\/. m. c>-f. mSUrê, ts.n. (Adjeû.) Plin. Propre à faire des meules de moulin. * Lapii molurii, Plin, Pierre à meule, une meule. MOL. Jâ" Molarei dintei, Jm. Les dents molaiies qui fervent i broyer la nourriture dans la bouche , comme les meules à ècrafet le grain. MÔLARIÛS , molariâ, moUriûm. Car. De meule, >a qui concerne la meule. * ^finui moUrins. Cat. Un afne qui tourne la meule. MÔLENDIN.ÂRIOS, motendinariiâ , molendinarïûm, Paui-Ju- rjfc.^ De moulin , c» qui concerne le moulin. MOLES, genit. mili's.f. cicer. Grandeur énorme. /. (en par- lant des chofes corporelles, comme d'un rocher, d'une montagne, du corps des Géans, &c.) Itidia molilus ferarum mirabilis. Colum. L'Inde eft renommée à caufe de la grandeur des beftes qu'on y trouve , comme les Eléphans. Moles Gigantum. Cic. La grandeur énorme des Ge'ans. Maie publiée' via duûnque a^uarnm lahefaHatas adet fuit, Tacit. Que fa maifon avoir eftè ruinée par la ftruâure des chemins publics & des aqueducs. 83" Moles. La grandeur Se la difficulté des chofes , (dans un fens métaphorique. ) * Tanta molis erat Ro»ianain condere gentem ! Virg. Tant c'eftoit une chofe grande & difficile de fonder la nation Romaine, ou l'Empire Romain! * Curt- Tum moles. Tacit. De nouveaux chagrins , un nouvel acca- blement, une foule de maux. "^ Injuria molem fufiinere. Cic. Soutenir la grandeur de l'injure. * Mali molem à cervicibut fins defellere. Cicer. Eloigner de foy une foule de maux , ou un accablement de malheurs. ♦ Solam Divi ^ugujii men- tem tanta molis capacem, Tacit. Que l'ame d'Augufte eftoit feule capable d'une fî vafte occupation. Moles. Mole, onmalTif. »». (qu'on fait dans l'eau , •» dans la mer.) * Exjltuere moles opère h..ig>tifîco. Cic. Elever, balr tir des moles d'une ftrufture magnifique. *Jacëre in mars molei. Horat. Jetter des moles dûiiilamer. '''Malts oppcfi- ta fiuUibus. Cicer. Des digues pour rompre la violence des flots. MÛLESTË , MÔLËSTÏOS , MÔLESTÎSSÏMÊ. (Adverbes.) Cicer. Avec chagrin , oii avec peine: avec plus de chagrin : avec beaucoup de chagrin , ou avec bien de la peine. MÙLESTIA, genit. moleflï.c. f.Cic. Fafcherie, peine./. En- nuy, chagrin.»». * Effe in moiefltis. Cic. Avoir du chagrin. * ^ffergere mohfiiam alicui. Cic. Faire du chagrin à quel- qu'un, le chagriner. MOLESTÔ , malêfiâs y moleflâvi, molaftîiliim , moleflâre t ati- ijuem. Pttron. .y4rb. Chagriner quelqu'un , luy faire de la peinte 8c du chagrin , l'importuner , luy eftre incommode. MÔLbSTÛS , molèflS. , mSlëflhm. Cicer. Fafcheux , incommo- de , chagrin.»», fafcheufe , incommode, chagrine./. Qui fait de la peine. [ Cet Adjeûif fait au Comparatif Môlêjlîar , ôrît. m. & f. »»o- leflïut , Sri'r. u. Et au Superlatif Milèfiifsïmïis , à , ûm. Oc] MÛLËTRIKA.genit. maleirinS.i.Cat. Un Moulin. »». MÔLÎLË , genit. mSlilis. n. Cat. Infttument à tourner une meule à bras, une manivelle. MÔLÎMËN .genit. molim'inïi. neut. ou MOLlMËNTUM , genit. molimlnti. n. Liv. Effblt. w. * Ret [ko if fa moliinine gravis. Liv. La chofe eft d'une entrepiife bien difficile, * Minoris molimenti ea claufira erant. Liv. Ces barrières eftoient plus ailées à renverfer 8c à rompre. MÔLÏÔR , malins , môlïtiis sitm , môllrt. Cicer. Faire , agir enfailiint effort, s'efforcer, tafcher, faire effort. * Moliri terram. Vitg. Remuer, foiiiller, labourer la terre, (parce que cela ne fe fait point fans quelque eft'oit.) * Maliri navet à terra. Liv. Mettre, poufler des vaiflèaux en mer. * Ful- mina moliri. Virg. Lancer la foudre. * Ignem moliri. Virg. Jetierdufeu. * Moliri greffu s. Claud. Marcher. Moliri montes fuà fede. Liv. Faire changer de plate aux mon- tagnes , les traniporter d'un lieu en un autre. Dum rnoliisntur i dum comiintur anntts efl. Tirant. Elles font un an à fe mettre en train & à s'ajufter, (parlant des femmes.) Les femmes conlomment bien du temps à s'ajuf- ter , elles mettent bien du temps à fe parer. Niifiiai Domitii & Oilavin moliri. Tacit. Tâcher de marier ciiû-mbleDoniitiijs8;Oftavia, s'efforcer defaireréiiflit ce mariage. Jdagn4 MOL. Mtgns moliri. Cic. Entreprendre de grandes chofes. Habenai manu moliri. Virg. Conduire , tenir les rênes. Tores moliri. Tact t. S'eftbrcer de rompre , ou d'enfoncer les portes. * Obicu. Liv. Tafcher à rompre les digues. Moliri in aliijuem locum. Taiit. Faire fes efforts pour s'en aller en un lieu. Moliri aliciii infidiai ; ptriculum , pijiem. Cicer. DreUer des embufchesiquelqu'uii; faire tous fes efforts pour le per- dre. * Sirucre & moliri aliquid calamitatis aliim. Cic. Braf- fer quelque malheur à quelqu'un. Moliri moram. Virg. Retarder. f.r/wr»4. Cicer. Ces chofes font de grande conr>;quence pour bien vivre. * Rcr/i alitjnam potidcrjre momeitto fitv. Cicer. Efti- mer une cho.O: félon Ion pris & fa valeur. * N.tUius in me- dicinâ OToracnfi. P/iw. Qui ne feit de rien en médecine. * Fa- cere momentum in dando adirritndocjue yegt.o. Liv. Pouvoir beaucoup pour donner ou pour oftcr le Royaume. * c^ie i]::iafi:tim haheat momintiim gratin. Cicer. Prenez garde de VOUS laiiTer aller àla faveur, de donner quelque chofc à la faveur. MOMÔRDÏ, Pre'terit de Mordeo. >1ÔN.^ , genit. Mânx. f, r.»rir. Une des Ifles Britanniques, prés de la coftc de l'Ule d'Albion, ou Grande Bretagne : c'eft aujoutd'huy Anglefey , dans la Principauté de Galles qui eft du Royaume d'Angleterre. MÙNAÛLÔS, t^iyi-vxt;. genit. monenti. f. (on fous-entend fifluU . ou tibia.) Vlin. f U'ite. /. fl.)gcoIet. m. MON £ DÛ L.%, genit. mencdiilx.f. Clioiiette. /. Oifeau. MÔNHÔ , monis , mohiil , moniiiifn, liioncre y altcjiiem rem. . Rnm. ^nt. MuNËTÀLËS TRiOMVlRÎ, genit. monetaliitm iriiimziri- r:im. m. pii:r. Porr:p. Les Maifttes de la monnoye, qui en «voient l'iiuendance. Us cfioient trois ; On I.s appclloit du temps de Ciceron & deTite Live : J'rcvin, ou rnum- vtri ar.ro, a'gento , *ri, fiAndo , faiunii. Oa les maïquoit MON. «.JJvTlr^""""''" ^' *• ■*• f ■ ^- ^^ns '« Infcriptions. MONiLt , gcnit. monllis. neut. Cicer. Collier. L. ornement qu on met au coû. * Momie baccatum. Virjr. Un collier de perles , un tour de perles. ^ MÔNIMLNTUM, 01, jMÔNOMËNTÛM. n. cicer Tout ce qutfert a faire reflbuvcnir d'une chofe, monument, cage fagne. m. marque, f. hiûoire. / écrit, livre, m. *%%,'- menti utr,yfi;,ie Ungru Plin. Les Livres Grecs & Latins. *^nnalium moniimentis mandure aliijuid. Cic. Mettre quel- que chofe dans l'hiftoire ; laifl^ei quelque chofe par écrit à la pofterité. * £xtgi monimentum arc perenniiis. Horat. J'ay fait un ouvrage qui perpétuera mon nom dans tousMcs fia- des, qui durera plus que les ftatués d'airain & de bronze , 3".'^ '«s Grands font faire pour confacier leurs belles aftion» a 1.1 poftcritc. * Vriera i olveni monimentaviromm.Virg. Re- paflantleshiftoires des grands Hommes. * Monimentum if- tius crudelitatis. Cic. Une trace de cette cruauté. Monimentum, ou Monumentum. cic. Monument, fépul- cre , tombeau, m. * Elo^ia monumer.toriim. Cic. Les Infcrip- tions , Jes Epitaphes qu'on met fur les tombeaux. MONlTlÔ , genit. monitionïs. f. Cicer. Aveitiflement , avis que l'on donne, m. MONITOR, genit. monitSr'ti.ai.Ter. Qui avertit, qui don- ne des avis , confeiller. m. O Ceta menitor : Ter. O Gete beau confeiller 1 êl^os ego habtti omnium mearum .rÛioniim moniteres. Cic. Quî m'ont toujours confeillé dans toutes mes adions, fans qui je n'ay rien entrepris. MoNiToRES. FiJl. Souflenrs furie Théâtre, m. MoNiToRjs. ^iiint. Soufleurs de Droit. MONÏTORïOS , monittrik , monitoriûm. Comme , Fulmen moniioriiim. Sen. La foudre qui donne des avertiflè- niens aux hommes , qui ptonoftique quelque chofe de fu- nefte. Mo NÏTÛM, genit. mmtt.n, Cic. Avertiflement. m. MÔNITCS, genit. rnSn'itris.m. Cic. La nicfme Cgnification. MONlTUS , mSnïtà, màn'itïaa. (de Moneo.) Cic. Aveiti, >«. avertie. /. MoNÔCËRÔS , //.st-'nifus. genit. raonocerotis. f. que Pline joint avec Fera. Solin le fait mafculin. Licorne. /. Animal qui n'a qu'une corne au milieu du front. MoNÔCHRO.MATECS ) mtnechromatéa , mtnichroniatèîim. Plin. Hifl. ou MoN5CHROMAtÛS,Ï. m. 6-f. Monochromitton,ï.u. * Ptc- tura monochronikîos y ^cv:;(Ç(w«*T^. P!in. Hijl. Monochro- me , efpéce de peinture qui eft celle que nous appelions Ca- mayeu ; c'eft une peinture qui eft tracée & ombrée d'une feule couleur. * Mtnochromnia au neutre plurier dans le mefme Pline vient de Monochroinatos Adjeftif, lu felott d'autres de Monochr'oma , ktîi. fubftantif. MÔNCECI FORTUS,kj. m. ou PÔRTÛS HËRCÛLÏS MO- NCKCL m. Strah. Plot. Port & ville de la Ligurie : au/oui- d'huy Monaco, ville de la Principauté de mcfme nom , prés de la Republique de Gènes à l'Occident. MoNÔGRAMMÛS, ^ov«>5^^^:c. genir. monogrâmml.msSc. Cicer. Monogramme, peinture qui n'a que le fimple trait i & non pas une peinture qui n'a qu'un feul trait: Caria peinture Monogramme a plufieurs traits , mais ces traits ' n'eflaat point accompagnez des ombres qu'on a accouftumc d'ajouter au Cmple trait, ils font dits eftrefeuls, & non pas uniques. MÔNOPÔDIUM, f/.oiorr'.tm. genit. monopodïi. n. Liv. Une table à un pjed ; une table qui n'a qu'un pied. MÔNÔrôLlUM, /L'.ova7ra'?.tcv. gçn'it. vnonoi'oli'i.n. Cice^. Mo- nopole, m. Privilège de vendre feul quelque niarcliandife. »•. * Monopotium inflitiiere. PUut. Etablir un monopole, ren- dre feul une marchandife. MONOPTËRÔN , /iicviyrlifcr. genit. mono^cri. neut. fitr. Un temple r]ui n'a que l'aile, c'eft-à-dire, Dont Ictoitn'ell pofe que fur des colomnes fans avoir de murailles. MONÔSYLLABÛS , fJio-ica-ùwaifi®-. movefyKàbà , montfytla- brim._<ïl!-n:t. Monofyllabe. m. St. f. qui n'a qu'une fvllabe. MÔNGXVLOS LINt'ËR, ^ovoçi/Àt't rxïfi,. genit. moroxïli liiiirïi. f. Plm. Une nacelle faite d'un feul morceau de _ bois , h M O N. tois , comme les Canots des Sauvage» , faits d'un tionc fi'aibiecteufé. MÔNS.genit. mïniis.m. Cic. Montagne./. ty- Psriiirient mtntei , n^f.ciur ridichlui mut. Hor. Les mon- tagnes ;lccouchcront , Scelles n'enfnnteront que desfouris. Grand promeneur, peu d'effet, (paihint de ceux qui me- nacent de faire de grandes clioles, Se n'ont que des paro- les fansefl'et.) Oê" MoNs aijux. Firi;. Une montagne d'eau. MoNTKS /mmeiiti. p"/.;;i;. De grands monceaux de bled. MosTES mali. rU'it. Des mo!u;igiKS de raau.x , de grands maux, accablement de maliicurs. * Montes xnress pslliceri. Promettre à quelqii'tm des monts d'or, des richefles im- menfcs. * Moilo «on monta aur: paltkens. Ter. Ne luy pro- mettant rien moins que des montagnes d'or , ob des biens immenfes. tj" M.iri,'. montepiue polliceri canit. Sallnjl. 11 commença de luy promettre toutes cliofcs. MÔNS AVHNTINÛS ,genit. Mômïs ^ventm. m. Fejl. farr. Le Mont Aventin , dans l'ancienne ville de Rome: on le nomme aiijourd'iiuy Le Mont de Sainte Sabine; il eft vers le Tibre & vers la Porte Saint raul. MÔNS CÂPÏTOLINÙS, genit. môntis Upitorin'i. m. V'irg. Voyez McHs Tarpeius, cy-aprés. MÔNS CCff.LlÙS , genit. monta Cœlil. m. Liv. Aujourd'Iruy Le Mont de Saint Jean deLatranà Rome ; il s'étend vers la porte Cceliraontane : une partie de ce Mont fut nommée Calialuj, ouLe retitCœlius, vers la Tortc Latine. MONS EXQUÏLÎNCS , ou ÈSQUlLlOS: & autrefois ËX- COBÎNÛS, genit. môntis Exijialh,! , ou EÇijuiln; & autre- fois Exciihlnl. m. OvU. Varr. EXQyiLt.€, genit. Ex^iii- liântm. f. plur. Ot/id, Le Mont Exquilin , nommé aujour- d'huy Le Mont de Sainte Marie Majeure , à Rome. MONS JANICÙLÛS , ou JÂNÏCOLHNSÏS , genit. mintn Janiculï, ou Janieiilcniû. m. t'. monftrucufe. /. MONSTRÏFÏCE. (Adverbe.) Plin. D'une façon monftrueufe. MONSTRIFÏCÛS, monjirifnk , monftrifickm. Plin. Qui fait des prodiges. MONSTRÔ , mcnjlrâs , mmflrâvï , monjlriirim , mônjlrârê. Citer. Ter, Montrer, faite voir , eafeigner. * Monftmre co- miter vium erranti. Cic, Montrer civilement le chemin à celuy qui s'eft égaré. Scio uhi fit, veril/n hodit nunquam nrnnftnbo. Ter. Je fçajr bien oii il eft , mais je ne vous le diray d'aujourd'huy. MONSTRÔSE. (Adverbe.) Ciier. Monftrueuferaeut , d'une façon monfttueufc. MONSTRÔSÛS, monjlrofi, monjirôinm. Cic. Monftrueux. m. monftrueufe. /. MONSTRUM, genit. minjlr'i. d. Cic, Monftte. m. Monfirum hominii. Ter. C'eft unmonftre, un homme tout contrefait. Mos'STRuist. Prodige, m, * Monftra dicere , ou natrare. Cic. Di- re des prodiges , on des chofcs ptodigieufes & incroya- bles. MÔNTANtJS , moniSni , montinûm. Cclum. De montagne , qui cioift fur les montagnes. MoNTANLs. Csf, Montagnard, qui habite fur les montagnes. MÔNTÏCÔLÀ , genit. montîcolx. com. $en. Ovid. Quihabite les montagnes. Un montagnard. MÔNTÏCÙLÛS, î. m. Une petite montagne. Flufieurs Ecri- vains modernes fe fervent de ce mot , mais il ne s'en trouve point d'exemple dans les Anciens. MÔNTÏVAGUS , moniivcgri , rnsntivagûm. Cic. Qui erre fur les montagnes. MONTÔSUS, mônlôfa , môntothm. Cic. Montueux. m. mon- tueufe. /. Plein de montagnes, m. pleine de montagnes. /. montagneux. .AhUric. Moniofa tjiio. Cic. Pays de montagnes , pays raontueux. MONOMÊNTOM. Voyiez. MOKIMENTUM. MOPSÔPlA, genit. lUpfop'is.î. C'eft un des Anciens noi del'Attique félon Strabon : Vouz. Airicv, qui eft le pa oms pays autour d'Athènes en Grèce. MOPSO-HÉSTlA, X. f. ou MOPSlESTlA, à.{. te MÔPSOS, i. {. Strah. Ftol. Plin. ViUe deCilicie, aujourd'huy MalTiyah , orjMeftîliyah, Ville de la NatolieauSud-Eft, dans la Turquie en Alie. MÔRA , genit. môrâ. f, cic. Ter. Retardement , délay. w. * Sine morà. Cic. Sans délay , fans retardement. N« mora iilLi cfl , ijuii. uxorem datai. Ter. Il n'y a rien qui empefche fon mariage. * Ne mort meis nuptiis egomet fiem. Ter. De peur que je n'apporte quelque retardement à mes noces. * Hoc mihi morte efl , tibiitnit, & hymenitum ijui cantent. Ter. Ce qui me retarde maintenant font les joiieu- fes de flûte 6c ceu-t qui doivent chanter l'hymence. * NulU in me vel per me morx eft. Terent. Je fuis tout preft , il n'y a aucun empefchement de mon cofté, il ne tiendra pas i moy que la chofe ne fe fafTe préfentemcnt. * Interpofttà flu- minis morà.Cxf. La rivière les empefchant de palier. * glits ttinti. renuêre mtra } Virg, Cil vous eftes - vous ariefte' C long - temps 3 Move abt te moram, PUut. * Pone moras. Hor. * Ru.mpe mi- ra!. Virg. De'pèchcz-vous , ne différez plus , haftei vous. * Moram facere, Liv. Tarder , difl^erer. * In longam ducere verha moram. Prof, Parler lentement. * V^nire omnes fuat pojfejjionei malf.it , aitim ulltim mor.tm fieri cuitjuiim crcdi- torum fuorum. Cicer. Il a mieux aimé vendre tous fes biens , que de différer d'un moment à payer fes créanciers. Dimove vocis moram. Sen. Dites en un mot. MoRA. Celf. Ce qui arrefte Se qui tient ferme une ligature. MoRA. Cernel-Kep, Un détachement de cinq , 0« de fept cens Tom. II, X hom- l52. M O R. hommes , ou de trois cens à l'ufagc des Lace'de'moniens. MÔRÀLÏS, M. m. ô-f. mtralë, ïs.n. (Adjeft.) De Moiâl. m. morale. /. de la Morale. MORAMENTÛM , >. n. ^(id. Retardement, m. MÔRANDUS, mSrandâ, moriinium, Ovid. Qu'il faut retar- der,_ arrefter , amufer. ilÔRATlÔ , genir. mtraticnn.f.Viir, Retardement, m. MOR.ATOR,genit. mor^iôru.m. Liv. Qui retarde 3c empef- che cju'une choie ne Ce fafle , qui caufe du retardement. ilÔRATUS, morâta, Tnorâtîîm. (de Motût.) Cic. Qui a de- meuré , ou qui s'eft arrefté en quelque lieu. MORATUS, lï, tim. (de Mares.) Cu. Qui a des moeurs bon- nes, 0« mauvaifes. * Béni moratu civitas. Oc Une ville bien policée, ou les Citoyens vivent honnefiement. Mon ATA oraiio. Quint. Un dilcours qui e.\ptime les mœurs des perfonnes. MORBiDÙS, mirhïd'â, morbîdûm.Varr. Malade, m. &i f. Mjrbidiii jtfr, Lucr. Airmalfain, qui caufe des maladies. MORBÔSOS, morkifà , Kiorbouim. Varr. Maladif, fujet aux maladies, o» à cllre malade, ;». fujette aux maladies./, au à eftre malade. MORBÙS.gcnit. mârbî. m. Cicer. Maladie./! foit du corps, ou de refprir. * Morbo Uborare , teneri , tentari ; ou EJfe m morbo; ^ij'ni morbo ^ afflUiari, conflifi^iri. Cic. Eftre mala- de, eflre affligé de maladie. »1. eftre affligée de maladie. /. * Jaitari morbo. Hor. Eftre tourmenté de maladie. MoRBUs comitialis , ou Mtijor morbus. Celf. Le haut mal, le mal caduc. (CS> MoRBus animi Cic. Maladie de refptit. /. déplaifir. m. fafcherie. /. MoRBusrejiK;^ Cclf. La jaunifTe. MÔRDACÏTAS,genit. mordaciràtïs.f. Plin. Afpreté piquan- te, (parlant des orties, &c.) MORDAX , genit. mordâcn. omn. ^ea. Plaut. Qui mord, (en parlant d'un chien , &c.) MonDAx. Pliii. Qui pique, qui a une afpreté piquante, (par- lant des orties, &i.) tt3> MoRUAx. fiV. Piquant, mordant, m. piquante , mordan- te./. comme, Homo mordax. Cirer. Un homme mordant , qui pique les autres par des paroles fatyriques. Un fity ti- que. * Mordax Carmen. Ovid. Vers piquans , injutieuï & fatyriques. * Mordaces follicitudmes. Hor. Des inquiétudes qui piquent & font de la peine. [ Pline dit au Superlatif Mordactfsïmlii , «ï , Km. ] MÔRDËÔ, morde 1 , momordi , {morsï dans Plaute ,) mônûm , màrdcre. Cic. Phxd. Mordre. tj- t^fius Mi/mardit nie.im. Hor. La chaleur a endommagé les oliviers, les a brûlés. * .^imnis mardct rura aiiuti. H'^tm. Les rivières gaftent les terres par leurs debordemens. MoBDêRE. Plin. Piquer, eftre piquant, m. eftre piquante. /. (en parlant des orties, é-c) tJ- MoRDsRE. cic. Ter. Piquer, chagriner, faite de la pei- ne. '^ Morderi coiifcienliâ. Cicer. Avoir des remords de con- fcience. * 5; qtia fiint in tttis literis cjua me mordeanr. Cicer. S'il y a quelque chofe dans voftre lettre qui me chagrine. * Si ptiupertAi mordet. Cic. Si la pauvreté nous attaque. MoRDcRiv itliijuem. Ter. Déchiret quelqu'un, ou fa réputa- tion. * Dente invido mordeor. Hor. On déchire ma réputa- tion , on me donne des coups de dents. MÔRDÏCËS , genit. môrdiciim. Dat. môrdicibiit. m. pi. PUui. Les dents de devant. MÔRDiCOS. (Adverbe.) Hor. Avec les dents , à belles dents. ftj^ Mord:cin tenere atiquid.Cic. Se tenir , s'attacher avec opi- niaftreté à une chofe , n'en vouloir point démordie. JkîôRË. (Advetbede Aloi-B/.) Pi.i'if. Sottement, folement. MORES .genit. m'orûm.m.fi.Cic. Les mœurs./. l^oycz.bXoi. MÔRËTUM , genit. mSreil. neut. Ovid. Sorte de ragoût , eu de gafteau compofé d'ail & de quelques autres ingre- dieus. MORÏBONDÛS, morih?.ndn, morilûndûm. Cicer. Moribond. m. moribonde. /. qui s'en va tout mourant , o» qui fe meurt. MÔRÏGËRÔR , morigerârts , morigcrâtiii sûm , mori^erîirî. Du. Ter, Coudefcendie à la volonté 8c aux inclinations de ' M O R. quelqu'un , avoir de la complaifance pour ce qu'il veut , luy complaire, luy obéir. ^ ' ' MORÏGÊROS, «or,^Aa, mori^e'rûm. Terem. Ccmplaifant, condefcendanr , obeiftant. m. complaifante , condefcen- dante, obeillante. /. MÔRÎNÏ , genit. Morinôrûm. m. phir. Txcit. Peuples de la Belgique Seconde fur l'Océan Britannique dansla Gaule'; c eft au|outd huy les Diocefes des Evêchez de Boulogne de Saint Orner, d'Ipres , de Bruges ScdeTournay, avec une partie de lEveché de Gand ; ou félon la divifion temporel- le, c eft une partie de la Picardie, des Comtez de Flandres & d'Artois, en France J{ dans les Pays- Bas. MORlÔ, genit. monmn.m. Mari. Fou , boufon dans la Cour des Princes .qu'ils tiennent pour leur divertiflement. MORIOR , mSrerïs, rnortiiiis s:im , mSil. Cicer. Moutit , pé- rir. *Mor,,ir/i. Tcrcnt. Plaut. Que je meure , quciepuif- le mourir fi. [ Manière de jurement des Anciens pour afsûret une chofe Sa failant imprécation contre foy-melme.] MoRi. Mourir , s'éteindre , le paftcr. > Nuncjnam vcjlroriim in nul beneficiorum mcmorut merietur. Cicir. Nous conferve- rons toujours le fouvcnir de vos bienfaits. Nous en aurons une reconnoiffance éternelle. ♦ Vir^^ qus. hodie in tcrza morientur meo. Plaut. Les verges qui feront aujourd'hùy uféesfurmon dos. MORMYRÈS, genit. mirmjrûm.i.çlai.Ovid. Certains poif- fonsdemer. MORÔLÔGUS , morologa. , morologrim. fActpoxôy^. Plaut. Rempli de fottifcs & d'impertinences, m. remplie d'impet- tinences. /. * Sermonibui marolops uti. Plaut. Dire des fot- tifes, ««des impertinences. MÔRÔR , mUrarii , mSrdtits tp.m , mSrâri. Cicer. Demeurer , s'arrefter, féjourner en quelque lieu, y faire quelque fe- jour, y refter. * Dum paucos dies ad Vefuntionem moratur. Caf. Pendant qu'il paflbit quelques jours à Befançon. * Sub dio morari. Horat. Demeurer à l'air, coucher à l'air, ou à la belle étoile. MoRARi. Cic. S'amufer, tarder, demeurer long-temps à ve- nir, à dire, on à faire quelque chofe. Morari ali^uem. Cic. Retcnit, arieftet quelqu'un , l'empef- chcr de s'en aller. * Dex-tr.im moratur manum. Ctf. 11 lur relient la main droite, il l'arrefte. Oâ» Ne muliis morer. Cic. Pour ne vous pas tenir plus long- temps, pour faire court. Morari. Faire attendre. * E^omet convivas moror, PUut. Je fais attendre les conviez. Morari in re alicjud. Cic. * Circa aliijuid. Horat. S'arrefter, ou s'air.ufer à quelque chofe. Non Morari. N'eftre point arrefté, tu retenu par une cho- fe, nes'enpasfoucier. Niliit moTflr Sceptrum , ptirpnram. Plant. Je ne défite ni Cou- ronne ni Sceptre , je ne m'en foacie point. Mihi ne^avtt ejui operarn fe noorarier , (pour morari.) Plaut, Elle m'a dit qu'elle n'avoir que faire de (on fervice. Nihll mir^r vetera & vulgaîa verba. Plaut. Je ne fais point de cas des vieu.'< mots, ni de ceux qui font dans la bouche de tout le monde. t>ioK,\^i ji^iiitionem. Paul. Différer le payement. Nec /ujfa morantur Sacra viri. Virg. AuHi-toft les Compa- gnons d'Enée fe mettent en devoir de préparer les vidimes ordonnées pour le facrifice. M"ROR, ârl. St'et. Eftre foû , faire lefoû. '^ Dans ce partage de Suétone , Néron parlant de Claudius dit qu'il a cefié imer homines morari j oil on pourroit entendre aufli bien Vivre conune faire le foû : & en ce cas la première feroit brève. MOROSE. (Adverbe ) cic. Pat fantailie , par mauvaife hi>- meuj, par bizarietie. MÔROSÏTAS, genit. morofiiâtii. f. Cic. Bizarrerie d'humeur. /. mauvaife humeur , humeur bizarre & fantafque , hu- meur difficile. /. MÔROSUS, Mirofâ, mmmm. Cicer. Bizarre, fantafque. m. & /. de mauvaife humeur , difficile à contenter. ^ * [ C'cft proprement un Homme entêté de fes coutumes Se pat coulequcut peu accommodant. L. C. ] Mo- M O R. MoKosA vhii. rlin. Une vigne qui a de la peine i venir , qui vient difficilement. MORS , genit. rnirtis. i. Cic. La mort. /. Mortes au Fluiier. Toutmens , fuppliccs. m. Omnes per moriei aitimam fctitem darcVirg, Mounr par tous lesfupplicesimagin.ibles. Mors memmx. Piiii. La mort de la mémoire , Tennemy mor- tel de la mémoire , ce qui la fait perdre. MÔR-SICÂTIM. (Adverbe.) Van. En mordant. MÔaSlUNCOLA.genit. morfiimcûlsA. PUut. Petite morfu- re. /. ♦ Libiorum moifnmcuU. VUiii. Morfures des lèvres. MÔRSOS , rnirfii , ramiim. (de Mordco.) Pli». Mordu, m. mor- due. /. qui a efté mordu, m. qui a cfté mordue, f.*^ rx- biofe cane marfm. Piin. Qiii a eftc moidu d'un chien enragé. MÔRSOS, genit. mirsKs. m. Cicer. Morfute /. * Bihit morfu. Plin. Il boit comme s'il mordoit quelque chofe, (parlant d'un certain oifeau.) (£§• MoRsus dtlorii. Cic. La pointe, ce qu'il y a d'aigu dans la douleur. tJ- MoRsus animi. Cicer. f afclierie , douleur qu'on reffeiit dansl'efprit. /. Ij(5- MoRsus. Ot/id. Coup de dent qu'on donne à la re'putation d'une perfonne. w, * Hfzny.i morfbus aiicjuem. Ovid. Dé- chirer la réputation de quelqu'un , luy donner des coups de dents. MÔRTÀLÏS, il. m. & f. môrtâU, li. n. ( Adjcft. ) Cicer. Mortel, m, mortelle. /. Sujet à la mort, m. iujette à la mort. /. MoRTAtis. PiVn. Périflable , caduc, mafi. périflable , cadu- que, fim. I Pline dit au Comparatif JWorfa//or , ôrr'i. m.&f. mortatiici , ôris. neut. ] iVifci/ in rébus mtrtaiius. Plin. Il n'y a rien de plus périffable au monde. MoRTALjs. m. plur. Cic Les mortels, les hommes. MORTALlT AS , genit. martaliraiis.f. cicer. Mortalité , con- dition fujette à la mort. /. ^JJerere fe à mortalitate. Plin-Jim. S'exemtct de la mort , ou de mourir. MoRTAt^iTAS_. Plin. Les hommes mortels. MÔRTARÏUM , genit. mortanl. neut. Piaut. Mortier, m. ou l'on pile & broyé quelque cliofe. MoRTARiuM. Vttr. Le baflîn ou l'on fait le mortier avec la chau.N & le fable, & le mortier mefme dans le mefme Au- teur. MÔRTÏCÎNUS , mtiYticlna , morîiclmtm. Var. Mort de foy- raefme , fans avoir efté tué. m. morte de foy-mefme. fem. (parlant des animaux.) Mortic'init carnei. Plin. La chair des animaux , qui font morts d'eux-mefmes. MoRTiciNus. Plaut. Qui a un vifage de mort. MORTIFËR, mortiferk, mertifcriim. Lucr. Mortel, w. mor- telle./, qui fait mourir, qui donne la mort. MORTIFÈRE igrotart. Plin. Eftre mortellement malade, avoir une maladie mortelle. Mortifère valnerari. Vif. Eftre bleflc à mort , recevoir une playe mortelle , eftre mortellement bleffé. MÔRTlFËRtlS, mortiferâ , mortiferiim. Cic. Mortel, m. mor- telle. /. Qui fait mourir , qui donne la mort. Le mefme que MORTliFER. MÔRTÛALiS , Ï!. m. & f. mortuâtë, h. n. PUiir. Mortuai- re, m. & /. Des morts. [ Ce mot eft un peu vieux , mais il v.iut mieux que Merttiarius , il, Kîw. qu'on cite d'Aulu-Gelle. ] MORTUUS, mon a il , monHUm. (de Morior.) Cic. Mort. m. morte. /. * Exciiare alicjncm à monuis. Cicer. Reffufcitei quelqu'un, luy rendre la vie. (CJ- Verbu fiuiit mortu^. Ter. C'eft parler a un mort, autant vaudroit-il parler à un mort , c'eft peine perdue. MORUL.'^, ou MAURUL.4, x.f.PUut. Noire comme une Maure, (parlant d'une femme.) MÔRUM, genit. miri.n. Ceip Une mûre, fruit du mûrier. MûRÀ, genit. m'ororiim. n. plur. Ovid. Les petites jnuics que portent les ronces dans les buiiroas, MOR. MOS. MOT. 163 MÔRÙS, genit. »5,7. f. F;Vj. Un mûrier. Arbre qui porte des mures. MOROs, mira, mirum. Plaut. Unfoû. ra. une folle. /. MOS, genit. miris.m. Cicer. Couftunie. f. *Vi mes cfî; Vt morts eft. Cic. * De more, « more.Virg. Selon la couftumc. iiicut meus eft mos. Horat. Selon ma couftume, comme c eft ma couftume. Sitie more V,r^. Sans e.vemple , d'une manière extraordinai- re, tp hoc ,n more fofitum. Cic. C'eft une coutume an- cienne. More hominura cvenit , ut quod f,r,i nacius malt, ^^'y"'n.'^ 'l"" '"' ^"'"" ^•S" l"'^ "^' "'"'' >""'■ Tcrtnt. C elt 1 ordinaire, vous avez pluftôt fceu mon infortune, que jen ay Iceu voftre bonheur. ♦ In patnts eft monhns mul- torum caufus ^ratuilo defn,d.-re. Cic. C'clloil la couftume de nos pères de défendre pluiieurs caufes gratuiicmenr. Vt de funda Cecinna monbiis deduceieiiir. Cic. Que Cecinna leroit mis hors de cette terre félon les loix Sccouflumes prelcntes. Mos. Couftume, manie'te d'agir, fantaifie, volonté, hu- meur. /.■ * More meo. Cic. Selon ma couftume , félon ma manière,^ a ma manieie. * Morem ferere alnui.T.r. Obcïr a quelqu'un , faire ia volonté , i'e rendre complailant à tout ce qu'il veut. * Morem gerere animo. PUiit. Suivre fa fan- taide, ou Ion inclination, fe fatisfaire, contenter fon ef- pnr. * Propi udeft usm aliène mote vtvendum eft mihi. Ter. Dans peu de temps je feray obligé de me gouverner félon 1 humeur d'autruy. ♦ Suis ^uif^ue f„:gitur morihus. Cscer. Chacun eft tel qu'il le veut , ou tourne fon efprit comme il luypiaift. Mos Façon, manière. /. comme, /« morem fluminii. Virg. A la façon d'un fleuve, comme un fleuve. * More novaliatn profiiiidatur terra. Colum. Qii'on laboure la terre, à la fa- çon d'une terre en jachère. * More rolat fimdj:. Ovid. 11 la tourne comme une fronde. * More ferarurri. Hor. A la ma- nière des bêtes farouches , comme les bêtes farouches. MoRcs, genit. mirum. m. plur. Cic. Les mœurs./, les incli- nations des hommes. / '^ Labr.nttir ad molliliem mores. Cic. Les mœurs fe corrompent , fe gaftent. * Pallentes mores. Pcrf. Des vices dont on craint le chafliment , ou qui rendent pales de crainte ceux qui en font coupables. MoRFs. Climat, w. * .^id cjili mores foliqtse irtgcv.ia. Plin. Se- lon le climat & la nature de la terre. * l^arium ctli frjtdifce- re morem. Virg. Apprendre auparavant fous quel climat eft un pays. MÔSA, genit. Mosx.m. Plin.Strah. Rivière de la Gaule Bel- gique , elle tombe dans l'Océan Germanique; aujourd'hui on l'appelle La Meule, ou la vieille Meufe, î:i- Macs 3 el- le paffé par les Provinces de Lorraine, de Champagne, 8c par les Pays-Bas, &c. Elle fe décharge dans la mer d'Alle- ipagne. MOSCtNI , ou MÔSSÎNÎ , Smm. m. plur. Tacit. Plin. Peu- ples de la Jurifdiilion, on reflbrt de Pergame. Il y avoir aufli Mofleni ville de Lydie félon Ptolomée dans l'Alie Mineure: C'eft maintenant Moftena, ville duGouvernemeutdeNa- tolie, dans la Turquie en Afie. MÔSËLLA , genit. MosclLc. m. Ptolom. Tacit. Rivière de la Gaule Belgique, elle tombe dans le Rhein : aujourd'huy La Mofelle , qui pafle par la Lorraine , le Duché de Luxem- bourg 8c l'Archevêché de Trêves. MOSSÎNÎ, ôriîm. m. plur. Peuples. Vojez MoscFNt. MOSTtNÎ, genit. Moftenirûm. m. plur. Ville de Lydie dans le territoire des peuples Mofceniens , Vo;yez. Mosceni. MOT ACÎLLA, genit. motailll.7}. f. Varr. Petit oifeau qu'on appelle communément Hoche-queuë. m. qui fe trouve le long du rivage, 8c qui remue toii jours la queue. MOTlO , genit. motimïi. f. cicer. Mouvement du corps, m. *Mot!o antmi. Cic. Mouvement del'amc. m. Emotion./. MOTÏUNCOlA, genit. motiumUlS. î. Sen. Légère émo- tion. /. MOTO , motâs , motâvl , môtâtihn , molârë. Virg. Mouvoir , remuer, agiter fouvent. MOTOR, genit. motir'u. m. M,irt. Qui remue, qui agite. * Motor ciinar::m fueras mearun/. M.trl. TU m'avois reniuc daasmoa berceau, tum'avoisbercè. X i MO- 164 MOT. MOV. MÔTOS, môtâ, môtûm. (de Movti,.) Ck. Meu , remue, m. meuë , remuée. /. * Loco mitui. Ctc Remue de la place. M^Tus. Meu , e'meu , agité, m. meué , émeuë , aguee. /. i-Nullis minis mottu. Uv. 11 ne fut touche d'aucunes me- naces , oKemeu pat aucunes menaces. * Moli Oncnittns»^- Ticit. L'Orient fut agité de dideufions. Les Royaumes de l'Orient furent dans des agitations. *Meni mota. Sen. Va efptit troublé , agité. . . MÔTÙS.genit. mliin. va. Cic. Mouvement, m. agitation./. * Carpons deccns ir ttftus malus. Quint. Juftefle dans le mou- vement du corps , mouvement réglé Se honneflc du corps. * M«t,„ lonUt. Hor. Des danfes lafcivcs inventées parles Ioniens. . r ^ jc Motus. Mouvement .trouble .tumulte, m. (édition.;. ^J- ferre mo,«m Rupuhlk^. Ctcer. Exciter des troubles dans la République. * Pcputi motm faUi'-s eft. Cu. U le ht une le- ■ dition populaire , une émeute. Motus lerr^. Grand mouvement, m tremblement de terre, m. * Infolilu trtmuhutit mollîtes ^Ipes. Virg. Il le fit Un etand tremblement de terre dans les Alpes. Motus. Ch. Vibration./. [Terme de Phyfiquc, ciiufignifie le mouvement d'une pendule, du de la verge de 1er d une pendule qui va & vient.] . . Moius arami. Cic. Mouvement de l'ame. »>. agitation, émo- tion /. trouble, m. padîon de l'ame. /. Motus. PHn. Le motif qui nous fait agir : ce qui nous porte & meut à faire une cliofe. * ^ui:fli confilii mei moins. fUn- Juti. Vous voyez les motifs de mon dclléin, o«demarelo- lution. MÔVHNS, genit. mavcnti's. omn. gcn. Plm. Qui meut, qui donne le mouvement. KJ- Moyens miili^ anima. Virg. Agitant plufieurs choies en fon efprit. * Omne nifas anima moyens. Hor. Méditant en foy-mermetouîl|^sméchancetezimagiu.ibles. MovENTEs ret. Lii'. Les biens meubles , o« les bicns mobiliai- res, (comme l'on parle en Droit:) le contraire eft :îcj /o//. Les immeubles, comme les terres. 6-r. MÔVËÔ , mov}s, môvi , motiim , niHyerc, Cic. Mouvoir , don- ner le mouvement Je l'aûion. MovKRE. Mouvoir , remuer , agiter : toucher, troubler. * ^•fl- (ihe moyen. Virg. Ne VOUS troublez point. * Non movecrhis tnalis Cic. Ces mau.>t ne me touchent point , je ne les fens point". *Loca movere ali^md. Oc. Remuer quelque choie , l'ofter , luy faite changer de place. ♦ Si ullam literam ma- ■virii. Cic. Si tu olles feulement une lettre. "Loco mtycniur elU. Celf. Les os font hors de leur place, font démis, ou déboîtez. ">■ Movere fe loco > ouf.v aliijuô loco. df. Changer déplace * Movere alicjuim loco: pojfeffione : Scnalu. Cicer. Chafler quelqu'un de fa place, l'en ofter : le dépofledet de fon bien: le chafler du Sénat , le rejetter, le cifler. avive- ras heredes maveat . in eoram loctim ipfe fuccedal. Cicer. Afin de dépofleder des légitimes héritiers . 6c de fe mettre en leur place. * Nufcjuamic-uejligti mozéns.Liv. Ne bougez point, demeurez là , ne faites pis le moindre pas. MovENiuR resmat,n£. Cic. On prépare de grands mouvemens , ou de grandes chofcs. On fait de grandes entrepnfes. MOVERE mis feul, ou Movere fe , ou ca/lra, ou excrcitum. Cic. Partît, fortir d'un lieu, déloger, décamper. * H.tc fir'ibebam priit'e Hanas , décima- quarlo die poftcjuam CnMs 'Canufit moverat. Cu. Je vous cciivois ces chofes le jour de devant les Nones , quatorze jours après que Pompée eut dé- campé, «1 eut fait partit & marcher les troupes de Canufe. » Caiifa fuit maluriùs movendi ex hikernis. Liv. Ce qui l'o- bli'ei de quitter plufloft le quartier d'hiver, ok de tirer fes troupes du quartier d'hiver 8c de les mettre en campagne. *S, nanditm prafcH^ fur.t , nihit ,ft quod fe moviant. Cic. Si elles ne font point encore parties, elles n'ont qu a demeurer. Movere /i ad motiirn fariun.t. Liv. Changer avec la fortune . fuivre la fortune. * Movere aliqncm de fentenria. Liv, * Ex opintone, OU de afinione. Cic. Faire changer de fcntimeut àunepcifonne. luy faite quitter fon fentiment. iluvERE. Emouvoir, exciter, produire, fou un eftet natu- rel, ou quelque padlon de l'amc. ♦ Movere alitii floma- ,hum. (dans un fens natuicl.J PUn. E.'sciter quclqu'uu au eftre MOV. MOX. MUC. MUG. MUL. vomiffement, lefaire vomit : (Et dans un fens figuré.) cic. Exciter la colère de quelqu'un , le fafcher. ^ Movere fudorem , fteru:'.tamrntiir/i , tiijfim , urinam. Celf. Plin, faire fuer quelqu'un , le faire eieruuer , lefaire toufler, le faite piflcr , ou uiiner. Movere atvum. Suet. Ouvrir, lafchet leventres faire aller à la felle. Movere. (parlant des palïïons diverfes de l'ame.) * Movere fui expeliaiianem. Cic. E.\citer un grand défir de fa petfon- ne. * Off'enfonem poptih. Tacit. Se rendre oJieu.t au peuple, cncouiir fa haine fc fon indignation. * Rifum , fleiam. Cic. Exciter à rire, ou à pleurer; faire rire, 0« pleurer. * Bel- lum; ad htllum, Liv. Exciter , allumer la guerre j exciter, animer à la guerre. £^0 ijluc M0VE0 aut euro! Ter. F.ft-ce mov qui remué Cela , 0« qui fais cela , Se qui m'en foucic? * Move ahs te ntaram. Plant. Haftez-vous , depêchez-vous. Movere calculas in iiirMjtte farte. Plin-Jun. Faire difficulté départ & d'autre. '*■ Movere f des. Ovii. Toucher, pincer les cordes d'un inftru- ment . en jouer. * ^4i ciihàr.im vocalia moverat ora. OvicU Il avoir jûiié de fa Guitarre en chantant, aâ» Tragœdias movere. Quint. Exciter du trouble îc du tinta- maire. *Tenui vcntas movere flaheila. Ovid. Faite durent avec un éventail . éventer. * Tellurem mtvere. Virg, Re- muer la retre. la labourer. MO.X. (Adverbe.) Cic. Bientoft , incontinent. Dam expeéla ^ cjuàm mox veniat. Ter. Tandis que j'attends s'il viendra bien-toft. Mox. Suet. Après , enfuite. '*■ Max prima tegio. Tacit, X^npié- miére légion marclioit après, •« enfuite, la première lé- gion fuivoit. MUCCÔSOS, & MÛCCOS. Voyez. Mucosus & Mucus. MOCËÔ , miicèrë. Catul. Eftre moili , ou chaufi. m, ei moifie, ou chanfie. f. MUCËSCÔ, mua f ère. Plin. MoiCr, devenir moifl. m, de- venir moifie. /. fe pourrir. MOCÏDOS, mucïdii, mucidum. Var. Colum. Moifi , chanfi. m. moifie , chanfie. fem. * Vinum miicidum. Mart. Du vin gafté. MOCOR , genit. mucZrû. m. Colum, Moififfure , chanfiflTure. f. MUCOSOS , mitcàfâ , mucasHm.- Colum. Morveux, m. mor- veufe. /. MUCRO , genit. mûcrïnii. m. Virg. La pointe des armes, com- me d'une épée, d'une fiéche, &c. Et dans Ciceton & les autres Auteurs peur Unecpée. Rciicere mucronis A juxulis nojlris. Cic. Détourner les armes dont on nous menace. Mucro en général. La pointe des chofes. Comme. Mucro unfuiiim, dentium. Plin. La pointe des ongles, dents. *'HerUn:m. Plin. La pointe des herbes. 1^^ Mucro defenfanis. Cic. La forcc d'une defenfe. MUCRÔNATÛS. mucronaiâ ^muuran.iium. Flin. Pointu , fait en pointe, m. pointue, faite en pointe. /. qui fe termine ■ en pointe. , . MUCUS, genit. miici. m. Caiul. Morve. /. Pituite qui fort du nez. MUGlL , genit. mûgUis. m. Plin. ou MUGÏLtS. genit. ot«;/7Jj. m. 7«:-. Mulet, w. poiflon. MÛGINÔR , muginârïs ,muguiulni sum, miiginari. Cic. Recu- ler, ne vouloir pas venir au point , fuir, ne vouloir pas ré- pondre ic dire nettement ce qui eft , ufer de défaites. MUGÏÔ . mugis, niiiiti , mûgititm , mûgire. Liv. MeilglW comme un bœuf Mugir. ''■ Suh pedikns mugire falum. Vrrg. La terre femble mugir fous les pieds. * Malus mugit ^fricis procellis. Horat. Lc maft agite de la tempefte rendunfon affreux. : MÛGÏTOS, genit. mûgitiis. m. Ihrai. Virgil. Mugillemcnt des bœufs, m. . , MuGiTus. (ic. MugilTcment, rctentiffenient, brnit éclatant. m, (parl.int delà terre qui tremble, desforefts battues des vants , & de la mer émue par la lenipefte.) des MULA, gcnit. Cakeare misUs, tO.U. f. PliM Mule. /. Animal. Suet, Feireï les mules. MÛ- M U L. MOLÂRÏS, îi. m. w-f. mulâré, ii. ii. (Adjeft.) Ol:i>». De mule , ou de mulet. MÛLCEdO , genit. muhedïnh. f. ^ul-Gell. Attrait, m. MULCtÔ, mulets, muln , mnUnm , tr.iiUïte. Ovii. Addou- cir, tendre doux. m. tendre douce. /. Apprivoiler. MuLciRF, miic. etc. Appaifer, addoucir, calmer la mer. MÛLCÔ, mûlcÂs, mutcàvi , mtUcatûm ,mKUÀre. PUiit. Pu- nir , chaftier. Le melme que Mulcto. MÛLCTA, X. Voyez Muita , <ê. MÛLCTÔ,.!. MOLTÔ, il. Punir, châtier. Voyez. Multo, as. *UU Sofia me miris mulSavii modis. Flm. CeSofiema loiié de coups. . WOlctp.A, genit. mfi/flr?. f. Vh^. L'aftion de traire le lait d'une vache, oK brebis, «><:. , ^. Bis vcnit,:dmuiaram. I^ir^il. On la trait deux fois par jour. Mlictra. Colum. Lelait qu'outrait de l'animal. MurcTXA. Coliirn. Le vafe , o» le pot à traire une vache. MOLCTRALË , genit. miilUmiis. n. Virpl. Vafe, eu vaif- feau à mettre le lait qu'on tire de la vache. Une terrine. MÛLCTRUM, genit. mûiClrl. a. Hcrat. La mefme lignifi- cation. MOLCTÛS, genit. mTMîit, m. Cul. L'aftion de traire le lait. MULGÈO, mUlgcs, mTils'i , oamûlxt ,miilûn>n , oumi'dsitm, mitlgére. Virg. Traire une vache, ou autres animaux qui ont du lait. Tirer le lait des vaches & des brebis. Kj- ^ut mulgeat hircos. Virg. Comme s'il vouloir traire les boucs. (C'eft petdte fa peine , car les boucs n'ont point de lait.) MÛLiËERÏS , ïs. m. & f. miitëhrë, ïs. n. ( Adjea. ) Cicer. De femme, qui appartient , en quiconvient à unelemme. '<■ MaltebriianiTmis. IHaut. Un efprit de femme, un efptit léger & inconftant. * Muliehria pajfus. gliiiiit. Qui a fouf- fert d'eftre corrompu , qui a fervi de femme. MÙLIÈBRÏTËR. (Adverbe.) Cicer. En femme, comme une femme. MOLÏËR, genit. miilUns. f. OV. Femme, f. MÛLIËRARIÛS, genit. miilierarii. m. Ju/. Capit. Le mef- me que Mulierosus. MuLiERARiA Manus. f. Cic. Une troupe de perfonnes effé- minées. JIULIERCÙlA, genit. »)«//?««/.?. f. Cic. Petite femme , une femmelete. (par dérifion 5c mépris.) MOLÏËRÔ, muliërâs , mulUrari. Varr. vieux. Corrompre, effeminer. MOLÏËROSÏTÂS , genit. mulierofitâtïi. f. Cicer. Amour dé- réglé pour les femmes. MOlïËRÔSOS, genit. rnulitrôsï. m. Cic. Addonne' aux fem- mes , qui aime les femmes. MuLiERosvis , ri,iirn, PUsit. Le mefme que Muiiebris. MULINÛS , miiritià , miti'iniim. Vitruv. De mule , ou de mu- let. MULÏÔ, genit. muUcnïi. m. Juv. Un muletier, m. * Per- petuariusmitUo. .Sen. Un muletier qui conduit toujours des mules, ou des mulets en voyage. Voiturier qui grignefa vie à faire diverfcs voilures fuT des mulets. * MuLio. Piin. Moucheron qui incommode les mules & les mulets. MyLtÔN'(OS,_»jn/iii>iM', muiion'iUm. Cic. De Muletier. MULLËCS CALCËÙS, genit. mûlie'i citcei. m. Catut. ou MULLËUiM CALCËAMÉNtOM, genit. n.h.liî caUe.inièn- û. n. Plin. Sorte de Chauflure à l'ufage des cnfans des Sé- nateurs Romains , qui montoit julqucs au milieu de la jambe, comme des Brodequins. * [Ce mot vient du vieux mot mullure, coudre, yojfms in E- îymohgno. L.C, ] JIÛLLO'lUS BÂRBÀTOLÙS, genit. mûlliin hxthhiïilî. m. 1 Cic. OU _ I MULLUS BARBAtOS,- genit. mTilRhâ'hâri. m. Cicer. Sur- j mulet, ou nuilct. m. Poiflon de mer : D'autres l'appellent Barbeau, m. MULLÛS, genit. mTiin. m. Her. La mefme lignification. ilULSËtS, n.is'isch, y>,filscnm. Celiira. Miele. m. mielee. /. OÙ il y a du miel mcllé. M U L. i6s MuLSOM , 'genit, mûls'i. neut. Cic Duvinmiélé, MULSUS , miiljk , mïilsiim. Col. Miélé. m. micle'e./. où l'on aniefle dumiel. ûâ" Miilj'a diâti. Pltiut. De douces paroles , des douceurs. * LoijKimiilfd. Plant. Dire de douces paroles, ou des dou- ceurs. '* Mea Mtilfa. Plaat. Vous qui efles toute ma dou- ceur. (Mot de tendrefle.) MULtA comme Adverbe, pour Muliîim. Virgit. Beaucoup. MOLTA, genit. -wiV/t.ë. f. Cic. Amende, peine [ccuniaiic dont on punit une perfoune. Hac milita ci efto , two vi^iiiti diei ut careat. Plaut. Qu'il foit condamné à eftre vingt jours flms boire de vin. "<■ hrogare aJicHimuttam. Liv. Condamner quelqu'un à l'amende. MULTÂNGULÛS, multangidk, T/iiitiah^itl::m, Lncr. Qui a glufiejirs angles. MtJLTATÏÔ, genit. multr.ti'on'i!. f. Cicer. Condamnation i l'amende. /. MULTATÎTlÛS, multatitïii , multatitiûm. Liv. Des amen- des, qui piovient des amendes. Pecunia multaiitia; ^ir^enmm multatitiûm^ Liv. L'aigent des amendes. MULTATÛS, mullâtâ, miiltëtum. Cic. Puni. m. punie, f. * Exiliumuttalus. Cicer. Condamné à mi exil , o« bannifle- ment, exilé. MArè multatus. Cicer. Mal-traitté, bien battu. Multataconfilia à fortunâ. Cicer. Des delicins qui par hazard ont mal réiiffi: des entreprifes renverfées, on travetlees par la fortune. MULTËSÏMOS , mf.ltesimli, multfs'imîim. (Dérivé de Mid- tus.) Liv. De plulieurs l'un. m. de plulîeurs l'une. /. Suàmmulie/imapars ? Liicr. La quantième partie ? MOLTIBARBOS , multibârbli , muitihârhkrn. ^pul. Qiii a bien de la barbe , fort barbu. MULTÏBIBÙS , multibïbk , muliibïbnm. Plaut. Qiii boit beau- coup, qui eft un grand beuvcur. m. grande bcuveule. /. MULTICAVATOS, multicavata , multicavaiiim. l'arr. Qui a bien des trous. MULTiCAULlS , iV. m. 6- f. «!o//iMS/t , M, n. (Adjeft.) Plin. Qui a plufieurs tiges. MULTÏCAVUS , muitickvci f multicavûm. Ovid. Qiii a plu- fieurs trous. MULTÏCÔLÔB., genit. multiceldri eft de plufieurs couleurs. MULTIFÀCÏÔ, mitltifacïi, mulilfèci , multifâciiim , mulii- facrrè. Cat. Eftimer , prifer beaucoup. MULTiFARlAM. Siiet. ou MULTiFARÏÉ. (Adverbes.) Pli„. En plufieurs façons , ««manières. MULTÏFARiÛS, »ja;iï/,i)irt , m«/«/.î)-i'HOT. ^al-Gill. Qiiieft de plufieurs façons. MOLTÏEËR, multifera , multife-ilm, Plin. Qrii porte beau- coup. MULTÏFÏDÙS, miiltifida, muliifidfim. Ovid. Qiii eft fendu en plufieurs parties, m. fendue en plufieurs parties. /, ^ Muhifidus deni. Mari. Les dents d'un peigne. lAviiifUivs fluvius. Lucr. Un fleuve qui le partage en plu- fieurs bras, qui fait plufieurs bras. * perçus miUtifida. Sut, Un chefne à plufieurs branches. AlULTlFÔRtS, il. m. irf. îMH/(;/orf ,0. neut. (Adjea.) Plin. Qiii a plufieurs trous. MÛLTIFÔKAUS , II. m. & f. multiforme, is. neut. (Adjeft.) Cuer. Qui a plufieurs formes , on figures. MULTÏFORMItËR. (Adverbe.) Phr:. Eu plufieurs façons. MULTlFÔRÛS , mulnfi'rk , tnub'forum. Ovid. Qiu a plufieurs MOUS. Le mefme que MuiiiFoRis. MULTÎGËNËRÏS, it. m.&i. multigennè, ti. a, (Adjcû.) Plant, ou MULïlGËJSCS, raultigmà, mulligëniim. Plin. De plufieurs fortes. • ^ MUL'ilJtGÏS, is. m.é-f. mMltifiigè ,h. n. (.\d|ea.) ^pul. Dediverfes fortes. * iLultijuges cpiJIcU. Cuti. Des kittci fur divers fujcts. .Ai'L'LTiJÛGtlSj, k, Sm. .^Ipitl. Le mefme. MÛL'i ILÛQl-iUM, genit. muitilùcjuïî, a, Plaui, Grande qiiec , ou babil, m. X l MÛ omn. gen. Plin. Qui ;i • i66 M U L, MVLTtLÔQVtlS, miiltilSijKH , mnttilSijurim. Plaut. Grand parlcui , «lî cauTcut. m. grande paileufe, nu caufeufe. /. IilVL71M.ÔD\JS ,miU!iiiiôcta,muliimôdtim. Liv. De pluficurs façons. AIOLtÏNCmOS, multimimi, multlnûmum. Var. Qui appor- te, ««qui fait gagner bien de l'aigcnt: fort lucratif, m. fort lucrative. /; MÛLTIPÀRTÏTÛS, multiparntn , mallipart'itûm. Plin. Vi- vifé , III diflribue en plulieurs parties, m. divifée, diftri- buée en plufieurs parties. /. MULTIPATËNS , genit. multipareniis. omn. gen. Ptaut. Qui a plulieurs ouvertures , qui eft ouvert en plulieurs endroits. m. ouverte en plulieurs endroits. /. MÛLTÏPËD.Â, genit. r,:ult:ped.ë. f. Plin. Chenille,/. Clo- porte, m. (inieite à plulieurs pieds.) MÛLTirES, genit. mubijicdis. omn. gen. PUn. Qiii a plu- fieurs pieds. MULTIPLE.^, genit. multiplias, omn. gen. Citer. De plu- lieurs fortes , oa façons. * Lupfumuttifbâ & erratico ferpë- re. Cicer. Faire plulieurs bras & ferpenter, (parlant d'une rivière.) * Snmones mulupticcs vnruijue. Cit. Plulieurs dif- cours fur divers fujets. dj" Multiplex iiodiis. PUn. Un neud double , un double neud. JkluLTiPLEX atîimus 3 Multiplex iii^cnium & torltiofuin. Ctcer, Un efprit double & cache , on impénétrable : un efprit tou- jours mafqué, qui n'eft poirrt naturel. * Curai muttiplicn T/otiebat an^rno, Catul. U avoit plulieurs fortes de chagrins. * Mult'plâx , copiofui & varfus PLuo. Citer. Platon a plu- fieurs fortes de connoiffances , il eft _abondant & divetlifie fes fujets. MULTlPLÏCÂBÏUS, il. m. é-f. multiplicabïli, U. 11. (Ad- j^cl.) Paeiaapud Cic. Qui a plulieurs plis. MULTIPLÏCATIO, genit. mnltiflicatimis. i. Cclum. Frent. Multiplication. /. MULTIPLÏCATUS, miittiplicârn, multiplicâtûm. Cic. Mul- tiplie, augmenté, m. multipliée, augmentée./, * .^uxi- lin multipluatis. Plaie. Cic, Le fecours , 0« les troupes auxi- liaires s'eftant augmentées. MÛLTfPLICITËR. (Adverbe.) Sl«'>>t. De plufieurs façons, en plulieurs manières. [On trouve dans Pline Miilflpluiiis au Comparatif.] MÛi-TÏPLiCÔ , multiplicdi , midiipiteâin , ntultiplieâtûm , inultiplieâre. Plin. Multiplier, augmenter. * Tocei aeceptai muliiplicjre. Plin. Redoubler la voix , comme fait l'Echo. * MuliipUiareas atisnum. Caf. Augmenter fes dettes , s'en- detter de plus en plus. MULTU'ÔïëNS , genit. multipotinti'r. omn. gen. PUtit. Qi^ii peut beaucoup, qui eft fort puilTant. m. fort puif- fante. /. MULTISONOROS , multi/inorâ , multifonùiùm. CUud. Qui rend beaucoup de fon. MULTISÔNOS, multtiSnâ , multiionûm. il/iultîtr/}. Plaitt. Soyez le bien venu. 03" Muliùmvalete. Plaut. Dieu vous donne bonne vie & lon- gue, (comme l'on parle populairement.) Je vous fouhaite une longue vie. Je louliaite que vous vous portiez bien. MÛLTÛS, multit, miilt:.»i. Cic. Beaucoup. [Cherchez les Comparatifs Plures & Plus. Et les Superlatifs Pliirimus & Plurimùm félon leur ordre Alphabétique.] hJor/iines eJJ'ent minus multi mali. Plaut. Il n'y autoit pas tant demal honneftesgens. Capitum miiltorum bellua. Hor. Une befte à plufieurs teftes. * Multi meri mulier. Hor. Une femme qui boit bien , une yvrognefl'e. * Multo mane. Cicer. fort matin , de bon ma- tin. Nomentuummultumcfl in hii locis. Cic. On parle fort de VOUS en ce pays. ■* Nomuus multi bomo. Plor. Un homme d'une grande réputation. * Multà node ; De muhà noâe. Cicer, Bien avant dans la nuit. * Multàjam luce. Tacit. Le jour eftant dcja grand , ou bien avancé. Muliodenitjuedie per exploratores Cxfar cognovit. Cif. Le jour eftant déjà grand, Cefar apprit par fes coureurs. S.itis mKlta. Cic (On fous-entend Wrha.) C'eft aflez dire. * In opère miiltus. Stlluft. Qui travaille trop ; allîdu au tra- vail. * Multusineo fuit. Cic. II s'eft arrefte long-temps lî- delTus. * Sttdoris r/iulti efl ret ilta. Cicer. C'eft une affaire qui demande bien du travail & de la peine. Veneri dicito muLaifi r/ieis verbis ftlutem, PLiut. Saluez bien de ma part Venus , donnez luy bien le bonjour. j mOLOS , genit. mùl'i.m. Cicer. Mulet, m. Animal engendre • d'un afne & d'une jument. mj^OA'&DVS , munddndii , mûndaiidum. Plin. Qu'il faut iitrttoyer. MUND'aNOS, mûndânH , mûtidânûm. Cicer. Qui eft du Mon- de, qui eu eft habitant. '^ C'eft dans ce fens que Ciceron diiuj fçnliv, }, des TiH'culaues dit que Sociate étant intci- logc M U N. loge de quel païs il eftoit , répondit qu'il cftoit du Mon- de, Mundiitiumfe ejje, MÛNDE. (Adveibe.) Cictr. nopteraent , nettement , avec £ropreté. MUNDlTËR. (Adverbe.) Platit. Lamefmefignificition. MÛNDlTlA, genit. mundiiiêS. f. ou MUNDlTltS , genit. mindinil. f. Cic. Calul. Propreté , net- teté. /. * Muiiditiasfaceri. Cat. Nettoyer, fuirc tout pro- pre. (tj> Mundititt trationii. Cic. Propreté d'un difcours. /. Un dif- cours propre & poli. MUNDÔ, as, are. Voyez Mundandus. MÛNDOlOS, mKndiilà, mmUdiim. PUut. Qui aime la pro- preté & l'ajuftemcnt dans ies habits , ù-c MUNDtJS, genit. Mhmt'i. m. Cicer. Le Monde, l'Univers, qui comprend le Ciel, lesElémens & toute la Nature. Le VuWaire appelle Monde le Globe Terreftre, mais c'eft im- proprement , puifque le Globe Terteftre ne fait qu'une par- tie du Monde, onde l'Univers. MuNDUs mtiliebiii. Cucr. Les ajuftcmens , en les atours des femmes; Toilette où les femmes mettent tous leurs orne- mens._ MONDOS, mûndâ , rnuyidûm. Cicer. Propre , net. m. propre, nette. /. (parlant des chofes. ) MuNDus. Cicer. Propre, ajufté dans fes habits, m. propre, ajuftée. /. [Horace dit au Comparatif Af«nii/'or, iris. m. ^-f. mundius, ôrïi. n. 2 Plus propre, plus ajufté. MUNËRALÏS, il. m.&{. munerâlë, is.n. (Ad/ea.) * Lex rnuneralit. rinnt. La loy qui concerne les préfens. MUNËRARÏÛS, genit. nï. m. Siiet. Celuy qui donnoit au peuple RoiTiain le fpeftacle des Gladiateurs. MONËRATÔB. , genit. mmeratirii. m. Ftor. La mefme figni- fication. MUNËRÏGËRÛLÛS, genit. «««fr/jtrâfi. Plaut. Qiii porte des préfens. MUNËRÔ, w«nér/>/,. Bourgeoife. /. MUNÏCIPÂLÏS, îs. m. £>f. mumcipâli' , ïi. neut. (Adjeft.) Cic. Municipal, m. municipale. /. Ml'nicipalis. Cic. Bourgeois d'une ville. * Multiim mccum aunicipaUihomines lac/iiuntur , multùm rujlicani. Cicer. Les Bourgeois & les paifans s'entretiennent beaucoup avec moy. Le mefme Ciceton prend encore ce mot pour Un homme qui n'a jamais rienveu, comme les Bourgeois qui ne font point foitis de leur ville: Smc municipales, rujlici- ijue Romani. Ctc. pra Sextio. îxdohremiinicipali, fermonihupjue eorum tji'ts convenix , vi- detttr hoc cnnfilttim exitHrnh.ihiturum. tic. \\ me lembleque Ce deffein doit reiilBr autant que je le remarque par le cha- grin des Bourgeois Se par les difcours de ceux i qui le m'ad- drefle. ' MÛNICÏPÂTlM. ( Adveibe. ) Suet. Pat les villes munici pales. . M U N. 167 MUNÏCÏPÏOM, genit. municipH. neuf. Cicer. Ville munici- pale. /. On appelloit ainli une ville dont les Bourgeois jouïflbicnt du droit de bourgeoifie Romaine , & de tous les autres privilèges. MlJNIFb.X , genit. miinifScïs. Comme M.immamuiiifix. l'Un. La mamelle, ou latettequi fournit le lait au petit cochon , ù-c comme qui diioit qui fart Ion office en donnant du lait. MUNlFl^E. (Adveibe.) Cic. Libéralement. MUNlFICÈNTlA, genit. yxuiiifiremi.-i.f. Pli,,. Libéralité./. MUNlFlCO, munificas, miinijuâvl , mi'.iiifuiilr.m , munificii- rc, ali^jiiematiijHn rc. Lucr. Enrichit quelqu'un , luy faire quelque préfent. MUNIFICOS , munificH , mnnifcnm. Cictr. Libéral, m. li- bérale. /. Unnificiu landis. Claiid. Libéral de louanges. * [Le Superlatif de cet Adjeflif fe trouve dans Ciceron Mii- nificentifiSmns , ii,ûm. Très libéral. Fcfte dit que le Com- paratif Afra(//i:fn;j'i)r , ôr/i. m. e> f. mtmificentiîn , on/, n. eftenufage. Caton a dit Miinificiàr .- Et M:,n:fuif,imiti.] MUNIMËN , genit. muniminis. neut. Virg. Lucan. ou MUNIMÊNTÙM , genit. miinimitni. neut. Liv. Fortifica- tion. /. Rempart, r». * Tenîrc fe miaiimentii. T.icit. Se te- nir dans fes fortifications , ou fes retranchemens. * Sir.e conjeiîu teli , pofi<^tiam crchras pro munimentis cchorrej Ù- rw hilremijfiim Jcnfère , abiirunt. Tacit. Mais ayant trouvé dcs corps de garde par tout Se chacun en fon devoir, ils fe re- tirèrent lans rien faire , oBfans avoir tiré un feul coup. MuNiMEN, ou MuNiMENTL'iM. Virg. Jiiv. Cc qui fert de de'- fenfe 8c comme de rempart à une chofe. Togx mmiimcnta. Jiiv. Manteaux, cafaqucs qu'on mctpar- delfus une robe. Munimentum corporis. ^int-Cnrt. Les armes, comme le Caf- que, laCuirafle, dont on couvre Ion corps. MONIÔ , miiiHï, miîmvl , mliniiiir/i, miinirè. Cic. Munir, for-' tifier, remparer, garnir de chofes néceffairespourla con- fervation. Munire a frigorc. Col. Garnit contre le froid, défendre div froid. Pràifidiis urhem munire. Cicer. Mettre garnifon dans une ville. * Miinirt cafira. df. Fortifier fon camp, fe retrancher , faire des retranchemens. * Horium munire. Col. Renfer- mer un jardin de hayes , ou le fermer de murailles. '^ Mu- nire ziai. Cic. Accommoder les chemins , les paver. îd fe fui muniendi , tioiiGallix tmpug}iand:i caujà ficere. Caf. Que c'eftoit pourfa feuieté, 6c non pas pour attaquer la Gaule, ttj* Ruhar à tjuo fe contra pudorem muïiîthaî. Tacit. Cette rou- geur naturelle du vifage , dont il i'armoit contre la pu- deur. ^d hoc nefarium facitius aditltr» fthi aliii fcelerihus munivit. Cicer. Il s'eftoit fait un chemin par d'autres crimes, pour commettre celuy- cy ; il s'eftoit facilité le moyen de com- mettre un fi grand crime par d'autres méchantes aûions. MUNIS, M. m. é- f. vieux. PUut. Obligeant, officieux, m. obligeante, officieufe. /. MUNITÏÔ, genit. miinitioms. f. Cicer. Fortification. /. re- tranchement, rempart, m. * Probibcremunitionei. Caf. In- terrompre le travail des Fortifications. Liicio ^pronio ad muiiitioiïes viarum Ù* Jiuminum reliÛo. Tac, Lucius Aptonius eftant refté pour donner ordre aux che- mins & aux paflages des rivières. (Xj* Oralionii principiitm habere debehit aditum ad cauftm , & muniiionem. C:c. îl faudra que dans l'ordre on donne quel- que connoillance dece quel'ondoit traittcr , Scquecefoit comme une difpofuion a entrer en matleie. MUNÎTÔ, miinitai, miinïtârë. Cicer. Defirer de fortifier , 0» fortifier fouvent. MUNiTÔR, genit. mmnwÏ!. m. Caf. Travailleur, m. Qui tjavailte aux forrificat ions des villes Se des places. MUNItOS, m unit ci , Kiinâtiim. Ctc. Muni, fomnc, retran- che, m. munie, fortifiée , retranchée. /. [ Cet Adjetlif f.iit au Comparatif Mutiitiôr , crï<. m. i^ f. kk- nisius, ont. D. Mieux retranché. Et au Supeilatif M«f,(;i/^ i'imiii > i68 M UN. MUR. sïmi!i.x arx. Liv. Une place , uijc citadelle bien fortiHée , bien forte. 0^ Muiiiiiar adcuftod:endiimvitAm piam. Cic. Qui a bien des moyens de confeiver Al vie. * Ejfulum eji itt rjjet viutmmn- Tior. Cic. Ce qui a fait que fa vie efloit plus en afl'ùrance. * Il f.ipieiitià miciirnm peûus geril. de. 11 eft rempli de fii- gell'e. ' Bei:evolciitià hominiim miiiiiiiis. Cirer. Fortifié de l'amitié des hommes, ou de leur bienveillance. * KiVi ad CanfitUiummiauta. Cic. Uacliemm, un moyen afiïiré pour arriver au Confulat. * ^ propinqua munitiis. Cic ''■ ^imicis vitiiitin. Ovid. Appuyé de fcs proches ; appuyé de fes amis : Qui eft bien fort à cauled_efes alliances; qtii eft fort àcau- fe de fes amis. MUNOS, genit. mûnérh.ncM. Cic. Préfent , don. m. * Dco- r:tra immtirialiiim mitnerd. Cicer. Des piéfens des Dieux. '^ Terra rnunere Tjefci'mnr. Horat, Nous vivons des biens de la terre , des préfcns qu'elle nous fait. MtNus. Charge. /. office, m. magiftrature. /. employ. m. Mriniis adilitium. Cic La Charge d'Edile. * Tiwm eft munus. Cuer. C'ett voftre charge, c'cft voftre affaire. * Inter fe munerahelli paruti [tint. Lit'. Ils partagèrent entre-eux les employs de la guerre. MuNus. Charge. /. devoir, m. * Gratijfimomunere indefunlias. Tacii. S'acquitant d'un faint devoir envers les morts. ^d omite offiai raiinnt infiritire alicjnem, Cic. Inftruire quel- qu'un à faite fon devoir en toutes chofes. MuNus gUdiattriiim. Suct. Spedacle d'un combat de gladia- teurs. MUNUSCÛLUM , genit. mnnufJin. n. Cic. Petit préfent. m. MUNYCHIA, genit. mi'.mchi.r. f. Strab. riot. Port 6c Fotte- refl'e del'Attique , vers la ville d'Athènes. MÛR/ÊNA , |UÛ£«ii». genit. Mur.ënx. f. Cicer. Murène. /. poillbn. MURALlS, ;'/. m. & f. mûriilë , h. n. (Adjeft.) Vlin. De muraille. »A/i Murl'S. Cicer. Ce qui fert de défenfe. * Hjc murm ahc neu! eflo , Nil ctnfcire fibi , iiullâ pallefcere ciilpi. Hor. Ce fera pour vous un mur d'airain, de ne vous lentir coupable d'aucun crime , fc de n'eftre point obligé à rougir de vos fautes. Lext/£iia iy Frujia duo propu^nacuU, miiritjne tranqulllita- tis & oui. Cicer. Les Loix Ella & Frufia font comme deux fortereffes, qui fervent à confervcr la tranquillité pu- blique. -MUS , genit. mûrïs. m. Cic. Hor. Un rat , une fouris. Mus araneus, genit. mûris araniï. xa. Plin. Une Mufï- raigne , animal. MUSA, genit. rmnn. f. Cicer. Mufe. /. Fauffe Divinité dc« Payens. [Les Poètes feignent qu'il y a neuf Mufes , qui ptèfident aux Sciences, 8c principalement à laPocliefous leur Chef Apollon: Ils les font filles de Jupiter 8c de Mnèmofyne ; 8c ils les nomment, Cuilisfie , Ciio , t.rato , Thalia , Mcl- f amené, Terpjichore , Eatcrpe , Polymnia, ouPolj/hj/mnia ,Si. 'Vrania.'i Musa. Virpl. Chanfon. /. air. m. * ,^grej!em mai medilaier arundine miifim. Kirf. Je chanteray fur mon chalumeau une chanfon champoftre , un air ruftique. '^ Mu»x, MUS. aviJE. Cicer. Les Sciences, les belles lettres, l'eflude. /. *DtUC{arc fs cumir.iifn. Cittr. Se plane à l'étude des belles lettres, on aveclesMufes. * ^ver/us à mu/is.cic. Qui n'ai- me point l'étude ni les lettres , qui en a avcrlion. MOS>£UM, l'yca. Muséum. . „„ , MUSC A, genit. mûfix. f. Oc. Une mouche. /. inlefte de différentes efpeces. , 05« Meuspater cji viri mufca. PUut. Mon père eft une vrayc mouche. , . »S- MhSge mufcii. Ck. Chaflez ces importuns , delivrezmoy de leurs imporiuniiez : (Cette expreflîon eft figurée.^ MUSCARIÛM, genit. mufcarn. n. Mart. Un Chafle-mou- che-. m. ce qui feit à cliafler les mouches. MuscARiuM. rlin. Kfpécede bouquet au haut de la tige de certaines plantes , dans lequel eft renfermée la graine. MÛSCAB-ÏCS ARANËCS , genit. mufcarn arantt. mafc. l'iw. Araignée qui chaflc au.'i mouches. MOSCÉRDA» genit. miifardS. f. Varr. Crotederat, oa de fouris. /. MOSCÏpOLÂ, genit. mufcipûlx. f. Varr. Une ratière: Une Sourifliére , ou fouriciére. /. Machine à prendre des rats & des îbutis, en y mettant quelque friandife pour les y attirer. WUSCOSUS , mûfcôfn , mtlfcôtKm. Cic. Couvert de moufle, m. couverte de moufle. /. * Muftofifontts. Virg. Des fontaines bordées de moufle , on pleines de moufle au fond. [Il fait au Comparatif MuftôsiSr , ôri'i. m. & f. Mufiaiïiis , ôrït. n. Cicer.l MUSCOLOSÙS , mufcuBp , mufculimm, Cdf. Plein de muf- cles. 771. pleine de mufdes. /. MUSCOlOS , genit. mnfcùl'i. m. Cic, (Diminutif de Mus.) Un petit rat. MuscuLus. CUud. Sorte de petit poiflbn qui conduit laBa- lainede fa queue, pour l'empêcher de heurter contre des rochers , on contre des vailTeaux. * Musculus. fUut. Mufcle. m. Partie du corps humain compolee de chair, de nerfs 8c de fibres , qui fert au mou- vement volontaire. * Musculus. Ccf. Galerie couverte, fous laquelle les fol- dats fapoient les murailles d'une ville. MUScOs , genit. mîtjc'i. m. Virg. De la mouflfe. /. qui croift furies arbres & fur les rochers. MUSHÛM, (Usî-eTcv. genit. mûiëi. n. Vlin-Ju». Un Muféc. m. Académie des Sciences baftie dans Alexandrie, où de içavans Hommes demeuroient îc eftoient entretenus aux dépens du public, y travaillant aux belles lettres: Voicy comme en parle Suétone dans la Vie de Clodius : Su^arum caufà , veteri ^Uxandris. Àîufco alterum addittim , ex ipfitts nomine CUudUnum j On baftit un autre Mufec dans Alexan- drie, qui fut nomme le Mufee deCIaudius : Ce mot eft employé pourfignifierles Académies & les Collèges , obIc Cabinet d'un homme de lettres , dans Cicéron & ailleurs. MUSÏCÀ, fjLniriiiiT, genit. miisnir. f. ou MUSICÂ, geuit. raufuërfir/i. neut. plur. Cicer. La Mufîque. MUSÏCÉ , genit. miisiùs. f. Cic. Quint. La Mufique. MUSÏCË. (Adverbe.) PUat. EnMuficien. 03" Musicè xtatem degëre. PUut. Se divertir 8c fe le'joûir comme il faut; pafl'erfaviedansla joyeSc la bonne chère aux dépens d'auttuy , (comme les Muliciens.) MUSICUS, miinùi, miisicûm, Cicer. De Mulique, ou qui concerne la Mufique. Mufical. m. muficale. /. Musicuii y2H iniperitet. Virt. tt les genilTes femblent fe dire par leurs mugiflemens qu? fera le maiftre du troupeau. MUSTAce , genit. mtljl.îcëi. f. Plin. Sorte de laurier dont les feuilles lont fort grandes. MUSTACËOM , genii. muftacèl. neut. Juv. ou MUSTACÈÙS, genir. muflaciTi.ia. Cat. Sorte de gafleau fait avec du vin doux. MUSTARIÛS URCËUS, genit. muJIarTi ûrcH.m. Cat. Vail- feau , ou cruche à mettre du vin doux. MUSTELA, genit. mi-ftils. f. phtd. Une belette. Animal. MusTELA. Plin. Une fouine. Animal. MusTEiA. Pljn. Lamproye. /. Poiflbn. MUST£LINÛS , mufteûnii , mujlelinûm. Plin. De belette. * (Ti- t^remujletino. Ter. Avec un teint bazané. MUSTËOS, mfijleri, mii/leiixi. Varr. Colum. Qui a de la dou- ceur comme le vin doux. * Ce mot ne fignifie point dan» aucun bon Auteur Qui eft fait de mouft , ou de vin doux. * Pojna muftea. Cat. Des pommes qui ont la douceur du moûrdevin, »« duvindou*. MusTEUs cafeiis. Plin. Du fromage frais. * Mufteum piper, P/ Ter. Pourquoy ce changement d'ha- bit ; pourquoy changer d'habit î * Muiauofu. Terent. Voilà du changement. ''' Loci non ingenii mutatio. Cicer. Change- ment de lieu 8c non d'efprit. ♦ Morum facienda mutatio. Cic. Il faut changer de mœurs. Mutatio. Echange. /. * OJfciorum mutatio, dando , accipiert' do. Cic. Une échange de bienfaits en faifant & recevant un plaiCrpour un autre, desplaifirsreciproques. MUTATOS , mîttai/i, miitâtum. Cic. Ciiange. w. changée./ * ^antiir/i mur.ttus ab illo hcUote. Vtrg, Combien ei£oir-il différent de cet Heftor. MÙTICOs , li , itm.* Spica miitica. Varr. Un épy qui n'a point de barbe, {quaji mutila.) MÛTILÀtOS, mutitâta, mutitâtûm. Liv. Mutile , tronqué, Toin. U> ï coupe »70 MUT. coupe en partie, m. mmilee, tronquée, coupée,/. * ^n- reimutd,iu. Liv. Des oreilles coupées. MuTiLATus exertitin. Cuer. Une aimce défaite en partie , une armée écornée , qui a reç u quelque éclicc. MÛTiLÔ, mittUAs, matiliv: , mntiUMum , mutiUre. Tcrent. Mutiler, tronquer^ couper en partie. _ MUTILUM CASTRUM, genit. Munit Cnfln. neut. Liv. C'eftoit une Ville , «« Château des peuples BoH , dans la Gaule Cifpadane en Italie; A préfent c'cft Medola , Ville de l'Eftat de Modene , en Lombatdie. MÛTÏLÛS , ra«(i/à, /««//«- tuati m fumtum. Cic. Emprunter de l'argent pour quelque dépenfe. 03^ Suhtilitatem ab .Academiâ mutualur Orator. Cic. L'Orateur emprunte de l'Académie des Philofophes la fubtilité dans fes raifonnemens. *^ vins vtrtus jiomen cfl mutuata, Csc, La vertu a emprunté ,0» a pris fonnomdumot Vir. MÛTÙS, mil! à, :,i:itxm. Citer. Muet. m. muette./, qui n'a point de langue, om qui n'en a point l'ulage. 03- MuTus. Muet. m. muette. /. qui fe taift & ne parle point. "^ Siuid illc ; Miitus illice. Tcroii. Qiie repondit-il à cela; U demeura muet, ou il ne fceut que dite ni que répondre. 63- MariJiralHs mulus lex. Cic. La loy eft un Juge muet, qui condamne fans parler. Muiiim forum. Cu. Un Barreau oir l'on ne plaide point. Mittum à literis tcniput. Cicer. Un temps fterile en nouvel- les, qui ne fournit point de matière d'écrire. (Cela pourtoit auflî lignifier un lîede où l'on ne cultive point les Lettres. ) Omni! pronobis gratta muta fuit. Ovid. Le crédit de mes amis n'a point efté employé pour nioy , la faveur n'a point fol- licité pour moy. Miitx artes, piciiira dicuntur. Cicer. La peinture cft un Ate> niiict, qui ne parle qu'aux yeux. MUTÛÙS , mutila, mûtieiim. Cic. Mutuel, réciproque, m. mutuelle, réciproque. /. *Muiuus amor. Plin. Un amour mutuel, ou réciproque. ■* Mutuis vutneribm fe concidcre. Ptin-fun. S'entre-tuet l'un l'autte, * Mutuà carne inrrr fe vefcuntur. Plin. Ils s'entte-mangent , 0« ils fc nrangcnt l'un l'autre pour vivre. MuTUUM feul, ou Muiiium ar^entitm , mutitam pecuniam ab aliijuo fumere. Cicer. Emprunter de l'argent de quelqu'un, * Mutuum fclere, pofcere , pcjhilarc , utendum pelcre. Cicer. Plaut. Demander de l'argent àenipiunter. ''■Nullus ejl ti- bi y quuyn loles r-iutuuM ,i}^^cn:itm. Pûtul. VOUS n'aVCZ per- fonne de qui vous puifficz emprunter de l'argent, Miituum dan. Cicer, freftei de l'argent. Huic MYA.MYC.MYG.MYL.MYN.MYO.MYR. Htiic dedi ma-gnum fecuniam mutuarn. Cic. Je luy ay ptefte une grande lomme d'argent. MYAX, fjoi-j'-, genit. wf''"'. mafc. Plin. Coquillage qui comprend les moules 8c les pétoncles. MÎCÊNyt , genit. M^ci:n.îrnm. f. pi. Ptol.Strah. Mycenes , Ville de l'Argolide dans le Peloponnefe : On la nomme aujoutd'liuy Charia, eu Agios Adrianos, c'eft une pe- tite Ville, 0« un Château du pais de Saccanie, dans la Moree. MÎCÔNÔS, genit. MjcSm. f. Ftol. Strah. Plin. Une des Ifles Cyclades dans Ja mer Egée: c'eft aujourd'huy Mi- cone dans l'Archipel vers le milieu , & vers la Grèce Moderne. „ MYGDÔNÏÂ, genit. M}sdomx. f. ou MÎGDÔNÏS, genit. Mygdon'idii. f. Ptol. Tays, «« petite Province de la Macédoine vers le milieu & le Septen- trion. „ _ " MYGDÔNÏÛS , ff , uni. * Mygdmix opes. Hor. Les richefles des Rois de Fhrygie. (à Mjgdone Rcge Phrj/gU: Mygdonia vero efl in Matedoni.i.) MÎLjS ) genit. Mylârûm. f. plur. Plin, Ptol. Ville dé l'ifle de Sicile fur la cofte au Septentrion & à l'Orient 5 aujour- d'huy Milazzo , su Melalle. MYNDII, genit. ^/jwrfionlOT. mafc. plur. Liv. LesMyndiens, peuples de la ville de Myndm en Carie. MYNDÙS, genit. Mjndi. f. Strab. Ptol. Ville de la Carie, & enfuitedela Dotide dans l'Afie Mineure, fur le Golfe Jallique: c'eft aujourd'huy Mendez, ou Mendos, petite ville de la NatolieauSud-Oiieft fur l'Archipel. MYÔNNËSÛS, geuit. Mjonnisl. f. Ville delà Province d'Io- nie dans l'Afie Mineure ; c'eft peut-eftre aujourd'huy La- cerea, petite ville de la Natolie à l'Occident fur l'Archi- pel , prés de la ville de Smirne , dans la Turquie en Afie. Strab. 14. Liv. 37. MÎÔPÂRÔ , luuo-rrifoit. genit. myoparônïi, m. De Brigantin. m. Sorte de vaifleau de mer. MYRÀ, genit. Mjrl. f. ou MfRA, genit. Myrôrûm. n. pi. Ptol.Strah. Plin. Ville de la Lycie dans l'Afie Mineure; aujourd'huy Maira, 011 peut- eftre Macre , Ville de Natolie au Midy , dans la Turquie en Afie, MÎRICÈ , fjLve/KH. genit. m^r'nês. f. Virg, Tamarin, m. Ar- brilîeau fur quoy il ctoift un fruit purgatif. MYRINA, genit. Myr'tnS. f. Ptol. Villedel'inedeLemnos, dans la mer Egée , vers la Macédoine : C'eft aujourd'huy Stalimene , ville de l'ifle de mefme nom dans l'Archipel vers le Nord , & dans la Turquie en Europe. MvRiNA. Ptol.Strah. Port & ville de l'Kolide dans l'Afie Mi- neure; aujourd'huy Marhani , dans la Natolie à l'Occi- dent. MÎRIÔPHÎLLÔN , |Uuezi>i/ÀXJv. genit. myriophylll. n. Pli». Millefeiiille. /. herbe. MYRMËCÏAS, fjLv^/MKim. genit. myrmecïx. m. Plin. Pierre précieufe fur laquelle il paroift comme de petites verrues noires. MYRMECÎTÊS , (Av^umirm. genit. myrmeâtx. m. Plin. Pier- re précieufe fur laquelle cft repréfentée une fourmi. MYRMECltJM , nu^fimov. genit. myrmecti. n. Celf. Efpéce de verrue. MYRMÏDÔNËS, genit. Myrmiinîim. m. plur. Virg. Myr- midons. Peuples de l'ifle d'Egine; 8c enfuite de cette par- 1 tiedelaTheflalie que l'on nommoit Phthia: Quelquefois | on entend par les .A^/jraiiisnej tous les Peuples de laThefla- ' MYR. MYS. MYX. 171 lie en ge'ne'ral : Du temps de la Guerre de Troye, ces Peu- ples eltoient cjjmmandez par Achille. MYRôBALÀNUM, /^vgyfctAavov. genit. myrohaUnï. a. P/in^ Myiobohin. m. Sorte de noix aromatique. MYKOrÔLÂ, ^i/gp^raABç. genit. my rof ots. mAÇc. Plaut. Pat- funicur. !?!_ Qui vend des parfums. MYROPOLlUM , /nv^TTxkùov. genit. myropolïî, n. Plaut. Bou- tique d un Parfumeur. /. MYKOTHHClUM , ftu^BiiKiov. genit. tnyrothecn. a. o'cer. La boëte oij l'on ferre des parfums. MYRRHA, fivfpa. *>ot. genit. Myflag'ogï.m. Cic. Pro- prement , Qui introduit les autres dans la connoiflance des Myfteres. Mais dans Ciceron c'eft Celuy qui montroit les trefors 8c les autres raretez des Temples des Dieu.x : Com- me celuyqui montre le Ttelor de Saint Denis. MYSTËRIUÀI, jU!;r»eMV. genit. myjlenl. n. Cic. Myftére. »f. Des chofes facrées de la Religion. (C5» Enuntiare dice^di myfleria. Cicer. Publier ce qu'il y a de plus fin dans l'Eloquence. MÏSTICUS, iJ.u^Miç. my[lïca,myflïctim. Tihul, Myftérieu.Y, myftique. m. myftérieufe, myftique. /. IYXjÎ^ , ta fjLV^â.. genit. myxRrt'tm, f. pi MYXJ;, ti ixv'^i. genit. mjxànim, f. plur. Plin. Sorte de prunes qui ont un lue vifqueux. MYXOS, n/j-C'c^. genit. my.\~t. m. Martial. Le moucheton d'une chandelle , 0« lampe, m. Y 2 N. i-ji NAB.NAC.N^.NAI.NAM.NAN.NAP. N A R. NAS. N. ^•^E^VTf'^gV-Ï^S^ AeATHÂA Régna, genit. Nata- Ë hx^'^^p 'Û S'°" ''' l'ÀiHbie Pctice ; cUe efl fi- ^1 \y>^^v:^ tuée a_l'Oiicnt< NABLl'UM , genit. nribliî. n. Ovid. : Inftrument de mufique à coides. * [NACCÀ , genit. !u%cc£ , ni. un fou- lon. Feflus, quûdnaucititiifi!, OU, _ :,,,aUumnLK. f. êlinnt. Petif récit d'une choie, une narration courte, une hillorictte. . NARRATùR, genit. narrj/SrM. m. Cit. Qui raconte, qui fait un récit d'une choie , qui fait un conte & une hiftoire. NARr,.ATtS, genit. nàrratûi. ta. Ovid. Récit, m. lûftoire. / conte, m. , NARRATÛS, nirrâiH, nârrâtHm. Ovid. Kicoote. m. ra- contée./, dont on a fait le récit. NARRÔ, narras, nàrrinA, n.irr.!lûm , narrare. Cic. ContCt,. raconter, narrer, dire; faire le récit d'une chofe, dire comme elle s'ell paflée, en faite l'hiftoire. * ^as mulieres narmi .' PU-.n. De quelles femmes me pailez vous ? * Iia. narro libi. Ter. Cela eft comme je vous le dis ; je vous en aflïire. * Cùrn de .inimotuo m.hi ijuoddié iuirrarel, Cicer. Mc pailaiit tous les jours de voftre efpiit. 03> Stomachum nanan .:liiii.: Plin-Jun. Décharge! fon Coeur à quelqu'un, luy dire ce qu'on a furie coeur, s'piiviii à luy de fon chagrin. Rumar n.irrat. Mirt. Le bruit court , on dit. NARTHËf rûM, \-j.(biM'.\. genit. mnhecii. nCHt. Cic, Boè- te de lenteurs , de parfums. /. NARTHËX, vyç'it'.;. gcnit. narihêcïs. m. Plin. Férule./ Sorte d'arbriûcau. NAsAMÔNËr, genit. Nafam'onfim. m. plur. Plin. Curt. Peu- ples de l'Afrique Propre fur la grande Syrte. N.'^SAMÔNÎTES, tjLTii^xnTuc. genit. nafamemiS. m. Plin. pierre piecieufc rouge comme du fang ayant de petites vei- nes noires. N\SC£îSTiA, genit. nafLcntir. f. * ^chinapoliis <^m eiidm non i nafiinn^ , fc4 (X conccptitm iientilHiolcS'* '■"^'J^f^ NAS. N A T. txplicàtdt rtti(jHit. Vitr. Achinapoliis a montre que Ij Ge- nethliologie doit cftre fondée pluftoft fur la conception que furla naifl'ance. NÀSCOR, njfhU, nâ£i!is mm, nâfci. Ck. Naiftte, venir au monde, commencer d'eftte , commencer à paroiftre 6c à voir le jour. Jiafci in pcdes. Plia. Naiftre les pieds devant. * E^nimipedi- bus. rtin. Naiftre avec des pieds de cheval. * Jufti uxart Tiafci. C:cn. Eftte ne d'un légitime mariage. * lu miferi.im nifcimuT fempiternam. Cker. Nous naiflbns pour eflre tou- jours mifétables. * Hmid fum nnuii annos fréter quinr^ti»- ginta & qiiiiuir. PUur. Je n'ay pas plus de cinquante- qua- tre ans. * ^nnos ad quin^ua^tnra nattts cjl. Cic, Il a envi- ron cinquante ans. * Si" ^' gtncrt naïui rft Me .•' PUut. De quieft-ilné? de quelle famille eft-il.> Kasci. Naiftre, paroiftre, iottir. Erga ita rinfcetur exordium. Cic. Vous coniniencerez donc ainftvoftre dilcours. * Sinhei 4td met «' mihi itafcatur epijlota argumenturn. Citer. Vous m'écrirez, afin que j'aye matière de vous écrire. * Major remm mihi nafcuur ordo. Vtrg. ]'ay d'autres chofes plus conlidérables à ttaitt<:r. * Ventus nafiitur. Citer. Le vent fe levé , commence à fouffler. * Exinde nafcutitur dijjidia. Cit. De là naifleut les diflenllons. KASiTËRNA , genit. nafiiimx. f. Varr. Vafe à trois anfes à mettre de l'eau. (Ce nom paroift Adjeftif , car on trouve dansCatoa Nafixima r.mphira. Une grofle bouteille à trois anfes.) NASS , genit. nâfuê. f. Cic. Une naflc de pêcheur , inftru- ment fait d'ofier pour pefcher. NASTÛB.TÏUM , genit. najlttrtn.ntnt. Plin. Du nafitort. m. herbe. Creflbn alenois , qu'on mange en falade. m. NASOS, genit. nâû. m. Cuer. Le nez. m. '^.^duncm tiaftii. Hor. Un nez aquilin , ou en forme de bec d'aigle. * M.ididi itifantia nafi. Juv. Qui a le nez moivcux comme les petits enfans. OS" Nasus. Moquerie. /. * Nafo fufpendere adutito aliqtiem. Hcr. Se moquer de quelqu'un , le railler. * N.ifum baberi. Mart. Eftre moqueur. Nasus. Juv. * Stccahis calîcem nafarum quatuor. Juv. Sar^r. s. Verf. 7. Vous vuiderez une taiie qui a quatre becs. NASUTE. (Adverbe.) * Tu qui nafute fcnpta diftrinp, mea. Phxd. lib. 4. fab. 6. Toy qui e."!amines mes écrits avec tant de raffinement Se de pointillerie. NASUtOLÀ mtUier. f. ^pul. Une moqueufe. /. NASOtÛS, nxsûtii, n.iiKtiini. Hor. Qui a Un grand nez , qui a bien du nez, dans le fcns naturel. Cj" Nasutus. M.irt. Aloqueur, railleur, m. i Nâiiitior, irîi.m. & f. naftitïits ,ôrrs. a. Mart. au Compara- tif: Et N^iKJlfiïmiii, fl, îim. Sen. au fiiperlatif. ] Uihil nafutius hàr. Mart. 11 n'y a tien de plus fin qu'elle: elleabiendu nez & dufçavoirfaire. NATA, genit. nÀiî.i.Terertt. Filie. /. à l'égard d'un pe're 8c d'une mete. NATALES , genit. nataiïûm. m. plur. T^rit. NaifTance , ex- traâion, race. /. Sang. m. * Generofi natales. Tarit, Une illuftre naiflance. * Ohfcuri natales. Tacit. Une naiflance cbfcure. Homo Claris natalihui. Tacit. * Kataliht'.s cUrus. Plin. Un homme illuftre de naiflance , qui a de la naiflance , un liom- me d'une illuftre najlfance. * Natalihut reftnuere. Plin-Jan. Aniioblir quelqu'un , le reftablir dans fa nobleflTe. NÂTALlS, /;. m. ù- f. nitiu, i,. n. (Adjeft.) Cic. De la naiflance, natal, m. natale./. * Dtes natalis. Cic. Le jour de la naiflance de quelqu'un, fon jour natal , le jour qu'il cft né. * Dies natalis uiiis, Cic. Le jour de la fondation d'u- ne ville. * Naiate folum. Ovid. Le pays natal, ou l'on a piisnaifl.incc. NAtALITIÛS, nitatitià, natatitïûm. Cic. Qtii concerne la naifl'ance. Halalitia pr^dici.t. Ciccr. Prédiftion de ce qui doit arriver à quelqu'un par rapport à fa naiflance, owàfonaftre afcen- dant : fon horofcope. Hatahtia fidera. Cic. L'afcendant 4iune perfoanc , fon aftic afceadaut , i'uftie qui a pieildé à ii uaiflaac$, N A T. 73 * r 'Nafalitia Sardeni.v , Une fardoine que quelcun a re- çue le jour de fa naiflance , en préfent d'un de l'es amis. Per- Je Sar.L ^. 30. \aiez Thcod. de Marcitly. L. C] K.UiUtia dare. Cic. Faire un feftin pour cékbier le jour de la naiflance. N.^TATlLE , genit. natalïUs.D. Varr. Marre, o»Efiang pour les poiflons & les canes : Le lieu oii ils nagent. NAT.-\TI0, genit. nataiTonis. f. Cicer. La nage, l'aftion de nager, f. NAtatoR, genit. natatôrïs.m. Ovid. Un nageur, m. NATATUS, genit. nitdtRs.m. Stat. Lan.igc, »«l'aaion'de nager. /. " NÂTliS, genit. natiUm.f. plm. Hor. Les feflTcs. /: (On trouve M ^""A' "'''^''f fingulicf > dans Horace , Uncfefle.) NATIÔ, genit. nattinit. {. Cicer. Une nation. /. Un peu» pie. m^fc. '^ Natio. Multitude, troupe degens de mefme rang & profef- jion. /. * Candidat or:im nalio. C:c. La multitude de ceu.x qui briguoientJes charges. Natio , (ait , ) feparata ac diverfum genus. Phtd. C'eft un peuple féparé de nous & une efpéce toute différente. * Ejl ardelionum qundam Roms natio. Ph^d. 11 y a à Rome uns certaine efpéce d'hommes qui font les emprell'ez. Natio, (du Verbe Narf , fe lit dans les anciens manufcrits de Ciceron au lieu de N le vin , eftoient tous couverts de vin. Vinis oculique animique natahant. Ovid. Ils avoient les yeux & l'efprit noyez , ««enfevelis dans le vin. ^Tenebm. natant inti oculos. Ovid. U ne voit que ténèbres. ■* Radlcei arborit natant fummà tellure. Colum. Les racines des aibres s'eften- den t fur la furface de la terre. • * [ Pes nntat in calceo , mon pied nage dans mon foulier, pour- dire , j'ai un foulier trop large. Ovid. de ^.-trte am. f.sit. Nec vagus in laxa pes tibi pelle «aiet. C'eft aufll une e.\pref- ConGreque. Voiez If. Cafaubon. fur les Charac. deTheoplu C. V. L. C. ] ' Natare. Hor. Eftre flottant & inconftant. m. eftre flottante & inconftante. /. ''■Pars malt a natat. Hor. La plufpart des hommes font inconftans & flottans. Oj- Campi natantes. V'irg. Des Campagnes flottantes; parce-^ que quand les bleds font grands 8c qu'ils font agitez par les, vents , il femble qu'ils font comme des ondes fur la mer. Natantia lur/iina. n. plur. Virg. Des yeux qui s'ouvrent 8c fe- ferment fouvent , à caufe du fomméil. NATR'IX, genit. nàtricis.f. Cicer. Efpéce de vipère. NATURA, genit. nâtûrS. f. Cicer. La nature: l'ordre de l'Univers eftably de Dieu. * Natur.i fpecuUtor , venarorque. Cic Qui confldére la nature des chofes, ou les chofes na- turelles; qui recherche les fecrers de la nature; un Phyû-. cien , un Naturalifte. * r^eru»i n.imra. Cn. Le Monde. Natura. Naturede chaque eftre, l'ellénce. /. Natura divina. Cic. La nature divine. Kj- HujHs rei natumm Jïbi faciat. §luint. Qu'il fe rende cela comme naturel, Natura. Nature, vertu, force de chaque chofe. /. ''■Stir- pium naturas perfcciittis efi Tiieophrajlus. Cic. Theophraftc: a décrit la nature , ou la venu naturelle des herbes. Natura. Le nature!, m. l'inclination de chacun, f. * Domi- tiani natura fracrps m iram. Tant. Domilien eftoit colère de fon naturel. U avoir un naturel colère. *Vt fcrx nntma,. aliquid facere. Terent. Suivre fon inclinarion en fail'anc quelijue chofe, * H*( tria addidi primùm pmttr naturar,?,. X- 3 Tcrtiit, 174 NAT. NAV. NAU. T. Naturel, vray, qui n'eft ni artificiel ni uielle, vraye , qui n'eft ni artificielle ni far- Teretit. J'ay ajoiiie' ces trois mots contre mon naturel. NATunâ. ablat. ^nnt. Naturellement. Natl'-.a. Cic. La nature, la partie naturelle, (foit de l'hom- me, onde la femme,) ff5- NatuR/E concidete. Satliifl. * Saliifacere. Ciccr. Mourir, achever le cours de fa vie. NATURAUS, m. m.&f. luiturâte, i s. n.(Ad]eû:.) Cic. Na- turel. >». naturelle./, de la nature, o« qui concerne la nature. Natup.alis. ûcer. Naturel, m. naturelle. /. qu'on a reçudc la nature, (foit une vertu , ou quelque déf;iut.) * FUrifcjuc Tjcro tuitiirale eji , l'.t iniUre non crjjent. Plin. La plufpatt des hommes ont ce défaut de nature qu'ils clignent toujours les yeux. Naturalis. Cicer. farde, ra. naruteUe , vraye , q dée. f. * NATtJRALË,genir. njturilïi. neuf, ou NAtORALiA, gcnit. naturalium. n. plur. Celf. Les parties naturelles, les parties honteufes de l'homme 8c de la fem- me. NÂtORALÏTËR. (Adverbe.) Cic. Naturellement , par na- ture. NAtOS, nâtà, nâium. (de Nafcor.) Cicer. Né. m. née. /. * îtutut centre fummo, ou nnhiti. Cicer. PUiil. Qui eft de graude naiflance, d'une naiflance illuftre. * Hatus anirao teni. Terent. Ne doux, on avec un efptit doux , qui a un naturel doux, doux de fon naturel. * NatKs malè volente gento. Ptaut. Ne fous un aftte malheureux. Natus. Ne pour une chofe. »». née pour une chofe. /. pro- pre à une chofe. ra. Sx. f. * .Ai arma natus ; ^d hella na- tu!. Ovii.Cic. Né pour les armes, né pour la guerre. * No,- tus laudi.Cic. Né pour les loiianges. * Liierii. Cic. Né pour les lettres , qui eft propre aux lettres. Benè tiATUs ager.Varr. Une bonne terre , d'une bonne nature. NATÛS,genit. nSû. m. Cic fils. 9?;. par rapport au père Se à la mère. Enfant, m. NATOS , dont on trouve l'ablatif tiatu en ufage dans ces manières de patler : Ma)or natii. Cicer. Ilus âgé. * Minor natu. Cic. Moins âge. plus jeune. NÂVA, â. m. ou NAvOS, r.m.Tacit. Rivière de la Haute Germanie dans la Gaule ; c'eft aujourd'huy Le Naw , oit Na- be: elle paflé par l'Archevêché de Trêves, le Comté de Sponheim &leralatinat duRhein, Et fe décharge dans le Rhein à la ville de Bingen. N.AVALË , genit. niv.ilis. neut. ou NAV.\LlA , genit. navaliiim. n. plur. Vir^. Oiid. Havre , port. m. oii l'on renferme les navires: C'eft aufli dans Ciceton l'Arcenal où on les met a Icc pendant l'hiver & ou on les radoube, oBracommode. NAVALIS, il. m. é-f. nâvâlë, n. neut. (Adjeft.) Cic. Na- val, m. navale. /. de mer, o« fur mer. * Navalis pu^na. Ciccr. * Navale certar/ie):. Vtru. * Navale prxliurn. Ovid. Un combat naval , «» fur mer. * Res navalis. Ltv. La ma- rine. Sorii navales. Liv. Mariniers , matelots , foldats for la mer : la manœuvre, la chiourme , [Termes de Maiine.j Ceronx Navalis. Virg. Couronne qu'on dounoit à celuy qui avoit fauté le premier dans les vaifleaux ennemis. Matena Savalis. Liv. Du bois donc on fait les navires. NÀVÂRCHÛS, votaïf^^®'. genit. n.ivarclii. m Cic. Capitai- ne de vaiiïeau , celuy qui commande un vaiflèau. NAÛCl, (c'eft un génitif de l'inulltè Naucus quifignifieUn zeftdenoix, un rien.) d'où vient qu'on dit N^mk non fa- cere alicjuem. ri.u-.t. N'eftimer pas un zeft , nefaireaucun état d'une peifonne. ♦[Névius dansFefte a dit aullJ Nnuro dnccrei 8c Fefte mefme s'en eft fetvi àl'accufatif , Naucum Ait ^^tetus poni pro ntl^ii.] NAÛCLËRÏACÙS, ou NAÛCLÊRiUS, n, Sra. Plaut. Du m jiflre du navire , ««qui hy appartient. NAOCLÊRUS, va.i:tKiip@-.gt:int. naticleri.m.PUu:. Le Maif- tre d'un navire , ou d'un vaiiïeau. NAÛf R.ÀGlUM , genit, naufrigii, aint, Cic, Biifementd'un NAU. NAV. vaiiïeau fur mer , naufrage, m. Par latempefte, lorfquele vaiiïeau le brife & que tout petit dans la mer, hommes Se bagage. 05' Naufragia honorum. Cic. La perte entière de fes biens. £.v naufragia tabula. Cic. Ce qu'on a pu fauver du naufraçe, oB de fes biens : Le feul fecours , on Ui feule confolation qui nous refte après une grande perte. Mot a mot Une planche retirée du naufrage. NAUFR.ÂGUS , gcnit. nf.ûfrâgi. m. Cicer. Quia fait naufra- ge 5 Echapé du naufrage, qui s'eft fauve après la perte de fon vaillèau. KS" Naufragus patrimonio. Cic. Qui a perdu tout fon bien. Dare tahulam naiifrago. Sen. Relever quelqu'un de la perte qu'il a faite , luy faire une planche pour le fauver du nau- frage. NAOFRÂGÙS , «aîifrSgri , naiffrâgrun. Hor. où l'on fait foB- vent naufrage , (parlant d'une mer.) Naufraga corpora. Virg. Les corps de ceux qui ont fait nau- fr.ige 8c qui ont péri en mer. NAVICHLLA, genit. ?wT/;ic//rf. f. Martian. Un petit batteau, une nacelle , unefquif, une barque. NAVÏCÛLA, genit. navuulx.t. Cic. Petit navire, petit valG- feau, petite nacelle, on barque. Unefquif. NAV1CÙLARÏA, genit. navicuUritê. f. Cicer. Le métier de voiturer par mer hommes 8c marchandifes. * Kavicularian factre. Cicer. Faire le métier de voiturier par mer ; louer fon vaiffeau pour porter des marchandifes 8c palTer les hom- mes. NAVÏCOlARïOS , genit. navicularil.m. Cicer. LeMaiftre, lepatron d'un vaiffeau. m. Pilote.». Un Batelier, m. NAVIcOLATÔR, genit. naviculatorii. m. Cicer. La mefmC lignification. NAVICOLÔR , navicularïi , navicitlâtiis sûm , «aviculârtm Mart. Aller fur mer, naviger. NAVÏFRAGÛS, navifrkgk, navifrkgùm. Ovid. OîllesViif- fèaux fe brifent 8c échouent : où l'on fait naufrage. NAVÏGABIL'IS , is. m.&{.navigahili', !s. n. (Adjeft.) fa- lum. Navigable, m. &c f. où l'on peut naviger. * Qui por- te bateau , (parlant d'une rivière. NÂVlGÀTÏÔ , genit. navigatiinïi. f. Tacit. Navigation. /. l'aûion de naviger fur mer. NAVIGATOR, genit. navigatdrii.m. Suint. Quinavige , qui fait voyage fur mer. NAVIGËR, navigcrâ, navigerûm. Lucr. Qui porte des vai(- feaux , où l'on peut naviger. NAVIGIÔLOM, genit. naifij^ioll. n. Lentiil-apud Cic. Unpd- tit vaiffeau ; un petit navire. NAVIGiOM , genit. navi^n.n. Cic. Caf Navire , vaiffeau. m. à aller fur mer. * Gravia navigia. Csf. Des vaiffcaux pefans. VcCioria navigia. Cxf. Vaillèaux pour voiturer hommes 8c marchandifes. * Specuiaioria navigia. Cttf. Vaiffeaux pour aller à la découverte de la flotte ennemie fur mer. Brigan- tins. "* Pt/catorium navigitt}». ^uint. Une barque de pe(- cheurs, une chaloupe de pefcheuis. Un bateau pcfcheur, * ^Ai'iuaria navK^ia. Caf. Vaiffeau a voile 8c à rames , des courficrs , ou voiliers. NAVIGÔ, navi'iâs y nâvigâv^ , tiâv^i^atTtm , nâvïgârè. Cicer, Naviger , aller , 0« faire voyage fur mer , voguer , cingler fut mer. '^ E portu navtgare. ^tiit. Sortit du pott , fe met- tre en mer , cingler en mer. Navigatur. Cicer. On navigc , on fe met fur mer. dJ- Navigare in portii. Ter. Eftre en feutetè , n'avoirrieni craindre, (par métaphore.) NAVIS, genit. navîs.f. Cic. Navire, m. vaiffeau de mer. m. * Navis pratorta. Liv. Vaiffeau du Capitaine : la Capita- ne, ou la Capitaineffe. ♦ Navii oncrana. Cdf. Vaiffeau de charge. * ^iiintins navei. Cxf. Vaifleaux à voiles 8c à ra- mes , des vaifleaux courfiers , ou voiliers ; Des galè- res. * Longjenavfi. Cnf. Des flûtes, vaid'eaux longs , galères. Piratiez naves. Smnt. Vaiffeaux coifaites: Vaifleaux dépi- tâtes. *rifcatorijt navei. df- Barques de pefcheurs. Spec,ilatori.t nivej. Liv. Brigantins , vaiffeaux légers pont aller épier la flotte entipmie. Cj* tiavibtii Atijite ^«.idrigis petite «liquid, Horat, Chercher une N A V. N A U. une chofe par mer & par tene ; faite tous les efforts imagi- nables pour l'ulitcnir. 83» Vna rniviscfl bononim omnium. Cic. Tous les bons citoyens font d'un commun accord , eu confpirent enfemble. NAVlTÀ , genit. nivît:!. m. Vtrg. Nautonniet. m. Voyez Nalta. NAViTAS, genit. tinvhÂùs.t. Cic. Diligence./, foin. m. NAVITUR. (Adi-erbe.) Ter. Diligemment, foigneufemcnt , avec foi» & diligence. NAÛLUM , viÙAov. genit. mS/ï. n. Juv. Péage, m. Le prix qu'on paye pour palier la mer dans un vaifleau, oh pour tranfporter des marchandifes. NAÙMÀCHlA, vsti/^a^w. geuit. naummhï.V. f. Siiet. Com- bat naval qu'on donnoitàRomepourledivertifl'ement du peuple. C'eft aulii Le lieu mefrae où fe doniioit ce com- bat. NAUMACHÏARn, genit. naumachiartimm. m. plur. vstJ/za- 1^01. Suct. Ceux qui combattoient dans ces fortes de com- bats n;ivals._ NAUM.'^CHÏAR.ïOS , nitumtchiarïîi , naumitchiari'iim, Plin, Propre à un combat naval, m. & /. NAVO , n.tviîfy nâvavi, nâvnînmy tiâvRrè. Cic. Faire une chofe , s'employer comme il faut à la faire réiilfir. * Veffa- ftno hcUi'.m navavam:!. Tacit. Ils ont fait la guerre à Vef- pafien. * Navure operam , ou Jtudium alicui. Ctcer. Servir, affiflet quelqu'un ; s'employer pour quelqu'un. * Mihi vi- tteoT uavnjfe oiiernm , ^uad hue vencrim. Plaur. J'ay aflez bien employé ma peine , d'eftre venu icy. * Suam in nli- guem benevoloitiam iiavare. Cicer. Faire voir, faire paroif- tre , ou éclater la bonne volonté qu'on a pour une per- fonne. NAOPACTÛS , genit. NaupHliT. f. Liv. Ville du pays d'Eto- liedans l'Achaïe , fur le Golfe deCorinthe; c'eft aujour- d'huy Lepante, ville delà Livadie, dans la Grèce Moder- . ne. Se fur le Golfe de Lepante , fameux par la défaite des Turcs par l'Armée des Chreftiens. KAÛPL'IÀ , genit. Naiipli\c.f. Pli». Ville 8c port de l'Argoli- dedans le Péloponnéfe, aujourd'huy Napoli de Remanie, ville de la Province deSaccaniedans laMorée. NaOPLIOS, viûtài®'. genit, natiplt'i.m. Plin. Efpéce de Po- lype enfermé dans une coquille femblable à un petit navire, qui voguefur mer. NAUPÔKTÛS , genit. Ntiûpôrtl. m. ù- f. Tncit. Nauport , vil- le fur une rivière de mefme nom , dans la Région Nomum; aujourd'huy elle fc nomme Klein Laubach, ville Capitale delà Carniole dan.s le Cercle d'Autriche. NAUSËA, genit. >ia':ièv. f. cic. Naufce. /. dégoût, wi. envie de vomir, (telle qu'il arrive à ceux qui ne font pas accouT- tumez d'aller fur mer.) î^/ivigiivtniris fine !:more de naufeA. Cicer. Nous avons efté fur mer fans crainte & fans avoir eu envie de vomir. * Dif- cutere natif am. Coliim. Faire pafler l'envie de vomir. * f «- cerc nnufeans, Cic. Faire vomir. Inhihère nmifeam. Plin. Empefcher de vomir. Flujntem naufeam coirctre. Her. Arreftcr le vomifiTement. N.^USËATÔR , genit. naufeaiïr!!. m. Sen. Qui a des naufées &_des envies de vomir fur mer. NAUSËÔ , nnHiéai y naufc.ivïy naufe^tUm^ naiifeârè. Hor. A- voir envie de vomir , comme il arrive à ceux qui ne font pas accouftumez d'aller fur mer. (tj» Nauseare ati^uim. Cicer. Avoir du dégoût pour quel- qu'un, n'agréer point ce qu'il fait , ne le pouvoir feuftrir. NAÛSËÔLA, genit. rmiifeiU.f. Cic. Petit dégoût, m. petite envie de vomir, f. NAOSëOSÙS, nauffôfci , naufeôiiîm. Plin. Qui fait envie de vomir, qui fait foûlever le cœur. NAUTA,ge]iit. nauis. m. Cicer. Nautonnier, marinier, m.a- tejot. w. NAUTHA, genit. nautcS. f. PUut. Eau puante delafentine d'un navire. NAOTÏCUS , naiitr'ca , naûttcûm. Cic. De matelot , de mari- nier , de nautonnier : Demarine. * Res nautu^. f pi. Ctc. La navigation, l'ait de uaviger, la marine. HAUTICOS , genit. naatïct.ax. Liv. Nautonnier. m. _ NAU. NAV. NAX. NE. i;?^ ^ n!?in^"r ■ l?&'f- ^^"''- "'"^''''- "1- •^''"- Po'flon à co- Xui ;, 'fniblableaim Polype , qui eflant venu a fl,iur d'eau cieve deux de (es pieds joints enfemble avec une peau fort oeaee, quil étend en forme de voile , & fe fervant de tfon!" ^ """"^ d'avirons , repréfcnte la naviga- ^ee^nV^^' r^"''' "?""'"■ ^'"'■- Diligent, foigneux. m. dili- fhofe.' '°'S"^"'^- f- Q."' ^'employé avec affeaion à une ^^^h °" NÂ^yOS, genit. N.-.V7. f. Plin. Une des mes f,l % ti^T' la mer Egée; aujourd'huy Naxia , ou Nac- Eur'oï^ ' ''^ '^' l'Archipel dans la Turquie en^ ^!-JS°f'°".^'°?-^ S''' '""t ^ faire défenfe, il fe joint, o« avec 1 Imperarif , ««avecleSubjonaïf * Ne u crucicx. Te- rent Ne vous rourmentez point , ne vous affligez pas. * Ne Mi conféra! culfam ,n me. Ter. Ne venez pas après cela te- jetter la faute fur moy. '■^■!'^u^i°^"'°S"' j'aime mieux l'Indicatif, & pour lors ileftbref. Ne, & fe met après le mot.] Sutd puer^fcaniu! fuperat-ne, & -uefcitur aura. Vir Sub ona^f ^'"°'^"" Simplement quelque doute , il a le ■ Honeflum-ne faa» fit , an turpe duhitnt. Ciccr. lis doutent fi cela eft honnefte ou honteux à faire. Né, Se prend pour «t-«, qui demande toujours le Subionftif 3 caufe de l'i. tuée, mife à mort. /. ' NËCESSARIE, ôc plus ufité NËCËSSÂRÏÔ. Cic. Néceffai- rement_, parneceflîté. NËCESSARIÛS , mcefaria , neceJfarlHm. Cic. NécefTaire. m. & /. Dont on ne fe ff autoit paflTer ; qu'on ne peut éviter ni empefcher. * ^d iifm vitx necejfarios ex-petunmr divitit. Cicer. On fouhaite des richefles pour les néceflîtez, ««les befoinsdelavie. * NËCHSSARïr,genit. nfcp/TirMjKw. m. plur. CiV, Les païens; les alliez: les amis intimes. NËCÊSSË. Cicer. & dans les Comiques NËCESStJM. Plaur Neceflairc. * Nectfe fmt hoc facere. Ter. U eftoit néccffai- re de faire cela. * Homini necejfe eft mari, cicer. Il faut né- ceflairementque l'homme meure. * Non habebimus neceffc femper concludere. Cicer. Nous ne ferons pas toujours obli- gez à conclure. Naufêam bibere malim , fi necejfum eft , ^uàm illam ofcuU' rier pour ofculari. Plaur. J'aimerois mieux, s'il eftoit né- ceflaire , boire de l'eau de la fentine , que de la baiîcr NËCESSÏTAS, genit. neceffititïi. f. Cic. Néceffité, fatalité'. /. * igno extern eadem necejfitai fierit. Tacit. Pour y obli- ger les autres par fon exemple. ♦ Necejptme coaClm fcci. Cic. Je l'ay fait par contrainte , j'y ay efté pouffé. * Debetur ne- cejf.taii vita. Cicer. On doit mourir, ou quitter la vie. * Dcnatitiare ultimam necejjitatem, Tacit. Annoncer la mort. NECESSITATES, f. plur. Tacit. Les dépenfes néceflaites, les charges, les néceflîtez urgentes. /. lesbefoins. m. Nécessitas. Cicer. Amitié étroite, alliance. /. Voyet. Neces- SITUDO. NËCESSÏTÛDO , genit. necejptudïnïi. f. Cic. Néceflîté./. * ^f- ferre neccffuudinem pugn,t. Tacit. Contraindre de combat- rre , obliger au combat. * Facere neceflitudinem alicui. Ta- cit. Contraindre quelqu'un. •* Necejjitndinihm piiblicis ini- plicittis. Plin-Jun. Embarraffé des affaires preflecs de la Ré- publique. Necessitudo. Amitié étroite, alliance./. * ^djungereaint' cejfttudinem fuam bonos -vi'os.Ctcer. Faire amitié avec d'hon- neftes gens. * Docebat eiiam , tjuàm zeteres, qukmtjue juft:^ caufa necejfttudinit ipfn cura ty£duis intercédèrent. Caf. Il luy repréfente enfuite l'ancienne Se jufte alliance , qui eftoit entre les Romains 5c ceux d'Autun. *.Amicitis necejfitudi- nei rnihi erant cum itio. Cicer. J'avois avec luy une liaifon étroite d'amitié, j'eftois lié d'amitié avec luy , j'avois avec luy de grands engagemens. NËCÔ, necâs , necnvï , necâtûm , necâre. Liv, Tuer, faire mourir (le prétérit Necui fe trouve dans Ennius & dans Phè- dre Necuit hominem protinitj. Phad. Parlant de la couleu- vre; mais ce prétérit eft rare Se on dit mieux Necat/i.) NËCRÔMANTIA, UMg^^ïVTeia. genit. necromantïx.f, Plin. Négromancie /. l'évocation des morts des enfers pour fca- voir quelque chofe de l'avenir. * (Ciceron écrit cemot'ca Grec, Si le fait de neutre pluiier, MKg^fAavnii.) NÉCTAR, vsJt7af. genit. niliàrït. n. Cic. Neûar. m. Boiflba des Dieux, félon les Poètes. Nectar dans Virgile. Le miel des abeilles. ° NECT.ARëA, genit. «fiîarfF. fem. Plin. De l'aunée. /ew. herbe. NECTARËOS, neBarèa , neiiarèûm. Ovid. De neftar. NECTARITES VÎNOM , vsKTïfiTaç oL@: genit. neiltrïtS. m. ■tin'î. neut. Ptin. Du vin d'aunée. NECTÔ, nèûify nêxui i ncvum , nëcierc. Cic. Noiier, atta- cher enfemble, lier, affembler, joindre avec. ♦ Caienas neâere aUcui. Hor. Enchainer quelqu'un, luy donner des chaînes. * Coranam. Hor. Luy faire une Couronne de fleurs , le couronner de fleurs. * Coronam ex myto. Ovid. Faire une Couronne de myrte. (j5- Nfcti.re ah^'iiid ex alio. Cicer. Lier Se aflembler une chofe avec une autre ; faire qu'elles s'entretiennent Se s'en- NEC. NED. NEF. NEG. s'entrefuivent ; en faire une chaîne. * KiUne c.tufAi, Virg. Inventer, apporter plufieurspie'textes , o« exciifes les unes après les autres. * NcHircdalum &■ iiifdtasalicui. Liv. Dref- fer des embufches , & tendre des pièges à quelqu'un. Necti i neditonbiés. Uv. Se rendre elclave & fervir en cette qualité fes cré.inciers pour fatisfairc i Tes dettes par fon tra- vail. On appelloit ces perfonnes Hexi. Voyez ce mot fous Nf-xus. ^fricni in gUciem frlt^ore NECTIT a^aas. Prof. Le vent de bi- fe fait geler les rivières. NECOBÏ. (Adverbe.) pour Ne alicubi.) Liv. De peur qu'en quelquelieu, o« en quelque rencontre. * Necuhnllorumde- fiderium effii. Liv. Afin qu'on n'eût aucun fujet de lesdéfi- lei, OH de les regreter. NHCUNDÈ. (Adverbe.) pour Ne alitiindi.) * Necundè cunf- piceretur. Liv. De peur qu'on nerappetceût de quelque eu- droit. NECifDALOS, viMidiKlSf.genït.. necydall. m. Plin. Cet Au- teur appelle ainfi le Ver à foye qui eft dans la ttoifiéme meuë , Se preft à faire de la foye. NEdOM. (Adverbe.) Cùer. Beaucoup moins, encore moins. * Se ipfe fervAte non potejî , nedïim amicos juvare. Ciccr. 11 ne peut fe fauver Iny-meiliie, beaucoup moins aider fes amis : Bien loin de pouvoir aider fes amis, il ne peut pas fe fauver luy-mcfme. * Optimii temporibm non pottierunt , r,edùm Iris temporibus. Cic. Ils ne l'ont pu dans le meilleur tetnps, encore moins dans cetems-cy. NEFANDOS , nifândâ. , nefiindfim. Cicer. Qu'on ne peut di- re ; de'teftable. m. 8c /. dont on ne peut parler qu'avec horreur. (On trouve dans Nonius Nefantia pour nefanda , au neutre plu_rier._ Juftin a dit Niftindifsimin , a, fim. au Superlatif ) NÊFAB.ÏE. (Adverbe.) o«r. Méchamment, par une grande méchanceté , par un crime exécrable. NËFAB.ÏÙS , ne/aria , nefarîTim. Cic. Méchant, m. méchan- te, f. * Facinns nefarium. Caf. Une méchante aftion , un crime déteftable, on horrible à dire. * Homo ncfurim. Cic, Unméchant homme , un fcelerat. NËFAS , nom neutre fingulier, & indéclinable. Cic. Ce qui n'eft pas licite ni petmis : ce qu'il n'eft pas permis de faire , ««dédire; ce qui eft défendu. * Ne/as cft. Hor. 11 n'eft pas permis. Il eft impoflible. Nefas indéclinable. Cicer. Crime, m. une grande méchan- ceté. /. NËFASTOS , nèfâjlâ , nèfdfîûm. Cic. Illicite, m. & /. qu'on ne peut faire. Nefasti dies. Varr. Jours aufquels il n'eftoit pas permis de rendre la juftice. Nefasta ffi-ra. Liv. Une terre qui porte malheur. NËFRENS,genit. nëfretidii.m. f^urr. Petit cochon déjà fevté, 0» qui ne tette plus fa mère. NËGANTÏA, genit. ne^antiS. f. Cic. Négation. /. l'adion de nier une chofe. NËGATÏÔ, genit. ncgaiidnû.f.Cic. Négation./, l'aftion de nier, i>tn amict! etigendis. Cicer. Négligent , ou peu exaft dans le choix de fes amis. * Négligeas ,n aUcjuem. Cic. Qui ne tient compte de quelqu'un. * ^micoriim immicorur^ijuc neiligem. Ta,n. Quinefefoucie ni d'amis ni d'ennemis. * Negligen- tem feienj. Ter. Vous le rendrez plus négligent 8c plus froid a pourhiivre ce mariage. [ Ciceron dtj au Comparatif N'egUgênuSr , 5r,°f. m. ir f. «egli- gentiiu, orii.n. Plus négligent , moins foigneux.] NHGLIGtNTËR. (Adverbe.) Cic Négligemment, avec né- gligence, fans fe mettre en peine de rien, fans fe foucier de rien. ''■ ^Jfervare alicjuid negligemihs. Cic. Garder una chofe avec plus de négligence, o» avec moins de foin. NEGLÏGHNTIA, genit. negligenii.î.f.Cic. Négligence./, le peu de foin qu'oji apporte aux chofes , o« à l'endroit des perfonnes. m. Negiigentia. cic. Mépris, m. le peud'eftime qu'on fait des choies, ou des perfonnes. * Negltgentia fortun/t. Sen. Le mépris c]u'on fait de la fortune, ou des grands biens. *Nf- gtiginriâ tiiA non feu. Tcrcnt. Je n'ay point fait cela par mépris pour vous. NEGLIGO, nëglïg'is, nëglcx'i , nêglêciûm , négliger!:. Cic. Né- gliger, mèprifer les perfonnes , ou les chofes, ne s'en pas foucier, n'en tenir compte, ne s'en mettre pas en peine. *5s injurias non negleitiiriim. Cttf. Qu'il ne foufftiroit pas , c]u'on leur fit injure. NbGÔ, nëgâs, negâvi , negâtûm , négârë. Cic. Nier, défa- vciier, dire qu'une chofe n'eft pas. * ^«t ai, aut nega. Plant. Dites oiiy ou non. * Ncgato ejfe ituram. Plant. Dis qu'elle n'Ira pas. * FaHum id non negat. Ter. 11 l'avoue, il ne le défavouë point. * Negaris elfe domi. Mart. On dit que vous n'eftes point au logis. * Pofe negabunt. Virg. Ils ne pourront. Nesare aliijuid aliciii. Cic. Refufer une chofe à quelqu'un, ne la luy pas accorder. NËGOTI.AlïS, ts. m. & f. negotiâlë , is. neut. ( Adjeû. ) Cicer. Du négoce, ou l'on traitte des affaires , »« qui les concerne. NËGOTÏATÏÔ, genit. ne^otiatiônis.t. Cic. Négoce , commer- ce ,_ trafic, w. marchan'dife. /. NËGO-TÏATÔR , genit. negniatori's. m. Cic. Un négociant , un trafiquant, un marchand. Quinégocie, quifait trafic, ou négoce. NËGÔTIÔLÛM, genit. negotiSn.n. Cic. Petite affaire. / NEGOTiUR , negoliârïs, negoriâliii sism , negotiârl. Cic Tra- fiquer , négocier , faire négoce , oh la marchandife. * Ncgo- tiarialicjuo gcnere mercaturtt. Colum. Faire négoce d'une for- te de marchandife. • ûâ" Nec dnbium eft iflos animât noftrds negotiari. Plin. II n'y a pas de doute qu'ils trafiquent de nos vies, (parlant des Médecins.) NEGÔTÏÔSÛS, negotiôfâ , negotiosûm. Sallufl. Plaut. Qui eft bieii occupé, m. bien occupée. /. Q;ii a bien des affaires. * Où il y a beaucoup d'affiiires , oii il y a beaucoup à travail- ler. Pénible. [ Seneque le Philofophe dit au Comparatif Nëgot'Cis'iSr , iris. m. O-i. ncgotiosius, iris. va. Plus pénible.] Negotiofi eramus nos noftrit nej^oiiis. Plaut. Nous eftions oc- cupez à nos affaires. * Sacn & negotiofi dies. Tacit. Jours de fefte it. jours ouvriers, o« jours de travail. * Negotiofi provincia. Cic. Un gouvernement où il y a beaucoup d'af- faires. * Res negot lofa, Plaut. Une chofe d'un grand travail, bien pénible. NËGOTIUM, genit. negotn. n. Plaut. Hor. Négoce, trafic. ni. * Carbonarium negotium. Plin. Trafic , marchandife de charbon. Negotium. Cic. Affaire. /. * NrgotH plenus, Plaut. Qui a bien des affaires, qui eft fort occupé. * Sut nepotti béni gerens. Cicer. Qiii fait bien fes affaires , qui s'y conduit fagenaent. * Nihil prxter fuum negotium agere. Cicer. Ne le meller que de fes propres affaires. ♦ ^Aliéna procurare negotta. Cic. Fai- re les affaires d'autruy, s'en méfier , en avoir foin. * Sic verba hk facia , quafi nihii mgotii fut pour fit. Plaut. Je Tom. U. Z m'a- 178 NEG. NEM. NEN. m'amufe icy à caufer , comme fi je n'avois point d'affaires , 0» rien à faite. * ^lid tibi negotii mecum eji .' Plaut. Quel- le affaire avez-vous avec moy î Qii'avez-vous à deraefier avec moy. (g- FaceJJiii, OU exhibere alicui iiegatinm. Cicer. * Tac ère ne- goiiiim alicui. ^lini. Faire des affaires à quelqu'un, luy taire de la peine & du chagrin. NtGOTiuM. reine, difficulté./, travail, m. * Nihil «egotii ejl ijlud camprtmete. Cicer. Ce n'eft pas Une affaire d'arretter cela; Il n'y a pas de peine à arreftercela. * Tmito nrgoiio, Taniit opihits oppidum oppug:t>ihiim» Cicer. J'aflfiegeois cette ville avec bien du travail 8c de grandes forces. ■* Non fine ne- gotk. Plin. Non pas fans peine. Nullo negotia. Cic Sans peine, aifement , facilement. (J- Plmimum in eo ntgoiii habiii. Cic. J'ay en bien de la pei- ne à cela : C'a efté un opeia pour moy. (Comme l'on par- le familièrement.) . , 1^ Celeriter abjeCliim efl mihi negotium. Plaut, On m'a taille de la befogne tout d'un coup. Negotium. Charge./. Ordre, m. Commifllon. /. * Dat ne- gotium Senombi'.s. Caf. 11 donne oidre à ceux de Sens. * Df- do tibi ijlud negotii. Ter.']i VOUS donne cette commiflîon , je vous charge de cela. Negotium, pris fouvent, & fous-entendu dans le difcours pour Ra. Une chofe. * Leiitum negotium. Cic. C'eft une chofe qui va bien lentement. [ 11 eft fouvent fous- entendu. Comme Trifle lupai flahalis. Virg. (fupple negotium.) C'eft une chofe trifte & fafcheufe qu'un loup dans une bergerie. Parente! , liberos vilta habere. Sallufl. (on fous- entend iV Plaut. C'eft-à-dire que je m'en aille d'icy î NËMOS, genit. nemorïi.n. Cic. Un bois, unefoteft. NÉNiA, genit. nènî.ê. f. K/irr. ou NENI.î , genit. ncniârlim. f. plur. Air , ou chanlon lugubre qu'on chantoit pour un mort. * Nenia puerorum. Hor. Con- te , ou fable dont on amufe les enfans. •* Lcges-ne poiiiii vi- let neniai , impendat curam tjuàr» rei domeftics. ? Platd. Vous ainuferez-vous pluftôt a lire des fables , qu'à vous occuper au foin de voftte famille i NEO. NEP. NEQ. NËÔ, ""'' , «'cùi , nëiùm, nèrë. vice. Terent. Filer de la laine, ou delà hlafle. ' NËOC/ES.ArëA, genit. Neoc^fatc.ê. Plin. Néocefarée , Ville delaCappadoce; aujourd'huy Tocat, Ville delaNatolie vers le Nord , dans la Turquie en Aiîe. NËOTËRICH. (Adverbe.) ^fcon-Ped. D'une façon qui fent lanouveauré. ^ NËOTËRICÔRÛM ^uif}ue afeveravit. ,Aur. ViCl. Tous les Auteurs modernes l'ont dit. NËfA, genit. nèpx. m. CUim. Scorpion, m. Animal veni- meux ; C'eft aufli le Signe célefte qu'on nomme Le Scor- pion. * (On ne peut pas voir de quel genre ce mot eft dans Ciceron m dans Plaute, mais Columelle le fait mafculin : On ne dit point Nepei , is.) * Nr_PA. Plant. Cancre, m. Foiflbn. NtPÊNTHÈS, rmit^H. genit. mpcnthh. n. Plin. Herbe mé- dicinale , mais Homère dit pofuivement que c'eft Un remè- de capable de chaffer la mélancolie. NËPËT. n. ou NËPËtA, a. f. Liv. Plin. Ville de l'Etrurie; aujourd'huy Nepi, ville Epifcopale du Patrimoine de Saint Pierre dans l'Eftat Ecckfiaftique. NEPËtA, genit. >iepet.è. f. celf. Du poulioti auvage : Delà calamente. Herbe. NËPOS, genit. nipltii.m. Cic. Petit-fils, filjdufils, ««delà fille. ». Far rapport au grand-pére, ou à la grand'mere. •* [Voflîus montre parfaitement bien que ceux-là le trom- pent qui difent que Xepoi fignifie Neveu, 8c neptis nièce, à l'égard de l'oncle & de la tante.] * Ex filià nepos. Cic. Soa petit-fils, le fils de (Il fille. Nkpos. Cicer. Un débauché , qui mange tout fon bien en dè- baiiches. NËPOTES, genit. nè'pôtùm.m.plui.Virg. Les defcendans , la poftérité. Nepotes. m. plur. dit des arbres. Colum. Les nouvelles bran- ches qui viennent à la vigne , ou aux arbres. NËPOTATOs , genir. nefotàtiii. m. Suet. Vie dedébauche, viedébauchéc. NÈFÔTINUS , lï , «OT. * Ncpotini famiHi. Suct. Les profufioni d'un débauché , les diflipations qu'il fair de fon bien. NËPOTOR, nepotârist nepotâtiis sûm , nepolârl. Scn. Vivre dans la débauche & la diflolution; fricaffer tout fon bien, (coranie l'on parle communément. ) NËPOTULÛS , genit. iiepotiitl. m. Plaut. Petit-fils. m. Voyez Nepos. NEPTIS, genit. nêptis. f. Cic. Petite-fille, fille du fils, ««de la fille./. Pat rapport au grand-pére, ou la grand'mere. * (Ce mot ne fignifie point Nièce, non plus que Nefoi Ne- veu , à l'égard de l'onde & de la tante.) NEFTUNUS , genit. Kcptiinî. m. Virg. Neptune , Dieu de 1 la mer, félon la Fable : il fe prend pour La mer mefmed'oa vient, * Credere fe Neptuno. Plaut. Se mettre fur mer. NEQUA, féminin de AV^a/j. Voyez Nec!.uis. Neqi'a. (Adveibe, ou ablatif pris adverbialement.) avecun fubjonilif. cic. i''ir^. De peur que par quelque moyen. NËQUAM. (Nom adjeiflif indéclinable.) Cicer. Méchant, m. méchante. /. Qiii ne vaut tien. Homo ne^iiam. Cic. Un méchant homme , un homme perdu & qui ne vaut rien. Nequam. Varr. Colum. Inutile, m. Se/. Qiii ne fçait rien fai- re, qui n'eft propre à rien. * Xeju.tm vitn. Varr. Une mé- chante vigne, qui ne porte point de fruit, ou qui en porte de mauvais. [Cet Adjeftif fait au Comparatif Wf^ai or, ôru. m.&î. nt- ^uiiis yôriî. ïi. Et au Superlatif /Vf^K(/i/OTKj , a,iim. Cic.'] Nuncjuam vidi hominem ncquiorem. Cic. Je n'ay jamais veu un plus méchant homme. Homo omnium neqi'.ijfimui. Cic. Le plus méchant des hommes. NÊQUANDÔ. (Adverbe.) Cic. De peur qu'un jour, ««qu'à quelque heure. * Ncjuando ea arx hofiium ejjct. Liv. De peur qu'un jour les ennemis ne fuflent les maiftres de cette fortctcfle , ne s'en emparaflcnt. NËQUAQyA.M. (Adverbe.) Oc Ne, non, nullement. ; NËQUË (Conjonaion.) Cic. Ni. Vo-jtz.'Uvc. j NËQ;JËÔ, MCjiiis, néqulxi'i, ou M/jwiî, nèquirë. Ter. Cictr: N E Q. N E R. Ne pouvoir. * Dotmire mijuto. Hor. Je ne fçnurois dormir, * Ndjutii i.) Cic. Tres-méchant, fort vicieux, m. très méchante , fort vicieufe. /. NEQUÏTËR. (Adverbe.) Cic Méchamment , en homme vi- cieux & diflbiu. r Cet Adverbe fait au Comparatif Wè^aiît». FUtit. Et au Super- latif A'?^»7/î/CTf. Plin.'i NËQyiTïA,genit. neijiiitiS.î.Cic. Méchanceté, diflblution dans les mœurs. /. débordement de moeurs, m. vie débor- dée ScdiUoUië. /. NEiyiTiA aceii. Plin. * Nefjuitin accti ineft virtus mngnos ai ufus. riin. La corruption du vinaigre feit à bien des ufages. NEcyjiTiA. cic. Lafchcté. /. * NËQUITIÉS, genit. 'neqmtïTt. i. Hcrat. La mefme Cgnifi- cation. NËRÏTÔS, ou NERÏTUS,!. f F/Vf. P/;«. Nerite, Montagne dans rifle Ithaque , qui a aufli donné fon nom à cette Ifle. KEriÛM , vifioi. genit. nfriî. n. Plm. Rofage. m. Arbrifleau. NÊRVIÀ, genit. nêrviâ.f. Varr. Corde de luth. /. NÊRVÎÏ, genit. Nervihirim. m. plur. Ctf.Tacit. Peuples de la Gaule Belgique; c'eft aujourd'huy LeComté deHaynaut , danslcs Fais-Bas. NERVOSË. (Adverbe.) Cic Fortement, avec force & éner- gie, énergiquement, vigoureufement , avec vigueur. (Ci- céron dit Nirmsiiis au Comparatif.] NËRVOSÏTAS, genit. nervojitdiis.f. Plin. Hijl. Force./, (en parlant d'un fil de lin.) NERVOSOS, nirvcfâ, Tièrvôsûm. Plin. Celf. Nerveux, plein de nerfs. »;. nerveufe, pleine de netfs. /. oîi il y a bien des nerfs: Et parce que les parties du corps les plus nerveufes font les plus fortes , on dit par métaphore , Cj* Nervosus orator. cicer. Un Orateur véhément, dont le difcours eft fort & énergique. [ Ciceron dit au Comparatif NërvôsïSr , iris.] Suis ^ri/lotele nervojiar r Cic Quel Philofophc eft plus véhé- ment qu'Ariftote ; eu plus fort en raifonnement. NËRVÙLUS, genit. ncrviili. m. Proprement Un petit nerf: Et dans Ciceron , où il fe trouve. Un léger efi'ott. * i"< tu nervy.hs tues adhihiteni, Cicer. Si VOUS vouiez faite quelque légereftott. NERVUS , genit. mrvî. m. Cic. Nerf. m. lien des membres du corps qui leur donne la force & le mouvement. * Nemii & ojftbus DU non continentur. Ctc Les Dieux n'ont ni nerfs ni os. Cefont depursEfprits. Nervls. Cicer. Corde./, d'un luth, d'un arc, d'une arba- lefte , qui eft faite des netfs des animaux, ou qui fait le mef- me effet dans cesinftrumens qu'un nerfdans les membres du corps. Tercutere nervos. Sjtint. Toucher les cordes d'un inftrument demufique. * Erumpit fagitta fulfame nervo. Vir^. La flè- che eft pouflee par la corde. Nervus. PUut. Cep, 0» lien fait des nerfs des animaux, qu'on mettoit au coû & aux mains des criminels ; c'eft audî Une pièce de bois percée en divers endroits oit l'on at- tachoit les jambes des criminels. * Sicpè vereor ne fonitudo in ncrvtim denique erumpat. Terent. J'appréhende fort que cette hatdiefle ne te falle mettre en prifon : ou comme l'ont traduit Meilleurs du Port Royal : J'ay fouvent peur que vous ne bandiez fi fortvoftte arc que la corde ne vienne à rompre. gj- Nervus. Force./, nerf m. * Incidere nervos virtutit. Cic. Enerver la vertu, luy ofter fa force, i- Efiiuorun nervomm. Cicer. Vous efles homme poui faire cela j cela eft de voftie NER. NES. NEV. NEU. NEX. 179 force , vous le pouvez. * Nervi beiti pccunia & e<;uir^us. Cicer. Les netfs, ou les forces de la guerre confiftent Jms 1 argent 8c la cavalerie: l'argent & la cavaleiie font les ncris de la guerre. * Mervis & fapieniiâ lui opus eft. Cic. Oa a befoin de vos forces & de voftre fagefle. Nervus. Effort, m. * Omnei nervo, coniendcre, ou Omnitsat nervis contendere. Cic Faire tous fcs efforts. Intendere nervos m rc alujuà. Ter. Mettre toute fon applica- tion a faire réuflir une chofe , y emplover toutes les forces defonefprit. ' NESCIÔ, nifcls, nèfcivi , nêfcttum , Mfclre. Cic. Ne fçavoir pas, ne pas fçavoir ; ignorer, n'entendre pas. A'e/co te ego. PUut. Jenefçais qui tu es: Je ne te connoiî pas. -^ Latine nefcire. Cicer. Ne fçavoir point le Latin; n'entendre pas le Latin. ^Lf^^'^j' 1""^ f"'' '"^f"'- Ter. Situesfage, tu feras fem- bJant de ne pas fçavoir ce que tu fçais. Nefcio ^uii. Cic. Un certain homme , je ne fçay qui. Nefiio ijuo paûo. Cic. Je ne conçois pas comment. %'"'. 6?""''"" /' "cfcio. Citer. Je ne fçay ce qu'il faut faire. NESCIUS, nëfcii, nîfcïiim. Virg. Tacit. Qui ne connoift pas , quinefçaitpas. * Impcndentis malinefcius. Plin-Jun. Qui ne connoift pas le mal qui le menace. Haiid reriim nefcius. Virg. Qui fçaitbien les chofes , qui en eft bien inftruit. Cedere nefcius. Hor. Inexorable. Reput f£ nefcia fordidx. Horat. Celle qui n'a jamais fouffett de refus honteu.x. Nescius. Inconnu, m. inconnue. /. Tributa nefcia. Tacit. Des Tributs inconnus. Rmiipuntur nefcia vinci peCiora. Virg. Leurs grands courages quinefçaventcequec'eft que d'cftre vaincus , ont bien de la peine à fouffrir le retardement de la viSoire. NESÏS, genit. Ncidu. i. Cicer. Nilita, petite lHe entre Na- ples & Pouzole. NESSÔTRÔPHÎUM , vn^cmgofiu-iv. genit. nejfoiropbi'i. n. C«- lum. Lieu où l'on nourrit les oyes , ou les canards. [ Il faut lire ainfi dans Columelle , & non pas Neojfatrophlum, qui fignifieroit Le lieu ou l'on nourrit lespouflins; Car veoTo-ct fignific PoulTin.] NESSOS, î. ou NËSTOS, J. m. Plin. Rivière deThrace & de Macédoine; aujourd'huy Nefto, & Charafou, dans la Romanie 6c la Macédoine Moderne; elle tombe dans l' Ar- chipel. NEU ou NEVË. (Conjonaion.) Cic Et ne : ou ne. NEVÔLÔ , nëvï!. PUut. Voyez Noio. NEURtCUS , neurtca , ncmiciim. vmemi;. Vitruv. Qui a les nerfs oftenfcz, qui a des douleurs de nerfs. (Lors qu'ils fe trouvent abreuvez par quelque férofité maligne & acre.) NEL'ROBàtA, genit. neiirobàtx. m. Jul-Ptrm, Danfcur de corde, m. NEUROSFASTA , vwçprrvctroL, genit. neurofpdftôriim. n. plur. Plin. Petites figures, oaftatuës qu'on fait mouvoir pat des rejlorts cachez. Marionettes. /. NEUTËR, neii:r-i , neûtrum. (au genit. nentrîiis, 8c au datif neiitrl : Les Grammairiens & mefme Varron difent fouvent au génitif »r;>fri.) Varr. Ni l'un ni l'autre. Nentram in partent moviri. Cicer. N'indinet nid'uncoflé ni d'jiutre , elhe indifférent , ou neutre. NEUTIQUAM. (Adverbe.) Ter. Nullement. NEUTRALIS, ïs. m. &{. neiltrâle , is. n. (Adjeû.) g«rV. Neutre, du genre neutre, (parlant d'un nom.) NEUTRO. (Adverbe.) Liv. Ni d'un coftè ni d'autre. NEOtRÛBÏ. (Adverbe de repos.) PUut. Ni en un lieu, ni en l'autre. NEX , genit. tiè'cn. f, Cicer. Mort violente. /. Necem fibi confcifcere. Cic. Se tuer foy-mefme. NEXiLfS, U.xa.iri. ncxtlë. (Adjea.) Ovid. Qui fe peut Jisr & entortiller, comme une couronne de fleurs , ù-c. NÈXO, nêxâs, nêxârè. Virg. Lier. Voyez. Nsrio. NËXÛS, nëxa, nèxum. (de NeCio.) Cicer. Lié, atti'ché. m. liée , attachée. /. Z 2 Pedtj i8o NEX. NI. NIC. NID. Pcdis pcr mutua nexi. Virg. Les pieds entrelacez l'un dans l'aune, gj» Omnesvirtnlriinter fc nextù- jugitifunt, Cic. LesvertUS font enchaînées cnfcmble. Nexus ob £1 r/iemim. Liv. Qui s'eft livré à fon créancier , qui S'eft rendu fon efdave julqucs à l'cniier payement demies dettes. Il yen avoir qu'on chaigeoit de chaifnes, & d'au- tres quieftoient libres. Cùm CUudiii! Pnbliiii ob m alienumpaternum fe Papirio fcenerA- tori rexiimdedijfet. Ltv. Claudius Publius pour acquirer les dettes de fon père s'eftoit rendu efclave de Papitius l'ulu- liei , jufques à ce qu'iU'eût entièrement fatisfait. iiexi , viniii , folutiquefe uiidiqiiè in publiciim proripiuM , im- plorant Sjarinim /idem. Liv. Les eiclaves pour leurs dettes tant ceux qu'on tenoit enchaifnez, que ceux qui ne l'ef- toientpas, fejettérent enfouie hors des maifons de leurs créanciers , & demandèrent fecours au Peuple Romain. NE.XOS , genit. «f.v/?j. ra. Fini. Lien. m. liaifou. /. dans Plaute , un neud : dans Ovide , l'entonillement d'un fei- pent. m. Ntxi;s, KJ. ra. ou Nfxum, î. n. Cic. Liv. Certain droit de commerce, au le commerce mefme dans les ventes, les obligations & les achats des biens , ufite entre les Citoyens i Romains, & qui fe pratiquoit avec certaines cérémonies de la balancée de l'argcnr en inain, ou à deniers découverts. ^ Syliattilit de civilare ut non /u/luterit nexaat^ne hcreditales. Cic. Syllaleuraofté de relie manière le droir de bourgeoi- fie, qu'il leur a laiflè cependanr le droit de commercer avec nous , & de pouvoir pofléder les héritages par droit de fucceflûon 5c par teftament. * In rekm mancipi pericutum judicii prsftare débet qui fe nexu obliguv:!. Cicer. Le vendeur doit porter les frais de jufticc, àquoyil s'efl; obligé par le ! contraft. * EJfe -.ou f.eri aliciijus nexu. Cicer. Appartenir à , quelqu'un entoure propriété. * étudie cjfe proprinm fcri- bis Kancipio è- nexu. Cic. Tu dis que tu es à Atticus par 1 droit de propriété. NI, (pour .N'i)/.) Conjonûion. Cic. Si , avec une négarion. *A'i mth: exploratum effet. Cic. Si je ne fçavois que. * Mi- rumnidomieft. Terent. Il doit eftre au logis apparemmenr ; c'eft bien merveille s'il n'eft au logis. Ni, pour lic, * Ni tcneant curfui. i'irg. Qu'Us ne prennent pasleur route. taCJEA, genit. Nic.êS. f. Plin. Ville deBithynie, Aujour- d'huy Nicée, c>lfnich. Ville de Naiolie au Notd-Oiieft. Nic.cA. Plin. Ville de la Gaule Narbonnoife; aujourd'huy Nice, é-Nizza, ville de Provence, mais qui appartient au Duc de Savoye. NICtTÉRlA, v;xbtb'£<«. genit. niciteriorUm. n. pi. Juv. Le prix de la viftoire. NICÔ , ïs. inulité * Si nanus nicè'ris. PUut. Si vous remuez la main , oafi vous menacez delà main. NICÔLÀÙS , Hjcc'xa©". genit. nicolal.m. Plin. Efpéce de dat- te qui croift en Syrie , & qui eft fort longue: LUeeftainf» appcllée du nom d'un célèbre Philofophe Péripateticien qui eftoic de Damas , & qui fe nommoit .\':col.iits. NICôMÊDl.-^, genit. Niiomei'tx. i. Nicomedie, ville de Bi- thvnie. aujourd'huy Comidia , ou Ifnimigid, à- Ifmid, dans la Natolie au Nc«d-Oueft. NÏCÔPÔLIS, genit. Nic«pi>lu. f. Plin. Ville de l'Epiie fur lacofte, aujourd'huy La Prevezza dans la Balle Albanie. Cette ville fut appellee Sicopolu, c'eft à-dire. Ville de la Viftoire , parce qu'Augufte y défit Antoine. NÎCTATIÔ , genit. mûnnonis. f. l'hn. Clignement d'yeux, m. tiïC'YO,iiil}ii,"'iéierè. Enn. Faire ligne en jappanr , (parlant d'un chien de chalTe qui fent un lièvre , ou une perdrix.) NiCTÔ, niU.-iu nldavi, niliatfira, mûare. ou NÏCTÔR. , nîUdrii , n'iSitiis lUm , n'iSnTi. Plin. Cligner les yeux. NIDÀMENTA, genit. niiamentontni. n. plur. Plaui. Tout ce qui ferr aux oifeaux pour faire leurs nids. • NÎDÏFICÔ, nidificâs, nidifie avi , nidificatum, nidificarè. Co- lum. Faire fon nid. l^idificare lu!o, Plin. Faire fon nid de boue , comme les hi- londelles. NID. NIG. NIH. NTDÏFÏCÛS , nidificd , nidificùm. " Fer nidificum. Sen. Le pria- temps qui eft le temps oii les oifeaux font leurs nids. ^''?'^?"l S^"''- "''di'is. m. Or. L'odeur, ou la vapeur d'une chofe brûlée , ou rôtie. /. * Solo nidore culint. Mart. Far la feule odeur de la cuiline. NIDULOR, nidiilaris, nidiilâltii siim , nidnltir'i, Varr. Faire fon nid. Foyez NiDinco. NIDULÛS, genit. nidiili. m, Cic. Petit nid. m. NIDUS, genit. nid'i. m. Cic Nid d'un oifeau. m. Nidum conflruere , fingere , ftruere , texere. Cic. Tacit. Quint. Faire un nid. * Dctrnhere avei nido. Vtrg. Dénicher les oi- feaux , lesofter dunid. NiDus. Pour les petits qui font dans le nid, La nichée. /. * Loquacti >,idi. Vng. Les petits oifeaux qui fontedosSc qui gazoiiillent dans le nid. NiDus. Varr. Sorre de vafe de la figure d'un nid d'oifeau. NiDi , genit. nîdirfira. m. plur. Mari. Tiroirs, m. hoëtes.f. cafletins. m. ouïes marchands ferrent chaque marchandi- feféparément. NIGELLOS, ni^ëlia, nïgcllRm. (diminutif de Kiger.) Varr. Un peu noir. m. un peu noire. /. noirâtre, m. &/. Qui tire fur le noir. NIGER, genir. NTrû. m. Solin. Fleuve de l'Afrique; au- jourd'huy Le Niger, oK Hued Nijar ; ilpalTeparlepaysdes Nègres & tombe dans l'Océan Occidental. NIGER, n'igrci , riigriim. Cic, Noir. m. noire./, de coulcu: noire. 05" ^gmen nigrum, Virg, Une troupe de fourmis , ou de cor- beaux. Niger. Noir, fombre , obfcur. m. noire, fombre, obfcure. /. * Collci nigti : /itvx ni^r^. Hor. Des montagnes , ou des forefts fombres , 8c ou il y a bien de l'ombre par la multitu- de des arbres. [ Cer Adjeftif fait au Comparatif A'/j^rior, ôrÏ!. m. ër-f. »ï- griiii , iris. n. Oxiid. Et au Superlatif A"jjerr!»2KJ , d, ûm. Virg. Plin.] Nigrum £!juor. Horat. La mer orageufe 8c couverte de nuées. * Nigraform'iU. Virg. Une obfcurité aflVeufe. Niger. Juv. Mauvais, méchant, m. mauvaife, méchan- te. /. Niger. Juv. More. * Nigri mariii. Juv. Leurs maris morts. NIGRANS, genit. niirântïs. omn. gen. Colum. Noir. m. noire. /. ok qui tire fur le noir, (jj' NiGRANs. Smt. Noir, obfcur, ténébreux. »). noire , obfcu- re , ténebreufe. /. N'iGRËÔ , ntgr'es , OU NÏGRËSCÔ , n-igrëfcïi , nltriti , nlgrêfcë- rë. Plin. Devenir noir. m. devenir noire. /. Noircir. *"Lu- crece dit Xigro , «u , en cette lignification. 05" Tenebrii nigrifcur.t iirani.t. Virg. Les ténèbres font répan- dues par tout : ou tout paroift obfcur Se fombre. * ,y£,ijuora ntgrefcunt ventii. Ovid. Les venrs icndent la mer obfcure. NÏGRÏCANS, genit. nii^ncautis. omn. gen. Plin. Noirâtre.^ rn.Sif. qui tire fur le noir , qui eft un peu noir. m. un peu noire. / NIGRIT/E, genit. A'/^ji-irârS»!. m. plur. Plin. Peuples d'Afri- que au deflus 8c aux environs du fleuve Niger; Ce font au- jourd'huy Les Nègres dans la Nigritie. NlGRlTlÂ, genit. nigntïœ. f. ou NlGRlTlbS. genit. nigritin. f. Plin. Celf. Noirceur. /. NÏGRITUDÔ , genit. ni^riiiidinit. f. Plin. Noirceur. /. NIGROR, genit. nigrorïi. m. Cclf. Noirceur./. NIGRÔ, n'igrizi^ nigrâvi , ntgrâtûm , nigrdrë. Lncr. Devenir noir. m. devenir noire. /. NiGRo. Siai. Noircir, rendre noir, ou livide de coups, m. rendrenoire, oKlivide. /. NÏHIL, ( nom neutre par Syncope pour Nihilum, de ni 3c Inlum. ) Cicir. Rien. * Nihil ad te: ou Niliil ad le allî- net. Terent. Cela lie VOUS regarde en rien , cela ne vous 1 regarde poinr. ^ ^ihilmihi propi-n , cfuani ut ptrirem. Plant. I II ne s'en eft de rien fallu que je n'ayc perdu la vie. * .\ihil ad rem, (on fous-entend F.uit.) Cicer. Cela n'eft ' pas à propos. * A"o» ilUteratus efl , fcd nihil ad Perfiur^. I Citer. Il eft fçavant, mais ce n'eft lien en comparaifon de Peifius, I Nj. NIH. NIL. NIM. NiHii pour Non. Point, pas. * Nihil circuititine ufmts. Ter. Vous ne vous elles point fervi de longs circuits, vous avez ditladiole tout d'un coup : vous n'avez point barguigné, (comme l'on paile tamiheiemcnt.; Hihil pTopter hauc rem. Tereitt. Ce n'eft point pour cela. J'IihU luf, fapuntU eu Tcrent. Tout vous , vous eftes toute fagell'e depuis les pieds jufques à la tefte. N;w// admoiiUm territm. Ltv. 11 ne fut pas be.iucoup épou- vante'. ^dhorunt famni, nihil r.llud ijnam fecretc falui deamhuUhat. Suct. Il ne faifoit que le promener leul julques a ce qu'il fallût dormir. ma nvOe nilnl pnter^uàm vigiUtnm ejl. Liv. On ne fit que veiller toute cette nuit. ... NÏHlLÔMlNÙS. Cic. Cependant , toutefois , néanmoins. NlHILÛiM , genit. mh'U'i. neut. Cic. Un rien , le néant. ♦ .Ai nu:ilumncïdantomni», Cic. Toutes chofes retournent dans le néant. 05» Oii minus iiihilo ejl. Ter. Qui a moins que rien, qui n a lien du tout. Shm-ne ego tiihili j ^uitieijueam ingcnio meo mcderari ? Flaur, Ne fuis- je pas une greffe befte, cm ne luis-je pas unfot, de ne pouvoir me modérer î miiilomeitor. Cicer. Qui n'eft pas meilleur. Hihilifaeere , ou pendére. Oc. Ter. * Pro iiihih iidhere , OUpH- tari. Cicer. N'eftimer rien , nefaire point d'eflat. N/Vji/o minin. Cicer. Terent. Néanmoins , cependant, NiL par Syncope pour NÎHÎt. : 8c NÎLÛM pour NÏHÏLQm. Rien. NiLlACUS , d , KM. Lhc. ou NILOTICUS, a,iim. Scn.Ph. Du Nil, fleuve. Qiii vient fur lesrivesdu Nil. NÏLUS, genit. N7/r. m. Virg.Ovii. Fleuve de l'Ethiopie, de Ja Nubie, & de l'Egypte: il tombe dans la mer d'Egypte qui fait partie de la mer Méditerranée; aujoutd'huy les peuples d'Abiflînie où il prend l'a fource l'appellent Abawi , nous le nommons Le Nil: Ce fleuve arrolé & fertilife ce pays par l'es douces inondations & fon limon. ^ NiLus. m. Cicer. Canal, m. fofle. /. Par où l'on détourne l'eaud'une rivière. NIMBATÛS , n7?.i,t(î;è , nîmJitJK»). Plaut. * NImbatameretrix. Plant. Une fille proftituée , qui a un voile fur fôn front ■■ pour qu'on ne la puiffe voit. ai^BÔSVS y lûmhôja , njmbosiîm.Vir^. Pluvieu.v. m. pluvieu- fe.f. Qui amené bien delà pluye ac des nuées. Monres >iim- isfi. Plin. Des montagnes toujours couvertes de nuées. * Nimbofa bruma. Srai. L'hiver pluvieu.w NÎMBÛS , genit. iilmbL m. Cic. Plyye foudaine & qui tom- be avec impéiuofite. Ondée. /. broiiine. /. Nimbus. Virg. Nuée épaifle. '*' Invcilvêrt diem nimbi. Virg. Les nuées ont dérobé le jour. Nimbus. Petr.Pta.ut. Voile, m. dont les femmes fe couvrent le vifage, 83" Nimbus. Cir. Accident, malheur fiibit 5c inopiné. Nimbus. Virg. Nuée, dans laquelle les Poètes feignent que les Dieux defcendoient fur terre. Nimbus. Mart. Sorte de pot à mettre du vin Se autres li- queurs. Himbiii vitreus. Mart. Un pot de verre. NIMIË. (Adverbe.) PUut. Trop , e.\ceflîvement , avec excès, dans l'excès , outre mefure. NÏMIETAS, genit. nimietitii. i. Colum. Trop grande abon- dance, f. NÏMIOPËRË. (Adverbe.) Cic. Trop, ctcefllvement. NIMÎROM. (Adverbe.) Ctc. Certainement, fansdoute. NiMiPUM, C'eft à fçavoir. * Nimir,\m adCalendmJiinini. Cic. C'eft i fçavoir le premier jour de Juin. NÏMlS. ( Adverbe. ) Ct er. Trop , grandement , beaucoup. •* Nimii penè mani ejl. Plant. Il eft un peu trop matin. * £luod ni?nit »itftrè valunt , hoc fuil'e crcdunt. Sen-Tr.,g. On croit aifément , ce qu'on défire beaucoup , ou éperdûment. NÏMlDM. (Adverbe.) Cu. Trop, exccITivement. ['On dit Nfii-o devant les Compaiatils.] Himioplui. cic. Trop , outre mefure.] NIM. NIN. NIP. NIS. NIT. i8i NÏMIUS , n'irnSâ , nïmi'ûm. Cic. Trop grand , exceflîf. m. trop grande, exceffive. /. » Nim,n eft wiCtrU pulchram ejfe ha- miiiem nimis. PUui. C'ell une grande mifére d'eftre trop beau. '^ Sol nimiiii. Onid. Un trop grand Soleil, un Soleil trop ardent. NiMius animi. Liv. Qui a ttcp de courage , ou de fierté, qui a le cœur trop grand. 05; Ki?n:uiimpctii. Liv. Qui eft trop abfolu , qui com.iiaade a baguette. (comme l'on parle familièrement.) N:muii frmonts. T.tc. Un trop grand parleur. In honoribtss decernetidn eft nimiui. Cic. 11 eft trop libéral à parrager les honneurs. homonimiusr/iero. Hor.it. Un homme qui a trop beu. Nimioylus. Cicer. Outre mefuie. NiNGO, nlngÏ! ,r,ln.\l , n'iiigere. Virgil. Neiger, oane'ger. NINGUÏDUS, nitiguidii, n'inguidum. .Aitfon. Plein déneige. m. pleine de neige. /. NÎNGUlS, genit. n'inguis. f. Lucr. La neige, om néee f. Voyez Ni.x. NÏNIVE, es. ou NÏNOS & NÏNÔS,/. f. Pliv. Ninive , vil- le d'Aflyrie fur le Tigre; aujourd'huy elle eft ruinée, mais de fes débris on a baftlMofuI, ville du Diatbeck dans, la Turquie en Aûe. NÏPHÀTfcS, genit. Ni'phâiis. m. Vir^. Lucret. Niphate, Fleuve qui arrofe l'Arménie 8c la Meropotamie , 8c tombe dans le Tigre. NIPTRA, HTT-ea. genit. niptt'erûm. n. pi. Cic. Bains, m, NISÏ. (Conjonûion.) Cicer. Si, avec une négation devant un verbe. Hanc iiifi mors mihi nd'imetnemo. Terent. 11 n'y a que la mort qui m'en puiffe feparer. Hoc fentio niji in bonis, amicitiam ejfi non pojfe. Cic. C'eft monfentiment que l'amitié ne peut eftre que dans les gens de bien, o;< que parmi, oh entre les honneftes gens. NiSÏBÏS, genit. Nmbis. fœm. Plm. Ville de la Mefopota- mie: aujourd'huy Nilibin, oaNelibin, ville du Diaibeck dans la Turquie en Afie. NISOS, genit. «7jï. m. Flin.O-v:d. Aigle de mer. m. NÏSOS , genit. msus. m. Horat. Effort, m. NlTEDULA, ■?. f. ou NlTÊLA,.r. f. Cic. Horat. Efpécede petit ratj ou fouris , qui fe cache dansles buiffons. NITELINOS , nitelink , niteliiiïim. Plin. Roux. m. rouffe. j^ delà couleur de cette forte de rat. NITÊLLA, genit. mtèlli. î. Mart. Petite pierre luifante dans du fable. NlTENS , genit. «i'tfnrji. omn. gen. (du verbe Nîti.o.) 0:• f. «», iris. n. Et au Superlatif Ni>iiiï/ijm!i(, (i , «»'. Cic] ttJ' NiTiDus. Harat. Propre, poli. m. propre, polie./, qui a de la propreté. * Vm niùd:tr. Pliti. Une vie plus polie. NÏTÏÔBRÏGËS , genit. Ntiiohrignm. m. pi. df. Peuples de la Gaule Celtique, & enfuiie de l'Aquitaiiie : c'cfl: au- jourd'huy LeDiocefe d'Agen , dans le Gouvernement de Guienne, e>r. NITÔR, genit. niiôri!. m. ^ul}. ad-Hcren. Lueur./, bril- lant, m. fpicndeur. /. éclat, m. NiTOR. Cicer. Propreté, netteté, politeffe. /. Generiituinitor. OvîJ. L'éclat de voftre race. Or^tioni! nitor. Cicer. L'éclat , la politeflé , la beauté d'un difcours. NÎTÔR , nîlërit, nîjKJ , ou ni.vrVi iJïm , ntll. Cicer. S'efForcer, faite effort, tafcher, travailler, prendre peine. * N;(i ad ghnam immarialem. Ctc. S'eftbrcer d'acquérir une gloire immortelle. * Nitimiir inveritum fempcr. f^i'g. Nous nous portons toujours à vouloir ce qui nous cft delendu : Nous voulons toiJiours ce qui n'eft pas permis. * Nui pari ju^o. Plin-Jun. s'efforcer également , travailler chacun égale- ment. * Contra hcriorem aiutijui nili. Ctc. S'oppofcr à l'elé- vation d'une perfonne. *Tanii<:» ijuaniiim cjmfcjue potcfl , nitdt.-ir. Ctc. Que chacun faflé ce qu'il pourra , ou tous fcs efforts. "- Nitmitur gradibui. VirgU. Ils tafchent de monter, on gtimper. Nifi pro aliijuo. Niti de etjnitdte. Liv. Cic. Défendre quel- qu'un. Maintenir l'équité & la juftice. NiTt avec l'ablatif fans prépolition , ou avec la prépofition In. Cic. S'appuier; ferepoler, fe fier. Niti pnfdio alicKjus. Cicer. S'appuyer de l'autorité de quel- qu'un. NiTi alii. Virg. Voler en l'air. *Niti humi. Virg. Marcher fur terre. * Raduihu: fuis nituntur arhorei. Cicer. Les arbres tiennent par leur racine. * Dtvinatto ttititur in conjeHuyà. Cic. L'art de deviner cft fonrdé fur des conjeftiites. * Qiio confugics, uhi niiire. Cicer. Où te retireras tu, à qui te fie- ras-tu ï NÏTRAR.ÏÂ, genit. nitraris. i. Plin. Lieu d'où l'on tire le nitre. NÏTRATÙS, riitrâtà, iiitrâtUm. Colum. Où l'on a meflé du niire^ NÏTROSÙS, ri'iirofii, nftr'ostfm. Plin. Nitreu.t , plein de ni- tre. m. nitreufe , pleine de nitre. /. NiTRUM , genit. nïtil. neut. Ki.t. Nitre. m. Suc qu'on ti- re de I.i terre , qui eft une efpéce de feld'un grand ufage dans la Pharmacie. NÏVÂLlS, il. m.&f. nivale, il. neut. (Adjeft.) Liv. De neige, ou il y a bien de la neige. * l'enti nivales. Virg. Vents déneige, ok qui amènent delà neige. * Vndî niva- les. Mari. Eaux de neige. * Nivalis dies. Liv. Un jour qu'il neige beaucoup. NivALis. Virg. Blanc comme neige, on comme la neige, m. blanche comme neige. /. NÏVARIUS, nivarià , nivarifim. Comme Sacciss nivariiii, Plm. Un faz à couler de la neige. NIVATÙS, nivâiii, nivAuim. Suit. Rafraîchi avec delà neige, m. rafraîchie avec de la neige, /. NiVËÛS , nïvèa, nivëiim. Virg. De neige. * Nivea ciijladia conte. Mari. Une bouteille pleine d'eau bouillie, puis ra- fraîchie avec de la neige. NivEus. Ovid. Blanc comme la neige, m. blanche comme neige. /. D'un blanc luifant comme la neige. NIV'OSÛS , n'ivofix, nïvo'iim. Liv. Abondant en ncige , (par- lant d'un lieu.) m. abondante en neige. /. Kivafur/i /idus. Siat. Un aftre qui fait neiger , qui amené de la nége. » Nivofa hiemi. Liv. Un hiver ou il neige beaucoup. NiX , genit. nivii. f. Cic. De la neige, ownege. /. f.i;.it;j NivEs. Horai. Les cheveux blancs de yieilleflc , la vicilicffc. NIX. NO. NOB. NOC. NÎXÔR, nîxâris , nlxâiiii lUm , tilxâri. Lmr. Eftre appuyé »1. élire appuyée. /. Voyez Niior. ' NiXURiÔ, nixuris, rTixiirirè. Non. S'efforcer à divcifes re- ptifes : faire plulîeurs efforts. NiXtJS, genit. nixiis. m. Q f. Hor. La Lune qui éclaire l^a nuit. NOCTÏVAgOS, «oâivSgâ , niBivîigiim. Vir^. Qui erre & court Ja nuit: qui va de nuit. * Vmbrs-m^iiva^ic. Stat. Les ombres de la nuit. NÔCTU ablatif, o» adverbe. Cc.) n». pleine de neuds. /. Chiragranod'yfa. Horai. La goutte notiée qui vient aux mains. NOdOlOS, genit. nidïin.m. Pim. Petite racine ronde com- me un petit oiguon attachée aux Lys , &c. NODOS, genit. nodi. m. Ctc. Neud. m. en général. NoDi articiUorum. Plin. Les jointures des membres. * Crura finenodii. Cal. Des jambes fans jointures. Vitales anitns, MODI. Lucr. L'union du corps & de l'ame. O» Nodi amichis. Cic. Les liens , e» les neuds de l'amitié. Liaifou étroite d'amitié. Kj- Nodus. Neud. m. difficulté. /. dans les cliofes. iriciiemmui enim iti difficilem nodum, Cic, Nous eftions tom- bés fut une grande difficulté. tS' l^finminfcirpn cjuari!. Ter. Vous cherchez des difficultez oîi il n'y en a point. Mot à mot, Vous cherchez un neud à du jonc, qui eft une plante dont les tuyau.-s font droits 8c fans neuds. aOLO , iim-v~i! , mn-vûlt: Plur. Niliimûs , nôn-viiltls , nè- tint : Prétérit bB/kï , niUê. Cicer. Ne vouloir pas. * Hanc injurUmmihimlitfuaamcJfe. Ter. 11 ne voudroit pas qu'on m'eût fait ce tort. * Contendere mit. Hcr. Nedifputezpas. * Nùlo menriarc. Ter. Je ne veux pas que vous meutiez. * Nùlunt uhi velis : uhi nain, cupiun! ultra. Ter. Elles ne veulent jamais ce que l'on veut : & ce que Tonne veut pas , elles le fouhaitent paffionnément. Non nolle. Cicer. Vouloir. NÔM.\DËS, genit. Nâm.^drir)!, m. plur. Plin.Virg. Les No- mades , Peuples de la Scythie Européenne. NOM^E , \iiij.ni, genit. nomarum, f. pi. pi,n. Ulcères cor- rolîfs. NOMÉN , genit. ti'omi'nïi. neut. Cic. Nom des perfonnes & des chofes. m. Nomen pcnerc, ou imponerealicHi. Cic. Don- ner un nom à quelqu'un , le nommer. * Notus milii nomme Jantiim. Horat, Je ue le connois que de nom, *^ppelUre NOM. 183 ahijnem nefnine. Cicer. Nommer quelqu'un, l'appcller par fonnom. * Nemim tuo. Cic. De vofite part. * V.igi ncmmts ejiambrofia. Pli,,. L'Ambrofie a bien des noms. * Odijp; fuo tinnine C.tfarem à- Rcmanos. Csf. Qii'il haiflbit en fon par- ticulier Céfar & les Romains. NoAiEN. Nom. m. Chez les Grammairiens, partie de l'o- railon , qui fe décline par cas. NoMEN. C»rtr. Nom, »;. réputation , renommée. /. Virmagni <""""••■ C'if. Un homme d'une grande réputation , qui a bien du nom dans le monde. * Uv.lti nammis mulier. Hor. Une femme fort illuftre. * Sine ,wmini corpus. Virg. Un corps qui n'a aucune marque d'honneur, ok un corps fans ame. * Xec pmnis fua nn,i,„,i fcrvat terra. Virs. Les fruits perdent leur bonté , on dégénèrent. Nultummemorahiteiiomen jcmiiiiA in pœnâejl. Virg. Il n'y a pas de gloire à fe venger d'une femme. * ^d memoriam no- mimsnojln. Cicer. Pour la gloire de noftre nom , pour étet- nifer nofire nom , pour immortalifer noftre réputation. NoMFN. Dette./. Xomimi farere. Cicer. S'endetter , faire des dettes, faire bien des créanciers. * Expedire , ou explic^re Tiomen, ou nomma. Ctc. Payer les dettes, fe debarrafler de fes créanciers. * Nomma e.\:igere. Cic Exiger fes dettes , fc faire payer. * Bonum noraen cxiftimor. Cic. Je palTe pour un homme folvable, qui paye bien l'es dettes. * Pecunia mihi eft in nominihus. Cic. On me doit bien de l'argent , j'ay bien des dettes. * Nominamca expèdi. cicer. Payez moy : payez moyceque vous me devez. * Nomma tranfribere ni aliot. Liv. Tran/porter ks dettes, les mettre fur d'autres per- fonnes. * ^ me nornints ejus tjuod inficiatus ejfet , dtem peti- vit. Cicer. M'ayant nié d'abord ma dette , il m'a depuis demandé du temps pour me la payer. * ^inilins tibi, ue ais , certis itominibus grandem pecuniam dcbniî. Cic. Vous di- tes que Quiiiftius VOUS adeu une grande fomme d'argent pour les raiibns marquées dans l'afle qui en fut pafle. NoMiNA. Cic. Les articles d'un compte. NoMEN. Raifon. / prétexte, m. caulé. /. motif d'une cho- ie, m. * Multisnominibus ejl hoc virium notandiini. Cicer, Ce défaut eft remarquable pour pluficurs raifons. * Honeftoir probabili nomine. Cic. Sous un prétexte honefte ôi fpécieu.x. ^ Portoriinomine. Cic. Pour le péage. NÔMKNCL.'ItIÔ, genit. nomenclatiinis. f. Colum, La dé- nomination de chaque chofe , le récit des noms. No.MENCiATio. Cic. L'aftion dénommer ,5t! de dire les noms des perfonnes à qui on rend viCte, Ibit pour la brigue des Charges, 0« pour autre chofe. NOMËNCLATÔR, genit. nomeneUfôris. m. Cic. ou NÔ- MËNCÙLATÔR, genit. nomentiilaiorh. m. Suint. No- menclateur. m. Celuy qui autrefois à Rome difoit les noms des perfonnes à ceux qui efloient obligez de faire desviiîtes pour les Charges ou ils afpiioicnt. NONENCLàTURA, genit. nomeniUiurx. f. Plin. La no- menclature; l'aftion de nommer , oîi de donner le nom. NoMÉNTUM, genit. Nomint'i. n. Liv.Piol. Ville des Peu- ples Sabins ; aujourd'huy Lamentano, Château de la Pro- vince Sabine , dans l'Eftai Eccléfiaftique. NOMINAtÏM. (Adverbe.) Cic. Par nom. NoMiNATi.M. Cicer. Nommément, expreflement , en parti- culier. NÔMINATÏÔ, genit. nominatiônïs. f. Cicer. Nomination, l'aftion de nommer. /. ^ Nominatioue fuâ cooprare alicjuem, Cicer. Nommer quelqu'un pour eftre aggrégé à un corps. * Facerenommaiionem. Liz'. Nommer quelqu'un en la place d'un autre. NoMiNATio. I^arr. Nom. m. Terme de Grammairien. Voyez, NoMFN. NÔMINATÎVÛS , genir. nominativi. ou NOMlNATlVÙS CASOS , genit. nomwattvi càius. m. OU NÔMINANDÎ CâSÛS , il. Vir. Sluint. Le Nominatif d'un nom ; c'eft le premier cas des Noms. NÔMINÀTÔR, genit. nominaliris.m.Vtp. Celuy qui nom- me un Magirtrat , &c. NTIHÏNAtOS, nominâtH , nominâtûm, Cicer. Nommé, m. nommée. /. • 03^ NoMiNAïus. Cicer, Renommé, m. lenommée. /. qui a du 184 NOM. NON. NOR. du nom Se de la réputation , qui eft celébie & dans l'ef- time. , . _ „ _ .^.. [On trouve le Superlatif en cette fignitication, Xomtnattjii- m,U, a, i:m. VLin. Très- renomme. M. tres-tenommee. /. qui a une grande réputation. NÔMINÀTUS, genit. nomin^ua. m. Vnr. Un nom , (en terme de Grammaire.) ro^d Nomln. NOMINITÔ, namimtâs, nsmnntâvi , naminitatum, nomim- târè. Lucr. Nommer. _ _ , _ „ NOMlNÔ, uominii, nsminâvl , ncminutHm , nominare. acc. Cicer. Nommer, dite le nom de quelqu'un : l'appeller ^par fonnom. * e^iis me namu.at > Pi^ut. Q_ui eft-ce qui m ap- pelle? * gluii hic loquttur & meum namen vommat ? Terent. Qui eftce qui parle là & qui m'appelle par mon nom ! OJ- Pntdicartde fe ac nomiri.iTi vsluat tmiia. Cicer. Chacun elt bien aile d'avoir de la réputation 8c qu'on dife du bien de luy. '>■ Ntmiiiarialii^tiemmdeinoTluttocum. Cicer. Nommer, •« fubftiiuer quelqu'un en la place d'un autre qui eft mort. NON. (Adverbe qui nie.) C:c. Non, ne , pas , point. * Non fhlùra, verùm erum. Cic. Non feulement , mais encore. Non erjuidem. Cic. Non Certes. NôNACRÏS.genit. ;;!:;)rt(rii. f. Vilmv. Ville d Aicadie dans le Péloponnefe. / , n - NON.t , genit. Won.ïrSm. f. pi. Cic. Les Nones , (C elt-a- dire le neuvième jour avant les Ides, qui eft le feptieme jour des mois de Mars, May, Juillet &Oaobte, & le cin- quième de tous les autres mois de l'année. SexMawsNa,,.,!, OBobir , JuIiik & Mari, e^iatuor & relj- gui Les mois de May, d'Octobre, de Juillet & de Mars ont fix Noues, & les autres mois n'en ont que quatre. liotix cjuint^ni. Varr. Les Nones quand elles arrivent le cin- quième jour du mois. Non^ fepur^am. Var. Les Nones qui arrivent le feptieme du mois^. _ „_ NONAGbNARïOS, mndgenurïH, nanax^narïum. PUn. De quatre-vingt-dix, qui contient quatre-vingt-dix. * Nona- ^enariHi fenex: Siiet. Un vieillard qui a quatre vingt-dix ans, qui eft nonagénaire. NÔNAG'ëSÏMUS, nonagesïmà, non.igeiimnm. Cicer. Qiiatre- vingt di.siéme. m, &/. " . NÔN.AGlbS. (Adverbe de nombre.) Cic. Qyatre vingt dix fois. . .. NONÂGINTA. (Indéclinable.) Cic. Quatre vingt-dix : No- nanie. » ^nnai notiaginui natui. Cic. Agé de quatre-vingt- dix ans. . , ,, , , NÔNARÏÂ, genit. nonarix. f. Perf. Une femme débauchée qui ouvroit la porte delà maifon à trois heures aptes mi- di: Quiétoit la neuvième heure du jour, commençant le jour à lix heures du m.uin, comme les Romains. » [Voiez l'Ancien Schol.de 7« w noningentà. XUrr. NeufcCnS. NÔNÎNGÊNTIËS. (Ailverbe.) Vitr. Neuf cens fois. NÔNNË tportuitr Ter. Ne falloit-il pas î Nonne? Cic. Cela n'eft il pas î NON-NÏHIL. de. Un peu. l^tn-nihiUommoveor. Cic. Cela me touche un pcu. KÔN-NOLLOS , mn-nfilU , mn-niilliim. Cicer. Quelque. * Non-nidiinhoiii!:. MiiTt. Quelque honneur. NÔNNCNQUÀM. (Adveibe.) Oc. Quelquefois. NON-NUS Sulpitii fuccejfori nos de meliore nota commend.\. Cicer. KC- commandez-moy de bonne manière, om comme il faut , au fuccefleut de Sulpitius. * [Cette expreflion eft métaphorique, 8i tirée de la coutu- me que l'on avoit de marquer les bouteilles devin, dune certaine matque, qui ligniHoit l'année dans '."q"^ '« °" ^ avoit mis le vin. Horat. CIno nota fi commift.i Falerni elt. L. L. J NoT.î -.iliorii heri,^. Cclum. Des herbes d'une efpece com- mune. *.Altiri«!r,o!^p.fces. C»i»m. Despoillonsd uiieau- ««'''f""^'. Nota, N O T. Nota. Pllit. Réprehenfion , cotrcaion. /. * M ctMTA mn ad nottim inv'ito. rim-J"ti. Je vous ay prie à foiiper , 8c non pas pour vous faite des cortcâious. NOTÀBiLÏS, il. m.c~f. notahU,- ,h. n. (Adjca.) Cic. No- table, remarquable, recommandable , inligne, mémora- ble. »;.&/. (foit enbonneouen mauvailepait.) *Dia»»» vttabtU. Suet. Une parole remarquable. * ConfîuutU iiou- b:b!. Tacit. Une confiance remarquable , inligne , coulî- déiable. Ncnoubilii ctlchitate ir freijHentia occurrtntium mtmtui ef- ftt. Ticix. De peur que fon entrée ne fit trop d'éclat par la magnificence 8c par la foule de ceux quuroicnt au devant de luy. * NoubiUm te futnris Priiiapibtii fecjl,. PUn-Ju». Vous vous eftes rendu recommandable aux Princes qui Tiendront dans la fuite des temps. NoT.M!iLi5. Remarquable, vilibje. w. &/. Qui fe voit aife- ment. * Notabilii ficdit,is vullùs cr,it Hippona^t. Plm. La Jaideûr du vifage d'Hipponaftus eftoit vilible , ou fe te- marquoitaifcment. „ ^, , NoTABiiis. âa""- P^eprehenfible. m. 8c /. [Ce'tAdjeilif fait feulement le Comparatif WsfaiWoV, Zris. m. c^f. notiibiltus , ôrrs, n. T^f.] NÙTÀBiUTËR. (Adverbe.) Plin-Jun. Notablement , vifi- blement. KÔTANDOS, nStânda,nStâ)idiim, Horat. Remarquable, m. 8c /^ qu'il faut remarquer. NÔTARIÛS, genit. iiotani. m. Plin-Jun. Ecrivain qui écrit fous quelqu'un, m. , , NoTARius. Mart. Qui écrit par abbreviations , Scpardepe- lites marques qui Irguilient des mots entiers. * [Voiez J. Lipfe. Ep. XXVII. ad Betgxs Cent. I. L. C] MÔTÂTIÔ, genit. notai linït. f. Cic. Note, marque , remar- que, obfervation. /. NoTATio cenforia. Cicer. Re'préhenfion du Cenfeur : la note qu'ildonnoit à une perfonne dont il cenfuroit la conduite 8c les mœurs. NÔTATOS, riStâtn, nStâtûm. Cic Marqué, m. marque'e. /. * Notata caftris -oia. Cicer. On avoir marque le chemin du camp, on l'avoir tracé. NoTATus. Ctctr. Marqué, remarqué, obfervé. m. marquée, remarquée, obfervee. /. * Verbit Latinti meliits ^uàm Gr^- {il hic tictata futit. Cic, Ces chofes font mieux remarquées en Latin qu'en Grec. NoiATus. Cic. Noté, marqué, m. notée, marquée. /. * Sce- lere ac furore notants hsmy. Ctcer. Un homme noté pour fon crime 8c pour fa fureur. " Infamiâ notams. Cic. Connu pour fon infamie. * Ignominià. Cic. A qui l'on a fait fouftrii quelque ignominie: Déshonoré. '^otatijjïmtts omnium fceUrum libidinumtfue maculis, Cicer. Fameux pour tous fes crimes 8c pour toutes fes débau- ches. NOTËSCÔ , riitcfcis , mtiii , nôiêfiére. Tncit. Venir ^ eftre connu, oxà la connoiffancedes hommes, m. venir a eftre connue. /. * glutuhtTiberionotucre.Tac. Ces crimes eftant venus à la connoifl'ance de Tibère. * Malis facivordui »o- tefcere. Tacit, Se faire connoiftre par fes méchantes ac- tions^ NÔTHÛS, nSthâ, noihûm. Sluint. Baflatd. m. baftarde. /. Qui n'eft pas légitime. NoTHL'S. Suint. Unbaftatd, fils naturel. Muliernotha. Catul. Une baftarde. NoTHi pulli. Colum. Poulets engendrez d'une poule 8c d'un cocq de diverfes efpéces. 'SoiH/i. dcclinationes. Varr. Manière de décliner certains noms prifedesErrangers, comme des Grecs , &c. NÔTÎ, Voyez. NOtus. NÔTÎ. Voyez, Notus. NÔTIf ÏCÔ , nuificâi , notificâvï , notificâtûm , notificârë, Ovid. Notifier, donnera connoiftre, faire connoiftre. KOTÏÔ , genir. notionit. f. cic Notion, l'Idée que nous nous formons dans l'efprit de chaque choie, f. Koiio, Cir. Connoiflance , ou intelligence des chofes. /. Mono. Cicer, Juiifdiô^ion , ok la connoiflance d'un* afifaire,/. ^e pouvoii que uous avons d'en connoifiie, m, N O T. N O V. iSy NÔTÏTÏA, genit. notitiiê. f. Cicer. Connoiflance , intelli- gence. /. ou NOTlTlES, genit. notiticï. f. Vi!r. Connoiflance, intelli- gence. /. NoTlUS, NSt'iâ, Noiïûm. Hyiin, Méridional, m, méridio- nale, f. SS'"'J^°''"'- f^)?.'"- Le Pôle Antarûique. $• ' "'''"' "ôtâvi , notatiim, nSiârc. Cicer. Marquer, faire une marque, noter. * Notare res mminibui ntvis. Cic. Donner de nouveaux noms aux chofes. NoTARK. Cicer, Remarquer, obferver. * Noiârunt hoc anna- ',"•. '''!"• Les hiftoiresonr remarque, il cft remarqué dans l'hifloirc. ''■Vinot.tKusin mufcii. Pltu. Comme nous le re- marquons dans les mouches. NoTARF. Cicer. Blâmer, reprendre une perfonne , o» une chofe, taxer. * NctareaUijiiemrc aliquâ, Cic 'ÈMmet ,Qtn.- furer quelqu'un d'une chofe. * Cur illum iinominiÀnotafit .' Cic, Fourcjuoy luy avez-vous fait fouffrir cet afliont î * [NoiARi. QumtiL. Ufer d'abréviations en écrivant. Sueton, in^iug. C. r.xiv. Nepotes tilterai & nolarc, aliacjne ruiimcn- ta ptr fe pleri-.mijue dociiit. Il appiit lui-même a écrite à fes petits Fils, 8c à abréger, ôcc. C'cft ainfi qu'il faut lire 8c non pas natare, comme Lipfe a fort bien conjeduré. Les paroles fuivantes le font voir clairement. L. r.] NOTÔR, genit. noio)ïi. m. Sen.Ph. Qiii connoift une per- fonne , OH qui la fait connoiftre. NOTOKlUS , notoria , noioriûm, Paul-Jitrifconf, Notoire, w. 8c /. connu de tout le monde, m. connue de tout le raori- de. /. NÔTORIÂ, genit. notorîjè. f. Paul-Jurifc. Dénonciation du crime d'une perfonne. /. NÔTUS , nota ,noti!m, (de Nofce.) Cic, Connu, m. connue. /". * Nottii omnibus improbitate & vitiis, Cic. Connu de rout Ic monde pour fa méchanceté 8c fes vices. [ Cet Adjettif Participe fait au Comparatif Nôtior , ôrïs, m. ir f, noiiiii, iris, n. Cic, Plus connu. Et au Superlatif isiôiîp- s'imiis , (ï , iim, Cic, Fort connu.J Facere aiiquem notiorem circa viiia, Quint. Faire connoiftre quelqu'un pour fes vices. Notiffimi iiiier fe. Liv. Us fe connoiflent fort, ils font fort bons amis, ^*^ Nota loquor, Tibul. Je dis des chofes que tout le monde fçait. * Infulanotijfimafamâ, Virg, Une lue d'une grande réputation , fort fameufe. NûTî, genit. notorUm. ra.pl. Horat. Ceux de noftre connoif- fance. NOtUS , genit. NSil. m. Virg. Le vent du Midy. .yllbus Hotui, Hor. Le vent du Midy, lorfqu'il eft fcrein 8c qu'il chafle les nuées. NoTi. Vir^, Les vents. NÔVÂCÛlA , genit. novicïilS, f. Cic, Un Rafoir. m. dans Columelle Un couteau. NÔVALÏS, Ï!, m,&i. novUlë , ït. n. (Adjeft.) On dit Ri4i novale , Oi\ Kovalis ager. Virg. Terre qui n'a efte labourée qu'une fois ?c qu'on a laifie repofer une année: Novale, terre nouvellement défrichée. ' NÔVATRIX, genit. novatrlù's, f. Oi/id. Qiii renouvelle, (parlant de la Nature.) * [On ne trouve point Not/ator dan» Ovide ni ailleurs.] NÔVAtOS, noviliâ, noiîtiUm. Ovid. Renouvelle , fait de nouveau, m, renouvellée, faite de nouveau. /. NovATA t/frta. Cic, Des mots nouvellement faits. NÔVH. (Adverbe.) * Hcijuid noiA dicamiis. ^nûad-Hiren. Pour ne rien dire qui fente la nouveauté, ou qui foit contre l'ufage. NÛVËLLËTtJM , genit. novellêtu Paul - Jurifc, Un jeune plant, une nouvelle rigne. NÔVHLLO, !w-'ill,i<,novella-iiT,novetliitrim ,novellârc. Suet, Planter une nouvelle vigne. NÔVliLLÙS, novèila, nô-veiium. Cic. Nouvel, m nouveau, m, nouvelle. /. NovtUarbor. Cicer. Un jeune arbre. NÔVËM. (nom de nombre indéclinable.) Cic, Neuf. NÔVEMBfcR, genit. Nocimbns. m. (on fous entend Men/ïs,} Cic. Le mois de Novembre, quietuit le neuvième mois de Jt^fu. Ut A i l'aaj i86 N O V. l'année, du temps de Roinuliis, la commençant au mois de Mnrs , comme faifoient les Romains. NOVENAK.1US, navcnarîa, novenarinra. Plin. Qiii eft de HoveitariKstmmerits. Varr. Le nombte deneut. NÔVËNDÏÀLÏS, il. m. &f. mvenJi.iU , m. n. (Adjeft.) Cic. Qui fe fait neuf jours après. Novcndiale Sacrum. Liv. Sacrifice qui fe faifoit pour yn mort neuf jours aptes fa mort. NÔVËNI, novèn.'H , noveiiii. Liv. Neuf en nombte. NÔVËB.CÂ,genit. noKtrcf. f. CiV. Marâtre,/, bellemere./. 05» NoVEBCA umbra.i. Plw. Ombre contraire & nuifible. NÔVSRCALIS, is.m.&f. novercaii' y'is.n. (AdjeÛ:.) Tacit. Demiuàire, debelle-mere. NÔVHSÏUM, genit. Novcsil. neut. Tacit. Ville des peuples UbicnsdanslaBafle Germanie; aujourd'huy Nuys, Ville del'Archevêclié de Cologne fur le Rhein. NÔVÏ, mvifti, ou jicft'i ,nov't. (prétérit du Verbe Nofco.) ]'ay connu. rojej,Nosco. NOVIËS. (Adveibc.) Vtrg. Neuf fois. MÛViÔDÛNUM, genit. Hcvioilnn'i. neut. Csf. Ville des peuples Btuiriges Cuit , dans l'Aquitaine ; aujourd'iruy Neufvy, Bourg du Berry vêts le Septentrion & lui la petite liviére deBaranjon. NovioDUNUM, 7. neut. tu NovioMliciis, î. fœm. Cxf. Vil- le des peuples Veramamlui dans la Gaule Belgique ; aujour- d'huy Noyon , Ville Epifcopale du Gouvernement de l'ifle de France. NoVIODUNUM, t. n. ÙU NcMÛSsiiS, ï. f. 8c NOVIOMAGUS, ï. f. Cif. Ville des peuples Hedui, ou des Vadicajfes dans là Gaule Celtique; aujourd'huy Nevers, Ville Capitale du Nivernois. NÔViSSIMË. (Adverbe.) cUcr. Enfin. Dernièrement. NOVISSÎMOS, novifsimi , novifs'imiim. Cicer. Dernier, m. dernière. /. ^ Vt novijfimt in culpam, ita primi adfœriitentiam fiimus. Tacit. Comme nous avons efté les derniers à faillir , nousfommes aulTi les premiers à nous repentir. * Hui ex vot>iJ]imii vcmt. Csf. Qui eft venu des derniers. NûvissiMi. Uf. La queue de l'armée, l'arriere-garde. NovissiMA e.Kcmfila. Tacit. Le dernier fupplice , la mort. A'nviJJima Luna. Plin. Le dernier quartier de la Lune. NÙVITAS , genit. nov:tiiu. i. Ctcer. Nouveauté. /. Perciilfus ret nùvitate. Cicer. Frappé par la nouveauté delà chofe. * Gratianovitaiii. Hiimt. La grâce de la nouveauré. * Cupidus not/itaiii. ^l'.int. Qui aime la nouveauté. * ^nni ncvitai. Ovid. Le renouveau, leprmtemps. Nov ITA5 _5cnem. Saltufi. Noblefle qui n'eli pas ancienne. NÔVlTlOS, novit'tâ, novitiûm. Kirr. Nouvel, on nouveau. m. nouvelle. /. * No-uitium inveutHm. Pi:n. Une nouvelle invention. NoviTivs. CictT, ^*" Noviûus fervus, Varr, Un nouvel efclave, qui eft tout nouveau, qui eft tout neuf , qui n'a pas encore fervi. , ^ Nov[Trus. Cicer. Qui eft élevé a quelque dignité a laquelle il n'avoir pas droit par la nailfance. NOVÔ , novâs , nôvaiil , nSvÂmm, nSvarë. Vir^, Renouvcl- 1er, faire nouveau , ««tout neuf m. faire toute neuve. /. * NovuTi vcrhu. Cic. Faite de nouveau.^ mors. NovARE. Remuer, entreprendre quelque chofe de nouveau , faire une nouveauté: Changer, innover. * AV ijuid nova- reiur. Salliijl. De peur qu'on ne remuaft , qu'on ne fift quelque nouvelle entreprife , qu'on ne machinaft quelque chofe de nouveau. * Novare ynulta in communt rerum njh. Sic!. Chai. ger beaucoup de chofes , qui eftoienr dans l'u- : fage ordinaire; introduire des nouveautez. NoVARE , (enunefignification neutre.) * Si lamen in ejmurl- „â nihil iiùvAhit. Celf. Si toutefois il n'arrive rien de nou- vea'j , ou d'extraordinaire dans fon urine. NÛVOS, ijovii , nSviim. Cic. Nouvel, au nouveau, m. nou- velle./, neuf. m. neuve./, qui eft fait de nouveau, m. fai- te de nouveau, f. * Nihil novi aiiditur. dur. On n'entend lien dite de nouveau, on n'apprend aucune nouvelle. * No- ■vis rei moliri. SKeton, Remuer , faùe des lemûmens dans l'£tat. NOV. NOX. NUB. ^licui rei «ovvs. Tacit. Qui eft tout neuf à une chofè. ^ngtiisnavui. Virg. Un ferpent rajeuni , quia quitté fa vieil- le peau. Maritui novus. Terent, Un nouveau marié. Nova nupta. Terent. La nouvelle mariée. Lunanova. Cicer. La nouvelle Lune. Novi /)«»i/Hij. Cic. Gens de fortune, qui s'élèvent tout d'un coup , qui viennent tout d'un coup comme un champignon. * Novus ^-Irpliiai. Satinfl. En parlant contre Ciceron Un homme d'Arpinas qui eft parvenu tout d'un coup, qui s'eft élevé à une fottime extraordinaire. NOX , genit. no£iïs. f. Cic. La nuit. /. * De mediâ noUe. C^f. ^ Muitam pofi noâcm ; * .^d mitltam noéïeyfi. Tacit. Sur le mi- nuit: Bien avant dans lanuir. * SubmUem.Virg. Pen- dant la nuit. NocTU. Cic. De nuit, la nuit. hSoCles diefijue. Cic. Jour & nuit. No,\. Lefommeil. Tw. * Exturbarenoûem, ou ahrumpere. Stae^ Rompre le fommeil , troubler le repos de la nuit. * ^ccipe~ re noàcmoculis. Virg. Dormir, s'endormir. Nox. La mort./. * In sternamclauduntnr luminamSiem. Virz» Ses yeux font fermez d'un fommeil éternel. Dormicndct eft nox iina perpétua. Catui, Il faut entrer dans uaÇ nuit éternelle. No.\ ammi. Ovid. Les ténèbres, l'aveuglement de l'efprit. * Perpétua fiih noCte trabere ftneCiam. Ovid. Eftre aveugle dans fa vieillefle. Nox Reipublim. Cicer. Le trouble de la République. * Oftt:- dere noClem rébus. Cicer. Obfcurcir les chofes. * l'erfui ha- bebunt aHijuantùm noiiis. Ovid. Les Vers feront un peu obf- curs. * Objicere noUem feccatis, Hor. Envelopei fes crimes, les cacher. NÔXA , genit. nltx'. f. Cicer. lette. /. dommage, m. * EJfc iioxx. Taiit. Potrer dommage, cauler quelque perte. Noxamcontrahere, ou concipcre. Colum. Gagnet quelque ma- ladie. Sine Kllàflomachi noxâ. Celf. Sans fe bleffer l'eftomac. NoxAi Liv. Faute. /. l'aÊlion coupable. /. * Pcnèt te ejl r,c- xa. Liv. C'ell voftre iaute. "^ ^vertere noxam ab atiquc, Liv. Ofter la faute de dellus quelqu'un. * Sine ulU fuâ no- x.i. Siieion. Sans que ce fût fa faute. NoxA. Liv. Peine./. Supplice deu à une faute, ra. * Exi- mere noxtc. Liv. Exemrer de la peine. * Noxit. dedere ali- ^liid , ou ob noxiim dedere ainjaid. Liv. Donner , om abaiï- donner quelque chofe pour réparer Is dommage, on pour répararion. NÔXALIS, M. m. 6-f. KÔi-â.'<^, ••>. n. (Adje£l.) * Noxalis aHio, Caj. Jurifc. Aclion pour raifon d'une faute commife. NÔXÏA , genit. nixix. f. Ter. Faute. /. NÔXIOSOS, noxûsii, naxiisum. Sen. Coupable, m. Se/. NOXlOS, iiôviit, nôxïnm. Cic Coupable, criminel, m. cou- pable, criminelle. /. * Noxius conjurât ionn. Tacit. Coupa- ble d'une conjurarion. Noxius. Ovid. Nuifible, préjudiciable, m. 8c/. NUBËCOL.^, genir. nubecul.V. f. Ptin. Pente nuée. /. a3> NuBEcuLA /rsK/ii. oc. Un froiit tidé , renfrogne ; Un vi-- fage ttifte 8c fombre. NUBËS, genir. nili'ïi. f. Cic. Nuée. /. Nuë. /. nuage, m. 1^ NuEEs peiiiiim. Liv. Une nuée d'infanterie , une grande multitude de piétons. (tj> objicere nithem frauditius. HtT. Déguifei fes crimes , les couvrir. (I3> Tri/li mile caret vit a. Ovid. Sa vie eft fans aucun nuage', n'aeflé accompagnée d'aucune difgrace; fa vie n'a point efté traverfee d'aucune dijgrace. * Cscx. nubu , tcncbrx ,pro^ cellx Rcipublim. Cicer. Les nuages obfcurs, les ténèbres, les tempeftes de la République. NUB!, ou NUEII, oriim. m., plur. Plin. Peuples d'Afrique fut le Nil: aujourd'huy on nomme leur pays Nubie, 6c les peuples Nubiens. NOBÏFËR, iiidiftra, nubifërûm. Ovid. Qui amené des nuées. NÛBÏFUGÛS , nubifûga , nubifligiim. Col. Qui chall'e , ou dif- fipeles nuées. NÛBÏGËNA, geuit, nubigi'nâ, f, com, gcn. Ovid. Engen- dre N U B. N U C. dré des nuëes. m. engendrée des nuées. /. * ^mnei nuti- .çenx. Stut. Des rivieies pioduites pai les pluyes qui tom- bent des nuées. NUBILUM, genit. mihîll. n. Pli», êcplusufité, NULILÀ, genit. nubiHuim. a. plut. Wor. Les nue'es. /. les nuages, m. * D. Tereiit. Je fuis mort , c'eftfait de moy. *Si idfaûumejl, ecct me nullum fenem. riaut. Si cela eft , VOUS voyez un vieillard perdu fans rellburce. î\ulhriiTn homtnum homo. Ter. ■* Kuilo numéro Uomo. Cic. Un homme de tien , qui n'eft point compte entre les honuues , un zéro en chiffre. ( Comme l'on parle familièrement. ) Hulloncgoiio. Ch. Sans peine, fans difficulté, aifèment. Klilus , pour la négation Non. ^ NuUus Imperaior fuir ex illa tcmpore - jr ille Jummus. Cicer. Depuis ce temps-là ce grand Homme n'a point eftè Général d'armée. ''■ Si non guiiet, nullus dixiris. Ter. S'il ne demande point où je luis allé, ne le dites point. * L:heraius j'um , Dave , hodiè tperà îuâ, .At nullus ijuidem. Terent. Dave , tu as efté au- jouid'huy mon libérateur. Nullement vous n'en eftes pas ou vous penfez. * ^lemini ramcijl null-41 moneas. Terent. Je m'en fouviens , quand vous ne m'en avertiriez pas. NÛ.H. (daus l'interrogation) * Num cognât ijuid duat ! Ter. Penfe-t'il feulement à ce qu'il dit > SuM-NAM perimui.' Tertnt. Serions-nous bien perdus ! Dans l'interrogation. NÛM.'VNTlA, genit. Numttntïs f. P/iii. Numance , Ville des peuples Ptlendones , dans l'Efpagne Tatraconoife fur le bord du fleuve Dunus : c'eft aujourd'huy Garay , village près de UvilledeSoiiadansla Callille Nouvelle à l'Orient. NUMELL.'E, genit. numHii'um.i. plur, Blin, Colliex,cai- «jn , ^u'ou inec au coû des ciiininclt. N U M. ^MU.'s.^iB.Varr. Colum. Lien. w. dont On attachoît les boenS & autres animaux. NUAIËN , genit. mim'inïs.ti. Virg. La Divinité , laPuiffiince Divine. Dieu. * Horreredivinum Numen. Cicer. Refpeaerla Divinité, eftre faifi d'une crainte tefpeûueufe en la pré- fence des Dieu.t. Avoir une fainte horreur. Et fanâam immen adorai. VirgiL. Et il adore la Divinité du lieu. Oâ" Pmo niimine Jupiter. Horat. Le Ciel ferein & fans nua- ges. NOMËRABÏLlS , ."/. m. à- f. numeralïia , h. n. (Adjeft.) Horat. Qu'on peut compter : Qui peut eftre nombre. »j.-qui peut eftre nombrée. /. NUMÈRATÏÔ, genit. mmeratiimi.f. Col. Compte , dénom- brement, r». Vhi xris numeratio exigilur. Colum. Qtiand on luy demande de l'argent comptant. NUMËRATÛS , numerâtà , numerâiûm. cicer. Nombre', compte, m. nombrée , comptée. /. ♦ In numerato relinque- re miUia fejlertia. Plin. Lailfer mille fefterces en argent comptant. î\i!mer.ilo malim vendcre , ^uàm ajliniatione. Cic. J'aimeroiï mieux vendre argent comptant , que de prendre des chofes pourlaprifee. ûj" In numcraio habere ingenium. ^uint. Avoir l'efprit pré- fent , avoir bien de la préfcnce d'efprit , avoir bien de l'efprit. ^ NUMËRïOS, . * Nii//o numéro litmo.Cic. Un homme qui n'eit nullement eftimé. * In nutl'j mimera tjfe, eu. N'avoir aucun rang, n'cftre aucunement eftimé. ^«0 in numéro Peuples de la Province ifumidia. KOmiDÎA , genit. Nnmidï.ê.f. Plin. La Numidie , Province delà petite Afrique , c'ell aujourd'huy Conftantine, Pro- vince du Royaume d'Alger : U y en a qui donnent une plus grande étendue à la Numidie & qui l'appellent maintenant Biledulgerid. Les Anciens donnoient le nom de Numides , Numids , ou Himadet au.x peuples qui étoient vagabonds , comme la plufpart des Scythes, &c. NOMISMA, roitu^/^a. genit. niimifmitï:. n. HorM. Pièce de monnoye marquée de quejque figure : Une médaille. NUiMMARiUS, ou NtjMARÏUS , ■ , »«î, ni^ere. Faire fîgne de la tefte. Vieux. Vo- K^TëR.*"( Adverbe de temps.) Cic. Il n'y a pas long temps, ^ dernte'rement , depuis peu , n'agueres , .1 y a quelques NOFËRRÏMË. (Adverbe Supetlatif dérive de N«/'«i-»».) Cicer. Il y a fort peu , ou tres-peu de temps. , NÛPËRÛS, aSP<;r«, mlpcmm. PUm. Nouveau, récent, m. nouvelle, réceme. /. Qui eft depuis peu de , ours. NÛPT.A , genit. nr,pt3. f Cicer. Terent. Mariée. /. * Nova nupta. Terent. Une nouvelle mariée, qui eft mariée KvllTvf^sA , genit. nTipûrUm vêrhôrûm. n. plur. Fefl. PUM. ' Mots qu'une fille n'ofoit dire ni prononcer : Paroles des- honeftes &tiop libres, que les femmes mariées pouvoient NOPTlt , Sîenit. nuftiâriim. f. plur. Cic Noces. /. mariage d'une fiUe'^à un homme, m. * Exper, ,wrt,a'Hm puetU. Hor. Une fille qui n'a jamais elle mariée. * JW«//o",« n«puar,,m rnuliervelu. cL Une vieille femme qui a elle mariée plu- fieurs fois , qui a eu plufieuis maris. ,.,-,r.sr-, n^ NÛPTIALIS, ;>. m. &{. nuptiale, mnï i.n. Ovid. & NOTRIMËNTUM, genit. nutrimentï. n. Cicer. Nourriture,/. les alimens. m. _ _ - » . x-r • NÛTRlO, nûirli, nittr'tv'i , nutr'itum, nutrtre. Plin. Nourrir. NuiRiRE viii:ir?i. Colitm. Avoir foin du vin, avoir foindele remplir, qu'il ne fe gafte, Morhos nutnre. Celf. Traiter une maladie. * Vlcui. Celf. Pen- fer un ulcère. Nutrire vires. Celf. Entretenir les forces. * ^adacias altquo- rtm. Cicer. Entretenir , fomenter la hardiefle 5c l'infolen- cc de quelques perfonnes. * Comam. Val-fUcc Entrete- nir fa chevelure ; laiftét croiftre fes cheveux & en avoir NuTRiTOR eft mis pour Nutri à l'Impératif dans Virgile au. fécond des Géorgiqucs, Vers 425- Nourriflez, entretenez. nÔtRItIOM , genit. nutritn.n. Sen. Nourriture./, foin de bien nourrir, m. . , , NijTRiTiA, genit. nutritiirûm. n. plur. Vlp. Le payement, ou la réconipenfe d'une nourrifle, les mois qu'on luy paye. NOTRITÏOS, genit, nutriii'i.m.C^f. Nournllier, perenour- NOTRÎTôR , genit. nutritoris. m. Suit. La mefme lignifi- cation. . ,, , , E^i.orMW «nfnfor. Sxff. Qui eleve des chevaux. NOTRÎTtJS, nntrità, nutritim. (de Niitrio.) Ov.d. NOUtli, m. nourrie. /. „,..,• y NOTRItOS, genit. mtruTts.m. Phn. Nourriture. /. [ On trouve l'ablatif N«(n(« dans Pline.] NOTRÏ.X , genit. imtruii. f Cic Ter. Nourriûe. /. NuTRicES. Cat. Les mammelles d'une femme, NuTRix. Plin. Pépinière. / ,.^ , . (jj. Difcordia nutnx bclli. Claud. La difcordc qui entretient NoVûS , genit. «SfSj.m. Cic Signe, mouvement qu'on fait de la tefte pour marquer fa volonté. «;. * Ciim génie: omnes r^ua.^ fpcaarcnt tuim nMum.Viir. Lors que toutes les na- I tions de la terre que vous avez foûmifes , avoieut les yeus ) fur vous pour obeïr au moindre figne que vous eiu »«-•""• j ^Ucuim ^»1« ; ou M mitum alicjm. Ce Selon la voiOn- I té de quelqu'un. -^j^,. NUT. NUX. NYC. NuTus, Cicer. Le poids naturel d'un corps, qui le fait pan cher vers fon centre. NÛXjgenit. nî giu: c imce niicleitm ejfe vult , fran^at tiiirem. Ptaut. Qui veut manger l'amande, il doit cafler le noyau. On ne peut manger la noix fans la cafler: & dans un feus métaphori- que & proverbial , Rien fans peine. Nuccs rethiquere. Perf. Quitter l'enfance. NYCTÂLOFS, im-rd-KO!].. genit. ii^aalopli. m. Plh:. Qui pe voit que de nuit à la chandelle : «« Qui voit mieux à la chan- delle qu'en plein jour. N Y M. Tçr NVMPHA, rSyp«. genit. ,nmph.i. f. Plii,. petite mouche à miel qui commence à fe former. Nv.MPHA. f. K,rj,/. Une Nymphe: Ce nom fe donne quel- quefois aux Mufes , mais principalement aux Déefles des eaux. NYMPHvËA, «f^^aix, genit. tiymph.î.r.f. PU„. Lys d'eftang. Kl. Du nénufar. m. NYMFH^UM, tu/xfu.7oy. genit. itjmphxl. neut. Plh. Un bain. m. NÎ'MPH^ÛM, genit. Nymph.^!. n. Plh. 11 y a deux Promon- toires de ce nom, dont il y en a un dans la Macédoine, nom- me Capo Ninteo : Et l'autre au pied du Mont Athos , nom- me Capo di Monte Santo. N YMFH^OS , genit. Nyn,pl,r,. m. Plin. Port de Macédoine ; C en aufli dans Pline un fleuve du Latium. O. ^ , L'une des cinq Voyelles , fe trouve fou- vent mife pour £ dans de bons Au- teurs, ainfionlit T/orfiis pour verfui: ■vofler pour vefîer , &c. Dans les Poè- tes on trouve olli pour itii. Les An- ciens l'ont mife auflî pour V, comme fer-ios pour fervus : Vulgos pour vul^us : Ilsécrivoient aufiî phdo , cloftra, coda pour pUudo, cLtuftra, caud.t. Sec. Ô, (Interjeftion qui fe joint au nominatif, à l'accufatif & au vocatif.) Occr. O. '^ O ijualis domus ! PU:it. O quelle mai- fon ! ♦ o ^a^Z/j /ici". ' Jnf. O quelle mine! * O fncicm prtl- chram ! Ter. O le beau vifage '. * O me perdhum ! Cicer. O perdu que je fuis 1 '* O Davc, ita-ne ccntemnor abs te? Cic. O Dave , eft-ce ainfi que tu me méptifes î O yî .' Horitt. * O utiiiam < Ovid. avec un fubjonftif. O fi I oKPh'it à Dieu que I [Ileft à remaïquer que cette interjeftion ne gouverne aucun cas à proprement parler , puifque le nom îuivant dépend toujours du verbe que l'on y fous-entend : ainfi quand on dit O prj:cUrum cfjlodem, on fous-entend habemus : i me miferum , on fous-entend /infio ; Car ce qui fait voir que ce n'eft point o qui gouverne ce cas , c'eft que fouvcnt on ne l'y met pas , & qu'il y a deî lieux ou on le peut fous-en- tendre. ] ÔAslT/E , genit. O^î/^ârSTO. m. plut. PVm. Les Oafites , Peu- ples de la Libye proprement dite : leur pays eftoit divifé en deux gouvernemens que l'on nommoit Orfne Mn\or Nomus , & oàfiie Miiior Nomifs ; ils eftoient mis au nombre des gou- vernemens ou Nami de l'ancienne f-leptauomus ou Egypte du Milieu, quoi qu'ils fuflent hors de l'Egypte Se a fon Occident. C'eft aujourd'huy La Province de Vah , qui eft aulTi prés de l'Egypte Moderne , & dans le deferr de Barca , mais cette Province relevé du Caùlif, on gouvernement de Montfallot qui eft un des gouvernemens du V:iftani, ou E- gypte du Milieu Moderne. ÔAXES, genit. OJ.x-îs. m. Virg. Oaxes, Rivière de la petite région O.ix:: , en la partie Septentrionale del'lfle de Crète : elle fe décharge dans la mer de Crète ; c'eft aujour.i'huy ^ Atmiro, dans leTerritoirede CandieauNord. I OB , (Prépofition qui veut l'accufatif ) Cuer. Pour, àcaufe, devant. * Ob emohtmentum. Cicer. Pour le profit. * Oh amo- rem. Cic. Pour l'amour. * Oh oculos. Cic. Devant les yeux. * Labornt oh avaritiam. Horat. 11 eft en peine à caufe de fon avaiice. ^Ob formidinem. Tacit. Pat crainte; à caufe de la crainte. '* Oh profpent. Tacit, Animez par la viâoire. * 04 indrjlrùira. Pl.mt. E.vpres. Gb eft mis pour ad chez les Anciens, comme dans Ennius OhRom.:m, A Rome, lotfqu'il y a mouvement. [ Cette Pre'pofition fe joint à plufieurs verbes S; augmente leur foice : dU eft fouvent poiu Circum. ] ÔBACbRBÔ, s,. Tefl. Voyez Exacerso. ÔB^RATUS , oh^tatk , obarainm. Cxf. Obe're' , charge' de det- tes , enderte. M. obérée, chargée de dettes, endettée. /. Obxran fui. Cxf. Ceux qui dependoient de luv pour dettes l fes débiteurs. ÔBAMBÛLAtïÔ, genit. obnmhnUtihùi. f. ^«fl. ad Heren. L'aftion d'aller Se de fe promener autour , ou à l'entour; Promenade à l'entour. OBAMBULÔ, obambiilâi, ohamhulâv'i , obambulâtfim , oham- tuliirë. Liv. Se promener autour, ob à l'entour; aller à l'entour; aller à l'entour. •<■ OhambuUre mûrit. Liv. Se pro- mener à l'entour des murailles. OUmiiilat ,y£,tiiam. Ovid. Il fe promené à l'entour du Mont Etna. UBARM5, ohârmâs, oiarmâv'i , oharmâlUm , oharmârc. Ho- rat. Armer. OBARÔ, à'barâi, obârâvl , ohârâtrm , obàrâré'. Liv. Labou- rer a l'entour , ««autour , oM-tout autour. OBATËR, ohâtri, obitriim. PUn. Noiraftre. m.Sx. f. un peu _ noir. m. un peu noire. /. OBBA , genit. obh3. f. Perf. VaiflTeau à mettre du vin , qui a ^ le cù fort large Se un gros ventre. * [ Ce mot vient de l'Hébreu 31N' oh , qui fignifie un Vaijfeau ■ à mettre du vin. Job. XXXII. 19. Il fignifie la même chofe dans Perfe Sat. V. f. 14S. Voi. If Cafaubon fur PerÇe ^ Se Vajna in Etymsl. L. C. ] OBBÏBÔ , ôbbibii, ohhihi , obiïbïtûm, obbïbërë. Cic. Boire à la ■ ronde. OBBRUTËSCÔ , obhrûtcfci's , olbtiitiii , obhrruêfrè'rë. Lucr S'abbrutir , devenir flupide 8c comme une befte, perdre roujt fentimenr. OBC/ECÔ , oicxcâi , ohcscâvï , ohcacâtT-m , oicccâtc. Plin. A- veugler, rendre aveugle. Oj' Obc;ecare orationem. Cicer. Rendre un difcours obfcur, l'obfcurcir. OBc*CARE/o//à( in agro. Ctlum. Couvrir des foflfes , dans un • champ. OBCALËÔ, ôbcalês, obcâlîâ , obcâlèrë. Celf. Eftrc chaud tOUt à l'entour. m. eftre chaude tout à l'entour. /. ÔBCALLESCO. Voyez. Occahesco. OBDO , obdis, obd'idï , obditHTn, obdcrc. Plant. T'ei'^ Fermer. * Pejfulum ojïio , OU fortbui obdere. Ptaut. Ter.^nt. Fermer laporteau verroiiil. '*- Obdere forem. Plant. Fermîr la porte". Obdere ceram aurihus, Sen. Boucher les oreilles avec de la cire. ÔBDÔRMÏÔ, ohdirm'tt, ou OBDORMÏSCÔ, obdormlfcis , ohdorm'ïv'ï , ohdormïfcërë. Cicer S'endormir. Ohdormifcere craptilam. Plaut. Cuver fon vin, dormir pour fe dés-enyvrer. ÔBDÛCÔ, cbdiieis , iidûal ) ildaHûm , èbdUcèrë, Plant. Mé- ï9î O B D. O B E. ucr 5 ou tourner contre, * Mecum ex^rcittim ohducam ad ip- pidum. Plaut. Je raeneray auffi tôt l'armée avec moy con- tre la ville. Obducfre. Plin-Jun. Mettre, tendre au-devant, «« k l'en- tour, couvrir. * Obdmcre ticalncem. Colum. Fermer, on refermer une playc. * Crnjlam ohducere. Piin. Couvrir d'u- ne cioufle. Obducerë jii>«< aliijiiem. Cic.PUut. Mettre en tefte une pet- ibnnc à une autre, luy oppoler, le commettre avec luy. * Eum putat fixoT liiiits obdttxijfc fbi fcorrum. Plaut. Sa femme s'imagine qu'il luy a amené une maiftrefle dans fa iliailoH pour luy faire peine. Obduckre aitertim diem priori diri. Cic. Joindre le jour fui- .vant au précèdent. * Ihi tuniuam dtm nttu. fcilicct , ttaqiie abduxi poflerum dtsm. Citer. Parce qu'icy je fuis aufll-bien que chez moi, j'y demeuray tout le lendemain. Obducere torporem. Pltn. Caufer un engourdiflement. *Te- nebrai rcbiii. Cicer. Obfcurcir les chofcs les plus claires ; les •couvrir de ténèbres. * Ruhi^inem Plia. Entoiiiller. * Fron- tcm. Quint. Se refrogner , ou fe renfrogner , froncer le (butcil , rider le front. Obducere callum dolon. Cicer. Se faire un calus pour ne plus fentii fa douleur ; s'endurcir à la douleur, s'y accouiiu- mer. ÔBDUCTÏ(5,genit. obdiiiiiânr i.f. capitis. Cic L'aûion d'en- velopper la telle. Comme on faifoit à Rome aux criminels _ qu'oiimenoit aufupplice. ÔBDUCTO , ihdftil.ii , ihdnci.irë. PLtur. Mener fouvent. * Nec patiar meai in ^des fie fcorta obduCîarier pour obduc- tari. Plaut. Je ne IbutFtitay pas qu'on amené des garces dans mamaiCon. OBDOCTÛS, IhdaaH, ôbdaaam. (de Otdnco.') cic. Coavett, fermé, m. couverte , fermée. /. tSr Ctcatncém Reipublicx juni obduilam nfricare. Cictr. Rc- nouvelkr les playes de la République qui font déjà fermées. *On pourroit quelquefois rendre cette plirnfe Latine Oc«- tricem \am obdudam nfriaire , par nollre Proverbe François , Réveiller le chat qui dort. Obductus vnltiii. Ovid. * From obdiiû.t. Hor. Une mine le- _ frognée ; un vifage rechigné , ridé. OBDORHSCÔ, obditrèfiist obdtïrnî , obdûrcfcerr, Prop. S'en- durcir, devenir dur. m. devenir dure. /. (Xj- Obdurcfcere ad alicjuid , ou contra ali^uid. Cicer. S'endur- cir, s'accouftumer à uncchofe , s'y fortifier. ObdttrtiiJJe fc contra forttniam arbirrantur, Cicer. Ils croyeitt s'eflre fortifiez contre la mauvaifc fortune , ou s'eftre roidis contre leurs difgraces. .^Ad doiorem novura obduruît animitf. Cic. Je me fuis fait un calus contre ce nouveau fujet de douleur. ÔBDURÔ, (ibdurât t obd.'.râvi ^ ohdiiràtitm , obdûràrè', Catuî. //or. S'endurcir, (dans le fensfiguié. ) OSED'ItNS, genit. obcdicntu. omn. gen. Cic. Obéïffant. m. obeiflante. /. Qui obéît. Ohcdtem diéfo. Plaut. Qui fa!t ce qu'on luy dit. [ -Ce Participe Adjeftif fait au Comparatif obedtcntior , ôris. m. Cr f, obtdtentïits , orit. n. Cic. Plus obeïflant , plus fournis. Et au Superlatif OJfiiifniï/J/MKj, à, ûm. Comme Obeditnttjfima qitocunque in opère fraxinus. Plin. On fait avec le ftefne quelque ouvrage que l'on veut. ÔBÈDiHNTHR. (Adverbe.) Qjnnt-Oirt. Avec obéïflance , avec foùmifllon : d'Orne manière foùmife. ÔBEDIËNTÏA, genit. obedicntix. f Cicer. Obé'iflance , foû- milTion : obédience. /. Ce dernier mot eft propre aux Rcli- ■gieux qui prennent obédience de leur Supei ieuts , lors qu'ils vont dans une autre Province, llfe dit aufïï derobéïflauce Ku Pape. ÔBËDiÔ, obidit, obëdivl , obèdilUm , obêdtrè. dit. Cic, Obéît, eOre fournis, m. eftre foùmife. /. ÔBtDÔ, obèdii, obidi, obèsion , obëdêrè. Ce Veibe n'eft gue- les ufité pour figoifier Manger , ox ronger autour : Ou trou- ve néanmoins dans Nonius le Participe , ÔBcsiîs , U^AintvT , tigaitmtum , ttgantHrê. Proprement , Glapir comme les renards : il ne fe trouve que dans un fens métaphorique. Obg.\nniiie aliqirid alicu/iii ad aurem. Ter. Reprocher une chofe à quelqu'un, luy chautct une mcfmechanfon aux 0- iciUesi le crier toujours. ÛBH.-ËRËÔ, èbhxrcs , obh.tn, ôbh.tium , Sbh.êrêrë. dat. Suet. Tenir à. ou contre une chofe , s'attacher à une chofe. OBHÔB.RËÔ, Sbhirres, chhorriiî , chhorrêrë, Plin. Eftte épou- vanté, m. eftre épouvantée. /■ _ ÔBjAcËÔ, ôbjicis, objàiii'i, objâcêrë. Suelon. Eftre couché , »« étendu devant, m. eftre couchée, ou étendue devant. /. ^*" Omiiei lapides, & fi q»a ob/ aient falcibut obnoxia , colligi debent. Cotum. On doit ramafler toutes les pierres & ce qui fe peut leacoatrer dcnuiûblc aux faux, quipeut engafter le tranchant. ÔBJECÎ, Prétérit d'OBjicio. OBJECTA, ôrim. n. plur. Voyez, après Objectus, à, nm. ÔBJECTACClOK, genit. objtilatull. neut. Var. Ce qu'on met devant pour atrefter fie empefchet l'eau de fottir. Di- gue , bonde. /. ÔBJËCTÂMËNTOM , ï. n. ^pul. Et mieux OBJECTATÏÔ, genit. obje/Jatrenû.f.Caf. Reproche, m. ÔBJËCTÔ , ôbJtUâi , ibjtliii'i , objeilàtiim , objtCiarë. PlO- prement , Mettre 8c jettet devant. Objectare alitjuid alicui. Cictr. Objeftet une chofe à quel- qu'un, la luy reprocher. *'Vbi avaritiam aut crudelitaiem €oîifeTtfu objeliavijfent , mititiâ foivebalar. Tarit. Si on luy reprochoit d'un commun accord fon avarice ou fa cruauté , il eftoit cafle fur le champ. Objectare. Mettre, expofer a. * ^nimam ohjeliare pro ali- ijuo, Virg. Expofcr fa vie pour quelqu'un. * Caput peri- tlii. Virgil. S'expofer aux dangers , mettre fa vie en dan- ger. * Vt dolo Jitnul V" cafibus ibjeilanr, Tacil. Afin de l'e.tpofei i de nouveaux dangers Se à des fourbes toutes not- velles. OBJECTOS, objlS'a , ôbjèÛK)». (de Ob/icio.) Cic. Mis au de- vant, oppofé. m, mife au devant, oppofée. /. * Objeâx tallt munititnei. Liv. Des fortifications mifes devant le rempart d'unfolTé. * Flumina objeda retardant erjHos. Virg, Des fleuves qui fe rencontrent empefchent la cavalerie d'a- vancer. Objectus. Offert, préfenté, repréfenté , mis devant, expo- lé.»), offerte, ptéfentée , reprcfentée, mile devant, ex- pofée. /. * .Ad omner (afus obje£ît fumui. Citer. Nous fom- mcs cxpofez à toute forte de malheurs. * Fortuna objecim. Cic. Expofe à la fortune,»» au hazard. ♦ OhjeClafpeciei votup- taiis. Ctc. Une fotte de plaifir offert , 0« préfenté. Objecta, genit. objeSirkm. n. plut. Cicer. Ce qu'on nous ob- jefte, objeftion. /. Diluere objeBa. giuint. Réfuter les objcftionj. De objrCiii non eonfiteri. Cieir, N'avoiiet point ce qu'on UOUS objeûe. OBJECtOS , genit. 'ohj'ellii. va. Virg. Colnr». Tarit. L'aftion de mettre quelque chofe devant pour empcfcher la veuë , érf. *■ ObjtSn terra Luna octultatur. Plin. La Lune fouffre éclipfe par l'interpofition delà terre. OBJICIO, ibjicii, ibjèâ , objiÛKra , 'ibjhêrê. Cic. Mettre, ou jettet au devant, ♦ Objutri argentum Une, Plaut. Pléfcn- OBI. OBJ. 193 ter , »« offrir de l'argent à une maquerelle. * Cibum ca- nibus. Plin. Donner à manger aux chiens , leur jetter i manger. Objicere. Mettre , expofer. * Salutem fuam pro aliquo. Cic. î.xpofer fa vie pour une perfonne. * St telis hofium. Cicer. S'expofer aux flèches des ennemis. * Sein impetus hominum. Cic. S'expofer 3 la violence des liommes. Objici ad ouines cafui. Cicer. Eftre expofe à toutes fortes de dangers. floi veteris vini nariitis meis objellui eft. Plaut. L'odem d'uQ vin vieux m'a monté au nez. Objicere. Objefter, reprocher. » Ob)icit mihi me ai Baiti fuijfr. Cicer. 11 me reproche que j'ay éfté à Bayes. ♦ Te mi- ramur non potuijje continere tracundiam tuam , tjttin nolit de morte Cafarn objiceret. Brut-Cic. Nous fommes étonnez que Toftre colère vous ait porté à nous reprocher la mort de Ce- far. * Objicere ali^md m loco (.rimiiui. Cic. ou Cnmini ali- ^uid objicere. Plin. Objeûer , repiocher une chofe comme un crime. Objicere alicui Uborem. Ter. Faire de 1» peine à quelqu'un. * Lstitiam. Terent. Luy annoncer quelque fujet de joye. * Mentent. Lit/. Luy donner uuepenfée, luy mettre quel- que chofe dans l'efprit. * Reli^ionem. Liv. Luy donner du fcrupule. ♦ Terrcrem. Liv. Luy faire peur , l'épouvanter. * Spem. Cic. Luy donner quelque rayon d'efpérance. * Mo- ram. Plant. Retarder , retenir. ♦ Lucrum. Plaut, Préfea- ter une occadon de faire quelque gain. Objicere malediliiim alicui. Lie. Outrager quelqu'un , luy di- re quelque injure. * Si ijuid eft et ohjeSum malt. Plaut. Si on luy a fait quelque mal. H ijuod ob/ici potejl , occupemus, ^uint. Prévenons les objec- tions qu'on nous peut faire. ÔBÏNANIS, it. m. &{. obinUne", ïs. n. (Adjeft.) Var. Vui- de. ra. Sx. f. ÔBIRAtOS , obirâti ,oiirâiHrn. Liv. Qui eft en colère , so faf- checontre quelqu'un, ra. fafchée contre quelqu'un, f. ÔBlTËR. (.adverbe.) Plin. En paffant , en chemin faifant, légèrement Se comme en paflant. ÔBlTÛS , bb'itii , SbitHm. (du Verbe 04«».) '^ Marte obiii.Cic. Eftant morts, apresleur mort : 0« Quand on eft morr. Obiium vadimtntum, Cicer. Affignation à laquelle on a com- paru. ÔBItOS , genit. ôbStHs. m. Ter. Rencontre. /. * Vt vtluptati obttui, ftrtrio, advcntiis tuilî femper fret pour fit. Ter. Que voftre rencontre, voftte entretien 8c voftte abord donnent toujours du plaifir. Obitus. Cic. La mort. Qbitus fleUarum. Cic. Le coucher des étoiles. ÔBJURG.ITIO , genir. otjargatiinû. f. Cic. Repréhcnfion , ré- primande. /. reproche, m. * Mordebit pueium abjurgatio. _ Sjii'it. La réprimande touchera l'enfant. OBJURGATÔR , genit. ob/urgtiiris. m. Or. Qui reprend quel- qu'un, quiluy fait réprimande. Objurgaior benevolus. Cicer. Une perfonne qui nous reprend ,' oK qui nous réprimande pat amitié , 8c pour nofire bien, »« noftre avantage. OBJURGATÔRIUS , objurgatoria , objurgatcr'îûm. Cic. De ré- primande. * EptjhiU ohjurgatoria. Cie. Une Lettic pleine dr" regroches Se de réprimandes. OBJURGÏTÔ , oL/urgïtdi , obJKrgitâvt , objufgitâtûm , objur^i- _ idrj. rUut. Reprendre fouvent. OBJURGO , ohjtirgA! , objurgâvl , objurgâtûm , ohîurgârë , ait' garm. Cicer. Reprendre, réprimander quelqu'un , iuy faire des réprimandes. * Objurgare à peccaiii. Plaut, Reprendre quelqu'un de fcs fautes. Me de Pompeii familiaritare objurgai. Cicer. Vous mc répri- mandez d^ la familiarité que j'ay avec Tompèc. Vous me re- prochez la familiarité que j'ay avec luy. * Oejurgare aiicujui' verecundiam. Cic. Blafmer , reprendre la pudeur Se la honte d'une perfonne, »/> de es qu'il eft trop retenu : blafmer fa trop grande retenue. * i Objurgare foUà. Ferf. S \t. V. Punir à coups de pantoufle. Suétone a dit de même , objurgare ferulis , Cïlig. C. XX flagrit. Où.. C. II. L. C] Tom. n. Bb ÔBLJ;- 1,94 O B L. OBL/EDÔ, 'ohISdïs, 'ohUi'i, il/lâmm, iUxdè'rc. PUut. Blefler. ÔBLANGUÈÔ, iHUniuii, obUn^iu , ohlaii^ueri. Cicer. Lan- guir, cftie languiflant. ?«. eflvelaiiguiiUinie. /. ÔBLATl(5,genit. oOUiioiiis.f. {/>. offerte, préfenrce. /. * ol'tatn fucuhute fe m tajlra riceperuni. Ctc. L'occafion s'eftant prélentéc, ils le letite'rent dans le camp. * Ohlatum furium. Gell. Un larcin fait par occafion. Siiifrum per iim obl.%tum. Cic. Le violement d'une femme. ÔBLÉCTAMËN.geuit. obUdumhin.n. Sti\t. ou OBLËCTÀMËNXOM.gentt. ùbiiliam'entl.n. Recréation. /. divertiilément. m, Erat ci in ohliBamentis ferpcm. Siiet. Un de fes divertifle- mens cftoit un ferpent. ÔBLËCTAXÏÔ.genit. Meciatiàmi.f. Cic. Récréation./, di- vertiflenient , pafletemps. m. Oblcdaiio oiii. Cic. Le fruit de fon loifir. ÔBLÉCTÔ, ôbliiias ,ilblcllâvt, clhitdtTim, ohUliirè'. Citer. Divertit, récréer, donner du divcrtifiement 6cduplailir. * Sordido fane vitam obleSabai. Plant. Vous vous plaifiez à mauger du pain bis. * ^i [e a^ri cuittoiic obleCtabant, Cic. Qui prenoient leur plaifir à cultiver la terre. Se dbletUre in fcor/u, Cicer Se divertir dans les jardins. ♦X'- ii te obhiiajli tandiu ? Terent. Où t'es-tu diverti lî long- temps ? In eo me MeSo. Terent. Je ne me plais qu'en luy , tout mon divertiffenient eftenluy. * Ait te cbleiies. Ter. Ne prenez voftre plailîr qu'eir nioy. * ObUCla te tani Ctcerone nojiro. Cic. Divertiflez vous avec mon fils Ciceron. Ladis obleliari. Cicer. Se plaire au jeu , oKàjoiier, oukattiC ter aux jeux. ÔBLHNIÔ , ôblênîs, oblentvî, cblenilHm , oblen'irë. Sen. Ad- doucir. ÔBLIDÔ , ôbRdîî , ôbnû , illlir:m , ob/îdèrë. Celum. Ectafer. ÔBLÏGÀTÏO , genit. tibl'xatiinis.f.Cic. Obligation./. Enga- gement, m. ÔBLIGATOS, obligiitâ , cblii^âiûm. Cic. Obligé, /a. obligée. /. Contraint.»;, contrainte./. * (Il fait au Comparatif O- bli^aliÔrt ôrïs. m. & f. oùliialïiity orïi. n. Pim-Jun.] OuiiGATus. Hcrat. Aquoy on eft oblige : promis, m. ptomi fe. /. " Obhgatam dapem rediere. Hor„t. S'acquitcrdu fef- - tin qu'on étoit obligé decélébtet en l'honneur de quelque Dieu. ÔBLÏGÔ , pblïgâs , obligâvt i obiigâtKm , obligârè, Colurn. Lier: lier autour, oaàl'entour. Obligitre vulnus. Cicer. Lier, on bander une playe , y mettre Ui) bandage. tS» Obli&arf. Lier, engager, obliger, contraindre à faire une chofe. * fid-m [uam obiigare. Cic. Engager (a parole. '*' Obiigurc vadcïn trittm nnilium Ariu Liv. Engager fa cau- tion , eu fon répondant pour trois mille francs. ''' Obligare alicjuem fcchre. Ci'er. Engager quelqu'un dans un crime , eu 3 faire un crime. * Se Julin. Sen. S'engager dans un crime. * Suâ hbtralttate fbi alttjtiem ablt^are. Cicer. Enga- ger quelqu'un par fa libéralité, ou en hiy failant du bien. * Obligare aliijutm bciuficio. Ctf. Obliger quelqu'un par des bienfaits. ÔELÏGURIÔ , ebligm'is , ebb'gurïi/t , OU ebligur'il , oi/i>nrï- fiiM , ob,igurlre. Cic. Depenfet , o»confumer enfriandifes, & à faire bonne chère. ÔBLÎMÀTÛS, ablimâiâ, eblimâitim. Cicer. Engraifle du li- mon, m. engtaifle'e du limon, f. [Il parle de l'Egypte dont les terres font engraiffées par le iiuiou que le Nil y laifl'e quand U fc letiic dans fon lit O B L. après s'cftie débordé, & avoir inondé lesCiinipagneJVOÎ- ÔBLIMÔ, 'obl'irnâ!, oblimâvi , cblimâlûm , oblimârë ace (dé- iive de Limus, du limon.) Sen. Engraifler la terre de li- mon , comme le Nil fait les terres de l'Egypte. Obumarf. Claud. Corrompre, gafter. Oblimare rem. Herat. Dépcnfct , manger fon bien petit à petit. ' * [Ce Verbe vient alors de Lima, une lime, &fignifiedimi- nuer peu a peu, comme l'on fait en limant. Horat. Sat II Lib.l.J:6z. L. C ] ÔBLlNlO, obl'in'i! , il.lin'ivl , cblimlûm ,oblin'irè'. Colum. Et ÔBLINÔ , 'obtïnh, ïblevi , Iblïtfim , ib/înêre, ali^tiid aliquâ re. Varr. Oindre, frotter, enduire de quelque liqueur. Il5- Oelinf-RE ahtjucm -i/er/ib-is ani,. Hor. Diffamer quelqu'un par des Satyres : le noircir par des Satyres. * Monlui exter- nis fe oblinere. Ctc. Trendie des mœurs étrangères : fegaf- _ ter , fecorrompre en prenant les mœurs des étrangers. OBLIQUE. (Adverbe.) Cic. De travers, de collé, de biais, obliquement. ÙBLIQUITAS, genit. obli/juiiâii'i.f. Plin. Situation de biais , ou oblique , (en parlant du Zodiaque que le Soleil par- court.) ÔBLÎQUO, obli/juâs , obli^uâvl , obliquâtum , obliijiiârê.Virg, Mettre, o» faire aller de biais, de travers, de cofté. ûâ" Precesoblicjuare. Stut. Prier en fe fervant de détours. Com- me font ceux qui veulent obtenir une chofe ou dés-licneftc ou difficile a faire. ôBLlQUOs , obliqua , ôbllcjuiim. Cic, Qui eft de travers , dz biais, decoffc: oblique, m. 6c/. 0;^ Oculû obiicjHo timare alicu/tii commoda. Hor, Regarder de travers le bien d'autruy , envier fon bien. OBi.i. m. Plin. Rivière des peuples ro/r^ ^4Tecomici dans la Gaule Naiboniioife i aujoutd'huy Orbe , qui pafl'e par les Diocéfes de Bezicrs & de Saint Tons en Languedoc , 8c fe décharge dans le Golfe de Lyon , eu Léon qui fait partie de la mer Méditerranée. ÔBRÎZA, 8c ÔBRiZU.M , Voyez. Obrussa, 8c Obrlssum. ÔBRÔDÔ , cbrodis , obroit y obrotUm , obrèdère. Plaui. Ronger tout autour. CBRÔGÔ , ôbrogât y abragàvl y obrogâriim 3 ebrogirë, Cic. De- mander qu'on change une loy. Obrogare Ugibui Ccf.irts. (Florus dit Legibut , onde legibut.) Demander qu'on change quelque choie dans les loix de Cé- far^ Ô'^'<-OSUS, obrôm , ôbrciiim. (dcobrido.) Piin. Rongé tout au-» to M. rongée autour. /. 0-BR.O .rÔ 9 obrûmpit, obriipl y obrUptûm y oùrûmpé'rè'. Varr. B.3 i're._ ÔB . oÔ , ôbrîth y ihruî , 'ôhrîttûm , obrîtëre. Cicer. Couvrir de terre, enterrer , enfoiiir en terre, encombrer. * Thefaurum obruere. Cic. Enterrer Ion tielor , l'enfoiiir en terre. t^ Obruere. Accabler, opprimer, opprelTcr. * Obruere ali- ^uem lapidibui. Cic. Accabler quelqu'un de pierres , le lapi- der. * Se zir:o. Cicer. Se fouler, s'enyvrer, fe noyer dans le vin * obruere aqu,i. Ovid. Noyer, abyfmer : enfevelir dans les eaux. * Obrut are alteno. Cicer. Eftre accablé de dettes. * Obruere tiftem. Cic. Confondre un témoin , le ren- dre confus. * Obrntiur aratorum lejlimoniii. Cic. 11 eft acca- ble par le témoignage des laboureurs. ''' Ncgmiis obrui. Cic, Eftie accablé d'jtfaues. Obruere nomen y famar/iy memoriam alicuJuT, Cic. EtouïTer , ««enfevelir le nom, la réputation , la mémoire d'une per- fonne, ok d'une chofe. * Obruere aliijmd lerpnuà oblivio- ne. Ctcer. Oublier une chofe pour toujours , «/. à jamais. * Obltvione ohrutre fiia J'a{ia. Cicer, Enlévclir fes avions dans un éternel oubli, en faire pcrd/e la mémoire. * _^td D:i omen obruant. Ciier. Je p:ie les Dieu.\ d'eioufter Ce mal- _ lieur. OBROSSA, ou OBRYZA.cf^iîfa. genil.5JrK/iS. f. n'c. Règle pour coniioifttefi l'or eftallez affiné. OBROSsC.M, 0« ÔBRYZUM, cfçifov. gcnit. ttriJ/J), n. f/Zn. De l'or affiné, S; du catat qu'il faut, O B R. O B S. ÔBRÙTUS , ohriiti , ibriiliim. (à'Obrut.) Cic. CoUVert de tït- re, enterré. ». couverte de terre, enterrée./. ♦ obnlint in terra. Cat. Enterré , enfoui en terre , oouvert de terre. * Obriitus atjnn. Ovid. Abyfmé, enfeveli dans les eaux. * Carpora morbo obruta. Claud. Des corps accablez de malii- die. •» Somno. Stat. Accablez de fommeil. * Obrûta niÇ, genit. ebfidiârûm. f. plur. Colum. Embufches./: OBSÎDÏANOS, (on fous-entend Lapis.) genit. ob/idiaii. m. Plin. Sotte de pierre noire & luifante trouvée en Ethiopie par un nommé Obfidius: Agricola dit que c'ell Lejajet. _ * Ob/idianunt vilrum. Plin. Verre fort noir Se luifanr. OBSÏDÏÔ, genit. obfidiônïs. f. Cicer. Siège, m. qu'on met devant une place. *Cingere urbcm obfidione. Virgii, Mettre le licge devant «ne yille, l'invcdii, la bloquer. O B S. Oi/iditne libtnre. Cicer. * Eximcre ob/idiane. Liz: Faire lever le fiége de devant une ville. "-Tr^hcre in Unii«, ,bf,d,onem. ^ur,r. Tirer le fiege en longueur. * Ob/idieve abf.Jlere. Liv. Cellerlcfiege, lekver. ÔBSÏUlÔNALIS , il. m. & f. eb/idionâlè, îs. a. (Adjeft.) * C,- rona obfUiomthi. Liv. Couronne qu'on donnoit à celuy qui avoit fait lever le fiége de devant une ville. ÔBSiDlÛR, iibfidririi,ùbfidiitHs sûm yotfidiir'i. Colum, Dref- lerdes embulches. Epier. Fujcs. Insidior. ÔBSIDIOM , genit. cb/idn. n. Cic. Siège, m. devant une pla- ce. * Olfidium folverc. Tncit. Faire lever le fiége de devant une place. * Capeffcre obfidiu. Tant. Se charger des fiéges. tj- Viiare peflii cb/idia. Colum. Eviter les maux qui nous en- vironnent , owqui nous afliégent de toutes parts. Obsidium. Oftage. m. *J)tfdio dare aliijuem. Tacit. Donner quelqu'un en oftage. ÔBSIDÔ , ibiîdïs , obicdî , cbiidè'rë. Sallufi. Afliéger. Vcyex, Obsideo. OESIGÎLLÔ, obp^illâs, ohfigjllivi , ob/i^TlUtûm , objigillârr. ace. Sen. Tenir une choie fecrette; (Se, comme l'on dit :} fous le fceau , on le fccret de la Coufedîon. OBSFGNAtÔR, genit. objignatorïi. m. Cic. Qui féellc, qui _ cacheté. OBSIGNàtOS, obfignâlâ, tb/ignâtûm. Cic. Séellé , cacheté'. m. lecllée , cachetée. /. OBSTGNÔ , obsignâi y obfignâvi t ohJignÂttim ^ obfgnârë, Cicer, Feimerd'un cachet , yappofer, y mettre lefeau , ou le ca- chet. * PuLlicoJigno t-teras objigiiandus curavi. Cicer. J'ay eu foin défaire mettre à CCS lettres le feau public. * fulgo lo- tis cajlris tejlumcnta objignttbantur, Cuf, On faifoit par tout dans le camp fon teftament. ÔBSir(5, bbsipâs, ob/ipâvt-, obfipâtiim , ob/îpâre. Plaut, * Oé- sipA.t ai^uuUm. 11 jette un peu d'eau deffiis. OBSÏSTÔ , obiljiit y obfiïti -, ûbjlitiim y obsijlere alicui ohviam* PUut. Aller au devant de quelqu'un , fe ptéfenter devant luy. Obsistere. Citer. Aller contre, réfifter, contredire, s'op- pofer. Oifi/ltilli nonpotejl. Cic. On ne peut luy réfifter. Ltbtdtnt alicujHj ob/îjiere. Cicer. S'oppofet à la paflion de quelqu'un. OBSITOS, obsl'ti, cbsïtiim. (du Verbe Obséro , îs.) Cic. Cou- vert, tout plein, m. couverte, toute pleine. /. * Frondibut obfim. Horat. Couverte de branches d'arbres. Tenebris loca ohfita. Cicer. Des licux couverts de ténèbres. " Rurttobfitapomis. Ovid. Des lieux tous plantez de pom- miers. Obsitus amiis & pannis. Ter. Fort vieux Se couvert de hail- lons, m. fort vieille , Se couverte de haillons. /. * obJitHi avo. Virg. Fort âgé , foit vieux. Objitafcjualorevefiis. Liv. Un habit fort fale. OBSÔLÈFACTOS, obfolefiaUy obfoUf^aiirn. Val-M^x.*To- ga raaculis abj'oUfaBa. V.il-Mdx. Une robe toute couverte de taches , qu'où ne peut plus porter. Obsoiefactus , Comme, Obfilefadaaucloni.ts.Seit. Une au- torité atToiblie , qui n'a plus de force. ÔBSÔLEFÎÔ,, âbsSfcfisy Zbioléf.îûus sum y obsSiépert. Sen..Ph. Suet. Sepafler, devenir hors d'ufage. Perdre fon luftreSc fon éclat. ÔBSÔLEÔ, ô6M"/?t, ou OESOLESC5 , obfilèfc'is, obfolèvî, obfolimrx, obfolcfcè'rc. Cicrr. Se perdre, fe pafler, devenir vieux Se hors d'ufage , devenir inufité. m. devenir vieille & inufitée. /. Obsoicre, 0« Obsoiescere. cicer. Perdre fon luftre, fon e- clat : fe pafler. * Virtui obfolefcit. cic. La vertu perd fou éclat. In homine turpijjimo obfolebisnt di^nitatit injî<^nia. Çicer. Lcî marques de la dignité petdoicnt leur luftre dans un homme infâme. OBSOLÈTE. (Adverbe.) Cic. A la vieille mode, d'une ma- nière mal propre Se inufitce. [ Il f.iit au Comparatif ObsôlctîHs, Cic. ) ÙESÛLËTÙS, cbfalëtây obÇolêiûm. (quia fon Comparatif oi- iHtciii'r, ir'n. ra. & î, oifolelïiii ,ôrii. u.) Cic. Vieil, vieux, qu» O B s. qui eft hors d'uTage, inufité. m. vieille, inufite'e. /. * Ol- foUlu verlia. Cictr. Des mO!s inufiiez; de vieux mots, <]iii font hors d'ulage, qui ne font plus d'ufage, dont on ne fe . fert plus. * Color akfaUiui. Colum. Une couleur pallce. ♦ Pau- ïoahftlctior crtiiQ. Cicer. Difcours Un peu vieux. * OhfoUiix ■vejiit. Liv. * V,-f:i! chjohuor. Ctc. Une vieille lobe toute ufée à force de l'avoir portée. Obsoleta dcKira fanguint. Srnec. La main droite enfanglan- tée, fouillée de lang. * Mnlitr obfoliia fordibus pjtcrnii. Hnrat. Une femme fouillée des crimes de fon pcre. ÔBSÛLiDÀlOS, cbf<,ltd.uii, ohfclidiifim. Viir. Devenu fo- lide 8c ferme, m. devenue folide. /. endurci, m. endur- cie. /._ ÔBSONATÛR, genit. cb/iaaiôrïi. m. PUut. Qui fait la pro- viCon des vivres, un pourvoyeur, le dépeiilicrdans une | Communauté. OBSÔNÀtOS, genit. ohpmiiKi. m. PUus. L'Aftion défai- re la provilion des vivres. OhfonaiH rediit. PinM. 11 eft revenu de la provifion. ÔBSÔNItO, obfonitâs, ohfoniiaré. Ndiv. Aller fouvent à la _ provilîoa. OBSÔNIUM, i^miùv. genit. cbfonu. neut. o«r. Les vian- des foit chair, ou poilfoD , La provifion qu'on en fait. * Omnia totduéfii coemeîir ohfonÎA nnmmis. Harar. Emprun- tant de l'argent pour faire grand'-chere. * Ol-finii fcmden- ttimagiftcr. Sen. Lcuyer tranchant , qui coupe les viandes _ à table. OBSONÔ, ôbiônâs ^thfonâvl jobfonâtïim i ùhfonârë, Fiauf, Et OBSÔNÔR. , cbfonaris, abfatiâtiit tiim ^ obfonkrï. Tcrent. A- cheier des viandes , aller à la provifion. * CetiA cbfonavi. Pinut, J'ay acheté des viandes pour fouper. * Fancm ohfo- nare ambuiando. Ciccr. Faire provifion d'appétit en fe pro- menant , gagner de l'appétit à la promenade. ÔBSÔNÔ, obiônàs, cbionriTc. alicui. PUut. Importuner quel- qu'un , Juy faire du btuit. ÔhSOilTOS ,thfopti h ,obf(ijiitûm. Solin, Afloupi , endormi, ra. _ afloupie , endormie. /. ÔBSORBÈÔ , ôbiotbci^ ôbiôrbiiï , OUhbiorpsl y obiôrprùm , ôbsôr- birr._ Plaut._ Avaler, humer. ÔBSTACOlUM , genit. ebfiacUH. n. PUut. Obftacle , em- pefchemenr. m. OBSTANS, genit. ôiyîânfM. omn. gen. Html. Qui empefche, qui l'en d'obftacle Se d'empcfchement. * Obfiantia /îlvAmm amoliri. Titcit. Abattre des arbres pour faite un chemin dans les bois. ÔBSTATÛROS, objlatûrâ, cbflatùrûm. {à'Obfto.) Quint. Qui doit s'oppolér. ÔBSTËTRIX , genit. objletûcï:. f. Ter. Accoucheufe , une fage femme. /. Qui aide les femmes qui font en couche. OBSTiNATÉ. (Adverbe.) Terent. Cicer. Obftinémcnt , opi- niafltément, avec opiniaftreté. OBSTÏNÀTIÔ , genit. ohftinatiinît. f. Cicer. Opiniaftreté , obftination , fermeté immuable /. Senteiitic tbflinauo, Cic. Réfolution ferme & inflexible ; fer- _ meté dans fa réfolution , dans fon fentiment. ÔBSTINATÙS, cbfiinaik, nhlhndium. (qui fait au Compara- tif O/'y/inrfiioV , ônr. i-n. é- i. objiinat'tiii 1 orts. n.) Liv, At- taché opiniaflrément à un fentiment. m. attachée opiniaf- tremenr à un fentiment. /. Opiniaftre. m.&if. obftine. m. ohflinée/. ferme , immuable, w. &/. qui ne démord point d'une réfolution: aheuttéà unechofe. m. aheurtee. /. ObjiiTiati antmo. Liv. Avec opiniaftreté. Volitinas ùbftinAtior & m iracttndiâ obfirmatior. Cic. UnC volon- té trop opiniaftre & qui tient trop fa colère. Certum at^ne ibJImaïKm eft, Liv. Je fuis réfolu 5c opiniaftre à faire cela. ÔBSTINÔ, bhflinii , cbjlinavî, ibftinitûm , obftinârë. ou cbf- titnire anir/>o. Cic. S'opiniaftrer , s'attacher opiniaftrement à faire une chofe , s'y aheurter. '' (ihflmivèrunt nnimn vm- €ereautr,ni:. Liv. lis cftoient entièrement refolus de vain- cre ou de mourir. * Eà affinnalem hanc olflinnvit q^ralin. PUut. C'eft ce qui luy a fait rechercher opiniaftrement cet- te alliance. OBSTifO, ibjlifâi , tbftifivi , tbftipilim, obfiifâtë, PUut. O B S. Boucher, e'touper. Obsiipare vertkcm. PUut. ^99 Eaiflerlatefie. OBSTifOS, ôi;?;/ii , ibfiipitm. * Objlipe cafite. Cicer. Ayant lateftebaiflee. * [C'eft ainfi que l'ancien Scholiafte de Per/f explique ce mot fur la Sat. 111. verf yj. mais il figuifie au contraire droit & roide. Suctcne enpailanrde Tibère Ch. LXVUl. Incede- hai (tri ice rigida & cbjltpà. Voiez Th. de Mircilh , fur Pir- _/"',& Ko//; ,„ Etymol. L. C] OBSTÎtOs, ohfiità., obftitTtm. Lucr. Qui eft de travers. OBSTITUM , gcnir. ibfiiil. neut. (In vcun leie apud Cicer.) _ Ou le feu du Ciel eft tombé. OUST Ô, UJl Ht, ihjliti, objli'ti-m Se ibJlUliim , ibjldrë. Pliit. Eftre vis-à-vis , ou eftrc fitué devant, m. eftie fituée de- vant. /. Obstare (avec le datif , & quelquefois ne ou car avec le fubjonftif.j Cicer. S'cppofer à quelqu'un , tu à unechofe, i'empefcher. * Paul uni „egatii mihi objlat. Ter. J'ay quel- que aftaire qui m'empefche. Siuid obJlM cur non verè fient l Ter. Qui empefche qu'elles ne lé faflent véritablement ? Obstatur. cicer. Oncmpéche, ons'oppofe. OBSTB.AGÛLCM , genit. obftragiili. neut. Plin. Le deflus d'uue pantoufle, l'empaigne d'un foulier, ou d'une pan- _ toufle. OBSTRËPlTÔ, obfirep'itâ! , obftrepitdv't , obftrepitâtûm ,obflre- ptiàrè. claud. Faire du biuit à quelqu'un, l'importuner en _ faifant du btuit. OBSTRËPO, obflrëpïs, obfirepiiï, obflrepitiim , obftrepèré'. Hor. Fairedu bruit. '*' fontaobfirëpunî manantiLui lymphis. Horat. Les fontaines font du bruit avec leurs eaux qui coulent. * Exercitui oltftrepn piilfis armii. Stat. L'aimee fait du bruit pat le cliquetis des armes, CluMoreoùJirèpi. Cic. Eftre étourdi du bruit. Ohjtrepente pluviâ nihil feniire Pani. Liv. La pluye tombant avec grand bruit, fit que les Carthaginois ne s'en appet- ceurent point. Obstrepere /t/icK/. Cic. Faire du bruit à quelqu'un , l'impor- tuner. * Lileris alicui obftrepere. Cie. Importuner quelqu'un pat lettres. * Lnudi alicujus. Sen. S'oppofcr aux louanges d'une perfonne, lesempefcher. OBSTRÎCTOS, ihftiiaà ,ibftriaiim.{it Obflringt.) Ovid. En- gagé , enfermé, m. engagée , enfermée. /. ♦ Limine tclii objinilus. Ovid. Enferme dans la maifon. Vejîts obJlridageTnmu. ïlor. Un habit couvert de pierreries. 05" Obstricius. Lié, engage, m. liée, engagée. * Obflrie- tum ftbi aliijuem haiere. Cicer. Avoir eng^ige quelqu'un à fonlervice, l'avoir obligé pat quelque feivice, ««bienfait. * ObjîrtHusvoluptatibus. Cic. Engage dans les plaifirs. OBSTRICTOS, genit. UfiriSiii. m. Sen. Etrecifitment d'un lieu. m. ( On trouve l'ablatif objlriiiu dans Séneque le rhilofophe.) OBSTRÏGILLATÔR, genit. obftrigilUrorU. m. Qui s'oppoffr à quelqu'un, ou à une chofe, un Ccufeur critique & en- vieux qui blalme une perfonne, ok fes ouvrages. OBSTRÏGÎLLÔ , obfîrigiUis , obflrigilUvi , obftrigdUirtm, oljlri- gilUre , alicui. Varr. S'oppofer à quelqu'un, pailcr contre luy, le blafrner pat une envie balTe Se maligne. * Multa oklirigilUnt. Sen.-Ph. Plufieuts chofcs fe mettent devant nos yeux. ÔBSTRltiGÔyôbJlrlngïs tUJlrlnxl ,obJlr'i£iHm , ôbj!rlng-ré'. PUut. Serrer étroitement. * Collumob/tringc homini. Ptnut. Serre- luylecoû, eftrangle-le, prends le à la gorge. £5" Obstringere. Lier , engager , obliger. * Fidem fi, 5ti?.^, /rf«M« mieux que 5k?n,S„. Tare- Utênderï. Suetan. Tendre, mettre devant. ^ Obtehdeb" Couvrir, voiler, chercher un prétexte pour •Couvrir excufer, deguifer une chofe. » J^f.rr» pr.re, .t- 7tlV -rla, 11 s'exculoit fur les prières de fa mère. V'tt.ti-';.'"^'"-"^-''-- "'""-?""• Chercher un pre- texte pour couvrir une aaionhonteule. , , . . ÔBtÈntÔ . Ufr.,â, , -o(,K,-rir,.. ^ .Vf < ^.a.m m. .hte.uU,. Cic. J'avois toujours une certaine efpetance. OBtÉntOS, -otrcmi, lhùn,Um. {à'vb,c„io.) V,r^. Tendu, ■ j„T., H^vant ro tendue, étendue au devant. /. ÔBlE^TÛs'Tt'î'iiToi'.».»™. (du verbe Obun.. ) C.ur. ÔB^TÉNTbs^-gfnSi.. m. Vir,. L'aftion de mettre , ,« de tendre devant, .«de couvrir de quelqu. chofe pour fai- te ombre. ^„„„,rnire f Voile, m. dont on ^■^e^e^h;:i^r^«<^r":';^.^.... ...... ^-.".^• j^i5;;^:ï^Vo^î«î;i^"^^^^^---- o BT, i/(f( tlltujui. Chir. Diminuer les louanges de «Jnelqu'aé.' * Ctlumntim. ne. Etouffer une calomnie, la didiper. * Ju- ra papuli. L'v. Anéantir les droits du peuple. ÔBTEStAtIÔ, genit. obiejliinônii.-f. Cic. Prière inftante. /, Dans Tacite, Soiimiflion. /. OBTËSTOR, obteftâr'ii, ohtiflMÛs sim , thtefldû. acc. Cietr. Conjurer quelqu'un par quelque chofe qui luy eft chère & qu'il conûdere. * Deoioitejlari. Ccer. Appeller les Dieux i tiôtreaide, conjurer les Dieux , leur faire d'ardentes priè- res. ''■ frecihui omnibus çr.'.re aMjUS thtcftari. Cuer. Faili d'inftantes prières Se conjurer. . . „,■ „ ■ Ô'&Th\Ù-,ihûxn, ibtixut.ibttxtiimylhtexere. Pltn. Hlt« un tiflu tout autour. . , „ . 05- Ceelum ohlextlur umhri. F.y. Le Clcl cft tout C0U7ett de nuées. ÔBTHÛRÔ, Vtyet. Obtûho, , „ . „ . . ; ÔHTICÊNTÏÂ, genit. obucenùiè. i. Cctf. Sji""- Réticence. /. Figure de B-hctotique. i ÔBTÎCEO, obtici,, obiicm, thtUcrë. Ttr. hhr. Sc taire, EC j dire mot. ÔBTlGlT , Tre'terit d'OBTiuGiT. , , „ , ÔBTINË5, ibti'nis, obt'inm , cbtêntûm ,'obti'nere. Cic. Ten^r « ' occuper, pofféder; eftre le maiftrc. m. eftte lamaiftrefle. f. avoir en fon pouvoir. * ObùmretnfuUm; obunerepromn- uam Ccer. Eftre le maiftre d'une Ifle ; avoir un Gouver- nement * JH^'i* parti! tiarum reginnum , r«n» etiam Bnlan- m- ,mperium tbw.ehat. Uf. U tenoit , avec une grande panières Eftatsvoilins, la couronne d'Angleterre. * Ca- /». pa,erre,m,mmuUos anms obt.nuerat. Caf. Son père avoit tenu long-temps la Principauté de fon pais. "■^rbem'U- ^„am arm.s obfmere. Liv. Se tendre maiftte d'une ville, s'en faifir à force ouverte. Obtinere. Avoir, tenir. * Obiinere part» Mcufater,,. Cca. Eftte pour l'accufateur: tenir pour l'accufateur. *Vim mt- d.cJenn. Pl.n. Avoir la force de remède .fcrvir de remè- de. *V„am&famamperaUquem. Cicir. Tenir la vieSCU réputation de quelqu'un. >„„,,;•„ ^,L:,uam venufi.um tuam cbthe,.Terent. Vous " "« t en perdu de voftre ancienne beauté. » S-n^».»» -vic.mobunet. PLm. Eft au lieu de fang. " Obti„ere heur» proverbi,. C.cer. Servir de proverbe. * F.cu.ili^ pan.t ..omen ob„nent. Ptw. CesfiguesVontappelléesdu nom du pais ou elles croiiren ♦N»ft°»J •nfequemem eadem cangc .t„««,r. Ln^. La uuic fuivante fut auffi obfcure : U fit une pareille obfcurite U Z:^Z^creJure eaf^r.jr, ^-^ Bftremis au nombre de ceux qui ont cfté tuez )uftement : remplit la lifte des ^°i'„\mH,ipfiu.Cafari! fumrr,am fr%a «y humanitatem. Cicer Céfarnou/eftdoux & favorable "O"» j"'"^^!',/" "^'^ avec nous avecbeaucoup d'honneftete & de douceur avccuuui , p/ Rftie en admiration , avoir lad- miration & l'eftime. .. fj-n,,^ ^cader„.am Carneade, & ^'"^'"^"l-^t"! Aca jem e des Si Clitomache eftoient les chefs de 1 Académie. rar^aobi.net. Uv. C'eft un btiut conftant. Obt NERE. Obtenir, g^g""';!^"" " ^„T„,t " ^" °" ^ ' tend. *Oh„ne,el,um. Ce. Gagner fon procès. Oh"«ùi,»t praferre,ur al„>. Uv. Il obtint la préférence: li fit tan qu'on luy donna la préférence. * Obumu, ex.fl.mar, virb',Z C,.. 11 s'eft acquis la réputation d'un homme de OBTmÈRE feul, ou ohiimrchcum. Cie. Avoir quelque raiig , eft«êftimé. *Pr.c,pua.,. ohun^nt nMiuaum i,y.g„. PUn. I es Sva-^ens font les plus conf.derables. » Ueum .nf.mu^ "l^^ifML. cJr. Eftre dans la dernière ferv.tude : eftre du dernier rang. ADrescesdeux-li rerUumlocumMtlcfia cvfs .bt.rtenr. Flin. Apres ces acu» i les brebis de Milclie font les plus eftimees. , , . \ OBTINGIT, itr.i,r, ofc..-.^.r.. (du ? «'"' ""'^'^^^jS^^^ i,fl,. aen. Vousfçavezquele ?°"«'"^"^" ^' jt fri' echeuàmenfieieOiumus. * th'jun, m hsc ro '»'>i t' O B T. Jîlià, PUiit. Dis-moy comment cela eft arrive i ma fille. * Tiiiaquarid prozimtafarte o'ali^it. Cher. L'intendance des eaux vous eft echeuë en partage. OBTINNIO, oirinn'ti , ihiaijnc. ^pul. Tinter. OBTÔRriiO, ihlorpis, OU OBTÔRPÉSCÔ , ùhtorp'efcïs , ob- torpitl , ùbiorpefic'ri. CU. S'cngoutdii , devenir engourdi, m. devenir engourdie. /. Matm: cbtorpuit. Ck. Ma main eft engourdie. ravorctu tbtorfuit. Liv. La crainte le rendit tellement im- mobile. ÔETORQUËÔ, ihtôrqii^i, 'ohmiî , ibùrf.tm , ibtÔr _ chee. /._ OBtOREATÔR, genit. oblurbatôrii. m. ^-tfcon.-Ped.CihiU leur dans un Barreau. t?i. •* On appelloit ainfi cerrains mé- chans Avocats qu'on faifoit parler pour donner le temps à d'autres plus habiles de fe piéparer. OBTURBO, obturbds y ohturbavt , obturbiitiïm , obturbâré',Âli- quem. cic.Terint. Troubler quelqu'un, l'interrompre en parlant. ^ Forte equui abruptis vincitlis vag»! & clamore ter- ritits quofdam occurrentium obtitrbavit. Tac:t, Par hazard uii cheval s'eftanr échappé, fut étonné par les cris Se renver- _ fa ceux qu'il rencontra. OBTORÔ , ûbtiirât , obturâvi , obturâtûr/t , obturâre. Cic. Mori Boucher, fermer d'un bouchon, bondonner. * Os alicui obturare. Cicer. Fermer la bouche à quelqu'un , luy mettre un bâillon à la bouche. OBTUSOS , ohtfifd , obtùmm. (à'Ob:undo.) Lucr, EmouITé. m. émoullee. /. qui a la pointe rebouchée. Oâ" Oeil sus, (qui a au Comparatif ObtûsiSr , orïs. m. fc-f, obtusiîis, orïs. n.) Comme, Obtuflor ocutorumacies. Oc. Veuë trouble. Crcduut ptericji'.e militaribus ingeniis dcejfe fiihtilitatem y ejuia cafrcnftt jurijdifiro fecura & obtufior , ac ptitra manu agent , calliditatem fori non cxerceat. Tacit. Fluneurs croyent que les gens de guerre n'ont pas la lubtiliié de ceux de la ro- be, parce qu'ils ne voyent pas tant d'intrigues. Se qu'ils ' ont plus fouvent befoin de leurs mains , que de leur efprit. y^ures obtiifn. Cicer. Oreilles battues, ou rebattues d'une chofe. [On trouve d»ns Pline Obtunsus félon quelques éditio«j, majs Obtusus eft plus ufité.] OBTUtOs, genit. chiiitiis. m. Cicer. Regard ferme , 0« fixe. m. veuë. /. * Effiigit obtutum oculorum animas. Cic, L'ame ne peut eftre veué des yeux du corps. OBVAGlO , ôbvâglsy obvagil y obvngitûm , obvaglre. PUitt, Crier comme les petits enfans. OBVAGOlO, as, are. Varr. Dire des injures devant la porte _ de quelqu'un. OBVALLàTÙS , obvallata , obvallâtum. Cic. Environné com- me de reinparrs dans un fens figuré, m. environnée./. OBVARICATÔR, genit. obvaricatôrîs. m. Feft. Qui fe pré- ■ ientc devant quelqu'un pour l'empêcher d'aller fon droit chemin, (du Verbe inuliié Obvarico, as y qui fignific S'oppofer , le préfenter devant pour empefchei d'avan- cer.) ÔBVARÔ, âsyârë. Enn. Corrompre, gafter. OBVËNÏT, Prétérit ôfj/ïnir, U-venirc. (du ptéftat Oiiienia inufité.) Cicer. Se ptéfentei au-devant, Tom. II, Ce £t(i ^oa O B V. O B U. f rt; eram datfirus ei rjtii mihi primas ohvenijfet. Cicer. Je les aurois donné au premier que j'auroh rencontré, au pre- mier venu. Obvcnii. Echeoir , arriver comme par fort. * In domu ijn^ mihi heredttaie obtènit, habita. Cn. J'occupe le logis qui m'eft écheu en parrage d'une fucce(fion. ÔBVHNTÏÔ, genit. ohvtiitio'ih. f. Vlp. Legs teftamentaire : bien qui nous arrive par hazard. ÔBVERBtiRÔ, a:, ivi , ât:im, ârë. ^piil. Battre pard«- vant. ÔBVERS.-\T'!Ô, genit. nbverfatiônis. f. Cic. Allée 8c venue , iors qu'on pafle & repafle par un même endroit. ÔBVËB.SÔR , obversins , obvenâlui mm , obvirsnr'i. Cicer. Elire prefeut à quelqu'un , i fon efprit , oit à fa mémoire, m. eftre ptefente. /. * Ociilti , ou aiiu ociilût. Cic. Se préfenter , ou eftre devant fes yeu.\ , ou devant luy. Obverfatur fpecics m fomnii. Liv. Un fpeûrefe préfente à luy en dormant. CBVHRSÛS, obvhfii , obwrsnm. (tïObierto.) Coliim. Tour- né vers quelque endroit, m. tournée vers un endroit. /. tili^ÉKTO ,ôbvêri: ! ^obvirCi ,obviri. OCCATORlUS, occatorîâ, occatornim. Comme Occatoria opéra. Colum. Une journée qu'on met à herfer. ÔCCÂTOS , occdtii , eccâittm. Cic.^ Herfé. m. herfee. / OCCËDO , ôccidï s y occifsiy àciifshm , occcdërë. Plaut. Allf'r au devant. ÔCCËNTÔ, ôccëntât, occentavl, occentatum yccetnttirc. Fo- res, oa oflium. fiant. Chanter à la porte, donner une fé- renade , ou faite un charivari devant une maifon. [ Ce verbe fe prend en bonne 8c en mauvaile part. ] OCCENTOS , genit. occ'entHS. m. ■*■ Soruum ncc^ntui. Plia. Le cri des foui is. ÔCCËl'SÔ, pour Occœpëro. PUut. Voyez OcciPio^ ÔCCÏDËNS, genit. cicidëntïs. omn. gen. (de Occïdo, com- poléde Cado.) Cic. Qui fe couche. Occi.iensSol. Cic. Le Soleil couchant. OcciDENS. Cic. Le Couchant, l'endroit où le Soleil fc couche, la patlis Occidcmale de la Sphère ; l'Occident, Oc- o c c. OccÎDENS. Cfc. Qui meurt , mouraiir. ni. mourante. /. OCCÏDËNTALIS , M. m. & {. occidentale, u. n. (Adjeû.) Cic. Occidental, m. occidentale. /. de l'Occident. ÔCCÎDIÔ , genit. cccidiin'n. i. Culum. Lit/. Défaite entière d'une armée. "* Occidtonem gr^gi^ prohibent. Colum. Empê- chant que le troupeau ne meure. * Occidioncoccifi funl. Liv. On fit main bafl'e fur eux , on les fit tous palier au fil de l'epee. ÔCCÎDÔ , ôcc'idïi , ôcûifi , Icâmm , occidërë. (de C^do.) Cicer. Tuer , faire mourir. * Occlduet me. Ter. Ils me font mou- rir , ils me font enrager , ils me tuent avec toutes leurs fa- çons. ÔCClDÔ ^iccidi! ,êccidJ , ôccaiûm ,ôccïdèrè'. (de Cndi.) Plaat. Tomber, cheoir. * Moments levi impulf/t oaiderent. Liv. Tomboient pat terre au moindie mouvement. OcciDERE. Vtrg. Secoucher, (parlant du Soleil 8c des autres aflrcs.) OcciDERE. Cicer. Mourir, tomber mort, eftretue'. m. tom- bermorte, eflre tuée. /. * .^iiii occidirant. Cicer. Les uns furent tuez. OccÎDiT Jpei noftra. Plant. Noftre efpérance eft perdue. * Mc- moria. Cic. La mémoire en cil perdue , on ne s'en fouvient jplus. * Occidirunt jundi. PUut. Les fonds font perdus , ne iont plus en nature. OcciDi. Ttr. Je fuis perdu , je fuis mort , c'eftfait demoy. OCCÏDOÙS , occtdiià j ùcctditHm. Ovid. Caduc, quieft prell à tomber, m. Caduque, prefte à tomber. / OcciDuus. Ovid. Qui le couclie , (parlant du Soleil.) OcciDuus. Ovid. Occidental, m. occidentale/, du couchant. "^ Solejamfcr'eocciduo. ^iiil-Cell. Le Soleil eftant preft de fe coucher: fur la fin du jour. * ^qm Ocudun. Ovid. La mer Occidentale. * SeneClnmcidim. Ovid. La vieilleflc qui s'en va mourant , qui eft fur le bord de fa fofl'e. OCCÏNÔ , ofcinii , ôcff/jKÏ , ôttfn/Mffl , àcc'inerë. Liv. Chanter. (en parlant d'un Oifeau de mauvais augure.) OCCÏriÔ , ocùpii , icficpt , Qccœptitm ) ùcciperë, Terent. Liv, _ Commencer. ÔCCÏFlTlÛM , genit. occipitit. n. PUut. Le derrière de la tefte. OCCiPtJT, genit. occ/Ziid'i. n. Perf. Le derrière de la tefte. OCCISÏO , genit. «ccifiinn. f. Cic. Défaite enticic , tuerie./, carnage, ra. * ^dunumoccifianeperiirunt. Ftinjiin. Ils fu- rent tous tuez. OCCiSiTÔ , as , ârë. Fejl. Tuer fouvent. OCClSVS, occifàyocùirlra. {à'Oiciao.) Cic. Tue', m. tue'e./. Oj" Occjiffmu! fum.- Plaut. Je fuis perdu fans reflburce. [Ce Superlatif eft fait par Plaute. ] Occifa eft hxc res. Plant. C'eft une affaire ruine'e , ou perdue _ entièrement. OCCLAMITO , occlamitâi , occUm'itâv'% , occUmïtâtâm , occla- _mitarë. Plattî. Crier après. OCCLUDÔ , occliidïs , occIkh , ôccliîsiira , ôcclFidëyé. Cic. Fermer. 6j" Occiudere alicui linguam. PUut. Fermer labouche à quel- _ qu'un, l'empefcher de parler, le faire taire. OCCLpSOs, occlûJa,icclKSKm. (d'Occludo.'iCic. Fermé, clos. r». fermée, clofe. /. 63- Dum occliifa eft coniumeliis libido. Terent. Pendant que fa paffion eft refroidie pat les mauvais tiaite'mens qu'on luy a fnts. '■ ' [11 fait au Comparatif OcW5„Vr , 5m. xa.ù-î. occlunën .ori,. n. Et au Superlatif Ocdinfimu, , k, v.m. PUut.-] Com- ""^ \°"'"f"f"^"^'>'i'">""'- PUut. Un babil reprimé. * Oc- cluftffimum ofttum. PUut. Une porte qui m'cfl: toujours fer- mée , ou je ne puis entrer. àCCO, iccds, iccàvi,icciirim,ôcciyë. 3CC. Colitm. Hcrfer _ unejerre, en rorpprc les mottes avec la heife. OCCŒCO , ai. Voyez Oucjeco. Aveugler OCCfRpî, Prétérit d'OcciPio. * OCCCtPTÔ, ai , ârè, PUut. Commencer. OCCÛBÔ, icciibâi, icclibla, iccûbïtûm , icclibârë Virr Ef- tre mort «. eftre iriorte. / Nec adhuc cr,,dei,b,u,ccicc!4ltâtiim, occultârc, Ciitf^ Cacher. ' Occultarefu^am. Caf. Cacher fa fuite. OccuiTARE î//fM. Ctcer. Cacher fes défauts. OCOQLTijS ^occkIiH ,ôccûltnm. Cit. Caché, w. cachée./. OccuLTus. Secret, caché, dérobé, détourné, m. fectete, ca- chée, dérobée, détournée. /. Per occulta. Tacit. Par des lieux détournez. Oc5» •y£voocctitiocrtfiit fama. Hor. La réputation s'augmente inléniiblement. * Conttncre fefe in occulio. Cic. Se tenir ca- ché. * Occulium habere aliqutd. Salluft. Tenir une chofe fc- crete 8c cachée. [ On dit au Comparatif Occïiltl'Sr , cris. m. & f. occulii'ûi , ôrîi. n. Cic. Plus Icciet. Et au Superlatif Oc<:«/(J/;in»Kj, à,»;»» Fort fecret.] OCCOMBÔ , occTimbïs , Ôccubîiï , ôccvtbitûm , occiimhërc. Pro- prement Secoucher : Mourir. On dit Oicumbere feul , en ce fens. Ovid. ou avec marte. Citer, ou morti. Virgil. OU rnortem , OU necetrt. Liv. Suet, _ Mourir. OCCUPATÏÔ, genit. occupatîônïs. f. Cic. Occupation./, em- ploy. m. chofes à quoy l'on s'occupe./. Empelchement. m. MoUftijftmA occupât loncs. Cictr. Des occupations facheufes. '^ Uejcendere ad Juris civtlis perdtfcendi occupa:iouent. Cicer. Se mettre à étudier le Droit Civil. '^ Rdaxare fe occupationi- tus. Cic. Prendre quelque lelafche dans fes occupations, relâcher fon efprit. OccupAiio. cicer. L'aftion de s'cmparei d'un lieu , 8c de s'en rendre le maiftre. * Occupaiio fort. Cicer, L'ailion de s'em- parer de la Place publique. OccuPATio. .^uS-ad-Heren, Figure par laquelle l'Orateur prévient ce qui luy pourroit eftre objeile. C'eft aufli une figure par laquelle nous difons que nous paflbns lous filent ce des chofes que nous ne laiiions pas de dire. ÔCCCpATÛS, occupattij occttpâtitm, Cicer. Occupe, em- ployé, m. occupée, employée. /. qui a de l'occupation 5c des afl'aires. * Nift cjuidmagises occiipatui , operam mihi da:, PUut. Si vous n'eftcs pas bien occupe, aidez moy, donnez vous à nioy pour quelque temps. * Occupait in otio. Phtd, Embarraflez , o» occupez fans affaires. [Ce Parricipc Adjeftif fait au Comparatif OccûpâtïSr, orîr. m. CT-f. Occtipatiici , orït. n. Cic. Lt au Superlatif Occi^i- tifiitniit , a , ûm. Cicer. ] £r/i?» occupatior de Ssflio, Cicer. J'eftois inquiet 8c chagrio de mon fils Qiiintus. Occupaïus in amore. Terent. Embarraffé dans l'amour. Nondubitoiiuinoccupatiffi7ntisfucris, ejutadnie nihil liîsrarum fcrifftris. Cic. Je ne doute point que VOUS n'ayez efté e.xtre'- mement occupé , puifque vous ne m'avez point écrit. OccuPATt animi beneficiis alicujus. Liv. Prévenu, gagné par _ les bienfaits de quelqu'un. OCCUrÔ , occupas, occHpâii, occupâium, occupârë. Cicef, Prendre le premier, o« devant un autre , le faifir, s'empa- rer, fe rendre maiftre. * Occupare hcafupcriora. Ctf. S'em- parer des hauteurs. * Si militanm gloriam alius occuparet. Tacit. Si un autre remportoit la gloire des armes. * Mort continuoipfara occiipat. Terent. Elle mourut auffi- tôt. Regnum occupare. Cicer. S'emparer du Royaume, le faire Roy, cnvïhii l'impiiCj ufuipet la domination, * Tjranmdem C C i eun- ao4 O C C. O C E. occKpart. dur. Se faire Roy. Omip.u ai:imi>i terror. Ctf. La peur les faifit. OccuPARE. rrévcnir, anticiper. ^*- Occupes frior adiré. PUut, Prévenez les. * Diemfaii occupare. glutnt-Curt. Pre'vcnirfa deftinee, fe faire mourir. * Ortum Solis occupare. §^i:nt- Cnrt. Prévenir le lever du Soleil. * Occupare cjuitopponi nobis poffunt. Cic. Aller au devant des objeftions qu'on nous peut faire, les prévenir. Occupare aliquem. Suint-Curt. Surprendre quelqu'un a l'im- proviftc. Occupare ali^uem. Fiant. Occuper quelqu'un, le tenir oc- cupe. * Ne te ad aliud occupes negotium. Plaut. Ne vous oc- cupez point à autre chofe. * Occupare ain?numin funambiilo. Ter. S'amufer à regarder un danfeur de corde. * .^-llià ciim cccupaiiis effes folluitudiiie. Terent. Ayant quelque autre af- faire en tefte. Occupare pecnniamalicui , o\l apud aliijHem fevore. Cic, Don- ner de l'argent à ufure , ou à intereft , le faire profiter. ÔCCÛB.RÔ, occfirris , occurrT , ôccuriûm ,î:ci:rrcre. C'icer. Ac- courir, aller, venir au devant, rencontrer, feprefenter devant quelqu'un. * Occuirere fiippetl.is fupenlihus f'ss. Hirt. Venir aulecoursdefes foldatsquifuyeut. '''De nojiro itine- re pcrmnlia mthi oicurrtnit. Cic. l'iulieurs chofes fe prefen- tent à mon efprit fur noftre voyage. * C-'sm de hoc lihro cui- piam dicaiidc ccgitarem , lu occurrebas dignus eo muriere. Cic. Lorfque je penfois à qui je pourrois dédier mon ouvrage , vous vous prefentiez aufli-totà mon elprit comme celuy qui lemélitoit le mieux. * Occurrrif.t at.imis cjuantos excr- ' titus profligajfent. Ltv. Ils fe fouvenoient combien d'ar- mées ils avoieiit défaites. '*' Occtirrehant cculis tôt palitdes. Colum. lUeur fembloit qu'ils voyoient devant eux tant de marais. OccuRRtRE. Aller au devant, prévenir. * Occurram expeUa- tionivejlrx. Cic. Je préviendray voftte penfce : j'iray au de- vant de ce que vous attendez. ■* Satietau aurtum , antmo- rumcjue eft occurrendum. Cner. Il faut prendre garde de ne point ennuyer ceux qui nous écoutent, il ne les faut point fatiguer. * EJus confilm occttrri at^ue ohftilt. Cicer. J'ay pre'- venu S-: rompu fesdeflcins. * Huic ransni occurri. Cic. J'ay lépondii par avance à cette objeftion. * Mihi fie occnrnt. Cic. 11 m'a fait une objcûion en ces termes. * Ht.c herba tccurrit pernto'iibus. Piin. Celte herbe empefche les enge- leutes, oK les mules aux talons, elle eu prelerve. OccuRRiTUF. Oc. Ons'oppofe, onrefifte. OCCURSÀTÏÔ, genit. occirfaùims. f. Cic. Brigue de quel- que charge. /. lors qu'on va 8c vient pour la folliciter. OCCOKSIO, on'is. f. Seu. Lifez OccuRsus , m. m. OCCtJRSÔ , ôccûrsâs , occursavj , occunalam , occursârè'. Virg. Aller au devant. * Otcurfa}e Humimbus. Plin-Jun. Préve- nir les Dieux par nos prières. * Ouurfaat ammo mcafcripla. Plin-Jun. Mes ouvrages fe préfenient a mon efptit. OCCORSOS, genit. iciurta,. m. Phi:. Rencontie. /l'aclion d'aller au devant de quelqu'un. CCËAnCS, Oic'.iviç, genit. Oceànl. m. Cicer. L'Océan. On donne ce nom en général à tout ce grand amas d'eaux qui baignent £c qui entourent la Terre : on le divife en Océan Septentrional , Oriental , Méridional & Occidental , félon les Anciens ii les Modernes. Voyez, Mare. Oc AHUM rrsare. neut. Cir. df. L'Océan, la mer Oceane, qui n'eft point environnée de terre. CCËLLÀIUS, occll.itd, occUatum. Suit. Qui a plufieurs pe- tits trous comme autant d'yeux. Oc HATA, orurfi. n. plur. Suet. Des noyaux de pelche : ou de petites boules d'yvoiie avec lelquelles les tilles jouoiecit. Oll'elcts. OCËLLÙS , genit. icêin. m. Perf. Ovid. L œil. m. petit œil. t^ Oi-FiLus meut. Ptaut. Mes petits yeux. (Terme de c.i- ■ refies.) f^ Pciriifularum , infularum^ue ocellns. Catul. La plus belle de toutes les Ifles Se les prelqu'lHes. OceUt raduii. piin. Les yeux d'une lacine. ÔCtLùS, genit. Oûli. f, u/- VUie, eu Bourg des peuples OCH. OCI. OCQ. OCR. OCT. Brigantini , on Brigaiitii , dans la Gaule Narbonnoife , ati- jourd'huy E.\illes , Fortereffe Se Château du Briançonnois , dans le Dauphiné à l'Orient. OCHRÀ , aye;;. genit. icbrx. f. Plin. Ochre. /. Couleur d'un jaune pafle. C'eft une terre jaune dont les Peintres fe fervent: on la trouve en plufieurs endroits 8c mefme en Italie, mais la meilleure eftoit celle qu'on foiiiUoit a _ Athènes. OCHtJS, genit. Ochi.m. Plin. Obengir , Fleuve qui prend fa _ fource dans les frontières de l'i-mpite du Grand Mogol. OCÏMUM , ÔKiix:)!. genit. oiim'i. neut. Plin. DuBaûlic, her- beodotiférante & médicinale. OCIUM, & fes dérivez. Voyx. Oiium par un T. OClOR , iris. m.&{, ocïiis , iris. n. (Comparatif fans pofi- tif: du Grec aUv't, Vifte.) Cicer. Plus vifte. * Ocier aurai Ocior Euro. Horat. Plus vifte que le vent. OCISSÏMÙS , ocifsima, ocifsimùin. (Superlatif d'Orior.) '^ Se- neSusoiiffima. r/i». La vieiHefli qui vient fort vifte. OCiÛS, Se ÔCÎSSÏMl:. (Advetbes.j Ter. Cic. Plus vifte : Vif- tement , promptement, OCQUiNÏSCÔ , ot^wmi/.iV, oc^Kfwï/térf. Hon. S'incliner. ÔCKEA , genit. ocrc.ê. f. Plin. Botte , bottine./. Gueftre. /. OCRËATÛS, ocreâia^ ocreâtism. Hor. Botté, in. bottée. /. Qui a desgueftres aux jambes._ OCRICÙLUM, ou ÛTRÏCÛLUM,?. n. L/t/. Ville de l'Om- brie : aujourd'huy ce qui en refte eft appelle Civita d'O- cria ; Mais de fes ruines s'eft accrue la ville d'Otricoli danc rOmbrie Moderne, & vers le Tibre, dans l'Eftat Ecclé- _ fiaftique. OCTACHORDÔS , ix.Tàx'e.i®'. m. ù- f. oBachôrdSn. n. genit. iiiàchôrdl pour tous les genres.) A huit cordes, (parlant d'un Inftrument demufique.) Qçji eft à huit jeux , (parlant de l'Orgue hydraulique, ou à l'eau.) ÔCTANS, genit. iilantïs. m. V'itr. La huitième partie. OCTÂSTYLÔS, Uriç-u).®-. m.&cf. oiiafijloiu n. genit. ôc- tajlyll , pour tous les genres.) Titr. 0£toftyle. ;».&/. ayant huit cojonnes de front. ÔCTAVÛM, comme Adverbe. Liv. Pour la huitième fois. ÔCTAVÛS, eff.iva , oû.iuur/i. Cic. Huitième, m.&cf. ÔCTIËS. (Adverbe de nombre.) Cic Huit fois^ OCTiNGËNARÏUS, ofl.;i^fîi.ini>jjKr , à, ûm. Plin.] ÔDÔRÀtOS , genit. odoritûs. m. Cicer. L'Odorat, m. le fcns qui reçoit & difccrne les odeurs. Odobatus. Plin. Odeur, fenteur. /. ÔDÔRÎFÊR , odorifètà , odorifërûm. Plin. Qui produit des paifums , ou des odeurs : qui produit des fenteurs. ODÔRO , Ôdôriis , odoravi , odor.ititm, odorarè. Plin. Rendre odoriférant, m. rendre odoriférante. /. Aromatizer, faire fentir bon, parfumei. * Odorare fumo aéra. Ovtd. Parfu- mer Tair. ÔUÔRÔR, odorârît, odorâtlis sûm , odorârî. Cic. Sentir, flai- rer les odeurs. ty Odorari aliquid. Cicer. Préflentir , rechercher curieufe- mcnt une chofe , comme font Us chiens à la pifte & en flai- rant. * Gmej venaticos diccres, ita odordbantur omnia. Ciccr. Vous les cuHiezprispourdcs chiens de chafl'e, ils alloient flairant par tout , o« ils recheichoient curieufement toutes choies, ■* Quoi odtmri hune ilecemvimtiira fufficamini^ Çi(. ODR. ODY. OE A. OEC. OEN. OES. OFF. ^ Que vous foupçonncz rechercher la charge de Decemvir. ODOKX^S, odora, iiiouim. Ov:d. Odoriférant, m. odorifé- rante. /. quifent bon. Odorus, (parlant d'un chien courant.) Qui eftdehaut nez. * Odor a camitn vis. Virg. Les chiens qui font de haut nez. ' ÔDRYS.ï , genit. OdrysirTim. m. plut. Solin. Peuples de la Thraceau.'i environs du fleuve Helrus, &c. ÔDYSSËA, genit. Odyfilx-.t. Cicer. Odyflce. (C'eft un ouvra- ge d'Homère où il décrir en 24. livres les erreurs d'Ulyffe ou fes longs voyages fur terre 8; fur mei après la ruine de _ Troye.) OEA, ou ËoA, X. f. Met. Ville de la région Tripolitaine dans l'Afrique propre; aujourd'huy Tripoli, Ville Capita- le du Royaume de Tripoli, en Barbarie. CÊCHAliÂ, genit. Oechali.v. f. Pltn. Il v a eu diverfes ville* de ce nom dans l'Etolie , dans l'Arcadic , dans la MeflTenie _dans l'EftieolideenTheflalie, dansi'lilc d'Eubee, &c. ' (ÊCÔNÔMlA, aiii.nau.in. genit. ceconom'tx. f. gijiint. Oeco- nomie./. la manière de bien gouverner une maîibn , «n une famille. /. OrcoNOMiA.^inf. L'bcconomie d'une pièce de Théâtre, 01» la difpofition induftrieufe de toutes fes patries. (ËCÔNÙMICOS fcul , ou avec Liber, genit. œconomïû. m. CU, Livre qui traittc de l'œconomie, ou de la manière de con- duire une famille. CÊCÛS, ch®'. genit. aâ, m. Vitr. Grande fale à manger, parmi les Grecs. [Ce mot fignifie proprement Maifon, & Vitrtive appelle de ce mot les grandes Sales à manger chez les Grecs , qui ef- toient comme des maifons à caufe de leur grandeur j car il dit qu'elles eftoient C grandes qu'elles pouvoient contenir _ quatre tables avec les lits pour manger.] (ÊNANTHE, oiïa'ifl». genir. cenânthis. f. Plin. La fleur de Lambrufche. C'eft aufli dans le mefme Auteur Une e(péce de fleur à faire des bouquets. (ÊNÀNTHÏNÛS, civdrùit®-. œnanthînH , ananthïnûm. Plsn^ Fair de fleurs de Lambrufchcs. m. faire de fleurs de Lam- brufchcs. /. CSiNÔI'HÔRÛM , oîyofcfov. genit. cenophorl. 11. Mart. Broc à _porter du vin. m. ŒNÔPlA, genit. Oenop'ùê. f. Ovid. Ifle qui a efté depuis ap- pellée ty£gina, du nom d'Egine mère d'Eacus. Aujourd'huy on l'appelle Legina, ou Egina, Ifle du Golfe de mefme nom , prés de la cofte de l'Achaïe moderne. (ÈNOPÔLÏOM , oitùn-ccKiov. genir. œnopolii. neut. Plaut. Ta- verne./. cabarer. m. lieu où l'on vend du vin; la haie au vin. (ENÔTRi, gcnit. Oenotrôrûm. m. plur. Ovid. Les Oeno- triens, Peuples qui occupèrent une partie de l'Italie, Se où firrent depuis les Provinces de Brutium & Lucaniai c'eft aujourd'huy une partie du Royaume de Naples au Sud-Eft. CtNOS, ou .•ÊNÛS, genit. Ocni.m.Tacit. Fleuve delà Rha- tieSc duNor/VH?« ,• c'eft aujourd'huy Inn; il p:ifl"e par jes Grifons, le Comté de Tirol , le Duché de Bavière, & fe décharge dans le Danube. (ÊSTRÛS , o?s-çf?v. genir. ccjlr'i. m. Plin. Taon. m. Efpécï de grofl'e mouche: On prononce Tân. * On ne trouve dans aucun bon Auteur Oejirum au neutre genre, OEsiRus. Stat. La fureur Poétique, l'Enthoufiafme. CÊSyPUM , i ù'ia-ivr». genit. anpi. n. Plin. Surpoin. a, craffe qu'on rire de la laine avant que delà laver. (ÉtA, genit. at.l. f. Plin. Montagne de la Theflalie Se de l'Achaïe Provinces de Grèce ; aujourd'huy elle eft nommée Bunina. ÔFËLLA, genit. ofêllê. f. Marr. Pièce de chair dont on fait des ribletes qu'on rôtit fur le gril. OFFA, gcnit. il fr. f Cicer. Mafle de pafie , ou d'autres cho- fes qu'on pétrit cnfemble , Se dont on fait un corps pour en- grailler lesoifeaux. Oftk panis. Colum. Un morceau de pain. Ovfhfiiorum. Colum. Une malfe de .'igues. ÔFFËCTÔR, ôris.m.rejl. Voyez Infector. OPf ENDÏCÙLUM , genit. offendidili. neut. Pliu-Jun, Proprc- mcnç O F F. ment Une chofc contre laquelle on fe heurte & qui fait cho- per en marchant : Et par métaphore , Tout ce qui nous fait faillir dans la coiiduite de noftre vie, cccjuiuouscft une pierre d'achopemeut & de fcandale. ÔFFÉNDÔ, iHindis, ôffcndl , ôfiiiiKm ,ôjfëndérè. (du Verbe inulité fendu.) Cic. Se heurter contre, chopcr, broncher, choquer. * Scopulum ojfendere. Cicer. Donner, aller don- ner, heurter contre un rocher. * Puppis ojfnutit in fcopnlii. Ovid. La pouppe alla donner , eu heurter contre les rochers. * Offtndirc cornu ad flifitem. Colum. Heurter de la cotne , un fe heurter la corne contre un gros pieu. * Cecid:jfe ex equo & Utus agend:jre. Cic. Qu'il eftoit tombe de cheval 5c s'elloit blefle au code'. * N.ives in redtundo offendêrunt. Cnf. Les naviresreceurent quelque échec au retour , eurent une mau- vaife rencontre. Offendere. Tirent. Trouver, rencontrer. *Tex-inttm teUm fiudiasè ipftm ofeadimui. Ter. Nous la trouvâmes qui fai- ibit de la toile avec beaucoup d'application, * Si le in hàc plate.i ejfendero. Ter. Si je te rencontre dans cette rue. * Ciim ad vtltam ventjfet Cr omnia aliter ojfendijjet. Cic. Etlant ve- nu à la mailbn de campagne , & ayant trouvé les chofes tout autrement qu'il n'efperoit. (j5> Off.sndere :n arrogantiam. Cic. Devenir arrogant. Offendere. Faillir, manquer, faire une faute , chopcr, ne pas réunir. *5;« c^uid otfenderîty (îbi totum , nihil tibioffcn- dtrit. Cicir. S'il vient à faire quelque faute , ce fera pour luy & non pas pour vous. * Multi viri fartes & teir.z & mari fipè atj'endèruni. Cic. Plufieurs grands Hommes ont fouvent mal réiillî & fur mer 8c fur terre. * Si tanmliim otfenfum fît. Cicer, Si l'on fait la moindre faute. '^ 5/ tn me alu^uid offcn- dijli:. Cic. Si vous trouvez quelque défaut en nioy. Si vous y trouvez quelque chofe à redire. Offehdere ahcjuem^ apud aticjuem , in alicjtio. Cicer. OfFen- fer quelqu'un, le heurter, le choquer, luy déplaire, le bleiîer , luy faire de la peine. ^ ^Ammus meut multis rébus cffendiiar. Cicer. Mon eiprit fe choque de plufieurs chofes : plufieurs chofes me heurtent & me bleflent , me choquent. * Minits efendor.Cic. Je fuis moins choque de cela. * Off en- dit eoi nojler Uhor. Cic. Ils fe ciioquent , ils s'oftenfcnt de la peine que nous nous donnons. * ^Ac credo /î Csfarem lau- datii , m me o'J'enditn. def- Mais peut-eftre que fi VOUS VOUS loiiez de Célar , vous vous plaignez de moy. * O jendcre ali- cujtts exijlimationem. Cicer. Elefi'er , choquer l'honneur de quelqu'un. * Ligim.Vlp. Aller contre la Loy. "* Primas im- puni otfendit. Tacit. 11 heurta impunément les ptemieis de la ville. ÔFFËNS.A,genit. Zfêns.s. f. cicer. Offenfe , faute./! déplai- fir, mécontentement que l'on donne à quelqu'un. M. ♦ P«- ricuhfi potent:Mm offenft. g^int. Il eft dangereux de cho- quer les Grands. * Ma^nà m offensa ejfs apud alujuem. Cic. Elire entièrement dans la difgrace de quelqu'un; l'avoir fort ofl'enfé. * Offcnfam fufcipere. Plin. Tomber en difgra- ce, OM dans la difgrace. * Si cjnid ofenft in cen.T feniit ,vt- mëre débet. Celf. Lors qu'il fent fon eftomac charge du fou- per, il doit vomir, il doit s'excitera vomir. * Sine guftùs ofensi.Celiim. Sans dégoût : fansblefler le goût. . ÔFFENSANS, genit. oijensâniis. orna. gen. Sa. Qui fe heur- te fouvent contre quelque chofe. Offfnsans. Suint. Qui hcûte , qui fe coupe fouvent en par- laiit. ÔFFENSATÏÔ, genit. efenfat'iinïs. {. Stiini. L'aftion de fe heurter, o» de donner contre quelque chofe. Offeksatiokfs memoriji hibentis.Sen. Le défaut de la mémoi- re qui fait héfiter en parlant.. êFFENS.-\TÔR,genir. ojfenfafiri's.m. Ss'-"'- Qui hcfite , qui s'artcrte fouvent en parlant , (par une application méta- phorique prife d'un cheval qui bronche fouvent.) ÔFFËNSIÔ, genit. ojjenfîinis.f. Cic. Chopement. m. l'aftion de fe heurter contre quelque chofe. Rencontre./. * Pedts offenfio. Cic. Bronchement du pied. Offl'nsiones hrlli. Cic. Les pertes delà euerre. a3» Kihll ut afj.tntatis liaheat , lubii off'enfîonii. Cieer. Il faut qu'un difcourj n'ait liendeiude, niiien de choquant , ou qui choque, OF F. 207 Ot-FENSto. Cicer. Offenfe commife contre buelqu'un f. p?r quelque adion , »« parole dés-obligeante, i- Sine ejus'oL,- fîaite aaim:. Cic. Sans le vouloir choquer. Offensio Indignation qu'on s'attire, f. par quelque aaion , oa parole des-obligeante. Envie , haine , animofite./. * of- Jcnfioni eJTe aliciii. Cic. Donner de la peine & caufet de la lacnene a quelqu'un. ♦ Movere olfenfionem pepi.li. Tacit. t.\citer 1 mdignation du peuple. » hmidiam atcjue offenfio- nem jiifcipere afud populum. cic. Encourir la haine & l'in- dignation , ou la difgrace du peuu Offensiones domeffi, I peuple. nFFBMo,-rK?oATf'"- 'T'"-'-- Les chagrins domeftiques. feift / '^*" • 'ff'"/""""'^- f- Ci"r. Légère of- ÔFFËNSÔ, iflnsâs, «ffensâvï , ojfcniâtUm , ofensarë , cabut. _ Liv. Se heurter la telle. '^ Syplv,^^''^^ ' '•"•'^'^- Lemefmc qu'OFFENSA. Oi-l'ENSUS, genit. cffcmu,. m. Liicr. Rencontre./. Chope- _ ment. ;«. Ko^ej, Offensio. OFFENSÙS, offhisi, opniûm.(d'Ojfendo.)Liv. Qui eft heur- te, w. qui s'eft heurtée. /. Pis offc^fu, ,„ p^rti. Tibul. * Limine. Ovid. Un pied qui s'tft heurte a la porte, à l'entrée. * Pede ofenfo proci.buit. Ovid. Ayant chope il tomba ; le pied luy ayant manqué il tomba. UFFENsus. Cic. Offenfe, qui a elle offenfe par quelqu'un. ,„. ottenlee. /. qm a receu quelque affront , 0» injure. 01.FENSUS alicui. Cicer. Indigné contre quelqu'un, qui luy veut du mal. ' 1 - / [Cet Adjeaif a au Comparatif OjfënsiSr, ?rïs. m. crf. cffcn- ^""'toris.n.Suet. Plusfafché, plus indigné.] OFFEB.O , ojf frj , dt,t:,n, ôblâtûm, offerte. Cic. Offrir, doc- ?" ' Pf^ienter , envoyer offrir. * Ojfërrc auyilium. Cic. Of- frir du fecours , s'oftrir de donner fecours. ♦ Bmeficitim. c^f. S offrir a faire plailîr. '^Juijurandum. Sitet. S'offrir défaite lerment. * Occafîanem. Cicer. Donner occafion , préfentcr une occafion. * Dti tihi oro omma ojit.ita ajferant. Terenc. Je prie les Dieux de vous donner tout ce que vous fouhai- tez , ««^d'accomplir vos defiis. ♦ Se offerre alicui. Ctc. S'of- frir a quelqu'un. In omnia iiltro ftiam offèrens eperam. Liv. S'offrant de luv- mefme a l'aider en toutes chofes. Otf^KKK fluprum. cicer. Solliciter une femme mariétaucri- "'f' '•' corrompre. * Vitmm virgini. Ter. Corrompre une nlle, la violer. » Injiiriarr. aln-,„. Terent. Outrager qiiel- qu un. ''^ Keligionem. Cic. Donner dufcrupule, ietter dans deslcrupules. Offerre />. S'expofer, s'offrir, fe mettre au devant, fe pré- lenter devant. * Opportune te obtulijii mihi cbviam. Ter. Je te rencontre fort à propos. * Optimè milu te offert. Ttrenr.. Vous^yencz ici fort à propos. * S; /e inter viam cbtulerit. Cic. S'il venoit à le rencontrera fon chemin. * Ofene fe ad mortem. Cic. * Morii. Cnf. S'cxpofei à la mort , s'oftrir de mourir. Offerre fe temeritatibas, meraires. OFFËRTOs, off^rta, sffèttrim. (de l'inufité Offercio.) Farci,, rempli, m. farcie, remplie. Plante employé le Superlatif ,- OJtertiffimus , a, itm. PUut. Fort rempli, ot.' fort remplie./. O^erttffimajiercditas. PUut. Une riche fuccclfioji. OFFERUMENtA, genit. offerumtnt'orûm. n. plur. Fcfl. Les- - .Pf'l'^ns qijc les Payées offroient aux Dieux. OFFËRUMÊNTvE , genit. ofcrumeniârum. {.pU\t. Piaut. Les- marques des coups de baron, oadefoiret, qui demeurent _ fur les épaules des efclaves. OFFÏCÎNA, genit. cffiûn.ê. f. Cic. Attel-icr, lieu ou travail- lent les artilans, leur boutique. * ,y£raiia officia. Pttn. Lieu ou l'on forge l'airain. ♦ Offiiinai promcrcaltum ve/liun exercère. Suet. Elire fripier , vendre de vieux habits. Cj- £-v eÂdem offîcinÀ. Cie. De la mefme boutique ; qui a fait l'un, a fair l'autre: de la mefniepetfoiine. Cf.f. S'oppofer aux entreprifcs tc- Officina cohortalis. Coli'm. Une baffe-coui , un pouIailUer, lieu oiil'on nourrir delà volaille, (r'i' Oeucina î'iaorn»». cic. Une boutique de vices. OFFlCÎNATÔR, genit. oj^cinatirii, m, Kîtf«v. Ouvrier, m. Comme un mafloo^. zo8 O F F. OFF. OGG. OGY. OHE. OHO. OLB. OLE. por^r)'s-oVpol-er confie . (en parlant d'une ra.fon, o- terclZrl: L,v. Nmre à la liberté. * N.«;". aU<")u, \ î: ^ :t fa réputation. » HerU ,..■. /"«'^«'"f ";',", " r,>î. Les herbes qui gâtent les bleds, q"' '"".'[If ,', 1 *ù.nr.r, ,:uhruJ. UMc. officiant. PI.',. Les ^"«^ , feaez, tafcliez-vousdemenmre, .» cmpelchez vous mon L'éclat de ml fortune, .„ mon élévation vous éblouit , & fait que vous me portez envie. • -.. „uii<,p,nre & ÔFFÏCIÔSS. (.^dve'ibeO Cn.u D'une "'/"'"^"^ 'S,^ fis tèfpeàs à quelqu'un ; aller luy faire des offres de fou lei- vice, 0« faire la révérence, rciceronditofuio»"'' au Comparatif.] " offideufe, obligèailte. /. Qui eft toujours prcft a ren- dre fiivice- m. prelte à rendre feivice /. _^ „ --. f r Cet Adjeaif fait au Comparatif offu.ouor, çr.j.m. & t. %U,s'u,, .m.n. Ce. Et au Superlatif 01,...«/}.«'«'. « . fT'w/f'.'Le^ ,•« ^c offao0mus. Cic. Il me rend de très ôlF^CUERDiCsenit. ,#-fFrrf... m. dans les Dlftiques^de Cafon. Un ingrat, qui ne fe fouvient point des pla.firs qu'on ÔFFlClOM,"genit. .^c». n. CU. Devoir..». obUgation de chicun V ce que chacun eft oblige de ia.re * 0#.-. d»,:,,. sJ.U crut qu'il eftoit de Ion devoir. * 0$..«m tmm .Jl. Cic. C'cftvoftre devoir. , . ., , „„ flue ce n'eft point agir en honnefte homme , de vouloir ru'ou retienne oblile à nous en des cuufes ou en effet on ne nou a nulle obligation. * Om,.m Rc^n ,.jfic.u & >m.mu. «4°". 'rFaite toutes les fondions d'un Roy. Remplir tous les devoirs de la Royauté. » „^ • /;,„„ {Zc%o\iJiào.Cic. Faire fon devoir, remplir fes devoirs & Manquer à fon devoir. Officium. Le devoir qu'on rend a nn mort. , , , .^ _ Zn7}uprt,o .n ./,,',.- «i/îr,» o.rr. Rendre les derniers devoirs à un moit , faire fes obfeques. J?.™,.: eg, officium mtum. PU.ur. (pour Offin, ma.) Je me fouviens de mon devoir, de mes obligations. ''■Summoof- fcîlpr.duu, homo. Ce. Un homme qui s'acquite parfaite, OrriuM.'cL'rtvice. plaifir , bon office qu'on rend l que qu'un. ». * i^n/in^ulan offco V"/''Ï,C '': URénû" Un homme qui rend des feivices confiderables a la Repu- OFFIRMÔ, A r.r. voyez Obiirmo, ï* A"'^"?; . tourner , courber. , _ . ,„■, .n,„ OFFÔCANDtîS, ■./.cini», offocSndïïm. FI". Qj" «^O'' f' ,? étranglé, «««oks.w. qiudoic eftie stHDglee, «H étouf- fée. /, OFFRINGÔ, offnngis, «ffreg, , affrianm, ogrlngire. &CC. Co- lum. Labourer pour la féconde fois un champ qu'on n'avoit feulement que vetfé : donner un fécond labour en callant les n-.ottes qu'on avoir élevées la première fois. ÔFF0CL4,genit. alfftctx.i.FUKt. Du tard. m. Offuci/ti, ^rSw.f. plur. P/a»f. Tromperie./. ÔFFOLÂ, gcnit. offuls.f. Col. Pièce, ou morceau de chair, Comme celles qu'on met dans laftumute. ^ 5FFÛNDÔ, offinrfM, ojfndTi , offusiim , offimâtre. Cicer. Ré- pandre, verfet autour. *Te„ehra, offundere. Cic. Obfcurcir, répandre des ténèbres, couvrir de niiages. *^tr crajjiti na- ti! ojf:inJiiur. Cic. Nous fommes environnez d'un air epai» 6c gtoffier. ♦ Offuniere caliginim oculi;. Liv. Eblouir. 05- Offundere: ^/iVa/ errorem. Liv. Abufer & tromper quel- qu'un , luy jetter comme l'on parle de la poudre au.x yeux, l'empefchcr de voir clair dans les chofes. ♦ Et auafi nodem aumàim rebin ofindnet. Cicer. Et répandant des ténèbres fur les chofes , les obfcurcilTant 5c en dérobant la connoit- OFFÛSÙS, tffaa/'ffU'iim. (.i'OffuTtdo.) oVtr. Répandu, m. répandue. /. * 0/«/i oculis tenehru. Ctlf. Eblouifiement , oMobfcurciffemcntdelaveuë. .... j K^ 0(f«/i animi! e^ligo. Cieir. Les tenebies répandues dans l'efptir. *Offufi RcipMics. fempiterna ntx. Cucr. La Repu- blique éteinte. * opfus tenor oc»/i. <.«r,/>«/^«e. L.v. Ll terreur s'empara des yeux 8i des oreilles. * Offi.U "".?■• rniimiu Liv. Le fcrupiile s'empara des efprits , un fcrupule de religion fctep.inditparmy les efprits. ÔGGÀNNIÔ,//. Glapir, crier comme un renard. FyeiOs- ÔGGËRO, o'igirh, 5«î/iï, -oggîfl--"', oggercrc.PUltt. Jettet fouvent. *Oenlum Tmu. cgg.r.t.PU»,. Il jette louvent des œillades à fa maîtrefl'e. * Hcta, oggerunt. PUut. Us met, tent , OH jettent force herbes dedans , ou parmi. ÔGGRÀSSOR, ^rM, . m. ir f. «/"'r^ , h. neut. (Adjeft.) roW; D'oltvier. ^0/<.r» eouu Pl,„. lierres qu'on frotte d'hur- ûiltRlûS, »/...-. «/'.."-«• ^-- D'hiile d'olive. *rW/. ./.tt. or. cellier k mettre l'huile d'ohve. ♦ U, ./.*r-«». fo/iiOT Vaifleau à l'huile d'olive. ÔLËÂR\ùS,senit.»;..r„.m.ro/«». Hui 1er ». qmfa.t,.;* vend de l'huile d'oli/e : qui trafique en hujlf- „ ..,j„ ni P \RtiS ou OLl.SiRÔS , 7. f. P/i". Une des Illes C)cl.ides ""ians lamerEreeversleMidyi c'eft aujourd'huy Pergolo , OLiïsTELLt?s',-£enit. ole.pifu mafc. Co/»«.. Petit olirier ÔLËASTËR,genit. oleiJlrum.Cie. ^'''"J^'f'folTvcs-. le ÛLtlTAS , genit. o/«r<ïfi>. f. C,«r. La lecclte des olives . ic temps de l'année qu'on Us cueille, ^j^p. OLE. OLF. OLI. OlëNOs , genît. oiiia.î.rtin. ville de TAchaïe propre dans le Peloponnefe ; aujourd'huy Chaminiza, Ville du pais de Clarence dans la Motèe. ÔLËÔ, o/Èi, Hlxi-, oiiiûm, otèrr. Cicer. Sentit, rendre, o» jetter quelque odeur bonne, o«mauvai(e. * Etre olere. C:c. Sentir bon. * M.uè olerc Ciccr. Sentir mauvais. * Nihil o- lere. eu. Ne fentirrien, ne rendre aucune odeur. * Myr- yham olet. PUiit. 11 fent la myrrhe. Hircum oUrc. HorM. Sentir le gouflet , »« le bouquin , ren- dre une odeur forte & puautc , comme certains hommes. Olen::i m,inn uxorci. hor. Les chevres. ( Car tltns maritm Cgnifie Un Bouc. ) . s j • Oltc ung„tmi de mes. Tètent. 11 eft parfume à mes dé- pens. îS' Oiet huic turum mmm. VUut. 11 fent mon or : il fe dou- te que j'ay de l'argent. Suferctlm ilU oient mAlitinm. Cicer. Ses fourcils nous font connoiftie fa malice: fa malice paroill à les fourcils : on lit lur fon front qu'il eft malicieux. ÔLËÔSOS, oleojâ, oleisnm. Plin. Huileu.t. m. huileufe. /. Oleifiim Imiyriim. Plin. Du beurie tourné en huile , lorfqu'il eft fondu. OLËRÀCëOS , oleritcêà , oleraceum. Plin. Semblable aux her- bes des jardins, m. & /. ÔLËTO , àtiiâi , otetâvi, oletâlim , cletârê , aquatn. front. Salir, emjjuantir l'eau des puits, 0« des fontaines. ÛLËtOM , genit. olen. n. Cicer. Lieu planté d'oliviers , un bois d'oliviers. OiEiuM. Perf. Lieu commun pour les grands befoins de la vie. Un privé. ÔLËOM, genit. olëî.Dtat. Cic. De l'huile. /. q3» Olso irantjuiltior. Plaut. Plus tranquille que l'huile , qui n'eft point emû. Oleum addere cauilna. Harat. Jetter de l'huile dans le feu , augmenter un mal. Oleum & operam perdere. Cic. Perdre fa peine & fon travail , fe donner de la peine inutilement. OLFACIO , olfâiu, itfecl , ôlfiitûm, olfàcerë. Cic. Flairer, ' fentir unecliofe. 65- Olfeci. Ttr. Je m'en fuis doute'. OLFÂCTÔ, oif.iCUii , olfaâ^ivl, elfaClâtfim , olfaliârè. Plin. Flairer, 0» fentir fouvent. Se douter. OLFACIOMOM , genit. ol f.,cloril. aeat. Plm. Ce qui eft fait povii fentir , comme patte de fenteur , pommade, &c. OLFACTIUX , genit. «// «ri. i.. f. Pl,n. Celle qui flaiie & qui fent. *Qiielques uns lifent Olfactatrix. OLFàCTUS, genit. clfàUm. m. Plin. L'aftion de flairer & de fentir: le flairer. ÔLIDÛS, à'iidi , midûm. Mart. Qui aune odeur forte , qui fent fort, ( foit d'une bonne , 0« d'une mauvaile odeur 8c fenteur. ) Béni oltdtti. Vû.r. Qui fent bon. Olidus. Hot. Qui fent mauvais. Puant. »1. puante. /. OLIM. (Adverbe qui fe prend pour toute forte de temps.) Tourlepafleindéterminement : Loijuehantur ohm fie Uspar- loient autrefois ainfi. Jour longtemps auparavant : Olim non ftilum fumfi. Plin-Jnn. Il y a long-temps que je n'ay écrit. loui peu de temps auparavant : ^lium ejfe cenfei nunc me at- que olim cum dabam .' Ter. Penfez VOUS que je fois autre que dernièrement , que je vous promis ma fille î ïour le temps préfent : Vt tandem percipias gaudium , tjuod ego olim pro te non temer'e prmumo. Plin-Jun. Afin que vous gouftiez la joye , que vous devez relléntir mainte- nant. lour le futur : For[»n & hue olim meminijfe juvabit. Virait, Peut eftre qu'on fera bien aife de s'en fouvenir un jour. Pour un temps indéterminé : Vt pneris olim ddnt crujlula hlnn- di doiiores. Horat. Comme les maiftres donnent quelque- fois des friandifes aux enfans. Tour toujours : H'tc tihi prtvAlidai olim , multoque fiuen- tes fufficiit Baceho vîtes. Viri. Cette teire vous four- nira en tout temps des vigues fortei qui pioduiiont bien du Tin, OLI. OLL. OLO. OLU. OLY. 209 OLÏTÔR, genit. oliiiru.m. Cic. Jardinier, m. OLÏTORiOs , olitor'iri, olirariiim. Liv. De Jardin. OUtorium forum. Liv. Le Marché aux poirées , le Marche' oii l'on vend des herbes & des légumes. ♦ Olitoriut horlui. Plin, Jardin potager: des marais, comme à Paris où croiffent des légumes. Olitona ofiioU. n. plur. Plin. Petites portes de jaidins , por- tes baftardes. ÔLIVÀ, genit. ol'ivîl. fem. Cicer. Olivier, m. Arbre. Vo^cx, Olea. OtivA^ Plin. Olive./. Fruit de l'olivier. OLIVANS, geuir. oiivint'is. m.is-i. Plin. Qui cueille leso- lives. ÔLiVARlOS, olivitriH, oUvuriiim. Colum. Qui fert omettre l'hujle. OLÎVETOM, genit. oUvèt'i. n. Cicer. Lieu, ou boit planté d'oliviers. ÔLlVlFËR., otivifërk , olivifèrûm. Ovii. Qui porte des oli- ves, 0« qui produit des oliviers. OliVInA, genit. olivlns.f. Plaut. Abondance, ««beaucoup d'huile. ÔLÏVlTÀS , genit. olivitâf'ii. f. Colum. La récolte des olives, ou le temps de les cueillir, fbit pour les confire, ou pouï en tjret l'huile. ÔLÎVUM, genit. oTim.a.Hor. De l'huile d'olive. /. OLLA, genit. ollS.f. Plaut. Un grand pot de terre, m. Olla animMoria. (-'ifr. Une marmite dont le couvercle a le tuyau pctce pour lailler fortir la fumée. ÔLL.ÂR , genit. ilUru. n.Varr. Couvercle d'un pot de terre, ou d'une m.irmite, ÔLLARÏÂ, genit. ollarïx.f. Plin. Certain mélange d'airain _ avec du plomb , qui fe fait dans un pot de tettc. OLLARIS, i;. m. «> f. ollure, il. n. (Adjeû.) Comme Vva otlarcs. Plin. Railins qu'on garde dans des pots de teriepout _ les conferver , en y mettant du fon. OLLI pour un. * OLLIS pour lllis. Motsufitez en PocTie, Kû)f2: IlLK. ÔLLÎÛS, genit OItn.m. Plin. Rivière de la Province K,«f/i.v[j.7rmim. genit. OlympionicS.m. Cicer. Le viûorieux des Jeux Olympiques. loaii Ili Dd OLÎM- 2TO OLY. OMA. OME. OMI. OMN. ÛLYMPÛS , génie. Olymf'i. m. Plh. Le mont Olympe , mont de la Macédoine & de la Theflalic: aujoutd'huy il retient fon ancien nom ; on le nomme auOi Lâcha. OiYMPUs. Plin. Mont delà Bithynie & delà Myfie dans l'A- lîe Mineure : aiijourd'luiy les Turcs l'appellent Gcfchis Da- ge , & les Grecs Modernes le nomment Calogeron Otos , c'eft-à-dire , La Montagne des Moines; elle eft dans le Gouvernement de Natclie vers le Nord, & au.'; environs de la ville de Eutfc dans la Turquie eu Afie. Olympus, ri:». Mont deTlflede Cypre vers le milieu ScTOc- cu'ont : c'eftaujourd'huy le Mont Sainte Croix. OLYMPOS, genit. Olympï.m. Dans Virgile Se d'autres Poè- tes, Le Ciel, àcaufe que le mont Olympe patoilVoit s'éle- ver Julques dans les nues. ÔLYSÎPF5, ou ÛLYSIPPÔ, ôn'is. f. P!!n. Mil. Ville de la Lulitanie en Efpagne: aujoutd'liuy Lisbonne, ville Capi- t.ije du Royaume de Portugal. ÔMASUM , genit. SmÂa.n.Hor. Tripes de bœuf./. * Patinnt ceniitut cr,,,i/!. Hor. 11 foupoit d'un plat de tripes. ÔMËN, genit. ^m'inïs. u.Cic, Prélhge. w. * Bonum amm.Cic, Un bon J: heureux ptéfage. *TriJlsvel m.ilum cnnn. Cic. Mauvais pre'fage. * Secundo omi- ne. Hor. * Opthnis ominihns. Cic. Avec de bons prelages, heu- iculemem , à la bonne heure. ''' Infaiiflo omhie. Ovid. Par un mauvais préfage , à la marheure, malheureufement. ♦ ^od _ imcnavcifu Desis. Cic. Dieu nous préferve d'un tel malheur. OMENTÛM , genit. oiaenn. n. Cattil. Tunique qui envelope les injcftins : Gras double. ÔMINATÔR , genit. ominaûrh. m. Pluut. Qui tire de bons , 0« de mauvais prelages d'une chofe. OMÏNATÙS, à y ûm. * Maiè tniinara verba. Hor. Des paro- les de mauvais augure. * D'autres lifent dans cet endroit d'Plorace: Malè nominata. Odar. lib. 3. Od. 14. ÔMlNÔîC , ominârïs , ominûtui sùm , ominârl. Cicer. Tirer quelque préfage d'une chofe , en tirer de bons , «» de mau- vais augures. * Melihi omirmre. PMof. Penfez mieux , fai- _ tes un meilleur pronoftique. ÔMINUSÙS, omiiiifci y ominosiim. Plin-Jun. Qiii eft de mau- vais préfage. OMISSÛS, omljfri, Sm'ifmm. (du Verbe Omitto.) Cic. Omis, laillé. m. omife , laiflee. /. ^ Omiffit jocis hoc agc. Flti:. Laiflbns-li la raillerie: toute raillerie à part. 8j- OmiJTo antmo cjfe. Teroit. Etre négligent dans fes aflaires , négliger toutes chofcs , ne fe mettre en peine de rien. .^.b rc fiint omijjiorc! paulo. Terent. Us ne font pas allez bons ménagers. OMÏTTO , omïttis, ëm'in , omifs/lm , omlrrere. Cic, LaiiTer , quitter, celler , fe defifter , fe déporter d'une chofe, la laiflerlà, l'-ibandonner : omettre. ^dvi^atuli in iy£''ypii;m oïtiijjujti confjiiitm ejl. Liv, 11 quitta le deflein de naviget en Egypte. Omiiie iracundiam. Tertnt. CeÛez de VOUS mettre en colére, appaifez-vous. Kan omijii turijfima è pTJifenùbus. Tacit. Il n'oublia rien qui pût fervir à fa défenfe. O.MiTTERE .tliij'tid. Cic. Pafler une chofe fous fileuce , ob fans en tien dire: Omettre. * Vt nlia omitt^m. Cic. Pour lailVer li tout le refle , poui: ne rien dire davantage. OMrTTERE aliijuem. Ter. LailVcr la quelqu'un, luy pardon- ner, ne luy faire point de mal. ''".N'uni omiite iju/fo hune Ter. je vous prie de le iaifier la. * Omitte me. Plaur. Laif- fez-moy là , laiflez-nioy en paix. * Omitte .Aitnura Ciceroni tua. Ciccr. Fardormez à Atticus pour l'amour de Ciceroa voftie aniy. ÔMNÏFAaiAM. (Adverbe.) Gell. En toutes manie'res, de toutes manières. OMNIFÊR, omnifërâ , omnifèhim. Ovid. Qui porte Se produit toutes chofes. OMN'.GËNÙS, omnigenâ, omni^eniim. Lucr.Viri- De toutes fortes, de toutes façons. ÔMNiMODH , ou o7i;nibui modti y ou omntmodis , ou omn~i mS.ii. Lucr. Cic. Plin. De toutes niauicfss, SU togtes ma- jiiétes 3 de toutes fajons. OMN. OMP. ONA. ONG. ONE. ÔMKÎNÔ. (Adverbe.) cic. Entièrement, tout-à-fait, plei- __ nement. "^ ÔMNiPARËNS, genit. o»i«i>arèa(û. omn. een. Vir7. Oui produit toutes chofes. i ^<~ ÔMNiyoTËNS, genit. omnipoièntÎ!. omn. gen. Virr. Tont- _ puiflant. m. touie-puilTante. /. qui peut tout. ÔMNÏS, ii.m.&{. omne, î,. (AdjecT:.) Cic. Tout. m. tou- te. /. * Omnibus eftalibus. Plsn. Tous les Etez. * Omnibra annis. Plin. Tous les ans. * Omnibus horii. Plin. A toute heure. * Omnibus menfihits. Cic. Tous les mois. » Omuibin precibus fettmint. Cnf. Us demandèrent avec toute l'inftan- cepollîbie. '^ Omni qiiinijiiennio. Pliu-Jim. Cinq ans entiers. *£o tempore ornni. Oc. Tout ce temps-là. Pifcium omnibus ftrruti dénies. Phn. Tous les poiflbns ont les dents en forme de fcie. » £* omnium omnibus fiagiiii, nut- lum turfius vidi. Cic. De tous les crimes des hommes il n'y en a point de plus honteu.x. In omne tempus. + In omne nviim. Cicer. Hcrat. Toûjouts à jamais. Omnia, /Vïm. n. plur. Ovid. Toutes chofes. OMNÏVÀGÛS , omnivngii , omnivagûm. Cicer. Qui erre pRî- tout. OMNÏVÔlOS, omnivolây omnivilûm. Caiul. Qui deCre tou- _ tes chofes. ' OMNtVORUS , omnivorH y omnivoriim. Plin. Qui mange tout , qui broute tout en paillant , (parlant des vaches.) OMPHACiNUS , omphactnci , oml'haciniim. ô^u^'XKtvIêf^. Plin. Fait d'un fruic qui n'eft pas meur. m. faite d'un fruit qui n'eft pas meur. /. Comme Oleum omphacinum. Plin. Huile faite des olives vertes, qui ne font pas encore meures. ÔMPHACIUM , à/uifaiiicv. genit. omphdc'ii. n. Plin. Du verjus. m. Suc qu'on tire du railin qui n'eft pas encore meur. ONAGÈR , o'i'ï>fS>'. genit. Hniifrl.m. Plin. Afne fauvage. w. ONCHtiSTOS, genit. Vnchijli.'f. Pltn. Ville de Bœotie dans l'Achaïe ; aujourd'huy Cocino , ville de la Province de Livadie , prés du Lac de Livadie , dans la Grèce Mo- derne. ÔNËR.'\RïOS, onerArta, onerariûm. Comme Oneraria feul 3 ou Navis oneraria. CJtf. Vaifleau de charge, m. ÔNËRATOS, oneraîa y onirÂtitm. Ter, Cic, Charge.;», char- ^ gèe. /. ^ _ ONËRÔ, oncr^Sy oner'àvt y enerati'cm y oncrare. Cic. Charger. * CMenis aliijuem onrrare, Hor. Charger quelqu'un déchaî- nes. * Menfas onerare epiilis. Virg. Couvrir les tables de quantité de viandes. q3> Onerare rationes. Colum, Charger fon compte de dèpen- fes inutiles. * .y^nnonam.Vlp. Enchérir les vivres , y mettre la cherté. * Poputum, Plin-Ju». Charger le peuple d'im- pofts. 03" Onerare /> volnptatibiis. Plaut. Se regorger de plaifirs, s'en donner à cœur joye , ( comme on parle familieit- mcnt. ) I Sed ego cejjo hune t^gionem fer,sm oncrare lâtiîiâ ? Plaut, Mais pourquo) ra'amufer que je n'aille combler de joye ce vieillard Egion ! 0 forlunA ! qu.iniis commoditaubsss , ^u\m fitbito meo bero ope "ciJlrÀ hf'.nc onerjijli dicm l Terenr. O fortune! combien de rencontres heiireufes avez- vous fait èclorre tout d'un coup en ce mefnic jour , pour coinbler de biens mo.n maiftre ! ONtRARE aliqnem mntcdicTis. Cic. Charger quelqu'un d'inju- res. * Etiixm dures nojhas tuo odiô onerabis ? Sallf.jl, Nous facheras-tu , ou nous fatigueras-tu encore î Promilp.s onerare atinis'em. Liv. Charger quelqu'un de pro- mefics , luy promettre monts S< merveilles , comme on dit vulgairement. ♦ Laudibm. Liv. Le charger, le combler de loiiangcs. ÔNËRÔSOS, inerôfâ, entr'âsTim. Virg. Pefant , chargeant, m. pefante, chargeante./. Qiii pefe beaucoup. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Onércsïôr,ôrïi.ta. & £. ont: rosiiis y oris. neut. Ovid. j .yler onerojior. Ovid. Un air pefant & groflîer. 03" Onfrosus. Plin. Onéreux, incommode, fàchsui. w. o- aç'ieufe, Liconiniode, fafchcurc. /, „ , ONiSï ONI. ONO. ONU. ONY. OPA. OPE. ÔNISCÙS , ifi^K®'. genit. Snifâ. m. Plin, Cloporte, m. che- nille./. * Scion d'.iutres , Merlus.»;, poiflbn. ÔNlTlS, cvîV/t. genit. onitiiln.f. Vtin. Origan, m. herbe. ÔNôCHlLËS, c)sx"'s'f. genit. ciiochltii. n, rlin. Orcanette. /. herbe. ÔNOCLhA, ovi'xJ.'w. genit. omclhê.f.riin. LamefmeCgni- fication. ÔNÔCRÔTAlOS , ôvoxf5T«Ji@r. genit. cntcrotâU. m. Plin. Onocrotale. m. oifeau. ÔNÛS, genit. Sniin. n. Cic. Charge./, poids, fardeau, m. * Oiiert effc. Liv, Etre à charge. Onus ciharum. Plin. La matière fecale. ftS- Sujlinere onm. Cic. Soutenir quelque charge. Magnum onui fufipcrc. Cic. Entreprendre une grande afFaitc, prendre un grand fardeau. * Onus abjicere & depcncte. Cic. Se décharger d'une chofe. * Hac nikil ad te , noftram eft am'.s. Cic. Cela ne VOUS regarde point , c'cftnoftie charge. ÔNÛSTOS, onilfi.1, oiiTiJlkm. Ciccr. Chargé, rn. chargée. ;". * Onuflus vulneribin. Tacit. Tout couvert de HefTures : cou- vert de coups. * Otr.ijlui vint. Cic. Qiii eft plein de vin , qui a trop beu. ÔNVCHINOS, in^n'@\ cnychtni , anych'inûtu. Colum. Qui eft de la couleur des ongles de l'homme , (parlant de cei- tajns fruits.) ONYX , genit. anychîi. f. Plin. Onyx. /. Pierre précieufe. Onyx. m. P/.-n. Sorte de marbre , of> albaftre. Onvx. m. & f. I-larat. Mart. Petite boëte faite d'albaftrc , pour mettre des parfums. OpA, ct». genit. cp.ê. f. Vitr. Ope. /. Efpace où les pou- tres font logées , ce qu'on appelle en Latin Columba- siA. n. plui. Les trous des boulins, qui font laiflez dans les murs. ÔPACÏTAS , genit. apaàtâtu. f. Plin. L'ombre. /. ou l'om- brage. ?«. que fait un arbre, o» un bois. ÛFACÔ , opUcâs, cpacâvi , opacâtûm, opacâre, accuC Virgil. Ombrager un lieu , y faire ombre , Je couvrir de (on ombre. ÔPACt'S, opâcâ, Dpâcîim. Cic. Ombrage', m. ombrage'e. /. où il y a bien de l'ombre. t Cet Adjeûif fait au Comparatif Oplc'i"r , oru. m. & f. opa- ctiis, iris. n. Cclura. Et au Superlatif Oy;«I/j<>»:ït , à, iim. Colum.} * Latebrj opaciorci. Colum. Des cavernes plus fom- bies & plus cachées. Lucis babitamiii opacii. Vir^. Nous nous retirons dans le plus épais des foreds. Opacum Frigus. Le frais à l'ombre. * Fr/jr/j captabisopacum. Virg. Vous prendrez le frais a l'ombre des arbres. Opaca^ locorum. n. plur. Virg. Les lieux obfcurs. ÔPALÛS, oVaA®'. genit. opiili. mixk. Plin. Opale./. Pierre précieufe. ÔPELLA, genit. cpcllx.f. Horat. Petite occupation. /. léger travail, m. ÔPËRA, genit. Spi'rx. f. cic. Peine./, travail, m. * Midta opéra, à- laboris tes. Ce/. Une choie d'un gr;ind travail. * Ver- fi'.s nimiiim céleri; opem. Phrat. Des vers qui ne font point travaillez , des vers faits à la hâte. ■*■ Spcro alicuniè holii me \ tona operà aut malà tibi inventtrritm cj]e auxilium ar^enla- rium. Plaut. J'efpere vous trouver aujourd'huy de l'argent par des moyens juftes ou injudes, ok de quelque manière ' fluecefort. lllim operà nunc vivo. Ter. le ne vis que par Ion moyen, je fubfifte par fon moyen. Cperam dare alicui rei. Plaut. Travailler à Une chofe. »..^- tnort. Ter. Se mettre l'amour en telle. * Ftmeri. Cic. Tra- vailler aux funérailles. *Uberi,. Cic. Travailler à avoir des enfans. * Pnceptori. Suet. Ecouter fon raaiftre. * Studio ju- n, civilti. Cic. Eftudier en Droit. *Toufori. Suet. Se faire lafer. * Valciudmi. Cic. Avoir foin de fa lanté. Opéra / ou Oper.ï, arum, f plur. f,V. Ouvrages, travail. m. * £lui opérai in fcriptura pro magijlro d.ir. Licer. Oui a employ dans quelque Recette , qui a quelque commifîîon , •«contrôle. '^■Vbi ci dtierit opérai. Plaut. Après qu'il l'au- ra fervi, ou après qu'il luy aura rendu fervicc. * Non op ra *J} tél. Ttrew. Vous n'avez que faire , vous cftes de loilir , TOUS n'avez lien à faue. ' O 211 ^pféme'dfte' ^"'" °''"^' ^'"'' '^''P'"' ^ «"eff""' dedcfl-ei» ^tra^-^V' '''"'^ """ '""■ ^"' ^" pauvre qui vivoit de foa OPKRA.f. Colum. La journée d'un homme de travail: ce qu'il peut (aire par jour. *fujUm operam reddcre. Colum. Faire la louruee. tù- IJaud ce„rebam iflarum efe opcrarum fatrem. Plaut. Je neVe ^'" '^'" "'°" ^"^ s'amufaft à ce petit ma- Opera. f [lorat. Et plus uHté au plurier Opfrs , irRm. f. pi. n!tT ^-^""""'"s . gens de travail , ou de journée. Ma- ^Z^ à""- P"S^"*1"''ontsnoltredifpolirion. Lama* nœuvre dans les vaiHeaux former. -^ Oper! Clod.an^. Ciccr, „ ^esfatclIuesdeClodius. OPËa^PRËTrOM, genit. iperS pretïl.ry.Cicer. ou Pm/«« peTn"" ^^°^'' '^"'°'' """^ ''^ ^*"" '"^^" ^ "^^ '* M^gna. opnaprctia mereri. Liv. Gagner de grandes recom- penies a i.T guerre. Oi>ER/a-PsETiu« ejl Cic. 11 eft bon de, il faut. i^UT-il"""''' ^'""'- ^''""- "^""s ferez un grand coup. UPhaARJA, genit. cperarix.f. Plaut. Unemanouvriere , on une ouvrière, femme qui gagne fa vie du travail de fes mains. /. OPÈRARlOS , operaria , operariûm. Plin. De travail. * Finum operarium.Plin. Vin de dépenfc , vin pour les ouvriers. Li- pides operam. Plin. Pierres qu'on peut mettre en œuvre. Dics operarius. Cat. Jour ouvrier , jour ouvrable , jour de travail. ' ÔPHRÂRÏUS , il. m. ou Homo operarius. Cirer. Plin. Un ou- vrier , un homme de journée , un manouvrier , un manœu- vre, m. "^^^^ÂTÏÔ, genit. operationû. f. Plin. Ouvrage, m. opéra-; Opfratio^ Plaut. Sacrifice, m. ÛPERATOS, operaiâ, operâtûm. Liv. Qui a travaillé pour le lervice d une perfonne. ♦ Eo tempore ^no corpus operaiu», 'Jjct ReipubUex. Liv. En ce temps qu'il avoit travaillé pour le fervicc de la République. ^ A^cyA-TT-/""'- Q."'f^"iâe. ««quiafacrifié. Ul'bKCULO, ofcrculas, operculâvi , opercnUtiim , operculZre. rJcr/A,",^:/^""^ "" couvercle fur un pot , le couvrir. ArUn r - -' S^""' •/'"•«''• n- Colum. Couvercle, m. UltRIMKNTUM, genit. operimèntl.a. Plin. Couverture f ce qui feita couvrir. '" ÔPËRJÔ, ë'perïs, opini, SplrtTim , ôpèrirH. Ter. Plaut. Fer- mer, clotrc, enclorre, enfermer. * Operuêre oflium. Ter^ Ils fermèrent la porte fur eux. Operip E. r,rg. Lucr. Couvrir. "■ .Arbos operltur froniibuu Ovid. L'arbre eft couverr de feiiilles. 0> Operire. Cacher, couvrir, diflimuler. » Li.aum oneri- re. Plm-Jun. Diffiniukr fa douleur, ctouftér fes'lat- ■ mes. OPHRÔR, rperârîs, operâtiis lûm , operTirl. Plin. Travailler, s occuper a une chofe. ' Operari liberalihus fludiis. Tacit. Travailler aux belles lettres', s occuper aux lettres humaines. * ^uditiom m fcholis. Plir. Ecouter dans les écoles, hanter les écoles. OpFRARr. (onpeutfous-entendre Sacris.) Juv. Saaifier OFEROSt. (Adverbe.) Cic. Avec peine, avec difficulté , avec biendu travail. OPËROSÏTAS, genit. operofîtitîs. f. g^uint. Grande peine: grand travail. ' * [ Quintilicn fe fert de ce mot , avouant qu'il eftoit nouveau de ion temps. ] OPËROSOS, operôfâ, operosûm. Cic, Pénible, w. & f. Qui eft d un grand travail. ^ [ Cet Adjeaif fait au Comparatif OperôsiSr , Zrh. m. & f oi-e- Tl'in'i °"'''^' ''''"' ■^'^"^"P"''"'f "/'""'/'''»«'. «'.*«• Opero/iores divitin. Horat. Richeffes acquifes avec ime gran- de peine 5c bien du travail. OrEROsus. QuuiavaUU& qui peine beaucoup, quis'occupe Dde fort, zii OPE. OPH. OPI. fort *S.«.fl«- .pnor..Ch. Lavicilleffetoûjomsagiflante, j or^r/rr "ôl 'r Une r,-e.be A^... grande force 5c venu. OPERTANbA ' g^'\'^-J' ; fefaifoient en des heux feciets ; c:mn?ecéu"xdeîaD^^fl' que les Romains appelloent ..«. 1 ÔP^rVe. (Adverbe.) ^"'-G.//. Obfcurement.couveitement. ÔPERTOB.10M , gcn.t. cpernr,,. nSen. C°^^'"^''^/^],_ „. Opt'Tus"Fe"mc.«,. fermée./. -^ Ofirr. /«r.. OW.. Lespor- .-I'opekt'"'^;.^'"". Cicer. Couvert , chargé de confufion. So"!"L nëut. plur. oc. Chofes cachées , qu. ne font point évidentes Heufecret, comme celny où fe ° ftifoienl lés sacrifices de la Deeflé que les Romams appcl- ôrt"g^r^^^.dat. ^;è/M.f plut, (dufinsulierï^qm ffgnile Abondance.) Cher. Biens. «,. Richeffes. /. Voye^ ôr°Hri-ËS, .>/T«.genit. i/Kf.ê. m. L«.«n. Marbre marqueté con"e ;,ne peau^de ferpenr. 11 y en a deux fortes , l'un ten- dre & blanc, & l'autre noirâtre & dur. _ ÔPHTHALMIAS, c>9=t>.///«.genu..;bf/M(«..r.m. P/.t«'. Le poiflbn appelle autrement en Latin OcuLATA./. OPHTHALMÏCOS, ;..&:t>/x«:c. genit .fhthahmu. m. Af^rJ. Un Oculifte , qui fe mefle des maladies des yeux. fnit elle dans la Campanie en Italie. . ùna^S 'nà,ipud. eu. Gromer. ignorant. «,. groffie- rp ignorante. / Qui n'a nulle pohtefle. . ôrrFtR!%.r^ri , .?//-'-• '""''• Q-"' '"°""' 'i"' '"'' = .7,7c' r."' Les abeilles qui font la cire & le miel : les a- ôKlbT'gènit. .^^cM.n.r.r. L'ouvrage... labefogne ôïÎL"ô"gen"t.^V.-W«i.. m. Colun,. Pafleur de brebis, ber- ger, x âMMÉf Adverbe.) PUuf. Richement , abondamment Dcg.ands biens, une grande fortune. _ ^'g"flèr les animaux: rendre gra^.^ L /raF/'è eft ÔFÎMtiS, »7'»^. Sptn,«m. Ce. Cas. m. gtalle. /. v^m | * f'K!:rd?R.°R^ïib.'"- C. t. iî.«. ./r,7« .^ ^«Hi.. f.cri- ■ ^"^^":;-,tr;r ^n^e^l^ipoint du corps. O?;:::. RÎ^lé'.'lo^dant... nche, abondante./, fertile. .^f?Lt;"": r/.V'^D^'déloaiïl'es opimes qu'onarempor- ^,f^^';^°L;^f:'r;^.t^";^^'^.. -.-■ -Compara- <,I^SA^?i^:Vm:l^tU^''., r..n. (Adiea.)C.. Q,i cS^ôT^T---^^^- opinion. /: l^mimcnt, ùrmATÔ.'°('A.drerbe.) Avcc la conjonftion N(f. Comme, OPI. OPO. OPP. N«< tpiftaù. Liv. Sans y penfer , lots qu'on ne s'y atten- doitpas. ÔFÎNATÔR , genit. opinatôri's. m. Cic. Qui dit fon opinion, ou fon fentiment avec quelque doute. ÔFINÏÔ, genit. opinionn.f. Cic. Opinion./, jugement, fen- timent qu'où a d'une chofe : avis qu'on en donne, m. CeUrAs opiniane. Ci[. Pluftofl qu'on ne croyoit. Contra omnium opimonsm. Cic. Contre le fentiment de tout le monde. Vt mea ejl opinio. * Vt opinio mca ftrt. Cic. Selon mou aVlS , félon mon fentiment , félon moy. Eft ejii! opinioiiis. Colum. * Jn eâ eft ofhiione. Cicer. 11 eft de ce fentiment. OpiHio. L'eftime 8c l'opinion qu'on a d'une perfonne. /. Opinio de te midii:m me fcfellit. Cic. Je me fuis bien trom- pé dans le fentiment que j'avois de vous , vous m'avez bien trompé. ÔPINlÔSiSSÏMÛS, à, ûm. Cicer. Qiii invente plufieurs opi- nions. - ■ r a' ÔPINÔR, opinârïs , opinaliii mm, opinar't. Cic. Penfer, eltl- mer, juger, croire. Vt opinor. Cic. Comme je penfe : comme lecroy. De fe béni ofinart. Cic Avoir bonne opinion de foy. ÔPINOS, clpînii, opinion. Avec la Conjonaion Nsc. Comme, Nec opinas. Ovid. Dont on ne fe doute point , a quoy 1 on ne s'attend point : Soudain , inopine, m. foudaine , mo- Ôf'ipARË.' ( Adverbe. ) Cicer. Magnifiquement , fplendide- ÔpTp^.SrOS, opipâri , opipiirr>m. PU«t. Magnifique, fplen- dide. m. S<. f. . , i>„„,, ÔPÏS, (génitif d'oz-j, Aide./ fecours, pouvoir.™.) Voyez ÔPISTHÔGRÂPHÛS , irtM-i ÇM?®-. opiftlmr^plm , 'f'P''l['j- phRm. Flm-J-m. Qui eft écrit des deux coftez , (parlant d un ÔFBTHÔTÔNliCÛS , iTTi^SoTonnôç. genit. opiflhotonici. m P//». Qui aune contraftion de nerfs. „, - . „ p;;„ ÔPÎSTHÔTONÔS , iTTicrbiTovlêr. gcnit. op.fthotonu "^. •'•»- Contraaion de nerfs. / qui fait pencher en arrière la teft^ 8c les autres parties du corps ou elle le tait lentir. 1 r«,«M ; aujoutd'huy Oderzo , ville de la Marche TreviU ne, dans l'Eftat de la République de Vemfe. 1 ÔPItOLÔR , opituliri, , op.tKlâtu, ,::m , optttiUf , ahcu,^ Oc Aider , fecoutir , féconder quciqu un. ,„„,„„ ÔPlOM , i'T,'v. genit. opii. n. Flin. Opion. m. Suc de pavot pour faire dormit. . ... _ _,. ■ ÔPÔbALSÂMOM , i7roH>~<».;-". genit. oporicit. f. rl.r. Med.cament corn- Dofé de divers fruits d'Automne. 1 ÔP^oàïNÙS, i,fr^. orru^çn®-. Murt. D'Automne. [Ce mot eft écrit en Grecd.>ns Martial.] _ ÔPÔRÔTHECA, i7r!.i>o6iK«. gêna, oporolhecx.f. rai. Serre./. à mettre les fruits cueillis en Automne. ÔPÔRTËT , opottlhAt, oporti'.it, oportcre. Cic. 11 laur , iiidi loit, il a fallu, falloir. _-..•• » o„.. ôPPANGô .B,,..,;.. ^!^;jfi::^":s:':^^:r>^^ vium oppan^ere. PUlit. CUrCUI. ^Ct.l.oc. i.^." ôn^!^P^>'m^''"^- H-"'- contredire, fe moquer,- infulier. „ _ _ . „. Attendre. ÔPPËRlÔR, oppcrhi,, -oppntu, »"" ' "f-f-'"' pV;--* fermé au OFPËSSOLATÙS, oppcJTMtr,, oppef»lai:.w. PWt- verroUil.«J. fermée au verrouil./ feuï.ouavec e» quelque malheur, gj. o p p. ÔPPÏCÔ . ôpplcâi , tpficnv' , efpkâtiim , oppicârê. Cat. roifTcf, enduire de poix. OPPiDANÛS , oi'pidâim , tppidânum. Cicir. De ville , d une OppidÀni, imm. m. pi. af Les habitans d'une ville, les bourgeois. CPrtDATÎM. (Adverbe.) Suet. De ville en ville. ÔrrlDÏCOS , 7. m. Gel/. Citoyen, m. * Dans les meilleurs exemplaires on ne lit pas Oppidici, mais opu, : & partant lifezS: voyez Opicus. ÔPPÏDO. (Adverbe.) Ter.TUut. Fort, grandement, entiè- rement "^ DkmchicoppH'ùephvuam. Ter. Dites-luyque ie fuis icy maigre moy, qu'on m'y retient de force. ■<■ Prx- terciuam oppid'o pauci. Cher. Si ce n'ert fort peu de gens. ''■Oppiio venit ignav". rU»t. La parcfle Tint uicoiitinent. * Fonticulns oppidQ qukm parvulu!. Vitruv. Une lort petite fontaine. . . . ôPPÏDOlOM, genit. ùfpiduli.n, Cicer. Une petite ville, un bourg. ÔPPlDUM , genit. oppidî. n. Cic. Ville. /. * gno^ tfi oppi- dum maximum SetJiiMiorum. Cnf. La capitale, «« la ville ca- pitale de la Franche-Comté. CPPIGNËRÔ , cpfigncrÂs , oppignïrâvt , oppigni'rât'im , oppignë- rârc. Cic. Engager , donner en gage. * Lihiili pra vins op- pigner.ihantur. Cic. Us donnoieiit kuts livies en gage pour avoir du vin. _ OPPÎLÔ, ôpp'iUs , oppilâv't , tppilâtïim, oppVarc. Luc. Bou- cher, étouper, calfeutrer une porte, o» une feneftie. OULÈÔ , ipptci, ôpplêvl ,ôpplètnm jopplèrè'. Cicn. Emplir, ■ remplir. "^ Opplchanlur territ Oceano. Tacit. La mer inonda toute la campagne, oh couvrit toute la campagne. BJ» Opplevit opinii hxc venu Crxiiam. Cicer. La Gre'ce eftoit remplie de cette ancienne opinion. * Opplevit tuUus urbtm. Liv._ Toute la ville étoit en deiiil. OPPLOR(5, ôpptôrâi, opplorâv^ y cppiorâtûm -, opplorare -, anri- hiii aùcnjui. ^uCi-ad-Heren. Aller pleurer aux oreilles de quelqu'un ; l'importuner par fes plaintes & fes larmes. ÔPPÔNÔ , ôppônïi , ôppoiiit , ôpposïtiim y oppoiièrè. Cic. Mettre au devant , oppofer , expoler. * ^d omtie periculnm foins cpponiiur. Cic. On le met au devant de tous les dangers j on le met luy feul à la tefte des enfans perdus. Cjfonere alicui injidias. Cic. Drefler des embufchcs à quel- qu'un. * Manum piielU fuavio opplnat tuo. Hor. Qu'une jeune- fille mette la main devant fon vifage, pour empê- cher que vous ne la baifiez. 65» Opponere nuCioritaum funrn, Cicer. Interpofer fon au- torite'. DrpoNERE auriciiUra, Horat, Pre'fenter l'oreille , vouloir bien eflre témoin. (Manière uCtée parmi les Romains, on di- foit Vis atiefiari? Voulez-vous fervir de témoin! Et lors qu'on le vouloir, on préléntoit l'oreille, pour dire, Jeie veux bien, j'yconfens. Opponere /orOTiVj!!£j. Cic. Donner, infpirer de la crainte, intimider. Opponere. Cic. Oppofer, objcûer. * Opponchaut illi inter- dùm nomen .^ifricar.i. Cic. Us luy objeâoient de temps en temps le nom d'Afiicanus. i^omcn alicujHt ad rem aiicjuam faciendam opponere, Cic. Me- nacer quelqu'un d'un autre pour l'obliger à faire une chofe. Opponere ;i;»no>-i. tuw. Même , on donner en gage , enga- ger une chofe. * -^ger oppo/iius ejî pignori oh decem tninas. Ter. J'ay un peu de terre engagé pour dix pifloles. OPPORTUNE (Adverbe ) Cic. Ter. Tout à propos, tout à point & au temps qu'il faut. [11 fait au Comparatif 0;^;,briên(V<(. Cic. Et au Superlatif 0/'- piruinifijmi. Cxf. Fort i propos. ] CPPÔRTUNITAS , genit. opportunitâtïs. f. Cicer. Temps commode ït favorable , temps propre, m. belle, on favo- rable occafion. /. Commodité du lieu 5c du temps. /. l'a- vantage d'un lieu. m. * Opporiunitai Uri. Cdf. L'avantage du lieu : Un pof.c avantageux. ■♦ K;„-. riiu; La commodi- jc du chemin. '^Fluminum ^pportunitarei. Cic. La commo- dité des rivières. * Tu ver'o fehx .^gricola non vtt/e tanllim tUritf.re , ftdmoTtii epporiHnitate.Tai,; Tu esbien-hemaix. O P P. ^'3 -Agricola, non feulement par la gloire de ta vie , mais par l'opportunité de ta mort. /v.y'yi^>i~>;j^wfeyvr^»U./(B>-- Opporriiiiitate advenire. Plaut. Venir tout a propos , oa tout a point. * Lociopportuniiatemfeijui. Cic. Se feivir de l'avan- tage d'un lieu. OppoRTUNiTAs. Cic. Commodité , Utilité. /. avantage qu'on tire d'une chofe. m. 0F'POKTVtor(Kn;'iïr , Sri';. m.&{. opportuniiii , ëri!. n. Cic. Plia. Et au Superlatif O/iporiKn;/;;»;/», !i,ûm. Cic.) Com- mode, propre, favorable, m. &/. avantageux, m. avan- tageufe. /. TempHi opportmum. Cicer. Temps commode & favorable, temps propre. ^d omnia hiec magis opportunus nemo eft. Ter, Il n'y a perfon- ne pour cela plus propre que luy. Vris fortu opportunijfima. Cic. Une ville qui a un port fort commode. ♦ Locui oppirturmi. Cic. Un lieu , ou un poftc avantageux. 05- Opportunus injurin. Liv, A qui l'on peut faire infutte aifément. * Opportunus alicui morbo. Ptiii. Qui eft fujct à une certaine maladie. Opportun A hcorum. Tacit. Les avantages des lieux j des pof- _ tes avantageux. ÔPFÔSlTlÔ , genit. tppoJitiônHi. f. Cic, OppoCtion , contra- riété qui eft entre deux chofes. /. OPPOSlTUS, oppos'ttn , cppesiiiim, (de Oppôno.) Cicer. Oppo- fé, mis devant, ou àl'oppofite, ou vis-i vis, expofe. m. oppofée, mife vis-à-vis, expoiee. /. * Villa oppafna ai ^uftrum. Cicer, Une maifou de campagne expoféc , 0« tout- née au Midy. OppostTus. Cic. Oppofé , objefté. m. oppofée , objeftée. /. OPPÔSlTÛS, genit. oppotïiûs, m. Cicer, L'aûion d'oppofes & de mettre quelque chofe au devant. ÔPPÔSOl, Prétérit d'OppûNo. OPPRESSI, Prétérit d'OppRÏmo, OPPRËSSÏÔ , genit. opprejjilnis. f. Cic, Ter. Opprelfion , vio- lence injufte. /. * LegumoppreJJto. Cic. Violement des loix, lors qu'on les foule pour ainfi dire aux pieds, les violant _ ouvertement. OPPRËSSÏUNcOl.A, genit. opprejfiiincltls, fem. Ptaut. Ser- rement amoureux 8c tendre , comme lors qu'on cmbrafie étroitement une perfonne aimée , l'aflion de ferrer. OPPRËSSÔR, genit. opprefions.m. Erut-ad-Cic. Extermina- teur, m. celuy qui abbat , étouffe, renverfe & ruine en- _ tiérement une chofe mauvaife , comme la tyrannie , &c. OPFRbSSOS , ôpprljfà , opprëftiim. {i'Opprirno.) Ovid. Foulé aux pieds, (en parlant de l'herbe , 0» d'un pré.) m. foulée aux pieds, f. Oppressus. Cicer. Opprimé , opprefle , foulé aux pieds, m. opprimée, opprellee , foulée aux pieds. /. Dans le fcns fi- guré. * Opprejfus tire aliéna. Cic. Accablé, chargé de det- tes. * Maiis. Octr, Accablé de maux , ou de niiieres. ">■ /.ft- moria opprejfa. Plm-Jun, Une mémoire chargée de trop de chofes. Opprfssus terra. Cic. Enterré, couvert déterre. OPPRÏMÔ , ôfprimis , cppri/iî , eppréfium , opprïmère. Plin, Cat, Prefler, fouler aux pieds. Opprimere. Opprimer, opprelTer , accabler, c'voufFer, é- teindre en accablant , fulibquer. * Opprimere nhefuem mn- tHmeiiii, Cic, Accabler quelqu'un d'injures, 0« d'aftronrs, * Opprimi are aliéna. Citer. Erre accablé de dettes. * Oolc re, Cieer. Etre accablé de douleur. * Invidiâ. Cic Etre for» haï. *" Oporimere flammam , OU incendttim, Cic. Ln . Erouf- fer, 0« éteindre le feu. * Hojles. Cie. Abbattre les ennemis, * Penuriavidiiseum opprejjlt. Hor. li mourut de di forte. Opputmere aliijuem. Cie. Surprendre, prévenir quclqu'uir, le prendre au dépourveu. * ^ox eum opprejjii. Cic. La nuit le lurprir. '' Improvifa uintui morbiti eurn opprejjtr. Cicer, il fut furpris tout à coup d'une maladie fi violente. Opprime oj. Ter. Tais-toy, ne dis mot. (tj" Opprimere oeca/ïoncm. Pl.iiit. Faire perdie une occafion, OPPRÔBRAMtNTUM, genit. opprobramèmi, a. Plant. Op- probj:*; afffoat, reproche. »j. 2r4 OPP. OPS. OPT. ÔrrRÔBRÂTÏÔ , genit. cpprobratiônïs. f. ^ut-Gell. RéptO- ' che. m. OPPRÔBRÏOM , genit. o[frohrn. 11. Hor. Reproche, m. Oj- Opprobrium. Cicer. Opprobre, déshonneur, m. Infa- mie, f. OPPROERÔ, ipprohrâsy epprohâré'. Plaut. Reprocher : Cou- V) ir d'opprolnes. ÔPPOGNÀTIO , genit. tppugnaMnÎ!. f. Caf. Afiaut. m. i'at- taque d'une place. /. * Gallorum nttjue Bcigarum eiidim op- (tigiuxtioeft. uf. La façon d'attaquer des Belges, eft fem- blahle à celle des Celtes. OPPOGNÀTÔR, genit. ofpvgnarmh. m. Cictr. * Oppugnator Rcipnhlut. Cic. Un ennemi déclaré de la République, qui l'opprime. OFPtlGîiÔ , ôppâgnât , oppugnâvi , ippugnatHm, cppugnârè. urhem. Cic. Attaquer une ville, luy donner l'allaut, tâ- cher à la prendre de force. * ^novifius parum fuarum co- piarum , ijiix ciiftra minora opptigiient , millit. C«f. Ariovifte envoyé une partie des fieus pour attaquer le nouveau camp. * uppugiïarc altqutm. Cic. Attaquer quelqu'un , tâcher de luy nuire & de luy faire du mal. * Omnes Gallm civiiatei ad fe oppK^nandum vemlfe. C^f. Que les Gaulois luy eftoient venus fondre fut les bras avec toute leur puiilance. * Op- fupiare aliquem caj'ile & fortiinii. Meul-*d Oc. * Oppa^na- rc^ciput & fcrtutias alicujui. Cic. Attaquer quelqu'un dans fcs biens , tâcher à luy faire perdre la vie & les biens. * Op- pu^nareverhii commadapatrin. Cic. Parler contre fa patrie, la'décrier, pailer à fon dcfavantage. * Oppujna; e altijutm fecuiuâ. Cic. Tâcher de corrompre quelqu'un par argent. ÔPPOTÔ , ippiitai, opputînt , cpputâinm , eppiilardCC. Pliii. Couper les branches des arbres , les élaguer. ÔPPOvlÀ , genit. oppuvtiru»i. a. pi. .^fran. Coups de _ foliet. 711. ors, genit. opu. f. Se ttouve dans ChariCus 8c dans Ptif- cicn , & eft pris pour l'abondance & le fecours. [Ce nom eftoit autrefois Adjettif, d'où vient encore Inipi, deftitué de toutes choies.] (11 eft ulite dans les cas obliques du fingulier.) .Nr/7 el'.m , quantum Du dant ttbi opit , fcrvas, Terint. Si VOUS jie le conlervez autant que les Dieux vous aident. * Dtves tpii natnra fila. Horai. La nature a bien de la puifiance. * Non opii ejl najinc. Virg. 11 n'eft pas en noftre pouvoir. * Opisdltquid ferre. Ciccr. Aider, fecouiit quelqu'un , don- iier quelque fecours. * Omni ope atqtie openi. de. De tout fon pouvoir & de toutes fes forces. Opes, genit. opun. f. plut. Cicer. Richefles. /. biens, m. * ^dmultasopeiprocejfn. Plin. Il a fait une bonne maifon , une grande fortune : il a amafle degiandsbiens. Opf.s. Pouvoir. r,i. puifiance./. * Lxpciiarealteriiis opei.Cic, Attendre le fécours d'autruy. Opes arlSrii. Ovid. Le fruit des atbres. ÔPSÔNATÔR , OPSONiUM, OPSÔNÔ , 5j. &C. Voyex. Ob- soNAToR, par un h comme fes dérivez. ÔPTÀBILIS, M. m. é- f aptabiU, îs.n. (Adjeû.) Cicer. Sou- haitable, déGiable. ni. &/. ÔPTÀBÎL'iTËR, (Adverbe.) Cic. A fouirait , avec plaifir. ÔPTANDOS, iptiiiidâ , cptândftm. Cic. Qu'il faut fouhaitei , ou déliter. ÔPTATÏÔ , genit. optatiônïs, t. Cicer. Souhait , défit qu'on cxprimepar des paroles, m. ÔPTÀTÔ. (Adverbe.) Ter. A fouhait , comme on le fou- haite ,jik délire. ÔPTÀTUM , genit. dptnfi. neut. Cicer. Souhait, défit, m. * In eptaii! eft compleûi bominem. Cicer. Je fouhaite fort l'embiaflér. * Opiata loquere. Terent. Parlez raieu.t , dites- nous ce que nous fouhaitons. ÔPTAtOS, iiptatâ, cpiaiiim. Cic. Souhaité, défirc. m. fou- haitée , défirée. /. [Cet Adjeftif Participe fait au Compaiatif w/>(.î(ior, on'/, m. c> f . aplatiiis, iris. neut. Cic. Plus dcfité , plus fouhaite. ni. Et au Superlatif O/if^tï/j/wKj, iT ,K»;. Cic. Fort délité.] CPTÏCE , ii-TixH. genit. optïûi.i. Vitr. L'Optique./. Scien- ce qui fait partie des Mathématiques , & c)ui traite des cho- fesqui appaitiennentàlaveuë, j;ilc fe« à içavoù picudis OPT. O P U. les jours & faite les ouveituies à propos, felonladifpofi- tionduCiei. ' ÔPTIMATHS, genit. optimatîiim , ou optimâiûm.u. pi. Cicer' Les premiers, les principaux d'une ville. (Ce nom fc trou- ve au fingulier dans Ciceron, le Datif O/i/ima!», &rAccil- fatif Opiim,'.itm.) OPTIMÉ. ( Adverbe Superlatif de Benè.) cicer. Fort bien ' très bien. ' Bien , OPTIMlTAS, genit. optimitKtïs. f. PUiit. Utilité. _ avantage, m. '^ Quelques-uns lifent Opimiias. OPTIMÙS, opiimn , opttmiim. ( Superlatif de ZJonK;. ) Cicet, Très bon , ou le meilleur, m. très bonne , la meilleure. /. ÔPTÏO, genit. optiliiiïi. f. Cic. Option. /. choix, m. liber- té de choifir. /. Si mihi opiio detur. Cicer. Si l'on me donne le choix, 0» l'option. as» Optio ma efl. Plaut. Vous avez la carte blanche, vous pouvez choifir ce que vous voulez , vous avez l'option. Optio , genit. opuinïi. m. PUnt. Aide en général, m. celuy qui aide un autre. Optio, dansVarron. Officier d'un Centiuion & d'unDécu- rion, qui exécute fes ordres. [Ce Nom dans Vairon , dans Fefle , dans Ve'gece ?c dans d'au-> _ très bons Auteurs eft mafculin eu cette fignification.] OPTIVÙS , optiviijoptlvUTJi. Horat. Qu'on a à choifir: Que _ l'on a choifi. m. quel'on a choiûe. /. OPTÔ, optas, vptâzi , iptdtiim, optârè. Cicer. Souhaiter, de'" firer. Optare. cic. Choifir , faire choix 8c option d'une chofe. Optarr. Cic. Terent. Aimer mieu.t. ÔPÙLËNS, genit. o;iK/f«/ri. omn. gen. Cornel-Nep. Opulent)' riche, m. opulente , riche. /. ÔPÛLHNTËR, (Adverbe.) Liv. Richement , opulemmenrj [ 11 lait au Comparatif Opiilèntïii!. Liv. Avec plus d'opu- lence. ] ÔPÙLENTÏÂ, genit. opulentïx. f. Virg, L'opulence , ticJief- „ fes. /. ÔFÛLHNTÏTAS , genit. opulentitâti's. f. Plaut. Opulence. /. OPÛLENTÔ , opuient.is , opiiUntâvi , opuleiitâlum , opulcntàre, Horat. Enrichir : rendre opulent, m. rendre opulente, f. * Ophhntare menfam pretiojiidapibtit. Col. Couvrir, 0« fervir une jable de mets exquis. OPÛLËNTÙS, opuliniti, oputentûni. Cicer. (qui fait au Com- paratif OpùlêniïHr , irïi. m. & f. opulentiiii , ôris. neut. Ovid. Et au Superlatif Oy)i'rin. ordonnée, mifc, plaoree par rangs. /. ♦ Vim ardmarU. Colum. Une vigne plantée pat langs. * Silicilus ordtnarits firucre parietet. Vttr. Bâtit dcs murailles de rangées de cailloux , ott pierres dures. Obdinaria y?rK(5/iria. genit. Orpinim. neut. pi. K/rg. Les Bacch»- nales, lesfeftes de Bacchus. ÔRlA, s. f. Voyez. HoRiA. ÔRÏCH.ALCCM , cfii^iAx®-. genit. orichilâ.n. Cicer. Cai- vre que nous appelions Du laiton, m. Voyez, Aurichal- CUM. ÔRÏCOLARÏCS, oriculari'â, oricuUriiim. rclf. De l'oieille. * Oriculanumfpecillum. fW/". Un cure oreille. OrnuUriui clyjltr. Celf. Un entonnoir pour feringuer quel-' queliqueur dans les oreilles. ÔRlËNS, genit. orieniii. omn. gen. Cic. Qui fc levé, naif-> faut, m, nouante, /. qui naift. C4II»- O R I. O R N. Cumnis dentibus triintitut. Plin. Les grofles dents Tenant \ poullei. Stl triens. Cic. Le Soleil levant , le Soleil qui fe levé. * D:et triens. Tihttl. Le jour naiUauc , k jour venant. OxiENs, geuit. oriintiu ni. Oc. L'Orient, la partie, o» le cofte du Ciel ou Te levé le Soleil l'ète Scl'hj-ver. Car il y a l'Orient d'ère , & l'Orient d'hyver. ÔRltlClUM, 11. neut. Ce mot le trouve dans Macrobe pour Oiilice. m. ouverture./. Mais ce n'eft pas un Auteur delà bonne Laiinitc. ÙRIoANOM, cej^ïfe». genit. iri^knl. neut. rlin. Origan. m, lierbe. , , • ■ ORIGINATIÔ, genit. ùrigmattinu. ï. Cic. L Origine , o« l'é- tviiiologie des mois. /. OlÛCio, gènit. tniinii. f. Cic. Origine./. Principe d'une choie. 7«. 0«iGo. ciccr. Source 5c l'origine d'une rivière , ou d'unfleu- ^^- /• rr Origo. Horat. Origine, race, naillancc. /. * Modicu! orl«s- nis. Tt"/- Q.U1 elt déballe naiûance, ou de bus lieu. * Naf- ceiur pulchra Troj.uiui origine djar. Virg. L'illuflre Celar uaitia des Trojens. Oaioines mminum. §umt. Les origines, ««l'ctymologie des mors. 0B.ÎON , n'fiicv. genir. Oriûnl'i. m. Vitr. Orion. m. Conftel- lation de l'Hemilpliere Meiidional , fous la ligne Equinoc- tiale , entre le Zodiaque ôc le Tropique du Capricorne. ÔRIÔR , orr/ii, mieux que oiim, irlu! siim , àriri. Cicer, Naiftre, fe lever, prendie naifiance. [au participe Oniu- Tui. Hor. Qui fe lèvera, comme s'il avoir Ontum au Su- pin. ] Orior. Naiftre, fe lever, fe montrer, commencer d'être. * Serma ontur de villu. Hsrnt. On vienr à parler des mai- fons de campagne. *Tihi iimenulta cjl on* injuria. Tir. Je ne vous ai tait aucun déplailîr. ÔRlTÊS, ia,iatr. deme fen- tentiam dixii. Cic. H a parle de moy fort honorablement , ^ ou en des termes fort honorables. ORNATÛS, genir. ornatus. Ta. Cic. Ornement , habillement, veliement , ajuftemcnt. m. l'aruie. /. Atour. m. ♦ Omaïui rc^iui. Cicer. Oincnienf Royal, marques de la Royauté, * Pcr/icus oriiaiui. Cic. Habillement à la Perle. Ornatus oraienui. Cicer. Fleurs de Rhétorique. ^Ecjtiiontatus. l'iin. Le harnois d'un cheval. ORNHUS, oniek, oruèitm. Colum, De freine fauvage. ÔRNITHÏjÎ;, î^-.illiii. genit. ornithiarum. m. plur. Colum. Certains venrsSeptenirionau.\. ORNITHOEO6CÏ0m , c^:ilivC.!7Xi7ov. genit. ornithobofûi. neut. Vjrr. LamcfœeligDihcaiionque Ornïthon. ORNITHOGÂLE , Ci^viOiy^i.'.:-. genit. orniihogklèi. f, Plin. Herbe dont la fleur eft blanche comme du lair. ORNÏTHON, cçmSot. genit. ornithinii. mafc. Karr. Volieic. _ /. oii l'on nourrir des oifeaux. ORNlTHÔTRÔIHÏUM , içriôirg^psTop.. genit. ornithoIrophTî^ _ neut. r,arr.- Le mefme. ORNO, ôrnàs ycrrtc.zi yornâiitm j'ornâre. Cicer, Ol'ncr, parer» ajufter: accoutrer: embellir. Ornarf. convivium. Cic. Préparer, apprefter un feftin. *Jam ornabat fugum. Terent. Il lé preparoir à fuir : il falloir fou paquet pour s'enfuir. * Ornitrectitjjes, Cic. Préparer une flot- te , l'équiper. OiiNARE altijuem, ou ornare lattdibut ali^ttem, Cicer, Honorer quelqu'un, luy donner des loiianges. * Ornare egrejjumali- cujHi. Ciccr. Honorer le départ de quelqu'un. "* U mare mu- nus vcrbii, Terent. Accompagner un piefenr de force coiti- plimens, loiier exrremement le prefenr que l'on fait. . Sujfragio ornare candidatum. Plin-Jun. Aider quelqu'un de ion luffrage, luy faire l'honneur de luy donner Ion fuffragc dans la pourluite d'une charge. ORNÛS , genit. ornï. f. Horat. Frefne fiiuvage. m. arbre. ORÔ, ôras, ôrâvî ^ ôrâtiim t ôrâré. Cicer. Prier, demander» requérir avec prières. Orare auxilium. Tacit. Demander du fecours, prier qu'on envoyé du fecours. 2^itni Chrernem conveniam y or,ibo ^nata uxorcm, Terent. Main- tenant je m'en vas trouver Chrêmes pour le piier de don- ner la tille à mon fils. Sein' ijtiid te orem /lire .' Plant, Sçavez-vous ce que je vous prie de me dire? Vtniar/t orare d.ipibus, OviiL Prier d'excufer la mauvaife cherc qu'on fait à uneperfonne, luy fairedesexculésdecequ'oa le rraitte fi mal. Orare alicfuim m audaciam, Sallujl, Prier quelqu'un de Ce montjer hardi. Of.,\KR caufam, Cic, Plaider une caufe. ÔRùëANCHË, i^Ciiyx'i. genit. otobânchèi.fem. Plin, Her- be auiaureau. ÛRÙ3IS ,_rv.iviére. Voyez. Obris. ÙRONThS, genit. Orintis. m. Juv. Plin, Fleuve de Syrie; aujourd'liuy on l'appelle Afi, ok AJli , é- Reftan : il pallc parla Sourie dans la Turquie en Afie , & tombe dans la mer _ de Levant. UROrÛS, genit. Orôpt. f. Plm.Cic, Ville de la Bœotieprc's de l'Aiiique, dans l'Achsic : aujourd'hny Ropo, granl village de la Livadie , ou Achaïe moderne a l'Orient, & vers _ le Détroit deNcgrepont. ORSÛS, or/ôj, ôrii:»i. (d'Ordior.) Cic. Quia Commencé à fai- re, oK.idire une choie. * Duerc m foro orfui cjl Hnrteh/ÎH: admodiira ruvenii. Ciccr. Hortenlîus a commencé de plaider au Barreau eftant fort jeune. ORSA, genit. ôrioi-KOT. neut. plur. Liv. Commencement.», j entrepiife. /. I ÔRSt'S , genit- ôriwt. m. Cic. Commencement."»». : ÔRTKOGÔNÏÛS , i^dsymi®'. orihogonïa , orthogonïiïm. Vit-, I Orrhogone. ra.iif. qui eft à angles droits. ] ÔRTHOGRÂIHïA, ifL-yoptpin. gcait, mht^raphi'ië.f. Saint. Tcra. Ui Ec L'Oi- 2,S ORT. ORV. OS. L'Orthographe , o« la manière d'écrire correûenient. /. dans une Langue. ,,. . Orthographia, f. r,7r. Orthographie, o« lareprelemation d'un édifice. /. Faite par des lignes droites, c'eft-à dire, horizontales: on l'appelle Elévation Géométrique , parce qu'urn'ir.! en Grec fignitie droit. ÔRTHÔINCEA, àfbi-rt'.in. genit. oribopnaa: fem. Plin. Sor- te d'Afthme , ou d'Alme , qui empefche de relpirei a moins qu'on n'ait le coû droit. ÔRTHÔPNÛICÛS , genit. orthopvoiâ. mafc. Flin. Qiii eft tourmenté de cette Ibrtc d'Afthme. ÔKTHÔStAtHS, ofScç-ôLTiii. genit. orihofiàtx. m.Viir.Vieds droits, oM jambes de force, dans un baftmient. ÔRTHRAGÙRISCOS, c>6ea>oe'""- genit. orthra^onfn. m. Plin. Grand poilVon de met qui crie comme un pourceau lors qu'on le prend. ÔRTOS,brfi,orfJi/><. (d'Onor.) Né , venu , defcendu. ot. Née, Tenue, delcenduë. /. * Oriiti equiftrt loco. Cic. Né de Che- valiers Romains , qui vient d'une famille de Chevaliers Ro- mains. * ^b lui maienbus om. Horat. VoiU quels ont elle leurs Ancefttes. * Ftieri cUris parcntihui orii. Hor. Des en- fans nez de parens illuilres, des enfans de bonne famille, de bonne mailou. OaTLS. Venu: levé: (parlant du Soleil & des Aftres.) m. ve- nue : levée. /. * Orto die. Tacit. Le jour venu. * Onm ali omni uirbà ficiu!. Liv. Toute l'aflèinblée commenfa de pleurer. ÔRTOS, genit. onûi. m. Cic. Naiflance , extraction, origi- ne. /. Commencement, m. * Nobilis ntu. Sit-ltal. Qui eft de bonne famille , ne de païens illuftres. * Ductrs orn-m ab aliqua. Ov:i. Defcendre Je quelqu'un ; tirer l'on origine de luv. Ortus Solis. Cic. Le lever du Soleil : le Levant , l'Orient. Otiu! /iilcrnm Vil ftgnQrum. Cic. Le lever des altres Se des conftellations. ÔB.TÏGÏ.'^, genit. Ortygi',ê. f. K/rj. Ifle de la mer Egée , au- trement Delof. ÔRTYGÔiMETRÀ , o/>tu^ SiUaTgy. genit. orty^omêrr.c. fem. Plm. Caille qui conduit les autres, j'. oifean. ÙRY.X , ofu^. genit. ôitgîs. m. Plin. Efpéce d'animal qui n'a qu'une corne & qui a le pied fourchu. ' ÙRYZ-4, i>i/^a. genit. ôryx^. f. Hor. Du ris. m. Petit grain bon à manger. ÛS, genit. iris. neut. Cic. La bouche de l'homme & d'un cheval. Jn are battre ali^uid. de. Avoir quelque chofe à la bouche , en palier fouvent. Jn arc ift omni ptpKto. Tfren*. Tout 1« monde en parle. *Ve- nire in om homiimm. Hor. S'acqueru de la réputation : faire pailer de foy. P-o/lebatKr ore viilp ^Agricola. Tacit. On demandoit d'une commune voix Agricola. Vicuadentd'tis ora. T.uii. Des gencives dégarnies de dents. K3- Difcordia oua. Virg. Langage différent. Os. jfuf. La gueule, aux animaux : Le bec, aux oifeaux. Os. Cic. L'embouchuie d'un fleuve. /. L'entrée d'un port. /. Os. Suint. La gueule, l'ouveituie d'un fac. /. Os. K;j^. L'ouverture, l'entrée d'un vale. /. L'ouverture d'un ulcère. /; g^ Os. Le vifage. m. * Deformitai oris. Tacit. Déformitédu vilage. * ûro mncrambui ^Mirèrent. Tacit. Us chargealTent le vilage des ennemis. Simili iruiuii a b-rf» antefixa cm. Tacit. On vojoit encore des tètes tichees a des troncs d'arbies. jg- Os ad mate auaioidf.m prxbère. Cic. Se îailler dire rage , eu poiulle a l'on nez. * Snbline-t os alicui. PUut.Jvuc! quel- qu'un en face, le mocquer de luy en fa prefence. * in os tliijuemUiidare. Ctcer. Loiier quelqu'un en face , eu fa pté- feurce. Jn ore atcjue in ociilis omnium. Cic. En prelence & alavene de tout le monde. Os. tft'rontene, impudence. /. * Dtirifftma ore tjr. Cic. Avait i:n front d'airain , élire fort impuilent : eftre elïronté au éeijiiei: point , (coiiuiicrou fille vulgaiiemeftî.) ose. OSI. OSO. OSS. OST. ÔS, genit. ifsis. neut. cic Os, oflement.»». •<■ Ofa alienlù Tacit. Des monceaux d'oll'emensfecs. * OssA. n. pi. Siiet. Les noyaux d'olive, des dattes, des pef- ches, des ceriles, £>■£. '^Les Anciens ont dit auflî eif ce fens OssuM, 7. neut. Van-.] ÔSCÀ, genit. Ofcx.f. Plin. Ville des peuples l!erg Ss . de Saint Btieu , en Bretagne. ÔSÔR, genit. fions, nialc. (du Verbe défeftueuxOii.) p/anf. Qui hait , qui a haï. ÔSSA, genit. 0,/>. f. Plin. Montagne de la ThelTalie; au- joui^d'nuy on l'appelle Colloio , ou Olit.i. OSSËUS , ifsea , hjseuni. ColHm. D'os , qui eft fait d'os, m, . faite d'os. /. Osstus. Piin. Dur comme un os. m. dure con>mc un os. /. OssEA manies. Jhv. Une main maigre & feihe. Ossix forma. Ovid. Un vilage maigre ,. décharné : Un Sque-' leie. ÔSSICOLÀTIM. (Adverbe.) Cxcil. Par le menu. ÔSSICOlOM , genit. Ljji.un.n. Plu,. Petites, m. oS'tlet.m,. ÔsSII-kAGÛS, i. m. & ÔS5tFRAG.'\, s. i. P Un. Lucr. Oi- fravc. /. Suite d'. Vigie qui cal. e lesosavec fonhec. ÔSStÎÂRlO.vi, genit. o,ï ii.il il. n. ft//. Lieu ou l'on me: les ollemens des morts, comme nos Charniers ûc nos Ci- metières. OSSOM , i. n. Var. Voyez Os-, vfit. OSTENDÔ, ijliiidis, rfitndî, ôjernum , tSTSment ô/lëntiïm , o/!ende.e. Cuir. Monlier , faire Voir , faire j'atoîthe. [Qiioi qu'Oj;'fi.:!iM Supin ne fe rixjuveque tians les Anciens : de luy néanmoins fe forme o/lt^mre, & oftintui hahirc; ti l'abl.itif oy?;ii( *, &: le neutre ofitntum.] Se ,oaa,iirni,,>ifitiim oJle!ideti,_ Fiitut, Sefaîiccoanoiftre > on- Vïii Ton coeur, OST. OSU. OSY. OTH. ^id fui fit canfili't oftendit. Càf. Il luy découvrit fon dcffein. * Poflijuam et morei cflendifii tuos. Ter. Apiés luy avoir fait conooitre vos mœurs S< vos inclinatious. Sptm cftaidtre. Cicer. Faire erpeiet : faire paroi tre un rayon d'elperance. * Meiitm. Cicer. Intimider, donner de la crainte. OSTËNTATÏÔ, genit. oftentatimi. f. Cicer. Oftentation, vantetie, vanité. /. OSTËNTÀTÔR , genit. oflentatorii. m. Liv. Qui fc vante, qui fait vanité d'une cliofe : Un v.mteur : Un fanfaron. OSiaWi: AIVS, efteniaià, oflentÂmm. Ter. Cicer. Montré, prefenic. m. montrée , prefcntée. f. OSTliNTÔ , oftëntas , cjlenlavï, cjUntatHm, oflenlarë. Plaut. Montrer, préfenter, faire voir fouvent. * Oftentare ju^w lum jiro cnpite alteriHi. Cic. Prefenter fa tefte pour ceMe d'un autre ; s'offrir de mourir pour luy. ♦ Pericaium ojlenrarc ca- pitii. Cicer. Menacer de Ja mort. '^ Rem. Ciccr. Vanter, faire vanité & parade d'une chofe. * i> ojientare. Cicer. Se vanter. ÔSTHNTOM , genit. ôyîfiiiî. n. Cic. Prodige, ptéfage. m. OSTÉST0S,}>JlêNtii,iJicntrtm. Fcjl. Pacav. Montré.™, mon- trée. /. ^ On trouve dans Lucain Ostensus , i , bot. OsTfNTus tocus foli. Cat.Varr. Un lieu e.\pofé au Soleil. OSTËNtOS, >m. m. d'où vient ofientuiejj'e. T.xcit. Etre mo- qué & montré au doigt, m. eftte moquée & montrée au doigt. /. "*" liladeditionts ft^na ojlentut cjj'e crederem. Satiufi, ?ecroiiois que ces marques de reddition ne font que pour a mine , o» qu'on ne s'eft rendu que par forme. ÔSTiÀ, genit. OfliS.f.Pliti. Oftie , Ville du Liuium à l'em- bouchure du Tibre dans la Mer : elle fert de Tort à la ville de Rome , & elle retient aujourd'huy fou ancien nom : elle eft dans la Campagne de Rome. OSTÏARlÛS, genit. oJlUtu. m. Varr. Portier, m. Qui garde la porte d'un logis : Un huiflîer chez les Princes, m. OSTIAtIM. (Adverbe.) Cic. De porte en porte. OS.TlGC3_, inu. f. Colum. Voyez MentT&o. OSTÏÔLUM, genit. oJliSn. n. Kuit , hi- bou, m, ÔVÂNS, genit. ox-^nîii. omn. gen. Cic. Qui triomphe à pied de cette forte de triomphe appelle Ovation. IÇj- OvANs. Virgil. Triomphant de joye. ÔVALlS, il. m. ëff. ovale, il. neut. (Adjeft.) Comme, Oyalts corona. .Âul-Cell. Couronne de Myrte qu'on donnoit à celuy qui triomphoit à pied. OVATiô, genit. ov«ii««j. f. ^«/-Ge//. Ovation. /. Petit triomphe ou celuy qui avoir remporté quelque viftoire, entroit dans la ville, non pas fur un char , mais à pied. OvAtUS , oviiiit, oviiiir». Plin. Qui eft fait comme un œuf. m. faite comme un œuf. /. qui en a la figure. ÔVATtJM AURUM, genit. Svàii i:î<û. n. Verf. Les dc'poiiilles qu'on a faites fur les ennemis : l'argent de la vente du butin. OVATÛS, genit. ofâr.vj. m. Vul-Hac. Cri de joye. m. Com- me celuy d'une armée vitloiieufe. ÔVIARIA. genit. cvian.c. f. Varr, Troupeau de brebis, m. OVIARIOM, ou OVÏARÏCOM PËCÛS, genit. oiiariî pecS- rit. n. Col. Troupeau de bicbis. m. ÔViLË , genit. iiiitli!. n. Var. Etable à brebis. /. ÔVILLUS , iivtlla , cvilliim. Ptiii. De brebis. OVÏS, genit. ovïs.f.Cic. Mouton, w. Brebis./. Ou.iille./. ÔVÔ, ovâi , ovhrc. ^iil-Gell. Triompher a pied du triom- phe appelle Ovation. (Û" OvARE, Liv. Tiiompher de joye. OVUM, genit. ivi. n. Cic. Un œuf m. * Ovum molle. Celf, Un œut mollet. * Soibile. Celf. Un œuf propre à humer. - ^Ibum , ou albumen ovi. Plin. Le blanc d'un œuf. * Vncllus , ou lûteum ovt. Plin, Le jaune d'un œuf. * Oviputimen. Ptin, La coque, oh la coquille d'un œuf. Ova incubare, outvit. Var. Plin. Couver , (parlant des pou- les. ) Ovaedere , parère yfionerc. Plin.Ovid. Pondre, faire des œufs. K3" ^i ovt ii'{. gcnir. oxalïdï!. f. Plin. De l'ofeille. /. herbe potagère. ÔXALME, oçiV/m». genit. ôxilmis. {. Plin. Saumure meflee avec du vinaigre. ÔXiXËDRÔS, iivxiJ^®'. genit. oxyccdû. f. Vitruv. Efpéce de Cèdre qui a la fciiille en quelque façon fcmblable à cel- le du Cypie's. OXÏGÀLA ! T3 oçi/'^axa. genit. ox^gâl.T. f. Colum. Sorte de fromage fnit avec diverles iierbes. * Pline fait ce noraneu- rte en Latin aiifii bien qu'en Grec , Se dit : ÔXYGALA , genit. o.v^^a/,ii!?M. neut. Lamcfmefignification. OXYGArOM , o'ï^'jstgçï. genit. oxygàn. neut. Mari. Sauflc compofee defauniure & de vinaigre. OXYlAfAtHUM , .»ç. genit. oxyparof'ilS. m. PU,: - Qy'y^nd des fruits confits au vinaigre. OXYrORUS , iiC-Tcf®-. oxypSra , oxypSri-.m. Plin. Qui pe'- netre, quieft incilif, (parlant de certains medicamens..) m. incline. /. * Stace employé ce mot parlant d'une cer- taine laufle. OXrs, i'iii. genit. lx,h. m. yii„. Alléluia, m. herbe cor- diale & contre les venins. Oxvs. Plm. Hfpe'ce de jonc marin piquant. OzalnA, ;$'i«,. genit. fz.3,,.1. f. pi,n. Polype.»». Poiflbn. Oz-ENA. Plin. Polype. M. Mal qui vient dans le nez. OZ/ENÎTIS , i^^tint,;. genit. ox.tmtUis. f. pi,„, Nard qui lent fort mauvais, m. OZlMUM , î. n. Fyfs. Ocîmum. P. AECLÂB-ÏS, i'f. m. é-f. pàbrilâre, ts. neut. (Adjeft.) Qui concerne la pâ- ture, comme PAhuUrii -vicia. Colum. De la veflc qu'on donne à manger aux animaux. PABCLÂTIÔ, genit. pahitUiiinis. f. Var. L'aiSion de psirtre. Pabuiatio. Cnj'. L'adion d'aller au fourrage. PABUL ATOR, genit. pahuUûrli.vaiCc. Cif. Fourrageur. m. qui va au fourrage. TABOLATÔRIOS , pahiiUlorïà , fahuUlQTÏ!;m. Cobtm. Qiii &rt à mettrela pafturc des animaux. Comme, P.ibuLiiona corii,. Colum. Une corbeille, panier à mettre du grain pour les animaux, ou leurmangeaille IABÛLÙR , pabutârÎ! , fnhuUliis sfim , pahuliri. Colum. Pairtre. TiiBuiARi. Citf. Fourrager. * PahuUtumprodire. Pinut. * i^a- huLiiitm proficifc. Cnf. Aller au fourrage. Tabuiari olcasfimo. Colum. Fumet des oliviers. îABÛLCM. gcntt pàhun. neut. df- fourrage, m. la nour- riture des animaux. ''■Ipfe, ciim orim'um pabiih copia ejj'ct , ad excrc-.itim Tjetiii. Csf. Et fi tôt qu'il y eut du fourrage en campagne, ilvinrluy mefnie a l'armée. |3» Pahuium. Cic. Ce qui nourrit & eiuietient. Pahulumingcnt\. Cic. La nouriirure de l'efprit. * .A/oiti. Ov:d. Ce qui entretient & fomente la maladie. ÎACÂLIS , /V. m. & f. i'icaU\ i,. n, ( Adjeftif dérive de Fax.) Ov'd. De paix, on qui concerne la paix. *fiaiwm.j païaUi. Ovid. Des feux pour la paix. TÀCAtOR , genit, paraioni. m. Sen. Pacificateur, m. Qii appaife 8c met la paix, (parlant d'un pars.) PACÀl ÛS , p.u.ïra, pâeiiiim. Cicer. Qui eu en paix, où il n'y a plus deguerre. [Cet Adjectif 1 articipe fait au Comparatif Pacatïor,'ir'ii. m. é-f. paialiits, 011!. neUt. Et au Supeilatif Pic^iûfiimiis , «, i:m. Cicer.^ Provir.iia pa.catiff.ma. Cuer. Une province qui eft bien en paix , fort tranquille. Tacatis. Cicer. Paifible, tranquille; m.b-i. Pa^summaie. //or. La mer paifiblc , calme , tranquille , oii ■ iln'vaplusdeterapefle, qui n'cft plus agitée. îAchVkÛM PRÔMONTOFvlC.M , renit. Pachm promon- fril. n. Ouitl. C'eft un Cap de l'ille de Sicile à l'O- îieni £i. nu .Aiidy ; oa le nomme aujoutd'liuy Cabo îiiîiio. [ PÂCÏFËR , pacifcrâ , faiifmtm. Pli», Qui apporte la paiVj J qui marque la paix , 0/1. qui la fignifie. PACÏFÏCATiO , genit. p.uijiianiiili. f. Cic. Pacification./, l'aftion de faiiela paix. PACÎFlCATÔR , genit. pacijlcatôr',!. m. Cic. Pacificateur, w. Qui appaife les iroublcs 6c les divifions. ' PÀCiFlCATORIÙS, /larz/d/or,/!, pacificatortHm. Cicer. De pacification , de paix , on pour la paix. PacificatoriaUgatio. Cic. Ambaflàde pour la paix. PACÏFiCO , pacifirui , pacijii.ivl , pacrjicâtttm , pacificâre. ace. Ovtd. Pacifier, appail'er , calmer quelqu'un, ou là colère. i.fç. Con- vention, f, lACiA. n. plur. Or. Les chefs, les arricks dont on eft conve- nu, les conventions. * £x f>aUo u- convento. Cicer. Selon qu'on eft convenu. * Paiiu jiarc. OviJ. Se tenir aux con- ventions. * Servure palhiTn. Oc Garder Une Convention. Iactum. Cic, La cliofe dont on eft convenu. Mac PACio. Plaui. *-£i picio. Tir. De cette façon , ainfi. i;:dlo pacio. Cicer. Nullement , en nulle façon , ou ma- nière. Quonar» puâa .' Cic. De quelle façon , de quelle manière! TÀCTÛS, pâcT.i , p.lûnm. (de ruLif-^r.) Cic. Arrefte , accor- dé. »i. arreftec, accordée./, dont on eft convenu. Faci.t 6- conftituia diei. Cic. Jour pris & arrefté. Voyez cy- deflus , aptes Paco. lADtJS , genir. Pàdî. m. Mart. ou £RÏD.4NUS, 7. m. Liv. L'Eridan , Fleuve de ritalic en ia partie Septentrionale ; c'eft aujourd'huy Le Va, dans la Lombardie, &c. Il fe décharge dans le Golfe de Venilc. TAdOSA , gcnit. Pàd.^n.ê. {. Vir^. Fofle depuis le fleuve du Pô jufques à Ravenne. HÀA-t^ , TT-iiù:'. genit. p.èiznïs. m. Virg. Hymne que les Paycns chantoient en l'honneur d'Apollon , & généralement des autres faulfes Divinités : P.tan Cgnifie aulTi dans Juvenal Apollon. liAN. Cictr. Pied de Versde quatre fyllabcs dont les trois pre- mières font bievcs 5c la dernière longue , comme celèrït.l! ; «H dont la première eft longue Se les trois dernières brèves , comme co/ificrc. T.ÎdAGÔGIU.M , T:iiS-xyf)ùùv. genit. psda^ogïl. neut. Tacii. Troupe de jeunes cfclaves bien-faits ScbieTiveftus qui ac- compagnoient les perlbnncs de qualité , comme aujour- d'huy les 1-agcs , félon le fcntiment de Jufte Lipfe fur Taci- te : dans l'Iiiie pour Le lieu oii le tenoient ces jeunes efcla- ves. Ce mot en Grec lignifie Ecole oii lemaiftte enfcignc fçs difciples. PjEDÂGÔGOS, Tra.iS-xycù-yU. genit. pt,dagiit.\ri. Cic. Précep- teur , maiftre qui enfeigne la jeunelTe. m. Peda£;ogue. m. Ce dernier mor eft ironique en noftre Langue £c l'on ne s'en fert que pour railler quelqu'un qui veut faire le maiftre. C'eft unbon rédagogue. jr.tDtROS.Tïnfîfts-, genit. pxdiroth.m.Plin. Btanche-urlî- j ne. /. herbe. Ccrfciiil. m. herbe. I TiD^-ROs. eiin. Opale. /. Sorte d'amethyfte. /. Pierres pré- cieufes. r.ïDl.A, TTîiSiia.. genit. ;>^(rtr. f. Gell. Infituflion , éduca- tion. ;". [ Ce mot eft plus Grec que Latin.] T.ÏDICO, âi , fxjuavi, padicttUm , f^dirare , ir prdicari aU Partir; aufti bien que Pi./iiD , genit. psdumni. M.nt. i\Iors Obl'ccncs, que la Religion & la pudeur ne permetreiit pis i d'expliquer. En gênerai corrompre la jcuneli'c , la porter à des panions iguominieufes. . j rÂDIDb'S, pT:d,dà, pidiâKi». Fejl. Sale., i». &: /. crafleux. m. crafleufe. /. | XÏDÙR, genir. pxdirïi.m, Cicer. Saleté, crafle, ordure. / ou'oa couuade dans une f liibn , «u d , &c. P40Ni.\, Tciiavia.. genit. pxon,3.{. Plw. Pivoine, f. herbe. [ P/tSTUM, l.n. 014 lOSlDONLA , ^. f rii„. Cic Ville de Ja ! Lucanie en Italie ; aujourd'huy Pefti, Ville ruinée de la I Principauté Citerieure fur la cofte , dans le P^oyaurae de I Naples. P.îTOS, genit. pxil.m. Horar. Qiii a les yeux de bouc, ou un peu de travers. Ce qui arrive quand la paupière d'cnhaUc couvre une partie de la prunelle de manière qu'il femblc qu'enferme les yeux à demy. C'eft auffi, Qui a les yeux fort mobiles. P.-ETOlOS, genit. pxtiill.m, cicer. Qui a les yeux un peu de travers^ PAGAN.ALiA, genit. ^«iX''"'''"''^"'' n. plur. Ovid. Feftes tfe village. P.-^GANICUS, pa^anîca , paganicrtm, Mart.'Dç villageois p de païfan. Paganîca, â.f. (on fous-entcnd Pila.) Mart. Une grofle ba- ie remplie déplume, avec quoy les païfans joiipient , une pelotea joiier. PAG.\S/€, genir. Pagaiâriim. f. plur. Plin. Pmp. Port delà ville de Pherdt dans la Magnelie en Theflalie. 11 y avoit aulU Je Golfe appelle Pa^afsns fmus. P.\G.\TIM. (Adverbe.) Liv. Dans chaque bourg, de villa-- I ge en village , par les villages. PAGANÙS, pàgànà , pâginûm. Prop. De païfan, de villa- geois. I PàG.ANÛS , genit. pâgânt, m. Cic. Païfan , villageois , honj- i me devilhige. m. Paganus. Juv. Tacit. Suet. Qiii n'eft peint foldat, qui ne porte point les armes. [Ce mot lignifie dans les AnreursEcclefiaftiques UnPayen, qui n'adore pas le vray Dieu.] PAGËLLÂ, genit. pâgitis.f. Or. .Petite page d'un Livre. /. PAGI.>JA, genit. /iiJjiîjif. f. Cic. Page d'un Livre. /. * Exire- r/ia pajiaa. Cic. La dernière page. * Reffofidcho pri'fti'.ri'i pof. treniA rti£ pagnix. Ctc. Je rèpoadiay-d'abord à ce que vous • m'écrivez dans la dernière page de voftre lettre. * Cumpîe- re paginam. Cicer. Remplir une page , l'cciiie route entier». Pagina m vitibuj. Plm. L'endroit de la treille oij l'on atta- che les branches de !a vigne. PAGINÛLÂ, genit. paginiilx. f. Cictr. Petite page d'un Li- vre. /. PAGMENTÛM , genit. pâgmênii. n. Viir. AfTemblage de rat- nuifeiie. m. PAgÔ, pâgii, vieux Verbe , d'oii vient le prétérit pé'pi'gi, . pâÛitm , pângers. Cic. Convenir , faire quelque accord , ou convention , s'.iccordcr avec quelqu'un , faiie quelque " traitfe. '^ Rem dute/r.t phihppeii pan<^ere. Plani. Convenir • défaire une chofe peut deux cens «eus. Vtyex, Pepigi. - P.AGROS , genit. p::pi.m. Ovid. ou PHÀGËR, ^j.yf®'. genit. phâgrl.m. -PUn, roiflcndemet ■ fort goulu. PAgCRÛS, îtsjs/i©'. genit. pHsua.m. Plin. Efpèce de gian- - de ecrevifl'e. PAGÛS, genit. pigi.m.ri-g. Unbourg. m. Pagus. C^f. Canton, pavf. »i. comme ceux dos Suilles. PALA, genit. palii.i. Coiarn. Pelé de fer, cm de bois. /. - Pala i\niiiiii. Cic. Le chaton d'un anneau, P.AlàCRA, ou pALÀCRANÀ,*. f. fi;». Unegroffcnuffe -- d'or. (Ce mot eft Efpagnol.J rAL.£STlNA, genit, Pat^Jlin.ë.f. ou . ,aii PAL. J0d.4a, âJ.Pli». LaPakftine, Région d'ACe à l'extré- mité Orient;iIe de la mer Méditerranée; Elle eft aujour- d'huy iionimce La Terre Sainte : elle fait iiattie de la Sou- rie , of Syrie Moderne , & de la Turquie en Alic. PAL.'ESTH.A, TTxkaiTfn. genit. jtiti.êJlrS. f. Ciccr. Tirent. La lutte. /. Pal JiTRA. Ch. Vin. Paleflre. /. C'eftoit parmi les Grecs un édifice public pour toutes fortes d'exercices tant de l'efpiit que du corps, comme eftant compofe d'un Collège 5c d'u- ne Académie: Néanmoins la plupart des Auteurs ne pren- nent la raleftie , que comme une Académie pour les exerci- ces du corps. , . Pal^stra. Oc. Bonne-gracc, belle difpofition du corps a fai- re bien les exercices. /. PAL/ÏSTRICH. (Adverbe.) Cictr. En lutteur, comme les lutteurs. PAL.-ESTRÏCOS, paUJlr'ui, pAJtfiriciim. Cic. De la lutte, ou qi;i concerne la lutte. * ^n faUflrica, êlH''"- L'Art de la lutte: o;! la lutte. PÂL.ïSTRiCÛS , genit-. p.:Uflrku m. ^«i«t. Maiftte de la lut- te, qui apprend à lutter. P.AL^STRIT.^ , genit. paUftritS. m. Cicer. Lutteur, m. qui s'c.Neiceà laiutte. EALtsTF.ïr.K , Rri-.m. m. plut. Mart. Valets qui oftoient le poil du corps de leur maillre. PAlAM. ( Adverbe. ) Cirer. Ouvertement , manifefteraent. Palîtm popiih. Lii: En prefence du peuple. Palàm il cre atque ociilis omnium, Cic, Publiquement, de- vant tout le monde. » Rn palàm eft. PUui. L'afiâire ell découverte, tout le monde le fçait. PAiàM efl pifces aud:re. Plia. 11 elf évident , il eft certain que les poiflbns entendent. * Palàm heatus. Ter. Véritablement | heureux. i PÂLANG/Ê , GaiUna dura maliiïfi rei])tjnf^t paLito. Hor. Cette poule eft dure Se coriace, elle teûlle fous la dcnr. * Iga-mo flupuê- rmit veiha paiato. Ovid. Il elt demcuié fans due mot. * Te- tiero fupplaniat verha paUio. Ptrf. Il miguarde en parlant , il prononce fes mots a demi pour affetier certaine delicatef- fe i il ne parle point du fond de la goige. * Exfurdani pal.t- )um vina fervuia. Horat. Des vins violcns , o» qui ont trop .dcfcuengourdill'ent legoiit. "* hiftitucre j'uUtum. Quint. Se faire le goût pour juger des viandes. * Si.btile paiaTu/n. Ho- rat. Qiii a le goût fin. Le contraire eft Torpeni palanim. yiiT.. Qui n'a point de goit, «jui ue£oii(e poiut biCit les ^.iaudes, P A L. PALATÛS, palâlâ, palâtûm. (de Paîtr.) Liv. Qui fuit en défordte çàSc là. Per açioi fiaUti milita. Liv. Les foldats fuyoient cndéfor- die dans la campagne. pAlHA, genit. paies. {.Cic. Paille./, foiiarre. m. Palea. Var. La barbe d'un coq. Paiea «rxi. Plin. L'écume de l'airain. PALËAR , genit. palearis.r\. Sen. Et micuxaupluriet PÂLËARIA , genit. paletrinm. n. plur. Vtrg. Var. Le'faaoa d'un boeuf, m, ce qui luy pend fous la gorge. PAlEARÏUM, genit. palearrt.n. Colum. Gieniet à feriei U paille m. PÀLEÀtOS , paleâtâ , paleatûm. Col. Meflé avec de la paille m. niellée avec de la paille. /, ' PALILIA , genit. Paliliirum. n. plur. Ouid. Feftcs de la Dée0b Pales, célébrées pat les pafteurs 8c bergers. PÀLlLlCÏUM SÎdOS , genit. PaliLcit Meru. a. Plin. Lee Pléiades, Conftellation : on l'appelloit ainfi en Latin de Paltiiit Feftes de la Déefle Pales. PALtMEACCHÎUS , Trihifxliizxil®-. genit. paUmhacchii. m.' Sjio't. Pied de Vers compofé de trois iyllabes , dont les deux premières font longues , 8c la dernière brève , Comme .^udtre. PAlIMPISSA, TTahi/Amo-ira, genit. PatimpifsS. f. De la pois fondue pour la féconde fois. PAUMPStSTÛS , ■!r'j:kiiJL~\.>iT®'. geniti palimpir/l1. m. ( Oa fous-entend Ltbellus.) Cat. Tablette oii l'on eflace ce qu'on a déjà écrit & ou l'on écrit de nouveau. P.^LlNÔDiA, vrithitititti. genit. palinodix. f. Cic. PalinodiSL f. dés-aveu de ce qu'on avoit dit. m. PALÎNURUS, genit. Palinuri.tn. Plm.Vir^^. Promontoire de la Lucanie à l'Occident, en Italie: aujourd'hiiy 11 Capo Palinuro , dans la Principauté Citéikuic , Province du Ro- yaume de Naples. Palinurus. m. W.irf. Ce mot fignifie dans ce Poëte, QuipiP- fe deux fois. (.î^stA/y, runits , ôc ^l'Hv meiere.) 11 fait al- lufion à Palinure Pilote du vaifteau d'Enée qui périt dans la mer. PAlIÛRÛS, rraLkiktf.®-. genit. paliur7.m.yirg. Atbrifleau qui a des épines : ronce, f. chardon, m. PAllA, genit. piilU.f. Plant. Longue robe de femme, une cimarre. /. PÂLL.^cA .genit. fdlliirx.f. Suet. Concubine, femme, on fille qu'on entretient pour le mal. PÀLLÂCânA , genit. pallacânS.f. PUk. Unecibonlettc. PALLADIUM, genit. Paltadri.t^cnt.Virg. Statué de la Déef- fe Pallas, que les Grecs gardoient dans leur Temple: le Palladium. PALLENS , genit. pallêntii. orna. gen. Virg. Faliffant. »». pâ- liflante. /. pâle, blefnie. m. & f. (j5" Piilltntes cura. Horat. Des inquiétudes qui font pâlir , qui rendent pafle. Patienies marbi. Virg. Des maladies qui rendent pâle. PALLtÔ, fallis , pdlliti, pâllcrë. Cii. Pâlir, être pâle, bleP- mir. * Multos palUrc cohrci, Prop. Changer de plufieiirs couleurs. * Non ille palluit iras, Sil-ltal. 11 n'a point pâli à la vciië de fcs emportemcns : il n'a point appréhendé fa colère. PALLËSCÔ , pallifi's , pallrCirrè'. Cictr. Devenir pafle, ott bleline, paflir , blcfmir. * Null.i palltfiere culpa. Horat. Ne faire rien dont on foit obligé de rougir, o« de pâlir. pALLIÀSTRUM.gen. fAiMA. Liv. Palme./, ea branche du palmier qu'ondoonoit à porter au viftorieux: c'eftpourquoy il fé prend pour La viâoire, & poui larécompenfe qu'on donne au viftorieux. * Plunum p.tlm.trtim hama. Oc. Un homme qui a remporté plufieurs viiSloires , qui a efte pluùeurs fois viftorieu.x. *^ml)tre palmam InPimnibui. PUui. Envier la récoinpen- fe des baladins, leur difputer la viftoiie. * Haheaat hatic palmam ex innocentti cniore. Cic. Qu'ils fe glorifient d'avoir répandu le fang d'un innocent. TALMàRÏS, M.ni. 6-f. pilmarê, Ï!.t\. (Adied.) rr,~o,r,m. V,rg. Abondant en pal- mieis.M. abondante en palmiers. / où il croift quantité de J>almiers. ' PALMÛLA, genit. pâlmi,lêÊ. {. Varr. Dme. f. fruit de pal- mier. -^ ' Palmuia. y-r^^. Proprement , La partie d'embas Se la pluj plate de 1 aviron. Et l'aviron meliiie. PALMOS, genit. pâlml. m. Vtirui,. Palme. «». Mefure dont on fc fert encore en Italie, & qui contient huit pouces on environ: Les Anciens avoient deux foites de palmes, nn grand Se un petit , qui partageoicnt le pied en deux parties megales: le grand eftoit de douze doigts. Scie petit do quatre. '^ DecScjuis ad p.itmiim. Colum. Vous le pouvezfaireeuire inf- ques a la dtminution de la quatiiéme partie. TAhO , pal.li , palavï, paUtitm , paiàri , vitcm. Colum. E- clialaflcrla vigne , y mettre des échalas. PALOR, pâUrïi, palâtUs sUm , paUn. Liv. Errer de cofté 8c d'autre , aller en défordre çà & là , Comme une armcœ _qu on a mife en déroute , ou qui fe débande. PALPATÏÔ, genit. palpatiônh. f. Ptaut. Attouchement, m. carefle de la main. /. (Comme quand on fiate un cheval , _cï'f.) Patinage, patelinage. w. Mot du difcours familier. PALFATOR , genit. palpatori'i. m. PUiit. Flatteur, m. rate- lin. m. PALFËBrA, genit. pâlpUrx. f.Cic. ou PALPËBR.E, genit. palpehrârum. f plur. Cictr. Paupière de ; l'œil , la peau qui couvre l'œil deffus Se deffous. Palpebrs. Plin. Le poil des paupières. PALPiTATlCgenit. pa/pitaniiù,. f. Plin. Palpitation. /. battr- ment , ou mouvement précipité du cœur. m. caufe par quel- ques vapeurs de rate , ou par un corps étranger dans les ven- tricules du cœur. PALPlTÔ , palpïtâs , pàlphâvl , pâlpitâtâm , pSIp'/târë. Cic. ■ Palpiter, battre fouvent , (parlant du cœur Se des artères.) * [PALFO, genit. palpo:?:i.m. Un flatteur. Perf. S.rt. V. f. IJS. Jus habct tlle tui palpo Cjuem talllt hiuiitem CretatA amhitio. LesGloffes: Palpo, e»ii. 6*4. L. C] PALFÔ, palpas, palpâyl , pâlpâlûm , palpârc. acc. luv, te PALPUR, palparii, palp.ïliii liirn , phlpâri, dat. Ptiat. Ho- rat. Paffer la main doucement fur la tefte de quelqu'un pour le careflerj flattei, catellet : patiner, ou pateliner quelqu'un. * [ /'«//'.ire eft proprement t5ter4«>3(sîi., comme l'expliquent les Gloflés ; S; parce qti'on carede leschevaiix en les titaut I du plat de la main, patpan veut dire flatter inctapborique- ment. Cui mais fî palpere, rnalcitrat undique lunis. Horat ' L. C.-\ gUirm munere palpât. Juv. Qu'il tiche de gagner par des pre'- fens. §u!,^i , f^mpiur-im. Virg.Tyi pampre. ♦ Fam- ;.,„.« v,ic<. Ov.d. Des vignes qui ont beaucoup de pampte, oB bien garnies de feiiilles. p.MpmPt'S ador. Prsp. L'odeui du vin. _ . _ „ ace Varr. Ehourjeonncr la vigne , en ofter les feuilles te les bourgeons inutiles. » ( Colunielle l'employé pour Et- fcuiiler des atbiineaux, comme des figuiers , deslaules, ■pÀMPiNÔSOS, p^isipiiï-ft , pumpiirosûm. Colfm. Qui a beau- coup de feiiilles , .«dep:impre, (parlant de la vigne.) pA.MriKOS , genit pàmpim. m. ir f. Colum. PampiC. ra. tcuU- piM^is^ùrr/."'. Les filets des Sèches & des Polypes , poif- PÂNÂCËÂ, !T:,tïV.;;ï. genit. /.^.«rf,?. f. V.rg. Panacée. /. herbe qui guetit toutes lortes de maux. r r ■ PâVâCËS,;t:m. Liv. Dcl'aflemblée générale des PA^NAIUÔLÛM, genit. ,^....r,mn. Af-.rt. Petite corbeille , of/ petit panier à mettre le pain. . - c,.. ^r, Ir. r,,.*R;oiuM. M.rr. Panetrere , eu Gibeciete. /. Sac ou les -Berîcrs mettent leur pain lorfnu'ris vont au.< champs ^ ^ TAN.Ar:C.'.î, genit. panurï'u a. Suc;-^ Corbeille./, paiiui - mettre le pain, w. P AN. Pasakium. Varr. La Paneterie , office chez le Roy, où l'om difltibiië le pain. PANAth£N,£A , orûm. n. plur. w»v»6«n7a. Cxi. Fcftes il Athènes , inftituées en l'honneur de Minerve , appellees en Latin Qi;iN(ii;ATRiA. De la vient PAnATHÊNAÏCOS, Kf!tTi«. genit. pamrMn. n. Prop. Sorte de lutte oii l'on tafche par toute forte de moyens dejcttet ' fon adverfaiie pat terre. PÂNDATARîA, genit. Panialdrix. fem. Plin. Ifle de U mer Tyrrhcne vers le Ldinim; aujourd'huy Santa Maria, près de la Terre de Labour : elle eft du Royaume de Naples. r.\ND.ATÏÔ, genit. pandatiinu. f. Vitr. Courbure./, cour- bement d'un morceau de bois. m. comme d'une folive trop chargée. PANDËCT^, !T«v!yric.i, p.„,';yr,cT-m. * rA„rqna., , ,. m (en fous-entendànt S.-r^o.) ce. Un panégyrique, dif- couts fait à la loUangc de quelqu'un. ^„t,TKr.r, PÂNGÂUS, genit. l'.<.^^.cï. m. F/<«. Montagne delà Thrice & de la Macédoine. _ „ -,.■ i ., „,„_ P.3.NGO, M"!''- pi"x--,piaûm,p.,r,.ic,r.Ln;. Pichcr.plan- ter. *Pn,no,e termwos.Cu. Planter, »» afleoir des bornes , mettre des bornes. . . ., . ,,. », rt> Pangeke r«.>Mfm. Liv. Faire fociete, .«alliance. ♦ /«- rf,«m.. Liv. Faire trêves. * P.zccm. Lh. Faire la paix, r.-v- Pav&fp.f. verfu<. Cic. Faire, or, compofer des \ ers. pANÏCClA, genit. p.wiciin. f. P!-"- L'Epy du millet, les chatons des noyers & coudriers, qui font comme ime pa- PÂk!COM,''enit. pâr.nl. neut. Piin. Pnnis. m. Menu grain comme le millet. »[Ciccion écrit en Grec -ra-./x:», pour fi^nifier , Ce qui nous donneiinc fituffe épouvante.] PANlFlClOM , genit. p,xn,fic,-i. n. Olf. Toute forte de pain qu'on fai: pour. manger. „,:. PANiFiciuM. i',.rr. Le métier deBoulanger, labotilangerie, ou l'art de faire le pain. , . • p,- PANÏS, genit. /..t,..,<.m.(r-V. no pain. * rnm,„u,p^m,. PI,,. Dupâiiiblanc, pain fait de la fleur de farine. »i;-"-"';^ p.v,k rlin. V u pain fait de eiuau , du pain de meaSoe. i ^-^ PAN. nli KdetUui. Plln. Eifcuit de mer, pain qu'on mange fut mer. * ^iicr fanii. Ter. Dupainbis, dup;iinnoir. ÎÂNNlCÛLARïA, /w/ÎM. n. plut. Vlp. Les hsbits & hatdcs d'un prifoniiicr. ÎÂNNICÛLÛS, genir. panniaili. m. Ctlf. Jav; Haillon, m. drapeaude vieux linge. 77». Un drapfin& délie. r.-\NNONlÀ,genit. Punr.om.ï.r. CUf.d.Tacit. L:i l'annonie , Région de l'ancienne Europe , & qui a fait depuis une par- tie de l'illvric Occidental : c'cit aujourd'huy la partie O- rientale du Cercle d'Autriche, toute la Bafle Hongrie, a- Tec l'Efclavonie proprement dite , & quelque chofe des Trovinces de Croatie , de BoCnie , 8c de Servie , dans l'Alle- magne &. la Turquie en Europe. La rannonie fut divifee en pluilcuts Provinces; PaimoniaSuliirwr, ou Prima, La Hau- te Tannonie : Paimanit Infcrior ,oa Sccunda , La Bafle l'an- nonie, &C. . 1 ■,! • j TANNÔSOS, pânmfi, pêimciûm. Cic. Veftu , »« habille de haillons , qui eft pauvrement habille, m. veftiic de haillons , pauvrement habillée. /. r.4NN0SA fex. Perf. De la lie couverte d'une peau epaifle & chanlîe. P \NNos;E mamm.'.. f. ph Mart. Des mararaelles ridées. PÀNNOCËOS, ou I-ANNOCÏOS, k, lim.PcTf. Couvert de haillons, m couverte de haillons. /. * [Ce mot n'eft qu'une fois dans Perfe Sat. IV. f. zr. oiion lit paimiicia iJiiKCii. L. C] 'f [Pa-mucta foma. Elpecc de pommes. Plin. H. N. Lib. XV. C. XIV. L. C] Pannana veftii. Petr. Robe de pièces & de morceaux. Pannuciîus. Mirt. Ridé. m. ridée. /. rANNUS,genit. finnl. m. Harat. Drap fait de laine : linge fait de fil. m. Pannus. Haillon, morceau de drap. m. * Pcnnss obfitA, Ter. Couverte d'un méchant habit , ou de haillons. PANORMÙS , genit. F"£«" F'c. Qi"' eft aife d'avoir, qu'on peut avoit aifement.^ „ . , /■ IArABÔLA, ■7«ifJ.lio>.«. genit. /.<.r«W/,?. f. 6™. Patabole. /. Comparaifon, dont on fe fert dans quelque dilcours. j. IÂRACHNTESÏS , rmf^aiirncrlç. geult. paraccme,,,. t. l hi. Paracentefe. /. l'aûion de lejoindre avec une eguiUc quel- que partie du corps déc|iiré. rARACHLAMI-S, genit. /-.iMcM-tm/^M.if. PUut.V.p. Sorte de veflemcnt propre aux gens de guérie Se aux cntaiis. PÂRACLËTÙS ,ï. m. -TOfi^MT®-- Maman. Advocat , conlo- lateur m. [Ce Nom eft plus Grec que Latin , on le donne au St. Erpiii: & il doit aulfi s!ecrire ainfi ; car Paracljtus par un y lignifie Un infâme.] . îArADÎSCS, 7. m. in^aiit^®-.SiJon. Propiement , Un jar- din, un verger. Et il fe prend dans l'Ecriture Sainte pour Le Par«dis Terrcftre oii fut mis Adam avec Eve fa femme. IArADÔXOM, -Ttv-x'ifoçoi'. gcnit. paradixï.n.Sen.Ck. Para- doxe, m. fentiment conttaite à l'opinion commune. PÂRÀDRÔMÏS, Ut,, f. -mfiSfof^ii. Vur. Allée découverte où les Lutteurs s'exerçoient. PARÂNËTICÙS, à, um. nTifa.mTixiç. â«inf. Qui exliotte à la vertu. ^r - j • TÂRAlICS, OT.>,>•>.&. î. m. & f. ^^.■<.;/f/c«, 1. neut. (Adjeft.) K;(r. Parallèle, m. Ik f. Qui eft en égale diftance, 'fLinea parallèle,. V,tr. Ligne parallèle, qui eft eii -• " diftance d'une autie, & qui étant prolongée a 1 inh fe rencontre jamais avec elle. ,,,.,. Tarailfu. m. pI.P/i». Les cercles parallèles de la Sphère. JArALÎSIS, -7t ParasItus Pfcœii. Marr. Un bouffon de théâtre. P-^RÂSTAtA , 0 -THfïrttTDC. genit. paraj!at,r. f. Vitr. Filiei quatre. »1. pilaftre. m. » .... r c- PAR.'^STÏCHIS, -TOfuç-ix'!. genit, paraflichidn.f.Suet. La ta- ble d'un Livre. , , PÂRATÉ. (Adverbe.) Cic. Avec préparation , avec prémédi- tation. [ Il fait au Comparatif Pc(#'. genir. pârdï.m. Plin. Léopard. M. belle farouche. PARÊ AS , ,?. m. Voyez. Pharïas. P-ARÉCTATOS , genit. parcit.itï. m. Varr. Jeune homme i qui le poil commence à venir. PARhLION , rrofiiAi-.y. genir. parelH. n. Sen. Parélie. /. Ima- ge du Soleil qui fe forme fur une nuée épaille , de forte qu'il iemble que l'on voit deux Soleils. PÀRliNS, genit. piirèntïs. com. gen. Cicer. Le péte, oh la mère. Optime parentum. Tacit. Le meilleur père du monde. Parentes, cic. Nosparens; Nos père & mère. Parens. Cicer. Le père , le fondateur , l'inventeur, m. la mè- re , la fondatrice , l'inventrice, fem. l'auteur , l'inftitu- teur. m. Parcni Vrl-ii Romulus. Cicer. Romulus eft le premier fonda- teur de Rome. PARHNS, genit pârintïs. (de Pareo.) omn. gen. Cic, Obéïf- fant. m. obèïfTante. /. Parentiores haluerunt exercitus. Cicer. Us ont eu des troupes plus obeïllantes & plus foûmifes. Dilio parens. Vn^. Obeiffant, qui fait ce qu'on luy dit, qui obéit au moindremot. PARHNTALIS, ,,. m.ù-{. parentale', JV. n. (Adjeft.) Ovid. De père 8c mcre , de nos parens. Comme, Parentales um- br^. Ovid. Les ombres de nos pères âc de nos mères. * Dies Parentales. Ovid. Jours des funérailles de nos pères. PARKNTàLI.A, genit. parentatiorûm. neut. plur. Cicer. Les funérailles de nos parens. /. Feftins qu'on faifoit au.\ funé- railles, r.s. PARENTHLA, genit. parentèlx. {. Jul-Capitol. Parenté./. (Le mot eft peu Latin.) PARbNTHËSiS, ^tc^îvÔs^/c. genit. parenthèsïs.f. Siuint. Une parenthefe. /. Mots qu'on infère dans un difcours entre deux virgules , o« crochers , 8c que l'on peur ofter fans alté- rcije fens du difcours. PARENTICÎDA, genit. parenticïd.^. com. gen. Plaut. Qui a tué fon pcre , ou U mère : parricide, m. Se /. PaRENTO , patentas , parenlâvi , parentahim ,parenlârë , ali- cui. Cicer. Faire, oit célébrer les funérailles de fes parens, & en général De quelqu'un: luy rendre les derniers devoirs, * Vai parenteiitr. Cic. Oïl on rende les derniers devoirs. PAR-ÉÔ, pares, pâriii , parère. Mart. Paroiftre. .Ad portum paruit Hermogenes. Mari. Hermogene parut au port, on le vit dans le port. Pareo. (avec leDarif.) Cic Obéir. * Parère diUo, ou impe- rio. Liv.Ctif. Obéir au commandement de quelqu'un. Parère j;«/.(. Hor. Suivie les mouveraens de lagourmandife, eftre afpre fur fa bouche. * Cnjtîditaiibus. Cicer. Obéir à fes convoitifes , fe rendre efdave de fes padîons. PARÉRGA , -Trifify^. genir. parergcrum. n plur. Vitr. Orne- mens, einbelilfemens ajoûtezaux ouvrages, m. PArIATÏO, genit. panatimïs. f. Digefi. Compte arreftéoi la dépenfe égale la recepte. PArIÀTÙR , genit. pariaiTiris. m. Paul. Un comptable dans les comptes duquel la raife égale la lecepte. 'ii i, SUi- ai8 P A R. Teft. Juges Ciimincls qui r.iRÏcî , gciiit. pAvU'oum. m. p.ur, connoiiroknt des meurtres. { Scaliget dit qu'il faut lite Pàrrici Quiprti. ] Pâiiîduii, «>■■■■• Voyez FarricIda. rAaïDÏS SËFOLCB-OM , gcnit. Faridn !e\mUr't. neut. Ovtd. StraL Le Tombeau de rJiis taviffcut d'Heleiie. 11 clloit daas la Région .C'''""''' . qui depciidoit du Gouvernement d'Heflor dans le Royaume de Troyc. J'ARÎbS , gcnit. farnih. m. Cic. Muraille d'un baftimcnt. /. mur. m. * Parie! cniiiiiui. Vin. Un mur de cloifon , une cloifon. * Paries inur^er'iiias , ou intergtrtvm. Plin. * Pa- ries medittmis. Vitr. Mur mitoyen. * Inur frivatos pirieles ftudeiis. Qoi'n/. Qui étudie en particulier. PARit:TlN/E , gcnit. f.irictinaritm. i. plur. Flirt. Mâfures. /. leftes de murailles ruinées, m. , , „ . n- r'iRÎLM , ir/;ra. n. plur. Voyci. Paiilia. Fcnes de la Dccfie PÂRÏU'S, ;■>. m. «Vf. pârUe, is.n. (Adjca.) Cic. Pareil. ;;;. pareille. /". femblable. m. & /. ,. ■ , PARÏLKtAS , genit. parUitaiis. f. ^al-Gell. Egalité. /. PÂRIÔ, pnrias, puriavi, paridtiim, paridrë. Vlp. Faire tel- lement fes comptes que la mile ,. eu la dépenfe égale la te- cepte. _ .,.,„,_ PARIÔ, pir'is, pi'fër'i, pârtiim , OU purilum , parère. {P.trtim eftuncfyncope font p^riium qui n'cft pasenufagc, quoi- que de luy foit forme le participe Pariturm.) Oifr. Engcri- drer.xnlanter, accouclicr : mettre bas, parlant des am- niau.-i: Produire, parlant de la terre. Parère ova. Var. Pondre, faire des œufs. Terra p'arit frui^cs. Luer. La terre produit des fruits. ^ jg- Paukrf. Produire, caufer, '^ ,/Bgrituiinem alictii. FUiit. Caufcr du chagtin à quelqu'un. * Dvlorem. Curr. Caufei de la douleur. * Salmcm frA pepercm»/. Cnf. Us fcfontfau- vcz. * Letttiii fihi pcpsrirt maim. Virg. Us fe font tuez eux- ir.cfmcs. Park:u:. Acquérir. * Gratium npiid aliiii'.cm parère fibi. L,v. Acquérir les bonnes grâces de quelqu'un. * Laurus illi pepë- rit fternas htneres. Hor. Cette viûoire luy a acquis des hon- neurs immortels. , , , ^ , pAFJSil, genit. P.ir/)7/:rS»i. m. plur. C^f. Peuples delaGnulc Celtique : c'eft aujoutd'Iuiy Le Dioccfe de l'Archevechc de Paris , qui comprend une partie du Gouvcruemcnt de l'iilc de France. P^RissiMUS, «, iim. Superlatif de Par. Fojrs Par. ^ p'UViTrR. (Adverbe.) Cicer. i;nfen;ble , avec. * Panier cum ' -uni fenf,:s amitlitm. Cicer. On perd le fentiment avec la P\ritVr. Egalement. * Vt pnrit'er dirpcrtiantur hona patrii. PUt:t. Afin qu'on partage e'galemcm ks biens du pcre. * Fa- riiir mir.ttus ut paier. Plaur. AuRi bien ne que Ion perc, d'un naturel aulfi bon. * Fainhin paruèr ac pUbi charus. Ltv. Autant aimé du Sénat, que du peuple. . _ „ „, ., T'AMTÛ , pâriiâs, paritâv'i , paritaliim yparitarc. Plant. S ap- pieftcr. TARItODÔ , genit. paritudniïs. f. Fiant. Les couches. /. le temps de l'accouchement d'une femme. OT. * Faritudo prtpe aicji. PUnt. Elleefttouteprefted'accoucher, elle n'attend plus"que l'heure d'accoucher. .,, , , ^ j r i ^ TÂRlOM , Renit. P!i,,i. n. PI'". Ville de la Troade fut la Pto- nontidc : aujoutd'huy Patio ,. o« patadifo , Ville , ou bourg de Natolie fut la mer de Marmara , dans la Turquie en Ahc. ï ARlCS , Parsô. , Pàrinm. i'irg. * Parius lapis. * Parium /"«- *v«;;7. .U"'"^I'=' ''^ "'" ""'' ^"' en ovale. , _ _ PARMATÙS, parmâtit, parmatnm. Uv. clier , quilc porte. Ï.ARMÛlA, genit. pirmulâ. f. Horat. ovale. n • e r • TARMOLâRIÙS , gcnit. parmKlarn.tn.'Snet. Qai favonloit les gladiateurs aimez de c« bo»di« dans les J eux publics, , Armé de ce bou- Petit bouclier en P A R. PARNACÏDES , genit. parnaciditm. f. plur. V.v/r. Ccruiins ha- bits de filles. PÀRNASSÙS, genit. Pan:7xfs':. m. Virg. Ovid. Le Parnp.nc, montagne de la Fhocide ScdelaLoctide dans la Province d'Achaït ; aujourd'huy Lyacoura, dans la Livadie, au A- chaïe moderne. Province delà Tuiquie en Europe. Cette montagne cft f.imeufe dans les Poètes par le lejout des Mu- fe> & d'Apollon , quiprelidem à la Poéiie Se aux autres Art» Jibéraux. PARÔ , paras , parâv'i , ptirâtnm , pârârê. Cicer. Apprêter, préparer. * Parare tielluni in sJUtcm fecjutniem. T.iiit, Fai- re de grands préparatifs de guerre pour l'efté fuivaiit , . Petit vaifTeau de guerre. PAROCHUS , asrd^ex®-. genit. pari'cin. m. Cic. Pourvoyeur , qui fournilToit les' choies néceffaites auxperfonnes qu'on cnvoyoit dans les pars e'trangcrs pour ks affaires de la Ré- publique. FARODIA, ■mftfSU. ?,c:\it. pitrod'sS.f.^JcsifPed. Parodie. /T imitation des vei's d'un autre. /. - ■« PARONYCHiA,TOr-(im;t:''«- £='■'''• pannychlx.f.Plin. ou PA- RÔNYCH'lA, genir. paronychiirurrt. n. plur. Piiii. Ulcère qui fe forme à la racine des ongles. PARÔPAMISÙS, ou PÂRÛPANISOS, 7. f. Pli». Région de l'Empire des Perfes : aujourd'huy Cabul ir Candahar^, pro- vinces de l'Empire du Mogo! , au Nord-Oiieft , dans l'Inde. PArôPSIS, r7tys|j>. genit. parcfsi'du.f. Juv. Un plat à met- tre delà viande. PArOS, genit. Pars. f. Vir^r. Une des Iflcs Cyclades dans la Mer Egée: aujourd'huy Pario dans l'Archipel, fiivers la Grèce moderne. PdRÏns , a , um. Virg. Qui cft de cette If.e. Veycz. après P.\- RIUM. PARÔTÏS , nvfxri;. gcnit. paraisdU. f. Celf. Paiotide. /. tu- meur qui vient fous les oreilles. /. FÂRRÀ , genit. parr.c. i. Harat. Efpéce d'oifcau de mauvais augure. PARRÎCIDA, gcnit. parricid.J. m. & f. Cicer. Parricide, w. & /. qui a lue fon peie, on fa mcre ; C Ce mot lignitie suffi Un nieuutier, qui a tue fon Prince, qui détruit lu patrie. ] _ , ,• n. \ PARRÎCIDÏALÏS , ;>. m. & f. parridUâlï, ts. n. (Adjea.) Quint. De parricide. PARRÏCIDIOSE. (Adverbe.) .Apul. Ctimiiiellemcnt. PARRÏCIDIOM , genit. panicidi't.a. Ciar. Patiicide. m. Le crime de celuy qui a tué fon pcre , on Ci mcre ,&c en général, Sesparens, eu fon Prince. * Frattrnum particidiiim. Ciierr Fratricide. >n. le ctime de celuy qui tr.o fon frère. PARS, genit. p.iriis.{. Cicer. Part, partie , portion d|un tout. /. * i^eexpers pariss ejfet de ncjirts bénis. Tirent. Afin de luy faire part de nos biens. * ^^tiartA partis hères, l'or. Hérnicc delà quatrième partie des Gif ns. * Se in fartem ciirarum ab itto votatiijii. Tucit. Qii'ayant efté appelle pat luy au pârta- ede fes travaux. * Viinam eJfet rnihi fars .c j/.'ii amoris_t{; 'ium.Ter. Plei.t à Dieu qûcTbusm'airaalliez alitant que je vous aime. * Nalltus FhiUfiphia partis ignanis. Cicer. Qui n'ignore aucune partie de la Pbilofophie , qui la ff ait loute, PartIs corporis. cicer. Les paitics du corps, les membres, * Ohfccnx partes. Ovid. Les parties honteufcs. Facere partes. Ovid. Faire les parts. . In ambas parles fe Jindit VM, 1';'^. Il y a deUÏ CllCillinS, C cO. uuchcmiJifyuKhu,, ^ PAR. ÏASS. Lecofle, la partie. * ^b Orienth pttrtihui. Cicir. Du coftcde rOrieut. * ^A Meridianii p.inihui. Plin. DuMidy, du colle du Midy. * In oninn parut. OV. De tous cotez. Pars mn^t:^: Panbantt. PlaiiT. Plin. La plufpait, une gran- de panic. '*' Mit^na pan vejlrûm, Tereiit. La plus parc de vous. * lioiut part hominitr/i. Hot, Une bonne partie des hommes. * M.ximJ f.i'i bominum. Htr. La p!us grande parfic des hommes. * Bmam pAVItm fcrmanis aj aliijuitm dicrii differrf. Or. Remettre une bonne partie du difcours à un autre jour. * Miilra pan Msivitaiit Litiin?i,>r/i. Horar. La meilleure partie de moy-nicfnie ne mourra point. Pars ntea. Plant. Ma femme, ma cheie moitié. * Lotjuitur m,i(c di me ir de mtâ firle. Plaut. Il parle mal de moy & de ma femme. Pars Se plus fouvent r.tRiPsau pluttcr. Parti, m. faaion. ^. - * Pairet Csfrii dffrndcrunt. Cic. Us ont tenu le parti de Ce'- fîir. * ^Ir bit ^ifi Rotitan^ pArtit erant. Liv. Du cotle-4c ccu.t oui tcnoicnt le parti des Romains. '''Diicne, ou fr.t- hire ali^tiim in parte:. Tacit. Attirerquelqu'un dans quel- oue patti. '^ H^hcbat in partihus PalLtntcm. Taiir. Tallas éftoitdeCon cofté, le favotifoit, tejtoit l'on parti, eiloit pourluy. tAns itdverfa, OU dtverfi. Plaint. La partie adverfe, celuy contre lequel on plaide , noftre advetlaire. * Pane utràtjue andiià. Vlifjun. Ayant entendu les deu,x parties. Pars. Rôle dans une Comédie, m, * Primas partes agire in Comcciià. Ter. Avoir le premier , o« le principal rôle dans une Comédie , jciier , oa faire le principal pcribnnage. Pars. Fonftion, charge. /. * Mcxfur.t partes. Cic. C'cft ma charge , c'eft mon ohice , c'eft à moy à faire. ♦ 5; erit hl- lum ,tnn: partes non defderabuniur. Cic. S'il y a guerre, je feray bien mon devoir. * Duras fr.ttris pARTts prtdicat. Ter. Mon frère aura fort à faire, o» voilà un méchant patti pour luy, s ce que vous dites. * Noftre! parti timeo quid refpandeal. Terent. Je crains pour nous l'a réponfe. * ^Sutùmpartesdefendas tuas. Plaut. Dclens vifie ta caufe. Pars. Rang. w. cflinie. f. * trières fartes hahere apiid ali- qiiem. Terent. Avoir le principal rang auprès de quelqu'un , cfircleplus eftimé, avoir la principale part dans l'on elti- inc. * In parte aliauà htercre apttd aliquam. Terent. Avoir quelque part dans l'cflime d'une femme, ou dans fes bon- nes grâces. * Frimas in diccndo partes ttbi coneedo. Cicer. Je vous cède le pri.x de l'éloquence. lneptin:am parte.m acetpere. Cicer. Prendre en bonne part. ■* Pejorerri in partem verfa /tint omnia. Cicer. Les choies ont mal tourné. Parte, ou In parte, êil'int. En partie. * Parte fiavus , parte melteus. PUn. Jaune en partie, & enpattie couleur de miel. §^.()d fi duatfîis parlions doceo te ampliiis frinnenti ahjîtiitjji , guàm populo Rom. rnifijfe. Cieer. Si je VOUS convaincs que vous avez enlevé deu.x fois plus de bled, que vous n'en avez envoyé au peuple Romain. P-'-RS. En partie. * Milites pars iiiCioriit fidiiciA , pars ipiomi- nia dotore , ad orr.nem Uiirîam procefsèrant. Suct. Les fol- dats en partie par l'aflurance de la viiioirc, & en partie craignant le deshonneur, s'eftoicnt laiffcz tranfpotterà la joye. TAi.s fanitat!sefl,vi>mitumejp;fuppre£um. Celf. C'eft un com- mencement de guétifon , de ne plus vomir. Tto juà qu}fqi:e PARTE. Cicer. Chacun folon fon pouvoir. * Pro lirili parte. Cic. Detoutmon pouvoir, autant qu'il r.i'eft poflible. PARSIAIONI.^^, Vojeie, PARCtMoNtA par un C. PA'P.SCKÛS ^ à , MOT. SHet. {âe Parco.) Qui pardonnera. J'ARTHËNIU.M, isxg^h-cir.t. genit. parihtuii. neuf. Pi:>;. De la pariétaire. /. herbe médicinale. PARTKHNlOS , genit. Partheni'i. m. Liv. Montagne de l'Ar- cadie 5c de l'Argolide , dans le Péloponnei'e. PARTHËNUlÉ , genit. Parthenoph. f. C„(r, Strab. Ville dans le pays des peuples Opici, baftie par'lesRhodieus; c'eftla mefnie que Neapelis, Naples, dans, la Campanie, Vojez. Ntafolis. T.'iP.ïHhNÔÏLS MONfiltNTOM, genit, rarthenôpsi mt- P A R. 229 tiumëntl. neuf. Ovid. Strab. Le tombeau de Parthenope. 1 une des Sirènes ; il étoit dans la ville de Heapoiii , Naples, danslaCampanic. V'oyex. Neapous. PARiHI, genit. Pirthorsim. m. plur. Pliti. Les Parthes . peuples. Vo)ez. Parthia. PARTHIA, genit. Parthi\ê. f. Liv. * Région de l'Afie , & qui a Un enluite partie de l'£mpire des Pcrfes, ou des larthes; c'eft au jcurd'huy La Province d'Erak Atecm, 8c partie de cille de Chorafan , dans le Royaume de Petl'c modecni. Voyez. Peksarum iMPtaruM. PARTlARiUS, genit. pariiarii.)Xii.(c. Cat. Qui tient une fer- me a moi tie,de profit. PARTÏCErS, genit. partiùpïs. ornn. gen. Cic. Participant. m. partKip.uiîc. /. Qui a pan à une chofe, qui y partici- pe. Compagnon, m. * Meus p.miceps. Tuent. Mon com- pagnon. '' ^01 fi:i confia parlicipes liabebat. Cnf. A qui il avoit communiqué fon deircin. PAR.T!C1PAt1Ô, genit. parlicipatims. f. .Af.on- Fed. Par- ticipation, communication. /. PARTICiFlALÏS, ïs. m. e> f. participiale, ïs. n. ( Adiea:. ) £litinr. Diiparticipe. PARTiCUrUM, genit. earr;a>JT. n. Shiint. Participe d'un verbe, m. PARTÏCU'O, participas, participâv'i , participâtïlm , partici- p.-.re,ali^r(ïn;«j. (de Partior.) Cicer. Qiii a di- vife , 0» partage', enfignification aiflive. PartTtus. Cic. Partagé, divifé. m. partage'e, divife'e. /. en' fignlCcation paflîve. Ftsderaparlitalciii, Ovid, Une femraç adultère. 250 PAR. IArtÔR , g?nit. p^trtôr'is. m. FUiit. Acquéreur, m. qui a acquis. i . . r /u ïARTÛMEIUS, i,K»3. Hor/if. Qui pioduit des entiins. (Ho- race applique ce mot ridicule au ventre d'une vieille lor- cierc^ Li'iJ. Od. ry. verf. 50.) P.^RTURA, fKrii/i rare, /ïflftKrïrf'. Cic. Eltrc en travail, accoudier, enfanter. Parturient moules, nafcettir riduuhis mm. Hcrat. Les "It"^- tagues accoucheront , &: il n'en naîtra qu'une foutis. (Ce qui s'applique à ceu.\ qui menacent de faire de grandes chofcs & qui n'ont que des paroles fans eftet.) Pariurire, (parlant de la terre Se des arbres.) Poufler, pro- duire. * Jam omnis at^er farlitrit. Virg. Déjà la terre poulie des fleurs &: des fruits. K^ Parturirf. cicer. Produire, faite éclorre , or; éclater. _ SAKTVS , parti ,piru. * ^■tgerfiiiepafciio. Colum. Une terre ou il n'y a point de pafturage. [On rrouve aufil dans les vieux Auteurs PASCOA, genit. pafi.ii-ê. f. Et dans ceux des liécles pofterieurs , Miuutius Félix , TertuUien Si autres. ] PASCCOS , pafiiiâ, p.ifùiiim. Lucr. De pafturage , où il y 3 des pafturages. pASStR , geuir. pâfsètîs. m. Cic. Moineau , paflereau. m. Passer. Pîin. Poiflon de mer plar , comme Une plye. PÀSSEB.CÙLÛS , genit. pajjerciili.m. Plin. Petit moineau. PASSHRNICËS , genit. pajjcmimm. f. plur. Plin. Sortes de pierres a aiguifer. PASSLM. (Adverbe.) Cic. ça &: là, de cofté & d'autre, de touscoftez. Passim. Briit-apud Cic. En défordre , fans garder de rang, pefte-mefle. PÀSSOM > genir. pâfiî. neut. Varr. Vin fait de raifins à demi roris au Soleil Se foulez. r.\SSOS, palJ'a, pâfihm. Virg. Cuit. m. cuite. /. * Lac paf- fum. Ovid. Du lait cuit. * Racerni pajfi . Vi'g. * Vtia pajft. Plin. Du railin cuit au Soleil , oa au four. Passus, à, HTti. (participe du Verbe Paiicr.) Virg. Qui a fouftcrt Se enduré. * Mulla ^Hoque Ù- helh pajjiii. Virg. Qui a beaucoup fouffeit pai la guerre. "* innix [tcuU no vim PAS. PAT. pâpi. Ovld. Vne corneille qui a vefcu neuf (ie'cles. Iassus, «, KCT. (participe du verbe Panda.) Cutr.Ctf. Dé- ployé, tendu , étendu, m. déployée, tendue, étendue./. * Taffuirimbu!. Virg. Ayant les cheveux ep;irs, & flottans. îASSÛS, genit. pifmi. m. Ctc. ras. m. démarche./. »^- nUipaJJiifrocedcre. Ovid. Marcher à pas de vieille. * Dtiide pajfu ne. Star. Marcher négligemment, eu lentement. * Pra- fcrrepajfuiproâro:. Lncr. Marcher à grands pas. Iassus. Pas Géométrique, le double du pas commun qui eft refpace que nous gagnons en marchant. ïASTÏLLÏCÔ , â, , irè. Plin. Hifl. Arrondir en foritie de pe- tites boules, 0» paftilles. *D'autres lifent Patuhco, ASTiNâcA. Pli,!. Poiilondemetfemblableà uneraye. ÏÀSTlNÀTÏÔ , genit. paflinaiiinîs. f. Col. Houëment de la terre , l'aftion de la remuer avec la houë à deu.\ cornes. rÀSTÏNÂTÔR, genit. pajimatorïi. m. Colum. Qui houé Se remue ]a terre avec cet outil. "IAST:m ATXIS, pajlmâia, paj!iiiâirf. p^Jloriile, il. n. (Adjeft.) Cicer. De berger, depafteur, paftoral. m. paftorale. /. tCét Adjcûif François ne fe dit gueres que dans le figuré.] Pafloraliimdnus. Vcll- Paiercul. Un Cornet de berger. TASTOpAtIVS, pafttrii'iâ, paJleritSiim. Cicer. De berger , de pafteur. PASTORlOS, pttfiirîâ, ptiftor'iûm. Ovid. La mefme iignifi- cation. IÂStOS, pâjia, pâjlûm. (dePafco.) Cicer. Qu'on a fait paif- tre, quia efie paiftreen quelque lieu. Vajius gramme. Ovid. Qui a mangé l'herbe. Tastus. PUn. Qui a ete brouté, en fignification paflSve. m, qui a été broutée. /. Jastus. citer. Uari. Nourri, entretenu, m. nourrie, entre- tenue./. * Mœror pafius fletu. SU. Une trifteflé accom- pagnée de pleurs. IAStOs , genit. paftûi. m. Cicer. Pafture. /. paflurage. m. * Fund:t txfefe pafius vario! beftiii lerra. Cuer. La terre pro- duit d'elle- melme divers pafturages, su diverfes herbes pour la nourriture des bêtes. * giui ve-xarer urhei ad prxfen- tem paJlum menàiataiii fut. Cic. Qui tourmentoit plufieurs villes pour repaiftre fa mendicité & fa faim. [ On ne doit point faite fonner l'S dans ces mots Paiftre , Paf- ture, Paflurage, quoique l'on la prononce dans Pafteur.] I.^TAGlARlCs , genit. paiapa'ii. ni. PUt:t. Marchand juual- lier, qui vend des bijoux pour les femmes, & principale- ment de ces orncmens qu'on appelloit Pata&jum. PÀTÀGI.'^TA VhSTlS , genit. paia<î(f//.f. f. Hor. Vafe à faire cuire les vian- des Se à les fervir fur table. * [C'ctoit une efpece de plat qui avoit des pieds , & que l'on pofoit fur la table, pour y mettre, avant que de manger, uu morceau de viande , qu'on bruloit à l'honneur des Dieux domeftiques. Voiez Pfr/t Sat. 111. vetf. 2S. 8c les Notes de Th.deMarcilly. L. C] PATtrrA. Plin. Maladie des oliviers brûlez par la trop gran- de ardeur du Soleil. Pateila. Cilf. La rotule. /. os caché fur l'articulation com- mune àla cuifle & à la jambe. PAtÊLLARII DÏI, genit. Patellariôrûm Deôrûm. m. plur. Plaut. Faux Dieux , aufqueis les Payens lactifioient des viandes qu'ils leur prélentoient dans des plats. pAtËNS , genit. phtcniii. on:n. gen. Cic. Ouvert, m. - ou- verte. /. * Locu! païens. Cjcf. Une plaine, un plat païs. * Campi patentes. Virg. De grandes plaines , une étendue de pais. * Pelagm païens, n. Virg. La pleine mer. [ Cet Ad jeftif fait au Comparatif P(t/c«(jor, orïs. m. é-f. pa- tentais , orïs. n. Liv. Plus ouvert. Et au Superlatif Pàiin- ûfiimiis,â ,iim. Colum. Fort ouvert.] Paientiore via ad hcjîem duriiur, Liv. Il marcha contre l'en- nemi par un clicmin plus découvert. Pateniiffimi oris dalium. Colum. Un tonneau qui a la gueule fort large , ou une fort grande ouverture. PATENTER, dont on trouve l'Adveibe Comparatif Pà;?n- tiiii. Cic. Plus ouvertement , plus clairement. T ATÉÔ , pâles, pi'AÙJ, pàtêrè. Cic. Etre ouvert, m. être ou- verte./. * Mcf. domus tilii patit. Cicer. Ma maifon vous eft toTijours ouverte. * Hi honores patent tihi. Cicer. Vous pou- vez parvenir a ces honneurs. Paîsre latè. Cic. Eftre d'une grande étendue, S'étendre fort Join. rianiiies très leiicas in longitudinem patens. Cxf. Une plaine qui a trois lieues de long. Patent aiires ma ^uerelis omnium. Cic. VOUS recevez les plain- tes d'un chacun , vous les écoutez. Patere. Eftre découvert, efiie fccu, ni, eftre découverte, crtic i P A 1'. ftre fceuë /. ven'.r à U connoiflance. * Patent frtJligU. >U,,'. Les Ibiuberks loiit découvertes. J» Fatet dh- di- ccpu^cl'c. Ciccr. llpàroift, il ctUlair qu'ils ont eftctrom- sffrar, T^idti! mcri.s PATET. Ckn. La vieiUcfle eft fujettc à ■ bien des maladies. * Ntdlnmmas-i tcmpm ptJliUmu patet. Celf. Il n'y a point de faifon plus fiijctte à la pelle. TATËB-, gcnir. pktr'n. m. Cn. Le pete. m. Tatres mr.ioTifyue>!oftr,. Lie. Nos pères, nos anceltres. r.MRfs. Ocsr. Les Sénateurs. * PanaConfcripii. iicer. Séna- teurs de nouvelle création ajoutez aux anciens, okTous les Sénateurs en gênerai. , PATfR pafratm. Car. Héraut d'armes pour dénoncer la pnfraîui. L guerre. PAtËRA, gcnit. F.'.tiV:i. f. Ciccr. Coupe, taflc. /. Patttii& aurù. Virr. Dans des coupes d'or. rATEK-FAMiLlAS , ou tAtËR FAMÏLÏ.« , genit pam^- fkm.iid!, ou plinït fcmilïj: m. Oc. Père de tamille m. TAjË&tiiJS, pirerni, piiir>:i:m. CciT. Paternel, m. pater- nelle, f. de père. * Rchuimatcmis axjue paicrms ab/Kmpti>. Hor. Ayant coulume les biens de fcspete & raere, o» Ion patrimoine. . , , , , , rATÉSCO , pkiifui , pktifccri. C<>?. S'ouvrir , s étendre , s^e- largir. ♦ PMefltt campus. Uv. U y a une plaine qui s e- tend. . tJ- Fatescïre. Se découvrir, fe manilcfler. * Dananm pa- tefcuni iMit. l^ir£. On découvre les embûches des Grecs. fF<.r:t.sp^r.fui,amprcphr. V.rgtl. Le poit le découvre fort, on l'apperçoildeprés. , rÂTËT, panin, paitri. Cic. 11 eft clair, ileftevrdent. ^ PAtHICOS , î. m. Uitrt. Juv. Qui le ptoftituë. Le même que Cis.tuus. rATHicibsiivius, fl.Sm. Mari. Très impur, très lalcit. m. très impure, trcslafcive. /. lÂTHMÔS, gcnit Paihmi. f. Pli". Une des mes Spoiades daiisla mer Icaiieiine, vers l'Alie Mineure ; auiouid'Iiuy Talmola, ouTatino, dans l'Archipel vers le milieu Se l'O- rient. , „ ^ . ^ TAtÏBILîS, u.m.ù-l. paiibiU,'-!. n. (Aoieft.) Cic. Capa- ble de IbulTrir. T.\TiBms. Ce. Supportable, m. &/. qu'on peut lupporter. IAtIuClATCS, panhutàip.-, paiihtiUty.m. Plant. Fendu au gibcr. m. pendui; au gibet. /. *Au coCi duquel on a atta- che un bois fourchu. TAtiBÙLÛM, genit. pattlun. n. S.iUf.fl. Gibet, m. poten- ce. /. . . j Patibulum. PUiit. Bois fourchu qu'on mettoit au cou des efclaves criminels. Tatib-jlum. Ojf. Sotte d'inflrument à faire vendange. Patibliom. Non. Barre qu'on met derrière une porte. PATÏËNS, gcnit. puticnih. oir.n. gen. Cic Qui Ibutlie , qui fuujjorte. * Labcris patiens. Cicer. Qiii fupporte le travail; dur au travail. » Veiujlatis p.uin>s.- Ptw. Qiii dure long- temps. * Tôtius patiens vomérii. IVr^ï/. Une terre aiiee a , labourer. * Navtum patiens fluvixs. Plin. Une rivière qui i porte bateau. Taiicns. Ciar. Tatienf. m. patiente./, qui a de la patience. [ Cet AJjeaif fait au Compararif Piiier.ii'ir , »r;.. m. & i.pa- titnùus. Iris. n. Cic. Et au Superlatif Prt//Jniï/iiMi!! , a, îim. Cic.'i * Mex litera te palieiit:orcr/> feeerunt. Cicer. Mes lettres vous ont rendu plus patient. * ^urei patient ijjlm.i. Cu. Des oreilles fort patientes. ^ PAtiENTËR. (Adverbe.) tic. Patiemment, modérément, tranquillement. ■<■ „ ■ [ Il fait au Comparatif P«tit»i<»i. Cictr. Et au Supeilaut r,i- tiëntifi'rmc. f/i/;.] , , l'ÀTÏËN'rlA, genit. patientis. f. Cicer. Patience, modéra- tion, tranquillité d'ame à fupporter les choies. ;. * P^i- calUi,, civ.lalis uaredlhilispatiemia. Clccr. U n'cft pasCtoya- blc combien les Citoyens eftoient accouftumez a louttiir. *Loi,samaiorum patieniia. Ovid. La longueur des loulnan- ces. * PatientiA paiipertatis ornaïus homo. Cu. Un homme qui fupporte aifemcnt la pauvreté. * Htiilâ p.utentiâ vttlncritm. Ta.it. Impatient dans fes bleûuies. PAT. Durnm, fed levius fit patientià, tjuicquid etrrlgere efi xefai^ Her. Tout ce qui cIl irrémédiable eft dut , mais la patience l'adoucit." • (f^ Re/iuucrc aliquer»vcteri patieiitia. Tac. Faite rentrer quel- qu'un dans Ton ancienne fervitude. PAtiK'A, geuit. patiii.t.f. Flaitt. Sorte de grand plat à faite cuitcôc à fetvir les viandes fur la table. "^ Tallers patinam. Ho;at. Oter , lever les plais, dcflcrvir. * Cenah.it patinr.! omTif:. Uara'. Il mangcoit des plats de tripes, est degtaj double. PAi INARÏÙS , pûMnarïa , patinarîicm. Fiant. Cuit dans un plat. m. cuite dans un plat. /. Paiinarius, ;;. m. Sueten. Friand , goulu , lécheur de plats, nt. TA'ïXÛK, piiiéris , pâfsiis iSw , /nt.'î. Cic. Souâiir, endurer, fupporter., tolérer. '*' Paterctur i nar/i tjucm ferret ^ ft parent trm no:iferrei fuurii ? Ter. Qu'il le IcutVnt ; car de qui fouf- friroit-il, s'il ne foufl'roit de Ion pereî * Fugarap.iti.Oviii, Eftre chaflé , être exile. Dilatioiicm rei non pnuiiir, Liv. L'affaire ne foufne aucun iC- tardement ni remife. •^iiampeii. Cotiim. Durer long temps, être de longue dare'ç. Pau. cicer. Soutfrir , permettre, enduier. * Non pajp.m pa- II, tjuin tihi laput aernuUeam. Ter Je ne puis m'empêchci de te flatter , detecareflcr. ''' Nullum pf,tieb.iiur elfe diem , gain m foro d,.ereu Cic. 11 ne laiflbit paffei aucun jour qu'il ne haranguaft dans le Barreau. PATR.iL , gcnir. Puuàuim. f. plur. Flin.Ovid. Ville de l'A- chaïc propre dans le Peloponnefe : aujcurd'huy Patras, cu PaleoPatra, ville du pays de Clarence dans laMoiee. PÀTKÀTiÔ, genit. /'«iiriiironij.f. i^ell Paten-.d. fL&ioa. * E- jui patratione ^fta fecuritatem , Matedonix pacem reddidit. Vell-Fatetctd. Par fon moyen il mit l'Alie en aflurance, 6c rendit la paix .i la Macédoine. PÀTRATÙS, p.rutita, p'anàtKm. Tac. Fait, commis, m, i.iitc, couimilc. /. * Patratum peni hetUim. Velt-Patercut. La guerre ptelque achevée. Pairat.^s f.ifer. Ltv. lleraut d'armes, m. chez les Romains, PÀ'iRiiS, KM. m. plur. Voyez. Pater. PAtRÏÀ, genit. [airi.c. f. Cicer. La patrie , le pays de cha- cun en particulier , le pays natuiel. * Exuere p.ttriam. Ta- cil. Se depoiuUer de l'amour qu'on doit avoir pour fa patiie. _ . . PÀTRÏCÏATOS, genit. patridatûs. m. Stiet. Fatriciat. ». la dignité de Patricien, à Rome. PÀTRICIDA, genit. painad.V. m. Cic. Parricide, m. qui a tue fon père. PÀTRICIOS , Patricia , patriciTtia. Cic. De Patricien. PÀTRlCiUS, genit. F^.trnn. m. Cic. Patricien, m. qui eft de la race des premiers Sénateurs Romains. PATRIE. (Adverbe.; Qi.iir».-;»/. Ctc. Du père. l'ÀTRlOS, patria, patrnsm. Cic. De père, paternel, m. pa- ternelle. /. Patrius. ciV. De la patrie. PATRÔ, p;itrÂ! , patravi , patralUm, patraré. Cicer. Faire, commettre, exécuter. PatraRE. XaUnfi Achever, finir, terminer. PATRÔCÏNIUM, genit. p.iironn.i. neut. Cicer. Proteaion^, défenfe qu'on prend d'une perfonne & de fes intérêts. .. 1- Sufcipere patrocimnm aluujin de ertt. Cic. Entrepicndre U défenfe d'une perfonne abandonnée. _ PATRÔCINÔR, patrcinaris, palrounàliii siim , p.urocinari. dat. Plw. Ptoreger, défendre quelqu'un , prendre la de- feufe, le prcndie cii la ptoteaion, le foutcnir, t:> les PAT. PAU. PAV. îfltt'iêts. * P^tracimri tlieui. Suint. Défendit quelqu'un , plaider fa caufe , oa pour luy. PÀTRÔCLÎ MÙNUMtNTÛM, genrt. PSirôclt mmumèntl. neut. rnp.Snah. Le tombeau de Patrocle : il étoitfurle Promontoire de Sigee & fur la cofte du Royaume deTroye. îAtRÔNA, genit. pâtrinS. f. Oc. Vtoii&iiCi. f. celle qui protège & défend quelqu'un. Avocate. /. PATRÔNOS, geuit. pàtro„î. m. Cic PioteSeur , défenfeur, pairou. m, Patronus. Cic. Avocat, m. Q_ui plaide four un sutte. PAtROELTS, m, m. Comme Pairuelufrater. Suct. CouGn- geimaiudu côtédu peie. le fils du frère du père. * Pxirue- lisfùTor. Pcrf. Couline-germaiue du coté du pe'ie, la fille du frère du pe'rc, PAtRUëLIS , ïs. m. & f. patmêW, ïi. n. (Adjeét.) De CouCn- germain. PÀTROOS , genit. pStriiï. m. Cicer. Oncle paternel , tu du code du père. IÇATRuissi^Mus , ï. m. Superlatif qui fe trouve daus Plante, mais il eft vieux : il fignirie Qui eft fort mon onde. PATPvCOS , à , ûm. Cicrr. D'oncle. ♦ Patru* verbert Ihgut. Har. Les réprimendes d'un oncle. PAtOlïCÔ , as , are. Plhi. Eftre ouvert. * D'autres lifcnt rAsTiLiico, âl. PATÙLOS , pàlUli ,plittiliim. (dérive' de Putes.) Virg. Eten- du, n. étendue. /. large, ample. m.Uf. Patulus. Ovid. Ouvert, m. ouverte. /. PAVA, genit. pivi. f. Colam. Panefle. /. la femelle du Pan. PAOCÏLÔQUJOM , genit. pdHcih^uïî. n. PUut. Peu de pa- roles. PaOcIES. (Adverbe.) Cal. Rarement, peufourent. PAÛCiTAS , genit. paucititii. f. Cictr. Le peu , le petit nombre. * ^micorum puacitm. Cic. Le petit nombre d'a- mis, le peu d'amis qu'on a. * Paucitat in partition* fervatur. Cic. La diviCon fe doit faire en peu de paroles. PAUCOlOS, i, ûm. rare au fingulier, mais ufité au plu- rier, ifMCOLl , puitcUli , pakcuLt. Cic, Port peu de , (au plurier.) PAOCUS, a, ûm. rare au fingulier , mais ufité au plurier, V WCÏ , paûcS , paiici. Cicer. Peu de , (au plurier. J Rifpnndcre paiicis. Cic. ^* Refponiere pauca. hior. Répondre en peu de mots, o«peu de chofes. * Paiicis diehui iram mijju- riii ttiheiUriti. Ctcer. Je devois envoyer dans peu de jours des mefiageis. * in paucis dubut ^uàm Capreai arti^ît. Sueten. Peu de jours après eftre arrivé à rifle de Caprée. Pal'CISsÎmus , à, ùm. Plin. Très peu. TAVËSACTtiS , pavefJCii ,pinitm. Varr. De bétail. ViiCUKOStJS ,pecr,>cl a , pecoroiûm. Prop. Abondant en bétail. m. abondante en bétail./, où il y a beaucoup de troupeaux, * Palatiumpecorofum, Prop. Ménagerie. /. [Lieu où l'on eleve toutes fortes d'animaux, comme la Mé- nagerie de Verlailles qui eft très- belle 8c remplie de toutes fortes d'animaux rares , venus des pais Eftrangers. ] PËCTtN , genit. p^itimi, m. PUut. Peigne, m. à peignet les cheveux. Oj» PtcTEN. o^id. Peigne de Tifferand , outil pour faire de la toile. PtcTEN. Colum. Herfe /. ou râteau qui a des dents, m. pro- pre pour le labourage & à cultiver la terre. PzcTEN. Virg. Archet de Viole, m. &c. Fecten. Jui: Le poil qui croift aux parties honteufes de l'homme Se de la femme : la motte. Fecten. Hor. Pétoncle./. Sorte de coquillage. F£CTlNAT!M.(Adveibc.) Plin. Enferme de dents de peigne. ÏÉCTINàtCM TtClUM , genit. pcainati liiii, a. Vitr. Toit pofe fur deux pignons. FËCTINÔR , peRinaris ,feRinâiui lûm ,pcCiinây'i. Plin. Eftre heifé avec une herfe à dents, m. efticheriée. /. PËCTlS, -rii^cTic. genit. pcffidn. {. Vitr. Inftrument demu- (ique. PËCTÏTOS , prlUiH , plUilum. Colum. Peigne , cardé. «7, peignée , cardée. /. Fectita re//«i. c»/ttK>. Terre herfée. IhClà, piiti: ,pexuii!.fcxi.,pix:im,pêBïré. Celf. Peigner. PiHere lantim. Colum. Carder la lainc. PÊCTÙRÀLlS, il. m. 6-f. peSoiuie , i's. n. (Adjeft.) Celf. De la poitrine. PËCTORALlA, genit. peSaralSim, n. plut. Plin, Cuirafle qui couvre la poitiine, armure pour cet ufage. * Ce mot lignifie dans l'Ancien Telfameni Le Peilotal du Grand Pieftre , pièce de broderie qu'il niettoit_ devant fon efto- niac, chargée de douze pieries piecieules qui repréfen- toient les douze Tribus du peuple de Dieu. PËCTÛROSUS , peliorifii ,peciorosu.m. Plin. Qui a une grande &I.a£gc poitrine. PËCTUNCC'LÛS , genit. peSunciili, m. Plin. Pétoncle. /i Poiflbn à coquille. PËCTÙS , genit. pi-Sarii. n. Viig. La poitrine. /. l'eftomac. m. (On confond fouvent CCS deux parties du corps à caulè de lent contiguïté.) Gorge./, feia. ot. '^ Virgo puUiiro ptiio- re. Virg. Une fille qui a une belle gorge. îteTui, C(£us. m. * Sapit hic plenopcûore. PUut. lia un grand cœtii.''- Fiirumpeciui. Hor. Un bon cœur. * Be»èprapar,ituTii peSus. Hor. Un cœui bien prépare, porté au bien ôc àla vertu. ''■Toiopeilore. Cicer. De tout Ion cœur. Pïcius. citer. Cgeui. m. affeôion , volonté. /. P E C. Pectus. Fi'rf. L'efprit, lii mémoire, la peiife'e. *§)uammflrt iltluiUliAtKT feânre-uHltu!. Virgil. PluUôt quc de permcttie que fon image sVIl'ace de mon clprit. rÊCTÛSCÛLUM, ï. n. Pluut. Petite poitrine. rËCU, neutre indéclinable ie trouve dans Plauce, d'où vient lepluiicr. TËCCÀ, gia\i\( pccuiim. ditil pècuiut. n. plur. Liv. Pliiu Troupeaux , bctail. m. PËCUAK.1ÛS , f «M. PÈCULATÛS , genit. peculâius. m. Cic. Péculat. m. Larcin des deniers publics, le divertiflcment qu'on en fait. m. PÈCÛLiÀRlS, il. m. é-f. fecuit.irc, ii. n. (Adj^a.) Cicer. Particulier, propre, m. particulière, propre. /. PËCOLlÀRlTtR. (Adverbe.) ^<;nf. D'une manière propre & toure particuliéie , particulièrement. PÈCÛLlÀTÙS,;>ti«/i»!'''-, pccultéMitm. * Bcnc pecHliatMs. Cic. Qui ell riche en argent, qui a bien de l'argent de fon é- pargne & de fon iuduftrie. PËCÛLIÔ, âi,arc. ace. Plaur. Ofter à quelqu'un une partie dejbnbiep, le piller. PËCULIOSÛS, pKuhofâ, pccuiioitim. PUut. Quieftriche de fon épargne & de fon induftne. PËCOlIUM, genit. pctidn. n. Ctcer. Argent qu'un parti- Jier amaflé par fon addtefl'e , foit en paix , foit en guerre , & dont un enfant de famille pouvoir difpofer félon les I-oix Romaines. PËCOLÔR, piculirïs, peculâiiis mm, feculiri. '^ Itempiibli- cam pccuUn. Flor.Ram. Voler les deniers publics, les di- vei^iir : Voler la République. PËCCNIA, genit. fecuml\ f. (de Ptrm.) Cicer. De l'argent monuoye. (Soit parce qu'on frappoit la monnoye au coin de quelque animal , ou que les principales richefles des An- ciens confiitoient en ttoupeau.x.J .Anpl:jjima pccuinx duminui. Cicer, Un Seigneur fort riche, qui a de grands biens. CirLundkre gratttini ù" prcuui.:7/i iilt•<:. f. PtDicuLUS. r.!r. Pou. m. Vermine. /. PËDIÔLOS, î. m. ^fran. Un petit pied. PËDISEQUA, genit. peduequJ.t'.Ter. Servante, fuivante./. qui luit fa niaifttefTe à pied. * Ce mot s'eciit avec une feule S audî bien que, . ^ . ' PËDiSËQUOS, genit. fediicijui. niafc. Cictr. Valet qui luit , fonmairtie, larjuais. "»- _ . . ^ I PËDITATUS, genit. pedttatui. m. Cic. Infanterie, f. gens de pied, piétons, xn. les fantaflin'^. PËDITÛM, ï. n. Ctf/«/. ou FËDITOS, us. m. Sojlpit. Un TÉDO , pidîs , pèpidi , pêdtrè. Horat. Peter , faire un pet. PËDÔ, S,, are. Colnm. Echalaflei la vigne, y mettre des e'clialas. , „ ^ , „ lËDÛLlS, ;■.'. m. & f. fidnl^ , ■!■ n. (Adjeô. ) Vif. Dont , on envelope les pieds. PËDCM , genit. pedl. n. Virgil. Houlette de berger. /. PEGMA, Tiifjfix. genit. pc^mki'u. neut. rhtd. Machine de Théâtre qui lé levoit & qui s'abbaiflbit avec desrcflorts. * Dum pegma r.ipiiur. Phtd. Pendant qu'on remuoit des machines de Théâtre. i ÏEGMARIS.M. mafc. Suet. Gladiateur qui combaitoit dans cette machine qu'on appelloit Peima. _ „ . ' PEJËRÔ, p'ejerat ,peieravi, pejeralum , pejtrarê. Cic. Se par- jurer. * H(c erulifcil pejcr.irt de tuido. Htr. 11 ne tiUt point de difficulté de fe parjurer pour une grive. JEJÔR, otis. m. à- f. phui, itïi. n. ( Adjea. Comparant de malu!.) Pire. m. h.f. plus mauvais, plus mechanr. w. plusmauvaife, plus méchante, f. * lupriusruire. l'irg. Al- ler de pis en pis. ♦ Hidptius viliartiu! , qtikmviiiii atcdijje. Cif. Qiieles vainqueurjeftoient maintenant de pire condi- tion que les vaincus. PEIRÊNE, ou PiRISNË, genit. Pfîrâ». f. P//n. Fontaine delavilledeCorinthe, audeffousdeia ForteteiTcd'Aciu- corinihe, danslePeloponnefe. PËJUS, (Adverbe.) * Od.jJ'caliqucmpejui. Cic. Ha.ir plus une peribnne. PIËLAGIÛS ou P.ËLÂGÏCUS, <ï,»m. Colum. Démet. PËLÂGÔNiA, genit. PelagùmS. f. Uv. Pays de la Macé- doine au Septentrion. PËlAGÛS, îTiA-J^^-. genit. pëUii. a. Ctc La grande, o» la pleine mer , la haute mei. PELÀMlS. m/ufiiç, genit. peUmWs. f. Plin. Jeune Thon. m. poilibndemer. PÊLÀSGI, genit. PeUrgirûm. m. plui. Virgil.Ovid. Les Pe- lafaiens; Ou donne quelquefois ce nom aux Peuplrs de la Grèce en gênerai: ces Peuples ont habite divers endroits de la Grecs , de l'Alie Mineure , «c des liles de la Met fcgee , félon Strabon,t?c. _ , „,■ n t 3ËLASGÏÔT^ , geuip PeUfgitfrum. m. pi. Plin. Peuples lie Jj Pelalgiotide-pays delà Theflalie. ÏËLÎGNÎ, senit. Pcl,g„orum. m. pi. P/<". Peuples de 1 Ita- lie ou tft maintenant l'AbruzM Citerieut* , province du Royaume de Naples. ÎELION, ou îbLlÛS, iï. m. Ovid. LePelion, Mont de la Magnifie en Thellalie, aujourd'huy Petriis diins laThcUa- lieuiQdîiue ,«« Jiinna, ài'Oiieiii. PEL, PELLA , genit, P711S. f. Liv. Ville du pays Batlltx dans la Macédoine: aujourd'huy Zuchria, ville de la vraye Macé- doine. Alexandre le Grand naquit à Pella. PÊLLACÏA , genit. pelUcix. f. Lticr. Tromperie. /. FÉLLAX, genit. petldcis. omn. gen. T/rj. Trompeur, m, trompeufe. /. fourbe, m.i^f. PELLÈGÔ, il. Voyez Periego, i/. PEllEX , geuit. pillïcîs. f. Cic. Concubine , femme débau- chée. /. PEllGxI. Prétérit de Peiucto. PELLÏCATÔR, orii. ns. FeJ!. Enjôleur, trompeur, m. qjjî attire par de belles paroles. PELLÏCATÛS , genit. pcllicatUs. m. Oie. Concubinage, m. fELL\Ci.O ,piUîcii,pillixl ,pclli{irim,pellicfrr. acc. Ttrenl. Attiict , amadoiiet quelqu'un pai flatetie , l'enjoler. V^LViCi.XiS, peUicii, peiliccum. Paul. De ptaux ; fait de peaux, m. faite de peaux. /. PËLLIcOlA, genit. petticûlJë. f. Ciccr. Petite peau, peau mince & déliée. 03» Curare piLLicuiAW. Horat. Avoit bien foin de fa peau, fetraiiter délicatement. * Contmcrcfcinfuâ pelluiiU. Mart, Se contenter de fon tftat , de fa condition , s'y renfermer. * Vilerem pellicuUm relinci. PUiit. Vous cftes toujours le mefiiie, vous ne changez point. PëLLÏCOLÔ, pellicûUt tfclhcUlavt jpelticUUtiini , pelliculâ' je. Colum. Couvrit d'une peau. PELLIÔ, genit. peUim.u. m. PUut. UnPeleiier. m. qui pré- pare des peaux : Fourreur, qui vend dci lourrures. m. PËLLlS, genit. pëUîi. f. Oc. Peau feparec du corps de l'ani- mal. /. Fourrure. /. Sun PEiLiBUs. Cicer. Sous les tentes , an camp. oa- Peilem denahire «/uni. Hiir. Démafquer quelqu'un qui fait le tartuffe , luy oUer le mafque , lecounoilire. PELLlTOs,/'f;/îtà ,pëlfittin). Prop. Couvert ,o» veftudepeau-, m. couverte, veftuë de peau. /. VBhLÛ, pélli!,pepiiri ,pnli-'<'", pilUrë. Cicer. Poufier , chaf- 1er: bannir, éloigner. * FaciiipelUsDbivelis.Tereni. Vous leschallérez ailémei.t lors que vous voudrez. "*- Miles p^ei- liiurforks. Ttrent. On chaffe le foldat , on le renvoyé, oa le congédie. * PetUre m exilmm. Cii. Chader en exil , ban- nir, exiler, f PellipAiriâ. Or. Elire challé, ou banni de fon pays. _, Peilkre. Chaffer, rcpoulTer. * ^àcmpellere.Ctf. Repoullet l'ennemi. Pellfre. Battre , frapper. * Humum pellere pedibus. CttMU Battre la terre avec les pieds, trépigner. * Nec pudeat pe- pulijfe tyrara. Ovid. Ne lOUgilVez point d'avoir touche la lyre. ,. , U^ PttiERE. Frapper, toucher. * Non mediecri cura animii/n Scipionis pepidit. Lu: Cela ne donna pas un médiocre cha- grin à Scipion, cela le toucha lenliDlement. ♦ Nulta me ipf„minjmi.ipc[ulit. Cucr. Aucune injure ne m'a touche. n^ Pellere meiiim, ou timorem. Cucr. Pl.v.i. Bannir la crain- te. * Morhs. Ovid. Guérir les maladies. * Curai viin. Hor. Chafl'erlc chagrin en beuvant. » F.imeni , fiiim. Ouid. Hor. ChaOét la faim & la Ibif , r.ippaifer. ♦ è!"' vx amci pepit- liirntasr Sen. Quel fon a frappe mes oreilles? * Lon^i /er- mon.iimtium pepulifti, .Au m. Cicir. Vous avez entame un difcours bien long, ô Atticus. „. r PELLOCEÔ, pillinis, pcliHxi , pcllucerè. Quint. Eftte trânf- parent. f^ovct Phrluceo. PELLOCIDUS, pelluùda,peltucïâKm. Plin. Tranfpatent. m, tranfparentc. /. Voyez I-eriucidus. PELLÛÔ, Vo)lZ. PtRLUO. PÉLLÛVlÀ, genit. petluvnt. f. Et _ v , , PELLÛVÏOM, genit. pelluvil. neut. Fefi. Baflin a laveries pieds. FËLOFÔNNËSOS, genit. Peloponncï. fem. Plm. Le Pelo- ponnefe, Province & prefqu'lllc de l'ancienne Grèce au Midy lur la mer Egec , la mer de Sicile & la mer Ionienne ; c'ell aujourd'huy La Moréc , Province de la Grèce moderne & de la Turquie en Europe. PËLÔRIS , ?rt>.KPj;. genit. pehrUli. f. Herar. Palourde. ;. Sorte de grand loillon à coquille. PEL. PEM. PEN. rËLÔRÛSigcnit. Pffirî. m. Cictr. Pélore, Promontoire de l'ifle de Sicile au Septentiion & àrOiient; aujouid'liuy Capo di Faro dans le Val de Dcmona. IËLTA, TêXT». genit. filts.f. Virg. Sorted'ecu, om de bou- clier de la figure d'une feiiille de lierre félon Xcnophon , ifnxicf.z promijfis alicujiu. Cicer. S'attendre aux promef- fes de quelqu'un. TSNDÉNS, genir. pêndênris. (de Fende».) omn. gen. Cicer. îsndant, jendu. ;». pendante, pendue. /. * Puiti fcndsn- P.E N. 2^7 tti elrcunt niera, Virg. Des enfans attachez à la mam- nielle. PtNDtNs Ctlum. Ovid. Le Ciel fufpendu au deffiis de nos iS- tes. * Scopuli pendentei, Virg. Des rochers quipanchent fur iiostefles. pENDENiFs caufa ex aternitate. Cic, Des caufes dépendantes de l'éternité. Pendens v/nBOT. Cat, Des raifins pendansparlesiîicines : Du vin qui eft encore à la grape. PtNDO, pendis, pèpersUi , pènsûm, pêndi'rë. fon trouve un exemple de ce Verbe dans Tire- Livc fans redoublement au prétérit, VeClig^l , ijuod Régi pendifent , Le tribut qu'ils avoient payé au Roy.) Ptm. Pefer une chofe , en figiiifica- tionaftive: Et refet, en une fignification neutre. ''■Cyaibut pendit per fe drachmas decem. Plin. Cette coupe pelé dix- dragmes. (Cj- PfNDëRE, par métaphore, cic Payer, fatisfaire à qui l'on doit, (parce qu'on pefoit l'argent qu'on donnoit ea payement comme encore aujourd'huy.) * Pendere jhpen- dium , ou tribuium. Cxf. Payer tribut. * VCuram. Cic. Payer les airérages, ou latente d'une fomme d'argent. * Pendere fanas tertieritatis. Cic. Eftre puni de fa témérité. * Panas magijlre. Plant. Eftre puni de fon maiftre. * Syrus mihi ter- go pcenai pendet. Ter. Je donneray des coups de bafton , or< les érrivieres à Syre. ttj- PENoëRE. Eftimer , prifer. * Illum ntintju.tm oflendijlî- quanti pendèrei. Terent. Vous ne luy avez jamais fait con- noiftre combien vous l'eftimiez. * M,ig»i pends. Lucr. Eftre beaucoup eftimé. * Pater ii mhil pendit. Ter. Le père ne s'en met pas en peine. 03» Vi.-nDir.f. aliijuid fm pondère. Cic. Pefer , ex.iminer bien imechofs. PENDULUS, pèndiila, pëndiiliêm, Varr. Qiiipend, o^quieft" pendu. OT. pendue./. * Colium pendulum z.oiiâ Udere. Hor.. Se pendre, s'errangler. PtNDun loca. Colum. Des lieux penchans. Penuulus fpe diibiahora. Hor. Incertain de l'heure de fa mort,' du dernier moment de fa vie. PHNË. (Adverbe.) Cu. Prefque, quafi. * Penè dicam. Cicer. Peu s'en faut que je nedife. PiNiSiiÎArè, ou PentJJimè. Plaut. ^MeperdiditpenilJîmè.Û ne s'en eft rien fallu qu'il ne m'ait perdu. PËNËS, (prépolîtion qui gouverne l'Accufatif.) Cicer. En la^ puiliance, en la difpofition, en laponcifion. * Jfiac pené: vos pfaltria ejl. Ter. Cette chanieufe eft chez vous. * Om- nta adfitnt bona, tjnem pencs ejl virlus. Plaut, Celuy qui a la venu a toutes fortes de biens. * Pencs te ejl. Ovid. Vous Cil eftes le maiftre, il eft en voftrt pouvoir. * Pents te es?- Ho'. Eftes-vous en voftre- bon fens ; Songeï-vous à ceque vous dites. Penfs auHores fit fides. Plin. Je m'en rapporte aux Auteur*. '*' Peties eum fy.mma imperii erat. Liv. II avoir le gouverne- ment de toutes choies. ''■ Penei te ci-.lpa eft. Tirent. C'eft voftre l.iute. '*"Vt pênes eofdem pericida belli . pênes qrsos pra- tnia cjjent. Liv. Afin que ceux-là s'ejcpofiiftent aux dangers de la guerre , qui en recevoient la lecompenfe. PËNETRABÏLiS, Is, m» cb- f. penctrabilè, il neur. (Adjea.; Ovid. Pénetrable. .-». Se/, qu'on peut aifement pénétrer , OH percer. PEHE1RA2H.1S. Virg. Qiii pe'nétre, qui fe fait fentir. * Pêne-- trabile fiigus. Virg. Un ftoid qui pénétre, qui fe fait fcn- tic, un froid perçant. PËNËTRALË, genit. penetrilis.nmt.Virg. Hor. Le lieu lé • plus reriré d'un temple, d'une maifon, &c. comme font, les cabinets, &c. PËNËTRALÏS, ;.. m. ii~f. pentirâlë , ïs. n. (Adjeft.) cicer. Qui fe fait au dedans d'unsmaifon. ^.^bditi ne ptneiraUs foci. Cic. Desf ux cachez & qu'on allume dans l'endroit Je plus recule d'une maifon. Prnftraie /nç^"'. Lucr. Un froid pénétrant & perçant. PËNÉTRÂLïOS, (Adverbe.) iKif. Plus avant: enpénétranï- plus facilement. PËNËTRÔ, pénétras, penetrâv'i , penetrâtûm, penetràrë. Cic rénetiei , entrci dedans. * Penttrare fub lerrm- Ciç- Péné- CS.J tr« i38 P E N. Cic. Entrer, «k arriver trcren terre. * Pcnctrarc vt porturH. au pon , arriver jufques au port. Pinelraritm^tie ad amnim VifuTgim , quo Clfar clsjji conten- cUr.tr. T.uit. Ils gagnèrent le Wefer , où la flotte de Ger- ni.micus Lfloit arrivée. * g;:o ille homo je fHiieir.,vj: ? PUur. Ou cet homme s'eft- il fourré , oii s'ert-il mis; * Ptmuare ^Ailmtem. Plitt. Pafler, aller au delà du Mont Atlas. * Si iritra xdei hiijui unrjuam pcnetravi fxdem. Plaut. Si j ay ja- mais mis le pied chezluy, li je fuis jamais entré dans Ion logis. Pcncirare fe in fngam. PUut. S'cnfuïr. . , . Slunndc id primSirn dd Romanoi i^rtittravirit , non facile di- xmm. Pini. Je ne puis pas bien vous dire quand cela cft ve- nu à la connoiiVancc des Romains. Oj- Penctrare. Toucher, pénétrer. * Nihil tumen mngisTt- birium pensirxi/tt. T.icii. Rien ne toucha plus Tibère , rien lie luy fut plus fenfible. * Nulla. rei m i^iipcnariit in a^ti- mm. Cil. Rien n'entre plus avant dans l'efpiit , rien ne pé- nètre d.ivantage l'efprit. rENEÛS , genit. Pc:in. m. Ovid. Le fleuve renée eft en Thef- falie, il tombe dans la mer Egce; aujoiird'huy on l'appel- le Siilampiia e> Peneo : il eft dans la Province de janna, o« ThelTalic moderne , qui eft de la Turquie en Europe. PENICILLÛM, genit. prj,uilrt. n. (,>//. Tcutc de linge, 0« de chjrpie pour mertre dans une playc. 05» P, Nicir-LUM. Simili!. Pinceau, m. rÊNÏCl'LLOS, genit. peniâlli. m. Cicer. Pinceau, m. ponr peindre, d-r. Ce mot lignifie proprement Vieux lambeaux de lin^e pour nettoyer. * Pentcilh daergitur. Colum. On le neccoye avec un torchon, oa une btoU'e faite de vieux linge. , , tENicritus tt{loriui. Plitu Un pinceau , eu une brofle a blan- chit les murailles._ PtNÏCtiLAMbNTUM , genit. penicuUmëntl.n. Liscit. Vieux lambcaud'une choie rompue. PENICOlUM, ï. n. & PËNICÛLOS, i.m.Fl:n. Voyez Pe- NICILLUM & PENIClLtUS. PtNINSÙLA, genit. pcnnnii!3.f. Liv. PreCqu'lAe , Peninfu- Je. f. Terre qui tient par un bout à la terre-ferme, & dont ; la plus grande partie eft entourée d'eau , comme le Pelo- | poniielc, l'Italie, &c. 11 y en a de plus petites , telle que j la Jutlandeen Dauemsrck, &c. PËNIS , genit. p'cnii. m. Or. Une queue aux animaux. Pfnis. cner. Juv. La verge, la partie naturelle d'un homme. | PËNlTUS, pinttà , piiiitiirn. (de Pemi.) PUut. Qui a une ; queue. * Pcniu ojfa. PUut. Un morceau de cochon ou la ! queue pend. ^ 1 PëNITOs , pè'ni'tn , prmiûm. (qui fait au Comparatif Fèm- j tior , irÏ!. m. ir f. peniiïiii , orïi. n. Plaut. Et au Superlatif rèniiifiimin, à,iir». PUut.) Catul. Intérieur.»», intetieu- . te. f. qui eft au dedans. '>■ .^liduil.t ex ^rabià fenitiffimi. I Plant. Emmenée du fond de l'Arabie. * ^ihfcondis feSore penitijjimc tuam fluliitiar^. PLiut. Tiens cachée ta folie dans le foiid du cœur , ne la fais point paroiftte. *Vfqut ix feni- tis ff'tihut. Plaut. Du fond de la gorge. PËNlTÛS. (Adverbe.) f(tfi-. Bien avant: jufquesaufond. PrNiTÙs. Cic. Tout-à-fait , entièrement. PËNNA, genit. pènii<ë. f. Phnd. Plume d'oifeau. /. comme celles des ailes & de la queue. Penn.i. Aile. /. *Sccni penr.ii n'érA. Cicer. 11 fend l'ail avec fes ailes. Penhis & ofln pour pennis oflrinis. Vi'g. Des panaches de couleur de pourpre. 63- PfNN* renafiuntur. Cicer. Je me remplume, (expreffion bafl'e.) Je remets mes affaires fur le bon pied, je me réta- blis, * Decifis pennis hnmilcm ati^uem demittire. Hsr. Ro- gner les ailes à quelqu'un , le rabaiHér : le faire , comme on dit proverbialement , d'Evéque Meulhicr. * Majores pinnai tiidt extitidere. Hor. Se faire plus grand Seigneur que l'on ji'eft , s'élerer au ^elà de fa foirune , lu de (on état. * Du- tiii ptnnii vclat filiarit. Ovtd. La viftoire eft incertaine, panche tantoft d'un cofté Se tantoft d'un autre. JËNNATUS, fénnûtx, pcnnitiim. Plm. Qui a des plumes, «M des ailes. * PennMi ferpmui, ,i fe fucere. PUur. Se pendre. * I'v.t pen/i- tis. Hsrat. Une grape de raifm qui pend en l'air. * Penflia véhicula, Plm. Chariots fufpendus , caroftes à foûpente. FENSIÔ , genit. penfionis.i. Cic Payement, ra. Penfionem folvere. Ctcer. Faire un payement , payer ce que l'on doit. Citm ahtrit peiifo ftlvendu ejfet, Cic. Comme il falloir faire le fécond payement. Pfnsio. Viir. L'aèiion de pefer dans une balance. FENSIÙR , ôrij. m 6f phisîiis , orîi. neut. (Adjeftif Com- paratif du poùtit Pi'm/ki.) Plaut. Meilleur, plus avanta- geux, m. meilleure, plus avantageulc. /. comme qui di- roit Qui pefe plus qu'un autre. * ^titer^ siir.t fit condstit peiifior ; vir^tnem , an X'id<^.tm habere. Plaut. Qlielle eft Itt condition plus avantageufe , d'epoufer une fille , eu une veuve. PËNSlTÀTÏÔ , genit. penptatiôni's. f. ^fctn-Pfd. Payement d'un tribut, w. PtNsiiaTio. Plin. Supplément, m. compenfation. /. Lorfque ce qui manque eft fuppléc par quelque choie. PËNSITATÔR, genit. pcnjuatiri.. m. .^y.l-Cell. (dans une fignihcation figurée.) Qui pefe & examine foigneufemeut les chofcs. rËtiSlT ATOS, pen/itâtii, pjn/itiitiim. Pli,,. Pefé , conCdéie', examine.»!, pefée, coniîderée, exariiinee. /. PËNSITO , pcnsitâs , penftfâvi , pe,tf,tâl,im , penfitâre, Liv, (dans un fens figuré.) Pefer, examiner, confideicr atcea- tivement une chofe, Pensitare viSigalia. Cic. Payer tribut. * Immunia prudia. Cic. Des terres de franc aleu , qui ne payent rien. Le con- traire eft Pradia qun pensitant. Cic. Des terres roturières, quipayent tribut , oHladifme. PËNSlÛNCÛLÀ, genit. penfiuncUU. f. Caluta. Petit paye- ment, m. PËNSÔ, pensai, pênsâvi , pènsâlUm, pênsirë. Liv. Pefer dans une balance. * Truiinà ptnfantur lider». Htr. Us font pe- feza la mefme balance. tQ- Pensare. Liv. Pefer, confidérer attentivement, exami- ner de prés. ^ Penfare arnicas failii , non verbis. Liv. Juger des amis par les aftions & non par les paroles. Pensare. Ttcit. Recompenfcr une chofe par une autte, fup- pléer d'un cofté ce qui manque d'un autre. * Penfare benefi- ci:s bénéficia. Sen. Rendre bienfait pour bienfait , au plailir pour plaiiîr. * MAhfici* benefaïiss penfare. Ltv. Compenfer les crimes, avec les bonnes avions. * Penfare vicem nlicHjas. Phn. Suppléer au défaut d'un autre, fervir en fa place, fai- re fa charge & fa fonftion. PEN5ARK aliquid argenté, Ctlum. Acheter une chofe , la payer. JëNSOM, genit. pèns'i. n. Plaut. Ce que l'on donne de lin, «M de filalfe chaque jour à une fervante pour filer : la lâche des ouvriers par jour. Pensum dans ces expreffions Latines. Penfi bahere. Liv. Se foucier. Le contraire eft , Ni/;i/ penfi h.iberc al,ijHid. Salluft. * Non penfi ducerc. Val-Max. Ne le foucier pas d'une cho- fe , ne s'en nietrre pas en peine. * Ss. pefée avec la balance. /. t^ PtNsus. Ovid. Pcft , examine foigncufement. m. pefee , examinée, f. PENtAdoROS, vfvTJiittf®-, T. m.ù-{. peninitirSi: , î. neut. Vitr. De cinq palmes de haut , de long, delaigc, &c. PËNTAGÔNOS, »iVTtt7 ù'»®'. fientatirtà , [enlagontim. Hy^in. Pentagone, m. & f. Qui a cinq angles. PËNT.^MËTËB. , Ttnduitf®'. gcnit. pentawciri. m. (on fous-entcnd l^erfus.) Sjf'"'- Pentameire. m. qui a cinq pieds, oBcinq mel'uies, (pailant d'un Vers Latin.) PENTAPHYLLÔN , iTtrrcift"^My. genit. fentaphjin. n. Phtt. Qjiintefeuille. /. Herbe. PbNTÀTHLÛS, 7rirr:t6?.@'. genît. pintathlî. m. Plin. Athlè- te qui s'e.terçoit aux cinq fortes de jeux publics de la Grèce : Cet jeux étoient le combat à coups de poings , la lutte, le jet du palet, le faut & lacourfe. PENTIRÉMIS, il. f. 0pp. Voyez. QyiNtiyERSMis. PLNOARICS, fenuarïâ, penuarïîim. Surt. Comme * Ptnllt- rit celU. Sun. La depenfe , le garde-manger dans les mai- lons , oii l'eu ferre la viande & les autres provilions de bouche. PENOlA , genit. pênûl.ê.f.Cic. Manteau, m. cafaquepour la pluye. ftm. ou fimplement Un manteau. * PiuuU fcortea. Murt. Manteau de cuir crud , comme portent les pèlerins. Qâ* Ir* egt ut non fcinderem penul.tm.Cic. Je ne Tay pas beau- coup prefl'é de reftcr : Je ne l'ay pas tiraillé pour le faite reflet. * Hsrum vix altigi penulam, & lamen reniitnfrronr, Cic. Ils ne fe font pas fait tirailler pour refter: Ils ne ie font pas fait beaucoup prier pour demeurer. Penuca. Viir. Une couverture: une chape d'alambic, façon d'entonnoir. PÊNULAB.1ÛM, genit. penularll.n. Non. Lieu où l'on ferre les gros manteaux. PËNULÂTÛS, fenulâtâ, fenuUtûm. Cic. Qui eft couvert, OH envelopc d'un manteau. PËNOM , genit. pin'i. n. Ttr. PUm. Les provilions de bouche d'ime famille. /. PËNURiA, genit. ptnm'iS. f. Ciccr. Manque, m. difette de quelque chofe. /. foit de vivres, »» d'hommes. Befoin qu'on en a. m. PëNOS, gcnit. pentn.m. Plaut, LesproviCons d'une maifon pour la nourriture. /. Et PËNUS , gei,it. pènort i.n. Cic. La mefme Cgnification. PËPÀRbTHUS, genit. Ptpaièthl. {. Liv. lue de la mer Egée versla Theflalie ; aujourd'huy Saraquiuo, dausl'Archipcl vers l'Occident. PÈFËNDI, Prereiit dePENDEO & Péndo, PËrËRÎ, Prétérit de Pario. TÊriGI, p'i'tf,!' y pep ;irir. (du Verbe inufite'P.ïjo.) C/c. A- voir tranfigé avec tpielqu'un , s'eflrc accorde, o» accom- modé avecliiy. IËPLOm, genit. ^i'/j/î. n. Cic. Efpéce dérobe à l'ufage des Datnes , &c. PË PLUS , genit. plpli. m. i'irg. La mefme lignification. IHPÔ, genit. pcpini:m. Plin. Melon.»;. Fruit. PEPTlCÛS, TiiTrlmli. pïptïcii, feftidim, Plin, Qui feit , ou aideàladigcflion. PËPÙLI, Prétérit de Peilo. PÉR , (Prépofition qui gouverne l'Accufatif.) Cic. Par. '^ Ptr comitarem omnia àifptrdtdtt. Ptaut. Il a tout perdu par trop de bonté , pour eftre trop bon Se trop honncfte. * £>« le per Dio! ort. Cic. Je vous conjure par les Dieux, au nom des Dieux. Pks. Pendant, durant, du temps. * Per oiitim. Ciccr. A fon loilîr , q.uanJ ou alcloilir , quand on n'a rien à faire, quand on eft de loifir. * Per omncm valaudincui eiui. Tacit. Pen~ dant toute fa maladie , tout le temps qu'il fut malade. * Per annontirn caram natm. PUut. Il eft né du temps de la cherté des vivres. * Tôt per aunoi. Tacit. L'efpace de tant d'an- nées , durant tant d'années. * Per /omnium. Ctcer. En foiige. "Sf-K fimulxtionem : Per Cpeciem. Sous couletir , fous prétexte. '* fer JimutMitntm amiettix, Cittr, Som couleur, fous pi.e- PER. i3P texte d'amitié. ''■ Ter fptciem vcnundi. LIv. Sous pre'texte d'aller à la chafTe. Per. Au travers , à travers. * Per memhratiai oculornm. Clcer. A travers les membiancs, ou les tuniques d«s yeux. * Ver ctrapoi. Cic. Au travers des champs, par la campagne. Per me licet. PUut. Je le veux bien , jencm'y oppofepoint , I y confcns. =<■ Per me nnlU eft mon,. Terent. Il ne tient point a moy : je fuis tout preft. * Per te fteitt qiiominui h.z ficrent nupiix. Ter. 11 n'a tenu qu'à VOUS que ccs noces ne fefificnr. ^ Per deridicutum verU dure alictii. PUut. Donner des paro- les a quelqu'un en fe moquant de luy , om pour fc moquer deluy. * Per dilationii. Uv. En remeitant toujours. * Per infidiai. Cicer. Pat trahifon , en trahiibn. * Per occultum. Taiit. En cachette, fccretement, en fecret. * Csfar mihi i£"ofcit per luerai. Cic. Ccfar m'a écrit qii'il me pardonnoir. * Per Jladia duo. Plin. Le long de deux ftades. * Per tempui advenu. Plitut. Vous venez tout à propos. * Furninm vidi per fe Itbeniiffr/nè. Cic. J'ay vcu Furuius fort Volontiers pour l'amour de luy- mefme. PfR ftimmum dedeius. Cicer. Avec beaucoup de déshonneur. '*■ Per ^cAtiam alici:jus ahire. PUut. Se retirer avec les bon- nes grâces de quelqu'un. * Ohfccro ut per pa: cm lueat alh- gui. PUut. Permettez-moy que je vous puilîe parler fans vous fafcher , fans que vous vous mettiez en colère. Per fe fohii exercchat. Liv. Il s'exerçoit tout feul fans fccours de quoi que ce foit. * Per fe nh^rid pofe. C*f. Pouvoir quel- que choie de foy , ou par foy-mefme. Per vicei. Plm. Chacun à fon tour, tour à tour. * Per ncbii- Um nli^uid fcire. PUut. Ne fçavoir une chofe qu'à demi, .«qu'obfcurément. * Rem mf, per nccsfptatcm aperiri nolue- rat. Liv. Il n'avoir point voulu découvrir la chofe , à moins qu'il n'y fût contraint , ou que la nécellîté ne l'y obli- geaft. Per eiiim mngni exiftimo tihi ftûum noflrum prohuri. CiccrJ J'eftime beaucoup que vous approuviez ce que j'ay fait: Vof- ire approbation m'eft d'une très-grande conlidération. * Per omnia laudahilis, Vell- Patcrcul. Lodable en toutes • chofes, Per, Cette prépofition augmente la fignification des mots dans la compofition, comme, Per-bopus, Fort bon , Per- ttbfurdus , Fort abfurdc , é-c. PfRA, gcnit. j.fM. f. Uart. Sic. m. beface. /. ÏË^.'^BS'UB.DÛS , fieràbir-rdii , per/ibiûrdiim. Cicer. Fort ab- " furdc, fort imperrinent. »>. fottabfurde, fort impertinen- te./". PËRACËR. m. pèrâcri'i.f. pcrâcrë. n. (.'idjcû.) (génitif /><•>- - icrii pour tous les genres.) Cic. Fort fubtil,Voit péné- trant ( pailant de l'efpiit. ) m. Fort fubtile , fort péné- trante. /; PËRÀCËR-BUS, pericèrhii , perkccrbûm. Cic. Fort aigre, fort ■ reveche. m. & /. (parlant du verjus & des chofes qui ne font pasn^eures.) PËRACËSCO , periiëfii's , perxc/il , fans fupin', rerâiêfcè'rè'. PUut. S'aigrir, devenir fort aigre , eftre fort aiqre. PËRACTÏÔ, gcnit. pertaronïi. f. Cic. Achèvement, accofn- pliflenient de quelque chofe. m. PERACTÛS, peraCiii, pèr^.eitlm. (de PcrA^o.) Cic. Achevé' ,■ . fini, 'pjiSé.m. achevée, finie, paflce. /. PËRACUO , perAuiis , periictfl , pcrciintitm ., per.ici'ccrè'. Car, - Rendre fort menu par le bout. CT. rendre menue pat le bout. • /. ameniùfer. PËR.^CUTË. (Adverbe.) Cic. Fort fubtikment , fort ingé- - nieufcment, avec beaucoup d'efprit. PËIv.'^COtCS , peràcûtn , per.-iu;tum. Meirt. Fort aigu, fort ' pointu, forr tranchant. TO. fort aigué , fort pointue, fort : tranchante. /. Jj" Peracl'Tus. Cicer. Fort fubtil , fort ingénier::, fait en • parlant des perfonnes, c» des chofes. m. fortfubnle, fors : ingénieufe. /. PËRADÔLËSCËNTOlOS, genit. peradolefcentcilt.'m. Csrtie!- ■ Nf». Fort jeune, m. Se f. PËR.€DTFÏCÀTÛS, perodificitk, fctidifimîtm. Col. Achevé- ' 4«bafiii. ?»> achevée de baftii../, . PfiR/£- • £4o P E R. PëR/£QUÂTÔrES, 5(b. m. plur. viciât. Collefteurs des tailjcs. »». rËR.tQUÊ. (Adverbe.) Cie. Foit également. * Penqui nar- raiat. Cic. 11 racontoit aulïï. TCRj*EQ.UC5, fieTÂ'tjuâi , perl-tjuàvï y perStjuAlVim , pent^uâre. Calum. Egaler entièrement. * f'irsj ira fertiles, ut fnpiU ei^ti/ii amphorai per^jttarevt, Coium, Des vignes il fertiles qu'un cep remplifi'oit entièrement «ix grandes bouteilles. rERyîQUOS, pcrSijuii, perœcjuHm. Cu. fort égal, fort juf- te. u. fort égale , fort jufte. /. TÈRAGÏTATOS , pirngtt.itii , peraptâtiim. df. Vivement poutfuivi , ou battu, (parlant des ttoupes ennemies.) m. vivement pourfuivie, ««battue./. TifRAGITO , pern^irâi , pera^itÂv'i , pera^itâtiitti , pcragitare. Coi'iim. Agiter, mouvoir, remuer fort. JtRAGÔ, pèrkgïs y prrr^t j pè'râCînni , peTtigërë, PUut. Me- ner, conduire jufques à la fin. ''■ N.ivim perigit in ptttum. Haut. Il a conduit fon vaifie.tu jufques au poit: IlTararae- Jié dans le port. rERAGERB. Cuer. Acheter, finir ce qu'on a commence'. *Per- agera mandata alicujits. Ovtd. Faire, cm exécuter cntic're- rement les oj'dres de quelqu'un , ou ce qu'il nous a comman- dé. *■ PATtei fiiai. Pltii Jun. Achever ce qu'on doit faire ; remplit tous Tes devoirs. * Lahcrii penfum. Ctlum. Achever fat.ifche. *yiilnmina. Liv. Achever des ouvrages entiers. * Cihiim. Ptin, Digerei entièrement ce cju'on a mangé. * Ca- t/iiija. Cic. "■ CiinfiUum. Ctf. Finir l'aflcmblée ; mettre fin à l'artcmblée. * Mnrtem. riin-Jiin. * fabiilam letatii. CUer. Achever fa vie, mourir. * Curfiim quem dédit firtuna per- é'J. Vir^^. J'ay achevé ma couife, en le cours de ma vie: j'ay vefcu ce que je devois vivre. * Vhi fententiam meamvo- bu fcregero. Liv, Lors que j'aaray achevé de vous dite mon avis. Teragire. rafler. * t,^J!aiei faliibres perêgit. Hor. 11 apaffé tous les eflez en bonne (ànté. Peragere .i/i^Kfm Teum. Paul. Pourfuivte quelqu'un enjuf- tice jufques a ce qu'il foit condamné. Peragere r«; «■f/2aj. LiTj. Coucher, mettre par écrit ce qui s'eftpafle, en faire des mémoires , «k une hiftoite. Peragere anime emnia fecum. Plin-Ji:n. Penfcr en foy-mef- me à toutes chofes. Latu! enfe ptRcGiT. Ovid. Il luy paffa fon épée autravers du corps. * [ Peragere fe prend pour pergere, continuer, [erf. Sat. V. f. 139. Varo , regujlâti'.m digiîo terebrare falinuin Cantentut perages. Vous continuerez à vivre fort maigremem. Les pauvres mangeoicnt leur pain avec un peu de fcl , qu'ils picnoient avec le doigt. C'eft à quoi Petfe f.iit alluûon. Voi. Th. de Àf,irci7/ï_ fur cet endroit. L. C] ?ËRÀGRATlô, genit. peragrationïi.f. Cic. L'aûion de voya- ger, devoir, «k de courir le pays : les voyages en pays é- loignez. T'iiKAGKATÛS , peragrâiâ , peraxriiîim. Cic. Qu'on a pat- couru en vpyageant , oii l'on a fait voyage. Peragratus en lignification aâive. ^Peragratuftjtieviûorom' net parus Ccrmanin. Vell-Paiercitl. 11 porta fcs armes viûo- rieules par toute l'Allemagne. PËRÀGRÔ , peragras , perngrÂvi , peragrâtUm jperagrâre. Cic. Parcoutir un pays eu voyageant, voyager, faire voyage: Péleiiner; (Ce dernier mot ell bas Scnefedoit dite qu'en laillant & pat mépris d'une perfonne , qui ell toujours par voyes & par chemin.) ftj- Ke^ienes hat atjïia Populi Remani peragrârunt. Cicer. Les i^.omains ont porté leurs armes dans ce pays. * f /iwa has pre- ■vinciai per.'.gravit. Cic. Ce bruit s'eft répandu dans ces pro- Tinces. * Totum erhem viCicriii peratr.ivil. Cic. 11 a porté car toute la teire fcs armes vit^otieufes. Peragrare IdtebTis fufpicicnum. Cicer. Découvrir toutes les conieûures. PËRÀMANS, genit. /lerâmintM. omn. gen. * Hemeperamatis Jemptr najir, Juit. CtiST, CCt llOtUme BOUS ï tOÛjOUIS fo« aimé. PER. PËRAmâNTËR. (Adverbe.) Cicer. Fort affeaueufement s avec de grands témoignages d'amitié. PËRAMBOLÔ , perambicUs , perambulâvX , ferambulâtUm, perambularë. Cdum. Courir le pays , aller par le pays, vo- yager, aller çà 8: là. PËRAMPLCS , pérâmplâ. , përâmplùm. Cicer. Fort grand fort large , qui a une grande étendue. ». fort grande fort large. /._ PËRANGUSTË. (Adverbe.) Cic. Fort brièvement, .« bré- vement, entrés-peu de mots, d'un flik fort ferré 8c fort Laconique, fort Laconiquement. PËRANG^'STOS, peringfiftà , ptrângûllûm. Cic. Fort étroit , fort ferré, cr4n/ijHà , peraml^unm.Cic. Fort ancien. w. foit ancienne. /. PËRAPPÔSÏTÛS , perappesïià , perapposhûm. Cic. Fort propre à une chofe. m. & /. qui y vient bien. PËRArAtOS , /;«)ar.«/.i , perarâtnm. Cic, Ecrit entièrement , parlant de la page d'un Livre, m. écrite entièrement. /. * Perarafxjabetlx. Ovtd. Des tablettes écrites. PËRARDOÛS, perârdiin, perârdiiiim. Cicer. Fort malaifé. w. foit malaifée. / fort difficile, m. 6c /. Fort roide , (par- lant d'un lieu) PËRARËSCO, ferârèfcîs , perâriil , fans fupin , perârcfcëre. Celum. Se fécher, devenir tout fec. m. devenir toute fé- che. /. PERARGÛtOS, ^«r^rçSfà: , perârgiitiim. Cicer, Fort fubtil , fort ingénieux. TO. fortfubtile, foit ingénieufe. /. PËRARIDUS , peririda , perdridism. Celum, Fort aride, m, &c f. fort fec. m. fort féche. /. PËRARMATÛS, perarmdlk , perârmâlUm. Quint-Curt. Fort bien armé , fort bien équipé, m. fort bien armée , bien c- quipée. /. PËRÀRÔ, pè'ràrâs, pertrâvî , perarâtûm , ftrâriri', Sen. Lï- bourer entièrement , eu tout-à-fait. ta" Perarare ponfBOT. Sen. Naviger fur mer. Perarare era alicujus rugis, Ovid. Remplit de rides le vifage d'une perfonne. Perarare aure carmin*. Stut. Ecrire des ver» avec de l'or, tu en lettres d'or. PËRASPËR , perâfpërd, perifpërum, Celf, Fort rude au tou- cher. M. & /. PËRASTUTE. (Adverbe.) Tiaut, Fort finement. FêRATTENtE. (Adverbe.) Cic. Fort attentivement, avec une grande attention. PëRÀTTENtOS, /'«r.tnfnfà, ;>jrfl/;înrSw. Cit, Fort atten- tif, m. fort attentive. /. PËRAODIËNDOS, à, iim. * Ferandiends htc funt.PUut. Il faut écouler tout cccy. PËRBÀCCHOR, perbacchârïs , perbâcchitùs suoi , pertâechi- •r. Cic. Faire la débauche avec excès. PËRBËÂTÛS, perbëâtà, perbëdtîim. Cicer. Fort heureux, m, fort henreufe. /. PERBHLLË. (Adverbe.) Cic. Fort bien, fort agréablement , fort gentiment. PËRBËNË. (Adverbe.) Cic Fort bien. PËRBËNËVULUS , perbenevolit , perbencvolFim. Cic. * Perbent' volai nobii. Ci;. Il nous aime fort , il eft fort de nos amis , il nous veut bien du bien. PERBËNÎGNE. (Adveibc.) Oc- r«r. Avec bien de la douceur, avec beaucoup de bonté. PERBÏEÔ , phliïhïi , pcrbibï , ferhtbttûai , pêrhihèri. Celura, Boiie tout.^ PERBLANDÙS, përhlâ'idâ , përhlindum. Cic. Qiii flatte fort agréablement; fort catclTant. >» fort caieflante. /. PËRBOnOS, pë/lonii , firiioniim. Cic. Fort bon. m. fort bon- ne. /. * Prrbena /oc» res erat. Cicer. L'aflaiie eftoit entrcs- bonérat. PËRBRËVlS, i's. m. i- f. përbrëvë , m. n. (Adjeil.) Cu. Fort couit, fortbrief, «i! bief.»;, fort courte , foitbricve, •■« bicvc. /, * Si ^uidim Sii^itnem ducem m ^fritam miitant lit' P E R. Rimani, ftlii fpirare [serbrèvi! svi Cartha^inrm ejjc. Liv. Si les Romains envoyoient Scipion en Afrique , il y avoir lieu d'efpeier que la ville dcCaithage ne fubfifteroit pas long- temps, o;«ne ticndroit pas long-temps , oufeioit bknioft détruite Si ruinée. , rËRBRËVlTÊK., (Adverbe.) Cic, Fort brièvement, «» bre- veinent. " n- j TËRCA, iTsfit». gcnit. fitcs. {. Plin. Perche./. PoiUon de tiïicre. TËRC.€DÔ, pcrcxdh, pêrci'ctii, phcxmm , pënxdcrc. * T(r- It hoftium pacttldit. Flar. Il chargea les ennemis eu queuë 8c en tir un giand carnage. TGRCALËFACtOS, /«i^/ïp'î'ï, percalefaû:!m. Lucr. Fort echaufte pat quelque mouvement violent, m. fort échauf- f«e. r. ■ . „ ^ . .,., PtRCALLSCÔ , pcrcalcfct! , penalui , fans Snpin , percakj- ctn. Ovii. Devenir fort chaud, m. devenir ibit chaude. /. S'cchaufler beaucoup, (parlant d'une choie e-tpofee au So- P£RC.ALLË(5 , .ptrciltcs, percSlIû'i , fans Supin , percâltëfcirc. Cil. S'endurcir, en une lignification figurée. Percailere nfMrn ni alicujni. Cic. Sçavoit bien l'ufage d'u- ne choie. PERCALLÉSCÔ, pircÂlièfcîs, ptrcilU'it , fans Supin, percal- Itfcrrr. Cic. La raefine lignification que Percailfo. ïtRCÂNDlDÙS , percâiidiJà , percandîdUm. Celf. Fort blanc. m. fort blanche. /. d'une grande blancheur , d'un blanc éclatant. TËRCANTATRI.X , genit. ptrcMtntnch. f. Plaiit. Magicien- ne. /. Qui le lert d'enchantemeus. ÏËRCAOTÛS, pcria'nà, fcrcnûiinn. Cic. Fait avec beaucoup de précaution , avec grande prudence. «. faite avec pru- dence. /. Fort prudent, fort ciiconfpeft. m. fort ptuden- te , fortcircon(pe£lc. /. PERCtLËBRATUS, petcelehrâtk , percehbralUm. Ciccr. Dont on a fort pailé , qui a efté dans la bouche de tout le monde. TERCÊLËBRÔR, percelehârî! ,piTCelcl>râliii mm, percelitra- rî. Oc. Elire dans la bouche de tout le monde , eltre le fu- jet de l'entretien du monde. îERCËLËR. m. percclerii. {. perùlêri'. n. ( Adjeft. ) (genit. CercHër'it pour tous les genres.) Cic. Fort foudaia, fort fu- it, m. fort Ibudaine , fort fubite. /. PERCëLËRÏTËR , (Adverbe.) Cic. Vitement , foudainement. PERCHLLÔ , pênêllii , pircUn , pêrcitlsrim , peTcêUèrè. (de l'ancien Verbe Cttio xiA.\ai Moven , Je remué, j'agite.) •* Quelques-uns donnent à ce Verbe Perculji au prétérit, d'oii vient le Supin Fcratlfuni : mais Volfius îc Lambin rejettent ce ptéterit avec raifon , quoique dans quelques éditions d'Horace on le life dans l'Ode 7. duLivre i. niaisdansles meilleures éditions on lit Pfrciijjît prétérit du Verbe Percu- Jio : ainC le Verbe Percdto fait feulement ptrculi , & fignifie Frapper, abbattre, renverfer, jeiter par terre. * Ferro per- cuUrat fcram. Stnt. Il avoit frappe labcfte: il l'avoit ren- vcrfée par terre d'un coup de flèche. 6j- Percelleri. cic. Abbattre, renverfer, éionner, étour- dir, frapper, interdire, touchet quelqu'un , dansunfens figure. * PcrciiUt me. Horat. 11 m'a frappé, il m'a touché. * H/tc te vcx non pcrculit. Cic. Cette parole ne VOUS a point frappé ni touché. * Si te ferle dalor aliyuis perculerit. Cic. Si vous avez rellenti quelque mouvement de douleur. TERCËNSËÔ , përccnsèi , percëntiit y fans Supin, percèmère. cic. Compter, fupputer, uombrcr, raconter, faite le dé- nombrement. PERCFs-scRt tutur» orbem. Ovid. Parcourir toute la terre, ou tout le monde. ÏËRCËPTIÔ , genit. perceptHm,. f. fruClaum. Cic. Récolte des fruits. /. l'aftion de les cueillir Se de les ramaffer. Pebci;ptio. Cic. L'intelligence./, l'aftion de comprendre les choies. PËRCliPTÛS, fèrcêptci, pèrcrplnm. (dt Percipio.) Cicer. Pris, fenti. m. prife, fentie. /. Qir'onapris, qu'on a recueilli. m. qu'on a prife, qu'on a recueillie. /. rERCÏËÔ , pertiêi , fërâvî , pên'itam , fircnrë, Lucr. EmoU- P E R. 241 voir fort , frapper , toucher beaucoup , dans un ferts li- _guré- PHRCINGÔ , perctngrs, percltiicl , pciûuSttmy pèrctngërë. O- liim. Mettre tout à l'cntour. * Su,:s niei percinxii vitihiii. Colum. Il fit planter des vignes tout autour de fa maifon , il ^entoura fa mailbn de vignes. PtRCiPlO, fércipîs,pinèpi , pcrcèpttlm , pêrcïpërè'. Plia. Pren- dre, percevoir, recevoir, cueillir, reciteillir. ''' ftultum ex arbore. Plia. Recueillir du fiuit d'un arbre. PERctPERE luâiim , ou dolorcm , juciinduMcm. Cic. Recevoir de la douleur, dclajoye. Jj- Fumet percipit venins medulUm. PUnt. J'ay la famine dans le ventre. * Nc^jiic a^n , neqne urbis odittm 7ne itnc;n.tm percipit. Tirent. Je ne m'cnuuye jamais ni aux champs t:i à la ville. (tj" Percipere. Cicer. Comprendre, apprendre, entendre, connoiftte , concevoir. * Fcrapere pindicuninr. Cic. Com- prendre ce qu'on dit , le concevoir. * Verba meit pcrcipc. Ovid, Comprenez mes paroles , prenez- en bien le feus. '^ Senfibu! percipere. Cic. Sentir , connoifirc par les fcns , concevoir fenfiblement. * .Anima i/iilariam feicipere. Çtf. Croire avoir vifloiic gagnée. PHRCItOS, ptrciiâ, pcnr.km. (de Perde».') Cic. Fort ému, fort touché. OT. fortemué, fort touchée. /. * IncredibUi re at^ue atrcci perciiu!. Ter. Touché vivement d'une chofe fi incroyable Se li atroce. * Percitminfanià, ou atràbili. PUut, Forcené, tranfporté de rage & de fureur. Atrabilaire. ^.Jra percitiis. Plant. Tranfporté de coléie, qui eft dans un giand emportement. PËRCL.'i.MÔ , fêrcUmâs , fêrcUmârë. PUut. Crier fort , s'e'- crier. PëRCNÔPTËROS , mfKiiTrlîf®-. genit. percmptërJ. f. (on fous- entend .AquiU.) Plin. Efpece d'Aigle quirellemblc à un _vautour , & qui a les ailes femées de taches noires. PËRCÔCTÛS , pêrcôcia , pènoCîiim. (de Percotjuo.) Liv. Bien cuit ,_ bien m^eur. m. bien cuiie , bien meure, f. PHRCOGNlTUS , percëgnïtii , percô^nïtiim. (de Perce^nùfco.^ JPlin. Fort connu, m. fort connue. /. PËRCÔGNÔSCÔ , percogncfcis , percôgnôvl , percâgnïtfim , pef jegnifier^. PLiut. Connoiftre parfaitement. PERCOLATÏÔ , genit. percalatien!i. f. Viir. L'aftion de faire Couler une liqueur pour la rendre plus claire. PERCOLO , përcoliis, perLÔlâvt , percolâtûm , percôlârë. Ca/um» Couler, ou paflér quelqueliqucur pour la clarifier , eu luy otler^quelque mauvais gouft. PHRCÔLÔ , perçoit t , pèrcolûly pèrciiîtiim , përcolërë, Pîaut, Honorer 8c refpcfter beaucoup. Percolere. Plin-Jmi. Achever de polir , »k d'orner. PERCOMlS, is. m.&î. përcomë, ït. n. (Adjeft.) Cic. Fort honnefte, fort civil, ot. forthonnefte, fort civile, f, PËRCÔMMÔDË. (Adverbe.) Cic Fort à propos. PERCONDItOS , a , um. Cic. Fort caché, m. fort cachée. /. PERCONTATiO, genit. pircontation'is. f. Cic. Enquefte, re- cherche, interrogation. /. PERCONTATÔR , genit. percontutërh. m. Hor. Un homme tropcurieu.x , qui s'informe de tout. PËRCONTÔR , pcrcôtitdris t percôntâtiii mm, percontârï. De- pon. Tïr. S'enquérir, s'enquefter, s'informer foigneufe- ment. * Tuti cjned nihil rcfcrt perccntari dcfine. Plant. Cei- fez de vous infotmer de ce que vous n'avez que faire. * nu me de nojlrà Repiibticâ percontatt'.s ejl. Cic, II me demanda des nouvelles de la République. [ On dit encore ^b aliijito , ou ex tiliquo percontari ali^tiid. Oc] Percentatum iho ad portum , qtioad fe reàpiat. Terent» J'iray au port pour fçavoir quand il reviendra, ou quand il fera de retour. PERCONTÛMAX., genit. percontumâcïs. omn. gen. Ter. Fort teftu, fort opiniaftre , fortaheutté, 0« attaché à fon fen- timent. OT. fort teftué , fort opiniaftre, fort aheurtée, ou attachée 3 fon fentiment. /. PËRCÔriÔSOS , percopicfà , pcrcopioiitm. Plin. Fort abon- dant, m. fort abondante. /. PËRCOQUO, pcrcocjuis, pircôxi, pêrciUiîm , pêrcof^uërë. Plin. Cnire , on faite cuire parfaitement. Tora. 11, H h per. 24Z P E R. PERco. fort foigneufe. /. PERCURÔ, pèrcfirâs y percûravl , percûrAtiim , pefcûrare, Plin. Guérir parfaitement. PERCORRÔ , pèrciirrïs, përCHrrl , pêrcp.rii'im , pêniirrèrê, Cic Courir, parcourir. l On trouve ce Verbe avec un redoublement au prétérit comme fon fimplc.] Cnm re^iones Galll* percuciirrifit. Citf. Ayant parcouru tou- tes les Gaules. * Conlinti'o ad te pr-perans percurr» ad forum. Tnent. Je cours aulfi-toft à la place , pour vous en avertir. * Cttrriculo percurre. Terenr. Courez vifte. * Percurrit om- vem a^rum Picennm. Cnf. 11 parcourut toute la Marche d'An- cone. tJ» Pebcurrere, ou Oratione percurrere. ACC. Cic. Parcourir, pafler légèrement fur les chofes , les dire en peu de mots. * Percurram hrevi. Cic. Je diray en peu de mots; je ne fe- ray que parcourir ces chofes. TÉRCCRSÂTiÔ, genit. percurfaiiinh.f. Cic. L'aftion de par- courir S; de vifiter une province en diligence. PÊRCÛRSÏÛ, genit. percurfiir's. f. Comme, ^nimi rnulta- rum rerum percurjio. Cicer. L'aûion de parcourir diverfes chores. IËRCORSÔ, pèrcûrsâs , percp.rsâv'i , percursitTim , percunarè. Liv. Couiir, faire des courfes. * Latronum modo pcrcmfant f„iiiii nrflfis. Liv. Us font des comfcs dans uolhc pays comme des voleurs. PER. PERCORSÙS , percûrfâ , percUrsum. Cic. Ou'on a parcouru w qu'on a parcourue. /. PERCOSSIÔ, genit. percuffi-oms. f. Cic. Frappement. m. l'ac- tionle frapper. /. PÊRCUSSÔR , genit. percufsZrïs. m. Cicer. Meuitrier , affaf- lin. m. PERCOSSUS, pènRJfâ , plrcûfsHm. (de Percutio.) Virg. Frap- pé, battu, bleflè. m. frappée, bleiîée , battue./. * tan futminii percujfus. Ovid. Frappé d'un coup de foudre , ou foudroyé, m. frappée d'un coup de foudre , foudroyée./. * Genu percufo claiidicat. Ovid. 11 boite d'une bleflure au ge- nou. * Nummus formi publiii pcrcuftis. Sen. Une mounoye frappée au coin public. PËRCUSSOs, genit. pircâfiûi. m. Plin. Frappement, m. PERCÛTÎÔ , firciitis , percisfs't , peraifsum , perciiiérê. Cicer. Frapper, battre, blefler. » Perctere ^Udio, Upide, fecii- ri. Caf Cic. Donner Un coup d'épée , battre à coups de pier- res , couper la tefte. ♦ Percuu fulmine. Cic. Eftre frappé d'un coup de foudre, o« de tonnerre. * Sidere. Mart. Ellie bruiné, ««niellé, (parlant des terres, ondes bleds.) Periutere fofjam. Plin-Jun. Creufer une fofle en frappant la terre avec une pioche. OS" Percuti.rk fadus. P//B-jf«i;. Faire alliance , o« parce qu'ils fefrappoient dans la main, ou parce qu'rlsfrappoient d'un caillou la viftime deftinée au facrifice , dans les Ttaittez de paix & dans les alliances. tsj- Percuter E animum. Cicer. Frapper l'efprit, le toucher. * Literis atrociffimis perciiii. Cic, Eftre vivement touché par des lettres fanglantcs. * CaUmitaie th^ui percuti. Cicer. Eftre frappé de quelque grand malheur. * f^ulnere fortuit» graviffmo. Cicer. Recevoir un grand revers de fortune , un grand échec. Percutere aliijuem palfo. Plant. Flatter, carelTcr quelqu'un enluy donnant de petits coups de main fur le vifage , ««fut le dos, J'amadoiier , le patiner. PtRDËCORÛS, perdecork, perdécirûm, Plin-Jun. Fort beau, fort bel. m. fort belle. /. VËKDhiiSVS , perdenfà , perdcnsûm. Colum. Fort condenfé , fort épais, m. fort condenfée , fort épaifle. / PERDÊPSÔ , pcrdeps'is , perdepsû'i , perdepsërë. Catul. Pétrir fort, manier la pâte. Ce mot a une fignification obfcene dans cet Auteur : quelques-uns lifent dans cet endroit FERDESPÛÔ, perdefpiiis, perdefpiiiré. Aléprifer fort, rejet- ter , comme l'on fait en crachant, pour marquer qu'une chofe nous déplaift , il que nous n'en tenons compte. PERDÏClÛM, TTifJ'ix/oi'. genit. perdicii. n. Cclf. De la Parié- taire. /. herbe médicinale. ^ PERDiFf ÏCÏUS , is.m.&{. perdiffic'ilë, ïs. n. (Adjeû.) Cic. Fort difficile, m. Sx. f. dans le fens propre & figuré. PERDÎFFlClLÏTËR. (Adverbe.) C/c. Fort difficilement. PERDiGNÙS , perdi^nk , ptrdï^m'.m. Cic. Fort digne , ou tres- digne d'une cliofc. w. & /. PERDiLtGHNS , genir. perdiligrniîs. omn. gen. Cicer. Fort diligent, fort foigneux. m. fort diligente, fort foigneu- fe. fera. PËRDÎLIGENTËR. (Adverbe.) OV. Fort diligemment , fort , on très foigneufement , avec bien dere>;.iiiitude. PËRDÏSCÔ, perdîfcis, perdi'dicï, fans fupin, perdîfccrë. Cic. Apprendre paifaitement , ou en perfeftion. PËRDÏSÉRTE. (Adverbe.) Cic. En beaux termes : avec un iuftedifccinement , fort éloquemment. PËRDlTË. (Adverbe.) Cicer. En homme perdu, mécham- ment. PERDiiè aiiijiiem amare. Ter. Aimer quelqu'un éperdument. PÉRDlTlÔ, genir. perdiiw'u's.f. Pli». Perte./. PËRDITOR, genit. perditiris. m. Cic. Qui perd & qui ruine, deftruûeur. m. PÊRDItOS , perd, ta , perdïtïim. (de Ptrio.) Cicer. Perdu, m. perdue, f. dont on a fait perte. [ Cet Adjcflif fait au Comparatif rêrditïSr,ôrïs. m. &f. Fer- ditiiis , iris. n. Or. Et au Superlatif /'frii/îyji'wKJ, a, urtp. Cic, Etceladans un fensfiguie , & non pas dans une fignifi- cation propre.] PtRuiius. Perdu, xuiné de biens Se de mœurs, corrompu, gaftc. P E R. gafte. m. perdue ruinée , corrompue , gafte'ï. /. * Homt ptriitut. Oc. Un homme perdu, un homme perdu de dé- bauches, un méchant horamc. * Pirditu! îre aUtni. Cicer. Perdu, uoye de dettes: ruine entièrement, abifme de det- tes. ♦ l'erd'itus K/amrt ac Ucrymts. Cic. Abîme dans le cha- grin & dans les larmes. * Perdit a valetudt. CU. Une fante' luinee, qui ne peut jamais fe rétablir. * Nihil eft iirditnis his hominihu!. Cic. Il n'y a rien de plus corromjni que ces perfonnes. * Ptrdita léida. Cic. Une extrême diûolution : une diflolution qui va dans l'excès. PËRDlU. (Adverbe.) Oc. Fort long temps. PiiRD'lVtS, genit. fcrdivïtis. omn.gen. Cic. Fort riche, vt. & /• / rERDlÛS , /•ff-iiV- , pcrtHi'.m. ^id- Gell. Qui dure tout le jour : <» Qjii f.iitquelque chofe pendant tout le jour. rÊRDlÛTOkNÛS , l'erdiutr.rnii , perdtuli'.nium. Cic. QlliduiC fort long-temps. rERDiX , genit. pcriicïs. f. Plin. Une Perdrix. /. oifeau fort connu. PËRDÔ , pcrdïi , perdidl , perd'ilum , ptrdi're. PUut. Cic. Per- dre. * Locum. Cic. Perdre fa place. * Liicm. Cic. Perdre fon procès. * Mem,iriam. Cic. Perdre la mémoire. * Vimm. Tcnnt. Perdre la vie. * Nomen perdidl. Ter. Le nom m'eft e'cliapé , j'ay oublie' le nom. Pep.dere. Cic. Perdre, difllper , de'penfer, faire dcgaft, pro- diguer. * Perdidit rem paitrnitm. PUnt. Il a perdu fon pa- trimoine , il l'a follement dcpenfé. |j* Don^ perdere in cicère ar^ue fal/à. Hor, De'penlcr fou bien cnbagarelles. Perdere terripit!. Cicer. Perdre fon temps, le mal employer. * Operum perdere. Hjr. ^ Olittm & sperum perdere. Cic, * .A- guam perdere. Sliiiiii. Perdre fa peine , travailler inutile- ment, on en vain. Perderï. Perdre, corrompre, gaftcr. * Perdis filium.Terent. Vous perdez vcftre fils, vous le gaftez. ^ Mores perdere. PUut. Corrompre les mœurs. * Oculas. Cic. Perdre les yeux, les gafter à force de pleurer. Perdere uliejuem capitii. Cic. Tuer quelqu'un. Perditum perdere. Cicer. Ruiner quelqu'un , le perdre plus qu'il n'eft. Se perdere. PUut. Se perdre, fe ruiner, fe mettre en quel- que danger. Ciir te il ferditura ? Ter. Poutquoy vous allez-vous perdre ! Pourquoy vous expofez-vous ainfi à la moit î Siom.ichum fiindittis ferdïdi. Cic. Je ne fuis plus en colère ni chagrin. PrRDERE /■?«»!. Mart, Perdre les Occafions de s'enfuir. PhRDUCËÔ , pcrdocës y perdjtii'ty perdèUttni , perdjcèrc. Ter. Enfeigner parfaitement une chofe , en infttuire emiète- mcnt. * Imperioji ac intérim favieites fuam J}itllitiam per- dSccnt. o«i»f. Ils font connoifite , ou ils font voir parfaite- ment leur fottife pat leur fierté 6c leur feveritè : ils la font èclatter, ils la fout paroilVre par leur manière impèrieufe 8c leur trop (;tande rigueur. PËRDOCTE. "(Adverbe) C.V. Fort fçavamment , fortdoac- ment, en fort habile homme. PliRDOCTÛS , pfrdiiîn , perdocllîm. (de Perdeceo.) Cicer. Fort fçavant , bien infltuit. m. fort fçavaute, bien inf- truite, f. PERDÛLËO , pêrdilês , perdoliit , perdolîtUm , perdolêre. Cttf. Terent. Eflre fort marri, m. eftre fort marrie. /. S'affliger _fort._ PERDO.MÏTUS, perdSmitii , perdomïtiim. (de Perdomo.) Co- Jum. Liv. Donné.», domtee./. Subjugué, tb. fubjuguee./. PtRDÔMÔ, perdimâi , perdimùl , pirdèmitiim , ptrdSmare. Liti. Cic. Domter entièrement : AfTujetir, fubjuguer. Perdomarf /i>/«M. Plin. Labourer la terre, la cultiver. PËRDÔRMlSCÔ, pcrdormifcïs , fans prétérit 8c fans fupin . perdcrmifcere. PUut. Dormir jufques au jout, jufques "a mi- di , v-c. PËRDUCÔ , pèrdûcii, perdUxi, perdûliUm, perdUcè'rê. Cicer. Conduire, on mener jufques à : amener. * Perdue ère aejuam IX alitjHo /mo. Plin-Jm. Faire veriit de l'eau d'un lieu, la conduite de quelque endroit. PER. 243 PsRDt/CERE felf.tt , ou rnurtmi in altitudinem pednm ijuinde- ctm. Csf. Tirer un retranchement , 0» un mur de quinze pieds de liaur. Perulcure aticjuid in ferum. Liv. Continuer une chofe fort tard, la prolonger. * Oppin^naiio ad medtam nodem perduc- laeft. Uv. L'adaur duia jufques au milieu de la nuit, «» )ufques a minuit. (tS- Perdlcere. Mener, conduire, attirer. * ^d ampliSfimc, honore, perducere alipiem. Ce. Elever quelqu'un aux gtao- dcs charges. -^ ..Aliejucm .id f,..am c,„fam donii. Cic. Enga- ger quelqu un dans fon parti pat prèlèns. '*■ Eo, ad fe nuxr- nn pollicitntiombu, perdnxerAt. Cxf. Il les avoit attire à luy par de grandes promefles , 0.. fous de grandes promelîès. Ke^Hi, perduci ut Tierha mea vera credai. Plaut. On ne fçau- roit vous mettre en telle que je vous dis la vérité. Perducere a/,^i„d ad exituni. Cicer. Achever, finir une cho- ie, .^d ceniefimum annum vitum perdaiçit. Cic. Il a vécu centans. PhRDUCTÔ, pêrdna^!, perdaa.^v-i , perdiidàtam , perditUi- re. W.i>(f. Conduire , mener par tout. FËRDUCTUR , genit. perduiièris. m. cic. Qui proftituë des filles: un maquereau: un proftituteui de lapudicitè. Un maquignon de filles. PËRDULLLÏÔ, genit. perduelliinîs. f. cic. Crime de Lezc- Maielte. m. Rébellion , ou révolte contre fon Roi. /tw. (Quelques-uns font ce mot Latin du mafculin genre, maibjl eft plus feur de le faire dufèminin.) PERDOeLLÏS , geoit. perdueU'u. m. PUut. Liv. Ennemi , ce- luy contre qui on efl en guerre, m. PtRDURÂTfS , perdUriti , perdnritnm. Sen. Endurci. 1». ^endurcie./ dans un fens figuré. PERDOrÔ, perdfiris, perdurâvi , perdiirHtïim , perdirare. Plm, Durer long-remps. Perdlrare. Plaut. Patienter. FËRÈDïA, genit. peredï.V.f. PUut. La faim. ( Ce mot eft fait par Plante.) PERËDÔ, pérédis, perèdî, pèrèsûm , përedërë. Cic. Manger, conlumer, ronger entièrement. ^^'REGI , Prétérit de PER.iGo. J'ay achevé. PËREGRe, (Adverbe.) Ce. Dans un pays étranger , hors de [ ion pays. * Peregri allata epifioU. Cic. Une lettre d'un pays étranger, une lettre apportée de loin. *Per.g,'e ejj}. PUui. Litre hors defonpays, edredans un pays étranger. * Pe. re^re abtre. Hsrat. Aller hors de fon pays, aller en pays étranger. * Pere^r'e redeo. PUut. * Peregri tdvenso. Terent. Je viens des pays étrangers , je viens de loin. ^ninu, pere^rè eft. Hor. Mon efprit eft ailleurs : Tenefon- ge point a cela. PËRËGRINÀBUNDÛS , peregrinubUndâ , peregrinahSndûm. Liv. Qui voyage dans les pays étrangers, qui pèlerine, (ce dernier mot le dit en raillant 8c dans le difcours familier, d un homme qui aime à voyager fans fujet , 8c feulement pour le Icujplaifir de voyager.) PËRËGRÎNATIÔ, genit. pere^rinati-onïs.f. Cic. Voyage dans les pays étrangers, œ. Pèlerinage, m. PËREGRINATÛR , genit. perci^rinatotïs. m. Cic. Voyageur. w. qui court le pays, qui va dans les pays étrangers. PËREGRÎNITAS , genit. pere^nmtit'ii. f. Cncr. Air étranger dans les modes, m. Manière qui fent l'étranger dans le lan- gage. /. * hifufn efl m urbem noflr.im perc^^rinitm. Cicer. U s'cll introduit dans noftre ville une manière étrangère de parler. .^d PERiGRiNiTATEM redailus. vlp. Réduit d'aller demeurer dans les pays étrangers. PEREGRINUR , percrrinârity percgrinâtiis sïlm y pererrinârt, Cic. Voyager hors defonpays, courir le pays , etfre dans les pays étrangers : Pèleiiner , ce dernier Verbe eft ironique 8c fe dit d'une perfonne qui feplaift à voyager fans nèccllitc dans les Royaumes étrangers, (tj- Perebrinari rem aliijuam. Cic Aller chercher Une chofe dans les pays étrangers. ♦ Pereinnatur Phihfophta R^rm». cic. La Philofophie eft comme étrangère à Rome , elle eft à Ro- me comme dans unpaysèrrangèr. * Veftre aurei peregnuan- IHï. etc. Voftre efprit eft ailleurs, vousn'cftespoint atten- Hh 1 lifsj 144 P E R. tifs : comme qui diroit Vas oreilles font aux champs & non point à la ville, (maniérede parleifamiliere.) PËRËGRÎNCS, î. m. ftre(^Tir,^,.v.{.Cic. Etranger, m. étran- gère. /. Q.iii cft hors deTon pays, qui eft dans un pays e- tranger. Voyageur, péleiin. /.•-•. voyageufe , pèlerine./. (J- ^lere pere^na:ia. PUut. Un vifage étranger. * Pere^rinjL arbora. P/;». ""Des atbfes des pays étrangers. PËRËLËGANS.genit. perelerhnti i. omn. %eu. Cu. Fort poli, fort éloquent, m. fort polie, fort éloquente. /. PËRËLËGÀNTËR, (Adverbe.) Citer. Fort poliment , avec bien de la grâce , avec bien de la politeile. PËRGLÔQUÉNS, genir. ferelo^tthn'ù. omn gen. Cicer. Fort éloquent.»!, fort éloquente. /. PËRËMÎ, Prétérit de Perïmo. j- n. \ PËRËMTÀLÏS, M. m. & f. pertmiâlè. Ht. neut. ( Adieft. ; Comme PeremtaUfulmen.Sen. Foudre qui dillipe les mena- ces des autres foudres qui ont précédé. /. PËREMTÔRIOS, ptremtorïîi , piremlnriiim. Comme Eaictiim peremiorium. Vif. Ordonnance du Préteur pour empefcher toutes les fuites 8c les échappatoires , dont le lert une Par- tie adverfe. , PEREMTORn;s. ^/-«Z. Mortel, dangereux, ot. mortelle , dan- gereule. /. Qui tué. . n ,,. PËRËMTtJS , pirremtâ , perèmtitm. (participe de Pinmt.) Virg. Tué, mis à mort. OT. tuée, mifeàmotrf/. PËRËNDIE, (Adverbe.) Cic. Après demain. PËRËNDINOS, genit. ymndim. m. (on fous entend Dies.) Cic. Le jour d'après demain. * Perendino dicCtf. Apres de- main. * In perendinam. PUut. Four après demain. PërENNË , ( Adverbe. ) Colam. Continuellement , perpé- tuellement. , j. ry \ ■ PËRËNNIS, ï). m. & f. perinnr . ii. n. (Adieft.) Ce. Per- pétuel, continuel, m. perpétuelle , continuelle. /. * .yi^iis ferenna. Cic. Des eau.\ vives , qui coulent toujours. * fom ptrcnnii. Ctcf. Une fontaine qui couletoùjouts , qui ne tarit point. . , 6^ Monimentum peremiius £re. Hcr. Un monument qui dure plus que toutes les ftatuës d'airain qu'on élevé a la gloire des grands hommes. , , . „ tr PtRRNNiA, irfuu. n. plur. Cicer. Cérémonies que 1 on obfer- ve toujours. ^ ■ a r PËRËNNlSËRVUS, geuit. ferennuervi.m. PUut. l^ui eit ei- clave pour toujours. • • j PËRËNNlTÀS, genit. perennitâti'r.f.Coliim. Perpétuité, du- rée perpétuelle. /. Pere>init,:tes fanlitim. Cic. Les eaux tou- jours coulantes des fontaines. ♦ Perermiutis abus. PUut. Toujours à manger. _ _ _ .. , TËRËNNÔ, perimiâs, perennavi -, perennatum , perennare. Co- h.m. Durer long- temps, eftre d'une longue durée. I PËRË'Ô, péril, périt, perniim, penre. Cicer. Ter. Périr, le i perdre. * gtiad Ji fit, peree funduitu Ter. Si cela arrive , je fuis pe'rduîans reflburce , oiic'eft fait de moy. * Ingenio meo peru Ovid. Mon efprit m'a perdu , mon efprit aeftè lacau- fe dé ma perre. * Malè pereai. HoT. Puiflè-t-elle mourir mi- ferablcment. n ■ r ' Pfrire Eftie perdu Scgafte. m. eftre perdue & gaftee. fem. » Pericrunt a-iei ejui. PUut. Sa mailon tombe en ruine. Perirf. Se perdre, périr, (parlant du temps Se des chofes qu'on employé mal.) * Opéra & oleur» ;;crn;. Oi. Nous avons nerdu toute noftre peine. * Pudur illi penti. Plaut. Il a per- au toute honte, il n'a plus d'honneur , il cft fans pudeur : 11 a toute honte beuë , (comme on parle vulgairement.) *N«//»< iti" pcr" die! afihus. PUn. Les abeilles ne perdent oas un jour fans travailler. * Tui arie viin.ti mm^ prcp/al- ,Tia fcnirc. Ter. Voilà vingt piftoJes de perdues pour cette chanteufe. , , . rERiRF fa,r.c, morbo , OU a morbo. Cic PUut. Petit , oa mou- rir de faim , de maladie. • ,„ ■ îhBKAM. Tcrent. Que je meure, que )e puifle mourir. * Pent ,h animo. PUut. Le Courage luy manque. * Occfiane pe- nce ad mum. Cicer. On Iss fit lous paffei au fil.de lepce. p E R. * Perire al alloue, Cicer. Mourir de la main de quelqu'un, Perire mulierem. PUut. Aimer éperdument une femme, mou- rir d'amour pour elle. '''Dis pent amalor, ab re alcjiie ani- ma ftmul. Pir.ut. Un Amant fe ruine en deux manières, ea ce qu'il perd fon bien 8c fon repos. PËRËQUÏTÔ , peretjuttâs , perecjuitâvi , perefjuitâtutn^ pere- cjiiUarè.Cief. Traverfer à cheval , parcourir a cheval. VÎiKUKKATÎjS, percrrâia , percrrdtiira. Ovid. Qu'on a par- couru en voyageant, ot. qu'on a parcourue. /. par ou l'on a voyagé. PËRÈRRÔ , perërrâs y pererrâvï , pererrâtûm , pererrâre, Virg» Aller voyager pat les pays, courir le pays. ''■ Fréta perer' rare. Ovid. Courir les mers. Oj" Luminibus tacilis tetum pcrerrat. Virg. Elle le COnfidèrc depuis les pieds jufques à la telle fans dire mot. PËRËRÛDlTÙS, pererudild, percruditûm. Cic. Fort fçavant. m. fort fç ayante. /. PËRËSOS, perisâ., perêsûm. (du Verbe Peredo.) Virg. Man- gé , rongé tout à fait. «. mangée , rongée tout à fait. /. Peresus. Catid. Atténué , affoibli. mufc. atténuée, affoi- blie. fem. PËRËXCRÛCÏÔ , perexcrucïÂs , perexcruciavi , pere.vcruciatUm, perexcruciarè. PUut. Tourmenter fort cruellement. PËRÊXIGOÙS , perexigità , perexigiiûm, Cicer. Fort petit, m, fort petite. /. Perexi^uo tempore. Cic. En fort peu de temps. PËRËXÎLÏS, is. m.&{. percxile,ïs.n. ( Ad)ect) Colum. Fort mince, m. Si f. fort menu. »». fort menue. /. PËRëXPëDItOS, perexpedila, pcrtxpedrithm. Cic. Fortaifè, fort facile à trouver 8c à dire. »>, fort aifé , fort facile i di- re , &c. /. PëRFABRÏCÔ, perfâhrïcâs, perfabricâvi , perfahricâtum ,pir- fabricarè. Ce mot eft de Fiante en un fens figuré. * Me Toxi- lui perfabricavit. Perf. ACt. $. fc. 2. ^. 4. Toxilus a achevC- _de me perdre par ks fourberies. PERFAcetË, (Adverbe.) Cic. ïoit plaifamment, fort agréa- blement. PëRFACËTOS , perfacêlâ , perfâcêtum. Cicer. Foit plaifant , fort agréable , fort divettiflant. m. fort plaifante, fort agtéa.- ble , fort divertiflante. / PERFACÏLE. (Adverbe.) Cicer, Foit facilement, foit aifc- ment. PËRFACtLÏS, Ss. m.&(. pirfâàle, i'i.neat. (Aà]eet.) Cicer. Fort facile, fort aifé. »). fort facile, foit aifèe. /. dont il eft ajfë de venir àbout. , PERFACUNDÛS, perfatundi , perficûndûm. Jujlin. Fortelo- quenr. »!. fort éloquente. /. PEK.FAMÏLÏÀRÏS,;/. m. & f. perfamitiûrê, i's.n. (Adjeft.). Cic. Fort familier. »!. fort familière. /. PËRFAtCÙS, perfatt'ia, pcrfdtuKm. Mart. Fort fot , foit im- pertinent, w. fortfote, fort impertinente./. PERFëCI ,_Piéterii de PïRKicio. pERFtCTË. (Adverbe.) Cic. Parfaitement, en perfection: j Entièremenr. 1 PËRFHCTIÔ, genit. perfeBionis.f.Cic. Perfeftion./. le point I de perfeûion oti peut arriver une chofe. Perkectio. Cic. Achèvement.»), ladeiniere main qu'on mec à un ouvrage. j FëRFECtOR, genit. perfiCl'orîi. m. Cic. Celuy qui conduit une chofe à fa dernière perfeftion : Qui met la dernière 1 maip à un ouvrage, qui l'achevé. PËRFHCTRiX, geint, perfeiiricis. f. Corticl-Nep. Celle quiper- feAionnc. PERFECTOS , genit. />er/>a-(i. m. I^rVr. * Si inleriora perfcSui Imbucrint élégantes. Vitr. Si le dedans du bafliment cft bien proportionne Se dans fa perfection. FERFéCTÛS, perfeda , pcrfcaûm. (participe Ae Perfide.) Cic. Fait, compofe. m. faite, compufee. /. Perfectls. Parfait, achevé. 7». parfaite , achevée. /. àquoy on a mis I.i dernière main. Pereectus. Cic. Parfait, confommé, accompli, i». parfaite-, confommée , accomplie./. Qui eft dans fa perfeftion. * Per- fettus in dicendo huma. Cic. Un homme patfaitemenr éloquent. * Pcrfeiiui liicrii Gracii, Cic, Qui f^aic très bien le Grec, P E R. «» la langue Grdqne, qui la fçait parfaitement , o« cnper- feftion. * Mtribui ferfcCim. Qj'i"'- Qui a de ties bonnes moeurs. [ Cet Adjeûif fait au Comparatif Pèrfc(i!Sr,'irï<. m. & f. per- feUilti, crï!. n. f/or. Plus parfait. Et au Superlatif Pêr/ïc- ûf:imu! , k , ûm, Ciccr. Très parfait. J lËRFËRÔ, ptrfèrs ,pirlûri ,p}tlaU:m,fcrfcrrr. dur. rorter, apporter jufques à un lieu , jufques à la fin , jufques au bout. Perfrrre tiiira). Cicer. Torter , oM apporter des lettres. *¥ama ad eumpcrlata eft. Liv. Le bruit ell venu jufques à luy. * Chm iïd eoi Imperatoris matidat.-i pirfirrdt. Cxf. Lorf- qu'il leur portoit les ordres du Chef de l'armce. Perfkrre. rorter, rapporter, dire, raconter. Patri mcoordinecr/ivimrsmiliuc pirfer.it. Plant. Qu'il racon- te à mon père toute la cliofe par ordre. * ^mor ejus erga nos perferitir omnium nuritiii. Ctc. Nous apprenons de tout le monde l'amitié fingulieie dont il nous lionore. PERfERRE. Cic. Emporter, obtenir ce qu'on demande. Perferie. Porter, fuppotter , endurer , foufftir. * Omnes ftrferre ac pati. Ter. Supporter tout le monde. * Famet» , frimas, dolorem. Ctcer. Supporter la faim , le froid, les dou- leurs. Perfërjni infurlarum. Cicer. Qui endure les injures. PERFeR-VIDOs, perfcrvi'da , perfirvidûm. Co/bbi. Fort chaud. m. fort chaude. /. TEKfj^KlJS, pèrfirà,pêrfè'rr Perfrin&ere alloue??!. Ciccr. Abbattre quelqu'un, '-c gagner, le vaincre. * Phalangem hojiium. Caf. Komme les clcadrons ennemis. PËRFRUÔR , pirfnièrïi , pèrfriirtih sûm , pcrfrii'i, cic. Joiiir entièrement, oi/p:ufai«emeut d'une chofe, en avoir une pleine & entière joui/Tance. * Mandaiii perfruar ipfapatm. Ovid. J'accompliray fort exadement les ordres de moQ. pére_. PËRFUDÎ, Prétérit de Perfundo.- PÉRFOgA, genit. pirfiit,;ê, m. cic. UnTiansfugî, qui s'eft allé leudis aux ennemis : Defeiteur, H il 3 j-nK., 2.4^ P E R. PëRFÛGÏ^ , ph/ûl'i! , firfûp , fërfUgitUm , pcrfiigèrc. Cictr. Ctf. S'enfuir, au fe réfugier vers quelqu'un, ou quelque Jieu. * C'im quidam adGermannum perfugijj'cnt. Tacit. Une partie s'cilant venu rendre à Germanicus. PERFOGIOM, genit. ptrfugu. n. Oc. Refuge, m. lieu d'af- fûrance , afyle. m. j5» PrRFLfituM. Fiiu.Y. fuyant , prétexte, m. * Ilhdefpemtif- fim* peïfu'lio UJI pojfet , fe imprtidcntevi fecijfs. Cic, II poui- roit fefcrvir de ce uiiferable prétexte, en difant qu'il l'a- voit fiiir i.ins y pcnfer. rERFULC'.O, pirfniut, pêrfûhl , ptr/ùltûm , përfiilûrë. Ovid. Appuyer bien. TËRFULGORÔ, perfnixûrâs, perfulgurâvi , perfulgmâUim , perfulgiii à'ë. Stat. Briller fort. rËRFÛNCTIO, genit. perfunCiiim!. f. Cic. L'aftion de s'ac- quiter d'une charge , d'unemploy, «« de fou devoir : l'ac- quit de fa charge, m. Perfukctio laboriim. Cictr. Occupation, l'exercice pénible où l'on eft a£luellcmcnt. PËRFONCTORIE. (Adverbe.) vIp. Par manière d'acquit , comme une corvée , tellement quellement. rËRFONCTÔRlÛS, rt , Sm. * ['erfunaaria opéra. Eud. Un travail p:ir manière d'acquit. PERFONCIÙS, />f>/«)jft.i, pirfrmâriTn. (de rtrfmgor.) Cir. Qiiib'cft acquité d'une charge , d'un employ. m. qui s'eft iicquitée d'une charge. /. quiyapalle. * Peifuiiûus honort- htu. Cicer. Qiii a eiié elcve aux honneurs , qui y a pafle. * Coiipil.iiu. ciccr. Qui a elle Conful, qui a palfé pat le Confulat. PfRFLNCT'js. Qiiicftdéli.'té de quelque chofc. m. qui eft dé- livrée. /. * rerftii:iins à fchn. l'ar. Qui eft délivré de la fièvre, qui n'a plus la fièvre. * Faio. Liv. Quielldcliviè de la vie , qui elt nioit. * Bdlo. Cic. Délivré de la guerre. * L-»/>or.i«j. Our. Quia elluyè de gtauds travaux , qui en eft délivré. ^PËRFÛNDÔ , /ifr/KîKiM, f'êrfndî , pcrfnwm , fèrftindëri'. Cic. Jettcr, verl'er, répandre dellus, moiiiller , tiemper. ♦ ^- ejnn ferventi à Rtibrio tpfo Philodarntis pc'rftuidttttr. Cicer. Ru- biius jctia de l'eau boiiillante fur rhilodamus. * Fluviis perfundiint pecas m^gi/lri. Virgil. Les bergers baignent leurs troupeaux dans les fleuves. (tJ- PKRmNDERE aliijricm, OU animum aiicuUt! fudvitate , l/t- tirA, voiiiptate : horrare , relijiione. Cir. Remplir quelqu'un dcjoye, l'en combler, le faire nager dans la joye ou dans les pl.iifirs : Remplir ("on efprit de fcrupules& d'horreur. IJ- ^ceio aliijucm perfunJere. Horat. Piquer quelqu'un au vif. * ^Uqtiem judicio. Cicer. Luy laver la tefte en prèfence du Juge. ^ . PtRFÛNGÙR, pêrfângèrts, pêrfunâûi sîim , pêrfûngî. * Mu- ncre , ma'jjlralll, lifuioribus perfiingi. Cn. £(lre dans l'eXCI- cice d'une charge , d'unemploy; s'en acquitter. Perfungi inalis, peritiilii. Cic. Endurer, efluyer des maux, on des dangers. PERFOrO, pïrfiiris , fans Prétérit ni Sufsn , pêrfûrè'rë, Virg. Eftte cn grande fui ie, eliie ttanfporté de fureur, m. eftre tranfpoitee de fureur. /. PËRFUJlÔ , genit. perfiipinls. f. Flin. L'aftion de mouiller & de tiemper. PERFÛSORIE. (Adverbe.) Sc/tvAa-jHrifconf. Confufément , obfcnrcnicnt. PÈRFÛSORIL'S , a, Hm. Comme, * Pcrfufotinvoluptas. Sen. Un plaifir fuperficiel, qui ne pénétre pasjufques.au fond de l'jime. V^KtViXJS, pcrfûfH, p'etfftvcm. (àt Terfundo.) Cic. Moiiillé, trempé, arrofè. m. mouillée, trempée, arrofee. /. PtRFUsus /;!n.SHi»f. Liv. Tout trempé defang, tout couvert defang, tout enfanglantè. * Xec leva ambitio , perfufacjue ^loriajuco. Ovid. Ni l'ambition ni la faulîe gloire. * Dul- ciditie omni pcrfufi fenfus. Cicer. Les fens comblez , ou rem- plis de ioye. *ycfteiptrfup: ofiro. Kir;. Des habits tout cou- verts de pourpre. * Timoré perftiftis.Uv. Rempli de crainte. PERGÀMA, cuim. neut. plut. Ovul. Virg. LesTours & For- tcreflès de la ville dcTioye. ■♦'Tous les lieux élevez s'ap- pelloient Per^ama. P E R. PERGAMÙS, genit. Pêrgiml. f. pii„. Pergame, ville de U Myiie, pies du fleuve Caïque dans l'Alie Mineure; au- )ourd'huy Pergamo, ou Bargamo, ville de Natolie a l'Oc- cident, dans ia Turquie en Aile, [ Volïïus croit que Perjamui eft proprement la ville de Perga- me en Alie , Capitale du RoyAttalus, & que Pergana^-in Neutre fe prend pour le Challeau de Troyc & pour la Vil- le. Cependant il eft certain que ce nom eft commun à ces deux Villes. Nous trouvons mefme Per^amum dans Pline pour dire la ville de Pergamft La raifori de cecv eft, que cenompioprementeftAdjeftif: car comme Sui'das & Set- vius le remarquent : Tous les lieux élevez s'appelloient Pergama: de forte que Pergame ne fut aiuli nouuiiee qu'à caulc de la fituation, n'eltant qu'un fimple Chafteau du temps de Lyfiniaque qu'il choilit pour y reflcrret fes tté- fors, àcaufe de l'aftieite & de lafortereflédulieu. Ainfi ce que l'on doit lemarqucr fur ce mot, c'eft que mna/u®- convient a toutes les deux Places, & fuppofe mht; Vrbs .• au lieu que -rri^af^ov fuppole «f^agiau Pr»;;r..jn^«(/«CT , & eft particulièrement piis pour Pergame en Alie, quoy qu'il y ait eu encore un autre Pirgamum en Crète marqué dans Pline. Comme au contraire H.t.c Ptrgama au Plurier fe prend pour les tours & les forteieflés de Ttoye , à caufe qu'il y cn avoit plulicurs. ] PERGAUDEÔ, pcrgaiidcs ^ pergâ-vtms sûm , pergatidèrè'. Ciçer, Se rejûim fort , élire dans une grande joye. V]iKCiG'i!SÔ , pirgignii , pirgctiii , pergenitum, pcrgigncrê. Catul. Engendrer. PÉB.GLÎSCÔ, frr(;ri/rM, fans Prètéiit ni Supin , pirglifcèrë. Col. Devenir gras. m. devenir grafle. /. * Pnmà Lunà fa- gritari ccepla, vigcfimà pcrgltfcir. Colum. Cette poule ayant cflé mile en mue le premier jour de la Lune, devient gtaflc le vingtième de la mefme Lune. PERGO , pèrgis, pèrrlxi , perriSum , pêrgërë. Cic. Aller, ou continuer, perlcvcrer, fe hafter d'aller, pourfuivie foo chemin. * Hacpergito. Tercnt. Va- l'en par là. Pergcre iter. Tcrent. Continuer fou chemin. * obviant alicui, .AuR-ad-Hcren. Aller au devant de quelqu'un. * Domunt ire pergam, ibi plurimtcm efl. Tcrent. Je continuëray d'al- ler au logis , il y eft le plus fouvent , on ordinairement. * Perge viim ^ pcrge quo ccepijii. Cic. Poiirfuivez voftrc che- min; & dans un !èns figuié : Continuez comme vous avez commencé, ne vous reiafchez point. Pergere. Continuer, pourfuivre une chofe commencée, l'a- chever. '*' Tu vero pcrgc, Lxti. Cicer. Continuez mon cher Leiie, oB continuez voftre difcours. * Perge ad itctera. Cic, Pourfuivez le tefte, achevez ce que vous avez commencé. Pergitf animo forti miliies. Liv. "Courage foldats , conti- nuez à donner des preuves de voftte courage & de voftre générofité. * Perge in viriim. plaut. Continuez de vous montrer un brave homme. Pergo /■r.eferir,). Cic. Je pafie par deffiis les chofes pafiees , je continué de n'en tien dite , ou de n'en point patler. FËRGR.^ClLlS, is. m.&f pergr.icilé, ïs. neut. ( Adjeft. ) Pli». Fort menu , fûttgrcfte. m. fort menue ,foit gtefle./; PËRGR^COR , pergr^câris , pergrccâlui ii'tm , pcrgriêcÂTÎ, • P/ perhic- mâte. Cilum. Palier tout l'hiver. PËRHONÔRiEÏCË. (Adverbe.) Cicer. Fort honorablement, avec un grand honneur. PËRHÔNÔRIFlCOS , perhamrifïcS, , perliamrifïcKm. Cicer. Fort honorable, m.&if. „ _ _ PERHÔRRËÔ, pirhirr'es: ou PËRHORRHSCO , f (W)ôrr?/a< , perlmruï, perhirrèfière. Cic. Trembler de frayeur, crain- dre , appréhender fort. * êi^'d eft quod perhirrefim ? Cicer. Qu'avez-vous à appréhender fl fort? * Recordtitisne alicujui Tes ferhorrefcere. Cucr. Avoir horreur du leffouvenir d'une chofe. Perhorruit tqtiiir. Ovid. La mer devint agite'e. Vi.KHOK^XDXJS, perhirridd, ferhirridtiin. Ltv. Fort horri- ble, m. &/. fort aft'reux à voir. m. fottaftteufe. /. PËRHÔSPIT.^, genit. pJt«. f. Tibui. Qiii reçoit foit bien les étrangers , (parlant d'une femme.) PËRHÔSPÏtALIS, ù. m.&{. perhefpttiU, is. n. (Adiea.) Oc. Qiu fait volontiers l'hofpitalitc, qui reçoit volontiers les éitangers. PëRHOmANItËR, (Adverbe.) Cit. Fort obligeamment, avecbien de la douceur. PËRHOMANOS, perhuntâni, perlmmânRm. Cicer. Fort hu- maiuv, fort dou.\ .plein de douceur, m. tort humaine , fort douce, pleine de douceur. /. PëRHYÊmO, ai. Voyez Ferhiemo. PÈRIAMBCS, genit. përiambi. m. ^int. (on fous-entend 1 PËRlNCOMMÔDE. (Adverbe.) Cic. Fort malà propos, fore Pei.) LePyrrique, pied de Vers compofe de deu.\ lyllabes j à contre- temps moy )e fuis en fenreté. * ^:iipericttltim feTtuxarnm & capitit /iiiprumeJtfnliiteneglixii. C:cer. Qui n'a point craint d'cx- pofer fes biens & la vie pour ma confervation. * Pcriculum famx niihi ejl. Ter. Je luis en danger de perdre ma réputa- tion , je cours rifque de la perdre, "f Ni'j/7 tibi pcricU eft i me. Terent. Vous n'avezrien à craindre de ma part. *j\/- hit periciili ex indicio ejl. Terent. il n'y a aucun danger de découvrir la choie. Periculum. Oc. Eflay. m. Epreuve , expérience. /. i- HhI fcii, niffericuiumfecerii? .At tfly.d periculum in fitià fitri , gr.ive cjl. Terent. Comment pouvez-vous fçavoir cela, fi vous ne l'avez éprouvé î mais jl eft bien falcheux défaire cette épreuve fur ma fille. Pericueum dans le Droit, de mefme dans Ciceron, lignifie Regiftre, commentaire, m. * lu ipfoTitiilo cap. de Ceiiten- tiis expericulo recirandii , félon M. Cujas , qui ttouveauflî ce mot en ce fens dans la troilîeme Vertine de Ciceron. PËRÏDONÈOS, pcridonee, petidotieum. Cnf. Fort propre à, oa pour une chofe. m.iif. PËRÎLLUSTRIS, i,. m. «rf. perilUifirê , h. neut. (Adjeû.) Occr. Foitillulhe. m.iaf. PËRiMBËCiLLÛS , ptrinibeciUk , perimbuiHUm. Cicer. Fort foiblc. w._&/. fort débile, m. &/. PÈRÏMËTRÔS , cîzl.ij.iire,®'. genit. periml'tr'i. fem. Vitr. Ligne circulaire. /. Cercle, m. PÉRÏMÔ, pértmis jpe'rëmï ipèremtrtm , pèri'mèrc. Cicer. Tucr , ôter du monde. * InopiA ac labe IcugAperimit. Ticit, 11 1*4 fait mourir de faim & de mifére. Perimere. Ofter , fupprimer, anéantir, abolir. * Ludi «0» intermifft, fcd peremii Atsrici!;'ôp , /!tr;cE/ôi((»>. Cicer. Dangereux, périlleux, m. dangereufe, pénlleule. /. PtRrcuLOSAM /irci; medicinam lup». phtcd. Elle s'expofaaun péril éniincnt pour guérir le loup. * In nofmet ipfai periits- Itjs fuij]emus. Cic. Nous nous ferions attiré quelque mal- heur.^ PÈRÏCOLÛM , genit. ;>cnVi/7. neut. ciier. Péril, danger, un mauv.iis pas. m. (Les Poètes font une contraftion de ce mot & difont Periclum, ï. dans tous les cas obliques.) * Salis mm periculo. Tirent. Avec allez de danger, 0« de péril. * Peruulo mco. PUiit. A mes périls 3c fortunes, à mes rifques & fortunes. * Hijus periculo fit, ego in partit naijil». Terent. S'il y a du danger-, c'cft poui luy 5 poui PËRINCOMMÛDOS , perincttKmSda , perineemmodUm. Liv. Fort incommode^ OT.&/. PËRINCONSËQUENS, genit. perincanfe^tiênti's. omn. gen. .yiiil-Gell. Dont la conlcquence eft entieiement nulle. PËRINDË, (Adverbe qui marque la rellemblance , Scquife joint avec ^c , ur , ijua/l.) Plm. Comme fi. Omnesresperindefunt. Plant. Les choies font telles. Riifiis cUri^miis civis & perinde felicijjimiis. Pltr. Rufus trCS illuftre Citoyen Se pareillement heureux, autant heureux qu'illuftre. PËRlNDULGENS , genit. perindiil^'ent. Fort indulgent, m, fort indulgente, condelcenJauce. PËRÎNF.\M1S, is. m.iff. perlnfimë, Siict. Fort infâme. m.Scf. PËRINFiRMÛS , pennfirmâ,pcrinfirmi fort foible. m. &/. PËRINGËNlOSÛS, peringeniifâ , peri\ ingénieux, fortfubtil. m. fort ingén PÊRINGRATOS, perin^ràti , perinlr.tnim. omn. gen. Occr. ui a bien de la (Adjea.) nfirme. Fort : , fort fulrfile; /". [S;n.c. Fort in- grat, fort mecoiinoillant. m. fort ingrate, fort iiiecon- noilfanre. /. ?ËKÏN\Q\JtJS , per'inTijnii , perïn^^iium. Cic. Fort inique , fort injufte. m.&cf. '*- Periniijueaiiimo ferre. Ltv. Eftre fort fâ- ché : fouffrir avec peine. PËRÎNSIGNIS, is. m.iri. permil^në, h. neut. ( Adjeft. ) Or. Fort remarquable, fort conlrderable. ra.ikf. TÈKiHTËG^K, perintëir.i , petintë^mm. uAnl-Octl. Entier. m. entière./, fans aucune tache. PËRINVALÏDOS, perinvaiiià, periavAliUim. ^int - Cxrt, Forr foible. m. Se/. PËRINVÎSUS, fcrïnvifà, perïnv'isHm. Cic, Foit haï, m. fort haïe. f. PËRÏNVItOS, perînvità, per'ini'iïim. * Perinvitui le^i tans litertiu Cicer, ]'ay leu vos letties avec bien de la peine : je 248 P E R- je me fuis fait unegrande violence pour lire vos lettres PËRÏÔCHA , /i^îX''- g^"". feriochx. f. Cic. Aiguillent , lu- jet , fonimaire. m. [ Ce mot efl plus Grec que Latin. ] ■ ,• /• rïRiÔDÏCOS , periodhn , pcnodicàm. Comme rcrtadtca. ;e- brci ritn. Fièvres imermittantes, fièvres pénodiqucs. rËRÏÔDÛS, ^ocTvSr. gciiit. fir.Ui. f.Cic. Période./. Cer- tain tour de mots qui enferment un fens. PËRIPATËTiCÏ , genit. renfateticori:r,i. m. pi. n^trxrK'tix.'A. Ciur. Pcripatéticiens, lesDifciples d'Aiiilote, qui philo- foplioieni en marchant. , . TËRÏFËTÀSMA, -afeiJrÉxay/xa. genit. peripetafmatii. a. Oc. Tapiffeiie. /. PËaiPHaÀSIS, ^*e«trK. gca'u. pcriphm phrafe , «« circonlocution. /. f. Ciccr. Pèri- PÈB.lPN£.OMONÏCÙS,rt,Km. 'Airnui/.oux.i;. Pli". Pulmo- nique. m. &!. f. Qui eft malade du poumon, m.&if. PËRïrTËRÔN, -sfe.Vjîgîv. genit. peripleri. neut. K:fr. Tern- ple Pctipteie , qui elt entouré de colomncs dillantes du mur de U largeur d'un cntrecolomnement. PËRtRATÙS, ptûrati, pmriinm. Cic. Qui eft foit en co- lère, fort irrité, m. fort irritée. /. . PËRÎSCËLIS, «?&iirx£MV. genit. penfielidu.i. Hir. Jattiere. f. eu autre ornement des jambes. . TËRISTËRËÔN, ôni's. f. .sfe, pcrmiidli't , fans Supin, rcrmUdèrë. Cslum. Elite bien moiiilié, au trempé, cftre bien abbreu- vc. m. eflrcbienmoiiillée, trempée, abbreuvée. /. (par- ! I.int de la terre.) PERMAuESCO, permidcfcn , permâdiil , permadrfcé'rr. Scn- | Pl>. Eftrcabbrcuvé, (en un fens figure.) m. eftre abbreu- vée. /. ♦ tijfri/.ii/t fcliiilatc aiiimi pcrmadrfcutit. Stn. Nos cfptiis foiit comme enyvrez de cette molle félicité, m font amollis par cette lélicité. Deliciii ptrmailuimni. Hcn. Nous avons efté noyez dans les délices. PERMAGNOS, pcrmâi^ni , pcrmâj^nûm. Cic. Fort grand, m. fort grande. /. lllud pcrmaini referre nthilror , nt iiefuenlem ftntini le idfibi dure. Ter. Il eft extrêmement de conféquen- ce, qu'il ne s'apperçoive pas que ce foit vous qui luy don- niez cet aigent. * Pcrmui^no lendire. Cicer. Vendre fott cher. PERMANANTËR. (Advcibe.) Lucr. En fc répandant, en padant de l'un à l'autre. PERMÀNASCO , permanSpc'it , permitnafa'rc. itdaurei. Plaut. Venir jufques aux oreilles, fe répandre. » Quelques-uns li- fent Permuriefco, PERMANËÔ, pdrmâcèi, pèrmaim , p}rnuinuim , permânèrè'. Pliii. Demeurer , durer. Kj- Pkrmanhre. dur. Durer, pcrfévctcr, continuer. ♦ /» nmuiua. CtÇ. Eftre conliant en amitié. * l„ (hjtentià, m propcfiio Jufiepioaiie ci,„f,l,o. Cic. Demeurer ferme dans fon (entiment, pcrfifter dans fou deflein. ♦ ;„ armi, Cxf. Ne point quitter les armes. *l„ojj;cio. c^f. Continuer de f li- le Ion devoir, y demeurer. * In ,„e.i er^^ u vclu„u,e per- tniueo. Cic. ] ay toujours la mefmc afteition pour vous ie ucciungcpoiauvolUcegaid, ' P E R. 249 IERMANÔ , ptrmânrti , perniÀnRv'i , permânâlûm ,per»>ii,iré. Cic. Couler jul'qucs.^ , fc lepjndre. * Venenum epitum ptr- ninnat m vtnai ir m omne coipni. Cic. Le venin qu'on a beu ie répand, 0« coule dans toutes les veines 8c par tout le corps , on abreuve toutes les parties du corps. tû^ FiRMANARi.;. Eftre divulj;ué. w. eftre divulguée. /. fc répandre, parlant d'une nouvelle. * Ihc ubi aU plnmper- m,inaver,xt, é- *Iihi alii tradidnat. Ctf. Ccl.i eflaiit venu i la connoillancedeplulicurs 8c l'un l'ayant redit à l'autre. Ke.ut p.iirern hoc perM.inet c.wlio eft. Terenl. \\ faut biea preiidie- garde que mon pete ne vienne à fyavoir cela. •* Dodrina Pyil,,,^orA in h.ific urbem pen.iaiiavir. Cicer. Li» doftiinedePytliagoreapafléen cette ville. PERMANsrO, genit. pcrmanfii,,!,. f. Cic. (en wncfignifica- tion figurée.) ♦ Perpétua in miA feinentiA permaiific. Ccer. Attache à un mcime lentiment , fermeté inébranlable dans un lentiment. rERM.ATÛRfiSCO , permaliirefcïi , permatariil , fans Supin, perM.tturefcérè. Celf. Scnieutir, venir en maturité. VUlKMhTQKiJS , permaturit tpeimuiurtitii. Celf. Fort meur. m, fort meure. /. PERMËDIÔCRIS, ;•/. m. «>f. permedwcrë, !,. n. (Adicft ) Cl., fort médiocre, m.icf. PERMEN.sOS, permeiifà, permensûm. (du Verbe Permetior.) cnfigniticationpalfive. cic. Mefure avec foin. m. mcfuréc avec foin. /. PiRMKNSus, (en Cgnification adivc.) Colum. Qiii a mcfurc c.Yadlemcnt. PKRMiiNSi cUJfbui tijliDr. Virg. Qui ont paiïe la mer. * lier _duriimfermenfiii. Stai. Qiii a fait un rude voyage. TEKMiÔ y perniè^is , permé.ivi , permèntiini , permcirë. Plin, Palier au travers , travcrfcr. * Inde fxlnis déferlai permear. Tncit. De l.H il entre bien avant dans les forefts obfcurcs. PERMËRdO, permères, permcrlii , fans fupin, permcrëri', St.tt. Porter les armes. PERMEtIÔR, permehrîs, permtniîii mm , permct'irï. Cicer. Mcfurer exailement. PERMÈTOëNS, geait. fermeiKeni'is. omn. gen. Virv. Qui craint fott. .^ >4- PERMILÏTÔ , âi , Hrë. VIp. Servir fon temps i laguerrc. V\^K^\\'ii\l'i\li , permimitd , permintiiiim. Lie. Foitpciit. nt, fort petite. /. PERMliRtlS , permlra tpermlrûm. Cie. Fort admirable, m. S. Plm. liftre marié, ttj- PniMiscKRK min-A. cic. Mettre tout en défordtc 8c ta. confuiion , troubler tout , caulét du trouble dans un Eftat broiiillcr les afiaircs , mettre tout fcns-deftus-deftbus. FERMISSÏO, genit. permijfionit. f. Cic, Permiflion. / con- gé de faijc une choie, m. PERMISSOs, genit. permlfini. m. Cic. Perminîon. / PERMISSÛS , permijjit, permtfiiim. (de Permilia. ) Cic. Permis accordé, m. permife, accordée. J'. Licite. »;. 8c/. ' PERMISTE. (Adverbe.) Ci,. Confufément , pêle-mï'le. PERMISTÏÙ, genit. pcrmiflionii. {. Cicer. Miftiou. y;' mé- lange, m. PtRMlSTÛS, permiftH, permljliim. (de Permifteo.) Cic. Mê- le, bioûillc avec, 0« parmi, m. mêlée , broiullee./; * Ms- ribiit permiflis^ ejfe. Linr. Avoir inégalité de mœuis , avoir les mœurs mêlées de bien 8c de mal , avoir des hauts 8c des bas dans l'es moeurs. PERMlTlS, il. m.&{. permhë. Si. ncut. (Adjcft.) Cclura. Fort doux au goût. m. fort douce au goût. /. FERMITTO, pcrmiit'u , peimiii , permijhim , permlnërë. Ca- liim. Envoyer. * Tram mai iapermiiti. Coium. Eftre envoyé au delà des mers. Pkrmitto. Permettre, donner congé', laifter faire, ««lai/Ter aller. * Pr.iiorei fuoi nci permiUi Ji,,n acufare. Liv. On ne leur permit point, 01. il ne leur fut pas permis d'acculer leurs Préteurs. * Permi^ùm ip/i fuerat facile. Liv. On luy avoir permis de f lire. ' PiRMiTTiHi; eijuiimni hoftem. Liv. Poufl'cr fon cheval contre rcnnemi. * Velavcmii. Si^imi. Mettre les voiles au vent ïoji;. II, li j^n,ç' 2P P E R. faire voile. * £7«» hahinm. Tibul. Lafcher la bride \ un cheval, luydoiinei la bride. Termittere. Permettre, abandonner. * Permittere fe fidei , ou in fidem alternu. Uf. Se confier à quelqu'un, (e lier à fa parole, fe mettre entre fes mains, en lapofledîon; fe rendre à luy. ^Tihi, pater, permittimus nos. Terent. Mon père, nousnousabandonnons entièrement à vous. * Per- mittere aliiui lotiim negtiium. Cic. Mettre une affaire entiè- rement entre les mains de quelqu'un , s'en rapporter à Juy, l'en faire, ok l'en rendre le maiftrc. " Omnm abcujut judicia permittire. Terent. Sefoûmettre, s'en rapporter au jugement d'un autre. * Stntentiis jtedicum vitre«o , ou lafrcc. Plin. Changer eu argent ,0« en marchandife. * Permutare aliijuid tere altent nlicujus, Plin. Prendre de l'argent de quelqu'un à la charge de l'en acqui- ter. ♦ Quare velim pcrmutelitr .^ithenis cjtiod fit in nnnuum fumtum fatis. Cic. C'eft pourquoy je vous prie que pat let- tres de change on luy falfe tenir de l'argent de Rome à Athènes fuffil'amment pour fa penfion. Permutare Rempuhlicam. Cicer. Troubler la République, T apporter, 0» y faire de grands cliangemens. PERNA, genit. pirn.ë. f. Hor. Ptaut. Jambon, m. Ferna. Plin. Sorte de poiflbn à coquille, qui reffembleàutt jambon. Th.Kif . Plin. Naviger par , 0« lelongde. VtB.UiiCESSAlKlVS , perneccjfurïâ , pcrnecejfaritim , Cic. Foit nécefl'aiie. m. fit/. Pernicessarius. Cicer. Fort uni à quelqu'un d'amitié , •■« de parenté, tres-intimeami. PËRNËGÔ, p'êrne^às ipernegâvi ypernègâttim , pernegâre, Ter^ Nier fort & ferme , nier une cl-.ofe ablolument. PERNËÔ, pernes, pêrnêvi , përneitim , pernerc. Mart, Achevée defiler._ PËRNlCIABlLÏS, il. m.ù-1. fernicinh'ilë, h. n. ( Adjeû. ) gluint-Cart. Et mieux, PtRNICIALIS , il. m. & f. perniciâlë, h. neut. (Adjeû.) Liv. Pernicieux , funefte. m. petnicieufe , funefte. /. PERNlClES, genit. peniîiiëi. f. Cic Ruine , perte entière, yi [ Ce mot fe trouve au pluriel dans Arnobe , mais il u'eft pas à _imiter.3_ PERNiClOSE. (Adverbe.) Cic. Pernicieufement d'une manière pernicieufc 8c funeAe. * [Cicerondit au Comparatif Pernï- ctôsïiis,'\ PERNICIÔSÛS , pernicHfH , perniciisûm. Cic. Pernicieux , fu- nefte. m. pernicieufe, funefte. /. [Il fait au Comparatif I tmîciciiSr, orh. m. ù-f. perniciesiui , orii. n. Cic. Et au Superlatif Pfr;i/ci'«iï/}jw/Kj , a , itm, ^int. ] PËRNICÏTÀS, genit. pernicitatii.f. (de Pernix. Cic. Vitefle , légèreté. /. "*" Eleiii nnlitci ad perniciiatem. Cnf. On choilit des foldats les plus légers à la courfe. PERNÏGHR, />tj-;ii>ra, /!errtV^r««». PUiiit, Fort noir. m. fore noire. /. PERNÏMIOM. (Adverbe.) Cicer. Trop. PtRNlÔ, genit. pemionii. m. Plm. Mule qui vient aux ta- lons de trop de froid. /. Engelure. /. PËRNIUNCOlOS, genit. periiiunciili. m. Plin. La mefme fignification. PËRNItOR, cris. (Compofé de Kitor.) S'efforcer; ne fe trouve point chez de bons Auteurs : de ce mot vient , PËRNIX, genit. /icDjii/';. omn. gcn. f^ir^. Hor. Vifte , léger, w. " vift e , légère. /. laborieux, m. laborieufe. /. [Cet Adjeiliffait au Comparât if J'<;r)i7iiir, Sri j. m. & f, perai- ciiisyoris.n. Siat. Et au SupcilatK Perniiifsim:{Syii,itm. Colum.} Vente pernicior. Stat. Qiu ell plus vide que lèvent, oh plus léger que le vent. PERNOBILIS , <(. m. & f. pernoh'ilë, is. n. (Adjeû.) Cicer^ Fortilluftre, fortnoble. m.êcf. PËRNÔCTÔ, per)ioctui,pernoîiavï , perncSitûm , permHirë. Cicer.^ Paftèt la nuit , veiller. PËRNOSCÔ , />fr;r(j/cij , /»ffrHÔvï, pernolûr» , pernofcërë. Cicer.. Connoiftrc parfaitement. lEikNÔl ÉSCO , pcrnotefiii ,pernôtul , pernôtëfcërë. Tac. Venir à la connoifl'ancedeshommcs, venir à «flic connu, m. vc- aii à eftie cojuiue. /► . P E R. fËRNÔTOS, ^«i-BÔtrt, pfrnôfKM. (^dePernffco.) Suint-Curt. Fort connu, nx fort connue. /. PERNÔX , genit. fcrmiiii. oran. gen. Liv. Qui dure toute lanuit: Qui pafl'e toute la nuit. LunaPernox erat. Liv. LaXune e'clairoit toute la nuit. PÊRNOML-RÔ , ftrnumrrai,periiiimcrâv'i,ferimmeritHm,fer' numcrire. Liv. Compter entièrement. PÉR.Ô, genit. ptrimt.m. Vtrpl. Gueftres , eu gamaches. /. Sorte de chauflures à l'ufage des villageois. [ Onlit Ptronïjdans Vitruve félon quelques Interpre'tes pour Cgnitier des facs remplis d'herbes de matais, longs & é- troits comme des bottes , eu gamaches. ] PËRÔBSCURÛS , perUfcurri , perohftnTum. Ck. Fort obfcur. m. fort obfcute. /. fort difficile à entendre, m.&if. TËB^ÔD\ÔSVS , pcroiliijii jferodièsitM. Cicer. Fort odieux, m. fort odienfe. /. PËROLIiO, pérolcs jperolnl ,peroiï[Hm , peroiire, LuciU Ren- dre une odeur forte. yi.KÔ^ATÏjS , pcroiutta, peronntnm. Pirf. Sat.V. verf. 102. Qui porte des gucflres , ou gamaches. Pt-RÔPFÔRTUNE. (Adverbe.) Cicer. Fort à propos, tout à point. PèRÔPPÔRTONOS , a , um. Cicer. Qui fe fait , au qui arrive fort à propos , tout à temps. PËRÔPTATO, (Adverbe.) Cicer. Tout à fouhait. PêRÔpOS est, avec un Infinitif. Ter. 11 eft abfolument né- ceflaire. PËRÔRATÏÔ , genit. peroratiônis. f. Cicer. Feroraifon, COn- cluliond'un dilcours. /. Epilogue, m. PËRÔRÎG , genit. perorl^J!. m. Varr. Maiftre d'un haras, m. Ti^KÔK^Ô , peTÔrnns , perûDiâvt , perornaîfitn -iperoniRre , aii~ ^iiem. Tacit. Faire, c» rendre de grands honneurs à une perfonne, le combler d'honneurs. "SËKÙKÔ i perôrâi t perôrâvi j peroratiir/i y perorÂre. Cicer. Fi- nir , ou condurre un difcours : achever un plaidoyer, au une harangue. Perorare caafanttoa litem. Cic. Plaider une caufe. ''^ CaufA peroraïA. Cic. Ayant plaide fa caufe, '''Perorare in ali^uem. Plin. Plaider contre quelqu'un. TËROSUS , pcrofi , perosum. Liv. Qjii hait quelqu'un , eu une chofe , qui en a beaucoup d'averfion. PERPACATÛS, perpncatii , perpâcâtûra. Liv. Entie'remcnt pacifié, r/i, euriérement pacifiée. /. PËRPACÔ , perpâcâî yperpacâv'iiperpâcâtûm iperpâcâre. Liv. A ppaifer entiétement. TËKTÂLUDiJS, perpàllida, perpâindiim. Celf. Fort pafle , e.\tre'mernent blefme. m.Sif. PËRPARCE. (Adverbe.) Ter. Fort mefquinement , avec trop d'épargne, avecchicheté. PERPARUM. Ctcer. Feu , très peu. t2KVAKV\2LtJS , perpârviilâ , perparvtiliim. Fort petit, m. fort petite. /. VUKV AKVtjS, perparvri yperparvûm. Cic. Fort petit, m. fort petit^e. /. PËRPASCÔ, perpâfcis, perpâvl , perpiflûm, perpâfcïrè'. Vkr. Paiftre. PËRPASTCS , perpâflâ , perpâjtum. Flitd. Bien nourri , bien gras. M. bien nourrie, bien grafle. /. PtRPAUCI, perpaficS , perpaFicn. Cicer. OU PERP Aucun , perpaûciilx , perpaûcùU. Cic. Fort peu , très peu d'un grand nombre. PËRPAVÈFAClÔ , perpavefiius, perpnvefeii , perpavefHcliim , perpuvjfâcirë. PlaM. Epouvanter fort , intimider. PERPAULÛM & PËRPAULÙLOM. Cic. Fort peu. *£RPAUPËR, genit. perpaûpérïi. omn. gen. Cic. Fort pau- vre. !>,. &/. PERPAOXÎLLOM. rlaut. Fort peu. PERPELLÔ, p«r;!?/;i<, perpUl'i y perDUlsûm , perpêllerë. Te- reuT. Obliger, poullér , contraindre par force, forcer à une chofe. PlErpeilfre a une Ggnification obfcéne dans plaute 8c ail- leurs. Forcer une fille, la porter au mal , la poufler à mal faire. * Primumnhtfudicitiam perpitlit. PUn:. 11 eftle pjé- niicr quun'a porte au mal : Il a eu mon pucelage. P E R. 2^1 PERPÊNDÏCOLÂTÔR , ôri'i. m. ^«r. Viû. Un mafTon , ou un charpentier qui fe fett du plomb, pour mettre fon ou- vrage de niveau. PERPÉNDlCULÛM, genit. perpendiciUî. n. Cic. Le plomb d'un uiaflbn , ou d'un charpentier, pour drefler fa maflbn- nerie , eu fa charpente, m. PERFENDO, pirpiiidii y pcrpcndl y perpciimm y perpêiidirë. Pro- prement Pefer ; Il ne fe tro ;ve que dans un fens figuré, cic. ^Pefer , conlidérer avec foin. PËRPLNSA, genit. perpcniJi.î. Plin. Du cabaret, herbe. FÉRPENS.5.TIÔ , ôn'n. f. Gelt. Confîderation exade. PERPENSÛS, à y UT)!, (de Perpende.) Cotum. Conlidéré exac- tement^ m. confidéree e.xaûement. /. PÊRPERAM. (Adverbe.) Or. Mal , autrement qu'il ne faut. * Perperàm interpretari aliijuid. Liv. Interpréter une chofe à mal , luy donner un mauvais fens. PERPERaM. _f/;rf. Sansypenfer, par inadvertance. PERPËRÏTUDÔ, genit. ferperitudinh. f. .Ace. Impertinen- ce, ignorance, ftupidilé. /. PERPtRUS, /îer^frrt , perpè'rûm. Plant. Sot, impertinent, groffier, ftupide. m. Sote, impertinente, gtolîiete, ftu- pide. /. PERPËS, genit. perpiih. omn. gen. Plant. Continuel, w. continuelle./, qui fe fait fans interruption & tout de fui- te. '*' No^iemperpctcr/j dormire. Plant. Dotmir toute la nuit, faire la nuit tout d'une pièce , (comme on parle familière- ment.) PERPÉSSÏÔ, genit. perpefftlms. f. Cic. Souffrance, f. PERPESSITlOS yperpijjîtiâ , pcrpejjliïnm. Seii. Qui a beaucoup foufteit 8c enduré: qui eft accouflumé à endurer, m. ac- coutumée à endurer, /. PËRPËSSÙS, perpijfa, perpêfiûm. (de Perpetior.) Vlr^. Quia bien fouftért 8c enduré. PÉRPËSSÛ difficili!. m, à- f. Cicer. Difficile à fupporter, m. Se f. PËRPËTÏM. (Adverbe.) Plin. Continuellement. PEPvPETÏÔR, ferpëthîs yperpêfsHafim yperpiti. Cic. Souffrit, fupporter, endurer. PÊRPETRATÛS, perpétrât à y perpetrâtûm. Liv. Fait, ache- vé, m. faite , achevée. /. * Perpetrato factificio, Liv. Le facrifice eftaut fait , ou achevé. PERPËTRÔ , pfirPc/^iîj, pcrpetràv'î , perpetrntîîm y perpctrârè'. Liv. Fair^e , achever : terminer , finir , conclurre. PERPËTOALÏS , ::. m. ir (.perpctiiàlè , ïj, n. (Adjcft.) ^«"/t. Perpétuel, n. perpétuelle. /. PERPËTÙARÏOS MULÏÔ , genit. perpetturn mûliZnÏ!. n. Sen. Un muletiejr, qui mené continuellement des mulets. PËRPËTÛlTAS , genit. perpeimtatïi. f. Cu. Perpétuité des chofes , durée continuelle Se Pans intetruption ; durée érer- uelle , continuité. /. * Fidelis ad perpetiiitatetn heiievolenti*. Cicer. Une amitié éternelle , une amitié confiante. VEKVh'ï'OÔ y perpetiiâs y pcrpeïuâvi y perpeiu^thm y pcrpetttâ~ ré. Cicer. Perpétuer, continuer fimsrelafchc, ne point dif- continuer. * Perpetuareverha. Cicer. Palier toiijours , fans lelafche , fans difcontinuer , fans fe repolér , fans prendre haleine, tout de fuite. * Perpetuare bénéficia. PUut. Ne point interrompre le cours de fes bienfaits, nepoint^dif- continuer de faire du bien. PERPEtOo, & pERPETOOM. (Adverbes.) CicTer. Con- tinuellement, à perpétuité. * Pirpetu'operii. Ter. Je fuis pcrdu fans reffourcc. I^Kl'É.'TtiVSy perpetiiây perpeiimm. Ciccr. Perpétuel, conti- nuel, m, perpétuelle, coniinuelle. f. continu, m. conti- nue. /. * Monte! perpetui, Liv. Une chaifne de montagnes, une continuité de montagnes. *Triduo perpétue. Ter. Trois jours de fuite 8c entiers. '' t^des perpétua rimnt. Plaut. Tout l'édifice tombe. * Pmda bac perpétua ejl mea. PUut. Toutcebutin eft à moy. * Perpétua voluptates. Ciecr. Des plailirs qui fe fuivenr les uns les aunes. IIλ Perpetuushoi. Virg. Un bœuf entier. (Autrefois on fervoit fur table des bœufs entiers rôtis, dans les grands feftins.) * Perjfètuamenfa. Virgil. De longues tables , ou des tables rangées de fuiie. Perpétua juvtntâ, Vir^. Pendant toute voftie jeunclTe, li 2 Pe*- 2p P E R. Terpetuus. Cicir. Eternel, m. éternelle./. "■ Lar perpituus. Mart. UnemailbuoU perfoiine ne meurt. * 1« perpeiuum. rie. rour toujours : Eternellement. tEa^'^ÎCrÛS, perp'iei^,perpiaiim. Ovid. Peint de JOUS coftez. m. peinte de tous collez. /. ^ _ _ _ ^ rtKPLACÉÔ, perptkui, petptâcïn, perpladtum , perplxcïrc. Cic. Plaire, agréer fort. ÎERPLËXABiLlS , is. m. & f. perphxahilë ,'is. (Adjeft.) P/ an. PUin. Embarrafler, jetterdansie doute. _ , ly Tae^l'LËXÏlS, perplèxâ, perflêxurn. Ltv. Embarralie, em- brouillé, douteux, m. embatrafléc , embroiiiUee, dou- teufe. /. * Pline dit au Comparatif Perplëxià) , iris. m. & f. perptex'iiis , ïth. D. * lier perplexum. Vir^. Un cliemm foti difficile & fort embarraflé, plein de détours. IERPLÙÔ, pirfluîi, perptiû, ptrplutr.m , perplnhë. PUut. Pleuvoir dedans * Cùrn ccnacuium perplmret. Qniiit. Com- me il pleuvoir dans la chambre haute. TERPLORES, i::ra. sa. & t'. P.rpliirà , h:m. u. Plin. Beau- coup plus. PHRILCRIMOM. Plin. Extrêmement , beaucoup. ïfRIi.ÛS, {'.ris. n. Plin. Beaucoup plus. PtRPOLÏO , perpiiis , pirpoll-uï , perpofUiim , perpSlïrë. Cicer. Achever de poiir, perfeftionnet entièrement. lËRPÙLniO, eenit. perpohtiinîs. f. ^uli-ad-Heren. L'ac- tion de polit "un ouvrage d'efprit , la dernière main qu'on y met, la lime qu'où pallcpardcirus, en une lignification figurée. _ ,. r TËRFÔLlTÙS, ptrpSiuâ, prrpSlhitm. Cic. Fort poli. m. fort polie./; (en parlant d'un dilcours.) * In dicendo perpatitus. Cic. Un Orateur fort poli , qui parle poliment. PERPÔPULÛR , perpopiilârii , perpopulatui lum , perpopuUrï. Lii. Ravager, faire le dégaft par tout. ïERPOTATIÔ, gcnit. perpotatiinîs. f. Cicer. Grand excès _de vin. _ ., , t]iKVÔrC> , perl>ltâs, perpôtâvi, perfôtalum, ptrp'otare. Cic. Boite avec excès, faire excès de vin: boite toujours, y- vrogner. * Totos dtes, in littorc labcrnactilii pojiio , petpoia- iat. Cn: 11 paflbit les jours entiers à boire, o» à faite la débauche, dans fa tente qu'il avoit fait drefler lur le ri- vage. _ lËRPRËMÔ, perprëmh, perprëfs'i , perprrfsnm , pirprem^re , ou perfrimeri. Hor. Fouler, prellérftnt. ïEr>.PRÔSFER , petfmfperk, perprdfpenim. Sneton.^Soit heu- reux, m. fort heuteufe. f. _ _ , , lËRrrvURÎSCO ,ptrprT«»!. Cicer. Fendre l'air. Perrumpere /lericB/dm. Cic. Sortir, échapper d'un danger, s'en tirer. Perrumpere diffcultates nmnes. Plin. Surmonter toutes kt difficjiltez, s'élevet au deflus de toutes les difficultez. lî.ikK\]]:T:\}S, perrKpIa, perrfiptiim. {Az Pcrrumpo.) Colum. Rorripu. w. rompue./. * 5<7 Ital. Efcarpé. rn. efcarpèe./. PËRS.Ê , genit. rinarum. m. plur. Ptm. LcsPerfes, ou les Perfans, Peuples de l'Empire des Petfcs, J'y f s, P ers arum Imperium. PERS.€PË^ (Adverbe.) Cic. Fort fouvent. PERSAlSH. (Adverbe.) Cner. Avec bien de l'enjoiiement,. fort Ipirituellement. PERSALSUS, persâlfâ, persâlsiirn. Cicer. Fort enjoiié, fort fphrituel. m. fortenioviée, fort fpirituelle. /. (en parlant d'un difcouts, eud'uneepigrammeou il y a bien du fel S^ del'erprit. ) PËRSALUTO , perfàlFitâ! , perfuluiavt , perfalutitum , perfa- lutâré. Cic. Saliier avecexaftitude. PÉRSANCTë. (Adverbe.) Terent. Fort lèligieufemcni : par toutce qu'il y a de plus faint. PERSANÔ, periinâi fperidndvî ,persânâlKm,penânârëi Plin, Guetir entiéiement. PERSAHëNS, geait. perfapicnti'i, omn. geo. Cicer. Fott fa- P E R. ïERSÂrïÉKTËB. , (Adverbe.) Cher. Fort fagemênt. PËRSÀROM IMPERÏUM, n. neut. P/m. La Jiloniirchie des Medes & des Perles a efté la fetonde des anciennes Monar- chies : elle a commencé après la deftrutlion de celle des Aiiyriens. Suivant fa plus grande étendue, elle contenoit en Afie les Royaumes des Medes & des Perfes , partie de l'Inde, les régions d'Allyrie & de Syrie, la Grande Armé- nie , la Colchide & les autres peuples qui habitoient aux en- virons du Mont Caucaié, partie de la Grande Scythie eu étoient ks peuples Saces & IcsCafpiens: toute la grande prefqu'Ule que l'on nomme ordinairement Afic Mineure , rilledeCypre, les Ifles de la Mer Egée jufqu'enTheflalie en etoient tributaires: on y peut auffi ajouter les Arabes parce qu'ils étoient fousla proteftion desRoisde Perfe 6c qu'ilsleurfailbient tousics ansunprefent. En Afrique , la Libye & l'Egypte arec la partie de l'Ethiopie qui en eft la plus proche, ont quelquefois dépendu de cet Edat ; 6c Da- rius rilsd'Hyftafpe l'unde lésl(.ois a vaincu les Thraces 6c lesGetcsen Europe. La Monarchie des Perfes ayant efté détruite par les Grecs, l'on donna oicore le nom d'Empire des Perfes , ou des Far- thes , Irn^eitttm PcrJArttm five Partbornm à plulieurs régions de l'Afie qui avoient fait partie de cette Monarchie, fça- voir Media , P^irthia , Bn£iriantt , ^ria , Perfis 6c xAjTyriii. Voyez la carte de l'ancienne Afie par Monfieur Sanfon. PERSCitNTËR. (Adverbe.) cicsr. En homme fort intelli- gent. PERSCÎNDÔ , perfCindïs , pcrfc'idi , perfcifiiim , perfândëre. Tibu:. Couper, fendre tout-i-fait. PÊRSCRÏBÔ, perftTÏbis, pcrfcrlpiï y perfcnptftm , perfcrihèrë. Cîc. Achever d'écrire , écrire tout au long , ou enticrememt, mander, faire fçavoir. * Pteniora at^ue uberioru Romam ad Juo! perfcribehant. Cnf. Ils écrivoient fort au long à leurs amis ï Rome ce qui le palioit & au delà mefme de la vérité. * De fuit rebut ad me perfcripjit. Cher. Il m'a écrit fort au long de fcs affaires. Perscrieere verfum puris verbii. Hor. Faire un Vers de mots purs 6c clairs, * Perfcrihere verfualiijuid.Ovid. Ecrire, com- pofer une chofe en Vers. Perscrieere. Enregiftrer , copier exaftement 8c fidellement une chofe. * Senaïufconfultum perfcnhere. Cic. Enregiftrer un Arreft du Sénat. Le mettre dans les Regiftres. Perscrieere pecuniam. Cieer. Ordonner de l'argent à quel- qu'un. * ifi adem facram ifiam pecuniam fe perfLripfjJJ'e di- tum. Cii-. Usdifent qu'ils ont ordonne cet argent pour baf- tir un Temple. PERSCRiPTlO , genit. pirfcriptwnïs. î. Cic. Enregiftrement. m. * Senatuf-ioiifuLtum eâ perfctiptioue eji ^ ut dum idexfîa- hit , o^ci:im nieum in te objctirum ejje non pojfir. Cic, L'Ar- lefi du Sénat donné en vôtre faveur fe trouve écrit furies legiftres en des termes fi avantageu.x, qu'on ne pourra point douter des feivices que je vousay tendus. Perscmptio. Ordonnance./, ordre par écrit de payer une fomme d'argenr a quelqu'un. OT. Billet, m. ^Ktonius fifieiUÙm jepties milli-ji falfi perfcriptionibat aver- tit. Cirer. Antoine a détourné, ou enlevé du trefor public fept cens millions de fefteices fous de fauflés ordonnances de Cefar. PERSCRirTÔR, genit. perfiriptôrît. m. Cicer. Greffier, No- taire, m, PËRSCRIPTÛS, perfcriptâ, perfcttptûm. Cic. Ecrit, enregif- tié. »J. écrite, enregilhee, /. ^luoniam nonaum tji peifcnpium Senatufconfultum. Cictr. Puis ^ qu'on n'a point encore rédigé par écrit l'Arrcft du Sé- nat. Id ijuùd in auliûritatibiis perfcriptii exjlat. Cic. Comme il fe voit par les tegilires publics. PERSCROTOR , perjirnj.lris , perfcrKlitûs sûm , perfcrfitarl. Piam. Cic. Chercher, fuietei, foiiiller par tout pour trou- ver une rhofe. N^ ^i petjcr'itiimur arculas mnliebrei. Cicer. Qui foiiiUent les calTctces d;s femmes. lERscRUTARi ni]ftmas mjt'.riarum. Cicer. Qui vangc les injures , fort ardent à la vengeance. PtRSHQyoR, pcrfequè'rh, perfectilUs , OU perfe^uûtiis sûm; persiqui. Depon. Cic. Suivre jufques au bout , pourfuivre foit en bonne , on en mauvaife part. * Itiorei pains perfei^ni. Plant. Imiter, o» tafchcr d'imiter les aûionsde fon père, le fuivre dans lés manières, ou fuivre fes manières. * Ferai perfecjm. Ovid. Chaflér , aller à la chaflé des befies fauve». * ^liquem ipfius Vifiigiis perfecjui. Cic. Suivre les traces de quelqu'un, le fuivre pas a pas, on à la pille. PERSEc>yi j«i fuum, ou miijuem lile, o\x judicio. Cic. (Dans le Droit.) Pourfuivre fon droit, demander, onredeman- d^er fon bien en juftice par une procédure extraordinaire qin s appelle Perfeculio. * Is morlem ejus fe perfeijui vcltedixtt, Cicer. U dit qu'il vouloit tirer raifon &;. fatisfaijlion de fa mort, qu'il en vouloit pourfuivre la vengeance, * Inimici- tias p.iieiiias pcfe^ai. Cic. Vanger les injures defonpéie, en tirer raifon. Rem fiiam pcificjui. Cic. Redemander fon bien en Juflice. PERSEcjyi aiijuid verjlbui, Cicer, Traitier quelque fnjet en vers. ■* Has.rei Xenophon perfecutui ejl in eo libro. Cic. Xenophoa a traitté ces chofes dans ce Livre. * Nominatim perfe^ui em- nes. Cic. Nommer chacun par fon nom. PERSEQur. Faire, exécuter, fuivre, garder. * FaCli: perfeaui ^uod dicimus. PUut. Faire ce quenous difons. * Imierium pairii. Plant. * Mandata patrii. Cic. Exécuter les ordres; lescommandemens defon père. ' PERSEQur. Cic. Pourfuivre, peifecuter , faire de la peine à- quelqu'un. * odio pirfcijui omna. Se». Avoir de la haine pourtour le monde. Perse^ui injiiima. dur. PoutfiÛ|fre, continuer ce qu'en a commencé. ;' VERSFcivi fcripjurâ. Cic, Ecrire , rédiger par éciit. * Ceie<-ita- te fcribendi tjiiAdicuniur perfequi. Cic'. Ecrire auiîi ville qu'on parle. PHB.SËRÔ, pcrferi's, perfevl , pers'iinm , pcrferè'ri' en un fens figure. Plaut. Semer , répandre par tout, divulguer luie cliofe , la faite fçavoir h tout le monde. PËRSbVtRANS , genit. pcrjcverâmït, omn. gen. Qui di^ie, qui peilevejte, D'oii vient , ■iJ4 P E R. PerÇevcrdniiffimum cùlendoriim agromm fludliim. Colam. LC foin aflldu & continuel de cultiver la terre. PËRSi-VtRANTËR. (Adverbe.) Liv. Perféveiamment , avec perlévc'rance. * yereor ne pirfcverantHii feviant. Liv. Je crains qu'ils n'exer- cent leur cruauté avec trop de ligueur , «K trop long temps , qu'ils ne perféverent dans leur cruauté. PËRSËVhB.ANTlA,genit. perfcverantïn.f. Cic. Petfevérari- ce. /. '''Retinere perfeveranliam frnieiilU fux. Cic, Peiféve- rer dans fon fentrment. PHB.SÈVËRÔ, perfeverâ!, perfiverâvl , ferfevemUim , perfe- verârë. Cic. Continuer de faire , on dedireune chofe , per- feveter, perfifter. * In errore perfeveran , millius niJI injî- piennt efl; errare , cujufvii bominis. Cic. 11 cft de l'homme de fe tromper, mais il n'y a que les fous quiperfévéïeni dans leurs erreurs. , ThKSÉVEKiJS, pirfeverâ , perfeveriim. Tucit. Fort fevcre. m. & /; PERSlA, <ë. f. Plir,. La rerfc, le Royaume dePerfe. Voyez. PeRSARUM IlMPERIUM. ÏÊRSICOS, Persïck, PcnScJim. Juv. Qiii eft de Fetfe. û3> Fersicus apparatiis. Hor. Un appareil fomptueu.t tel que celuy des Perfes. Pf.rsica mata. n. plur. Plin. Des Pefches. /. fruit qui vient originairement de Perfe. PERSICA , genit. pcnicc. f. Vliii, Un Pefcher. m. arbre qui porte des pefches, o« PÈRSÏCÛS, genit. pcruc'i. f. Coltim. Un Pefcher. jm. arbre. PÊRSICCOS, persucd, penicciim. Ctlf. Fort fec. mafc. fort féche.f. PERSÏCUM, genit. perih'i. n. Colum. Plin. Une pefche. /. fruit. On fous-entend Mahim, PERSIDËÔ, penUci, perfeiCi , perfeftiim , persîdire. Pli». De- meurer , s'arieftei long temps fur une chofe , o» en quel- que endroit. PERSlDÔj ïs, err. Le mefme. PERSIGNÔ, pcrifjfirt;, penli>iâuï , periignâuim , persignarc. Liv. Cacheter , feeller. PËRSIMILÏS, ij.m. 6-f./i«r/îra/7e, m. n. (Adjeû.) Oc. Fort femblable. m. & /. PERSIS, genit. Persidït. f. Virg. Ovii. La Perfe proprement dite, elloit une Province de la Monarchie des Perfes en A- fic, fur le Golfe Peiftque ; c'eft aujoutd'huy la Province de Fars, 0« Farfiftau , dans le Royaume de Perfe moderne au Midi. PERSISTÔ , persiflt! , perjliû , perjlitum , persiflere. Cic. Liv. Perlifter , peifévérer , demeurer ferme en quelque léfo- lution. PfcRSÔLËNNIS, ii.m.&{. periihnne, is.n. (Adjeû.) Swef. Fortfolennel. M. fort foknnelle. /. PËRSÔLÏDÔ, perioiidâi , peisilîddvï, pcrsi'tidatnm , penolS- dJre. St.it. Endurcir, geler, (en parlant du vent dç Nord qui gelé l'eau.) ' PÉRSÔLVÔ , persctvïs , persclvt , pcrsSliiinm , perfôlveri'. Cic. Achever, parfaire: Achever de payer, oti de fatisfaite à fcsvœux, afaptomefie. ^b ali^tio perfolvere. Cic. Payer par les mains de quelqu'un, de les deniers, onde fabourfe. * Stipendiitm milnihus. Cic. Payer la folde aux foldats. Persolvere vota. Prop. * PromiJfiim.Cic. Accomplit fon vœu, y f.itisfaire : accomplir fa promefle , l'éxccutet , s'acqui- ter de fon vœu , de fa promefle. Persolvi primt. epiftolx , venio ad fecundam. Cic. J'ay répon- du, eu j'ay fatisfait à voftre première lettre, je viens à la féconde. Pcrfolvit panai diii hominihufque méritas. Cic. 11 a efté juf- tement chaflié , ou puni pour les fautes qu'il avoit commi- fes contre les Dieux 6c les hommes. Perfolvere oficiiim recepttim. Cic. S'acquiter d'un plaifir qu'on avoit promis de faire. Crûtes aliciii ferfolvere. Virg. Remercier quelqu'un , luy ren- dre grâces. Petftlv! gratia non potefl nec mah patri. ^int. On ne fçau- roit reconnoiftic allez les obligations qu'on a à fon pe- P E R. le, quand raefme il feioit un méchant père. Perfelvere rattonem offcii. cir. Prendre compte de fon devoir faire voir qu'on s'elt acquité de fon devoir. Persolveri; qunjlionem. Cic, Réfoudre unequeftion, y fatis- faite, y répondre. PËRSOLÙS, persôlâ , persilnm. PUut. Tout feul , unique.», toute feule, unique. /. Persol-î nH_j«. Plaut. De pures fottifcs , oubadinerics. FERSÔNA, genit. persans, f. Cic. Perfonnc. /. perfonnage. m. Qiielqu'un : Un homme. * Pacifia perfana. Cicer. Un homme, on une perfonne paifible, qui eft douce, & qui n'aime point le bruit. Persona. Cic. Perfonnage de Comédie , ou celuy qu'on fait dans le monde, m. Imponere aluni perfon.-im calttmnia. Cicer, Faire joiier à quelqu'un le perfonnage de calomniateur. * Sufliiieo untii très pcrfonas , r/ieam, adverfarii , judicis.Cic- Je joiie icy trois rôles , V/i!. Sen. Une félicité trompeufe, apparen- te; un faux bonheur. * Perfonata vuhiera. n.ç\\it. Sen. Des playes cachées & plus profondes qu'elles ne paroiflent : des playes palliées. Per[onata fahuU. Vitr. Piéccs de Théâtre ou tous les Afteurs eftojent mafquez. PHRSONÔ, per:bndsy personiît , pcrsonitiim, personare. Cicer, Faire grand bruit , retentir , réfonncr. * Personal domm can- tu tibiarum. Cic. Tout le logis retentit du bruit des flûtes. ^ Personal citharA. Virg. 11 joue du Luth. * Personab.int on- nia vocihiis ehriorttm. Cic. Tout retentifl'oit des voix confu- fes des perfonnes y vres. * ^urem aliciij^s perfonare. Horat, Crier fort à l'oreille de quelqu'un , retentir à fes oreil- les. PERSÔNÛS , pêrsonâ, pèrson'sm. Stat. Réfonant, retentif- fmt. OT. réfonante, retentiflante. /. PERSORBËNS, genit. perforhêntis. omn. gea. Plia. Qui avale _tout._ PERSPECTÊ. (Adverbe.) Cic. Avec une entière counoiflan- ce, parfaitement. PERSPECTÔ, perfpèlîÂs , perfpcBâvi , perfpeCiâtiim, perCpeCiâ- rc. Siiet. Regarder , confiderer attentivement jufques à la fin. PERSrECTÛS, perfpèCiâ, pcrfpêâJim. (de Perfpicio.) Cic. Par- faitement connu, m. parfaitement connue. /. * [ Ciccron dit PcrfpcÙifiir/ms, icii:j/. omn. gen. Cic. Proprement, Qui a la veuë forte 8c perçante. Eclaire, intelligent , dair- voy.int , dans le fens figuré, m. éclairée , intelligente , clair- voyante. /. rhRSPICÏDÏLIS , n. m. i'f. perfpicibUe , Si. neut. (Adjeft.) Vitr. Qui peut eftte veu facilement, m. qui peut eftreveuë facilement, f. rERSPÏClËNTïA , genit. fcrfpicientîS. f. Cic. Claire connoif- fance. /. pénétration d'cfprit. /. PËRSPICIÔ , fcrfphïi , perlpix'i , perfpeaûm ,/>ery7>;«r(^', (Com- pole du Verbe i"/itc<» quin'eft plus en ulage.) Cic. Confide- let , voir, connoiftre parfaitement & clairement une cho- ie. * Frottte ut aiunt nieum erga te amorem perfpicere pofuif- fcs. dur. Vous euflîez pu lire, m pu voir fur mon vifage l'affeûion que j'ay pour vous. * Se perfpicere totiimcjue ten- lare. Cicer, Se conlidérer , s'examiner, & s'éprouver foy- mefme. PËRSPlcOB. (Adverbe.) Cic. Clairement , e'videmment, ma- nifeftement. PtRSPiCOlTÂS , genit. perfpicuitât'ii. i. Cicer. Claite' , évi- dence, f. PÊRSPICOOS, ferfpiciiH , perfpicûnm. Ovi.i. Clair.»», clai- re, fem. ÏERSPicuus. Cic. Clair, manifefte, évident, m. claire, raa- nifefte , évidente./. * Perfpicuum ejî omntbHs, Cicer, Cela efl; évident à tout le monde. TËRSPÏSSÔ. (Adverbe.) PUut. Fort lentement : fort tard. PERSTbRNÔ , perfternis , perftrâvi, perjlrât:ïm , perjlèrnèrè'. d'où vient PËRSTRâtOS, perflrâtàtperJIrâtûm.Liv. Pavé entièrement. m. pavée entièrement. /. Via Jîlice perjlraia ejl. Liv. Le chemin eft tout pavé de cail- lOU.Y. ïERSTÏMÙLÔ , perjî'imiilai , perjîimulâvl , per/ii/nutâtUm , ferftimutârë. Tacit. E.xciter, animer fort , éguillonner : mettre le feu fous le ventre a quelqu'un , (comme on parle familièrement.) TERSTÏNÔ, à,, are. Voyez PR,tsTiNo. PERSTÔ , pêrjlâi , perfliti , perflilUm , perflârê. Cic. Perfiftet , perfevérer , demeurer ferme & conftant. m. demeurer fer- me & confiante. /. On dit Perftare inccepto, OU in incitpto. Liv. Continuer fon deflein, fon entreptife : n'en point démordre, y perfifter. * Meni perjiat mihi.Virg. Je fuis toujours le même. * Hicmt jiiu pcrJhiT. Ovid. L'hiver continué , ou dure toujours. PERSTRATÛS, d , kot. Voyez Fersierno. rÉRSTRËFÔ, përjîrèpts, perjhepuî , perjîrcpitûrrt, perjlrepère. Terenr. Faire grand bruit. * Rumor m arcana j^m dndum perflrepit aula. Star, il y a fort longtemps que le bruit fe répand dans la Cour. TËRSTRiCTÛS, perfîrlâH, perflriaUm. (de Perpint;o.) Plin. Serré , teflerré. m. ferrée , reflerrée. /. PÊRSTRÎNGÔ, perflilngis , perflrvixi , perJlriHîim , perjlr'in- girè. Car. Serrer fort, lier étroitement. Perstringi horrore. Liv. Eftre frappé d'horreur. * Murmure coriniiim per/lringi: aura. Horat. Le bruit que vous faites avec des trompettes ra'eftonne la tête. j5» PtRSTRiNGERE itliijuid. cic. Sctrcr , redcrrer une matiè- re : dire une chofe en peu de mots , l'abréger : toucher brévement , on brièvement , effleurer un fujet , en parler comme en paflant. * Quem locum heviter perflrinxi. Cicer. J'ay ferré cet endroit, je ne l'ay fait qu'effleurer, jenel'ay ' touché qu'en paflant. (5» Perstringere «i/f^KtOT. Cicer. Toucher & blelTerunpeu quelqu'un, leta.\er, lereprendre, kcenfurer, luv don- ner quelque coup de dent en paflant , (comme ou parle fa- milièrement.) ÏERsTRiN'CDRE aciem , on tculoi. Liicil. Ebloiiir. Ciceron a dit eu i:n fens figuré Perjlrittgere aciem , ou oculos mentit. Ebloiiir les yeux , jctter de l'admiration dans un efprit , l'é- tonner , le furprendre , le jetter dans l'ètonnement ; ou com- me on parle, Luy jeuei de la poudie aux yeux : luy inipofei. P E R, 25.^ PfiRSTRiNGERE terrum aratro.Cic. Labourer la terre. rerftringere celcriter curfum aliijuem. Cic. Faire un voyage en peu de temps. PËRSTtlDlôSË , (Adverbe.) Cic. Avec attache, avec beau- coup de foin PERSTODiôSOS, perfîudiZfk , perfludromm. cic. Qui a bien de la paillon pour une chofe, fortpaffionue, fort porté à. m. tottpadjoiinee, fort portée à. /. PHRSUADËO , perjhidi, , perfuda, perfii.^mm, perfuâdêrê. Oc. Perfuader , faire croire. * PcrJUafit m.v , amor , adolef- centia.Ter. C eft la nuit, l'amour & ma jeunelfe qui m'ont porte a commettre cette aftion. ♦ I, m,hi perfiiadet iwpiiat utmattnem. Ter. C'eft luy qui me confeille de preficr ces noces. PËRSUASÏBÏLÏS. ;,. m. ù- f. perfuapite, Is. n. ( Adjea. ) _yK/«(. Qu'on peur perfuader. PhRSUASiBiUTËR , (Adverbe.) ^„/„,. D'une manière à perliiadeis d'une façon perfuafive. PERSUASIO , genit. perj,,.,fi„;,. f. cic. Perfuafion. /. ferme croyance qu'on a d'une chofe./. * Induere r.l,i perruafioncm. Sli. m. a. fort mince, fort déliée. /. ftj- Pertenuis. Fort léger, fort petit, m. fort légère, fort petite. /. Spes pertenuis. Cic. Une fort légère efpérance. lÉRTËRËBRÔ, perùrcbras, ptrtereOravl , perterelrâliim,per- terthrâri. Cic. Percer rout outre avec la tarière. ÏÉRTHRGÔ , perlerais , perterst, pertersûm , pertergerê. Ct- lnm. Hor, Nettoyer bien. PËRTËRÔ , pcrtcrïs , perIrIvT, pertrïtâm , perterërë. PUut, Ufer en frottant. * Limi januam pirterunt. Plaut. Ils li- ment la porte. rERTÉRRËFACiÔ , pirterrsfàcïs, perterrefcâ , perterrefâc- tum , pcrterrcfcicerc. Ter. Et PERTHRRËÔ , perurrês ) perterrttt , perterritiîm t perterrère y aiitjuem. Cic. Epouvanter fort, intimider beaucoup , faire beaucoup de peur a quelqu'un , iuy donner de la terreur , 0« de l'épouvante. PËRTËRRICRËPÛS, à, tim. Lucr. Cic. Qui fait un bruit épouvantable. PËRTËRRlTUS, pertnrîtH , perttrritûm. (de Perterret.) Cic. Epouvanté, m. épouvantée. /. PERTEXO , pertex'is, pertemi , pertextUm , pertëxcre. Pro- prement, Achever im tifl'u. Une fe trouve que dans un fens £guté. Achever ce qu'on a commencé , le finir , le termi- ner. * Pertexc qutd exarfus es, Citsr. Achevez ce que vous avez commencé. PERTÏCA , genit. pirticœ. f. Varr. Perche. /. un long baf- ton. m. Pertïca. Prtp. Perche d'arpenteur. /. Voyez Decempcda. ÏHRTÏCAUS , is.m.&i. pcnicàli, is. a. (Adjeft.) Colum. De perche. ♦ Salix penicilis. Colum. Un faule qui porte des branches à faire de.s perches. PERTIGI, Prétérit de Pertikgo. PERTÏMËÔ, periimis, periimitl, fans Supin, perlïmèrë. ou ERTÏMESCÔ, pertïmifci: , perlimiti , i.\l\sSaf\a , pertïmef- cëre. Cic. Craindre fort , appréhender , trembler de crain- te , oit de peur. PÉRTÏMESCENDOS, a, uni. Cic. ÇHii eft fort à craindre, qu'on doit appréhender. Redoutable, m. & /. PERTÏNACIA, genit. pertiiiMÏ.Z.f. Cic. Opiniâtreté, obûi- jiation. /. enteflcmeut. m- Pertinacia, (en bonne paît.) Cic. Confiance , fermeté , per- févérance. /. TËRTINACÏTËR , (Adverbe.) Liv. Opiniaftrément, obfli- nément , avec opiniaftteté. Pertihaciter. f/c. Conftamment, perfevéramment , ferme- ment, (en bonne part.) PËRTÏNA.V , genit. pertinâch. omn. gen. Plaut. Qui eft fort tenant, m. fort tenante. /. de qui on ne peut rien tirer. * TenAX-ne ejl ejus pater ? sm'o pertinax. Piattt. Son père ell donc avare? oiiy &: très avare , o» fort tenant. r. C'cit à peu près en ce fens qu'Horace a dit , Digitit na'.i pertinati. Un doigt dont On arrache un anneau fans s'en défendre autrement. PhRiiNAx, (en bonne part.) Lit/. Ferme, conftant. w, fer- me, cottftame, /. iusbiaulabk, w. ê; /, 1Vmctt«mr,iti(ir- PEU. tinax virtui. Liv. Une vertu confiante rient à bout de tout. * PertiiiAx tcûi. Tarir. Qtii eft ferme dans le bien. Pertinax. Plin. Perfévérant , continuel, m. perl'évérante, continuelle, f. Qin dure toujours. ♦ Fama pertinax. Plin. Un biiiit qui dure toujours , une réputation conftante. Phrtinax, (en mauvuife parr.) CiV. Opiniaftre, teftu, obfti- iié. «. opiniaftre, teftuë, obftinéé. /. [ -Ciceron dit au Superlatif Pérf;«^«/:;wKi, à, iim.2 PERTlNËÔ , periïnèt, pertïniiî , perthcrë. Cicer. S'étendre juRjues à, fe répandre au long & au large. * rc/j.e cjus pcr- tinciil ad Jeair, ei^iit adhèrent. Cicer. Les veines qui s'e'- tendent jufquesau foye & y font attachées. * ^fpera arte- ria ad pulmones iifjite perti:iet. Cicer. L'j(pre artère s'éicnd jufques aux poumons. * PUn-.tiei ad llUi montes perlinet. Plin. Cette plaine s'étend jufques à ces montagnes. ♦/» tuas tdes pertiiiet. Vil: Cela va jufques à vôtre loRis , cela y touche. ° Pertinet. Cic. Touchet, regarder, concerner: appartenir. * Mri^is h^c Tualitia pertinet ad viroi , cjukm ad mulieres. PUut. Cette malice eft plus des hommes que des femmes. '*■ ^.Ad qitis perttneat f.tcnus vrfligia imita extant. Liv. On n'a aucun indice de ceux qui ont commis ce crime. * ^d ijitas pertinent hujus maUficii fHfpiiio , ignoratur. Cic. On ne fçair fur qui tombe le foupçon de cette méchante aâion : On ne fçaii qui on en doit foupçonner. * Pertinet fomniiint ad hic. Plaut. Mon fonge le rapporte à cela. * Pertinet ^e- mitus proviniitc ad capitii tut pericitliim. Cic. Les gémiflc- mens & les plaintes de la province regardent vôtre vie, de- mandent voftre vie, tendent à vous ôter la vie. * Ea pan fenlenti£ , ç«* pertinchat ad dandum ei ex arario centies fej^ teriiîini. Plin-Jun. L'avis qui alloit à luy accorder du ttéfoi public dix millions defefterces. PERTÎNGO, pirtln^îs, perii[gi , pert'in^è'rè'. Plin. S'étendre, aller jufques à. * Per omnem muadum pertin^cns. Cicer. Qui s'étend par tout le monde. PERTOLËK.Ô , pertolér.is , fertolerâvï , pertoltrâtûm , pertolf jâië.^Plaut. Endurer, fupporter jufques à la fin. TÉKTOKCiVim, pertir^uh, pertir^uërë. Lucr. Tourmenter beaucoup. PERTRÀCTATË, l^oyez après Pertracto. PERTRACTÀTIÔ , genir. pertraU.uiùnu.f. Cic. Maniement, m. adminiftration. /. * PeriraQaiione reruiu puhlicarum. Cic. Dans le maniement des affaires publiques. Pertractaiio poetarii»!. cic. La grande Icàute des Poètes, Ja leflure aflîduë des Poètes. PËRTRACTÔ , pêrtraSàs , pertrâSâvi , pertrâCiâtûm , pet- trâtlàtë. PUut. Hirt. Toucher , manier fouvent , patiner une chofe. g3> Pektractare artem, OU fcientiam ali^uani. Cic. Traittec d'une fcience, o« l'apprendre. Pertractare aliijuid anime. Cic. Penfcr Screpenfcr fouvent: à une chofe, la rouler, l'agiter fouvent dans fon efptit. * PertraQaiat rei habtre. Cic. Avoir connoiilauce des cho- fes, en avoir l'ufage. PERTRACTATË. (Adverbe.) * Non perlraûat'e faÛa e fi h te fabula. PUut. Capt. Prol. f. SS- Cette Comédie eft nouvelle , 8c ne vous a point encore eflè reprèl'eutee. (Oulit diverfe- ment ce mot dans Plaute.) FHRTRAhO , pertrâhîi , pertrix'ï , pertrâllfim , pertrkhëre. Cic. Tirer, attirer quelqu'un en un lieu par force. * Pcrtra- xêre ad Domitianutx, Tacit. Ils le contraignirent d'aller trou- ver Domitien. Pertrahkre vttam. Plin, Prolonger la vie. PERTRANSÈO . pirlràniis , pertrânsivi , ou pertrânsïï , pii- trânsïiîim , pertninnrè. Plin. Palier outre, o» au delà. PÉRTRANSLUCÏDti'S, pcriranjlucidâ , pertranflucîdUm. Plin. Fort tranfparent. m. foit traufpatente. /. PERTRIBÛÛ, permiiils, pertribUi , pertribruûm , pertr'ibUërë. Plin f un. Donner. FËRTRISTÏS, is. m. & f. pèrtriflë, is. neuf. (Adjeél.) Cicer. Fort tiifte. m. Sx. f. (foit en parlant des perionnes , o» des chofes.) PËRTRÎïOS, pertr'itH, pentuHrn, (de Fertëro.) Colum. Biea bioyé. m, bicu bioyce, /. PE R. PÈRTRlVl, Prétérit de Peutcro. J'arbrove. PPrÎt^t ' ]''"""''<= P>="UNDo. J'ay percé, .«rompu. ;B^ÎX^V, ^"^"'-'■">^"'^"<'- J'ay porté. ,^I V^^^-"^""^^- fAdverbe.)^,^. Avec grand tumulte, tumultueufement , tumultuaitement , avec bien du tinta- marre. PEB.TONDÔ, pJr/ind,',, pertiidi , pertmim , pertûnUërc. Cat. Percer, trouer. îe»''.!:',-,'""-- ?"''""■ I<-ompreenfiappantdeflus. ÏÊRTUaBATE. (Adverbe.; Ce. Confusément, arec con- tulion , fans ordre. rËRTORBATÏÔ.genit. periurh^iiims.f. cicer. Trouble, déf- ordre. m. coufuiion. /. ( foit dans les chofes , foit dans ' elprit.) '^^''-''f,""' "''• '.'"■ Trouble dans l'air , l'air troublé & brouille, m. tempête./ * In per,urùan,„es ncincid^mm c f. pertHr- eatiiu, or,,, n. Plus confus.] '^ 1-E^T ; ^^°'"'^='- ■ '«'" PXt terre confufément. '^ «efme'de'lVf T^l^ler , agiter , (parlant des chofes , & ûon l M ^"-^ '"'" d""^ 1« trouble 8c dans la confi,- envttSZrT^''^'',''"' ''.' J-"^ F^rturUri. Cic. Eftre plus ne a parler a quelqu'un; Comme qui dire Tetter des nT rôles dans un rauid percé ""rott jetter despa- les' ♦ p.r^^r/ '''■'^ "* 1""^= """ dans les oreil- Cependanttî" "'"■"" ."'•«'» ^""' «-""" ;..«.. r.r s'eftan répandu PiUatTac^'T!'' ^' C'^"- ^'■'- ^e bruit veuduptys^Vui^a;S be'""^^""'""'- "■"■ 0-"* => ^ien coftez. ^ ^ ^'S« beaucoup, qui a rodé de tous PE R. 25-7 * i « »'; ""<^P/""ftp'"5 commune, .«fort ordinaire. véu pâslu'o^„{'^'^l""- ";• °i' " vers ficomn.un, q^ine Bo" S^/" °" ^'' ''°n'<: bucz de tous collez. ^ „ Aller, ^ô^^'f • ^;^-' — . /--«î-. P'«. «. vasabon^r""^^" ' /'"'"'■?«"'• O""/- V.igabond , coureur, qui;-!! tint d-aa^r""'"^- '^" °^ ^''" «^"^ '°""'- f ^^ ^'' '^ ' PÊRvt^iiT^m "''"• ^ '"V *^" t-'^" J-^ la variété. men, ravagé fa'ccapé"''^'-^'"'''^''"'''"- ^""'- E"'"'^- PËRVASTÔ »V «^ ""■ ^nt'^'cment ravagée, laccagee./. rIV. lUva^rr^^facVi"'' •^•'•" ' /■""•'^''"''- > ^--y?-- 9«<.W»lt!» ' V "g", rumer, faire le dégât. *jLi,- FÊRVÊCTfj'; „- .7 ^ °^ par l'efpace de cinquante milles. Porté me„é^vn-,'^"''''""- ('1'=^—''-) ''^«-P.t.r.. ^quesVnqueTql,;,- T) '"• P°"" ' "-""' -""" -"P" Porter me/er.""'j /'"'''^•'' /'""f'^"'". f^rvA^V,". oV.r. cha rie^ * p/A '"'"?""" ' ^°""'^' )"<"<3"cs en quelque lieu : river an' nof/T', '" /"""r^ "^" ^tre mené au port, ar- river au po» ♦ Lacm ,mle & Oce^num (,nsn/n/s ,) „r..., gagna 1 £ms par les lacs & l'Océan. "n^cesf^^ortbr^''*'"- '"■ Eftre conduit! bien, avoir I '^^l'^f. pervhîdi'yîi.n. (Adjeft.) Oie. Fort vetd. m. fort verte. /. „ „ PhRViVÔ , pïrvlvis , pervlx'i, pcrviClum , ferviveré. Plant. Vivre long-temps. PERVIOS. pervi.i, perviTim. Cie. Ouvert, m. ouverte./, par oil l'on peut paflet aifément. * Pervi^ vairii domui. Ovid. Une maifon ouverte à tout vent, où les vents entrent de toutes parts. ''■ Fratm adei Jîent pcrvix. Ter. La maifon de mon frère fera toute ouverte , on pourra aller de la mai- fon de mon frère dans la mienne. Oâ» Piaora nulli culpx Pervia. Claad. Va cœur quincpeut commettre de crime. . •. • PErOlA, genit. pèritU.f. Sen. Petit fac, tu petite gibeciè- re, petite beface. PËRONCTIÔ, genit. pcrunSÏSms. f. PU". OnSion. /. 1 ac- tion d'oindre tout un coips , o» une partie. „„ . rËRONGÔ, piriiin'it, pirimx'i , phùnanm , perHngtre. Cicer. Oindre, frotter entièrement de quelque liqueur. _ rEB-VÔLGÔ, pèrv-okâi, pervol^im, pervolgamm, fervolga- ri, -..>-.. L,Lr. Courir par l'air, (parlant des éclairs, é-c.) PËRVÔLÏTÔ, pervUlitii!, pnvolttâv, , pervol^itatum , pervcl- tari. Virg. Vitr. Se mouvoir avec une extrême vitelle, (en parlant du Ciel & des étoiles.) „,,ionf rit PERvoLiTARE. Luer. Se répandre promptement , pailant de la voix. Voler, parlant des oifeaux, dansVirgile. ^ PËRVÔLÔ, pervoUs, pervalivi , pervSUutm ,ptrvoUre. Vtr^. JfAl^lf': Ciecr. Aller, fe répandre promp.emenc * N»»t,«, h,e decem hcr.s , fex & ^•"'•'l''T''Lwé'^JàL fuum pervoUv,,. Ce. Cette nouvelle a elle fceue en dix -heures à cinquante fix mille pas. * Vrbe.. '''f'-J"^'^":^ JHV. Courir par toute la ville, fe répandre par toute U P ERVÔLÔ , pêrvu , pèrvûl, , pèrvSia-' , pêrvUlë. Ce. PUu, Liv. Vouloir avec empieflemenr. »,-„-,„ tfrvclvërê FËRVÔLVÔ, pervolvu, pirvolvi , pirvolutum , pervoiverc. J''.::;„^:fpH;vTv"A"- i. W. U.iu Cieer. Que l'ame fe ^•^nge dans ces biens. » D.W. .u in >,„ ''"'^''.Pf^^l «1™ t>auh fcH pniolvaiur <,mm=JtiV. fem. Lucr. La mefme Cgni- ncatiou. ° PESTIS, genit. pifiis. f. cicer. Pefte. /. [ On trouve Pefles & peflilentia au plurierdansStace, Clau- dren , Seneque , Aulu-Gelle , & mefme dans Ciceron au 2. des Tulculanes , Perge , aiide nate , tliacryma patus pefiibus. Gittanius 5c quelques autres qui remarquent que Pefles ne le prenoit pas pour la maladie de la pefte , fe font trompez j car on trouve dans Columelle In morbisù- pefiibus : & dans Seneque , Non minores fiiire pefles mortalium.] S> FiSTis. Cicer. Une pefte publique , un méchant homme, qui gafte U corrompt les autres par fes mauvais exemples , ou par fes mauvais confeils. * Pejl,, IteipubUca. Cicer. Va homme qiu eft capable de renverfer un Etat par fes trahi- Ions ,_ une pefte publique. PËTASATOs , petasàta , petasâtUm. Cic. Sueron. Qui porte Ull chapeau a larges bords. PËtASIÔ, gemc. petafoins. m. Varr. Un jambon, m. Pt s "' g^."'f; /'"'•"""• ni. Mart. Un jambon, m. PbTASUNCULUS, genit. peiafunciin. m. 7av. Petit jam- bon, m, PËTÂSÛS, genit. pitHsl.m. Plaut. Chapeau à larges bords. PtTAURlSTA, «^ETauetruf. genir. petaur'iflx. m. Varr. Qui vole dans 1 air avec lamachine appelléc PtTAURuw. PETAUaUM, mi-rMçfv. genit. peiahri. m. Mart. Machine a volet dans l'air , dont on fe fervoit dans les fpeftaclcs. PËTfcSSÔ, il. Cic. & PËTISCÔ ouPÊTËSCÔ,-.,èrf: Lucr. Demander avec inftance. PËTILIOS, genit. petiln. m. Plin. Fleur femblable à celle del'e^iantier. PËTiLUS , piiïlâ , fërtlûm. Lucit. Petit , mince , menu. w. petite, mince, menue. /. PëTïùlOS, genit. petwll.m. Celf. Pieds des animaux , com- me ceux des moutons qui fe mangent. Pf.Tioius. Colum. La queue des fruits. PËTÎTÏÔ, genit. ;7s/«»5«;j. f, Cic Demande, Requeflc / ttS» Petitio. Cic. Demande, pourfuite, eu brigue de quel- que charge. /. " 1 Petitio. Cic. Coup porté contre quelqu'un , une botte, com- me parlent ceux qui font des armes. PÈTÎTôR, genit. petiims. m. cicer. Demandeur en iuP. tice. ' PtiiioR. Cicer. Celuy qui pourfuit, ou qui briçue quelque charge. ■ = t i PËTiTUS, /!«7r.î, pèi'itiim. (de Peto.) Ovid. Demandé m. demandée. /. Petiius. Stn. Brigué, pourfuivi. m. briguée, pourfuivie. /; Petitus. Attaqué.»», attaquée,/. '^ Belltia pcuta fcm,. Hor. Une befte attaquée, eu à qui on aporté uncoupde fléchel ♦ Spiriius petiti'.s imo latere. Horat. Un grand , ou profond foupir tiré du fond de l'eftomac. PËTITUM, genit. f«i(i. n. Catul. Demande, requcfîe PËTITÛS, genit. /.«?!«,. m. Comme., Petitus terra. Lucr L'envie de fe coucher à terre. PÊTÔ , pitis, petivl , piittûm , fitcrë. Cicer. Demander rcqueiJt , prier d'une cliofe. En cette lignification ce Kk î Verbe 26o PET. Verbe gouverne l'ablatif de la perfonne avec la prepofitîon à ou ah, & quelquefois le datif, comme, * Pcteab iltovc- , niant inihi. Cic. Demandez hiy pardon pour nioy, priez- le d» me pardonner. '*' Mijfonem nuttîtiius petere. Tacit. De- mander ie congé pour les Ibldats : Mais alors c'cft le datif de l'acquilition ou de la pcifonne. feiere mututim. l'Uiut, Demander de l'argent à emprunter. ^ Tibi e^o , Brute, non fotviim , titji priits à le cavero , am- flii'ticonomtne nemtncm , cui pittlio fit , petituri'.m. Cicer. Je ne vous paycray point, mon clier Eiutus, que je ne fois aflùre que pcifonne qui a droit à la fomrae, ne me deman- dera plus rien. Pi TER t. Dem.inder, pourfuivre, chercher, rechercher, bri- guer. * Ro^^jfe veitem ttnùe miht petcremcibum. Ter. Je VOU- drois bien luy demander oii j'aurois efté chercher de quoy vivre. * L jiummn j^etere te cibum prjp arbitror. Ter. Tu es fi affamé , que tu te jettetois volontiers dans le feu pour en tirer un morceau de viande. (Il parle d'un raralite.j teten pœnai ah ali^tio. Cic, Demander qu'on punifle quel- qu'un, le faire punir. Petere Confulaiiim. Cic. Demander, 0« briguer le Confulat. Pf.iere. Aller chercher. * "Jura, Ccrdùbum petunt. Pli::. Us font du rellbrt de Cordouc : Ils y vont plaider. * Peiuiu >n Elymaos avhorem cuprejjh fimilem. Vim. Ils vont chercher jufques en Faleftine un arbre femblable au Cyprès. Peter i. Attaquer, batrre, frapper, aflaillir, l'oit avec des pier- les ou quelque arme : Comme , Peiere alit^uem ferra , lapnii- iiti. Tacit. Cic. Attaquer quelqu'un l'épée à la main , l'af- faillir à coups de pierres , luy jerter des pierres. Jt'^ulum petere. Cic. Frapper quelqu'un à mort , luy donner un coup mortel. Fraude, ou in/tdiix aliijHem petere. Liv. Drefler à quelqu'un des embulches, le vouloir prendre au depourveu. * Venefi- (io. ^uâ-ad-Heren. Le vouloir empoifonner. * Crim::iibus alujuem. Tac. L'accufer , le charger de crimes, Peiere alicjuem dexirà. V^rgil. Tendre la main à quelqu'un. 1- Blanditiii. Qaint, Aiuadoiier quelqu'un, l'aborder en le catcflant. £elli petere Hrhem alic]uam. ^'irg. Attaquer lilie ville, luy faite, oK luy déclarer la guerre. Petere aticjuo , ou tocum atic^ucr», Cic, Aller quelque part, s'y tranfpoiter. * Remam petit fani ille. Pltn. Cettefontai- ne coule a Rome. * Fug.x faliitcm petere. Cnf. Se fauverpar la fuite , chercher fon falut par la fuite. '^ Peiuntur in vincu- ta , ejttt parent ei fuoMton aittr:r. ^nm. Ou met en prifon les cnfans qui refufcnt de nouirir leurs païens. TËTÔRÏtOM , genit. petoriii. n. Hor. Chariot fufpendu à quatre roues, r/i, ÎËTRA, genit. pétr.v. f. Sluint-Cart. Rocher, m. Roche, pieiiedure. /. Rocaille, f. PËTRÂ, genit. PcirS. f. Plin. Ville de l'Arabie Pétrce ; au- jouid'huy Herar , ouHagiar, & Arac, ville de la Région de Bairaad , «a Arabie 1 ierreufe moderne. P£TRÏCÔS0S , a , iim. M,trt. Rude , difficile. Jiemo helltii rei petricofa ifl. M.trt. l. }. Epigr. «3. C'eft une chofe embarralTantc Se fort fcabreufe de vouloir faire le mignon & le daraeret. PËTKO, genit. pétïonis. m. Plant. Mouton, m. ÎËTRÔCORli ) genit. Petraconôriim, m. pi. Caf. Plin. Peuples de l'Aquitaine; c'eft aujourd'huy Les Evcchez de Perigueux &deSatlat, qui comprennent le rcrigort& quelque chofe de la Saintonge & de l'Agenois en France. pETRÛStLiNUM, genit. Petrcfeiiui. a, Plin. Ache,j«pcr- fil fauvage qui croiH fur les rochers. PËTRÔSUS , /icrSi'/i , pctriiiim, Plin. Plein de rochers, bï. pleinede rochers. /. ÎËTOLANS, genit. petutantÏ!. omn. gen. (de Pcfn.) Cicer. Proprement, Qiiinepeut le tenir débattre l'un & de bat- tre l'autre , comme les chèvres 8c les boucs qui fe heurtent de leurs cornes. Infolent , pétulant. n>. infolenie , pétulan- te, f. qui attaque Se querelle le monde fausraifoa, quia toujours la main levée pour frapper. StioiANs. cieir. Impudent, efli«m«t m, inipudente , cifton- îée. /. PET. PEU. PEX. PHA. Petulans. C.-«,-. Lafcif. m. lafcive. /. Impudique, fale. mi Se }. ♦ Liiigua petutantijpmâ confeSari alujuem , ou l^erbit fetulantiffimts Udere atiijucm. Cic. Salluft. Pourfuivre quel- qu'un en luy dilant mille infamies, eu des paroles outra- geufesôc infâmes. PÈtOlàNTÉR. (Adverbe.) Cic, Infokmment, impudem- ment, aveccfironterie. * [Il fait au Comparatif P«K//ÎHf;«,.. Et au Superlatif P^â- iannfiime, Cic.} PëtOlANTIA , genit. petulantïx, f. Cic, Pétulance , info- Jencc à attaquer tout le monde, foit de paroles ou autre- ment. /. Impudence , effronterie, f. Petuiantia. tn. Lafciveté, impudicité. /. PËTULCÛS , pètiilcà , phiiicrim. Virgil. Qui frappe & heurte de la corne , (parlant des belles à cornes. ) PËTÛlOs, Voyez, FaiiiLus. PEUCtDANUM , ttriuniittyci. genit, peucedàn'i. n. Plin, Queue de Pourceau. /. herbe. PËXATOS, pè.\âtâ, pèxâtûm, {ie PeCio,) Mari, Veftu d'une robe à longs poils, ou d'une étoffe velue, m. veftuë d'uae robe à longs poils. /. PËXÏTAS, genit. pexitât'ii. f. Plin, Le long poil d'une étof- fe gui n'a point efte tondue, m. PtXUS, pêxà, pcxTim. (de Peiio.) Cic. Peigné, j». peignée. /i * Pe.\a veftis. Pim. Une robe faite d'une étoffe à longs poils. * Munera pexa. n. pi. Mari, Des robes neuves , ou à longs poils doii^t on fait piefent. rH.€CÀSlATUS, à,u,u, Sen, Chauffé à la Gréque. w. chauf- fée à la Greque. /. rHy£CASlUM , (f-LiK-i^m, genit. phecaiïï, a, Sen,. Sorte de chauflùre à la Greque. PHAGËD-€NÀ, iifa/va. genit. phagedxnx, f. Plin. Faim. canine, ou efpece de cancer qui ronge jufques aux os Se mange la chair. [ C'eft une malad|e qui arrive au fein des femmes. ] PHAGËDANICUM OLCÛS, genit. phagedumcî ihërti. a^ Phn. Ulcère corrofif. m. PHAGËR , grî. m. Voyez. Pagrus. PHAL/E PHALARICÂ, Voyez. Fal£ faiarica. PHAlACRÔCÔRAX , .stKgfxi&:^. genit. phalacrocorâch. m. Plin. Cormoran.»,. Oifeau de proye qui mange lepoLC- fon dans.les rivières. PHALÀNG/t & PHÀLÂNGÀRIÎ, Fojcî, Pai.ah<..e & P*.- LANGARII. PHAlANGÎTtÈ, iTi;f . genit. PhaUngitS. m. Plin^ Herbe médicinale contre la morfure des Scorpions , des Ser- pens, & de la Tarantule. PHALANSIOS. m. ou PHALANGlUM. neuf. 4'. genit. phiLingïs. {, Suint- Ciirt. Ctf. Phalange. /. Corps d'Infanterie des Macédoniens. Batail- lon, r/j. Les Auteurs ne s'accordent pas fur le nombre des foldats , dont la phalange Macédonienne eftoit compofée. Les uns la faifant de huit mille hommes, les autres de leize, quel» ques-uns de vingt fe de vingt-cinq mille hommes. Perfringere hojlium phalatigem. Caf. Eclaircir, 0« rompre les rangs des ennemis, enfoncer les bataillons d'infanterie. Rompre les efcadrons de cav.;lerie. PHALËRvE , cfx.\aax. genit. phalerâiûm. f. pi. Cicer, Orne-. mens des chevaujc , Caparaflbns. m. * [Ce mot Grec, qui félon l'Auteur du Grand Etymologi- con , fignitie une plaque de quelque métal , qu'on mettoit fur le front des chcvau.v, pour Icui lérvir d'ornement, de- lignoit aufli en Latin un ornenient des petfonaes. C'ctoit à la vérité un prclént que les Généraux faifoient au,\ Cava- liers qui s'étoieut bien aquitez de leur devoir ; mais ilsdon- noient aufli de femblabics marques d'honneur au.-t Fantaf. lins. Silms Italicus. Lib. XV. en parlant des préfents que Scipion avoic fait à fcs foldats: pliaUm hic piliora fulget. C'Moit uue clpece de Collier, tes Glofles le nommenc •PHA. PHE. PHI. TdUrui! it^Tg^X''^'"' ^ Msnile, hic FaUrus , CilUre. Voi. Th. de MarciHj lur Ferfr. L. C] * [Phalert , Vains ornemens , metaphor. Perf. S:U. III. ^Ai fopuliim phaUras. Allez tromper le peuple, pat ces vains difcours. L. C] (g- ^dpopnlnmph^ltra!. Pcrf. A qui vcndez-vous vos coquil- les : Allez chercher d'autres dupes, ««vos dupes ailleurs, (comme on parle vulgairement.) THALÊRATUS , phatirâtâ , phaliratiim. Liv. CaparaflTonne'. m. caparaflonnèe. /. OS" PHAifRATA vcrha. Ter. De belles p;iroles. ♦ Pb«leriiii!verhisduccre aliijuem. Ter. En joler quelqu'un pat de belles paroles. PHÂLHRÏS, «ïMig/f. gf"'f- pl'fleri'dfi. t. Plin. Sorte d'Oi- icau aquatique qui fe trouvoit en Afie. rHALE8.ÛS, genit. Phâlerî. f. Plin. Ville de l'Attique, & qui fit enfuitc partie delà ville d'Athènes dont elle eftoit le Port fur le Golfe Sarouique; aujourd'huy on l'appelle feulement Porto; il eft au Midi de la nouvelle ville d'A- thènes dans la Livadic , om Achaïe moderne , Si fur le Gol- fe d'Egina. PHANTASMA , ^ivrcta-fta. genit. phantafmatîr, n. Plin. Phantofmc, fpeftre. m. PHARiSTP-A , -^fufîrex. genit. pharïlre. f. Vir^. Carquois, m. troufle à mettre des flèches. /. tHAKÈTKÂIXJS, phareiraià, pharctritum, Hor. Qui porte un carquois. PHARIAS, î)-^iT»c. genit. /)/jf?7^ïriF. m, Plin. Sorte de pierre blanche £c itanlparente , dure comme le marbre, qu'on trouva en Cappadoce fous l'empire de Néron. PHÈRjÏ, genit. Pherâritm.i. fl. Uv. Ville de laMagnefie, enTheffalie. ÎHIAlA, vçse. %ea\t. phiijrS. f. Hor. Peau déliée qui fe trouve lous la première écorcc des arbres, & principale.^ menr des tilleuls. PHLEGËTON , genit. Phlegetïniis. m. Virg. Fhlégéton, Fleuve des Enfers félon les Poètes. PHLEGMÔNË, jififê)'. ^enit. fhofphôrl. m. Alan. L'E- toile du matin.. PHRASIS, i. genit. ph^làcâ. f. Plant. Ptifon. /. PHYLACÎStA , i^. genit. phyfttcrïr. mafc. Pli». Elpe'ce de grand poiflon de mer. PHÏSICA, (puer»»', genit. pbyihjê. f. Cicer. Laphyfique, la fcience des chofes naturelles. PHYSHCA, genit. phy/iconim. neut. plur. Cicer. Les chofes , phyfiques 8c naturelles. * Phyjicomm i^narus. cCcer. Qui ne connoift point les chofes naturelles , ni la PhyCque. PHÏSlCÊ. (Adverbe.) Cicer. Phyfiqucmenr, n.uurellement. PHYSÏCOS , <}ia3-«ic. pbpi'cti, pbjsicsim. Cic. PhyCque, na- . turel. «. phyiique, naturelle. /. PHÎSÏCÙS, genit. pbj'tiâ. m. Cicer. Un Phyficien , qui ff ait laphyfique, i^n Naturalifte. PHYSIÔGNOMON , «/(7. neut. P/;;i. La mefme Cgni- fic.uion. rïAïlÔ , geuit, pittimh. f, Plin. Expiation, /. PIA. PIC. PIE. PIG. ''^ [PIA.TRIX. Fejlui : Dicebatur Sacerdos , ijUétexpiare eràt ft- Itta, ijuam tjutdam Jimui.^tricem , atii fagam , ,iiii rxpiatri- ceti, vacant. C'étoit donc une femme, qui purifioit ceux qui étoient fouillez de quelque chofe, d'un crime, d'un afte d'irréligion , Sec. Voiezaulli Plante iniia.Tlar AEt 111. Se. l. verf. 100. L. C] ^ .' PicA, genit. plct. f. ovtd. Une pie. /. Oifeau. .• PICATÛS, picâtà, picHitint. Citnm. Poiffe , enduit de poix. m. poiflee , enduite de poix. /. FÏCËA.genit. /'icf.i?. f. Vir^. L'arbre d'où découle la poix. PlCÈAS'l ËR , genit. piceajir'i. m. Plin. La mefme lîgnifi-. canon. PICËÀTUS, piccata, piccâiûm. Mart. Enduit de poix, poif- fé._ m. enduite de poix , poiflee. /. PICK NOM, genit. Pîii«ï. neut. Plin. Région de l'Italie fut la Mer Adriatique, aujoutd'huy la plufpart de la Marche d'Anconedans l'Eftat Ecclefialtique, & quelque chofe de l'Abiuzze Ultérieure dans le Royaume de Naples. PlCËOS, piceà, piceiim. Kij-^, Noir comme de la poix. m. noire comme la poix. /. VlCO , picas , pic.ivî , picâiKin , pîcârë. Coliim. Poiflfer, frot- ter , un enduire de poix. PÏCRlS, genit. picridii, oa p'tcrïi. f. Plin. Sorte de laitue ainere. PICTÔNËS, genit. Pïflon«?n. m. plur. Plin. Peuples de l'A- quitaine; c'eft aujourd'luiy les Evêchez de Poitiers, de Luçon, & partie de celuy de la Rochelle, qui compren- nent le Poitou 8c quelque chofe de l'Anjou Se de l'Angou- mois, en France. PÎCtOr , genit. pllfiris. m. Cic. Un peintre, m. PÎCTURA, genit. ptSiir.ë. f. Cicer. La peinture, e» l'ait de peindre. PicTuRA. fif. devenir plus lente. /. couler plus lentement , (parlant d'un fleuve.) PÏGRlTïA, genit. pigriiïs. f. Cic. Pareflc , nonchalance./. PIGR'oa , py^^raris, p'igrâiiis sûm, pigrart, Cic, Eftre lent Sx. parell'eux à faite une chofe. m. eftre lente & parefTeufc. /. * Scrihtre ne pigrcre. Cic. Ne fois point parefleux d'écrire. PÎlA, genit. />!(,?. f. Plin. Morrier de pierre, en démet?!, à battre & a piler les chofes. m. PîiA. Horat. Pilier , 0« pilaftie. m. pile d'un pont , &c. /. PILA. Vi'g. Sorte de digue pour lompre les flots de la met : Mole, b.itardeau. m. PlLÀ, genit. piU. f. Cicer. Baie à joiici \ la paume. /. un eteu. m. une pelote./. * Pilâludere. Cic. Joiicr à la paume. '| (5- Dii nos cju.xfi pilai hr.htnt. Piaut. Les Dicux nous balotent comme il leur plaift : Nous fommes entre leurs mains comme une baie dans celles d'un homme qui jolie à la paume. IIL.\N0S, genit. pilânl.ia. Ovid. Soldat armé d'un javelot appelle Pilum. ElLÂRlS LÛSlô , genit. lïlÂrïi lujjittïi, î. Siat. Le jeu de la faûiue^ P I L. PIN. 263 PÏLARÏÙS, genit. piUril. m. Qui"'- Joiieut de pafle paife , qui manie de petites boules avec beaucoup de fubiilité, (comme nos joiicurs de gobelets. ) rîLATÏM. (Adverbe.) Viir. Par piles , onpilaftres. PiiATUt diicere cxerciium. .ylfel. Faire marcher une armée les rangs fort ferrez, oapar pelotons, pat efcadroiis, pat bataillons. PILAtOS, genit. pilâti. m. Mart. Soldat arme' d'un jave- lot appelle Pj/mot. PuAToM agmen. Varr. Une armée dont les rangs font fort _feri;ez ,^ rangée par efcadrons , ou bataillons. ^^^^A.TOS, pileatâ, pilcatiim. Liv. Qui porte un bonnet fut fa tête. •* Pileata Roma. Mart. Les Romains portaiis des bonnets. PÎLËNTÛM, genit. pllliit'i. nciit. Liv. Chariot fufpenda cornme un carrofle. PlLËÔLÙS, genit. pileôli. m. CeUim. Petit bonnet, m. rîLËUM, geoit. pilel. neut. Stat. Bonnet, m. Semblable pour la forme à nos bonnets de nuit , n» à ceux que les ma- telots portent dans leurs vaifleaux. PiiEuM, ï. n. ou Pjlea, ôrH»>. n. pi. Mart. La liberté , pat- ce que l'on donuoir un bonnet de cette façon aux efcKivcs à qui l'on donnoit la liberté. * .^idpileiim fervi voiaii funt. Liv. On donna la liberté aux efclaves. PÎLËOS , genit. pllél. m. Mart. Piaut. La mefmc fignifica- tion. PÏLiCRËPOS, genit. pilicrëpT.m. Sen. Qui aime fort à joiier à la paume, qui joiieàlapaûme, félon Lipfe, &c. VXLÔ, pïlàs, pïlâvi, pilâium , pilârë. Mart. Arracher IC poil de quelque endroit du corps. PÏLOSOS, pirèfti, pilôiiim. Cic. Qui a bien du poil. Velu, m, velue. /. [ Cet Adjefliif fait au Comparatif Pilôilor jôrn. m. &£. filo- siiis, iris. neur. Plm. Plus velu. ] PIlOLÂ, genit. p'iLitls. f. Plin. Petite boule. /. Pilule. /. riLUM, genit. pilî. neut. dtf.Cic. Le javelot des Romains dont Ja hampe eftoit ronde ou carrée , Si le fer du bout d'u- ne forme triangulaire avec quelques crochets, PîiujH. Varr. Pilon à piler quelque chofe. m. rïLÛS, genit. piû. m. cic. Le poil. m. ^d pilum ulcéra re- ducere. Plin. Cicattizet une playe , faire revenir le poil par dellus. tS^ Pili non facii. Cic. Je ne l'eftimetien , jenel'eftimepas un cheveu. PÎNACÔTHËCA, OTjraxiflMii. genit. pinaccthêcx. f. Vilr, Cabinet de tableaux, r». PINASTËR, genit. plnajlri. m. Plin. Pin fauvage. m. Ai-_ br*_ PINCERNA, genit. pinccrnl. m. .yffcon-Ped. Ëchanfon, Chel de gobelet , qui picfente à boire aux Princes, m. * Ma- joribuspociilii pofcujit à pincernà. .yifcon-Ped. Ils demandent à boire dans de grands verres à l'Echanfon. PÎNDÛS, genit. Pindl. m. Virg. Pinde , Montagne delà '1 he.Oalie , confacrée à Apollon 2i aux Mules. PINETÛ.M, genit. plnitl. neut. Ovid. Un lieu planté de pins , unepinaye. PINËOS, plnéâ, ptnëiira. Coltim. De pin. * Nux pinça. Marr.. Pomme de pin. * Nuclei pinei. Celf. Des pignons, ndyau.'S- des pommes de pin. rïNGÔ, p'ingis, pinxï, piHûm , pingërë. Cic. Peindre, faire . un portrait. PiNGERE. Peindre, frotter, barbouiller. * Morh fangiilneii pingit frontem. Virgil. 11 fe barbouille le vilage de jus de mûres. 03" PiNOERE. ciccr. Peindre, ajufter , farder. * P ingère hi- mumvariii fiortbus. PUut. Orner la terre de diverfes fleurs. PiNGfRE acu. .Ovid. Broder, travailler en broderie, ou au petit point , faire du petit pojnt. PINGUË, genit. plnguïs. neut. Virg. Lagraiffe, eu ce qu'il y a de gras dans un animal. PÏNGUËDÔ, genit. pirgnedïn'ii. f. Plin. La grailTe d'iin anl- . mal, les parties grafles. P.INGUËFACIÔ , pinguefâcis, pin^uefiâ, litiguefàClum , pin- rueficere, Plm. ÊngrailTei»- 264 P I N. riNGUËSCÔ, fin^i'^ffcii, pinguefcêrc. Celum. DeTCnir gras. m. devenir grafTc. r. S'engtailler, prendre graille. PÎNGUlAaiUS, genir. pingui.-ir'n. m. Man. Qui aime un corps gras, 0« les choies graffes. PINGUlS, h. m.&i. fln^ue ,h.a. (Adjeft.) Oc. Gras. m. S'-^^^- /• j ^ ..... .. [11 fair au Comparatif Pi«^eior,ïr.i. m.&i. pmgmus, orn. n. Hor. Plus gras. Et au Siiperlarif ringuifiimûi , A , un. Har. Fort gras. ] OS- Me«f.i pingua. Cdtul. Des tables couvertes de quantité de viandes. ïiNGjis. St^t. Gras , onftucux. m. grafle , onaueufc. /. (parlant de l'huile.) PiNGuis. colum. Fertile, m.tif. fécond, gras , bon , en par- lant d'une terre, m. féconde , grallé , bonne. /. 05- îiNGUis. Cucr. Groflier , épais, lourd, en parlant de l'air, oKdel'efprir. m. gtoiiîere , épailfe , lourde./. * In- g^enium pi,.guc. Ovid. Un efpriî groflier , un efprit épais & lourd. ■♦■ Pingui Munrvà aliquid facert. Celiim. Faire une chofe grolfierement. * Pinguiores rf.fli'oTum luert, Ctlum. Les païfans fonr grolTîers , oiir rcfprit lourd. TÎNGUiTËR, (Adverbe.) Colum. Gtalfement. TINGUÏTUDÔ, gemt. [niguitudïnîs. feni. Varr. Graine./. '^ Laborare niml.i pinguitudine. Hmnt. Eftre trop gras , aVOlt trop de graille Se tiop d'embonpoint. Cj- Liurarnmnimia piNGuiTLUo. Q^iiint. Une grande ftupidi- té d'efptit pour les lettres. XJNIFËR, pinifera, piniferûm. Virg. Qui porte, eu produit des pins. IÎNnX, genit. plnn.c. f. Cic. Gtofie plume d'un oife.iu. /. Tinna;, genit. plnti.iri-m. {. f\ut. Plin. Les ailerons des poif- fons dont ils (e fervent à nager, m. PiNNA, 0» PiNN^. Liv. Les creneau.x des murailles, m. PiNNjï. Vitr. Les marches des orgues des Anciens. PmNA._ P/fx. Nacre./. Sorre de coquillage. IINNATÛS, p'immlk, pîni.alum. Cicer. Qui a dcs plumCS, ou des ailes pour voler. •* Ptnnatui Cup'ida. Ciccr. Cupidon ailé, 1 qui on donne des ailes. Le Dieu de l'amour, félon les roëtes. Iinn ATA foiia. n. pi. Plia. Des feuilles dentelées, ou cré- nelées. Pnwatu! fulgor. Plin. Une lueur qui a comme des pointes , qui jette des ravons. PÎNNÏGËR.,;>inn7^fri , finnigerûra. Omd. Qui a des ailerons, en parlant des poiflbns. PINNIRAPUS, genit. fmnirttp'u m. Juv. Gladiateur qui rafchoit d'emporter l'aigrette de defl'us le cafque de Ion advetfaire. _ „ „ * . PÎNNÛPHYLAX , •5>•^n■o?w^ï*. genit. pinnopbylâcls. m. Plin. Petit poilTon , cancre, qui fait connoiite à lanacre, en la mordant, qu'elle doit fermer fa coquille. TiNNÙTHRËS, œ-;n'0Tiif«c. genit. pinnotirS. mafc. Plin. Le mefnie poiflbn. ^ TINNÛLA, genit. ptnniilx. f. Colum. Petite plume a vo- ler. / PiNSULA. Plin. Aileron de poiflbn. m. JINSÂTÏÔ, genit. pinjatiinti. f. Vitr. L'aftion de piler dans un mortier. IiaSirtlS , p'insi'iâ , pinsitijm. (dePinfo.) Colum. riU,\>I0yé dans un mortier, m. pilée , broyée. /. XÎNSÔ, p'iniis, plniiii, funilum , pinsum & pifium , p'micre. i'itt. piler, broyer dans un mortiei, pétrir. Tins ERE. Pcrf. Frapper. Gâ* ..A tergo ^uem nulia ciconia pinjît. Pcrf. Dont perfonne ne fe moque en faifant avec les doigts le bec de cigogne : mot à mot A qui la cigogne ne donne point de coups de bec; ce que nous pouvons auflî exprimer en François par cette manière de parler A qui perfonne ne montre les cor- nes par derrière. [11 parle dejanus qui a deux vifages, 8c duquel ainfi on ne fe peut moquer par derrière, parce qu'il voit des deux codez.] rlNSÛB., genit. pîmorii. m. Van. Qui pile dans un mor- tier. SWXJS, f. gea'it. fini, ficquaJ^uefoispïHKJ de la quatiiérae. PIN. PIO. PIP. PIR. PIS. Viir. Virg. Un pin. m. Arbre. * Voici les cas les plus ufi- tez de ce Nom. Singulier. N. Pinlis. G. Piiii mieux que Piniii. D. Pino. Ace. Pii.um. V. P„mi. Abl. Pinu & Pino. Pr-UKIEIl. N. P;'n«j. G. PmiTum. D. Pinii. Acc. Pinos ôc Pinni. V. Pinus. Abl. Pinit. PiNus. Hor. Un navire , un vaifleau de mer , parce qu'on Ici faifoit fouvent de bois de pin , ou de fapiu. Les Poètes prenanr fouvent la matière dont oa fait une chofe , pour la chofe qui en eft faite. PÏO, piâs, piâvi , pialiim, pi'ârè. Cicer. Expier. '* Sluidijuii fceicrii tmminet , meo tnnîum fanguine pietur. Tacit. C'eft affez de mon iang pour appaifer les Dieux itrirez. TiAHE delubrum. Sit-ltal. Purifier un Temple qui a eflépio- fané. Pi ARE oflrntà. Cic. Détourner par des Sacrifices les funeftes prefages des prodiges. PIpAtOS , genit. pîpâiûs. m. Varr. Pipi , le cri des petits moineaux. FIFËR , genit. plpirti. neut. Hor. Du poivre, m. * ^Ibum P'per. Hor. * Candidum fiper. Plin. Du poivre blanc. ♦ Pi- J>erish.iccx. Vitr. Des grappes de poivrc. PlrËB-ÀTUS , piperàtà , piptriiUm. Colum. Poivré, m. poi- vrée. /. oîi l'on a méfie du poivre. PÏPËRiTÏS , genit. pipintidii. l. Plin. De la poivrete , her- be qui a le goût du poivre. TlîïLO, pipïlai , pipilâvt , pipilâtûm, pifilârè. Catul. Dire pipi , crier comme les petits moineaux. rlPlO, p'pii, piplré. Colum. Crier, pioler comme les petits poulets , ou comme les autres petits des oifeaux. VlPÔ , pipas ypipdi/t ,ptpdlfim, plpârè. Var. Glouflèr Comme les poules. PiFÛLUM. n. ou PÏPOlUS. m. genit. plplill. Plaut. Huée, moquerie, infulte qu'on fait à une perfonne en luy difant des injures. /. * Fipulo dijfetre aliijuem. Plaut. Huer quel- qu'un, luy dire des paroles outrageufes. PlKÂEÛS, ou rîR^OS, & PEiRAUS, î. m. Cic. Le Pi- ree. Port de la ville d'Athènes dans l'Attiquc ; aujour- d'huy les Grecs modernes l'appellent Porto Draco , & les François le nomment Porto Lione: il eft dans laLivadie, cBAchaïe moderne, fur le Golfe d'Egine, dans laTm- quie en Europe. PÎRÀtA, gënit. p'irâtx. m. Cic. Pirate, Corfaire,Ecumeui de mer. m. FÎRATÎCA , genit. piratic.ê. f. Ciccr. La piraterie , le mé- tier de corfaire , ou d'écumeur de mer. * Piraticam facere. Cit. Pirater , faire le mérier de coifaire, 0« de pirate. PIRÀTJCOS, pimt'ni, piruiïcûm. Citer. De pirate, de cot- faire. PÏRUM , genit. p'ir't. neut. Hont. Une poire. Fruit du poi- rier. PlRÙS , genit. pîr't. f. Virg. Un poirier. ArbtC. Pirusfilveftru. PUn. Poirier fauv.ige. PÎSjÏ , genir. Pifirûm. f. pi. Virg. Ville de l'ancienne E- trurie; aujourd'huy Pife, ville du Grand Duché de Tof- cane. rISCARïA , genit. pifcirt.T: f. Véirr. Lieu oii l'on pefche le poiflbn. PiSCARlÛS , ;;i/(-ari<ï, p;/c.;i«,ti„;ro. Cic. Pituiteux , phlegma- tique. m. pituiteufe, phlegmatique. /: en qui la pituite I „°S.'r'"Ê' qui eft d'un [emperamcntpituiieux. î-l^'^f^*^"'^ ■' '^''^"'''^''f"^»- genit. fiu^ctmpi:. f. Pli„, I Chenille de pin. /. i ./ r < ^'j[,^Ç>-^. g«nit. P/y/^^rira. f, pi. Pli„. Les Pityufes , Ifles a nipagne, & de la mer Méditerranée; aujourd'huy Tvi- f •! . £?<■. près de l'Elpagne moderne à l'Orient. il\:s, p,a, piûm. Car. Pieux, dévot envers Dieu. m. pieu- fe , dévote. /. "^ Plus. Ccer Çtuiidu refpea & de la piété pour fesparens, (parlant des enfans.) Qui a de la tendrefle & de l'amout pour fes enfans , (parlant des pères 6c mères.) Plus. Tercm. .Qui a de la bonté & de la tendrefle pour les autres. '^ [Cicéron dit au Superlatif Pnfsimii,, a, âm.] PIX, genit. pïcn. f. Ctf. De la poix. f. PLXIS.ro^fî, PV.NIS. PLACABILIS , M. m. i~ f. pUcahilë ,is, n. (Adieu.) nVer Fa- cile à appaifer. ». &/. exorable. m.icf. [11 fait au Comparatif P/â(^ii/,àr, oris. mafc. «> f. pUcahi- t'us, iris. n. Cic. Tac. Ter.} Pruière fe placahilem alicm. Cic. Se laifTer fléchir par quel- qu un. * Piacabiiead preces ingcnium. Liv. Un eCprit qui fe laifle aifément fléchir pat les prières. *Te-ipfura pmrare ipfis coram pUcaiiliits eft. Ter. Vous les appaiferez plus ai- fément, fl vous vous juftifiez en leur préfence. PLACABILITAS , genit, pUcaliitititis. f. Cicer. Facilité î sappaifer. /. PLACAMÈN, genit. ;>/tfr«»;;n;j. n. Liv. & PLACAMENTUM , genit. placaminn. n. Tacir. L'aftion d'ap- pailernrieperfonue, on ce que l'on fait pour l' appaifer. PLAÇAT!-. (Adverbe.) C:c. Doucement, fans s'emporter, laus empoitement , fans s'impatienter. [ Ciccron dit au Comparatif PUciiiui.] PLAC.^TÏÔ , genit^ placatiônis. f. Cic. L'aaion d'appaifer, PLACATUS , placarà , plicatum. Cic. Appaifé. m. appaife'e; /. adouci, m. adoucie, f. Placatus. Virg.cic. Appaifé. CT. appaifée./. tranquille, pai- lible. m.&cj. qui n'eft point ému. m. point emué./. (par- lant de la mer , des perfonnes 8c des choies.) ' PLACENS, genit. jp/acèn/,,.omn.gen. Horat. Qui plaift. PLACfcNTÀ, genit. plàcentê. f. Hor. Gafleau. m. PLACENTÏA, genit. PUceniix. f. Liv. Ville de la Gaule Cifpadane, en Italie, aujourd'huy l'iacenza, ou Plaifan- ce, ville du Duché de Plaifance, au Duc de Parme, en Lombatdie. PLACËÔ , plac!i,plàcicï,plâcîtâm,placèrè. Cic. Plaire, agre'er à quelqu'un. * PUcereJib,. Suint. Eftre content Scfatisfait defaperlonne, fefavoir bon gré. i- Kuuqiiav, milii minit guamhefterno dieplacui. Cuer. Je n'ay jamais été moms con- tent de moi-même qu'hier. PLACËT, placiih, ouplacïit-.meft. Cicer. Il plaift , il a pieu, on a trouvé bon , o:i à propos , on a ordonne , on a été d'a- vis. * Sieur fapienhbiis pUcct. Tacit. Selon l'opinion des fages, * Placitilraejl, ut epifol^ nomme Princifi, Jcriberen,tiir. Tacit. Il fut arrefté qu'on fuppoferoit des lettres du Prince" ou qu'on ecritoit des Lettres au nom du Prince. * Si placer. Cicer. S'il vous plaift, fl VOUS le trouvez bon , lî vous Je voulez, C vous l'agréez. PLÀClDË. (Adverbe.) Cicer. Paifiblement , doucement , pa- tiemment , tranquillemeur , fans s'empoiicr ni s'émouvoir *Placidi ^méfiai. Taeit. Rcpofez en paix, dciucuiez, oK 266 P L A. PLÂCÏDÏTAS , genit. fUciditut'n. f. Vdr. Un naturel paifi- ble & doux , une humeur douce & tranquille. PLÂCIDUS, plâcidk, piacnUim. Ctcer. Pailible , tranquille^ m.&if. doux. m. douce. /. t Cet Adjeftif fait au Comparatif Plactdïôr , ôrii. ni. & f. PU- eidiiii , «"S. neut. Liv. Et au Superlatif PUcidlfiimui , nette, évidente, nianiiefte. /. Planumfacere. citer. Déclarer , montrer clairement , »» évi- demment. (Xj* Planamjîbi facereviam ad honores ^ttarendos. Plant. Se fai- re un chemin aifé pour s'élever aux dignitez. PLANOS , genit. pUni. m. Cic. Hor.it. Un affronteur. PLASMA, .3-A!(V,«a. genit. plafmitït. n. Qi""'- ^"f- Sat. L veif. $1, Swtedebieuvagepom adoucir la voi«, un gai- gatitm«, P L A. P L E. gaiirme. Ce mot Giec Cgnifie ptoprement Ouvrage de ter- re à potier. PLÀSTHS , srXtcTii!. genit. pUJ}^. m. Wtr. Ouvrier en ou- vrages d'argillc: Staïuaire en aigille. m. qui fait des ou- vrages de terre : un Potier. PLÀSTÏCE , ■a-KxTMM. genit. plifticii. f. Vitr, L'art de faire des ouvrages d'argille. TLASTICOS, ■ra-Aa5-/;i5C. flafluâ , fliflicHm. Vitr. Qui con- cerne l'art de faire des ft.itucs d'argille. * Ftajlicx raiienii non igntrus. Vitr. Qui n'ignore pas l'art de faire des ftatues d'argille, ««déterre. TLAtàLÊÀ, genit. pUialëx. f. Cic. Pélican, m. Oifeau. VLklkMnXjS, pU«">ïiii,platantmtm. Colum. De plane , o« de platane. PLAtANISTA, genit. pUtamfix. {. Plin. Efpe'ce de grand poiflon qui fe trouve dans le Gange, qui elt un fleuve des Indes Orientales. PLAtANÔN , 'a->.xfnniv. genit. pUtatiinii. m. Vitr. Va lieu plante de planes, en de platanes. PLAtANOS, œ-i\«'Ta>@'. genit. plâiàrn. f. Virg. Un plane, ou platane, m. Arbre qui a un très beau feiiillage 8c qui fait bien de l'ombre. PLAtËA , genit. /!/<;ri=.7. f. Tercm. Une grande & large rue. Platea. y/in. Felicaii. m. Oifeau. PLAtE-€ , ouPLAt.ïvÎ, irfim.i. plur. 5/^f. Platées, Ville delaBaotiefur les confins de l'Atiique dans la Province Achaïe; c'eft aujourd'huy Coda , Ville, ««Bourg du pays de Livadie , dans l' Achaïe moderne. PLAÛDÔ , platiitis , l'iciûû , pUiinim ^plaudëri. Vir^fr. Battre des pieds , des mains , & des ailes , [parlant des iiorames 8c des oifeau.K.;; * Pcnnisplaudere. Ovid. Battre des ailes. * .Afl^ai pUudcrenatatH. Sttt. Battre l'eau en nageant. Oâ" Pedibus pUudiint ihoreas. Vir^. Ils danfeut en battant la terre des pieds pour marquer la cadence. Plaudere. Applaudir, favorifer. PiAUDiTE. Tirtnt. Frappez des mains, applaudiflez- nous, favorifez-nous de vollte approbation , honorez-nous de voftre approbation & de vos applaudiffemens. [Les anciennes Comédies finiflbient pat ce mot. ] Piaudere aliquem. Siat. ou altcui. Ciccr. Applaudir à quel- qu'un en frappant des mains. * Domi Jîbi pUudcrc. Hotat. S'applaudir à foy-raême en particulier. Plauderi in alicjucm. Minut.-Fal. Iniulter quelqu'un. PLAtjSÏBlLÏS , h. m.ù-i. pUufihili,u. neut. (Adjed.) Cic Plaulible, agréable, m.icf. PLAUSÔR, genit. pUTisorîs. m. Hor. Qui applaudit en bat- tant des mains : ou qui bat des mains pour fe mocquer. PLAUSTROM , genit. planjin. neut. Cic. Chariot, m. char- rette. /. tLAVSijS, plaûfn , pl^Hnim. (de PUudo.) Ovid. Sur quoy on a paffé doucement la main en donnant de petits coups, comme l'on fait au cheval pour letejouu. * ^Alis pUuJii. Oi/irf. Battant des ailes. PLAtJsCS, gei\n. pUnsits. m. Citer. Plin. Battement des mains, des ailes, Sec. m. L'aftion de paflet la main fut la croupe d'un cheval pour le réjouir & l'animer, i- PUufus lutirurn. Plin. Battement des ailes des coqs lors qu'ils veulent chanter. (5" Plausus. Citer. Ter. Applaudiflement en frappant des mains, m. PUiifum dme. Terent. Honorez-nous de vôtre approbation, applaudiflez- nous : battez des mains, pour marquer que vous approuvez ce que nous avons fait. "^ ^m- tiii<.fi'.,inpUufu!. Ovid. Qui aime fort les applauiiiflemens, qui jcs recherche. ■ TLEBECOlâ, genit. pUhetiils. f. cic. Le menu peuple, la populace, le petit peuple. PLËBEIUS, plcheii,plebemm. cic. Plébéien, m. plébéienne. /Du peuple, de la populace: Vulgaire, m. &/. PLEBES, semi.finiï,(3\ipreb;,.{. Cic. SaUKjl.Varr.Voyez PLEBlCÔLA , genit. pUiicSls. ta. cicer. Populaire , qui fa- vorilc le peuple. TLÉnlSCÎTÛM, geait. ;>/£t,y-cï(ï. neut. i,V, Ordonnance du , f eui^le. /, P L E. 167 PLEBS, genit. plëltis. f. Cicsr. La populace, le menu, on le petit peuple. PLECTÏLiS, il. m.&f. plê{î'ilè', h. neut. (Adjeft. ) Con\f me PUClilis comtla. PUut. Petite couronne d'une branche djatbre pliee 8c enrrelacée. PLECTÔ , piciiis, p/ix'i , ou plcxlil (rate) plëxiim, plcQcrë. Oiiid. Plier, entrelacer. Ptt-cro. Piaut. Battre, frapper, punir. * Ego ple£iar pen- dent. Terent. Pour moy je feray pendu. ♦ PleSii capite. Cicer. Avoir la tête tranchée. * PUCti tergo. Horat. Efrte foiietté._ PLECTROM, genit. plian. neut. Cic. Archet de violon. ». Inihument avec quoy l'on touche un inftrumcnt à cordes comme Violes, violons, é-c. Dans les Poètes ce mot fc prend pour l'inftrumeut mefme de mulique à cordes. PrECTRA lingiia titubantia. Suet. Une langue qui bcguaye. Oll Ik dans quelques Editions Pmtcreà lingtin titubantia, PLEIADLS, isrKiuàSiî. genit. Pleiiidtim. km. f\ui. Ovid. Les Pléiades, fept étoiles qui environnent le Taureau céleftc. Conftellation. PLENE. (Adverbe.) Cicer. Pleinement, entièrement, tout- à fait. [ H fait au Comparatif Plènîiis. Suint. Et au Superlatif Pli- nifiimê. Cic. ] Landure ali^uidpleniiis iquo. Hor. Loiier une chofe plus qu'il ne faut. PLENIlONIUM, genit. pLenilunîî. neut. Colum. La pleine- lune. PLENÏTAS , genit. ;>/cni(â//j. f Vitr. * Cibiplcnitai. Une nour- riture fucculente, la bonté de la nourriture: un aliment qui a bkn du fuc , qui eft fort nourrifl'ant. PLENlTUDÔ, geiiit. plenituditiït. f. Plm. Groffeur , ampli- tude du corps. /. * Homo crefcit m longitudinem ad annos iif- ^ue ter fcpicnos ■) ttir/i dcinde ad plenitudinem. Plin. L'IlommC croii en hauteur jiifques à l'âge de vingt 5c un an , 8c enfui- teil croit engtollèur. * Perticx.modicn plenitudmi!. Colum, Des perches d'une moyenne grofleur. PLEnOS , pCenii , pllnUm. (Adjeftif qui fe trouve joint avec l'Ablatifôc le Génitif) Cu.Virgil. Plein, rempli, m. plei- ne , remplie. /. [Il fait au Comparatif Plën'ior , ôrïs. m. &{. ptëniiit, ôrîi. neut. Cic. Plus plein. Et au Superlatif P/twi/jimâj , ii,âm, Cicer, Fort plein. J Cadui à fummo plemss. PUut. Un baril tout plein , ok plein jufques au haut. Lacas ptenui ad marginem. Plin. Un baf- iin plein jufques au bord. * Luna plen*. Ovid. Pleine Lune. Fifcium plenijfimui font. Cicer. Une fontaine remplie de poip- fon , foit poilTouneufe , ou il y a force poiflon. * Ire-vidi milites plenis vus. PUut, J'aj' veu les rués toutes remplies de foldats. 1)3» Manuflcnâ. Cic. * idaiiibu! plenis, Virg. A pleines mainsy abondamment. * Ore pler/ioretaudarealitjuem. C;cer. Loiier fort quelqu'un , le loiier hautement. (C3» Plenus titatis ,o\xannis. PUui. Pliifjm. Fort âge'. * .A- moris. PUut. Fort amoureu.x. * .Animi. Liv. Fort coura- geux , plein de cœur Se de courage. * .Animorum & irariim. Liv. Rempli de fierté 8c décolère. '< Ingemi. cicer. Quia bien de l'efprit , rempli , oit plein d'clprit. * Gloriarum. PUut. Fort glorieux. * Segotii. Cicer. Plein, ou rempli d'artaires , qui a bien des aflaires , fort occupé. * OJJicii. Cic. Tout plein de bonne volonté, qui fait volontiers plaifir, * PrAccptorum. Terent, Tout plein de beaux préceptes. '* Sanguinis. Plant. Un meurrrier. * Vini. Ter. Plein de vin, yvte. * Lacrymariim, Liv. Tout eploré , tout en larmes, le vifage couvert de pleurs. * Lutitn. Hor. ricin de joyc. 1-Spei.Cic. Rempli d'efperance , tout plein d'efperance. '^ Fcftmationis plena epifloU. Cicer. Une lettre écrite àlahâ- te, 0» en courant. * .^dolefcnlia plena fpei maximt. Cicer. Une jeuneflé d'un grande efpérance. * Nocler» timonbus ple- nam habui. Cic. J'ay pafle la nuit en de grandes frayeurs. * plenus corforis & externis bonis. Cic, Riche des biens du corps & de la fortune. rittfus, Jkifl , ample , entier. ?n. pleine, ample, entière. /. I< 1 .f * ^- i68 PLE. PLI. PLO. PLU. * ^mwi plemn. Utrat. Un an eotier , une année pleine & entière. ^ Mercei pleniaroffcia. Ovid. Une lécompenle plus • ample que le fcivice qu'on a rendu, o« beaucoup au delà du lervice qu'on a rendu. *Jam pleiiis nuhiln >ti:nis. Virg. Une fille en jge d'être mariée, qui eft nubile. * Plénum at- gue mtcgriim anntim Imherc adprîturam gereiul.im. Cic Avoir une année pleine & entière pour exercer la charge de Prê- teur. * TrJliKcmum plenijfimnm. Plin-Jun. Un très ample témoignage. Tlenior vo\: Cic. Une voi.t pleine, qui remplit les oreilles de les auditeurs , (i.'< le lieu oîi l'on parle. £xig=re pUnam cferam. S£ii'- Exiger un travail entier. * P/ir- xa proprieias. Plant. Une pleine ÎSc entière propriété d'une chofe. * ^d plénum manarc. Horat. Couler en abondance. ■* ^d plénum r.o]ft taufam. ^fcon-Ped. Avoir une pleine 6c entière connoifl'.ince d'une caufe. PiENus. Plein , replet , gros Je gras. m. pleine , replète, grof- fe & graffe. /. Tenuisiniplêre fedehet , plenus fe exteituare. Celf. Un homme jiiaigte doit tafchet d'avoir de l'embonpoint, & celuy qui eft replet doit'faire ce qu'il pourra pour le degraiflcr. PrcdeJI fr:giii jiivenihus & plenis. Celf. Le froid cft avanta- geux pour les jeunes gens & pour les perfonnes grafles £c replètes , 0« qui ont trop d'embonpoint. PLÉRiCiUË , plêrSiju!, piirà^ne. Adjedtif plurier. Cirer. La plus- part. *[On trouve néanmoins Pleius dausCaton, & fiera pan dans Facuve , & plcrum dans Scmptonius Afeilio.] Tieriqueomnc!. Tercnt. La plus-part , prelquc tous. ÏLEROaKIUË. (Adverbe.; dur. Le plus Ibuvent , la plus- part du temps. rLEURlTlS , ■■srMu^Tis. genit. fleuritîdh. f. Vitr. pleureCe. /. mal de coftè. m. ÎLELRiTiDES. Vitr. Lcs tcglcs quï fervoient à boucher Se a donner le vent aux tuyaux des orgues des Anciens. PLEÛRITICOS , genit. pleuritid. m. Plin. Qui a la pleure- Ce, quia un mal de coftè. PLËXCS, plixâ tpuxim. {de PteSo.') Lucr. Entrelacé, m. en- trelacée. /. PLÏCATÏLIS, !s. m. é-f. piicatïlë, is. neur. (Adjeft.) Plin. Pliable_ra.&c/. qu'on peut plier. ÏLÏC.'\TURA , genit. pluaturx. fem. Plin. Fliment. m. l'ac- tion de plier. _ \ ÏLiCO, flïcâ!,pH\âvî , plïcâtum, OU pticûî , pluilitm , pli- caré. Lucr. Plier, plicer. PLÎNTHÏS, Trxirbi; genit. />/în(/)W'V. f. Wfr. Plinthe, m. Se f. C'eft un membre quatre & plat , tel que celuy qui ell aux baies des colonnes : ce mot eu Grec fignifie une bri- que qua^rée. PLlNTHIUM,w^/i'6iiv. geuit.p/înt/jM. n. Vitr. Le plinthe, t» quatreau fur quoy on avoir tiré un Cadran horizontal. PLiNTHUS, TTAiitiisr. genit. pliniiri. itm. Viir. Le plinthe des bafes, des colonnes, pièce quatrée,ir» ronde qui le met fous lepiedeftal. PLÔDÔ, 11. Applaudir, frapper, onbattiedesmams. Fycî, Plaudo^ PLÔRABUNDÙS,/i/i"--mio[it, plfmiincm. Plin. OÙ il y a bien du plomb mellè. * Pline dit au Supeilaiif Plûmbosifiimui , a , um. PLÙMBCM , genit. pliimbl. neut. Horat. Du plomb, m. métal. PiuMBUM album. Caf. 'f Plambum candidum. Plin. De l'é- tain. m. TLVMhSCÔ ,plitmërcrs ,pir:n2Tfccrè. Plin. Commencer à avoit des plumes , (parlant des oileaux.) PUUMtîlS, pUimei: , pHtmem/t. Cic. Déplume. ÏLVMIG^K, plunit^erà, plumigérum. Plin. Qui eft couvert depluines. m. couvcrre de plumes. /. PLUMIPÉS, genit. plumipedti. omn. gen. Catut. Quia delà plume aux pieds , comme les pigeons qu'on appelle Patus. PLÛMÔSÛS, pliimifà, plfimoiitm. ûvid. Qui a beaucoup de plumes. PLOMÛLÀ , genit. plûmitU. f. Colum. Petite plume. Du- vet, m. PLOÔ , pl:iis,pl:iï ,plûtKm rare , plûërë. Cic. Pleuvoir. Finit lapides. Val-Max. * Pluit terra. Liv. Il pleut des pièt- res , oodela terre. Nuntiatum rep lapidtbus pluijji. Liv. On rapporta au Roy qu'ilavoit plu des pierres. PLURALIS, M. m. c- f . plurale, il. neut. (Adjeft.) ^«inf. Plurier, on du plurier. m. pluriere. f. de pluficurs. Pi-LRAtrs numcru!. , a, (Adjeft.) Colum. Be gluye. PLU. PNE. PNI. POC. POD. POE. 269 '^'^vi^'r''"' ^°'""'' l'iu^'cuï. qui "ufe de la pluye. w. plu- PLOVIÀTILIS, is. m. ù-f. pluviaitlê, i'i. n. (Adjea.) Ccir. iJe pluye. V ' / j ^^Jr'JJpSÙS, fluviofi , pluviZiiini. Plin. Pluvieux, m. plu- PLÛVlOs, pliiv!X, pliiviTim. cic. De phiye. ph'ye'"""' """'' '^^"" de pluye, ou qui amènent de la t^, î, '^^'? ' '^'-''A'aTWo'f. pneum^lhx , pneiimaticfin. M/r. Pneumatique, m. & /. Qu'on fait mouvoir pairie mo- yen du vent. * Pneumatica or^ana. Vitr. La maclline pneu- matique, qui eft ce que nous appelions LcsOrpues, qui jouent par le moyen du vent. Aulicuqu'auticfoisils jou- ojent par le moyen de l'eau. PNIGEOS, w>t.f. genit. pmgTi. m. Vitr. Lepnigeus, Ma- çnine qui eft comme une manière d'entonnoir lenverfe dans Ja machine Hydraulique des orgues des Anciens. L ce mot vient du Grec jTn'l qui ligniiie fuflocation , & c'eft [ proprement un inftrument fait pour éteindre le feu , ou un tlambeau en l'etouftani , tel qu'eft ccluy avec lequel on éteint les cierges. La machine dont il s'agit eft ainli appel- lee a caufe qu'elle étoufte S; empefche l'aii^de s'évaporer. I OCILLATOR , genit. pocilUt-or,s. m. Plin. Echanfon. m. qui _verle,_oaqui lettà boire au.x Princes. FOCÎLLÛM , genit. pUiltl.a.Cat. Petit verre, oh petite cou- pe pour boue. PÔCÛLEN.TÛS , pocuKntU , pocul'cntTim. Cher. Keuvable. ». OC /. Qui eft bon à boire, m. bonne à boire. /. Qu'on peut boire. '^ PO COlOM , genit. p'oclin.a. Cicer. Un verre, m. tafte, cou- pe. /. vaifléau à boire, m. Darc pocultcm aticiu. Ocer. Pré- lenter le verre à quelqu'un, luy donner a boire. " Pofcere riajorihm p,cMli,. Cicer. S'exciter à boire dans de grands verres. " Poci/iuM. Le boire, m. la boiffon. /. ce qu'on boit. */»/«,. derc poculum atiiui.Cic. * Ti«gtre aliquem pocalis. Hor. Ver- 1er a boire à quelqu'un. ♦ Rcftinguere pocula ardent, s faUrni lympha. Horat. Oier la force du vin en y raellant de l'eau , tremper fon vin. PODAgéR , genit. pSdâgrt. m. CUiid. Qui eft mangé de goû- tes, un goûteux. PUDAGRA, mUyçx. genit. pôJagrS. f. Cic. La goûte aux pieds. /. * ^rdire , ou cruciari padagrt doloribus. Cic. Eftte lort rourmenté de la goûte. PODAGRiCÛS, genit. ptdagrici. m. Sert. Qui a lagouteaux pieds, C)^ui eft goûteux. POD.'^GROSOS, genit. pidagrôsl.jn. Plaut. Qui eft mangé de goûtes, fort gouteu.\-. FODtX, genit. pidmi. m. Horat. L'anus, ou le trou du der- rière, ni. PODIUM, ti'Agv. genit. foW/ï. neut. Vitr. Acoudoir. ». Ba- luftrade. /. POHMA, Ts/ji/^a. genit. /•oËmàti. ,;. Cic. Foëme. m. Ouvra- ge de poëlîe. ?». + [Le Poème eft l'ouvrage du Poète, & la PoèHe eft l'invention & l'art.] PCENA, genit. peenx.l. cicer. Peine, punition./, fupplica, châtiment, m. * [Ce mot vient du Grec s-iiv;), qui lignifie une Furie.- D« cette fignificaiion eft venue celle de fupplice, paicequeles^ Furies prefidoient fur les fupplices. £.. C. ] Dtdi faiis fuferque pœnarura tihi. Horat. Vous m'avez a(^ fez puni. * txhaujium ejl fatit pcEiiarum. Vir\ j'ay ci- té affez puni , j'ay allez fouflert. * Pendere ,' ou dare ow ptrfolvere pœnas altcui. Cicer. Eftre puni par quelqu'un. ^*" Pendere pœnas pro ftclere. Lucr. Eftre puni pour un crime, * Pendère pœnas /lnliitia fux. Cicer. Eftre puni de fa- folie. * Ruere in pcenam fuam. Sen. Chercher le chalhinent que l'onametité. * Pœnifrui. Ma>t. Tirer de lagloiiedu toui- ment qu'on fouffte genéreulement.. * Hortaïur ut caniumi- liarum pœnas pctat. Sallufi. Il l'anime à punir, ou à van- ger les outrages: il l'exhorte à punir Icsiirjuies. * Pcent jalfarUTn- C?* corruptartsm literarum Rom.t gravis ejî. Cic. On punit fort févèieraent à Rome les fauffaiies , tu ceux, oui i.1 3 U~ %10 P OE. Punir Ion ennemi, ^ venger de luy. „„. » [ roeNi , raetaphor. Travail , auffi ^'^'^ '^^^^1^°'^ ^ „. en François. OviU. in Ep. ^«."t«. p«hxa . rœNALlS, :. m&f. pœnaU,,: "■ (•'^*;' ^omme Pa»"'" .;..,. r/,„. Untrava.lordonnepour quequepe m . ^.^^^ punition de quelque faute. * ^ '""'''J^liof ^u. emporte quelque penu= ' «/^ "'mcfoes peuples rCENI genit. /«■'"".'""•"'•/'" [hV^f^ois , dans la Province que \es Canhagmtt , o» les V^aitnagiuu" > d'At'iique. - j.-™ /-oZi.n». Dont OB fe doit repentir. - //« .^.r y.v. -^"«'/^^ déferre , ou ,/? p^„„end,,,. Colum. Soit qu'on ^'"J'» ""/Jh" de l'a- qVon la laide repofer , le laboureur doit «/;""=! „, f,„t uLurn cr.t.T.nt. Mais le Sénat n'ofo. fe plaindre.. ^^ ^^_ rcENlTENS, genit. pan.iini': omn. g;"' -"V " , se repen- Lut du mariage d'Agrippine. * f"''" "'^''^'u/véritable „„,.„■» c.„y;;ii. Ciccr. ^a meilleure marqu.d un repentit, eft de changer dedenein, »» '^n'^^angei de de reparer une faute dont on ferepent, eft de change dell'ein. - r r ■ « pnpntir. »». dou- PCttNÏTENTÏ.4. genit. f^n.uou^.f. '''''■,12 f iZtl»«l«^ leur d'avoir fait quelqtie chofe , «P^°"""f{\epente'de ion repentir! * Illi> aH.run. v.i^ fœmtenwi cji. vif des autres leur fait de la peine Se du regret. rCff.NlTET, p^.int^', Tœ,u„u, , />«"'";'• "^V ^"^. «n être d'une chofe, en avoir du regret , «^" ^"= ,\"''„'^- p^;„,. J'ay du regret- de nous voir ainfi ^i"^"- ri" Way^ot^: „,. „r.lnu^. r,.<,uc V,. ^-"^.^'''"•L'iJ^^ôy que vous n'en luiet de me plaindre de vous , comme |e croy qu^ oM fatisfaits de nous. , ,, j.,, f»fHn« l'en fuis Convi^i.rum pœmm. Horat. Je fuis las des feftms, ) en lui pi:r"L «rti .«,-. C.«. cette parole me fait peine, .« >tï,^:».:; ...,.«./ï..f«".-- T..«,t. Je ne fuis point consent ni fatisfait de ce qui fe fait 1C5 ^^ ^^ Diiuiiati! tua non me paniiei. eut/. o tel vàufrir^nomme imperfonnel a po~ ^on No- j minitif car félon rrifcienP-rmift mefr^t'u; C ell-a Oi e nue ,i l'on dil-oit mot pour mot fur le Latin . La home de mon frète me peine, .«méfait delà peine ] T(BLNITÛRt;S , pcemmri , fa:minr»m. ballufi. Qui le tepen PÛEsis, .o/,.K. genit. pi-cU. f. OV. Laroiifie./. l'art poë- IôTtà, ";,..»;. genit. f»^<.-.m. D«r. Poëte , qui fait des Vers. m. PÔËTlCA , genit. poïtïcS. t. ou nnïrioue rÛÊTlcE , L»T«,i. genit. p»n«;.f, OC K-fr, La poétique. /, tu l'att poétique, m^ POE. POG. POL. TÔËTÏCE. (Adverbe.) Cic En poëte, poétiquement. POËTICOS, Tromm-iu po'étha. , paiticum. Cic. Poétique. », & /. De poëte. ^ . , . . POËTÏFICÛS , poëtiftca , poétifUum. Enn. Qui fait devenir Poëte. PÔÊTÔR, ârh, an. Enn. Faire des Vers. PÔETRïA, ■xoiî-lc'-J^. genit. paetri.c. f. Ctc. Une Poète, fem- me qui fait des Vers. /. ._<•,-' u POGÔNÏAS, nxymia.!. ^eaw. p'g'iux.Ta.Ssn. Comète bït- PÔL. n'orat. Jurement des Anciens qui fignifie Pat Pollux , ÔC que nous pouvons exprimer par Certes, en vente. PÔLËMÔNIA, ToXii^tiiiov. genit. folemon'i.t. f. Ptin. Herbe ainiî nommée à caufe du différend quifurviut entie deux Rois qui s'en atiribuoient la découverte, [du Grecn-o^SjKeir faire la guerre , combattre. ] , r ■ ■ PÔLENTA, genit, polini.î.i- CoUm. Faune d'orge fechee au feu, ««bouillie faite avec de la farine d'orge. ♦ [Voiez rime H. N. Lib. XVUI, C. VU. Carifms Lib.Ldit, qu'on la nommoit FoUiUd , quoi ufu omnium puliatur. r^ijîaj inEtymol. tire ce mot d'un Verbe Grec. L. C] FÔLËNTÀRiUS, fo/wii^i'"', /"'''■n'""'""- P'""'- De tanne d'orge fechee au feu. _ , „/ t> I PÔLÎMHNtA, genit. folimenlorum. n. plur. riaut. Des 10- gqons de cochon. * [Ou plutôt, lestefticules. Teflu!. L. C.] PÔLlO, pSth, fàl'vu pol.uim, polne. Stat Polir , fourbir . nettoyer, rendre clair 8c luifant. m. rendre claue 8c Im- I fante. /. , . • j u'. Potio. Ov,d. polir, unir, rendre bien uni. m. tendre bien unie. /. Oâ- PoiiRE. Cic. Polir un difcours , ««des Vers. ^fopus al.aor cjuam m^ur,am repcnt, Ha„c ego F'I'^'l": flsIenauis.VUd. J'ay poli la »^""=/1"^'^^ ^ds le premier, 8c je l'ay mife envers lambiques de lix pieds. PoiiRK ^icrBOT. £nn. Cultiver une terre. ^[C'eft proprement , pailer la herfe, ou le râteau fur un champ ienfuitc le cultiver. Enmus. An. VIII. S^/lro, den- ^if2!:i:,rfi "«/^ pol.end. a^ri. Ailleurs, L.nc.n.f, ,»« * f p" u;^/ Ar.:'r ^MÔ'ud-re'de'^il farine. Voie. ,efl.. au. ,S^X'Zl S^.^.^;n. P... HerlKodoriferante^ rÔLÎTË f Adverbe.) Oc. Poliment, avec politelle. * [ Ci- cerori dt au Comparatif Pi/ii'-. * ToHÙ ducre. Ce. De- I b'ter , L dire poliment les chofes , parler poliment . avec 1 Pô'u^A!V:r"r genit. ,./,»..f.C,V. La manière de gou- verner une République. ,_ n,,; rnnrpr- ' PÔLITICÛS, TToKiTiK-U. pol.t.c^, pohua:m. nr.Qu concer- ne la police, »»le gouvernement d'une ville Se d uneRe- PÔ^'UTIÔ ^genit. polinonU. f. Vitr. Poliffute. /. le poli des Vov^t^^Van.'vlp. Labourage d'une terre, m 8c principale- ment lorfque celuy qui la cultive a pour luy une certaine portion des fruits. , , r j > i »r ■— * [Dans Varron, c'eft l'aftion de herfer ou de râteler. Voiez pftl tTÔR çenit. palit'orîs. m. Cat. Qiù cultive , qui laboure un champ: '^ Ce mot peut auflî figniliet Un fouibifleur, 8c tout autre Artifan qui polit les ouvrages. „^,. . * r Ce mot lignifie deu.t choies dans Karrra de R.R. Celui qui piffe le râteau, ou la hctle, quieft unedesfignihcations du Verbe Po/irr; ÔC celui qui moût , qui eft une autre ligni- fication du m£me Verbe, auelques uns veulent que Ion éciive polUn, parce qu'on à-iZ follen 8c que ;..//;« fignihc cribler: Voiez Tft. de iUrclly fur la Sat. III. de P*r/>. Mais il n'eft pas befoin de rien changer, puis que les An- ciens ne doubloicnt pas. la même lettre V°.ez C4f.« C. CXXX VI. & J. Meurf,u> lur cet endroit 8c fur le CB. v. /..t. j 1 pôUtOrA. genit. i>./<(««. f. FUr,. La mcfme lignihcation i que roLlTIO, jQij. P O L. TotiTURA eorptrum. Sin. Le foin qu'on a d'eftre propre 8c net pour ce qui eft du corps , la propreté du corps. PÔLITOS, poCttà -, pôliifim. {ie Polio.) Cic. P tin. Poli. i». po- Jie. /. Orne , embelli, m. ornée , embellie. /. ♦ Tir omni- bus virtutibus politus. Varr. Un homme doiié déroutes for- tes de vertus. tll fait au Comparatif Polltior, orîi. m. & f. poUinit, îrïs, neut. Et au Superlatif Pi7if<■.] PÔLLËN, genit. ;.5/;i"n/j. neut. Cicf. La fleur de la farine, la folle farine. [ Ou trouve dans Pline l'Accufitif Poltinem comme venant de rolti!, mais on n'en fçair pas bien le genre, ainfi ileftplus feur de fe iervir de PoZ/tn. ] Thuri! pollen. Colum. La fleur de l'encens battu , ce qu'il y a de plusfubtil. PÔLLiîNS, genit. foU'entïs. omn. gen. PUut. Qiii peut beau- coup , qui a bien du pouvoir Se de la puiflance : d'une gran- de vertu fceflicace. * Herbu patientes. Ovid. Des herbes qui ont bien de la vertu. POLLbNTïA, genit. poltenti,c.{. Plant. Puiflance. /. JÔLLËO , polies , pôltirc.Cic. Pouvoir, avoir bien delà puif- fance. * Potlct ejiis auCiiritas. Sattujl. Il a bien de l'autori- té. * Multum au teriÀ , pltsrimùm mari pottent. Liv, Ils font puiflans fur mer & fur terre. Tollere fcttntiâ vel virtute. Cicer. Eftre rccommandable par fa fcience , on fa vertu : avoir bien de l'érudition , ou de la vertu. PoLLERE. Avoir force vertu, eftre d'une grande vertu & efli- cace. * ^uTum potlet in remcdiis. Ptin. L'or eft d'une gran- de vertu dans les remèdes. * Contra an£inas eficacijjîme pol- let ex acjr.à pota. Flin. Elle eft d'une grande force & vertu contre l'efquinancie , eftant prife dans de l'eau. POLLËX , genit. pollicïs.m. Cic. Le pouce de la main & du pied. * Moiere chordas poltice. Staî. Joiier du luth , pin- cer, OH toucher le luth, o» quelque autre inftrument à cor- des. PoiiEX. Cotiim. Sarment taillé court au-defllis du premier & fécond œil. * (L'œil c'eft d'où fort le bourgeon. ) PÔLLlCARlS, II. m. & {. potticarè , i's. n. (Adjeft.) Piin. _Du pouce , d'un pouce. lOLLÏCËÔB. , pollïccrl's , pZllïcïtHs tîim , pôtticèrl. Dep. Cic. Promettre , offrir. * Te barànatorem fore exijlima,rifintsmfA polticerit. Cic. Vous promettez , o« vous vous engagez d'ef- tre le trompeté de ma réputation, & que vous publierez par tout mes lotianges. * Plus quàm potticitns eft , Cnfarem facere. C^l'. Que Cefar leur tenoit plus qu'il ne leur avoir promis. ''' ^tod r.oi de eo pollicemur , id fummâ fidc perji- ciet. Cic. 11 fera avec bien de la fidélité ce que nous vous promettons de fa part. PÔLLiCIT.^TIÔ , genit. potlicitali'Zms. f. Ctcf. Promefle. /. rÔLLlClTOR, pstlicitârîs, potlicitâtits sûm , pollicitdrl, Ce/. _Promettre. IOLLÏCItOM , genit. polticitl. a. Cotum. Promefle. /. chofe promife. PÔLLÏCÏTÛS, potUihUy folticïtûm. (enfîgnification paflive.) Ovid. Promis, m. promife./. quiaefte promis, ot, qui a cfté promife. /. PoLiiciTus, enfignificationaftive. Cic Qui a promis. POLLlNARlOS , potlinnrîâ , pottmarïhr.j. Comme Criirum pollinaritim. Plaui. Tamis, crible, bluteau à bluter 8c à pafler la farine , pour en oftet lefon & en tirer la fleur. POLLiNClÔ, pollirc'i! ,potlinxl, pôltlnUûm , pôUlncirè. rare. Avoir foin d'enfevelir les morts : on trouve feulement dans _Piaute PûlIinxirAt , 11 avoir eu foin d'enfevelir. POLLINCTÔR., genir. foUinCKr,,. m. Plaut. Celuy qui par- mi les C otiiains avoir foin d'enfevelir les morts. rOLLlHCTURA, genir. potlinafirS. f. Ptaut. L'aûion, ou le foin d'enfevelir les morts. TÔLLINGÔ , ï:. rare, l'oyex. PotiiNcio. ÏOLLiNTlO, genit. pollintiinïs. i. Cat. Partage de la fari- ne, m. ÏÔLLÎNTÔR, genit. /"«///«(Sw, m, Ut. Qui a foin de bluter Ufaime, P O L. 271 PÔLLÏS, l'mi. Voyez Poilfm. PÔLLUBRUM , genir. pittQM.n.Non. Biflfin à recevoir l'eau donr^on (e lave les mains. POLLÛCËÔ, pittruës, potlûx-t , pôlhiûHm, pôttilcêrè: Cotum. Proprement, Reluire, briller beaucoup. PoiiucFRE. /./.,„,. ofl:-rit des viandes & chofes femblablcs en iacribce. Jovi Dapat, culignam vint cju.tntumvis polluce- to: eo d,e cum pottucere oportebn , /i,- /acc, , Japiter Dapa- t'J'-'jc'i'"'" ''"P' P''""^end4 eflc. Cat. Parmi la fo- lemnite du feftm en manière de Sacrifice à Jupiter le Dieu des leftins, prepaiez-luy une tafle de vin en telle quantité qu II vous plaira: Et ce jour-là lors qu'il faudra faire le Sa- crifice, vous vous fervirez de ces termes, Jupiter père des telfms que voftre gloire foit augmentée par cette tafli: de vin que je vous ay préparée. PoinjcKRE. ca,. Faire un feftin public , traitter fplendide- meut toute une ville , donner "a manger à rout venanr PoLLucERE Ptaut. Expoferàtoutlemonde, profaner , prof- tltuer. ♦ Nonfum ego pottua» pa^o , potn,' ut me nlft.nea! manum.' Ptaut. Ne veux-tu p.îs t'abftcuir de me fraper ? je ne fuis point de ces filles proftituées qui s'abandonnent .î tout le monde , comme ces fcftins d'Hercule où tour le monde efioit bien venu fans eftre invité , pauvre ou riche. ^°^^^^i^i'^'"^^^• ( Adverbe. ) Ptaut. Magnifiquement , fplendidement. 01» POLLÛCTUM, genit. pôllûai. neat. Ptin. Feftin magnifique. '^Uuma eft cemtnemus ut convivia privata if puhli.a centi.- gue ad putvinaria facitiù, ctmpararenlur , ni qui ad pottuc- tiixn emercnt, pretio minùi parcerent. Plin. Le Roy Numa s'avila de rendre les feftins confacrez aux Dieu.i d'une moindre dépenfe , contre ccu.x qui n'avoient point d'égard a la depenfe dans les feftins publics oii tout le monde eftoit bienvenu. POLLUCTORÀ, genit. polluaûr.v.i. Ptaut. Feftin fplendide. Poltuilurajam dabitur nemini. Ptaut. On ne traitteiapei- fonne. POLLUÔ, pôttiiïs,pdlt;n, pZtlûtûia , pôtt!iére'..Cic. Salir, fouil- jer,_gafter, corrompre. POLLÛTOS, pitlùtA, p'ollHtûm. (de Polluo.) Cic. Sali,fouiI- le, gafle, corrompu, w. falie, foiiillée, -raftéc, cortom- „P".?- f- POLUS, genir. poli. m. cicer. Le Pôle, dans la Sphère arrifi- cielle: Il y en a deux, le Pôle Arftique vers le Septentrion, & lePoleAntarftique versIeMidy; Ce motfignifie Tout le Ciel, dans les Poètes qui prennent une parue pour le FOLYCNEMÔN , itoXi/xm'^ot. genit. polycnemonis. f. Plin.. Herbeque quelques-uns appellent Origan faiivage. m. POLYGONIUS, ToAuyùnlcc. polygonïk, polyioniftm. Vit,-. Qui a plufieurs angles, qui eft a plufieurs angles : polvgone VOLYGonVS, poljglnà, polyginîim. Hy^m. La meimefigni- ncation. ' " PÔLÏGÔNÙS, Troxûyo,®-. genit. pohconl.f. Ptin. De la re- noiiee. Herbe. ^OLY MTtjS , ■rro\ûniT®'. polymha, polymïtum. Plin. TiflTu de fil , ou de foye de diverfes couleurs, n». tifliié de fil , ou dt foye de diverfes couleurs. /. PÔLYMYXÛS, ■TTBKvfj.uc®'. ''■ Lt'.ccrna polymyxos. Mart.'Lsra- pe à plufieurs branches, 0« lumignons. PoLYPODlON, vrùWTroJiav. genir. potypodil. n. Plin. Du po» lypode. OT. Racine médicinale. 11 y adu polypodedecheA ne qui croift au pied des chefnes & qui eft le meilleur , & du polypode de muraille qui croift fur les murs. POLYPOSOS, genit. polypiil. m. Mari. Qui a un polype, (Sor- te de mal qui vient dans le nez, quieft unee.vcroiliancede chair de la figure d'un Polype poiflbu , & qui eft d'une gué- rilonrres-diflicilc.) POLÏFUS, à 'TTiiKuTT®' : vro^ÛTnsç. genit. pôljp'i. m. Plin. Po- lype, m. poiflbn quia plufieurs pieds. 05> PoLYPus. Hor. Polype, w. Sorte de mal qui vient dans le nez, de la figure d'un Polype poi.Ton. POLYTHRIX, mh-j&e,'ç. genit. polythrliïs. f. />/;».. Du- poljr- tric , herbe médicinale & l'une des quatre capillaires , dont on fait m fytop propre poui la poitiiue, 171 POL. POM. PON. JoLYTHRix. Vlin. rierte piécieufe qui fait tomber lês Che- veux. PÔLVTRÎCHA,^. ou PÔLÎTRICHË, es. tPtin. Du poly- ttic^ i». l'une des quatre capillaiies. roMAKIÛM , genit. fomarn. n. Cic Verger, jardin planté d'arbres fruitiers, m. Jardin fruitier, m. un clos d'arbres fruitiers, m. * Ponere pamaria. riiii. Planter des vergers Si des jardins à fruit. PoMARiuM. Ptin. Uneferreàferrer les fruits pour les garder ; Iz fruiietie. /. POMARiOS, genit. pomarît. m. Harat. Un fruitier, qui vend _du fruit, r/j. PO.MHRlDIÀNtfS, pameridiâna , pomerldiSimm. Cic. D'après midy . d'après difne : Qui le fait aptes midy. POMHRIU.M, genit. pumert'i. n. Liv. Certain efpace tant au dedans qu'au dehors des murailles d'une ville où il eftoit défendu de bartir. Ce mot le Jevroit écrite par un œ , puif- qu'il vient de font & de mœrus félon Varron j néanmoins on le trouve écrit faus diphthongue daus les vieux Li- vres. POMIFËR, pomifërH, pomifcrïim. Horat. Qui porte du fruit. * .ylj-bores ptmiférx. Plin. Des arbres fruitiers. PÔMOSCS, pimifit, pimiium. Coltira. Où il y a quantité' d'ar- bres fruitiers. Po.MosA corsn.i. Prop. Une couronne chargée de fruits. PÔMPÀ, genit. p'ompx. f. Ciitr. Pompe./, appareil des jeux & des triomphes, m. * Ceux pompa. Mart. Les principaux mets du fouper ; l'entrée de table : l'appareil du felUn. Pompa. Cic Oftentation , parade. /. PÔMFElÔrÔLiS, ville, Vcyiz. Son. POMPliLÔ, genit. Pnmpethnh. f. Piin. Strai. Ville des peu- ples i'al'ioncs dans l'Efpagne Tarraconoife : Aujourd'huy Pampelone, ville du Royaume dç Navarre, enEfpagne. POMFHÔLYX , genit. vn./ji.tiKv'-. genit. ptmphtlj^ïs, f. Plin. La fleur de la Calamine. PÔMIILÙS , Tro^îriA®'. genit. pôntpin. m. Plin. Ovii. Poif- jTonfemblable au Tlion , qui fuit les Navites. PÔMUM, genit. /)M»r.n. Co/nra. Toute forte de fruit bon à man- ger, foit poire , foit pomme ou autre fruit. PÔMÛS, genit. pônti.f. Plm. Un aibre fruitier. PONDËRÔ , pinilér.i! , panderàvi , ponder.itïijn , pondcrâïc. Plin. Pcfer avec la balance. Kl> PoNDERARE. Cic. Pefcr 8c bien confidérer les chofes : les pefcr, comme on dit, au poids du lanftuaire. * Fidim ex fortuni ponderare. Ciccr. Juger de la fidélité d'une perfonne lelon faforrune, félon qu'il eft riche ou pauvre: o» bien n'eftre lidek à une perfonne qu'autant que la fortune luy rit. [ Cette phrafe peut avoir ces deux fens.] VelnptAttbus cr dsUnhuj onuuA pondérant EpicurHi. Cic. Les Epicuriens jugent des ehofes félon le platùrSi la douleur: Ils n'eftiment ou ne blâment les chofes qu'entant qu'elles donnent du plaifir ou de la douleur. PÔNDËROSÛS, paJiflcrô/.ï, psnderliKm. Plin. Pefant. m. pe- fante. /. Qtii pefe beaucoup. [ 11 fait au Comparatif PindtrdsiSr , irîs. m. & f. ponierisîiii , or'is, n. Varr.~\ Oâ» Panderofa epiJloU. Ciccr. Une lettre qui renferme bien des chofes. PONDÔ, Mot inde'clinable tant au fingulier qu'au plurier. Quand il lignifie le poids d'une livre qui eft de douze onces : il fc met en l'un & en l'autte nombre ; Panda unum. Une livre : Centiim pondu. Cent livres : Au lieu que quand il fignitie un poids, il eft feulement du ùngulier, 8c on y a- joute ordinairement libra, unctA, dodram : comme. Loto- M,î ntirea Ubrx pondo , Une coutonne du poids d'une livre. * Ctim dodiantc pondo melùs. Coium. Une livre neuf onces de miel. ^ ^mlmi pondo ^uudrant. Caliim. La quatrième partie d'une livte de candie. PÔNDOS, genit. pindërts. n. Ciccr. Poids, m. pefanteur de quelque chofe. /. t^ Trijh pandm fupercilii.Se.i. La gravité féve'te d'un vifage. Pondus. Virg. Charge./, fardeau, m. loKDus. Cu. Poids à pefer quelque chofC| m^ PON. Oj" Hte mets ponderibus exantinabc Cicer. J'examineray cel« à ma manière; comme quidiroit, a. ma balance, à mou poids. PoNDLS. Cic. Poids, m. autorité./. * Ejtis filius eodem eft apui me pondère , cjtio ille fuit. Cic. J'cftime autant fon fils que luy, j'en f.iis autant de cas que de luy. * Tuti Hurtt maxt- mi funt atittd me pmderit. Cicer. Vos lettres me font d'une grande autorjte. PONDOSCÛLUM , genit. pondufcun. n. Colum. Petit poids. »;. PONË, (Prèpofition qui gouverne l'acciifatif.) Cicer. Aptes, dcrtiere. * Pone ter^um infurgehat fitva. Taiit. Deriictc s'elevoit une forêt. PoNè._ (Adverbe.) cic. Derrière, o» par derrière, PONO, p'otiïs, po/iiT, paihFim, plneré. (Ce Verbe fai.'bit au- trefois pofivi au prétérit dans rlaute , & l'on trouve depo/î- ■vi dans Catulle.) Cic. Mettre, pofer, alleoir une chofe: placer, planter , édifier , baftir. * Ponere viiem. Colum. Planter une vigne, ♦.^r^,-. Vng. Baftir, dreflet des autels. * Cajha. Ctf. Afieoir fon camp, camper. * Fiindamenta. Cic. Jetier, »n pofer les fondemens. Poncic Jr^iKi-.m , oi\ftaiii^s alicui. Phnd. Cic. Drefler , oh éle- ver des Uatuës à quelqu'un. Menfam (oni jubet. Hor.it. 11 commande de mettte là table. Ponere caput. Virg. Mettre, on repofer fatefte fur le chevet. * Et fale t^bentet arlus in littore ponant. Virg. Et ils fe IC- pofent fur le rivage fatiguez du travail de la mer. Ponere alicut leninura ; infidias. Liv. Donner du poifon \ quelqu'un; luy drefler des embufches, o» luy tendre des pièges. Ponere. Mettre bas, quitter. * ciint venti pofuère. Virg. Les vents ayant celle de IbufBer, les vents ne foufflant plus. * .^rxia poni jiibet. Liv. 11 leur commande démettre bas les armes. * Panunt ferocia Pœni cord,t zolente Deo. Virg. Les Carthaginois fe radoucirent en faveur des Ttoyens; Dieu changea le cœur des Carthaginois en faveur des Tro- ye^js. 1^ Ponere pudorem. Mart. Mettre bas toute honte, ou pudeui; n'avoir plus de pudeur. *Viti.i. Cic. Quitter le vi- ce. * Batbam. Siut. Faire couper fa baibe. Ponere tyrocinmm apitd nli^aem. Liv. Faire fon apprentifla- ge fous quelqu'un, apprendre fon métier fous luy. * Rudi- mentii virtiitts fub aligna, ^lent. Apprendre la vertu de quelqu'un. Ponere ^axjlionem. Cicer. Propofer , faire une queftion : po- j fer, 011 donner le fujet, o« la matière d'un difcours : fup- pofer qu'une chofe foir pour avancer une propofition. * Pt- ncre jitbebatrt de qno qiiu Audire vellet. Cic. Je faifois pro- pol'er tel fujet qu'on vouloit, Pone eiim efe ■viCliim. Terent. Pofez le cas qu'il fuccombe ; ptenez qu'il foit vaincu ; fuppofez qu'il vienne à perdre I ion procès; je veux qu'il perde, no qu'il ait perdu fi caufe. 1 Ponere alicui porciim. Mart. Servit du cochon à quelqu'un , luy en préfenter devant luy. i Ponere. Mettre, employer. *Te>t!pus, ftiidium, ciirnm in re ali^uà por.ere. Cic. Employer le temps à quelque chofe, y appliquer fon efprit , les foins 8c fon induftrie. ♦ Ponere opcritnt alicui. Cicer. Donner fa peine & les loins à quel- qu'un, travailler pour luy. * Sumpius nnfcjHam meliits po- teft poni. Ciccr. On ne fçautoit mieux mettre , on employer fon argent. On ne fçautoit faire une dèpenfe plus à propos. Ponere multnra in fortunà. Cic. Faire un grand fonds fur la fortune, compter beaucoup fur la fortune. * Multum m prudeaiià tuà pono. Cic. Je fais un grand fonds fur voftre lagelTe , j'y compte beaucoup. Ponere benejicium , ou cpcram apud aliijuem. Cic. Faire , ca tendre fervice à quelqu'un , l'obliger. * Stiidiiim futsm & oficiam apud alicjtiem ienè , ou pracUrè ponere. Cic. Rendre fetvicc, on faire plaifir à une perfonne qui le mérite. *Le contraire eft Mali ponere officinm. Obliger celuy qui ne le mérite pas. Ponere alicjuid in l.tude , ou in vitio. Cic. Eftimer quelque I chofe digne de loiiange , •« dcblafme. * In heneficii /oc». Cic. La ;enir à faveur , l'eftimcr, la regarder comme une faveur , oi< comme une gtace. * In cnminc. Liv. L'impu- ter , tu U faitc-paUer pour un crime, "^ In minimù, Cit. N'en faixe P O N. faire point d'eftat , l'eftimcr comme rien. * /n malii. Citer, La mettre au rang des chofes mauvaifcs. * In lucre Cicer. L'eftmiei utile £iav;intageufe. * Hard in m.i^na fonamâif- irimine. Liv. Je ne cioitai pas cela im grand malheur. * Po- nert in ^^unliure. Cic. Egaler, eftimcr également. * Po- nere apdloi fine arle. Ovui. Nc fe point fiifer , laiiTcr aller fes cheveux au naturel. * Pontre fm certa fum veritui. Liv. Je n'ay olé l'afluier. * Veretr ne ijlhxc poUiciratio te in cri- mcn populo ponat atijue infaminm. PUut. J'appréhende que fiat cette proniefle vous ne vous attiriez du bidrae & du des- loniieur parmi le peuple. * Ponere in dabio.Liv. Révoquer en doute. Ponere. Obliger, engager, mettre engage. * Ponirc fagim pocul.-.. l'irj^. Gager des vailîeaux de bois de hêtre. * FiUtm pignori ponire pro alicï.^„Kih\' , comme popin.i: 3. de la Graille , mV®-. L.C.\ (tJ- Venter popa. Petf. Sat. VI. Un uiaiftre ventre , un ventre plein de cuifine. POpANUM, genit. papanl. neut. Juv. Sorte degafteau, ou galette. POPELLÛS , genit. />i?/(f//î. m. HoMt. Le menu peuple, lapo- j)ulace. POPÎNA, genit. pHpInx.F. Cic. Taverne./. Cabaret, ot. gar- gote./. ''■ Inhalarc popinam. Cic. Jetter une odeur de caba- ret Se de cuifine. PÔPÏNÀLÏS, û. m. ù- f. popinSlë, De taverne , de cabaret. PÔPÎNATÏO, genit. pcpinatiënii, f. débauche de vin. f. PÔPINÔ , genit. popmonïs.m. Horat. Jes cabarets. . PÙPÎNÔR, àrït , âri.Jul. Capit. Hanter, on fréquenter les cab.irets , ou les gargotes. FÔPLÈS jgenit. /y;i/j"!. fujette au pilla- ge./™. ^ POI'ULABUNDUS , popuUlr,-,:d.z , populabiindUm. Liv. Qui fait ledégaft , qui ravage tout. PÔPOlaRIS, !s. m. ù- î. populÂrè' , h. a. (Adjeft.) Cic. Po- pulaire, m. Se/. Du peuple, qui concerne le peuple. PopuiARrA. neut. plur. Suet. Les places du théâtre pour le peuple. PoPutARis. Cic. Populaire , qui aime le peuple iz. le favorifc. * Ingenium populare, Liv. Un efprit populaire, un efprit républicain. * iluo nihil popnUriiis eft. Liv. Il n'y a rien de plus populaire. * Fieri popiilarem. Cic. Devenir populai- re , favorifer le peuple. * ..Aura popularis. Hor. La faveui du peuple. Popularis alicujus loci. Cic. Habitant d'un lieu. Poi'uiARis meus. Cic. Ter. '''Popularis miln. PUut. Mon com» patriote , qui eft de mon pays. ''• .Advenus z.im pofutanum. Tacit. Contre ceux du pays. ■*■ Fidei popularium dijjifus. Ta- cit. Pour la défiance qu'il avoit du peuple. PopuLAREs conjuraiionis. Sallujl. Les complices de la conju- ration. PÔPÛLARÏTAS, genit. ;>»/>B/.ir;t«»i'i. f. Suint. Affeaion qu'on a pour le peuple. /. PÙPULARITËR. (Adverbe.) CV. Populairement , d'une ma- nière populaire, 0» qui plaid au peuple. PÔPOLATÎM. (Adverbe.) ^pul. Par tout le peuple. PÔPÙLATIÛ , genit. popuUtiônïs.f.Liv.Dégît.m. ''' Siuo la- tior populatio foret. Tacit. Afin de faire plus de degaft : pour ravager plus de pays. * Hojlem rapînis , popnlanomlmi pro- hihere. Caf. Empêcher les ennemis de volet Se de piller. 03» PopuiATio msruw. Plni. Deftruftion des bonnes mœurs. PÔPOlATÔR , genit. poputatcr'is.m. Mart. Celuy qui fait lé dégaft , qui pille , qui ravage. PÔFULATRÎX, genit. populatiicïs.i.Stat. Celle qui fait le dégaft_. PÛPDLATOS, popttliti, [opulâtùm. ciar, (en fignification Tom. llj Mm aai- a74 POP. P O R. ?OpOLATOs; genit. p.puUuis. mafc. L«««. Ravage, de J?Oi^rtk, gcnit. p.f»/«T. ncut. Plin. Un lieu planté de rô'pOLtûs: rj»f';"«;™-. ^»^. DepeupUer. rôPÛLOà . pop.,UTh,populi,ûs -..m, f^f..;"»- Déponent. rie Piller , ravager , faite le degat. j;;rr; "."'<.". Tacc. Ravager 'ou.e la campagne * F.rr. pLlJ,'& ,gni. L.,can. M""^V°"' l",Li5df8cledef- e5i C«m rcpuUt..r aru„. 5.«. Le chagrin l'araaignt & le del féche. ^"fcrmamfcpuUh.tur ^'""> '•' '■'"•^ ,, ,. r PÔRTËNTÛM , genir. pirt'nm. D. Cic Prefage, prodige, monf- rre.™. ce qui arrive extraordinaLtement ïc tontre le cours- ordinaire des cliofes naturelles. no,.li,r PÔRTHMEOS, Toe^yi^!. genit. porthmei. xa. Juy. Batelier, qui paffe les gens dans une^acelle. r». » Les Poètes donnent lette épithete a Caron qui eft le Batelier d'enfer , félon U PÔRTlCÙLA, genit. p.rncûl^^.î.Cic. Petite galerie. /. rôRTÏCOS, genit. pcrûau.f. Cuer. Portique «>. Lieu lonff & couvert foit par une voûte foii pat un plancher foutenu ^On ementprc"mot les ailes en fo.me de galeries qui font aux coftez de la grande voûte du milieu d'un édifice , 8c que l'on appelle Bas-coAez dans les Eghfes. PÔRTlÔ, genit. ponronïi.î. Sen. Pomon, partie. /• Port 07»«"* '^orulium. Plin. Une grande partie des hom- mes =*■ Pr> Tfitn. portict. Ck. Pour fa part 8c portion. PoRT.o' rcr,.m. Cic. Proportion des chofes. * r.«» ''"'"' fr" ,iL ma>:,m^m. PU,.. U a une voix trop forte eu égard à fa. PÔRTlSCÙLÙS, genit. pmifcûn.m. PUut. Le Comité d'une ealete, qui commande les forçats, .« la chiourme. PoRT.scuius. P/..«r. La baguette que le Comité tient PÔRTITÔ , p-ortitis , piirlitdvi , portu^mm , portitarc. ^UL PORTÏTÔr! genit. p,r,iarU.r..Virg. «^«-nie', batelier , 1 qui paflc les gens dans une barque , .» nacelle, m. Por^ P O R. P O S. tittr. Orti. Virg. Caron , batelier d'Enfer félon là Fable, PoRTiTOR. cicer. Un péager , qui fait payer pour le pafla- ge. mafc, rÔRTlÛNCÛLA , geu. portiuBcSiil. f. ^pul. Tetite portion./. PORTO , foTtii, partâvî, portâitim , portirè. Ctcer. Porter, tranfpottei. * Exercitns ifui in ^ifricam pcrlabatur. Salluji. L'armée qui alloit par raer en Afrique. là- roRTARK alicui Mxilium. Sallujl. Apporter du fecours à quelqu'un , le fecourit , venir à fon fecours. ♦ DU boni , ta- ni i]utd pcns ! Ter. Bons Dieux , que j'apporte de bonnes nouvelles ! ♦ Ptrran ilicui falUciam. Tirint. Venir dtefler Quelque piège à quelqu'un. '*' Porto hoc juTgium ad uxorem. Ttr. Je m'en vas quéreilermafemme comme il faut. * Nef- cit ijwd peccati portât hitc purgatio. Tir. Cette juftification pourroit bien préfuppofer quelque faute. POH-TÔRIOM, genit. portorïi. n. Plaut. Le prix dupaffage que l'on donne au Nautonnier, ««batelier: le Féage. m. ToRToRiuM. Ck. Douane./, impôt, ra. l'entrée des raarchan- difes qu'on tranfporte. /. * Portorium vint inftitnere. Cicer. Mettre un impôt fur le vin. i^omine portorii m ftngulai amphorai vint quatuor dcnarios exi- fcre. Cic. Exiger quatre deniers d'irapoft pour chaque am- phore, 011 grofle bouteille de vin. Pirtorium dure de re aliquà. Cic. Payer un impôt pour quel- que chofe. PÔB-TOlA , genit. pôrtiilJê. f. Liv. Petite porte. /. POB-TOlacA , genit. for(»/.îc.?. f. PHn. Pourpier.», herbe potagère. PÔB-TOOSÛS , portuôfa , portnôiîim. Cic. Où il y a bien des ports, ou l'on peut prendre terre, (parlant de la raer, ou du rivage. PORTCS , genit. pôrtûs. m. Cic. Un port de mer. m. 03» In portu impingere. Quint. Faire naufrage au port , en une iîgnincation figurée. Commencer mal une affaire ; o» com- me on parle populairement , Mal enfourner. Ret efi tn portu. PUttt. * In portu navigo. Ter. Je fuis dans une feureté toute entière : L'affaire ne périclite point : je ne rifque rien. PoRTUS. Cic. Port , refuge , afyle. m. * In j>tii portum confu- £tre. Cic. Se mettre en repos. * In Phihfophia portum fccon-. ferre. Cic. Se jet ter dans l'étude de la Philolophie comme l dans un port afsûté. PÔR-TÛÇ HERCULÏS MÔNŒCI, ou MÔNŒCI PÔRTÙS , «>. m. Val-Max. Ville des peuples Vediantii dans laLigu- rie : c'eft aujourd'huy Monaco , <» Mourgues , ville de la Principauté de Monaco prés de la République de Gè- nes. rÔSCA , genit. pôfcs:. f. Celf. De l'oxycrat. m. félon quelques- uns : 0« du petit vin, du vin pouffé, félon d'autres. ÎOSCÔ, pifcis , popofci ^ p'ofc'ttitm , pôfcëre. Cicer. Demander. '*' Filiam tuam mihi uxorerit pofco, PUut. Je vous demande voftre fille en mariage. Veniam Dcos pefeere. Virg. (pour à Diii.) Demander pardon aux Dieux. * Pacem ts pofcimus omnej. Virg, Nous vous de- mandons tous la paix. * Popofci alirjuem eorum (jui aderant caufam dijferendi. Cic. J'ay piié quelqu'un de la compagnie de propofer le fujet de la conférence. PoscERt o/i^«i;m reum. Liv. Accufer quelqu'un. PoscERE majonhus poculis. cicer. Demander qu'on nous faffe laifon dans de grands vertes. ♦ Ludi, neminem pofcunt. PUut. lis n'e.\citent perfoune à joiier. * Pofiere in prxlia. Virg. Ex- citer au combat. •f IPofcere fe prend quelquefois pour licitari , c'efl-àdire , demander en offrant un certain prix , marchander, PUut, in Mercat. Aâ:. II. Se. III. f. loi. 103. L. r.] POSITÏO , genit. pofitiinis. i. cicer. Situation , l'affiete d'un lieu. / OJ- Ceterlim malleoli & viviradicit pofliio hujut temporii vide- tur effe optima. Colum. Au refte il femble que c'eft le temps Je meilleur & le plus propre pour mettre en terre les marco- tes , 01. croffcttes de vigne & les planies qui ont racine. TosiTio. Ss>""- Latetminaifon d'un nom. ïosiTio. Suint. La première perfonne du fingulier des Verbes, d'où fe fwracat les autres peifoniies èç, les autres temps. P O S. i7v C'eft auffi Le Nominatif Cnguliei des Noms , d'o'u fe for- ment les cas obliques. PosiTjo. Suint. Polîtion. / lors qu'on parle d'une fyllabe d un mot qui eft longue ou brève par pofition à caufe de 1 endroit ou elle fe trouve fuivie d'une voyelle ou d'une con- lonne. PosiTioNKs Rhetërum. Quint. Les fujets que les Orateurs eii.- treprennent de traitter. «S- Paupertas non fer pojitionem , fed per detraBionem dicitur, vel ,^ut antiqu, dixerunt , per orhationem. Scn. La pauvreté ne s appelle point pauvreté pofitivemcut , mais par pri- vation. ' r r bAcï'Zt-t^x^'"'"^- po-fi'''''- m. Ovid. BatifTeur. j». qui bâtit. i'ObITURA , genit. po/ltur^. f. Celf. La Ctuatiou & l'arrange- ment des parties du corps humain. POSITUS, pàiïti, pSihûm. (Participe du verbe Pono.) Cicer. •Mis, pofe, fitué. w. mife, pofce, Ctuée. / * Félicitas i» virtut: pofita efl. Cic. Le bonheur confifie daus la vertu , oa dépend de la vertu. ♦ Eft totum pofitam in te. cicer. Cela dépend entièrement de vous. ♦ Virtu, pofîta in aur,hu, om- nium. Cicer. Une vertu dont tout le monde a ouï parler. fd tn more fofitum eft. Cicer. C'eft une couftume efta- blie. PosiTis omnium aliarum curii. Liv. Ayant mis bas tout autre foin. PosiTus fuper armametitarium. Suint- Curt. Etabli à la eatdc de l'arcenal. " [ Grand Maiftre de l'Artillerie en France.] Hoc PosiTO. Cic. Cela pofé , 0« fuppofé. * Sed primùm pof,- tum fit. Cic. Tenons d'abord pour afsûré. POSITUS , genit. posîtûs. m. Celf. Situation. /. POSSESSrO , genit. pojfefronïs. {. Cic. Pcflelfion , propriété pleine & entière jouiflance qu'on a d'une terre,»» maifon. /. PossFssio. Cic Pofléffions. / biens, m. Comme terres, jar- dins , maifons qui font à nous en pleine propriété. ♦ Cui tanta pojfeffio eft. Cic. Qiii a tant de biens , qui poftTéde tant de biens. POSSËSSIONCÛLA, genit. poJfegunciiU. £. Cic. Petit hérita- ge.».. Petite j>ofleflion. /. POSSÉSSIvOs , à , ûm. S".i"t- Poflefnf. m. pofleflive. f. qui marque la poITeflTon. POSSESSOR , genit. pofeffor!,. m. Cic. PofTefleur. m. qui pof- iede quelque bien, qui en eft en pcfTeftion. POSSIBILIS, is.m.&f. poffMlc, !,.n. (Adjeû.) S«i«r. Pof- fible. m. &/. qui fe peut faire. POSSIDËÔ, pifsidè!, pôfsèdî, pofiifsûm, pifiïdcrë. Cic. Poflë- der: /ouir d'une chofe en pleine propriété. * Bona Ulius ex ediUo poffidet. Oc. Il polTéde fes biens par fentence. * Poffef- fum publicè in bona alicujus mittere. Liv. Mettre les biens de quelqu'un en la main du Roy. PossiDKRE Avoir, poflTeder. *riu, fiiei, quàm artiS pojftdirj Ctcer II eft plus fincere que fin. * Inverecundum animunt pojjidet. Cic. Il a un efprit impudent, il eft effronté, il efl lans pudeur. PossiutRE/or»«, armatii hominibtu. Cic. S'eftte faifi , s'eftre emparé , ou rendu maiftre de la place publique avec des fol- dats armez , 0» par la force des armes, PÔSSUM, potii, potift, potui, pdjfe.Cic. Ter. Pouvoir , avoir le pouvoir. "^ Non omuia pojfumus amnes. Virg. Nous ne pouvons tous toutes chofes. * Non poteft. Ter. Cela ne fe peut. * liicende hominem quantum potes. Cic. Animez-le le pins que vous pourrez: mettez luy le feu fousle ventre, (comme on parle familièrement.) * S»"^ commodo tuo pof- fis. Or. Pourveu que ce foit fans vous incommoder: que ce foit s'il vous plaifi à voftre commodité: pourveu que ce- la ne vous incommode point. * Nos dignilatem noftram , «c poteft in ttntn hominum pcrJîdiA , retinebimus. Ctcer. Nous maintiendrons noftre autorite autant qu'elle fe peut main- tenir parmi des perfonnes fi perfides. * Non foffum quin , ou Facere non pojfum quiti , ou Tiiieri non pojfumijuin excUrnem, OU ut non exilamem , ou ne non excUmem. Cic. Je ne puis que je ne m'écrie: jenefçaurois m'empefcher de ni'écrier. PossuM. Pouvoir : avoir du pouvoir, delapuillance, ducré- djt, de i'autoritc, ♦ non effe dubinm , quirt miui Gain* 27"5 P O S. tlmimum HthetH poftnt. Csf. Que les Suifles fans con- teftation eftoient les plus puiffiins d'entre les peiililes des Gaules. * Gratià & lar^iiicrie apiid eus ftiirimlim foUrat. Ctf. Il avoit grand crédit en ce païs-là parfes bieiifaits& pur fes largeffes. * Hic aSor lamum potcJ]:t à f.ictmiiiâ , quan- tum lîle pcfdt co^itare commode. Ter. Que je puiQe égaler par mon éloquence la beauté des pièces qu'il a inven- tées, [Pcltffit, paucPoJJlt, de Pùtefum ,fom Pcjfum.-^"^ Iii- genitparumfoJjHm. CU. J'ay peud'efprit , je n'ay pas beau- coup d'efprit. PossuNT cciill, poteft capiit , Utira , pulmones, pojjimt emina. Cher. J'ay de bons yeux, une bonne telle , de bons collez , de bons poumons , tous mes membres font fains ^^" leur entier. * ^td fcammonin. rndix ad pu'gandiim pojjit ? Ciccr. Quelle efi la vertu de la Scammonee ponr pur- ger? quelle eft la force de la Scammonee parmi les pur- gatifs ! ToTESSi'M pour pcJUm, Potfsse pour pcfe. Ter. PoTtsTUR pour potefl dans les Comiques. l'OT\n' pOUf foles-tie. r r\ 'A J'OST. (Prépolition qui gouverne l'accufatif.) Cic Apres , de- puis , dans, derrière. * Pojljinem. Cic. Après la fin. * Pcjl Irt^cm Inwc corijlnutam. Cic. Liv. Depuis qu'on eut fait cette Loy. * Pofl fextmium. Citer. Dans Cx ans. * Poft tergum. Cà:f. Derrière le dos. * Pojl liorainesnatos. * Pefl gemii homi- zum natum. Cic. Depuis que les hommes font hommes , depuisle commencement du monde. * Poft hominam mema- Tiam ma^mficemijjlmi ludi. Ciccr. Les plus magnifiques jeux qui aycnt jamais efté , m qu'on ait veu de mémoire d'hom- me. * Peft hric d.iem. Plaur. Dorefnavant. * Poft id loco- riini. Pln::r. Enfuite de Cela. losT. ( Adverbe. ) Cicer. Apres. * Pancii diehui fofi. PUtit. Qiielques jours après. * Non mulùfofl. Lie. Quelque temps PÔSTËA. (Adverbe.) Cic. Apres , après cela , enfmte. ÎOSTËAQUAM. Cicer. Apres que. rÔSTËRl, genit. poflerh-rjm. ni.pl. Cic. Ceux qui viendront après nous, lapofléritè, nos defcendans. * Pojleriitradere. Or. Laifleràla pofterité. PÔSTËaïÔR, Sri», m. t>f. pnjlerilis , crii. neut. (Ad|eaif Comparatif de r(iy?fr«/.) Cn. Pofiéiieur. m. pofleneure. /. qui vient après: le dernier de deux. w. la dernière de deux. /. *^-£tatepofterior.Cic. Vlas ]iaat. * Poflenorei pcdes. Plin. Les pieds de derrière. TosTERioRFS cogit.ttiones fnpievtiorer. Cicer. Les fécondes pen- fées font les meilleures. * Non ponenures femm , (onloiis- entend yxir/fi.) Terem. Je neferaypas des derniers a faire cela. T 1 T Omnes rei pojleriore! pono, nt^ueoperarn utido. PItiKt. jeiail- fe la toutes mes aôai tes, afin de vous rendre fervice. *Sa- lus pétris pojhrior lUi fuis commodii. Cic. U aime mieux fon- der à fes intèrells qu'au falut de C.\ patrie. posTERius & nccjuius iflo minl efi. Cic. C'eft le dernier 8clc plus méchant des hommes. roSTËR'lTAS , genit. pofteriiâtis. f. Cic. La poftetite , ceux oui viendiont après nous. TÔSTËRÏÛS, (Adverbe Comparatif) Cic. Apres. yÔiTi.VJiS, poPera.,ptifterf,m. Cuer. D'après : fuivant. m. fuivante. /. qui fuit. _ f On dit au Comparatif poflenar^ , ons. m. ir t. pojlenus , orn. n Cic. Et au Superlatif Po/?rfmi!j, ii,nm, Cic. FeflerA die. Cic. Le jour d'après, le lendemain. * la omne pofierumtempus. Cic Tour tout le temps à venir. 2?, pojlertim. Cic. Dorénavant , déformais. PÔSTFËRÔ, pififers, flfllàn , pafltiilum , pofifirrc. Liv. Efll- mer moins, ne faite pas tant de cas, ou d'eflime. * Liber- tin plebis opes fuas pofiferre. Liv. Préférer la liberté du peu- ple a fes biens , eflimer moins fes biens que la liberté pu- blique. PosTFERRE diem fcripli, on diem m fcripto. * Dater un écrit poftérieurement , y mettre une date ponérieure. Haute dit PofiUiKi eft diei tui fjiigrdphi. Votre obli-gation- eft datée du depuis. îûSTïCî, dont oa ttouve là tioifiérae pejfonne du ploiiei P O S. dans SalIuRe. ^ Vhipericulum edvênit , tnvidid dtljuefuperhia poUfiicre. Salliifl. A la veuc du danger , l'envie & l'orgueil n'eurent plus de lieu. (11 vient derinuCté Poftfum.1 VOSTGÈNITÏJS , poftgc'iûiâ , poflgënitiim. Horat. Venu , on né après, m. venue , ou née après. /. POSTHÂBËÔ, pôfihiihês, pofthdhin , pofthâbîtiim , ptjthàbêre. Ter. Eûimer moins , ne faire pas tant de cas , sa d'eftime. '*' Omnes pofihabui mihi res y ira uti par fuit-, pofiquam tan' topere id vos vslle animum advorti. Terent. J'ay quitte tou- tes mes autres affaires , comme il eftoit en effet bien rai- fonnable , voyant que vous aviez tant de paflîon que ce- la fe fit : J'ay préfère voftre fatisfadion à toutes mes af- faires^ POSTHAC. (Adverbe.) Cic. Déformais, dorénavant. roSTHÎNC. (Adverbe.) Virg. Aptes cela , enfuite. POSTHOMÙS , pcfîimmâ , pofihitmûm. Hor. Virg. Pollhume , né après la mort du père. m. poftliume, née aptes la mort de Ion père. /. PÔSTlBl , (Adverbe.) Plant. Après. rôSTÎClÛM , genit. poftici'l. neut. f^itr. Le derrière d'un logis. PÔStIcOlOM , genit. pofticiU'i. neut. Vitr. Appartement de derrière d'un logis. POSTÎCUM, genit. /lôyïïa. neut. Hor. Porte de derrière d'un logis. /. * Poftico recejfit. Horat. 11 s'eft dérobé par uae por- te de derrière , il eft lorti par derrière. POSTICOS, fëfTici yf'ofilcûm. Liv. De derrière. '^ Poflica part paUtii. * Pojlic^ partes idiiim. Suet. Le derrière d'un Palais. * Le derrière d'un logis. * PojUca parsmundi. Plin. La der- nière partie du monde. PosTîcA fanna. Pcrf. Moquerie faite par derrière quelqu'un: raillerie fécrete. /. (Comme qui luy feroit les cornes par derrière.) PÔSTÏDËA LÔCÎ. Plaut. & PÔSTÏDÉM. Plant. Apres, en- fuite. PÔSTiLËNÀ , genit. /i(>J?<7t«<«. f. Mart. Croupière d'un chc- _val. /. POSTÎLLA. Plaist. Apres, enfuite. POSTiNDË. (Adverbe.) Lucr. La niefme Cgnification. POSTÏS , genit. pôjlis. m. Cicer. Poteau, m. Jambage de porte, m. POSTLÏMINIOM , genit. poftiimii.ii. neut. Cic. Retour aux. mefmes limites, on furies frontières d'un pays d'où l'on a efté enlevé par les ennemis. * Poflliminio redire. Cic. Re- tourner au mefme pays d'oii l'on a efté enlevé , revenir après quelque temps. POSTMÈK.IDIANUS , poftmeridianà , poflmetidiâniim. Cicer. D'après midy. rOSTMÔDÔ, ou POSTMÔDÛM. (Adverbes.) Liv. Horat. Après, enfuite. POSTPONÔ, pôjlpônii, pcfipôsiii ypoflpSi'itûm ,poftponcré. Cicer. Eflimer moins une peifonne, «aunechofe, en faire moins de cas, o» inoins d'état. Luy préférer une autre chofe, (en renverfant la conftruftion.) Voyez Pcfifero. Omnix pofipofui , dur/iriod'o prJieplis palris parêrem. Cic. J'ay quitté toutes choies pour obéir à mon père. PÔSTPRINCÏFlOM , genit. pofiprmcipii. n. Varr. Le pro- grcz, on l'avancement dans une chofe. m. FÔSTCKJÂM , (Conjonâion qui fe met avec l'Indicatif, ou avec le Subjondlif) Cic. Après que, après avoir: depuis que. * Pofiijuam pocta feri/it fcripiuram fuam ab iniijuis obfer- vari. Terent. Depuis que le Poète (Terence) s'cft appercen que CCS envieux epluchoient fes ouvrages. Hic anniii fextiis cji pofî^tium rei by.ic opérant damut. Plaitt. Voila lafi.\iemc année que nous travaillons a cela. PÔSTRÊMÔ. Ter. Et PÔSTRËMOM. ( Adverbes. ) Tacir. Enfin : pour la dernière fois. Siidfacis, hodiè pofiremiim me vides. Terent. Si VOUS faites cela , vous me voyez pour la dernière foi.":. PÔSTREMÙS , pdjlrimë , pofiiimum. (Adjeftif Superlatif de Pâftèriis.) Cicer. Tout le dernier, m. route la dernière. /. * Non w poftrcmis ep. Cic. N'être pas des derniers. ^ PosTP.i-Mi bo?>iines. Cic. Lcs deiiiieis des hommes, a cauft de leur malice, _„ „ îoSTSy- P O s. POT. rôSTRÏDïE , ou Fcjliidie lmy.it diii. Cic. Cdf. Le lendemain , Je jour d'aptes. * Piftridie pu?»». Citir. Le lendemain du combat, le jour d'apiés le combat. * Pcftiidie quàm ta ti frtfeltus. Cic. Le jour d'après voftie départ, le lendemain de ïoftre départ , o» que vous partiûcs. TÔSTRlDÛÔ. Plaut. Le lendemain. PÔSTSCËNIUM, genit. f(i/?/ctMu. neut. Lucr. Le detiiere du Théâtre , où les Atleurs fe tetiient & s'habillent. rÔSTSOM, Kiijf!, PosTsui. PÔSTTÛLÎ , Piéteiit de FosTFeRO. PÔSTVËNÏÔ, pijlvsmi , pôjlvini jpêftvêntûm ,foJlvèmrè'. Plin. Venir après. PÔSTOlÂtIO , genit. pofluUtim'is. f. Ctc. Demande, Re- queftc. /. îlacet. m. RéquiCtion. Supplique. /. PofliiU- tiombui vicure. Piin-Jun.^ E-tpediei les Requeftes. Rece- voir les Placets, o» Requêtes. rosTuiATiONES dtcrcttjovi. Cicir. On ordonna qu'on fetoit des proceliîons Se des prières à Jupiter dans fon Temple. PosTUiATio. Ternit. Phiinte que l'on fait d'une perfonue. /. JÔSTCLA71T\\JS, psJlulAtiiïii, poliHUtil'ir:ra. Sen. Deman- dé, m. demandée. /. Il parle de certains Gladiateurs que Je peuple Romain demandoit aux Empereurs Romains pour les f.iire battre dans l'Arène. P0ST0l.\TOR , genit. poftuUiins. va. Suet. Selon quelques éditions. Qui demande, m, ÏÔSTÛL.'VTORÏÙS , pojlulatorix, pejiHtatorïûm. Sin. Poftu- latoire. r,i. Se/. Q.ui demande le rétabliflement de quelque Sacrifice. TOSTÛLATÛM, genit. pofluUtl. neut. Cic. Une demande. /. Requilition./. ob le requiCtoire , (comme on patle dans le Barreau.) .Aricvifiui ad po/liiUla Ctfaris pauca refpondit. Ctf. Ariovifte répondit fort peu de chofes aux demandes de Céfar. PÔSTÛLATÙS , genit. poJlKlatîa. m. Liv. Requefte , de- mande./. ÏOSTOLATOS , pojliilitâ , poftuUtum. Cicsr. Accufé. m. ac- ■ cule'e. f. _ . _ ÏOSTOLO j pôjlûlâs , poftulâvi , poflulâtUm , pcftuUrë. Cicer. Demander, requérir une chofe avec inllance & importu- nité : on demander fimplement : Foftalet : (ce dernier Ver- be n'eft d'ulage que dans les Cloiftres pour Demander l'ha- bit de Religieux, on de Religieufc , ou pour les charges de Judicature, »«les Bénéfices en Cour de Rome.) * Ptr op- freJfioTitm m hanc mihi eripcre poftulet. Terent, De me la vou- loir enlever par force. ^\d Ante» de coiioijuio pofluUJJet. Citf. Luy ayant demandé auparavant une conférence. * Poflulaviu deinde eàdem. Cdf. Il fit enfuite les melrnes propofitions. PosTuiARE pro aliifuii. .Aiil-Geli. Piéfenter Requefte pour quelqu'un. '*' Pojlulare fervos tn ^ttsjiionem. dur. Préfenter Requefte, eu demander en juftice que les efclaves foient mis à la qucftion. '*' Pojïulanîjhtn Vitelho & Vcrar.io. Tacit. A la Requelie de Vitellius & de Véianius. PosTULARF,' .i/;^iif//7, (avcc Ic Génitif dc la chofc , 0« l'Abla- tif avec la piépofition De.) C:cer. Accufet quelqu'un d'une chofe. * Pcfliili:b.xi!!r injurtarum. Suet. On l'accufoit pour raifon d'injures. * Ciim de amhitu Gaiinittm vetlet po/luUre. Cir. Voulant accufer Gabinius d'avoir brigué. TOSTÛ.^Î'^JS, péfUim.x, pô^ûmîmi. Vtr^. Ké le dernier, m. née la dernieie. /. mefme du vivant de fonpére , car Pejlhu- mu! a un autre fens. PÔSti, Ptctctitde PoNO. rOTATÎÔ , genit. por.ir/ïni'j. f. Cicer. L'aûion de boire , yvrognerie. /. Eeuveie. /. PÔTAtoR , genit. pstasorh. m. PUiii. Un beuveur. m. Un yvrogne. PÔT.\Tt'S, ût. m. Sen. Eoiflbn. /. POTÀTtiS, pctâtii tpêrâtûm. Plin. Beu. ra. beuë. /. PÔTHNS, genit. pStlmii. omn. gen. [iaVei'oc i'afum.) Cic. Puilîant. m. puitfante. /. Qui a du pouvoir & de l'auto- lité, qui peut. [On donne a cet Adjeûif participe JciGe- nitifîc l'Ablatif : E;:empie PoTENs m.iri!. Ter. Puilîant fur mer: le faux Dieu Neptune. * Paten: Dcoriim, Pliii-Jmi. Le fouvctaia des Dieux :* Jupi-. POT. i7? ter. * l^emorum pHeni vir^o. Stat. La Déefle des forcfis : Diane. * Tcmpefiatum. Vjr^. Le maiftre desfaifuns & des temps. * Friigum. Ovià. La Décile des bleds, Céres. * V- ten. Ovid. Jiinon qui prefide aux femmes grolles 8c aux accouchées. Vtti aiiijuem pctcnttm fuctre. Ovid. Accorder à quelqu'un ce qu'il délire. Pateii! re^ni. Liv. Qui eft en âge de gouverner uu Royau- me. * Poteiis menu:. Si». Qui cft en fon bon lens. * 5«i potens. L,v. Qui cft maiûre de Iby- mcfmc. Ira peteiis non erat. Qjiint-Curt. Il s'empoitoit aiféiuent , il ne pouvoir retenir fa colère. Potens armii. V'irg. Puiffiint en guerre. * Opihm. Ovid. Puif- fant en biens, en tichefics. [ Cet Adjeiftif fait à Ion Comparatif PetcntïSr , iris. m. 6- f. potentïiis ,irïs. neut. Cvid. Plus puiflani : Et au Superlatif Potetitlfiïmûi , il , ûm. Cic. Tres-puillant. ] Potens fans régime. Oc Puilîant, foit en biens, 0« autre- ment, m. puilfante. /. * Manui poter.le! terri murnjue. Hor. Puiflants fut mer & fur terre. » Herb.i poternes. V,.-^. Des herbes qui ont bien de la vertu & de la force. Potentijfimusodor. Plm. Une odeur très forte. In ^.jfeiiihui poitntijjimin. Huint. Fort puiflant à exciter les paflîons. Potens misSubftantiveraenr. Hor. Riche, puiflant en biens. m. riche, puillante en biens. /. Ex humili poieni. Horat. Qui de pauvre eft devenu riche, "'Contra potenies nenio eft mmiitus falis. . Phid. Nuln'cftaf- fez fort pour réfifter aux puiflims , 0« aux puiflànccs. "■ inops J- potcntem dum vult imitari , périt. Flutd. Les petits fe pet- dent, lorfqu'ils veulent imiter les grands. PÔTENTATUS, genit. pountdtiis. m. Cnf. Liv. Puiflance, domination , principauté. /. ♦ Pli ciim tantopere de poten- tat» inter fe contenderent. Csf. Qui aptes avoir difputé fi long-temps entre eux de la Piincipauté. PÔTËNTËR. ( Adverbe. ) Horat. Piopoitionnément à fej forces , fans dire au deflus de fa portée. PÔTtNTïA, genit. potent'i^i.i. Cic. Pouvoir. ot. Puiflauce,/, des perfonnes & des choies. PÔTERlÛM , woTJi'e/sp. genit. peteru. neut, PUut. Une gran- de coupe. /. FÔTESTAS, genit. poteftÂii's. f. Cic. Puiflance. /. pouvoir. m. autorité./, domination, fowveraineié. /. * l'ir.t nectf- qite haèere poteftatem m .zlt^uera, Cic. Avoir puiflance de vie & de mort fur quelqu'un. FoTESTATEs. f. pi. Plin-Jiin. Les Puilfances, les fouverainj Magirtrats , qui ont une fouvetaine autorité. FoTESTAs. Pouvoir, puiflance, liberté de faire une chofe. /, * Nec poteftas aijujEy ntjî ^uàmparcijjlrrjè ^ ftici^/ida eft. Ca.'stm, 11 ne leur faut pas donner la liberté de boite tout leur faoul ^ il faut les laiflér boire bien peu. Poteftatem fui facere. Cic. Se lalfler aborder , dcwner audien- ce , fe communiquer. Si qtiid de hts rchus dicere vellet , feii poteftatem. Cicer. Je luy ay permis, oh laiflé la liberté de dire ce qu'il voudroit là deflus, * Pmferttm lilrntota roteftas htijus rei iita fit. Cic» Vu particulièrement que vous êtes le maiflre de l'affaire , que la chofe eft en voftre puiflance. E.tirede poicflate. Cic. Soitir des boincs de la raifoii , n'eftre pins le maiftre de Iby. Porcftalisfiuejfe, OU In fiià ejff pottftate. Liv. Eftre maiftre de foy, vivre indépendant, ou dans l'indépendance. Le contraire eft. In poteftate alitujllt ejfe. Cic, Etre au pouvoir _& dans la puiflance d'un autre. POTÏO , genit. potionis, f. Cicer. L'aftion de boire ; le boi- re, m. PoTio. Cic. Potion , médecine./, breuvage.». * Stiftulitm»- Uerem prima potione Mcdicus. Cic. Le Médecin lit mourir cette femme .à la première médecine qu'il luy donna: 0» la première médecine emporta cette femme. PÛTIÔNÀTÛS, /!otio;ii(n, poticnâiûm, Ssieion. Qtii a.pris médecine , 0« quelque breuvage. Potionatus à Cefoniâ iixcrs. Suet. Ayant elle emppifûniié.dan5 . un breuvage par la femme Cefonia, J*lm 3 îô-.... 278 POT. rÔTÏÔR., l>onr!i, pHûius mm, pSiir't. (de Pttii.) Cie- Veniï au defl'us (l'une chofc , s'en tendre le maiftie, en jouir. [On trouve trois régimes ditferens à ce verbe dans les Au- teurs : ie génitif, l'accufatif&c l'ablatif. ] Kegni poiîiisT permmifeptem. Vtll-Patereul. Il cegna fept ans. * Tonu! CallU fefe putiri pcjfc fpcrant. C^j. Ils ont î'efpe- lanced'envahir aptes cela l'Empire des Gaules , tu de s'en tendre les maiftres. Fttiri hojinim. pUiit. Demeurer viftorieux des ennemis ; 8c quelquefois Tomber entre les mains des ennemis. Ce qui vient de ce que les Anciens pout éviter le mauvais augure, fe fervoient d*^une expreffion favorable , pour marquer une ciiofe raauvaife : d'oii vient encore Sacer pour Exécrable , d'où vient Benedicere dans l'Ecriture pour Maudire , & lemblables : Et d'où vient qu'ils ont une infinité de phra- fes ou manie'res de parler pour marquer la mort fans ptef- que 1.1 nommer. Sertorium ù- multos alios, pontus eoTum , dimi(ît iucolumes. yeli-Patercul. Il renvoya Sertotius & plulieurs autres qu'il avoir fait prifonniers de guerre , fans leur faire aucun mal. POTiRi <;auiira. Ter. * Voluptdtem pot:ri. Cic. Jouir du plaifir. * Mtferiam ovinem capio , hic poûttir gtiudia^ Tir. Tout le chagrin cil; pour moy , & il a tout le plaiùr. PoTiRi avec l'Ablatif. * Cax.â omit Maredonum poûtiis ejl, Cic. U s'empara du trefot des Macédoniens , il s'en rendit le maître. * Pstiri aftutit. Val-FUc. Venir à bout de fes deirrs. PÔTiÔR , ôr'i. m. & f. pStïus , ôrif. neut. (Adjeftif Com- paratif de Polit.) Tactt. Qui peut plus. * Rehus comrmtii potier hatetMr. Tacit. Depuis que la pai.Y eft rompue , il eft Je maiftre abfolument. ♦ Potiortm jum apud exsniiu! ^grip- finum, quàra iegttos , ijuàm duces. Tacit. Qu'Agrippine é- toit plus puiflante dans les armées, que les Généraux & les Capitaines. * Pttior jure , ir armit non invalidus. Tac. Qui a le droit, o«lajuftice, & la force de fon cofté. Qui a meilleur droit , & des forces égales. PoTioR. Plus avantageu.'i , meilleur, m. plus avantageufe, meilleure. /. ♦ Mon civihns Romani! fempcr fuit fervitute fttioT. Cic. Les Citoyens Romains ont toujours préféré la mort à lafervitude i ils ont mieux aimé mourir que d'cftre efclaves ; ils ont toujours regardé la mort comme plus avantageufe que la fetvitude. * Nulla ad Icgcndum hit fi:nt peiiora. cir. Il n'y a point de leéiure meilleure , ou plus avantageufe que celle-cy. fjihil fTjthi fuit petius f ^utim ut Mafînijfam convenirem. Cicer. Je n'eus rien plus à coeur que d'allei trouver Mafiniila. rÔTÏS, ij. m. c^f. pSti , il. (Adjea.) Virg. Quipeut. *Ne- ^uefcrripotiscft. Ter. On ne le peut fouffrit. [ Cet Adjeûif fait au Compaiatif PoiiSr , orït. m. & f. potïûj, oris. n. Cic, Et au Superlatif Poïi/}fVirïr, ,>. mum ben'l polus fer'o redicram. Cic. J'eftois revenu le foir chez moy ayant beu plus qu'à l'ordinaire. PoTus, (enfignificationpaflive.) Cir. Beu.». beuc./. *.§«• plus funt pot», plus Jiitun:ur aqui. Ovid. Plus on a beu , plus on veut boire, (parlant des hydropiques :) & dans un fens figuré , Plus ou a de biens , plus on en veut avoir. * Sanguine tauri polo morluus concïdit Thcmifiocles. Cicer. Themiftocles tomba mort après avoir beu du fang d'un taureau. POTOS , genit. pôtûs. m. Cicer. Le boire, m. la boiflbn. f. * Polui date medicamentum. Celf. Donner une médecine à prendre ; faire prendre une médecine. •»■ ^^uapotui idonin. Colum, De l'eau bonne à boire. PRyÊ , (Prépotition qui veut l'Ablatif.) Terant. Au prix de : devant : à caufe. * Contemfi itlum prx me. Terent. Je l'ay meprifeauptixdemoy. * Parumpra ut futurum eji , prtdi- cai. Plant. Vous dites peu en comparaifon de ce qui arri- vera. PR-t fe armenta agent. Liv, Menant fon troupeau devant fey. * / pra , fequar. Terent. Marche devant , je te fuiviay : al- lez devant , je vous fuis. * Prt ocuUs. cicer. Devant le» yeux. Pr« tmultitiidine. Cic. A caufe de la grande multitude. +Pr« gaudio ubt (îm nefcto. Ter. Je ne me fens pas dejoyc: Je fuis fi tranfporte de joye que je ne fçay ou je fuis. * Red- didi pairs omnie attrum tjtiod mihi fuit pra minibus. Plaut,. J'ay rendu à mon père tout l'or que j'avois entre les mains. '^ Ntfi fpeciem prx fe boni vin ferai. Cicer. S'il n'a l'exté- rieur d'un homme de bien. * Sanus fi Çim, pra te medicum mihi expëtam. Plaut. Si je fuis lagc , je n'auiay point d'au- tre Médecin que vous. ♦ Res omnes relillas habio pra quod tu velis. Plaut. Je laiile toutes ciiofes hormis ce que vous voulez. PRjÊACUTÙS , praacUta , praàcistùm. Caf. Fort pointu , fort aigu pai le bout. m. fort pointue , fort aiguë pat le bout. /. PRJÈALTOS , praâltii , pr.<:âliûm. Liv. Fort haut, fort éle- vé. !/s. fort haute, fort élevée. /. Prvealtus. Ltv. Fort profond, fort creux, fort haut. m. profonde, fott creufe, fort haute. /. (patlant d'une ri- vière, d'un puits, é-c.) PK.j4;aOdItC'S, à, «m. Vtp. Ouï auparavant, i». ouïe au- paravant. /. VKM^l^Q, probes, prSbIiï , prSbSlîint , prxl^re. Cic. Bailler, fournir, donner, livrer, ptéfenter : Prefter. Comme fai- ïbieni les Fermiers publics qui i'engagoient de fournir pour un certain prix les chofes neceflaires auxMagifltats dans leurs voyages , Se pour les jeux & les autres cérémonies pu- bliques. Conducerepmbendailagipratihus. ^ul-Gell. S'obl iger de four- nit les chofes neceîlaites aux Magiftrats dans leurs voya- ges. * Silente Ttberio , qui ea fiinuUura libertalis Scnatui pra~ bebat. TaJt. Tibère écoutant tous ces ditlércns fans rien dire, bien aife de laillei ces vaines images de liberté au Sé- nat. * Neqttco faits niirr.tre qiiat Itidos prahueris intus. Te*-. Je ne puis dire combien tu nous as fourni matière de rire ïà-dedausdetafottilc, * Suo fumtu Kupubtic* eptmm pris- iire^ P R ^. tire, Cicer. Servir la République à fes dépens. * fréAen n Mdcmtumcliam. Liv. * Prttbere os ai maii audUndnm. Cher. Se laifler dire des injures, eu des fottifes en face, en fa {iréfence , àfonnez, * Pribereaurcm. Plin, Ecouter , eftre attentif. J»;tBERE/t. Se montrer, fe faire paroiftre. * Strenuum ht- minem prthuit, Terent. Il s'eft montré courageux. * Prthc- refeatjuum. Cic. Se montrer équitable. * Se xijuahilem. Cic. Faite paroiftre une grande égalité d'ame. *Stfacilcm ali- €11,. Cicer. Se rendre facile à quelqu'un, luy accorder aifé- ment ce qu'il fouhaite. * Se duritrem alicujus affiiSa foriu- n*. Cic. Ufet de dureté envers quelqu'un dans Ion affliâion. * Gratum fe de benè meriiis. Cic. Se montrer reconuoiflaut envers ceux qui nous ont fait plailîr. ÎR*BET vimiiuiini. Plin. Cela fert de glii, o» de colle. PR^BÏÀ , n. plur. Fejti Frocbia. TRvEBlTÏÔ, genit. prthiiimïs. f. Vlp. La fourniture des vi- vres & autres provifions néceffaires aux Magiftrats qui voyageoient pour le fetvice de la République, au pour les Jeux. ■pRvEBÏTËRË , vieux. PUut. Taflcr. Pr«bitere. Plaut. Faire périr. JR^BÏTÔR , genit. prehiinis. ta. Cic. Pourvoyeur, m. ce- luy qui fournit pour un certain prix les vivres Scies utenli- ies aux Magiftrats pour le lervice de la République , ou pour le^ Jeux 8c les Speâacles qu'on donnoit au peuple. PR>EBlTÛS, prtrbïtà, prSbtiHm. Colum, Fourni, donné. n>. fournie , donnée. /. JKJECAl.VtlS , prUcdlvâ , prUcilviim. Suet. Chauvepat de- vant.»). &/. PRjÊCANTATIÔ, genit. pmcantatiims. f. Sa/nf. Enchan- tement, m. ÏRvECANTRlX, genit. prtctntr'tcis. t. Vir. Enchanteufe. /. magicienne. /. PR/ECANOS, prScâni, pr^ciniim, Hor, Qui a les cheveux blancs devant le temps. PRjECAROS, pr.ëcarii, prScârûm, Terent. Bien cher, tres- cher. m. bien chère , fort chère. /. IRvECÀVËÔ , pritcnvêi jprcvcâvi jprâcantïim jpTtêctivèrë, Ter. Se donner de garde, prévoir ce qui doit arriver, fe prér cautionner par avance , prendre garde de fe laiflTer furpren- dre , prévenir quelque malheur. * Pnccuvtre ab infidm, Liv. Se donner de garde de furptife, ne pas donner dans une ernbufcade , fe mettre en garde contre les furprifes. PRjêCAUTÔR, genit, prtecaiitcTti.m. Piaut. Qui prévoit ce qui doit arriver , qui s'en donne de garde. PR/ÊCAUTUS, pr^caictâ) prâcaûtitm. (de Pr£Cavco.) cicer. Pxevep. m. preveuè. /. * Pnctuu opus ejl. Plaxt. Il faut fe donner de garde : 11 faut fe tenir fur fes gardes : Il faut ufcr deprécaution. ÎR^CÊDÔ , pTxièdii , pr^cèfil, prâcêftjim, prâcèdère. Virait. Aller, marcher devant : Trécéder quelqu'un. * Et pra.cef- ferat ténor. Tac. Outre la terreur qui marchoit devant. PR£Cf.cere altqucm re ahijuà. Cicer. Surpafler quelqu'un en une chofc. ^ ^ua de caufa fhlvetii retiijuos Gailot virtute praccdebant. Ctf. Cequifaifoit que les Suifies furpaffoient en courage le refte des Gaulois. Cela mefme readoit les Suiffes plus belliqueux que les Gaulois. PRjECÉLÈR. m. prarélèrit , pracelerè. a. ( gen. pmcêlerii pour tous les genres.) Plw. Fortvifte, fort léger, m. fort viftc , fort légère. /. ïRjtCËLËRÔ, precèlirât , priccelerâvi , priutleritûm , prtce- lerarè. Stai. Se hafter d'aller devant. IR^CËLLËNS , genit. prtceliiniïi. omn. gen. Cicer. Excel- lent , eminent en quelque chofe. m. excellente , émi- nente. /. [11 fait au Comparatif PrScêllènt'ior , irïs. m.é-f. pncellen- tjHi, orii. a. Plin. Et au Superlatif Pricf/ffad/iimaj, a, um. Plin. Cic. ] * Omnibm rekm prtceUemiffimm vir. Cicer. Excellent en toutes chofes. IR./ECËLLÔ , prl-cill'is , pr^ccëlliiî , prxcèlsKm , pncellere. Plin. Exceller pardeflus les autres , eftre plus excellent qu'eux , les lurpalfer , avoir quelque qualité éminente audefl'us d'eux , avoii le deflus fui eux , patoiftie audef- P R iE. 279 fus d'eux, les fuimontet , eftte plus éniinent& relevé'. Pr^ceiiere alicMi. Tacit. Dominer quelqu'un , luy com- mander , avoir quelque fupériotité fut luy. PR^CHLSOS, ;ir.ëc£//"à, prxcilii,. OV.Ketrancher quel- que chofe du difcouts d-une perfonne. ♦ B,evt pracUam. TKcr. Te trancheray court. j .r„„», Achlif Fy^c-,d,\futu,..■ TR.ïCiPlÔ, prScipis, prScèpT, prSdpUim , prxcpnc. Cicer. Prendre, o« recevoir par avance , d'avance, o» le premier. * ^4 CKbllcanis fti» previmixdebitam bienmt pccumamixege- rat , & iifdem i„fea:icmii ànni mutuam pr^ceperat. C^J. 11 avoir tiré des Fermiers publics de la Province, le paye- ment de deux années qui eftoient écheues, 6c il le ht eii- core paver la troifiéme d'avance & pat forme d emprunt. > tJJ haud t^me^ fiduaa ceffit i.uera praapere. V.rgU Turnus ne manqua point de hardiefle pour s'emparer des I,""f.cciPiT ^ftus. Virg. La chaleur fait prendre le lait. KS- TRitcivER?- gaudia. Cu. Se réjouir par avance, »« avant le temps. * Spejampr^cip.t hoftcm. Vngil. Il s'imagine dé- jà être aux mains avec fon ennemi. * ^ntmius fcft:,muprj^- 1,0 -iaor.am prxcêpit. T««. Antoine remporta la vidoire ayant prefle le combat. » ^•mimo , amma , ou cogitanone pUcipero ga^ f«t„ra funt. Liv.Cuer. Prévoit l'avenit, fe reprafenter les chofes qui doivent arriver , s en faire une PRtci^RE. Salhfi. Commander, donner des ordres, _ Pr.icipere. Sjiir,t. Inftruirc, enfeigner, donner des règles. *^ricmora!(,riampr£cipere. SI»'"'- Donner des règles pour l'éloquence , un des préceptes de l'éloquence. Pi^SClFlTANS, geait. pr,scipitiint:s. omn. gen. Cicer. Qj" penche, qui va tomber, qui eft furie penchant. *lmpel- lere pr^upitmtes. Cicer. Pouflér ceux qui vont tomber. Et dans un fcns figuré. Achever de ruiner quelqu un , 1 acca- bler des derniers malheurs. » Sol prsc,p,ta,u. Plin. Le So- leil qui fe va coucher. » Pmcipitami Rnpubitcx fabve,nre. Ccer Venir au fetours de la République qui eft lut le pen- chant de fa ruine. '••..■ riX;tClPITANTËR. (Adverbe.) L«cr. Avec précipitation, inconûdérément, témérairement. ^ , ,^„ t~u- PR,1,ClFlTANTÏÀ, genit. prxàfttmtiS. f. ^ul-QflU l>nu- te impétueufe de quelque corps pefant. /, P R JE. PR/ECÏPÏTÂTÏÔ , genit. pr^cipitaHlm:. f. Se». Précipit»- lion dansles chofes, inconfidération. /. PRyïClPlTATÙS , pmcipitâii, prxcipitaifim. Cic. Précipite', jette de haut eu bas. m. précipitée , jettée de haut en bas. /. pR^ciPiT.iTA uax. Ovid. Une nuit fort avancée. * wî,tin prt,- cipitaïa. Mjtrad Cicer. Un Age fort avancé. PR,€CÏPlTlUM , genit. praeipitii. a. Sli'int. Précipice, m. lieu élevé & efcarpé. /. PR/£CÏPÏT0, précipitas, pracipiûvi, prétcipitatitm , prxcipi- târè. Ctc. Précipiter, jetterdehaut en bas. * Prxapitare fc ivflumen. Ctf. Se jettet dans la rivière. Pr*cipitare ;7^/CTii£»). Colum. Coucher une branche enter- re, pour laprovigner. Pr.ïcipitare, (en figiiification neutre.) Tomber de h.iut en bas. * KiLhi précipitât ex alti$T>iis montibui. Cicir. Le Nil tombe des montagnes fort hautes. * Ex aUtJfimt d-gnitatic gradu pracipituri. Cic. Tomber de fort haut , déchoir d'une haute dignité. PR/tciPiTARE. Haftet, précipiter, fe prelTer , «« s'emprefler de faire une chofe. * Pr.(C!pitare morai. Virg. Se haftcr, pref- fer les chofes. i- Siiadetne pr.scipiletnr editio. Sluiiit. 11 con- feille de ne point hafter l'imprelTion, ou de ne fe point prefier de faire imprimer. * Fata futt pncipitarc, Luan. Hafter fa mort. Pr^ecipitare. Ctf. Etrefurfafin. * Hyemi jamprtcipitaverM. df. L'hiver eftoit fur fa fin ; on éftoit déjà fur la fin de l'hiver. *Etjamnox humida cslo précipitât. Virgil. Et déjà la nuit humide eft fur fa fin , ou eft fort avancée. * .Aurinm dolores mterdiim nd dcrientiam mertemque précipitant. Celf. Les douleurs d'oreilles jettent quelquefois un homme dans le defefpoii & le font mourir. '> Irn f>:rorrjne mentem prxci- piiant. r,r_5-. La colère & la fureur le traiifpoiteut. Pr/icipitare. Plaut. Se hafter trop, précipiter les chofes, agir avec précipitation & inconfidérément. PRACÏPUE. (Adverbe.) Oc, Principalement. _ FRffciPuè. Cicer. Particulièrement, en particulier. PR/tCÏPÔC'S , pr.icipûk , pr^cipuura. Cicer. Particulier a quel- qu'un, qui le concerne en particulier, ou principalement. îH. patticuliéte. /. principal, r». principale. /. ♦K/rm cU- giieniià pr.ccipu„s. giuint. Va homme linguliet en eloquen- . ce, on le premier. , ,.,.,. . Prœcipua remédia. Plin. Des remèdes fpecifiques 5< propres à un mal. *-^d ferpentis iSui, oucontra morfusprscifuaher- ba. Plw. Une herbe fpécifique , ou particulière contie les morfiiresdesferpens. FRÂOÎSË. (Adverbe.) Ck. En retranchant quelque choie, en faifant piecifion des chofes. * Prxcife dicere. Cic. Parler Laconiquement, en fupprimant bien des chofes. *Pr.uife negare. Cicer. Nier tout net , en nettement une chofe, mer tout à plat. Putcisè. Ocfr. A la rigueur, rudement. rR,*CÎSÏÔ, genit. pr^cifomi. f. Vitr. Coupure , rognure du bout des chevrons & des poutres qui fortent hors le mur dans les baftimens. /. -■%„,,- PR.tClSOS, ;.r*â/ilen PRiECo viriuiis alicKJas. Cic. Qui publie let loiiaDges de quelqu'un , le trompette de fes loiianges. PR/ÊCOCTÛS , pnscoita , prSciliAm. ( de PrtcoijU). ) Plin. Cuit aupaiavant. m. cuite auparavant. /. PR./£COGÏTATOS , pr.ccc^itâtà , prtcogitilûm. Stn. Préveu, m, préveuë. /. à quoy l'on a penfé. ♦ Pnecoptati mnU mol- lii iilui vemt. Sen. Un mal preveueft moins fenûble, frap- pe moins. PR/ECÔGNÏTÙS , prxciimii , pTittigmtïiia. PUnc-ad-Cictn Connu par avance, m. connue par avance. /. ïR^COMPÔSlTÛS , prxcompQsitH , prdcempoitlûm, Ovii. Préparé auparavant, m. préparée auparavant. /. PR/ËCÔNCÊFTOS, pr^cincîpti, prxciiiciptiim. Plin. Con- ceu auparavant , teceu auparavant, m. conccuë, ««leceuë auparavant. /. PRjiCONÏUM, genit. prttctnïî. n. Cicer. Cii public, m. criée, proclamation faite par un Crieui public/.* Prxconium facere. Cic. Faire un cri public , ou la criée des biens : ou faire la charge de Crieur public, eftre Cticur. * Dtferrt alicui pTiCconium. Ciar. Donner chargea quelqu'un de fai- le les criées des biens de quelqu'un , ou de les vendre à l'escan. Ijr PRiCOMiuM. Cic, Loiiange. /. Eloge, m. Mandarf verfibus aternum juorum luboruTn practiiitim. Cicer. Ecrire en vers l'éloge de fes grandes aûions. * Domeflico prtconio, fiullitix fi:,t <;ukm pturimos uj!es colligcre. Cic. Avoir autant de jémoins de fa folie qu'on a de domeftiques. PK.-ECÔNSUMÔ, pr^cônsiimit f prxconiHmsï j pr^cmtûmtûm , prAcôntitmèrê. Ovid. Confumer auparavant. TRy^CONTRÊCTÔ , prxcôntriiîas , pracojitrcBâvl , praccn- trUiâtkm t prtnonire{îÂ^ë. Ovid, Manier auparavant. PRACÔQUlS , & rR/tCOQUÛS. Plm. Voyez cy - après Prïcox. PR/ËCOQUO , prScSquti , pr,Tcô.\i , prâclUûm , prScôijuhë. Sut. Cuire 8c faire meunr avant le temps , ou prématuré- ment. PR/ECORDÏA, genit. pncordiôrûm. n. pi. Plin. Le Dia- phragme, m. Membrane qui fcparclecœur & le poumon du foye & de la rate. Il fignifie généralement Les entrail- les. /. Priecordia. Cic.Htr, Le cœur, l'efprif. w. * ^perit pnecor- din liber, Horat. Le vin fait dite ce qu'on a fur le cœur. *Ss>'"dam etiam redit in prxcordij. -virtus. Virg. Quelquefois mefmclecourage vient aux vaincus, fouvent les vaincus reprennent courage. * Inijuieta pr^cordia. Hor. Des mou- vemens fccrets qui ne laiflent point repofer. PR.4COB.RÛMPÔ , pncirriimpïs , prxiirrûpi , prMrrïiptûm , frtcirrumpërë. Ovid. Corrompre par avance, gagner par argent , ou par careflés. PRACOX, genit. pr.êcodi. omn. gen. P//n. Précoce, w. &/. meur avant Je temps, m. meure avanr le temps. /. * Pr^- ciiifuem maturitatem tmhere. Colum. Meurir avant le temps. (Cet -A.ccufatif vient de Pr^cSquïi.) t5- Pr,ïcox. Sjtii't. Précoce, m. &/. meur devant le temps. m. même devant le temps, /. dans le feus figuiç : préraa- P R ^. 28t tliré, précipite. >^F«/Hm />r«<.A-. Sen. Une mort précipi- tée. * Ingcnium prxcox. §luint. Un efprit précoce , meur avant le temps: Un efprit trop avancé. Qui a l'efprit fait avant l'âge & avant le temps. [PR*cog.uis en la mefme figaification fe trouve dans Colu- melle, /'r.ccoj<.f à l'ablatif , & Pr^coqua au nominatif plu- De PR.€coqj;us on trouve dans Martial PrxcSaua; ic prtci- ?»<.. a 1 accufatif plurier du féminin dans Columelle.] PR^CRASSOS , fr.ecrâjd , prScrâftûm. Plin. Fort epaiî. m. fort empaille, f. r -' ^P^£CVLTVS, prSciitt^,pr.ccûliiim. Cic. Préparé, ptémédi- pp' « ^^ ,■- "'■ PreP^^e , préméditée , eftudiée. /. PR^CUf IDUS , pncup'tdi , tr,tciipid,'.m. avec un génitif. Suef. Qui a une forte paffion pour les chofes: paffionné pour. m. pajliojmce pour. /. PRjïCURRÔ, pr^cUrrit, pr^ciicUrri , pracSriûm, prxcûrrèrê. C^f. S avancer en courant : devancer quelqu'un en courant, le prévenir à lu courfe. * Pr,tcurrercadventurit^licuju,in ali- quem locum. Plin. Arriver pluftôt qu'un autre en un lieu , Je devancer. * Prxcurrit hyememmaturTUiilliui. Colum. Ce fruit eft mur avant l'hiver. PïffcuRRERE aliquem atate. Cic. Eftre plus âgé qu'un autre *Vitialiijuem. Hor. Eftre de meilleure vie qu'un autre ' es- Pr«ci;rrere. Prévenir, devancer. * .ytppetuu, ne prieur- rtnt Rtiionem. Cic. Il ne faut pas que la paffion prévienne laRaifon. * Si«i rnihi ftudio prxcurritis. Cic. Qui eftes plut aÇeftpnnez que je ne fuis , qui me furpaflez en affeaiou PR.tCURSlÔ, genit. prxcarjiinu. f. Comme, Son fiunt tjTenJîonei fine prticurjioneviforum. Cic. On ne don- ne point dans un fentiment à moins qu'une connoiflancc n'jitprecéde. PR/tCÛRSOR, genit. prKcunôrîs. m. C/Vsi-. .Avant- cou- reur.»». PRyECUP,.SÔRÏÛS, /iMCHr/oriâ, /njCBr/or/B»;. Plin. Qui v» devant. ^ PR/ECURSUS , gehit. prxciinût. m. dont on trouve l'Abl»- lif /"rtcBr/K dans Pline, fijej, Prjecursio. PRitDÀ, genit. pr.êd:c. f. Fhtd. Horai. Proprement Proye, prifefaiteàlachalTe. /. Et dans Ciccron Le butin, les dé- pouilles remportées fur les ennemis en guerre, * Sic totar» prsdam foU improhita abftùlit. Phsd. Ainfi la violence em- porta feule toute la proye. * C^de omijfi, pr^dam fea»rf. Tacit. S'amufer au pillage fans faire de carnage, Pr.€da, Ce qu'on trouve par hazard, » ojlendit illc prxdum.' . Phîd. Il montra ce qu'il avoir trouvé , ou leur commune pr_oye_. PR^DÀBÛNDÛS, pMiiatSîKiâ, /;r.ci4(/B«i5>a. 54//«;?. Qui vi^nt pourj)ilIer , ou pour butiner. PR/EDÀCËUS, ^r,e€DÀMN(5 , prSdimnâs , prxdamn^ivi ,pr,tddmnâtûm , prx- damnare. Suer. Condamner pat avance, FR,€D.\TIÔ, genit. pr^cdaiFom,. f. ^fcon-Ped. Pillerie , Tô- lerie, /brigandage, m. ^ PR/EDATITÏC'S, prsdutitïH, prxddtitîtim. ^ul-GelL^ffoiê- meCgnificationque Prxdaceui. PR^DATÔR, genit. prtcdai'oris. m. Cic. Qui pille 8c enlevé tout : Un voleur, m. PRspATOR aprorum. Ovid. Un preneur de fangliers. VKji.DATÔKÏVS, pritdarorii, prxdÀitoriiim. Liv. De voleur depirare. * Navesprxdatoria:. Liv. Des raifleaux de pirates' PRyÊDÀTRÎX, genit. pr^d^rids. f. Stat. Celle qui pieniî quelque chofe pour fa proye, PRAdatÙS , prXdâtS. , prxdâtûm. Cicer. Qui a pillé Se volé enfignificationaûive. ' PR/EDtLASSd , pr^dclâf^âi , pndeUfiâvi , pr^deUfs^iHm prideUfsitre. Ovid. Lafler , fatiguer par avance. PRyÉDiïNSOS , prxdinfà , prsdénuim, Plin. Fort épais m epailTe. /. r • . PR/CDGSTINO , prureJUnd, ,prxdeJlixSTi ypredefi'inàliim , prt- dtftmnre, Liv. Comtl-Nep. Prendre delfcin par araLCc de laire une choie. Tora. II. No Sii) , ., j »;„^B(«» triBCTpboJ. i-'". Prenans deflors le nonciation de qudque chole. /• ^ ; j^ plulieurs, felon que plulieuts k publient. Tr*dicatio. Cicer. Loiiange. /. ^ Oui oublie nuel- ^ pi^cr? ffiç.voif une chofe ', la dire a tout e monde i -A ./? n\uidem hxc vera prxduut. Tertnt. C en elt Ses Ses av excès. * Dc/«» v.ru>,.b.s m.lr.fr.du.- t^r TT\\ fut long dans fes ptopies louanges * Imo m- Z'nifveràcu,,. Jr,à d. m. pr.U.co. C.cer Au con,„.- ,e je ne me doune aucune louange que ,e n'aye bien me- jiADiCÔ,Prredu:',pr:idlx-., prSimm, frSdruerc. Ckcr. Pied te , dite pat avance ce qui doit atiiver. rIIlTc\V.d.er!acc.ra,or,b... Taa,. A,outner fes accufa- renlA ceitain jour , les afllgnetàcorapaioiftte. mTDÎCT,ô:'genit. pr.dWtron^s.f. CU.r. Ptédiaion . pro- ïSc/bM, genit. pra-.ai. n. Cic.r. Prédiftion. /. ce Honore'de la dignité d- Augure &in,t.e dans 1«^"«"^« "cS4^athafleou la paume. -P.flr,,,- pr.d.,:,,. C.ur. P R .ffi. Oc. Une terie baftie, •» que tautc. ^ j-„„„„ prxdiws. Cicer. Enfle. » F,(io ^ri°°«'°pr,— ..U'- O,. Unexemplequifaitpa. ^::^teu^tand défaut dans le ta^rotinement.^^ ^^^^ ,^^^ Plin. Pieflenti- TR.tDÎVËS'^ genit. prxdivU ÎRÈIMVÎNATIÔ, genit. pr^diw,ilii»>'. f. mcntdecequidoitanivei. m. ,•■--.. TR^SîVÎNÔ, pr,-f. pTUHUe,>i.aiax. (Adieft.) a//: Fort doux. ra. fort douce. /. ,,„„ „^,„ PR.ÏDORÂTÛS, /TicrfiiraKi, /"r-edararKm. P/in. tort enoui- ci. m. fort endurcie. /. ,. ,. j a,,» PR^DÛRÛS, przdi'.ri, fuli^rUm. Flm. Fott dur. m. tort fKi^'kâ Fort, robufte. m. forte, robuAe. /. »PM<(»r» ,,a,. alum. L'âgerobufte, laforcedelage PRAËÔ, /.«;;, p,^iv,,pT^'«>m, pr^'rc. Cu. Aller devant >. précéder. "^ Ceanna. mm exped.ns c,„crt,b,>. prxire jubewr. Tau,. Cecinna eut ordre de s'avancer avec l'ehte des co- ^^ZTvnba. Cke,. Prefctire la forme des paroles dans les cérémonies publiques. * ^ged«m, Pcm.fex, pr^, verba , j«.- fuogerez moy , ô fouverain Pontife, les paroles du vœu K veux faire pour mes légions , ahn que ,e les prononce a melute que vous me les luggererez. Pa*?a. de }cnp,o. Viw. Difter pat écrit ce que 1 on veut que DTliÎ'judUi, praire uhi me vu Cetl. Vous voulez que je vous enfcigne quel eft le devoir d un Juge. PR.tFACIUS , i/. m. O i.er.facle , .. neut (Ad eft ) PU»t. Fort facile, fort aifé. rr,. fort facile , ^°i /■'"•/;... . PR^FÂRl. La première perlonne TR^f "»- • ^^' 'U™'": prsfaris, ou prSfare , prr.Jatu, mm C»/.<«. F.ure une pré- face o« un avant- propos , ufer d'une pietace. * Fr.far, c":/ K.vrinvoquer les Dieux en commençant quelque ^uvr ge fommencerfon ouvrage par une invocation des Dieux ♦0««,tn'r.£rn«J"ieux. umm^ „,,f^han!tiT. Oc 1 S commençoieut lixlortmtaliim^ue eJJ,.t, prsjaoamiir. u. „.,,- Vntre- toutes leurs entreprifcs par ces paroles. Que cette entre- Tre 1 uïftt avantageufe, heureule & fortunée ,„ que I fes Dieux la tifient leullir a leur avamage & pour leur bon- Pk'Ï"ar. ca.me.. Liv. Prefcrire la formule, »« les p-.>roles I d'un vœu, d'un ferment, o» de quelque prière. J Jf^rc, FaLTol.M^x. pr4.mee.rme.. Uv. MarcusFabius fou- 1 veraîn Ponttfe lu? prefc.ivant les paroles qu'il repeto.t ' p//.TM'"Lr<«. Cic. Ufer, fe fervir d'excufe, »« de com- ^limentVdors qu'on eft obligé de dire en par ant d'une cho- ie t^opliéreS: peu honneftellevant des perlonnes aqmon doit du refpea:) *t.cfm. M.t , ?«.c /■ appelle,, ho»., pix- ZdTrn acer. 11 ajoute le rette , & en le prononçaut Uflût^di're Sauf voftre honneur , ««faufle relpeft que ,e moy ce mot : S'il m'eft permis de due cela , <-« de me 1er vit de ce terme. rRy£- m P R ^. PR>|FATÏÔ , genit. frt/Mioms. f. gainf. Saefon. ïréfâce./. PR.tFATCS , à , un. Virg. Ayant invoque auparavant. Vojtt. C]-_deffus PRiFARI. PR^FËCTORiCS , comme Pr*/e<3«r;W v PRtFERviDus. Liv. Fort atdent , fort enflammé, ra. fort ardente, fort enflammée. /. riU-EFESTlNÀTlM, (Adverbe.) Sifenna. Hift. Le mefme que PR*FEsriNè. PR.ÎFËSTiNATÛS, p.-sfejlinâtk , pr^feflinâtitra. Coliim. Fort précipité , fait avant le temps, m. fort précipitée , faite i avant le temps. /. i PR/ÊFbSTÎNE. (Adverbe.) Plaui. Piématurément , avec gtan- î de précipitation, fortàlahîte. PR.£FËSTlNÔ,;'i-.M/7.va,/!r,c/ij,«»». (de Pncfîgo.) P/i«. Attaché, fiché par devant, m. attachée , fichée par devant. /. ?KA¥LÔKÂTÛS, prxfloritâ, pr^florâtïim. Plin-Jun. Dont on a ofté la première fleur , eu une fignification figurée. VKSSLQKËÔ , prxflôrês ,frxflirie. /. (en pa.Unt des animaux.) unaibre qui n'a point encore jet- TS(Âyïi?ûS-(';r^».i«';SevïaniaccabTer^e^lamul- :;^:d^{^^t^r:i^:«P"^^-"<^^^^" rgerr&Teb'ruiTdeTon arrWee : Ar^ver en un l.eu avant f^fm^Sgers^cqu'onaitapp^s ano^^^^^ ^^^^ ^^^^ fon, ^'^"^^'■'""^[^"c.^r. Entremetteur de débau- Donner. .» - .. ."„',7 fansfupin, prxjâcerr. Tacit. IRA] ACËÔ , pr^;-«' . f"/";"' ' „ ln7c lituee , .«étendue ' Xftiefuué, ««^'"'»"<*'=^''"V.^«;i"V r.a. Une terre devant. /. ^Umpus qm caft,^ frxjaiet. qui eft devant le camp. Tetter devant. III ODlcWf!f;gln"t. 5^.,W.<- a. CK. Pre,uge. .. p R -œ;. âicTiû. Brut-Ad'Cic. Po.tet un jugement d'une chofe p«ï avance, .«avant que ceux à qui il appartient d'en connoi- ?"Bwmcll'^.^0Ùr. Paire un préjugé dans une affaire, por- ter, rendre un jugement dans quelque incident d'une af- faire oui ferve à en juger le fonds. vI^\vl\cT^"l''i. ^./^rorter préjudice à quelqu'un, luy TKÉÏh%'ô!'pr^iliv-a>, pr.jS^Î , f r.i«v5r^-. T.cit. Aider'pat PR'rri;:R^^"^^t"";.t. AUer devant, précéder, (parlant lies Doiflbns, Signe du Zodiaque.; ^. r, 1 t FR ÎLÂMBENS , genit. pr.iMh,,,,. omn. gen. * Prf-'"i'y ^ J^)r', HaréLt Léchant le premier , ou failant l'ef- fay le premier de tout ce qu'il luy fetvo.t , (dans Ja lable duRatdeviUe&duRatdecampagne.) PR/ÊLÂTÛS, priUti,prSli,ùm. (de Pr*/m.) OW. Pte- féré. »,. P'^f"":J\ telle emporté par fon cheval. p/lLEcl"ô''ïen".'?ri«-,i'. f. S«."î- L'^ai°" délire "'^d'expTiqu'er^quelque chofe à ceux qu'on enfe.gne : cx- fait des leçons 6c des -J™- ^ f "^ /, " L^iiTer par tcf- PR.ÏLEGO , /.r^/^5-" '/'^'l^^ciuélaue bien qu'on doit prendre ^TprécIp-uX X- q^'o^" p'aTtlge les^autres fonL d'h.. Pr'I'lEGÔ , prMèin,pr.re,^ pr.aar,m ^fr^legen. SluinU Li- re & expliquer ^"^'^""''''/'•parcourir la Campanie. FR^ELEGKRE '■''?/"'""':7-/^"';.-.J T UeUt (Adjea.) PUul. PR/ÊUARiS, ù. m. 6-f. prxliatf, >'. neut. i.au,<:i, ; Du combat. ,. . . „ 7...;, Combattant, m. ptement Goufter par avance Dans bt /„, _ j^ c^nri'dér^rfc^rn'nolre ^e"?.! ^a dal l'ame\ fa phyûo- nomie. , , , , . (j ; pou licencieufe- PR.ÎLlCENTl-R. (Adverbe. ) ^«i ment, avec beaucoup de licence. PRALÏGÀNËÛS, '•'^'"vfXtdes premiers raifins meurs. pScA^ûTTs^cI Lie'devan^. ^. W" devant./ Lier devant. ■,..;,â,î. c^r Combattre. PR^riARj. OV. Di'P«"f";;^^'^^/- combat.», bataille./. PRÂLlUM, genit p../". "="'■;.'';, „,^,,„,.,. T«a;. La mê- le'e, .«le combat fut grand ''""P""" ,._, bataille. * C.m- C.f. Pendanttoutle combat, .«toute ^;:;%^^ng^He'él^g:n;^^?e:^-nSoi^ -nner bita.l- ^ p1'h?qTui-ad-C,cl Parler le premier. «.. parler la pie- miére. / ^i'^ P" '"""'/.^î ftns fupin , f«;r.«r^: rlin. PRÎLUCEÔ, prAKca,prMttxi, lans lupi" , f rum. Cic. Donner elperance de mieux taire a avenir. /„,,•„ .rfc. ;..«. Bans pr./««r l"'-"-""'^'- " " ^ ^^ au monde d;endroit i-lus ^S'f ''';4""p°f''f„ttii,i;ant . fort ? R JE. btillaiit. m. fort luifante , fort biillante. /. quî a bien de l'cclat. JR<£LÛD10M, Voyez. Proiudium. JRÂLODÔ , frSliidu , frtiïiti , pmtiiium , prMdè'rc. Sintc. Proprement, Préluder fur quelque inftrument de mulîque. S'eil'iyer avant que de faire une chofe : fii dans une fignifi- cation6gutee, lUi mclioTi viin Impariijue pruliidiliir. Sen. On fe prépare a cette vie meilleure & plus longue. PRyÊLOM, Voyez. Prelum. Une ptefle. PR^LOSÏÔ , genit. frtiufiims. {. Plin. Eflay. m. ÏR ALUSTRlS , it. m. 6-f. prxlûftri , is. a. (Adjeft.) Ovid. Fort illuftre. m. Se f. PRjÊMANDÔ, [rSmindâi, prtmandâvi ,prxmândatum ,pr*- mindâri. Vittin. ad Cic. Donner ordre par avance. rR/ÊMÂTORË. ( Adverbe. ) flaut. Prématurément , avant lejernps. PR>£MATÛR0S , prumâtûrii , prumaturtim. Coium. Meur avant le temps, m. meute avant le temps. /. Prjïmaturus. r.ic/r. Prématuré, w. prématurée./. Fait avant lejeraps&Ia faifon. PRitMÊDÏCATÛS , pnmtdicitSi, prtmcdicâtîim. Ovid. Qui a pris un prefervatif par avance. TR^MËDÏTATIÔ , genit. prjimedititiiôit'îs. f. Cic. Prémédi- tation. /. l'adtion de prévoit les chofes. PR.ÎMËDITÔR , prxmediiATU , prxmeditâliis sUm, prumedi- târï. Citer. Préméditer une chole , y penfer par avance , la prévoir. PRiËMENSOS , pr/tmèiifÀ , frtmëHiûm, Titul. Mefuré par avance, m. mefutée par avance. /. * Lucii prumenfic tempo- rt. Tihul. Le temps qu'on a vefcu. tRiÊMHRCÔR , pTAmêrcÂris , pr xrnercitits sftm , pTAmërcÂyl. PUut. Acheter le premier , «0 pat avance, m. achetei U première. /. PRjÉMËtOENS, genit. prttmetuenlti. omn. gen. LKcr. Qui craint par avance. PR^MlATÛR, genit. prtmiÂt'orii. m. N^». Brigand, vo- leur. 7n. PRjÊMÏGRÔ, pr:ëm1grAi, pr*migrîiv% , prem'fgritûnt ,pr:cm'l- grârë. Pli". Déloger auparavant. PR.£M1NËÔ , pritminri, pruminiiî , fanS fupin , pritminirë. Tacit. Surpaffet , remporter fur. JR.-EMlÔR , prAmiîiris , pramidtiis lîim , pr*fviârî. Suet. Ga- gner , faire un gain. PR^MIOSOS , pmmiifîi , pmmiôiûm. Ptcuv. Fort riche, mafc, & fcm. PRj£MISSOS, prâmrjfrt , prxmlfsum. {de PrianitH.) yirg. En- voyé devant, nj. envoyée devant. /. IRjÊMÎTTÔ , prëmîiits , pr.Vmisî, prxntlfsiim , prxmîttnè'. Ctf. Envoyer devant , ou par avance, Ciccr. Prix, m, récompenfe. /. loyer , falaire des mercenaires , 3« gen. ^Hi- Exceflî- PRytMlUM, genit. pr * Dans Pline, Gage des ouvriers, m. Pr.imium. Tihul. Prop. Butin.?», proye. /. PR-î-MÔDËRANS , genit. prtmoUerAnti:. omn, Gell. Qu] règle pat mefures. PR.EMÔDUM, (Adverbe.) Undron. apud Gell. vcracnt. PR.ÎMÔLÊSTÏA, genit. pttmoUftix. f. Cic. Un chagrin par avance. PR.tMÔL:ÔR, prttniiUrïi , pr.tmôniiii mm, premôHn. Liv. Faire des préparatifs pat avance. PRyEiVIOLLtS, ii. m. & t. pr^mllle', ïs. n. (Adje£l.) Terent. Fort mol , ou moû. m. fort molle. /. PR.'EMOLLItCS , pr^môli'nii , (rtcmoUitiim. Huint. Anicdli auparavant , rendu moii. m. amollie , rendue molle. /. PRi-MoLiiius. Suint. Addouci , attendti. ot. addoucie, at- tendrie. /. PR^ÊMÔNËÔ , premSmt , prsmoaii'i , prtmSnitiim , prtmonë- rë. Cic. Avertir par avance, ÏRijiowERii. Plin. Préfager, pronoftiquer Hne chofe par a- vance. îRyEMONÏTOS, genit. prxmonlifu.m.Ovid, Pléfage , prodi- S.equiaoui feiid'aTertiiTefflem,^ n, P R ^. 28y ?R.^MÔNSTRATÔR, genit. prxmiitfirâtZrïs.m.Terenr. Qui fait des leçons à quelqu'un de ce qu'il doit faire. PR/EMÔNSTRÔ, prem'onjlrii! , prxmlnflr.ivi , praminflrâtùm, pnraiiijlrarè. PUut. Montrer, enfcigner par avance. Pr^monstrarf. Or. In .Arat. Eftreunfigne, •» unptéfage de quelque chofe. r o PR.€MORDËÔ, prxmordti, pTtmirdi, prtmoriiim, pTtmirdi- ye. Plaut.Motdce. FRyïMÔRÏÔR, primaréùi, prxmirtiiiu tTim , prKmSri. Ovid. Mouru avant le temps. PR^MUNÎÔ, premmiisy prtmhmvT , pramânllum, prîmfmî- re. Ctf. Cieer. Munir , fortifier par avance dans le fens na- turel & figuré. fâ* Hac prtmuniantur emnin relitjuo fermoni nojlro. Cic. Tou- tes ces chofes fervent de préparatifs au telle de mon dif- cours. PR/ÏMONÎTÏÔ, genit. />r«m»»«(wni'j. f. Cic. Préparation, f. PR^NARRÔ, prjmârrat , prunârtivi , pr^nirritum ,pTtMit~ ''"'e. Ter. Raconter auparavant. PRj€NATÔ , pr.vriàiSs , pr.tnkiâvi, prônât âtûm y prmâtârë, Pltn. Nager devant. ♦ Pr^natat tmnn. Virg. Le fleuve cou- lej)ar;devant. PR<£NÀVlGATÏÔ , genit. prxnavigatiinïs. f. Plin. Naviga- tion au delà. /. FR,iNAVIGÔ , pnënâvigâi , prtnavigivt ,lritnAvigilïirii ,fr4- nayig.-irë. Plin. Naviger au delà. PRANESTË , genit. PrSnèJlh. n. Virg. Horat. Ville des Peu- ples Lj/;«; dans la Province deLatium; aujourd'huy Pa- lefttina , ville Epifcopale de la Campagne de Rome au mi- lieu, dans IjEftat Eccléfiaftique. PR/ENËSTINÛS , PrMcJiîiii , Prmejl'mûm. Plin. De la ville de Prencfte , aujourd'huy Paleftrine. Pr«nestIn« Bracte,!. f. plut. P/<«. Des feuilles d'or épaiflej, ainfi appellées à caufe que dans la ville de l'renelie il y avoir une image de la Dceffe Fortune , qui étoit dorec de ces for- tes de feuilles. PR.£NÏMIS. (Adverbe.) ^d-Cell. Trop. PR/ËNlTENS, genit. pr^nitêntïs. omn. gen. Fortluifant, fort refplendilTant. mafc fort luifante , fort refplendilfan- te. fem. PRjÏNITËÔ , prxnitès, pranttlit, fans fupin, prtnUêrê. Hor. Paroiftre plus beau. OT. paroiftre plus belle. /. PRjÎNOMEN , genit. prSênomtn'n.a. Cic. Le nom propre d'u- I ne perfonne , Comme parmi les Romains AUrcui , Titim , &c. & parmi nous Jean , Jacques, &c. * [Les Romains, en s'adreiiant auxPerfonnes de qualité lei appelloient par leurs prénoms , ce qui palloit pour une civilité. Homie SM.V.Lib. II. en décrivant un flatteur qui . tâche degagner l'amitié de quelcun, l'introduit parlant de la forte : Sluinte; putà , tiut Puhli (gaudeiit pmnemine molles .AtiricitUj Itbi me vtrtus tua fecit arriicitm, Voiez auflî la V. Sar. de Perfe if. 79. ïc fuiv. L. C] PR^NÔSCÔ, pr^cnôfcit , prKmvljpranotiim, prtinofcërè'. Cictn. Connoiftrepar avance. PRyENOTÏÔ , genit. prxnetïôn!s. f. Cic. Connoiflance des cho-- fe^ i venir. /. PR/ENUBÏLÛS, pr.cniihîU,- prxn-jhililm. Ovid. Foit obfcur , fortfombre, fort touffu , en parlant d'un bois &: d'une fo- rcft. m. fettobfcure, fortfombre, fou touftuë. /. PR-iKUNTlÔ , pr.çnûntiâs yprAnunUnvi y prAnltnuâlitm y pTK^ mintiârè. Ter. Aller portei une nouvelle par avance. PRfiNUNTiARE. Cic. Prédire Icschofcs k Venir. PRvENUNTïOS, prcvnKtittA y ^ramitmium. Cic. Qiii fait CQn* noiftre , tu fçavoirles chofes par avance. PRjxÔCCÏDO , pr (tic ci dît , prxoccuïï y praoccàsiim y prjdcridè'rè\ PUut. Se coucher avant un autre, (parlant des Afties, dif- patoiftre de deifus l'Hoiizon.) PRifeOCCÙrÔ, pr.eôcc!fpiti y prdeecupâvf y pTAoecupâtUm y-pra^ ucupdrë. Ctf, Sefaiûr, s'emparer par avance. * Pr^occupar verat animes limor. Cef. La crainte s'eftoit empâtée des cf. priiv * Predccupare parles alrcrius. Citer. Entreprendre fur les fondions d'un autre, s'avancer de faire fa charge. * Pmicfupiivitfirre Ugem.Liv. 11 s'avança de faiie cette Loy. a86 P R ^. - pRioccupAni lilctrilus. Culum. Eftre couvert d'ulceret. PR/iËÔPÏÔ. prxiptai, pr^ôptivt , fr^iptili-.m , ftttfturc. Liv. Clioilirpluftot: aimer mieux , foiihaiter pluftôt. PR.€PAND5, frxphiidu , pr.rpâniTi , prSpiniûm, pr!êpâiuiirè. Etendre, tendre quelque chofedevanr. ^ PR-irARÀTlÔ, genit. prxparatioms. fcm. Cictr, Prépara- tion, fem. PR/ÊpARATO, (Adverbe.) Sj;i"t- Avec préparation, dans un defl'ein formé. ¥K.f.V AP.ATÔKITJS, prxpartitona, pr^pardûriTtm. Vlp. Pré- paratoire, m. &c f. yK.ï.rkKAT'ÛS, pr.fpnrâta, pr^pâriuir». Cic. Préparé, dif- pofe. n>. préparée , difpofée. /. PR.f r.^RATÙS, genit. /r.«/>rtrirK/. m. ^iil-Gcll. Prépara- tion./. PR.€r.^RCÛS, pncpârca, prxpiniim. Plin. Fort chiche, m. & /.fort avare, m. ic f. ^ PR.€PARÔ , pr.{piirâs , pr/rpaTâvï , prdpâratum , pncpirarr. Cic. Préparer , apprefier. * Hicmi prxparure cita!. F lin. Fai- redcs ptovifions pour l'hiver. PR/EPËDÎMENTOM, genit. pr. (Adjeû.) C«/«m. Porteras.»», fort grade. /. PR/£POLLENS ,genir. pritpillèntïs. omn. gen. Liv. Fortpuif- fant. m. fort puiflante. /. JR/ÊFONDËRO, prxpmdi-'rxi , prtpondcriivi , prsponderatûm , pT^ponderârë. Stut. Pefct , examiner une chofe aupara- vant. Pr;eponderare ur.um /ilteri. Cic. ^uint. Préférer unechofeà l'autre, la balancer avec. PR/EPONÔ, prxponïs, pr.îpSfui , pr.Vpoiïtûm, pr.êponërë. Hor. Mettre devant. * Prono. PR.ÏPÔTËNS , genit. pr.vpotinth. omn. gen. Cic. Tres-puif- fant. m. treE-puiflante. /. * TerrA prsfoteni maricjue C^rtha- 10. Cic. Catthage tres-puiflante fur terre Se fur mer. *Pr«- potens opibus.Ptin. Fort riche. PR.ÎPRÔPËRE. (Adverbe.) Liv. Avec trop de hafte, avec trop de précipitation. VKMtKO?tKVS, pr.vprôpërâ ,prSpropërû>». Liv. Fortpromt, ' fort précipité, m. fort promte , fort précipitée. /. Qui agit avec trop de précipitation. PR/EPUTlÛM , gemt. pr.ipmi'i.n.Juv, Prépuce, ot. (Peau qui couvre le membre viril , & qui fe coupoit dans la Circonci- fion aux Juifs.) PI'-^B.ADIO , pr.cradtâs , pr^tadiâiTi , prtradiâtûm , prxradiû- i-f. Ovid, Jetter une grande clarté , «< lumière. PR.€RADÔ , pr.èrâdii , prarâdi , prarâiûm j prxrâdërë, CAt» Racler, ratifier. rR.£RANCiDLlS , prterancidâ , pr^râncidûm. Proprement, Fort moifi. m. fort moifie. /. Ce mot fe trouve dans Aulu- Gelle en un fens figuré. Prxraticida dcfimtio. Une définition furannée, qui eft hots d'ufage. VKMKA'e\O'0Syprtirâp'M, prxràpSdiim. Sil-ltal. Fort fou- dain ,_ forj vifte. m. fort foudaine . fort vifte. /. PRyîRHPTÛS , prsrèptx, prmplûm. (de Prxripio.) Cit. Op- té, ravi , enlevé, m. oftée , ravie , enlevée. / PR./£RlPÏ(5 , prxrïpis , prxrîpitt , pr.erëpînm , prtertpërë. Cicer. Ofter, ravir, enlever par force, ou de violence. ♦ Kian. cum praripere aticui. Cicer, Enlever à quelqu'un les vivres. Pr^ripere confîliit hojltnm. Cicer. Prévenir les dcfleîns des ennemis, rompre leurs entreprifes , déconcerter leurs def- feins, déranger leurs defléins, (dans le difcours familier.) xAi'CUt pr.eripere poputarem auram, Cic. Ofter à quelqu'un la favcuj du peuple. PR^RODÔ , praiûdïsy prarôdi , prxroîtim , pTxrZdërë. Ctlum, Ronger par le bout , on ronger. PR^ROGÀTÎVÛS , pr.erogAtiv(i , prxrtgaiivûm. Cic. Qiii a une prérogative 8c l'avantage de donner fon fiiflrage le premier. PR.CROGATIVA : OU Pr/trogativa Centurie -, Trilnis. Cic. La Tri- bu , ou la Centurie prérogative, qui avoir droit de porter fon fuftrage la première. ♦ Frterogativam Mniorei omen iuf- tartim cvmitiorum effe voluerunt. Cicer. Nos anceftres ont voulu que la Tribu prérogative fervit de bon augure dan» les éleûions des Magiftrats à Rome. Prarqgativa. /. Gage. m. marque./. * Dédit Heteltui prt- rogaùv.-tr/i fux voiunteitis ejufmodi , ut i(ïi pro prtrogativis eam reddidijfe videatur. Cie. Metellus a donné à Verres un tel gage, on une telle atsùrance de la bonne volonté , qu'il la peut bien prendre pour le payement de fon fulTrage qu'il luy a donné par préférence. * Si triumphi pr.cr(igaiivam pu- tai fupplUationem. Cicer. Si vous eftimez comme un préju- ge d'un triomphe , les alitions de grâces que le Sénat a or- données. 1 Pr*rogativa preiii.f. Or. Arres. m. Gage. m. Avance d'nu payement futur. /. j Pr*rogativa. f. vlp. Prérogative./, avantage, m, VK'^KOGÔ , pr.êrogiit 1 prxrogtivhpr^rcfgiitiim, prd:rogÂrc, CotH- i me Leiiturtam altii Centuriit , Tribunt aliis Trtbitbits prdrog^rc^ Demander le fuftrage \ une Centurie , ou à une Tribu It- première par prérogative. ♦ /» illurm annum t/£dilem Plttn- tium facî.'fr/i miratis , i» i^uo non exigiia pars populi , ptii tsnivcrfus paputus voliintatori fùam dcrltir.irii, cujus in lione-' re non uniut Iribùs pan , Ced comiiia tôt» comiiiis fueritit- fr^ro^urti ; Ciier, Vous vous étonnez de ce que Pldndus « eft T R JE, cfté fait Edile pour cette année , non pas par U Toix ie quel- ques-uns, tu d'une tribu en particulier, mais de tout le peuple & de toutes les tribus, qui ont efte pour luy des tri- bus prérogatives î Smi Prsrôgat, dans les Rentes, félon le Droit, Qui paye avant le temps. * Imer tum 7i. IRAibNbUS, pr.Vscnfa, pr.êsïnsiim. (Ae Pr.tfentit,) Cic. Qa'oa a prellenti. m. qu'on a pteflentie. /. dont on a^s preflcn- timens. ' PR^SËNTANËOS , prxfentanëS. , prSfcntaninm. Plin. Pré- u" ' y'^^'^' > d'une vertu promte & qui opère fur le champ, (parlant d'un remède.) m. préfente. /. ♦ PytCcn- tMcum venenunt. Plin. Un poifon promt, qui fait mourir fur le champ. ^ i i PR^SHNTARïOS, a , ûrrt. * Frufcntutium ergcntum. PUut. Argent comptant. PR^SÊNTÏÀ , genit. prâfentlT: f. Cic. Préfence. /. * DecU- rtnt prtfentiam fuAm fxpi Divi. Cic. Les Dieux font fou- vent fentir leur préfence par le fecours qu'ils donneur. Pr^sentia animi. Plin. Préfence d'efptit. f. In pRMSEttTti, ou Imprtfcntiorum. Cic. Préfentement , pour le prefent. '^ PR/ESENTlÔ, prxilnt-ii, prxiènÛ , prx,ènwm , prxiïnûrè: Cic Avoir des prefl"entimens , fe douter d'une chofe. * Przfcntii, Jtrmonc! de me aurium tinnitu. Plin. On parle de moy , je m en doute, car les oreilles me cornent , (comme l'on par- lepopulairement.) '^ PR.€SENTlSCÔ , pr.Viïnûfcû , pr.îiênûfcè'rc: Ter. Se douter» a une chofe, en avoir des prefleotimens. PR.ÏSENTÔ, prâsinlâs , prSfentivi , pr.ïfenùlFtm , prxfenti- re. S^itnt. Repréfenter vivement Une chofe ,1a rendre com- nie vifible. PR.-ESHPË , genit.. />r«jf/.;j. neut. Virg. Etable , crèche à bœufs» mangeoire. /. tt- Fr^sepe. Ci«r. Bordel, boucan, lieu deproftitutiun w PR.CSE PIS, genit. prxrepiu htn. Varr. Crcche , mangeoi-- re. ftm. ° PR/ESEPïOM , genit. pràfefT,. neu.. .yipul. La mefme fignw ficat^on. " PR-ESEFIO , prxsêpi, , prSsèpsi , prriêftur/i , prrscfnè. Cnf. Clôt- ■ re, fermer, entourer de hayes, na autrement. PR-tSËFtJLTÛS , prxsrpiiltîi , prxsèpultfim. )^utnt. Enfeveli, enterré par avance. OT. enfevelie, enterrée pat avance. /. PRyESËRÔ , pr.ëièrli , prxiivi , pr.ciitum , prSsirèrï. Colum. Semer devant. PR^SERTÏM. (Adverbe.) de Principalement.. PR.ïSERVlO, prViervis, (rxiirvïvi , ptxièrvitùm , pràiërvlrê. PUut. Rendit fcrvicc; PR/€SËS, genit. pr.ëùdii. m. cic. Quipréfide, qui comman- de en quelquelieu: le Lieutenant de Roy dans une Trovin. ce. * Rerum yrx/e;. Ctf. Qui a le gQuvernenieju & la fou- veraine aulOlitc. ♦ Lthertam prxjei & ci:/ios Trk.tmus pie- bis. Cic. Le Tribun du peuple eft le proteûeur 8c le gardien . de la liberté publique. • , • , ÏA^ïSEs. Liv. Qui doflûe aide &fecb«i5<.' fiUKa- a88 P R ^. Pii«sw hciii. Plant. Lieu defeurete, unafyle. «.' PR^SlOtÔ, pr^iïdis, [irxsèdl , prsièjfiim, pr.tii'drrë. avCCun daiif. Cic. rrélider à une chofe, en aroir la conduite , la cliaige : pre'iider en un lieu, y commander avec autorité. * Pr.tfidrre rtbui urbanii. df. Avoir la fur-intendance des affaires d'une ville, préfîder aux aÔ'aires d'une ville , en ef- tre Gouverneur. [On trouve ce Verbe avec un Accufatif Is praxim-.im txerci- tum pr.tf}dibM. Titcit. Il commandoit l'armée la plus proclie. ^«i mtno.ei qttinque Ù" triginta annis erAnt , in 7iAVet impO' fiti : tihi lit urbi pr.tjîdererit , relicli. Liv. On fit embarquer ceux qui etoient au deflbus de l'âge de trente cinq ans , & on laifla les autres dans la ville pour la garder. PRyESlDlARiOS, fr.c/?,i(^ri«, /T.c/îi/ianKOT. Liv. De garni- fon , qui eft pour le fecours & pour la protection. * Pr,tfi- diarii milite!. Liv. Soldats de garnifon , qu'on laific dans une place pour la défendre. Pkesidiarii in vitihus. Cdum. La mère fouche, le fep prin- cipal , des brandies duquel on provigne la vigne en les cou- chant dans terre. PB..ïSiDlUM,genit. prxfidn. n. cic. La garnifon de gens de guerre, qu'on met dans une ville pour la défendre. * Ibi pn/idiam collïcni. Ctf. 11 y mit, o» il y e'tablit garnifon. Pr^sidiu.m. Cicfr. Le lieu où les foldats font en garnifon, comme Une Citadelle, une place frontière , uncfoiteref- fe, un fort. PA.ŒsiDiuM.riV. Secours, avantage, refuge, m. proteftion , aide, defenfe, fauve-garde, efcorte. /. * Lrgatci prtifdio AUxiluriorum eijuitum dimifii.Tacit. 11 renvoya les députez du Sénat & leur donna pour efcorte la Cavalerie des alliez. * Cum prsfidio Gallicgr» in ripam miffiis efl. Tacit. 11 fut «nvoyé avec des troupes , «« du fecours fur la frontière de deçà le Rhin. * Vt fr. , ârït. m. & f. prxjljbilîiis , ôri'i. n. Cic. Plus excellent.] * Nihil cfl pr-iflu- bilius tmicitiâ. Cic. Il n'y a rien de pins excellent que l'ami- tié. ^ Fuerat prifiabiliiis tibivis gentitira .^tAtem agere , ^UAm bue redire. Ter. 11 eut bien mieux valu paflér fa vie en quel- que coin de la terre , que de revenir icy. PR*;STANS,genir. /iv^yîintii. omn. gen. f/c.^ Excellent , ra- re, m. excellente , rare. /. ^Lilensy doéîrinâ^ue pr-cjlans vir. Vi\ homme d'un fçavoir éminent. * Pr.fjîans valettidine & forma, etc. Qui eft d'une fanté & d'une beauté raerveilleufe & finguUcrc. * Pr^fiani animi , ou PnflAni virtute bvm». Krrf. Un homme d'un couiase exttaordiaaite & au-deffus des aunes, P R ^. [Ce'tAdjeftif Participe fait au Comparatif PcJyJ^n/ioV , trUl m.& i. prsflantiits, cris. n. Cic. Plus excellent : Et au Su- perlatif PM/.ïn(7/jiCTKi , i , km. C/V. Très excellent.] * Sunc mihi bis ftptem prxjlanti cirpere nympliA. Virg. J'ay quator- ze filles d'honneur d'une taille enchantée , en admirable. Virginibiis prsflanticr omnibus. Ovid. C'eft la plus belle de toutes les filles. * Prxjlantijfima feminarum. Cic. La plus belle des femmes. PRf STANTIA , genit. prAftantiS. f. Cic. Excellence , beau- té. /. * PrAflaiitiA ingenii. Cic. L'excellence , eu la beauté dcl'efprit: l'emiaence , l'élévation de l'efprit : efpritrare & excellent. PR^EStAt , conflderé comme imperfonnel , pràjlibât ,prxftî- tït , pr.tjlarè. Cic. Il vaut mieux , il eft plus avantageux , il eft plus à propos. ^Tacere prxflAt PhUoJiphis , qukm loijui. Cic. Le lilence eft plus avantageux aux Philofophes queles paroles , il leur ficd mieux de le taire que de parler. PR/ïSTATÏÔ , genit. pmftaticnh.f. ' Oncr.tre heredes legAtt- riwi prxjlatiene. Paul. Jurifc. Charger les héritiers de payer beaucoup de legs. PR/ïSTERGÔ, pr.êftêrgi'i , pr,7jlirs'i , prSflërsûm , prxjlèrrère", dont on trouve dans Plaute le Participe Prejlerfus. * Facite M offendam parât a Kor/"« , prxJlerfA , Jlrata , tauta' que, callaijue omnia uti fint. PUut. Pfiud. ^. r. Se. 2. ]^. 31: Faites que je trouve tout preft à mon retour ... . Que tout foit balayé , nettoyé ; que les lits de tables foieut préparés & bien propres , & que le fouper foit cuit. [ On lit au lieu de ce mot PrAjlerga , ou pmjlega comme ua fubftantif dans quelques Diftionnaiics ; mais on voit aflea qu'on s'eft trompé.] PRyÊSTËRNÔ , prSflèrnïi , preflrâv'i , pruflrâttim , prAftërnërë. PUut. Etendre , mettre deflous. ♦ Prtjlernebam falia far- fkri. PUut. J'étendois deflbus des feiiilles de peuplier , tu depasd'afne, ««depopulage. V. Farfarus. Pk^jterno. Plin. Préparer, dreffer. PR/ESTËS, genit. prSftitii.m. Feft. Quipréfide. PR/ïSTÎGM, genit. pra/ligiârum. f plur. Cic. Preftiges. «; fafcinations. /. dont les joueurs de gobelets & de tours de main éblouïflent les yeux de ceux qui les regardent par des fubtilitez qui furprennent : & généralement Tromperies , illufions. /. dont ou furprend la crédulité des jerfonnes Crnpies pour leur en faire accroire. PRyESTÎGlATÔR , genit. prefligiatnh. m. Cicer. Propre- ment , Joiieur de gobelets & de tours de main & d'adrefle, qui par fes fubtilitez impol'e i la veué : & généralement, Foutbe, impofteur, qui impofe £c en fait accroire aux per- fonnesiimples. m. PR-£ST1GIATRIX , genit. prxfllgiatruls. f. Plaut. Sorcière, enchanteufe , qui ufc de preftiges. PR^,STÎGlôsOS, «, lim. Gell. Trompeur, m. trompeufc./. PR/ESTINGUÔ , pricftlngiiïi , prafilnxi, pr^ftinSûm , pmjlln- guèrc. Cic. Obfcurcir Se éteindre , étouffer , effacer , défai- re (en un feus propre & figuré.) * Citjus fplendtr & dignitas prdftinguebat Vatinii seules. Cic. Dont l'éclat eblouïflbit les yeux de Vatinius. * On a voulu douter de ce verbe au lieu duquel on a fubftitué Prdjlringere : On le trouve néanmoins dans plufieurs endroits de Ciceron des meilleures Editions. PR^STINÔ, pricft'nâs , prAjlin.ivl , fTeftinâtûm , prAftinirè, Plaut. Acheter. * Pifcet preftinatunt abire. PUut. Aller acheter du poiffon. PR/ESTITÙÔ, praftitu'it , prAjlitiiî , prtfiitHtum , prajlitliër/. Cic. Marquer, délîgnet par avance , déterminer le temps Scie jour, &c. TKASjnVTiJS, praJUtHtA, prAjUiûtûm. Cic. Marqué , de- figné, déterminé, «i marquée, défignée , déterminée./; PR.tSTÔ SUM, pr.vj!i es, prxjTc fûl, pr.^fti 'cjfe. Cic. Eftre préfent en quelque lieu, s'y trouver. * Dixeram me demi prAjIo fore. PUiii. j'avoisdit que je ferois au logis. * Praflu apud me eJJ'e aiunt. Terent. On dir qu'il eft chez moy. * Ui mthi preflo fuit Luciliui ciita litcrii. Cic. Je trouvay là Lu- cilius avec des lettres. ( Pb.iïsto comme iî l'on difoit Sieprt, Me voilà. Ainfi quand on a voulu marquer que quelque chofe eftoit eu main & toute P R ^. toute prefte , l'on dit Pr^Jlo eft , prenant ce mot comme AdverBe.) rS- tuitiTO cfc alicui. Cic. Eftte preft, fepréfemet, s'offiit de fecourir quelqu'un. VK.-ESrÔ , ^Sllii, prxJUt't, priJUtnm , pr.cjlârè'. Ce Verbe fignifie naturellement, Elite debout devant. Plante a dit PrxjUre alirjiicm ante nda. Faire trouver quelqu'un pré- fent devant la porte, l'y amener. Mais on le trouve em- ployé diverfemcnt Se avec un régime ditFetent dans les Au- teurs. l5» Pr.csto pcr rapport à fa lignification naturelle Je dans un fcns figuré, fe joint tantoft avec le datif. Se tantoft à l'accufatif de la perfonne fans prépofition , on avec In- ter, 8c toujours avec l'nblatif de lachofe, & fignifie A.- voir le deflus, tenir 1« premier rang , exceller, furpader quelqu'un en quelque ciiofe : primer, dans le difcours fa- milier. Pr^Jlare aliciii xtàte , ingénia. Cic. SurpaiTer quelqu'un en â- ge & en efprit : avoir plus d'âge & plus d'efpiit que luy. * Inter fuot idjtiatet ioiigi frtftat. Cicer. Il tient le premier rang parmi fes égaux. * Vei magnum prtjiet Schiller». Virg. Fut-il plus vaillant qu'AclùUe; Fut-il un autre Achille en courage , & en vaillance. Prxstare. Faire, s'acquiter d'une chofe. * On dit Pnzjtare THujiui funm. Cic. Faire fa charge, s'en acquiter. * Promif- fum , ou fidem promijji. Cic. Liv. Faire ce qu'on a promis , s'acquiter de fa promefle. * SUeniinm. Liv, Se taire , ne faire point de bruit , garder le filence. ''' Benevotentiam ali- cui. Cicer. Témoigner de l'affedion , om de la bonne-vo- lonté à quelqu'un. * Sapientiara & graviuiem, Cicer. Se comporter fagement. * Se incolumem. Cic. Se maintenir en fanté , s'y conferver. * Se in^ratHm.Cie, Se montrer ingrat , faire paroiftre fon ingratitude. Pr:cftti te enm qui finfti. Cic. Soyez le mefme que VOUS avez toujours efté : Montrez- vous tel que vous avez efté. P»*5TARE. Donner, fournir. * Hnod petebut pncjlïli. Plin- Jun. Je luy ay donné ce qu'il demandoit. * Prjfta hxc. Cxcil. ad Cic. Je donne cela , J'apporte cela. Prxstare. Répondre, donner parole, afs&rance & certitu- de qu'une chofe n'arrivera pas , garantir, eftre garant. ■* Hufus hor/iinis fnéia & di{ÎA mibi prajîandtt fum. Cic. Je dois répondre defesaftions 8c de fes paroles. * Su'^n'cun- f«e ei fidem dcderis, prxftaho. Cic. Je tiendray la parole que vous luy aurez donné : Je tiendray pour fait tout ce que vous ferez avec luy. * L,ttrc7ies nulloi fore, cjuit prxftare po- iirit > Cic. Qiii peut afsûrer qu'il n'y aura plus de voleurs î Qui en peut repondre ? * Ctfarem ei farciturum pr^Jlahii. Cic, Je luy donne parole , je l'afsiire , j'engage ma parole, je luy réponds que Céfar luy pardonnera. * Prsflare fe & mi- niftros fociis Reipuhlict. Cicer. Répondre de foy & de fes oflSciers aux alliez de la République. * Id pr.cj!are nemopot- tfi. Cic. Perfonne ne peut répondre de cela. * Nibil nobisi» hâc vità prêter culpam prifandum efl. Cic. Dans cette vie , nous ne fommes garands que de nos fautes. Nous ne devons répondre que de ce qui dépend de nous. Pr.tstare. Réparerle tort , indemnifer , lécompenfei : s'o- bliger de. '^ Prafare tilicui damnum , noxnm , periculum^ Réparer le tort qu'on a fait à quelqu'un , l'indemnifet , le rccompenfer, la garantir , s'obliger de le dédommager. » Vititim iftius rei (rsjlabc, Cicer. Je garantis la chofe lans défaut, êc en cas qu'il y en ait, jevousdédommageray. * Prtejlare nibil debeo, Cicer. Je ne dois rien garantir, je ne fuis point obligé à la garantie, je n'en dois pas ré- pondre. IS" Du immorttite! bomo homini ijuid prtflat ! Tir, O Dieux qu'il y a de différence d'homme à homme ! PR/ESTOLOR , prûJlSldrii, prSjloldtiis lûm , prxjloiân , ali- cjuem. Ter. * Silicui. Cic, Attendre quelqu'un. ÏR.tSTRlNGÔ , pr,êjlring!i , prâjlrlnxl , prxJlrlUûm , fr.tf- trhigerè. Ovid. Serrer fort. I5- Pr^stringere tciilos. Plant. Frapper, éblouïr lej yeux, oulaveuë. PBiSTRiNGiTUR eborii nitor. Plin. L'yvoite fe ternit. "■ ^ciei ■ ferri, Plin, Le tranchant de l'épée s'émouSe , fe leboàche. ? R JE, 289 PR^STROCtOS, pr-Jln-iilâ , prSjlrûCliim, {ic Prtfirui.) Co- tum. Bafti devant. CT. baftie devant. /. PRitSTRUO , prJèjlriiïi, pr.Tjlrnxl , prxfirûlliim , priêjlrûerè'. Proprement, Baftir devant : Et on trouve le Participe de ce Vetbe en cette lignification dans CoUimflle. Oâ" Fraiii fidem in parvii fiùi pr^JIrliit, Liv.'hà(li\iie{eieni croyable dans de petites chofes. Pr^^tr^uere adiiiim. OviU. Coucher l'entrée. PRyïSUDO , prSsiidâ! , prSiudâvi , pTxiûdâlûm , prUiûdârê. SiM. Saei par avance : travailler , peiner beaucoup. PR^SUL, genit. Prmilii. ni. Liv. C'eftoit le premier des Preftres de Mars , qui conduifoit les autres daniaut & chan- tant par la ville , félon la cérémonie dos Payons : Ces Pref- tres s'appelloicnt Salii it faliendo. Aujourd'huy on prend ce mot pour un Evêque , qui eft le premier Prcllie, avec fupcriorité & autorite fur les autres. PR/ESOLSÛS , pr^iRlfii , prxsitliûm. Colnm. Fort falé. m. fort fa]ée. /. _ PR/ESOLTATÔR , genit. pr^fultaiôrîi.m. Liv. Quidanfe le premier, qui mené ladanfe. PR/ÊSULTÔ , pr£siiltâ! , prxfultâvî, prxfiittilKm , pr.tfuhj- rë. Liv. Aller devant en danlant & en fautant, mener la danfe. PR/ESOLTÔR, genit. pr.tfuUôrïs.m. Cic, Celuy qui mené U danfe. PRvESOM , prxèi , prjfui, pr.cê/fë. Cicer. Préfider, comman- der, avoir la charge & la conduite d'une chofe: Eftre le premier. * Pr^ejfe excrcitui. Cicer. Commander l'armée. * CUff. Cxf. Commander la flotte. * Sacerdatiit. Cic. Eftre le fouverain Preftre, comme les Evefques dans leurs Dio- ccfes. * Oppido. C^f. Commander dans la ville. * Provm- cix. Cicer, Eftre gouverneur de Province. * Prxefli alicujut ftiidio, Cic, Avoir le foin 8c la conduite des eftudes de quel- qu'un. PR/tSUMO , prasûmu , prasrimii , pr^sûmlUm , pr>ttiimè'rë» Plin. Prendre devant , ou auparavant.' Ptignatores ccrttiluri pr.ciHmunt ex eo cyatbum unum, Plin. Les gens de guerre avant que d'aller au combat boivent ua grand verre de cette liqueur. Prxsumere. Deviner, s'attendre, prcfumer, qu'une chofe doit arriver. * Gandium prxfumere. Plin-Jun. Se réjouir par avance, fe faite une joye d'une chofe future. * Spe bellum^ Virg. Efpérer 8c s'attendre d'avoir la guerre. * IIU mihi in piieris natura minimum fpei dederit, in cju.i ingenium jitdi~ cio prtfumitur. ^int. Je n'ay pas grande efpérance des en- fans , en qui l'efprit prévient le-j ugement. Pr^sumere moUiiiem. Hor. Se traitter délicatement avant le temps. * Pr.cfumeïe ojfiiÎA beredum. Pltn-Jtin. Prévenir les devoirs de nos héritiers : faire de nous-mêmes 6c par avance de noftre vivant, ce qu'ils feroient obligez de faire après nous, 8c ne point s'attendre a eux. Vkssumkre fupplicia in mulos, Tacit, Se haftet de punir les coupables. PR<£SUMTiÔ , genit. prxfumtiônii. f. Plin-Jun. Anticipation , avance. /. * Bon.t munfurxqi'.e famx pmfumlione perfnii. Plin-Jun, Jouïr par avance, 0» par anticipation d'une bon- ne réputation qui doit durer, s'en tenir auflî afsùré que li l'on en jouiflbit déjà. ''■ Multiim dure falemus pnefamiioni omnium hominum, Sen, Nous déferons , nous donnons or- dinairement beaucoup à une opinion dont tout le monde eft préoccupé. Pr;£sumtio. ^ai'nf. Préfomtion./: Figure de Rhétorique Igrf- qu'on prend les devants Se que l'on prévient les objections des ajiverfaires. PRj*SUMTUS , prjcitiKitâ , pmiïimtiim. (de Prdiûmo.) Sluint, Anticipé, m. anticipée. /. PR/ESOÔ , pritiiii'i , prttsiii, prttiûtûm, pritsùêrè'. Plin. Cou- dre par devant. PRyETËGO , pnctëgÏ! , pratêx'i , prutêxlîim , prttêgërê, Plin- Jun. Couvrir, voiler. PR-€TENDÔ, pntendi's , pritêndî , prttènium ,0\\ pr/ctêniûm , prxtlndërë. Siiet. Tendre , mettre devant , ou au devant. tl» Pr^tekdere. Cicer. Prétexter, alléguer quelque excufe, tu prétexte , dietchet quelque couleui , tu prétexte. * igno- Tom. II, Oo naiié XSlr un •irt;ifte& un habit d>fferent des autres. ^^ZdX,um. P^ul. Chacun prétend qu'une chofe luy eft ricne- tous deux Piéiendent a une melme dette. palTËNËR, f«/.«ri, fr.<.Wr«™. f/.». Fo.t tendre. «,. PR^TËNTATÙS, pr^ûmilk, fra'eMâR.,ËTËNUÏS , M. m. & i. pr^>inui , ,s. n (Adjea.) PI'". ForTnrenu, fort mince, fort délié.»,, fort menue , fort mince, foit déliée. /. . -- •• n -j TRÂTtîÉÔ, pr^icpls, pr.ttèp;<-,,ùnsSapia,pr^"p'rc.Ovta. Eure tiède, 0. s'attiédir, fe refroidir auparavant, en un fens metaphoiique. , „ .^ . „ . . , TR^TEPcSCÔ, prj:tifcfcii , pritepui , prxtepejcerc. Ovii. i-a mefme figuification. ratTÈR, (prépofition qui gouverne l'Accufatif.) Ocer. Ex- cepte , hors , hormis , outre. * Omnn prêter »«um. Cctr. Tous excepte un , tous "a l'exception d'un leul. *Tri!m.„a. pro ,ft;Âobu< ded,,prs:.rvulm.m. PUu,. J'ay donne trois piftoles pour ces deux, outre la voiture , o« ians com- prendre la voiiuie. *FT.cicrh^c.&u,>,t. Outre cela. * Pr^ur ■modum. Ce. Outre mefure, plus qu'il nefaut. Tr*ier. Contre. * Hoc aa,d,t f,,,cr op,mor,em , prêter ex- p,aat,ou n'ay appréhende que ce uy-la. l^i -» r..» dedao, un J procure» horam « «ppcrt... f,e,. Terent. S. |e ne vous le donne pour lors , n'attendez pas un moment da- ÏRlTtutAGÔ , pr^ur^iiii, pr^urèft , pT^tttâaiim , pr^teri- ?rrf. (Icr. Mener, faire paffer outre. PrC^TËK-litTÔ , p,^urhUi>, pr.curbiliri. Plai*t. Vopi. Prs- TTREO TR/ÊTtB-DOCÔ, prtttriruh, fr.effrJSxî, pr^lerduatm ,pTi- lerdicirr. Platir. Mener , faire palfer devant. ÏR,£TER!Î0 , prétérit , pmertvi , OU irMTii , irMtTitHm , P R .^. pr^trtrè. Cir. Paffer Outre, »» auprès, ox paffèr par un lieu. *Pr.£t«ri< imprudem viltam.Ter. J'ay pafle nôtre maifon de campagne fans y fonger. * Ripas prtucreunt flumina. Harat, Les rivières fefont débordées, font forties de leut lit. PrjeteriRe. PalTet, (parlant des jours & du temps.) *Sinc hiduiim hoc pr^ttreat. Tnent. Laifl'e pafler ces deux jours- cy. * Locu: , tempus couftituttim eft, pr.eleriittcmpui.Tennt. Nous avons pris le jour & le lieu, 6c le temps eft pafle. * PrdllTiirat jam ad ducendum ntas. Terent. 11 eftoit hors d'âge de fe marier : fon temps eftoit pafle de le mariei. 11 n'eftoit plus en âge de cela. * Hoc me prxierit. Ctcer. Cela me pafle : ou cela m'eft échapé de la mémoire, je ne m'en fouviens pas. * Non me prxterii. Cieer. Je fjay bien. Pr*terire. Pafler , mettre, négliger, taire, ne nommer pas, n'appeller pas en lifint la liltedes prétendans, c'eft aufli les Exclure : ne pas nommer quelqu'un dans fon Tef- lament , ^c. ^ C on fui a tniuo annitjuejli [tint iipttd populnm, deformatitm Ordinerr. pra-,A liûioiie Scnatûi , ijua poticrei aii- quos leltis prêter, Il rjjint. Liv. Au Commencement de l'an- née les Confuls fe plaignirent au peuple, qu'on avoit dés- honoré le Sénat en p .liant fous fiknce dans la leaurc du ta- ' bleau, lesnomsdeceu.tquipouvoientprétendie aux char- ges de la Républi'-VJC. * RuOnus te fecil hereien. , & cjmdem Xideeuàm le am.inl is cjiii albui xttr-nc fuc-it ifnoraiii ,fnt- trii filiitm prêter, it. Cicer. Rubnus vous u fait Ion héritier , 8c ce qui marque combien il vous aimoit, c'eft que fans vous connoiftte il a omis & exclus de ia fucceflîon Ion propre neveu dans fon Teftament en voftrefavfur, ou Une luy a rienlaiflé par teftament, pour vous faire f^n légatai- re univerfel. , r r /-1 TK1C-! tKinE alijiiid filentio. Cic. Pafler une chofe fous Iilence , la taire, n'en due mot. * Prxicr,-, vm poim , cjui'i ad te fcrihcrern. Cic Je n'ay pu n.'empefcher de vous écriie. * Ncf- cis qutd malt pr.acrieni , qiti nuiiqaam es rn^rf/"' "''>"■ 'f- Vous nefçavezpas quels maux vous avez évite n'ayant ja- mais efté fur mer. .„ o- r „(r-, «„,.1 Pr^terire <.(./««." «/.î«^. OccT. rafler, furpaflct quel- qu'un en une chofe. * ^Animo prxierire fuus aniios.Ovid. A- voir un courage au deflus de fon âge. ♦ Hos nohiliiate Ma^t prêter, II. Oc. Magolesafurpafleennoblefle. PR^ÊTËRÊQUlTÔ, prtteriqmtas , pralere^mtavi ,p'xterequi- tUtism, prx,e,equitari. Liv. Paflei outre, ou paffèr a che- val devant un lieu. ,_ „ _ ^ t- - PR/fTiïRFÉROR, praterfërrii, prxttrUtui mm , frittrfern. Liv. Se porter, s'avancer au delà d'un lieu. PRytTËRFLDÔ, fr/t.tc,flii'is , pidterji.;xt , praterfinxism , pra- \ tfrfl'ïf rf. Z.,t-. Pafler, couler devant, 0« auprès. __ _^ PR^TÊRGËÔ , pr.êîirgis , prSiirsi , prSterinm , prxletltrt. Lucr. Toucher doucement , ou légèrement. __ PR/ETËRGRËDIÔR, prxiers'édéns , pTxtergTefsui sum , pr*- tcrircd-, Cicer. Pafler au delà d'un lieu, aller plus avant , d'où vient cette expreflion, * Prxteriredijromontorium. Doubler un cap. [Terme de Marine.] Le pafler PRtTÉRÏÉNS.genit. prxtereisntr,. omn. gen. (de Prxiereo.) Cic Qiii pafle: palHint. m. paflante. /. ♦ âï-'/ /"'«'"'""• Ce' Comme en pallant, légèrement. PB^TEREDHiEs. m. plut. VarT. Cce,. Les paflans , les voya- PR.tTËRÏTÛS, fr«tfr;>«, prxteri'iiim. Cicer. Pafle. m. paf- fée f. * Temfui prstcrtium niinquam revertitur. Citer. On ne rappelle jamais le temps pafle. " Kihil relinquerein pra- leriiis. Cicer. Ne laiflet, ou n'omettre rien , nelaifleitien PROTET"* à- fiiiura. Cicer. Le pafle 8c l'avenir , les chofei paflTées&leschofcsàvenir, <,« futures. Prjeteriti. Cic Ceux qu'on a pafle en fa. fant , m. en hlant le rôle: ceux qui n'ont point obtenu les charges qu ils de- mandoient , qui en ont efté exclus : Ceux qu'on a omis dans un Teftament , dont ou n'a fait aucune mention , â qui on n'a lien laiflï. PRjETERin. Piof. Ceux qui font morts. i.temoi Pr^eterixum, ^inl, te prêtent dans lesVeibes, Le temps pafle. jj^. PR JE. Î&vEtERLABÔR , prdtcrlikërîs, pr. terîtm fatis commode nbleilavi. Cicer. Je me fuis alTez bien diverti au Cumain , fi ce n'eft que je ne vous avois pas avec moy. PR^TËRVËCTÏO , genit. pr^ierveaUm!. f. Cic. L'aftion de palfer outre , ou au delà en navigeant. TKMTiîP^VtCTXiS, prxlervidn, frittervê{îr,m. (de Pr^terve- ho.) Cic. Qin 3 pafle au delà, 0» devant dans un navire, &c. ta- Prstervf.cta /o/ia/dj orntio. Cic, Va difcours qui a ex- pliqué tomes les difficultez. PR/ÊTËR.VÊHËNS, genit. pritervéhintù. omn. gen. Suet. Paf- fant par devant : coftoyant. TR/ETGRVËHO, pratervi-hÏ! , prttcrijèxi , pnerervêCiiim , prs- tervihèrë. Sun. Pailer devant. On trouve feulement Pr^ter- viheni au participe dans Suétone. * Prxierveherc atiquid (î- lentio. Qiie cite Robert Eftienne de Ciceron n'eft qu'au Paf- lif Prstervfhor. PR^TERVHHOR , pr£tervèbéris y prAtervëBJit sHrrf, prtcter- vchl. Cic. Pafler outte, eu au delà eu côtoyant le rivage de la mer , e« des rivières. f^ Magna fpe ingredror in relitiuam orationem , ^uoniam péri' cul^fjfimum locum filentio fum pr.tterveHin. Cic. Je pourfuis le refte de mon difcours avec bien de l'efperance , ayant pafle fous filence l'endroit le plus dangereu.Y. j5- H^c orcitio prjterveCia efi veflr/ii auret. Cic. Ce difcours n'a fait que pafler par vos oreilles, oa comme on parle po- pulairement & familièrement, Ce difcours eft entré pat u- ne oreille Pi eft forti par l'autre. PR.tT ERVOLO , pr.ttervolâi , prtiervolâv'i , prxtervSlàtûro > frdtervàiarè. Cic. In ..Arat. Pafler au delà en volant. 05» lilad à te nimi'um fefiinanter difium efi , nefcii quomoda freiervolavit oraiio. Cic. Vous avez dit cela ivec Une grande précipitation , 8c voftre difcours n'a point demeuré dans les elprits. PR^TfcXO, pr.êtixi'i, frStèxiiï , prUtèxtim, trSIcxërt, Plin, faite un tiflu pai devant. PR^. 29X Trttixêrt relia. Plln. Faire des filets. JS" Pr^texere. Border, couvrir. * In râdiciiut mtntium t]ut omnei eai geniei prsiexunt. P/in. Aux pieds des montagnes qui couvreur toutes ces nations. * Litton curi'X pr^texunt puppir. Virg. Le rivage eft bordé de vaillcaux. Prate.sfre atiliores ijkoi frjuamur. Pliii. Mettre à la marge les Auteurs que nous fuivons. Pb^tf.-îf.re. Cu. Ordonner premièrement. Fr^texerf. Prétexter: pallier une choie , la couvrir , fe fer- vir de quelque prétexte, on couleur. *Vt non apenè prsie- xat cupiditatem trmmfh,. Ci.er. Qu'il ne fafle pas connoî- tre qu il prend un prétexte pour couvrit J'envie qu'il a de triompher. Pratcxit hoc namine culpam. Virg. Elle couvre fa faute de ce nom * Quintilien dit Pr.ètexere aliquid altcm rei , en cette lignification. ^^^•'^TtXTA, genir. pr.Vtèxt^. f. ou Pr.tiexta to'ra.Cic Ro- be traînante jufques à terre bordée de pourpre, à l'uf.ige des enfans de qualité de l'un 3c de l'autre lexe à Rome ; ils la pottoient julques à l'âge de dix-fept a.is. LesP.-cflres. les M.igiftrats Se les Sénateurs portoient aulfi ces robes dans les Jeux publics. Fdcitui mantii cefft prxtexU. Prop. Elle quitta la tobe bor- dée de pourpie pour fe marier : Elle s'eft mariée devant dix iept ans. PRiTFxTffi allionet, en Comeedi*. Hor. Des Tragédies , 0» Co- médies ou les principau.x perfonnages font des Magiftrats Romains, qui portoienr laRobeappellée Pntextx. * ^a- ni prMextx. Plin. L'enfance , le temps qu'on porte la robe bordée de pourpre. PR/ETËXTÀTOS, prcêlèxtitii, prxlèxlâtiîm. Suet. Veftu de cette robe bordée de pourpre, m. vêtue de cette robe bordée de pourpre. /. * Pr.etcxtnti & praiex:.it^. Sm,: Jeunes gar- çons Se filles de qualité à Rome , qui portoient la tobe ap- pellee Prétexta. Enfans de qualité , pour les deux fexes, 0« particulièrement pour les garçons. * Prétextât, anni, ou t^tat pri,prxvehiré.Tacit. Porter devant. * Servat^ue Rhenns nonien & viotenriamcur- st'it, ijtt Gnmaniani pr.tvehitur , dofec Ocenno mifcraltir. Tac. Une branche du Rhin qui borde l'Allemagne garde fon nom & la violence de for. cours jufques a ce qu'il aille le dé- charger dans l'Océan. PR^-EVtLÔ , pr.cvclÂi , prxvèlavt y prJévelÂtftm , pr^vèlAre. CUud. Voiler, couvrir .cacher. PR.Î,VÈL0X , genit. pr.êvelocu. omn. gen. Plin. Fort léger, fojr vifte. »;, foir légère , fort vite^ /. PR^-EVËNIÔ , pr.^vèfih , ptiëveni , pncventum , pr^vèmrf, Liv, Venir devanr, prévenir. * Pinu: & piccA pmvcniitnt getmi- «Atiane qiiindeiirr. feri diebus. Cicer. Le pin 5c l'arbre d'oii découle lapoix réiine ponflent leurs bourons quinze jours devant les autres arbres. ^ Pr^cvenire nota niAliti^. Plin. Ap- porter en naiflant quelque marque d'un méchant naturel. Trsvenire dejiderium aIuuiiii. Cu. Prévenir le dellr de quel- qu'un , aller au devanr de ce qu'il fouhaite. TR^VENTÛS, pr^cvcfitkj pr.ïvcmum. (de PrAitenio.) Tacit. Prévenu , gagné avant les autres, m. prévenue, gagnée avant les aunes. /. ÏRJ,VÊRBÏA, genit. /ir.ti/frtiôn'ïm. u. plur. Kar. Ptépofitions qui fe mettent devant les Verbes. PR/tvEH-TÔ , prSvcriïs , prxverfi , prâversum , prxvirtcre. Liv. ruut. Et le Déponent. ■BR.*.VÈRTÛR , prSvcriiris, pr.TvcrIt. Déponent. Liv. PUur. CiJ.. Aller devant en quelque lieu, occuper & gagner le premier un lieu , y devancer quelqu'un. * Volucrcmcjue fti- gÀ pTfvcnirur Hcbrurn.. Virg. 11 va plus viûe quel'Hebre au cours précipité. Ba.tVFRiF.Riî alicjurm , ou animum aUcujui. Liv, Prévenir cjjrelqu'uii , le préoccuper.. * Fn^i prKvertere /upplicfum, PR JE. P R A. Liv, PreVenir le fupplice par la fuite. Pr.ivehtere. Préférer, eftimer davantage. * Pruvtrten aU- ijuem pra Hepiiilicâ, PIahi. Eftimer plus un homme que la République, le préférer à la Pvépubliciue. * Uefas prxvcr- tere morte. Sut. Mourir pluftot qUT: de commettre un cri- me, prévenir une mefchante aftion par famort. '^ PrAver- tere rem rei. Plant. JMettre Une chole devant l'autre bien, ou mal , préférer l'exécution d'une chofe à une autre. * Hoc prievcriAmnr. Hor. Difons cela premièrement. * Man- datis TthiK pr.cverti volo. PUut. Je veux faire premièrement ce qu'on m'a commandé , je veux ra'acquirer première- ment de mes commillions. * Nec AiiAm rem fr^verti cen- fehAnt, Liv. Ils n'eftoienr pas d'avis de faire rien autre cho- fe avanr cela. * Conjul cfiendit , ciim hojlei prop'e ad portAi eJTcnt , non pojfe htlla prxvertijfe ^ukijiiarn. Liv, Le Conful fit voir, qu'on nepouvoit raifonnablemenr vaquera d'au- tres chofes qu'a la guerre, les ennemis ctaqtfoit proche, 0« aux portes. * f.V. Petit pré. m. PRÀTÛM, genir. prâû. n. Cic. Pre'. m. prairie. /. Prata conaita. FUm. Des légumes cuites & afiailonnées. PRÀVÉ. (Adverbe.) Ciar. Contre la rail'on, mal. * Pravs fada. Cjcer. De mécliantes aflions. PRAvItAS, genit. fraviîâtis. {. dans les chofes naturelles. Cicer. Difformité, mauvaife conformation. /. pRAViTAs. (parlant de l'elprit & des mœurs.) Cictr. Pravité, perverfité. /. dérèglement, m. méchanceté. /. dérange- ment dans les moeurs, dans le ftile familier. * Pcrjlarc in frjivitatefuâ. Cicer. Perfiftet dans fa méchanceté. TRÂVOS , priivi , prâvitm. Cicer. Difforme , mal conformé, (parlant des chofes naturelles.) m. difforme, mal confor- mée. /. * Pravii talis fultus. lier. Qui a les talons tottus : un pied bot. Pravus. Cic. Ter. Pervers , déréglé, vicieux, méchant , (par- lant de l'efprit 5c des mœurs.) m. perverfe, déréglée, vi- cieufe, méchante. /. * Pravi tenax. Vir^, Qui fe plaît au mal , qui y perfévére. PRAXIS, -nrox^K. Ce mot n'eft pas Latin, mais pur Grec: de luy vient, PRâCTÏciis , prnCînà, prÂûïiiîm. ^int. A£lif. m. aftive. /. qui regarde l'aftion , on la pratique. PRÈCARTÔ. Comme Adverbe. Cic Par prières, en priant. * Precari'o mex pmfiiir. Tacir. 11 ne les gouverna plus de- puis fi abfolument : il fut obligé de leur laiflet faire une partie de ce qu'ils vouloient. PReC.AR.10S, prccarià, precuriûm. Brut. adCic, Qu'on tient d'un autre par prières & par emprunt : Comme ^nima prc- caria. Tacit. L'ame que l'homme a receuë de Dieu com- me par emprunt , 8i que nous luy devons rendre à fa vo- lonté. forma precuria. Ovid. Une formé empruntée. ' Jus precarium. Tacir. Un droit précaire , (comme patient les Jurifconfultes.) Un Droit accordé a noftre prière. ^uxilium precarium, Liv. Un fccours mendié , emprunté. PRËCAtIO , genit. precatiinit, f. Liv. L'adtion de prier ; Prière. /. PRËCATUR , genir. precatmh. m. Terent. Intetcefleur. m. qui prie Se demande grâce pour un autre. PRËCÂTÙS , genit. prècâri^i. m. * Inftir.gEre Deo: humili precaru. Siai. Appailet la coléte des Dieux par une hum- ble prière, PRÊCÊS, genir. prè'ciim. f. [pluriel de Prfr» vieux nomina- tif, d'eu par fyncope on a fait f jt.v , & dont on trouve trois cas ufitez au fingulier, fçavoirle datif dans Terence, Nihihft preci loet relidum; L'accufaiif dans Plaute , Nanc te orD per precem : &c l'ablatif dans Ciceronôc dans Hora- ce , Suft"! "•" modo nnn cum mtignà prece ad me , fed acer- tiffm'e fcripft.] Prières ; fupplications. /. Reraetcimens. m. Tac. Defcendrre ad prcces. Sen. * In precei. Virgit. En venir aUX prières. * Dettsoccurrit nohii in prccibuj. Cic. Dieu nous ac- corde ce que nous luy demandons: Dieu exauce nos priè- res. * Emactprece pofc/re aliquid. Perf. Demander une cho fe avec une prière accompagnée de ptefens : ajouter les préfens aux prières pour obtenir quelque chofe. PRÊCl/ï ÛV.£, genit. preciârrimiivirim. f. plur. Vire. Kii- ùas fucoces , qui meutiiTem de booue iifUic. 293 PRE. PRÈCïOM, Toyez Pretium. PP^HCOK, précaris , pricaliiilûm, prëcârl. Clctr. Prier, fup- plier. * Precari Dec) , ou ad Deai. Liv. Tacii. Prier les Dieux. * Precari veniam alicui. Cicer. Demander pardon pour quelqu'un. VRECAr.1 aliciii bonam , oa malam fartanam. Souhaiter une. bonne, ok une mauvaife fortune à quelqu'un, prier Dieu qu'il luy arrive du bien, ««du mal. *Salutem, imolumtta- tem 6- rcdiiiim precari ahciii. Cic. Souhaiter à quelqu'un une bonr^c hintéSc un heureuxretour. PRËHENDÔ, &parfyncope PRËNDÔ, prih'endïs ,au prên- dis, prihendi , ou prindi , prehinuim , ou priniûm , prehên- derë, oaprenderé. Cic. Prendre, faiiîr , s'emparer. * Pren- do bominem folum. Terent. Je le tiray à part , je le pris feul. Frehf.ndere mendacii. Plaut. Surprendre en nienfonge. Prendere amicm. Plm-Jiin. Faire l'a cour à fci amis. I PRËHENSATIÔ, onis. f. Ci.er. VoyezPREUsAT.o. Brigue f, PRËHENSIÔ, genit. prchenjiinii. f. Cell. L'aftion de pren- dre , ou de faifir. Prehensio. Ce/. Un engin, «« une machine pour lever ea hautj oapourfoiitenir en l'air. PRËHENSÔ, ou IRHNSÔ, prèhèniâs , prihèniâvï , priheniâ' tûm , prehensâre. Hor. Prendre fouvent. * Prénfare manu. Hor. Prendre fouvent avec la main. tS» Prehensâre, ou Prensare ali^uem. Liv. Hor. Briguer: faire la cour à quelqu'un , rechercher fa faveur Se Ton cre.- dit par mille petits foins, ou par des fetvices qu'on luy rend^ PRËHENSOS, ou PRÊNSÛS, prihènft, prihcniim. {an Prt-- hetido.) Ovid. Pris. ra. prife. /. Prebenfus manifejlo fiirto , ou furti manifefli. ^ai-Gel/. Pris fur le fait, »»en flagrant délit , comme on parle au Palais. PRElOM, genit. preji. n. Virg. L'arbre d'un prefioir. m. ♦Freflbir. m. prefle. /. d'Imprimeur, de Drapier à preffei les draps pour les cattii, & généralement Toute forte de Prefle. PRÊMÔ, prëmil,prêfii, prc/sûm , prêmëré'. Hcr.Colum. Ptef- fer, ferrer, épteindre , fouler, écacher. * Ne^ue ulli pcde pedem homini premat. Plaut. Qu'elle ne marche fur le pied, à aucun. Suicumfihi premat ipfa carina. Vir^il. Que le vaiffeau impri- me dans l'eau des filions. Premere. Violer, forcer. * lUius'tixorempreJfiJlL Varr.VoMS avez forcé fa femme. 05- Premere. Cicer. Serrer, preflêr , perfécuter , pourfijivre , fouler, opprimer, accabler. * Modo patrii pairuicjiie vefti- giapremens. Tacit. (Germanicus) Marchant fur les traces glorieufes de fon père Scdefonayeul, ou foulant les glo- rieux vefliges de fcs ayeuls. * Prcmi arealitno. Cicer. Elire accable de dettes. * Hojlium impetu.. Liv. Eflre prefle par l'ennemi , eftre fort fetté. * ^nguftii,. ctf. Elire réduira de fafchcufes extrémitez. i- Inopià. Cali:m. Eftre réduit à une graride pauvreté. * Odio ,invtdià. c.cer. Eftre extrême- ment haï. * Fata me prémuni. Plaut. Les deftins me petfé- cutent, me font contr,iires. '*■ Luna prcmit diem. Vngil. LaLunepoufle&chaûéle jour, (quand la Lune paroiûle- foir. ) Mac fugerent Craii , premeret Trijana juventm. Virf. Là les Grecs fuyoient, & ils cftoient pourfuivis pat lesTioyens..! * Cùm fervitute premeremur. Cicer, Eftant opprimez fckus" une dure fervitude. * Propojltum premere. Ovid. lourfuivrc- vivcment fon entreprife , fon deficin. * Ltttin premere. Hor. Rafer la cofle , coftoyer le rivage, Oâ" Premere. Serrer, prcfl'er , (parlant d'un raifonnement 0» d'undtfcours.) '*' La Zeno premebal , qux à iiohis diUtan- tur. Ciier. Zenon fertoit les chofes qucucmsétendo.is da- vantage. ■ dp Premere. Appuyer, infifler, faire fort fur une chofe. * Hoc preffi potiffimicm. Plin-Jun. J'ay fort appuyé, ou iii- fiflé fur cela. Premere. Serrer, fermer. * Iluic prejjl oculos , <ùr. ruinera la- ■ui. Virgil. Je luy ay fermé les yeux, & lavé fcs plSves. * ^iei preffu ocutoi. Vi,g. Le fommeil m'a ferme Jci yeux! Premere. Aiiefteti retenir en coupant , Comme. Oo 3 nuKu.- 194 Luxurie»! ar qu'il ne poufle PRE. i „r,m»e OW. Arrcfterunatbte.empefchet qu-a ne pouffe trop ^_^^°';',;^i';;7 e« couper le bois, rr;ri^ "°^^i cSe'r^-lc Ù icrpe fe. branches d'ciprir qiiede nobleile. tr i rur S'ar- ''^^'' ■ ! ., r^Trt-r » Premit altum corde do- * PremereaUq«ii .n ««»«« '""xm. Hor. Cacnei une «niè1;rrûerd;'s c^h^Vs\°:it'°for>t ,L. de vo^re fieurs fromages pour porter a la ville. PRENDp, J»j^^rsEHENi)0. Brigue, poutfuite, recherche de faveur ?c de luftragcs. /. TRENSÔ, il- Voyez Paehfnso. ^^^(A^^^te^uu-P}:;». atrCcnparaùq C Brie- ^ilfïr ÏJ-^^-. -;/tr :!xî^^; i,„. v„r. Lorlque l'on '^' , '„ , - ù % mu du mouvement PRE. P R I. TKESSt's «J»/*!-- St«f. U"« douleur cachée , diflîmulée. PRËSStJS , genit. frêfi^i. m. Cic. L'adion de prcUcr : COK- preffion : Pefanteur. /. Ipfo uni prejfu. Cic. En lerraat 8e fermant la bouche. ^;;^ë m;;i.régSiè lia pïlantcu dn>n très grand ^rdeau f./ssïtf:X"r-^%..Juon{orrJ^.rt^^ ♦ Pr.>;.«^ «.. f^; ",^- ,.,^^> Ce,a^pou"o't auffi Cgni- 'fi:;\'afffbrrtSs"v''àchesSclesbre^b.s.o«ronrr,etle TI^E^ffi"ènU.,.ê^....f: ^""»- L>amon de preto & de tirer le lue des choies -^ ^ ^^.^^^ ^"^J :S^îi::^t^t;;:^lel . elremte , e^.n-ee, tirée en ipreflant/. f j^ ^ouje, parlant des 65- Pressus, ( foit d un orateur, o" ,„nrire ferrée, ^;.f c/.t"un"Kmé rerréV»« concis en ^xpUnuant «ne chofe , qui ne dit rien de foperflu ,o»a inutile. Orntit frcfa. Cic, Va difcouis concts. fermant la ooucnc, „,. „ PRËSTER, «r^Briie. genit. propm. m. Piin. Serpent veni- meux , dont la raotlute caul'e une foif qu'on ne peut étein- dre : le Dipfade qu'on trouve dans les dcferts de Ubye. PREsTtR. l'Un. Tourbillon (ret,«m eft. //,«. Sonecoîcecft fort eftimée dans la compofit.on des Pr'e".'um".> pour Oper. pretium eft. Tact. 11 faut, il eft im- posant * Ho«» Lx.Lpre,.,. Ter. Un homme d'impor- P^^ir 'Z Al^c:ïa:^nt. * Co„.erfi in pre.iu. V.. Hor. ,i^i:^^C^t^fî^-^'p''^. Ville de laTroadc fur la PR^lDËMllAdverbe.) Cic Ily a long- temps. SL^impridem? qu'on a fait le^ourd'-m^aravant. '^ rrsds.n, c.b, o„ere. S,«f. ri'avoir trop mangé le jour de devant. PRÏDlt ( K-beO 0«r. Le jour de devant ,.» avant. *Pr,d,e\Ljus dieivenst. Cicer. Il vmt le JOUI de devant, PR°rbNE''se'nit. Prii.,?.. fem. ^«/1». Ville de Honie ver, ^l'cmboiSe du Méandre, Se près de la Cane dans l'AUe Mineure, fur la mer Egée. n„i t ft dIus âeé « PRlMÎVUS, /.lïwJt"', fnmSvum.^-rg. Qui elt plus âge. «. plusâgee. /. Qui eft d'un ige plus avancé PRÎMANÎ, genit, pr,>„amr„m. m. pi. T.icif. Les loldati ae PRl^ïI^lûsîïr;;..,.»-^... Cic. Quicftdesp^ers & des plus conliderables d'une ville m qui eft des pre- miere,s.V. * Pr„..r,olocoejfe. Ce. Eftre lep'^.;^^;/- . PRtMATOS, genit. f'»'"'";;'"- ^;";;, V: ;'Eftir^er'une mietrang. w. Vnmutwn d.ire Alscui rei. farr. *.. choie pardeffus toutes les autres. _ Oui a efté ï P R I. ptemitfremtnt produit de la natuie, & qui afetviàfaire de nouvelles pioduftions. m. premièrement produite. /. Primigenia vtrha. Van. Mots primitifs, qui ne viennent point d'autres mots , comme Sinho , &c, PRÎMIGËNÙS , fnmi^ènà , primigimtm. Lucr. Qui a le pre- mier produit une chofe. m. quia la première produit une chofe. /. PRIMIPArA , genit. primipirS. {em. Plia. Qui a porté pour la première fois, en parlant d'une chienne , eu de quelque autre animal. rRÏMlPÎLÀRlS, genit. primip'ilirii. mafc. Snet. Premier Capitaine d'une légion , pteniiet Centurion. ÏRÎMIrîLOS, genit. primifin. m. Caf. Capitaine Colonel , eu le premier Centurion (dans les armées Romaines,) de la première compagnie, ou centurie d'une Légion : Suéto- ne appelle cet officier rrinii ptli aniuno, ainfi félon cet Auteui Primui pilui fignifie La première Centurie d'une Légion. PRÎMITËR , (Adverbe.) Non. Premièrement. rRlMÏTly£ , genit. primitiârum. f. pi. Plm. Les prémices./, les ptemicis fniirsqu'onoftroit à Uieu danslaLoy ancien- ne , & au.t fau-t Dieux dans le Paganifme. PRiMiit-î. armoTum. Stat, Les premiers exploits de guerre. ^ Pri7ntti.ts vitis refEcare cenfiteru/it. Cffhttft Us ont Cité d'a- vis de couper tout ce que la vigne jette d'abord. PRlMÏTlCs, pnmiiir. , ptimit'iitm. Ovid. Principal, m. prin- cipale. /. ÏRlMÏTÎVÛS, primiCnH , primiiivUm. Coliim. Premier, w. première. /. qui vient de bonne heure, parlant des fleurs. PRIMITÛS. (Adverbe.) Varr. Iremierement. | PRlMÛ. (Adverbe.) Ter. Premièrement, d'abord, du com- mencement. PRlMÔDUM , (Adverbe.) PUtit.- Premièrement. TKltAÔGÏHiVïÙS iprimogenità , pnmogeniiûm. Plin. Premier né. m. première née. /. l'aifné. m. l'aifnée. /. PRlMORDÏUM , genit. (rimtrdït. a. Cicer. Commence- mem. m. t f RlMORlS , (Nominatif inufité qui fait au Génitif Priraorij , Lucrèce : Primorem à l'Accufaiif , Caton : & Primori à l'Ablatif, Tacite & Suetenr. ) Premier, m. première. /. * lu f Timor i aae. Taiit. A la telle de l'armée, dans les premiers rangs. * Extollno pnmorcm partem. Cal, £levez le bout de devant. * Pnmorcm domics partem. dur. Le de- vant de la maifon. Primorfs au plutier , comme Vrimorei dentés. Plin. Les dents de devant. * Pnmorei imbrut. Varr. Les premières pluyes. Vtrfabatttr midi in Uhris primorihui. PUut. Je l'avois fur le bord des lèvres ,' fur le bout de la langue. tj" Primoiibui t.jhris giifliire Ait^uid. Cif. Proprement Goufter du bout des lèvres ; & d.ins une (igniHcation métaphori- que N'avoir, ou ne prendre qu'une légère teinture des chofcs, ne les faire qu'effleurer. Primores, (on fous-cntcnd Hominei.) m. plur. Hor. Liv. Les premiers , les plus confidèrables, les principaux d'une ville. PRÎMÙLU.M., (Adverbe.) Ter. Tout prèfentemcnt. Primuio diluciilo. piaui. Aufii tôt que le jour commence à paroiftre, dèslapojnre du jour. PRIMOM, fc PRÎMO. (Adverbes.) CUer. Premièrement, en premier lieu , d'abord. ♦ Te valere inâ caujâ primam vo- la, mm meà. PUut. Je fouhaire que vous vous portiez bien preniietenient pour l'amour de vous , & aptes cela pour l'amour de moy, ♦ Vt pnmùm illum vtdi , mitajuam ■nid: poften. Plaul. Je ne l'ay point veu depuis la première fors que je le vis : Je nePay veu qu'une feule fois. TMWQS , prima. , pnmhm. cicer. Premier, m. première./. '>■ Primo ijuocjite die. Colum. * Primo ijUoejHe tempore. Lit/. Le plufiot qu'on pourra. * i'ciOT^ tme. Suet. * Primo drlucula. Suet. A la poilue du jour. * Primis tenebris. Liv. Au com- mencement de la nuit. * Prima vefperi. Sitet. Sur la brune , enrre chien &: loup , (comme on parle familièrement.) pRiMÎ /roH/c, on prima fpecie. ^.tnt. D'abord. ,A primo homo infaiiikal. Tereni, D'abord il m'a dit dC9 fo- lies *P. 2-9S P R I. 11 demandort pardeflus les malfons. ' Primii «f dicitur Uhris gi-.flajfc phyfiohgiam. Cicrr. N'avoit qu'une légère connoiJTance, ou teinture des choies natu- relles. Primus. Le premier, le plus confidérable , le principal, m. la première, la plus confidérable, la principale. /. (foit des perfonnes, ou des chofes.) '' Civitatis pr$mu!. Cic, Le premier de fon pays. trimam dices , fcio , f, viderii. Tereni. Je fçay que fi VOUS la voyez vous avoiierez qu'elle eft la plus belle de toutes, qu'aucune ne l'égale en beauté. Primai dare aliiui , (on fous-entend Partes.) Cic. * Déferre, ou concedcre primas aliciti. Cic. Donner à quelqu'un le pre- mier rang: l'eftimerplus. Primas tenerc , oa ferre , ou agere. Cic. Eflre le premier 8cle plus excellent de tous , furpaflet les autres. PRINC£PS, genit. princ'ipïi. omn. gen. Ciccr. Premier, m. première. / (en nombre.) "• Princeps menfis Jannanu,. Co- lum. Janvier eft le premier mois de l'année. * Princepi prt- lium iniiat. Liv. 11 commençoit le premier le combat. ''■ .Ad «mnia pericula princeps effe non reiufahat. Cicer. 11 s'e.vpofoit tout le premier aux dangers. Princeps. Le premier , le plus confidérable. m. la première, la plus confidérable. /. Prince, m. princefle. /. * In aftro- logià princeps , ù- in Jure Ciiili. Ciccr. Le Prince des Aftro- logues, Scleplus habile Jurifconfulte. * Ingenii é- doQri- na princeps Plato. Cic. Platon eft le premier pour l'cfprit 8c pour le fçavoir. Convocatis eorum principihus. Ce/ Ayant aflemblé les princi- paux , 0» les premiers de la ville. "*■ Fœminie principes. Plm. Les grandes Dames, les Dames de qualité: les rtinceffes. Princeps. Le premier, le chef, l'aureur d'une entreprife, 0» de quelque deflcin. m. "* Princeps legis ^gran.e P. Rul- lus. Cicer. P. RuUus a eftè l'auteur de la Loy Agraire , pour la difttibuiion des rerres. * Princeps at^ue anhtieClus Jcelt- ris. Cic. Le chef & l'architede d'un crime , le principal au- teur d'une mechancerè. PRÎNCÏPALIS, is. m.&f. principale, ts. neut. (Adjeft.) Plin-Jun. De Prince, du Prince, qui regarde le Prince, ou le Souverain. Paratiis Principalis. Tac. Equipage de Prince. Principahs. Cicer. Suint. Principal, premier , primitif , pri- mordial, m, principale , (première , primitive , primor- diale. / * Principalis (ignifcalio verbi. ^uint. La premiè- re , 0« la primirive Cgnificaiion d'un mor. PRINCÏPALITLR. (Adverbe.) Phn-Jun. En Prince. Principaliicr. ^fen-Ped. Principalement, particulière- ment. PRINCIPÀTÙS, genit. principâiHs. m. Cic. Cnf. Principau- té. /. le premier rang, la dignité de Prince, la fouverai- ncte. * Omni ternpore totius GalliA principatum iy£.diii tenua- raiii. Ce/. Ceuxd'Autun avoienr toujours tenu lepremier rang dans les Gaules. '* Callix pnncipatum ohimerc non po- tcrant. Cicer. Us ne pouvoient pas eftte maifires des Gaules. Tenhe principatum faiiionis. Ctf. Ellic chef d'une failion. ^ Crebrtiis tjtiain ex more printipalùs. Tac. Plus l'ouveiit que les Princes n'ont couftume. * Diz/i .Augufti pnncipam ohm. Pltn. 11 mourut du temps qu'Augufle elioit Empereur, nt leMaifire de l'Empire Romain. * terre princip.uum alicn- jus ticlli. Cicer. Eftre le chef d'une guerre. * D.ire pTincipa~ t:im homini. Cicer. Elever quelqu'un au-defl'us des autres: luy donner le commandement , le faire le inaiftre des au- , très. ^ D.irc principatum alicut rei. Plin. Ellimer une chofe pardeffus les antres. *Vt quifijuc atale antecdUt, ita fen- tfntiit principatum tenet. Cicir. Chacun lelou fon .îge dit foo aVis , oa fonfeniiment. PRÎNCiPïALiS, is. m.&(.principiâtê, ''.a. (Ail)ed:.) Lucr. Du commencement. Premier. »>, première. /. PRÎNClflO. (Comme Adverbe.) Tereni. Premièrement, en premier lieu. * Primipio att^ue animiit epischis jttate cxitt, Plaut. Incontinent quel'efprit eft fortiderenf.incc. PRInCIPÏOM, genit. prmcipïi. n. Cicer. Principe, m. ori- gine. /. d'oii les chofes viennent & tirent leur naifl'an- CC. ■♦"P»f»re prtncipium À Jangamt Teairt. Ovid. Defceo- 296 P R I- dre de Teucer, du fang de Tcucer, tiret fon ptigine de Teiicer. Principil'M. Principe, commencement, m. VeUcm id i prindpio amtljfcs. Oc. Jevoildrois quCVOUSeuf- fiez entendu cela dés le commencement. * Principio, ou In •prinripii. Cic. Au commencement ; d'abord. Trincipia. m. plur. Principes, m. règles d'une fcience./. les > démens. * Juris fnncipia. Cic. Les principes du Droit. Principium. Entrée. * Stetijfe xpud princifium poniis , laudti & gratei rcvcrjîs tegianihus habentem. Tac, Qu'elle païut à l'entrée du pont , félicitant les Légions de leur glorieux retour. (Il parle d'Agrippine.) Principium. Tac. Principauté. /. Principia. n. plur. Liv. La place d'armes du camp, .& le lieu ou les Tribuns militaires tenoient le confeil de guerre & rendoiem la juftice. PRIOR. m. & (. prÏHs. n. genit. frTtrti. pour tous les gen- res: ("Comparatif du pclitif Pr>«<«;. ) Cicer. Premier, m. première. /. * Nos pncres ihimus. PUiit. Nous irons les premiers, on devant les autres. Prior. Précèdent, m. précédente. /. Qui précède ; de de- vant, (pour le temps. J * rnximus prior annus. Tacit. L'an- née précédente. ^mio priore. Cic. L'année de devant , l'année précédente , l'année paffée, o« dernière. Priera tetnpara. Plin-Jun. Le temps palTé. Priores iiajiri. Plin-Jwi. Nos anccdres , ceux qui ont eue' devant nous, qui nous ont précède , nos prédecciTeuts. Priob. De devant, antérieur, m. antérieure./, (parlant de quelque partie du corps , ou d'un lieu.) Vriorf.irs capitis. Plin. Le devant de la telle. [Cet Adjedif Comparatif ne fe dit pas feulement en parlant de deu-t perfonnes , mais aufli de plufieurs, comme le prouve Sandius par plufieurs exemples de Stace , Varron Se autres.] PRISCE. (Adverbe.) de. A la façon des Anciens, ancienne- ment, comme au temps paflé , àla vieille mode. PRISCÙS, pr7fcit , prifcUm. Cuer. Ancien, vieil on vieux, m. ancienne , vieille. /. du temps palle. * Prifca fecuU , ou tempnra. Mart. Ovid. Les fiecles pailcz, le temps pafle. * VoxahuU prifca. Cuir. De vieux mots. '* Prifti i/iri. Ciccr. Les Anciens , les gens des premiers fiécles. 'iMSTltiijS, pr'iftiiià , ptijiinûm. Cic. Premier , ancien, m. première, ancienne. /. qu'en a eu autrefois, qui a elle au- paravant. * Prifttni mores. Cicer. De vieilles couUumes , les mœurs anciennes. * Conjiixprijlina. V'irg. Sa première fem- me. Prisiinus. Siitt. Précédent, m. précédente./. ( en parlant d'un jour , on d'une nuit.) PRISTÏS, Œre/V«. genit. prlJiît.i.Plin. Grand & monftrueux poiflbn de mer. Pristis. Virgile donne crnom à un des vailTcaux d'Enée , parce qu'il efioit fans doute orne de ce poifibn en relief, o« peint deilus. PRIVANTïA, genit. privaiiti'ûm. n. pluv. Cic. Sortes de con- traires qu'on appelle en Logique Privatifs, comme la vie & la mort. PRIVÀTÎM. (Adverbe.) Cic. Privement , en particulier , com- me une petfonne privée. Privatim. Cicer. En particulier , féparément. PRÎVATÏÔ, genit. privatîinîs. f. Cicer. Privation. /. PRÏVATÎVOS, privanvii, privailvitm. Gell. Privatif, m. pri- vative. /. quifignifie, 0« qui marque privation. ' IRIVATÙS , pr'ivhtà , pt'iviuim. Cic. Privé d'une chofe. w. privée. /. "■ Privains fiipmdit. Piin-Jun. Qui ne reçoit plus fa paye ; un foldat calfé aux gages. Privaius. (dePr/t/Bi.) Privé , particulier, m. privée, parti- culière. /. * Privaxa opei. Hor. Les biens de chaque parti- culier. * Vita privata. Lucan. Une vie privée , ou particu- lière d'une perfonne qui n'e.xcrce aucune charge publique. I * Prizatamne fervitiitcm firvit , an piiblicam > Plant. Eft-il piifonnier de guerre de quelque particulier ou de laRépu- bliquc î ÏMVATus, Cicer, Un horanie prive , qui c'cxwce auçuue P R I. P R O. charge ni magifttatute. PRIVÉRNUM, genit. Pr'tvêrni. n. Liv. Ville des Peuple» Volfci dans le Latium; aujourd'huy Piverno, bourg, tu village de la Campagne de Rome vers le midi, dansl'Lflat Eccleliaftique. PRIVIGNA, genit. /TÎî-îjM-ë. f. Cicer. Belle fille i l'égard d'un beau-peie, 0» d'une belle- mère, fille née d'un autre lit./ ^ PRIVIGNUS , genit. prlvî^m. m. Cicer. Beau-fils à l'égatrf d'un beau-pere , ou d'une belle- mete , fils d'un autte lit. m. PRIVlLÉGIARiOS , genit. prtviUgiarii. m. Vlp. Privilégié, qui a quelque privilège. PRIVILbGÏUM , genit. privile^ïl. n. Cic. L07 faite en fareui d'un particulier , 8c quelquefois \ fon desavantage. PRivrLLGiuM. Plin. Privilège accorde i quelque ville, ra. Im- munité. /. PRIVÔ, privât ,pr'ivivt ,pr'ivâtâr/t ,priviri'. Cic. Priver quel- qu'un d'une cfiofe, la luy ofter, on ravir. * Privarevitn , ou commun: lace. Cicer. Priver de la vie , faire mourir, ^* t^gntuiiomc fomno priiiai. Cic. Ma maladie m'cmpcfche dedormir. PRlOs, (Adverbe de temps.) Terenr. Devant, auparavant, , pluftorque. '<■ PriUs lua opinione liic adero. Plaut. Je feray icy pluftot que tune penles. * Priùi ont foie. Horat. De- vant le Soleil levé , avant le lever du Soleil. ♦ Nihil mihi prtiis f.icieiîdum putavt , ^iiam ut ttbi gratularer. Cicer. J'ay cru que la première choie que je dcvois faire, c'eftoit de vous féliciter: J'ay cru que je devois vous féliciter avant toutes choies, vous faire compliment. * Fniis yuàm i>ici~ plat , coiifnlio opus. Salluji. Avant que de rien entreprendre, il faut y bien penler. VKÏVijS , priva , privûm. Horat.' Liv. Prive', particulier, m. privée, particulière. /. qui appartient à chacun en parti- culier. FRÔ ou PRÔH, (Intetjeftion qui veut le nominatif, l'accu- fatif 6cle vocatif) ô. Prob dolor .' Liv. O douleur! Pro Dcùm aiquo homitium fidem ! Terent. O Dieux , ô hom- mes ! Pri_ fanlfe Jupiter, Cic. O grand Jupiter ! PRO, (Ptépofitionqui veut l'ablatif.) Cic Pour. Hec non modo tioti pro me ^ fed contra me ejî potiiis. Cic, Cecy ne fait pas pour moy, mais pluflôt contre moy. * Offero prt Tneà pane tantumdem, Plin-Jun. J'oftie pour ma part teut autant. Pro. Poui , à caufe , en confidération, pour l'amour de. * Pro iioftrà amicitii le rojo. Cicer. Je vous plie par noftre amitié , à caule de noftre amitié , en confidération de noftre amitié. Pro. Selon. * In hisartibut pro meà parte verfor. Cic, Jem'ap- plique à cet art félon que je puis , de tout mon pouvoir , du mieux que je puis. * Duotalcntaprore nojirà igo decr,vi ejfe faiis. Ter. J'ay jugé que c'eftoit allez de deux talens veu mon bien , ou eu égard à mon bien. Pro modo aaffttudinis, Colum. Selon l'épailTeut. * Confllium pro tempère & prt re natà capere, Cnf. Prendre confeil félon le temps & feion l'occurrence des chofes. * /llos duoi olim pio re toUehas tuà. Ter, Vous les éleviez tous deux autre- fois félon vos moyens. * Pro copia C- fapienti.i. Plaut, Au- tant que je pourray, félon mes forces & ma fagefle. * Prt iatàparte , ou Prorata poritone, Cic. Var. A proportion. Pro. Au lieu. Pro molli violé. Virg,il, Au lieu de la tendre violette. * ^ibustnertia pro fapienti/t fuit. Tac, A qui l'oi- fivete tenoit lieu de vertu. Pro. Devant. * Excuhare pro ttmplis. Plin-Jun. Faite fenti- nelle devant les temples. * Pro mitro dies uoUefjtie a^itare. Sailuft. Palier les jours 8c les nuits à la dcfenfe des mu- railles. * Scdere pro nde Cajioiis. Liv. Elire .aflîs devant le temple de Cal^or , ou visa-vis. * Hac re pro fn^gejlu nun- tiaia. Cie, PléUit. Vous eftesfagede m'appeller par mon nom. * S.iiii pro imperio, ^Hifjuii es f Tirent. Vous parlez bienenmaiftre, qui que vous foyez ï Lecàre equtiei pro cornikHs. gliiint. Mettre la cavalerie fut les ailes. Hobis pro meliorefiiit heflet eÇti^ere tenui àumno. Tacir. Il nous a cftè plus avantageux de fuir de devant l'ennemi avec moins de perte. Ht fut! ijmdem JimiiUiles pr> raagipratu exercere hani cxempli eft. Liv. Il eil d'un dangereux exemple, qu'un Magiftrat garde fes inimitiez pendant fa Magiftrature. [Cette pre'pofition entre dans la compofition de plufieurs mots qu'on trouvera fuivant l'Alphabet. ] TRÔAGOGIUM, 'nr^ixyasyiiùy. genit. proA^ogîî. n. Suet. Le meftier de proftituer des filles , le maquerelage. rROÀMÏTÀ , genit. proam'ttS. f. Caj. Grande tante. /. fœui du gr^and gère. TRÔAUCTOB. , genit. froauCîirîi. mafc. ^eneris fui. Suet. Le premier de fa race. PRÔÀVïA, genit. proavïs. f. Suet. Bifayeule: la mère de l'ayeul , ou de l'ayeule. /. PRCÂVÎtOS, proriv'ità , proâ.v'itïim, Ovid. Du bifayeul , ou de la bifayeule. PRÔAVUS , genit. prôkv'i. m. Cicer. Bifayeul , le père de l'ayeul , 0« de l'ayeule. m. PRÔBÀBlLlS, il. m.&f.prohahilë, is. neut. (Adjeû.) OV. Probable, vray fcrablable. m. &/. Probadilis orator. Cic. Un Orateur palTable , qui n'cft ni bon ni mauvais, qui peut palier à la montre, (comme on dit familièrement.) * Puhlitis ^ntanius voce rna^ità, necaliâre nllàprobahilii Cicer. P. Antoine n'eft recomma.ndable par- mi les Orateurs que par fa forte voix 6c non pour quelque autre bonne qualité. * liigeinum probabile. Cic. Un efprit louable, qui^a de bonnesqualitez. PRÔBÀBILITAS, gcait. prebahtlitÂtù. fcm. Cic. Probabili- té, vrayfemblance. /. PRôBABÏlÏTËR. (Adverbe.) Cic. Probablement , vray- fem- blab[ement. PRÔBATIÔ, genit. piobaii'ôn'n. f. Sjtiit. Preuve, taifon qu'on apporte pour prouver une ciiolc & en faire voir la vérité. /. Linearei prohatior.ei. £luint. Preuves géométri- ques qui fe fout par des lignes qu'on tire. : Probatio. Cicer. Approbation, i'adion d'approuver. /. Probatio. Cic. Epreuve. /. l'examen qu'on fait d'un ouvra- ge pour voir s'il eft tel qu'il doit eftre. m. * ^iibUturiim probatio. Cic. L'examen, la reveuë , l'épreuve qu'on fait des Atliletes, foii en les faifant pafler en reveuë, ««en examinant la force de leurs corps. PRÛBATÔR, genit. /iroidiar;/. m. Cic. Approbateur, m. PRÔBATÛS, frohât\, probxtiim. Cic. Eprouvé, m. éprou- vée. /. dont ou a fait l'épreuve, ««l'expérience. '*■ t^taiii fpatio prohatiii. Cic. Qui a cfte éprouvé long-temps , 0» pen- dant bien du temps. Probatus. Ovtd. Prouvé, m. prouvée. /. ï*oBATU5. ck, Appiouvé, loiic. m, approuvée, loiiée. /, PRO. i9!r. [ Ce't Adjeftif fait au Comparatif Probâttôir , ôr'i. m. ir f. prob.itiiii , iris. n. Et au Superlatif Pr(i6<î;i/}im«; , à, «m.] '^ Nem» prebatior fuis. Liv. Perfonne ne fut plus agréable aux liens, oupluseftinié desfiens. OpcrA pTobatà honiû. Cic. Un homme qu'oB a loiié pour avoir bienfait: on un homme dont on a éprouve les feivices, ou dont les fervices font bien reçus. Homo probatijfimus. Cic. Un homme fort eftiraé , fortbiea voulu, fort approuvé. FRÔBË, (Adverbe.) Cic. Ter. Bien, fort bien. [Il fait au Superlatif Prôiï/jimf. Terent. Ties bien, à met- veille, on ne peut pas mieux. ] fRÔBITAS, genit. probitâi'is. f. Cic. Probité, preud'hom- mie. /. vie réglée & honncfte. /. 85" Probitas Uudatur & algei. Juv. On lotie , on eftime la probité, & cependant perfonne ne fe met en peine d'en avoir, o.v les honneftes genslbnt eftimez, mars ils vivent dans la pauvreté. PRÔBÏTËR, (Adv.) Varr. vieux. Voyez, PRCBe. PROBLËmA, ïîïif^'fA»^!!. genit. problemitti s. neut. Suet. Pto- biêmc. m. queftion problématique. /. FRÔBÔ , prôbâs jprobâvï jprdbutiim ,probjre. Cicer. Prouver, apporter des preuves & des laifons pour faire voir une ve- nté, 0» quelque propoiition : faire voir, montrer. * Durx. nimis fétvaimpcïo ^ patrem probaz'i. Seri'Trag. En luy com- mandant des chofcs lî difficiles , j'ay juftifie manaiûancc, (que je fuis fils de Jupiter.) tt^ Ti'.o ex ingeniQ aliénas mores probas. PUut. Vous jugez des autres par vous-mcfme: vous mefurez les autres a voflrc aulne , comme on parle populairement & familièrement. Seprcbare pro Eiinucho. Tereiit. Se faite pafler pour Eunuque. Probatur experimento. Plin-Jim. L'expérience le fait voir , oa le voit par expérience. Probare. Approuver, trouver bon, donner fon approbation : faite approuver , ou trouver bon. * Snod Tibeno hnud pro- batum fuir. Tacit. Cette adlion ne fut point approuvée de Tibère, il la blafma, il la condamna; il ne l'approuva point. * Pucem ijuàm beliumprcbabam. Tac. J'aimois mieux une paix qu'une guerre. *i« vulgus probari. Cic. Elire ap- prouvé & loiié du peuple. '^ Probare fe omnibus. Cic. Se ren- dre agréable a tout le monde, contenter tout le monde. PROBARt. Epiouver ; eflayer , vifuer, faite la vifite par ex- perts de quelque ouvrage. * Sluemtocum probanda lut vir- iKiis expcUas ! Ccf. Quelle occafion attendez-vous pour don- ner des preuves de voflre courage! * Cm fore s viUam publi- cam in c.impo Martio probaverunt. Livi Les Cenléurs firent vititcr Sce.'uiminer par les experts la maifon de plaifance qu'on avoir baftie dans le champ de Mars. PRÛBÔSCIS , 'Wfi'CsirKiV, genit. probofcidis. f. yar. La trom- pe d'un éléphant , qui luy fcrt comme de main & avec quor il prend fa nourriture. iKÔ'BKÔiXlS , prubrofâ. , prôbrosTim. Cie. lufame, honteux i dés honorable, m. infâme, honteufe , dés-honorable. /. PRÔBROM , genit. pribrl. neut. Sution. Adion honteufe & fale : une infamie. /. déshonneur, m. * Maironitprobri . accufatt. Liv. Des femmes de condition furent accufée< d'adultéré. Probrum. Cic. Chofe honteufe & infâme , une infamie. * Pro- bra in rnariflratiis. Tant. Des injures contre les Magifttais. FRÔBÙS, jrSbk, prohiam. Cic. Bon. m. bonne. /. * CUva preba. PUut. Une bonne mafluë. ''' Iftix proba. Plaut. Une :• bonne marchandife , qui n'cft point dti'ettueufe. (tj- Frobus en un fens figure. * Homo pt obus. Cic. Un homme de probité, un honnefte- homme, un homme de bien, ''■■Mo- ribus pmbus. Plin-Jwi. Qui a dc boimes mœuts , des iiioeuit pleines d'honnefteté. [Cicerondit Prbb'iôr, oris. m. 6- f. au Comparatif, & Pline dit Protî/iiwjMi , ri, itm , au Superlatif. ] PRÙCÀCÎTÂS, genit. /irofijcit/îtij.f. CjV. Infolence , effrom- terie, impudence. /. PRÙCACÏTÉR (Adverbe.) Liv. Impudemment,effrontément, infolemraent , avec des paroles infolentes & injurieufes. [ Il fait au Compaïaiif Priiaiiiii ; Et au Super, atif Irôcaclfii- m'e, Liv.} Tom. II. r p PRô- apS P R O. IROcAX, genit. prScâch. omn. gçn. Cic Infolènl , effroa- té, impudent, m. inlbkiite, etfroiitee, impudente./. d" Procacfs venu. r;rj. Vents violents 8c inipe'tueu.t, Frocacei manus. ri:n. Des mains faus Ktcuuë , qui touchent partout. [ Cet Adjeflif fait au Comparatif PrScâLÏir , cris. m. & f. pro- caiÎHs , drh. neut. Et au Superlatif PrÔcâti/îimiïi , .i , «m. ] * la fecrainas procacior. Coliim. Infolent avec les femmes , qui les pourfuit à mal faite fans aucune retenue, qui va toujours au fale avec le fe-te. rRÔCÉDÔ, pricêdïs, pmcfii , prccèfum , prôctdere.Cic. Ter. S'avancer en marchant , marcher plus avant, palîer outre, aller au delà. * Proce.ie tubiic. Terent. Avancez- vous icy. cura faMla ior.gius i c.^Jlns praceffijfet. Cn-f. S'eftant un peu éloigné du camp. ^ Trouait funut. Tertnx. Le convoy s'a- vance , 0.! commence à marcher. (5« £0 irx proeejfit. Cic. Sa colère alla C avant. * In multum vint pro.ejjerat. L:v. Ilavoitdeja bien beu. * En infelentu pmcejjU. TUn-Jun. 11 en vint à une telle inlblence. Trocedkre. Aller, marcher, fottir. * Procedere aliciii ob- viant. Cicer. Aller, fortit au devant de quelqu'un. Procc- dereadopui. Pim. Aller au tr.iv.)il , 0« aller trav.iiller. * ^^i pugnam. Uv. Aller au combat. Trocsdere mpedes. PUn. Venir au monde les pieds devant. * Inpiiblicnm. Uv. Paroiftre en public. * Foras. Plw. Sor- : tir dehors, ««en public, paroiftre. Hj' P.^ocederl. S'avancer, ok avancer dans les chofes .com- me dans les honneurs, dans Page, crc. Faire progrés, pto- feer, leiilllr, faire bien lés affaires, profpérer. * In- v:r- mre , ouadvirtutem procedere. Cicer. S'avancer dans la ver- tu , y faire un grand progrés. * ty£tate.Cie. Avancer ox s'a- vancer en âge. * HonanOiu. Cic. S'avancer dans les honneurs, «î! dans les charges , s'y élever. * Kihil procedit, Liv. Rien ■ n'avan:e, rien neréulTît. * Id procedit , hen'e praedit. Liv. Cela icufllt , cela va bien. * Benè procedit exfenteniin. Ter. Lefucces repond âmes défirs , les choies arrivent comme je le fouhaite. * Si tlli confitia procejfjjent. Liv. Sifesdef- fein» euflent reiidi , cuflcnt eu un heureu.t fuccés. Procedere vià & raiione. Cicer. Procéder avec ordre Se mé- thode. Procedere. Liv. Courir, parlant de la paye des foldats. * py-i- cuit omstihsts voltinturi.^m extra ordincm mtlitiara profejjls xra procedere. Liv. Ils ordonnèrent que les volontaires dans l'armée autcicnt la paye des autres foldats. f^ Sonimstor Kux'-tns-y-cv tw*»]^ altéra entm pagina jam pro- cedit. Cicer. ]e ne fuis pas ïoftre brièveté dans mes lettres , car i'ectisdéjala féconde page. PRÔCELL.A, genit. proctUn. (. Hor. Orage, m. lempefte./. ■ tourmente fut mer. /. ouragan, m. qui s'eleve fur met Si fut terre. j3» Proceila. Liv. Cic. Trouble, m. tempefte. /. orage, m. en une lignification figuiée. * Temporit dez'itare proieilam. Cicer. Eviter les mauvais temps, «n les temps fafcheux, éviter quelque trouble, oa quelque orage. TROCÊLLÔ , /roif/iii, produis, priculiUm, procêllérë. Plin- Jun. Battre, abbattre, renverfer, comme font les orages & ouragans. I'ii_>t2, PeRCEtLO. "^KOCÊLLOSÛS, proceliofH, praceilosnm. Liv. Orageux, m. orageufe. f. qui excite des tempeftes £c des otages. Sujet aus tempeites. r,,^ fujette aux tempeftes. PRÔgERE, Se PROCËRlOS. (Adverbes.) Cic. Fort haut. PRÔCÉRES, gea'it. procerura. m. pi. Cicer. Les principaux d'une République, les Giands, les Seigneurs d'un Royau- me. ( Chaiilîus veut que ce nom ait quatre cas au finguliet : on trouve conftanmient Pnctrem dansjuvenal à l'Accufatif , venant du Nominatif lingulict Procens.) PRÔCERITàS, genit. proteriiitit. f. Cic. Hauteur. /. Peocer'itas co//>^rHi«. Cic. Lalongueut du coudes grues. jROCERiTAS pediim in cratitne. Cicer. La longueur des pieds dans un difcours. ÎR-ÔCERÛS, />r5tfri,;>ric£i-Sm. Cic. Haut. m. haute./. Procerus. Cic. Long. m. longue. /, eo parlant du cou des g (ues {(du bec d«s oileaiu, P R O. [ Cet Adjeûlf fait au Comparatif Prôcêrlêr , ôrîs. m. £>• f. pr»- ccrtiii t iris. u. Citer. Plus haiiit. Et au Superlatif Procèri/îi- mùs , dyUrn. Cic. Fort haut.] * Ptocerior ntimcrm. Cic, Le p[us grand nombre. PROCESSUS , genit. pricêfsûs. m. Cic. L'avion d'aller en avant, ««des'avanceien m.jrchant ; Avancement, m. IS» Processus. Cu<.r. Avancelneut , ptogtes dans les Icien- ces , Sec. m. Processus. Se:i. Succès, m. PRÔCHYtA , genit. f roc/)y(.f. f. Virg. lOe de la mer Tyt- thene, & de la Campanie en Italie, aujourd'huy Procita, prés delaTerrede Labour , dans le Royaume de N aples. PROClDENTlA , genit. procidewi e. f. tUn. Chute , defcen- te, comme de boyaux, du fondement, 0« de quelque au- tre partie du corps humain. PRÔCÏDÔ , prccidii , proiidi , pricidèrè. Liv. Tomber , cheoir, '*' Procidcre ad pedet aticujui. Hor. Se jeucr aux pieds de quel- qu'un , le ptofterner devant luy. IKOClDtjiJS , procidiià , protiditum. Plin, Qui tombe, qui defcend. ¥K(JCÏ1^0 y proci~ès i prociti 3 procttîimyprocièrè', Liv, Deman- der, oK appe'ler à haute voix. ?&.OCÏtiCT:VS, priclnaa.prociiiilii»). ^ul-Gell. Tout prêt , tout appareille, m. toute ptefte , toute appareillée./. ♦ claf- Jît procincïa. ,At*i-Geil. Une flotte toute équipée, toute prefte à faire voile. FROCiNCTÛS, genit. prliinliiii. m. dont on trouve l'abla- tif en ufage. * In procmûu ejjr. Cic. Q^mt. Eftre tout preft, eftre fur le point de taire quelque choie. * In procmilu fa- ccreteftamemum. Cicer. Eftre lur le point de faite un tefia- ment. PRÛCÏtOS ^ A , (jm. Feft. Déclaré nul. m, déclarée nulle. /. PROCLAMAT OR , genit. proUamaiorïs. m. Cicer. Un grand ciieur._ FROCL.\MÔ , proclamas , proclâmâvi , proclâmâtUm , proclâ- mjire. Cic^ Crier, s'écrier fort haut. PRÔCLINATIÔ, genit. proclinatiinis. f. yitriiv. Pente./. FRÔCLÏNATUS , //roi/^nj/.^ , ()iiic/i;..urrocâs,procav'î tprScatûm ,prScare, Varr. Demander aveciniportuniie. PRÔCCKTÔN , tiçfiuniiv. genit. proccetônis. m. Plin, Anti- Chambre. /. PROCONSUL, genit. proclnsitlit. m. Ssn. Proconful, qui fait la fonction d'un Conful dans une province. ». (Ciceron dit Pto Confule.) * Suii:iprov:tici^ , ciim ejjes Pro Con- fule , prafuijti. Cicer. Vouscuftesle gouvernement deSicir U, eftant riocoufoL JRO- P RO. PRÔC0NSÛLÂR.1S , I». xa.&{. proconfuISrc , !t. a. (k^it^.) Taiii. De Proconful. PROCÛNSÛLÀTÛS, gCnit. prtcanfuliliii. m. Plin. hetl^ cotilulai , la dignité de Piocoiilul. '•' PB.ÙCOR , frUciins, fràcuf-ii mm-, priicârï. Stn. Faire l'a- mour aux filles , les cajoler, les rechercher «n mariage. PR.ÔCU.AST1NATÏÛ, genit. procmjiinaliomi. f. Cic. Dclay, retaidonienc. m. remile. /. l'RÔCRASTlNÔ, procrajlniai , procraflinâvî , pruraftinâlûm, proir,ijltnATc. Cic Difterer , remettre, retarder. rKOCRt.MlO, genit. praireationii. f. Cic Génération. /^ PROCRbATUR., genit. procrtaioris. Ta. Cicer. l'cie , celuy qui engendre, m. Procrkator mundi Deus. Cic. Dieu Créateur du monde. rB.UCR.Ë.^TIl.!X , genit. procreatruii. f. Ctcer. Mete , celle qui engendre. /. rROCRÉÀIÛS , pTQcriiiii, procrritnm. Ciier. Engendré.»», cngendiec. /. * Procreatus Reipublicx.Cicer. Né pour la Ré- publique. PRÔCRÊÔ ) prZcrfât, proireAvt , procrèatiim ^ procrëÂre, Cic, Engendrer. * £a- eà tikcros piocrcAvit, Ctcer, 11 eut des en- fans d'elle. Tf.ocnkAKt PRocuDfRK dolas, Plaui, Forger quelque invention, ou fupetcheiic. * Ira prccudit enfei, Horat, La colcie anime ôc fait prendre les armes. VKocvi-'f.Rt prcler/i. Lucr, Engendier : faire des enfans. PRÔCÛL. ( Adverbe. ) Cic. De loin : loin. » Procul mhem. Huint-Curi. Loin de la ville. * Prciul muros. Ltv. * Procul mure, ^im-Curr, Loin du mur. * Procul mari tncolcbant, Ltv, llsdemeuroieut loin de la mer: Ils eftoient éloignez de la mer. Procul à litens. Quint. Eloigné des fciences , qui a un grand éloignement pour les fciences. Procul errant iiomities Juperbijfimi, SalluJI, Les fupeibes font de lourdes fautes. PROCOLCÀTIO, genit. proculcaliônït, f, Sen, Ph. L'aûion de fouler au.x pieds, feulement au.x pieds. Mépris qu'on fait des chofes , (en un lens figuré.) PROCULCO, pricûlcâi, procuUât/l , proculcâtûm , proculcârë, Liv. Fouler aux pieds. tj- Procllcarp. Se». Fouler aux pieds , méprifer, ne tenir compte d'une chofe. PROCOMBO , procttmbis , proci'tbiti , prociimbërë. Liv, Se cou- cher, ^ In terrarfj loto vulru proctimbcre, Ovid, Secouchcrle vifage contre terre ; fe ptofterner contre terre. PROCUMEfRE. Tomber, chcoir. * Prociimhere inarmoi, Mart, Tomber fur les épaules. * Procumhtintrntliia. Cîf, Les fol- dats tombent par terre, ou fout tuez. * Pmcubuêre fegcie: imlnhus, Ctf, Les moilïbns, o-.t les bleds font renverfcz par Icspluyes. * Procumhcte^enihut, Ovid, * ^4d genua , ou ad pedcs altciiitii prccumberc, Liv, Se jetter aux pieds, ou aux genoux de quelqu'un, fe profterner devant luy. *6'e- nu po/ito fuppUciter procumbcre, Ovtd. Se mettre à genoux pour prier. Procumeerf. Plin, Vanduet, * Taxi precumhntei. Lucan, Des Ifsquipanchent. Procumberf. ad arborent. Plin. S'appuyer , 0« s'accofter con- tre un arbre. PRÔCORAtiO , genit. procuratîônit, {. Cic. Commiflion , intendance, charge, adminiftration.conduitedc quelque aflaire. /. ^ Procur ATro.C/V.E.xpiation de quelque crime par un facrifice.f. PRÔCORÂTÏtJNCÙL.i^, genit. procurât, untuls. f. Sen. Ph. Petite commiffion. /. P R O. 299 PRÔCOrATuR, genit. proruraiôrîi. m. Cicer. Procureur, qui a le foin, ot> la conduite de quelque affaire: Agent:'- Intendant, m. PnocuRAToR re^nl, Cicf. Regcnt d'un Royaume, pendant la minorité d'un Roy. PRÔCURATRÎX , genit. procuralr'idi. f. Cic. Celle qui a le foin Scia conduite dcicliofes. /. FROCURO , pi'ijcurat f prociirâvi j procurâtûr» , protnrarë. Cic. Avoir le foin , l'intendance, la charge, la commilTîon , i'admiiiiflraiion des choies, 0» le gouvernement d'une pro- vince. ^ It procurât raliotici ne^otiaquc Dionyfit, Cic. Il fait les afi'aircs de Dionylius , il eft fon homme d'affaires. Procurare. PUut. Avoir foin, panfer. * Proiurare corpora. Virgtl, Avoir foin des corps, les panfer, lestraiticr. VRocutWRE prodi^ia , ou monftra, Ltv, Expier, om faire l'e."t- piation des prodiges par des facrifices. * Si procurare vu cjhn'um, Ph.id. Si vous voulez détourner ce malhcui pat quelque faciitice. PRÔCORRÔ, prrjtîirrïs iprocûrrl y procûrsftm , prociirrèrè'. Cif. Ltv. Courir devant , s'avancer en courant. * Frocurrcre i» puilicum, Liv, Sortir dehors , ok en public a lahafle. * In ancra, Cttf. * In pu^nam. Ceium, S'avancer pour le com- bat. Procurrere. S'avancer, s'étendre. * Inmare procurrit .y4pen- nitiHs. Hor. Le n-.ont Apennin s'avance dans la nier. * Pro- currcns in longiiudinim radi.\-, Plin, Une racine qui s'eftcnd en longueur. Cï" I^iij: J'patium inoffenfo pede procurrere. Ovid. Vivre fans au- cunediigrace. PRÔCURS.^TlÔ , genit. procurfaliini'i. f. Liv. Coutfe,fur les ennemis. /'. PRÔCURSATÔR, genit. proctirfatorïi. m. Liv, Coureur, qui fait des cpurfes fur les terres des ennemis, m, PRÔCÛRSiÔ , genit. procurfionis. f. ghiim. Coutfe. m. 03^ Procuksio. Qui"'. Digreflîondans un difcouis. /. PRÔCURSÔ , pTocurtaiy procitriàvi f procûri.it:irn , prociiriïirë. i.iK.Coutir , faire des courfes fur les ennemis. PRÔCURSiJS, genit. /irot»nKi. m. Liv, Courfe , excuiCon fut les ennemis. /. Procuksus angulofui. Plin, Une faillie , ou une avance eu pointe. iKOV0d<\li!)S, ptocûrvk,prociirvîim. Virg, Couibé. m. cour- bée; /. PRÔCÙS , genit. proci. m. Cic. Qiii recherche une fille en mariage: Un amoureux, m. PRODtÂMBULÔ , pTodedmbitlâj , prodcambitlÂvi j pvodeant- buiattim y prodcanibutdre. Ter, Se promener. PRÔDEGI, Prétérit de Prouïgo. PRÔDEÔ , prodiii prod^vt -, OU pTodii , prod'itJim , prôdîrë, Cic. Sortir, s'avancer , aller avant. * ^Âdati^nem prodire, Plaut. Venir, s'avancer vers quelqu'un. * Prodire in aciem , ou in priclium. Cic. Ctf. Aller au combat , fe mettre en bataille. * .yldcoHoijuium, Csf. S'avancer pour parleiTienter ,«» Con- férer. * ProdiTc obviam alicui. Cicer. Sortir, aller au de- vant de quelqu'un. * In piiblicum, Cic, Sortit en public, le faire voit. PRODICTÂTOR, genit. Prodiliat'orÏ!. m. Liv. Prodifta- teur. m. Officier dans la République Romaine qu'on cli- foit dans les grandes calamiicz de la Republique. PRÔDÏGH. (Aavetbe.) fie. Ln prodigue, avecprofufion. FRODIGENTIÂ, genit. prodigentis. f. Tac. Prodigalité', profulion. /. \:&.ODlQl.\l,\Sy ïs. m.ù-f, prodigialë, il. neut. (Adjeft;) Claud. Prodigieux, m. prodigicufc. / Frodigialis Jupiter, Plaut. Jupiter qui détouruc les mal- heurs & les prodiges funellcs. PRODIGIALITER. (Adverbe.) Hor. Prodigicufemcnt. PRÔDIGIÀtOR, genit. pmdigiaiorÏ!. la. Vcjl. Qui explique les prodiges. rRODiGlOSE. (Adveibe.) Plin. Frodigieufement. PRÛDlGlOsOS , friKii'jo/iï , prodigioiiirn. Ovid. Prodigieux, furprcnaiit. m. prodigieufe , futpienanie. /. PRÔ-DlGlTÀS , genit. prodigita,t'ir.iTLuctl. Prodigalité, pro- fulion, /. Pp z ÏRO- 3do P R O. PRÔDÏGÏOM , gtnk. /-mJ/^M. n. Cicer. Prodige , effet fur- prenant 6c exiraordinaire. m. , „. , ■ PRÔDIGÔ, prêil'fiii, prcdip , prUïgère. Var. Chafler loin : Mener paiftre le bétail en quelque lieu. PnouiGERf. PUiit. Prodiguer, dilliper, dépenfet follement fon bien , ou mal a propos. îRÔDIGOS , prûdign , prid'igiim. Cicer. Prodigue. n>. & /■. qui depenl'e fou bien follement, qui donne avec prodigalité. * Prodigns animx. Hor. Prodigue de fa vie, qui ne la mé- nage point. * Prodi^usnocendl. Siat. Qiii fait du mal avec Cfcés, outré dans fa malice. *Fides prodiga nrcani. Hirat. Qui découvre & divulgue un fecrct. * Ltcm prodigut rnnUx herii. Horat. Un lieu qui produit de l'herbe avec ptofu- Con. TRÔDÎSP.^R.Ô , prod'ifpârâi , pmdifparavl , prodifpurâium , prodiff^rârc.* Pradifparuvitnobimlvum. Plmit. Nousacau- fé un cours de ventre. PRODITIÔ, genit. proditi'anh. (. Cir. Trahifon. /. Proditio arcanortim. Plin. Révélation d'un fecret , lors qu'on le découvre à quelqu'un. .ÎRODITÔR , genit. proditorh. m. Cie._ Ttaiftre. m. un per- fide , qui trahit fon ami : Qvn viole Ci foy. Prouitor. Hor. Qiii.décele., quidivulguc , qui manifefte. PRÔDItÛS, pridiui, frodïtiim. (de Prodo.) Cicer. Trahi, m. trahie. /. Prodita dits, cjità qiitd dgittur. Cir. Un jour arrcfté pour fai- re une chofe. Prooitv ira. Luc. Une colère qui fe manifefte. PRÔDiOS. (Adverbe.; r^r. Plus avant. PRODO, pr'cdïs , piidïdl , prodïtfim , pr'idèri'. Liv. Donner, faire pnroirtre. * E.x-emflam , ou exemph imitatiônimprode- re. Liv. Faire quelque chofe qui ferve d'e.xemple aux au- tres: donner quelque chofe pour exemple. * ^li^uid pro- fère ppjleris , ou literis t oiwiemorix : OU Memtrium ^hcujus Teiprodere. Cicer. Laifler à la pofterite , tranfmettre le fou- venir d'une chofe à la poftérité , nu au.x fiécles futurs. * [iuofdam fama prodidit m ip/is funerihus revixijfe. Celf. I.'hiftciie nous apprend que quelques-uns font telVufcitez dans leurs funérailles. ^ Rumor /iipertores hgatos produit. Phxd. Le bruit coUtut de ce qui elloit arrivé à leurs pre- miers Aiiibadadeurs. Irodere. Divulguer, nianifefter, déceler, déclarer, révéler. * Prodere coujum. Cicer. Déclarer les complices. * Dogma. ; Cicir. Divulguer un dogme, une maxime. *Virt:'.tn mémo- j Ttam. Tant. Publier la venu. * fu-ar prod'iiur vultu. Sen. I La fureur fe manifefte, oKparoift lur le vifage. * Tiii nos prodimut ne caxfiiemiir cifielUm habtre. Piaui. Nous venons nous découvrir à vous & vous avoiier que nous avons la bougeite. • ÎBODERE. Abandonner, délaiffer : Trahir, livrer, i- Prodi- liijli te , & ilt.immiferam , & gtinlum , ij«(.d cjuidem inte fuit. Ter. Vous avez trahi Se abandonné autant qu'il eftoit en vous cette pauvre fille, voftre fils , 6c vous-même. * Ci put &falmtm alicujui mercede prodere. Cirer. Trahir quelqu'un pour de l'argent , le livrer pour d« l'argent. * clafem pn- donihau Cic. Livrer la flotte aux pirates. * Fidem. Saltiijl. Fauflét fa foy , violer fa parole. Prodere viiam. Ter. Prodiguer fa vie , l'expofer fans aucu- ne mefure , ne la point ménager. Prodere <«fe)-rt^s»<. Liv. Nommer le Régent d'un Royau- me. ÎJIODERE. Différer. * Impetraba ut nlitjaot f.illem naptiis pro- dat dits. Ter. J'obtiendray au moins qu'ail diffère ces nopces pour quelques-jours. ■ -' TS.ÔDOCËO,' prodocès , prcdèiûi yprôdôâûm , prôdocêrë. Hofat. Dire publiquementune chofe, la déclarer hautement. IRÔDRÙMOS , ^^.«(^. genit. prodromï. ni. fVir. Le porche d'un t-emple , cette partie qui eft devant la porte du temple. ■ Oâ" îRocivOMus., C(V«r. Avant- coureur. PROnRo.Mi tiijitilr.nei. Celum. Les vents qui précédent la Ca- nicule. * Pradramiflaiiii Erefiarf.m. Plin. Les vents qui pie- cédent l-esEtelicus, vents qui fouiileiit en ceitains temps P R O. Prodrow» flcui. Plin. Figues précoces, ûu piintannietM , m figues de la première fève. VKOUlJCO -y prodûcii, proditxï y prodîiiîiim y frodûcëre. Cicer, Prolonger, reculer le terme, donner terme & delay, re- mettre, tirer de long, tirer en longueur , différer, gagner temps, faire durer. * Producere convtvtum varia fermonc ad miiliam noilr.m. Cicer. Faire durer le feftin bien avant dans lanuit en divers entretiens. * Producere rem. Cxf. Prolon- ger une affaire , la tirer en longueur , la faire durer. * Rftn tn h)emcm. C:f. Prolonger une afiaire jufques à l'hivei. * Cyathos forbilUtu pauUltm hune producam diem. Tererjt. Beuvant verre fur verre je pafléray tout doucement le tefle de la journée. '*' ^-Idcentcftryium anuum vttam prtduxit, Cic.. 11 a vécu cent ans. * llliproducifuiiam ad mijiriam. Plant, Il luy prolonge la vie pour eftre miferablc. Producere. Cic. Produire, engendrer. * SuhoUm produccre. I Hcr. Engendrer des enfans , avoir lignée. I Peoducere. Produire, mettre, ok tirer dehors , faire paroî- tre. * Prtdiicere tcftei. Cic. Produire des témoins , les faire , paroiftre. * Producere ad folem. Coiuni, Expofer , ou mettre au Soleil. * Omnes produxi ne vendidi. Tir. Je les ay tous " j expofez en vente 8c vendus. ''- Producere filiam. Piaur.Juv. I Produire, on proftituer la fille. 53" Producere nlicjucm. Ctc. Produire quelqu'un, le faire ' paroiftre, le mettre au monde , l'avaacei, faire fa foi- tune. Producere. Mener, conduire. * Egomet hune rus produnl. Tereiit. C'eft moy-mefme qui l'ay conduit aux chanaps. '^ Funsts produxi. Virg. J'ay accompagné le convoy. Jj» Producere aliijuem falfà fpe. Ter. Repaiftte quelqu'un de vaines efperances, le mener par le nez , luy tenir le bec dans l'eau. [ Ces deux dernières expreftîons Fran(oifes font du difcouu familier. ] Producere. M.irt. Etendre , allonger. * Producere fylUlam. Suint. Allonger une fyllabe , la faire longue. PRÔDOCTIÔ, genit. produHionn. f. * Temporis. Cic- Pro- longation du temps : temps prolongé. Prodlictio /7i'/.t. Cic. AUongemeui d'une fyllabe. ta. ERÔDUCTOS , pridûiiH , prodi-Mum. (de Prodùet.) Cicer. Al- longé, prolongé, m. allongée, prolongée./ [Cet Adjeiftif fait au Comparatif rr5iiiii!?. Profane, laïque, .w. &/. qui n'eft point initié darrs lès myftéres. m. point initiée dans les myfté- rcs. f. PROF.'VRî, (dont lePrefeiit PROFÙR eft iuufité.) /)ro/ji7», prc'faiicsjiirri. Virg. Parler, dire. PRÛFÂTUM, genit. profdii. n. f'^r. . Parole fentencieuft, maxime. /. a.xiome. m, PRôfATÛS, geiut. prif.tiiis. m.^Stat. L'aûion de parler. PRÔFËCI, Prétérit de Proficio. PRÛFECTIÔ, geni%. frofciiinui'i. f. geuit. Départ, m. fortic d'un lieu. f. . Profectio. df. Voyage, m. '^ Inurrnittcre pmfctiionem. C^f, Intertompie un voyage. PRUFÉCTÎTIUS, A, uro. * Profediii» dm, Vlp. La Jot qui yie«td«s païens, . P R O. ÏRÔFÊCTÔ. (Adverbe.) Cie. Certes, certainement, enVe'- ritc, vrayemeiit. PROFÊCTUS, genit. pr'opdut.m. (de Profiào.) Sluint. Fio- fit qu'on tait d.ins les fciences. m. avancement, m. PROFËCTOS, prSfèeHyprSfiai'.ni. (de Pro/ci/cor.) cic. Parti de quelque lieu. m. partie. /'. ♦ Profedus ali^iio. Cic. Qui eft parti pour quelque lieu, qui yeft allé. PRÔFÊRÔ, profèn, prinilî , piiLiiiim, profèrrc. Cic. Porter hors , mettre , on tirer dehors. * Profcrre iin^u^m. Plaitt. Tirer la langue. * ..irm.t tx oppido. Csf. Titei les armes hors de la ville, les emporter. Profehbe ^r.iiiBOT. &tat. * Pcdem. Hor. * Pajpn vix. Luir. Marcher, aller. -n « Proferre. Montrer, produire, taire paromre. * .^udaciarn. Cic. Faire paroiftre fa hardieffc. * Caudiilm ocalis. Plin-Jitn. Faire p.itoiftre fa joye dans les yeux, ou fur fon vifage. " Teftem. Cic. Produite un témoin. Proferre. Cic. Montrer , avancer , alléguer , mettre en avant, dire, publier quelque chofe fectete, la divulguer, faite voira nud. '*' Siijttiîitfi pcccatttm ànobit, prafer. Ter. MoQ- ttez-iious , on dites en quoy nous avons manqué. * In afpec- tumlucenitjnepmferre. Tic. Mettre au jour > c» en lumière , découvrir , faite voir à nud , mettre en évidence. TROFEKRE/f. rlnt-Jun. Sc produite , s'élcver , fe pouflei dSHS le monde, s'y avancer. Troferre. Étendre, avancer. TotâmRemanitionei ptofërunt. Cif. Ils étendirent fort loin leurs retranchemens tonte la nuit : Ils travaillèrent toute la nuit à avancer les retranche- mens. * Chm lincMn proitilijT'-. Plin. Ayant tiré.-une ligne. '*■ PraferrcimperiiDi). Tacit. Etendre les t^omesdei'empite, l'agrandir. _ .' . Proferre "<:.) m. finie, f. * Profltt^atohello. Cicer. La guerre eftant finie, o(s terminée, Profligati homines. Cicer. Des hommes perdus de débau- ches. [ Ciceron dit au Superlatif J'rïfiîgâtifs'imiii,, A , ûmi Fort dé- bauche. ] ;, . r PROFLIGÔ i prâfïgTti , priftigât/7 , profligâtûrà -, profli^arë. Fcj. iitemenrjepterpar terre, "atterrer : Et par meuiphotc. Oc. Abbattre, détruite, renvcrler. '^ Hoft'um copins profiirra-rj. 'Cir, Reiîverlér les rroupes ennemies, les d^C0Dfir«;[Jes défaire, les mettre en déroute. . ... Profligare betlum. Tacit. Terminer., finir ia guerre,, l'a- chever. PROFLÔ ,_ profiâi , priflâv' , profiàtr-m , prô/l.irè. PHv.: Jetter , ou poullcr dehors en fouillant. * Riuas f.tiittiiteos pro^gns ■ peSorc. Stai. Pouffant dehors des ruifléaux de fang. Profl.\re pe£iorefo»iiium. Vin. Ronfler. Profiare iras. Pli,,. Bouffer "de colère, en eftre tout ému, jetter le feu de fa colère. PRÔFLÙÉNS , genir. proflitlm'is. omn. gen. Citer. Coulant. m. coulante. /. Ibit en pailant d'un fleuve, ou d'un dil- cours. Profluens. Suint. Un courant d'eau. PROFlOëNTËR. (Adverbe.) Ce. Abondamment. PROFLÛENTÏÀ, genit. frofluent'i.c. f. Locfuendi. Cicer. Va. - fleuve de paroles , une grande abondance deparoles. PRÔFLÙd , prlflûïs , prijixxi , proflitxam, pnifl:ière,j' cicer Couler. ■ . 03» ^b hirfotitibtit profl:ixi :iH Iximitum famam. Cic. Ce fut là le commencement de ma répiitaiion , ce fut par Uqueje comniençay à me faire de la réputation , ou à me faire ■con- • noiftre dans le monde, à m'y mettre en crédit. ïB.ÔfLÛYiUM,genit.;'ro/r':Cieux , pro- fond, m. crctife, profonde./. * Mare profniidum. Cic. La mer fort profonde. Peofukdum, fe trouve comme un fubftantif. Cicer. Horat. La mer. P&oFuNDcrs. Haut, élevé, m. haute, élevée./. Profmtditaltitudn. Ltv. Une grande hauteur. Cilumprcfundum. Virg. Le Ciel fort élevé. 05' Prùfus'da av^riiia. S.iiluft. Un grarid fonds d'avarice, une extrême avarice , une avarice exceflîve. PRÔFÛSÊ. (Adverbe.) Liv. Avec profufiou, avec de gran- des dépenfes : en grande abondance. PRÔFÛSIÔ , genit. frofujionis. f. Sanguinis. Celf. Effufion de fang. PRÔFOSOS, prôfafa , profûiiim. (de Profundo.) Plin. Verfé , répandu, m. verfée, répandue. /. OJ- Profusus. Exceflîf, fort grand, m. Exceflîve, fort gran- de. /. * Profufa hiUritas. Cic. Une joye exceflîve. * Simù- hus profufii vivere. Cic, Faire des depenfes excefîîves, dé- penfer beaucoup pour vivre. * client appeteni, fui profw fui. Salltift. Qui deCrc le bien d'autriiy , Sx. prodigue du fien. '* Profufu!ht7îio. Cic. Un prodigue, un dillipateur de biens. îI^OGêMMÂNS, genit, prtgèmmÂnt'ii, oma gea, Cttum. P R O. Qui bourgeonne, qui poufle des bourgeons. (Parlant des arbres & de la vigne.) PRtîGtNËR, %ean. pmginer'i.m. Sen. Lemary delà petite- fA\c à l'égaid du grand- père. PROGËNÉRÀTIÔ, genit. progeneratioiih. fem. Plin. Gé- nération. /. FROGËNHRÔ, progcnërâs, pmgenerâvï , progenerâiùm , prt- generare.flor. Engendrer, produire. PROGËNltS, giiiit. progeniei. f. Cic. Race, lignée. /. Progenifs. Ovid. Le lils , oB la fille , (à l'égard du père 8c de lanière.) Lesenfans. PROGËNÏTOR, s,init. progenitSrïs. mafc. Ovid. Ayeul , aa- celîre. m. PROChNOI, Prétérit de Progigno. J'ay engendré. PROGERMINÔ", progirmiiiài , pmgerminâvi , progerminâtûm, progermindrc. Colum. Bourgeonner , pouffer , jetter le bour- geon. PRÔGËPvÔ, prôgè'rti , prôgêfsî , prigêfllim ,pTô^ërè'rè. Plin. Jet- ter, porter dehois. SR.OGlGîiO , priglgnït, progèniiî, progenïiûm. Cicer. Engen- drer. PRÛGNÂRÏTËB.. (Adverbe. ) PUut. Avec vigueur , avec force. PRÔGNÂTÙS, prognAîiii prô^nâtUm. Cic. Né, produit. «;, née , produite. /. Prognati. Plaat. Lesenfans. PROGNOSTICÀ, ntf.-yyctTinU. genit, pTogniifiicôrûm. neut. pi. Cic. Pronoftiques, préfages. m. prédiûion des chofes à venir. /. PRÔGRËDIÊNS , genit. progrediênt'it. omn. gen. Cic. Avan- çant. Pro^red'iente tilatei. Cicer. Avançant en âge. PRÔGRËDÏÙR , prÔT^rèdërii , prôgrèfiits lûnt , prôgrëdî. Cicer, S'avancer en marchant : Aller , fortit dehois. * TriduiTiiam progrejfi , reverteruM. Cxj. Us retournèrent après trois jours de marche. * Progredi ohviam. Liv. Aller, ou s'avancer au devant de quelqu'un. * Paululur/iijue à m.iioribns caf- tris progrejfxs. Cxf. Et a'étant un peu avancé loin dugtand camp. OCj- Nthil progredi. Cic. Ne rien gagner , n'avancer point Tes affaires , perdre fa peine. * Progredi m viriuie. Cic. S'avancer dansla vertu, y faire du progrès. * In adulutionem progredi. Tac. Pouflérloin la flatterie. * Siiibui non conceffis digitum progredi non poJfur.T. Cic. Lorfqu'oii ne leur accorde point CCS chofes, ils ne peuvent avancer leur raifonncment le moins du monde, il faut qu'ils en demeurent là , ils font à bout : jij ils font à quia ,0« auboMt de leur rolet , (ces deux dernières exprcllîons font balles & populaires.) I 1,'oufque progreditur,utt Cic. U cn vint fi avant , o» jufques à ' un point , que. iiPRÔGRESSïO, genit. pro^rejfiôiiii. f. Cic. Avancement , pro- grés, w. ^ . - PRÔGRESSÛS , ;irô|-r?/iff , prôgrifiûm. (de Pro^redior.) Cicer, Avancé, m. avancée./. Viam multorum dieruru progrej/iis. cic. .Ayant fait plufieuts journées de chemin, Progressus pueritiam paulnliim natc. Cicer. Sorti un peu de l'enfance. ^ , - ' PROGRESSOS, genit. ;'rô^i?//i'ii. m. Cic. L'aftion d'avancer en marchant. * ^rcere à progrcjfu. Cic, Empêcher quelqu'un d'avancer. t Frogresscs. Progrès, -avancement, m. * Progrejfum facerein ftadiii. Cic. S'avancer dans l'étude , y faire liu progrés. PRÔH ! (Intetjeftion pour marquer fa douleur.) ['jr^. Oî PRÔHlBËÔ , proJji6^J , frohtbiii , proinoitûm , prohihèrc. Cic, Défendre , empefehcr une chofe , (ce Vetbe a diverfes conf- truftions.) * Prohilcrevir/i hoftium nh cppido. Cxf. Repouf- fer l'ennemy de devant la ville, l'empefcher de la prendre. * Prohtbere adituKi alicui t ou atiqiiem aditu. Cic. Empefehcr .quelqu'un d'entrer. * ^Aliqucm ah injuria. Sallufl. Mettre quelqu'unà couvert d'une infulte. * /(m«re. Ctf, Éinpefclier lepafl'age. * Vxorim prohibent mihi. P/a«r. Ils ne veulent pas me donner cette femme, jls m'empêchent de l'époufei-. ♦ Prohibere dolorerrt denttum, Pltn, Euipcfcher la douleur des dents ) rappaifei. ,* i'rohibue hajltmrapimi, populatio.. nitiifijiii^ P R O. nihufqui. Cef. Empefcher l'ennemy de courir & de piller. * Ne diuliùi commealu prohilieretMr. Cxf. Pour empefcher qu'on ne luy coupai davantage les vivres. Prohibne hojlcm fuis finihns. df. Empefcher l'invafion de l'ennemy, l'empefcher d'entrer dans fon pays, Jeiepouf- fer. ♦ l'rohihere couattii alicu/nt. Cic. Ketenii , réprimer , iurefter les efforts de quelqu'un. Sljtixi DeJit prahilitat } ou Sj'"/' "' 'fi"' Oeut piahilcat. Ter. Ce qu'à Dieu ne plaifc : Dieu nous en préferve. PROHiBESsrs, pour Prolnhueris. PUut. PROHÏBÊNS , genit. prohdtnih. omn. gen. Ch. Qui défend', qui empêche. * Venta firouitenie. Ovid. Le vent efiant con- traiie, le vent nous repoulTant. PB.OHÏBIA, 'otùm. n.plur. Vajet. PRoesiA. moHiBlTORlOS , prohibitorik, prohibitoùum. Vif. Qui fait défenfe , qui empefche. PROHIBItOS, prchjliiti, frohihïtïim. (de Prohibeo.) Cic. Em- pefche , défendu, m. empefchée , défendue. /. PRÔJËCI, Prétérit de Projicio. PROJËCTIO, genit. proieihonïi.f. trackii. Cic. Mouvement du bras. m. (en parlanr & en faifant des geftes.) PRÔJECTÎTïOS , fiojcfîiti^, projeiiitiura. PUut. Expofé , jette là. m. cxpofée , jettée là. /. ( en parlant d'un en- fant, &c.) PROJËCTÔ, as, ârë. PUut. Accabler. t3> Projectare alirjuem probrii. Plaut. Accabler quelqu'un d'injures^ PRÔJbCTURÀ , genit. prcjeClrirS. f. Vitr. Saillie. /. dans l'Ar- chiteftutc, cequifaillit 8c avance en dehors dans les Bafes & dans les Corniches. PROJHCTUS, /irt/Ffli , /)f5y. Un toit qui avance fur le chemin. Projectus puer. Plant. Un enfant expofé. 03» Pp.ojecius. Tacii. Vil, méptifahle , abjeil , méprifé. m. vile, méprifable, abjcfte, méprifée. /. Projeta Sentitus auCiornas. Tacir. L'autorité du Sénat avi- lie, méprifée. Projectus ttd ar.dendum. Cic. Un homme extrêmement auda- cieux, hardy à tout entreprendre , un homme fort entre- "pren-ant. '*' i^d iibidincm ^eni projeCii{[ima. Tacit. Une na- tion entièrement abandonnée à fes plailîrs , ojifortvolup tueufe. * Pro/eiia audacia. Cic. Une hardiefl'e téméraire 8c fans retenue. PKÔJËCtOS , genit. prdfeHiii. m. Lncr. L'aftion de jetter. PKÔJÎCIÔ , projtcis, pfojëct , projèUûm , pràjicère. Ctcer. Jet- ter loin de foy 8c avec mépris. Dioptries fe jujfit projsci inhumatur». Cic. Diogene commanda j qu'on jettaft fon corps fins i'enfevelir. * Se projïcere ex tir- j he. Cic. Sortir hors la ville. ^ Se ad peda aUcujhs projiccre. Cef. Se jetter aux pieds de quelqu'un. * Stratti projtcerat artHs. f^nZ-J-'/acr. 11 s'etoit couche tout étendu fur le lit. PKojtciTUR teiium. Cictr. Le toit s'avance , faillit hors du mur. ([g- PROjtcio dans fes fignifications iîgurées. * Lihertatem fitam pTojicere. Cic. Abandonner fa liberté. * firtutem pa^ triam. Cdf. Dégénérer de la vertu de fes Anceftres, ne te- nir compre de la gloire qu'ils ont acquife , lafoiiiller, la dés-honorer par une vie déréglée. "■Lacrymas. Hirt. Jetter, ■ «H répandre des larmes. * animas. Virg. * Diem. Suit. Se tuer, fe faire mourir. * Se prujicere in muliel-rei fletm. Liv. Semerrre à pleurer comme une femme, s'abandonner aux larmes comme une femme. {3» Projicere ampulUs &• fefquipedalia verba. Htr. Enfler fou itUe Se fe feivii de grands mots. P R O. 305 [ Se PROJICERE. Cicer. S'abbattre, fe décourager , perdre cou- I rage. ] PROÏN,. Adverbe le mefme que Pboinde. PROINDË. (Adverbe.) Ter. C'eft pourquoy. Proindi ac dicit, vtdetur aaurui. Tertni. 11 le fera comme il le dit. , . , PRÔLABÔR, prclâbèrl, , prclâpiiii sûm ,prZ!ibt. Liv. Cheoir, tomber. * />«/«« in caput. Liv. Tomber fur la telle, tom- ber la tefte la première. OS- Ctim peroraret , timoré proUpfm eft, Cie. Comme il ha- ranguoit, la ctainte le fit manquer. * Un^Aus yr^lahitur. Cic. 11 s égare bien loin , il fait de grandes digrelTions. ^Proinpfm eft tn mifertcctdiam. L,v. U fe lailfa fléchir à la pitie, Il fut touche de companîon. * tiUc c«pid,iaie proUp- fui eft. Cic. La paflîon luy a fait faire cette faute. * Pauia- jurgta proUpji. T.ttit. De là ils en vinrent peu'à tim inde ad peu jufqnes aux injures' FROLAPSIÔ, genit. proUpfiinii.f. Cic. Chute. /. PROLAPSUS , pritâpfd , prilâpinm. (de Prolibar.) Prcp. Qiii elt tombe , ou qui s'eft lailfe tomber par terre m. tom- bée. /. 05" Proiapsa ;»w«f<„. Cic. La jeuneflè qui eft tombée dans quelque faute. PROLATATÏÔ , genit: prolatatiônh. f. Tacit. Délay m re- mife^ /._ TIKOLAJATOS, proUtâtà , prniatâtrim. Tacit. Différé , pro- longé, ot. différée, prolongée, f. PROLÂTiÔ, genir. prolatii.iu. f. (du Verbe Profère.) Cicer. Citation, allégation./. Proiatio. Cic. Délay. m. remifc. /. RerumproUtio. Cic. Vacations, furfèance d'affaires, PROLATÔ, prelatas, priUtâvi , prolatâtum , proUtârë. Ce- liirn. Etendre , augmenter. Prolatare dient : ou diem ex die. Sil-ltal. Tacit. Différer, furfeoir , remettre de jour en jour. •♦ Prolalare vitam. Tac. Prolonger la vie. PROLATÛS, pri/âià , prôlâtûm. (de Profëra.) Luc.iti. Tiré dehors, monrré, rais en vcué. «j. tirée dehois, montrée, mifeen veuc. /. Prolatus. Cic. Produit, apporté, cité, allégué, m. produi- te , apportée , citée , alléguée. / Prolatus de te rumor. Cic. Le bruit qui court de vous. Proiatus. Cic. Sceu , connu, œ. fceuè , connue. /. Proiat* rei. Cic. Les vacations, jours dans lefquels on ne va plus au Palais. *Vbi ret proUtx funt , ciim rui homines - euai , fimut res protata noftris deniibus. Plant. Lors des va- cations, que les gens vont aux champs, il y a aulîi vacan-' cespournos mâchoires. (Il fair parler un parafite.) 0« nous ne faifons plus bonne chère. PROLECTÔ , proledai , proliBâ-vt , prtUSâtïim , prohUaré'. Cic,Y. Attirer,' gagner par flatterie, 0» par des prdmeflTes , enjôler. J . ' PRÔLÉPSiS, TT^Ax^if. genit. prStëpiis.i. ^fron-Ped. Figure de R hétorique qu'on nomme en Latin Prxftimiio. ■ - PROLHS, genit. pw/ Ter. Croyez-vous que j'aye pu dire une feule parole ï * ^rtem .ftidcre proloijut , ^uam faiiiieu Cic. Avoir honte de dire le meftier que l'on fait. TRÔLÛBÏÛM, genit. prclubu. n. ^ul-Cell. Envie./, défir. m_. volonté défaite une choie. /. PROLUDIUM, genit. proludii. n. ..Aiil-Gell. Cic. Effay'avant que de commencer. ?/-/. Prélude, m, PRÔLUDO, prclfidis, pr 0 1 Ti l'i , prilTisûm, prôliidè'rë. Cic. Pré; Judei', faite quelque clfay avant que défaire une chofe. * J'irgia proluduni. "Jiiv. Ils commencent par. les injures avant que d'eu vcnii aux mains : les injures fout comme le préambule des combats. PROLÛÔ , proUtii , prolui , pt'oiûtûm , prilûerè. Plaut, La- ver , nettoyer. Proiuere. Coliim. Moiiiller , arrofer , humeder beaucoup. * Prtiinofa herha pecudi ventrem proUiit, Coium. L'herbe couverte d'une gelée blanche donne le cours de ventre au bétail. ^ Pr^cordia meliusproiucyti lent mulfo. Horat. Vous ferez mieux de boire de bon vin doux , comme qui diroit De baigner vos entrailles de viji doux. ^ ii ce fonte lahra prolui cahallino. Perf. Je n'ay pas iiioiiil- ié mes lèvres de i'eau de la fontaine d'Hippocrene : Je ne fuis point encore Poète. (Cette fontaine cHoit fur le Monr Helicon, lieu oir habitoieut les neufs Mufes felon.Jafabu- leufe antiquité.) '' Plejio je praluit aura. Vtfg. 11 beui un grand coup dans une coupe d'or. PAÔLUSlô, genit. .f)(. f,',Ç»!i .Xlélude , eflay avant qued'entrer au combat, »». , ^a.' j.: "o" Pr>on;5io. Cic. Prélude d'ujj difcoiws. m, ce qu'on dit avant que d'entier en matière. PRÔLOtOS , proltità , prlilûuim. ( de Proluo. ) Proprement , Lavé, moiiillé. »». lavée, moiiillee. /. Proliitu! multà vappà- viator. ,Jlar. VJn, voyagew qui a beu beaucoup de méchant vin... ; ;. . i ; : .-. ^ : IJR.ÔLUV1ES, genit. prvluvii'l. {. Cic. Ra)>iiie d'eau../! ' Eroluvies ventru. Colum. Flux de venttc< m. ' PROLÛVIOM, genit. proluvil. n. Terent, Prodigalité, pio- fuûon a donner. /. . ic i . •! . -iio , r . PR0MÀNÔ_, ât, âri. Sen. Se répandue. ,. ■ ..;!.]..■ PROMLRCALlS , îs. m. & f. prernircrlë , »t. n. ( Adjeft. ) Celum. Ce qu'on a de refte à vendre. ^^Offcinai promcrcalium vefliunt exercerc. S.uef. Faire le métier de revendre des habits , faite le métier de fripier , eftre fripier. PROMËRËO , pnr/iërês , prçmëriii , p/omërîtûm , prumëtèrë. fere::t. Et^ PROMÈRËOR, promërèr'ii., prt^erï!Hi mm , fremerhi. Tin Cic. Méùtei: quelque içcompenfe, o« quelque pe!i.iie, P R O. Promfieo, tu Promehior. Rendre ferYice , faire plaifir,' obliger. "<■ Neuticjiiam offcium liieri effe hominis pute, cùm il ntliil prer,:creat, pa/lulare id !:rati£ apponi fiii. Terent. U me femble que ce n'eft point agir en honnefte homme , que de vouloir qu'on fe tienne oblige à nous en des choies oii en effet on ne nous a nulle obligation. ♦ Tom tua prcmeruè- re Deos dextroi mariic. St.ii. Vos vœux & vos prières ont rendu les Dieux favorables à voftre mary. ♦ Promercri de aljqm. Plaut. Obliger quelqu'un , luy faire plaifir. PROMËRiTUM, genil. promeriii.n. Plant. Mérite, m. PnoMERiTt/M. Cic. Service , bon office qu'on rend à quel- qu'un, m. ■ ,-.1 .\,...\. . PROMICÔ, as, âtè. No». Jetterloin: étendre. PROMÏNENS, genit. preminênt'ii.orati.%tn. Liv. Eminent,' élevé, qui patoift pardeflus. m. éminente , élevée. * in- ven'erc in prominenti littoris nihil Ltlum opperientem. Tarit. Ils le trouvèrent fur le bord du rivage , quin'attendoit pas un traittement fi favorable. * Praminentei -vena. Mart. Des veines qui paroiflent ; des veines enflées. * Prominentei ocitt lu P/j»._Des yeux à fleur de tefte , de gros yeux. PROMlNENTlA, genit. /;ro»)i«en/i'.t, f. Vitr. Saillie. /. ce qui avance dans les baflimens. PROMINËO , prôm'inèi , p/omtnui , prominèrë, Horat. Eftrc fort exhaufle , élevé, éminent. m. eflre fort exhaullée, élevée , éminente. fem. patoiftte de loin , faillir en de- hors. Ûj^ Prominere in memorïam ac pojieritatem. Liv. S'étendiC à la poflejité & dans la mémoire des fiecles. PROMISCAM pour PROMiscuè. Plaut. Varr. PROMÎSCÛH. (Adverbe.) Cic. Communément , en commun." PRojMiScuè^ Z-ii/. Peile-iiieQe, confufement, fans diftinaion. PRO-MÏSCUUS , promiftiià , promifciittm, Liv. Meflé. m. méf- iée. /. qui cft peflemefie : confus.»», confufe. f. fansdiC- tin£lion. * /?j uftim prom'fatumvenire. Plin. Venir en Com- mun, ou eftre en commun. * Dizina atijue humnna habe- re promifctca. Salufl. Ne mettre aucune diftèrence entre les chofcs humaines & les divines. * Promifcua connubia. Liv» Mariages fans diftinftion de noblefle ou de roture. Promifcua c&des. Tant. Un carnage fans faire différence dc l'innocent 6c du coupable. Promiscua, genit. proniifcuorûm. n. plur. ^luint. Les Hpîce- iies. Ce font les Noms qui fous un même genre comprea- nent les deux efpéces. . PROMISSiÔ, genit, promiffiinii.î. Cic. Promefle. /. PROMISSÛR , genit. proraifiôrh. m. Horat. Prometteur, ml qui promet. FROMISSOM , genit. pr'omlffi. neuf. Cic. Promefle. /. * Ciiiif- tantia promiffi. Cic. Fidélité dans les promelTes. * Stare prt- niiflis- Cic. Tenir fa promefle. PRÔMISSÛS, promijfa, proraifsiim. (de Premitto.) Cic. Pro- mis, m. promife. /. . ESqmissa barba. Virg. Une longue barbe. * JfromiJJt comx, Liv. Des cheveux longs. Prarmjfa ventre arietei. Colum. Des béliers qui ont le ventre - pendant, qui ont un gros ventre. PRÔMiTTÔ , prom'ittis, promlst, prom'ifmm , prôrxlttërë. Ctf. Phn. Jetter, lancer loin. * Longuis teU promiitere. Cxf. Jcttcr des flèches fort loin. Pao.MiTTERE. Liv. Laiflct ctoiftre, laiflcr venir en hauteur, - «w çtï longueur. * Promittcre iiariam. Liv, Laifler croiftrc , on lailTer venir fa barbe, la laifler grandir. * Nec ulla ar- iorum OiVidiùs, fe proraitiit, Plm. Il n'y a point d'arbre qiâ croifle fi promtcment , qui étende davantage fes bran- ches. Promiiio. Promettre, s'engager, protefter, s'obliger pour foy-mefme. * Protmmie ,ilicui ad ccnam. Plant. Promet- tre d'aller fouper chez quelqu'un. * Promittere ad fratrem. Cicer. Promettre d'aller chez fon frère. ♦ Promirtere va- dimonium. Cictr. Promettre de fe trouver à l'afllgnatién. * Damni infiili promif.ere. Clcer. Promettre qu'il ne fe- ra fait_aucun dpmmagp,, s'engager à la garantie d'une chofe. > . PROMÔ . ;ifônjj'j,^i-ômjï, /TômtB»», />r5m»Vi Cic. Tiiet 8c mettre dtliois , faire ccioite. Prê- P R O. Vrtmire vint dalio, Homt. Tirer du vin du tonneau. * Pe- cuniam ex érario. Cicer. Tirer de l'argent du trefor. ♦ £ iiùliothecà lihrus. Ctcer. Tiret des Livres d'une Bibliothè- que. * De narthecit medicamenta. Cic. Tirer des remèdes des boëtes. 13" Diim promit & ceUt Sol. Horat. Le Soleil fait le jour 8c la nuit. Promkre. Expofer au jour, découvrir, dire clairement. * Okfeura promere. Har. Découvrir ce qui eft obfcur. * fo»- yî/i«. Cic. Découvrir fes defliins. P1<.ÔMÔNTÔR.(0AI , genit. pramontorti. n. Cic. Promontoire, Cap. m. PROiMÔTtÔ , genit. promotiônis. f. .Afcon-Pcd. Promotion , élévation aux ciiarges. /. PRÔMÔtOS , priniottt , prorniiûm. ( de Promiveo. ) St»t. A- vancé. m. avancée. / Promotus ad dt^nitaui. Plin-Jan. Promu , élevé aux char- ges, ot. promue , élevée aux charges. /. PKÔMÔVÈÔ , prômâvëi , prom'Ov^ , prômôtHm , promovèrë, PUut. Promouvoir, remuer, pouffer avant , avancer, fai- re avancer. ^ Move vero ocyhi ff, nutrix : Moveo : Video, »t nihit promSves. Tcrent. Remuez-vous donc , Nourrice , marchez: Je marche auffi : Je le vois, cependant vous n'a- vancez pas. * Scaliis & machiTianienta promovere. Tacit. Faire avancer les échelles & les machines. KJ" ^Attjue ali^uis dictt , nilnl promoveris. Ter. Mais quel- qu'un me dira , vous n'avancerez de rien, vous ne gagne- rez rien pat là : cela ne fera que blanchir , (façon de parler proverbiale & du langage familier.) Promovere. Ovid. Ltv. Etendre, faire avancer. * Promovi- re aciem. Liv. Faite avancer fon armée , l'étendre , donner plus de front à une armée. * Impcrium. Ovid. Etendre fon empire, en étendre les bornes. tJ- Promovkre arcana loco. Horar. Faire déclarer les fecrets du cœur: Tirer les vers du nez , (comme on parle familiè- rement.) Promovere. Tir. Différer, retarder. * Non fatis habes ,ijHod tibi diecuUm addo , ^natilitm htiic pramoveo nuptias ? Ter, Ne vous fufBt-il pas que je vous donne un peu de répy en retardant ce mariage î PRÔMTÎSSlMH, ou PRÔMPTÎSSÏMË. (Adverbe.) PHn.Tie fort bonne volonté , de fort grand cœur , avec bien de l'af- feftion. PROMTO, ou PRÔMPTÔ, primptât, prômptârc. PUut. Ti- rer dehors. PROMtOaRIOM , ou PROMPTOARÏOM , genit. promptua- fiî. n. Ciitul. Dépenfe, /. Garde manger, m. lieu oij l'on ferre les provifions d'un logis. PROMTÛARlOS , ou PRÔMPTCARÏÛS , promptuaûd , prompiuaritim. Comme CelU promptuaria. PUut. Un garde-manger, m. TROMTOS, ou PRÔMPTUS, promptii, prômptûm. (de Pro- mo.) Scillufl. Tire, mis dehors, ot. tirée , mile dehors. /. |3- Prompius. Cicer. Clair , manifefte , évident , qu'on a pour ainfl dire devant les yeux. m. claire , manifefte , é- vidente. /. Prowptus. Qui eft tout preft , tout difpofé à faire une chofe. m. toute prefte , toute difpofée. /. Qui eft à la main. t Cet Adjeûif fait au Comparatif Prômpti'or , ôrïi. m. & fem. ' Primptïûs, ôrïs.n.Cic, Ztiu Sa^edAtif Prompilfsiraiii, à, »m. Cicer. ] ''■ Prompttorei effe dehemui ad noftra pericuU , tjuàm ad communia. Cicer. Nous devons eftre plusprefts à détourner nos malheurs , que ceux du public : Nous devons veiller davantage fur les périls qui nous menacent , que fur ceux du public. * Prompius ad pugnam , ou ad dicendur». Liv. Preft à fe battre , ou à parler, (g" Promptus iii^er.io , linguà , manu, Liv. Qui a l'efprit vif & préfent , qui eft prompt à parler , à battre , ou à frapper : Un homme qui a la repartie prompte , ou qui eft prompt en fes reparties, quia la parole en main, nu qui parle aifé- mcnt , qui bat facilement. ♦ Nayn barbarit , ^uanto cjuis AUdacià prompius, :anù mtgis fdi'.s, rebufque molis potior Imbetur. T«cit, D'autant que parmi cesbatbaies, ks plus P R O. 30f audacieux ont le plus de créance, & depuis que la paix eft rompue, ils font ablolumeai les maiftres. * Suod cuicjHe promptum , arma, e^uos , .iurum , ojjereiites. Tacti. ils en- voient ofirir (ï Germanicus) armes 8c argent, 8c tout ce qui eftoit en leur pouvoir. Prompius. Facile, aifé. m. facile, aifée. /. * Sed prompti aaitus , abzia comitas , ignol^ harbaris virtutes , nova vitia. Tacit. Enfin fa facilité extrême à recevoir 8c à carefler tout le monde , vertu inconnue aux barbares , eftoit taxée de lafcheté : ou fon abord facile & fon honnefteté à prévenir les pcrfonnes par descareflcs, eftoit taxée delalcheté Se de baflefle par les barbares a qui ces vertus n'eftoient point connues. * ^Adilus ad honores capejfendos prompius. Tacit. Un chemin prompt 8c aifé pour arriver aux dignitez. Promplum sn adnlaliones ingenttim. Tacit. Un efprit qui fe porte aifément à la flatterie, un efprit naturellement flatteur. * Nec promptum eft dicere. ^ini. 11 n'eft pas ai- fé de dire. PROMPTUS, genit. prômptiis. m. dans les expteflîons fut- vantes. * Hahere aiicjuid in promptu. Cic. Avoir toujours quelque chofe dans l'efptit pour dire aux occallons : L'a- voir tout preft il comme en main , ou fous la main. * lit promptu gcrunt ova pavones fœmiiia. Colum. Les Panefles portcntleursœufs tout à l'entrée. */« promptu eft.Plin. Il eft facile, 0« aifé. PROMOLGATÏO , genit. promulgatiônis. f. Cicer. Promulga- tion , publication./. * Iltî legestndlà promulgatione tatafunt, Cic. Ces Loix ont efté faites 8c n'ont point efté publiées. PRÔMULGATOS, promulgaia , promulgâlùm. Cic. Promul- gué ,_pubUé. »». promulguée, publiée. /. PROMULGO , promiiigds , promulgàvi , promutgâtûm , pre-^ mulgarë. Cic. Promulguer, publier : Et par métaphore , Prof- ner une chofe , la dire par tout , la publier , la faire fçavoir. PROMULSIS , genit. promulsidis. f. Cic. Sorte de mets , ou de boiflbn de vinmielé, que les anciens Romains prenoient à l'entrée de leurs repas. * Habiiijfei hofpitem, non eum,ijucm tu es folitus promuijide conficere', inlegram famem ad ovum aff'cro. Cicer. Vous eufticz eu chez vous un hofte , non pas comme celuy que vous raftafiez avec le premier mets , mais un homme qui conferve toujours fon appétit jufques à la fin du repas. FROMULSÏDARïA, genit. promul/ldariôrûm. n. plur. Vlp^ P^ats à fervir ces premiers mets des repas des anciens. PROMUS, genit. prômi. m. Colum. Dépenfier, Maître d'hollel d'un logis, m. quifait laprovifion. Promus- cowDus. Plaut. La mefme lignification. Ego meo /km promus peSori. Plaut. Je me gouverne moy- mefine. PRÔMUSCÏS , 'id'is. f. Plin. Lifez Proboscis. PRÔN.^OM , îrg/moi'. genit. promu, a. Viir. Le porche d'ua tempje. m. PRONHCTÔ , pronèSîs, prônèxitt , pronèxûm ,pro»êClè'rë. Stat^ Attacher , lier plufieurs chofes enfemble. PRONËPOS, genir. prSnépôtïs. mafc. Cicer. Arriere-petit- fils. mafc. PRONËPTÏS, genit. pronêptSs. f. Jul-Paul, Arrière - petite- fiUe. /.^ PRONlTAS, genit. proniiâiii. f. Sen, Inclination, pente à une chofe. /. panchant. m. PRONOMËN , genit. proniminis. n. Sjiint. Pronom, m. Ter- me de Grammaire. PRONObA , genit. prônUb^ê. f. Virg. Qui préfide aux maria- ges ,ji«au.x noces. C'eftoit Junon , félon la Fable. PÎ<.ONUNCt.'\TÏ0 , genit. pronuncutiinïs. f. Cic, Prononcia- tion des fyllabes ôc des mots. /. Pronunciatio. Cic, Ptopofition. /. PRÔNONCIATÔR, genit. pronunciatôris.m.-Cic. Quiiacon- I te, qui recite une hiftoire , o» quelque conte. PRONÛNCiATUM, genit. pronundJ.ii. n. Cic. Axiome, m. maxime. /^ PRONONCÏATUS, pronunciâtâ, pronunciâtum. Cic. Fronon- I ce. m. prononcée. /. PRONONCIAtOS, genit. priauticiâûs. m. .Aul-Gell, Pro- nonciation. /, 1 Tomj JJ, li.q fRQ: 3o6 P R O. yRÔNÛNCÏÔ, pronmciÂs , pranunciavi, praminctiilum , pro- nunciarë. ^ul-GeU. Prononcer un mot , 0« une fyllabe .di- re. * Vn'j fpiriru mitiioî verfui pranunciare. Cic^ Prononcer plufieuis vers tout d'une haleiue. ÏROHUNCIAHE fenteuti.im aiversus aliquem. Cicer. Prononcer une fentence contre quelqu'un. * ^mpliùs prtnumiare. Cic. Ordonner un Soit plus amplement informé. * Pronur.ciare ntmtiia viUoritm. Ocer. Nommer les viilorieux. * Prtjnam ,in pojltrum diem. Liv. Dénoncer, déclarer publiquement 3e conib.Tt pour le lendemain. * Mtlitthus pramia. Liv. Tro- mettre publiquement des recompenfesauxfoldats. * Nen- dum prcmoHhire pojfiim de illA re, Ptin. Je ne puis rien dire afsûrénient, je ne puis pas porter un jugement afsùré de cette affaire. [ Tous ces mots retrouvent auîïïe'crits par un r. au lieu du C. P_RO:«JNTIATIO , Ù'C. ] rB-ÔNUPÉP... (Adverbe.; PUut. Il n'y a pas fort long- temps, f. rRONÛR-OSigenit. prinurTn.Ovid. La femme du petit-fils. TRÔNOS , pronit , priniim. Cicer. Fanchant. m. panchante. /. * Pmia via. Ovid. Un chemin qui va en panchant , 0« en pente. Tronus. Ftin. OU Promu in vcntrcm. Varr. Couché fut le ventre. KS- Pronus. Horat. Enclin , porté, m. encline, portée./, qui a du panchant, de l'inclination àunechofe. * Pranui , deierimbu!. Tacit. Enclin, ou porté à ce qu'il y a déplus mauvais. * Prinus favare. Tacit. Porté à favorifcr : Amy de quelqu'un. [ Cet Adjedif fait au Compaiatif Prônior, ïr;°/. m. à- f. pn- Tiïih , ans. n. Pii?i. ] * Proiiinres nd ïrcicundiAm. Pltn. Plus enclins , plus portez à la colère. * H/mari alicuins pnniar, Stat. Qui a bien du panchant & de l'inclination à honorer quelqu'un. ^ ^ures prônas accommjùare, Ctaud. Ecouter volontiers. y RONUS ad mcridiem locHs.Kir. Un lieu tourné au midi. * Pro- mit fob , ou ad fthm. Coliim. E.tpofé au Soleil , tourné du cofte du Soleil. Tronus. Aife. m. aifée. /. facile, m. Se /. * Pronnm ad ho- ntrei itcr. Plin-Jiin. Un chemin aifé pour arriver aux hon- neurs. ^* Prona eji timon femper tn peiui fides. Sen-Tr.^g, hA crainte fait toujours prendre les chofes au pis. * Dia prona. Stat. Le jour qui eft fur fon déclin, qui baifl'e. * ^nni pro- ni. Hor. Des années qui s'écoulent. XRÔCEMIÔR , proœmiarrt y proœmi^ti'ct jFtr/j y proœmiâr'i. PUn, Faire l'exorde , on le commencement d'un difcours. PROCBiMÏUM , genit. proœmïï. n. Cic. Prélude fur les inftru- mens de muiîque. m, c'eft auffi l'exorde d'un difcours , le conmiencement. m. IS-ÔPAGATIÔ , genit. propagation'^, f. Vitium. Cotura. Pro- vignement. m. Lors qu'on provigne les branches en les cou- chant dans terre pour repeupler une vigne dégarnie de feps. Tropagatio imperii. Cic. Etendue des bornes d'un Empire : l'accroillément , ou l'aggrandiiiement d'un Empire. * In •vttà nihil cft iiijî propagafio mifcrrimi ter/fporis. Cic. La vie n'eft rien qu'une prolongation de miféres. TRÔFAG.\TÙR, genit. propa^aiiris.tnCic. Qui a étendu les boriies d'une province. TRÔPAGHS, il. f. P'oj'fs PROPâGO , în'is. ÏROPAGÔ , propâ'lâs , propag.^■!i , propagâtttm , propagârë. CoUtm. Provigner une vigne , la peupler en couchant dans terre les branches des feps. ÎRci-AGARF. Augmenter, multiplierpat la génération ou au- trement. * .^nimuntium genus propagare. Liicr. Multiplier la race des animaux. ÏKOPAGARE. Etendre, accroiftre , augmenter, donner des bornes plus étendues , aggrandir. *Vrbii terminas prop^'ga- Te. Tacit. Accroiftre, aggrandir une ville , luy donner des fcornes plus étendues. ^ Hac monumcnùs annaiinm mandan- tur , fiftcritati iro'iaganlur. Cicer. On écrit ces chofes dans nos annales, & elles font ainfîtranfmifes àlapoftérité, 0» perpétuées par I.1 à la pol^crité. t»dicei agire & prafia^are dicitar virtut, Ci(. Oïl dit qHC là Vf rtu jette des laciccs & les étend. PRO. Propagare vitAm. Cic. Prolonger la vie. * Vitam fiii ferim^ viSupropigahant. Cic. Us vivoient de venaifon. PRÔPAGÔ, genit. propagïnn.î. cic. Fxovm de vigne, m. Ppopago. Fir^. Race, lignée./. PROPAGES, genit. propagis. f. Pacuv. La mefine fignifica- tion que Propago. FRÔpAlAm. (Adveibe.) C/V. Ouvertement, publiquement à la veuë de tout le monde. rRÔPATRt3yS, genit. ;>/o/!^-îfrKÏ, m._Cf. propitiabilê, i's. n. Enn. Propi- ce, m. &c f. Voyez Propitius. PROPÎTÏATÏÔ, genit. propitialîims. f. Sen. Pbud. Sacrifice pour rendre les Dieux propices, facrifice de propitiation, oK propitiatoire. PROPITIO , propittâs , pr^pitiSvJ , propitiâtûm , propitiâré, àiiet. Rendre propice & favorable. V'^opniARE foiticiudiiiem animi. Plin. Calmer un cfprit, le délivrer d'inquiétude: le tranquillifer, [ d.'.us le ftyle fa- milier.] PRÔPtTlÛS, propitïâ, propitmm. Ter. Cicer. Vzop'ice , favo- rable, m. Si f. Propitius. Ter. Facile, indulgent, w. facile, indulgente. /, PRoriUS. (Adverbe Comparatif de Propè.) cicer. Plus prèsi *^d /irailititdinem propitis accedcre. Cicer. Approcher fort, eftre fort femblable. .gjo propiies abis. Cicer. Tant moins VOUS eftes éloigné, eit plus vous eftes proche. Propiùs afpicere. v,rg. Eftre favorable. Regarder favorabla- ment._ Voyez, Prope. ^''^pPLASTlCË , ^e^TTt.ctçriK!!. genit. propUftïcêt. f. Plin. L'art de faire des fiatué's de terre. ♦ (D'autres lifcnt Proplâf- ma, atis.) PRÔPNÏGËOM , ■Tr^iryiytin. genit. propnigê'i. n. Vitr. L'a- vant-fourneau : Mercurial interprète ce mot Grec Propni- genm jpst pmfHrnium, comme cftaut dérivé àc-rviyiû^ qui ligniiîe un four , ou une cheminée. Philandet qui le dérive de -tk'ç, qui flgnifieétoulfement Scfuftbcation, croit que c'eftoit Un lieu plein d'une vapeur chaude propre à faire fuer ; Mais il y a plus d'apparence que le Prapriigeum eftoit Une Salle où eftoient les cheminées par lefquelles on met- toit le feu qui pafloit fous les lieux appeliez Calida Uvatio. Monfieur de la Menardiere dans fa traduftion de Pline le Jeune, dit que c'eftoit Un fourneau où l'on alloit prendre le charbon auflî-tôt qu'il cftoit allumé , pour échaufter le bain. PROrÔLÀ , wf^Trdxn;. genit. pripol.e. m. Cicer. Regrattier , revendeur , qui acheté une chofe pour la revendre plus cher. m. PRÛPOLIS, Tfçyvaxie. genit. prôpolïs. f. Celf. Sorte de ma- tière gluante qu'on trouve à l'entrée des ruches des mou- ches à miel. PROFÔNÔ , prôpônïs , prïphisi , prZphltûm , prôpZnerè', Cicer. Expofer à la veuë , mettre devant les yeux, fai:e voir. * .^irq^eniumproponerc. Cic. Expofer de la vaiftelle d'argent fur un buftet, la faire voir. * Propofmt fua in lUos mrrita. Cnf, 11 Icmexfofa, ««mit en avant les faveurs dont il les Q.q z «voit Céfat pour lonté du 308 P R O. avoit comblez. * Venah ali^nid frefonere. Ctc. Mettre , ex- pofer une chofe en vente. r- r' • Proponere. Cicer. Expofer , dire, déclarer, faire fçavoir. * Lefati ai Cnfarera mittantur , qui vdltintarem Senams et fropoMiit. Cicer. Qu'"" envoyé des députez à Céi luy faite fçavoir , o" pour luy déclarer la vol Sénat. , V. .■ ■ rRopoNHuf. Cic. rropofer, offrir, ptefenter. * Condttionem. Csf. offrir un parti, ou une condition. * Merccdem. Cic. Offrir récompenfe, on la promettre. * /a cv/mplum atnui fTofonere. 'Sumc. Ptopofet , donner une chofe pour e-tem- ple, fil pour modèle. * .ylliquom filii ad imita7idnm. Cicer. Se propol'ct une perlonne pour imiter ; le prendre , le choi- fir pour fon modèle. Troponi RE nnimo , ou animis alitjuid. Cirer. Penfer en foy- mefme a quelque chofe: lapropofer à fon efptit , en fai- te le fujet de fa méditation, ou de fes réflexions. * Mihi fmpofif.tm eft hoc loio laudare. Cicer. J'ay refolu , ou mon defleinetideloiiericy. IRÔPÔNTIS, gcnit. Propont!dii. fem. Plin. La Tropontide : C'eft une mer qui baigne partie dss codes de la Thrace & de l'Afie Mineure: aujourd'huy on la nomme Mer de Mar- moia, 6- Mer Blanche; elle ert entre la Romanic & la Na- tolie, dans la Turquie. TRorÔRB-Ô. (Adveibe.) Lucr. Déplus. ÏRÔIÔRTiÔ , genit. proporiionîs.f.Vitr. Proportion. /. rRÛrÔSiTlÔ, genit, propofition'is.i. Cic. Propofition. /. fu- jet d'un difcours. m. Ppopositio. Ci>. Propofition d'un fyllogifme. /. ' ÏRÔPÔSÏtOM , genit. proposhi. n. Cicer. Ce qui a elle pro- pofé, ce qu'on a réfoludc faire: Deflein. w. réfolution. /. 1-^Aberrate À pnpofio. Ctc. S'écaiter de fon fujet , de ce qu'on s'eft propofé. * Perm.tnere in propo/iio. Cic. Perfifter dans fa réfolution. * Profofitum habet cftendere. Van. Il a deli'ein, 0« Ion dellein eft de montrer. TRÔl'ÔSITLS, propaiïtâ , profoiiiiim. (de Propono.) Cic. Ex- pofc aux yeux de tout le monde, mis devant les yeux. ot. expofée , mile devant les yeux. /. * Omnibus telu fortune propojitci vna iioflra. Ctc. Noftre vie eft expofee à tous les traits de la fortune, on .i tous fes caprices. Tropositus. Ptopofe, dont on a formé le deffein. m. propo- fee. f. PRôrosOî , Prétérit de Propûno. PRÔrR.€TÔR, genit. ProprSiorii.m.Cic. Propréteur, o«le Lieutenant du Préteur, m. PRÔPRIË. (Adverbe.) cicer. Proprement, d'une fiçon pro- pre & particulière. * Proprie loijui. Cic. Parler en mots pro- pres Se chqifis. PRÔl-RlETAS , genit. proprieiatïi. f. Cic. Propriété. /. qua- lité propre & particulière de chaque chofe. /. TROPRiiiTAS verlarum. Quint. La propriété des mots. Propriitas locortim. V'iir. La nature de chaque lieu. TRÔFRÎTIM. (Adverbe.) Lucr. Proprement. PRÔPRiOS, propriâ, pr'àpriiim. Cicer. Propre, particulier à une perfonne, on à une chofe. »;. propre, particulière. /. '^ Proprium eft Oratoris dicere. Cic. C'eft le propre de l'Ota- teurdediie, 0» de parler en public. 11 appartient à un Ota- leur de haranguer. ÎRoPRius. Ctc. Propre a une perfonne, qui luy appartient en propre. * Culpa mea propria. Cic. C'eft ma propre faute. ^ in propriâ pelle non tjuiejcere, Hor. Ne fe contenter point de fon eftat: Vouloir s'élever. ÏKÔPTtR, (piépolition qui gouverne l'Accufatif.) Cic. Au- près, proche, tout contre. * Propter pa:rem cubantes, cic. Couchant aupies de leur père. * l'ropter aqtn riviim. Virg. Proche d'un ruifleau. ÏROPTER. Cic. Pour, à caufe , en confideration , pour l'a- mour de. * propter honeftatem. Cic. A caufe de l'honnefte- té. * Propter vos. Cic. Pour l'amoui de VOUS , en voftre con- fideration. Propter. (Adverbe.) Ter. Tout aiiprèsk PROPTËRëà. (Adverbe.) Ctc. C'eft pourquoy , c'eft pour cela, pour cette raifon. PROPiiRiA- î"'"'- r»r. ïaiceque, P R O'. Propterra «r. cic. Afin que. PROPÛDIOiOS , propitdioln , pmpudiômm. PUut. Qlli eft fanS " honte &_fans pudeur ; effronté, m. effrontée. /. PRÔPOdium , genit. yropndit. n. PUut. Honte, infamie./» des- honneur, m. PROPOGNACÙLÛM , genit. propti^nactil'i. a. Cic. Foit. m. fortetcfie, fortification. /. 0^ Propugnacuium. Cic. Défenfe, /.. PROPpGNÀTlÔ , genit. propugnatiônîs.f. Cic. Défenfe , pto- teilion que l'on donne à quelqu'un. /. FROPUGNATÔR, genit. propupiatirSs. m. Cs.f. Quide'fend une place , qui combat pour fa défenfe. Oj^ Propugnator. Cic. Uefenfeur. m. qui entreprend la dé- fenfe & la proteftion de quelqu'un. PROPUGNO , prôpt^.gnâs , propii^ii.ivi , propûgniititm , pro- pUgtiârè. Cic. Combattre ponr quelqu'un, 0» pour une cho- fe ; défendre en combattant. * Propfgnare commoda patrit. Cic. Défendre les avantages de fon pais. * Propugnare pr» xquitate. Cic. Combattre pour la juftice. PRorULl, Prétérit de Propello. PROPULSATlÔ, genit. proptilfatidnis. f. DV. L'aflion derc- poufler, ou l'effort qu'on fait pour repouiler quelque mal- heur, 0« fon ennemy. PROPULSATOR , geuit. propulfitôri'i. m. Val-Max. Quire- poufl'e. PROPULSÔ , propulsas , propîilsâvi , propûlsâtûm , propûlsâre, Cicer. Chafler , repoufler. * Tandem doCii commune pericu- iiim crtncoruià propulfandum. Tacit. Ayant enfin appris à leurs dépens à s'unir pour repeufl'ei un ennemi commun , été à le repoufler de concert. PROPULSOS , propklfa ,_ proprtlsi'im. (de Propeth.) Lucr. Pouf- fe, réponde, m.- pouflee, tepouflee. /. PROPOLSOs , genit. propiilsus. m. Sen. L'aftion de repoufler. PRÔPÎL.€UM , Tr^Ttii-Kn.tM. genit. propylXi. n. Ctc. Veftibule d'un Temple, ou d'un grand édifice, m. un parvis, place vis-à-vjs, ««au devant des grandes Eglifes. FROQU/ESTÔR , genit. Pmqusfl'orïs. m. tic. Quefteur , à la place d'un Quefteur qui eftoit mort : Qui eftoit fubiritué ei> fa place. PRORA , genit. prôrx. f. Cic. La prouë d'un vaiffeau fur mer , »« d'un navire. /. la partie de devant. PRORtPÔ, prorepis, prorepii , prorcptûm , prorcecre. Horat. Ramper, fetraifner en rampant, lortir dehors. * Prorepere in luxuriem. Colum. (parlant de la vigne.) S'étendre trop, pouffer trop de bois & de racines. ' PRÔRHT.4, genit. proretwm. PUut. Pilote d'un navire, qui I eft à la prouë pour le gouverner, m. 1 PRÔRtX , genit. Pror'rgïs. m. (Mot des derniers fiecles, qu'on ' a fait à l'exemple des Anciens qui ont dit Proconful, &c.) 1 Un Vicetoy, PRÔRiPlÔ, pror'ipis, proripû't, prorcptûm , prortpêrè' , fe. Cic. Setiierhors, fe dérober , fe retirer d'un lieu promptement; * Sefe porti foras univirfi prortpiunt. Cief. TOUS foitirent de- hors par la porte avec précipitation. Proripere al.ijiiem. Horat. Enlever, emmener quelqu'un par force. PRORITÔ, pror'itâi, proriiâvl , prtritatum , prtritare. Colum. Provoquer, exciter. PRÔROGATÏÔ , genit. prorogaiiirtïs. f. Oc. prorogation, con- tinuation d'une perfonne dans quelque charge. /. * Prort- gatio legii. Ctc. Prorogation de la Loy. PRÔRÔGÔ , proroges, prorognvi , proro^âtûm -, prorogâre. Cic, FrOLOger, prolonger. * Proroiatur Sabino Provincia. Tacit, On continua Sabinus dans fon gouvernement. * Dies pau- cos ad folvendurn alicui proro^are, Cicer. Accoider, donner quelque temps à quelqu'un pour payer. * In hyemes prorS- gant miras. Plin. Ils différent , ils attendent à l'hiver. Prorogâre /((wjf-i>j litiganii. Vlp. Fournit les frais d'un pro- cès à ceiuy qui plaide. * Prorogâre nummos. Vlp. Donner de l'argent de fa bonrfe. PRÔRSUM. (Advcibe.) PUut. Tout droit. * Prarsùm ^tht- nas proltntts ahtha tecum. PUut. Je m'en iray tout droit a Athènes avec vous. Prorswm, Str, Tout à fait , entieiemeiu , du (oiit, P R O. Rtirfùm , prorrùm ciirfkre. Ter. Courir ç\ & là. PRORSOS. ( Adveib.) Cicir. Entièrement , tout à fait , du iout._ _ _ _ „ „ PRÔRlfMrÔ, prôrFimpÏ!, pmi'.fî , printptûm , prômmperc. Cic. Cxf. Liv. Sourdre , faillir dehors avec violence (parlant d'une fource d'eau.) TRORUMPbRE , (dans un fens aftif ) Interdumquc utram prarum- rit ad .iihcraiiuheni. Virg. Gecrg. parlant du mont Etna. Et (luclquefois il poufle en l'air une nuée noire fie épailie. Pforumpere. Cic.af. Sortir, Ce jetter avec violence: En- foncer , forcer , rompre avec violence. Kl> E'oproriij-ii hamintimandacia. Ctc. Les houinies eu font ve- nus à un tel point de hardiefle. _ fKÔKHjÛ , prdriiis, prirûî, prôriilum, prôrùérë. Liv. Jettet parterre renveri'er. * .^Ibam à fun-' r.Tr:Tntis l'rorueriint. Liv. Ils raférent la Ville il'Albe , ils la detruilirent entièrement. ^*- IncacM l'roruit. Val-Fl^^. Il tomba fur la telte. * Foras ftnut proriiunt fe. Ter. Elles fottenr toutes dehors avec im- pétuofité. * Hcjiium (tr'cw proruere. Tacit. Renvetler l'ai- méc ennemie , la mettre en vau- déroute, PRôRÛtl , Prétérit de Prorusipo. PROrOPTÙS, jrârfiptâ , prôrtiptûm (de i'rorKmpo.) f^ir^. Qui fort à groflcs gouttes, (parlant delà fueiir.) Probuptus. CjcJ. Enfoncé , force, m. enfoncée, forcée. /. Proruptus. Kirj. Qui fe jette avec impetuoiité. Prorupta ntitlacia. Cic. Une hardiefle rcmeraire. PROROtOS , /irôrKM , f roriirM-». {At pror-jn.) Tacit. Renver- fé, jette pat terre, m. renverfée , jettee par terre. /. PRÔSA, genit. proi,?. f. Sl<'"t- ou Profa oratio. Var. de la Profe./. (Difcours coulant 8c ordinaire avec lequel on s'ex- plique , qui eft oppole aux vers, qui conlifteut dans cer- tains nombres de fyllabes.) PRÔSAICOS, a,r!m. comme prcfaïca oratio. Plin. de la Pro- fe : un difcours en Profe. PRÔSÂP'lA , genit. Profapi^.f.PUut.Sact. Race .lignée./. ÏRÔSCËNlUAI , genit. profcenii. n. Plant. Liv. Le devant de la Scène du Théâtre. C'eftoit un lieu élevé fur lequel les Aâeurs joiioient, quieftoit ce que nous appelions Théâ- tre, Echaflaut , ok Pupitre. ?«. Et ce/iro/icnn.») avoir deu.1 parties aux Théâtres des Grecs , l'une eftoir le profcenium amplement dit ,oîi les Afteurs joiioient, & l'autre eftoit \t LogeioTi où les Chœurs vcnoient reciter & ovi les Panto- mimes faifoient leurs reprefentations. PRÔSCiNPÔ , profcindÏ! , prôfcidï , prôfâftùm -, prlfcindëre. Trin. Fendre, ouvrir. '''Terram profiindert. Virg. Labou- rer la terre, l'ouvrir avec la befche, ««lacharraé. OJ- Proscindere ali^ji'.cm. Flin. Déchirer quelqu'un, o» fa réputation. * .AtiquemconiumcUii. Sfteî. Luy dire des in- jures, l'outrager d'injures. TROSCÎSSIÔ, genit. profujftinis. f. comme tenu profcijfio. Coliim. Le labour de la terre. PROSCÎSSUS, prôfilffa, pr'oldfiûm (àt Profcindo.) S'at. Fen- du, ouvert, déchiqueté, m. fendue, ouverte, déchique- tée./. *Terrapiofi:JJa. Virg. Une terre labourée. PROSCRIBÔ, ^rofcrîi'J, prifcrïpn , profcrtptï-.m , prifirtbè'rè'. Oc. Publier par affiches , dm afficher qu'une chofe eft à ven- dre. Mettre un écriteau. Proscridere l;ona aluuitif. Cic. Mettre à l'encan les biens de quelqu'un, ko décréter, les expofer en vente. * Profri- Icre alujUiXi. Ce. Profcrire quelqu'un , le bannir, confif- quer fcs biens, rr.eitrefa tefte à prix, donner pouvoir au premier qui le trouvera de le tuer. IRÔSCRÎPTlÔ , genit. profcTtpttlmi. f. Bonorrim alicujai. Cicer. Publication par affiches des biens de quelqu'un à ven- dre. / Proscriptio alicfju-. cic. ProfcriptioH./. Eanniflement d'u- ne perfonne. m. Confifciuion defesbiens & de fa vie. /. FRÔSCRÏPTÛR, genit, PnÇcriftlrïum. Plin. Qui profcrit & banni: quelqu'un , qui confifque les biens & fa perfonne. PRÔSCi'Jl'TÙRiÔ, î- , iy, 'lûirn, 7rf. Oc. Méditer une profcription , avoir deiléin de profcrire. IRÔSCRiPTÛS , prijcrlptà , prifcrlpiûm. ( de profcrilo. ) Cic. Mis à l'encan , oh ea vente, m, Mife à l'eacao , «m en. ciié?. /, P R O. 309 Proçcriptus. Ctc. Profcrit, banni, m. profcrite , bannie. /. PROSECO, protècàs , pràsecitï , prôséUitm , prosecàrë. Liv, Couper. PROSËCTÛM , genit. prôiêlii. m. Ovid. Partie des entrail- les qu'on coupoit dans les facrifices. VRÔSÈDÂ, genh. pio!id,ê. {. P/aut. Une putain , fille de joye, unegioflituee. /. PRÔsEdàMUM, 7. n. Plin. Langueur des malles, impuif- lance. / PROSEMINAtOS , profeminâta, profeminâtUnî. Cic. Répandu & comme femé. m. Répandue & comme femée. fr PROSËQyOR, priiëquèrii, pri.ecjaKiin , OU pfoicciniis siim , prôsëijui. Cicer, Conduire, reconduire, accompagner pat honneur: fuivre, aller après. * .Alicujuifamii ,o\xexequtiit profequi. Cic. Accompagner un Convoy. Proseq^ui abeunicm lacrytus , ou voiis, Cicer. Pleurer le départ de quelqu'un, répandre des larmes à foa départ, «» luy fouhaiter un bon voyage, ProsecjUi aliqîiem benevolenlià. Cicer. Embrafîer quelqu'un d'affeftion , luy témoigner toute forte de bonne volonté. * Profcijinalirii>ocr!Ï. m. Ovid. Lepére du beaupere à l'égard du mary , on de la femme. PROSÔCROs , genit. (roiôcrnt. f, Mo.le/l. La mete de la belle- mere^, à l'égard de la femme, o;(dumaty. PRÔSÔPÛPCElA , c^ja-cTrcTTùtia.. genit. profopopailc f. Suint. Profopopée. /. Figure par laquelle on fait parler uncpei- fonnc dans un difcours, PRÔSrËCTÔ, profpiffai, profpcââz'ï , prcfpcHâtiim., profpêt- tàrê. Ci:. Voir, regarder, avoir la veuë. * Pr«fp,a..i S:cu- hm mare. Phicd. Regarde la mer de Sicile, a.l.i vj-jo iut cette mer. * ^■Ifira profpeCianiia. Stat, Les trciks qui bril- lent dans le Cid, , aa.3 îJtos- 310 P R p. Prospectarf. clcir. Voir, regarder, confiderer. IRÔSPECtOS , genit. priffeara. m. CU. Veuë. /. Portitm iri r^Litio ,i:'lcherrinio profpeôiii. Cic. Il y a lin pottique dans ce râlais , qui a une très- belle veiie, eu qui eft fort beau à voir. * PritfpeSui» iKipidirc. Cxf. Empdcher la veuë. rRÔSPËCULuR, âri's, an. Liv. Epier, guetter, regarder de loin. rRÔSPÊR , pr'ofpérâ , prifpémm. Cicer. Profpere , favorable. m. &/. * [On dit aurtî Profperns, a , «»>.] * Profpnafortiina : Frofperx ra. Cicer. La profperitc , fortune favorable. * Frap- pera vnletiido. Tacit. Une bonne fantë, * Projper exitus. C:c, Heureux e'venement. [Il fait au Comparatif, Profpè'rïSr, ôrïs. m. &i. prtfperïùs, crh. n. Ovid. } PROSPHRE. (Adverb.) Cicer. Heureufement. * F ariunà prof- pere funîiui. Ciccr. Qt-ii a toujours eu la fortune favorable, qui n'a jamais eu de difgtace. IROSPiiRtTAS , genit. profpcriiâti's. f. Cic. Profperitë. /. ÏROSPËKÔ , prifpéras, prejpenlvî , proCperâlitm , profperdrè. Liv. Faire réilflir , eu prolperer quelque deflciu , y donner un bon fuccës. PROSPËRSOS , prôfpêrfH , prôfpèrsilm. Tacit, Arrofé. m. ar- rofée. f. ÏRÔSPËRUS , prôfpè'ra , prifpèmm. Tacit. Heureu.x. ra. heu- reufc. f.^Voyex, Prospfr. PROSPICIENTËR. (Advetb.) ,Aul-Ccl. Avec prévoyance, ÎROSFlCIô , proj'picis y piôfpcx'î , profpiiî^.m, piofpicerti. Cicer. Voir , regarder , avoir la veuë. * Profpidt Tr.fciim mare.- Plixd. l'.egaide la mer deTolcaiie, on a la veuë fur cette mer. * Parum oculi profpiciuiit. Tirent. Je u'ay pas bonne veuë , je ne vois pas bien. * Plaute a dit : K« cctilis profpi- eiù fatis. Dans le même fens: Je n*ay pas la veuë bonne, je ne vois guère clair. T^osficKv.^ f!.nellmtm. Sert. Eflre proche de la vieilleflè. Prospicere, providerc fulura : Longé anir>io profpicere : Mente, OU Ctgiiati'jhc providere. Cic. Prévoir l'avenir : Conuoître l'avenir: Voir les chofes de loin & avant qu'elles arrivent. * ^tici'.i mal» prsfpicere. Cic. Prévoir quelque mal, y pour- voir ayant qu'il arrive. •*■ Tihi, ou ratio.tihus tuis pmfpiaam. Cic. J'auray foin de ce qui vous touche , je pourvoiray à vos aflaires. * Nifi prùfpicium intereà atitjuid nohts efi , de- fertx ■uiviinf.i. Ter. Si nous n'avons cependant fongé à nos affaires ^ nous nous trouvons abandonnées. rRÔSPÏCOUS, profpicitci y prùfpicuiijft. (de Profpicio.') Sen. Qii'on voit de loin. PROSFÎRÔ, as, arc. Cat. Refpiret aifément , o« répandre les efprits vitaux. PROSTâNS , genit. prôjiâniïs, omn. gem. Lucr. Qui s'avan- , ce Si paioift en dehors. * yAnguli proftantes. Lucr. Des an- gles faillans. PROSTERN O , prlflcrms , prôflrâvï , profiritûm , prcfièrnére. Cic. Jettei bas, abbattre, rerveifer , coucher &c étendre par terre: teiraller, * Prefiemere interrara vineas. Cclism. Cou- cher 11 vigne dans terre. * Proflernere hojles, Cicer. Renver- fet les ennemis , les défaite , les battre. TiOSTHKtiEKE fe ad pedes alici:jus. Ciccr. Se proflerner aux pieds de quelqu'un, fejettcràfes genoux, le jetter à fes pieds. '*' .Abjicerefe atqueprefternere. Cic. S'humilier , s'anéantir. 0â^ PaosTERNERE obtrelîâtiones n.alevoiorum. Vatin, ad-Cieer. Renveifer , on détruire la niédifance de nos ennemis. 5â* Non-ne mariifefiiim cfi tais virttitttius , tuiii^ue i ..tidil'its ma- teriiim c&mpi'.mqtteprojiernj ? Ptru-Jim. 11 eft clair qu'il s'ou- vre un grand champ à vos vertus & à voslou.mges. IROSTlBÏLÏS , genit. proJiibliUt. f. Plant. Une ulle proûi- tii^ée. PROSTÏEÛLA, genit. projlihulx. f. Plaui. UnefiHedemau- vaifevie, une prodituée , qui s'abandonne à tout venant. PROSTÏEOLUM , geuit. profiibiitt. a. Puuc. Lj niefme ligni- fication. ♦C'eftauflî Unboidel, lia mauvais lieu, unlicu depïoftitution. PROSTÏTUO, projlitiiïs, proftitin, preflilUtûm , projlimè'rë. Cat. Sua. Proilituer, abandonner à tour venant. * >iiaryt pKdiciiiam prùflitucre. Snet. Abandonner Ibn lionueiir , fé profiitucr, faire foUs de fon corps , (Coiniiie ou parle vul- P RO. gaircment.) * Se tôt» corporc. Catul. S'abandonner à toutw Ibrtes d'impudicitez. * Voces ingrato foro^ Ovid. Ptoftituex fa voix dans un barreau fans aucun avaniaae. PRQSTO , prifiâ! , proftitï , proftïiiim , pro/iare. Lucr. S'avancer en dehors , laillir, fortir, paroiftie. Prbstare. Ptaut. Se proftituer , s'abandonnera tousvenans. C'eftàdire fe tenir devant de certains lieux comme fai- foient les filles débauchées à Rome , 6c comme font au- joutd'huy les Couteufes du Pont-neuf. PROSTRÀTÛS , prôp-âta , priflratnm. { de Projlerno. ) Cicer. Couche pat terre, m. couchée par terre. /. OS" Prosiratus. Cic. Abbatu, détruit, renverfé. m. abba- tuë , détruite , reaverfée. /. * Proftrat^. religiones. Cic. Des religions détruites. * Projhatiis f,ti. Lucr. Abbatu de foif, qui meurt de foif. PROSTRAVÎ, Prétérit de Prosterno. PROSTYLÔS, m(ps-!j\@r. genit. Pruftyll. m. & f. prlftJlSn , i. a. Viir. Ptofiyle , qui n'a des colonnes qu'à la face de devant, (parlant d'un Temple.) PROSTYl ÛS , cs-yruTT®'. priflypi , prijljpùm. flin. Qiii eft de bas relief, (en parlant des ligures taillées fur la pierre, fur le bois, &c.) PROSUEIGÔ, prasiibigis , proiûhcgï, proiiihâiliim , preilîbïgè- re terram pedihui. Vir^. Fouler , frapper la terre avec les pieds. Prosubigerk /k/wi'ho. Val-Place. Forger des foudres. PROSUM, pridés,prefiii,pridêjfe. Cic. Servir , profiter , eftre utile. * ey£-re multltm profuit ei Btthjnia. Catui. La Bithy- nieluy fournit beaucoup d'argent : 11 tira bien de l'argent de la Bithynie, ^ Id mirum ejuantum profuit ad concordiam civi!atii. Liv. Il eft furptenant combien cela fervit à unir toute la ville, à y reftablir la concorde & la paix. *-Contric aransarum ù- fcorpionur» ictus predeji h&c herba. Plin. Cette herbe eft bonne contre la morfure des araignées 2c des fcorpions. PROSÛMi.^ , genit. profamic. f. PUat. Un vaifleau couteiw fur mer , pour aller à la découverte de l'ennemi. PROTECTOS , prôiidâ , proteUûrn. (de Prote^o.) Ovid. Cou- vert. 177. couverte, f. (XS» Sapientia proreliior tmni ratione. Cicer. La fagefle eft plus forte que la raifon. PRÔTËCTA, genit. proteCiirûm. n. pi. Cicer. Balcons, m, faillies , foùpentes. /. PRÔTËGÔ, priiegis-, protêxi, profelîâm , protè'gè'rc. Cicer. Couvrir. (ES» Protegere aliquem. Cic. Protéger, défendre quelqu'un, luy donner fa proteûion , Comme qui diroit Le couvrit de fon autorité 8c de fon crédit. * Clypes aliqusm protegere. Cicer. Couvrir quelqu'un de fon bouclier. Protegere. gluint. Couvrir, pallier, excufer. Protegere. Cicer. Faire des faillies , o» des balcons, dans un baftiment. PROTÉLO, prôiëlâs ,protelâvt, frotelâtûm , protelârë. Plaut. Chall'ct loin. ÏKOtii ^^^ f'iviidilîitaliquem. Ter. Troubler quelqu'un, le démonter, luy faire perdre contenance en criant contre luy & luy difant des injures , l'abbattre de p.iroles. Protelark epTo'T5//@v. cot, Quel'on coupe le premier, (en parlant des premiers jet- tons des choux.) PRÔTRAhO , protràhis , proirâxï , protrâÛFim , protrâhère, Prip. ^ 1 irer hors, mener, emmener par force, traîner, entraiuer. * tn conviv:am Sexîttm Commium protrahi /ujjir, Ciccr. 11 commanda qu'on cmmenaft par force Sextus Co- minius au fedin. * .Ad opéras mercenarias protrAhi. Cic. Eftrc emmené de force à la corvée, o» au travail. * Eo ipfo Timo- ré ad indidum pToUiixit. Liv. 11 l'attira par cette crainte à dénoncer, ou révéler ce qu'il fçavoit. Il l'intimida pour déclarer fes complices. * Protrabcre «iiijuem ad paupcrtaiem. Plaut. Entraîner quelqu'un dans la pauvreté. * Protrahere inmediurti. Lui'. Faire voir , e.\poler en public. PROTRiHtRf. Difieret , prolonger , faire durer , faire traîner. * Protrahere jiipeniia militum. Sun, Différer le payement des foldats. PKOrRÏTÛS, prôtrlta, protrltûm. (de Prctèro.) Liv, Foulé au.\ pieds, m. foulée aux pieds. /. PROTRIVI, Prétérit de PRorëRO. PRÔTRÙPO.M VÎNUM, genit. froiropï^m. n. Colum. Vin de mère goutte, vin qui fort de la cuve avant que de fou- ler la \^cndange. PRÔTRUDÔ , prl-.rûdist protrits'i , protrUiFim, protrhderë. Cic. Poul'.ci en avant. PROTÛLÎ, Prétérit de PROFeRO. PROTORFÔ , priliirhâs ,protHrbivi , protûrhdlftm , frotûrhârë. Ltv. Ciiali'er , repoufiér. PRÛTÛTËlA, .ê.f.-Vlp. Charge de celuy qui eft comme tu- teur , la charge d'un fubroge tuteur. PRÔTÏPUM,-^. n. 'sr^c'cuTcor. Plin. Figure faite en forme de moule: figure crcufe. PROVËCTOS, ù!. m. ^«r. Vili. Avancement, m. dans les charges , &c. '!KOy BCJiJS iprivèila ,pTivël}iim, (de Proveht.) Cicer, Avan- P R O. 3" ce. m. avancée. /. * Nox cratprcvelfa. Tac La nuit eftoit bien avancée : On eftoit bien avant dans la nuit. * Prc- ^eCluixtatc, OU Provciij xiate homo. Ciccr. Avance en âge, fort âgé. J^PMVLhO, pr'ovëhïs, provèxi, provèHiim , provehcri. Plin, Porter en quelque lieu, voiturer. Proveho. Proptrt. Porter, om poiifler avant. * Prevehi in al- tura. Plat;r. Eftre porté, o« poufle en pleine mer. fâ"_PR0VFHFRF. Ciicr. Avancer, promouvoir, élever, pouf- 1er quelqu'un dans le monde. * Provcherevitamfuam m pe- riculum. Cicer. Mettre, e.xpofer fa vie en danger. * Prove- here aUcjuem ad dignitatcm. Ptin-Jun. Elever quelqu'un à quelque dignité. 03» Provehor amore, Cic, Je fuis tranfporté, on éptis d'a- mour. * Patitaiim m , ou ad nalediila provcHifanf. Liv. Ils en vinrent peu à peu aux injures, eu à le dite des injures t. Us s'emportèrent de paroles l'un contre l'autre, i- Frovehi ad optâtes e.\-iii'.!. cu. Venir au deflus dc fes entreprifes, ve- nir à bout de fes dedeins. Si«orum ufqiie ad extremum fpirilum proveCla eft prudentitt. Cic. Dont la fagcflé a duré jufques au dernier moment de la vie. * Eo ufijuecorruplionis proveSus eft. Ta:it. Il vint à un tel point de corruption. * Sentie me Lengùis ptevcRuni. Cic. Je m'apperçois que j'ay efté trop long. •■*■ Pauto longiiis proveii* eft_ oratio.cic. Mon difcours eft allé un peu trop avant. PROVËNlO, provèms ,frovii,i , provciitiim , prevèniri, Plaut. Venir , paroiftre : S'avancer. Provenio. Ovid. Provenir, venir, naiftrc. Provénitfativamyrrha. Plin, La myrrhe qu'on a feme'e vient oBCroift. "^Stiidia hilaritaie preveniunt. Plin-Jun. La joye contribue à s'avancer dans l'eftude. * Carmin,-, preveniunt animo deduCla fereno. Ovid. Les Vers naiflent d'un efpric tranquille. PRovENto. Cic. Venir, arriver fortuitement , provenir, * AVc ^uid proveninrum Jïi , provîdenr. Cic. Us ne prévoyent pas ce qui en arrivera. PROVUNTOS, genit. prëvêntiis. mafc. Virg. Le fruit qui provient & qu'on retire d'une terre , le revenu, m. Proventus. Plin. Abondance. /. * Peélanim proveiitits. Plin' Ji'.n. Abondance, grande quantité de Poètes. Provintus. Caf. Succès, m. PRÔVtRElOM , genit. proverh'ù. neut. Cic. Proverbe, m, * în proverbio eft ; Proverhti toco dtci folet : Venit in cenftiettt- dinem preverbti. Cic. * Cejftt m preverbium. Plir. C'eft un proverbe, c'eft unechofe qui a pafté en proverbe. * l^eteri proverbio. Cic. Comme dit le vieux proverbe, félon l'an- cien proverbe. PRÔVËRSOS, à, ûm. Varr. Qui va en devant & non pas à reculons, PRÔVIDË. (Adveibe.) Plin. Avec prévoyance. PROVIDENS, genit. pravidcntis, onin. gen. Cic, Qiii pré- voit, qui a de la prévoyance. [Il fait au Comparatif Prôi'idîofJoV, orïs. Ta. & {. previden- liiisyërîs, n. Cic. Et auSupeûSilif Previdinlifsimiis , â , ûm, PUn. ] _ PROVÏUENTËR. (Adverbe qui fait au Comparatif Provl- ■ ilèntiiu: Et au Superlatif Proî/."rf?ni;/ijmf.) cic. Avec pré- voyance, avec bien de la prévoyance. PRôVlDÉNTÏA, genit. prazidcit'uë. f. Cic. Pre'voyance. /.. l'ailiou de prévoir les chofes. * Divinaprevidentia, ou Dei providentia. Cic. La divine providence. , PRûVIDËÔ, providh , provïdi tpreviinm tprovïdirf. Cic. Pré- voir les chofes. * Providire impefterum, Cic. Prévoir l'ave*' nir, oales cliofesà venir. Proviuere rei framenlaria , OU rem frutr.er.tariam , ou de re fruweniarià. Cnf. Donner ordre aux vivres , faite provifion de bled. * Providerepbi. Oc * J}.uionibui fuis. ^uli-ed-He- ren. Pourvoir à fes affaires : y mettre ordre, y donner or- dre. H se fi non afin providentur . me aut heram pejfumdabu,,^. Ter,. Si je ne prends bien mes mefurespour détourner ces noces avecaddreflé , elles perdront ou mon niaiftrc oumoy. Providi RE aiiciii contra aliijuem. Cic. Prcîeger quelqu'un con- tre ua autie , veillei à le défendre couue un autic. ïROî P R O. 3T1 r IV V.. voy'm./. qui. de la prévoyance: av.le. r.. «v.fee / PRÔV CïA. genit. pr..„u„c. t. Oc. Province. /. ceuai- ";,'t°™» «^.7!. .i-.™. Tn. VOUS avez pri. li une com- nillion, .«une charge bien fàcheule. » p-r. "''^'T.lC^ ne étendue de p.(ys conquis par les armes. PamiNriA Cic. Gouvernement, m. .^ • c ■ lloV.Tc'l: a: Charge. /. en^ploy. m. conm^rffion de faire une choie. /. 03- P' ■^.ncam aln.„. 0«r. Donner quelque charge , .«quelque commilTionàuneperfonne. / a i:,A- > PRÔViNCiÂLlS, M. m. «>■ f. pr»t..w,<.;f , m. n. (A^?)"^;/ Or. Provincial. ». provinciale./, qm eft de province , qu. habite dans la province. * ScicntU provincalii. Lner. fcience qjii trailte du gouvernement des provinces. PRÔVÎNC^TIM. (Adverbe.) Suetsn. Par provinces. PRÔVÎNDÉ.MlA , eenit. vrovindemij:. (em. ^t luifanteàl'epauirdroite'^duCgned.: la Vierge, qurdcran- ce les vendanges. „ . ■.- i),A:nr. Ar PROVISIO , genit. frov,IB„h. f. Cf. Previlion , 1 aOion de pievoii les chofes , prévoyance. /. Provisio. Cictr. Précaution , prévoyance. /. PRÔVISÔ, friv-uis, proThi, proiunrn .provncre. Tcrent. La Etoile fort Al- 1er voir quelqu'un, l'aller,vifiter, luy "^'^'^'^ "'^''^- */": z,fi^,„dag2tP^mlhU»,. Tn Provoquer quel- qu'un , l'irriter, l'aigrir en luy difajit des mîmes. "^ E'^i'" Cr^cK provsiamu,. Sj>'n'- NOUS difputons le prix de 1 e e- gie aux Grecs, nous faifons mieux des elegies que les Grecs, nous les furpaflbns en cela. Provocare udaUcjucm. Liv. Appeller devant quelqu un , «« àquelqu'un. * De Ctfare tranJAllum efl : ntijuc lamprcvc- ca,i ,„ ,>,:eg,um poteft. Bwt-Cuer. C eft fait de Celât : on ne fcauroit remettre la chofe en fou entier. PROVÔLÔ , prcvSlaiyprcvçlâ-ui , provSlfiitim ,pr(>voUre. Plin. S'envoler, s'en aller en volant. OS- Provoi ARE. Liv. S'en aller précipitamment. PROVÔLVÔ, prcvU-iis, prtiolvi , privolmun , prtvolvcre. Ter. Faire rouler, rouler en avant. 85" Provolvere je ad pedes , ou ad geima alicajui. Ln traîner , ou fe jetter aux pieds de quelqu'un , à Us genoux fe profteiuei devaju luy, P R O. P R U. , PR5ÛT. Cicer. Cotmne , félon que. ^ PROVULGÔ , â!,ii-è. Sulp. Sever. Voyez Pervulgo.' PROXËNtTA, 'S&iini'TKS. genit. proxemiS. malc. Mirt^ Entre- metteur dans quelque affaire, un intrigant, qui s'intrigue à faire prefter de l'argent : Courtier des damées , qui lesfaii vendre: fafteut des marchands, m. PRÔ.XlME. (Adverbe Superlatif de Propi.) Cu. Fort près, très-près. '<■ Chm proximè Romcxmvertijii. Cic. Lorfque vous elles venu tout auprès de Rome. * De-.opcram, ut iju'am ptc- .ximi italiam fit. Cic. Qu'iUalfc en forte d'eftrc le plus près d'Italie qu'il pourra. PROKlMè -uidentiir ad nojlram difciplintm acccdere. Cicer. Ils femblent approcher de plus près, o» plus que les autres , de noftre dotttiue. * Sainberrimum ver ejl , proximi deindt ah hoc, hiems. Cetf. La laifon la plus propre pour la famé c'eft le printemps , & après le printemps , l'hiver. FROxiMè. Depuis peu, fraîchement, dernièrement. * la U- icris, cjuas proximi à teaccepi. Cic. Dans vos dernières let- tres , dans les lettres que je teceus dernièrement de vous. PROxiMe ai^ue ille lahera. Cic. Je fuis prefque aullî fafché , on auffi en peine que luy. PROXIMITAS, genit. proximiiatïi. f. Ovid. Proximité./, voilinage. m. Proximitas. Ovid. Patenté, proximité du fang. /. Proximitas. Reffemblance. * Lt latent vuium proximitate boni. Ovid. Et que le vicc foit caché pat la telVemblance qu'il a avec le bien. , _ ,^ PRO.XÏMÔ, proxïmas, proximâv'i , proximittii» , proximate. Cn. Eltre auprès, eftreprès, cftre proche. ^ PRÔXlMÙS , OH comme les Comiques FROXUMUS : proxt- md , proxim«m. ( Adjeftif Superlatif de Prope. ) Cicer. Le plus près, le plus proche, m. la plus près, la plus proche. /. * Prextmus Pvmpeiiim fedeham. Cic. J'eftois allis apreï Pompée, cil tout pioche Pompée. * Eamus ad me, iti pra- ximum efl, r.ht mutes. Terent. Allons chez nous , c'eft le lieu le plus proche, ou le plus près, pour changer d'habit, * Ego hiiic lociim in proximo conduxi. Ter. Je luy ay lotie un lieu dans le voifinagc , tout icy proche , ou tout icy près. ^* Proximus vicinus. Cic. Le plus proche voifin. * Proximx fundo adei. Ter. La maifon la plus proche de ma terre, la plus prochaine maifon. '^ Proximui fur» egoma mihi. Ter. Nul ne m' eft plus proche que moy-mefme. PROxrMus ^fnerc. Terent. Qui eft proche parent. ; Proximus. Le premier d'après. * Eijiies Senatoni dignitate proximus. Cic. L'ordre des Chevaliers eft le plus honorable après celuy des Sénateurs. * Pnefeetus claj]is proxim-s pofi Lyfandrum fuit. Liv. Il commanda la flotte après Lyfan- der: U fut grand Amiral après Lyfander. * ^farum opti- mum tnPonto, proximrim m Plirjgià. Plin. L'herbe appel- lée Cabaret eft la meilleure dans le Royaume de Pont , 8c enfuite celle qui croift en Phiygie. , .„ ^. Proximus. Le premier , .«le dernier. * Proximus Liiior.Cte. Le premier Litteur, qui marche immédiatement devant le Conful. * Hismerfihuifexproximii. Terent. Les lix derniers mois. * Proxiraus à pojlr.me. Lie. Le pénultième, qui eft immédiatement devant le dernier. _ , . n. Proximus optimis, Plaut. Quieft tou)ours avec les honneltes gens. . I , , Proximus ver,. Hor. *Veritaii. S»i-f. Qiii approche le plut près de la vérité. * Proximum vtno guftu femen. Plin. Une femence, OK gtainequialegoûtduvin. ^ ^ [ Cet ,\dje£lif fait au Comparatif dansSeneque, Proximior, oris. m. i!>f. proximiûi, cris. ncut. plus proche. ] PRODËNS, genit. prûdentïs. omn. gen. Cic. Prudent, li- ge, avife. m. prudente, fage , avifee. /. qui 3 de la pré- voyance. Pruuentes. Tacit. Les Sages. , r Frubens. Cic. Qui liait , qui a la connoiflance des choies. * Prudins, fciens/vii'us, videnfcjue pcreo. Ter. Je me perds, jelcfcay, jelefens, je le vois. * Prudem & fciens adintcn- tum ruebam. Terent. Je m'allois perdre le fjachant 8c le voyant , ou ï mon efcient , «« avec toute ma prévoyance K ma connoiflance. . , ,>.,r,v.- Pbupens iiigemo. Cic. Vu cfptit fage £c avife, qui al ul.ig^ Se et PRU. PRY. PSA. PSE. 8c l'expeiicnce. * Horace a dit : ^nimui prudtns rerum. Qui u Tufagc des chofcs. ^ Priiduis a^rùotationiivir. Col»rn. Vn Iiomnie qui entend bien rugiicultute. * Prudtns hcortim. Liv. Qiii connoit bien les lieux 6c les chemins. [ Cet adjetlif fait au Comparatif frhdiniibr , ùt'u. m. & f. prii- deM':us,orïs. n. Plus prudent. Et au Superlatif ;irK». Couverte de gek'e blanche. /. Sujet à la gele'e b'anche, (parlant d'un lieu.) m. Sujette à la gelée blanche. /. PRUNA , genit. prr;n^. f. K/rj. Hor. De la braife , ou des charbons allumez. PRUNOM, genit. priim. n. Virg. Prune. /. fruit. * Cerca prima. Pliii. Des prunes jaunes , prunes d'abricot. * Pruna Djzmaficna. Mari. Prunes de Damas. PRUNOS , genit. priim. f. Colum. Le prunier, m. arbre. PRÛRÎGÔ, genit. prurigiiiis. f. Cilf. Demangeaifon. /. PRURIÔ , pritris , prnrîvî , prûrititm , pritrirë. Celf. Déman- ger. * Dorfwntttumprurii. Ter. Tout le dos me démange. (3» In pugnum prurire. Mart. Avoir grande envie , ou une demangeaifon de fe battre. * Dentés prurium. FUui. J'ay grand faim. PRORÏTÛS , genit. priirltiis. m. Plin. Demangeaifon. /. PRUSA, genit. Prûtiê. f. Plin. Ptufe, Ville de laBithynie, aupied du mont Olympe : aujourd'huy Burfe, eu Bourfe, que les Turcs nomment Broufa , Ville du Gouvernement de Natolie vers le Nord-Oiieft , dans la Turquie d'Alie. PRYTANÉUM, ■Wgi/Tstvsî'ijv , genit. prytanii. n. Liv. Pryta- née. m. lieu dans 1« Citadelle d'Athènes oii les Magiftrats s'alTembloient pour rendre la juflice. PRÏTÀNÏS, -sTçÙTaxc, genit. Prjtltnîs. m. Sen. L'un des Magiftrats qui commencèrent à gouverner le peuple d'A- thènes après la mort du Roy Codrus: ilsfurent d'abord dix, & enfuiie cinquante. PSALLÔ, piâllis ,psâllt , (fansfupin.) psâllèrë, .^i>.\a\ lltr, Joiier du Luth , o» de quelque inftiumem de Mulîque : chanter , pfalm.odier. PS.A.LLÔCITHArIST , genit. pfallocithanjlx. m. Saet. Qui chante fut le Luth , ou fur quelque autre iufirument de Mufique. rSÀLTERïOM,4*'iT»'eici', genit. ;>/à;ffriT. n. ^inf. Inftru- ment de Mufique à cordes : Harpe./. Luth. ra. &c. rSALTtS , -^ixTuç. jenit. psâlix. m. §luini. Qui joiie de la Harpe , du Luth , '&c. rSALTRÏÂ, 4âATe<«, genit. psâltr'ix. f. Ter. Chanteufe : celle qui joiie des inftrumens à cordes, comme de la Harpe fcdu Luth, 6-<:. PSHFHISMÀ, «}•»> (o-^tt , genit. pfephifmiith. n. Cic. Arreft , Dccre^. m. PSEUDANCHOsA , JfirjSiiyxiiTa. , genit. p/èudanchûi^. f. Plin. Orcanettebaftarde. /. Herbe. PSEUDÏSÙDÔMUM ftraa,ir.c gentis. n. .^vjSn^iloutv. Vitr. Efpcce de maçonnerie oîi les affifes de pierre font inégales. PSEODÔBUN'IUM, -{ivSi&ivm. genit. pfeudabunii. a. Plin. Navet bâtard, m. PSEODÔCAtÔ, genit. Pfeudo-Chonïs. m. Cic. Un homme quifaitleCaton, un hypocrite, un tartufe. PSEODÔDÎCTAMNUM , _4eu Jt.fi wïjuvcv. genit. pfeudodic- t.tmni. n. Plin. Diâame bâtard, m. Herbe. PSEOdOGRàPHIA , ■^aiiy&r-t. genit. pfei,dcirifhi\ê. f. Si'ini. Fauflc fupputation en Arithmétique. PSEODÔNARDÙS , ■\'.vSii:is^S®'. genit. pfeudonârdi. f. Plin. Nard bâtard. * Quelques-uns difent que c'eûl'afpic, ou la lavande > heibe. PSI.PSO.PSY.PTE.PTI.PTO.PTY.PUB. gij PSEÛDÔPÔRTÏCÛS , genit. pfeudoportïcH,. f. Vitr. Faux Porrique. m. FSEUDoS , ce mot fignifie falff.s , faux : 11 eft pur Grec , mais ■ il entre daiis la compofiiiondeplulîeurs mots. PSEUDÔTHYROM, ■^iuh:,Hv^v. getih. pfeudothjri. n. Cicer, Faufle porte./. Porte de derrière. /. PSEUDÙ-URBANOS, à,,lm. comme pfcitdo-urbanx tde,. f. plur. ('/;r. Maifon de campagne , ow de plaifance , qui n'eft pas une (impie Métairie, qui a la beauté 8c la commodité des Maifons de Ville. ^^î''-5 ' 4'''''- genit. psil.ê. f. Lucil. Tapis velu d'un cofté. PSILOCITHARÎSTA, 4i^»!ci9a£/ri;c. |enit. pJilocitharlJl.ê.m. Suej. Quitouche d'un inftrnment à cordes. PSILÔTHRUM, -^ikaiB^v. genil. piîlolhrt. Plin. Couleuvrée blanche. /. Plante. PsuoTHRUM._P/;n. Médicament pour faire tomber le poil. PSIMMYTHÏUM, -^i^ufAuSin. genit. pfimmyhii. a. Plin. De la cerufc , »« du blanc d'Efpagne. PSiTT.'^, -{ÎtI-x. genit. psittiè.S. Plin. Plie. /. forte de poif- fon de mer. PSÎTTAcÙS , ^.iTlMi'Sr. genit. psîttàâ. m. Ovid. Perro- quet, m. Oifeàu parlant. PSORA, 4a!e^. genit. psorS. f. Celf. La teigne, tu la ma- ladie de S. Main. PSORÏCOS, 4<»'£'«"- genit. /ïiDrJ'cT. m. Celf. Teigneux, qui eft tout couvertd'unc galle eu croûte 6c farineufe. PSYCHÔMANTÎUM, ^■''X"!^*"''"- genit. pfychomantti. n.' Cic. Lieu oii l'on faifoit l'évocation des Mânes, tu des a- mes des morts. PSifCHÔTRÔPHOM , 4i/;^oT£;?ov. genit. p/jchetrSphï. n, Plin. Delabétoine. Herbe. PSî-CHRÔLUtA , & PSYCHRÔLUTËS, 4t-;te?'CTOT. génie, p/jchrolut.e. m. Sen. Qui fe baigne dans l'eau froide. PSÎLLf, genit. PsVlorum. m. pi. Plin. Les Pfylles , Peuples delà Province Cyrénaique dans la Libye. PSYLLlON , ■^ùhhiiv. genit. piyUTt. n. Plin. L'herbe aux puces. PSÏTHIÂ, genit. psph'i.ê. f. pfytilia iiva. f. K/rj. Sorte de raifin. PSYTHjÛM, genit. ffjthn. n. Plin. Vin cuit de ce raifin. PTÈROMA , ■■arltfa'^a. genit. pteromdtis, n. Vitr. Aile aij côtéd'un Temple. /. PTËRÏGlUM, lalifjyuv. genit. ptery^iî, n. Plin. Membra- ne nerveufe qui s'étend du coin de l'œil jufcjues fur la prunelle. Pterygium. Plin. Excrefcence de chair qui couvre l'ongle. PTÏSÂNA, mliTsin, genit. piifiinS. f. Plin. De la TiïanC avec de l'orge mondé. Breuvage. PTÏSANARÏUM or7s..c. n. Hor. Ti fane faite de riz. FTÔLËMAÏS, idi's , f. (Que l'on nonimoit auparavant ffar- ce.) Plin. Ville du pays Pintapolii & de la Cyrénaique ei» Libye : Aujourd'huy Tolometa , Ville du Royaume de Bat- ca fut la colle , en Barbarie. PTÎAS , -Tz-luàç, genit. ptjitdïs. f. Plin. Afpic dont l'écume eftmortelle. POBëNS, genit. piibènti's. omn. gen. K/rj. Qui croift & qui poufle avec vigueur , (parlant des herbes qui font en ma- turité. PuBENTES genx. Virg. Des joiies couvertes de poil follet , qui commencent d'avoir du poil. POBERTAS, genit. pubertatit. f. Celf. La puberté, l'âge de puberté. Qui eft de quatorze ans pout les garçons 8c de douze ans pour les filles : le temps que les garçons 8c les filles font capables d'cng^dtcr. PuBERTAs. Ctium. Le poil qui croift aux parties honteufesà cet âge. PuBERTAs Hvx, Plin. Maturité de la vigne. /. PÛBES, genit. piihirii. (Adjeft.) Cic. Qiii eft en âge d'en- gendrer, parlant des garçons 8c des filles , à l'âge de qua- torze ans, 8c de douze. '^ On ne dit point Pueer. * w/»,. peri'.im BÎiid puherem ,:^.ztpm mcolume manfit. Liv. Ctt Em- pire luy demeura en fon entier jufques à ce qu'il fût devenu à l'âge de puberté , ou à quatorze ans. lUBERA fclia. Vir£. Des fciiilles qui fout «eues & venues Tom, U. . Rt eu 314 PUB. P U D. en maturité , o« qui font couvertes d'un coton. POBES p«i><"/. f. Cicer. Le poil qui croift aux parues hon- I leulVs des garçons & des filles, à l'âge de douze & de qua- torze ans. /-je,, PuBEs K/iT. La partie honteufe des hlles. PuBES. L,v. La jeunelle d'une Ville, les jeunes gens. PObESCÔ, pkbcfcis, piiUjure. Ctc. Commencer d'avoir du poil, entrer en âge de puberté. PuEtscERE. Cuer. Croiftre , pouflcr avec vigueur, devenir mcur , (parlant des plantes & des fruits.) PÛBLÏCANÛS, genit. ptiblican'i. m. Cù. Publicain , Parti- fan, Fermier des revenus publics, o» du Prince : un de ceu.x qu'on appelle gens d'aâaires. m. PÛBLICATÏÔ, genit. pubh. Cuer. Qii'on doit avoir honte que les refolutions des légions foieut plus hoiineftes que celles du Sénat. PÙDtNS, genit. pitdemis. omn. gen. Cic. Honteux, m. hon- teufe. /. qui a de la pudeur. * Pudcns animui. Tirent, Un «fpiit qui a de la pudeur & de la retenue. tOn trouve le Superlatif Pudiniijiimiti , â, Ura. dans Cice- ton. ] pODBNTËR. (Adverbe.) Cicer. Avec honte & retenue , avec modeftie. PÛDÊT, piidiil't &c plidi'iiim èjl , piidêrè. [ Verbe qui eft ap- pelle par les Grammairiens Imperfonnel, mais faulfemenr, comme on le peut voir dans la fçavante Méthode de MelTieurs de Poit-Royal , uuiiqu'on ttouve dansl'lautehi première perfonne de l'incficrtif , lia nimc pudeo at^ue ita paveo; 6c qu'on trouve dansTerence la troifiémepetfon- ocduflutici, Hon le h*c (Mdeut i Si dîai huciia , Sempir PUD. PtJE. PUG. weluit , tjuem fnvapudebunt. ] Avoithonte, eftie hontCUX. m. élire honteufe. /. [ Ce Vetbe gouverne ordinairement le génitif de la chofe , & l'accufatif de la perfonne. ] Tui non te piidet > Cic. N'avez-vous point honte de vous- mefme. * Non te Imc pudent .' Ter. N'avez vous point de hontede cela .' * Pudiium ejl. Cic. C'eft une grande honte. VÛDihVtiDtlS, pudihrindk, piidibundum. Cu. Honteux, ra. honteufe./. qui a honte. * Pars pHdibundanofln. Ovid. La partie honteufe de l'homme. POdÏCË. (Adverbe.) Ovid. Chaftement , pudiquement. PÛDÎCITlA, genit. pudicitïx. f. Cic. Pudeur, pudicité. /. PODICOS , piiOicà , piidlciim. Cicer. Pudique , chafte. ot. &/. * Fidempttdtcant foUicitare donis. Ovid. Solliciter par pré- fens une honnelle femme au mal. [ Cet Adjetlif fait au Comparatif Piidxc'iSr , orii. m. & f. pu- diciiii, iris. n. dans Ovide. Pluschalle.] PUDÔR, genit. pudôrîs, m. Cic. Honte qu'on a de faire une chofe. /. i^ Stultorvm incurata pudor malus ulcéra celât, Hor. UnefbttC honte rend fouvent les maux incurables pour les cacher. PuDoR. cicir. Une honnefte honte, pudeui, letenuë, mo- deftie. /. PuDOR. Cicer. Pudeur, chafteté , pudicité./. * Poncre pudo- rem. Stai. Perdre fa pudicité , ou fon honneur , perdte foa pucelage, 0« fa virginité. PÙELLA, genit. fueils. f. Cic, Jeune fille. /. * Expertavi- riim puelUi. Horat. Une fille qui a eu aftaire à un homme. '* Laborantes utero p'ielU. Horat. Des fiUes grofles , tu en- ceintes. PÙHLLAB.ÏS, i's. m,&{, puellarè, is. n. (Adjeft.) Suint. De fille. POËLLARITËR. (Adverbe.) Plin-Jim. A la façon d'une fil- le , ou comme c'eft l'ordinaire des filles. PÛËLLÂSCÔ, puellifcis, puellifiere. Varr. Rajeunit, (par- lant d'une vieille.) FÙËLLULÂ, genit. puelliils. f. Catul. Petite fille. /. PÛÉLLÙS, genit. puellî. m. Plant. Petit garçon, m. PUER, genit. piieri. m. Cicer. Un enfant, m. Un petit gar- çon, m. * Tl primitm excejjîi ex pueris. Cic, Si-toft qu'il iût forti de l'enfance. ^ piiero. Cicer. Dès l'enfance. Puer. Cic Ter. Valet, Laquais, garçon, ferviteur. m. Puer. Tibul. Le filsà l'égaid d'un père. POëR , genit. piiirS. f. Var. leiite fille. /. PÛÉRILiS, il. m. «>-f. puérile, h. n. (Adjeft.) Cic. Puéri- le, m.&if. ouPueiil. n. pueiile. f. de l'enfance : Enfan- tin, m. enfantine./, qui leflent l'enfant : d'enfant. * Pue- liUeJt. Terent. Ç'eft une enfance. PuERiiis ^las. Cic. L'enfance. lOËRÎLiTÀS, genit. pueriUiaiïs. f. Sen. Puérilité, enfan- ce, façon d'agir enfantine & puérile. /. PÛËRlLITËR. (Adverbe.) Cicer. Puérilement, àlamaniére des enfans. POËRÎTJ.A, genit. pueritîs. f. Cic L'enfance. /. l'âge des enfans. m. * ^ pueritiâ. Cic. Des l'enfance. PÙËRFËRÀ, genit. puerpcrâ, f. Terent, Une accoiiche'e. /. femme encouche. /. PÛËRPËRIUM, genit. puerpern.n. Plin. Enfantement , ac- couchement, rn. les couches d'une femme. /. * Labarat ex puerperio. Terent. Elle eft en travail d'enfant. * Cubare puer- perio. PUut. Elite en couche. PuERPERiuM. Suet. L'enfant dont une femme eft accouchée , fon fruit. POëRPËRUS , puetphà , puerpèrûm. Ovid. Qui fett à l'en- fantement, qui fait accoucher. POËRÛLÛS, genit. p::cri,li. m. Cicer. Petit enfant, m. PÛËRÛS , genit. piuri. m. PUut. Enfant, m. POGÏL, genit. pitplïs. va. Cicer. Qui fe bat à coup» de jjoings. PUGlLATlÔ , genit. puglUtiinîs. f. Cic, L'aftion de fe bat- tre à coups de poings. POGILATCS, genit. [ugitâtûs. m. PUut. Le pugilat , l'cxer- cice public de le battie à coups de poings. P U G. PÛGTLÏCë viiteri. Finit. Eftre fort & robufte , (Comme ceux quiexcrçoient le pugiUt.J Avoir une lamé d'atiilete, une tianie tqiie Se vigoureule. rC'GlLLARiS, •,. m.&f. puplUrë, h. n. (Adjcft. ) Juv. Gros conitne le poing, m. gtoll'e comme le poing, f. PÛGlLLÂR.tS , gcnit. pugiiUihirn. m. pi. (on fousentend Li- hctli.) Juv. ou rÛGÏLLÀRÏÀ, genit. pugiUarittrn. n. pi. ^ufon.Catul. Des tablettes pour écrire. rÛGlLLATORlOS tOLLiS , gcnit. pugilUtor'n filli's. m. Plattt. Balon qu'on poulie dans l'air à coups de poing, m. POGIllOS , genit. pugiiri. m. Plin. Vue poignée. /. de bled & de cholco l'emblables. POGIO , genit. piigtimi. m. Cic. Poignard, m. POgIUNCULÛS , geait. pusiumitli. m. Cic Petit poignard, m. PUGNA, gcnit. pûgnS. i. Cic. Combat, ot. bataille./. */f« vnnit ad pii^nam. Cic. La chofe en vint aux mains ; on vint à Te battre. * Pedejires , navalefque pugnu. Cicer, Des com- bats l'ut terre & fut mer. POGNàCÏTAS , genit. ptignacitâiîi. f. Plin. Ardeur à combat- tre./, feu , oM grande envie de fe battre , ou de combattre. PuGNACiTAS. giuiiit. Chaleur, ardeur pour la difpute. /. feu qu'on fait paioiltre dans la difpute. /. POGNACÏTëR. (Adverbe.) Oc. Opiniaftrément, avecopi- nialttete, avec feu & chaleur , avec ardeur. POGNÂCOlOM. genir. pn^nacûn. n. PUut. Le lieu du combat, ie champ de bataille. POgNANS, genit. fuguantit. pour tous les genres. Cicer. Combattant, qui combat, m. combattante. / PuGNANS. Qui fe combat, qui fe contredit. * Pugnantes ftn- tentiie. Plin-Jun. Des feniimens qui le contredifent , o« op- polez les uns aux autres. * Pugnantm loqui. Cic. Dire des chofes qui le contredifent , dire des contradiftions. * Pug- naniesventi. Luir. Des vents contraires. PÛGNATUR , genit. pugnaiorh. m. Liv. Combattant, m. PÛGNÀTÔRlCS , pugriMoTia , pugnatoTÏnm. Sutt. Pour le combat, de combat. Comme, .Arma pugnatoria. Saeton. Des armes pour le combat. PuGNAToRius mucTo. Sen. L'ardeur qu'on a dans la difpute. PÛGNAtOS , pugnàlk , pugnaliim. * Pugnata fummà conten- tionepurna. Cic. Un conibat donne avec Une grande ardeur, un combat fort opiniaftré. PUGNAX, genit. pugnaâs. omn. gen. Cic Ardent au com- bat, m. ardente au combat. /. qui fe plaift à fe battre : afpre au combat. m,Sx.f. * Ignis cjl aqux pagnax. Ovid. Le feu eft contraire & oppolé à l'eau. PiiGNAx. Cicer. Fort, véhément, m. Foite , véhémente. /. * Pugnaciararutio. Cic. Un difcours fort &c véhément. POGNO, pâgnâs , piignâvï, pitgnàlHm , pugnirt cum aHijua , centra, ou in aliijucm, OU alicui. Cic. Combattre , om fe bat- tre contre quelqu'un , ««avec quelqu'un. * Pugnarepro nli- ^uo. Oc. Combattre pour quelqu'un, le défendre. PuGNARE. Cicer. Débattre, difputer: tefifter : s'efforcer, tâ- cher. * Illud video pugnare le , fpecies ut cjusdamjit Deerum. Cic. Je vois que tu foufticns fortement qu'il y a des Dieux. * Pugnant Stoici cum Peripateticti. Cicir. Les Stoïciens dif- putent avec les Péripateticiens. * lilud pugna & enitere. Cicer. Faites vos efforts fie tâchez. '^ Et ijlam pfaltriam una illuc mecum hinc ahflraham . . . Pugnaveni. Terent. Et à la charge aulli que j'emmeneray avec moy cette chanteufe . . . [un autre parle:] En effet ce fera une bonne affaire pour vous, comme s'il difoit. Ce fera alors combattre voftte mauvaife humeur. Vousaurezfait un grand coup. PuGNARE yëfww. Cicer. Se contredire, dire des chofes qui fe contredifent, fe combattre foy-mefnie. * H^cc mier fe pugnant. Cicer. Ces chofes ne s'accordent point , fecontie- difent. POGnOs , genit. pïigrii. m. Cic. Le poing, m. la main fer- mée./. * Facere pugnum. Cic. Fermer la main, ou le poing. * Piignos ferre. Cic. Recevoir des coups de poings, porter les coups. * Cndere , ou contunden , ou confcindere atiijuem pugnii. Piaut.Cic. Donner des coups de poings à quelqu'un. * Impingere alicui pugnum. PUut, * Ingtrere piignoi in ven- irem aiicujui. PUut. Doaaei dct coups de poings dans le vcncie à quelqu'un. P U L. 3ty fOLCH^LJXlS, pûUhèlia, piitchiliam. Cic. Beau, Joli, mi- gnon.»;, belle, jolie, mignonne./. PULCHËR, piilchra, pulchrnm. Cic. Beau. m. belle. /. [ Cet Ad jeaif fait au Comparatif Piitchrîor , ôri i. m. ir f. pil- chriiisyirîs, a. Virg. Cic. Plus beau: Et au Supeiiatif f»/- cherrimits, à , ûm. Ovid. Tres-beau. ] ^fpeUu pulcher. Cic. Beau à voir. PoicHER. l^irg. Afart. Beau, glorieux, précieux, m. belle,' glorieufe , piécieiife. /. PULCHRË. (Adverbe) Cic. Bien: d'une belle manière. Ci- ceron dit Piiliherrimi au Supetlatif. "^ Pulchiè admoauijti. PUut. Vous m'avez donné là un bon avis. PuLCHRe. Bien, comme il faut. ♦ Pulchrè valet. Cicer. Il le porte bien. "^ Mihi pulchrè efi. Cic. Je fuis bien, la fortune me rit. P^j-CHKe fohrius. Ter. Fort fobre. « PULCHRITAS , âtli. f. vieux. Non. ou POLCHRItODÔ, genit. pulcbritudinis.f. Cic. Beauté./.' PULËGlUM , genit. pulegil. n. Oc. Pouliot. m. herbe odo- riférante, ttj^ PuLKGitiM /crmo»)!. Cic. Douceur du difcours, PULËÎUM , genit. pitlen. a. Colum. Lemefme. PULHX , genit. piilicii. m. Vatr. Colum. Une puce. Infeûe fort incommode. PULÏCOSUS , pultcôfa , pulicosUm* Colum, Plein de puces, in^ pleine de puces. /. PULLARIÛS , genit. pulUr'it. m. Cic. Celuy qui gaidoit & noutrilfoit les poulets 5c les oifeaux pour les aufpices. PÛLLASTRA, genit. pullaps. f. Var. Une poulette, dm jeune poule. PULLAtIÔ , genit. pulUiiints. f. Colum. Couvée. /. petit* poulets que les poules font éclorre. PULLAtOS , pHtIàti , piilUtiim. S^iint. Veftu d'un drap de couleur minime, ou de gris tanné, m. veftuë de ce drap. /, * C'eftoit la couleur que portoit le peuple & les pauvres, & dont on portoit le deuil s Rome. * PulUta lurha. ^int. Le menu peuple, 0« la populace qui eftoit veftuë d'une étoffe minime. POLLÎGÔ , genit. pulligïnû, {. Colum, Couleur minime , dm tannée. /. PULLÎNÛS, a, Km. Comme , Pk/Z/bi dentei. Plin, Les pre- mières dents que jettent les chevaux. POLLItIES , genit. pullitiîi. f. Colum, Couvée de petits pou- lets. /. PuiLiTiEs dpwra. Colum, Eflain d'abeilles. PULLOLASCÔ, f«H«/j/c.-j, fulluUfcerë. Colum. Pulluler,' poufler. PULLOlO , paimias , pulluUvï , palluliliim , pullulârc. P/i>, Pulluler, pouffer des rejetions. PULLÙLOS , i. m. Plin. Liiez Puiius. POllOS , genit. pûlli. m. Oc. On appelle ainfî en Latin les petits des animaux en général, 8e même des oifeaux do- meftiques ôc de l'ait. PuiLus ei^ux. Lucr. ou etjuinus. Sluint. Un poulain : le petit d'une cavale. * .A/îninus pullut. Varr. Un alnon. PuLLi atjuiU. Plin. Les aiglons, les petits des aigles. Putii nnferit. Plin. Les petits des oyes. Puin apum. Colum. Leseffains, ou les jettonsdcs mouchej à miel. PuLLi arhorum. Plin. Les rejettons des arbres. POLLOS, pùllà, pitllûm. Cic. Gris tanné, <» enfumé, de couleur minime. POLMËNTARIS, h, m.irf. pulmentârè, ij. n. (Adjeû. ) Comme Pulmentaris cihus. Plin. Un hachis , un cive , un faupiquet ,0« potagefott épais fait de légumes , on de chair. P'DLMËNTÂRIÛM, genit. ^«/mcnMi il. n. H or. Potage fort épais fait de riz, de fèves, ire. ou un hachis, cive, 6-c. m. POLMëNTOM , genit. pitlminit, neut. Horut, La mefme Cgnitication. POLMO, genir. putmôuis. m. Cic. Le poumon, m, POLMÔNARIUS , pulmonaria , pulmonariiim. Colum, Pul- monique. m.Stf. Qui eft malade du poumon. i'OLKOtii.'OS, pulmonèâ , pulmonèiim. Plaut, Comme Pul- mtneipeiiti, EliHtt, Des pieds enflez & tous pounis, com- Ri i me n6 P U L. medufarc'in aux pieds des chevaux. * Pulmoneui vtmltus, PUut. Ciachement de fon poumon. PULMONEA pomd. n. pi. Plm. Des fruits enflez & qui font creux en dedans. PULMUNCOlOS, î. m. Solin. Petit poumon. ». ce qui reflemble à un petit poumon. ïOlpA, genit. pf!/p.v. {. Ptrf. Les parties les plus charnues des animaux , & la chair la plus propre à manger. PuiPA. Ptia. La poulpe de la tige des herbes , ou lecœutdes arbres. PULFAMENTOM, genit. piilpar/iêntï. n. Tertnt. Lemefme que PuLPA. lÛLPÏTUM, genit. pûlp'/n. neut. Vitr. Pupitre.™. Lieu re- levé fur lequel les Adeurs venoient reciter , 8c où laFable ie joiioit, c'eft la partie que nous appelions en François Le Théâtre. Plipitum. Siiet. Lieu élevé d'où l'on parle en public: com- me les chaires des Trédicatcurs , &c. IULS , genit. pitltis. f. Plin. Potage épais fait avec du tir, des pois, &c. De la bouillie. /. félon quelques-uns. IOLSÀTIÔ , genit. pulfatioiu. fcm. Liv. Choc, frappe- ment, m. TuLSATio. Cicer. L'aftion débattre. ÏULSÀTÔR, genit. pulfaroris. ta. Comme Citharx pulfatar. Fat-FUc. Qui joue de la harpe , qui pince le luth, ou qui en joue. HVLSArtS, pîiliâiâ , pSlsâtûm. Cic. Pouflë , frappé , battu. Kl. pouflee , frappée , battue. /. Tutfaium in piU ftmc». Piin. Une femence battue , onpilée dans un mortier. ÏULSÔ , pHlsitj, pnlsâvï i pjiliRîùm, pûhârè. Cicer. PoulTer, frapper , battre. * Caput vento fuifatm & imhri. Virg. Je fuis battu du vent Se delapluye. * Oftiatim putfare. Sjtint. Frapper déporte en porte. * Pulfare lyram, Vi'g. Jouer de la harpe, on du luth, pincer le luth. ftS" Hac menm peliui piilfant. Pl.iitt. Ces chofes me touchent , me frappent, me heurtent. * Crimine fatfo pulfAri. CUud. _Eftre accufé faufl'emcnt. PULSOLÀ, *. f. Lifez. FusuiA, oaPusTuiA. I\J Lst S, pulf.i, pHlmm. (de Pelh.) Cicer. Pouffé , battu , frappé, m. pouffée , battue , frappée. /. ÏULsus. Cic. Touche, m. touchée. / en parlant d'un luth & de quelque autre inftrument à cordes. Tuisus. Vir^. Chaffe, battu, m. chaffée , battue. /. Putsus. Lucr. Agité, battu, m. agitée, battue. /. lijLSOS , genit. piitiFts. m. cic. Battement, m. ou l'aûion de battre l'eau , ou la terre avec les pieds. PuLSUS. Mouvement, m. Impullion. /. * Pulfu exierno agi- tari. Cic. Eftre remué par un mouvement étranger. TuLSUs arteriarum. Plin. Le battement des artères : le pouls. ïOLTArIOS , genit. p'iltarn. m. Coliim. Vaiffeau , ou l'on faifoit cuire cette lotte de potage de riz, de pois, de fè- ves , 6-f. qu'on appelloit Purs. îOLTÏCt'LA, genit. ;>«/(«£«/«. f. Plin. Petit potage fait de _féves , de riz, &c. rÛLTO, pitUâi ypfdlâvï tpûliUtûm jpûltârè , fores. PUut. Ter. Heurter, frapper à la porte. TtJLVËRATiÔ , genit. putverationh. f. Colum. L'aflion de caffcr les montes de terre féches dans une vigne pour exci- Jer une poufliere qui fait meuiir les raifins. IULVÎRËOS , pulzeréa , pulverer.m. Virg. De poufliere , plein de poufliere. m. pleine de poufliere. /. poudreux, m. poudreufe. /. ♦ Huhei pulverea. V$rg. Une nuée de pouf- Jlere. lÛLVi-RÔ, pûlverâs, pulverSvi , pulverâtûm ,pulverârê. Co- lum. Exciter, élever une pouflGere fur les railins en caffant les mottes de terre feches , pour les faire meutir. PuiVERARE /f. Flin. Se vautrer dans la poufliere. PULVERARE. ^ Ve}:us venitira ejî nojîra t non hic pulvèret, Plauî, ■ Noftre Venus viendra bicnioft, qu'il n'y ait point icy de poufliere. PÛLVI-.RCLÊNtOS, pulverulinlà, pulverulêniûm. Cic. Pou- dreux , plein de poufliere, m. pouoKufe , pleine de pouf- fier*. /. PUL. PUM. PUN. POlVILLÙS , genit. pTilviUl. mafc. Hor. Petit oreiller , pe^ tit couffin, m. FULVÎNAR, genit. pulvmâri's. neut. Catul. Oreiller, couf- lin. m. pour mettte fous fa tefie. ij' PuLviNAR. Cicer. Petit lit dreffé dans les Temples des Payens fur quoy ils mettoient les fimulacres de leurs Dieux: 8c de là ce mot le prend pour les Temples, i- Md 'omnia pul- viiMria Deorum vola /,!«.!. Cic. On fit des vœux 8c des priè- res dans toiles les Temples des Dieux. POLVINARIUM , genit. pulvinar'n. neut. Cic. Liv. Petit lit qu'on dreflbit dans les Temples desPayeiis fur quoy oa jnettoitles limulacres des Dieux. f^LVlNATÛS , pi.lvinatn , ptihjjnâtûm. Plin. Fait en forme d'oreiller , ou de couflin. m. faite en forme de couffin. /. FULVÎNOLUS , genit. pulvinlili. m. Colum. Petite planche dans un jardin. /. à lémer des légumes. PÛLVÎNÙS, genit. phlvini. m. Ci,. Oreiller , couffin, m. 93- PuLviNus. Ce. Lit dans les Temples des faux Dieux, m. fur lefquels on pofoit les Statues des Dieux. Oâ- PuLviNUs. Cotum. Couche, oa planche de jardin. /. FurviNus. Viir. Terre élevée entre deux rayons dans un champ. FurviNus. P'i/r. Un maflîf. * Ce mot lignifie proprement Un oreiller, & il fe prend métaphoriquement pour Une plate- forme dans Vitruve , Un mallifde maçonnerie qu'on bâtif- /oit au bord de la mer. Un mole. PULViS , genit. piilvërïs. ( de l'ancien Nominatif Fulver. ) m. Cicer. Poudre , poufliere. /. ♦ Pul-uii & umhra fu- mui. Horat. Nous ne fommes que pouffiere Sx. des om- bres. ûj- CiIrtipulverisjnClum. Plin. * Sine piihere. Hor. Sans pei- ne, fans difficulté , fans effort. (Û- PvLvis. Cic. Le champ de bataille, m. le lieu du combat : la lice. 05» Eruditus pnlvii. Cic. La poudre fur laquelle les Géomè- tres traçoient des figures de Géométrie. eu» In fuo pulvere currere. Ovid. S'appliquer à fon mcftieia Proprement Courir dans la carrière. PULVlSCÛLtJS, genit. /.«/w/c«/i. m. PUut. Poufliere fort menue. /. PUAIËX, genit. pTtmhn. m. (8c rarement féminin.) PUut, Pierre ponce. /. 83" PuMEx. PUut. Un vilain avare, dont on ne fçauroit ti- rer un foû, non plus que de l'eau d'une pierre-ponce qui eftfecheSc très aride. 05" cy£quaia fumice omnia. Caiul. On a palTélapierrc-ponce fur tout, on a poli toutes chofes. FUMÏCATÛS, pumicdrà, ptimicâtût». Mart. Poli avec là j)ierre-ponce. m. polie avec la pierre-ponce. /. FUMÏCÈOS, /(«œ/cfii , ^Kmj«/j. Et au Superlatif, Piirlfsimûi , a , iim. Virg. J TuRUS. cicer. Pur, net, clair, ferein. m. Pure, nette, clai- re , fereine. /. (Parlant de l'air , 6c du temps , du Soleil , de la Lune.) ÏURU5. Fur&fimple, qui eft fans reftriftion, oa condition. m. Pure 8< fimple. /. * Judicmm piinim pnjif.Ure. Or. De- mander que le Magiftrat juge purement !k limplement , ou rende un jugement définitifs fans interloquer. ÏURA t/,!y«. Paul-Jurifc. De la vaifll'lle pleine , qui n'eft point cizelée. * Pitm gem. Sen. Des joués eu il n'y a point de barbe. * Furus ah humano culiu lacus. L:v. Un lieu qui n'eft point cultivé. TuRUM vitio cor. ♦ PuRus fcelerii. Hor, Un homme fans cri- mes , plein d'intégrité. PUS, genit. puru. neut. Celf. Du pus. m. De la boue qui fort d'une playe. /. * P«i movere. Celf. Faite fuppurer. Emptaflriim (jued pitri mozendo eft. Celf. Un emplaftte fuppu- tatif, pour faire fuppurer une playe. * Bertur put ex vomi- tà. Celf. Labouc fort del'apoftume. I5" Pus atijHe venenum. Hor. Le venin de la médifance. PÛS.A , genit. pitsT. f. Var. Une petite fille. /. PÛSILLOS, pûsllla, pûsUliim. Cu. Peu, petit, m. petite. /. * PJ^buimus tn TtifcuUno tjHnft yiifitUm Ro7/iam , tantu erat in his lotis mtiltitudo. Cicer, Nous avons cu comme une petite Rome à Tufculum , à caufe du grand monde qui s'y eft trouvé. * rufiltum Uxamenti. Trehat. Cic. Un peu de relâche. PusuLUS aiiimut.m. Un petit efprit , un efprit lafche & fans cœur. * lUiid eft pufiili animi. C:c. Cela eft d'un efprit bas _& lâche, cela n'eft pas d'une grande ame. TUSIÔ, geftit. pxjionu. mafc. Cicer. Petit enfant, petit gar- çon m. JUStOlâ, genit. pùftHlx. f. Celf. Puftule, petite éleveure fur la peau. f. PÛSTtJLÀTÛS, puftulâta, puftulitrim. Suer. Plein de puftu- les, ou d'éleveures. m. pleine de puftules. /. * .Argentum puftuUtum. (Dans le Digefte) de l'argent qui vient d'eftre monnoyé , qui a de petites puftules delfus. PÛSÛLA , genit. piiiutê. {. Plm. Puftule. /. PusuLA. Colum. Le feu S. Antoine, feu fauvage qui vient au vifige. TOsClàTUS, i', Km. Siiet. Le mefme que PusTutATUs. POSÛLÔSOS , pufulifi , pufulosûm. Celf. Couvert , ou plein de puftules. m. Couverte, ok pleine de puftules. /. POt.K, (Adverbe, ou Impératif du Verbe f«ro , qui eft mis pour l'idelicet.) Perf. Mart. Comme DiUum puta. Ter, Je fçay ce que vous voulez dire. PÛTÂMi-N , genit. putamïnii. n. Cic. Coquille, ou écaille de noix. * Puiamtn evi. Plin. La coquilk d'uu ocuf. *Tef- tuàiyii. Plin. L'écaillé d'une tortue. lUTATÏO , genit, pHUimis. f, Ç^çtr^ La taille de la vigne. -PUT. * Putatio atkorum. Cicer. L'adion d'émonder les arbres en cotipaiK le bois fuperfl u. FUTATORiUS , putatoriâ , putatortûrn, VIp. Propre à tail- ler la vigne , ou à émonder les arbres. PÛTËAl, genit. puteâlis. neut. Cicer. Harat. Couvercle de puits. OT. PuTEAi. Horat. Une place proche le Palais à Rome , ainfi nommée à caufe d'un puits quiyeftoit: on y plaidoit des caulcs devant le Prêteur, & on y failbit prcflet le ferment. Ce puùs eftoit celuy au deftus duquel fevoyoit la Statue" d'Acciûs N.\-vius , & auprès l'autel , où l'on avoit renfer- mé le Rafoit dont leRoyTarquia luy fit couper une pierre en fa prefence. * [ Votez Th. de Marcilly fur Perfe Sat. IV. tSt. 49. & Cl. S»u- maife ÇoïStlin p. 802 , &c. de l'Edit, d'Virecht. L. C] PUTt.'\LlS, ïs. m. frf. puieale , is.a. (Adjeft.) ou POTÈ.ANOS, pMeanâ, pulcdnûm. Plin, De puits. * ^qna puteatia. Colum. De l'eau de puits. PÛTËARïOS, genit. putearn. m. Plin. Qui fait des puits. FUTÈÔ , pHÙ<, pHtiii, phtêrè. Hor. Puer, fentir mauvais,' eftre puant. OT. eftre puante. /. PUTËOLi , genit. Puieolorûm. m. plai. Plin. Ville de la Cam- panie en Italie ; Aujourd'huy Pozzuolo, ou Fouftbl , ville Epifcopale de la Terre de Labour fur la cofte , dans le Ro- _yaumc deNaplcs. PUTÉSCO, ptitêfïsy putefcérë, Celf, Devenir puant 8c infeft, TO. devenir puante & infede. /. s'empuantir. POTËUS , genit. puiêt, m. Cic Un puits, m. * Perennis pultut jugis aijuti. Hoi. Un puits qui ne tarit jamais. PuTtuM, neutre. t'.3^. genit. pyrfi.m. Horat. Cornet à joiier aux dez. m. PYRITES, Trupim, genit. pyrlt.v.m. Plin. Pierre à feu , pier- re a fufil. /. PvRiTEs. Plin. Pierre de meule pour mettre au contrecoeur d'une cheminée. PYRITIS , Trvflfi!. genit. fyrit'id'ii, f. Plin. Pierre précieufe toute noire qui brûle. PV ROPOs , TTvfttirlt. genit. pyrôpl. m. Plin, JJélange de trois parts d'airain 8c d'une quatrième d'or. PYRRHÏCHA, îri/fpi^i,. genit. pyrrhîJi.ê. f. Plin. Unepyrrhi- que , forte de danfe de gens armez 8c à cheval. PYRRHlCHARÎI , omw. mafc. plur. Vlp. Ceux qui dan- Joient ainfi. PYRRHlCHïOS , mif'fix'®'. genit. pyrriiich'ii, mafc. £luint. Un Pyrrhichée , pied de deux fyllabes brèves , comme Dèit.'. PYRRHOCÔRÂX, TTuffsniçtii. genit. pyrrhscoricïi. m. Plin, Efpece de Corbeau qui a le bec jaune: Onle trouve dans lesAlpes. PYRUM_, PÏ^RÙS. Voyez. PiRi/M , PiRus. PYTHAULÊS , 5rt/3-5(àA»c. genit. pytbaFdx. mafc. Sen. Un joiieut de fiutc , qui chantoit des hymnes eu l'honneui d'Apollon. PYTHIA, genit. Pythi'arûm. n. plur. Ovid. Fythiques , F«f- tes 8c Jeux en l'honneur d'Apollon. PYTHlUS, Pjthiâ, Pythiûm. Va.r. D' Apollon. PYTISMA, 7rlÙTf/.x. genit. pytifmât'u. a. Juv, Crachat, m, eau qu'on jette par la bouche. /. PYXIDATOs , pyxidâtk , pyxiditûm. Plin. Fait en forme de boëte. marc faite en forme de ho'étc. fem. (parlant des tuyaux qui s'engagent les uns dans les autres parleg bouts. ) PYXJDIcOlA, genit. pyxidicûLV. f. Ctlf Petite boëte. /. PYXÏS, wtîç/t. genit. pyxïdii. f. cicer. Boëte./. '♦On appel-- le auflî en Latin, Une bouflble , Pyxis nnHtua. f, UaC. bouflole fm mer pour fjavoij oii l'on eft. Q. 3,0 QUA- '5"*- , Cette lettre a efle' inconnue aux Anciens: elle rend les fyllabes du- res 3 l'oreille félon le témoignage deQuintilien. Eftant mife feule devant les Noms , el- le veut dire Qliinttn, oaS"»:"'"- QUA, ouQUJ:, (le féminin de .5«/, au£ vel aiit, luoi vel ^•nd , pio- nom.)genit. c»j«». Quelle, Uquel- ^ , le. ■* '9«.i ;. n. (Adjeft.) Plin. Qui eft large, long, ou haut de la quatrième partie d'un pied, c'eft à dire , De quatre doigts , le Pied Romaia 8c de Roy enayant feize. QyÀDR.ANTARlOS , quadratiUr'ici , eiuadrantarinm. Ctcer, Que l'on a pour la quatrième partie d'un Affe Romain. QuADRANTARiA. f. S«inf. Fille de joye qui fe proftituc pour peu de chofe. ,_ , QUADRARIOS , quadmrïâ , quadrariitm. Cat. Carte, m. cariée. /. ... QUÀDRÀTÂRïOS , ;t. m. Se». TaïUcut de pieites : equat- reur. m. _ QUÀDRATÏO, genit. quadraticnn. t. Vttr. La quadiatUIC d'un cercle , figure carrée. QUADRATOM , genit. quâdrâû. neut. Cicer. Un carre , om quarré. ?/;. QUÀDRATÙS , quadratâ , quadrâuim. Ctc. Carre , oh quar- té, m. carrée. /. qui a quatre angles. * gluadrauim agmea. Cic. Bataillon carré. * Si^adratus lapis, ou Sji^dratum Ja- xum. Plin. Une pierre de taille. - .r 05- Quauratum corput. Celf. * Qu^drata Jlatura. Suer. Va corps bien ramafle 8c renforcé. * Huadratt hoves. Colum. Des beufs qui ont le corps bien ramafle. * Si-iadratum part- it,! ,Tis. Suint. Un carré qui a les bords , «» les coftez OUÀDRÏDHNS, genit. qtiadridèntïi. omn. gen. Cat. Qui a quatre dents, »« fourchons , (parlant d un outil de jar- QUÀDRlËNNiOM , genit. quairitnnrt. n. Cic. L'efpace de quatre ans. . . ^ QUADRÏFARÏAM. (Adverbe.) ^"r- JF" "5""'= ?"""-.„ „ QUÀDRIFIDOS , quadrtftda, quadrtfU.-.m. V.rg. Fendu en ciuatre. m. fendue en quatre, f. * Labor SoU, qMtdrtfidm. a ,t,d. Le cours du Soleil qui parcourt les quatie faifons de QUADrÎfLÛVïOS , genit. qtudrifiiivrt. dont on trouve feu- lement l'Ablatif dans Vitruve, Ima ahies cum tx tfa qua' driflu:Hit" H^ ^i'"^' QUA- Q U A. tiUADRÏFORÏS , iV m. 8c f. quadrifhê, !t. n. f Adjeft.) Ptin. Qui a quatre portes, ««entrées, qui a quatre trous. QuADRiFORES valvx. Vitr. Une portc 3 dcux battaus btifcz. QUADRIGyE , genit. tiuaitrij^irûm. f. plur. Cic. Char, cha- riot, carrofle à quatre chevaux de front, m, QUADRIGARIOS , genit. . 322 QU JE. * Venenum aliciii. Cic. Tâchev , chercher à empoifoimet quelqu'un. * fidem promijpt. Plin. Tâcher de faire ajouter foy à ce qu'on a promis. Libcronon tji(.». QUALUS, genit. ijuàLi.m. Hor. Panier, m. QUAM, (Conjouftion qui fe mer devant 8c après lesmots dans le difcours en diverfes fignifications.) Cic Que. QUAM, avec iam. Autant que, comme. ♦ Tarn te diligo i tjuam meipÇum. Cic. Je vous aime comme moy-mefme , ou autant que moy. * Si qu'am ai'dax efi ad conandum , tara effet prudent m agendo. Cic. S'il eftoit aufll prudent, qu'il eft entreprenant. QuAM (entre deux Comparatifs.) *Triumphus clarior, qu'ara gratior fuit. Ltv. Le Triomphe fut plus illuftre qu'a- gréable. QuAM (pom quanlum.) *Vidtte, qukm maliti* fx^ confdat: ClilTi Q U A. cicer. Voy«z Combien U fe fie en fa malice. * §lukm puteri adjurait fencm. Tcrent. J'aideiay ce vieillird autant que je f ouiray : je luy lendray feivice en tout ce que je poux- ray. QuàM patui maximit itineribus. Cicer. A plus grandes jour- nées que j'ay pu. * Sl«tim brtvijjîmi ptltre. Ck. Le plus brièvement que je pourrajr. Qi * Hinc egt ad hts frovipim , ijuàm mca; vir- ginem accerUrit. Ter. Je m'en Tais les trouver pour fçavoir s'ils ne veulent pas bien-toft faire venir cette fille Qi,iM i-Urimt vendere. Cic. Vendre très cher. * Huam fluri- mani brajjicam ederit , tam eitijjimum fanus fict. Car. Plus il mangera de choux , & pluftod il fera guéri. QLaM (pour fouhaiter.) * Qjijm vellem Menedemum invita- tum. Ter. Que je voudrois qu'on eût auflj prié Ménedeme. * Qjiàm timec ^uorfum évadai. Terent. Que je crains fort oii vous en voulez venir. QyaM. Combien • ♦ £^àm fridcm non edifii ? Plaut. Com- bien y a-t-il que vous n'avez mangé? * .Amar in te meui major efi , Qi,à;.t ut dicere poffim. Cic. Je ne vous puis ei- primer combien je vous aime. Qyk:.:. Après. ♦ Scptimo die iju'am profeiiui erat. Liv. Sept jour» après qu'il fut parti. QUA.MDiO. Voyez. Qî-andiu. OyAMLlBHT, (Adverbe.) P/i'n. Quelque. * Sa:inilibet pa- Tum. Sl^inr. Quelque peu que ce foit. *.g«am/it«t tennis. PUn. Quelque mince qu'il foit. QUAMÔBREM. m. (dans l'interrogation.) Cic. Poutquoy ! Four quel fujet ■ Pour quelle raifon J QyAMOBRtM, (iiors l'interrogation.) Cic. C'eft pourquoy. QUÂMPRIMÛM. (Adverbe.) Cicer. Au pluiiot , le pluftôt qu'il fera poflible. QU.^MVIS. "(Conjonâion.) Cic. Quoique. QUÂNDlU: (Adverbe.) Cic. Combien de temps S Pendant combien de temps '. QuANDiu ï Cie. Jufques à quand? QuAKom vixit. Cic. Tant qu'il a vefcu. * Ego tandia requitf- co y ijy.andiit ad le fcribo. Cicer. Je fuis en repos tandis que je vous écris ; j'ay autant de repos que je mets de temps à vous écrire. QUÀNDÔ; (Adverbe dans rimetiogation.)Cic. Quand! En quel temps ? QUANDO. (hors de l'interrogation.) Cic. Quand, lorfque. QUAKEO. Ter. Puifque. * Quanio ego tmtm non cyro, ne cura mcum. Ter. Puifque je ne me meflepoint de voftte fils, ne vous raeflez poinr du mien. QUANDOCUNOyË. (Adverbe.) a/aw. Toutes les fois que, en quelque temps que. QUANDÔQUË. eft un mot raccourci ponr quandocuntjue. * Sl«andoque arabitur. Colum. Toutes les fois qu'on labou- rera. * t La fignification la plus commune de ce mot eft , fi quando , ^uotiejiumfjue ,aliquando tandem. Mais il lignifie aulfi , j/«;- quefois. Voiez Senec. glu^JI. Kat. Ltb. L C. r. a la fin. AinC VavaJjoT fe trompe. L. C] Bj- Quakuoque bonus dormnat Homerus.Hor. Le bon Homè- re fe trompe quelquefois. Ce qu'on exprime pat un Pro- verbe François en noftre Langue , Il n'y a û bon Cocher qui ne verfe. * [Cependant il faudroit traduire cet endroit d'/ZoMCf ; tcu- tei tes fois cju* Horrsere s^cndort. L. C] Slnoad quandoque veniat, Cicer. jufques à ce qu'il vienne enfin. QV.ANDÔQyiDË.M. (Conjcnôion.) cic Puifque. QUANQUAM. (ConjonSion.) Ticcr. Quoique, encore bien que. QUANTILLÛm; (Adverbe.) Plau;. Combien peu! *gHan- tiiliim fuit > Plaist. Combien luv faut il de vin pouretan- cherfafoif! QUANTILLCS, quar.tiiia, quantiilûm. PUnt. Quelque feu. QU A. 3^5 *£ifatit!lto trienti te conduxit .' Plant. A qtiel prix t'a-t-U loue ! 1 t " Q.UÂNT1TÂS, genit. quantititïs.f.Vitruv. La quantité, la mefuredes chofes corporelles. QJJANTO. (Adverbe qui fe joint avec les Comparatifs.) Ter. D autant plus: ««plus, (feul.) Sluanto diKish, abefl, quanto matis cupit. Ter. Plus fon ab- r.iTi°xf - '°ng"e . plus je defire de le voir. nuSMÎ-r,^,^-^'^- ^^'^"■^ ^"- Combien, jufques à quel poinf. QUANTULOm. (Adverbe.) c.cer. Combien peu »JH<,/„r. reddid.t quantaUsm volui:. c.c. U a rendu à cette femme C peu qu'il ajoulu. *^*'1i?7 "^^ ■ î"^""''''» quântistûm. Cicer. Quelque peu. M.fit conjeaori qsiantulum -uifum eft de arrenlo. Cicer. Il a r>n sl^V^-?"-''"'^ '^ P^" 1"''' a vo'ilu de cet argent. QUANTULUSCUNQyH , qnintula.iinque , quintsiUmcûr,- que Csc Qiielque petit qu'il foit. m. quelque petite qu'el- oiisv"-^- ^"«^'1"« peu qu'il y ait. *1) '*^*" (Adverbe.) PUut.Cic. Autantque: Combien. ^u.,r,!um 1-., r.ie efi. Cic. Autant qu'il eft en mov , ou en mon pouvoir, autantque je puis. * Stuanium ma'ximi pof- Jurn. Cicer. Le plus qu'il ra'eft poflible , autant que je PUJS, félon mon pouvoir. * Sec taniiim profîciebam , quan- tum y oletar,:. Cic. Jen'avançois, «« je ne profitois pas tant que je voulois. Qpasti , (Génitif qui fe joint aux Verbes de prixSc d'efiime.) Ctc. Combien: autantque. fov« Quantus. Q.bANTy.MCUNQyÊ. (Adverbe.) Ce. Autantque. QUANTUMVIS. (Adverbe.) riaut. Autant qu'on voudra. QUANTUM VIS rujiicui. Hor. Quelque groflier qu'il foit, quoi- que gtoŒer. ^ QUANTUS, quSnta, quiniim. Cic. Combien grand ! (dans 1 mtertogation.) m. combien grande î /. "-ramifero mihii quanta fpe deci.il.' Ter. Malheureux que je fuis ! dequel- ieelperance fuis- je decheu! * Tu quantus quantus es, ni- hsl nifl fapiemia es. Ter. Pour vous depuis les pieds jufques a la tefte vous n'eftes que fagefle. Q^^t'^n' "" gcu'tif avec les Verbes de vendre , d'acheter 8e a ellimex. * Hoc quanti putas ejfe adfamam heminum ac valun- tatemj cic. Combien penfez-vous que cela ferve pour s'ac- queiir l'eftime & la bonne volonté des hommes! ♦ Sed quan-i quanti l/en'e emitiir quod necejfe tjf. Cic. A quelque prix qu'on acheté ce dont onabefoin, on ena toiijouts bonraarché. » a ■""' '-^ "•"<""'? Cicer. A quel prix fe vend le bledî Jiluanti vehrret interrogavi. Quir.t. Je luy demanday COm- bien rlprenoitpour la voiture. QUASTA rne a fapiemia efi. Plaut. Selon mon petit efprit, o« génie. Pant ova , quanta anfcres. F lin. Elle pond des œufs auJli gros que des œufs d'oyes. » Tanta multiiudo , quan- tam capit urhs noflra. Cic. Une auffi grande multitude que noftre ville en peut contenir. • QUANTUSCUNQUÈ , quant icHnque , quântûmcûnquë. Cicer. ; Quelque grand qu'il foit, ou qu'il puifle eftre. m. quelque 1 gtandequ'elle foit. f. QyÀNTUSLlBËT,^«(inf;!/,j£t, quântimlibet. Colum. ou Q^-^.^^^'^VIS, quantâvls ^quintitmii. Liv. Quelque grand qu il foit. w. quelque grande qu'elle foit. /. Cij-APROPTËR. (Adverbe.) Cicer. Pourquoy! dans l'inter- rogation. Q.u.^PROPTER. (Conjonftion.) Cic. C'eft pourquov. Qb-^QUA. (Adverbe.) Plaut. Par quelque endroit que. QUAQUAVÉRSÛM. (Adverbe.) C^y: De tous coftez, de tou- tes parts. QU.-^RE : (dans l'interrogation.) Pourquoy! Qu.ARE. Cic. C'eft pourquoy. QUARTADÈCÏMANÏ , gcnir. quartadecimanirûm. m. plur. Tacir. Les Soldats de la quatrième Légion. QUARTANA, genit. quirtân.l. f. Cicer. La fièvre quarte. y4iid,vi quartanam à te difceffiffe. Cic. J'ay appris que là fièvre quarte vous a quitté. ♦ Pline ajoute le mot Feèri, * febn quariaai laborare. Plin. Avoir la fièvre quarte' * Sj""'l'""^< ""^uteri. Plm. N'avoir plus les fièvres quartes! QUART.-^NI, genit. qnartMir?.m. m. plui. Tucit. Les Sol- dats de la quatlieme Légion. I S s a QUAB.. 3 M Q U A. Une quarte. Sorte QUÂRTÂRÏOS , genit. J«^rf4nT. m. tiv. de mefure des choies feches , 0« liquides. „„ .,,.„i^. QUARTO. (Adverbe.) Var. Quatuemement , enquérie oÙ"IrtOM. (Adverbe.) C!c. Pour U qo^triéme fois QljARTOSDfcClMÛS, quirMëcimi^, q,-W«« ^J^ulùL. C.cer II faut garder des mefurcs eu tomes cho^ plus avant qu'Ms pomrceut fans danger * .^ro-^- cuUtiouim e.v cù fxru ^«..unus du,,. O^'T. Je reçois Vol «e excufe pour^e regard de « que vous d„=s, * ^^ ■ - dans l'amitie outre lequel il n y a plus de Plaut. f. . f. fec»uraent. certam terme pardon. [QuATENUS. Hnriit. Lib.I, Sar. III. a'. 7S. Puifque. L.C.-i .» r\iijfrp fois. e cens fois. QUATËR. (Adverbe.) Colum. Quatre fois. OUÂTGRCENTÏES. (Adverbe.) v;,r. Quatr quAtERDËCTËS. (Adv.) Cic. Quarante lois. Qy.\TËRD!iNl, ijualcjd?njê ,liud!crdctu'.. "'^'f-_'<^' aranre. atirltrr/iarit tiumerl, lernurius fcrohs. Cd- QUÂTËRNARlOS NOMËRUS, gemt. m PU". Le nombre de quarre. * Sj> ly.m. Une fofle de quatre pieds en tous iens. OU^TERNÎ, qtiklinl, ijudlirna. Cic. Quatre. ^UATÏNtJS, (Conjonaion.) 7«v. Parce que. Voyez Qua- QUAtIÔ, 9»«<'., ^"^f'-'' I''ânr:m,v<'"'rë. Liv. Secouer ébranler ,' agiter , battre. * M<.".a guM., .r,„c. Uv. U bat les murailles avec '^ b^';;J'-p„„fl-„ ^„.„„ dehors. S QUATERE ai.cjicm m.n,e fol.di. hUr.t. Faire perdre les •^rc^ns, .» les eftriers i quelqu'un, (comme on parle fa- mUetement & metaphoriquemenr.) Le démonter, lefai- fc™, .«changer d'opinion par cramte, ««autre- ment! "fi./-. V'-"" '*''«'""'• """■ ^"'' """ '"' Qi?rTi'?riL/».. OV. Eftre affligé & tourmenté de maladie, «ode chagrin. . y 'prmrp de QUATRiDOOM, genit. c,uat"^'"- "'"-.ruke nav g'uion quatre jours. * 'jiuMndui nav.g^u,. Plm. Une navig-uion de quatre jours. QiiATRinuo. Ce. Dans quatre jours. , . „ OUÀTIU-.R, (nom de nombre indéclinable.) Ce Quatre. OUrvTÛORDËClËS. (Adverbe.) PU,: Q.i.yorze fois. qU-'vtCôRDËCÎM , (nom de nombre iiideclinablc.) Cteer. Qiiatoiz.c. QUA. QUE. QUI. QUATUÔRVÏRATÛS , genit. ^uttutrvhitns. m_. C/Vjr. L« Quadrunvirat : Gouvernement de quatre pcrlbnnes : la charge des quatre Mag^iftrats à Rome. QUÀTÛÔRVÏRÎ, genit. ^aiuoTviromm. m.plui, Cicir, Le» quatre Magillrars à Rome. QUE , (Conjonftion copulative.) fie. Et. Qui". Car. * Non uahii folttm nati fumui , trtûfjui ntjlri pa.T- tem patriii vindïc.t , partcm nmici. Cic. Nous ne Commet pas nez pour nous mefmes, car noftre patrie exige une par- tie de noftre vie , & nos amis l'autre. . . .• Que pour ^n, dans l'interrogation. * Sluid refat uri virgis, fcm^ue necun > Horar. QÙ'impotte-t'il d'eftre battu de ver- ges , ou de mourir parle ter î QUÉIS, (Datif, oa Ablatif pluriers de ^«', . aufquelles. /. OyËM.ADMÔDUM. (Adverbe de fimilitudc.) Cic. Comme. * Sucmndwodtim ftla. cicei. Comme vous avez de couftu-, me, félon voftte couftume. QUEMADMODUM, (dsns l'intcrrogation.) Comment. * ^em- admodum cft njervittm ! Cicer. Comment a-t-il efté con-. fervé ! QUËÔ, iju'i,, ijuivî, qu'iiûm, ijuire. Cic. Ter. Pouvoir. ♦5» non <;riii» /m/)e/r.irf. P/aut. Si je nele puis obtenir. [ 11 fe trouve au paflîf , comme g«it«i& ?«««"'«'• dans Attius , qiieutur dans Lucrèce.] , Ferma w teneint, iiofci ntn ijuiu cft. Ter. Elle ne put le te- connoiftre parmi les rénebres. QUËRCËrOS, ^«FrcfVÀ, ^«£r«Wi»». Plin. Comme S«ew«- ra felir,,. Une fièvre violenre accompagnée de friflons : u^ ne fièvre de cheval, (comme on parle vulgairement.) QUËRCËTUM, gcnir. ijucnitl. a. Var.Hor. Une chefnaye , un bois planté de chefnes. QUËRClCÙS, ijuiiiiii, ijMrchUm. Sutt. De chefne. QUERCÛS, genit. qucrcus. t. Cic. Chefne. ra. Arbre. QUËRËL.^, genir. ^tu-rit.ï. fem. Cictr. Plainte, f. lamen- tation./. _ 1 • -f QUËRÏBUNDOS, i]iiiribiindn , tjueribmdum. Cic. Plaintit. w, plaintive. /. ^ ■ -m • r QUÈRlMONiA, genit. qiieriranmx. i. Cic. Tlainte. /. QUËRÏTANS , genit. ^ueritatitÏ!. omn. geu. gnanr , qui fe phiint. QUËRNËUS, ijucr'icn , qiictxcUm. Cdlton. OU QUERNÛS , quirnâ , cjuirniim. Virg. QUËRÔR, cjuërhis, cjurfiih iHm , luérl. Cicer. Se plaindre, fe lamenter, faire des doléances. * Multa de m,^ fenten- ,a iiuejii,, eft c^r-":- Ccn. U fe plaignit beaucoup de mon fentimcnt à Ccfar. * h mM ci:tniu,r ^uod. Cuir. 11 IC plaint à mov de ce que. * ..ipud f'ipuhm ?.•■-/!" 'J'- J'""- J,.». U fe plaignit au peuple, .« d"^'°' '^P'^','^'^,,,/""^ /»r„«, -,JebJ,ur. C^f. Ils fe pla.gno.ent de leur mal- quERQUEdOLÂ, genit. quer^uedUlS.Î. V^rr. Cercelle. /. Oifeau de rivière. OUERQUËROS, n, «m. Voyez QuruceRUS. QUËRtJLOS , cjuhidk , ^ue,ùli PUut. Qiii me demande pour fouperî , - „ . ,, OuT, (pour 9..-/...) Or. Quelt r». quelle. /. * S.""»." 'P' petlel ' Cic. Quel nom »^us donneray je ! * ^<^d nt, ncmer. eft' rUnr. Comment t'appelles-tu! .«dis moyionnom. *^ui. imti>de,,i,:i éd. Cic. Tant il eft impudenr. -^- ■ ' „ o, „ .. ■' changer le o au les mieux dilrin- Tacit. Se plai- De chclhe , de bois de lamentation, f. Qui s'eft plaint. [Les"A:ncifns déclinoient ai" & Si'" fan's changer le «au Génitif ui au Datif: c'eftpoutquoy pourl ni. Ciccr. Ciiiiconque : /. Qiii que ce (bit. ) Cuer. Quelle ^Tercnt, Quevoulez- Ciiiel homme efles- rent. Q^l'avez vous à guer, ils difoient ^\r. Qii'eft - il befoiti d'en dite davantage î * ^id tibi ^ vous dire J * Qt vous? "*" ^id rei tibi cttm ilto ejl démêler avec luy ! Quella affaire avi'ous avècluy ï ''- Quid tficiir vtrentur l Cic. Qu'a-t-il à cr; rc ! Quelfujet a-t-il de craindre? QiiiD ijitodme eiiam icciiere vult. fii^uoy? il me veut mê- me tuer. * Urid tum ? ou Sjtid i tiide f Cicer. Et bien pour cela? Que s'enfuit- il delà ? * id attinet hec dicere! ' Cic. A quoy bon , à quoy fert de d :ela ? QUIDAM, ^u.cdâm, ijuidiâm. {^e {c:ijufdâm, datif (-"î- dam pour tous les genres.) Citer, elque. m.&cf. Quel- qu'un, m. quelqu'une./. * CerniLidai» , certa qusdarx , cirtum ijueddam. Cic. Un certain. | une certaine. /. Un certain, pour le n. \ Qi iDr>.vM. Cic. Quelque chofe. QUiDÊM. (Adverbe aptes un mot.)(c A la vérité. * £ji> guntem. Ciccr. Poui moy. * Ke idem. Cicer. Non pas niefme. 1 ^isaiitem /il rpijlolj fenfui , nt ipfuLjiiidcm intcLli^ere Ty- thium pute. CIcir. Je ne crois pas cf Apollon liiy melme comprenne cette lettre , ou puille deViet le léns de cette lettre. \ QUlDNÀMî fùfr. Que, quoy? DanWinterrogation, 8c horsl'iniertogation entre deux Vçtbes^ (ii'eli-ce que. QUlDNIr C:c. l'outqiioy non ? QUîUPIA.M. Or. Quelque chofe. QUIDQUAM. Cic. Qiiclque-chofe. Nijid ijKidijuam. Cic. Kien du tout. QUIDQUt. Cic. Qiioj que ceioit. QUÏDQylD. Cic. Tout ce que. QÙIHS , genit. ijuiiii,. l. cicer. Repos, m. c«f ition de tia- vail. /. QuiEs. Cic. Repos, fommeil, le dormir, m. ! Inquiète: Secundiim ijuieiiix. SaUuft.Cic. En irm.int , ptn- dant le fommeil. * ReJdere fe cjutett. Sin. le rendormir. *TraJereferjuitti. Cic. Aller dormir. / QuiEs, (pour les longes qu'on a en dormaiit;) *N«« eililem Uram Gerwanno ijuietem ttilit. Tacit. La nuit mefme fut favorable à Gerni?nicus en luy donnant de bons fondes. Ql'ies. Repos, m. tianquillité. f. le calniedel'efprii. «. QiHETEs fe dit au Nominatif plurier dans Ciceron pour ligni- fier Lesielafchemensderclprir. m.- Qlietls ferarum. Lucr. Les tanières des beftes. /. *~^'"- ^'JS,- Paix. /. Dans un Royaume, «n une Province. QUIESCÔ, ijiiicfds, cjui'ei-,, cjmii.-.m, cjuicf.re. C". Se re- pol<:r, prendre du lepos aptes un travail, ccffcr de travail- ler. *(Sic'eft d'un travail d'efptit.l Prendre quelque re- lafche, fcrepofer. QuicsctRf. Oc. Repofer, dormir, prendre fon repos. *g£;V/^ cerefoninam hum.inum. .ytpi,!. Dormir , fe repo.er. QuiFscERE. cicer. Se tenir en repos, denieurei tranquille 8c en repos: au comme on paile fairilicrement , Demeurer les bras croilcz ?c fans rien faite, ne fc incttre en, peine de lien. * Si vK^mti cjitiiljemdies. Cic. Si je /ufle demeure vingt jours en repos. * Dehinc nt ijuiefcanc porro metieo. Teteni. Je les avertis de demcuiei en paù, c»en lepos à l'aveiur. QUI. 32f * ^ihut Ifuiâet» ijunm facile poterat quitfcî , fi hic tjuiijfct. Tirent. Et tout cela feroit dcmciiié enbon ellat, fi celuy- cy fut demcute en paix , ou en repos. QuiESCAs. Tcrent. Repolez- vous-cn fur mov. QuiESCAT rerrt addiici ad integrum. .Cic. Qu'il permette de re- mettre la chofe en fon entier. QUIHTÊ. (Adverbe.) Cicer. En repos, en paix, tranquillo- ment , fans bruit. ♦ (Celar dit au Superlatif jj^nJc/i/jiMt.) QUÏËtOS, ijtiictii, quictum. Cir. Tranquille, paiûble , qui eftenpaii;, en repos, m. 8c/. Calme. m.Uf. [ Cet Adjeûif fait au Comparatif ijinift/ôv , or'is. m. ù- f.. qtneiiiit , Irîs. ueut. i-Joi-.it. Et au Superlatif g«iciî/ij'm«/ , à ti'.m. Lie, ] Sji'tio auimovivtre. Cic. Vivre avec un efprit tranquille, o» fort en repos. Homo giiictiffimti!. Cic. Un homme foit paiflble. Meminero ^ de ijioc tjuictt:s ejîo. Tcrent. Je m'en fouvîendray» foycz en repos la defl'us , ex ne vous eiiibartaffez point de cela. QUlLlBËT, cjaSliïèr , ijucdlihet. (genit. cuinflihct pour tous les genres.) cic. Qui que ce foit. QUIMÀTOS , genit. ijuimâtTi!. m. Plin. L'âge de cinq ans. QUIN, feit quelquefois pour interroger, quelquefois pour augmenter & étendre la lignification des mots. Se qucl- queibis pour porter & exhorter à quelque chofe: En tou- tes CCS rencontres il eft mis pour §iu!. 6c ne ou non , ît alors cju'i cil l'Ablatif du Relatif pour qm fupple n,odn. êluin -uocafli horninem ad ceuam. (C'ett- à-dite c^ni riou , ou quomedono».) Plaut. Comment ne l'avez-vous point invite a fouper , ou Que ne l'avez vous prié à fouper î On le trouve melme quelquefois tout au long Effice qui uxor dctur tibi y e?^o :d ejjiciam rnihi qui ne detur. Ter. Faites tOUS vos cftotts pour que VOUS l'époufiez, de mon cofté je feray tout mon poilîble pour ne la point épouler. * Kcga alUm gemmam cjfei qifin quxfierit. Cic. Je Ibiuiens qu'il n'y a point eu de pierre prccieufc qu'il n'ait cherchée. QuiN ciiani necej/i erit, Cicer. Et qui plus eft , il fera encore nccefiaire. QuiN (f OUI Cur non.) Ter. Cicer. Pourquoy non ! QuiN , (f oui ut non.) Que ne. '^ No« diAno quin fis. Cicer. Je ne doute point que vous ne Ibyez. QUINÀRIOS, quinatiâ, qiii.utrîiini. Plin. Qui a cinq pieds, ou cinq pouces , oir cinq coudées , (en tous l'cis.) QuiNARius. m. Vdrr. Petite pièce de moiinoyc qui valoit cinq Afl'es , on la moitié du Denier Romain. QyINCUNCÏALlS, is. m. & f. qmncur.u.ile , ù. ncut. (Ad- jccf.) Plin. Quia cinq pouces de haut. QuiNCUsciALts ordinuraiaiio. Plin. La manière déplanter les arbres en quinconce, on en échiquier. QUINCONX , genit. quniaincn. m. Hor.tt. Cinq onces. •♦■Dans Vitruve , Les cinq douzièmes de l'Afie. * Q^tncun- ceiufiirn. Sciv. Ititéreft à cinq pour cent. Oâ" Direûi ,iti quinccmcem arbarum urdiiics. Cicer, Des. arbres" plantez en quinconce , on en échiquier. QuiNcuNx. Mart. Sorte de meluie ancienne qui contenoit cinq cy.ithcs. QUINCCPLËX, genit. quinaiplicïi. omn. gen. ( Adjeft. ). Mart. Divifé en cinq. m. divifee encinq. /. OylNDËCÎËS. (Adverbe.) Cic. Quinze fois. QUINDëCIM, (nom de nombre indéclinable.) Hor. Quinzf, QUiNUIiNI, q^.indeii^ , quinitciici. Vitr. Quinze. QUINËTIÂM. (Conjonaion.) Cic. Et meliue, 8: déplus,. tx. qui plus eft. QUINGHNARÏÙS , quin^enatta , qinngenartTtm. Pliji^ DUi poids de cinq cens livres , qui pefe cinq cens livres. QUINGENI, qiilngenl , quingeai. Cic. Cinq cens. QUINGËNTÉSIMOS, quingenteiima , qui-.ig.nteii'miim. Piin^ Cinq cens , comme quand on dit , L'an cinq cens. QUINGENTI, qn'tii^inl.ê , quînicntâ. Or. Cinq Cens. QUlNGÉNTltS. (Adi'eibe.j (/.-. Cinq censlois. QUIî;!, qiiinx , qutr:â. Cic. Cinq. QUÎNiDHNl, quînidinS , quîn'tdênn. ^.jfcon-Ped. Quinze. QUÎNIMÔ, (Conjonction.) Piaut, Et mefme, & qui plus. «ft, " ' Ss 3: QLTS.- 326 QUI. OyîNQyÂGENÂRÏOS , qumqHtigentrîà,, juinquagenarium. Var. Decinquante. QyïNQUÂGbNI, ijuinquagcnx , qmnquagini. Cicer. Cin- quante._ OyrNQL'AGËSiMOS, tjitinijucgesimii , ijuinquagesiniûm. Cic. Cinquantième, m. ic f. QUINQUAGiËS. f Adverbe.) Colum. Cinquante fois. OyiNQUAGlNTÀ, (nom de nombre indéclinable.) Marr. Cinquante. QUINQUATRIA, genit. quinquatriiriim. n. pi. Suit. OU QUINQUàTROS. f. plur. Cic. Fefte en l'honneur de Miner- ve que les Romains célébioient cinq jours après les Ides de Juin. OyîNQUË, (nom de nombre indéclinable.) Cic. Cinq. QyîNQ.UÊFÔLiUAl, genit. qutncjucfiiti. neuf. Ptin. Quiu- tefeiiille. /. herbe. QUlNQUËLlBRALlS, i'r. m. c> f. quinquelUrâli' , is.a.(A.d- jeft.) CoIur>i_. Du poids de cinq livres. QyrNQUEMESTRlS.n. m.&i. qtiinquemcftrë , h. n. (Ad- jeft.) Var. De cinq mois. QUlNQUENNALiS, u. m. & f. quinqucnnâlï, h. (Adjeft.) Cic. De cinq ans en cinq ans , tous les cinq ans , (parlant de certaines Feftes , decerciins Jeux , 0« des Magiftiatuies qui duroient cinq ans.) QUiNQUËNNIS, h. m. dr f. qmncjulm^ë , h. n. ( Adjeft. ) Ciliim. De cinq ans: qui a cinq ans. QUlNQUËNNiUM, genit. quiiiquctinil. n. Cic. L'efpace de cinq ans: o/r cinq ans. OyiNQUËFÀRTlTÔ. (Adverbe.) Plin. En cinq parties. QLIÏNQUËPARTÏTOS , cjutnquepârûiii , cjuinijueparûtHm. Cic. \^ Divilè en cinq parties, partagé en cinq. m. divifee , par- r tagéecncinq. /. Qui a cinq parties. QUÏNQUHRËMtS , genit. ijiiiiiquiTcmu. f. (On fous-entend Navis.Jdc. Galère à cinq rangs de rames. /. OyiNQUHRTÏO , genir. cji'.imjuertiir.Ï!. m. Liv. Athlète qui s'c.\etçoit àcinq fortes de jeux, fçavoir au pugilat, oh à coups de poings, audifque, ouàjetter le palet, à lutter, àlacourfe, & "a fauter. UnDifcobole. QUlNQUËRTIUM, genit. qvwqirtrtn. n. Fejl. Cinq fortes de Jeu.x- parmi les Grecs Scies Romains; le pugilat, le dif- qiie, lacourfe, le faut , la lutte. QUINQUËVIRATUS, gcnit. quinquevirâtû!. m. Cicer. Le Quinquevirat : La Charge des cinq Magiftrats i Rome. QUiNQUËViRI, genit. Qutnqueziron:'/!. m. pi. OcLescinq Magilirats à Rome. QUlNOylES. (Adverbe) Crc Cinq fois. QUiNTÀDËCÎMANI , genit. qnDitadecimanôrtim.m.çi. Tac. Les Soldats de la quinzième Légion. QUÏNtANÙS , cjuintanâ , qumianum. Plin. Du cinquième ordre, ro. &/. QuiNTAN* Nc:ut. Varr. Les Noncs lorfqu'elles arrivent le cinquième jour , dans les Mois de Janvier , Février , Avril, Juin , Aoiift , Septembre , Novembre , Décembre. QUÎNTANA , genit. quinîrin.ê. f. l.iv. Flace au milieu du camp des Romains oîi fe tenoient les Vivandiers d'ar- mée. QUINTANÎ, genit. quintanirii/n. m. plur. Tacit. Les Sol- dats de la cinquième Légion. QUÎNTlLtS, genit. Siilntlt'is, (on fous-entend menfis.) m. Cic. Le mois de Juillet , le cinquième mois parmi les Ro- mains, qui commençoient l'année au mois de Mars: au lieu que le mois de Juillet , félon noftre manière de comp- ter, eft le Icptiéme mois de noiire Année , la commençant en Janvier. QUiNTUM. (Adverbe.) Liv. Pour la cinquième fois. QUINTÙPLlCÔR , quintuplicâris i quiniupiicatits siim , quin' ruplic.l:!. Tacit. Durei cinq ans, (il parle des charges de la République.) QUINTUS, quîntâ, quinium. Ci'. Cinquième, m. Si/. ^Jnta poj! ilif. Cicer. Cinq jours après. QUÏ'.'JTUSDËCÏMOS, qiiinlàdéclmà , quttitHmdcci'miim. Plin. Quinzicme. m. 8c/. QUI rôTii. Perf. Comment, cft-ilpoflibkque. «iUIPPË, (Conjonaioii.) Oc. CîU. :iu. Q u o. QuiPPE qui. OVjr.Pu l'il: luy qui. QuippE quod.j:ic.7ei[e, attendu que. QUlPPÏNÎf vieux. ^/^ pjutquoy non? OyiRîNÀLiA, ihn., plur. Cic. Feftes en l'honneur de Romulus appellevJnM.. QUÏRINÛS, genit^ijni m. Virgil. Romulus, d'où les Romains ont eftppflle; SjiiriU!, Bourgeois de Rome. QUÏRITATIÔ, ge ^,i,itaiti>iu. f. Liv. Plainte publique que l'on fait , qu'où crie & qu'on fe plaint publi- quement. QUÏRItATUS , g( qùiritâtûs. m. Plin - Jtin. La mefme lignitication. QUÏRlTÉS, genit,«imi<»». m. pi. Virg. C'eft ainfi que l'on appelloit qiûefois les Romains, à caufe de la ville de Cures d'où eint Titus ïatius , &Numa Fompilius, Rois des Romai II faut remarquer que Titus Tatius Roi desQiiiiitesittagea fou Royaume avec RomuluSi & mit les armes t mais Tatius ayant efté tué en trahi- Ibn à Lavinium omulusrefta feul Roi des Quirites qui luy obéirent volairement. Sirabo lib. j. * On trouve dans les Poéteslccufatif Sairitcm comme venant de ^uirit , tltt. OyiRlTÔ , quïr'!tâ:uiritâz'i , quirilatûm, quijitirë. Huint. Crier & fe plaindiautement. QblRlTÔR , ?.rl. L Le mefrae. QUISJ çi(,v.' qtiiidn qtnd; ( Génitif rSJKi ? Datif C«î .■■ pour tous lesgen. ) Dans l'interrogation. Cic Quiî le- quel? m. Qui? hélle! /. Quis , (pour a(>^«iipiès yî , nifi. Cic. Quelqu'un, m. quel- qu'une. /. QUISNAM ? qiutnâi qiiidnim , ou quîdnam .' (Génitif Cfi- jujiiâm ^ Datif Ofiwj .' Ter. Qiii ? quieft-cequiî Q^ÏSPÏAM , qit.Vpic\i qnôdpiâm , ou quidpidm. (genit. Cii- jiifpiâm, datif cVâra pour tous les genres.) Cic. Quel- qu'un, m. quelqune. /. QUISQUAM, geni c«jS/' RÂDÎX , genit. ridûij. fera. CtcWi Racine d'un arbre , o» d'une plante. /. * Radicei tgcrc. Cic. Pouflet des racines , prendre racine. ■'■■" ' |j^ PvADicEs mtntii. Citf. Le pied d'une montagne. II.ADO , riiïi ^rHû ,ràiKm , radërë. Colun:. Racler, ratifler , ôter en raclant. * Radcre caput. Suct. Rafci la telle, ôtcr le poil avec uuiafoir , Rapida oratio. Cic. Un difcours véhément. RÀrÎNA, genit. râf'inx. f. (de rtipa.) Coltim. Un champ fe- mé de raves. RApINA, s.f. (de rapio.) Cic. Rapine , proye./. butm , lar- cin, m. ce qu'on enlevé à l'ennemi, 0« a quelque autre. RAPïO , rapis , rkpiii , râptûm , ràptre. Cic. Ravir , prendre , voler , enlever , emmener pat force. * Rapere vir^incm. Plin. Ravit une fille, la prendre de force , l'enlever. Rapere in crucem. Cicer. Mener au gibet. ♦ ^d mortem , ou ai fuppliciurn. Cic. Conduire à la mort , emmener au fup- plice. * Inodiumaliquem. .AuH-ai-Heren. Faite haïr quel- qu'un, Bxptditiim excTciium in Cattos rapit. Tacit. Il mena fon armée en diligence contre les Caites : il marcha eu diligence con- tre eux avec fon armée. Quo te rapis ? Cic. Oii allez vous fi vifte J Rapere Je ad urbem. Cicer, Se retirer promptement dans la ville. ^ (5» g»i te ejfrtenata cupiditAS rapit .' Cic. Ou VOUS emporte cet- te paillon déréglée ! Rapere limis , (on fous-entend ocellis.) l-lorat. Lire quelque chofe à la dérobée & comme du coin de l'oeil. Rapere aliijuid in détériorent pariem. Ter. Prendre une chofe enmauvaifepart , l'interpréter autrement, luy donner un mauvais fens. * Rapiiin deteriorem patlsm ijatdus. Terent. Vous donnez un mauvais fens à mes paroles, vous prenez mal ce que je dis , ou mes paroles. Rapere aiigBfCT ad fuam difciplinam. Cic. Attirer quelqu'un fous fa conduite. Rapi detuce. Stai. Elire emporté de bonne-heure de ce mon- de , (ï« de cette vie. *5i à prima hteme ^njîri ad ultimum •ver iûntinuaverint j taierujli dohres qifkm ceUrrtme r.ivittnt. Ctf. Sile vent du midy continué de IbufHer depuis le com- mencement de l'hiver jufques à la fin du printemps, les mau.x de cofté emportent, ou enlèvent bien- toft les perfon- nes , oa les font mourir promptement. RAPISTRUM , genit. rapiflri. a. Colum. GtofTe rave ronde./. RAPÔ, onïi. m. vieux. Non. RavilTcur. m. RAFTIM. (Adverbe.) Ctcer. A lahafte, comme à la déro- bée. RAPTiO, genit. raptiinïs. f. Ter. Enlèvement d'une fem- me, «(d'une fille, m. raviflement, rapt. m. RAPTÔ , riptii , râptâvl , râptilûm , râptârè, Virg. Ttaifner, entraifner , tiier par force & de violence. 43» In crimina raptare aliquem. Prep. Eutiaifnei quelqu'un dauslemal: g» le blaihiei , l'accufet, RAP. RAR. RAS. 319 RAPTÔR, genit. râpidrîs. m. Hor. Raviflcur. m. qui enle- vé par force , ou de violence. RAptITRA, Plin. Ltfez. Captura. RAPTÙS, raptâ, râpiiim. (de Rapio.) Cic. Pris, ravi, em- porté , enlevé , arraché, m. prife , ravie , emportée , enle- vée .arrachée. /. RAPTÛS, genit. râpiûs. m. Cic, Enlèvement, raviflcmenr, lapt.m. RAPTUM , genit. râft'i. n. Liv. Comme Rapta vivere. S««V. * Viverederapto , ouexrapio. Ovid. Vivre de pioye ^-dc tl- pine, de larcin. RÂPOlUM, genit. rapUli. neut. Horat. Petite tave. /. RAPUM , genit. rapi. a. Plin. Rave. f. racine. RARE , (Adverbe qui fait Râriiis , & Rârifiïmi.) Colum. Clair, point dru. * Comme Rare , ou rariiis Jerere. Cclum. Semet clair les grains. Rarc. Rarement, peufouvent, comme Rariùi faccre. Cicer. Faire une chofe rarement. RAREFACÏO , rarefacts , rarefèâ , rarcfâCîiim , rarefacere. Lucr. Raréfier, éclaitcir, rendre claii ceqoi eftoit épais, étendre davantage, donner plus d'étendue comme a l'ait guieftoitptelTé. RARËFÎO , rirëfîs , rarefâUttt sûm , rarefiè'rl, Llicr. Se dila- ter, s'éclaircir, fe raréfier. RARENTËR. (Adverbe.) Catul. Rarement. RARESCÔ, rârêfcis, rârêfcère. Colum. Devenir plus clair &c moins épais , ou dru , (parlant du grain qu'on femc.) Raresco. Star, S'éclaircir, devenir plus clair, m. devenir plus claire. /. fediflîper, (parlant d'une nuée.) ftî" Raresco. Sil-Ual. S'édaitcir , (en parlant des rangs d'u- ne armée où l'on tue plufieurs foldats.) Miles rarefcit. Sil-ltal. Le Soldat s'éclaircit : les foldats de- viennent en plus petit nombre , le nombre en diminue. * Colles paulatimrarefciint. Tacit. Les collines difparoiffent peu à peu , on vient à les perdre de veuë. RARIPilOS , rarip'ila, raripiltim. Colum, Qui n'a gueres de poil. RARÏTAS, genit. raritâli'i. f. snputmonihus. Cic, La rareté qui eft une qualité des poumons d'une fubttance fpongieufc 8c qui n'eft point ferrée. ' Raritas arkorum. Plin, Rareté des arbres , lorfqu'ils ne font pas plantez dru , mais éloignez les uns des autres. Le peu d'arbres plantez. Raritas diCiorum. Cic. Rareté de bons mots dans un difcours, lors qu'il y a peu de bons mots 8c de rencontres d'cfprit , le peu de bons mots. RARÏTUDO , genit. r/iriVxiii'Br». f. Va.r. * DilJumreleà rarittt^ dîne. Var. On appelle un filet Rete à caufe que fes mailles ne font point fetrées ni preflées comme une étoffe. Raritudo. Colum. Une terre légère, qui n'cft point coa- denfée. RARO, (Adverbe qui fait Râriiis, 8c Rârlf.'ime.) Cic, Rare- menr, peufouvent. RARUS , ritH , rârûm. Plin, Peu épais , qui n'eft pas dru ; clair, m. peuépailfe, qui n'cft pas drue ; claire./. [Cet Ad jeûif fait au Comparatif i?;2rr.rl. f. C<,/««. L'aflion de racler , .«de «tiffer .if rafure , lois qu'on raie la telle avec le t^'oT. RÀSÔS, la,a,ri.^^r.. {à^ liado.) PU.,. Rafe , lack , lat.ffe. w, ralée, rndée, ratiaee. /. r<. nui .^ Rasus V.'iil. Poli, lime. «. polie, limee /. Ce qm •^le^itaunifigutemenc d'un ouvrage d'efpnt qu'on polit en le retouchant. , n- - -. <• Rasus. Ox.rf. Rayé, eftace. m. rayée, eftacee. /. RÀSCS, genit. ri.us. m. K.ir. Raclement. m. rAtiÀii^iOS. il. m. Koyez. aptes R*tis. . R 4t HÂBlTiO , eenit. riit>ud:t(^mh. f. t;//>. Ratification. /. Iat ô ge™ r!n5„M. f. Cu. La raifon qui dift.ngue les hoivuùe! des animaux , l'anie raifoin.able. /. * R^no,,,' c.- t°" Oc. Qi,i n'a point de railon, qui a'eft point doue de laifon , comme les animaux. Rato C.'r. KaUon.caufe. /. fujet. m. * R^n>.>m rMcrc cHr:Lv"^mohr.'» -''?'"'^ /""• ^"'- Rendre raifon d'une chofe, direpourquoyonlatait. *N«,r<.„», vcrum art^en- tuTd^.ru,. icren,. Nous ne manquions pas de lailons, Ra^^!mS, façon, méthode, conduite. /■ . * Jf/ '•?' î miter vottie manière d'agir, voftre conduite. * ^r^umcn- tnndirutw. sl?""- La manière de railonner. i Ratio. Egaid. «. confideration./. * ^d,.>Jhcrt,m,cmpcrum rZnJ. Ce. EU égard à noftre temps. *H.t.„ V'fP'-'» I""' f"^'^"^" T""' "" ^^^^l^ Jamais perfonne n'a fi bien dilpofe toutes cho- ?e; pour le règlement de fa vie, que les rencontres difte- lenfes, l'âge & l'expérience ne luy apprennent quelque chofe de nouveau. r^'„a •Compter fans mon hotte, (Façon de parler familière en noftie Langue.) , „^,^ „„•„„ f^,„, „„, PvATio. Moven. w. manicic. j. * H,T S'enrichit par de mauvais moyens. , ^ , RAT7o.KsGl.r-— P^.". Gouverner la Gaule, avoir la conduite des affaires des Gaules. . "^ch^:;redeL;e'reîLTontTn:nr:tre'eftat, en une autre fituation. ,_ „ r . n .y.fnnne RÂTlÔClNATlÔ , genit. ratiocinatims. t. tieer. i<.aiiouiic RATlÔClNÂTlVÛS , raiitcinaitvâ , rMiocinM'tvîtm^ Ciftr, RAT. R A U. Ou l'on fe fert de raifonnement. RÀTÏÔCÏNAtÔB. , genit. ruttocwnûrïi. m. Cic. Q.ui enKnd bien à faire un compte , ou quelque calcul. RATiociNATORts ogciorum. Cte. Quijugent bien des devoir» de l'amitié. RATlÔClNlOM, genit. ratitcinti. n. CtlKm. Compte, cal- cul, m. _ ,. ^ . . RATÏÔCINÔR, ratiocinarit, ratitchutui sur» , raliccinâû, Cic. Raifonner, le fervii de raifonnement. Ratiocinari. Cu. Compter, fupputet , calculer. RATIÔNABILÏS , i,.m.&f.rati(inMU,,i.n.{Adieik.) Celf. ^iiiin. Raifonnablc, conforme à la raifon. m.&cf. RATIÛNALIS, il. m.&{. ralienalè,h.n. (Adjeft.) Sluinr. Raifonnable. »;. 8c/. Dolié de raifon. m. Doiiee de raifon. /. qui a de la raifon , ou une ame raifonnable. Rationales Mcdic. Celf. Les Médecins qui fe fervent de principes 5c de raifonnement dans la cure des maladies; ce qui les diiliiigue des Chirurgiens , qui travaillent de la main feulement. , • , n.- Rationalis Philofophia. Cic. LaLogique, ou la Dialetliquc , quieft l'Art de raifonner. . Rationales Csfa>:<. L^mprid. Les Receveurs du Domaine de Célar, qui eftoient comptables. RATÏÔN.^LITtR. (Advcibc.) Sen. En raifonnant, par le raifonnement. ,^ /„ r j zr RÂTIÔNARÏOM, genit. rationarii. n. (On lous-entend Vt- lumcn.) Smro«. Regiftie. «. livre de comptes, m. RAtIÔNÀRÎÛS, genit. rattonaril. m. (On lous entend C«- j dex ,) Suct. Un Regiftie. ra. ^ /■ n j 1 RATÏS,genit. r/e.r„™ hahere, OM facere al,c,md Cner. Ratifier une cho- fe l'approuver, la confirmer. * Rato temfce. Cicer. En cena.n temps fixe & déterminé. * Pr» ra,a port.one. Pl.n. *Prora,i parte. C.f- A ptoportiQn , a l'equipollent : A fut &àmefuie, comme on parle dans les Marchez par écrit avec les Ouvriers. . , , RaOcA, eenit. ,aucr,.(.Plin. Petit ver qui s'cngendie dans tammeduchefne,8cgafteauililaracinedubk-d. . RAOCEÔ, RAÛCbSCO & RAUCiÙ, ne le tiouvent point dans les Auteurs Laiiiis. , ^ ■ r RAÛCISÙNOS, rauîuonà, raucisôniim. Calut. tipi a un lOU RAOcÏtAS , genit. raucitâih. f. Celf Enioiiement. m. Voix cnii-'iiec. f. .. , ^ . . , RAOcOS, rama, r-mcûm. Cic. Enroue, r,,. Enrouée. /. Raucus Jciuilo. Mur,. Le vent de bile qui en fouflantrend comme un bruit lourd & d'un homme euioue. Nifi ipfe rumoTiam raucm cru faUus. Cicr. Si kbrmtn eft Cfc"u Vaucï. Ma,t. LesMéraoiies dssAvoats qui fefont enioue;: à foice de plaida. RAÛ- RAU. R AV. RE. R1IE. REA. REB. REC. RAODÙS, genit. raiiiiî. m. Var. De l'airain , ou du cuivre. RAUDOSCÙLUM, genit. raudufcitll. n. Cic. Petite fomme d'argent. Un peu d'argent. RAVÉNNA, genit. Ravim.l. f. Plin. Ravenne, Ville des Peuples Senones dans la Gaule Cifpadane en Italie, fur la mer Adriatique: aujourd'huy Kavenne, Ville de la Ro- magne l'ut la cofte , dans l'Eftat Eccleliaftique. RAVISCHLLÛS , à , ûm. PUut. Qui eft d'un bleu mourant. * D'autres lifent Ravaficllui. RAURACt, genit. Rituracimm. m. pi. Plw. LesRauraques, Peuples de la Gaule Celtique: aujourd'huy le Dioccfe de rEvefché de Balle , & peut-eflre une partie de ccluy de Conftance , qui comprennent la Seigneurie temporelle de rEvefché de Bafle, & le Canton de Baûe en Suifle , & une partie du quartier des quatre Villes Foreftieres en Soiiabe. RAVIdOS, !dâ, ïdûm. Cic. Jaune, ou roux, qui eft de la couleur du bled meur. m. Jaune, ofiroufie. /. RAVIO, ravis , ravlrë. PUut. S'enroiier à force de ciier. RÀVlS, genit. ravis. {. PUut. Enroiieraent. m. voix en- roiiée. f. RAOsOrOS , r&tisura , raûsûrûm. Lucr. Qui s'enrouera. RAVOS , râvH , râvûm. Horat. Jaune-roux. m. Jaune- roufle./. Rava vox. Cic. Une voix caffee & d'un homme entoilé. RË , prépofitionqui entre dans la compofliion de plufieurs mots. RË.4DÏFÏC5, /jKi , uj. Cic. E.vcepter, ou fe refer- ver quelque choie en vendant , tenir quelque chofe. * ciim tàes vtndeiet, horinm recepit. Cic. Il s'eft réfervé le jardin en vendant famaifon. Recipere mfe. Cic. Prendre fur foy, fe charger d'une cho- fe. ^Tihi promilto 1 in mccjue recipio. Cicer. Je vous Je pro- mets, &je m'en charge, ou je le prends fur moy. *vt mihi ccràm ricepifti. Cicer. Comme vous m'avez promis en mapréfeuce. Recipiiuh hxc berba in menfai, Plin. Cette herbe fe man- ge. RËClFRÔCATÏÔ, genit. retiprocatiônït. f. Plin. Retour en un mefme lieu. m. tyÉflîisrcaprocatio. Plin. Le flux & rcflux de la mer , lors que la mer monte & qu'elle le letiie. RËCÏPRÔCÔ, reciprocàs , recipTOcavi y reciprocâtiim , recipro- cârc. Liv. Renvoyer, ou faire retourner une chofe au lieu d'oii elle eft fottie. ReciprScat mjre. Sl^int-Citrt. La mcr a fon fiu.x & reflux. IJI^c reiiprocaniiir. Ciiir. Ces chofcs Ont un tel rapport entre- elles que l'une s'enfuit de l'autre. RËCIPRÔCOS, reciptoia, rcciprSaim. Var. Q_ui va & vient , qui a un flux & reflux, (parlant delà mer.) RËCISAMENTOM, genir. recifam'fnti. n. Plin. Rognure./, ce qu'on a coupé d'une chofe, RB- R E C. H.ËCÎSÏ5, genit. rtcipinïs.i.Plin. L'aûion découper, ««de rogner. RËCtsOS, rcnf.i , rAldlw. (deJïeiît/j.) tUn. Coupe', rogne. m. coupc'e, rognée. /. 0^ NartoTjes puntm rectfa , partim reprejfei, Cic. Des nations en partie détruites , en partie réprimées. * Rcnfn vin*. Cl,:uii. Des vices retranchez. RËCÏTÂTtÔ, genit. recitaiHmi. {. Cic. Lefture qu'on fait d'une chofe à haute vo/x. /. * [Les anciens Romains , depuis le tenis d'^u^ufte, avant que de publier leurs Ouvrages , les lifoicnt devant leurs amis en particulier , ou en public. C'eft ce qu'on nommoit rccitationt:. J. I.ipfe en a fait toute l'hiftoire dans fa 2 Cent. £/>. ad Beli^aj Ep. XLVIH. On en peut aullî voir plufieuts patticulatitcz dans les Notes de Th. de Marcill^ , fonDifci- ple, furlaI.Sat.de Prr/i. L.C.] RhClTATUR, genit. rsctiatorÏ!. m. Cic. Qui récite, ««qui lit une chofe à haute-voix. R ËCÏTÔ , récita! , reciriv^ , recitâtûm , récit ârc. Cicer. Lire quelque chofe à haute voix. Recitark Setiaiorcm. Cic. Notnmet un Sénateur. * Recitmus e/l httres tejlaaer.ts. Cic. 11 a efté fait , ou nommé héritier par teflament'. B.FCITARE. gain/, Re'citer, dire par coeur. RËCLAM.\TiÔ, genit. reclamatiiitii.f. cic. Oppofition que l'on met à une chofe en criant contte. /. RÊCLAMÏTÔ, reclâmttïii , recLimitâv'i , reclamitâttim , r«- ciamiidrè. Cic. S'oppofer & crier fouvent contre, s'élever, reclamer contre une chofe. RÊCLÀMÔ , réclamas , reciâmâvî , reclamâtitm , reclâmare', Cic. Crier contre, contredire, s'oppofer en criant. * RecU- matsim cft tili at omnibus. Cic. Tout le monde s'oppofa ^ luy , luy contiedit. Reclamant arva plungorihui. Stat. Les champs retentiflent des plaintes. RËCLÎNAtOS , reclinâtâ , reclinâiHm, Htr. Couché , e'ten- du fur. m. couchée , étendue fur. /. RËCLÎNÏS, îj. m. &{. recllnï, is. n. (Adjeft.) Stat. Cou- ché, étendu.»», couchée, étendue. /. RËCLÎNÔ , rcclinâs, recilaâvi ^ rcciinatïtrn , reclinârë. Cicer. Pancher, su incliner. RECLIVÏS, is.m.&{. rècUvë , ïs. n. (Adjeft.) Ovii. Cou- ché, étendu. »1. couchée, étendue. /. RËCLÛDÔ, reilfidii, Tëctust, r'éctiisiim, rétiïidëie.Vir^. Ou- vrir. * Enfem recliidere.Virg. Tirer l'epée du fourreau, niet- ttel'épée à la main. Recludure occulta. Stat. * Operta. Hor. Découvrir ce qui ef- toit caché. Recludere /a(j. Hor. Rendre la vie à un mort. RËCLUSOS , réelUfi , técliursm. ( de Recludo. ) Hor. Ouvert. m. ouverte. /. RËCÔCTÛS, rkoSâ, rêclUiim. (de RecSijuo.) Plin. Recuit. m. recuite. /. tJ" Reccctus fenex. Caiul. Un vieillard fort expérimente', qui a pafTé par les charges : un vieux routier. * Recolintfin- ta. Hor. défier, Notaire fort rafiné & fort entendu dans fon métier , qui eft fort rompu dans les affaires. RËCÔGlTO , tecôg'itâs y recogtiavi , reco^itâtiim y recogitïirë. Cic. Tenfer ?c repenferà une chofe, y penfer meurenient. RËCOGNÏTIÔ, genit. recognifonts, f. Cic. Revcuë. /. que l'on fait de ce qui eft dans fa famille, oa la reveuc de fes fautes , lors cju'on les tepaife dans fa mémoire. RËCOGNOSCÔ, r«ôfMÔ/ci'j, ricôgrîivi , recof/iïtfsm , recôgnôf- cire. Cic. Recounoiftre quelqu'un qu'on avoir connu autre- fois. * In ttiis litats tutim in me amorem recognout. Caf. ad Cic. J'ayveudans vos lettres de nouvelles marques de l'af- feflion que vous me pottez. Recognoscere. Cic. Se remettre^ une chofe dans l'efprit , en rappeller la mémoire , s'en reflbuvenir. * Recognofce mecum tandem illam fuperiorem iioSem, Cic. P^emettez-vous dans l'efprit cette dernière nuit. Recognoscere. Cic (Parlant des ouvrages d'efptit qu'on re- voit, è-cj Revoir, retoucher, corriger un ouvrage, repaf- feipaidefliis, examiner de aouveau : faiic la leveuç, R E C. 333 Recûgnoscere equitum turmas. Suet. Faire la reveuc de la cavalerie. RËCÔLLIGÔ , recollîgîi , recôllègî , rtiollêSiiim , rec'ôllîscrë. Ovid. Recueillir, ramaffer, raliembler. Recoll[g::re primes anuos. 0-^id. Rajeunir. Recolligere />. (parlant d'un malade.) Plin. Se guérir, fe refaire , fe remettre. * Recolbgere fe à longâ valetudine. riin. Revenir d'une longue maladie. * Reco/h^ere vires ton- ga fgritudine. Plin. Reprendre fes forces après une lonsue maladie. ^ Recoiugere animum alicu/us , au! eft in alterum ofenJi,r Cic. Appaifer quelqu'un, qui elt irrité contre un autre, luy rernettre l'elprit. RÈCÔLÔ, rëiolii, rëcSliii , rëciUtUm , rëcoiërë. Plm. Culti- ver la terre derechef. Oâ" Recoiere ingeniam. Plin. Cultiver, polir fon efprit. Recolere yÎK<^;<». cicer. Reprendre fes études , fe remettre à 1 étude. Recoiere a//^«,rf.- PU,,. Repaflèr une chofe en fa mémoire, s en reflouvenir. RÊCOMMiNISCÔR , recomminifcërïi , recomminïfcï. PUut. Se remettre quelque chofe dans l'efprit, enrapoeller la mé- ' moue, s'en reflbuvenir. RECOMrONÔR, recumporiëris, recompSiîtiis lUm , recompônl. 'Vlp^ Eftre r'amfté. m. eftrer'ajuftée. /. RECOMFOSlTÛS, recomposïtk, rtcomposhiim. {de Recompô- nor.) Ovid. R'ajufté, raccommodé, m. l'ajuftee, raccom- modée. /. RËCÔNCÏLÏATÏÔ , genit. reconciliatiônïs.f. cic. Re'concilia- tion./. l'aûion de remettre bienenfemble desperfonnes divjfées: Réunion des amis dés-unis. /. RËCONCILÏATOR , genit. reconciliatlris. m. Liv. Qjii re- concilie les perfonnes dés-unies , qui les remet bien ea- femble. '^ECONCILÏAtOS, reconciliât'à , reconciliâtûm. Cic. Récon- cilie.»;, réconciliée./. * yidebatur reconciliata mhisvolun- tas Senatût ejfe. Cic. 11 fembloit que nous avions regagné l'amitié du Sénat. " RECONCÏLÏÔ , réconcilias, reconciliavï , reconciliâtûm , re~ conciltarë. Cic. Réconcilier , réunir, remettre bien des a- mis divifez. Reconciliare exiflimaiionem. Cic. Recouvrer fa réputation. Reconcsliare in libcrtatem. PUut. Remettre , 0» rétablir ea liberté. Rcconiihare filium domum. PUut. Faire rentrer un enfant dans le logis de fon père , le remettre bien avec ks pa- ïens. RbCONCÏMNO , recônclnnâsy reconcinnnvi , reconcinnâtttm y reconcinnârë. PUut. Reparer, raccommoder , t'ajufter , (foit unbafliment, foitdcshardes.) RËCOND'lTtîfi, reconditdy reconditîir/i, Cicer. Caché, m. ca- chée. /. Recondita ry£gyptui. Cic. L'Egypte fort reculée. 35* Recondit* hters. Cic. Une doctrine profonde, fcience de ce qu'il y a de plus caché dans les belles lettres , ou dans la nature. Oâ" i-iaturâ trifli ac recondiiâ fuit. Cic. 11 fut d'un naturel me'- lancolique & couvert , caché, or,- fombre. [Cet Adjectif fait au Comparatif Rcconditior, ôr'is. m. irf. rerondiliiis , ôrïs. n. Cic] RËCONDÔ, rccond'isy recondiSi, recôndï'tiir/i , recôndërë. Vtrr^ Cacher, tenir caché, ot. tenir cachée. /. dj" Reconuere. Cacher , dérober a la connoifTance, tenir dans l'obfcurité. * Muîla tjuos f.tma obfiura recondit. Vtr£^ plufieursqui ont une réputation obfcure. RECONUtRE. cic. Serrer quelque chofe pour la garder. * Xe- condere gliidium m Viiginam. Cic. Remettre l'epée dans fon fourreau. 05" Reconderf. * Nam vcrha , vultus , in crimen detor.-jner.i recr>ndth,it. Tacit. Car il dilîîrauloit fon defl'cin , 8c il e.»;,- minoit leurs paioles Se leur vifage pour avoir lieu de les ac- cu fer. RËCÔNDOCÔ, rec'ondficis, recôndHxî, reciadûilim ,re{indîi- cërë, Vlp, Celoiiei , teprendte à loijage. Tt i RÉ. 334 R E C. B.ËCÔNFLÔR, nconflâr',!, uc'onflutûi sûm, recÔfifluri. tuer. Ptoprement, Eflre refotgé, & dans un fens figuré, E.tre réparé, 0« refait, ra. eftrc reforgée , réparée, 0« refaite./. RËCÔQUÔ, rëtc^uu, réroxî , rrcôéiiîm , TttS^uérë. Cic. Re- cuire , eu faire recuire une autre fois. j3- 5« ^pcllemo Molani reformdndum ac vilut rectqutndum dédit. Ssinr. Il fc mit fous la conduite d'Apollonius Molo- iius pour eftre comme refondu , 0« pour eftte peifeitionné & poli. B.ËCOR.DÂTI5 , genit. rtcirdatîôni's. f. CU. Le fouvenit d'une chofc. m. RËCÔRDÛR, rtccrdârïs, recordâiïn lum , rerirdân , alicujus rei, Miijiiiim rem, de re alitjuÀ. Cic. Se reilbuvenir d'une chofe, en avoir la mémoire récente , ou toute frailchc. * Re- cnydari cum animn fuo vilam tilicujits. Cicer. Se rclTouvenir delà vie d'une pcrlbnne: fc lareptélénter. RÉCORRÏGÔ, reârrî^ii , recorrëxi , recirnÛHm , Tecôrrï^érë. Sen. Corriger, redrefler. B.ËCRÀSTÏNÔ, recrâjfinÂs , recraflinàvî , rfcrujiinxtûm , r«- craJUnârë. Colum. Différer, remettre au lendemain, au à une autre fois. RËCRËATIÔ, genit. recreaiimis. f. Comme ^b sgritndine récréatif. l'Un. Rétablillément , recouvrement de fafanté après une maladie. OT. Convalefcence. /. RËCRËATÛS, recreita, recreâiiim. Cicer. Qui a repris cou- rage. Recrkatus /f msrio. Cic. CJui eft remis d'une maladie , quia recouvré la ftnté , qui eft revenu en fanté. RËCRËMËNTOM , genit. recrtm'cnû. n. Plin. Les ordures du bled lors qu'on l'a vanné. RtCREMENTUM ;)// Appli- quer fon efptit , fes foins à unechofe. Referre. Ramener , rétablir, remettre. * Sol diem refert. Virg. Le Soleil ramené le jour. ♦ Referre morem , ou con- fueiudinem. Cic. Ramener une couftume , la rétablir, la re- mettre. * liefcrre rira jf.dicatam. Ciccr. Recommencer la mefme inflance, revoir une afiairc déjà jugée. * Rcfcrre myf- tetia. Cic. Recommencer les myfteres. Referre. Remporter, gagner. * Nec incruentamviCieiriamre- tulit. Liv. 11 remporta une vi&oire bienfanglante, ou qui luy couda bien du fajig. Referre. Mettre, compter. * Refert e aliquem in Poétat, oa in Po'étatf.r/i nr:merum. Cicer. Mettre quelqu'un au nombre des Poètes, ''■ ^iiqnid in codicem , in adverfaria , in com- mentaritim y in tabulât referre. Cic. Mettre, on écrire quel- que chofe dans un Livre, fur un brouillon, fur des tablet- tes. " In acccptitm referre. Cicer. Déclarer une cliofe recc- vable, en tenir compte , la recevoir. * In ^da referre. Juv. Eftre entegiftté , eftre rais dans les regiftres. * Referre en- fem l'iijîn.r. Sit-ltal. ReugJracr fon épée. Referre oca/uj ad aliijtieni. Citer. Jetter, porter fa veuë fur quelqu'un. ^ liU quoiies ocu'ot ad multui'.diner/j rerulerant ^ voc-.hiis iraculeaiii /Irejtere. Tacit. Lors qu'ils tournoient la veuë fur leurs compagnons, ils jcttoient des ctis effroyables. ■Referre. Rendre. * Ratiinem. ciccr. Rendre compte. * Sa- tuiem al:cti;. Cicer, Saliiet celuy qui nous ;l falue , luy ren- dre fon falut. * Refponftim. Cirer, Rendre réponfe. * Grj- rùOT. lie. Rendre le plaifir qu'on nous a fait. * Gratiam , on gratiiM. Cic. Plant. Remercier, rendre grâces. * Par pa- rt. Cic. Rendre la pareille. * ^iceptam tiïi falut em réfère. Cic. J'avoîie que je vous dois la vie: Je tiens la vie de vous. * Til'i diUicntitz frnQum referam, Cic. je VOUS récompenfe- ray de vc;lre diligence. Refcrrf. Rendre, reprélenter. * Referre patrem , ou ejut morei. Colnm. Plin-Jun. Reflcmbler à fon père, avoir fon humeur & fes inclinations. * Salii faporcm refert, V'irg, 11 a le goût du fel. Sl.efe.'îre alicui. Cicer. Répondre, repartit , répliquer à quel- qu'un. Referre. Tourner. * Referre in meliits. Virgil. Tourner en mieu.x , changer la face des chofes, les changer en mieux. * In deierius. Tacit. Tourner à mal, prendre en mauvaife part, interpréter mal. ^Conflia in meliut réfèrent, Virgil, Ils prendront de meilleurs confeils. * ^c rétro fublapfa re- ferrt Res Danaùm. virr. Que les affaires des Giecs alloient tous les jours en empirant. Referre o/i.-.i 1,1 apertum, Cie. Publier un ouvrage, le met- tre au jour. R-EFERRE primat ad aliejiirm. Cic. Eftimer quelqu'an patdef- fus tous les autres , luy donner le premier rang. Referre qusfiurn majore)», Colum. RetJrer,iapportet UOflus grand proât. REF. REfERT, rèii,ni, r'efirri. Cic, Il importe, il eft important f [On donne à ce Verbe le Génitif; & l'Ablatif des Pronoms poUelhfsTlfM, tua,jt,a,&LC.-l * Omnit,m refert. Cic 1! im- porte atout le monde. * Hoc ,llori,m magis, ijiiàm fuA re- tulijje videtur. Salluft. Il femble qu'ils y avoieut plus d'in- tereft, que luy. ♦ Infinitùm refert lunarit ratio. Pli„ La Lune y fert beaucoup. [ Il eft aile de voir la railbn du régime du Génitif .aptes ce Ver- be , car quand on dit refert tiatura, l'on n'a qu'à fous-en- tendre causa, oa gratià.] RLftRTÙS, rejïrta, refirium, (de Refercio.) Cicer, Plein, rernpii. TO. pleine, remplie. /. RËFHRVlfÔ, h , ou RKFÊRVËSCO , reprvcfï, , refirv',, refcrvefcere. Ctc PUn. ReboiiiUir, recommencer à bouillir. * [ On trouve Refervent participe de Referveo dans Ciccron, Crimen refervens. ] Referv;^eo^ Oc. Serefroidir , félon quelques éditions. RËFIBULÔ, as, avî , âtiim , are, Mart. Déboucler. RËfIClÔ , refins, rtfèci , refêHnm , reficere. Cic, Refaite' ictablir, raccommoder, t'ajufter, rebâtir. * Templa,adef- ijue lahantes reficere. Her. Rétablir les Temples Se les mai- lons qui font tombées , les rebaftir. RsFicERE/î, ou Refici. Or. Se refaire, revenir d'unema- ladie. ''■Reficere vires. Liv. Reprendre, rétablir fes forces , les réparer. "^Vulitim. Cic Reprendre un meilleur vifage. ♦5f ex calonbus reficere. Cic. Se rafraîchir, fe remettre de la grande ch.ilenr. * Reficere excnitut». Caf Rafraîchir u- ne armée. + Reficiente fe Lf.nA , eAdemque déficiente. PUn, Au renouveau & au déclin de la Lune. * Me reficit & recréai tuus in me amer. Cic, Voftre afteftion me réjouît & me con- fole. * Refeltiis fun clsm tua lego. Ptin. Je fuis tout temiS & rejour lorsque je lis vos ouvrages. REFtcERE magifiraïus. Cic. Continuer des officiers, les créer de nouveau. Reficere. B.ecueillir, tirer, retirer autant qu'on dépenfê. * Refichur tanttim ei ex fuis poJfelJimibf.s. Cic, 11 recueille autant de fes hérirages , ou de fes biens. RËFIGÔ, refigïs, refixJ , refixnm , reficere. Colum, Fichei à force. * Cerea régna refigiint, Virg. Elles refont de la cite. Il parle des abeilles. Refigere. Cic. Arracher ce qui eft cloiié. (i3- Lc^es fixit atqae refixtt, Virg. 11 a fait des loix 8c il en a abcUd'autres. RËFLAGITÔ, rtflâgïtâs, reflagitât/'t , refl.igitâtûm , reflagitâ- ré. CatiiL Redemander avec iraportunité. RËFLATOS, genit. reflâtrci.m. Cic. Vent contraire, m. RÈFLLCTÔ , refieais , reflcxl , reflix:-.!» , reflèiiere, Ovid. Recourber, reployer: Rebroufler : Réfléchir. Reflectere eculo!. Ovid. ''■ viciera, Seii. Tourner la veuë , I.î détourner , regarder derrière foy. * Pedem reflexit inde. Catul. Il fe retira de là. * Nei^ue fider , neifiie ullamifericor- dia repreffit , ntejue reflexit. Ter. Ni la foy qu'il luy a don- née, ni la compadion n'ont pu arrefter fon efprit ni le dé- tourner de cette perfidie. REFLËXÛS , re/lcxa , reflêxûrn, (de Refiedo,) PUn, Recour- bé m, recourbée. /. RËFLÔ, reflâs , reflâvt , rcflâtûm , reflârc. Cic, Soufflet con- tre, eftre contraire, (parlant du vent. J fj^ '\efiat forti'.na. Cic. La ibitune ne nous cft pas favorable, s'oppofe à nos deileins , nous eft contraire. RËFLORËÔ, rcfiorès, reflBriil , refiôrere, PUn. Refleurir. RÉFLÔR.ÊSCÔ, refirefcis, ref.orefcere. PUn. La mefme lîgni» fication. RËFLUÔ, refiii'is , reflU.x'i , refliixûm , ref.ûere. i^irg. Retour- ner, oa remonter vers fa fource, (parlant des eaux de la met Scdcs fleuves.) RËFLOCS, rcfiita, riftuKm. P'in. Qiii retourne, qui remo»- tevers fa fisatce. * Rcfiuum mare. Ptin. La mer oïl il y a flux & reflux. RËFÔCÎLLÔ , rcfoillUt, av'l , atZm , refoâUiri. PUn-Jlllt^ Confolet quelqu'un dans fon affliction , le recréer , le te- raettre , !e refaire. R£f ÙDIÔ , refôdh , refidi , refifiûm , refîdere. PUn, Tiret de REF. detetre, déterrer, arracher, (Parlant d'une plante.) RËFÔRMATIÔ, genit. refarmatiinis. Sen. Refotmation. /. Amendement, m. Corteûion. /. RËFORMATÔR, genit. refarmatoiis, m. Plin-Jun. Réfor- mateur, m. RËFÔRMlDÀTlQ, genit. rrformidtitiiKÏ!. f. Cic. Crainte, apptéhenlîou. /. RËl'ÔRMlDÔ , nfitniidHs, reformid-ivi , reformiditûm , re- fcrmïdirè. Cic, Craindre , appréhender. RÉfÔRMÔ , Tffàrmjts , refoiKiJvl, refirmitûm , refirmarë. Ovid. Redonner la mefme forme. RtFoRMARE mani. Plin-Ju;i. Réformer , corriger les moeurs. RËFÔVËO, rcfSvèt,refivî,ref6lûm,refovcre.Ovid. Rechauf- fer, redoimerde lachaleur, refaire. * ^b/umtas vires r«- fovere ftcrccre. Colum. Redonner de la force & delà vigueur aux vignes en les fumant au pied. 0^ Rt_FovERF. F/iii-7r.'n. Rétablir, remettre en vigueur. RËFRACTARlÔLÛS , Refrenare libidincs. Cic. Réprimer la cupidité, retenir les paflions , leur donner un frein. RËFRÏCÔ, refrïcas, rtfrieiti , refriBûm , refrïcârc. Car. Re- frotter. 03" Refricare. Cicer. Renouveller, r'ouvrir. * Ne rcfrïrem meis literis dolorem tttum. Cic. Pour ne point renouveller voftre douleur par mes lettres. * Oebro refricut tippitudo. Cicer. Ce mal d'yeu.x me reprend fouvent , ob revient fou- vent. * ^liitijui rti mcmoriam refricare. Cic. Faire relîbu- venir de quelque chofc, en renouveller, au rafraîchir la mémoire. _ RËFRÎGËRATÏ5 , genit. refrigerAtiimi. f. Cic. Rafraîchiffe- ment que l'on prend , ou le fiais, m. Refrigeratio. Vin. Rcfroidillcmcut de ce qui eftoit chaud. mtjfc. RËFRIGERATÔRIUS, refrigcratcr'a , refrirerntorinm. Plin. . Rafraîchiilant. w. rafraichiflante. /. qui à la vertu de ra- fraîchir : réfrigératif. m. réfrigerative. /. RËFRÎGËRATKÎX , genit. refrigcr.itrlri,. f. Plin. Celle qui rafraîchit. *On ne trouve point dans les bons Auteurs /îe- frigeratar. RËFRÎGËRAtCS, refrigeratâ, refrigertUim. Cic. Refroidi, rafraîchL m. refroidie, rafraîchie. /. es- RF.FRiotRATos. g«,n(. Rcfroidi , en un fens figuré: qui n'eft plus fi ardent. RtFRiGËRÔ, rr/rF^frrt/, refrigeruvi , refrigeratâm , refrige- rare. Cic. Refroidir, rafraîchir. 85> RtFRiGERARE (f/?fwi. g^inf. Rcfroidlr Un témoin , le mor- fondre en l'intimidant. ♦ Refigerota jam fermonc hominum. Cic. Le bruit eftant refroidi , cit appaifé. RtFRÏGËSCÔ , refrigifcis , refrixi , refrigëfcere. Colum. Se refroidir, devenir froid, m. devenir froide. /. S'atticdir. OS" RsfRiGEscLRc. Ter. Se icftoidir, fe ralentir, * vli ni REF. RE G. 339 refrixerit.Ter. Lorfque l'affaire fera refroidie, ne fera plus u échauffée. RËFRÏNGÔ , refringï, , refrlgt , refraRûm , «/rîwirV. CtÇ. Rompre , brifcr , enfoncer. ftS- RtvRiNGiiRK vim fortune. Liv. Erifcr les efforts de la for- tune , rendre (es coups vains & inutiles. » Opes alicuius. Prop. Diminuer les lichellcs de quelqu'un , l'aflbiblir. * CU- rs.im alHujus. Cic. Diminuer, affoiblir la gloire d'une per- fonne. * CUiifîr,i nobslii.-.tss. Cicer. Diminuer les efforts Se la puilTance de la nobleffe. '^ JiaJi,,, in Sclem refringiiur. J //5. Le rayon refléchit contre le Soleil. REFUGiÔ, refi,(,,, refi:gi, rcfi,g,i{:m , rcfiigirè. Cic. Fuir, éviter, le retirer, ou reculer pour fuir , fe réfugier. *^<< urUmrefugere. Liv. Se retirer, 0:: s'enfuir à la ville , s'y lettlgicr. * .A pcjliferis & noccnlihis réfiigerc. Cic. Eviter , 0« fuir la rencontre des peftiférés. *„j confneiudme alicu- jus. etc. Se retirer de la familiarité de quelqu'un, ou de fa nantile. ♦ Hefûgn animas ea, dicerc. Cicer. Mon efprit ré- pugne, a de la répugnance à dire ces chofes, évite tant qu'il peut de les dire. * ^ dicendo refwfere. Cic. Ne vouloir point parler en public, enfuir, 0« éviter les occafions , ne pouvoir fe refoudre à cela , y avoir de la répugnance. K^jniGEKf. judiccm. Cic. Recuiér un Juge, ne vouloir point l'ayoïrpour Juge. MpS^'P,** , genit. refugi-i. n. Cic. Refuge , afyle. m. RbFUGUS, refiiga, rcfugnm. Tacit. Qiii recule, qui fe reti- re en arrière , qui s'enfiiir. Rffuga unda. Ovid. Eau qui fuit. RËFULGËÔ, rèfill^is, refûlsi ,reftVgèrë.Virg. Reluire , bril- ler, eftre refplendiflant. w. effrererplendifTante. /. 03» Famx fplenduùi refulget. Prop. Il a Une belle réputation, oK une réputation d'éclat. RËFUNDO , refûndï, , reftiiTt , refùiiim , refUndè'rë. Cic. Vet- ler, répandre de nouveau. REFUNUERE_j/ rcgirn, refefi'i , rfgèjiûm , re'jrëri'. Plin. Repouf- fer, rejctter: reporter, rapporter. * Invidiam regerere m £li]nem. Sluini. Rejettet l'envie fur quelqu'un Rf,gerere in commentarios. Huin 0« dans des mémoires. , , i Regerere. Plin. Renvoyer vers le Soleil , (parlant de lalu- mieredelaLune.) RËGESTÙS, rcgifii, regîjliim. (de T^esero.) Ovid. Rapporte. m. rapportée. /. -^ ., REGïA, genit. règuT. f. OV. Palais Royal. »>. maifon d un Roy./, le Louvre, (P.ilais de nos Rois en France.) RÉGIE. (Adverbe.) OV. En Roy, royalcmenr. RËGIFÏCË. (Adverbe.) Poeua/iud Lie. Royalement. RÉGIFICOS, regificà, rcgificûm. Val-Flac. Royal, m. roya- le, fem. . KtGÎGNÔK , regignctit , regain''. Lucr. Eftre reproduit. ?». eftre reproduite, f. « _ r / REGÎLLA INDOcOLA, genit. recule indumlx. i. Piaut. Veftement Royal, m. (Motfait par Plaute.) RËGÏMËN , genit. repminn. neut. Liv. Gouvernement, m. conduite, /. Commandement, m. Cmentum ri,i %egiombus cffcii fe continire. Cic Se tenir dans les bornes de fon devoir. E REGioNF. Or. Vis-à-vis, à l'oppofite. RËGlÔNATiM. ( Adverbe. ) Suct. l'ar les quartiers d une ville. . , RËGïOS, T^i'â , X'S.'"'"'- '■''"■• l^oy^'- "'• ^'-oyalc- /• "« eJ. Morhui regiu,. Plin. Lajaunifle, ou les pafles couleurs. RËGLOTINÔ, reglutïnâs, rcglutm.ivi , reilutinatum , reglu- uiiiré;. C-tul. Décoller une chofe qui cfloit collée. REGNATUR, genit. regnaiiri,. m. l^irg. Qui règne , un Roy. ♦Qiii commande, qui gouverne, dans Horace. Regnatok ageili. Murt. Qui poflede un petit champ , maiftre d'une petite terre. SIËGNATRÏX, genit. regnatrnh. f. Ticit. * Domus regna- trix. Tacii. La famille Royale. REGNATÛS , regnâti , re^natiim. Ovid. Qui eft gouverné, m. qui ert gouvernée. /. Oii règne un Roy. Jl.t.Glià, rëgnis, regnavt, regnatiira, regnarr. Cir. Régner, eftre Roy. Regnare. Cic. Régner, gouverner, commander, ctreen au- torité. * Gentes regn.xntur. Tac:t. Les nations font gouver- nées. * Pofi Talii mortem ah fnà parte non erat rcgnatum. Liv. U n'y avoit eu perfonne de fa famille qui eut régné de- puis Tatius. îlEGNÛM , genit. rtgnT. n. Cic. Royaume, m. JI.EGNUM. Cic. Ce que chacun poflede: le lieu ou il eft en au- torité Sx. en crédit. * Nifi in tuo regno ejfimus. Cic. Si nous n'eflions dans le lieu ou vous elles le maiftre, où vous avez tout crédit 8c autorité. * Poft aliquot arijlas niea régna vi- àeni. I7r;. Voyant mes terres après quelques années. Suh Vtncr'it reg„o zapula. Plant. Je fuis amoureux , je fouf- fre dans l'empire de Venus, lu de l'Amour. ''T{egnum-nc (j>£ m fojfide: .' Ter. Eftes-vous Roy en ce pais ? Regnum. oV. LaRoyauté, la dignité Royale. /. RËGÔ, rcg'n, i?.v7, rciium , rentré, Cic, Régir, gOHveinei, couduire, commaoder. K5" Rhgeke mottti animi ratione. Cic. Régler fes mouvemeuji «.•< fes pallions parlaraifon, enelirele raaiftre, comman- der à lés paflîons. *\egcre puerum , ou mgenium pueri.Cic. Conduire un enfant, l'inftruire. RtGRËDlÔR, rrgredein , rcgrêfsiis mm, regreii. Cicer. Liv, Retourner, reculer. Regredi 1« memoriam. pUtit. Se reflbuvenir, levenii en la mémoire. RËGRESSÙS, genit. regrêfiû-.m. Cic. Retour, m. l'aftionde reculer. '*' Saltui pcr quot exercitui rcgrejfits , m fédère. TaciK Ils fe campèrent dans les bois par oùï'armée devoir pafler \ fon retour. REGOlA, genir. r'egiil:è.f.Vitr. Régie à régler. / Règle de Maflbn , ou de Charpentier. Kâ" Régula. Cker. Règle. /. dans une lignification figurée. * Habere regulam , tjuà vera & falfa judtcentur. tic. Avoix des régies pour connoiftre lavétitéSc lafaufleté, oKleviay d'avec le fau.Y. Régula. Siat. Bois traverfant qu'on faifoit tomber en ou- vrant la lice pour la courfe des chevaux, afin de remplie jufle une raye creufce su-dc(lous ; de peur que s'il y eût eu quelque inégalité , les pieds des chevaux ne vinflént à heur- ter conrre. Reguea. Colum. panier d'ofiei long à mettre les olives poui Jes preliet & en rirer l'huile. REgOLARÏS, il. m. &i. regulârê , Ss. neut. (Adjeft.) {lt> ^rt-Gram.) Régulier, m. régulière. /. qui fuit les régies ordinaires. Regulare ti. Plin. Airain, oa cuivre que l'on met en lames Se en feiiillcs. RëgClaRItËR. (Adverbe.) Vlp. Régulièrement, félon, ou dans les régies, RëGOlÙS , genir. T^êgliri. m. Tacii. Liv. Petit Prince : le Seigneur d'un pays. m. Regulus. Plin. Un Roitelet, m. petit oifeau. RËGUSTÔ , r(g!^:Jl.is , rt^nfl.^.vi , regujlâtfnn , regujlâre. Cicer, Regouter une chofe, dansunfens figuré, comme, \egHp tare amicorum literat. Cic. Regoùrer , ou relire avec plaifir Icslcrtres de nos amis, les relire avec une nouvelle atten- tion & un nouveau plaillt. RËHALO, as, are. Liicret. Exhaler de nouveau , onpoulTet cnhaut. RE JECÎ, Prétérit de Rejicio. J'ay rejette. REjtCTANËÛS, rejcilanèâ, rejeCianehm. Cicer. Rejette.», rejettee. /. REJECTIÔ, genit. reieliion'ii. f. Cicer. L'aftion de rejetter. *l^]eSï;one hnins c:vitatit, Gaditanuj civis fuit. Cic. Ayant renonce au droit deBouigeoifie qu'il avoit à Rome, il fut fait citoyen de Gades. * Fo/lquàm judicum rejciiio faûa ejl. Cic. Apres qu'on eut recufé les Juges. RFjtCTio. cic. Vomiflément. ot, lots qu'on rejette & qu'on vomir. *T{eiiH Reiaxare. Cicrr. Relâcher, donner quelque relâche. * Iieli^x.ire animum , OU .Animo relaxari. Cic. Donner du relâche à l'efprit, le divertir, le remettre du travail par quelque divertiflément. RËLËGÂTlÔ , genit. rc/«^4tiônij. {.Cic. Eloignement , ban- niflement. m, Relegatio dotii. Vlp. L'aftion de laiffer la dot par tefl.i- ment. RËLËGàTOS, rèlêiâiâ, rétêgât'i/juam poliùs , ^ukm illas difitim. Terem. Jepcr- dray pliitoft la vie , que de les abandonner. * Vibim d:- repticr.i relmijtierc. Cu. Abandonner une ville au pillage. ■* Diis vctifque rcUnqiicre. Ovid. Abandonner à la rtovideu- ce , lailî'er aller une affaire comme il plaift k Dieu. Ci5- Reliâns fum mi'.n. PUn-J.'.n. Je fuis à moy maintenant , je fuis débatrafic de toute aSaire. RtiiNCiuiiuR »t /1 vincimur m Hifpanià , (juiefcamttt. Cic. Il lefle que f: nous fpmmes vaincus en Efpagne , nous demeu- lions aptes en repos , on nous mettions bas les aimes. Que C nous fommcs vaincus en Efpagne , il ne nous relie plus que denous repofer. RËLiQUATiÔ, genit. reliquationït. f. Paul-Jurifc. Arréra- ges, m. , , RËLIQUATÙR , genit. Teliquat'on!. m. ritut. Qu' ao« en- core des arrérages , ou quelque choie de refte. E.ÊLÏQUI.€, genit. rdiquiâriii?!. f. plut. Cic. Le refte, le «eftaiit, ce qui refte des chofes. m. Minent lOi'.s )c/i.;r;;ii /ciriV. Celf. Ayant encore les reftcs delà fièvre, ayant encore quelque reliéntiment de fièvre. RELicyji.E. Suer, l'im Jun. Les os S; les cendres des morts , leurs Reliques , ce qui nous refte d'eux, RËLICIUOR, reujuârïs, retiquâliii liim , rcliquiû, Vlp. De- voir des arrérages. RËLÏQyÙS, reiï.-jf.H, rel'ie^r.ii.m. Cic. Q.ui refte, le refte, le reftant. * Teinpuirtli^uum. Cic. Le lefte du temps. EeUijui nihii fccit de bonis. Cic. 11 ne luy eft rien rcfté de fes biens, U a tout mangé. ^ Nihil relitjui feci quod ad jlmati- dum me perlinctet. Cir;iel-Nep. J'ay employé le vetd £{ le fec pour ma guetifon , (dans le Itile familier.) J'ay mis tout en œuvre pour cela , je n'ay rien épargné. * Sis: os btlli calamilas relieji:os fecernt. Cic. Qiii eftoient reflez de la guer- re , cjui eftoient échappez des malheurs de la guerre. RËLIQUA, genit. reli^uirH/n. n.f\. Cic. Lereliqua , lerefte. Je reftant, les arrérages, m. * Rcliqu», coatrahere. Paul- jurifc. Demeurer en arrérages. B.ËLÔCÔ, rciUcàs, relôcavï , relScâutm , relScârè'. Vlp. Ke- loiier. RtLUCËÔ, rèiruës , relfixi , fans Supin, reluiërc. Virg. Re- luire. RËLUCTANS , genit. reU-MantSi. omn. gen. Hor. Réilftant. m. Qiiiiéfifte. RËLOÔ, relltii, reliil, reliicrë. Platit. Dégager, leiirer des gages. RHMACRESCÔ, remacrêfcïs , rtmdcr.u , f>ns Supin, rema- crêfccré. Suet. S'amaigrir, redevenir maigre. RËMALËDÎCÔ, rer/ialedicis , remaledixi , remaJeJiiJûm , re- maled'icërë. Sues. Rendre injure pour injure. Remanpo, remdnd'is^ remiintii, rem.tnsitm , remdndèrë. Pli». Remafcher. Remandere. Sjii"'. Ruminer une cliofc, comme qui diroit, la remafcher, en uii fens figuré. RËMANËÔ, remèinês, remdnfs , rimànsTim, remdnlri. Cicer. Demeurer , refter. RUMÀNO , remiindt , remânâvt , remânâtûm , remânârë. Lucr. Remonter vers fa fource, (parlant d'un fleuve.) RË&IANSIÛ, genit. nmanfio/iii. f. Cu. Demeure. /. Séjour qu'on f.iit en un lieu. m. RËMËABILIS, is. m.iri. rtmeabili , !s. n. (Adjeft.) Star. Qui peut revenir , ou recommencer. RËMËATUS, genit. remedtHs. m. Mart.Jurifc. Retour. >ii. RÊMËDiUM, geuit, remedïi, a. Cictr. Reracdo, m. pour REM. guérit les maladies & les playes. a§- RtMFuiuM. Or. Remède, moyen, m. RËMÊN5ÙS, remiiisà, rcmcniiim. (de Remclitr.) Stat. Re- melure. m. Reuaeiiuee. /. (tj» Rtmenfum mare. Virg. Une mer repaflee. Reminsus iter. Stat. Qui eft retourné par un mefme chemin. RËMbO, remcâs, remeavt , remcdiiim , remeirè. PUut. Re- tourner, revenir. '<■ Neadfercmearent. Liv. De peur qu'ils ne retoutnallent vers luy. * ciim e.\- Italià traiu mare re- mcant. Vair. Lorfqu'ils quittent l'italie Se lepaifeut U mer. Oj» Hon rcmeant gaudiii. Mart. Lajoye, ou les pUilirsne re- viennent poiut, RËMtTliJR, remèûris, remêniiii ,rim , remctm. Virr. Reme- lurcr. Oâ" Remetim peUgui. Virg. Repafler lamer. (tj- Frumentum pecunià remetlamur. £iuiiit. Echangeons du bled pour de l'argent. * FaO.Tac dtaa mea remetiar, Sen. ]c lepjiflé mes adlions Se mes paroles. RUMHX, genit. remi^is. m. Cu. Rameur, Forçat, m. Qui tireà la rame. REMI, ou RKÉMÎ, irum. m. pi. c&f. Peuples de la Gaule Belgique; aujourd'huy le Dioccfe de l'Archevefché de Rhciais, Sx. le Diocefe de l'Evefché de Laon, qui com- prennent une partie des Gouvernemens Généraux de Picar- die, de Champagne, & del'lUcdeErance. RËMÏGATIÔ , gcnit. yemi^atiinis. f. Cic, L'aûion de tirer à la rame. RjÎMIGhRÔ, remigeris ,remigerârc. PUut. Voyez. Remigro. RËMlGiOM , genit. remig'ti. a. Virg. Lestâmes./. Les avi- rons pour aller fur l'eau, m. REMibiuM alaruM. Kirç. Deux ailes dont on fend l'ait com- me on fait l'eau avec les rames. Rehiigium. Cic. Les Forçats d'une Galère, laChrouime. REMIGÔ, remîgdi t remigàvi -, rcmigdtiim , reMigÀrë, Cicer, Ramer, tirer à la rame, ok à l'aviron. RËMIGRÔ, rem'igrds , remïgrâvï , remtgrârûm , remigrârë, Cic. Déloger, retourner dans fapreinlere demeure, aller demeurer ailleurs. "Homam iibi remigrandum ejl. Cicer. Il VOUS faut retouinei à Rome. ft^ 7\emigrat animus nitnc demum mihi. Plat'.t. Je reprend; maintenant courage , le courage me revient. K^d argumentum remtgr,ire voio. Cic. Je veux reprendre mou fujet. RËMINÎSCOR, reminifcërîs , remini fct, Cic, Se reffouvenir, rappeller une choie en fa mémoire , & y penfer. (Ce verbe gouverne le génitif, ois l'acculatif. Vofiius dit que les ver- bes de mémoire 8c d'oubli, gouvernent le génitif foit des chofes, foit des peifounes , mais pour l'acculatif, ils ne le prennent qu'à l'égard des clioks, £c non pas des per- fonnçs : ncanmoins il eft aifé de faire voir le contraire par Cicéron mefme. Qiiefi on trouve ;uuTi l'ablatif après ces verbes, avcclaprepofîtion de, c'eft encore un autre fens j car memiiiljjeiilicujiss, eft, en confcrvcr la mémoire , & fe relTouvenir deluy : aulieu que mcmmiJJ'c de ali^uo , c'eft, en faire mention & en parler.) KËtAlSCÈÙ , rcmif.es , rerKlfcisi, remifiTsm , remifcirè'. Hor. Reiiiefler unechofe, lamefter avec d'autres. RËMÎSS.^RiOS, il, K!». Cal. Qu'on peut relâcher , o« qu'on peut oftcr ik remettre. RËMlSSl:. (Adverbe.) Sa//n_/?. Lacliement , foiblement , d'u- ne manière indigne d'un homme de cœur. REMissè. Cic. D'une manière libre îc honnefte, fans févéri- tè , fans contrainte , fans i'egehcnner. [ On dit au comparatif Hcmifsiu:. Cic. ] RËMÏSSIÔ, geuit. rïCTij'y/onjj. f. Cicer. Rémiftlon. /. Relâ- chement, adouciilèment de quelque peine qu'on a méri- tée, m. REMissto laborum. Qiiint. Relâche, repos après un travail. * 'Tiemijjio animt fe prend eu bonne ik en mauvaife part. *En bonne part. Cic Récréation. /. Divcrtiffemeni que l'on prend après quelque travail. »;. ''En mauvaife part. ot. Decour.igcmcnt. m, lâcheté. /. Rf- REM. RîMissio vocis. Cic. AbbailTeiiient ciclavoix. m. Io:fqu'on ne parle pas avec la melme contention. Remissio morbi. Ctc. Allégement, l'oulagetneiit dans quel- que maladie, m. . , Re.miss;o ftipercilioTum. Cic. L'aûion de tabbatre le fourcil , sdoucifferaeutd'unvifagefévérc, lors qu'une perfonne fe radoucit. RËAîISSOS, remlfià, rcm'iftnm. (de lifmirtn.) Cicer. Remis, celle , dilcontinué. m. Reniire , cellce , dilcontinuee. /. ''■'{{emiffk temunbiîi fiudia. Cic. Des études interrompues pour un temps. , Remissus a«Ki. Har. Un arc détendu , débande. Resiiss'js. Lâche, bas, rempant. m. Laclie, bafle, rcm- pantc. /. *ie)CTo r^migu:. Cic Un^ilcours rempant, qui n'eft point clevé. ^T^imiffusaninmi. Cic. Un efprit lâche Se rempant. * .Anima remijpu. Cicf. Lâche, qui a peu décou- rage. * Lini anima & rcmiJJ'a e£e. Cic. Avoir un efprit doux & complaifant. * /n ulcifcendo remijjîor. Ciccr. Modéré 8c lent dans la vengeance. ^H^miffum jripii. C?j , en mauvaifepart. Cic Ployer , devenir mou 8c lâche, le relâcher. ^ .Aràorem pugn£ remijît. Liv. 11 eft devenu lâche dans le combat, il n'a plus la mefme ardeur. à combattre, il ne combat plus avec le mefme feu. .* tx -.irtute ptijitnx remitterë. fj/. Se relâcher, devenir moù 8c lâche, n'avoir plus cet ancien courage. Remitto. Relâcher, quitter, remetiie, fe départir, laiffer la. *F^mt:tiie uitcrceffuinoi. Liv. Se départir, fe défiller de fon oppo'iiion. * .^liqtdd de fcvtrii.ue. Cic. Quitter de fa feverite , n'efire plusfi févére. *r!ine a dit en ce (eus. Fraatem remitterë. Se radoucir, fe dérider le front. Remitterë aliquid .iluiii. Ctcir. Céder quelque chofe à quel- qu'un, la luy quitter. '^ TUmitta-c ^des , quai emerii. PL^ut. Quitter le marche qu'on a fait d'une maifon. * Debitum .- mulram : fcenam. Cicer. Remettre une dette, en faire re- pirTe, ne la point faire payer: remettre l'amende: remet- tre la peine, pardonner. ♦ Nuiuium ii.\-ori , ou repiidiiim. Tereni. Faire divorce avec fa femme , la répudier. Remitterë ainlr/'ientin alkujus. Fihi. Pardonner à la jeu- jieflé de quciqu'un. * T^emitta tibi ij!.im vol^ptatera. Cicer. Jevouslaiiié te plaifir, je vous le quitte. * 'Remittas jam me onerarc in'utin, Terent. Ceflez maintenant de me dire des injures. * P.Jfunt , fi jam lihrum nmiltimt, iitfcri olex. Cilfim. Onpeut enter les oliviers, s'ils commencent d'être en fève. RE.MiTThRE tiurtcirtm muft: virtuti. Cic. Qiiitter l'étude, ou l'abandonner : faire banqueroute à la venu, l'abandon- ner. Remitto. Se refroidir, s'appaifer, s'adoucir , cefler , fe pal- ier, (parlant des chofes uaturelles Se des mouvemcns de REM. 343 l'efprît.) Comme , niems fe remittlt iiere. Tibiil. L'hiver s'adoucit pat la venue du printemps. * Ventus, imber re- mittunt. Liv. Le vent s'appaife, la pluye ceilé. * Fcbrec gus ev tala remiiriiniiir. Celf Les fièvres qui nous quittent tout à-fait , les fièvres qui cèdent entièrement. "Kçmittereir.'.cuiidiam. Ciccr. S'appaifet, s'adoucir, lailTet li facoléie. Remitterë de fapplicia. Cic. Diminuer , amoindrir le fuppli- ce. Je modérer, l'adoucir. RËMOLlÔR , remôtirt! , temalitiii sûm , remoritT. Ovid. Re- muer, ofler avec effort quelque choie de pelant de fa placé. (XS" ^rma remolitur. Sil-ll,il. 11 recommence, il renouvelle la guerre. RÈMOLLËSCO, remô//êfc'i,remi!llefrcré'. Ovd. Se ramollir, devenir moû 8c maniable, m. devenir molle. /". Oâ" Remoiltscere. Caf. Devenir moû 8c etfeminé, fe ra- mollir, fc relâcher. ap Remollescere. Ovid. S'adoucir, s'appaifer, fe laiflcs fléchir , ployer , on plier. RËAIOLLÏC) , rimollii, rcmôUivl , remolliti^m , reviëWire. O- lum. Ramollir, rendiemoû. m. rendre molle. /. 9J^ ^rtustaClotremoilit. Ovid. Elle lend moi\s 8i l'oibles les membres. RËMOLLÎTÛS, remâintâ, rer/i'oUltH»?, (de Tiemollio.) Suer, Adouci, fléchi, devenu plus humain, m. adoucie, fléchie, devenue plus humaine. /'. RËMÔRA, gcnit. rer/:orâ. f. Tlin. Petit poiflon de mer qui arrefteles vaifléau.\à ce que l'on dit. Se de là par méta- phore; Rfmora. Flaut. Retardement, m. ce qui arrefle quelque en- treprife. Un rémora, (comme on parle familièrement ea noitreLanque.) RËMÔRDËÔ, rem'Brdès , remordi , r.emôriiitn , remordèrè.Tro- preraent Remordre , mordre celuy qui nous a m.ordu. Ce Verbe n'eft point ufité en cette (igi;ification naturelle, mais dans une figurée , Toucher, frapper. "^ Si/i autem li- bertatis Jiuditim remordet aaimoi. Liv. Si le dclir de recou- vrer la liberté vous touche, vous frappe. * Cfcra me remoi- det. Claud. Le chagrin me fait de la peine. * ^Animiit canfciiis feremorâet. Litcr. Un efprit coupable fe trouble. RHMOROR , remô'raris. rcmoratiii mm y reyrti/ràri. Ter. Cic^. Retenir, retarder, cauferdu retardement, arrêter. *7(c- moraïi gradttm. Plant. S'ariefler. * ..Aiicjuem à re aliquà., Cic. Empefcher quelqu'un de faire une cholé. Remorari feul. Liv. Tarder, s'asrefter. ROMÔTiO , genit. remotiônïs. f. Cic Eloignement. m. en un fens figuré. 03' Criminii remoiia. Cicer. Décharge d'un crime dont onelt accufé.^ RË.MOTÛS, remôta y remôtûm. (deT^movea.) Virg. Ofté,re* mué de fa place, m. oftée, remuée de fa place. /. * Menfa rempta. Vtrg. Les tables ôtées, Remoius. Ctc. llorat. Chafle , mis , o.-i poufTé dehors, m. chàC- fée, mife, on pouflee dehors. /. Remotus. Eloigné, m. éloignée. /. [ Il fait au Comp.iratif T(f)»ô//or, ôriV. m.&f. remaliih, ôrïfj neut.-OV. Et au Superlatif \emT:tijsïmiis , â, ïtm. Cicer.'^ * Loctn ab artitrii remoiai. Cic. Un lieu écarté , on à l'écart. * Joco remata. Cicir. Raillerie à part , à parler fcrieufe-, menr. ûâ" Re.motus à ciilpâ. Cicer. Qjii n'eft point ctoupable , qui ii'ell point en faute. * .Ab iiiani lande. Cic. Qui n'aime point la vaine gloire. T\emot«s iioma à Dialeilicis. Cic. Qui n'entend point la Logi- que, qui en efl bien éloigné. * ^b injurm remotijjimtii. Cie, Qui ne fiiit injure à perfonne, qui eft très éloigné défaire torr. Fceminn à virli rerr.olijfima. Caltim. Une femme fort é- loignée du mariage, qui n'ainie point: du tout les hom<- mes. RÊMÔVËÔ, teniivis, rimôvl , rirriotûrh , repiôvêre. Cic. Rc* muer, ébranler 5c ofter d'un lieu , f;iïrc viiidér , chai- fei , bannit , éloigner , répouffer. ''" Ex urte me rem'ivi i,-% R E N. Hor. Se retirer de la abandonner fon 344 REM «„«f«. Horat. Je me fuis retiré de la ville fut les moa £^M,rrm-ovit. Cef. Il renvoya les chevaux. ^vuho& fienà m fecreta (s removere. Ha foule & du llié.itTe dans quelque lolitude. j5> Removere /c/»à «ne. Ciar. Quiltet, itiéiier. , , n i _ Sî/wox.erc infMtcm. Plir,. Sevrer un enfant , luy ofter la mam- iiielle. (onpeut l'ous-entcudteii mt, Qui lie & qui fait un neud. RËNÔVÀMËN , genit. rentvamSnis. neuf. Ovid. Renouvel- lement^ w. RtNôVATÏO , genit. rénovation! s. f. Cic. Renouvellement. r/7. réparation, f. RËNÔVATÛS, renovata , renovatûm. Cic. Renouvelle, ré- tabli, rebafli, parlant de quelque édifice, m. Renouvellée, rétablie, reballie. /. Renovatus agir. Ovid. Un champ labouré de nouveau, au- quel on a donné une féconde façon. RÈNÔVELLÔ , rcnoviltds 1 renovetlâvi , renoveitâtûm, reno' vellârë, vitem. Cotum. Renouveller , rajeunir une vigne, en la repeuplant & couchant dans terre le jeune bois. RËNÔVO, rénovât i renovâvt ,renovâ:nm yrenovâre. Cic. Re- nouveller. ^ T\enovare httmum rajiriî y 0\X .xratro. Mart. Ovid, Relabourer la terie. * T^enovnre pralinm , ou hcliy.m. C&f, Renouveller, recommencer le combat, o» la guerre. * ^- nimttm. Cef. Reprendre courage. * R^enovaLo illtid ^ttad ini' tiodixi. Cic. Je recommenceray, je rediray ceque j'ay dit au commencement , jele répéteray. ^ Se renovare novisopi' but. Cic. Se rétablir avec de nouveaux biens, fe remettre fur pied. Renovare Renouveller, rafraîchir , rappellcr ce qui s'eft paffé. * Scetus prijîinum in tilitjiieni renovare. Cic. Faire re- vivre contre quelqu'un un ancien crime. ^ Memoriam ren$- vare. Cic. Renouveller, o» rafraîchir la mémoire. Renovare à fatigaiione. âninf. Délafler , rétablir de quel- que fatigue. RËNÙMËRÔ , renumërâs y renumerâvt , renumerâtiim ^ renn- nierarè. Terent. Rendre l'argent que nous avions entre les mains en le recomptant. RËNUNTlÀTÏÔ, genit. renuntiatiinh. f. Ciccr. Dénoncia- tion./. l'aftion défaire fçavoir une chofe. Renuntiatio. Cic. Le rapport, o» le récit d'une affaire, m. Renuntiatio. .Afcon-Fed. Refus que l'on fait de tenir quel- que accord, on convention, m. RËNCNTIÔ, ou RËNUNCÏÔ, reniintiâs ,reiiuntiâv'i ,rcnun- tiâuim, reni:nti:irë. Ter. Cic. Dénoncer , déclarer , dite , fai- re fcavoir. *Tibi rcnnntio id ftiir.rum. Ter. ]e vous le dis avant que cela arrive , je vous déclare que cela arrivera. ^ Domiirn modo ibo ; ut apparentiir dtc.im , attjne hue renttn' tio. Ter. Je m'en vais feulement chez nous pour leur dire qu'ils appreftent tout, & je vous en teviendtay dire des nouvelles. Pojlqitkm r/iiisi renuntiatum efl de ohïtu Tultia Jitite. tua. Ser, Cic. Après que j'eus appris la mort de vôtre fille Tullia. * T^enantiare a/i.i ad Semium. Cic. Faire rapport au Sén;tt de ce qu'on a fait. * \enHntiaTe atic^uem Confutem. Cic. Dé- clarer, proclamer, nommer quelqu'un Conful. * T\enun- tiarerepiùium. Ter. Dénoncer, déclarer, faire fçavoir aux parens de fa femme qu'on fait divorce avec elle, qu'on la répudie. * mis repudmm renuniiet. Terent. Qii'ii fe dégage feulement de ces peifonnes, qu'il leur faflé fçavoir qu'il ne veut plus époufer cette fille. RtxLNiiARE aliiiii ftcietateni. Liv. * Hoffitium. Cic. Renon- cer R E N. R E P. cei \ l'amitié & k l'alliance de quelqu'un, luy déclaret qu'on veut rompre avec luy, renoncer au droit d'hofpita- lite'. Renuntiare emptinnem, paliioriem. Cic. Se dédire d'un mar- ché , rompre un contrat , s'en départir. ♦ Renuntiat Raèa- niui lUam dcci/îtutm tmoritu!. Cic. Rabonius déclare aux tuteurs, qu'il le départ de la ttanfaftion faite avec eux. *Kenunttataefttoiiiitndtii:tiis. m. Plin. Refus, ott ligne de re- fus, m. RËÔR, rêrîs, râtlis lûm , rèn. Cicer. Fcnfer , croire, efti- mer. RÈPÀgOlOM , genit. repa^iltï. n. mot rare au lînguliet dans les Auteurs, mais fort ullté au pluiier, RcpâGÛLÏ , genit. repAguionim. n. piur. Cicer. Barres qu'on met derrière uue^orte pour la tenir bien fermée. 5j> Perfrmgtrc repagula jiirij. Cic. Violet les loix, «« tout droit. * Recludere ircim repagiilii. Cic. Faire éclater fa colè- re, rompre ce qui la retenoit. RÉPANDUS, repândà, repaiidUm. Cicer. Recourbé, m, re- courbée. /. RÈPÀNGÔ, rêpângîs y repânxï ) repâûHrOi repângère. Colum. \ Planter , ficher. RËPARABILIS , m.irf. reparahllë, îs. n. (Adjeft.) Cicer. ! Réparable , recouvrable, m. Sif, qu'on peut reparer , ou recouvrer. RëPARÂTÏÔ, genit. repardtiônn.f.Sattufi. Réparation./. RËPARATÔR , genit. reparatoris. m. Stxt. Réparateur, reilau- rateur. m. quiremet les choies en leur premier eftat. RËFARCÔ , repârcii ,repârn,rrpArcëré. Plaur. Epargner. RËPARÔ , repnrÂs ^repclTÂvi trepciTAtitm -tTCparârè. Pltn. Re'- parer, rétablir, remettre en fon premier état. * Reparare ■vira. Tacit. Kamafler de nouvelles forces. * Exerciinm : bellum. Plant. Liv. Remettre une armée qui eft en mauvais ellat : Renouveller , recommencer la guerre. Reparare ^tiodamiferis. Plant. Recouvrer ce qu'on a perdu. RËPASTÏNATÏÔ , genit. repajlinatiônïs. f. Cic. La féconde façon que l'on donne à la vigne : binement. m. RÈPASTÏNÔ, repajïinits , repajliitavi f repajîinâîHm , repafli- Bârè'-cimam. Colum. Donner une féconde façon à une vigne, la biner , la hoiier pour la féconde fois. RÈPËDÔ , âi , ârè. Lucil. Retourner , reprendre fon chemin. RÈPELLÔ, repètiis, repitlt , rtpulsitm, repêllêrë. Cicer. Re- poufler, rejetter, dans le fens propre & figuré, car on dit Vimvirepelltre. Cic. Repouller la force par la force , relifter à force ouverte. là" REPFXLtRE />rt/;>«few a civiliui. Cic. Empefcher les ci- toyens de tomber dans la fervitude, la repouflér de dellus eux. *T{efellere bellum. Cic. RepoulTer la guerre. * Precei alicujus. Ovid. Rejetter les prières de quelqu'un , ne le vouloir point écouter. '*'Dolorem àfe repellere. Cic. S'empê- cher de Ibuffrir , ou de fentir de la douleur, l^epellt à giiheritaciilis civitatum. Cicer. Eftre rejette du gou- vernement d'un pays. RËPÊNDÔ, rcpendii, repêndj , repêniiim , rependèrë. PUut. Récompenfer , donner récompenfe. * Vota rependere alicui pro re aligna. Stiit. Faite des vœux & des prières à quel- qu'un pour quelque bienfait receu d'une perlonne, prier Dieu qu'il le récompenfe. * Ciim dupLorepeiidehattir argeiito. Plin. Onlepayoit audouble. * Ingtnio forma, damna repen- do mex. Ovid. Je repare la laideur de nion vifage par mon efprit. * Pcenai fcchribiii rtpendere pares, beii. Proportion- ner la peine au crime , punit félon le crime. * Craies repen- dtre dig>:ai, haud opis ejl nojira. Virg. Nous ne fçaurions VOUS rendre de dignes actions de grâces, cm yousiemeiciei alTez dignement, R E P. i-^f RËPeNS, genit. tèpèms, pour tous les genres : (de Tfepo.) Plin. Rempant. m. rempante. /. Qui fc traifnc, & qui lempeàterre, o» par terre. 83" Sermones per hiimum repentes. Hor. Des difcours bas 8c rernpans , d'un ftile bas & rempant. REPHNS, genit. rcpcnt:,. omn. gen. Tacit. Subit , foudain, »>. fubite, foudaine. /. RËPENSO, repensas, repensâvt , repensâlûm , repeniârë. Col. P-ecompenfer une chofe par une autre. ^P_fENSVS, repensa, repinsslm. {de1{epcndo.) Commt1{epen- Jum auro caput. Plin. Une telle achetée au poids de l'or. ^Procapiieillius erat aurum repenfum. Cic. Onavoitmisfa tête à pii.x. REPENTE, (Adverbe.) cictr. Soudainement, fubitement. tout d'tin coup, tout à coup. RËPÊNTÎNO. ( Adverbe. ) Cicer. Soudainement , tout U coup. RËPËNTÎNOs, repentlnà, repem'mûm. Cic. Soudain, fubit. m. foudaine , fubite. /. I ^"^''■'■"^' l'imines. Cicer. Des hommes qui s'élèvent tout ! d un coup, qui font fortune en très peu de tems, des gens de fortune. ; RËPERCÛSS15, genit. repircujfi'anïs. f. Sen. Répetcuflîon , réverbération. /, (foit du fon , ou des rayons du Soleil. ) RÈPHRCÛSSOS, %eM. repercitfsHs. mafc. Plin. Réverbé- ration. /. refléchillément du Soleil, m. retentiflement de la voix. m. Repercussus maris. Plin. Le battement de la mer, le re- flux. REPERCÛSSUS, repêrcûfsci, repërcûfsûm. (de Ttepercutia.^ Ovtd. Refléchi, m. réfléchie. /. . Repercuss* clamoribus vallcs. Liv. Des vallées qui retentif- fent des cris. RËPERCOTIÔ, repérants ,repêrCHfs'i , repêrciifsûm , repêrcûtë- rë. Pltn. Refrapper, repoulTet, rebattre. tSj' '\epercutere alicujus diila. guint. RepouflTer , réfuter les paroles de quelqu'un. ♦ fafcinationes. Plin, Repoullei les enchantemens, des-en-forcelcr. Repercutere och/»ib»! id repones l Cic. Que repliquercz-vous ! Reponere. Mettre, établir. "^ /» Deot, in Deorum nnmerti ou numeriim reponere aliquem. Cic. Mettre quelqu'un au nombre des Dieux, on parmi les Dieux. * In fu,s reponere atiijiiem. Cic. Mettre quelqu'un au nombre des ficns, le compter de fes amis, eu comme à foy. * in ejm falute mcumrepeno , oa fpem mcani, Cic. Je mets en luy mon fa- lut, on mon efperance. Reponere. Mettie, quitter. * Mens reponit omit. Catul. L'eP' prit quitte, laiû"e-là fon chagrin , ou ce qui l'incommode, ^T^eponereremum. l'I.itn. Quitter la rame , ne plus ramer. Reponere: oditim. Tacit. DilTîmuler la haine jufques à ce qu'on voye jour à la faire éclater. Keponere lacry, a:. Siat. Refcivcr fes larmes pout une aiitrs occatlon , les retenir. Reponere Fabulas. Hor. Joûei , ou reptéfentet la jtiefmc Comédie. Reponere capillum. ^int. Ajufter fes cheveux. * [Rkponkre. T{edire. Perf. Sat. VI. verf 66. Neu diClareptnt paterna. Voiez Th. de Marcitly fur ce vers. L. CI Reposivi pour repofui. Plattt. R.Ëi'ÔKTO , reportas , reportdvl , reportâtûm , reportâre. Satlup^ Reporter. Legjonei tl/tjfe 1 ut advexerat , reportât. Tacit. Il fait rembar- quer les légions. Cernniodatum repartare. de. Rendre ce qu'on nous a prcfté. .Adyti hue tjiftia diSa reportât. Virg. Voici la trille réponft que luy rendu l'Oracle. Duobus commeattbus e.vercitttm reportâre conjliltiit. Citf. Il rc'- folut de faite repafler la met à fon Armée en deux voya- ges. Reportâre viUoriam; laudem. Cic, Remporter la viûoire; de la louange. RËPÔSCÔ, repôfci's , repopôfeî yrepôfettiim y repofeere. Cic. Re- demander, demander, exiger. * Stm prormjja repofci vider. Virg. 1! voit qu'on le fomme de fa parole , qu'on luy de- mandel'éxécuiion de fa promefle, ou qu'on luy demande qu'il exécute Se tienne fa parole. * Si gravins ^md accide- nt, ais te rattonem repofcent. Cxf. S'il arrive quelque mal- heur, ils vous en demanderont laifon , ils s'en ptendrone à vous. Reposcere aliquem dipcenas, ad fupplicium. Virg. Demander que quelqu'un foit puni. * Panas ab nliquo repofeere. Cicer. Punir quelqu'un. RËPOSÏTORlOi'ïI , genit. repofltorn. n. Plin. Une table, ,r. où l'on mange les leftes du fcflin. RËPRyîSËNTATÏÔ, genit. reprxfeiilaliinii. f. Plin. Repte- feutatioa d'une chofe, /^ RE P. H.EPF«sENTATio. c!c. Payement d'une dette avant le terme écheu. m, RËPK.<£SËNTÔ, reprit lènt as , nfrsfeiitâv'i ,repr£fenûmm,Te- frxfentire. Col. Cic.Siiet. Repiefcntec. * SfcCiMulnm reprt' feniarr. Siict. Rcpréfentet , o« donner un (peitacle. '<■ Lccui ijife rrprirjiiiiat rnemoriam confitUtûs met. Cic. Le lieu me fait Ibuvenir de mon Confulat , le reprcfeme à mon efpnt. Kepr-cfemare viccm alicujus. Pliii. Scivir au lieu d'une cliole. Marcs rcprtfcntare. Harat, Repréfentet les mœurs de quel- qu'un. Reprvesuntare. Cic. Payer avant le terme échu ,0« avant l'é- chéance du payement , prévenir le jour du payement. * S/ t/emierem, explicarevelreprtfanarenan dubitarem. Ctf. Si je la vendois , je ne ferois point de difficulté de rac débairaller de cette dette , 6c d'y fatisfaire avant le payement échu. REPRiSENiARf. Avancer, devancer. * Si monemcà. icpjtfcn- tari pofct Ubertas Reipublicic, Cic. Si la République pouvoir recouvrer fa liberté par ma mort. * Reprxfintabo diem pro- mijfarum, Cic. J'accompliray ma promellé plûtoft que je n'ay dit. ^ Mihi videntur ajiimi i^'iorum inctudi ad repTufentAH- •• dam improbitatem Juam. Cic. Il me femble que les efprits s'animent pour faire éclater leur malice avant le temps. RÊPRËHÉNDÔ, reprehcndis, reprehindi , rcprehêniUm , repre- hcndërc. Plant. Prendre, attrapper quelqu'un qui s'enfuit. * Curfiim alicujus rcprehendere. Prop. R'attraper quelqu'un, l'atteindre à la couile. B.EPREH. KijhKF. cicar. Reprendre, blafmer, tanfer. RËPRËHHNSIÔ, genit. r^prehenfinïs. i. Cic. Reprclienfiou. /. L'aftiûn de reprendre quelqu'un en quelque faute. *^ reprehenfîcne lemeritatis abejje. Plaïu-Cic. Ne pouvoir eftte repris de témérité. P-ËPl'vHHHNiÔ , as, irè\ Liv. Reprendre fouvent, ««avec force. B.ÊPRËHENSÔR , genir. reprehensoris. m. Cicer. Répréhen- feur. m. Qui reprend quelqu'un d'une faute. RËPRHSSI, Prétérit de REPRrMo. RËPRESSÔR, genit. reprefsirïs. m, Cicer. Qui réprime, qui arrefie, quiempefchele mal. RËPRHSSUS, rèprëfii, reprifsiim. (de REPRrMo.) Cicer. Ré- primé , arrefté. m. Réprimée , arreftée. /. RËPRÏMÔ , rèprimïs , reprëfsï , reprlfsûm , reprimere. Cic. Ré- primer, retenir, arrêter, empêcher. * Reprimere conatus hommum. Cic. Réprimer les etibrts des hommes. » PopuU impetum, Cic. Appaifer la fureur, ou la violence du peu- ple. * Iracundiam. Cicer. Retenir , modérer fa colère , s'ap- paifcr, * Reprïmamjamme. Cicer. Te me retiendray. Reprimere irinera. C;c. Abréger , accourcir fon chemin. * Re- primere reiropedem, Virg. Reculer, fe retirer en arrière. Carfum reprimere. Cef. S'arrêter au milieu de fa courfe. KËPRÔBÔ , rèprobâs ,reprohàvi ,repîobdtrtm fTeprobarë, Cicer, Improuver , rejetter. RËPRÔMISSÏÔ, genit. reprtmiffiônïs. {. Cicer. Promeffe ré- ciproque. /. RËPROMÎTTÔ , reprômitti's , reprômiii , repromifsUm , reprô- tuittèrë. Suit., Promettre. Repromitiere. occr. S'obliger par une ftipulation recipro- que._ 'B.Î.VTA'BV}'^'DX}%,reptabrinin,reptabïindiim. Sen, Qui va com- me en renipant , ou en fe traifnanr. REPTATÏp, genit. repiatiônîs.i. per manus. Qiiint. L'aûion defetraifner fur les mains, comme les petits enfans qui font encore foibles. REPTÀtOS, rëptâiâ,rèpiât?.m. Stat. Où l'on s'efttraifné, fur quoy^l'on arempé. RËPTAtCS, genit. rëptâiûs.m. Plin. Rempement. »». L'ac- tion de temper & de fe trainer. I REPTlTlOS , rt , KOT. Selon quelques éditions. Sali. Quis'eft élevé peu à peu , Se comme en lempant & fe traifnanr. RhPTÔ, rèptâs, riptâm , rèplâUtm, rèptàrc. Htr. Remper , fetraifner, aller en rempant. * Et adhuc repiahat ..Afncam Tacfarmas. Tacit. Tacfarioas fe promenoir encore dans l'Afrique. RËPOBËSCO, refûbêfas, repuiefcêrè'. Ctlum, Rajeunii, RE P. 347 43» Repubesckre. Cohm. Reprendre fa première vigueur, «« fa première force. RÈPÙDIÀllÔ, genit. refudiatiôn'is. f. Cic. Répudiation./, L'aftion de rejetter quelqu'un , on une chofe. RËPUDIÔ, répudias, rcptidiavi , repltdi'âliim ,repudiârë, Cic» Répudier, rejetter une perlbnne, ou une chofe, refufer, ne vouloir point. * Reptidio coii/ilii-im quod pnmum intende- rarn. Ter. Je quitte le defleiu que j'avois d'abord , je quit- te mon premier delVein. '^ Nomen Pairispatn.vTiberius il po- pulo f&piiis liigeftum repudiavir. Tactt. Tibère refufa le titre de Pcre de la patrie que le peuple luy avoir oftéit plulieuis fois. * Repudiare u.\orcyn. Sues. Répudier fa femme , faire divorce avec elle , la quitter. RËPUDlOSÛS , à , nm. * Ne replidiifas faciat nuptias. Plaut, De peur que cela ne fafle rompre mon mariage. RËPÙDlUM, genit. repudii.m. Ter. Répudiation./. Divor- ce, m. Séparation qu'on fait avec fa femme. /. i- Repuiium renuiitiare , ou remitlere. Ter. Plaut. Répudier fa femme. RÈFUËRASCÔ, reptterâfcis y repaeraftèrè. Ctt.er. Redevenir enfant , devenir en enfance. RËPUGNANS, ânirs. omn. gen. Plin. Répugnant, m, ré- pugnante. /. contraire, m. Se/. RËPUGNANTËR. (Adverbe.) cic. Avec répugnance, à re- gret, malgré qu'on en ait, contre fa volonté. RËPUGN.^NTiÂ, genit. ripngiiMiiS. fem. Cic. Contrarié- té ^ oppolitmn qui fe rencontre entre pluHeurs chofes. /. RËPUGNATÔRÏÔS, repugnatorîi, répugnât oriiim. Vitr. Qui fert à reCfter à l'ennemi, à le repoulTer , à fe défendre coa- treluy. RËPUGNAX, genit. reptignâcîs. com. gen. Cic. Contrariant, contredifant. m. contrariante, contredifante. /. RËPÛGNÔ, répugnas, repugnâvï , repugniititm, repttgnâre, Cic. Répugner, eftre contraire & oppofé. m. eftre con- traire & oppofée. /. Repugnare alicut. Cicer. S'oppofer à quelqu'un, luyiélifter, luy eftre contraire 8c oppofé j le contrarier. RËpOlI, Prétérit de Repello. RËPULLOLASCO, repulluUfcïs, repiilliilafcirê. Colum. Re-^ pulluler, repoufler , rejetter, (parlant des. irbres.) RËPULLÛLÔ, repitllitlâs , repullutâvi , repullulâtt'im , repul- lularé. Plin. RepuUuler , repoufler. RËPOLSà, genit. repUlsS. f. Cic. Refus.,»». *Pojl très re- pulfas. Plin-Jun. Après trois refus, après avoir elle refu- fé trois fois. * Duas xdilitias accepitrepulfi'. Cic. On luy a refufé par deux fois l'Edtlité , ou i'Echevinage. *Repnl- famfrre. Cic. * Pati. Ovid. Eftre refufé, avoir un refus. * Kechancrepulfam tua fentiret calamitas. Phicd. Et VOUS no feriez pas danslamifére où vous eftes, eftaut rejette mè-; me de vos proches. RËPULSÔ, as, âré. Lucr. Repouffcr. RËPULSOS, repulsâ, repUlshm. (ie Repello.) Hor. RepouiTe, rejette, m. repouflée, rejettée. /. RËpOlsOS, genit. repulsâs. m. Cic, Repoufferaent , refrap- pement, m. RËFUMÏCATÏÔ, genit, repumicationîs. f. Plin. Proprement L'aûion de repaflér la pierre-ponce fur une chofe pour 1« polir: dans Pline, Ebourgeonneraent delavigne. m. RËPONGO , rcpUngïs , repitpiigi, ou repnnxi , repûnUiimi rcprtnghë. Proprement, Piquetlceluy qui nous a piqué, dans le fens naturel. * Dans le figuré. Csc. Piquer quel- qu'un à fon tour, luy dite des paroles piquantes pour fc , venger de luy. RËPÛRGO , repûrgâs , repûrgâvi, repurgatam , repUrgâre. Plin. Nettoyer. RËPOTATÏÔ , genit. reputatiônis. fem. Ce nom Verbal n'eft point employé dans les Auteurs pour l'aûion de couper 8c de tailler la vigne , ou les arbres j mais dans un fens figuré. (Cj- Reput ATio. Ter. Conlidération , réflexion fur les cho- fes, / * lie veteritm , novorumque mortim reptttatio longiitg tulit. Tereiit. La réflexion que j'ay faite fur les mœurs des Anciens&fur celles de noftreûécle m'a emporté plus loin que je ne penfois. RËPOTÔ , repittâs , repûtâvï , repiititiim } TtfiitiTf, FroprC- jucnt , Couper > taillsr. 34^' REP. REQ. RES. Kl" R.EPUTARE. nV. Confiddrer, faiie réflexion. '^Uenyepti- UtUhrisijuidfiet. l'Uiit. 11 ne fait point réflexion à la pei- ne qu'il y a. 1- Dumhucmecum reputo. Terent. Pendant que je penfe à cela en moy-méme. Repuiare. VIp. Compter, examiner un compte. Reputare tjuitljiiam alicui. Modcft. Imputer quelque chofe à une perfonne. RËQUIËS, genit. riquïn. {. Cic. Repos, m. [Ce Nom elt de la troilie'me De'clinaifon comme de la cin- quième, c'eft pourqiioy il fait au Gênitil Kerjuietis , & à l'Accufatif /fe^Muro» auflî bien que reijuiei 8c rerji-.ia/i.] RËQUÏESCÔ, rf^H/f/iri, re^uiivt , recjuïilfrm , recjuiifcerë, Cic. Serepofer. * ^rva rajuiefcunt. Virg. Onlaifferepofer les terres : on les laifle en jachère , (Terme des laboureurs.) 03" REquiESCHRE il malii. Cic. Se remettre de fcs malheurs. REqyiESCERE inahcjtKi, inrealiquâ. Cic. Se rcpûfcr fur quel- qu'un , onfur une choie : fe divertit en quelque choie, y prendre fon contentement, y mettre, ou y trouver toute fa confolation. Hcn rccjuicfcerc conjilio cujiifijaiim. Cic. Ne fe point rendre au ■ couleil qu'on nous donne. £tmulii:n fnoi recjfitrunt ftimina curfttt. Virg, Et les flcuves ont arrefté le cours de leurs eaux. RtQUÏhTÛS, requ'icia, reijui'ctûm. Liv. Repofé. m. repo- fe'e. /. [Cet Adjcftif fait an Comparatif Rf^itnùSr, iri'i. ta.&f. reijuictiiis , iiÎ!. ncut. d;ins Columclie.] RfquïKtus r^er. Ovid. * Reqaicutmurvttm. Catum. UnCtcrie qu'on laifle repofet , eu une terre en iachere. RËv:iyiRnÔ, m, are. FUat. Chercher Ibiivent. RtQUlRÔ , requirU, rtcjuuivt , re(jMriium , rcqiârcrë. Cicer. Chercher, rechercher. REqyiRO. Cic. Demander, s'enquérir, requérir. * Si quis reijHint. Cic. Si quelqu'un vous demande. Rec^iiro. Cic. Requérir, defirer , regretter, trouvera dire, eu de manque. * l'trcor «c titeraruri: a me ojjicnim recuiras. Cic. J'appréhende que vous ne trouviez à redire de ce que je ne vous écris point. '^ In ejuo AL\]orum nojlrorum fxp'e re- ç«îro frudtnunm. Cic. En quoy je voudrois que nos Pères eulfent été plus prndens : en quoy je trouve que nos Ancê- tres ont m.inquc de prudence. RËQyISÎTÛS, reqiiuila, reijiiisiuira. (de Reqmro.) Cic. Re- quis, demandé, recherche, m. requile, demandée, re- cherchée. /. Recjuisita natiirie. SalluJI. Les bcfoins naturels, ou de la nature. R£S, genit. rc't. f. Cic. Une chofe. */?« ahfurda. Cit. Une chofe abfurde. Kes ad iivendum tiecejptris. Cic. Les chofes néceflaires à la vie, pour vivre : les néceflltezdela vie. Res. Les chofes naturelles , les êtres créez. * .Ahdita rerum, Uûrat. Les fecrcts de la nature. * Concordm rerum. Horat. Les quatre elémens qui s'unillent dans les eftres natu- lels. *Tempi:s edax rerum. Ovtd. Le temps confume tou- tes chofes. Ris arlifiiiofu. Vitr. Les Mécaniques. /. Res. Affaire. /. * Caout & font verum. Hsr. Le point princi- pal 6t la fource d'une affaire. * Sic fe rei hahet. Cic. L'affai- lecft telle, la chofe eft ainll. * Sitihi res fit cum eo. Terent. Si vous aviez à faire à luy. Rfs prefper.1 , OU fecmdx. Cicer. La piofpérité. Le contrai- re eft, Res advetf^. Cic. L'adverfité. /. Res rfi-Lin;!. Cic. Un factifice aux Dieux. * Rem divinam face- rc. Cic. Faire un facrificc. Res, Cl', Kc familiares. Cic. Le bien de chaque particulier: le bien de famille. * Si tcilentûm rim rehijuijjec decem. Ter. S'il vous eût laiflé de grands biens. ^*" liiosduos proretollebas tun. Terent. Vous les éleviez tous deux félon voftre bien. * Rc! eos jam pridem deficcre ceepit. Cic 11 y a déjà long- temps qu'ils n'ont plus de bien. Htinijuam rem f.icie!, Tcre.it. VOUS ne ferez jamais fortune , vous n'amaffcrez jamais de bien. "* Vir haud mct^nâ tum re. fjf. Va homme ijui n'a fus grands biens, qui n'eft pas RES. bien liche. * Huîc ampla rei domi. Jitv. Il eft fort tiche d« patrimoine. * Paupera res. n*nt. La pauvreté. •» .Angu(l^ res. Hor. La pauvreté. Res. Profit.»!, utilité./, avantage.»). * Siinremefiutri^ue, ut fiant , accerfi jubé. Teienr. Si ce mariage eft avantageux à l'un 8c à l'autre , marions-les prefentement. Res bellica : res mililaris : fcicntia rei r/iililarii. Cic. L'art militaire , la fcieiice de la guerre ; la guene , le fait de la guerre. Rts tiavatis : resnautica. Cic. La marine. Res pajioria. Varr. La fciencc d'un berger. Res dans ces exprellions fuivantes. '^ Rc, ou re ipfâ, ou rt verà. Cic. Effeûivement , véritablement , en effet. * Rc juvare. Terent. Aider effeaivenient. * Diiiu , cju'am re fa- ciliiis. Liv. 11 eft plus aile de dire que de faite. *Prorepau- caloijuar. r<>j. Jeparkray peu félon la chofe, je traitte- ray cefujet enpcude paroles. ♦ Pro re uatA .■ èrenatà. Cic. Tereiii. Selon l'occalîon qui fc prefente. * Verba. ad rem cm' ferre. Ter. Faire ce qu'on dit , en venir aux effets. RtS^tVlÔ,_rffrfi/ï/, r«j(tvfre. Ovid, S'irriter derechef KËSALUTATIÔ, M/., f. Suet. L'ac'tion derefaluer. RËSAlUTÔ, rcsalutas , refulutavi, refahit âtûm , refalutârë Cic^ Relaliier, faliierccluy quinousa falué. RÈSARCÏÔ, rètarcts , resârsl , resârtûm y reiârc'irë. Terent. Raccommoder, t'ajufler ce qui eft rompu , ou déchiré! * Difc'idit veflem, rifarcieiur. Ter, Il a déchiré un habit, on le fera raccommoder. RtsAKciRE damnura. Suit. Réparer la perte , ou le dom- mage. RËSARR.Ï(5, resârns, resarrTvl , resârrltUm, resârrïrë, Plin^ Kclarcler , larder une autrefois. RHSCINDÔ, rcjcindisy jèJiiUî , rêfclfiTcmy refclndërë. Ciceri Retrancher, rogner, couper. * Refimdere terram. Cilum^ Relabouicrla terte. (tS» Rescinuo. Reiiuncher, abolir, détruire, cafler,annul- 1er. * lilih: non videlur ijuad fit facium legillis refci.idi pojfc. Ter. Jenectoy pas qu'un Arrêt donné félon lesloix puifle cftre caflë. Refcindere paSiones. Cic. Rompre un Traitté. * Voliinlatem mortui. Cic. Rompre, ok cafiér un Teftament. RHSClO, refus, rc/(ivï , rèfiititm , reftirë. Cic. Ter. Sçavoir* * Refciz'it rem omnem. Terent. 11 a fceu toute l'affaire. RESCÏSCÔ, refûfù's , rtfcij'cërë. Terent. La mefme lignifica- tion. REsCÏSSiÔ , genit. rcfcijfiinis. f. Vlp. Refcifion, /. l'aftion d'annuUer Sv de cafter un Contrat , &c. RESCISSÔRÏÛS , à , fim. * Refcijjoria aliio. Vlp. Aftion en Juftice par laquelle on pourluit la refcifion de quelque Contrat , ire. Aûion rcfcifoire , [En termes de Talais.J RESCISSOS, k,i refccrài, rsftcrâvt, riftcrâtum , refecrâri. PUut, Témoigner a une perfoime à qui nous devons du refpeft > 3u'on le defiftc, ou depoite de la prière qu'on luy a faite. Rcfccro , muter, ^uod dudum obfecraverani. Plant. Je mc défifte, ma Mère, de lapriereque je vous avois faite , il y a du temps. Oâ" Ohfecro rcfecmqiie. Plriut. Je VOUS prie & reprie. B.ESECRARE aliijuem. Corncl-Nep. Retrafter les impre'cations qu'on a faites contre quelqu'un. RËSËCTIÔ ,genit. Tefeilwnis.i. Ctlum. Rognement , retran- chement, m. RËSECTUS , reùdi, rcscliiim. (de %efno.) Ovid. Coupe, rogné^w. coupée, rognée./. P-ËsIcUTOS, refrciiti, rcfecf.tiim. Ovid. Qui a parlé après un autre, qui luy a répondu. RëSËdA, genit. reièd:ë, f, Plin. Herbe qui réfout les apof- tumes. RËSËDÎ, Prétérit de Rfsideo. RËSHDO, reicdds , refedavl , refedâtûm , refedârê. Plln. Ap paifer. RËSËGMËN , genit. refrgm'rnn. n. Plin. Rognures. /, RËSEMÏNÔ, as, are. Ovid. Semer de nouveau. RËSËQCÔR, l^iyex, Resfcuius. RËSËRATÛS , refirâtâ, rcferatUm. verte. /. RËSËRÔ , referai, rrfcrâvï , rcferâtûm , referârê. Plia. Ou- vrir. (3» T{efrrttre peU^us. Lucan. Ouvrir les mers , fe rendre la mer libre, ttj- RusERARE. Ovid. Découvrir, déclarer. RËSËRÔ, reterti , resèvt , refcitnm, refererè', Tlin, Referaer , femer de nouveau , cnfemeiicer de nouveau. KËSËK.V(5, rcitrvâs , refcrvÂvi , refervdtùm , refervâre. Cic. Réfetver, conferver, garder. * %tferviire in alium diem , ou in aliHd lemptis. Cic. Remettrez un autre jour , ou à un autre temps. RËSËS, genit. resrdi:. (Adjeft.) Phtd. Tit-Liv. Oifif, fai- néant, m. oiiïve , fainéante. /. Reses. Kn^. Parefleux' m. parefleufe. /. Res;(s a:jiia. Varr. Une eau croupie , on qui ne coule point. RËSEX , genit. refecïs.m. Cclum. Sarment taille pour porter fruit &c jetter du bois. RËSIDËO, re-i'dsi, rfjêrfî, fans fupin , reiïdërè. Cic. S'afleoir, 0« élire aflîs. m. eftre atfife. f. Residere. S'enfoncer , s'aftaifîer. * Si montei rcfedilPeiit. Cic. Si les montagnes fe fuflent affaiflees. j tj- Rksidere. cic. S'appaifer, fe calmer , s'arrefter. '>■ Cîim ' irt refedijfent. Liv, La colére s'étant appaifée. Kf.$id.:ii.e ify.riitlei ftriat. PUut. Jeul'ner , ne trouver point à faire bonne chère. 1 REsruERE. Rerter , demeurer. * Si ijtdd ergx me amoris in te ' reiidet. Cic. Si vous avez un refle d'atïeftion pour moy. •■ Hu- I JHt rei in te, ou pctiei te cttlpn reiidet. lirt>:-Cic, Vous ef- ; tes coupable de cette faute. * 1{estdet in ejui inccjfu aritîori- tat. Cic. Sa démarche eft pleine de majcfté ; il marche avec niaiefté ; {à démarche infpire du refped. * Periculum refî- I deint in eà re. Cicer. Il y aura toiljours du danger en cela. | * T{cfîdere in odiii. PUut. Eftre h.ïr , ou élire dans la haine de tout le monde. ] RÈSÏDO, resldîs,resïdé'ré'.Ptin-Jun. S'appaifer : Proprement, Se rafleoir , (parlant des liqueurs troubles lors que le limon va au fond.) i RHSÏdOÙS, refid-iH, reftdUûm. Cic. Refiant, ce qui relie & demeure. * \ifHiuu! fus. fan» fenex. Sji''"' Ua vieillard qui eft relié pour fouffrir. RËSIGNÔ, rei'ip^n'âs, refigniv't , refignâtTim , reftgnâre. Plant. Ouvrir, décacheter, rompre le cachet. 03' Resignare fata venientia. Ovid. Déclarer , découvrir l'avenir. REsiGNo jiu dédit. Horat. Je rends, je reftituë ce qu'il m'a donné. tJ" Resignare cmnem tahuUrum Jidem. Cicer. Oter toute créance , toute autorité à des papiers, à des titres i eu faiievoiiUfauffeté. R E S. 349 RËSÏLÏÔ, retins, reiUii't, onresit's't jinûltum ,resïtirê,Ovici, Rejaillir, rebondir. Resilire. piin. Sauter en arrière, reculer. Resilire nb aliijiio crimine. Cic. S'éloigner d'un crime, Resilire ab empttoiie. Vlp. Se dédire d'un marché, le rom- pre. RËSÏMÛS, re.'tmâ, res'imûm. Cotttm. Camus , crochu, m. ca- mulCj crochue. / RESINA, genit. thlmè.f. PUut. De la réfine./, forte de poix qui découle de certains arbres. RHSINACËOS, refiiiacèk, refomcëum. Plin, Semblable à la jehne. m. ïx. f. RESJNATUS, refinatk, refinâtTim. J„v. Enduit , o« mette de £el'ne_. OT. enduite, o« méfiée de rélîne. /. RtSiNÔSOS, tefir.ifa, rejimsum. Pl,n. ReTineux.ro. téfineu- ' le. /". ouilyaforcerelinc. RËSÏI'IÔ , resiph , reiipiii , fans fupin , refipcri'. Plin. Sen- tir. \%es,p,t picem. Plin. Il fent l,i poi.\ ; il a l'odeur de la poix. RËSÎrrsCÔ , rejififc'is , rcjipii-,, refifiÇ^erS. Tercnt. Revenir en ion bon fens , redevenir fagc, rentrer dans ton bon fens. "f %ef,pifcHnt i^roii. Suet. Les malades reviennent en lante. RËSISTÔ, reslfth, rèjl i'iï, rrjlîiùm , res'iflërl Cic. S'arrefter, demeurer derrière. (cS- RtsisTERE. Cxf. Réulier, tenir contre, s'oppofer. *Xe- pftit venermsis hue hcrba. Pl:n. Cette herbe rélifte aux ve- nins , eft bonne contre les poilbns. '^ T{ef:fl,tur uvx fiscco Imjus herbi. Plin. On remédie à la viaiie avec le lue de cet- te herbe. RËSÔLVÔ, rssôlvîs , rrtùlv7 , resolûrim , reiôlvèrë. Cic, Dé- lier , dénouer ce qui eft lié , on noué. * P^C'ivcre crines. Liv. Délier les cheveux , les laiffer épars. 05" Resolvere. Délier, ouvrir. * T(i^folvere !ii,7j-e m pulverem. Colr.m. Reloudre, mettre, ou réduire en poudre. * /„ tabem aar- g.irttas. Plin. Faire fondre des perles. '^ Putris fe gleba re- filvit. Vir^. Les mottes de terre fe mettent en poudre. * Par- tem cotruptam à viv.i refolvere. Celf. Séparer la chair mor- te delà chair vive. Resolvere hommem. Sen. EfFéminer un homme , l'amollir. (Ct- Resolvitur obli^atio. Paul. On réfout l'obligation, on la cafte. C5" Rt-SoivERF. Ofler, chafferjdinïper. *T{erolvere tenetrar, Virg. Diflîper les ténèbres. * Curas. Virg. Diflîper lescha^ grins. ^Tnjlitiam animi. P/i/;.' Chafier', dillîper latriftef- lé. * Vires. Lttcr. Ofter , débiliter les forces. Resoivere. Payer: fatisfaire à ce que l'on doit. * Su.t fit anrcà potlicitiis , eft refoluturus. Cicer. Il payera ce qu'il- a promis auparavant. Resolvere f.v /'.-^r;t diversâ dicià. Quint. Rélbudre, rc'futCI les objedions de la partie adverfe. RÉSÔLUTlO, genit. refoluttir.,!. f. Comme, Resoll-tio alvi. Celf. Dévoyenient, flux de ventre, m. Resolutio Jlomachi. Celf. Dévoyement d'eftoiiiac. Resol-,^tio «eri/or.".OT. Celf. Paraïyiie. /. RËSÔLUtOS, rciSlutâ, reiililtiim. (de T{efolvo.'j Tiiul. De'- Ué , détaché, m. déliée , détachée./. * Hefoltita, comas puel- la. Ttbut. Une ieune-fiile qui a les cheveux épars. ttj- Corp or a fit: x a & rcfolntj. Colian. Des corps l.ifches& at- ténuez, çui (ont fans force 8c fins vigueur. * Gaudia refn- luta. Sjl-.'t.-.t. Une joye immodérée,, exceilîvc. RËSO'NAIilLÏS , ;/. m. Cî-f. refonabHi', m. n. (Adjeft.) Ovid, Qiii rend le fon , o» qui répète les paroles , comme l'Echo. ' RËSUNANS, genit. refonântïs, (pour tous Icsgenres.) Cic. Réronn;:nt , retentilîaiit. m, réfon.nante , tetciuiflante./. qui ictcutit, qniiélwaiK, XX-3 RË- -aro R E s. RËSÔNANTîA, genit. refoi:ani!s. f. Vitr, Retentiflemcnt. RËSÛNÔ, rrsonâi , retoniii , resonniim, retanare. Ciccr. Re- fonner , retentir , rendre un foii. ♦ Trifle refînant umhrî. Uûrat. Les ombres rendent un Ton trifte. * ^itbufta rcfonunt cicudi!. Virgit. Les aibrifleaux ictentiirent du cri des ci- gales- .^ RËSÔNÛS, rcfSnn, refSnuK. Ovid. Retentiflant. m. reteii- tiffante. f. RHSORBtÔ, reiirhcs, retoThii't , resorbérr. Plm-Jun. Raval- 1er , avallet derechef, humer ce qu'on avoir rejette. OJ» Resorbere Idcrymas. Stat. Renfoncer fes larmes , les re- tenir, lesavaller, comme on dit. _Resorbere /ai.'. Virg. Engloutir de nouveau des rochers. J(.£SFÊCTÔ , rêfpcitâ! , reCpcd.ivt, refpeâ.hnm, refpeltârj'. Cic. Tournerksyeux, or. la veuë pour regarder une choie. * LHmina chliijuci' refpeCiare aliij: no! Deu! refpexcrit. Cic, Si Dieu n'a pitié de nous ; s'il ne nous regarde favorablement. Respicfre msr/ioriam prAteriti temporiî, Cic. Regat der , con- fidérer le temps palle , faire réflexion au temps paflë. * ^luoad IcgiJJimè poteft mens mea rcfpicere. Cic. Du plus loin que je me puifle fouvenir. 85» Summ/i impcrii ad nos refpicit. Cnf. Le Gouvernement nous regarde , nous appartient. RËSPÏRAMËN, genit. refpiramïnîs.n. Ovid. Rcfpiration. /. 011 le conduit par oii l'on refpire. RESPÎRÀTÏÔ , genit. rcfpiratidnïs. f. Cic. RefpiratTon./. * Ifa- ra ir" refpiraiio in orationc. Cic. Faufc, 8c l'adion de pren- dre fon haleine dans un difcours. Respiratio f.qi!.xruni. Cic, Exhalaifon des eaux. /. RËSPIRATÛS, us.m.Cic. Refpiration. /. RESrlRÔ , rëfpirâs , refpiravi , refpiratfim , refpirâre. Cicer, Rcfpiret, prendre, ob reprendre fon haleine. RrspiRARE matignum aëra. Stat, Touflerdes exlialaifons ma- lignes. Respirare ir reddere animam. Cic. E.xpirer, jetter le der- nier foûpir Se rendre l'ame. Respirare. Refpirer ,fe remettre de quelque malheur. '''I^cf- firaba, fi te vidert. Cic. Je rcfpireray , ok je fcray fort fou- lage , fi je puis avoir le bien de vous voir. ♦^ mctn refpi- tare. Cic, Elite levcnu de la ciaiiite qu'on aveit, R E s. RËSPLENDÊÔ, refplèndès, refplcnivn, fans fupin, r«/»ffa.. rfrrf. Oc. Reluire, briller, éclater. RHSPONDËÔ, rifpcndii, refpindl, refpinsûm , re/}ôndire. Cic, Répondre, faiie, en rendre reponlc, repartir. * §uiA Dt- vus ^iigujlus imrûunes verheribus hijjrionei quondam rej'pon- derai. Tach. farce qu'Augufte avoit déclare les Baladins , owles Aûeurs de Théâtre exempts du foiiet. Respondere de Jure. Ctcer. ou Jus civile publii'e. Plin-Jitn. Expliquer le Droit Civil , répondre fur les difficultez dii Droit. Tiefpondere criminibtis. M art- Cic. Répondre aux crimes dont on nous charge, s'en juftifier, s'en purger. * "^[pondère malediilis. Ter. Rendreinjure pour injure. Respondere. Répondre, correfpondre. * Tua virtus refpon- dtt judicio mec. Cu. Vollre vertu répond "a l'opinion que i'enayconceuë. ^Optaiu meis fortuna refpondei.Colum. La fortune répond à mes fouhaits. '>■ ^ir^ori tuo, on tihi amo- re, ou in amire rtfpondeo. Cic. Je reponds , je correfponds à l'amitié que vous me portez, je vous aime autant que vous m'aimez. *5< mcdicma non refpondent. Celf. Si la mé- decine ne téiilllt point, fi elle Refait pas l'effet qu'on en attendoit. + ^uarta chorda ad feplim.^ra refpondcl. Viirav. La quatrième corde s'accorde avec la feptiéme. * Hattdcjua- qtiarn ad fptm evcntus refpondtt. Liv. L'événement ne cor- refpondit pas à l'efpérance qu'on avoit conceuë : la chofe neréiilsît pas comme onefperoit. * ^id normam refponder. Ptin. Cela eft à plomb , oiiiufie àl'équerre. Respondere ad dtem , ad tempus, Liv. Cicer. Payer au ter- me , fatisfaire à ce qu'on doit au temps & au joui qu'il faut. Respondere patri, Ciccr. Reffembler ^ fon père. * Majf rum noliilitaii. ^lint. Ne point dégénérer de la noblefle de fes anceftres , répondre parfaitement à la noblelTe de fes pères, i Respondere alieiii regioni. Virg. Répondre à un pays, eflre vis-à-vis. * Dixit fc vclte icdifcare aliam porliciim , tjltn Palalia refpanderel. Cir. 11 dit qu'il VOUloit faire baftil Une autre Gallerie, vis-à-vis du Palais. Respondere. />• /ïai-/. Cic. Rendre la pareille. RESPONSlÔ , genit. refponfrinSs. (. Cu. Réponfe. /. RESPONSiTO , refponsïtâs , refponjitavi t refpon/itâtîim , ref- ponfijârc_. Cu. Répondre fouvent. RESPONSÎVË, (Adverbe.) .Afcon-Ped. En forme de réponfe. RËSPONSÔ, refpomâs , refponsâvl t refponsÀtiim , refponsâre. Plant. Répondre. Responsare. Hor. Répondre, réfifter , s'oppoftr à, combat- tre, contredire. * Suis refponfare cupidinibus. Horat. Com- battre fes mauvaifes convoitifes , en efire le maiftre, leur commander. '^ Gallina dura refponfat palato. Hor. La pou- larde réfifle fous la dent, elle eft dure. * Foriun.t fuperha refponfare. Horat. Infulter la fortune, fe mocquer de fes coups , efite à l'épreuve de fes infultes. RESPONSÔR, genit. refponiôri's.m, Hor. Répondant, m. ce- luy qui eft caution pour un autre. RbSrôNSÛM, genit. rcfpënsi.n. Cicer. Réponfe./. * Ferre, auferre , elicere refponfum ab aliquo. Cic. ^aint. Tirer ré- ponfe de quelqu'un : avoir, o« emporter ia réponfe. * Du- re refponfum. Cic. Donner réponfe. Responsum. Tacii. Oracle.™, or; La réponfe de l'Oracle, ou des Dieux que les Fayens confultoicnt. Responsa Jurifconfiiltoriim. Cic. Les confultations, on les ré- ponfes des Jurifconfultes fut ks difficultez du Droit. RESPÔNSOS, genit. lirpônsns.m.Vur. Convenance , propor- tion. / Rapport que les parties d'un tout ont entr'eiles. m. Symjnetrio. /. RËSlUBLlcA, genit. 1{cipiihlhs.{,Cic. La République , une République. /. REspuBtiC/E, ou publictt res. Cic. Les affaires publiques, «« de la République. RËSPOÔ, rcfpiiis, refpiiï , refpiiiiim , refptierr. Proprement, Cracher dclTus : Et dans les Auteurs en un fens figuré, Re- jeiter , repouder avec mépris , rcfufer dédaigneufement quelqu'un , nu une chofe , avoir honeur & aveillon de qucUlu'uu, R E s. Itcfpnere ctnfoUihnem. Cic. Ne vouloir point recevoir de con- jbiation , rejetter les confolations , cflre inconfolable. * Condinoium. C.cf. Refufer , rejetter un parti qu'on offre. Kefpuit hoc fapientijfimi cujnfijue fidei. rUn. Les plus Pages ne croyent point du tout cela, ne donnent point du tout dans cela, Refputrc aurilus hsminem, Cic. Ne vouloir point écouter une perfonne. Respuere /fi-n iBiim & aciem, Vlin. Ne pouvoir eftre enta- mé par le fer. RESPUEr.i- in nliijuem. Sen. Rejetter contre quelqu'un. RESTAGNATlO.genit. rejla^nationn.f. riin. Débordement d'une rivière, m. RESTÂGNÔ, rè/lâgnâi, rellagninn , reJlagnalHm, refta^nâre. Coliim^ Se déborder. RËSTAURO , rrft-iiirat , rejlaurâvî, rejlduratttm , reflaurârë. Tacit. Rétablir, refaire. RËSTIARIOS, genit. teftiarïl. m. Ctrncl-Frant. Va cordier, qui fait de 1.1 corde, m. RtSTÏBÏLtS, il. m. éf. tcJlilUè', ïi. n. (Adjeft.) * Jttflibi- lis ager , ou urrn. Cu'i:m. Une terre qui porte tous les ans , qu'on ne hiflé point rcpofer. * Rcjliliilis arhor. Plin. Arbre qui revient tous les ans en vigueur. * Fcecutiditat reflibilis. P/in. Fécondité de toutes les années. RESTÏCOLA,genit. tefticiil.c.f.Varr. Tetite corde. /. RESTINCTÏÙ , genit. rejlinclwnis. f. Cic. Etanclieraent. ra. en parlant del.ifoif. RESTÎNGUÔ, rrptiguït, refinxi , refllnÛîlm ,rej}îngi<è'ré'. Cic. Eteindre. (tJ- Rfstinguerf. Eteindre, étouffer, amortit le feu des paf- iions. ^ Iraciiud'iat reJUngucrc C7* cupiditates. Cic. Eteindre le feu de la colère 8c des partions. * ^lir/norum fludia rtflin- guère. Cic. Eteindre lapaflion que quelques pcrfonnes ont pour l'étude , en ralentir l'ardeur. * Rumorci reftinguere. Ci- ter. Appaifer, étouffer les bruits qui courent. * Reftiniuere tncenfiim. Ter. Appaifet un homme bien en colère. * Ref- tinguire fitim. Cic. Eteindre, 0« étanclier la loif. RÊstiÔ, genit. refitoni!. m. Cortiel-Froiit. Un cordier, qui fait delà corde, m. Restio. P/^«f. Un pendu. RESTÏPÛLATÏÔ , genit. rejlifulaiiinîi. f. Cic. Stipulation ré- ciproqiie.^ f. RHSTÏPULÔR , reflipulârii, reftipulâuii sUm , rejlij>ulârt. Cic. Stipuler réciproquement. RESTÏS, genit. r?J!!s.f. Ter. Corde. /. 5^' Rejli! niiiorum. Plin. Une botte d'ail. (^ .^d rejlim mihi ijuidetit rei rediit pLiniJJttme. Ter. Je n'ay plus qu'à aller acheter une cotdepour me pendie, je n'ay plus qu'à m'aller pendre. 45- In fitltaiione reftim diicere. Terent. Mener le branle dans lad.infe. RËSTlTl, Prétérit de Resisto, ir de Resto. RESTÏTO , rèjlitâi , reflitâvi , reJlitâlKm , reftitâre. Ter. S'ar- refler, demeurer en chemin. RESTÏTRiX, icit. f. Plauc. True. ^. 4. Se. 2. ji'-. 5. Qiiis'ar- ^efte en quelque lieu. /. RESTÏTÛO, reftititis, rrfliuiî , refiitûtUm , rejlitiierè. Ctcf. Cic. Reflituer, rendre ce qu'on a pris. (3- RrsTiTuERE. Remettre, rétablir, refaire. Rejïituere aliejuem in aiteriut gratiam , ou ir. grati.tm ritm nliqm. Cic. Remettre une perfonne dans les bonnes grâces d'un autre, le remettre bien avec luy. i-^liijti.-m in prijli- num digniuum. Cic. Remettre, rétablir quelqu'un dans fa première dignité. * .AUquid in prijliiium fl.uum. Ciccr. * .ytliquid in integnim. Cnf. Remettre une chofe en fon pre- mier état. ♦ Refiituere tcdes. Cic. Rétablir , refaire , répa- rer une maifon. (S* Currupium adolefcemem reflituire. Plant. Remettre dans le bon chemin un jeune débauché. * .yiliqucm f^i:itjii,o\x aIj- ctii f^nimtem. Cicer. Rétablir quelqu'un en faute , le remet- tre fur pied, luy rendre la f.)nte, '^ .A limine mortn refliry.e- realiquem.Ccitul. Rappeller quelqu'un des portes de la mort. Veteri patienlix aUcjttam provinciam rejïituere. Tactt. Reiuet- ttc quelque ptoviacç dans foa ancienne obéïfliince. RE S. Sfî Ktsinv, /ihl. Plin. Se remettre, revenir en fon premier ef- tar , (parlant des vins qui cftoicnt tournez ) Rksti^iuere ^ciem. L,v. Rétablir le combat , rallier une ar- R£SflTnî,^n' ^'"''- ••'^/""'«""•f- «<■• RétablifTement. m. al\W22 ' ^^""- 'f '""''■"• m. Cic. Celuy qui rétablit , an iéZ A '' "*" dans fon premier eftat.,, dans (ou anccnne dignité. * Rcftitmor faluu, ™«. cic. Celuy qui n Cc-.vCn'"'-^ '"'/ • 'î"' ">''' 'adonné la vie. ^ ^ rI îr^?'^'^^^."' "'"• '^'^ Q-"ifert à fe rétablir, de rrn/'-Y'n "^"■'' "fi''»"'' "A?r<^'- C,c. Refter , eftre ne reite. De -cgtnti reflaham f^l^:. Ovid. l'eftois le feu! de vingt , ,'eflois refté le feul de vingt. » ReU'» JiJ^i- n.u.' aLI'I-^ ''f'"- ^"■""- H"e luy refloit autre chofe, lî.tn;^*','*,''' ^" >■'"''= '' ^^°''' oblige de fe contenter aeiavoir. ''■yni.m reftnt un ad omne dedecus. Cic. llneluv refte plus qu une feule choie, pour le combler d'infamie. desCaldéénT "'•'''^"- ''''■ " •»= "«« encore à parler Restare. S'arrefter, or: refter en quelque lieu, y demeurer quelque temps. * /„ .^fricâ refiitit. Ce. 11 s'àrrefla en A- Irique, il y demeura, il yrefta. Restare Ci.. Ter. RcCfter. * Rejiare a»daciltt,. Cic. RéCfler aux audacieux. RESTRÎCTE. (Adverbe.) C/V. Avecexaûitude, àlarigueur. rigoureufement. ° n e?Îd Î^ÏÏ"^- ('^''^"be.) ^fran. Rigoureufement. RtSTRICTUS, rij!rl{li, ri /l ri il Hr». (de Reftrin,c.) Hor. Lié étroitement, m. liée étroitement. /. Kl" Resirictum imperium. Tacit. Un gouvernement fevere «rigoureux. 05- RtsTRicTus, Cic. Serré, refferré. ». fériée, reflerrée. /. Chiche, m. Si f. ■' [ Ciceron dit au Comparatif Ri^rlâiSr.] RESTRÎNGÔ , rfftrlngi, , reflrwxi , rejlria?.m , rtllr-ingcre'. Plin. Lier, ferrer étroitement. 65- Sal cxortu, reflringtt flellas. Lucr. Le Soleil eftant levé , il oblciircit les étoiles , ou il dilTipe leur lumiiire. t(ï- Nalur,i omnes hommes reflnnxn ad petanix cyjlodiam. Plln- Ji'.n. Tous les hommes font naturellement pottezà ferrer de l'argent. Û- Restringere. PUn-Jm. Réprimer. * Refirim^lt naufeam h^c herb.%. Pltn. Cette herbe arrefle le vomiflement , empê- che de Vomir. RtsTRiNGERE dentei. Plaut. Grincer les dents. Restringere. ^pu/. Délier. KS» Me meminijfe malorum cogii , & cbdxlioi anmi reflringeri luiîiis. Ovid. Vous m'obligez de rappeller le fouvenir de mes malheurs, & de renouveller mes larmes que le temps. a efluyces. RESÛLTO , rèiùltâf, refuttâvî, refullâtiim , refultârë. Virg. Refonner, retentir. RI-SUMÔ, reaini!, resûmtl , reiiimtiim , resilmè'rè'. Plin-Jun. Reprendre. * Refumere gcmitus. Stat. Recommencer fes gé^ miflemens. RtSÛrINÔ, reiii^7nâi, refupinâvi, refiipinâtûm , refupinârè^ Liv. Renverfer quelqu'un fur le dos, ck le ventre en haut.. *Valvas refiipinare. Stat. Renverfer les portes. * Refupma- re collurn. Pltn. Tourner le coû derrière. RESUfîNÙS, resi'.pina , reiiipinr. tirée, o« retirée en arrière, f. RtTRAcius. Saliiijl. Repris, qu'on a r'attrape. m. reprife , qu'on a r'attrapee. /. (en pathint d'un efclavc fugitif.) Retractl-s, (qui fait au Comparatif Rariaior, oris.m. ir i. Tctr^aHt!, orï,. neut.) Liv. Recule, éloigné, m. reculée, éloignée. /. ♦ Minus erat retraUtor à mari. Liv. Le mui eftoit plus reculé de la mer. RËTRAHÔ , retribn , rctrâxï , retrâHûm , retràheri'. Cicer. Retirer,»» tirer en arrière. * Se retraxir ni pyxidem trade- rs. Cic. 11 s'eft retiré pour ne point donner cette boëte. ^ ^j'ii'"" ""'""'' '"">''"'•"]"'■> feiwmur.Vir^. Obeïflbns au deftin. Laillbns nous baloter à la fortune," Suivons les toutes delà Proridence. Retrahere. Tirer, retirer, détourner. » Keirahért aliauem tjludio. Ter. Tirer quelqu'un de l'étude; l'en détourner ^iRepubl.ca. Cu. Le tirer des aÉfajres delà République. Retrahere. Faire revenir, ««retourner. =* Scip.o ^nmhMem >n_^fncam retraxit. Cic. Scipion a contraint Annibal de retourner , o« de repafler en Afrique : il l'a recoigné en Afrique, 1 ayant challe d'Italie. ♦ Rctraham htrcli cpm.r ii me iiiud f.giiivum argennim. Tereiit. Je r'attraperay ce melme argent qui m'avoit déjà échapé. Retrahere/. c<,r«/. Defiftet , ceffer, fe dépottei de faire une choie, fe retirer. RËTRlBOÔ, reIr.bUS, , Rendre. R E T. R E V. 35*3 retrimï, retribulum , rttrihliërè'. Cic. RËTRIMENTUM.genit. retrimènù.a.Var. La lie de l'huile RETRiMENTuM p^„«i,. Celf. La craffe du plomb , cequ'ilya re^,?ff'°"'"''^"''=P'°"''' en le fondant. RtTRO. (Adverbe.) Terent. Par derrière. Pliri. Marcher en arrière, on à reculons. mouffer, reboucher le tranchant de quelque ferrement. ] empefcher qu'il ne coupe. Reiundere. Reprimer, arrefter, rompre. «^ CUdios in Rempuhlicam diflriaos rctandere. Cictr. Ou TtU co»jurat,o„i, retundere. Cu: Arrefter , détruire , dilTiper une conjuration. * Retundere imprabiiaiem aticuju,. g«;nf. Ré- primer la méchanceté de quelqu'un. ♦ Linguam & ferm,- nes.Uv. Faire taire les gens, les empêcher de parler, re- tenir leurs langues. nlîn^-^e' "'' "?'' ""'"'• *'■'■ ^"^ Déboucher, ouvrir. i^tlUSUi, rffB/n, retiimm. (de Retundo.) Colum. Emoufle. ra. emouflee. /. Retusum w^,„«OT. Cicer. Un efprit bouché , un efptit grof- her & ftupide. * Re, remfa. S,l-lul. Desaffauesen mau- vais cftat. RËvALESCÔ , rev'alifcU, revalefcërë. Ex mcrh. Ovid. Se R f vTmcI' S ^°"" '"'^"* ^^ ^^ maladie , revenir en fanté. rvtVANbSCO, revanefci; , revaniil , revanëfcêri. Ovid. S'é- vanouir. ' REVËHÔ , ri'vëhï, , revëxl, revïHfim , revëhërë. Liv. Rap- porter, ramener, reconduire par quelque forte de voiture que ce (ou. * E^uo reveSus efl. Liv. Il revint , il retourna a cheval. REyEHERE/«maOT./'//n-7„„. Rapporter de la réputation. *^<< n L"^""'l'"Lf"^""' revehi. Cu. Remonter au fiecle palle. REVELA TUS, reveUik , reveUxinm. (du Verbe inulité , Rf vélo.) Ovid. Découvert, m. découverte. /. REVELLÔ, rei,f//."f, revïiri,o\x reviibi ,reviilmm ,revêUêrc^ Cic Ariaclier, ofler de force. ♦ Sckm mamhu, revillebant. Cxf. lis leur arrachoient leurs boucliers des mains. Reveilere teU de corpore Reipuhlics. Cic. Proprement , Ar- racher les flèches du corps de la République. Et pat méta- phore, Diflipcr les faaions& les partis, qui la déchirent : arracher les armes des mains des féditieu.x. * RevelUre eu omni memoriÀ. Cic. Arracher une chofe de la mémoire des hommes , en faire perdre entièrement le fouvenir. REytNlO, revénis, reveni , revintfim , revènîrë. Cic. ReVC- Revenire in îratiam. Plaur. Revenir en r ^ratiam. "^ Rétro amiulare. . 'Rétro commeare. Oc. Retourner fur fes pas au lieu d'où l'on eft parti. */fe- tro flv.ere amnes nojlra vidit ^tat. Plin. Nous avons veu de noftre temps des rivières remonter contre leur fource. ♦ Ré- tro a^ere. Pltn. Repoufler en arrière, faire reculer. * Ré- tro agere capillos. Qutnt. Rejetter fes cheveux derrière. Rétro agere ordinem. Suint. Commencer par le dernier allant a rebours. Reiro agere alitjuem. Plin. RabbailTcr quelqu'un de fon ef- rat, reculer fa fortune. * ;?«/„ vocare alnjnem. Virg. R'ap- retrocèfil , reîro- Reculer, lafcher pied, le retirer peller quelqu'un , le faire retourner. RETRO-CÊDÔ , ou RËTRÔCËDÔ , rctroc-cd. cefnim , retrouderë, Li en arrière. RETROEÔ , rëtrois, retroivi , retroitUm , retroïrë. Plin. Al- ler en arrière , reculer. RËTRÔGRADIÔR , reirogridërï, , retrogrifi,-, <««, , retr.gri- RËTRÔrR^nù^" ' '"" ?;,«"l"ns . - en arrière. RETROGRADUS, rétrograda, retrogrkdïir,,. Plm. Oui recu- le, on qui va a reculons. RËTRORSOM, ScRËTRÔRSCS. (Adverbe.) cicer. Plin tre ou'"'' ^" '^"""'=' ^ «culons, à rebours, à con- RËTRÔRSOS, retr-orfâ, retrôrmn. Plh. Retiré en arrière, w, retirée en arrière. /. RËTRÛDÔ, reirHdi, , reir^'i , ritrUtlim , ritrf.dërë. PUut. roulTer en arrière , repoufler. RËTRUSUS , retriifa, rctr/iiiim. Cic. RËTÛLl, Prétérit de Refero, retruntm , rttrftdërë. Caché, m. cachée. /. RËTONDÛ , retnndii, relffS, ritûiSm, ritmiiu. Plin. E- nir , retourner, grâce. _ nfuc^^e °^ "^"^- Ç'"^- En effet, effeaivement. REVERBERO, reverbëra, , reverbernvi ,reverberàtûm , rêver- ^"i"- *"■":. RepoulTer en frappant. «^ y^j ^ ' "'""""''' t'HT-'irindHm. Ovid. Vénérable.)».' „^J- d'gnederefpea, & de vénération. « & /. REVERENTÈR . ou RËVËRËNDiSSIME. Plinjiin. Suet. D ^elpearueufement , avec tefped^ , avec révérence. REVERENTIA , genit. revtrentiX. f. Cic. Révérence. /. ref- pett. m. vénération. /. Reverkntia. Crainte refpeaueufe. * Famon- vaincre d'un crime par les paroles & par des preuves et- RËVÏRËSCÔ , revirêfcû , revhiil , revhêfcire. Cclam. Reverdir. REViRESctiVE. Ovid. Rajeunir. ,, ait, a- . REvmESCERK. Ccer. Rcnniltre, fe renouveller. *'^e, efferent feCe & od rencvandum bHlum reviufcent. Ccer. Les ctioles éclateront un jour , & tenaiftront pour recommencer la guerre. .- - ., _,. RËVÎSlTÔ, revuUâs, revifitâvï, reviftatum > revifilare. Um. Revoir , vifiter derechef. ...„■« RËVÎSO, revlsu, reviii, reviium , rev'nere. Ce. Revoir, re- tourner voir , revifiter. * Revifo quid agani. Ter. Je reviens pour voir ce qu'ils font. * Revoie ai me. .^lui-Gel. VenCT. me revoir. * furor revifit. Lr-er. La furcur revient , il ren- tre en fineui. , „ . o • . RËVÎVÎSCÔ, reviv'ifcu, revlxî -, revivtfeere. Ccer. Revivre, leffufciter, retourner eu vie , o» au monde. Reviviscerf. Renairtre, revenir, croiftte de nouveau. * Pen- n« avulfiL revivtfcunt. Plin. Les ailes qu'on a arrachées re- viennent. , . ». , n Reviviscere. Ce. Revivre, fe rétablir. * ^dve:,tit mjlrc re- vivifciuu jultin^, abpnertti.!, clemeittU. Cn. A noftre arri- vée , la juftice, la modération & la clémence fe retablil- fent , renaiflent pour ainfi dire. RËONCTOR, genit. rermairii. m. Plit. Médecin topique , qui applique des remèdes extérieurs, o.i des fridions dans la guerifon des maladies. .• n. n ^ -, RËVÔCÀBiLtS, M. m. «>f. revocah'/li,ïi. n. (Ad)eit.; Ofirf. Qu'on peut faire revenir. Revocable, m. & /. REVorMiiLis. CU«d. Réparable, m. & /. -- RËVÔCAMÈH , genir. revacamînn.D. Ovui. Rappel, m. RËVÔCATIÔ , genit. revocatiiih.i. Cie. Rappel, m. RËVÔCÀTOS, revScnià, revScmnm. Car. Rappelle, mafc. tappellee. /. ♦ Revoe,rtm k morte. Vm. Qui eft reaulcite. » 4evo,atKs rummat he'Oas. Ovid. Il lemalche les herbes qu'il avoit mafchées. (parlant des Bœufs Se des autres ani- maux.) „ _ _ „ - . _ RËVÔCÔ , revScâ! , revScâvî , revocatum , revSeare. 1 erent. Ce. Rappeller, faire revenir. REVOCARh "(■ ."/".', -i l"r>"" »"»■"■'• ^"- Rcffufciter quel- qu'un, le faire retourner à U lumière. Comme qui diroit le rappeller de la mort à la vie. ... Rlvocare Mr'e"' "b «pere.Uf. Rappeller quelqtr un du tra- vail, luy faire ceffer le travail. * Mentem a fenjibus. Ce. t- levei fon efprit au-dcllus des lens. Revoco. c.c. Rappeller, rétablir, remettre, ratnener. * Re- -.oeare in lucm aUe,u,d. Plin. Remcttie une choie en ufa- REV. REU. REX. luy ofterU cupidité: le détourner d*un crime, ^ ^l incap^ se. * -Rev^e^re ftu.im interraifa : Ou ^d pr.fl,„a Jlud.a fe r.OTcm/Cu-. 5e remettre "a l'étude, reprendre fes premic- icseftudes. * Exoteta revocare. Soet. Rétablir ce qm eftoit hors d'ufage. * Morem. Ce. Rérablir , ramener une Cou- tume, la reftablir. * „<«(/'^« duram^ue mihtiam r.i/o- e,.Ut. T^e.t. Il vouloit rétablit la rigueur de 1 ancienne dil- cipline militaire. , Rlvoco. Rappeller, retirer, détourner. * Revceare a cupf i,i»tt: Ajulercy Cit. p.'.ifpcUci quelqu'un dcuspaiUofls, to, ou ah iiifttiuto curfu, Cic. Détourner quelqu'un de fon entreprife. Revocare j» Revolvi. Tomber , retomber, retourner. * \evolvi in e.tndem viam. Ter. Retomber dans fa melme vie , retour- ner à fon premier état de vie. * T{evolvor identidem in Tuf- culanum. Cic. Je retourne de temps en tempsà Tufculum. * ■-Revolvi ad fnientiam alicKjus. Ce. Tomber dans lefen- timent d'autniy. *\evolvi ëo , ou eodem. Ce. Retomber, ou revenir au mcfme propos , au mefme point. * Quid in ifia revolvar.' Ovid. Fourquoy retomber dans ces pcnfées î Revolvere. Raconter, révéler. ♦ .Aniiqua revolvere. Stat, Sit-ltal. Raconter une hiftoire ancienne, repafler dans fon efprit l'anriquité. * i^ulnus revolvere. Stat. Raconter les maux Scies chagrins que donne l'amour. • t- REvotvERK. Dérouler : Se par métaphore dans Tite-Live, -Revolvere hbrum , Feuilleter un Livre , parce qu'ancienne- ment on rouloit les membranes, ou les feuilles d'ecorces d'aibres fur quoy on ecrivoit , ainfi il les falloit detoulei pour les lire. , \ ,,• />.,; RËVOLOtOS, revoirai, revolUlSm. (àeT{evolvo.) V,r^. Q^l a efté emporté cn roulanr. » E>juo ["ff"!" rtvo.uius. VirgH. Son cheval ayant efté tué fous luy, il roula par terre. ♦ Ter revoluta toro. V.g.l. Elle retomba trois fois fur Ion lit. * /" veterem falo revohita fyuram. VirJ. Elle retour- na par l'ordre desdeftins dans fa première forme, elle la RfvoiVta /ic«/«. Ovid. Lesfiécles partez, o» révolus.^ Revolutus ad alicjuid. Uv. Tournant fes penfees a une chofe. . Revolutus r£i Revomir, rejetter, rendre par la bouche. RÈOS genit. rei. m. Ce. Un accufe : le défendeur en Jufti- ce • ccluy qui eft accufé & qui fe défend. *\eus avant,», . ambttùs.Ceer. Accufe d'avarice, de brigue. * ^4l,en»eul- «X Uv. Accufe de la faute d'auttuy. "^ Puinorurr,. Mart. ^* Iniuriarum. Suint. Accufe d'avoir donne des coups de poiuîs: »« d'avoir dit des injures. * \e«s de vs.Cu. Accu- fe de violence. *^S"-'> f"""^ déferre, arguer, , pojlular» alujuem reum. Ce. Acculer quelqu'un. Rfus. Sen. Coupable, m. &<. f. Reus Vie Caution./, répondant, m. 'f T{eu s fait s-da»di.7>/p. Quia àonné caution. » F^u, fa,.,-aee,p,e«d,. lUp^ Celuy qlii a pris une caution. » Reus fiomittends. ModeJI. ceiujr. qui eft obligé par promelTe. , . r Rfus vor,. Virg. Qui s'eft engage pat vœu .a une choie. RËvOLSIÔ, genit. revulfonis.i.Plin. L'aûion d arracher. _ RËVOLSOS, revvliû, revrdsHm. (de T(evello.) Ce. Atracne. OT. -arrachée de force Se de violence, f. • , RËX , genit. 'Rrrh. m. Ceer. Roy : Souverain, m. * Popului laterex. IS'i. Peuple dont l'empire s'eicndra loin. RFx urb,: Ph^d. Le gouverneur de la ville. rex puer.tU. Horat. U gortveincw 4'«» eûfânt , qui a »""» defonéducatioat b.ej^ REX. RHiE. RHA. RHE. RHI. S.EX. Riche. * Sive regss , fivt inSpes erimui cohni. Htratt Soit que nous foyons riches ou pauvres. Reges terarii. Cicer. Les Gardes dutrefor, les Imendans des finances. Kf.K JacroruTn. de. Le grand Sacri6cateur. Kex fiuwrum Eridaimi. Virg. L'Eridan eft le plus confidera- ble des fleuves , eft le Roy des fleuves. RHÎTlA, genit. /J/j.î/i.f. f. CUud. La Rhétie. C'eftoit une Région de l'ancienne Europe, enfuire elle a fait partie de riUyiic Occidental : c'eft aujourd'huy partie des Cercles deSoiiabe, de Bavière & d'Autriche au Midy du Danube, avec le pays des Grifons, & quelque choie de celuy des Suifles. Les Romains ont diviîe la Rhètie en Provinces , Rhutiit Prima , Rhxria Secunia. RH.\G.^DES, fxydJiç. genit. Thàgadim. f. plur. Plin. Fen- tes , crevafles. /. qui viennent aux pieds & aux mains. RHÀGAdÏA , fuydSin. genit. rhngadioriim. n. plut. Plin. La raefme fignificaiion que deflus. RHAMNOS, px,'M®-.^smt.rhimnKm.PUn. EfpécedeRon- ce dont les feuilles font blanches Sx. qui a fes épines droi- tes. LeNoitptun. RHAFSÔDlA , fit-^cfîU. genit. rhapfodîx. f. Cornet-Nep. On appelle ainfl chaque Livre de l'Iliade d'Homère de la guer- re de Troye. RHËDÀ, genit. rhêd.c.f. Cicrr. Ct,f. Carrofle léger , ou cha- riot, (comme aujourd'huy nos Chaifes roulantes,) à l'u- fage des anciens Gaulois. RHÉDARÎOS, genit. rhedarli. m. Cic. Cocher, m. qui con- duit ces chariots. RHËDARÏUS, rhedariâ, rhedirîûm.Vurr. * Rhedarius mulus, Varr. Un mulet qui tire ce catrolle appelle Rheda, RHEDÔNËS, ou RÊDÔNËS , genit. Rliedonum.m. fiai. Cicf. Peuples delà Gaule Celtique, ou Lyonnoife : c'eft aujour- d'huy les Diocefes de Rennes , de S. Malo & de Dol. RHëGiOM , genit. Rhê^n. n. Plin. Ville de la province Bru- tium au Midi; anjourd'huy Reggia , ville Archiepifcopale de la Calabre Ultérieure, au Sud-Oiieft, dans le Royaume de Naples. RHËMI, Peuples. Voyex.KEf.u. CeuxdeRheims. RHENÔ, genit. Thènonu. niafc. Cxf. Cafaque , ou jufte-au- t corps de peau velue, à l'ufage des anciens peuples de Ger- tnanie. RHËNUS , genit. Rhëm. m. Ctcf. Fleuve des régions lUyrimm , Cermania, &cGatlia; il fe décharge dans l'Océan Britanni- que ; c'eft aujourd'huy Le Rhein en la partie Occidentale d'Allemagne &c. Il prend fa fource dans les Grifons, il fe perd dans les terres du Comté de Hollande , près de la mer d'Allemagne, ou Noort-Zée. RHËTÔR, genit. rhètôrÏ!. m. pWa-f. Cicer. Rhéteur, m. qui enfeigne la Rhétorique, au l'Eloquence. Maiftre de Rhé- torique. RHËTÔRÏCA, fJiTOfMx. genit. Rhetoricoriim.n.J^lui.Cic.hts préceptes de la Rhétorique , ou de l'éloquence. RHETORICA , genit. RhetaricS. f. paTsgiX». Cicer. La Rhé- totique. RHETÔRICË , genit. Rhetoruês. f. Sl^int. La mcfme iigni- fîcation. RHËTÔRÏCE. f Adverbe.) Cicer. En Rhétoricien, félon les règles de la Rhétorique : Rhétotiqueraent. RHETÔRÏCUS, \hetor'ick , Rhetor'icitm. Cic. De Rhétorique : Rhétoricien. m. Rhétoiicienne. /. RHEUMÀTiCÎ, f'Mfj.u'nx.ai. genit. rheumaticôrûm. m. plur. Plin. Qui ont un rheume , «» fluxion fur quelque partie du corps. ■RHEUMATISMÛS , peu^aTio-^oc. genit. rheumatïfmi. m. Plin. Rheumatifme , catarrhe, m. fluxion. /. RHIN , f'm. genit. rlftns. f. pl,„. PoiflTon de mer qu'on ap- pelle Ange^ m. dont la peau eft rude. RHtNOCËROS , 'pivUifon. genit. rhintcerotîi. m. Plin. iUiino- cerot. m. animal qui a une corne fur le nez. Rhinocéros. Murt. Vaifleau à bec de Rhinoceiot. 85» Et pueri nafum Rhinocerôlis hahent. Perf. Les CnfanS Ont du nez , c'eft-à-dire , font ans ôc avifez , & voyent plut qu'on ae penfc. RHO. RHY. RIC. 3Sr RHÔDANÛS , genit. RhSdinî. m. Cxf, SU. Fleuve de la Gau- je Viennoiie , & de la Celtique , ou Lyonnoife : c'eft au- jourd huy Le Rhône , qui pafle par les Suifles, laSavoye, iesGouvernemens généraux de Bourgogne Duché , Lyon- nois, Dauphiné, Provence 8c Languedoc; il fe décharge dans la mer de Provence. RHÔpiï, genit. RhodrorAm. m. plur. DV. Les Peuples de l'Ifle & de la ville de Rhodes, ry. Rhodus. Rhodiorum urbs. Plin. La ville des Rhodiens , c'eft autre- R m-in-v''^-"'''" ^'"«<:^P'tale de riflc de mefmc nom. K.HOD NUS, a, ûm. Comme, Rhodmum oleum. Plin. De i huile de rofe. ^n^^i"^" MARE, genit. RhSdn mhU. n. Plin. La Met de Rftodes: Elle fait partie de la mer Méditerranée auxenvi- '^Ofs de i nie de Rhodes. Voyez. Knonus. RHODÛDAPHNË , foS^idrix. genit. rhododUphnèi. f. Plin. Rofage. w. arbriflTeau. RHÔDODËNDRÔS , fMii,ifn. genit. rhododindri. m. Plin. Rpiage, TO. arbrifléau. RHODorE , genit. RhSdoph. f. Virg. Le Mont Rhodopé, Mon- tagne delà Thrace. ^ ■^ '^ ' RHÔDÛS, genit. Rhôdi.f.Ptin. Rhodes: c'eftoit une des If- les Sporades près de l'Afie Mineure; aujourd'huy elle re- tient fon ancien nom : elle eft près de la Natolie au Sud- Oueft, & dans la Turquie en Alîe. Elle appattenoit autre- tois aux Chevaliers qu'on appelle aujourd'huy Chevaliers de Malthe , & qui de ce temps-là fe nommoient les Cheva- liers de Rhodes. Les Turcs s'en rendirent les Maiftres eu IJ.22. RHOMBOS,f'o'///3S>'. gen. rhômin. m. Prop. Roue de fer,o« d'ai- rain, pour faire des fortileges. C'eft dans Ovide Unroiietà nier. Rhombus. Horat. Turbot, m. poiflbn. RHOMPH.ÏA, fofAfuix.. genit. rhimphSS.f. tiv. Epée fort longue , eflocade , brette , épée de longueur. /. RHONCHÏSôNOS , il, ûm. Sidon. Qui imite le brujt d'une perfonnequi ronfle. RHONCHiSSÔ, rhoncinfsâs, rhonchifiâvî, rhonchifiârë. PUut, Ronfler. RHONCHOS , piyx®'. gen. rhôncln. va. Mart. Ronflement, m. RHOS,^»^ genit. rhojs. m. Celf. Rous, ou Sumac, m. arbrifléau. RHYPAROGR.'IPHÛS , fuTTu^yçcifér. genit. rhyparogrâphl. m. rim. Peintre grottefque. »». qui peint des grottefques, comme des noces de village, &c. ^^^THMiCl, genit. rhyihmicôriim. m. plur. Cic. Ceux qut gardent de la cadence dans leurs difcours ; qui fe fervent de périodes nombreufes , & qui ont de la cadence. RHYTHMUS, fu3-/>'■ la proportion du mouvement des artères. RHÎTÏUM , pi/ToV. genit. rhjtii. n. Mtirt. Vafe de la figure d'une corne. RÏCA , genit. rïcâ, f. Varr. Sorte de voile à l'ufage des fem- mes Romaines. RÎCINÏUM , genit. ricinli. n. Varr. Efpéce de robe à l'ufage des Dames Romaines. RÏCÏNOS , genit. rïdnl. m. Colum. Tique./. Infeéle qui s'at- tache à la peau des animaux pour fucer leur fang. RiciNus. Plin. Arbrifléau qui porte une graine femblable à la Tique. RICTCS , genit. riaûi. m. Cic. L'ouverture de la bouche des hommes , & de la gueule dus animaux. * Rifii diducere ric- tum, Hirat, Eajjteiiie, comme on paile populairement, I ïy a SOI- 35-6 R I D. R I G. gorge déployée. * Ridui ad aures dehifccm. Pli". Une bou- che fendue julqu'aux oreilles. RIDËO, r'ides, rhi, niitm , ridcrë. Cic. Rire. 0^ Domu! Tidtt ardente. Hor. Tout reluit d;ins Ce logis : 1 ar- gent y eft employé pat tout. * Ftrtuna ridet, Ovid. La for- tune nous rit , nous favorife. (c5- Rtdirc ahijuem. Cicer. Se tire , fe railler de quelqu un , le moquer de luy. RÎDÏEONDÛS, ridibiindti, riditiindûm. Plaut. Riant, w. lian- te. /. RlDÏCA , genit. r!d!câ. f. Varr. Echalas de vigne, m. RÏDICOLÀRIÛS , ridiiularik, ridicuUrïtim. Plaut. Ridicu- le, m. Se f. RÎDÏCÛLE. (Adverbe.) Cicer. Ridiculenlent , d'une façon ridicule. RIDÏCOlOM, genit. ridiàilt.n.Cic. Raillerie./, mot pour lire , uii bon mot. w. * Eludere jidicultsm ridicule, êluint. Eluder une raillerie par une autre raillerie. * EJfe , ou hahere in ndiculo. plaut. Eftre, on pafler pour ridicule. RÎDfCÛLUS, rididila, ridicitlum. Plaut. Ter. Qui fait rire: plailant. m. plaifante. /. * Fcuic ridliutus. Cic. Qyi a une mine à faire rire, une mine boufonne. RiDicutus. Ter. Ridicule, digne de rifée, rifible. m. & /. ■* Ridicula es me iftuc aimùnere. Ter. Tu es ridicule de me donner ces avis. [Plante a dit RJdïcIildnfiimtii , â, ûm. au Superlatif, Fort plaifant. ] RÏGÀTIO , genit. rigatiômi. f. Colum. Arrofement. m. RlGi-NS, genit. ri^eni'ii. pourrons les gcntes. Stat. Roide. m. & /. foit de froid, o»delamott, o« de quelque autre accident. * MemOra rigentia. Lucan. Des membres roides. RiGtNS hruma. Lucan. Hiver fort froid. KiQf-HTf-i veftt! auto. Virg. Des robes brochées d'or. ' RiGENTES oculi. Fliti. Des yeux tixesJk comme immobiles. RiGtNs unfuis. Ovid Ongle dur. RIGËO, rïgfi, Tipii-, (fans fupin.) rigêrë. Cic, Eftre extrê- mement froid , parlant d'un pays. RiGERE gelu. Liv. Eftre gelé de froid, eftre tout tranG de froid, eftre roide de froid, (parlant des hommes 8c des animaux.) ♦ Eftre gl.icé, (parlant des fleuves.) RiGEBANT cmit. Ovid. Lcs chevcux fe heriftoicnt dans la tefte , ou lé dreflbient , comme il aitive dans une crainte extrême. RiGEKE. Virg. Eftre fort dur. m. eftre fort dure. /. RlGËSCÔ, rifë/fM, rigcfcèrè. lirg. S'endurcir: devenir dur. m. devenir dure. /. . RlGlDlTAS , genit. rlgidi^'i!. f. Vitr. Dnrerédu bois. /. RiGIDÔR, rittddiii, rigimiiii lûm , rigtditi. Siii. Devenir dur. w. devenir dure. /. RiGÏDÛS , rigidâ , rigidûm. Froid, m. froide./. (Parlant d'un pays, &c.) RiGiDus. Glacé, gelé. m. glacée, gelée. /. * Ncc peterit ri- gidai fiitidere reniHs aijuat. Ovid. Vous ne pourrez fendre les eaux glacées avec la rame. RiGiDus. Roide, dteflc, hérifle , rude, (parlant des che- veux.) m. Roide, drcflée , hériflee , rude./. * Capilltrigi- di. Ovid. Des cheveux rudes , o«hériflez. RiGiDus. Roide, droit, efcarpé. m. Roide, droite, efcar- pée./. (patlant des lieux.) * Msni rigidus. Ovid. Unemon- tagneelcarpée, roide à monter. RiGiDus. Cic. Rigide, tn.dif. dur. m. dure./, rude, inflexi- ble, auftere. m. bcf. Rigoureux, m. rigoureufe./. ♦ Rigids m- tiecentiti btmo. Liv. Un homme roide & entier. Un homme d'une innocence exaûe & fciupuleufe , qui ne fe pardonne tien. * Mcret rigidi. Ovtd. Des moeurs feveres 8c rigides. IHGit>L's. Ovid. Dur. m. dure. /. (parlant de bois Se de ccr tains arbres.) B.1GIDDS. Mart. Cruel, m. cruelle. /. RIGÔ , tigâit rigâvi , r'igdtitm ^ rigarë. Hor. Arrofer. * La- cryrais j/ultum rigare. Virg. Baigner fon vifage de larmes. * Lux Salis rigiii ccclum. Lucr. Le Soleil répand fa lumière dans l'air. * Rtgant vena fan^utnem vitalcm mcmbrii. Plin. ïAi veines répandent dans tous les raembics uu fang qui en- uetientlavje,. RIG. RIM. RIN RIP. RIS. RIT. RIV. Ingénia htgare. ^ttil. ad Hercn. Cultiver les efptits , y lépaâ" dte la fcience 8c les belles connoiflances. RÏGOR, genit. rïgôris. m. Ovid. Grand froid, un froid pi« quant & afpre. RiGOR. Pl,n Jun. Grande froideur de l'eau. /. RiGoR. Plin. Le froid de la fièvre, lefriflbn qui précède la lièvre, m. KiGoK jiervorum. Celf. Roideur, inflexibilité des nerfs./, qui empêche le mouvement des parties du corps. RiGoR /frri. Sen. Dureté du fer. /. RiGojt. Suet^ Rigueur, lévérité. /. RIGORAtOS , rigorâtâ , rigaràtfim. Plin. Devenu plus fer* me & plus dur. m. devenue plus ferme 8c plus dure. /. RIGUUS , i-»^^i'(.i , riguHm. Colum. Arrofé d'eau de fource. nt, arrolée d'eau de fource. /. RtGuus. Kirrj. Qui arrofe , (en lignification aftive, parlant dés rivières qui arrofent les campagnes.) RIMA, genit. rimx.f. Ter. Cic. fente, crevafle. /. '<■ Navet fatifcunt rimis. I^irg. Les Navires s'entr'ouvrent ôc s'enfon- cent, l'eau y entrant de tous cotez, [ Ce mot a une fignification obfcene dans Plante.] Plenus rimarum fiim , hài & illàc perfluo. Ter. Je ne puis retenir un fecret , je fuis comme un pannier perce qui rend l'eau de tous coftez. * Rimcis eypiere. Cic. Remplit lesvui- des , ouïes lacunes d'un difcours. Rima. Jour. ra. Ouverture de faire une chofe. f. * Rimant i'ivenue. Plaut. Trouver quelque jour , ou quelque écha- patoire. RIMÔR , riniâri'i y rtmâ;iii lûm , rlmârl. Terram rajîris. Virg^ Fendre , ouvrir la terre avec des boyaux , labourer, 1» foiiiller. RiMARi. Chercher foigneufement , fureter. * Partei apertat rimari Virg. Chercher dans nôtre ennemi le défaut de la cuiraflc pour le pouvoir hlefter. "" Juga rtmari canibus. Claude ChitHer lur les montagnes avec les chiens. RÏMÔSiJS, rimôfa , rimisum. Colum. Plein de fentes OU de en vafles. r/î. pleine de fentes, ou de crevafles. /. RIMULA, genit. nmul.x. f. Celf. Petite fente. /. RÎNGOR , r7«i;tr('i, r/»;?. Ter. Enrager, rechigner, fe de'- pitef': témoigner fon chagrin en grinçant les dents, fron- çHntle fourcil, ou par d'autres grimaces. Rll'A, genit. rip.ê.f.Ctf. Bord, rivage d'une rivière, m. RÏP.ARIOS, riparià, ripar'iùm. Plm. Qiii fe tient fur le bord , ou le rivage des rivières , (patlant de certains oifeaux.) RISCOS, ftnK®-. genit. ri/cï. m. Terent. Une armoire. /. un bahut, m. RÎSIÔ , genit. rijiônîi. {. Plaut. Le ris , ou le rire. m. L'aûion de rire. RISÔR, genit. risôrÎ!. m. Hor. Un rieur, ok mocqueur. m. RISOS , genit. rïsics. m. Cic. Le ris , on le rire. m. * Rifai fiic- tus eft. Cic. Onfemit à rire , on fit un grand éclat de tire. * kifum teti.re. Cic. S'empefcher de rire * ^uMere poputum rifu. Horat. Faire crever de rire le peuple , l'exciter à rire. ♦ Excuiere fiii rifum. Hor. Se faire rire. * Facere , ou ma- ■uere rifus. Cnf. Cic. Faite rire. RÎTË, (Adverbe.) Or. Selon les rites Se la coutume: Bien, j... comme il faut. * Teftamentum ipfo pmferite conCcrihunt, tef- tes riiè ndfuerunt. ..ÀuH. ai Heren. Ils écrivent le teftament en fa préfence , les témoins s'y trouvèrent , félon les forma- litez ordinaires. RÎTË. Stat. Ablarif venant de Rites , le mefme que Riti;s , «r. RÎTOALES LÏBRI, genit. ntuilitim Ubrirû.m.m.fXut. Cicer.. Livres qui contiennent les cérémonies facrées des anciens Payens. »j. ♦Rituel.»!. Comme nous parlons dans l'Egli- fe : C'eft un Livre qui renferme les cérémonies facrées pout l'adminiftration des Sncremens. RItOS, genit. rïtiu. m. Tant. Rite. »i. cérémonie./, coût I tume. /. ' Riiu. Cic. A la manière, à la façon, félon la coutume. * Pc cudjsm ritu. Cic. A la manière des beftcs. j RiVALlS, a. m. &f. rivdle, il. n. (Adjed.) Col. Qui ha» bite les ruifleaux 8c les eaux courantes. Rivales. vIp. Ceux qui ont droit d'ufage dans un mefme luiUcau, ' ■ Riva- RIV. RIX. ROB. ROD. ROG. RiVALis, il. m. Cil. Rival, qui recherche une mefmefill* en maiiage. m. Rivale , celle qui recherche un nielme homme qu'une autre lille. /. * O On ijuàm meptui ifl , quiim ft ipfe amans fine rivali. Citer. O Dieux qu'il eft Cot , s'ai- mant foy-melme fans rival , Tans eftre aime' de perlonne. RIVÀLlTAS, genit. nvalitaii,. f. oV. Rivalité./. Emula- tion , OH jaloulie qui eft entre deu.x rivau.x. / RIVÎNOS , genit. rii/ïni. m. Plant. Rival, m. RIvClOS, genit. rïiii/i. m. Cirer. Petit ruifleau , o« petit courant d'eau, m. RIVOS, genit. ûvî. m. Cic. Ruifleau. m. Rivus fci.gtimii. Piiu. Un ruifleau de Tang. * ^rq^enti rivui &auri. Lucr. Des ruifleaux d'or & d'argent. * LaUis rivi. Her. Des ruifleau.x de lait. Oâ' Vr liijui.iiis Jariunn rivus iiiAuret. Harat. Que la fortune vousenrichifle, que la fortune fafle couler pour vous des ruifleaux d'or. Ri.vA, geuit. tïv.7. f. Cic. Débat, différent, m. difpute, noile , querelle. /. RÏXAToR , genit. rixaiâris. m. Quint. Un querelleur , qui Icplaill à dilputer & à contefter. RÎXOR, r'sxâris, n.\atiis s{:m , nxart. Var. Rendre un bruit aigre. RiXARi. Cic. Difputer, eftre en différend, ok en difpute , quereller. Rl.XÔSÙS , r't.\âsa , ûxlsHm. Colum. Querelleur, m. querel- leulé. /. Qui aime à quereller Se à contefter. RÔBÎGÔ, genit. rubiginis.i. Piaut. Rouille de fer. /. Voyez RuEIGO. RÔEÔRÀRlÛM , genit. mhar^iril. n. ^ul-Cel. Garenne fermée de planches de chefne appelle Robiir en Latin. RÔBORËOS, roharià, raborciim. Colum. Du bois de chefne appelle Robur. RÔBURÔ, Toborâs ircborâz''t ,roboratûm 3 roborâre. Pliij. For- tirier, donner de la force. RÔBUa, geuit. rihèr'is. C:c. Efpece de chefne , qui eft ferme 6c durable, noueux î< tortu, ayant les feuilles étroites, 6c les glands plus longs que ceux des autres chefnes. RocuR. Of. Force. /. foit de l'efprit, foit du corps. * Mi- j nus rchoris fubejl illit .ttaiihus. Celf. Ils font moins forts a | ces.îges. * Tinere rotur in ~i.ir.ute. Cic, Eftre ferme dans la venu. Kosl'K accufationii. Cic. La force d'une accufatiou. ROEUH. Of. Cachot dans une prifon. m. KÛBORNËCS, mburnca, roLurniitm. \'ar. De cc chefne ap- pelle Robhr. ^* Fru^cs roburiieA. Colum. Du gland du chcfire appelle Aoter. RÛbÙS, genit. r'oi't. m. Colum. Sorte de froment très bon. RÔBÛSThOS, robufirà, rohufteûm. Var. De ce chefne appel- le Rolur. RÔBUSTÛS, TÔba/ia, r'ahaflûm. Ptaut. De ce chefne appelle Rohur. * R,.buflus carcer. P/d«f. Une ptilon fermée dc ce bois de chefne. RoBusTts. Of. Robufte , fort, ferme, foit en parlant de l'efprit ou du corps, m. Robufte, foi te, ferme. /. * Puer robufius acrimiUtii. Hot. Un enfant qui eft devenu robufte à la guerre. * ^Animui lobujlus. Cic. Un efprit fort Sx. ro- bufte. [Cet Adjeûif fait au Comparatif FobiiftiSr, ôrïs. m. &f. rô- huftiiis, Irîs. n. Plus robufte. Et au Superlatif i?ôi.- f. ri>:i.ite, il. n. (Adjcflif dérivé de Rogus.) Stai. Du bûcher ou l'on brûloit anciennement les mens. RÙGÀTlÔ, genit. ro<^atiônti. f. Or. Trière, requefte. /. RoGATio. Oc. Demande./, que failoient les Tribuns au Peu- ple pour obtenir la vérification de quelque Lov : & la Loy mefmedont onderaandoit la vetificaiion. * ^ciiperc rcga- MiTum. Cic, B.ecevoii, ««veiifiei ujieLoxpro£ofce. * Pr«- ROG. R O M. 5n mitlgatur rogalio de mea fermât. Cic. On publie une Loy de ma perte. * Ferre regaiionem ad populum. Cef. fropofer une Loy au peuple pour eu avoir la veiiKcation. ROGATIONCÙLA, genit. ro^^aiiuuuils;. f. Cic. Petite iû- jertogation, ok demande. /." ROGATÙR , genit. ro^aiiris. m. Cic. Qiii prie , qui fupplie. RoGATOR comiiiorum. Cic, Qiii propofoit une Loy au peuple, quijuyen demandoit lu véiilication dans les Aflcmblées. RUGATUM , genit. rogÀii. n. Cic. Interrogation , deman- de que l'on fait a quelqu'un. /. ROGATUS, rSgâtà , rS^atiim. Cic, Prié, ni, priée. /. à qui on a demande une choie. RoGATus. Cu. Interroge, m. interrogée. /. RoGAïus.^ Ovid. Demandé, m. demandée. /. RÔGATÛS , genit. rogiim. m. Cic. Ptieie./. * Rogatutaeu- Cic. A ma prière , ii ma requefte. ROGlTATÏÔ, genit. mgitaitinis. f. PUiit. Prière. / ROGlTÛ, rSgiiat, rogiidv't , rogitâiUm , rogiiâre. Ter. Prier fort, oB avecinftance. RoGiTARE. Liv. Demander, s'enquérir. '' Ro^iiare /iiperali- qut. Virg. Demander des nouvelles d'une pc'rfonne. '^ <^)uid reifit, rogitant. Liv. Ils demandent ce que c'eft. ^'^QÙ ,rogàs ..rôgâvi ,rôgâtltm ,r(>gâri. Cic. Prier quelqu'un, luy faire une prière. '^ Occidere aliijiiem rcgando. Horat. Accabler quelqu'un de prières, le fatiguer à force de le prier. R()GARE aliijuem. Cic. Ter. Interroger quelqu'un , demander à quelqu'un , le prier de nous dire quelque chofe. * ^cjuar/i' hiiic de proMmo rogabo. Plant. Je m'en vas demander de l'eau icy près. '* Rogare infpicierida vafa. Cic. Demander à voir ces vaifleaux, ou vaiis. ♦ Rognhi me ybi fit : vivit, Plaut, Vous me demanderez où il eft : il vit. ♦ De ijloe. Togare omitte. Plaut. Ne me demandez plus rien fur fon fujet. ROGARE legem populum ; Confites, bellum , pacem , iic. Cictr, Demander au peuple qu'il vérifie une Loy , demander au peuple fon fentiment, fi l'on élira desConluls, fi l'on fe- ra la guerre, 0« la paix, RoGARF. Sairamenio miliiem. Liv. Faire prefter aux foldats.- ferment de fidélité. ROGÙS, genit. rbgi. mafc. Cicer. Bûcher, tm. fur lequel les An'cPens brûloientles corps des morts. C'cfioit une pile de bois lur le haut de laquelle on mettoit le corps mort. ROi\lA, genit. RoynS. fem. Cic. Ville des peuples Latini dans la Province du Laiium, elle a été la Capitale de tout- l'Empiie Romain: C'eft encore aixjfouid'huy /foOT^ en Ita- lien, & Rome en François : elle yf la Capitale de la Pro- vince de la Campagne de Rome & de tout l'Etat EccleCaf-r tique, elle eft lut le Tibre , & le Pape en eft le Souve- rain^ RÔMANOS, Roman'à, Kimânûm, Cic. De Rome: Romain». m. Romaine. /. Romani, Les Romains , peuples de la ville de Rome, & de l'Empire Romain. _ RoMANUM lAiptRiuM, L'Empire Romain : lia cfté la qua- trième des ancieunes Monarchies : ili'eicndoit dans l'Eu- rope, l'Aiie, & l'.^frique anciennes; les Régions de l'Eu- rope qui ont f,iit partie de cet Empire font la Gaule Cat- />.; , rillyiic en gênerai ///jriiKw , i'Efpagne Hty/j^ma , l'I- talie Iiaha, la Grèce Graiia , avec la plus grande partis de J'Ille de la Grande Bretagne lirlta'mia Major. En Aùé il y avoir Li grande prcfqu'ifle de l'Afic Mineure .yifla Mi- nor , avec l'ifle de Cypre Cyprus , & ks lUes Sporn.ies , la Syrie Syria , la Mefopotame Alc/opoiamia , & l'Arabie Picr- reufe .^rabia Petrxa. En Afrique les Romains poÛèdoient la Mauritanie M.iuntaina, la petite Amquii ^fiica (fup- ple) Mino'r, la Libye L/è;it, 8c l'Egypte ,^gyptus. Après la moit de l'Empereur Theodolé le Grand, cet Empire fut partagé en deux : l'Empire d'Orient Imptrtum Onemis coo- tenoit tout ce que les Romains avoient conquis en Afic, 8t cette partie de l'Europe ou ètoient la Grèce & la pairie- OtienralederiUyric: en Afuque la Libye Se l'Egypte 9- toient aufli de l'Empire Romain d'Orient. L'Empue d'Oc- tidcat Izn^iriMm Ouidentii contenoii en Europe la £lus gr^'u- ÏX 3. de ..s ROM. ROR. ROS. c ^If; Aft.i é Maùriranil 5c 1. Petit? Afrique Cette ûovaumls des Francs dans la Gaule; desScots, de^ 'itte. &ies Saxons dans nfle de l^GrandeBretagne , des Lom bards L„r,,ot,.uU en Italie, des Wandales en Afuqne. »<: ainf. de pluCeurs autres. Voye^ Mackdowum Imp^mi^m. RÔMPH^Â, R5NCHISSÔ, RONCHUS. Voyez Rhom ph;ea, Rhonchisso, Rhonchus. ...-r.. „,„, oui RORALÏS. ;■,. m.&(. ror^/...'..neut. A^l^^") ^^ tft fu tombe comme une rofee, (en. parlant de 1 eauquieitiui les feuilles des arbres.) «, \ t'.w n'où. RÔRANS, genit. rlrâ„,'.<. (pour tous les genres.) r""*'" ^„^r"o.,l'Des cavernes d'où fortent de pentes ic..,r es d'eau, „,, d'oii l'on voit tomber des gouttes d e,»u , a eau fe de la grande fraîcheur. * Ror.m,. pccuU "'""•^^f'";- De petits vafes d'où le vin coule en forme de rofee, »« jRAR.L^gëni't". r,r.rSrr,r.. m. plur. K.r.. Soldats armés à laIegére°qu'onmettoitaufrontdela bataille pour com- mencer le combat . qui faifoient pleuvoir fur les ennemis comme une pluye , eu rofee de flèches & de dards. RÔRÀTÏÔ, gen.t. rorau,:u.f.Vl.n. Rolee ««petite puye froide. /. qui fait couler la vigne lors qu'elle eft en fleur. RÔRAtOS ?Mtâ , ,-crMm. Ov,d. Mouille de rofee. m. mouillée de rofee. /. Pr«.n.j. Une rofoye, heu plante de roCers. RÛSËCS, rStil, lisîim^ Virg^ De coulcui dciofe, R O S. ROT. KÔSÏÔ , genit. rofinh. f. Vlin.^ Déchirement d'entraillej," ou d'inteftius. m. qu'on relient dans de ceitaines coU- ques. _ V = - RÔSMARÎNOM, ï. neut. ou ROSMARINUS, genit. «/^ m. in ni , &c,orts mârïn'i. mafc. Phn.Virg. Romarin, m. Ai- biifleauodoiiferant. » Ovide dit RosmAns. RÔSTELLÛM, genit. roJliUl. neut. Colum. Petit bec d'ua oiléau. m. ... RosTELHjM. Plin. Mufeau. m. d'unrat , oud'unefouris,qui eft pointu. RÔSTRÂNS, ânt'ii. omn. gen. * Roftrante vomere. Plin. Le foc de la chanué entrant de la pointe dans la terre. RÔSTRÀTUS , rojlrdt^ , riftraiHm. Proprement , Qui a ua bec. Roftraui! imfetus. Plin. Effort qui fe fait avec le bec d'un vaifl'eau. Rojl/atana-uis. Liv. Navjte qui a unbcc , oa un éperon RosTRAiA corsria. Pli,,. Couromie qu'on donnoit à celuy qui avoir vaincu fur mer. ♦ On y repiefentoit plulieurs petits becs, «» éperons de navires. ROSTRÛM, genit. rijlri. neut. Cic. Bec d'un oifeau. m. RObTRuM. ('«rr. Phxd. Mufeau , mutile des animaux, m. * Rof- tnimfui!. Cic. Le groin d'un cochon. RosTRA navi'on. Plm. Les becs des naviies, om les éperons » laprouëdesvailïeaiix. 05> RosTRA. Uv. La Tribune au.t harangues, heu à Rome pour haranguer le peuple, enrichi des becs des navues pus fur les Antiates par les Romains. ^fendere in ropa. Liv. Monter dans la Tribune aux haran- Deducere de rojlris. Cic. Faire defcendre de la Tribune aux ha- rangues. ROtA , genit. rStS. fem. Hor. Une roue. * Dans Ciceron Une forte de fupplice chez les Grecs. * In ratam beatam vt- t^m non afcendere. Ce. a^e 1» vie bien-heureufe ne monte pas fur la roiie. ,-,„■• RoiA/orf«M. Ce. La roue de la fortune, félon 1 imagina- tion des Poètes , quielevetantoftlesunstantoftles autres & puis les renverfe comme il luyplaifti ce que dans noftte Religion nous attribuons k la Providence divine qui tourne les chofes comme il luy plaift. Rota. Plin. Poiffon de mer. , , ^ . Rota i^arr. Efpéce dechévie fauvage dansla Samothtace. RÔtAtOS , genir. rôtai:is. m. 5titi4m ponere fah aligna. Cic. Faire fon apprenrifi'age fous quelqu'un. ROdiS, genit. ritdii. f. Cir. Verge, bagueitefans eftre pâ- lie./, dont les Gladiateurs fefeivoient dans le jeu d'efcri- me, comme nos maiftres de falle , de fleurets : d'oii vient cette expreffion Latine; * .y!d rttdrm conpetlere. Ciier. Cont- traindre quelqu'un d'élire Gladiateur , le forcer d'cmbraf- icr cette profeflion. On leur donnoit aulîi une baguette pour marque de leur congé & de leur liberté : Et deli vien- nent ces autres expteflious ; (Sj" Kudem accipcre. Cie. Avoir fon congé, n'eftre plus obli- gé de faire le métier de Gladiateur. * Rudem meriiit. Mart. \\ a mérité de fe repofer 8c d'ertte libre. RODIS, is. m. «5- f. riidi , is. neut. (Adjeft.) Ovid. Rude, qui n'eft point poli, ni façonné, m. rude, qui n'eft point polie, ni façonnée. /. LanArudtt. OmA. Des laines rudesp ou crues telles qu'elles viennent de defl'us les animaux. T^tidit materta, Lutart. Une matière informe, ûj" RuDis. Rude, groffier, point poli ni cultive', m. rude, grofliere, point polie ni cultivée. /. qui ell fans politeflè. fpailautdes choies naturelles, ou de celles deTelprit.) * in- geniiim rude. Hor. Un efprir groHier , qui n'eft point poli ni cultivé par les fciences. * Rudii campus. Virg. Un champ qui n'eft point cultivé. 03* RuDiS. Inexpérimenté, ignorant, m. inexpérimentée, ignoranre. f. * ^^d hella rttdn. Liv. *\ei militaris rudii^ etc. Quinefçait, ow qui n'entend point la guerre. "Inju- re civili rurtti. Cicer. Qui ne fçait point le Droit Civil, qui y eft tout neuf * Dicendirudis. Tacit. reu fçavant en l'ait de parler. * T{udes Grttcarum literarum. Cic. Qui ne fçaveot point le Grec. RODÔ, rndii, rûdërë. Perf. Braire comme un afne. RÛDÛS, genit. rûdëris. n. Liv. Suet, Décombres de bafti-» mens. ra. RuDus. Vitruv. Pierres pilées dont oa faifoit les planchers- ancienneifient ).&c,- RUy gfio RUF. RUG. RUI. RUL. RUM. RÛFÊO obROfESCÔ, riififcïs , THfefcirc. Plin. Devenir roux. m. devenir roufle. /. ROFO, m/i/.r/yji/T, «/.».;«, "«^^rf. !'///;. Rendre , o« tai- re devenir roux, m. faire devenir roulie. /. faire roullir. RÛFCLÙS, n,f:.!n,TKfiiirt»i.PUut. Un peu rou.\. »;. un peu roulle. /. qui tire fur le roux. RÛfOS, rn/a, ri-fum. Lucr. Roux. m. roufle. /. RouUeau. m. ♦ rlinc dit au Comparatif fl"/ior. B.ÛGA , genit. tk^.c. f. Cà. Ride. /. ♦ Capius nivei jr ri,gx te turfant. Horat. Vos cheveux blancs 8c les lides de voûie front vous rendent laid. RuGvE te/îrn»). r/m. Les plis d'un habit. ROGAtOS, uigâtà, rugiutm. l'im. Ride. m. lidee. /. qui a des rides. RUGIO , n!gh , rrix'vl , OU rii^n , ri'.giltim , r:igirê. ^uth. Phi- lom. Rugit comme un lion. ROGItOS, genit. rûfltfis. ^piil. Rugiflement d'un lion. w. RÛGÔ, rP.iits , ttigâiï, rhgkuim, riigare. Plaur. Avoir des plis: Eftre chifonné , (parlant d'un habit.) m. eflre chi- fonnée. f, , ■ , ROGÔSOS, ntg'o. [ai Riimpo. ) Cicer. Rompu, m. rompue. /. RuPTi. Plitt. Qui ont une defcente de boyaux , qui font rompus. RuPTi/s. Rompu, viole, enfreint, m. rompue, violée, en- freinte./. * Ruptnfidei. Liv. Une foy rompue , violée , en- freinte. * Ruptumteftamenium. Cic. Un teftament cafle. RÛRÉSTRlS, (Adjeft.) Lemefmeque RusTicus. RÛRÏCÔL.'^, genit. ruricSI.ë: De commun genre, faitmaf- culin dans la conftruftion. Ovid. Laboureur. * ^rairum ruricoU. Ovid. Charrue avec laquelle on laboure la terre. RORIGËN A , genit. rurigènS, De commun genre , mais maf- culin dans la conftruftion, Ovid. Qui eft ne au.\ champs , à la campagne. RURÔ , rUra! , rûrâvt , rùratam , rurâre, Plaut. Et RORÔR , Tp.râns , rûraiiii lîim , rûrârt, Var. Paflér quelque tem^s à la campagne. RURSUM & RORSOS. (Adverbe.) Ter. Cic. Derechef, de nouveau, une autrefois. ROS , genit. rïirÏ!. n. Cic. Les champs, m. la campagne./, * Rarit amatoret. Hor. Qui aiment la campagne, qui fe plaifent aux cliamps. * Scindere mra bobuj. Scn. Labourer la terre avec des bœufs. * Pafcuntttr omm rure. Cotum. Ils paiiTent toutes fortes d'herbes. RÛSCÀRlOS, à, tira, comme Rufcaria faix. Cit. Serpe à couper le brufc , on le myrte fauvage. RUSCINÔ, genit. Rufcm'oiiis. f. Tacit. Ville des peuples Sardonei , & des Voica ^recomiii ^ dans la Gaule Narbon- noife , 0« Viennoife; aujourd'huy Tour de Roudillon , | Chafteau du Comté de RouffiUon, & prés de la Ville de Perpignan. RÛSCOM , genit. rê/cî. n. ou rufciis , î. f. firg. Calum, Le brufc , ou myrte fauvage. m. ROSSAtOS , ri/iâffï , rKfsâtian. Plin. Veftu d'une étoffe d'un faune roux. m. veftuë de jaune roux. /. RUSSËOS , Tufièà , rûfièûm. Cat. Roux. m. ronfle. /. d'un jaune rou.x. RUSSOS, rûOâ , rûfium. Catul. Roux. m. ronfle. /. ROSTÏCÀNÛS, Tufticâni, ruflrcaniim. Cic. De payfan , qui fentle payfan, ou le villageois. Ru/luanus vir, Ciccr. On payfanj un villageois , un homme de village, RÔSTtCARlCS, i, ûm. liiez RuscARius. ROSTICATÎM. (Adverbe.; Ptmp. En payfan. RÛSTlCATlÔ, genit. ruflicatiims. f. Cic. L'aSion de paf- fer le temps à la campagne. RusTicATio, Ctlnm, Lelaboiiiage. m. RUS. RUT. 361 ROSTÏCÂTOs, genit. ruflicâtûi. m. Cic Se'jout qu'on fait à la cariipagne. m. * On doute de ce mot. RUSTiCii. (Adveibe.) En payfan , d'une manière qui fenc lepaylan: groflîerement. * Horace dit au comparatif /Jm/^ tîciiii. Plus groflieremenr. ROSTICITAS, genir. rujluitâtïs. f. Cic. Rufticité, maniè- re d'agir qui fent le payfan, groflîereté dans les paroles & dans les actions. /. Incivilité. /. le peu de politeflc dans les manières d'agir. RUSTÏCOR , riiftuâr'is^ rujîicllits inm , rnfiican. Cicer. EflrC aux champs, ok à la campagne, y pafler le temps. RUSTlCULUS, ruflicitlà , ruflicitliim. Cic. 'Jn peu tufliquc» oBgroflîer. m. Un peu ruftique, »/i grollïere. /1 RusTicuLA. /. Miri. Bécafle. /. Oifeau. RUSTÏCOS, rufticri , rûjlici'.m. Cic. Ruftique. m.tif. Des champs , de la camp.igne. Champeftre. m. & /. Ruflicnt homo, Cic. Un payfan , un villageois. RusTicA. Piijid. * Mulitr rufiica. Cic. Une payfane, une vil- lageoife. * Viiarujiicn. Ciccr. La vie ruftique , la vie chara- pclire. RusTrcus. Cic. Ruftique , groftier , incivil , ruftre. m. Rufti- que , groffiere, incivile , luftre. /. Qui a les manteies pay- fannes. ( Seneque dit au Comparatif RnJlidSr. ) RusTicA rei. Cic. Les biens de la campagne , les Terres. RUTA, genit. rûtS. f. Plin. De la rué. /. herbe médici- nale. ROtA C.ESA. (de Ruo.) Cictr. Biens meubles , ou biens mo- biliaires. m. ROtABOLUM , genit. rutalùri. n. Colum. Fourgon, m. Inftrument à l'ufage des Boulangers pour tirer labraifedii four après l'avoir chauffé. RUTATÛS, rûtitâ, rfitaiHm. Plin. Meflé avec de laïuë. w. Méfiée avec de la rué. /. ROtELLUM , genit. iHiêtll. n. Lucil. Rouleau à racler le bled dans le boiireau_^ RÛTENi, ou RHUTENI.ÏrS»!. mafc.pl. c^f. Peuples d'A- quiraine dans la Gaule: aujourd'huy Les Evefchez de Rhodez & de Vabres dans le Roiiergue en France. RUTÏL.-\TÛS , ruiilâin^ rittiLâtHm. Liv. Que l'on a fait de- venir d'un blond ardent , (en parlant des cheveux.) RUTÏLESCO, runlifcii , rutilejcèrc. Plin. Devenir roux, m, devenir rouffe. /. ROTILO, ruiilâi, ruiilâvT, rulilâtiim , rulitârë. Virg. Eftre éclatant, m. être éclatante. /. briller comme l'or. RuTiLARE en lignification aftive. Plm. Faire reluire 8c bril- ler , donner l'eclar de l'or à une chofe. ROTÏLOS , rûiilk, riiilitm. Cic. Roux ardent, ou éclatant ^omrnel'or. m. roulTe ardente, ox éclatante. /. ROtRUM, genit. riiirl. n. Liv. Sorte de befche, oti boyau à remuer la terre. * [Cet inlirument eft ainfi nommé, à ruenda terra, c'eft-à- dire , remuer la terre. Voiez feflns fur ce mot. L. c.'\ RuTRUM. Vitr. Truelle avec laquelle on travaille au ftuc. RuTRUM. Viir. Rabot avec quoy on remue le mortier, m. ROtObA, genit. riulihs. f. Var. Rcnverfement d'un Eftat , 0« d'une République, m. ROtOLI, genit. 'Kiitulontm. m. pi. Plin. Les Rutules , peu- ples delà Province La/iKWj .■ aujourd'huy partie de la Cam- pagne de Rome , aux enviions de la Ville ii'^rita dans l'Eftat hccleiîaftique. Zz S. gda S A B. SAC. SAC. AB/Ë! , genit. SAbiorlim. m. plur. Virgtl. Les Sabeens , peuples de l'Arabie Heiueufe an Midi 8c à l'Occident; aujourd'hiiy partie du pais d'Hadramut aux environs de la ville de Zihit , dans la région de Jaman au Sud-Oileft. SABAtA ,_,?. f. ville. Voyez. Savo. SABBAtHARIÛS, genit. Sabb.ttha- rn. m. MuTt. Qiii obfeivc le jour dtiSabbathj Un Juif. SABBAtO.M, ou mieux SABE.^THÛM, quoiqu'on dileen Grec criiQaTJt. genit. SMailn.n. Homt, Le Sabhatli par- mi les Juifs, le feptiéme jour de la femaine, qui elloit pour eux un jour de repos , qu'ils conGicroient tout entier au culie du vray Dieu félon laLoy. Dans le Chtillianifme le Sabbaili a elle transféré au Dimanche par les Apoftres en mémoire de la Réfutreûion du Fils de Dieu. Feftn Saibjiha obfervare. Juv. Garder le jour du Sabbath , ou parmi les Chreftiens, le jour du Saint Dimanciie , en l'employant tout entier au culte de Dieu, & dans des ac- tions de Piété. Saebathum. Le Samedy, qui eft le dernier jour de la fe- maine. Sabbathum. Tous les jours de la femaine, d'où vient que nous liions dans le Saint Evangile , Pr:ma Sabbaiht , Le pic- mier jour de la femaine. SABliLLl, orKm. m. plur. ou Siii:>iiiei, nommez pat les Grecs Saminte: , font des Peuples originaires des Sabins , ouSabi- ni , félon Strabon. SABÏNA , genit. fnb'inâ. f. Coiiim. De la Saviniere, plante qui a la feiiiUe du Tamarin ou du Cyprès. SAbiNÎ, genit. Sabinï/iim. m. pi. Virg. Plin. Les Sabins , Peuples compris dans la région Sammum en Italie: c'eft aujourd'liuy partie des provinces Sabine , Ombrie ou Du- ché de Spolete, Se Abtuzze Ultérieure , dansl'Eftat Eccle- fiaftique ik le Royaume de Naples. SABRIN.-^, genit. Sâbnu^t. m. Tacit. Rivière de l'ifle d'Al- bion à l'Occident : aujouidliuy la Saverne dans le Royau- me d'Angleterre ; elle fc decnatgc dans le Canal de Saint George. _ SÂBÛLETUM, g,tniC. fiiiUiciT. n. P/i«. Sablonniete./. mine de fable. /. SAbOLÔ, genit. fabulânïs. m. l'rfrr. De gros fable, m. SÀBOLÔSÙS , fahuliià , fnbuiosiim. Celiim. Sableux, m. fa- bleufe. /. oit il y a bien du fable. SÂBOlOM, genit. làbiith neut. Plin. Du fable, m. SAbORRA, genit. làbfsrrx. f. Ltv. Gros fable, de la grève, ou comme on parle fur mer du left qu'on met au fond des Navires pour les affermir Scieur donner du poids. Saburra. P/i". Petits cailloux , que les Grues prennent pour n'ertre point emportées par les grands vents. * Suburrâ nutitm ^ruvare. Liv. Mettre du gros fable au fond d'un vaiflcau pour raffermir: lefter un vaifleau (entérines de Marine) SÂBURRAClS, M. m.à-{. fahuTrali, il. neut. Vitr. De gros fable. * S^bi.TT^te Jucoma. Vitruv. De gros fable qui feit de contre poids. SÀBtlRRÂTUS, fahurrâtH, f. hurrâfilm , en un fens figuré. Plaut. Chargé , oM rempli de viandes, m. chargée, remplie deviandes. f. qui a bien beu & bien mangé. SÀBURRO, Ptb'irr.is, /aburrâvl, jaburritum , fiburrâfë. * Se f'tzburr.tre, Plin. S'affermir avec de gros fable. ''^ Saburraninr ITuci. Salin. Les Grues i'affermiflcnt contre les vents im- pétueux en prenant de gros fable. SACi€ , genit. Sitiâf::m. m. plur. Les Saces , peuples de la ScytUie déjà k ntont im^us f aujourd'huy U région de Chalzag , ou des peuples Chazalgites , dans la Grande Tai» _^tarie à l'Occident, SACCARiOs, genit. f.xccarn. m. Vlp. Coupeur de bourfe, qui foiiille dansla bourfe. m. SACCATCS , saccâtk, laciiiûm. Plin. Coulé, pafle paî un fas, ou fac. m. coulée, palfée par un fac. /. Comme l'hypocras. SACCELLCS, genit. sâcccllî.xa. u/lfion-Ped. Un petit fac. ot, une bourfe. /. SACCHAaUM , genit. sâcchan. n. Plin. Du fucre. m. SACCIPÊRIUM , genit. faccipcn'i. n. PUut. Un fac. m. SACCOR , sâctarti, sRtcittHs snm , lâccârl. Jviart. Elire cou- lé, ou pallepai un las, ou fac. m. eftre coulée, ou paÛee par un lac. /. SACCOLÀRIUS, genit. faccularli. m. .Afcan-Pei. Qui dé- robe, on qui pille le public. Saccularius. Vlp. Qui ufe de preftiges pour tirer l'argeas de la bourfe d'autruy. Un Bohémien. SÀCCULUS , genit. lâciiilï. ra. .ytfîon-Ped. Petit fac. ot^ bourfe. f. SACCOS , genit. /âft7. m. fiV. Un fac. m. une bourfe. /. Saccus. Sas.oif gros fac par lequel les Anciens faifoient paF- fer, ou couler leurs vins pour les rafraifchir mettant de la neige au fond, ou pour leur oflet leur rudefle ou leur trop grande force. Sacci! vwa cafirare. Plin. Tempérer la force du vin, le fïî- fant ainfi couler par un fas. SÀCËLLÛM, genit. skùllt. n. Cicer. Petit lieu, ou petite Chapelle à l'ait , mais feimee de murailles, confacrecaus Divinitez Payennes. SAcËR , sacra , HuTûm. Cic. Sacré , confacré. w. facrée , con- facrée. /. *S:lva facra Herculi. Tacit. Un bois confacréà Hercule. * Sanguis facer. Tac. Le fang des viâiraes. (cS" Mijcere facra profimii. Hor. Méfier le faint avec le profa- ne : Confondre le ciel avec la terre : confondre , o» trou- bler tout. * e^i/fj/^tti-ri. Cicgr. Un Temple confacré à quel- que Dieu. ''■Sacrum tft ritu. Plin. C'eft une fainte St loiia- ble court urne. SActR. Hor. Virg. Exécrable , déteflable , abominable, m, Slf. Sac£r igntj. Plin. Le feu de Saint Antoine , feu fauvage. SACERDÔS, genit. Sacerdiii!. (de genre commun.) Cicer. Prertre. m. * ^'irg. Preftrelîe./. * Maximum Saccrdotem cre*" re. Oi. Elire le Grand Pielire, comme l'Evefque. SACÉRDÔTÂLIS , i/. m. «>f. facerdoiaU , ,i. a. (Adjeâ.) Liv. Sacerdoral. w. facerdotale. /. Des Preflres. SACËRDÔTÎSSA, genit. SactrdaiifsS.f. ^ul-Cell. Une PrcP- trejfe. /. SAcERDOTÏCM, genit. SacerdoiH. n. Cic. Le Sacerdoce;, la dignité des Prefires. Inire S.icerdjliaya. * In Smerdolium vcnire. Cic. Entrer dans le Sacerdoce , eftre fait Preftre. SAcômA, o-uKCffiit. genit. facomaiii. n. Vitruv. Contre- poids, m. ce qui fert de contre-poids. SACRAMËNîOM, genn. facraminn. n. Serment, i». "^ Afi- Ittes facramento y OU ad facramcntiim adigcre. C£f. Liv. Fai- re prefter le ferment aux loldats, les engager par fer- ment. * Sacramtnîum dttrcclare. Tac. Violer le ferment dc fidélité. Sacramenta. (neutre plurier.) Jht/. Les foldats à qui i'oa fait prefter le lérment. SACRAMrNTu;.!. Cic. Argent que les plaideurs confignoient: dépôt d'une fomme d'argent que l'on configuoit en plai- dant, dont une partie eftoit employée aux Sacrifices. * Sd- crarnento contendai tnea non ejje, Ctc- Soutenez hardiment, mefme eu depofant de l'aigent entre les mains des Ponti- fes , que cela ii'eft point de moy. [JuJlumSiiiramenium, ell de ccluy qui piouveccpoDrquo7 il SAC. S me. naeonfîgne: ii injujlum Sacmmemum, cft de celuyquîne peut (irouver ce poutquoy il a coullgne entie les mains des Poiuites. ] Sacramfntum iii litrrtatem ,infcrvituttm. Cic. Serment pour prouver la liberté , o« la fervitude de quelqu'un. SACRAIUOM , genit. Sacrarit. ncut. Lit. Lieu particulier dans un Temple oii l'on gardoit les chofes qui iervoient au-x Sacrifices , comme nos Sacriftics. Bj- SccUrum facrartum. Ciccr. Le fanftuaire de toutes fortes de crimes. Sacrarium. cic. Une chapelle. /. petit oratoire dans un logis. SÀCRÀTÙS , laerâtâ , sacrâtûm. Vir^. Sacre' , confacré à quelque Divinité, m. facrée, confaciée. /. fCctAdjeftif fait au Comparatif SZirâiior, irh. m. & f. fa- craiiui, oris. ucut. f/in. Plus facre. Et au Superlatif Sa- crârtfiïmiii, i, um. Plin. Fort facre.] $ACKATus. Sacré, faint. m. facree, fainte. /. * Nihil habint Druid/c facratius. Ptm. Les Druides n'ont lien de plus fa- cre , ni de plus faint. Sacratéc ligis. Liv. Des loix faintes & facrées , qu'il n'eft pas permis de violer. Sacratutfi fœdui mutiio cruore. Tacir. Alliance ratifiée , con- firmée , jurée pat le fang des deux partis. SACRES pORCI. m. pi. PUut. Cochons deftinez pour eftre facrifiez aux Dieux. SACRÏCÔLA, genit. SacricSl.ê. m. Tacii. Sacrificateur, m. SACRJFiR , fairiferà, facriferkm. Oi/id. Qui porte les cho- fes facrées. SÀCRÏFÏCALÏS , M. m. drf. facrificâU, i'i. neut. (Adjeû.) Tacii. Des Sacrifices, nu du Sacrifice. SACRlFICATÏÔ, È^ait. facrijicatiinû. f. Cicer. L'aflion de facrifier. SÀCRIf IClÛM , genit. facrificiî. neuf. cic. Sacrifice, m. Sacrificium faccre. Cic. Faite un Sacrifice , facrifier. SACRÏFICÔ , facTÎficai, facrijicâvi jjacrijïcaiiim ) facrijicârè'. Cic. Sacrifier , faire un Sacrifice. Sacrijîcarefuem, Ovid. Sacrifier une truye. Sacrificare Dca aliqvà rc. Plaut. Oflrir quelque chofe à Dieu eu Sacrifice. SACRÏFICÙLÛS , genit. Sacrificiel, m. Liv. Saciificateur. m. SACRlFÏCCS , genit. Sacrifia, m. Ovid. Sacrificateur, m. SÀCRIFÏCÛS, a, itm. Pltn. De Sacrifice. SACRILËGIUM , genit. facrihgiî. neut. Or. Sacrilège, m. larcin , oi. profanation des chofes facrées. SACRiLÈGÛS, yicri/fgi , facriiéinm. Cicer. Sacrilège, m, &/. Sackilecus. cic. Sacrilège, violateur, profanateur des cho- fes facrées. m. facrilege , violatrice , profanatrice des cho- Jes facrées. /. S.'^CRÔ , sacras, sacrâvl , sacràtHm y sacrârr. Plin. Confa- crer , dédiera. ^*" Sacrare ludos in memoriiitn aluuiut, Tacit. Inftituer des jeux à la mémoire de quelqu'un. "^ Ncmen ali- eujus facrare. Mari. Confacrer le nom de quelqu'un , le lendre immortel. * Vota facrare Diis. Virg. Faire des Voeux aux Dieux. Sacrare alitjuem. Liv. Profcrire quelqu'un , le déclarer mau- dit, le dévouer aux Furies. iACKOSANCTtJS ,facrosaniin ,facriisânltîim. Cic. Liv. Saint, facré, inviolable, qu'on ne pouvoir violer ni outrager fans encourir la mort. m. faïute, faciee, inviolable. /. SAcrOM, genit. Sâcrl. neut. Cic. Sacrifice, m. * Sacra fa- ccre. Cic. Faire des facrifices. Nupiiahafacra. Sjtint. * Jugalia facra. Oziid. Sacrifice pour les noces, 0» la folemnité des noces, oa du mariage. Sacra legationis, & fus geiuium rupiflis. Tacit. Vous avez attenté fur des perfonnes facrées , & avez viole le droit des gens. Sacra Sahinorum. Tacit. La Religion des Sabins. tj- Inier facriim, faxtim^sir Jlo ; tjiiid agam r.rjcia. Plaut. Je fuis entre deux fafcheufcs extrcmitez, on comme on parle proverbialement. Je fuis entre le marteau & l'enclume: je ne ff .ly à quoy me déterminer. SÂ.CVLilM. , yojez Slcuium. Siècle. SJEN. SIE?. SJEV. SAG. 363 S/f N.'i , ,?. fem. ViHe. l'oyez. Sena Julia. S.£1'Ë, S/tPiUS, SArlSSlMh. (Adverbes.) Cicer. Souvent, plus fouvent , fort fouvent , ou tres-fouveut. S/EitNUMËRÔ. (Adveibe.) Cic. Souventefois. S.fPtS, S^l'IÔ, Kojfî, StPES, Smmo, S/EFICULt. (Adverbe.) PUut. Afl'ez fouvent. S/EVIÔ, sJ!vïs, s.cvit t s.cvltitm , sitvlré , m ali^uem. Cicer, Sévir contre quelqu'un , exercer fa cruauté furluy , fe mon- trer cruel Se inhumain envers luy , le traitter avec cruauté & inhumanité, le tourmenter l'ort. *o,tx//if in conju^em , in liberos. Tacit. Sévir contre la femme 8c fes enfans , les tuer, lesmaffacrer inhumainement. * Neque m ipfos modo ai'iîorcs , fed m iihras cjuocjue eorum f&vitfm tfi. Tacil. On ne fit pas feulement mourir les Auteuis, mais on brûla pu- bliquement leurs ouvrages. S.€;_viRE. t'irg. Eftre furieux, m. eftre furieufe. /. eftre'ea furie. S/EVlTËR. (Adveibe.) Plant. Cruellement, inhumainement, avec cruauté , avec inhumanité. S.tVlTïA, genit. f/cvnis. f. Cicer. Cruauté, inhumanité./. '^ Par c.tU)a fsviSlA in Scmproniura Gratihum. Tant. SciU- pronius Gracchus pour le raefrae fujet eut un pareil trait- temenr. SitviTiA maris, Vell-Patercul. La fureur de la mer, la tem- pefte. Sj£VÛS, s.cv!i, sSvKra. Cic. Cruel, inhumain, m. cruelle, inhumaine. /. [Cet Adjeâif fait au Comparatif ^.rvi'or, ôr'is. m.&f. sS- vÏKs, iris. neut. Virg. Plus cruel. Et au Superlatif iS'.ît/ï/^ jïmift, a, ûm. Virg. Liv. Fort cruel. ] Stvifftmus quàm qui uitquam, Liv. Le plus cruel qui fut ja- mais. S.«îvus. Cic. Grand , violent , impétueux, m. Grande, violen- te, impetueufe./. (parlant des vents , en d'une tempcfte.) S.EVUS. Virg Puilfant , vaillant, m. puillante, vaillante./. * St- jvusuhi /acet Hicior. Virg. Oii le vaillant Hcttor fut tué. S.^GA, genit. sâg3. f. Cic. Sorcière. /. Celle qui fe mefle de dire l'avenir , ou la bonne aventure, [ Comme les Bohémiennes.] S.\gA. /. Cat. Une faye , habit de guerre. SAGACITAS , genir. fagacitâiïi. i. ce. Le fentiment fin dans les chiens pour fuivre le gibier à la pifte : Le haut nez dans les chiens , (comme patient les Chafléurs.) Sagacitas fenfnum .arporis. Sen. Delicateflé des fens du corps. Sentiment fin. Sagacitas. Cuer. Sagacité, pénétration, fubtilité de l'ef- prit. /. Pour découvrir ce qui eft le plus cache dans les cho- fes, & mefme dans l'avenir, & pour fentirle finSc lebeau daiis les Ouvrages d'efprit. SÀGÀCÏTËR, (Adverbe qui fait sSgâcïUs, 8c s'àgââfs'imë.) Cotum. Avec cette excellence , ou fubtilité de fentiment qu'ont les chiens. Sagaciter. Cicer. Avec fagacité , avec bien de la pénétration d'efprit. S.\gACËNUM , genit. fagacëm. n. Celf. Suc qu'on expri- moit de l'arbriflcau nommé Ferula. SAGARIA, genit. fagari?. f. Vlp. Le métier de vendre des faycs , ou des cafaques pour la guerre. SAgArIS, Is. m. Fleuve, l'ojex. Sangarius. SAGATÛS, sàgità, sngainm. Ce. Qiii porte une faye, en une cafaque de guerre. SAGÀX , genit. siigids. omn. gen. Ovid. Qui a le fentiment, ou k flair bon , qui eft de haut nez , (parlant des chiens.) [ Cet Adjeftif fait au Comparatif iàgâcio'r, cris. m. & f. fa- gaiïiu, oris. a. Et au Superlatif .Sit^aiî/jinjKJ , i,iim. Cic, Dans le fens propre & figuré. ] Sagax- palatuni m gujlii. l'l"i. Qui a le gouft fin Se délicat, qui goufte bien les viandes. ■^ Nafus fagax. Plaut. Un nez fin. Sagax. Fin , fubtil , pénétrant, m. fine , fubtile , pénétrante./. Qui a de la pénétration d'efprit pour les chofes. ♦ Sag.i.v ad perunUprôfpnieitdd. Plmc. adCii. Qui prévoit les dangers. * Sai.uilfimiis rerum n.imra. Coliim. Koit pénétrant , f dit in- telligent dans les choies naturelles : Fort habile rliyficicn. Zz 2 SA- \,G1NARI jan^uirie '.ivf'""' ^ 'ô'^lT/'iî^Tr- Ce. Avoir de h, pénétration d'efprit. tt tel it f<ï?î".r. f- oc. Flèche./. Ti.ut d'urbalerte. m tZ P/l' Bouïdefaiment, qu'on plante après l'avot: . ,/Hî.""'i ,M'"^""" J:'S"""'- Acc folum. Engiaiffer la volaille, la mettre en mue , en engrais SamX. „.,«,yrr,. .;>«/... P/.". S'engrailkr a faire de bons tt^'iromAR. /.-.5-»-"-- Cic. S'engrain-er. fe fouler du fang du peuple. SAGî'ô, SkGV:T^,ï,':>"'^-;^yy^--;---^;^,^ niante après l'avoir Sagitta s/g°tta" n... Le sagittaire, m. Un des douze Signes du Zo- d aoû; ou le SoleTl entre au mois de Novembre SagX'p"». Herbe longue Se pointue, qui croift dans les SAGiTTÀRlÙS, genit. Saiinaûu CU. Archer, qui tire de SAÔnTAMUS calan,,,,. Plin. Canae propre à faire des fle- Sagittamus. m,,. Le Sagittaire, m. Signe du Zodiaque , qui remelcne un centaure, dont la partie de J"»nt ert d un homme décochant une flèche, & cellededer.iete eft d un SÂGiTTiFËR.P.Î.r"^"./''^'"'/'»''»- ^''i- 0-"' P°"' ^" S4GITTÏFÔTENS, genit. S^igMfSilntn. m. Cic. in ^m. Le Saaittaire. m. Signe du Zodiaque. ._._.. ''^'^âldeuls'âu peuple Roniain P-toienr avec eu. pour em- pefcher qu'on ne leur fift quelijue violence . c elt de la Verveine, dont Lucien fait mention que les Perfes don- noientaleurs Ambanadeiiis v^ftn d'une five SÂGOLÀTÙS , /-.^W.zM , f^guUiH^'. Suei. Vertu d une laye , oKcafaque de guette, m. veftued une laye. ;. sAGÙlOM, genit. «^.g-ai. n. uf- Saye , .» cafaque de S \G0M ■, (énit. .-;?ï. n. fie Saye , cafaque des gens de guerre parmi ksRomaiL. /. *^/.,"- ''t'"' Xi!:'^^ Z luhbm. tollcre. S«ft. Berner quelqu'un , le taiie lauter eu l'air dans une cafaque , o« dans une couverture. .J ^ÎrTc^ue Cuer. Prendre l'habit de guerre , prendre •^lerllmei Le contraire eft: ReH.reaU »5- Cuer. Prendre SÀGo'ntOs'; ge^it. SÀ,S»M. f. Liv. Sagonte, Ville des peuples EU,.,:,d^ rEfp«g"eTarraconnci.e: auiourd'huy Mot- vedre petite ville du Royaume de Valence fu la cofte. SkCtsIsiik, s^ium. S,a,. Qui a des prelleruimens des SAL°'eenit. shlh. m. P/.». Cu. Du fel de la mer ou de mine. (Cemô eft ordinairement mafculin : & quelque ois neu- re r^°ais au lingulie, , & pour marquer du (el leulement.) ":vl/rt,c«.er:.»r. Plw. Du fel fec & piquant. » . -./ r»fl,m; fr^/i "./r.a.»». r./.-». DU fel qu. a paOe pat lefeu , ^ qureft un peu concalTe. * (Il le trouve aulli au pluner eu ce - te f.gnification: S, <,uh JaUs emern dans le Droit, ma s dans les Auteurs purs cela eft plus rare.) * Larofal.hm afp.r- fa. Cclum. De la chair poudrée de tel. s/l. c. Salhs auplu.ier! Cuer. La fagefle , fel rencontres ineenieufcs; pointes d'cfp.ir , mots pleins delprit, paro- les d'uuetaiUeiie fias ô; délicate, * Mnlio f.ile ^'rbera dcjn- S A L. cuil. Ihr. Il railla finement les citoyens de Rome, S AL. ViTg. La mer. SALACÏTAS , genit. fxUciiâiïs. f. Plit:. Inclination , ou grand penchant à l'imputete , 6« à la paillardife. SAlA.MANDRA, genit. fiUmânUr.T-.f. Fini. Salamandre./. Animal qui vit dans le feu. SÂLAMÎS , genit. S.,Umu,h.i. Ovid. Salatnine , Ifle de l'At- tiqueSc du Golfe Sjronique : aujourd'huy Coluri dans le Golfe d'Engia, ou d'Egiiie, près de la Livadie, dans la Tuiqiiie d'Europe. SALÀl!A,genir. Salapi.î. f. Plin.Liv. Ville des peuples U- p„li Daii,n : c'eft aujourd'huy Salpe , Ville Epifcopale de la Capitanate au Sud- Eft , dans le Royaume de Naples. S.^L.^R , genit. snlitii. m. ^ujon. Truite./, oiifaumon. ». poilVonj. SALARIUM , genit. falarSl. n. Tacit. Salaire, m. Recortl- penfede fon travail. /. Appointement qu'on donnoit iius Officiers de l'Armée Romaine, m. SiiUiium lameii Procmijulari folitttm ojferri , & quilufdiim i fe ipfo coneejfum, ^Àgricola non didit : fivc offenfus non pt- rilum,/îve ex coiifiiinliâ , ne qned veiKerat, videretur e- mijfc. 11 ne donna pas pourrant à Agticola les appointe- inens qu'on avoit accoutume de donner au.x Proconfuls, quoi qu'il les eut accordés à d'autres; foit qu'il s'offea- çaft de ce qu'il ne les avoit point demandez, ou qu'il craignift qu'il ne parût avoir acheté à prix d'argent le re- I fus d'un Gouvernement qu'il avoit empefche d'accepter par fes artifices. _ , , , , r » SAlARÏOS, UUnâ, faUrmm. Uv. Du fel , touchant le Tel. * ^nHonadUr,^. Uv. La provifion de lel pour un an. » K^ 1 f^Uria. Plin. La rue falme. Le chemin à Rome par ou paf- i foit le fel, 0» qui conduifoit au Grenier à lel. sAlARIÛS, gêna, falaril. m. Mari. Qu' vend du fel , o«de ' sAL.a'ssÏ, 'genit. Sal.tfr„,ûr>,. m. pi. Plin. Peuples de la Gau- le Tranfpadane en Italie : c'eft aujourd'huy le Duch* I d'AouftdanslesEftatsduDucdeSavoye. , SAlA.X , genit. snl.ich. omn. gen. Colum. Forte , enclin a l'impureté, o<,k la p.iillardife. m. Portée, encline a 1 im- pureté. / Qui a un grand penchant pour les laies voluptez. Un paillard, m. une paillarde. /. . • ». SAtAx. Ov,d. Qui porte à l'impureté, (parlant de certainet viandes.) , ,. , , •., S^LËBRA , genit. inlëbrS. f. & p'us ufite au plurier. _ sXlEBRÈ, genit. faichrarnm. f. plut. Cic. Un Mauvais pas, 'un endroit difficile à pafferdansun chemin: encombner. m. Et par métaphore; „ j i u SviFERA. Cuer. Difliculté qui nous arrefte , dans les cho- fes * hUrcre in f.iU!yrA. Cu. Eflre arrcfté pat quelque dit- ficulie dont on ne peut fe tirer: Eflre engagé dansunmau- vais PJS. ^, ., j s ALE BKÔSCS , A'' -r«« , fMfimm. V.rg. Ou il y a de mau- vais pas : rude & difficile. r«. &/ (parlant d un chemin ) SAIKBR05US. W,u,. Difficile \ entendre ( parlant d un Au- teur qui a des endiuits rudes &.u.ntelhgibles.) * S^hhrof» or^t.o. Qmnt. Un difcours difficile &: embarraffant , qui u'eft point coulant. t ., coi«., SAlENIINÎ, genit. \9.!/jn"n"'""- m. pi. P/.». Les Salen- this. Peuples de la Province Mejjhp,. en Italie: c'eft au- ourd'huy la partie Méridionale de la Terre d'Orrante fui la mer Ionienne dans le Royaume de Naples S3,l£RNÛM, génie. .sVr/^.i. n. Pl,n. Ville des peuples P,- 'ccniim dans laCampanie: aujourd'huy Salerno , 0« Saler- ne. Ville Archiepilcopale de la Principaure Citerieute (ut la coite, dans le Royaume de Naples. , : SALGAMA, eenir. /./(..™or«M. n. pi. Colr.m. Fruits conhtJ dans le vinargre pour les garder. Comme Câpres, Alpeir ges , Artichaux, &c. ' SÀLGAMAB.iCS, genit. /"o/^4»i«i-i7. m. Colum. Qiu vena dei fruits confits au vinaigre. sAlïARES :<..pe.. f.pl. Hor. Des feftins magnifiques , des mets exquis , comme ceux des Saliens , Preltres de Mars SAlICÀSTRCM, genit. /-i.r^/rî. n. FHi. Lambruche qui vient parmi les iaulcs. /, g^ Petite faliere à mettre Cicer. Salines. /. Lieu S A L. SALÏCcTOM , !. n. V-oycx. Saiictum. SAlÏCTARiÛS LÙrÙS, genit. f^bCiarn lup'. m. P/<». Du houblon, m. Herbe dor.t on fait de la bière. SAUCtOM , genit. /a/iiSi. D. Oc. Unefauflaye./. Lieu plan- te de faulcs. SAlIENS, genit. falicmh. oran. gen. Virg. Q^ii faute, qui faillit. SÀLltNTÊS, genit. falieiiiïum. m. plur. Or. Les bouts des ruyaux par ou fort l'eau d'une fontaine : les piftons d'une fontaine, m, SAhlGtmiiS , faligiici , falignëi!». Colam. Et SAlÎGNUS, k, um. Hor. De faule : fait delaule. »>. Faite de faule. /. S.^LiLLUM , genit. filUli. n. Catul. du i'e\_. f. SALIN.'E, genit. falinanm. t. plur. oij l'on tire le fel , eu le lieu où on le fait : car il y a des mi- nes de fel. SAlINOM, genit. fïKr.î.a. Ptrf. Salière./, a mettre du fel fur la table. SklÀÙ, fans , fitlTi , sâttitm, lâtlre. Virg. Sauter, bondir. (l3> Satit mihi car. Plaut. Le cœur me trcflaiUe , ou me bat: mon cœur fe met en peine, (foit de joye oud'appréhen- fion.) Salire. Ovid. Saillir fur les femelles, [parlant des animaux.] SAL'IÔ , fins, falivï , fànuim , fknre. Cûlum. Saler. SAlItOR..'^, genit. faliiirâ.i. Colum. Salure, oal'aiSionde faler. /. SAlîV.'^, genit. fànv.'ê. f. Plin. Salive. /. Humeur falée qui diftille du cerveau. Saliva. Perf. Le gouft des viandes, * Sua cuiijue ■uino ftliv.i innocent ijjîma. PUn. Chaque vin a fa fève , qui ne fait point de mal. Sauva lacrymationum. Plin. L'humeur des larmes. Saliva fyderum. Plin. L'influence des aftres. (ïJ- ty£rna tihi falivam movci. Sen. Le mont Etna vous fait venir l'eau à la bouche. Cet Auteur veut dire par ces paro- les : Ce que je vous dis du mont Etna vous fait venir l'envie d'en faire la defcription. La métaphore eft piife de ce qui arrive quand on voit une viande bien affailonnée ôt qui ex- cite l'appétit. SALIVARtÛS, falivarïâ, falivar'iiim. Plin. Qui relTemble à de la fali_ve. S.'^LÎVATUM , genit. falivâïï. m. Plin. Breuvage fait de fau- ge , qu'on donne aux chevaux. SAlIONCâ, genit. /a//««i:,?.f. Fi/^. De la lavande. /. herbe odoriférante. SALÏVÔ , pinvâs , fiilivâv'i , faîivâîûm , falivâre, Plin. Jet- ter , ou rendre de l:i lalive. SAhlVÔStJS , falii/dsa , falimifim. Plin. Qui reflerable à la falive. SAlÎX , genit. /A;icij. f. Co/k»i. Un faute, to. arbre. S.^LLÔ, laliisy iâin 3 s.ïis^m, sâllerè. Varr. Saler. S.'VLMACIDOS, f^lmaitda, fnlmaddkm. Comme ...^^«a fal- macida. Plin. Eau aigte & falee tout enfemble. SALMAcIS, genit. Sulmkiïs. m. Ovid. Fontaine de la ville d'HaJicarnalle dans la Carie , province de l' Alîe iMineure. SALMÀNTlCA, genit. Salmanilc.ë.f. Piot. Ville des peuples Veitonci -, dansl'Efpagne Tarraconoile ; aujourd'huy Sala- _manque , Ville Si Uiuveifité du Royaume de Léon. SALMÔ, genit. sàimônis. m. Plin. Saumon, m. Foiffon de mcr& de rivière. S.'^LO, genit. skiims.m. Man. Xalon, fleuve d'Efpagne. SAlÙDUROS, genit. Salody.n.i. ^monm. Ville des peuples ^mhrones àini HTRcgion des Helvetiens en Gaule ; aujour- d'huy Solothurn , ou Soleurre, Ville du Canton de Soleur- re ftu la rivière d'Aar, 8c dupays d'Atgaw en Suifle. SALÔNA , genir. Sè.lonr. {. Sirab. Hirai. mterp. S.ilone, Vil- 'le de la Dalmacie fur la code, anciennement & encore au- jourd'huy. SALI'Â, genit. sâlpiê. f. Plin. FoilTon qu'on appelle , De la Merluche : ok Stockfîche. m. en Flaman. SÂLTÛGÂ, genit. sitlpr-gs.t. Plin, Fourmi veniraeufe. SÀLSÂMENTÀRlÛS , falftmcntarîii , falf^mtnttrïiim, Colum. S A L. 36/ Propre k mettre du poilTon fale' , vu de la chair Hilee. SALS.^.MENTAMOS, genit. pdjameinarn. m.ifc. au£{. ai hUrcn. Qiii vend de lafaline: Marchand de faline, chair- cutier. m. SALS.AMHNTOM, genit. f^lCamêmi. n. Cic. Chair falee, «» poillonfdé: delà faline./. *Salfa,»cntx h.u , fac mnceren- tKr ptitchrè. Ter. Prens garde que touicecy, chair & poif- loit defl'alè comme il faut. fon , pour S.'iLSE. CAdverbe.J cic. D'mie manière enjciiec 6c fine , avec elprit. S.ALSILAGÔ, genir. /^///^^;'„M.f.P/i-«. Liqueur falèc. f. SALSÏTUDO, genir. falfiiudinis. f. Plin. Humeur falee qui iortdu corps humain. SALSUGÔ , genit. falfuginis. f. Plin. Liqueur falee. /. S.^LSURA, genit. sil,i,rS.f. Coliir^. La fahire delà chair, 0» dupoiflon. ;; le temps, ou la manière de falet lachair & Je poiliou. SALSOS, iklfk, silsiim. fde Salh.) Hor. S.ûé.m. fale'e. /- 05- Salsus. Cicer. Qui raille avec efprit , on finement. '' Dtc- tum falf»m. Suint. Un bon mot, une raillerie fine & dé- licate. [ Ciceron dit au Comparatif Salpor.] SAltàTÏÔ, genit. faltaiionii. f. Cic. La danfe , ou l'aftion de danfer, 0« de fauter. /. SALTATÔR , genit. /a/rarir/'x. m. Cic. Danfeur, fauteur, w. SALT ATÔB^lXjS, faltaiorik, faltatorïùm. Cic. De danfe, de la danfe. Ludns faltcitorius, Macroh. Académie de d.infe , lieu où l'on apprend à danfer. S.ALTATRICÛLA , genit. faltatricuU. f. ^ul-Gdl. Petite danfeufe, (par ironie.) SALTATRIX , genit. faltatric'is. f. Cic. Danfeufe. /. SÀLTAtOS, genit. faliHiûs. m. Liv. Danfe./. SALTAtOS, genit. faltdtk, faltithm. Ovtd. Chanté , 0« re- prélente en danfant. m. chantée , ou reptéfentée en dau- _fanr._/. [comme nos Opéra.] SALTEM. (Conjonaion.J Cic. Au moins, du moins, le moins. SALTO, skltai , falrâvï , faltSiïim , faltnrs. Cicer. Danfer, firuter. * Nemo ferè fatiai fobrius. Cic. Il n'y a gucres d'hom- nie fobre qui danfe : un homme fobre Se modeiîe ne répéta jamais rien. * Saltare laudes alicujus. Pun-Jun. Danfer ea chantant les louanges de quelqu'un. * Pa/lorem un falta- ret Cyclopa rogahat. Horat. Il leprioit de icpréfeutcr Foly- pheme en danfant , de contrefaire fa poftute Se l'es ma- nières. SALTOARËS infuU.f.flu!. Ptin.^ Des Ifles qui remuent fous. les pjeds de ceux qui danfent. SALTOaRïOs, genit. /i/r»,ir<7.marc. Pomp. Foteftier, qui garde les forefts. w. * On dit dans quelques provinces , Ua Verdier : & dans d'autres UnGruiet. SALTÛATIM. (Adverbe.) ^ul-Gell. Parfauts, enfautant» en danfant. S.ïLTOÔSOS , faltuôfk , faltuôsûm. Liv. Plein, ou rempli de forefts, (parlant d'un pays.) m. pleine, remplie de fo- refts^/. SALTUR.\, iê. f. Pl.iut. Voyez Saitatio. S.ALTÛS, genit. skltûi.m. Cic. Saut, bond, m, Saltus. Cit. Foreft. /. bois. m. Saitus. Cxf. Liv. Détroit , défile', ot. paflage étroit entre des. montagnes. m._ SALUBER, ou S.ALUBRÏS. m. fâlûirïs.f. fklûhrë. a. (genit. faillir! • pour tous les genres.) Varr. Salubte, fain. »j. fa- lubre, faine f. Saiubris. Liv. Qiii eft fain. m. faine. / qui fe porte bien.,. qui a de Is fante. Qj- Salubris. rif. Salutaire, bon. »i. faluraire, bonne./. [U fait au Comparatif i'.ï/Ktrior , iris. m. & t. J.uuliiui, ôris. n.. ^inr. Et au Superlatif S(t/;(éfrr/>w»; , ^ , ;ir/i. Cic.} SÂLÛERÏTÂS , genit. faluhniâiii. f. Ciccr. S.ilubritè , bonté de l'air, 0« d'un lieu. /. '* Lo<.i falubriias. cicer. Le bon aii: d'un lieu. [Le pluriet de ce nom efl rare , mais il fe trouvC-dansCen.- foiin. ] Z-l i., Sulnr- 366 S A L. Saluhrilai dl^ionis. dur. La bonté, la propriété d'une dic- tion. SÂLUBRÏTËR. (Adverbe.) Cir. Utilement.^ Salle. RRÏMe. riin. Fort utilement pour la uinlé. [ Ciceron dir aufli au Conip.uatif i^/Kir/Kj.] SALVÉ , yoj/z, cy-dfirii Smv^o. SÀLViÔ, lalvii, làtvhr. '.'lam. Je fuis fain 5c fauf. m. je fuis faine & fauve. /. je me porte bien, je fuis en bonne fanté. *Sal-^rht; k mca Cicemne. Cic. Mon fils Ciceron VOUS faluë , vous baile les mains. SâLVc. plur. i?.:v'elé : Satvëlo : ^\ui. fah'flôù'. Cic. Je VOllS faluë, je vous donne le bon jour , oa lebonfoir, jelouliai- te que vous vous portiez bien. Vioiiyfium Tttim falvere jubiat. Cic. Saliiez s'il VOUS plaift Dionyfius de ma part. SALVIâ , genir. saIvI?. f. Plin. De h fauge. /. Herbe odo- _riferiinte Se medecinale. SALVIATOM, genit. falviât'i.n. Plin. Breuvage fait de fau- ge pour les animaux. SALVIÔR, falviiris, falvlitûi jFim , fitvinn. Cohim. Pren- dre ce breuvage de fauge. SÂLtJM.genit. fr,l:.n. Cic. Viyg. La mer. SALVÔ, a:, n'eft point Latin, /i/ft. ScRVO. SALUS , genit. ftlittis. f. Ter. La Déefle de la fante'. Salus. Or. La lanté. i Sainte!., le plurier de ce mot ne fe trouve que dans les Au- teurs facrez, quoique Maifile Ficin n'ait pas fait difficulté de s'en fervit non plus que de Saluiibus.} Si in jtiiftore v^rnica efi ^ faU;s ei fxcilr.. Cclf. S'il y a Un abf- césdanslefoye , lacure, oh la guétifon eneftfacile. * Con- fulne faliiù. Cic. Avoir loin de fa fanté. * MeJ.icis a.i falu- tem mitur. Cic. 11 fe fert de Médecins pour Ça fanré. Sall'S. La vie , le falur. * Inceritis fnm falutis metc. Ovid. Je fuis incertain de ma vie, je ne fçay C j'éch;\peray de ma maladie. Salus. Le falut qu'on donne, ou le bon jour. *Z)f. filiiiarê, i's. n. (Adjeft.) cic. Sa- lutaire, utile, m. Si f. bon pour la fante. m. bonne pour la fante. /. Salutaris. Cic. Salutaire, utile, avantageux, m. falutaire, utile, avantageufe. /. Salutaris di^iius. Siieton. Le doigt d'auprès le poiice, qu'on mettoit à fa bouche & qu'on baifoit lorsqu'on vouloir fa- liier une perfonne anciennement. * î^aluuini tuera. Cit. La lettre^'/, lettre favor.able qui conferve la vie à un accufé , voulant dire ^ihfotvo , j'abfous l'accufe. S.^LOTARITHK.. (Adverbe.) Cicer. Utilement, avantageu- fettienj SAlUTATÏÔ , genit. falutatiônû. f. Cic. Salutation./ la cour, on la révérence que l'on fait au lever des Grands , lors qu'on les va faliier & leur donner le bon jour. SuUit.inrt rautuam falutaiionem reditere. Sen. Saliiec celuy qui nous falué. * huer exercirus falurana f.iP.a. Ltv. Les deux armées fe font faliiées , nu s'entre f alùerent. SAlOtATÔB. , genit. faùtutôni.m. C:c. Quifaluë, qui fait la révérence, qui fait fa cour à quelqu'un. SALVTATÔKI^S, fatltlaroria , Jalutalor;i:m. Comme Cuùile faluiatoTium. Plin. Chambre oir l'on faluë & oii l'on va fai- re la révérence aux Grands, leur fale. %'.\\Jôï\ïi.K, falutifèrâ, faiutiferùm. Ovid. Salutaire, mafc. Sc/tm. SALUTIGËROlOS^ genit. falutl^erùli. m. PUm. Q_uiva fa- lùer, uii donner le bon jour à quelqu'un de la part d'un au- tre_, ou porteur de poulers à une maîtrelfe. S.^LUTÔ, futfitâi , faliiiâvi , fa'ùiÀrftm j fahttârë. Cicer. Sa- liier quelqu'un, luy donner le bon jour , luy faire larévé- lence. * Domus le tota noflra fahit.it. Cic. Toute ma famil- le , 0« toure noflre maifon vous f.tluc. * Cur Jlcrnutamentis fal-!iarûi:r. Plin. l'ourquoy eft ce que quaiid On étcinuë On ialué , «K on dit Dieu vous afliftc. S A L. SAM. Salut ARE DfKj» /ircutaj. A/,rrt. Adorer Dieu 8c le prier, *S«- iMatum ne Dca. Plant. Aller adorer les Dieux, Salltari. Eflre conictvé. * Palnmes faluiemur pro viritm m.iini finguli aM gimwi. Ptw. 11 faut confervei une , ou deux branches félon la force de l'arbre. SALVUS, latvà, salvum. Cicer. Sain. OT. faine./, quieflen fanté , qui fe porte bten. '^ Salvum te advenijfe gaucieo. Tcrent. Je fuis bien aife que vous foyez arrivé en bonne fanté. (tS- Sa! vus film, f, hic -vert fan!. Ter. Je fuis trop heureux, fi cela eft vray. ♦ S' "•"'• L. C] SANDALARlUM, ,7. n. CeU. Le lieu oii l'on vcndoit des «s w,'^s,^ -"' le grand Marché à Rome. ^A^DALIDES, genit. fandalidum. f plur. Pliv. Dattes qui cÀM'^-i, '^A"/"-""? '"^"iJ'ile, «. d'un efcarpin. SANDALIGERULUS , f^mUl.gcri.lk , fandah^erUlH»,. Plaut. « ïtnVx , vaL " '•'"'^^'« . "• àis efcarpins , qui en porte. SANDALÏOM, ^..,,Un:,. genit. f'^ndair,. n. Ter. Sandale./, cicarpm. m. chauffure fort commune parmi les Religieux c 3 xiri. i','\'\V, ^ 1"^'T>« :i"t«s qui vivent de leurs rentes. S.ANDALOM, i.n.Phn. Sorte de bled. SANDAPILA, genit. fandap.Lt. f. Mart. Bleie. /. cercueil, m. a mettre les corps morts SANDAR.ACA , ou SANDARACHA , ^,vJ=,,,'v, , o„ cr=.,- Jaec"". genit. fandarachy. f. Kùr. Sandataque. / Minéral d un rouge orangé fort vif. Elle fe trouve en plufieurs lieux, mars la meilleure eft celle de l'ont, dont les mines font auprès du fleuve Hvpanis. Sandaf.acha P/m. Petite Joubarbe qui croift fur lesmurail- cT:»,*,?,^''^^ -"'?"" ^^"^ i l^onns pour les coupures. SANDARACHATUS , f,ndaracha,c , fandarach.Lm. PU,,. _Ou 1 on a melle de la Sandataque. SANDARACINOS, ou SANDARACHÏNOS, fandarachïni, Jandarach.num. N^v. De couleur de fandaraque. SANDYX, a^tjui. genit. fa„dyu',.{. & quelquefois, w. P/m. Couleur rouge faite de cerufc brûlée mcilec avec de la ter- re rouge. [LesDiitionnairesdePajot, d'Eflienne Se autres mettent ce mot (eulement malculin , mais il eft plus fouvont féminin ; on trouve dans Gratius qui vivoit du temps d' Augufte, io- '^•■d'"» Lityco f„c.i„lur landice pmna âll m.\(c\i\u>.] SANE. (Adverbe.) Cu. Certes, certainement. SANHSCO, fanefcis, fancfcere. Colur„. Se ciierir. SANGARlUS, il. m, ou S.^gAriS , m. m. & CoRjuus.ff- m. Wi». Fleuve de la Galatie, la Grande Phrygie, & la Bithynie; il fe décharge dans lePont Êuxin ; c'eft aujour- dhuy Aiala, ou iangari c- Zagari, qui eft du gouverne- ment de Natolie dans là Turquie en Afie ; il tombe dans la Mer Noue. SÂNGUICÛLÙS , genit. fanguiciin. m. Plin. Sang de chevreau _qu on mangeoit. SANGUINALiS, genit. fanguinâlis.f. Celf. L'herbe appellée Renouee. /. '"^ S.'^NGUlNÂRiOS , /anguinarià , fan^uinarliûm. Cicer. Sangui- naire, m. &/. qui feplaift au carnages: à rép.andre le fang, cruel. ° Sanquinaria (7sri.j. Colum. Herbe appellée Renoiiée. ^A.'NGVl'tiiiVS, fanguiiièâ , fan-^uineûm. Cic. De Sauf. 03" R'x-e farigmr.ca. Hor. Des querelles cruelles 5c fanglau- tes, lors qu'on en vient aux mains. Sanguisels frurcK: ou Sanguinfa virga. Pliv. Arbrifleau appelle du Sanguin , dont l'ecorcc eft rouge comme du fang. ^ SANGUlNÔ , fangxïnas, finpiiniivt , fangninâufm , fangni- nare. ^,tn!. Saigner, jetter du fang. 03" Etoijuenda iu.rofa ù- fan^^uin.'.m. Tait. Une éloquence cruelle & qui s'enrichit du fang des pauvres. S.A.NGUJNÔL£NTOS , fangi-inolcnta , r.,„v„norentr:m. Ovid. Sanglant, couvert de fang. mafc. fangiante, couverte dé fang. / SÀNGUIS, genit. yi»f«;'nir. m. de Sang m. * Sanyiiniide- trallio, oumijpo.Cic. Une faignée. '' S.i-i^uinn fuxit. P/w. * Sanguimi prpfii'-oi-.im. Colum. Flux de fani^. m. ♦ Sav!^!,,'- tiis ex iiariliii curfut. Celf. Saignement de nez. m; lors"que le fang fort par le nez. *San^uii,em minrre, ou detrahere. Celf. Saigner, ouvrir la veine, tirer du fang. (tJ- Hitc m:hi nifehci am.^nîi ehthit f.ir.^nir.tra.Piaul. Elle ine fuce jufqu'au fang, elle m'a ruiné entreiement , [ p.ul.mt d'une proftituée,] San' 368 SAN. SAP. Sa„gu;r,-n pleine i«v,nU. PUut. B^cch. ^. I. Sc.l.h^S- Un jeune homme qui a le fang bouilUnt, „» qui eft fort ro- bufte ♦ O va, cjKibu! inuger nvi fangmi inefî ! lir^il'J VOUS qui eftes dans la force & dans la vigueur de voltre ((^^sl^cms. Race, lignée./. * Sotu, ^uiuHi {""V'J'- Tant. L'unique rejction d'Augufte , le ieul delà race d AuguHe. ♦ SA>-st,i> reg,,,:. Hont. Le ûng Roy;il , la race Royale. * ^Ito à fint,uine genui. Virg. Une race illuflre. Sa,ii«ine coijur.a,. Cuer. Qui l'ont d'une melme race, qui font alliez', ou parens. ♦ Cohurcre fan^xine alicw. S"'»'- Eftre patent de quelqu'un, le touchei de patente, ^^k»" fan^.mm:. Vm. Le prcmiet d'une race. Celuy qui fait lou- che. (Comme on paile en fait de Généalogie.) (tJ- S,\NGurs irrtri';. C'ic. L'argent de l'Epargne. ffj- Sanguis. LaVie. /. * Dan Ju^gumem mvidit. Liv. Don- ner fa vie à l'envie de fes ennemis. (tS> Sanguis. Lefang, la force, la vigueur. ^mifimm omnem „on modo fuccum & fariguwem , fed^ ettam cohrem & fpectem pnftmam cn,:lali,. Liv. Nous n avons pas feulement perdu touie .loftie force, mais noftre ville eft tellement changée , qu'il ne luy tefte pas tnclnie de légéies apparences de ce grand éclat d'autictois. ^- iiec ut i» illis ami , m hoc peii plu, v:deMur fuijfi fangui- m, Vrll-PMercul. De forte que ceux-là femblent avoir a la vérité plus de politeilé , mais celuy-cy plus de natu- lel ^; de force dans lés ouvrages , ( il parle des anciens Poètes. )_ .. - SANGUlSUGÂ, genit. fanxuùûgS. f. Plin. Sanlue , oxlang- fué. /. gros ver aquatique qui fuce lefang. SÂNlES, genit. /i»-». f. Celf. Sanie. /. fang pourri & cor- rompu qui foit des ulcères & des playes. SvRiEs olex. Plin. La lie de l'huile. SÂNïOSÛS , faniofi. , frmoium. Pi,i>. Qui jette du fang pour- ri Se corrompu. SANÏTAS , genit. fanitalii. f. Cic Santé. /• , , ^ , 83- Sanitas .tn;»-. Cic. La fante de l'efprit , lebonlens, Ja laifon, un efprit fain & raifonnable. *J.imquc eum ad fa- nnatcm revcu, arbitrabalur. Cif. U crut qu'il rentreioit dans * °EJI dubi/ fanitati,. Plin. in Ep. 11 n'cft pas toujours en fon bon fens. L. C] SANNA, genit. r.ianr.f. PerC. Moquerie, raillerie piquan- te, fem. SANNlO , genit. raxniônï: m. Cicey. Un moqueur piquant : Qui pique les gens jufques au vif par les railleries mediian- tes. Unboufon. r^ ■ , SANÔ, ,dnâ,, fanSvl, fatiâtilm, fanârc. Cic. Guerirlesma- ladies, 0« les plaves du corps. ■ „ /- 05- San ARE. Cic. Guérir les maladies, ou les playes de lel- prit , comme le chagrin , O-c * Morte fanandum eft fcelKs. Set,. Trar. H faut Copier Ce crime par la mort. SANQUAliS, genit. fancjuii:,. f. Ptw. Orfraye. /. Oifeau. ♦Quelques-uns difent quec'eft le petit d'une Orfraye. SANTÉRNÂ, genit. faniimS.i. Pin,. Soudure d'or. / SANTÔNËS, genit. S. m. plur. df. FeuplesdelA- quitaine: aujoutd'huy l'F.velché de Saintes & partie de ce- luy de la Rochelle, qui comprennent le pais d'Aunis, ix prefque toute la Saintoiige, en France fur l'Océan. SANÛS, ,a„n, ,-a,„-,m. t.<. Sain. 7». faine, f. qui eft en fan- lé , qui fe porte bien , qui n'cft point malade. * F,e„ fa- numcy morl.o.Cai. Eftre gué.i d'une maladie , recouvrer fa fanté. •>■ San,.m faccn ahcjticm. Ce. Guérir quelqu un , luy rendre la fsnté. • ,, r Sanus, ou Homo fan^ r»enti,. Cicer. Un homme qui a 1 ef- prit fiin, qui eft en fon bon fens , un bon elptit. » Le contraire eft, M.d'e fa»-,. Ccer. Infcnfe ,_ qui a perdu le fens, qui n'a pas l'cfpiit bien fait, un elprit mal lait 2c (le ti3vcrs [ Cet Adjefti'f fait au Comparatif Senior , Sri ». m. (> f. /inmr, ôr/'. n. Cuer.'\ ■ S.^PÀ, genit. /ïp.Ê.f. Co/kto. Du vin cuit. SAPËRDA , genit. /:.omn. gen. Cic. Sage. m. ic f. Sapiens. Cic. Sage, prudent, avifé. to. fage , prudente , avi- .. .. — . — c ' , ' fée. /. qui a le feus bon. !F [ Cet Adjeftif fait à fon Comparatif Srtpiênilor , ïri,. m. & f. faptenti/is , ôrïs. n. Oc. Et au Supeilatif S-hpièniifi'imù, , à , ûm. Cic.'] SAPÎËNTÈR, (Adverbe qui fait ScipiintiÛ! , & fàp'ièniifiS- mc.) Cic. Sagement, avec fagefié. Sapienter. Cic'. Sagement, prudemment, judicieufement. SAPIENTL'^, genit. fapicntix.t. Ce Sagcflc. /. Sapientia. Ctcer. Sagefle , prudence. /. jugement, m. con- duite. /. SAPÏËNTÏPÔTÉNS,?n(i;. omn. gen. Em. apud. Cic, Qui ex- celle en fageflé. SApîNEA, geait. fafiné'S. f. Viir. La partie la plus bafle du fapin. _ SAVltihtlS , fapineâ , fapineûm. Colum. De fapin. SAPIÔ, fâpîi, fiip'i-ui , & icipïii plusulite, fans fupin , fâpf- tè. Plin. Sentit, avoir le goût d'une viande , &c. * Mure fapit. Plin. Il a le goût de mer. Sapit ei palatu,. Cic. Il a le goût bon , ««le goût fin, il goû- te bien les viandes. Sapere. Cic. Eftre fage , avoir du fens, eftre doué de juge- ment, en avoir; avoir de la fagefié 8c de la conduite, * ^d omnia alla, xtate fapimus riUiia. Tereni. Plus nous vieil- liflbns , plus nous fommes fages , pour toutes les autres choies. '<■ Nemo mortaliiim Japit omnibus horu. Plin. La pru- dence nous manque quelquefois: On manque quelquefois de conduite & d'efprit : on n'eft pas toujours fage. * Relit ego meam rem fapio. Plant. Je fçay bien conduite mes affai- res , o« ma barque, [dansledifcours familier.] * Sapi, mul- thm ad genium. Plaul. Vous eftes fort de mon goût , vous eftes fort de mon humeur. SApIUM , Voyez Sappium. SAPÔ , genii. fupdni's. m. Plin. Du favon. w. SAPÔR , genir. fiporï,. m. Cicer. Saveur. /. le goût. m. des viandes & des liqueurs. SAPViilCVS -, fippbicà, fapph'tcum. s-atjTfixjf. Calul. Sapph»- qne. ♦ On appelle aiufi une forte de Vers qui fe chante , in- ventée par Sappho. SAPPHIRINOS, fapphirïnà , fapphirïnum. Plin. De fapphir , Pierre précieufe. SAPPHIROS, ^dirptif®-. %emt. fappl:',r'i,{. Pli*. Sapphir. w. Pierre précieufe. SAPPIOM, genit. lâppïî. neut. P/i«. Arbre d'où découle la poix. SARÀCENI, genit. Saracenorûm. m. plur. Plin. Les Sarra- zins , Peuples de l'Arabie Heuieufe au Septentrion & à l'OC- cident : aujourd'huy LepaysdeMedine, dans les Etats du Scherif de la Mequc , & dans l'Arabie moderne. SARCIN'A , genit. farcin.ê. f. & SARClN-£ , genit. farcinâ- rum. f. plur. C^f. Scn. Hardes , paquet que l'on porte fur fondos,bagagede gens de guérie. »j. * Sub farum, adonri milite,. CxJ. Attaquer les Ibidats chargez de bagage. *Col- ligere farcinas. Csf. Plier bagage. * RcHa^ fuie berede far- cint. giuint. Des hardes qu'on laide fans héritier. Sarcina. Plant. Peine./. Chagrin, m. * ^dvenienti farcinam imponam feni. Plant. Je m'en vais donn.er ce chagrin à ce vieillard loifqu'il viendra, ok à fon arrivée. SARCINARIUS ,farciiia,iii ,farcinariiim. comme Sarcinarium jumentum. Cxf. Befte de voiture, o»de charge, qui porte le bagage. SARCINATÔR , genit. farcinatlns. m. PUm. Ravaudeur, qui raccommode les hardes, om les habits : Un Tailleur, m. SARCÏNÀTRIX , genit. farcinatruu. i. Var. Ravaudcufe, Coutuiiere. /. _ , ■ j SARCINATÛS , farcinâta , farcinatnm. PUut. Charge de hardes , de bagage, m. chargée de hardes. /. Qiii porte un paquet._ S.^RCiNOL.E, genit. yirciHa/^rKM. f. plur. Catul. Petit pa- quet , ou bag.1ge. »». _ _ „ f. ■ ' SÀRCI6, sârcli, lârtl, sartûm, tarc'irc. Plant. Refaire , te- patci, lacommoder, lajuftei. s AR. Saicirï Jttrimentum. Ctf, * Damnum. Ctlum. Repaver la pîitc. SARCÙCÔW-A, geiiit. farcmtllS. f. Vlin. Gomme d'un at- tire, qui referme les playes. /. SARCC)PHAgCS , raficpa^®'. genit. fttrcophiigi. m. Plin. Cercueil fait d'une pierre confompiivc ,- lui conûimoit les corps qu'on mettoit dedans : Et généralement Tombeau de _quelque pierre que ce foit. 7«i/. SARCOlATIÔ, geait. Jarculaiiônli.f. Plia. L'aftion de far- cler la terie. SARCOLÔ , fttrcîil.ïs, farcrtUvl y fitrculâtilm , fnrctilîirt, Acc. Colum. Sarcler la terre pour en ofler les méchantes her- bes. SARCÙLUM, genit. sârc<,rt.a.Vitr. ou SARCOlI, genit. /àrrxfirMm. m. plur. Or. Sarcloir.»;. Ou- til de jardin à farder la terre. SARdA, genir. sârii.f.PUn. Tierreprecieufe appelle'e cor- oaliue. /. Sarda. Plin. Sorte de poiflbn de mer. SARDANArALUS , ï. m. Le monument , ou tombeau , & la £gure en pierre du Roy Sardanapale : il eioit à Anchinle', Ville de la Cilicie Champeftre , félon Strabon lib. 14. SARDES, genit. Sardifim. {. plur. Ovid. Plin. Sardes, que l'on nom.moit auparavant H;)de, Ville capitale de la Lydie fur la rivière de Paftole , dans l'Afie Mineure : aujourd'huy peut-eftte Sardo , village du Gouvernement de Natolic dans la Turquie en Afie. SARDifANA , ou SARDÏANOS baUnus , genit. fardiin.T , oa Jardiam brilànt. Plin. Une chaftaigne. SARDINIA, genit. fardin'i.ë.f. Calum. Sardine./. Petit poif- fon de mer. SARDINiA, genit. Sardin'iS. f. Cicer. Mart. Ifle d'Italie Se de la mer Méditerranée : aujourd'huy Sardaigue. Elle a efté pofledée par les Carthaginois , & par les Romains , & _eft maintenant au Roy Catholique, o» Royd'Efpagne. SARDÔNYCHATOS , fardsnychârâ , Cardonjchâtiim. Mart. Orné de pierres precieufesappellees fardoines. m. ornée de ces pierres, f. SARDÔNÏ'CHÛS, genit. fardonjchl.m.jav. Et SARDONYX , txxfiâvv'^. gen. fardgnychi's. m. & f. Plin. Mart. Saidoine. /. Pierre précieufe. SARDOOS, k, f,m. Ovtd. De Sardaiene. SÀRDOA herba. v„g. Herbe de ride de Sardaigue : Elle eft douce au gouft, mais elle rcflerre les lèvres par la douleur qu'elle caufe à ceux qui en ont mangé , eu forte qu'ils femblent rite en mourant : De là vient le Proverbe Sar- donius rifit! dans Ciceron , pour dire un ris forcé, qui ne paffe pas , comme on dit vulgairement , le neud de la gorge. SARGUS, îTafj.®*. genit. Jiôr>j , àeSmis.) Ad- jeû. riin. * Terra en! operi faiiar. Cette Terre fera plus propre à cftre labouiee. Satius efl. Cicer. 11 vaut niieu.t : il eft plus avantageux & plus e.xpédient. SAtiS. (Adverbequi veutlegéniiif ) Cicer. Affez, fuffifam- ment. * Satis jam vcrborum ejl. Ter. C'eft aflez parler, ou c'eft allez dire. "^ Sar/j pi.i^na pecmj.i. Cic. Une allez gran- de fomnie d'argent. * (itm Lari'iii linerii^ tutn Gr^cit fa- /11 erudiius. Cic. Il cftoit .(liez fçivant en Latin & cn Grec : Il Içavoit le Latin &t le Grec futfifamment , ou paffable- meiit. * Neijiteo /.un miran. Terer.t. Je ne puis allez ad- mirer: je ne puis me lafler d'admirer. * ciim .ijellui non /atis eum aleret , liid: m faûciât y fauci.Tvt , fauclî^rFim , fnuciârc. Cic. Bief- fer, navrer. SKOCÏi^S, famiâ, firiciûm. Cic. Bleffë, navré, m. bleffee , navrée. /. * Har. Rompu , brile. m. rompue , brilee. /. J^SaHcius animas, Cic. Un efprit blcflé. SAVÎLLtjM.genit. sâvîtû.n. Cmill. Sorte de gafteau. SÀVO, ônii.i. ou SAEÀTA,?. f. ou SABBAT1.4 , .?. f. tiî'. Pliii. ViUedela Ligurie fur la code ; aujourd'huy Savonne, ville de la République de Gènes , fur la cofie du Ponant. SAURITËS, rMfi-Dn.genit. faùritj.m. Plin. Pierre précieu- fe qui le trouve dans le ventre d'un Lexard vcrd. SAURÔMÀTi-S , ân'tm, m. plur. Les Sauromates , Peuples. foyex. Sarmat*. S.^VUS, ou SkÙS, 1. m. Plin. Fleuve du Noricum & delà Pannonie, dans l'IUytic; il fe décharge dans le Danube : aujourd'huy Le Save, ou Saw ; 11 pafle par le Cercle d'Au- triche , la Croatie, laBofnie, Scie Royaume d'Hongrie. SAXATlLÏS, ii.m.Uf. Jaxatilc, is.n. (AdjcH.) Colum. Qui vit dans les rochers. SAXËTANOS , /nxetanâ , faxetânûm. Mart. La mefme ligni- fication. SÂXETUM , genit. lâxêiî.n.cic Lieu plein de rochers : une pierriere ; carrière de pierres. /. S.-^XËUS, sixèi, iàxèitm. Caiul. De pierres, o« de rochers. * Imbtr faxeut. Sil-ltal. Une pluye de pierres & de cail- loux. SAXÏFICOS, fixificH, faxifïcHm. Ovid. Qui change en pier- res. SÂXÏFRAGÛM , genit. faxifragi. neut. Flin. Capilli Venerit , Herbe médicinale , qui rompt le Calcul qui le forme dans les reins. SÂXÔNËS , genit. Sâxonûm. ra. plur. Cland. Les Saxons, Peuples de la Germanie près de la Cherfonefe Cimbri- que: aujourd'huy Le Duché d'Holface , dans le Cercle de Baffe Sa.\e. SAXOSUS , ÇtLx'ofk, faxôiiim. Cotum. Pierreux, plein de ro- chers.jB. pierreufe, pleine de rochers. /. SAXOlÛM , genit. saxiiU. n. Cic. Petit rocher, ra. SAXOM , genit. sâxl. a. Ctccr. Rocher, m. roche. /. grofle pierre bnite. /. SCAbELLUM , genit. fc'Mm. n. Cic. Efcabeau, marche-pied. m. petit banc. m. SCÀBÉR, /i-n'irâ , fcâbnm. Celf. Rude au toucher, m. Si f. » Scahro afpeûu rei. Plin. Qui eft rude à la vue. ScABRUM pecu!. Colum. Un troupeau galleu.x. SCABÏËS, genit. fckbm.i. càf. Galle, gratelle, rogne, (qui rend la peau rude. ) fem. > Le farcin pour les chevau.t. Colum. SCABÎLë , genit. fi-MlU, neut. Cat. Petit banc pour s'af- feoir^ m. SC.ABÏOSOS , fatiifâ , fcahi'osiim. Plin, Galleux. m. galleufe. /. qui a la rogne, o» le farcin. SCABÔ, fcàh'ii, fcâbi , fans fupin, fcHerc. Horar. Galler , gratter. SCABRÀtOS, fcShrâiii, fâkrâ'riin. Col. Qu'on a rendu ru- de & raboteux au toucher, m, qu'on a lendui;' uidc $4 la- boteufe. /. SCA. 371 SCABRËS , genit. fcahï: f. y^rr. & SCASRITÏA , genit. fcahmls. f. Pl,n. & SCABRIritS, genit. fcahrii'n-l.f. Colum. Rudeffe , arprete', dureté des chofes au toucher. /. ^^4BB-0m , genir. /<%;. n. Plm. Rudeffe au manier. /. SCjEA, .f. f. ou SC/E/E, ariim.i.fim. V,r^. Si'. Homar. Une des Portes de l'ancienne ville de Troye , ou //1«»;. SC/EVA, genit. fi.VvS. m. Vlp. Gaucher, qui fe fert de U main gauche, m. SccvA. /". ou Sc.tvA manus. f. Varr. La main gatiche. SciVA. /. Pla,ir. Augure, préfage. »>. * Hona fcxva cjl mihi. PUur. J'ay un augure favorable. SCa^VVS, fcëvii, fiâvûm. .AulCell. Mal-adroit. »1. mal- adroite. /. SCAL.Ï, genit. fcal.jrnm. f. plur. PUut. Echelle à pluGeuis échelons./, efcalier à plufieuts dégrez. to. * Conjutre fcfui Jcalai laharin titrer, £. Ctc. Se cacher fous les dégrez de la boutique d'un Libraire. SCALARlS, ;.. m. &{. falHrc, !,. n. (Adjeft.) Vin. D'é- chelle, oad'unefcalier. * Form.i fciUri compaBus. Vitriiv. Fait en forme d'échelle , oh d'cl'calicr. ScALARiA, genit. /"Ki/.irniTn. n. plur. l'ifr. Efcaliers. m. dans l'amphithéâtre ; pour y monter & s'aller aff'eoir. SCALDiS , genit. Scâld'is. m. Citf. Pli„. Rivière de la Gaule Belgique, elle fe décharge dans la rivicre de Af»/".- , ou la Meufe: aujourd'huy on l'appelle l'Elcaut ; ilpaneparles provinces de Picardie , Cambrefis , Havnaut , Flandre, Brabant & Zelaude 5 il tombe dans la mer d'Allemagne , 0« Noorr Zée. SCALMDS , Œy.-iy,ij.U. genit. Çcâlmi. m. Cic. La cheville où eft attaché l'aviron , 0« la rame d'un vaiffeau. : SCALPÊLLÛM. n. ou SC.ALPËLLOS. m. genit. fcxlpcin. Cie. Celf. Colum. Petit rafoir, ou couteau, m. lancette./, bu- rin, to. outil propre à couper, ck à graver, ra. ^ SCALPER, genit. fcâlpn.m. Celf. Rafoir, biftouri , & sa- I 'î^ounl de Chirurgien propre à couper, m. j SCALPÔ, fcâlpu, fcilpii, filpùim, fcâlpire. Horat, Grat- j ter, galler. i Se ALPEKE._ Horat. Graver, tailler, entailler. ] SCALPRATOS , fcalprâta , fcalpriiiûrn. Colum. Tranchant : commeun rafoir, qui coupe ,0» tranche comme un rafoir. ' SCALPRUM , genit. fcâlpri. neut. Colum, Le tianchant d'un , outil. ScALPRUM futorium. Hor. Le tranchct d'un cordonnier , dont I il coupe le cuir. ; ScALPRUM hhmrium. Suet. Un canif à tailler des plumes. ; SCAIPRUM chirurgicum, Celf Lancette. /. rafoir. rn. j SCALPRUM /aiw/s. Uncifeaudemallbn. SCALPlÔR.genit. /(■.i/;>fSr<;. m. P/în. Un graveur, m. I SCALPTORiOM , ;?. n. iUu. Ce qui fert a gratter. SCALPTURA, genit. fc.tlprûrv.f. Plin. Lagraveure. /. ^CALPTUR.'VTOS , /-.î/^ïf «r/ïf,; , fcatptHTati'.m. Plin. Enrichi de graveures. m. enrichie de graveures. /. SCALVTOS, fc.^lpU, fcdlptilm. (de Scalpo.) Hor. Gravé, w. gravée. /. SC.^LPORÎGÔ, genit. fcalparig'i'nïi.i.SoUn. Demangeaifon , oK l'aftion de le gratter. /. SCALPORIÔ , fcalpiitis , fcalpûrlrë. Plaut. Gratter comme ront les poules. SC.AMANDÈR, gcnit. Scimlindr7. m. Plin. Le ScamandrC, rjviere du Royaume de Troye , ou de la Troade ; elle tom- be dans la mer Egée près du Promonroire Sigée. SCAMBÛS, genit. fcimhl.m.. Sua. Qui a les jambes tournées en dedans, »» cambrées. SCAMILLÛM , genit. fcimlllt. n. Vitruv. Tringle attachée avec des queues d'hirondelle dans la Catapulte qui eftok une machine de guerre à l'ufagedes Anciens. ScAMitii impures. Virr, Manière de piedeftaux. SC.AMJVIONIA , genir. fcammomS. f. c-x.xu./xmin. Cic. De h Scammonée_, herbe médicinale & purgative. SCAMMÔNIOM, genit. /iamradBjï. neut. Plin. Lefucdcla Scammonée. ^ SCA.MNOm, genit. ftàffi»!. n. Varr. Marche pied. m. elca- bcaii, m, A*a î ScAM- 37^ S C A. ScAMKUM. OviJ. Un banc pour s'afleoîr.w. Se 4M su M. P/".. Efpace de terre entre deux CUons qui a la Sc!r: f^r^^r...rn.. neutre p.ujier. P//.. Brand.es de certains arbies, qui font comme deïbancs a IVntour. SCANdÏx, «=^rj|. genit. findiJ,. f. PU», Herbe f.uvage femblableauciellon. _ ...... ^- .,„„,,,• SCAti DÛ , fcàndî s, fcdnii, fcanmm, fitndere. ûc. Monter, ^sJuieu pauUtim gr<,dui ^ta,ù. Lucr. S'avancer peu a Deuenâre. ♦ ixprà «i"/o< majorum f^m.m fcandcre. Vvia. S'éleverTiudelàdefesanceftres, fe faire une réputation au delà de la leur. , , , SCANDOlA, genit. /:-<"». genit. /«>bf>. f. Vin. Cadran creufe en rond ayant un ftile élevé au milieu. ^ j i /■ SCÂPHIOM, !r;cs;fi(iï. genit. /"«>/;-.. n. P/a«f. Oonacie. /. Vaifleau k boire , fait en forme d'un petit erquit. ScAPHiuM .«r«<'», ou r/«mk««.. f-.ir. VaUleau d airain , 0« de plomb, m. 0« un balTin. SCAPHIUM. Mart. Baffin de chaife percée. SCAPTéNSÛLÂ, .7. f. ax-uTrlnjuAii. Lucr. une mme ae la- quelle on tire les métaux. ^ , . 1 r SCAl't'L-î , genir. fcapurarûm. f. pl"r. C.//: Les épaules /. SCÂFt'S, genit. fc^p~'. m. V:tr. Le fuft de la colonne , c eft- à-dire La tige & le tronc de la colonne. ScAPus c^nddabri. Plw. La verge droite , .» la tige du chan- delier. . , I L ScAPus tot.r«7». P/.n. La t.ge des herbes. , ScAPus /;.=/<:,««. IV/r. L'a.bred'un efcaher, ou font encla- vez les matches , .»degtez: L'echiftte des efcaliers. ™. po- teau mis droit & a plomb , & que l'on appelle Le noyau. ScAPvs. r,... Le fléau d'une batancc a quoy font attachez les deux bafllns de la balance. r 1 i,, S.'APi cardinale,. Vm. Les montans des portes aufquels les gonds font attachez. ScAPus. Plm. Une main de papier. SCAB-ÂB^tÛS , genit. fcarahii. m. Pto^ Un efcatbot. m. in- ScAR^BEUS lucaraiu PU". Un cerf-volant Infeûc. srARÏFÏCATÏÔ, genit. [canficationn. f. Co/rs»;. bcarinca- tion , »« l'atlion de fcarifier à coups de lancettes. /.;«. quelque pattie du corps gangrenée pour aller jufques a la Sr A.R1FÏCÔ , /; f.^rr-o.ny,. Lucil. Rude, raboteux au toucher, m. rude, raboteule. /. SCÂRtS, .Kslf®-. genit. r.^rî.m. Hcr. Scarre. «,. Po.flbn. s"AtËBiU genit /;iHm. Colum. Plein , rempli de fouices. m. pleine, remplie de fouc- ces. /. SC.'iTURÎGÔ , genit. fcaturiginÏ!. f. Colum. Une fource. /. SCATURIO , fcâlûru , /laiiirlrè. Colum. Eftre plein de fout- ces. OT. eftre pleine de foutces. /. * Sohim fo.inhus fcaiurit. Colum. Cette terre pouflc quantité de fontaines , ou de four- cesd'eau. SCAURCS, genit. fcaUri. m. Horat. Qui a les talons fort g^os. SC^ZON , irxïfaiv. genit. fcaz,ânlïs. m. }.larl. Un Vers Sca- zon qui a ûx pieds, dont le pénultième eft ïambe, & le dernier Spondée. SCËLtRÀTH. (Adverbe.) Cic. Méchamment. *Cicerondit au Superlatif Sceleraûfùmi. Fort méchamment. SCËLÈRATÛS, fceterâià, fcelerâiûm. Or. Scelerat. m. fce- léiate. /. qui a commis de grands crimes. ScELERATtis. Ci.er. Criminel, méchant, m. criminelle, mé- chante. /. (parlant des chofes comme des perfonnes.) ( Au Comparatif i5Vf/fr. P/a«t. Liv. Plus fcelerat.] _ SCËLÔTURBË, (7K(hcTÙfC«. genit. fietotnrhi!. f Pltn. Foi- blefli des jambes caufee par les eau.x d'une certaine fontai- ne fut les codes deFrife : les foldats de Germanicus furent attaquez de ce mal pour en avoir beu. SCëlOS, gcith. fcèler,,. neut. Oc. Un grand crime, m. une grande méchanceté. /. SctLus. Tirent. Un fcélérat , un méchant homme : uapen- SCënÂ, ou SC.tNÂ,5. f. Tous deu.x ne font pas mauvais: le premier eft plus dans l'Analogie , parce qu il vient de irx»rà: &: le fécond dans les anciens Livres Sx. dans les inl- ciiptions, ce qui femble préférable : Varron me.meecut fin.» ; quoiqu'il avoue qu'Aaius écrive .5V«»iit. Les Philofophes Sceptiques, qui font les Pyrthoniens & les Académiciens, qui examinant tout, ne décidoient pourtant rien. SCiVTKMÈlk, fcepirifirâ, fiefilrifèriim. Ovid. Qui porte un fceptre. SCÊPTRC'M, o-KiÎT7g,sv. genit. fipttl. neut. Cic. Sceptre. 77». Une des marques de la dignité Royale, & de- là il le prend pour Un Royaume. * Ponri fceptm. Vir^. Jouir du Royau- me. * Reponere ali^tiem in fccptra. Virgil, Rétablit qucl- qu'on^dans fon Royaume. SCËtTUCHÛS, ^m\Tl'ix@'. genir. fcèptâchl. mafc. Tacit. Qiii tient le fceptre, un Roy. SCHTIS, :!. mafc. Scete , defert de l'ancienne Egypte du Alilieu 8c à l'Occident. 11 y avoit plulieurs Saints Hermites & Solitaires, félon Callift. Socrate , e>-c. SCHÈDA, iTx'M- genit. fJied.ë. f. cic. Une feuille de pa- pier, eu de parchemin: Proprement l'écorce fine du til- leul , fur quoy les Anciens écrivoient. SCHÈDÙLA, genh. fchèdiil.ê. (. Cic. Petit billet, m. SCHËDÏÀ, genit. fihedïîc. f. Vlp. Un train de bois qu'on mené fur l'eau. SCHÉMA , T^fAH. genit. fchêmHii's. neut. Vitr. Figure de Mathématique pour mefurer les terres. /. ScHFMA. Siumt. Figure de Rhétorique. /. ScHV-MK fervilu. rUut. Un habit d'clclàve. SCHËMÂTÎSMOS , trxx/^'i'rtCy.ôi:. genit. .g«/nr._Maniere de parler figurée. SCHiDl,£ , genit. fchidiarnm. f. plur. Fiir, bois. m. SCHÎSTON LAC, a-X'^'^v yxVa. neut. P/ih. Crème de lait./ ScKisT.4 ot/a. n. pi. l'Un. Oeufs qui ont efté couvez durant trois jours. ScHisTON alumen. Plin. L'Alun de plume, m. SCHCENÔBAi Es, ir;to/»ofaTi)t. genit. fchcenolât.è. m. 7«i/. Danfeur decotde. m. SCHCB-NObÀTÏCA, ^x""^"-'^"'"' gf 't- fchavtliAtici. fem. Ctl-ad Cic Le métier , an l'ait de danfer fui la corde. * D'au- ttes^iifent Lmbsmtica, SCHCENOaI. n. Colum. a-xw®' , OU SCHCiiiNOS. m. genit. fchœm. Plant. Du jonc. m. ScHoeNuM , au Schocnus. Vurr. Parfum fait de la racine d'un jonc, qui eft odoriférante. ScHocMi-s. ri:n. Sotte de mefure, qui contcnoit foixante fladcs.- SCHùlA, >[. genit. /"c/jo/.ë. f. cicet. Ecole./, lieu pu- blic ou l'on cnfcigne les Sciences : Collège, m. Académie des Sciences. /. icuoLA. Viir. Le Repofoir. C'eftoit un endroit dans les bains, ou ceux qui vouloieut le baigner attendoicjit qu'il y eût place dans l'eau. ScHOL.£, genit. fhàUrûm. f. plur. cicer. Les exercices Scies difputes de l'école. SCHÛLAiJlQÛS, fbaUpcn, fchUfihûm. Suint, Que l'on fchemanfim, m. Des éclats de 373 fait pour s'exercer, (parlant des déclamations.) ScHoi\sTici.'S. Plin -Jim. Rhéteur qui s'exerce à faire deî déclamations fut des fu jets feints. SCHÔLiûN , (^x^'f^'"- gcuit, fchilïl. neut. Cic. Scholie , ex- plication des mots. /. SClADtUS, c-xiuSeôç. genit. fciadèi. mafc. Plin. PoilTon noirafire qu'on appelle Ombre, m. SCIj£N.A, Miii;(s. genit. jcix«:ê. f. Plin. La femelle de ce poiflon. SCÏ.AGRArl-ÎÏA, s. f. Lifcs. SCENOGRAPIIIA. SCÏATHKRAS, o-K(ï9,!£aç. Mot Grec , genit. ^Mt/jcr.?. mafc. ynr. Eguille, ok broche de fer qui montre les heures dans unCadianauSoleil: unfiyle. SCiAtHËRICÛN harolcxi-.im. n. Plin. Un Cadran au Soleil.. SCIATHUS , genit. fuâihi. fem. Mel. Ille de la mer Egée & vers laThefîalie; aujourd'huy Sciaii , dans l'Archipel & la Turquie d'Europe. SCÏËNS, genit. /ii?!;r/j. (pour tous les genres.) Terent. Sçï- chant, qui liait. * Vf (» fis fciem. Ter. Afin que tu (ca- ches. * Scieni nan faciam. Ter. Je ne le fetay pas à moa efcient, 0« le fçachant. '* Omvibus fcientihui ahJluUJli. Cicer. Vous l'avez emporté au veu ^: au fceu de tous. SciENS , (Adjeflif quifait au Comparatif 5i/rnr;u"r, ôrîi. m. à^f- fcienjiiii , Iti:. neut. Cic. Et au Superlatif 5t<ènn/'ii- miis,ii,um. Cicer.) Qui Içait. * Latinx LimtLt fuens. Tac. Qui fçait la_ Langue Latine, ou le Latin.» Si/f»< pngnt. Horat. Qui fçait combattre, qui entend à donner bataille, * Suis hoc homiiii fcumwr > Cicer. 11 n'y a perfonne plus ff avant que cet homme. * Vir regendu Reipublicc fcienii/Ji- mus. Cicer. Très habile dans le gouvcmement de la Répu- blique. SCÏËNTËR. (Adverbe.) Plin-Jim. Le fçachant,^ fon efcient, SciENiER. Cic. Sçavamment, en homme intelligent & en- tendu, doftement. ■♦[llfaiti't;, n(;nj, t< fciêmifiimè.] SCIËNTïA, genit. fcienii.ï: f. Cic. Science, dotftine , éru- dition, connoifliincedes chofes. /. * Snenria Juris Civilii. Cicer. La connoiflance du Droit Civil. » Rei militatis. Cic, La fcience de la guerre. ♦ Bene dicenii. Sli'i'it. J^» fcience de bienpjrler, l'éloquence. * Hithere fcictaiam magnarum. nriium. Cic. Sçavoir les beau.t arts. ' Hatere fcienitum in re alloua. Cirer. Eftre fçavant en une choie. SClLÏCËT, (elldit peut Screlicet, deniefme que Videlicet fom vrdere licci.) Cic. C'cft à- dite , 0« je veux dire. I ScmcET. Cicer. Certes, vrayment. * Id populus curât fcili. cet. Ter. Vrayment c'cl^ bien de quoy le monde fe met en ' peine. * SciU.et hic Sup.ns lahar e/i. Virg. C'eft bien do quoyjes Dieux fe mettent en peine. SCILLA, o-iu'/.Aa. genit. yî.i//,r. f. Colum. Oignon matin, m. herbe. SCILLINCS , filllinâ, fc'tUïnûm. Comme ^cetum fcillinum. Plin. Vinaigre fait de cet oignon marin. SCÎLLItLS, genit. /ijHîi.ë. Comme ^Icetum fcillitei. Plin. Vinaigie d'oignon marin. SCÎLLlTÏCtJS , a, ûm. Comme Scilliticiim acttam. Colum, Du vinaigje d'oignon marin. SCÎMFÔDIUM , aitifATrUi-jv. genit. fcimpodî'i. neut. .^ul-Ctll. Petit lit'deiepos. m. SCINCÛS, ex.iyx®'. genit. A îi". mafc. Plin. Animal qu'on- appelle Crocodile Tcrreftrc, qui a l,i peau plus déliée & plus blanche que le Crocodile, ôc.dûnt les écailles vont en montant vers la tefte. SCÏNDÔ, ycîjiJ/j , /tf.n , /iT/jifw , r-i'ide^e. Cicer. Trancher couper, tailler, déchirer, divifer, fendre, faite incifion.. '^ Ccm*m fiindcre. Cu. Déchirer les clievcux. ttj» Sciud^re fluvios nataïu. Ctnud. Palier les fleuves à la nage couper les eaux en nagcanf. * Sof.cm. Vng. Labourer la terre. '^ Scindere penulam. Cicer. Deciîirer le manteau à quelqu'un, à force de le prier de venir manger. *l'erLt Jteru f-induniur, Ovid, Ses paroles font entre-coupées de fauglois. SciNDtRU neceffitudines. Plin-Jun, Rompre une étroite ami- tié. * ScinclcTcfcnientiam. Cic. Divifer, partager fon lenti- menr. * Scmderc doUrem fuum. Cic. Renouveller fa duu- leui. * tt tum dtleilii fmdit agmen. Tant, U enfonce. A •ta- 3 r.ai,. 374 S C I. l'arme, cmemle nvec l'élite de fon camp. * ff'"'';''''; '«; en divers i'entii-.iens. _«ii, j. fi.,, f SCINTILLA, gcnit. /■n>.f SciNUitA iW/'. 0«r. Etincelle, .•< refte de guerre ScINTILLOLÀ , genit. fç,mMuls. f. Oc l'etite «■"« le. f. SCINTÎLLATÏÔ, genit. ÇcinnlUitlnu. f. f''". Etincelle ment. m. _ „ ,, t;,;- SCÎNTÏLLÔ, /.<'>n//.Tj, Aï"ti//5f'. faritill.tre. Plm. Et ii celer, jeticr des étincelles. "^ 0/«« fc:ni,lUt ardente lejU. V.rz. L'huile pétille lorlque la lampe biùle. SCfô, fâ,,fin.l, fcU:i>» , f>rè. Cic. Sçavoituue cliolc , en eftre informé, w. en eftie informée. /. SciBiTuR. PUut. On le fçauta. SciBO poui fiiam. Ter. Jenc fçaurajr. SciNN/pout S.,-,-»..' T«-. Sçavcz-»""-^^ ^ Ces mots font d'ufage parmi les Comitjues. ) SciRE /iii.t;<'. Ter. Sçavoit jovier, ««toucher à cordes. '^SareLutini, oaGr^ù. Oc. Sçdvou le Larin^ „„ le Grec. ♦5c,f cmr,es Lmguas. PUut. 11 fçait toutes les Langues, il parle toutes les Langues. ,„„„p. ftS- 5cfy.'. ..r.7»r«. r.r. C'eft ce qu'on dit en "f '«, ^^ "§"= ; Vous vous eftes conduit félon le cours du Marche . Vous avez fceu vous accommoder au temps. , SCÏOTHERICOM horchgium, genit. Jnelberia horologu. n. Cadran au Soleil, m. On dit aufli Sciaihencon. SCÎPÏÔ,genit./c,;..;nM.m. Liv. Bafton a s'appuyer. «. SCiriÔ, omr m. Le tombeau de Scipionl'Atricain: 11 eftoit àLiternum, ville de la Campanic en Italie, iirub. SCÎB-FtÛS , ftlrpei , fcnfiiim. Ovid. De JOUC. SClB.l'ËA , genit. Jàrfc.V. f. Ovii. l'anier ble , fait de jonc. , _ . ç „, . SCÏKTICVLA pifcaria, genit. fcrpieulj! pifcans. t. t laui. Une nalle de jonc à prendre du poifion. SCÎRrÔ, a!, ire. Varr. Lier avec du jonc. SCIRPCS, senit. /iirpî. mafc. Co/m'». Du loiic. m. ' " ' i-er. Vous cherchez des difficul • vous ? ( Ces mots r des inftrumens , ou chofe fcmbla- , Plin. Du- 0^ Nodum in jarpo ijUAri tez où il n'y en a point. _ SCIRRHOMÂ, ou SCtROMA, hth^ n. «if^-^^t rete daus le foye. Un Ichire , (comme parlent les Mede- saRPÏCOLOM, genit. /c,rpKK/î. n. Varr. Petit panier de SClRpicÛLÛS, genic. fcirpiculS. m._ f.irr. Petit jonc. M. SCISCÏTÔP. , falutarh , fcfatârih ,ûm , falu.ar,. Deman- der , s'enquérir, s'informer d'une choie. * H>^»c f,,rata- tus tfl , î«» •ff'"» '»"""" '■■"""■ ^""- ^' '"^ demanda de quelle morr il devoir mourir. SClSCÔ,/ii/".M, frivi , fi'Viim , fâfcirë. PUut. Sçavoir. Scisco. etc. Etablit, faire ordonner. * Scifiere legim. Ccer. Faire une Loy, une Ordonnance. SciscïïRK. Ctc. Donner fa voix & Ion fuftrage. ,^ ^ . - SCÎSSlLlS, ... '».&(. M"l', •'■ n. (Ad)ca.) Celf. Qui fc rompt & le fend aifement. SCiSSÔR , genit. fâfirii. m. Pe;ron. Ecuyer tranchant, m. SCISSORA, senit. fcrifiUr.^. f. PU"- Divilion. /. SClSSiS , fitlPi , fnfi./^- rtim. t. plur. Colum. Petit balay. m. SCÔPOLÔSOS, fcopiilisii, fcopHliuim. Cic. Plein de rochers, ou d'ecucils. m. pleine de rochers. /. SCÔrtlLÛS, genit. fcSpuli. m. Cic. Rocher, écueil dans U mer. m. * .^Ad eofdem fcopulo! navim appellere. Cic Faire naufrage à un mefme ecueil : Echouer fur les mefmes ro- chers. . tj- Cejfare fcopulos in ccrde. Ovid. Avoir un cœur de ro- cher, avoir le cœur dur comme un rocher, cftrefansmi- féricorde. SCOPUIU5. Siiet. Le but, le blanc oui on vife. SCÔfOS, genit. /"(opi. m. Varr. La rafle du raifin. SCOPOS, 1. m. Cic. La fin , le but qu'on fe piopofe dans les c'.iofes. SCÔRDAlOS, genit. fcirdniî. m. Peir. Fier 8c entrepre- nant, m. n- ,, j SCÔRIÂ, «*£('«. genit. fcôri,c. f. Plin. La cralle, 1 ordure des métaux lorfqu'on les fond, SCÔRPlÔ, genit. /cor/"»"", "i. f'". Scorpion, m. Animal venimeux. ScORPio. Viir. Scorpion, m. Machine de guerre des Anciens, qui eftoit faite pour jetter des pierres par le moyen d'un morceau de bois qu'on appelloit llyle , & qui eftoit engagé drins des cordes , attachées à deux branches de bois cour- becs, comme elles font à une fçie; en lotte que le flyie eflant tiré par quatre hommes, & enfuite lâché, il jeitoit Irf' pierre qui eftoit dans une fronde au bout du ftyle. SCÔRlIÛNlOS, /«w. he Scorpion. Signe cdcfte. S COR.- SCO. s C R. SCÔRTATÔR, genir. /;or;riJels. SCORtOM , genit. j'tntu n. Feft. Une peau de belles mor- tes , OH le cuir. ScoRTUM. Ck.Plaut. Une putain, une proftituce, (parce que d'ordinaire ces débauchées fetenoient dans des lieux cou- verts de ces fortes de peau.\-.; SCOtI, genit. Scow:im. mali. plur. Strah. Grands peuples d'Albion , ou BritannU Major, au Septentrion ; aujourd'liuy les Ecoflbis , peuples du Royaume d'Ecolle d.ins la Grande Bretagne , & tjui obcïffcnt au Roy d'Angleterre. SCÔTlA, geuit. fcôtuv. f. Vin. Scotie. /. Partie de la bafe d'une colomne: Siotcs, ^ni-r®- en Grec lignifie ténèbres, obtcuriie: & la partie qui eft enfoncée dans la baie de la colomne, elî appellee Scotie , parce qu'elle eft la plus om- bragée: on la nomme Nacelle en François, à caufe de la c ' ité. SCR AtOR , genit. /crentêrM. m. tlaut. Q^ii ne fait que cracher. SCREàtOS, genit. fcréâtûs, m. Ter. Crachement, m. SCKiiO y fcreài ,fLréav'i, fcréitum ,fcreare. Plaut. Cracher. SCRIB.^, genit. fnb.ë. m. Cic. Hor. Un Greffier, Scribe, Secrétaire, Ecrivain, m. SCRIBLÎTA, genit. fnbni^ê. f. Mtirt. Une tourte. /. Pièce de pâiilletie. SCRÎBÔ , /îijfcû, fcrlpsl , fcr'ifutm , /cr'ihërë. Cicer. Ecrire. * CoriHihiii fcnbcrt, Fref. Ecrire fur des écorces d'arbres. * Sctibere fiià manu. Cic. Ecrire de fa main. * .^iliiui J'alu- tem finherc. Plaut. Saliier quelqu'un par Lettres. ScRiBERh. Ecrire, compofer, faire quelque ouvrage en Pro- ie, on en Vers. * Sinhere verfui. Oc. Faire, ou compofer ' des Vers. * Poémata. Hor. Compofer des Foëmes. * Le^es. Cil. Faire des Loix. ScaiBERE. Nommer , écrire. * ^liqucmhercdemfcribcre. Mnrt. * ^4liijuem lefiAmcnto ftrihere. Horar. Iniiirucr, nommer, faire quelqu'un fon héritier dans Ton teftameiit. '*' Scribere fervo liberiaiem. Vif. Donner la liberté à un efclave par tcllament. * Tarn caca. Ù" corrufta meni ajjidnit adulatiotnbtti erat , ut nefiiret a bono putre non fcribi lieredem , niji mnlutn Primipim. Tncit. Il eftoit fi aveuglé par de continuelles flatteiies, que de ne pas voir, qu'un bon père ne falloir fon hetitier qu'un mauvais Prince. ScBiBKRt dicam aliciii. Ter. Afliguer quelqu'un , luy faire un procès. ScaiBERE .i/ir«i tiummos. Plant. Donner un billet de change à quelqu'un pour recevoir de l'argent. ScR IBERE ,iij;»io. Cic. Graver, imprimer dans l'efprit. Sciiiey-Kf- ff.pplemeniura [egionibiii. Cic. Lever, on laite des recrues pour rendre les légions coniplettes. Bj' ScRiBtRE i?i aijuà. Cainl. Perdre fa peine. SCRINIÛM , genit. fcr'nul. n. Hor. Caflette. /. Coffre à lérrer des Livres , ou des papiers, m. ^ CompHare fcrinia alaujui. Horai, Pillei les papiers,' ou les Ecrits de quel- , qu'un. SCRiPTlÔ, genit. fcripiiôiiti. f. Cic. L'écriture, ou l'adlion d'écrire. /. SCRÎniTÛ , fcriptUii, fcriplitâvl, fcriptilâtnm , friptilâré, Cic. Ecrire fouvent. SCRÎf'TÙR , fcri'^iorit. m. Cic. Ecrivain , Copifte , qui e'ctit pour quelqu'un , Secrétaire, m. ScBiPTCR. Cic. Ecrivain, qui a écrit, on compofé quelque ouvrage : un Auteur. ♦ Pliniui Cermanicorum bellorum foipior. Tac. Pline qui a décrit les guerres d'Allemagne. ScuPToR Lfffira. Cil. Un Legiflateur , qui a fait des Loix. SCRll TÔRlCS , /cn/Koriâ, yi. SCROtAtIÔ, genit. /Vinrariin;;. 1cm. Stii. Recherche des cliofes perdues en fouillant pat tout. /. SCRUTÀTOR, genit. fcrutatirts. m. Siat. Qui cherche en fouilla.it. 'f Pc.ie: Joutator Eei. Sut. Qui clierche des per- les , ou des pierres piecieufes dans la mer d'Orient: Qui cherche des peiles Oiientales. SCRUTlNlÛM, Ji. neut. ^pul. Scrutin, m. l'aflion de re- cueillir les voix. (Ce mot n'eflpasbien Latin.) SCRÛTOR , fcriitârn, fcrMatiis siim , frkiati. depon. Cictr. Fouiller, chercher en fouillant , fonder, fureter partout. * ScrutaritabLllano!. Pallia-ad Cuer. Fouiller les mcil'agers. * Dum narilus fcrutantur cfcam in fiercore. Ph.cd. Pendant qu'ils cherchent à manger dans les ordures , eu qu'ils flai- rent quelque chofe à manger dans le fumier. * Ditr/i /iru- tatur Jlrnula. Piixd. Pendant qu'il futete par tout. ScRUTARi "an jnH»;. Ihr. Talcher a découvrir un fccret. * Pn- BlijfoCucinnà , ut ocrullit filliium fcriitaretur. Tacil. Cccin- na étant envoyé devant pour reconnoillre le pays , & le pjus épais des forefls. SCULNA, genit fcUlvâ. m. Varr. Un arbitre, m. SCVhVQ , fiKipïi, fcHipityfcuipiitm ,jciilpcri. Oi/iU. Graver, tailler en bofle. 5CULPÔNÈ/E , genit. fculpcneârurx. f plur. Cai.PLuit. Sor- te de chauHure a l'ufage des valtis & Icrvantes: Volîius Se Junius ctoyent qu'ils efloient de bois , comme nos Sabots : ibuliers grofficrs , comme ceux des paifaus. ScLiPONEA. Plaui. Ceinture. /. SCULPONËATOS,/cu//;à , comme Turncbe a crû, mais du nior Grec ^Kv^ih-o, Scytale qui lignifie entre autres cho- fes un baftou rond, d'où vient qu'on appelle ScittuU, Les rouleaux que l'on met fous les navires pour les faire allei en mer. SCUTÛLA ÔPERTA , genir. fcutulirûm opirtcrûm. n. plur. Celf. Les omoplates. /. qui ioncdcux os larges des épau- les. SCUTtfLATCS, fcutulatâ , fcututâiûm. Piin. Tracé en rond. m. tracée en rond. /. * ScunsUtaveJlr. Plm. Habillement d'une etofte par ondes , comme de tabis & de camelot gauf- fré , qin eft par ondes. SCÛTt'LUM , geuit. jaitlili. neut. Ce Petit bouclier long. SCUTOM, genit. faiii. a. Cic. Bouclier long, à la difl'eren- ce de Ctypius , qui eft un bouclier rond. SCYLLÀ, f. fem. Virg. Rocher dans le Détroir de Sicile, près de la Province lirutium en Italie: vis-à-vis duquel il yaunGoufre que les Anciens nominoieut Ch.ttybdu. Au- jourd'liuy l'un & l'autre eft dans le fare de.Melîînc": le Rocher veis la Calibre Ultérieure dans le Royaume de Na- ples , Se le Goufre du cofté de la Sicile. Delà vient noftre Proverbe , Dendu tn S>y(iam , cupiem vitare Charjhdim. Il eft tombe dans un danger , en voulant éviter un autre, ou [felou un proverbe populaire en noftre langue ,) il eft tom- bé de hevte en chaud mal. SCYMNOS, t!-K-J/jit&-. genit. ftymiiî', m. Lucr. Lionceau, w, le peut d'une Lionne. SCÎrHÛS , ^x'J^is)-. genit. fcypht. m. Hirat. Un verre à boi- re. )n. coupe , tafle. /. SCYRlCÛM , çnti^ixii. genit. fcyrïcl. neut. Plin. Couleur qui le fait d'une terre rouge. SCYRÙS, genit. .Srjiï. fem. Plm. IfleSc ville de la merE- gee vers la Thefl'alie ; aujourd'huy Sciro , o» Sciros , & faint George de Skiros, dans l'Archipel & la Turquie d'Eu- rope. SCÏtAlE , trKwiÙKn, genit. fcjtâlÎ!. fem. Fliu. Sorte de fetpent. ScYTALF. Lit/. Lettre écrite en chiffre, inventée par les La- cédcmoniens. SCYTH-Ï , gepir. ScythÂrûm. m. pi. Plm. Luc. Les Scythes, On a donne ce nom dans les premiers temps aux peuples Septentrionaux de noftie Continent; depuis ce rcmps là on a appelle proprement Scythes les peuples de la Scythie en Afie, & de la pente Scythie en Europe. SCYTHIA, genit. StphiSJ. fem. Tih. Plm. La Scythie, Ré- gion de l'Aile au Septentrion fur l'Océan Septentrional , en- tre la Sarmaiie Aû,itiqne & la Région Serique,é>c. C'ell aujourd'huy la plus grande parrie de la Grande Tartaric, Voyez. Parv.\. Scythia. SE, Accufatit du Pronom Sut, phi , fe. Soy. Se cft une prépolition qui entre dans la compoGtion de plu- ûcuis Vabcs , 6c lignilie feparation. s E B. SEC, $^B0 , lèiai , srtiâv't , trkâtiim , lèhirè. Colum. Faire de la chan- delle de fuif, OH de fain-doiix. SêbOsOS, lihosk, tehtiHm. Pliti. Qui relTemble à du fuif. StBUM, genit. lèhi.n. Colum. Du fuit", de U graille de mou- ton , OH de beuf fondue , ou du faindoux decochoii. SËCALt , genit. lècàli:. neut. Plin. Du feigle. m. Sorte de bled. SËCÂMtNTÛM , genit. /icamèntï. neut. Plin. Copeau, m. ce qu'on hache du bois. SÊCÉDÔ, serf dû, jfiè/iT, lêccfiRm, lêcètiè'rë. Cic. Se retirer à l'écart, ou à part , s'écarter. De vtà feccditc. Pluui. Ortez-vous , retirez vous du chemin. * Secede hue lu, Sofia. Tirent. Vien icy , Solie : retire- toy icy, Sofic. *Trithcsficeffire. Sut. Les poutres fe font écar- tées l'une de l'autre. tS" ^-id jlylitm fecedere. gBmf. Se retirer à l'écart pour tra- vailler à quelque ouvrage , on pour écrire, pour compofer quelque ouvrage d'efprit. * ^A lufu jeiedere. Prop. Se reti- rer du jeu, ne plus jouer, quitter le jeu. SECEB.NO, sêiiniti, icitèv'l, iëtrënim , têccrtierë. Cic. Sépa- rer, mettre à part, tirer à l'écart, dirtinguer. * E grege fecernerc. Liv. Séparer du troupeau. ♦ ^iucleoifaernere. Ca- tul. Ofter , fcparer les noyau.x. Secernere /Bijuiim ;«/îo. HaTut. Séparer la juftice d'avec l'ia- juflice. Diftinguer ce qui eft jufte, d'avec ce qui ne i'eft pas, difceniei la juftice de l'iujullice. * f'oluptaiem a hono. Cit. Séparer le bien de la volupté. SËCESPnA, genit. jcceif'u.c. f. Suet. Sorte de couteau dont les Preftres de Jupiter (é feivoient dans leurs facrificcspour égorger les viftimes. S£CËSS1Ô , gcnit. jecejfionit. f. Cic. L'aftion de fe féparer & de le retirer à part: fepaiation des autres. /. * Setejfio- nem facere. Ltv. Se feparer , faire bande a part. SËCESSOS, genit. lêcèjsus. mafc. Vngit. Lieu écarté , lieuà l'écart, w. folitude. /. SËCIOS. (Adverbe Comparatif.) Voyez. S?-cvi. SËCLUDÔ , iêttitdii, siiimi , tétlfisum, tëclndére. Cic* Met- tre, enfermer, renfermer à pan , o» féparément. Secludire cuiaj. Virgit. Banuir tout chagiin , éloigner de foy tout chagrin. Seciudere Tjitam corpore. PUut, Priver delà vie, tuer, ofter la vie. 5ECLUM, genit. m/î. neut.. Lucr. Siècle, m. par Contrac- tion pour 5r.«ttt»i : Voyez Seculum. SÉCLOSÔRiOM , genit. leduforii. n. Varr. Lieu ou l'on renferme quelques animaux , Comme un Parc, ù-c. SËCÔ, lècâi , leciii , leSÎHJn , ietare. Coiifni. Cicer. Varr. Cou- per, trancher, fcier, tailler. '<■ Pahulum jecarc. Cutf. Cou- per, oKfaucher du foin , oi< du fourage. Secake vetjioi. i^irg. Fendre les vents. '*' t^thertt pennis [cca- Te. Virgil. Fendre l'air en volant , ou à tire d'ailes. Uj* Magna htei fetantur hono viro Jiidiie. hlor. Un bon Juge retranche , o» coupe la racine aux procès. Secare. Suivre. ^ ^am c^utjijue [tcat fptm. Virg. Quelque cfpérance que chacun ait , on fuive en particulier. Hidicutum acri fortiùs Cr mcliîit magnat plerumque fecat ret. Hor. Saiyr. lo lih. i.vetf. 15. La raillerie, ou la plaifan- tcrievaut fouvent mieux pour terminer des chofes d'im- portance , que le lerieux & la force des taifonnemens. ftS* Secare ^^uora uttima fugà. Virg. S'enfuir dans les mers les plus éloignées, comme qui diroit. Fendre les mers é- cartées par la fuite. *Lemefme Poète a dit encore, Secat .vtnm ad navei. Il s'en retourne à fes navires. SECÔB.D1A, genit. jetord'i.è. {. Parefle , nonchalance./. Voyez SocoRDrA. SECÔRS, Voyez. SocoRS. SECKÉTIÔ, geait. Jecreliimi. f. Cic. Séparation , oa l'aélion de feparer. /. SECB.ETO. (Adverbe.) Cirer. En fecret , en particulier, à. part, feparement, fecietement , lous main. * Columelle «lit Sicriitiii au Comparatif. Plus fecreiement. * Seinta tib ahii coijuere confilia. Liv. Former des defîèins en parti- CUliei , arrière des autres.' ♦ tadcm Jecni'o ab alm repem t£i vira^ Ltv. Il s'enquieit rous-maiu de la melhte cbo- S E C. 377 fe, 8c Jl trouve qu'il eftoit vray, SECREtUM, genit. jfrrtr/. n. ilKinU Sectêt. m. chofefe- crcte. /. Secrttum. Piiid. Lieu fecret, lieu retire, lieuà l'écart, m. *Sediili»t in [ecreium a liberté. Pbitd. Sen Affranchi l'ayant tiré à l'écart, l'ayant pris en particulier. SECRHTÛS , sêerètri, lecrëtnm. {de Sererno.) Cic, Séparé, mi$ à part. m. feparce , mifeàpart. /. Sccrctns à voluptate.Cic, Eloigné de la volupté. Secritus. tcarte, fecret, retiré , reculé, m. écartée, fecre- le, retirée, reculée. /. qui eft à l'écart. * Vajlum uhicju: fllentiiim , fscretx valles , fumaiilia ptocul teCia , nemo exflo- raionhus obvim. Tacii. On voyoit fumer de loin les mai- fons , les coureurs ne trouvoient perfoiine , on n'entendoit aucun bruit dans les vallées les plus reculées, c'eftoit par tout un vafle lilcnce. * Secre iffimn palmUtione!. Colum. Les fourrages fort éloignez , lors qu'il faut aller fort loin au fourrage. j Secruls loiui. Cic. Un lieuretiré , ou à l'écart. ! SECREvr, Prétérit de ShCfRNo. j StCTA, genit. litl.ë. f. (daVeibe ScSor.) cic. Seàe.f. par- I lant des Philofophes qui ont des fyftemcs Se des opinion» : différentes fur les choies de la Nature ou de la Morale : [ on dit donc la Sedted'Epicuie , c'eft-à-diie, ceux qui fui- vent les fentimens philofbphiques d'Epicure , & ainlî des autres. Secta. cicer. lignifie aulli Le parti que l'on fuit. Comme Seûa Ca/'ari,. Cic. Le parti de Cefar , les pattifaus de Cé- far , ceu.\ qui fuivent fon parti. Sfc.TA.Ctc. Alaniere de vie. /. SECTARIOS VERVËX , genit. feSarii -vërvëch. m. Plant. Mouton qui marche à la tefte d'un troupeau Se que tous les autres fuivent. SECTATOR , genit. fedaiôrii. m. Cic. Suivant , qui eft de la fuite de quelqu'un , qui l'accompagne, m. Sectator. Cicer. Seftateur, m. qui eft delà fefle de quelque ^Fhilofophe , qui fuit les opinions. SECTiLIS, it. mafc. & f. lilitle, ii. n. (Adjeft.) Saet. Qui lé coupe & fe fend aifement : fendu , coupé, m. fendue , coupée. /. * Scililei lamina. Plin. Des feuilles de bois , tu de métal qui font fendues. SECTIO, genit. ftClimii. f. Varr. Coupure, incifîon. /. Sectio. S^iiit. Divifion, feftion en quoy on divile quelque matière. /. Sectio. Cic. La publication , o/i l'encan des biens confifquez. Cefar dit ce mot des biens de toute une ville prifc qu'oa pariage aux foldats. SECTIVUS ,ifflix.a ,i5(3îi/Sot. Colum. Qui fe coupe & fe fend. Lemefmeque Sectilis. SHCTOR , seUarii , ûHâtiii sûm iteClarl. Depon. (de ^tfflKur.) Cic. Suivre, (parlant de la Chaflc.) Poutfuivre un lièvre, ou unfaiiglier, &c. Challér. Oâ* FœcHiidi lepSris fafiens feBahilur arme:. Horat. Un homme qui a le goût bon ne mangera que le rable du lièvre, ou cherchera le rable du lièvre pour le manger. * Neqne cmm emtnetitet virtute^ feUabatitr , & rursiim viria ederat. Tacit., Car il haïflbit les vices, Se n'aimoit pas les vertus écla- tantes. SECTÛR , genit. sèdirii. m. Cic. Qui coupe , qui tranche. Sector zonanus. Plant. Coupeur de bourlès. Sector. Cic. Qui met à l'encan les biens de quelqu'un. SECTRÎX , genit. liltririi.f. Plin. Celle qui met à l'encan. SECTURA, genit. /tflâr.r. f. Plin. L'aftion de couper. Sectur^ rcrariic. f. pi. Cic. Mines d'airain. SÉCTÛS , icUa , sëÛiim, ( de Seco. ) cicer. Coupé, m, cou- pée. /. Sectus. Divifé, partagé, m. divifée , partagée. /. * Compila feUa m muliasviai. Ovid. Des carrefours ou plufîeurs che- mins aboutillént. * ,Aiinii! jcliui. Sut. L'année divifee en quatre faifons SECUBllCS, genit. fecUl'itûi. m. Cat. L'aftion de coucher à part,o=<>">d^ clp" /-"'"• ""•"■ °'' ''™P' féconds en crimes. . . , SicoLUM ...SecLuM. t«r. Genre. «. race, génération./. * 6>rp.H/M feda. L„cr. La race des krpens. SECOM, pour 0<». A D^ Avecfoy, ^'!," luy-mcfme SËCOND.C, génie. lea.nUarrm. f. plur. P//;-. Lamcretaix. ^;. dans les femmes qui accouchent, ce qui Ion apics que reniant cl. Torï!. , , r . j SËCONDÀNÎ, genit. fec,<„d^'rcn,m. m. pl. (on fous-entend, .« on exprime" «../,-...) L,v. Soldats de la deuxième Le- Si^rOND^lUOS, />c«W^n<ï, /"«««'<'"■''*'"' Comme S«/«""'''"«"' '/;"""''"■'■• ^"■" f,/ F.ivorifer, faite ptofpérer, féconder, aider. SÉCÛNDÔ. (Adverbe.) Oc. Secondement, en kcond lieu. Une kconde fois, pour la dcu.uemc luis. SECÛNDOM. (Prepofiiion qui gouverne 1 acculant.) Cccr. Proche , auprès. * SccundUm r.pam. PUt.t. Le long du SECustùM. Selon. * Secundhm Ph.lofopho,. Cicer Selon les rhilofophes. ^ Sanndùr» ]u, fafyue. Uv. V-lon droit & SECuNnÙM -;;,«.»>. rtc. En faveur de quelqu'un, pour quel- Wun. »S«l»<..V« r« /,t,«; do. S„er. Je |uge en voftie fa- veur ; je vous donne gain de cauk , je vous ajuge ce que VOUS deniHiidez. , , r -t Sec°"dum ^utetem. Ce. En dormant , pendant le fommeil. SÉCONDOS, tic-undâ, .kundum. Ce. Le kcond k deu.ue- me «> la kconde, U deuxième. /. (en nombre.) SECUNDt,; induendo. m. Lekcondenelo.Tuence. Secunua ™."y:.. Ce. Le fécond feiv.ce, le delkrt. Sec"n"us kU'- «-'• Lcpremkr ap.es le Roy. Ml dit en un autre endroit, S.eund.s ad regtum f,„u.p,tun,. * i^ot. fLld.vtte:. r./«». Des vignes f"»'"*"/" ^of'^ ^" excellence * Se.y.U^ a,.ihr,tnt„ homo. Plw. <îni a la k- conde autorité, qui eltk kcond en pouvoir. , PaTfLdu,. Horar. Du pain bourgeois, .« de ménage. J"j:u!ïZufec. mu. '"a f^nn. r^c^ndaefl. Oi,.d. Aucune fem- mp ne VOUS futpaflc en beauté. S ".su" FVvouble , propice. «. 8c/. f ^"■•■'g'^--,"'-,''^^"; tao-uk / * S.r,;h,fee„„dxreieJlcnt dcamere. Jeu Si mes t i^;;al?^"^^gmBcatio„ fait au Cci^^-i^^»- <;;„>, iri;. m. fr f. /"«"<;.;.'. or"- «• i«"- ^' au Superla- tif Scmndlfs'imÛ!, «, "w- Ctc.'i ç.„.„Ji. famée fecJda. Liv. Une réputation avantageufe. * Seeundte,- rt fe,mi fuit. Suit. 11 eut une meilleure réparation. Bfj S CUND*, OU Sieuiidafortuna. Cirer. La Frolpeate. ^ 6>.«W»^.«/. c«i/»m r.«r.. C.«r. Avoir bon vent , avoir k vent en poupe; f aiie bien fc5 aftniies , profpem, en un feusliguKi SEC. S E D. Secando éimnl , oufluvttf Virg. Suiv.intle COUIsdel'êaa, Secundus hère!. Ce. Hetitiet fubftitué. _ SËCURlCLATÙS, /tci»ii'''-iâ, feeuriclatum. Vitr. Fait eâ queiie d'aronde. m. faite en queue d'aronde./. SËcORÏCÙLÂ, genit. /éc«ru«/5. f. flm. Petite hache, m coignee. Securicula. Vitr. Queue d'aironde, eu d'aronde, 0» d'ht- rondelk. C'eft une manière de tailler le bois, 0« de limec le fer enrelargillant pai le bout, pour l'emboëter, join- dre, ««appliquer en œuvre, & faire des affemblages : les clefs de bois, on tenons qui ont cette figuie le nomment fciurieuU, à caufe qu'elles lelTemblent auffi à de petites coignées. SËCOt(.lCÛLACÂ, S. {. Pli". Herbe qu'on appelle^ fève de loup. /. *( Quelques • uns lihnt jemriclaea : & d'autres, feeurielata.^ SËCÛRlf ËR , feeurifëra , fccurifmim. Ovid. Qiii porte unC hache , 0'« coignee. _ SËCURlGuR.ytcMUgfMÏ ,/«t«r;;2frS»j. Ovid. La mefme figm- fication. , SËCORIS, genit. tëeûr'ii. f. Ce. Hache, coignee. /. * Seeiirt feiirc, ou jtercutere. Cicer. '^ Laden. Virg. Couper latefteà queK;u'un , laluy tianciier. , ^. SëCORIIAS, genir. /..Hrii^rij. f. Ce. Sécurité, feurete, alliaance, pleine conhance. /. _ , , . , SÉCÛRÙS, jc.irÂ, rteitrum. Ce. Seur, alTute , plein de con- ' fiance, itauquilk, qui n'eft troublé d'aucuns loms. w. Seure, alkurée, pleine de confiance, rranquilk , qui n ett tioubke d'aucuns fums. /. * Seemui aimidum dt Icilo Ré- m.tne Or. Qui cil leur que ks Romains ne luy feront point la guttic. * Seeurus ah affiatu. Pli'i. Qui ne craint point le vent. •* .^n/mi leeuri hamo. Ce. Un homme alTeu- lé plein de confi.mce'. * Sfeetem dolom amnio vultucjut pr^ fetuitl, fee,.r„iiamod,i. Tac,-. U fit p.uoiflre une dou- leur feinte fut fon vif.ige & dans fon efprit , n ayant plus de fujet de haine , (contre un homme mort.) * Tcftamentum feeurum. Pl,n-Ju„. Un icftament qui eft hors d'atteinte, qu'on ne fçauioit calfer , parce qu'il efl fait dans toutes les formes , .« qu'on y a obfcivé toutes ks foimaluez ds droit. .. „ „^ _ „ j r r r Cet Adjeftif fait au Compaiatif irairror ,or,i. m. Ù- t. /f- euriiei, cri:, n. & au Supeilatif Sieûrijs.mut , e:,um. Ovid. SPCÙS, (prépofitionqui gouverne l'Accufatif.) S'"'".. Au- "près, k long. "Strxi/"!//»'. Pl-n. Auprès des rivières. ^ io,'d;a«, rft e£cus feeu, i,iarr. jLire. ^ti.i. L'on a fait pris avec un aveugle à ce oyilfe tint le long du chemin, poux fe tenir le long du clietnin. , Secus. (Adverbe.) Or. Autrement. * Hoc ncn feeurreperte,. Pl.t:a Vous ne trouverez point que la chofc (oit autre- ment, vous trouveiez la chok aiuli. * Non }e.us ae f, t» ,ple adejje,. Ce. N. plus n: moins que il vous eftiez pre- lent, tout de mefme, non pomt autrement. * /ffflr^., /.- c!,s,\iI,.laduot. Ce. Si c'eft bien ou mal, cela "e nous re- garde point, ou, nous n'y avons point d'intereft. ♦ J««. .merpretart. St^et. Interpierer autrement , Piendre a contre Sscms', (Adverbe Comparatif) * Nihilo feai.t défèrent put- ,um Ter. Us ne lailTeront pas d'apportei un enfant. » N.- h.lo feetles fefe re, habeb.t. Tere„i. 11 n'en kra m plus m SËCOtùR , genit. feeutiri'!. m. Juy. Gladiateur qui prenoit la place de celuy qui avoir efté tué. S^D. (Conjonftion.) Or. Mais. SËDATË. (Adverbe ) Or. Tranquillement, pailibkraent, fans k troubler, fanss'c-rnouvoir. SËDAtiô, "enit. led.:t,o>ui. f. Ce. L'.iaion de rranquillikr l'efprit, onde le calmer: La tranquillité , ou le calme que l'on donne à l'elprit. * offerte fedattontm. Oc. Tr.inquilU- kr, calmer l'elprit. . . SëDATUS, redit-ir redStûm. r,Vr. Tranqmlle. w &/. Q.UI n'eft point emû. Appaifc , calme, m. Qui n'eft point e- mùë. Appaike, calmée./. ,, , ^^ [ Cet AJjettif fuit m Coropaiatif Siiâûtr, «ru. m- v r- i'^^-^ s ED. fiât. Tlus tranquille.] * Homi fedatat. Ctcer. Un homme tranquille, paillble. * ^mmo jedutmre fcrthere. Cic. Eciire d'un lens rafiis , avec unefprit tranquille. * Tempore feda- tiore. cic. Dans un temps plus calme. * ^mnei feUati. fir^. Des rivières d'un cours leut 8c paifible. SËDËClHS, çoai ftxdcciei. (Adverbe de nombre.) Hjgii. Seize fois. SËD-ËNI.M. (Adverbe.) Mais. SÊDECOLÀ , geuit. fcdcatlx. f. Cic. Petit Siège, m. iÈDE'HTA'XlXJS, fcdtnia>:à , /idci}tari:-.m. al. Qu'on fait affis , ou cllant aflis. Sedkntarius. Ptaut. Sédentaire, qui travaille allis , Comme les Tailleurs & les Cordonuicrs. SÊDÊO, lédei, sidt, sëfsiim , sidcre. Cic. Etie alTîs. IM. efttc allile. f, S'afleoir. * Sedere tn ecjuo. * E^uo fcdere. Mati. Etre affis achevai, elhe à clieval. * Vehicuio. Celf. * Car- pento. Liv. Etre en Cartolle, o« en ChaiTe roulante. * In avis, Flin. Couver fes œufs (parlant des poules.) Sedere ad Rcipulilictt gubernaeuU. Cic. Vacquer aux affaires delà Republique, la gouverner, tenir le timon, o» le gou- vernail. *JtiUicem in ahijucni. Ciccr. Etre juge d'une per- fonue. Sedere. Eftrc, demeurer. * Dam apud hcjles fcdimus. PUut. Tant que nous avons demeuré dans le pays ennemi. * Cor- cyrji non federemui. Cic. Nous ne ferions pas retenus à Cor- cyre fans tien faire. "* Srdcni nives. Plw. Les neiges de- meurent fur la terre. * Sedtt hoc anime, immotum(jtie fede- hlt. Virg. llefi foit refolu àccla , il a cela bim avant dans l'efprit. Il cft ahcurie à cela ,8c il n'en démordra point. La xefolution en eft prife. '^ In tn^enio aticujus fédère. Ovid. Eftre bien dans l'efprit d'une perfonne. * Peniiùi fedit hic tibi mirbui. Mari. Cette maladie cft enracinée fur vous. "^ Vnum PolynScii nomen in tre fcdet. Sut. Elle ne parle que dePolynice, elle n'a que Polynice en la bouche. * Nondum Tjndaridn namen fédérât aure. Ovid, Je n'avois poinr en- core entendu parler d'Heleue. SiDLT huic ve/lii. Qu:nt. Cet habit luy lied bien. * In Centti- rtonii fcttto centum ù- viginti tela fédérant. Hor. Ce Capitai- ne avoit receu Cx vingts flèches fur fou bouclier. SËDES, genit. lidu. f. Cic. Siège pour s'alleoir. m. Sedes. Demeure. /. Lieu, «. Place./. Séjour, m. * Repontre cjfainfuamfedem. Celf. Remettre un os difloqué en fa pla- ce. * Reviferefuaifedei. Virg. Revoir fa demeure. Sedes Utx. Hor. Le féjour des Bienheureu.K. Sedes luxuria. Cic. Le féjour delà volupté. Sedes. Plm. LeCégc, o« le boyau à l'homme. * Sedes proii- dua. Plin. Un fiege qui tombe , qui fort de fa place. SEDts vulnerii. CelJ. L'endroit d'une playe. SËDiGWOSyfedigïtHjfedtgïiKm. Plin. Quia fix doigts à la main. SËDÎLË , genit. sediiîi. a. Virg. Siège , banc pour s'afleoir. Se»il- avium. Var. Un juchoir. m. branche d'arbre ou les oifeaux fe perchent, f. SËDÎMËNTOM , genit. fedimêmt. n. Plin. Afïailfement. m. * Sedimento terre facto. Plin. La terre s'eftant afl'aiflee , o« enfoncée. SËDÏTïO, genit. feditiinis. f. Cic. Sédition./. Emeute. /. SEDiTto marit. Stat. Tourmente fur mer. /. tempelle. /. SEDÏTÏÔSë. (Adverbe.) Cic. Seditieufement , avec mutine- rie. * Ckeron dit au Superlatif Sidittoiifiim'e. SËDÏTÏOSiJS , fediiiôsit , fediii'osfim. Cic. Séditieux , mutin , brouiUon. »j. feditieufe , mutine , brouillonne. /. SEDO ,sèdai, sedavt fsedâtUm, sèddre. Cic. Appaifer , calmer, tranquillifer. Danslefens propre 8c figure. Comme * Se- dareanimum. Sallufi. Appaifer un elptit. Coiiiroverfiam. Cic. Appaifer un différent. * Motus animi. Cic. Calmer les paf- fions, les tranquillifer,en arrêterla fougue Se l'impétuolîtc. Sfuare fium. Lucr, Etancher, appaifer la foif. SHDUCÔ, sêdiicïs, sednxi , sidisilUm , ledUcere. Ter, Tirer à part, on à l'écart. Seducere. Séparer, divifer. *CKm mors atiimx fiduxerit ar- tui. Virf. Lorfque la mort aura feparé l'ame du corps : lorfqu'il fera mort. * Sedmcre tculos, Pr, Détournei la veuë , 014 fes ycus, , S E D. SE G. 3''9 SEDrctRF. de. Tromper, fourber, féduire, en donner i garder., SëDOctïO. gei\it. fcdiuJionii.f. Cic. L'adlion de tirer quel- qu'un à part pou: luy parler en fecret. SéDUCTOS, sediiaa, siduBiim. (de Seduro.) Liv, Tiré à part, 0« à l'écart, m. tiréeàparr, oh à l'écart. Seductus. Sen. Séparé, m. feparée. /. SEDUCTUS, genit. sèdiiliùi. m. Sen. Lieu à l'écart, w. SÊDOLE. (Adverbe.) Colum. Et SÉdOlo. (Adverbe.) Ter, Soigneufement , avec foin 8c di- ligence. SHDULiTAS, geuit. /iii(<;i(î?<(rg'»(«it". f. Cicer, Nonchalance , pa- refle. / SËGNITËR. (Adverbe.) Plin. Nonchalamment, négligem- ment, lentement, avec pareûé. *11 fait au Comparatif iè^nhii Virg Ovid, SËGNITÏA genit. fegniiï,c^{. Cicer, Et SËGNÏTIËS, genit, fegniiiei. f. Ter. Nonchalance , parefle, lenteur. /. Bbfa 2 Sfi- 3So SEG. SEJ. SEL. SEM. SÉGRÉX , genit. sigrègh , dont on trouve l'Accufatif /«gr»- gem dans Seneque. * Segrigemvitam ducire. Mener une vie foljtaite Se fép;iice du monde. SËGRÉGÔ, sigr-cgâi , fegregavi , fcgngutum , fegregârê. Pro- prement, Séparer du troupeau : lepaier d'avec. '^' Ne abs te hanc Jigngei. Tirent. Que VOUS ne vous fepariez point d'a- vec elle. Segregare ab/ecHljram , ftifpicioriem, Piaut, Eloigner de foy une faute, oa quelque Ibupçon. Segrrgarj-: /èrmo7uw. PLini. Se taire. SËGÛLLUM, genit. /f(;«//î. n. Ptm. La terre, ou le fable qui font connoiftte s']] y a de l'or en un lieu. SËGÛSlANl , ou SËCÛSIÂNI, Smw. m. plur. Cs.f. Peuples de la Gaule Celtique, on Lyonnoife : aujourd'huy le Dio- cefede l'Archevêché de Lyon , & peut-eftre l'Evêché de Bellay qui comprennent les Provinces du Lyonnois , du Fo- rez, partie duBeaujolois S: de laBrefle. SËGOSÏÔ, Inii. f. ou SÉGOSiOM , n. neut. Plin. Ville des peuples Segujhn dans la Gaule Tranfpadane en Italie: au- jourd'huy Suze , Ville Epilcopale de l'Ertat de Piémont au Nord-Oueft. SEJUGATOS , fejiigâtâ , fejligâtHm. Cicer. Sépare, m. fépa- • _ree. /. SEJOGES , genit. lïjugiim. m. plur. Liv. Six chevaux atte- lez de front. SEJUNCTÏÔ, genit. fcjunûiinii. f. Cir. Séparation. /. SEjUNCTÛS, iëjituûn , iejîtnCÎHm. (de Sejungo.) Cicer. Se'- paré. m. féparée. /. SEJONGÔ, iijHngij f tèfûnxï j tèjûn^fim f sëjûngèrë. Cic. Sépa- rer , diviler , disjoindre. * ^b honeflate Jejungi. Cic. Quirter l'honneflete , ne plus gatder l'honnefteté. SËLAGO, genit. /e/r/i. f. Ptin. Herbe qui reflemble à la bruyère, ou aux tamarins. SÉLECTIÔ , genit. Jcleiiionïi. f. Cic. Choix, ra. e'iite. /. SELECtOS, selêilà, sinaâm. (de Seligc) Cicer. Choiii. «. choifie. /. SëLEG1_, Prétérit de SelÎigo. SËLËNITES, genit. /e/e'/î(,f. m. Plin. Pierre précieufe, qui eft traiilpaiente d'une couleur jaune : rlinedit qu'on y re- marque ia nuir le croilTant & le déclin delà Lune. SËLEOCiA , genit. Seleutïx. f. Sintb. Selcucie, Ville de la pro- vince o7/(;.i TV-it/j/orij, ou ripera: aujoiird'iluy S.lechia , ville ou bourg de la Natolie au Midi, dans la Tuiquie d'Afic. Seleucia Pieria. Ptol. Sirab. Ville de Syrie fur la code, à l'embouchure du fleuve Oronte : aujourd'huy Selcuche Jel- ber , 0« Gebele, ville ou bourg du gouvernement de Tri- poli, en Sourie , dans la Turquie d'Alie. Seleucia. Plin. Ville du pays ^inhcariiii dans laMcfopota- mie. aujourd'huy Bagdet , o« Bagdat , ville de la province deYerack, oMHicrack, dans la Turquie en Alie. SËLIBRÀ, genit. seftbr.ê.f. Cclum, Une demi-livre. SËLÏGÔ , sïligis , liligi , siliilûm , liligère, Cic. Choilll , met- tre à part. iSËLïqyASTRÛM , genit. feliijuaftrl. neut. Var. Siège pour s'afl'eoir. m. SELLA, genit. sèlLê. f. Cicer. Selle à s'afleoir. /. Ccge. m. * Sella curultt. Cic. Siège Curule, fur lequel les ConfuIs& certains Magiftrats Romains eftoient allîs dans leurs cha- riots: ileftoit gatni d'yvoire. Sella gejlaiona. Suet. Chaile à porteuis. Sella familiarica. Vitr. Chaife percée. /. Voyez FAMtiiA- RICA. SELL.ARïA , genit. /f. lïmipë, îi. n. ( Adjeû. ) cic. S«- mcdre, dclixmois, qui dure fix mois. SEMESTRlO.M , genii. Jernefirû. n. Colum. Un femeftie. Je remps, owl'elpacede fix mois. m. SEMtStJS , limeiii , lèmiiKm. Htr. Demirongé. m. demi- _ longee. /, SEMLT, Voyez, Suimet. j SiM\-AtAV,V^T\jSy femi-ambûjlâ, femi-ambûjiûm. Suet. A' _deniibiule. m. à demi brûlée. /. SEMI.ANÏMIS, /i.m. iï>-f. /f»»i,i/KOTé, ^ni?«rt , jemianïmiim. Liv. Demi-morf^ m. demi morte. / SEMïAI'ERtOS ,/èwr(î/)?rfrt ,y>«t;(i^?rf«m. Li'i/. Demi-ouvcrt> I entr'ouveit. m. demi- ouverte , entr'ouverte. /. SEiMIASSOS, lèmiâfiâ, limiàfiiim. Cic. Demi-roti. »j. demi- rotic. f SEMLATRÂTÙS , femiâirâtà noir , ou minime en couleur, minime. SEmU AKhAKilS, femtbârbârà mi barbare, m &/. SEMlBÔS , genit. JemibSvïs. m. Ovid. A demi beuf. SEMIcANALICOlOS, genit. femicanaliciill. m. Vitruv. Un demi canal, dans les colomnes. SËMÏCAPËR, genit. femtiaprl, m. Oviit. Demi-bouc. m. SEMÏCINCTlUM, genit. jem/ii»(9iï. neut. Petr. Cein'ture étroite. /. SËMÏCÎRCOLARÏS, à demi forme. »r. qui c(l à demi formée. /. SÈMIFÛLTÛS, femifi!lrà,JemifnliKm. Mart. A demi appuyé. m. à demi appuyée. /. SEMIGi:R.MÂNOS , fcraiiêrmank , femigermanHm. Liv. De- mi Alemand. m. demi Alemande. /. SËMÏGR/ECOS, femigrSra, femigr^citm. Varr. A demi Grec. tn. à demi Grecque. /. SËMÏGRAVIS vim. Liv. A demi yvte. m. & /. SÊAIIGRÔ , iêmlgrcLi , fem'i^ravt , fem^^râirim , femigrâre. Cic. Ciianget de demeure, aller demeurer ailleurs, fe re- tirer d'avec une perfonrie. SÊMÏHÔMÔ, genit. fcm}homïms.m.Ovi. demi vive, demi-morte./. SËMlVÔCALlS, M. m. &• f. femhiiâU, !i. neut. (Adjeft.) Var. Qui n'a de la voix qu'à demi. Semivocalis , (on fous entend Liitera.) Suint. Une demi- Voyelle. Comme L , M , N , R , S , .X. SHMiOStOlANDOS, i,ûm. Si-et. Qu'il faut biùlet à demi, SEMIUSTOLÀTOS, femiuftnlâtk, ftmir.ftiditHm. Et SEMIUSTÙS, />f»ifV/î.ï, /fOTii/îr). Mart. Le côte du dez , qui mar- que Ijx. ■* [Ou plutôt. Un coup de fix au jeu de dez. C'é- toit le meilleur coup, comme celui quel'on appelloit co- nii etoii le moindre. Voicz les Interpr. furlaSat. lU. de ^Perfé. L. C.) SËNÏOR, genit. feniêris.m. ^int. Unvieillatd. m. Senior Comparatif. Plant. Plus vieux, plus âgé, plus an- cien, m. plus vieille, plus ancienne, plus âgée. /. * Senio- res inttii opermtur. Ptiii. Les plus vieilles travaillent dans leurs ruches, (il parle des mouches à miel.) * In fe»iorihui ejî. Plant. 11 eft des plus anciens , om des plus vieux. * ^.e •vis fenior eji , tjuam xîni populoriém. Ctc. Cette force cft plus ancienne que rous les peuples du monde. SENtORES. Tacit. Nos pères, nosanceftres. m. SENtoRES. Liv. LeSenar, les Sénateurs, m. SËNïOM, genit. /«ni/, neut. Cicer. Vieillefle. /. * Componirs fenium pairiâ terra. Stat. Achever le tefte de fa vieilleffe en fon pays. Sentum Lunx. Plin. Le décours de la Lune. Sënium. Ter. Un vieillard. » Vt illum (pour illtid) DU fe- nium perdant. Terent. Que les Dieux perdent ce vieillard , OH ce vieux foû. Senium.CiV. Ennuy , chagrin, m. SËNÔGALLLlA , ou SËNA GALLÏCA , ,?. f. Pli,,. Ville de l'Umbrie: aujourd'huy Senigaglia, ville Epifcopale du Duché d'Uibin fur le Golfe de Venife , dans l'Eftat Ecde- fiaftique. SËNÔMËS, genit. Sè'nônûm. m. plur. Ct^. Les Senonois, Peuples de la Gaule Celrique, ou Lyonnoife; aujourd'huy le Uiocéfe de l'Archevêché de Sens, & le Diocéfedel'E- vêché d'Auxerre, qui comprennent partie des Gotiverne- mens Généraux de i'iflc de France Si de Champagne, & partie du Duché de Bourgogne, du Nivernois & du Gaf- tinois. Senones, ou Sf.mnones. Strah, Ptol. Peuples de la Région Gallia Cif-Pada-ta en Italie; c'eft aujourd'huy la plufpart delaRomagne dans l'Eftat Ecclefiaftique , fur le Golfe de Venife. SENSA, genit. /•«lôri;»;. n. plur. Cic. Sentimens. »>. lespçn- fées de l'efprit. f. SËNSÎBILÏS, n. m. (irf. fenfil-ilc, Si.n. (Adjeft.) Sen. Sen- {Me. m. & / Qui tombe fous les fens. SËNSÏCÛLOs, genit. fenfinlï.m. g>uinr. Petite penfe'e. /. SÊNSIFËR , feii/ifera, fen/ifèrûm, Lucr. Qui caufe, o» pro- duit le fentiment. SëNSILIS , iV. m. & f, feniïlë, ïi. n. (Adjeft.) Lucr. Senfi- ble. m. &; /. S£N- s E N. SENSlM. (Adverbe.) Oc Peu l peu. SÉNSOS , genit. shniis. m. Cic. Sens , rentiment. m. * Ssnfus audicndi. Cictr. Le fcns de l'ouïe : l'ouïe. /. * Senfui ocw hrum. Cic. Le fcns de la veuë : laveue. /. * Sji'd fine fen- fueft. Cic. Ce qui.eft fans lentiment, ce qui n'a point de fentiment. * S enfui movtmia. Cic. Les objecsdes fens. Sensus. C)c. Le fens, laraifon. Senslts ctOTmiin/j. g;f. rep^ratHè, ;,. n. (Adjed.) cicer. Réparable, m. & /. qu'on peut féparer. SEPARATÎM. (Adverbe.) Cic. Sép.irement . à part, en par- ticulier. ♦ Ciceron dit au Comparatif Sèpnrdiiic. ^t^fAKATUS, feparatà, fepat.tu:m. Cic. Sépare, rais à part, w. leparee, mifeàpart. /. SEKAIK.Ô, l'epirâ,, fcparavl , feparaiûm, feparâré. Cicer. Sé- parer , dans le fens propre & figuré. Separare. Ovid. Sépater, divifer, eftre entre deux. SEFELIBILIS, ,,. m. 6' f. fepehh'iU-, ij. n. (Adjeft.) PUut. Qu on peut enfevelir: qu'on peut cacher, dans le fens fi- g»fe. SEPELÏO, feperis, feperivi, fepi'iltnm par Syncope, carondi- loit autrefois Sepelitum félon Prifcien, lepetire. Cic. En- levelir , enterrer. Oj- StPELiRE dolorem. Cic. Enfevelir fa douleur. Sepeiire fomnum. PUut. Enfevelir fon fommcil , ne plus dormir. SËPÊS , genit. repï,. f. Cic. Une haye- /. SHPÏA, ffji-T/a. genit. sepiji.i. Pl,„. SecIiC. / poiflbn. F'-'^' /"■/^.De l'encre pour écrire. /. SEPÎMENTUM, genit. fepim'enti. neut. Varr. Clôture de hayes. /. SErïÔ, jf/'7j, sepû, tlptTim, sêp'ire. Cic. Fermer , entourer , clorre de hayes : enfermer, enclorre. Ce Verbe faifoit au- trefois Scpivi, d'où vient Sepivijfent d.uisTite-LiveScSe- pivit dans S. Jérôme. iù" Sr.ptK}! fe diffcultate airog'.lionis. Cic. S'empêcher d'cftre abrogée , (en parlant d'une Loy,) SHPÏÔlA, gen. /-/.«7,5. f. p/,,. Petite féche. /". poiiTon. ShfLASIA, genit. fepU.i.c. f. Cic. SUrr. LapIacedeCapouë ou les parfumeurs s'eftoient établis, d'où vient Septafia- rnit. Un homme délicat 8c efféminé. SEPÔNÔ , scptnïs, sei'Hiuî, lepSsitiim, sepônè'rè'. Cic. Mettre à part, féparer. * Seponere pecuniam m xdifliatiifiem. Liv. Mettre de l'argent à part, on en refervepourbaftir. S^ponEUE fil tcnipus ûd ali^itam rem. Cic. Prendre du temps pour faire quelque choie. * Scimu, inmt.i„!:m le; ido fepone~ te diâo. Hor. Nous fçavons bien diftinguer un mauvais mot d'avec un bon. SI-FOSÏTOS, l'i-posiièi, fepSj'itûm. Cic. INlis à part, ou en re- leive. m. mife.Hparr. /. Seposiius. Mari. Eloigné, écarté..-», éloignée, écartée, f. StPÔSUI, Prétérit de S pCso. SHPS, !r»4. genit. lïp:.-. m. Plin. Lacan. Un petit ferpenr. On ne trouve point ce mot pour unehaye, jen'cnfçay point d'autorité. Il eft vray qu'Aufone l'attribue à Ciceron , £u- colico fepes dt\it Mjto, ciir Cirero fe;:. Virqile dit fines dans fes Bucoliques : fourquoy Ciceron diioit-"il/f/)/. Mais aujouid'huy on ne le trouve point dans Ciceion. SËITÊ.M, (Nom de nombre indéclinable.) Cic Sept. SHPTEMBÎ-R , genit. f;f!er,ib,û. tn. fou fous entend «f»/, ) Cic. Le mois de Septembre, lefeptiemc mois de l'année en la commençant au mois de Mars. sEptë.mdecïM. (nom de nombre imUcIinabk. ) cicer. Dix-lept, ^ Sîf- 384 SEP. SËTTÉMIfOm, fetit^mfiHi, fipttmflûnm. Oxii. Qui COlile par fcpt canaux , ««bouches, (parlant d'un fleuve J SËPTÉMGE.MINCS, Icptcrngémîn.k , fcfjemjcmïnnm. T'ir^. Qui a fept bouches , on embouchures, (parlant du Nil ) SÊPTËMPÈdA, genit. [eftempèdl:. f. Sir,:h. Ville de la Ré- gion Piceni'rn en Italie; aiijourd'huy San Severino, Ville Epifcopalc de la Marche d'Ancone vers le milieu & le Mi- di , dans l'Eftat Ecclellailique. SËFTËMPËDAL!S, u.m.ù- {. feftempèdâlë , i".. n. (Adjeft.) PU'it. Defepr pieds. SEFTÉMPLËX , genit. fentemjilic'ii. omn. gen. Vir^. Qiii avoit fept peau.'j, (parlant du bouclier dWjaï.) Septimplkx. Ovid. Qui a fept bouches , ou embouchiites, (■parlant du Nil.) SEPTEM VÏR , geiiit. Optemv'ir'i. m. Cii. Un des fept hommes. C'tfloit une forte de Magift-rature à Rome pour conduire les colonies &d diftribuer les terres. Septemviri epttlanei. Liv. Les fept Prefties qui drcfloient les feftins dans les Temples des Dieu.t. SEPTËMVIRÂLÏS, il. m.ù-{. JiptcmvirâW, is.a. (Adjeft.) Ljv. Des fejJtemvirs. SEPTËMVIRATÛS , Us. m. Cicir. La charge des feptem- virs. SEPTENARIOS, fepitnarïâ, frpteitarSûni. Fior.t. Qui contient fept : feprcnaire. m. & f. * Septcnarius ntonirui. Cet]. Le nombre feptenaire , ok de fept. Septfnarii, genit. Jejitenauortim. m. plur. Cic. Des Vers de fept pieds. SËPTENÎ, feptèn.ê, feptjnn. Virg. Sept. SEPTHNTRIÔ , ou SEPTÉMTRÏÔ , genit. rtptentrilnn.m. Cic. I'ii>/jiii, Jeptïmûm.Cic. Le feprie'rae. »). la fcp tiéme.f. SEPTlMUS- DËCÏMOS , lèptimi-ditimi , feptïmnm- deci- n»m : ou dèiïmiii-iêptimUi i ou lëpiimiii ù" dccïmiti» Cic, Viir. Dix-feptiéme. m. 8c /. SEPTÎNGENÀRIÛS, flptingenarï a , /eptin^enaririm. Varr. De fept- cens. SEPTINGËNTESIMOS , fepiingaiteiimH , feptin-ieiiteiimiim. _Liv. Sept cens; comme quand on dit, L'an fept cens. SEPTÏNGÉNTI, /f/?(in^fnr,f , /f^(inî;?«f(i. Liv. Sept cens. SEPTiO, ge.iit. Icniiini i.f. (deSefiia.) Vin. Clôture, f. SEPTtlAGl'NARlÛS , feptuagenarià , fepttiageiiariûm, Frcnt. De foixantc Se dix , qui a foixante & dix pieds, &c. SEPTOAGENÎ , fepuiagcnx , feptunrena. Coliim. Soixante & dix. SEPTOàGÉNOS, /f/i(K;«^tn», /t^»M^f/;j(»», Viin. Lefoisan- SEP. S E Q, te Sçdixie'me. m. la foixante & dixième. /. SEPtOAGIHS. (Adverbe.) Colurfi. Soixante ôc dix fois SEPTÙAGINTÀ. (nom de nombre indéclinable.) a«r ' Soi- xante & dix. SEPTÙENNIS, is. m. «^f. feptuênnë , i's. n. (Adjeft.) r/4«r. Qiiia fept ans , de fept ans. SËPTUM, genit. lèptJ. neut. (de Sepio.) & mieux au plu- rier , SEPTA , genit. /cptir«OT. n. plur. C(V. Clos, enclos, w. clof- turc, cloifon. /. Septa. n. plur. Murt. Parc. m. eu ua enclos à Rome où le peuple s'aifembloit. Septum tranjvcrfum. Celf. Le Diaphragme, m. Membrane qui lepare dans le corps humain le cœur Se les poumons des inteftins. SEPTÛNCiALÏS, il, m.ii-i. feptunciâU, ïi. neut. (Adieâ.) Coliim. De lept onces. SEPTONX, genit. /rpiihicis. m. Liv. Sept onces. SËPTÛÔSE, (Adverbe vieux.) Non. Obfcurement , d'une manière embarraflee. SEPTÙS, icplii, liftiim. (de Septum de Sepio.) Cic. Fermé, clos, environné.»), fermée, clofe, environnée. /. Uj" Sepius. Muni. m. munie./. * Chariiate Jepiui. Pliii-Ju». Muni de l'amour dcfesfujets, qui a pour gardes l'amour de fes fujets. •♦ rr.s/,diis PiiUoJophix Jepim. Cic. Mum des préceptes de la Philofophie. SËPOLCRALÏS, II. m. & {. fifulcrâtë, h. n. (Adjeft ) Ovid. Du fcpulcre, c, tombeau. * Fax JepuUralis. Ovid. Une torche d'enterrement. SèpOlCRÈTOM, genit. fepuicrcn. o. Caml. Cimetière, <» cemetiere. »/. ou l'ont plufieurs rombeaux de morts. SËPULCROM , (ou lepnlchriim félon Gellius.) genit. sèpûl- trî. n. fir. Sépulcre, tombeau, m. SÊPULTURÀ, genit. fepuliurS. f. Ctcer. Sépulture, fem. * Prnpier lepiiUinam occijorum. C^j. A caufe des morts à qui il falloir rendre les derniers devoirs , qu'il falloit en- terrer. SÈIULTUS, fepiiltâ, fepûliûm. (de Scpelio.) Cic. Enfeveli , enterre, mis dans le tombeau. 7». enfevelie, enterrée, mi- fe dans le tombeau. /. StpuLTus /owKo. Lair. foit endormi, enfeveli dans le fom- meil. * Vmo. Viig. Enfeveli dans le vin. ft^ S.-:puLTus /um. 1er. C'cit fait de moy , je fuis mort, on n'a plus qu'a m'entcrrer. * Sepulia urbi. Tactt. Une ville enfevelie fous fes ruines. SËQUAnA, genir. ScifuanJ. m. Ca''. Rivière de la Gaule Celtique, or/Lyonnoife; aujourd'huy La Seine: Elle a fa fource près du Village de S. Seine , ïc elle paflc par les Gou- vernemcns Généraux de Bour^jogne Duché, de Champa- gne , de l'ille de France & de Normandie : puis elle le dé- charge dans la iMariche, ou mer Stitanuiquc, proche du Havre de Grâce. SEQUAN'I , genit. Si^uanôrûm. m. plur. Cxf. Peuples de la Gaule Celtique , ou Lyonnoife; aujourd'hui leDiocefede l'Archevêché deBefinçon, qui comprend prefque tout le Comté de Bourgogne, 0» Franche-Comte uni à la France. Les Francs- Comtois. SEQUAX , genit. fequâcïi. omn. gen. Virg. Qui fuit facile- ment : obeïflant. m. obéiflantc. /. (t5- Seijuaces £«!•.!. Lucr. Des foins qui ne nous quittent point, qui nous fuivent par tout. S.-.QUAx biiumeii. Plin. Du bitume gluant , qui tient aux doigts, ou qui s'attache. Seqi-'.ïces hedem. Ftiii. Du lierre qui s'étend 8c fe plie com- me l'on vcur , qui efl flexible. SËQUÊL.Â, genit. /ejiiil^V. f. (de Scijuor.) ^inl-Gell. Une coriféquence. f. SËQUES'I £R , genit. feijiiêftrï.m. Plant. Séqueftre, gardien, depolitaire d'un bien qui eft en contel^ation. m. Et SuQUESTER, genit. injiiejlm m Cicer. Médiateur, entre- metteur m. * Seijucftrù mihi data efi. Plai'.:. On l'a niife en lequertre, ou en dépofl entre mes mains. *Se^uij:ro pone- lur. Plant. On le mettra en fequeflre entre les mains de quelqu'un jufques ^ C6 qu'où vove a qui il appartient. * Pa.v f'V'f- s E Q. S E R. fiifutfir*. Vlr^, Une ttéve. ♦ P*cii fe^uejitr. Sil-Ual. Me- diatetii de paix. Sbquester. Slrtiit. Solliciteur de procès, m. SÊQUESTRO, (Adverbe.) ^nlGill. A part , rc'pariment. Sf QUIOR , iiïi. m. & f. feijuiUi, Irh. neut. I.tv. Sen. Moin- dre. * Invitut , ejHod fecjitiui ftt , de mets civihui lot^uùr. Liv, Je ne parle pas volontiers au desavantage de mes compa- triotes, ♦ Se^uior fcxf.i. ^piil. Le fe.\e le moins noble , les femmes, * Videndum cujus vitt /înt , utrum friigi viti , »n Çeijuiaris. Vif. Il faut examiner leur vie , il elle eft hon- nefte, oanon, SËQUOR., /e^Kfrij , fecjuTttiii, oa feciïiiii sfim, ir'^nî, Cicer. Suivre, poutfuivre, pourcliafler, aller , courir après. * Cum tmnibui cofiii eos /igiii capit. Csf. II les poutfuivit avec toutes fcs troupes : Il femit à leur queue , onàleurs trouf- fes avec toute fon armée. * gr Dem & ijuù durtt vocat ftrtuna, fequumuT. Virg. Allons oïl Dieu Se noftre fortune nous appellent: fuivons les ordres de la Providence , quel- que rudes qu'ils nous paroiircnt. * Sc^ui alicjuem pedihus. Liv. Suivte quelqu'un à pied, ou de fon pied. * Intervallo magno. Ciif. Le fuivre de loin. ^ Vefligut. Liv. Le fuivre pas à pas. * Sequittir ardorem militum. Cxf. Ta'ir. Germa- nicus fe laifla emporter à l'ardeur de fes Soldats , fuivit leur ardeur. ♦ Scqui feras. Ovid, Chafler auï belles fauves , les pourfuivre à la chalTe. SKCLyi amiciiiam alicujus. Cicer. Rechercher l'amitié de quelqu'un. * Graiium Ctfaris. Ccf. Rechercher les bonnes grâces de Céfat, *Stntentiixm (r partes Ctfarii. Cicer. Suivre le fentiment & le patty de Céfar , eftre de fon opinion & defonparty. * F idem alicujui. cicer. Croire à la parole & aux promefles de quelqu'un. ♦ Vtilitates. cir. Chercher , lechercher fon profit, fes avantages. ''^ Lires. Ter. Entre- prendre , foûtenir un procès. * Florentem cytifiim fequitur lafciva capella, Virg. La chévie bondiflante court après le pouliot fleury. Sequi artem nliqtiam. Suivre, ou embrafler quelque profef- /ion. * Militiam fetjuitur, Cic, Il fuit le métier de la guerre : Il eft engagé dans la profelfion des armes: Il a embralTéla guerre: Il porte les armes. * Seijui officmm, Cic Suivte les régies de fon devoir , fuivre fon devoir, Ser/oteJJ reverti, Sat. Trag. L'on n'arrive toujours que trop toft au lieu d'oii l'on ne peut plus revenir, quand on y eft une fois. Serô. Or. Surlefoir. Seriîis, Adverbe Comparatif. Cicer. Plus tard, o» trop tard. * Seriui ocyU! eïiavigand.t t fupple U'ida. Horat. Toft OU tard il faut mourir: c'eft-adire mot à mot, Il faut pal- fer la b.irque à Chaton , qui eft le Nautonniet des En- fers ielon les Poètes. * .yld xiyflcria hid«o ferih: Tencrara. Cicer. Jetois venu trop tard de deux jours pour aflfiftet à ces myfteres. Serissimè. Adveibe Superlatif. Plia. Fort tard, très-tard. SEROT.iNtfS, lerotink, fcratiimm. Les Diftionnaires difent ferottntttn temptts ^ jèrotina hora pour dire Le foir ; mais fans citer aucun Auteur. Sf.rotinus. OAiim. Tardif, m. taidive. /. qui meuiit tard , f parlant des fruits qui viennent après lafaifon.) * Seretini _pullj. Cilum. Des poulets tardifs. SËB-PtNS , genit. lirpêntîi.m. & f. Cic. Tout animal qui fe tiaifne fur le ventre : Serpent, m. Sic. * Serpenta ùejluc. Cicer. Les Reptiles , les animaux qui fe traifnent fur le ventre. SÉRPi-NTÏGËNA , genit. ferpentigêmê. m. Ovid. Engendré des dents d'im ferpent. m. Selon la Fable. Sî.KVi,H1\GhK , ferpentigêrd , ferpeiitigèrfim. Ovid. Qui por- te des ferpens^ SËRPERÂSTRUM , genit. ferperâftri. n. l^ar. Sotte d'écliffe de bois, que les Anciens attachoient aux jambes des en- fans pour empefcher , au redrcffor les lottuolîiez. Ciceron donne ce nom aux Officiers d'une cohorte Romaine , parce qu'ils dévoient corriger les fautes de ceux de la Province qu'ils gouvernoient , comme ces Eclifles ledreifoient les jambes tortues. SERFÔ, lërpis, :èrpsî, sërptûm , lèrpêrë. Cic. Se traifner fur le ventre, ramper fur terre. * Serpit vipëra. Ovid. La vi- père fe traifne. jCj- Serpere. Se couler, s'avancer peu à peu , fe répandre, gagner. * FUramn ferpferat ad teiï-.im. Liv. La flamme avoit gagné le haut de la maifon. ' Vlnn ferpit laiiin atijtie altiùs. CelJ. Cet ulcère cioift de plus en plus, ou devient plus large Se plus profond. * Serpit hic rumor in dies lat:ris. Cicer. Ce bruit fe répand & s'augmente de jour en jour. * Latiiit opinione dijjeminatum efl hoc maiuni ymanavit non foli'.m per ïtaiiam y veritm eitam tranfctndit .Alpes, ù" obf- curè ferpens Jnultas jam provincial occupant. Cicer. Ce mal s'eft répandu plusloin qu'on ne croyoit ; non feulement il s'eft coulé dans toute l'Italie , mais encore a pafle les Alpes , & fe glifl'ant doucement 8c fans qu'on s'en appeiceuft il a déjà infcûe plulieurs provinces. SËRPYLLUM, ïfTuA^sv. genit. serpjUi.n. Vir^. Du Serpolet, thim fauvage. SERR.A, genit. serré, f. Coliim. Une fcie , on fie. /. Il y a dif- férentes fortes de fcies pour fcier le marbre , le bois fie la pierre. Voyez le Diftionnaire des Arts de M. Felibien oii toutes leurs différences font marquées. "* Serra defecare. Colum. Sier, o» fcier avec la fcie. SErratA , genit. sèrrats.l. Plin. De la Germandre'e, her- be dentelée i la façon des dents d'une fcie. SERRATÛLA, genit. ferrariiU-.f. Plin. DelaBétoine, hctbe céphaliqtie dont lafeiiille eft dentelée. 5ER.RÂTÙS ) ferrâti , [titmm^ giin, Çentelé. w, dente- S E R. lée. /. fait en forme de dents de fcie. m. faite «n fbrmt de dents de fcie. /. SERRÔ, as, av'i. Sil-Ital. Lifez Servo. SERRULA, genit. sërriils. i. Cic. Petite Ce, on fcie. /. SERTUL CAMPANA, genit. lëriiilJé câmpinx.i. Plin. Du melijot. m. herbe 8c fleur odoriférante. SHRTÛS, sèrià, sèrtitm. (du Supin Sertum de Sero inuGté.) Comme Serti fiores , ou Serta carona. Liican. Des bouquets de fleurs, m. ou des couronnes de fleurs. /. SËRTUM , genit. serti, n. ou SERTA , genit, sërlôrûm. neut. plut. Tibull. Bouquet, m. couronne, fem. ou chapeau de fleurs, w. SÈRVÀ , Voyez, après Serus. SÈRVABÏLÏS, il. m. ir î. fervaiïlë, !s. a. (Adjeft.) Oî/;V. Qiii peut eftre gardé , ou coufcrvé , qui eft de garde, m. qui peut eftre gardée , ou conletvée. /. SÊRVÂNDÛS, fervandd , fervandsim. Cic. Qu'il faut garder> ou qui eft pour garder. SËRVÀNS , <ïnin. omn. gen. f'ir^. Qui tient , qui garde. Servantissîmus .2^«/. K/rjf. Qui garde exailcment la juftico» exafl: ohfervateur de la juftice. SÊRVATOR , genit. firvatiris. m. Liv. Confervateur , libe- rareur, fauveur. SfcRVÀTRIX , genit. fervatr'icis.f. cic. Confetvatricc , libe'- ratrice. /. SERVAtOS, fervâtâ , fervâtiim. Horat. Gardé, mafc, gar» dée. f. Servatus. Cic. Confervé, fauve , délivré, m. confeirée , fait-' vée , délivrée. /. SËRVl/Ê, arum, f.iplni. Plin. On doute de ce mot , quoiqu'on le life d.ins quelques éditions de Pline , pour fignifier des bouquets.»», des guirlandes , o« couronnes de fleurs./. Car on lit dans d'autres Exemplaires Sene've. SERVILIS, ;v. m. à- f. prVx'r, is. n. (Adjeft.) Cic. D'efda- ve. * Servile jupim. Cic. L'efclavage , la fervitude , ou le jougdelafervitude. Servilis. Cic. Servile, bas , rampant, ct. fervile, balTe, lam* pante. f. SËRVÏLÏTËR. (Adverbe.) Cic. Servilement, d'une manieic fetvile. SÊRVÏO , servis, tërvtt , OU scrvlvî, sërv'ttûm , tèrv7rë. Cicer» Servir, eftre efclave, eftre dans la fervitude. * s^iiafervit- bas lihcraliter. Ter. Parce que voustne ferviez de bon coeur > 8c avec afieftion. '*'Turb& fcrvientium immixtus.Tacit.S'cC" tant meflé parmi la foule des Couttifans. Servire. lUp. Eftre fujet à quelque fervitude , de paflage d'eaux Se fcmblables. Eftre fujet à quelque redevance, m. eftre fujetie. /. StRviRE iVa/.to». genit. shâmi. neat. Celf. Coi. Sotte de bled , 0« de légume. Bled d'Inde, m. SESAMÏNOS, fefamini , fcfamïnitm, Plin. Qui eft fait de ce bled. m. faite de ce bled. /. SËSAMÔIDëS , a-ticruumik. genit. fefamoidïs. n. Plin. Herbe femblable au bled d'Inde , dont il y a deux efpeces. SËSCONCÏ^, genit. fefcuncis. fera. Colum. Une once & demie. Sescuncia 7/ a.^—- --;■-: — , ^,4, Le forte que IjUr.iL eft d.t pouyScr,„fteruus > deux &d| mi comme qui diroit un demi ofte de trois. LesGrammai ^ s dSent deux fortes deSefteices , >epe"t appdl S./!cr„.u, qui eftoit une pente pièce ^emonnoye valant deux As & demi: & le grand appelle Sejhrn,:r.,àvfëcni^ n'eftoit qu'un mot'de compte valant m'I'ef f" titsSefterces; & c'eft l'opinion de Budee. L'autre eftd A- neutre , qui l gricole eft le mefme que e oui dit que le mot de Sejlertmm .. -Ofl.rrr-.- en forte que Se(ler,H déni 8c S.y?.rr,« « StlesCopiftes, a|Oute-t-il , n ayan pas corn p fs ce fens, nous ont mis S.i?.rr„. au lieu de i./î.r,'»^ . fô fciu'ils ont veu la marque du Sefterce , comme en cet exemple de Ciceion contre Verres H. 5. duunu & i^.n- uV:KZy le moyen de lever cette difficulté. Sj «vecla^mar- auedu Sefterce H. S. nous voyons un nom de nombre qu fe décline & qu'il foit au mafculin , il marque limp lement la forime' qu'il exprime : par exemple H. ^^"''^^J^f; dix petits Sefterces: s'il eft au neutre. Çomme W i.^'"^ . il nfarque dix mille petits Sefterces, (oit qu'on life ^f/" uT^ln. félon Budec. ou Sefleruùm den. lupple m,lba, MitrafécUmarqueduSefterce.H . on trouve u„ nom de nombre indeclmable , o'^,'^^\^_l^^'\'!!tl\lZZ.Tàt i nombres fimples & aux rniUe :^ ma^s ite fait voir , qu'il ent feulement, puifque li on les prenoit par mille , la fomme fcroit ridicule pour le luiet. v _-ii» OUASD on compte par Sefterces depuis un ,ufques a mille on dit«n«; S.fterlws : d,'.o , daem, ..fWU, ceMum , m,iU Stiaui ■ Mais au-deft"us de mille on dit duo , dutm , x^,u- ,L ,rûena, ce,„um, ou cen,e„» m.ll,^ Sefln„umyWg<^- ïittif pluricrpour SeJ!er„o,um, & on fous-entend fort fou- vent W.//M. Depuis un million, on fe fert des Adverbes SEV. S E X. SËVERÏtODO , genit. fevcritud'inh. f. PUut. Sévérité. /. SËVËKOS , fevèrci . fnèrrim. Oc. Sévère, m. &/. Rigouteus. m. tigoureufe f. Severvjs. Horat. Rude, afpre. m. 8c/. (parlant desûuitS.J Qui n'eft point dans fa boite , (pailant du vin.) Severus Or. Severe , rude, auftére. m. 8c/. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif £evêriSr , ôrh. m. & f. feyc r'mi , or'n.n. Carull. Et au Superlatif Stt/crî/jiOT»;, à, »»>. Cic. [Parlant des perfonnesSc de leurs mœurs.] SEVI, Treterit de Sfro. SËVÔ, sévâ!, fevivl ,fevânim,fevâri'. Col. Faire de la chan- delle de fuif. *OnlitSKBARE. SËVOCÔ, sêvocâs , fcvocivt, fevocatûm , fevocârc. Cic. Ap- peller, on tirer quelqu'une part , 0» en particulier pour luy parler: le faire venir , le mander. Sevocare fe i re aliciui. Cic. Rappeller , retirer fon efprit d'une chofe. * Sevocarc animum nt} omni ïie^otio. Cic. Rap- peller fon efprit des affaires. Ne fe plus mefler de rien, quit- ter les affaires. * Cuta me fevbcAt a lirginibuu Cartti. Le chagrin m'empefche de fonger aux filles , m'empefche de leur faire l'amour. SEVOSOS, lèt/ôfd, HVisûm. Plin. Semblable à du fuif. Vojin _Sebosus. SEVUM, genit. «t/ï. n. Pliti. Suif, ou du fain depotc. Vf yex. Sébum. SËX^ (nom de nombre indéclinable.) Cic. Six. SEXAGÊNARIOS, fcxa^enariii. , fexaienarîitm. Tacit. De foi- xante doigts, ««pies. Sexagrnarius. Suet. Sexagénaire, quia foixante ans. SEXAGf Ni , fexa^enè , fcx^gïnâ. Cic. Soixante. ^ _ _ SEXÂGESIMÛS, fext^esima ,fexagesimHm. Cic. Soixantième. SËXÀGÏLS. (Adveibe.) Cic Soixante fois. SEXAGINtA, (nom de nombre indéclinable.) Cil . Soixante. SËXÀNGOlCS , fcxangiiU , fexangiilnm. Plin. Qui a fis angles. _ SEXCtNAR'iOS, fexcennna , fexcendriiim. C^f. De fix cens. * Cahors fexcenana. Cif. Une coliorte de fix cens hom- mes^ SËXCËNÎ, /f.vf?n,f , fexcènx. Cic. Et StXCbNTENÎ, fexcenlenx, fexcentênn. Colum. pe fix cens, SËXCËNTËSIMOS, fexcetitesïm.i , fcxcentetimnm. Flm. Six cens: ledernier defix cens. m. De fix cens. /. SËXCËNTi, /f.vff'nf.c, /f.vrfnfi. i'". ^"'.'^ens. _ Sexcenti. Ter. Un nombre indéfini. Une infinité , mille. 1 SËXCENTIËS. (Adverbe.) Cic. Six cens fois. ' SËXCËNTOPLÀGÛS, 7. m. P/4iif. Qui a receu mille coups: i qui a été bien battu. (Ce mot eft fait par Plaute.) ' SEXDËCÏËS. (Adverbe.) Plin. Seize fois. ' SËXDËCIM, (nom de nombre indéclinable^)^ P/<«. Seize, V f. fcxennèt 'J- (Adjea.) Plin. De decies, vicia, tncies, cenliei ijuingeiiliei ,'r>illiei ,&CC. De- çiei s'efteruùm, un million de Sefterces : Cent.e, Sejlerimm , j SEÎTofS. Sêp.f.Pli': Ville delà Cherfonefe de Thra- ce l'ur 'Hellefpont ; elle a efté du Royaume de Troyc. «;ET , eenit. .h:f. f. Cic. De la foye , aux animau.x , longs poils durs 8c rudes, comme aux lions , aux pourceaux, 8c c;ETu''een"^ 5«;,f. f. Pli"- Ville des peuples Vcifci dans le / IV.Ùm- auioutd'huy Sezze , Bourg, ... Village dans la Cam- iéne de Rome ve.s le Midy dans l'Eftat Ecclef.aftique. SETIGËR , An^"-; . r^f.:?.»5^.0W Couvert de foye, .«de longs po\ls,coma,e les cochons 8c fangl.ers. «a. couverte sê\wFs/i, ûm. Mer,. De Sezze. r»^« Seti.a. IetÔSÛS , rèrofi , ralmm. Pt^^d. Qu' =• de longs poils ru- SEc''(Conionaion.) Cic. Soit: ou bien : ou. SËVËKË, (Adverbe qui fait sHcrni , 8c fevirifiime.) Cicer. Sevéïement , ligoureufement , avec fevetite ; avec n Sjueur. , . „ /. SËVEP-lTÂS, genit. ftveriiâiû.f. Cic. Severite , rigueur. /. Slvsrhas imiiiemnm. Plm^ t'aciçtï des Kinedes, SEXËNNIS, ... m. fix ans, qui a fix ans. SÉXËNNIÛM, genit. fexennï't.n. Cic. L elpace delix ans. _ SËXÏfS. (Adverbe.) Liv. Si.\ fois. * Sexies Conful. Liv. Six fois Conful, ooConful pour la fixiéme fois. _ ,„.- SEXTÀNS, gen. fexiintis.m.Vitr. La fi.-iieme partie de 1 AI- fe Romain, ou de la livre Romaine : deux onces. Les Ro- mains divifoient l'Afle qui eftoit la livre d'airain en douze onces : l'once eftoit dire y.nci.i , du mot umim ; les deux onctsfcxtan, parce qu'elles eftoiciu la fixieme partie des douze onces , qui compofoient l'Aile ou la livre. Sextans. Plin. La fixieme partie de quelque tout. SËXTANTALIS, îs. m. 6- f fextantale, is. n, ( Adiedt. J Vitr. Qui a deux ponces d'épaiflcur, 8ce. _ SËXTÀNTARIUS, fexiainarin , fextantarîum. Plut. De deux onces, qui pefe deux onces. SEXTARÏOS, genit. /î.vrar.". Cic. fctier , mefure des choies liquides, qui contenoit la fixieme partie du Congé. SËXTÎLIS, genit. fcxtdn. malc. (on fous-entend menfii.) Cicer. Le mois d'Aouft, le fixieme mois de l'anneeenU commençant par le mois de Mars , comme iaifoient les Romains'. Cemoisaefte depuis appelle ^«.^«y'"' décelât I sExtulA, genit. />.v(««. f. Vm. La asUmc paitie d'une once, 5^j^ SEX. SI. SIB. SIC. Sfxtuia. Cic. La fixiéme partie d'un héritage. SëXTOM. (Adverbe. Cit. roiirlafixieme fois. SéXtOS , lixiA, lixiilm. Oc. Le lixiéme. m. lafixiéme./. SËXTUSDÊClMÛS, lixiâ- drcimà , lixiiim- dcàmiim. Vitr. Le Seizième, m. la feiziéme. /. StXÛNX , genit. lêxHuàs. m. Cdum. Six onces. ( Calepin confond y'^/c"»*' 8c fexm.x, mais ils doivent eflte bien diflinguez: car le premier) comme le ieniarc]uc Budee, fignitîe une once S: demie , & le fécond lignifie lix onces. SÊXt'S, genit. û.vSi. m. Coium. Le fexe, qui diftingue le mâle d'avec la femelle. MiHt.ri ftxum. Cic. Déguifer fon fexe. SI, (Conjonction.) Cic. Si. [Avec un Indicatif, eu un Sub- jonftif.] Sj. rourveu que. * Si injuria ahfmt. Tacit, Poutveu que ce fait fans leur faire infuite. St. Quand mefme. * Ridcam ; non fi mcohfecret. Ter. Que je revienne , non je ne le feiay pas , quand mefme elle m'en prieroit. SIBl. f Datif du pronom Sui.) Cic. A foy. SÎBlLÔ , ilbiUs ,/. ou SIBÏLOM, ï. n. Hor. Leplurier Sibiia eft dans Ovide, Virgile & au- tres i mais ce nom de fa nature eftadjeftif, d'oii vient que Virgile a dit Orafibila, colla fibiU : De forte mefme que quand on dit fibilui , l'on fuppofe fonui. ftS* SlBlLis confctndere ati^ucm , ou Sibito confeiîari. Cic. Siflei quelqu'un, le poutfuivre en liflant après luy pour s'en mocquer 8c luy infultet, le huer. * E /ienà expMi fihilo & convitio. Cic. Eftre chaffé du Theatie avec des fiflemens 2c des huées. SiBtLus. Virg. Sifiement des vents, lorfque les vents fouflent avec violence, ni. SÎBIlOS, ûbilijiibilûm. {commeOniJiHU.) Virg. Qui fifle. SiBYLLA, :s.ieuxKdi. genit. SibjlU. i. Cicer. Sibylle./. C'eft le nom que les Anciens ont donné à dix filles qui fe font fendues célèbres par leurs prédiftions, içavoir Ptrsica, la Sibylle de Perle : Lihyca , celle d'Afrique : Delphha, celle de Delphes: Curma, celle dcCumes en Italie: Erythrxa , celle d'Erythrée: Samia , celle de Samos , llellefponuâca , celle de l'Hellefpont: Phrygiit, celle de Phrygie : Titurtï- nd, celle de Tybur, ««Tivoli: Et Cumânt, celle de Cu- medans l'Eolie. Varr. SÏBYLLINÛS, Stbjirwii, Sihyirtnûm. Cic. Des Sibylles, eu de 1?. Sibylle , en ne parlant que d'une feule. SIC (Conjonaion.) Cicer. Ainfi , de mefme, decette façon, de cette manière. * Sic ejî fulgus , ex veritate pattca, ex opt- moue multa tfiimat. Cic. Le peuple eft ainfi fait, il juge deschofes félon fa fantaifie 8c non point félon la vérité. * Sic fi'.m; fi placeo , utere. Ter. Je fuis bafti de la fotte ; ft je vous plais, vous pouvez vous fervir de moy. Voilà mon humeur , C je vous accommode , vous pouvez me prendre, SiCA, genit. /c.ê. f. Cicer. Poignard, m. Bayonnctte, da- gue. /. SÏCAMBRI, genit. Sicumbrïrùm. m. pi. Ovid. Peuplesdela Germanie a l'Occident: aujourd'huy le Duché de Weft- phalie, 8c partie du Comté de Lippe , dans la grande Pro- vince de Weftphalie. SÏCANOS, i'iùini, S'icanûm. Virg. De Sicile. SICARlOS , gertit. ftcari'i. m. Cic. Va meurtrier qui poignar- de les gens. SlCChUÉVS , JîccanèÀ , ficcaneûm , comme Siccaneum fra- tum. Ccliim. Des prez hauts qui lont plus fecs 8c moins hu- mides quelcs prez bas. SÎCCANÛS , siuiiiii , tïccânûm. Ptin. Sec de fa nature, m. feche. f. SICCATÏÔ , genit. Jîccatiônii. f. Plln. L'avion de faire fé- chcr. SICCÊ. (Adverbe.) Colum. Sèchement, en un lieu fec, & qui n'ell f oint humide^ SIC. s I D. 389 SiccE Jlcere, Cic. Difcourir d'une manière féche 5c fans les ornemens de l'éloquence. SICCËSCÔ, /itif/îij, fiuifcëre. Se fécher , devenir fec. m. devenir (eche. /. SÏCCÏNH .> (dans l'interrogation.) Cic. Eft-ce ainfi que? SÏCClTAS , genit. ficciiaiù. f. Cicer. Sccherefle. /. ♦ In fic- ciianbu! aiti!£ febrei oriuniur, Celf. Les grandes féchetefles caufent des fièvres aiguës. 05" SicciTAs ora:ionii. Cic. Sécherefle d'un difcours : Undif- cours fec Se fans ornement. SICCO , lucai, ijtcivi, rucHtûrn , sïccâre. Pliii. Sécher , 0« faire fecher. * Cmeres fiaah.u vcfte. Virg. Elle eHuyoit le fang avec fa robe. '* Capreoli Jiccant uhëra oins. Vng. Les chevreaux tatillcnt le pis de la brebis, boivent tout fon lait. SiccARE r.j/iVsr. Hor. Vuider les pots , ne laiffér rien dedans. SICCÛCOlÛS , genit. /tco.ii/i. m. Plant. Qui a les yeus fecs, qui ne pleure point, qui n'eft touché de rien. SICCOS , sucii, l'icium. l'itj;. Sec. m. feche. /. * Siccijfim* herba. Pli». Une herbe fort féche. * Hyemificca. Celf. Un Hyvet fec , où il ne pleut point , ou qui n'eft point humide. In ficco. Virg. A fec , hors de l'eau , dans un lieu fec. Siccus. Cic. Sobre, qui n'eft point yvrogne. * ..4lu,s ficcii , aliHi vinolemii. Cicer. 11 cftoit autre à l'endroit des perfotï- nes fobres, 8c autre à l'égard des y vrognes. SlCËLiDÊS Mufie. f. pi. Vng. Mules de Sicile. SIClLïA, genit. Siali.ë. f. Plin. lilc de l'Italie dans la Mer Méditerranée; aujourd'huy Sicile; elle appartient au Roy CathoHque 0« d'Efpagne. SÏCILICfcS , iciim. f. pi. tnn. Fers larges 8c qui vont en poin- te comme celuy d'une picque ou halebarde. SÏClLlCÛM , gemt. ficilîû. n. Fefi. Le poids de deux drag- nies. SlClLlCÙS , genit. fititïcl. m, Plin. La mefme fignification. SÏCÏLIMENTUM , genit. ficilimënn. n. Car. Le regain du foin, ce qu'on ramafle après l'avoir fauche, ce qui arrive aux bas prez qu'on fauche deux fois, au Printemps & en Au- tomne. SÏCILIÔ, sîcîHs, /îciUil , Jîcilîliim , ficillrè. Var. Coupei le regain du foin , le faucher une féconde fois. SÏCILISSÔ, âi, are. Plant. Parler comme les Siciliens : par- ler mal. SÏClNNlST.€, genit. Sicinniflârinn. m. pi. ^ul-Cell. Co- médiens qui teptefentoient la vie d'un mort en danfant. SICINNIOm, iî. n. Gell. Sotte de danfe où l'on reprefentoit la vie d'un mort. SJCÏNÔS, genit. Sicïn'i. f. Plin. Une des Ifles Cyclades dans la mer Egée: aujourd'huy Sicandio, dans l'Archipel vers le Sud-Oueft, 8c dans la Turquie en Europe. SICÛBI, (Adverbe de lieu.) Ter. Sien quelque lieu. SICOlA , genit. nciilî. f. Catiil. Petit poignard, m. SÏCtJLI, genir. Suidontm. mafc.pl, Cic Peuples de l'Ifle de Sicile , aujourd'huy les Siciliens. SÏCULÙS, Sïciila, SicitlFim. Vng. De Sicile. SiCUNDÈ, (Adverbe de mouvement d'un lieu en un autre.} Cic. Si de quelque part. SiCUT, (Adverbe de comparaifon.) Cic. Comme, tout aind que, de mefme que, ainfique. SÎCÇji. Cic. La mefme fignification. SiCYON, genit. Siiyànii.i'. Cic. Ville du pays 5i.j~Al\JS, fider.'.iï, fiierâuim. flin. Brùlédes ardeurs de la Canicule, ou ftapé de quelque magvaile iofluence, au de la foudre, (parlant des arbres. ) m. brûlée, fra- pée. /. SÎDERËUS, fdcreK , fideriûm. Virg. Desafttes, des étoiles. * Canis fclireu!. Ovid. Le chien celefte. * ^vet fidereu Ju- nonn. cuitd. Les Paous dont les plumes de la queue bril- lent comme autant d'étoiles, 8c qui font conlacrezà Ju- non. SuitREus cohlfai. Mart. Un Colofle qui s'eleve jufquesdans les aftres. * tiidirci anus. Siai. Les membres de quelque divinité. SiDtRÎTËS, criifBgj'TDc. genit. fiderlt^c. m. Hin. Sorte de diamant, qui al'cclat du ferpoly. SIDÉRÎTIS , (TiitioÀ-Ti;. genit. Jtdcritïdïi. fera. PU". De la pariétaire, herbe. SÎOËRÛU. , /iderâris , fiderâtiu sûm , /iderârî. Plin. Eftre fra- yé des chaleurs de la Canicule, tu de quelque mauvaife influence. SiDÔ, t'idit, as, sidêrë. Colum. Aller au fond. * Sidère ad ima vafi. Plin. Defcendte , aller au fond du vafe. SiDUNT aveu Virg. Les oifeau."! fe perchent. ftj" ^laduni navfi plnna carina , uc ftne fioxa ftdérent. Tacit. Les autres navires \ fond plat pour aborder plus aifément & fans aucun rilque. SÎDON, genit. iidonn. fem. Cicer. Ville de la Phénicie en Syrie fur la code , elle a quelquefois efté de laTtibu d'A- fer en Judée; aujoutd'huy Said, jaSeyde, ville du Gou- vernement de Damas en Sourie, fut la cofte , dans la Tur- quie en Alie. SIDÔNII , genit. Sidoniônnn. m. plur. Virg. Les Sidoniens , peuples de la ville de Sidon en Syrie. SÎDÔNlOS, Stdouîii, i>7^oB(B»!. P';r^. DeSidon : Sidonien. m. Sidonienne. /. SiDosiA chlamy!. Virg. Une cafaque d'écatlate, parce qu'on faifoit de très belle écarlate à Sidon. SIdOS, genit. iidcri!. n. Cicer. Conftellation. /. Signe ce- lefte. m. Flanette. /. [ Onécrit fouvent ce mot avecun T, dans les Diûionuaires , & Robert Eflienne en ufe ainli ; mais il ne s'y doit point mettre, cette Lettre eftant refetvée pour les mots pris du Grec: aulicuque ix^wi n'en eft nullement.] SiDus. Cicer. Etoile./. * Simiil /idere a^uinçClii, Tacit. LeSo- leil eftant à l'equinoxe. SlDvs fervidum. HirJt. ha CAmCule. * Dextro Jidere editus, Stat. Né fous une heureufe planette. 05» SiDvi futgciitis. Ovid. L'honneur de fa race. Siuus. Mauvaife influence des aftres, * Sidère percujja e/l fubi- to tihi, Zoils, lingtm. Mart. Zoile, tu as perdu tout d'uiL coup l'ulage de fa Langue pur un coup du Ciel. * Subfff fidercfim munis. Mart. Jefouhaite que tu deviennes muet par quelque coup du Ciel. SiDERA terrtjlria. Colum. Les fleurs de la terre qui brillent comme autant d'étoiles. SIGA, s. f. ou SIGÈPÔLÏS, .'i. fem. 5(r^t. Ville delà Mau- ritanie Ccfarienfe fur la code ; aujourd'huy Harefgol , vil- le de la province de Telenfiu , dans le Royaume d'Alger en Barbarie. SlGEÛM PRÔMÔNTÔRÏÛM, genit. cS<^fT ProjMOMforii. neut. Plin. Lertomontoire deSigée étoit dans le Royaume de Ttoye , ou lu Troade , fur la mer Egée ; aujourd'huy Le Cap des JanilTuires, on Capo Janizzari , dans le Gouver- nement de Natolie fur l'Archipel, 6c dans la Turquie d;Afie. SÎGÏA , genit. Sî^i',?. f. Strah. Ville qui fut aulïî nommée ^4iitigoni,i , &c .^lexandriaTroai, elle a efté de la Troade , fut la mci Egée, dans l'Afie Mineure j c'eft peut-eftie au- S I G. jourd'huy Eski Stamboul , eu Carafia , ville ruinée du Gouvernement de Natolie fur l'Archipel, dans la Turquie en Afie, Turquie SlGlLLARïA ,_ genit. yTjiHiiriorSOT. n. plur. Suet. Deux i< de telle ajoutez aux iaturnales en faveur des efclaves à Rome. Si&irtARiA. n. pi. Suet. Petites figures de relief qu'on en- voyoit pour prefent dans ces jours : Automates quiferaou- voient par de petits tefl'orts. SiGiLLARiA. n. pi. ^ul-Celt. La place, ou la rue où l'on vendoit de ces petites ftatués , ou b.ibioles d'enfant. SÏGILLATÎM. (Adverbe.) C,t/. Séparément : en particulier. ; SIGILLATÛS , jJgiUatr. , (igitUtitm. Cic. Orné de petites fi- j gutes de relief, m. ornée de petites figures de relief. /. ^ SlGÎLLÔ, as, are. Varr. Fermer. * On doute de ce mot. SlGÎLLUM, genit. sîgitli. neut. Cu. Petite figure de relief, OH en bofte. SiGtriuM. Cic. Cachet, fceau. m. SIGMA , ffij^a. genit. s'igmkiis. neut. Mart. Lit pour s'af- feoir à table comme les Romains, ce lit etoit en forme de demi cercle. SiGNACULÛM, ï. neut. Vif. Sceau, cachet, m. SfGNÀTlO, onis. f. Tant. L'aftion de cacheter, c» l'em- preinte du cachet. SÎGNATÔR , genit. fignat'orïs. m. Salluft. Qui met fon ca- chet, qui ajjpofe le fceau à quelque écrit. SIGNATÔRÏUS anniilïis. m. Val-Max. Un anneau qui a un cachet dans le chaton. SIGNATURA, f,emt.. fignatûrS. t. Suet. L'aûion d'appofer le cachet , ou le fceau à un écrit. SIGNIA, genit. Slgni.v. f. Liv. Ville des peuples roZ/fi dans le Latium ; aujourd'huy Segni , Ville Epifcopale de la Cam- pagne de Rome au milieu , dans l'Eftat EccleCaftique. SÎGNIFËR, g,emt. fgiiifer'i. m. Cicer. Un Porte- enfeigne, ou l'Enfeigne d'une compagnie, m. SiGNiFER crater. Val-FUc. Une coupe entichie de petites figu- les de relief, ou en bofle. SiGNiFER ctrculus, OU orhis. Cic. Le Zodiaque, cercle dans la Sphère artificielle, oîi font les douze Signes Céleftes. SÎGNIFICAbILÏS, i/. m.&{. Jignrficabilë, ïs. n. (Adjea. ) Varr. Significatif, m. fignificative. /. SÎGNlFICANTËR. (Adverbe.) giumt. D'une manière figni- ficative, oK qui exprime bien ce qu'on veut dire. SiGNiFicANTiiis. ( Advcrbe Comparatif.) Quint. D'une ma- nière plus fignificative, plus expreflive, plus énergique, qui exprime mieux ce qu'on veut dire : avec emphafe. SlGNiFÏCÂNTl.A, genit. /ignificantis. fem. S'">'t. Expref- fion forte & fignificative : Energie. /. SÎGNÏFÏCATIÔ, genit. /ignificationis.f. Cic. Lafignification, l'énergie d'un mot , le fens qu'il a. SiGNincATio. Cic. Marque. /. figne. m, démonftration de quelque chofe qu'on fait paroiftre au dehors. /. SiGNiFicAiio. Cic. Signification, l'aftion de faire fçavoii une chofe à quelqu'un. /. avettiflémcnt. m. SÎGNIFÏCAtOS , genit. fignificattis.iaiÇc. Plin. Signe d'une chofe qui doit arriver, m. SlGKiFlCO , /îgnifscâs, Jignificâvi , fignificâtûm , fignificârë. ciccr. Signifier, avoir une fignification, (en parlant d'un mot.) Carere hoc fgnificat. Cic. "Le mol Carcre a cette fignification, fignifiecela. SioNiFicARF. Plaut. Faire connoiftre, o» entendre quelque choie à quelqu'un par figncs. SiGNiFicARE. Oc. Fuitc connolftre , faire ff avoir une chofe à quelqu'un , l'en avertir. * Canes ahintur , ut fignificent , fi fures vcr.ertnt. Cic. On nourrit des chiens , pour nous aver- tir s'il vient des voleurs. ♦ Id mihi Jîgnijicavit fer littéral, Cic. llm'a fait fçavoir cela par lettres." SÎGNINUM , genit. iignmi. neut. ou Sigiiitiuru opus. n. Virr. Du ciment fuit de tuiles pilées 8c de chaux. Ce mortier eftoit ainfi appelle àcaulè du pays des Signieiis où le picnoient les meilleures ruiles pour le ciment. Vitruve néanmoins entend quelquefois par le mot iigiiinum toute foxte de mortier : aioll qu'il fe voit au s I G. s I L. BU dernier chapitre du 8. Livre où en pariant d'un mortier fait de chaux, de fahle & de gros cailloux niellez enfem- bie dont on faifoir les Cifternes , il appelle cette mixtion $IGNÔ, signal, s'igjiRv'i , s'ignârîim , slgnârë. Cit. Marquer, «H imprimer une chofe , graver. * Carminé fuxum fgnare, Ovid. Graver des Vers fur une pierre. Signarcaurum. Cic. Marquer de la monnoye d' 01 , la ftapet d'un coin, SiGNARE. Plaut. Montrer par lignes. SiGNAHF. Quini. signifier, avoir une lignification. SlGNARK remnumert:. Lolum.* Carminé rem. Virg. Mettre une cho(e en Vers. * Imuga fgnatur riiulo. 0-uid. Il y a une inf- criptioo gravée au bas de la figure. * Oratora ea uppcltatio' ne Jlgnaruni. Siiint. Les Orateurs l'ont ainli appelle. SÎGNOM, genit. slgm. ncut. Cicer, Signe, m, marque de quelque chofe. /. Préfage. m. SiciNUM. Cic. Sceau, cachet, m. SiGNUM. Cic. Enfeigne. /. étendait , drapeau, m. guidon, w. cornette. / Dans l'Infanterie Romaine on portoit les Ai- gles & les Signes manipulaires qui eftoient des piques tra- verlecs pav le haut d'un autre morceau de bois avec un drapeau Les Signes de la Cavalerie eftoient différents & s'appelloieiit ^exilU , fcmblables à nos étendarts. SiGNUM. ^int. L'Enfeigne desmaifons. SiGNuM .xlejïe. Cic. Signe celefte. m. Il y en a douze dans le Zodiaque. SisNuM. Cic. Une flatuë , une figure. SiGNUM. Virg. Le lignai que l'on donne pour faire une chofe. SÎL , genit. l'ilÎ!. neut. Vitr. Sil. m. On appelloit ainlî une couleur qui fetrouvoit dans les mines d'argent; les Doctes ne font pas bien certains quelle couleur c'elloit; Saumaife avec la plus grande partie des Critiques aflïite que c'eftoit du rouge, 8c d'autres que c'eftoit du jaune j mais il pa loirt par ce que Vittuve. a écrit au Livre feptieme, que l'ocre & le Cl font une mefme chofe , & quelelil n'eftoit rouge qu'jpiès eftre brûlé. Demontiofius croit que le fil Attiqueeltoit bleu. Ou peut dire que le fil eftoit une efpé- ce d'ocre plus belle & plus vive que l'ocre commune. STLÂCËOS, a, ûm. ♦ Cslar fiUceus. Vitr. Couleur qui fe fajt d'ocre , ou de fil. SILANOs, genit. siUm. m. Celf. Tuyau d'une fontaine, m. par où l'eau fort, on l'eau mefme qui en fort. SiLENS, genit. s'itèntïi. omn. gen. Plin. Qiiieft dans le fî- lence , qui ne dit mot. SiiENTFs anni. Claud. Les cinq années de filence des difci- pies de Fythagore, qui demeutoient cinq ans à écouter leur Maiftre fans rien dire. SiLENTEs. Ovid. Les morts, les trépaffez. m. * Seies filen- tiim. Ovid. Le lieu des morts : les Enfers. SiLENS celum. Plin. Un temps calme & doux, où il n'y a point de vent. * Dia fdens à vcnns. Colum. ou Sfiritùs fi- leniii dies. Colum. Un jour auquel il ne fait point de vent. SiitNS jios. Colum. Une fleur qui ne s'épanouit point. ♦ Vi- net Jileiiiei. Colum. Des vignes quine bouigeonnent point , qui ne poufl'ent point encore ; qui ne difent mot. [comme on parle.] SiiKNs L»na. Colum, Lorfque la Lune ne luit point. SILËNTIUM, genit. yî/«n/ïi. neut. Cic. Silence, m. Stabat Duifui fiientium n.anu pofieiit. Tacit. Duifus fe tenant de- bout fit figne de la main qu'il vouloit parler, on demanda qu'on lit lîlence parce qu'il vouloit parler. ♦ Diei vaftus jiUniii. Tacii. Un jour qui fc pafl'e dans un morne lî- lence. *^lii & egregii fitentii homo. Horat. Un homme d'un grand fecret, qui fçait fe taire. * .Agere altijuid in fi- icntium. Tacii. Etouffer une chofe , n'en dire mot; la fup- primer entièrement. * De illo efi JHeniium. Cicer. On ne parle point de luy. * Per arnica flentiaLuut. Virg. Alafa- veur de la Lune qui ne luifoit point. SiLFNrio. Cic. Sans rien dire, fansdiremot. SÏLËÔ, siiis, s'iliiî, fans fupin , iHèri-. Cic. Setaire, ne di- re mot , ne point parler, garder le filence. * Sikre aliijuid, «u ic re alloua. Cic, Tir, Taiie une chofe, la paffsi fous S r L. 39» Clence, n'en dire mot, n'en point parler. * Sileatur ille. Plin-Jun. Qu'onneparlepoint de luy, qu'on ne le nomme point. Oj- SiiKRE. Ce Verbe fe dit non feulement des chofes qui font du bruit, mais auflS de celles qui cefl'ent de produite les aftions qui leur font propies: ainli l'on dit, Luna fi- let, ..4Jlra jiUni. Colum. La Lune ne luit point , lesAftics ne luiicnt point. * Silenc,muJ.c Varronn. Cner. Varron ne fait plus de Vers. * Ô'i7'». Si/. * Pline dit S(/i/«/îr;i)r (&■ hacfilvefltiin. Plus fauvage. SÏLVÏCÔlA, genit. filviiilx. m. Prof. Qui habite dans les bois, 0« dans les fotcfts. SlLVlCULTRÎX , genit. flviâiltruh. f. Cttull. Celle qui habite les foiefts , (il parle d'une biche.) SILVTFRAgC'S, -i, hrn. Lmr. Qui rompt 8c abbat les fo- seRs. j , . SILVIGËR , plvisèt^ , filvi^mm. Ptin. Couvert de bois , ou deforefls. w. couverte de bois. /. SÎLVOSUS, j7/Mii, jî/i/ômm. tii/. Ou il y a bien des bois & des forefts. ^ . ■ SILOROS , n;;ii;r,5rii. m. ^f. fimiliûs, oris.n.Cic. Plus femblable. Et au Superlatif SimiUîmiii , it , «w. Cicer. fort femblable.] . , . , , , , , Tui/îmiliseff probe. Tcrcnt. Il VOUS eft tout- a- fait femblable , il vous reffemblebien ««fort. *Fr.iirtJir,i:liMiù. f. ^"r. Similitude, leffem- blance. /. SlMILITËR. (Adverbe.) Cic. Semblablemcnt, pareillement, de mefme façon , touidemefmc. (Ciceron dit au Superla- tif SimiUi'mc.) r . , r , r Stmiliterfacit ac fi rogcs. Cic- Vous faites la mefme chofe que (i vous me demandiez, SÏMÏL'ITÎJDÔ, genit. Jimilitudinh. f, Cic. Similitude, rcf- fcmblance. /. SiMiiiTuuo. tic. Comparaifon. /. SIMILÔ , ai. lUrt. Lifez Simuio. SÎMIOlCS, genit. /otio/;. m. Cic. petit Cnge. ra. Animal, SIMItO, (vieu.t pour /ras/.) Plant. Enfemble. SJMIOS, genit. liwiï. m. Ccer. Un linge, m. * H fe prend aufli dans Horace pour Un homme tort laid & difioime , un vifage de ûnge , oK de guenon, SllMUbi.S , genit. Simciniïi. m. Harai. Virg. Rivierc du Royau- me de Ttoye ; elle le mefle avec la rivière Xanthm , ou Hc»- mandtr , 6c elles tombent enfemble dans la mer Egée. SÎMPLARJÛS , » , um, * Simplana ver.ditio, %'lp. Une vent» fimple. SlMPiRX, genit. itmplUh, (pour tous les genres.) Cictr. Simi'lc. m, ii f, qui n'eft point coniiiofé. m. qui n'eft S I M. point compore'e, f. * Herh» ftniflici uuli, PU,,. Herbe qui n'a qu'une tige. Oâ" SiMPLhx. Simple, fans art. m, & /. Munditiii /impUtt muliir. HoTiti. Une femme veftuë limplemcnt, mais pro- prement: Une femme propre dans la (implicite de les ha- bits. * Mon fiDiplex. Virgil. Saliujl. Mort naturelle, qui n'eft pas violente. 05" SiMPiRx m diccndo. Sluint. Qui enfeigne fans beaucoup de préceptes , fimple dans fa manicie d'enfeigner. 03" SiMPLKx chu!. M.iTt. Une viande lîmplc 5c farts ragouft. œS" SiMPLFx. simple, innocent, fiucére : qui eft fins aucua deguifement , qui n'ufe point de dilTimulation : candide. m. lîmple, innocente, lincére, candide./. * ^nnifimpls- ces. Mart. Le temps de l'enfance Se de l'innocence, où l'on a beaucoup de limplicite & d'innocence. * Rum f,m- plicia. Plin. Les gens de village, qui font limples 8c qui vont tout à la bonne foy. [ Horace dit au Comparatif iSîm^/ici'iïr; ScSeneque SimpUûfi simiis, au Superlatif. ] SrMPLEx i;«r. Cic. Un chemin tout uni, tout droit , qui ne va point en tournant, SlAlPLÏClA, genit. Jîmplicïiim. n. plai. Plin. Les Amples, «. les herbesmedicinales. /. SÎMP LÏCITAS , genit. Jîmplicitâti,. f. ( feulement dans uii fens figuré.) Ciar. Simplicité, candeur, ingénuité, ûa- cérité. /, SlMFLlClTËR. (Adverbe.) Cic. Simplement, fincéremcnt , fans deguifement ni dillimulâtion , candidement , avec lim- plicite. "* Quintilien dit au Comparatif SîmpUciii!. SIMPLOS , limpta, ûmpliim. Plaut. Simple, qui n'eft point double, m. 8c/. (dansJe fens naturel.) SIMpOLUM , genit. limpitli. n. Cic. Simpule. m. petit vafe en forme de burette, dont les Romains fe fervoient dant les libations qu'ils faifoient à leurs Dieux. "^ On lit dant quelques éditions de Juvenal Sîmpiivtiim, SÏMOL. (Adverbe.) cicer. Enfemble, avec. SiMui. Ciccr. A la fois, en mefme temps. * Duas res /!mui a^ere. PUut. Faite deux chofes k la fois , ou en mefme temps. SiMUL ut, ou ac, ou atque. Cic. Auflîtoftque, fitoftque. * Simili Ht exferreCii fumui. Ciccr. Si-toft que nous femmes éveillez. SÏMOLACROM , genit. /imulâirl. n. Cicer. Simulacre, w. image de relief , oaenbofle, ftatuë. f. SiMuiACRi/M. Cicer. Image, repréfentation de quelque cho- fe dans l'ciprit. /. * Simulacralilicrtatis.Tacit. Vaines ima- ges de la liberté. SÏmOLAMI-N, genit. fimtiUmïnïi. n. Ovid. Image, leprd- fentaiion de quoique ce foit. /. SÏMOlANS, genit, (imuUmii. omn. gen, Tacit. Qui fait, qui contrefait. SiMuiiNTioR. Oiiid. Qui contrefait mieux. SJMULAtË. (Adverbe.) Cic. Avec deguifement, avec dilïï- niulation, en feignant, «afaifant feniblant. SÏMÙLÂTÏÔ, genit. fimiUatiomi. f. Cicer. Dillimulâtion. /, deguifement, m, feintife. /, prétexte, faux femblant. m. SÏMOI/ATÔR , genit, fmuUtôri'. m, Cicir. Qiii deguifc le« chofes , qui feint, SiMuiATos, C:c. DiflSmuJé , déguifs , fourbe, n, dilfimulee, déguilee, fouibe. /. tiMuiATOR fifun atnujus. Ovid, Qiii prend la forme de quel- qu'un , 9" fa figure, * sImOlatrIX, Une fofciere, ff/«( in Pintrix, Stat. A» Chili. IV, , .i rjualii fî crimiiia detnat Calchii (r ty£afi, fimulatrix lillore Circe. Onnommoit ainûunefotcicre, parce que dans les facrifi- ces magiques vana crant Jimulata. Voies T'A, dt Marcilly furlaSat. II. de Pcife. L. C] SÏMOLAtCS , finiiilatâ , fimulatum. Tacit. Feint . contrefait, dilTimulcdéguife, n, feinte, contrefaite, dillimulée, dé- guilee, /, SIMf'Lf), lïmiiliii, (ImulHvî , fimutaiiit» , JîrnuISrf,- Cictr, Fciadie , m faiic ieœblsBi. d« faite imc cboft , conuctaîro , dldf SIM. S I N. diflïmuler. * SimuUn amicitUm Cxfarii. Ctf. Faire fem- blant d'cftre amy de Cefar. ,y£grum. Liv. Contrefaire le malade , f.iire femblant d'eftre malade. * Spcm vulth. Vir- gii. Faire remblant d'avoir de refpe'rance. SiMULARt aliqutm. Ovid. Prendre la forme, eu la figure de quelqu^un. SÏMÛLTAS, genit. fimuhith. f. Cic. Inimitié, haine. /. SImOS , sïmi , iimtim. Virg. Camus, m. camufe. /, SIN , pour !jmd fi. Cic. Que lî. SiN minùi. SiN aliter. Cher. Sinon. SIN/E , genit. ilnamm. m. p!. Pltn. Les Sines , peuples de la région nommée Sinarum Re^io ; aujoutd'huy LcsCliinois, peuples du Royaume de la Chine, enAlîe, à l'Orient. SÏNÀP! , TÔ nmm. neutre indéclinable. Piaut. & SÏNÀFÏS, genit. linâph. f. Plant. Sénevé, m. graine à faire de la moutarde, o» la moutarde mefme. SINCÈRE. (Adverbe.) Cicer. Sincèrement, avec fincérite', fiinsdilTTmulation, avec ingénuité. SlNCÉRlTÀS, genit. /nrer(t4(ù. f. Plin. Pureté, intégrité dans les chofes qui ne font point mélangées. * (Ce mot n'eft point employé par les Auteurs Latins dans une ligni- fication figurée.) SINCÉRÏTER. (Adverbe.) .A14I Gelt. Sincèrement. SINCËROS , stncirà , limÏTHm. Ovid. Entier , qui n'eft point gafté. m. entière, quin'eft point gâtée. /. [Ce mot ne doit point s'écrire pat un j' , quoy qu'on le trou- ve ainli dans la plufpart des Dictionnaires. ] [ Il fait au Comparatif Sïnctrior. Mart. Plus entier.] SiHCERus. Cic. Pur , fans mélange, m. pure. /. qui n'a au- cune tache. * Porci fimeri. PUnt. Des cochons qui ne font point ladres, qui font fains. tS" SiNCERus. Cicer. Sincère, véritable. m.&Lf. qui eft de bonne foy. * Sinctrà fide agere. Liv. Agir Cncérement 8c de bonne foy. * Voluptai nulla ejlfimera. Ovid. Il n'y a point deplaiûrpur: Nulle rofe fans épines. [ C'eft un Proverbe familier en noftre Langue. ] SlNClPÛT , genit. sincîpïtii. neut. Juv. Le devant de la terte : & toute la telle. SINDON, ■riyJcév. genit. iindSms. f. Mart. Un fuaire. m. un linge fort délié. [ Dont on envelope les corps morts. ] SiNË, (Prépofition qui veut l'ablatif.) Cic. Sans. * Sine aiiro ùrnata. Tereni. Elle n'avoit aucune parure d'or. * Impenum fine fine. Virg. Un Royaume éternel , qui durera toujours. * Qui fine aculeo eft. Plin. Qui n'a point d'eguillon. Sine dttbio. Cic. Sans doute. * Stne controverfiâ. Cicer. Sans difficulté. SINGILLATIM. (Adverbe.) Terent. En particulier. SÎNGOLÀRÏS, m. m.&i. fingutârè',!s. neut. (Adjeft.) Cic. Seul, unique, m. feule, unique./. *liatu! efi fingulatn, Plin. 11 eft ne feul d'une portée. SiNGuLARis. cic. Singulier, paiticulier, extraordinaire, m. finguliere, particulière, extiaordinaire. /. * Homo fingu- iari necjuitia pncdiias. Cic. Un homme exiraordinairenient méchant , d'une méchanceté finguliete. SmcuLARis. Cicer. Propre, particulier à quelqu'un, m. pro- pre , particulière. /. SruGuiARis. Qtiint. Lefingulier, où l'on pailc d'un feul. SINGOlARÏTëR. (Adverbe.) Oc. Particulièrement ,fingu- liéremeut. Singularité»^ Sjiint. Au nombre fingulier. SlNGVLAKUjS) fingularia , fingulaînim. Plant. * His indtto caienai fingiilarias. Plaut. Donnez une chaifne à chacun des efclaves que j'ay achetés hier. SÏNGÙLATlM. (Adverbe.) Cic. En particulier. SÎNGULTANS, genit. fingultantîi. orna. ^ta. Virg. Pouftant des fanglots , qui a le hoquet. SÎNGÛLTÏËNS , genit. fitigultiimSi. omn. gen. Plin. Qui poufle des fanglots. SiNGULTiiNS ^ii//ﻫ. Plin. Une poule qui glouûe. SINGULTIM. (Adverbe.) Horat. En entre- coupant fes paro- les, en fanglottant , en poulTant des fanglots. SINGOLTÛS , genit. s'inghliiis. m. Cic. Sanglot , hoquet, m. SÎNGOLÛS , siii^icU , ilngulitm. Cic. Celf. Sx. SINGÛLÏ I iln^ùi^ , s'ingûlâf Cic, Chacun en paiticuliei, m. S l N. 393 chacune en particulier. / * Sin^utlt dMui. cleir. Chaqu jour , tous ks jours. ♦ Singuln noliibui. Cicer. Toutes le ue «^«/11 tiottibui. Cirer. Toutes le» nuits, chaque nuit. * Singuln menfibui. Cic. Tous lei-mois, chaque mois, &c. Infingiiloi: Incapita, Cic. Liv. Par teftes. SiNIStCR , iinïfira , uniftrûm. Ltv. Gauche , qui eft \ 1a gauche, ou du cofté gauche, m.itf. SiNisiRA feul, OH avec maimi. cicer. La gauche, la maia gauche. ^ finiflrà. Cicer. A gauche, du cofté gauche. [Cet Adjeûif fait au Comparatif Simflcrior , orîi. m.&ù finiflerïics , irti. n. comme Siniflerior pars. Varr. Le cofté gauche. 03" SiNisTER. Cicer. De bon augure , favorable , (parlant du tonnerre qu'on entend à gauche.) m. icf. SiNisTER. l'irg. Siniftre.OT. &/. de mauvais préfage: funefte, malheureu.t. m. funefte, malheureufe. /. * Simflris fer- tnonihut carpere aliijiiem. Plm-Jun. Parler fort mal de quel- qu'un , tenir des difcours désavantageux de luy. * Fam* finiflrn. Tacii. Une mauvaife réputation. SlNÎSTËRlTAS , genit. finifteriiàtii. f. Plin-Jm. Maligni- té. /. SINISTRE. (Advetbe.) Tacit. Siniftrement, en mauvaife part , malicieufement. SiNi5TRè/«;au par où l'on fait couler l'eau. SÎPHUNCOlOS, genit. ftpimncUri.m. Plin-Jun. Petit tuyau. SÎPÔNTOM , genir. Sïpintl. neut. Plin. Ville des peuples ^pi'.li Datinii ; aujourd'huy Siponto , ville ruinée de la Ca- pitanate à l'Orient , dans le Royaume deNapks. SlPÎLÛS , genit. S7;>}/j. m. Ovid.Sen. Montagne de la gran- de Phrygie 8c de la Lydie, dans l'Alie Mineure. SÎ-QUANDO, (Adverbe.) Ter. S'il arrive quelquefois que. SÏQUIDEM. (Conjonftion.) Cuer. Puifque. SicjuiDEM. Cicer. Si toutefois. SlCiUIDtM, Cicer. Car. SI QUÏS, sl-iji'.i, sl-quod &C n-quïd. Cicer. Si quelque : «a fi quelqu'un, m. fi quelqu'une. /. SÎRÎOM, i e-ieçei®'. genit. jïr.îï. n. Plin. Sorte de vin cuit. SÎRBÔNIS, genit. Strhoindïs. m. Plw. Lac , o« marais de la région Cafliotide dans la Balfe Egypte au Septentrion &i l'Orient: aujourd'huy Le Batanguetlis, on Stagnone , qui eft un Eftang de la Bafle Egypte moderne au Notd-Eft. S'IRtMPS, eft un vieux mot , qui félon Fefte fignilie Similii re-ipfu, tout femblable & de mefme nature : il fe dit au Nominatifs: Vocatif ; & l'Ablatif eft Sntmpfe félon C h a- lifius. Caton s'eft fervi du Nominatif, Et pnterek rogas m, ^xemquam adverfus ea p populus condemnarit , firemps lex fiet , ejuiift adverfus legem fccijfet. On le trouve encore dans ies vieilles loix, ^i a^er ex puhlico in privutum commuta' tit! /tt , de eo agro Jircmfs lex e/lj , ^uafi ts tiger Publia Mtt- tio , & L. Calphurnio Co^ff. per tota/n Rcmpitblicam. Fragm. leg. .^grar. Que le fonds qui de public fera devenu parti- culier, demeure dans lesnicfmes conditions de franchife , que furent par toute l'Italie les terres du Domaine de l'Empire fous le Confulat deMucius & de Calphutnius. EtCujas a remarqué qu'il faut lire dans Sénéque Ep.m. tmnium cjus, ttrrum premnnt firempt lex f^îo .■ au lieu qu'au- paravant on lifoit fans aucune apparence de fens Ferè milei eflo. Mais dans Plante au Prologue de l'Amphitryon, on lit Sirempf'e legem jufii ejje Jupptter , les anciennes éditions ont Similem rem ipfe m le^em jnjjjt ej]e Juppiter : Ce qui fait ronjefturcr qu'on devroit pluftôt lire Sirempfe in iege , 8c Voftîus favorite cette conjetlure. SÎRËN , '7iifn. genit. ftrëms.i. Virg. Sirène. /. monftrema- ' rin , moitié femme, moitié poiflbn. SiRi^M, fUn. li;feaequi fe trouve dans les ludies des mou- SIR. SIS. SIT. ches à miel, qui fe forme en bourdon. SÏRiÂSlS , !^!i(^lxcri;. genit. fnicisis. f. Plin. Sorte de mala- die caufée par une inflammation des membranes du cer- veau, qui arrive fort fouvent aux enfans pendant les jours caniculaires. SÎRIS, genit. Shu. m. Plin. Rivière de laLucanie, elle fe décharge dans le Golfe de Tarente ; aujourd'huy SennOj d.ins la Bafilicate Province du Royaume de Naples. SIklUS , ffsi(j'(â>^. genit. Sin'i. niafc. Stat. Petite Etoile à la tefte de la Canicule, ««la Canicule mefme. SÎRMiOM, genit. Sirmn. neut. Plin. Ville de la Bafle Pan- nonie ; aujourd'huy Sirmich , ville d'Efclavoaie , eu Hongrie. SIR.j'ATOS, slrpâ!?. , ûrpâtum. Vnrr. Lié, noué. m. lie'ej noiiee. /. SlRPt, genit. ilrpis. n. PUut. Herbe qui produit le lafer. SÎRPÈÀ, genit. lirpë.ê, f. Varr. Grand panier d'oiiei. m, claye. /. SÎRrËÛS, royez. Scirpkus. SIRIICÛLÀ, genit. sirpiciiLT: {. Varr. Petit paniei de jonC» oit d'olîer. SiRpjcuLA, l'.irr. Petite ferpe, ou ferpette. /. SÎRPUR , nrphri'ii sirpâtiti sûtn , s'trpari. Varr, EftretilTudtf jonc , 0« d'oGer. m. cftre tifiué d'olier. /. SÏRUS , o-s/gj'ç. genit. nrî. m. Colum. Foflé profonde où l'on gardoit le bled dans certaines Provinces du Levant. Sis, (pour Si VIS.) Cic. Si vous voulez. SISÀRÀ, genit. jMar.ï. f. Plin. De la bruyère. SlSi-R , genit. sîserii. n. Plin. Cheruy. m. racine. Pois cliî- ches. m. [ On trouve dans Pline Très Jîferes auplurier, oùilnepaioift pas s'il l'a pris mafculin , ou féminin.] SISTÔ , ce Verbe eft tantoft neutre 8c tantoft aflif. SiSTo neutre prend fon Prétérit de Sto , fteti. Eflre débout s'arrefter. Sisio aftif, a au Prétérit Sth'i , flktûm , fiftèrê aliijuem, Cic. Reprefenter quelqu'un en jugement, ajourner, alTîgner, donner aflignation : '*' Se. Cit. Se trouver en perfonne, :fe prélenter, lé rendre eu quelque lieu, comparoiûre à l'af- fignation. SiSTo Aâif fait donc au Prétérit fîiti ; mais fifio neutre prend /leti de flo : dans le fens atlif .^ntè illum iftic Jliti , nunc hiceum fijh , Je l'ay fait appeller là auparavant, mainte- nant je le fais appeller icy. Mais d je le prends dans le fens neutre & abfolu , je diray : ^ntea illic ftetji , nunc hic Jîflit. 11 avoit comparu li auparavant , maintenant il fe prefente icy. Lefupin flatum eft ufité dans le Droit, Si ftaiura no» effet. Vlp. Si l'on n'eut point comparu. SisTERF. gradum. Liv. S'arrefter. * Fugam. Liv. Arrefter les fuyards , les enipefcher de s'enfuir. * Sijlere , ou Sifiere fe , ou Sifiere iiidicio, on in judicio , ou in jure , fe m judiciojifie- re, in judicium fjli-, fifere vadimonium. Cic. Vlp. Comp.a- roiftre en jugement , fe préfenter en juûice, compatoiftre à l'aflignation. SiSTERE alvum. Plin. Reflerrer, arrefter un cours de ventre. * Sarguinim. Plin. Arrefter le fang , i'etancher. * Sifiere ruina!. Plin-Jun. Empefcher les ruines. Vt templuTT: iifdem xejligrii fiftrrelHT. Tacit. Que le Temple feroit rebafti en l'endroit OÙ il eftoit auparavant , ou furies mefmes fondemens. SÎSTRÀtOS, à, um. Mart. Qui tient unCftre, qui es joiié. SÎSTRÛM , genit. jî/?rî. n. Ovid. Siftre. m. Inftrument fait d'une lame d'airain courbée où l'on attachoit de petites verges d'airain , 8c qu'onremuoit en cadence pour rendre un fon. S'ISÎMBRÏOM, Titrvu.C^tcy. genit. /ifymbri'i. n. Plin. Herbe qui eil femblable "a la menthe des jardins. SÏT.'IInIOS, à, um. Plin. De bled nouveau. SÏTËLLÀ , genit. s'aèlLv. f. Cic. Un vafe , ou urne à mettre des billets, ««balotes dans les Eleftions des Magiftrais à Rome. On en donnoit deux à ceux qui avoient droit de fuiî'rage : L'un marqué de deux lettres, V. S, âc l'autre d'un w^. feulement, $k SIT. SIV. SMA. SME. SMI. SMY. SOB. SÏTÏCËN jgenit./fitJnij. m'^iilGell. Qiii joue d'une tiom- peiie lut le tombeau des morts. SItIcOLOSOS , litituliià, fnichliiHm, Plin. Qui excite la fuit', qui alteie beaucoup. SiTicuiosus. Hat: Sec. aride, m. féche, aride./. SÏTÏENS, genit. finirais, omn. geu. Cic. Quia foif, altéré. m. altérée. /. Qui deCre. SÏTiliNTËa. (Adverbe) Cic. Avec ardeur, avec avidité. SlTIÔ, sitli, iirÎT/ï, sîtlinm, sïi'irr. Ocer. Avoir foif, eftre altéré, m. eftre altérée. /. * Sitiuni a^ri. Oc. Les champs font fecs & arides , demandent de la pluye. SiTi^t hanorti. Cic. Eftreaôame d'honneurs, avoir beaucoup d'ardeur pour les honneurs , en eftre paflîonne. SlTlS, genit. liih. f. Oc. La foif. /. SiTis. Plin. Séchereffe. /. * Dtfctra /iii re^io. Virg. Un pays abandonné à caufe de la grande fécherede. SiTts. Cher. Ardeur. /. DeCr. m. Pallîon e.\ttême des cho- fes. /. STTÛlA , genit. shulx. f. PUitt. Petit vafe , eu petite urne à ti- rer des balotes , au bulletins pour l'ekftion des Magiftrats. SrruiA, genit. yîf«/ llmyr Ville delà Natolie fur l'Archipel, dans la Turquie en Aile. l SMYRN.i^, genit. Smyn.f. f. Lucr. Voyez. Myrrha. 1 SMYRNÏOM , !r/itJçw;i'. genit. fmpnii. n. Ptin. Herbe ap- pelléelavéche. /. SÔBOLES, au SÙBÔLËS, genit. Soiotïs. f. Ciccr. Race, lignée. / SoBOLhs. V^irg. Les enfans des hommes. Les petits des ani- maux : en cette fignification il fe trouve au plurrer dans Ciceron & dans Columellc. SÙBÔLESCCNS , genit. fabatefcimii, omn. gcn. Liv, Qiii fe multiplie. SOBRIÉ. (Adverbe.) Oc. Sobrement, avec tempérance. SOERiËTAS, genit. fohriciain. f. Scn. Sobticie , tempé- rarice , nioder.ition dans le boire & dans le manger, tcte- nue dans les voluptez. /. SÔBRÎNA, genit. librins, f. Ptctut, Couûnc ifiuc de ger- main, f. SOER.ÏN0S , genit. sihr'mt, m. Terent, Coufin iffii de ger- main, w. SOBRlUS , Kihrid, sahriûm. Cic. Sobre, tempérant, m. So- bie , tempérante. /. * Dans Tçiciice, Qui eft en fon bon SOB. SOC. 39J. fens, qui n'a point beti. Tu pal htmo tiaa ei fairim. Ter. Certes mon amy vous n'eftes pas fage. SoDRii leiTx. Star. Des Terres ou il ne croift point de vin, ou bien ou il y en a fort peu. SoBRiA pnupertai. claud, La pauvreté qui nous rend fobres. SOCCÂTIJS, loccîitcif jôccâtum. Cic. Qui porte des brode- quins, Qui eftoient une chauflure à l'ufage des Anciens, _& des Comédiens. SOCCÛLÙS, genit. licciil'i. m. S«cf. Petit Brodequin, cet- te foitc de chauflure , ou foulier ancien. SOCCÙS, genit. loui. m. Cicer. Brodequin, m. forte de chauflure, on de foulier bas , communaux hommes Se aux femmes, Scdontfe fervoient les Comédiens lut leTlféa- tre : Onappclloit Cotliu/nus celuy dont lesAûeurs fe fer- voient dans les Tragédies. * Soccui mutiebris. Suet. Sou- lier de femme. * Cntctare aliijuem Joccii. Plin. Chauftcc quelqu'un- ♦ Dcirahire alicui j'occas. Ter. Déchaufier quel- qu'un , luy ofter fes fouliers. SùCtR, genit. loiéri. m. Oc. Beau-pére. m. Le père du mary delà belle-fille. SocER. Suct. Beau-pére. w. Le père de la femme du gendre. SÔCËROS , I. m. Plant. Le mefme. SuciA , genit. soci\f. f. Ovid. Compagne. /. Celle qui tient compagnie à une perfonne. SociAlhatami, Sen. Ma femme. SOC)ABlh\S, il. m. &{, faciaiili, îs. n. ( Adjeft. ) Socia- ble. * Saciabilii confortia, t. Liv, Union entre des Confé- dérez, confédération. /. * Sociabilii glutina, Ptin. Qui fe joint ailément avec de la colle. SÔCIALIS , il. m. & f. fociâli , il. n. (Adjeft.) Cic. Qui con- cerne , ou qui regarde les Conféderez , & les Alliez , ou ceux avec qui nous avons fait une ligue offenllve & défenlîve. SociALis ecjuiiatiis. Liv. La Cavalerie des Alliez. * Extrci- lut. Cic. L'Arméedcs Alliez, ondes Confcdérez. SociALi^ Ovid. Conjugal, m. conjugale./. * ^mor fadalis, Ovid. L'amour conjugal, qui eft entre le mary & la fem- me. * Sacra focialia. Ovid. Les folemnitez du Mariage. * .Anni focialei. Ovid. Les années du Mariage. * Carmins focialia. Ovid. Epithalame. m. pièce de poèfîe faite fur les noces. SOCIAL ÏT As, /ocM/iMt»j.f. Plin-Jun. Union intime. /. SÔCIALÏTÈR. (Adverbe.) Har. Selon les régies de la fociéte'. SÔCIATRLX, genit. /jc/a/ricii. f. Vai-FUcc. Celle qui alTo- cie une perfonne avec une autre. SÔCIATÛS, /ocMfiï,/oci^fMm. Tacit. Joint , allié, m. jointe, alliée, f. * Sociatui labar. Ovid. Un travail commun à plu- heurs , où pluiieurs font alTociez. SÔClENNÛS, genit- /oiicniii. m. Plaut. Compagnon, m. SÔCIÉTAS, genit. /oc.cf^iM. f. Cic. Société, union, alliance, conféderarion. /. * £7? tiOi fociet.^s criminii cum ilto. Cicer. Vous eftes complice avecUiy de ce crime. SOClO , lociiii ^focia-i'i ifoctârum jfocidre. Colam. Joindre , al- lier une chofe avec une autre. * Si cum fientià Jociavertni ditigenti.im. Cotum. S'ils joignent la diligence à la fcience. Sucune vires. Sil-ltal. Unir lés forces. SociARF. urie ir dama atiquem. Virg. Recevoir quelqu'un dans fa ville & le loger, ou luy donner fa maifon pour y loger. SociARE curas. Val -Place. Communiquer fes peines 8c fes chagrins à quelqu'un. * Oaudia cum atiquo. Tibul. Luy communiquer fa joye. SociARK (i._o« desfoleils, [comme on parle à Paas.J SÔL.ÂRIÛM , genit. hUrn. neut. PUui. Lieu au haut d'un logis e.'tpofe au Soleil , oii les Anciens raangeoient en hiver. Solarium horohgittm. Plin. Horloge folaire : Cadran au So- leil. Solarium, (de Solum.) Vlp. Rente foncière fut quelque fonds d*herir?ge. SOL.AIÎÔLUM, genit. foUtioll. neut. C^tut. Légère confo- lation./. un peu de Ibulagenient. m. SÔLATÏUA" , genit. foUtii. n. Cic. Confolation. /. foula- gement dans les peines, m. alégement. «», *S>Ulh ejjc, Céf. Seivii de quelque confolation, sol: SôLAtôR , genit. fiUt'or'is. m. Suf. Confelateur. m ouï coiifole. * ^ SOLÂtOS, silàtk, tctâtUm. (de Sol.) Plin. Frapé du SoleiL m. fiapeeduSoleil. /. SOLDURII, Le mefœe que Dsvort. DansCéfat. Gens dé- voilez au fervice d'un Grand. Des Braves. SOLDUS, (pour SoYJdài.) ou NwramBi . foli- de , ferme , conftante , aflurée. /. qui n'eft point imagi- naire, m. & f, SÔLlFi B. , folifërâ, folifrmm. Sen. Far ou palTe le Soleil, (parlant duZoJiaque . eu de la Zone torride.J SÔL Ftl^KtÛM, genit. fotiferrel. n. Tit-Liv. lit/. 34. num. 14 Dard tout de fer. SÔLÏGËNÀ, genit. fatigi'n,t. m. Vat-FUcc. Engendré du So- leil,_ fils di Sokil_. SÔLIFUNGA ,ou SOUrCcA, genit. folipHn^s.f. Pli». Foui- iiiy vcninieul'e. /. SOlISTIMUM TRIpODIOM , genit. foUftïmi tripudil. neut. Cicer. L'action de fraper , ou de toucher la terre , {en par- lant des poullins qui en mangeant avec avidité laiflbient tomber de leur bec quelques grains de leur mangeaille qui frapoient la terre : Ce que les Komains eftimoient eftre de bon augure.) SÔLll ARlOS , fclitarii , folitarhim. Cic. Solitaire, m, & /. qui eft feul. m. qui eft feule. /. SÔLIIÔ, wluai, foliiare. Plaut. AvoIr Coutume. SÔLtTÛDO, genit. foittudïnïs. f. Cic. Solitude. /. defert. m. lieu lolitaire. /. ta» SoLiTuDo. Cicer. De'lailTement , abandonnement. »1. lors qu'on fe voit delaifl'e dans quelque difgrace. SÔLItOS, loliiit, lilitiim. (de SaUa.) Vir^, Qui a couftume , qui a accouftunie de faire une chofc. SoLiTus. Cicer. Accouftumé , ordinaire, m. accoutumée , or- dinaire./". * Prttir folitum.Virg. Contre fa couftume .con- tre fon ordinaire. SÔLÏVAGtiS, folivâgi, foUvagûm. Cic. Qtii va feul. m. qui va feule. /. SÔLIÛM , genit. /ï/iî. n. Cic. Un fiége élevé : Thrône pour afl'eoirlesRoys. m. SoiiKM. Celf. Cuve à fe baigner. /. SOLLËMNË, genit. follêmnîi. n. pluftôt que So/f«nt comme l'écrivent ceux qui le dérivent de Solus Se d'ennui, car les anciens Livres ont 5o//iwine , & Sanélius vouloit qu'on écri- vit toujours ainfi , parceque, comme Fefte remarque, il vient du vieux mot Sollm , qui en Langue Ofcienne figni- fioit Têtus: de forte que le mot Sii//i'«>nc ne fignifie pas pro- prement ce qui fe fait tous les ans , comme ils prétendent , mais ce qui fe fait avec une folemnité , un appareil , un cul- te extraordinaire Se une religion toute particulière , comme qui diroit cxoç fftfjtvcç , torus augujlus & venerandus ; de- là vient qu'on dit NM^r;dr«m /ô/ZeMnid , ù" ftinerum follcm- nia , dans Tacite, La folemnité des noces ôc des funérail- les: Ciceron l'a pris ainli , lors qu'il a dit Tantum igitur illud follemfie fervemus , Confervons donc noftre religieufe couliume; Et Pline Cenè nov£ nuptu intrantes, eiiam fit Itmne habent , Les nouvelles mariées ont cette religieufe couftume : Et mefme Virgile ^mua vo:a lamcn, Jollrmnef- 绫 ardtne pompas . Qiï folUmncs ne veut dire là que pracel- Urnes, ce qu'exprime parfaitement noilie mot defolemnel , quoique pluCcurs ayent elie trompez par ce lieu, à caufe qu'il a dit devant ^nuua vota. * InfittHere fuiitmne. Liv. Inflituer quelque folemnité , ou quelque fefte. SÔLLiMNlS, il. m. o- f sillimiié, m, n. (Adjea.) Cic. So- lemnel , célèbre, m. folemnelle , célèbre. /. qui fe fait avec célébrité & magnificence. * Dies foUemnit.Hor. Un jour de folemnité , un jour de fefte. SÔLLÉMNÏTAS , genit. jolUmnitii'is. f. Cell. Solemnité. /. SOLLËMNniiR. (Adverbe.) Lit/. Solemnellemem, avec fo- lemnité , avec pompe & magnificence. SOLLEMNITOS. (Adverbe.) Hon. Le mefme que Soliem- nÏté«. SÔLLEB-S, genit. folKriis. omn. gen. Cicer. Induftrieux , in- génieux, adroit : plein d'addieffe, d'efprit , d'induftrie. m. induflrieufe, ingénieufe, adroite : pleine d'addieflé, d'efprit, d'indulltie. /. (Voffius montre qu'il faut ainfi écrire Sollers en Latin.) [ Cet Adjcftif fait au Compaiatif SilUniôr , irii. sa, & f. f>l- flus induftrieux. , nm. Sen, fort 397 m. Et induf- L'oye Cil. fer SOL, lertîSt, mi. ntut. Cicer. CoUm au Superlatif Sillènlfiimiii , a trieux. / ] xylnfer follet tiorem cuflodiam pmhel , ^uàm canis. Colum, _eft de incilleurc guette que le chien. SOLLIÎRTËR, (Adveibe qui fait C>5//trf;«i, & Sôllèttl/iîmè.) Cic. Ingenieufernent , induftrieufement , adroitement, a- vecclprit , avec bien de l'iiiduftiie. SOLLEaTi.A, genit. f,UeriiS:f. Cic. Addrefle , dextérité , in- _duftrie. /: Efprir. m. SÔLLICITATlô, geait. follicitatiônïs. {. Cic. Sollicitation. pourfuiie^ f. SOLLÏCITÀTÔR , genir. fillicitatmi. m. vlp. Inftieateur, qui lollicueaumal. r„. SOLLICITE, (Adverbe.) Suei. Avec follicitude, avec foin, Aurelius Vjâor dit au Comparatif Sôtiumits : Sx, Seiieq^e _Solliiïrifiime auSupeila if. SOLLICnO, folli.hai , f.UicilâvJ, follicititûm, follicitârë. Solliciter quelqu'un , le porter à une clioTe, l'en preC- luy en faire des inllances, c» des follicitations. * Sot' ticiiare pacem. Liv. So:liciier la paix , la predér , engager les petfonnes à la paix , les y porter. ♦ Toroi legnimo,. °Ovid. Solliciter une honuefte fenrme au mal , tafchcr de la débau- cher. !Sj- SoUicitare hiimum ferr». Tihul. Labourer la terre , la cul- tiver. * .A'CH CoUnit.ire feras. Ovtd. Chafler aux beftes fau- ves. ♦ Siamma folliciiat daCIo pollice. Ovid. 11 touche fort bien le luth , on la harpe. * SoUicitnre aijisas remit. CUud. Allerfur mer à rames : ramer. ■ Oj" S^oLLiciTARE alicjuem. Ciicr. Chagriner, inquiéter quel- qu'un, luy faite de la peine : luy caufer, ou donner de l'inquiétude. SoLLiciTARE aliijuem. ^int. Solliciter quelqu'un malade, avoir foin de luy dans la maladie. ♦ ^« follicitare folent il- las States. Qumt. Qui ont couûume d'avoir foin des enfans de cet âge. SOLLlCÏTUDÔ, genit. follicitudïnïs.f. Cic. Sollicitude, an- xiété, /.chagrin, m. peine d'efprit. /. * In f,llic,iucline ef- fe. * Exèdi, OU lirgeri follicitudine. * Sollicttudinem hahere. Cicer. Eftre en follicitude, eftre rongé de chagrinée d'in- quiétude. SOLLÏCItOS, follicitâ, feilicïtHm. Cic. Plein de follicitude , inquiet, chagrin.»/, pleine de follicitude , inquiète , cha- grine.f. ♦ Ciceron dit au Comparatif SoUiciiior. SOLLIFËRRËOM telum. Liv. Voyez Soliferreum. * Sol- lut en Langue Ofcienne lignifie Totus.) SÔLLITAURjLlA, genit. Jotlitaurilitim. neut. plur. ^fcon- Ped. Sacrifices oii les viaimes eftoient offertes toutes en- tières. SOLO , s'ôlâi , folàvl , folàîùm , folârë. Stat. Deferter un lieu, en chaffer les habitans, défoler un lieu, le rendre defert. SOLCECISMÛS, a-oKoiKirf/.îc. genit. /o/artî/mT. m. Sluint. So- lécilme. m. faute dans un difcours contre les règles de la Grammaire. [Aulu Celle dit que les Anciens ont dit auftî SSlacUm, »,' neut. ] SOLOR , sclârïs y sllâtus sûm , lolârï. l^irg. Confoler. SÔLOX, genir. ro/ôcii. omn gen. Comme Si'lo.v pecui. Lacil^ Bétail qui a toute fa laine, qui n'eft point tondu. SOLPUGA, genit. sUpu^j. f. Plin. Foutmy venimeufe. /. ♦ D'autres lifent So/ue- rii fx «0/0/0. Ciif. 11 luy demanda en particulier , on feul à feul. %o\.M fumus. Ter. Nous femmes feules. Soius locus. Cic. * Son ri. K,rj. * Soi* terre. Plaut. Des lieux deferts, desdeferts, des folitudes. SOLOTE. ( Adverbe. ) Cicer. Librement , fans contrainte : d'une manière libre, qui n'eft point gefnee ni contrainte. SÔLUTÏLÏS, is. m. t' f fotuti'le, M. n. (Adjeft.) Suet. Qui s'ouvre aifément , qui fe défair facilement. SOLOtIÔ, genit. fbUnionis. f. Sen. Deliement. m. l'avion de défaire un neud. SoLUTio toriBi hominis. Cic. La diftblution de tout l'homme, par la mort. SoLUTio /ionmchi. Plin. Dévoyement d'eftomae , débife- ment. m. SoiuTio rerum creditarum. Cic, L'aftion de rendre ce qu'on nous a confié entre les mains. So-Lvtjc^.Vtp. Payement de fes dettes, m. SOLUTUS , solnià , sblïtrum. (de Solvo.) Cic. Délié, déta- ché, m. déliée, détachée./. * encarts folutis. Cic. Ayant levé l'ancre, ayant fait voiles. SoLuTus. Libre, délivré, dégagé, w. libre, délivre'e , déga- gée. / [ Cet Adjeftif fait au Comparatif SSlûti'Sr, orïs. va. ir f. ff Im'iits , orts. n. L%v. Plus libre. Et au Superlatif So/wi/»- mits , à , ûm. Cic. Très-libre.] SoTino foluiui funt. oc. Je me fuis éveillé. SoiuTus legihus. Cic, Difpenfe, exemt des loi.x. *Jarejuran- do. Cic. Dégagé, libre, difpenfe de fon ferment. * .yl cu- piditmibus. Cu. Libre de toutes cupidités. * Fur/iuli Coluti operiim. Hor. Des valets qui ont fait leur befogne , qui n'ont plus rien à faire. Sohtto ac tjutcto cjfe Animo. Cicer. Avoir l'efprit libre & tran- quille, oK hors d'embarras. SoLOTus. Trop libre, exceftif, immodéré, m. trop libre , e.x- ceflîve, immodérée. /. * Rifus folr.tus. Virg. Un rire, ou un ris trop libre, 0« excefllf. * Lib:do foluttor. Liv. Une convoiiife trop libre, excelTîve , immodérée. * Si effint mi- hi omnia foluiijfima. Cic. Si toutes chofes m'eftoient libies & permifes. SOLUTA !iix verno Sole. Ovid. La neige fondue au Printemps. SotuTA Oratio. Q":tit. De la profc , (parce qu'on n'eft point engagé à certaine quantité de fyllabcs comme dans les Vers, c'eft pour cela qu'on dit parlant dclapoélie Striiia oratio. De la poélîe.) Solttrà oiasione fcribere. l^arr. Ecrire en profe. SÔLYAiï , genit. Sotymorûm. m. plur. Pltn. Strab. Les Solymes qui furent depuis nommez Termtla 8c Mylis- , peuples de la Lycie prés de la Pifidie , dans l'Afie Mineure. SÔMNÏCÙLÔSË. (Adverbe.) PUut. Négligemment , non- chalamment , comme ceux qui dorment à demy. SÔMNÏCClÔSÛS , furonic-.itôfn , for/imculôsiïm. Cic, Endormi, alfoupl.r/2. endormie, affoupie. /. SÔM^l^hK , fo'/'n'fërn 3 fomnrferi;»]. Ovid. Et SÔMNIFICOS, fomnrfni, fiiitHipcàm, Plin. Soporatif. m. foporative, /. Qui fait dormit, (parlant de certains remè- des. ) SOMNIÔ, sôr/iniits , ror»ni.tv'Î3 for/intAiûm , pimnijrë, Terent* Songer , avoir des fonges en dormant , on des relves. SoMNiARt alujuid. Cic. Songer quelque chofe, la voir en fon- ge, ot< en dormant. *► Mtrtitura fe ejje fomniarc. Cic. Son- ger qu'on tîi mort. SÔMNiOSUS , /o,vi;;;ôr- , forr.niëuim. Ptir. Qiii ne fait quefon- ger, qui eft fort (ujet aux fonges 8: aux refves. m. qui eft fort fujcite aux fonges, /. SÔMNIUM, genit. icmn'û. n. Cic. Songe, m. Vifïon noflur- ne, OK qu'on a en dormant. /. refve. m, *'Vti fomniis ju- I cundijjimis. cic, Avoii des fonges foit agréables, I Scsi- SOM. SON. SOP. SOMNIUM. Tirent. Révetie que cela. * De ari^entô , famnitim. Ter. Four ce qui ert de l'argent , point de nouvelles. * Ter SOP. s O R. 399 /., In pif, dant le fomnieil. Cil. En fonge , en dormant , pcn- * Somniorum conjt6ior V intcrpret. Ctçcr, _Qui jnicrpiete les fonges. SOMNÛRINUS, . * Fn-,6<». genit. fophifmaiit.n.Cictr. Sophifme. m. Argument captieux qui furpiend les efprits. SôrHÎSTÊS, o-ofiç-iîc. genit. sUphifts.m. Cic. Sophiftc. m. SÔPHOS , aoptc^. Mart. * .Audierii chm grande Sophoi. Lorf- que lecitant vos Pièces vous entendrez ces acclamations, Que__cela eft bien dit , ««bien imaginé '. SOPHUS, o-sic'f. genit. sophl. m. Mart. Sage. m. SOPIÔ , tipt! , lipivl, iïfitHm , sopirë. Liv. Afloupit , endor- mit. * Somno fopire alicjuem. Ovid. Enfevelir quelqu'un dans le fommeil , l'endormir. SOPiTUS, iàpitày wpitttm. (de Sopio.) Liv, AlToupi) endor- mi, m. aflbupie, endormie. /. Sopiit;s ignii. X'irg. Un feu couvert. SopiTus fulito iBu. Liv. Etourdi du coup, l' Manus fopiti. J>rtd. Des mains engourdies. SuroR , genit. lipirii.m. Hor. Sommeil, m. afloupiffement. r». letargie. /. ♦ Perpeiuns fopor urget iltum, Hor, 11 dort ^d un lommeil éternel : Il eft mort. SOPORATOS, /«/lorâM, /i;,,r.ï/H»;. VUn. Endormi , aiïbu- pi. M. endormie, .nfloupie. /. ♦ Dohr foporaim. Quint- Ciirt. Une douleur alToupie, ok adoucie. SopoKATA o[f.imelle. V:,g, \j„ ,„ovre:ui de pain trempé dans le miel, qui caufe un anbupiflcment, SOFORlFËa , foporifrk , foparifenim. Plin. Qui endort , qui afloupit, qui fait dormir. SOl'ORÔ, !Spôr.xs, foporâvl , foporâlûm , foporàrc. Stal. Af- (oupir_, endormir. SOPOROS, sop-ora, iSpinim. Lacan. Sopotatif. m. foporati- ve. y. Soporifique, m. Se/, qui fait dormir. SORA, genit. Sir,c. f. Ltv. Ville des peuples l'olfci dans le L,ir//.M.- encore aujourd'huy Sora , ville Epifcopale de la -T^^fs 9« Labour , dans le Royaume de Napks. SORACUS, a-aea''(^. genit. sordct.m. Plant. Caifie à mettre des Livres. /. coffre, m. SORBtÔ, sirhfs , siriiiî , sdrpti^m , sdrièrë, (Quelques Gram- maiiicns veulent que j-oiiM ait aulTi /irpyî, niais il y a plus d apparence de croire, que il l'on adit ai:tiefois Corp/I , il venoit de/ir^o. probe dit que forp/; eft un baibarifme: & Capet foutient qu'on ne doit pas dire /»,•/<., ajoutant que Lucain n'eft pas à imiter , qui a dit alforpft pour abCar- butt ; Vehus Longus condamne auflî f,rpf,t comme un mot tres-eloigne de l'ancienne pureté Romaine : le fupin /«■/>- tum fe trouve dans Cicéron , quoy qu'il femble qu'on ait dit autrefois /ori,r«7w, d'où vient encore (arbitin.) Ctc. Hu- mer, avaller. * Sorbere ovurn. Pt,n. Humer, avaller uu œuf. Sorbere. Engloutir , abyfmer. ♦ Charybdi, forhet fiiiBu,. Vtrgil. Charybde engloutit les flots. C'eft un goufre dans la mer. Sorbere odia alicujus. Cic. Supporter la haine d'une perfon- ne, l'avaller doux comme lait, [ comme on paile populai- rement.] 1- Sorbere animo. Cic. Dévorer une chofe, [en un fens figure'.] SORBlLIS, :,. m.&f. sirbïlë, î,. (Adjea.) Col. Qui s'ava- le , qu'on hume. SORBiLLANS , genit. forbillRnii,. omn. gen. ♦ Cyathos for- hitlans. Terent. Qui boit peu à peu, à petits coups, mais long- temps. SORBILLUM , genit. lirbilll. n. FUut. Un bouillon qu'on hume. n. SÔRBmÔ, %enit. forbitim'is.f.Perf. L'aftion d'avaler quel- que breuvage. SoRBiTjo. Celf. Un bouillon , un lait d'amande , é'f. SORBUM, genit. lirbl. neut. telf Corme. /. Fruit du Cor- mier. SORBOS, genit. lirbl.f. Colum. Cormier, jm. Arbre qui por- te des Cormes. SORDËÔ ,_ sordèi, sôréii'i, fans fupin, lôrdirc. Mart. Eftre fale. ♦ Sordere fuis ér contemni ab lis. Liv. Déplaire fort aux fiens& eftre méprilé d'eux. * Sirdet hic milii. Cic Ce- la me déplaift fort. SORDIS , genit. sôrdî:. f. 11 fe trouve au nominatif fingulier dans S. Ambroife, mais cela n'eft pas a imiter: les autres cas Hu;u! fordii , hanc fordem. PLiiit. Cic. Hac forde. Horar. fonten uftge. Ce mot eft plus ufité au plurier. SORDES,gen. lôrdïûm. f. plin. Cic. Saleté, ordure du corps, comme des oreilles & des yeux. Crafte. /. SoRDEs. Sordidité, avarice ibrdide. /. SoRDEs. Des-honneur. m. * Sordei urbii i~ fsr. Enuncfigni- fication figurée. Cicer. L'ordure & la lie d'une Ville, ce qu'il y a de plus méptifable parmi les habitans d'une ville^ S0RDHSC5,_^ sordcfcii, sêrdèfcëré'. Devenir fi.'e , fe falir. SOKD'lDATÛS, fordidâtâ , fordidâtUm. Cic. Sjle , crafieux , négligé: veftu mal proprement. OT. f^ie^ crafleufe, negli-' gée , veftuë mal proprement. /, SÛR- 400 S OR. SÔRDÏDË. (Adverbe )Of. Sordidement, d'une manWte for- dide, avec fùididiie. Sôe.DiD'OuiS, fo.-.lUiitH, fordidiUiim. Juv. Un peu laie , o» mal propre, m. &c f. SÔRDIDÛS , lordnin, sÔTiUum. Horat. Sale , craffeux , Vi- lain , plein d'ordures, m. iûi , crafleufe , vilaine , pleine d'ordures. [ Cet Adjeâif fait au Comparatif sôrdîdïôr, ôrïi. m. & f. Sor- didïûi yirii.n. Seu. Plusfale. Et au Superlatif jôri'»Ji.ir/t. n. Plin. Herbe qui croift en Efpagne, dont on faifoit des cordes. Geneft d'Elpa- gne. m. SPARÛLÛS , genit. fpnrulï. m. Ovid. Sorte de petit poiflbn de incr. SPAROM , genit. fpârl. n. Lucil. ou SFÀRÛS , genit. fpnrl.m.Cic. Efpece de dard. Sp.vrus. Plin, Poiflbn de mer. SPASMOS, <^rr-j.riJ.r,<:. genit. fpâfim.m. Ptin. Retrcciflemeut desneifs. TO. Convulfion. /. SFASTÏcr.genit. y^wi«f. Prop. Phn. SPAtÏOSOS , fpatiôfa. , fpatiôiP.m. Calum. Spacieux, m. fpa- cienfe. fem. ample , large , qui a bien de l'étendue, mafc. & fem. 1 11 fait au Comparatif S/iafioj/ijr , Ôri'j. m. & f. fpaiioiîUi , irh, n. Ovid. Colum. Plus fpacieu.t.] Spatiosus. Ovid. Long. to. longue./, de longue dure'e , qui dure long temps. Spatiosus. Ovid. Gros. m. groffe. /. (en parlant d'un corps foit des animaux , foit de l'homme.) SPAtÏOM , genit. fpâtn. n. Cic. Efpace , intervalle , qui eft entre deux chofes. m. Spatium. Virg^. Efpace. m. e'tenduë , amplitude, grandeur d'un lieu. /. Spatium. Cic. Lice où l'on court. /. "Spatia au plutier. Cj'c. Une alle'e, lieupourfe promener : le Cours. Spatium. Efpace. w. durée de temps. /. ^Trinm dierurn fpA- tic, Cicer. L'efpace de trois jours , durant trois jours, trois jours durant. * Spatium vitte. Cic. La longueur , ou la du- rée de la vie. * in medio fpaiio. Cic. An milieu de l'âge. '''Spatii meia novijjima. Sfii. La fin de la vie : la mort.- Spatium. Juv, Etendue, largeur, en grodeur d'un corps. /. SPËCiALÏS, il. m. è-f fpeeiàlè, ii. n. (Adjeft.) ^Afcon-Ped. Spécial , particulier, m. fp éciale , particulière. /. SPËClALÏTtR. (Adverbe.) .^fcan-Ped. Spécialement , parti- culièrement. SPECïATIM. (Adverbe.) Cic. Particulièrement. SPËCIËS, genit. fpè'cîii. f. cic. La forme, lafigurcde quoi que ce foit. Spf.cies, (en Logique.) cic. Efpéce fous le genre. /. comme l'homme fous l'animal. Spkcies. Cic. Image, repréfentatlon. /. * ty£>iea fpeciei vici. Vur. La ftatuë d'un homme en bronze. Species. Saer. Phantôme. m. unfpeftre. m. US" Van/e finguntur fpecia. Horat. On fe fait de vains phan- tômes: on baftit des chafteau.x en Efpagne, [comme on parle familièrement. ] L'on fe met des chimères dans l'cfpiit. S P E. 401 iftcin. Clctr, Beauté. /. Species. Oc. Apparence, ombre. /. pre'texte. m. Specie friidemum ipiavi , tjuod extra flumen erat re\ln^iicre fnadeliant. Tncii. Ils couvroient leur véritable lafcheté d'u- ne prudence apparente : nu plufieurs fous ombre de pruden- ce, confu-illoicnt d'abandonner tout ce qu'on avoir au delà des riviert'S. * Specie rccufantis flairantljfimè lupiverat. Ta- cit. Il avoit fouhaité cela ardemment , quoiqu'il s'en ex- cufaft en apparence. * Prxter fpectem Jlultiis eft. Plaut. Il eft plus loi qu'il ne paroift. * ^d fpeciem. df. Pour fervir démontre, 0« en apparence. Species. f. plue. Paul-Junf. Epices qu'on donne aux Juges. /. On les donnoit autrefois en épiceries : c'eftaufli Les li- vrées aux Officiers delà Maifon du Roy , certaine fommc d'argent pour leur nourriture, lors qu'ils n'ont point bou- chea Cour. SPËCÎLLtlM , genit. fpeâlli. ti. Celf Sonde de Chirurgien./, flilet à fonder les playes. m. Speciilu.m. t^arr. Petit inftrument à oindre les yeux. SprciiiuM auricuUrmm. Celf. CureoreiUe. m, SpECfLLUM. Plin. Lunette. /. SPËCIMËN , genit. fpecimi'nïi.n. Cic. Preuve , marque. /. te'- moignage. TO. moutre. /. échantillon des chofes. m. Spécimen. Ctc. Exemple, modèle, m. image./. * Vnicum aniiauitatis fpccimen. Tacii. La feule image de l'antiquité. SPËCIO , fpecr's , fpêti , fpêUiim , fpëcérë. Varr. Regarder, voir. [Ce Verbe n'eft plusenufage, mais fescompofez: comme ^fpicioj Confptcio , ÔCC. ] SPËCÏÔSE, (Adverbe.) Liv. Avec pompe , avec magnificen- ce , pompeufement , magnifiquement. [Il fait au Comparatif SpecïZsiiit. Liv. Et au Superlatif Spe- cuiufsime. Hirr.] StËCiOStlS, fpeciôfâ, fpeciôiûm.Ovid. Beau, ««bel.m. bel- le, fem. Speciosus. fif. Spécieux, m. fpécieufe./. quiabelle apparen- ce. * Namina fpeciofa imponere culps. Ovid. Donner des nomshoneftes à une faute, couvrir une faute de noms fpé- cieux. * Miwis fpeciofa erat criminatio. Liv. Cette accufa- tion n'avoit pas grande couleur. * Speciof» verbit , re i»a- iiia , aut fubdôla. Tacit. Paroles fpécieufes eu apparence , niais pleines de vanité & de tromperie. [ Cet Adjeârif fait au Comparatif Spêciosior , ôrïs. m. & f. Et ■JuSupeiUtif SpécïiilfsïmÛ! , ii , itm. Sen.\ SPËCITÔ, as, ârè. Plant. Pour Specto. SPÉCTAJjlLÏS , M. m.ù-f. fpeûabilë, it. n. (Adjed.) Cicer. Viljble. m. & / qu'on peut voir. * Campui fpeOabilis.Ovid. Un champ qu'on voit de tous coftez, dont la veuë n'eft point empefchée , ni bornée. Oâ- Spfctabius. Cic. Beau avoir, digne d'eftre regardé, m, belle à voir , digne d'eftre regardée. * Facie fpeUabilii pHir; Ovid, Un enfant beau à voir , un bel enfant. Spfctabilis. Tacit, Confidérable, remarquable, m, Sx. f. SPECTACOLUM , genit. fpeaaculi. n. Ctc Spedade public. m. ce qu'on reprefentoit à Rome, foit dans l'amphithéâ- tre, foit dans le Cirque: Jeux publics, m. SpECTAcuiUM. Liv. L'Amphithéâtre, w. d'oîi l'on regardoit les (peftades & autres jeux à Rome. Spectacolum. Speftacle , objet qu'on voit 8c qui fe préfente ànosyeux, foit en bonne, 0« enmauvaifepart. SrECTÂMËN, genit. fp^iUmïnis.ia. Plaut, Ce qui fait COU» noiftre Se conûdérer une perfonne. SPËCTANDOS , fp7aanda , /"pëffândUm. fhr. Digne d'eftre regardé, m. digne d'eftre regardée. /. SPECTATÎÔ, genir. fpcaaiiinii.' Cicer. Vitr. L'adion de re- garder, 0« le regard aftuel d'une chofe. * Speciatio pecu- nin. Cicer. Quand on regarde 8c qu'on examine lî l'argent cfi bon. SPECTATÉ dont l'on trouve l'Adverbe Superlatif ^/i?S.î///;i"- mr dans Pline. Avec un grand éclat qui attire les yeux de tout le monde. iViClArûGS, fpeS.n'iuâ, fpcaat'tvUm. Slaint. Spéculatif, contemplatif, m. fpéculative, contemplative. /. SPËCT.^TÔR, genit, /^ertrttsri». m. Cic, Ccluy qui regarde, Tom. II. Eec qui 402 s P E, qui contemple une chofe , qui en eft 1« fpeaateur, quî l'examine. . , SPËCTATRÎX.genit. fpeClatrlcii.i. Ovid. Celle qui regarde & contemple une choie. SPECTÀTOS, fpecl.iik , fpUiiuim. (de Speiia.) Cicer. .Veu , regarde , dont on a elle le (peftiiteur. m. veuë , regar- dée./. Spectaius. Confîde'rable , eftimable, qui eft de confidera- tion. * w-i Dho Hadriano in mores atcjue litenis {peiliHin. ^ul-Get. Il fut conlidcté de l'Empereur Adrian pour fes mœurs & pour fes belles lettres. * Spdlatijfimus fui ardinis Poniiui. Cu. Potitius eftoit le plusconfiderable de ceux de fa condition. * Virius fpcdalu hellt doir.iijHe. Cic. Une ver- tu connue en guerte comme eu paix, qui a éclaté en paix comme en guerre. SPÊCTÔ, fpiii.is , ffe£iâvt , rpeClâtûm, fpelîârë. Cic. Voir, regarder, contempler une cliofe , en cftre le fpeftateur. •» ^dmijji fuiit fpeiiatum. Hor. Ou les lailTa entrer pour voir. * Speâaiu dignum. Cic. Digne d'ciire veu , oh regarde. Speciare alujuem. Cicer. Confidéier quelqu'un, le regarder avec eilime , avoir de laconfide'ration 8c del'eftimc pour luy. * Speéiare aht^uem ex honA vita, non ex ceyifu. Cicer. Eltimer un homme par fa vie 8c non p.is par fes biens, * Sf'cc- tare aniKum altertm ex fitn. Tirent. Juger d'autruy par loy- mcfme ; prendre fou cœur à autruy , comme on parle popu- lairement. Spectarf. Regatder, edre tourné vers. * SpeSiiit Orientem. PUn. Cela regarde i'Oiient, eft tourné du cofté d'Orient. '''In miridiem. Cat. Cela regarde le Midy. Spectare. Avoir égard , regarder. * Si ad vitulam ffrUes. Virg. Si vous avez égard à cette petite geniffe. * In patliom- hui ftciendis legem fptiiure. Cic. Avoir égard à laloydans Itstraittez. Spectare. Tendre, avoir en veuë. * §uorfum hue fptliat ura- tio .' ci'. A quoy tendcedifcours ! * Spcliat res ad reheltia- nem. Liv. La chofe tend à une révolte. * Spiil.ireziÛoriam. Cic. Avoir en veuë de remporter la viftoire. Spectatur aurum in ignihui. Ovid. On éprouve l'or dans le feu , on en fait l'cflay. SPECTROM, genit. fpèeir't. neut. Cicer. Spe^re , phantô- me. TO. SPËcOlA, genit. fpcciilx. f. Oc. Echauguette. /. Donjon, Beffoy. OT. ou le Guet dans quelques Villes du Royaume , d'où l'on découvre de loin. SPECULA , genit. fpcciilâ. f. (diminutif de Spei.) Cic. Légè- re , f» foible efgetance. ■• SPËCOLABUNDUS, fpecuUh'tnJa , fpeciiUhrtndrim. Suet. Qui regarde d'un lieu élevé, (comme les gens que les Villes frontières eniietiennent dans des Beftoys pour avertir de ce qu'ils découvrent dans la campagne.) SPECOLàRiA, genit. fpecula-.inm. n.^\. Plin. Sorte de pier- res ttanfparentes, dont les Anciens fe feivoient pour met- tre aux fenefties de leurs logis au lieu de verre, comme le talc, à;c. SPËCOlARÏS , il. m. ir f. fpeculârë, h. n. ( Adjeft.) Comme SigniJÎLaiio fpecutari!. Plin. Signal qu'on donne d'une é- chaugueite, («d'un lieu élevé. Specularis liifis. Piin. Fierie tranlparente 8c diaphane , comme le talc , donc les Anciens le fervoient au lieu de verre. ^ [ Les Romains, avant le fiecle i'.yiugi<{le , ne fermoient leurs fenêtres que de portes de bois, ou de j^loulies. Sous ^u- gafte, ou environ, on inventa VuCAge des pierres fpeculai- res, qui faifoieni le même effet que nos vitres d'aujourd'hui. Voiez Sene^uc Ep. XC. 8c J. Lipfe fur cet endroit. L. C] SPËCULARIOS, li.m.VIp. Vitrier: Lunetier, m. SPËCÛLÀTOH. , genit. fpecularori's. m. rie. Contemplateur, w. qui contemple 8c qui confidere une chofe. * Specularor naïuiji. Cit. UnPhjlicien, quicontemple leschofesde la natuie. iUnitinui fpeculator arnica. Prop. Qui va voit dès le matin fa maittell'e. Specllator. oV. Cif. Sentinelle, vedette./. Efgiçii, cou- leur qui va à la découverte des enaciuis. w, S P E. S P H. SPi-CÛLÂTôMOs ,//)? tK/a/orià' yfpecniatortûm. Comme Spe^ culatoria navis. Liz'. * Speculatorium navigium. Csf. Vaif- feau léger, vaiûeau voilier pour aller à la découverte des ennemis fur mer. SPËCOL.ATRÎX , genit. fpeculatr'tds.î. Cic. Celle qui voit, qui contemple. SPËCOlATUS, gen. fpeculâtiis. m. Ptin. L'adion d'efpionner. SFiïCÛLÔR , fpectilàrïs , fpeculâtiis siim , fpecuiâri. Ot/id, Voir, regarder, confidérer, contempler. Speculari. Plant. Cnf. Eftre au guet , faire fentinelle, eftre efpion. * SpccuUri aiiquem. Cic. Obfetver quelqu'un, l'é- pier , l'efpionner. SPëcOlOM, £,eait. fpécûR. n. Cicer. Miroir, w. * In /pecu- b atjunrum. Phnd. Dans l'image des eaux , «» dans l'eau claire. SPËcOs, genit. fpMtis. m. é- f. Hor. Liv. Gell. Caverne. /. (Ce Nom fe trouve aulTi au neutre en trois cas feulement, nominatif, accufatif, vocatif. Spicm harrendum. Vtr^. UtiC caverne effroyable. SPEL,€UM , genit. fp?iri. a. Virg. 8c SPELUNCA îgenit. ^è/iïnc.?. f. 0«r. Caverne./. Spelonque,' / Antre, m. SPERABlLiS, il. m. & f. fperahUè', ïi. n. (Adjeft.) PUuti Qu'on peut efpérer. SPÊRCHlÛS, genit. iVfrrbif.mafc. Virg. Ovid. Rivière de la ThelTiliotide, & delà Phthiotide dans la Theflalie, ellefc décharge dans le Golfe Maliaque : aujourd'huy Agtiome- la, dans la Thelîalie Moderne au Sud-ElV, elle tombe dans le Golfe de Zeiton. SPERNAX, genit. fpêrnâci's. m. Sil-Ital. Méprifant, dédai-; gneux. 7». meprifante, dédaigneufe. /. SPERNÔ, fpêrnis, fprcii , fprênim , fpèrnè'rë. Cic. Mépiifer» ne tenir compte des petfonnes , ou des chofes. SPÉRÔ, fpêrâs , fperàvï , fperàtiim , fperâre. Cicer. Efpetcr» avoir elpérancc. * Juheo te bene fperare. Cic, Je VOUS plie d'avoir bonne efpérance. Sperare dolorem. Vng. Craindre la douleur. SPES, genit. Çpei. i.'ciier. Efpérance. /. Ce nom fe trouve au piutier dans rlaute, Tetence , Ciceron , Horace, Ovi- de , Quintiiien , i-t. * Plenus f"ei borne. Cic. Qui a bonne efpérance, plein d'efpéiance. * Spei tiihil eft. Cic. Il n'y a point d'cfperance. * Siem vuitu pmuUt. Virg. Elle fait fem- blant d'efpérer , il parle de Didon. Spes anni. Virg. Lanioiflon, la récolte des biens de la terre: ce qu'on efpére recevoir pour une année, de ce qu'on a fe- mé. '''Ccmetli fpes gregis. vir^. Le malle 8c la femelle par lefquels on efpéte repeupler le troupeau. * Dum fpes nalla necis. Stat. Pendant qu'il n'y avoir pas apparence qu'on le dût tuer. " Dum m fpe pax fuit. Cicer. Tant qu'on a efperé la paix. * In fpem venio appropm^itare ruum adven~ tum. Cic. J'efpére que vous ariivercz dans peu de temps, ^ In fpem fecundam nepoies ^ pranepnleftjH, : tertio gradu pri~ mores civitatis fripfijfet. Tant. Ses petits fils Je leurs àef- cendanseftoient appeliez au fécond degré, 8c après eux les plus gr.inds de Rome. * Praitr fpem. Cic. Contre l'efpéran- ce , confe l'attente. SPEÛSTÏCOS, crviuT'xl;. * Fmis fpetiflicus. Plin. Fainfaità lahafte. SPH/ERA, tT^ilfx. genit. fphxrs.f. rie. Sphère./. Globe.»». SPH,-ERiSTERlUM , o-jaigis-rie^o». genit. fphxrifterïi. n. Plii)- Jun. Jeu de Paume, m. SPH.ïRÎTA, a^xifiT»;. genit. //>/;.rrï/.Ë. f. Cat. Sorte de gaf. teau rond. SPHEROÏDES, o-iiiQ}iM;. genit. fpharo'tdïs. m. & f. fphx- roidës , ^ja.gjê^flf. genit. fphxroîdi's. n. Viir. Sphérique, m% 8c f. Rond. m. ronde. /. SPH.ËR0MACHÏ.\, <7(piLifjfjii-xin. gia'lt. fphtromachïS.ktnm Stat. L'exercice de la Paume, m. SFHAGÏÂ, ou SPH.^CTERÏA, ,v. f. Strab. Ifle de la Meflè- nie dans le l'eloponnefe : aujourd'huy Sapienza, ptèsdela Motée au Sud-Oueft : la mer qui eft aux environs de cette Ifle eft nommée , met de Sapienza. SFHÏNX , «■»/■) |. genit. Iphlngis. (. Plin. Sphinx, m. & /. A- uinwl monfttucux quifé tiouvoit d.iiis l'Ethiopie : les Poc- !«S s P H. S P I. tes nous ont voolu faire croire qu'il propofoit des Enigmes auxpaffans, 8c queConne lesexpiiquoit , Ufe jettoit fui eux 8c les déchiroit avec Ces griffes. SPHÔNDYLOS , r. m. Calum. Voyei. SpONDYius. , SPHÎR/ENA , o-?û©t(»«. genit. ffkjrânx^ f. PUn, Sorte de (Jft-JuJ poillbn. '^^Jt^^^STlCh, genit. fptc;i. f. cic. Epydebled. m. f,-j — Spui, muiica. Var. Epy fans barbe. ^*~^$picA Vir^inis. Colum. Aftre qui fe levé dans la dixième pai- I £iâyifJhtï<à\i ligne de la Vierge. ; Spica_ tejlacea. Vitr. Brique à angles aigus. SV\CATX}S , rpicâtà , fp'tcitnm. PUn. Qui porte des épis. Spicatum tejlaccum pat/i«i£»foTO. K/ir. Quaireau de Tivoli que l'on difpofc en forme d'épy de bled. SPICêOS , fpicèà , fp'icèiim. Hor. D'épy. * Corona fpicea. Ti- hul. Une couronne faite d'épis de bled. SPICÏFËR. , fpiciftrâ , fpicifimm. Mart. Qui produit des épis. SPÏCILËGIOM , genit. y/)iVi7e?;T. n. Var. L'aftion de glaner , ««deiamalTer des épis quelesraoiflbnneuisoutlaiilc tom- ber en coupant les bleds : le glanage, m. SPiCÔ , /piciis , fpicâv'i , fpicatum , fpkirë. Crat-Ptët. Façon- ner , 0« difpofer en forme d'épy. SPÎCÔR. , fp'icârii , fpicâtiis mm , fpicârî. PUn. Se former en cpy , pouffer des épis. SPiCOLATÔR, genit. Spiciilatôrts. m. Tacit, Archer de la Garde du Prince , qui portoit un javelot pour arme. SPICCLÔ ,Jpiculà! , fpiculivt, fpiculatFim , fpiculârc. Plin, Faire une pointe: tendre pointu, m. rendre pointue. /. SPICOlOM , genit. /plcûlt. n. Oc. Javelot, m. Spicuium. Liv, La pointe d'une flèche , ou d'une lance. Spiculum. Kirf . L'aiguillon d'une mouche, m. SPInA, genit. //.(»«. f.CiV. Epine. /. Spîhb, au plurier. cic. Les pointes, f. Les piquants, les dards des heriffons. m. Spina dorjî. Celf. L'épine du dos. Spin.€ pifcium. Cic. Les grandes areftes des poiffons. Oj" Spinjî. cic. Epines, difficuUez dans les chofes /. SPINETUM, genit. fiinêti.n. Vir^. Uneépiuaye./. Lieu plein de halliers & d'épines. SPÎNËOS , fptncà , fpinèfim. Caiiil. D'épines. SVlïiit^K, fpinifirH, fpinifërîim. Cic. Qui porte des épines. SPINOSUS , fpirfifà. , /pmcium. Plin. Epineux , plein , eu rem- pli d'épines, m. épineufe, pleine, o» remplie d'épines./. SpiNOSA oratio. Cic. Un difcours rude , mal poly. SPiNTHËR. «eut. Nom qui n'a que le Nominatif 8c l'Accu- fatif. Plaut, Braflclet, que les femmes portoient au haut du bras. m. SPÎNTURNÏCÏOM, genit. fpintarniciï. n. Plaur. Un vifage de guenon, o«definge, une femme fort laide. SPiNTURNI.X, genit. //««(«raîtij.f. Plin. Oifcau d'une figu- re fort hideufe à voir. SPÎNOS , genit. fpini. f. Plin. Prunier fauvage. m. SPÏONlAj genit. fpioml. {. PUn. Vigne fauvage. /. SVXO'HXCVS , fpionïcci , fpionïcitm. Cotiim. De vigne fauvage. 5PÎRA, genit. fpirs. f. PUn. Tour , tortillement en ligne fpitale. m. Spira. Viir. La bafe d'une colomne. Spira. J:n: Cordon.ro. Bride./. Arec quoy les Anciens at- tachoient leurs bonnets fous leur menton, pour les tenir plus fermes. Spir.«. V,rg. Les plis 8c replis d'unferpent. Spira. PUn. Ornement à l'ufage des femmes. Spira. Cat. Un gaftcau tortille, m. Spip.a. Cnt. Neuds des veines 8c des arbres, ou l'on voit pa- roiftre la figure de diverfes lignes fpirales. SrîRABÏLÏS, :,. m.&f.fpiraHU, ,;. neut. (Adjeft.) Cicrr. Qu'on refpire , qu'on peut refpirei : Aérien, m. aérienne. /. De l'air. SPIR-A-COLÛM , genit. fpiraciitî. n. Virg. Soupirail, m. Ou- verture pour laiffer fortii 8c entrer l'air dans un lieu. /. SPÏRAMËN , genit. fpiramSms. n. Lucn. Les narines par ou nous refpitons. ■* Refic%t fpimmina feff, ignis, ^tat. Elle fouflc 8c l'allume le feu qui s'alloit éteiadic. S P I. 403 ^^l^.^^^^'^^'^ ' ^'f"- ^'''""''•'■- "■ ^'S' Ouverture, /. Conduit, m. Pat ou l'air entre 8c fort d'un lieu tiS- :Kott jam pcr tntervatU ne fpnamenla lemporum. Tacit. NonplusparinteivallesScparrclafche. SPIRAMENTUM a..,m^. Sen. * Spiramenta anim^. Virg. Le* conduits par ou nous refpirons. Spjramentum. L,,can. Conduit, tuyau de cheminée par où la fumée fort, m. '^ QPïn'y'Mr'"" •^""'- ^'"■- Lefoufleduvent. iïlRANS, genit. fpirimSs. omn. gen. Cic. Vin. Qui eft en SPIRlTALir ^"'„; TV7'' 'i-'P-^oiaanuA ^ SI RITALIS, .s. m. 6-f fp.r.Ulc, ■,!. n. fAdjea.) V,tr. Qiie 1 on fait mouvoir par le moyen du vent , (parlant de cerui- nes machines.) *L'ulage l'emporte fur l'analogie qui fot- SHRÎtOS, geait fpnï:u,. m. cic. L'haleine./. Lèvent, le loufie ;„. Refpnation. /. * D.fficulu, fp.ru,',,. Mf. Diffi- culte de refpitet, courte haleine. /. Afme , eu afthme. „,. Cum /p:ni,H cju, effet anguflior. Cic. Ayant peine à refpi- rer, ayant la refpiration courte, ayant bien delà difficulté a relpirer. * l-erfus muUo, uno fp.nt» prinumiarc. C.cer. Dire pluCeuts vers tout d'une haleine , fans prendre ha- leine. • Spiritus communi,, ou c^hlli,. Cic. L'air que nous rcfpitons. Spiritus. Suin,. Le fon que rendent les flûtes , &c. Spiritls. Odeur que rend une chofe. /. Vnguemi fpirttus. Lttcr. L'odeur d'un onguent. Spiritus. Coluw. Le vent. m. * Pr^Jla, eUgere fntioni tile^ti! vel cette piacdt fpiritùi diem. Colum. Pour femet il faut choiiir un ;our qu'il ne faflTe point de vent , 0« qu'il en faûe peu, 0» que ce fbit un vent doux. Spiritus. Tact. Courage.,». Grandeur d'ame. /. Spiritus. L'ame./. L'efprit. 7». * Re, wajeHs operl, ac fpin- tut.Slutnt. Des chofes qui demandent plus de travail Sx. plus de force d efprit , ou qui font d'une plus longue haleine 8c d un plus grand génie. ♦ Div,no Sptriiu afflan. Cic. Eftie anime, ou infpiréde Dieu, 0» de fon Efprit. Spiritus. La vie. /. * Spiritu ali^uem privare. Vell-Patercul. OIter la vie a quelqu'un , le faire mourir. Spiritus. Cic, Les cfprits vitaux 8c animaux dans le corps hu- main. '^ Spiritus. rW/-P^«r«/. L'homme. * ^ugufîu, fubrefeéiu, cnf- peau alUifuiDqtte charifimi fpiriiû,. Augufte lé trouva un peu loulage par la veuë 8c l'entretien (de Tibère) qui luy Qi>-D^"""" "' ""l^'^ftoit un autre luymefme. SriRO , fpiras, fp,raTj'i , PpirâtUm , fplrârè. Plin. Refpirer. £>«»< anima fpirabo meà : Dum fpirare poterù. PUiit. Tant que )e vivray : tant que l'ame me battra dans le corps, (com- me on parle vulgairement.) Spirare. Virg. Soufler, (parlant des vents.) Spirare odorem. V,rg. Rendre, jetter, exhaler une odeur. SpiRARE/in^Kintm. Sen-Trag. Ne refpirer quelefang, ou Je carnage. Spirare Tribmatum. Liv. Afpirer au Tribunat , ne foncer qu'a eftre Tribun. SPÎSSAMHNTUM , genit. fpiffamêntï. n. Colttm. Ce qui fert à epaiflir quelque liqueur. SPISSH. (Adverbe.) Cclum. Epais, dru. * Spifs'e ararcColgm. Labourer près à près , au fort dru. Srissiùs virent. PUn. Qui eft d'un verd fort obfcui , fort brun. Spissè. Cic. Avec peine. SPISSESCÔ , fptfsèfcii , fplfsefiere. Celf. S'e'paiflîr, devenir épais. ?M. devenir épaifle. /. SPISSIGRAdISSÏMOs, «, nm. pUut. Qui marche fortlen- tement8c à pas drus. (Ce mot eft fait par Plaute ) SPISSlTAS , genit. fpijjitâtit. f. Viir. Denfité des corps , leur épaifleur. f. SPrsSjTUDÔ, geak. fpijftudints.f. Sen. Epaiffeur. /. SPISSO, fpij'at, fpif.avî, fpifsdturn , fpifsare. f>//: Reflerrer. * .^qmlojanum corpus fpiffat. Celf. Lèvent de bife, ou le froid reflerre les corps. Spissabi. Plin. Epaiflir: devenir épais, m. devenir épaifle./. Se prendre, fseaillei, (parlant du lait.) * Uc ignefpiffa- £ec s ttir. 404 SPI. SPL. SPO. Uif. PUv. Le feu fait prendre le lait, le fait cailler. SrïSSOS , fp-'in , fp-'f>'"«. V,rg. Epais , dru , ferre, m epail- fe, diuë /ferrée./. ♦ Spijft dathri. Colum. Des barreaux fort près à près. a- j i ttj- Thearra fpiJfA. Hor. Le Thcatrc où on eft fort prcfle de la multitude , 0« q'.ii eft tout plein de fpeftateurs. Spissus. Ovid. Epais.»;, épaifle. /. (en parlant des ténèbres, oB de l'air.] -. , , r- r ■ ir Spissus. Flin. Serre', rcfferre , condenfe. m. ferrée, reller- rée , condeufée. fem. ( en parlant du bois d'ebéne 8c du buys.) Spissus. PUiit. Lent, tardif, m. lente, tardive. ^ Spijfum opiis & operofum. Cic. Ouvrage d'une longue ha- leine, Se bien pénible, ou d'un grand travail : on comme onpailefamilieiciuent, Un grand Opéra. [ Cet Adieftif fait au Comparatif SpiJii'Sr , iru.m. & f. fplf- ûiii, orïs. a. Plin. Et au Supetlatif Sfifs'ifiimûs, à, um. Pli». , ^ ^ . SPÏTHAMA, o-mSanii.genit. fp!tham.e. t. Plw. Sorte de me- furc de douze doigts de haut. SrLbN , s^TAiiï. genit. IpCsn'is. m. Plin. La rate. /. Pettsianli fflene lacbinno. Perf. Va gSindncut. SPLËNDtNS ,gen. fpUn.tênih. omn. gcn. Plm. Uluftre, cé- lèbre, m. Sx. f. * Claudien dit au Comparatif Si>lcnUini>ir. m. Plus rerplendill'ant. /. SPLËNDËÔ, fplcndii , Jplendii!, fans Supin , rpUndcre. Cicer. Reluire : eftre tefplendiflaat. m. élire refplendiffante. /. Briller. SPLENDtRE, (dans un fens figure.) Ctc Eclater , briller. SPLÉNDÉSCÔ, fplendifili!, fplendefcere. Virg. Eftre refplen- dillant. Briller , éclater. SpLiNuvsctRt ir4>io/!f. Cic. Eftre relevé par l'éloquence. SPLÊNDIDE , (Adverbe qui fait SplenUidiics 5c Splcndïdtfsî- mi.) Cic. Splendidement, avec éclat. i^l^hiiUiDiii , fprendidâ , fpltniidnm. Ovid. Clair, luifant, brillant , éclatant, m. claire, luifante, brillante, écla- tante. /. XSpUnduU bilis. Hor. La bile jaune. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Splendïd!âr , ôrit. m. & f. fpUndidiiu, irii. n. Cic. Et au Sugeilitil fplindîdifiïmiii , a , «m. Ctc.} Spiendidus. Cic. Uluftre, célèbre, m. 8c /. SPLËNDÔR, genit. fpleiidoris. m. Cic. Splendeur. /. Eclat. m. lueur brillante. /. . ■ Spiendor aijuit. LucT. Eau claire & argentine, g^ Splehdor nomiiiu. Célébrité d'un nom : nomilluftre, é- clataut. * SpUndorcm afficjui. Cic. Se rendre Uluftre, acqué- rir du nom , 8c de l'éclat. Splenuor or^iioni;. Cic. Beauté éclatante d'un Difcours : Sti- le pompeu.t Si éclatant. SPLbNËTlCljgenit. /Ji/eiKiif»™»!. m. plur. Plin. Qui ont des vapeurs de rate, qui font fujets aux vapeurs. SFLENÏÂiOS , fplei,i.ila , fpleûi.uîim. Msirt, Qui porte un plumaceau en forme de rate fur quelque pjaye. SPLËNlUM, genit. fpiîmi.n. Plin. Plumaceau de la figure d'une rate , qu'on met fut une playe. m. * [ Ce mol vient fani doute de pUn, latate, îc fignifie pro- prement une emidâtre , ou une bande de linge, que l'on mettoit dell'us. Enfuite ons'cft fervi de ce mot pourlîgni- fiet une baude de linge, que l'on attache en quelque en- droit du coips que ce foit , pour quelque douleur, ou quelque enflure. Il fe trouve plufieiirs fois dans Af.tr- ii,i/ en ce fens. Voiez y«gus Etymol. fur le mot fpten. L. C. ] SFÛDIÔN , n-j'Jm. genit. fpoàii. n. Plin. Blueties. /. qui s'elevent des métau.t que l'on fond , 8c qui s'aiiachent comme une cendte légère aux voûtes des fournaifes, ou foui- neauxde la Calamine. SrÔDÛS, iTTOifit. genit. fpoérx. f. Plin. La mefme fignifica- tion. SPÔLEtOM, genit. Spôlin. n. Cic. Liv. Spolete , Ville de rOnibrie; aujourd'huy Spoleto , ville Epifcopale de l'Om- brie Moderne , oi, du Duché de SpolçU amnilieu , dans Tif- tiit Eeddiaftique eu Italie, SPO. SPÔLïARïOM , genit. fpoUdril. a. Seii. Lieu ovi l'on tr.iifnoit les corps des Gladiateurs à Rome, quiavoient efté tuez en combattant , afin de les dépouiller. SFÛLIATIÔ , genit. fpoliatiônis. i. Cic. Dépouillement, mafe^ volerie , pillerie. /. CcS" SpoiiATio. Or. Dépouillement. ». privation de quelque chofe. /. comme d'une Charge. SFÔLIATÔR , genit. //lo/Miôrii. m. Ck. Voleur, qui dépouil- le les gens, qui leur enlevé ce qui leur appartient, m. SPÔLIATRÎX, genit. fpotiaincù'. f. OV. " Larronefle , celle qui prend le bien d'autruy. /. SVÔLlATÏJS , fpoliâiri, J'polJâtrim. Cic. Pille', volé, détrouft lé. m. pillée , volée , détrouflee. /. ♦ 'Nihil co ra^no fpolin- tius. Cic. Rien de plus miferable , ou plus ruiné que ce Ro- yaume-là. Spoliaius. Cic. Dépouillé , privé d'une chofe. m. depouilléci^ privée d'une chofe. f. * Vita nrum^ue fnarnm dominiiim concijja ei ftffU. Ipaliat.x ^uam tueri non pot^rar^d'inirar. VelL- Patercul. On luy donna la vie & la io'uïlTance de fon bien ; mais on luy ofta fa Charge qu'il n'eftoit plus capable de tenir. SFOLtÔ , [portas f fpoliâvî , fpolidrûm > fpotiârè , ittiquem» Liv. Dépouiller quelqu'un , luy ravir, oftei, enlever et qu'il a : piller. Spoliare fana. Cic. Piller les Temples. [ Ce Verbe fe joint avec l'Ablatif de ce dont on dépouille One perlbnnc, oh un lieu.] Oâ" Spoliare aliqucm viià. Virg. Ofter la vie à quelqu'un," l'eu priver. * Fama. Cic. Luy ofter , ou luy ravir fa réputa- tion. ''- Dtgiiitaie. Ctc. Luy ofter fa charge, l'eu dépouiller, l'en piiver. SPOLiOM , genit. fpolu. n. ou SrÔLiA, orfim. neutre plurier. Cir. Dépouilles./, butin que l'on fait en guerre fur les ennemis, m. Spolium Lionts. Ovid. La peau d'unLion. '^Serfentis. Lucri La peau d'un ferpenr. SPOND.\ , genit. 'jpondr. f. P7r^. Le bord d'un lit. m. SPONDÂLlA, ou SrÔNDlALlA , SFÔNDAOlIA , genit; fpondaliirf.m. neut. plut. Cic. Certains Vers qu'on chan- toit 8c qu'on jouoit fur la flûte pendant les Sacrifices an- ciens. SPONDtiÔ , fpÔndël , fpopôndî , fp'ônsiim , fpondcrë. Cic. Pro- mettie. * Spondere putllam jtiam aluiti. Ctc. Promettre ft fille en mariage a quelqu'un , l'accorder. Spondere aluui pro atrero. Cic. Répondre i quelqu'un pour un autre, le cautionner, eftre fa caution. * De me tihi [pon- dère pojjiim. cic. Je vous puis répondre de moy. SPONDhÛS, (TTrniii®'. genit. Ipindil. m. gluint. Un fpon- dée , un pied fpondée , deux fyjlabes longues , comme Vrbër. SPONDîAcOS, «ra(icî. f. Lucr. Saleté , ordure, in»- mondice. /. (ïâ*_SpuRciTiA. Lucr. Dés-honnefteté. /. SPURCÔ , fpûrcàs , fpîircavî , fpfircâlûm , fpûrcârë , vinum^ Celf. Galier, frelater le vin, le mélanger foit d'eau, nu d'autres chofes. a3-_SpuRCARt mVi/j. Caiiil. Eflre fouillé de crimes. SPURCUS , ffnrci , fpfiralm. Caiul. Sale , plein d'ordures, mi fale, pleine d'ordures. /. Splrcus. Or. Infâme, dés-honncfie. m.iif. (Cs-^SpiijciJJimatimpeJlas. Cic. Une horrible tempefte. SPURlUS, genit. //.«ru. m. Vlp. Enfant illégitime, un baf- tard ne d'une femme publique. SPUTàTOR , genit. fpiiiutirïi. mafc. Plaut. Un grand cra- cheur. m. SPVTO, fputâi, fpUtâv'i, fpKtâtRm, fpûtârè'. Plaut. Cracher fjjuvent. * Sputarefanguinem. Plaut. Cracher le fang. SPUTUM, genit. />.«r;. neut. Celf. Crachat, m. SQUALËNS , genir. fijualent'ii. oinn. gen. Virr. Crafleux. ct.' craffeufe. /. Sale. m. icf. Squalens aura. Vng. Eclatant d'or , brillant comme l'or. * SjualentiateUvenenii. Ovid. Des flèches envenimées. / SQVALhO , fyualês ,fi]uâliil , fans fupin , /^i.ï/frr. l^irg. Eflre fale, eflre cralTeux , eftte plein d'ordures St de crafle. m, eftte craffeufe & pleine d'ordures. /. Si^uAiERF. Cirer. Eftre vefiu mal proprement & négligem- ment, paroiftre en habit mal- propre & négligé, comme autrefois les Romains dans quelque calamité publique, ta particulière. SQUÂLÏDÊ, & SQUÂLÏDïOS. (Adverbes.) Cic. Grotneie- ment, fans politefle , fans aucune grâce. S^ ALIDVS, fjualidri, fijiidlidiim. Ter. Salc , mal-propre." m.&cf. craffeux. m. craffeufe./. (t5- SquAirn* materne, f. pi. C;<:. Des propos bas & rempans, [Il faitau Comparatif SrjiiâlîdiSr. cic] SQUALÔR, genit. /^«^/ii,i. m. Cif. Saleté , crafle , ordure. /I SQUALÛS , jijualà , faualiim. £«». Ctaliéux. m. craffeufe. f. Sale. m.Uf. SQUALOS , genit. f^uSIî. m. Ovid. Chien de mer. m. Poiflbn,' SQUAMÂ, genit. f^uâm.è. fem. Cu. Ecaille de poilTon. f, * Dans Virgile Ecaille de certains ferpens , cm dragons. /. Sc^uAM*. f. pi. Virg. Les mailles d'une armure. /. Sc^uAMA sris. piiu. Ecaille, ok paille de bronze, ou d'ai- rain. / SQUAMATÏM. (Adverbe.) Plin. En façon d'écaillés. SQUAMËÙS, fquameâ , fquâmëùm. Virg. Qui porte des é- ca illes. SQUAMIFËR , fijuamifèrâ , ftjuamifërûm. Cicer. Et SQKJkMiQhK, f quant igèr il, Jquamigérûm. Plin. Qiii a des écailles. SQUAMÔSUS , fquâmôiâ, fquâmoiîim. Cic. Qui a des écail- les. "* Squamcjum peius. Plant. Lespoiflbns qui font cou- verts d'ecailles. SQUAMUL.A, genit. /^i«fwK;.r. fem. rt// Petite croûte fem- blable aune écaille , qui s'eleve \ni la peau. SQUARRÔSUS , jqH'uTiià, fquârrouim. Luci!. Rude au tou- cher, comme ceux qui ont la Icpre, on la gale, ycytx, SCACER. SQUAtïNA , genit. fyuàiïn.è. f. Plin. Ange de mer. m. PoilTon. SQyîLL.\, genit. fquîlllê. fem. Plia. Squille. /. PoilTon de met. Sqi/itLA. Plin. Oignon de mer. m. dont on fe feirt dans la I médecine. j ST. Ter. St : paix , taifez vous , ne dites mot. ST.^BlLIMtN , genit. ftahilimini:. neut. Paer. apiid-Cicer. Et STAbILÏMëNTUM, genit. fo4ii>»)êntî. n. PUut. Appuy, foùtien. m. SiMiliQ, ftàb'iris, Jlabil'iv-i, fiahintûm , Jlnilliri', Sen. Af. 4o6 S T A. fcrmit, rendre ferme & folide quelque édifice. 05" Stabuiri; t^J""»» . Rir/ipuhluam, Oc. Etablir, aircrmil un Royaume , une République. STABILIS, II. m.&i.Jlàbilc, is. n. (Adjeft.) Cic. Stable, ferme, folide. ra.&if. Stabiiis. Stable, ferme, qui ne manque point, m. &/. Af- fûté , certain, œ. aCfuiee, certaine./, "f ei^.,jlu> Jiabilis. Cuer. Ungain cert;'.in , qui ne manque point. * Mata fla.- bilU. Cat. Des pommes qui lont de gaide. Stabiiis. Cicer. Stable , ferme, m. &/. Gonflant, m. conf- iante./. [II fait au Comparatif ^riStî/i'or, cris. m.&J. flabiliiis , cris. D. Ter. Et au Superlatif Sriit'irt/ji'mKi. it , S i Pcrioraricij, Jïercorari'ûm, Varr. A fumier^ ou à porter le fumier. STÉRCÔRATIÔ , genit. flercoraiionïi. f. Ctliim. Amende- ment de la terre en la fumant, m. STERCÔRAtOS , ftercoritii , ftercorâtûm. Colum. Fumé, m, fumée. /. [ Il fait au Superlatif Siêrco"r«iT/ji"OTK/, à, îim. Caf.] STERCORËÙS, à, iim. Plaut. De fumier. 03" Stercoreus. Plaut. Uneamebafle, le dciniei des hom- mes. STËRCORÔ , JlcrcSrât , Jîercorâvl , Jlercyrânrm , fiertnâre^ Acc. Colum. Engrailfer la terre , la fumer , l'amender avec du fumier. STÊKCÔ'&.ÔSXIS, Jlercorôiâ, ftercoriiûm. Cotum, Meflé de fu- mier, m. niellée de fumier. /. Stercorosus. Cat. Bien fumé. m. bien fumée./. *CatoB dit au Superlatif ^'tërcorô.'i/jîKJwr , 4c8 S T E. S T I. orduie des animaux. /. * IngererejUntu vltihas. Cohm.Ta- mer les viçnes. STËRtÔBÀTA , r£fi£=^/T))C. genit. flmohatc. m. Vitr. Ste- lobate. m. Maflîf de maçonnerie fcrvant de fondement aux Colonines. . STÈKlLhSCO, flerilïfc, s, fierilrf.è'rï. Pli». Devenir ftenle. m.&if. fpailant des animaux, ok des plantes.] Ne point engendrer ni piodiiitc. STÊRILÏS, M. m. &/: fihUi, n. neut. (Adjea.) rlin. Ste- liJe. m.&Lf. qui n'ell point fécond, m. qui n'eft point fé- conde. /. Qui ne rapporte tien, [parlant des arbres, au des plantes.] SiERiLjs. riin. Qiii n'engendre point , o« qui ne peut engen- drer, quieft ftcrile (parlant de la femme &. des animaux.) ''Vn Pcnlis. Catttl. Un homme chaflié, qui ne peut en- gendrer. SitRiLis Vetiui. Lucr. Un mariage fans enfans. tj> Ruhigo flerili!. Hor. La Nielle qui gaUe les bleds Si broiiit le grain dans l'epi & le rend fec 5< faus farine. SiERiiis amator. PUut. Un amant qui u'a rien a donner à fa maiftreflc. 6tenli! proJpcUus. PUat. Une veué nuë & fans appercevoir perfonne. Secnlum virtutumjlerile. Tacit. Un fiecle ftérile en vertus. îiallurn temporit puiiCium fterilc benrfitio. l'Iin-Jun. Qui ne laillc pas pafier un moment fans faire du bien. tj' PaxfteTJUs. Cic. Une paix fterile&infruaueufe. STÊRlLITAS, genit. yîex/iiâtù. f. Cic. Stérilité./", infécon- dité. /. [ foit des femmes , des animaux , ou des plantes. ] STERiiiTAS ^)»^«CT. Vell-Paiertut. La difette des bleds. STERNAX ËQVOS , genit. yîfrnj.ii f^ni. nialc. Virg. Un cheval qui bronche , qui jette par terre fon homme. STËRNÔ , ftirnis , ftrav'l, ftratûm , flirnere. Horat. Porter , «» jetter par terre, couvrir, joncher, eftendre par terre. ^ Sternere humi fores , OU humum fonbuu Oc. Couvrir la terre de fleurs , les joncher fur la terre. * Sienne hoPiium €iircrvai. Liv. Faiie main bafle fur les troupes ennemies, les renverfer par terre. *Torrens rapides fierait agroi, Virg. Vn torrent impétueux renverfe les bleds dans les cam- pagnes. * Sterncn fe {omno. Virg. Se coucher tout de fon long fur la terre, d'envie de dormir. * Siemere ali^uem fer- re Liv. rorter quelqu'un par terre d'un coup d'epée , eu de quelque autre arme. aJ" P avor flra-uii carda, mortalia. Virg. La peur a abbatu les efptits. Sternere. cic. Etendre, couvrir, drefler, préparer. * Ster- iiere /cfloj. Ter. Couvrir, drcller des lits pour manger. * El] uni. Liv. Couvrir un cheval, mettre une houlle, ou une couverrurc defl'us , le fcller. Stï-RHIkh locumfixis. Lit/. Paver un lieu. gj- Faina tihi Jlravit beiugrttim iter. Stat. La renommée vous a tracé un chemin favorable. STHRNÛÔ, fthiniii , Jtèinûi , Jliniûtiîm , Jlêrniie'rë. Catul. E- ternuer. STERNUTÀMENTUM, genit. y?£r«K»a»jîn(ï. n. Cic Eter- niîmect. m. * Sternutamcntamovere. Celf. Faire étetnuer. Sternutamenium. Ccip Ce qui faii éternuer comme le t.i- bac, la betoine , tf i-, Unflernutatoire , comme parlent les Apotiquaires. STËRNOTÔ, aj , ârë. Plin. Eternuei fouvent. STËRQUlLlNÏUM, genit. yîc;în'/i>iiï. n. Colum Un fumier, ou le lieu dans une baflé-cour ou l'on amafie le fumier. 05- Sii'RqyiLiNiuM. PUut. Un infâme maraut, un cloaque d'ordures. STtRTÔ, /frtM, yîèr/KÏ, fans fupin, y?trfcr-M. m. Cic. Inftigateur. ot. STIMOlATRIX , genit. ftimuUtricis. f. PUut. Celle qui in- cite^ quianime. Inftigatiice. STÏmOlëCS, à,ftm. iHaut. Qui pique, qui a des pointes. ^ SîimnUum fupplicium. Plaut. Chaftimeut à coups de ver- ges , ou de lanières , le foilet. Efcourgée. STIMULÔ, fimulas , JlimuUvï t fiimuiâtitrii , flimulârè. Sil' Itnt. Piquer un cheval , ou des bœufs , leur donner de l'é- guilloii. Oâ' SriMUL.iRE. Cicer. Eguillonner , piquer, pouffer, inci- ter, exciter, émouvoir. * Iras fiiiiS:i! fîimul.ivimui, Stat, Nous avons r'allumé la colère qui eftoir appaifee. Stimuiare. Cic. Ronger, tourmenter, faire delà peine. STIMULUS, genit. fiimiili. m. PUut. Eguillon, m. Baguet- te longue pointue par le bout pour conduire des boeufs. SrimuLi doiorii. Cic. Les pointes de la doulerir , o» les attein- tes , lesepreinies. * StimuliVcncris. Lucr. Les éguillons de l'amour , les atteintes qu'on rcflent. !tj- SnMUtus. Cic. Eguillon. m. ce qui potteS: excite à une chofe. * ^rtem & iifiim & ftimulos hue addidêre jui/eni. Tacit. Cela laiflade vifs éguillons de gloire dans l'efprit de ce jeune homme & accrut fon courage avec fon expérience. * .yidmivere nlicKi ftim:ilai. Cuir. Eguillonner quelqu'un , l'exciter, luy matre comme on parle familièrement, le feu fous le ventre. STÎNGUÔ ,fli}i!^uis ,Jlinx7,Jlln0um ,fiînguè'rè'. Lucr. Eteindre. STiPÂTÏO, genit. yïj;;.i(,oni.. f. Ciitr. Suite./. Cortège, m. qui accompagne un grand Seigneur, (Xj- SiiPAiio F.niiiymemktum. S.uint. Des laifonneinens en- taffez , une foule de lailbn:. STI- ST I. STIPATÔR. , genit. Jlipatôn!. mafc. c!c. Celliy quî accom- pagne quelqu'un, qui ert de fa fuite: Garde du Corps, m. STIPATÙS , ppiti , Jli(itHm. Ovii. Accompagne', m, ac- compagnée. /. STlPENDlÂLlS, h. m. J>f. Jlipendiâlê, ii. neut. (Adjea.) Sidaii-^ipall. Qui concerne la taille , m le tribut. STÏrÊNDÏÀRlOS , Jiipeniinriii , /iipeiidUrium. Ce/. Cic. Tri- butaire, m. k f. qui paye tribut. STiPENDÏÔR., ftipendiirïi ,J!iptndiâl!is tûm ,ftiptndiiri.flin. Eftre à la folde d'un Prince, porter les armes pour fon fervice. STlVt-tiDiOSilJS , Jlipendiiiâ , Jlipeniii4 «Arf^i/i'r. Tacit. 11 fit quarante cam- pagnes, il fervit quarante années dans les armées. * Con- ftiiii ftipendiis, Cic. Aptes avoir feiyi le temps qu'il fal- loir dans les armées. * Facere pipendia pedihus. Liv. Servir dans l'infanterie , eftte de pied , eftre piéton. JTZPENDIUM. Tribut, Impoft. m, * Stipendium capere jure bet- ii , ^uod vitîtrti viiîis imperare confueveratit. Cxf. Que les impofts qu'il levoit, eftoientle fruit de fa vicîloire. * /ni- quum ejfe dejlipendio recufare , quod fua voluntate ad id tem- fui pefendijjent. Ctf. Poutquoy luy dénier le tribut , qu'ils luy «voient payé jufques alors fans conrraime. g^ Stipendia imeritu tmiitinnis. Cic. L'ambition bannie d'un efptir. STlPËS, genit. flipïth. m. Cdf. Un pieu. m. Stipi^s. Ovid. Le tronc d'un aibre, une fouche. là" Stipf.s. Ter. Un ftupide , une fouche , une belle , qui n'a non plus d'efprit qu'une bûche. STiPS , ou STlrlS , genit. ftiph : accuf. fi'ipêm , ablat. ft!pè. Au plurier Siïpëi. f. Cicer. Varr. Vlp. Petite pièce de mon- noye ; d'oij viennent ces expteffions Latines fuivantes. * Cogère & coiligere ftipem. Cicer. Demander l'aumofne , gueufer, amafler dequoy vivre engueufant. * Stipem ceii- ferthtcres, Colum. On gagne quelque chofe à cela. ilïiQ , jlipâs , ftlpf.vî ,fllpâtûm ,flîpire. Vir^. EpaiUir, ren- dre, ««faire épais, m. faire épailTe. /. SiiPARE tliqutm. Cicer. Accompagner quelqu'un en foule, eftre autour de luy , fe tenir à fes coftez, comme les Gar- des autour d'un Prince. STIpDlA , genit. Jiipiilx. f. Virg. Chaume , tuyau du bled. I». la paille. /. |[5- Stipula. V'irg. Flûte. /. que les Bergers faifoient an- ciennement de pluficurs tuyau.t de bled joints enfemble avec de la cire, comme les lifiets des Chaudronniers à Paris. STÏPOLATÏÔ, genit. JlipuUlîdms. f. Cicer. Stipulation. /. (Terme de Palais, c'eft une convention qui fe fait entre despeifonnes, par laquelle l'une promer à l'autie de fai- re , eu de donner une certaine chofe dont ils fout con- venus. ) STIPÛLÂTIONCOlA, genit. Jlipulatiuncùlx. {. Cic. Petite flipulation. STÏf ULATÔR , genit. Jlipulatôrît. m. Cic. Stipulatcur. m. Celuy quiftipule. STIPOlATÛS , genit. Jliputitûi. m. Plit,. Stipulation. /. Lemefmeque Stipuiaiio. STIPCLÔR , fttpuiarïs , Jlipulâtûi lûm , Jlipulâri. Cicer. Sti- puler , conttaâer , demander qu'on nous promette une chofe. STiRÏA, genit. Jliri:?. f. Virg. Goutte d'eau qui tombe du toit. /. Stiria. Roupie, goutte d'eau qui tombe du nez. /. STIRlClDlÛM, genit. Jliricidii. n. Cat. Goutiére. /. Le mefme que Siiliicidium. i-ilS>.îEiCÙ , Jllrfifd, , prfejièrt. Plin. Devenir ,«» fe 409 STI. STL. STO. former en racine , eu en fouche. STIRPITUS. (Adverbe.) cic. Dès la racine, avec la racine ttdansunfcns figuré. Entièrement, totalement, tout i fait, jufqu'à la racine. STIRPS , genit. JUrpù. m. & f. cic. Le tronc d'un arbre. n> SiiRPs. Cicer. Plante qui a racine. SiiRPs. Race , lignée , extraftion. /. » Egregii de Prihui ftnpc. V.rg. Qui eft de l'iUuflre race de Priant. SriRPs Ce. Source, l'origine. /. Le commencement, .« U came dont les chofes viennent comme l'arbre de fa racine. ^''''P'f"{eratoramhemimm. Cic. La fouice des méchant. ÎÏIkJx^^""--''''^'^- ^- ^"'- Le manche de la charrue, m. STI aïs n .???"• ■'''?'•'•/• -^"'-G^'- Vaifleau de pirate, m. s 1 LATARIUS , genit. ftiatana. , patmïur,,. * Stlararia p;r- pura. Juv. Une pourpre trompeufe qui donne dans les yeux, 5c qui fait croire une pcrfonne plus riche qu'elle STLÔPPOS, genit. firoppi. m. Perf. Le bruit que l'on fait en frappant iur les joues après les avoir enflées. *[Mais Perfe Sat. V. verf. 13. prend ce mot pour un ftvle enfle. L.c] ' Sro, J!âs, Jlètî,Jli,Rm,Jlarë. Cic. Eflre debout, eftre fur fes pieds. Stare. Demeurer, s'arrefter. * Srx, Charine. PUut. Arrefte- toy Charm , demeure. ♦ Dum ante eftiam Jlo. Ter. Tandis que je fuis devant la porte. * S tare loce. Ne bouger d'une place. Stare. Demeurer, fubCfter, fe tenir ferme à une chofe; fe loutenir. * Siflit ad eam diim civitas illa Lycmgi Legibut. Liv. Cette Ville s'eft foutenuë , eu a fubfiile julques à ce jour par les Loix de Lycurgue. Stare ab, on cHm, ou pro alujue. Cic. Tenir le party de quel- qu'un, eftre pour luy j lefoutenir, le défendre. * Le con- traire eft Contra aliijuemjlare. Cic. Eftre contre luy. * Rxtii & foriuna ciim ilh Jlar. Liv. 11 a la raifon & la fortune pour luy. * Stat à caujâ bonoriim. Cic. Il eft du bon party , il eft du party des honneftes gens. * Stat à mcndacio contra, verum. Cicer. Il défend , il foûtient le menfonge contre la vérité. Stars an™,,, cic. Avoir bon courage. * ^nime. Hor. Eftre en fon bon fens. * Ftde , promiffii. Liv. + In promtjji,. PU„. Tenir fa parole, lagarder. *Condirionibai , convenus ,pA{io. Liv. Obfcrver, ou tenir les condirionspropofées, les gar- der. * Judicio ir opinione ulterius. Cic. Se tenir , s'arrefter _a l'opinion, au fentiment d'une perfonne, s'en rapporter a fon jugement. *JudUalà re, ou in eo i/uod jndicatum efl, Cicer. Acquiefcer au jugement qui a efté rendu , s'en tenir a ce qui a été jugé. * Sententii aliijuà. Cicer. Eflre d'un avis. * Ineàdem fententià. Perfîftcr en un fentiment. * £0- dcm Itatu. Cicer. Demeurer en racfme cftat , on au mefme état. Stare. Coufter. * Multorum fan^uine en viliorU nobis Jletir. Liv. Cetteviftoire nous a coûté beaucoup de fang. * Marna pretiofiare. Hor. Coufter beaucoup. Starf. Cic. Eftre conclu & arrefté. * Stat fententia illum pel- Icre. Cic. J'ay arrefté de le chaflér. Stare Ne point couler. *vbi jiis ffarf, croc fteterit. Hor. Lorfque le jus commence à s'epaillit en y répandant du faliran. * S tantes paludes. Htr. Des matais dont les eaux ne coulent point. * naa Jlantia gelu. Ovid. Des vins gla- cez. " Stare , parlant d'une Comédie qui n'eft point troublée. * Ste-' fit Comœdia. Ter. La Comédie ne fut point interrompue, fut écoutée depuis un bout jufqu'à l'autre avec plailîr. Stare, Eftre en un bon pofte, eu belle pafle, eu en bonne pofture. * Csim m Scn.ttispuUherrim'e flaremus. Lorfque nous eftions en fort bonne pofture dans le Sénat; lorfque nous yfaifions belle figure, que nous y eftions bien, 'f Metiore loco ftimus. Cic. Nos affaires font en meilleur eftat, ou en meilleure fituation. * Per fratrem Jleti. Cicer. Je dois mon falut à mon frcre: c'eft par mon frère que je fubliflc au- jourd'huy. Stare «rf Cyathum. Cic. Eftre Echanfon , cm Chef de Gobe- let : verfer à boire, * Surt ad verbera. Ovid. Eftre preft Tom. U, Fff d.Jfliç 410 fi S T O. ^ d'eftte foûene. .^■^'t,',, ?f ^0; & Vu'i l^V 'ii.c cela ne fe fiM. eu. 11 1'^ "="^?" *„eZ^» c'eA U>y q" l'='"Pef'he. V n'„ . ,.vft n-»ov QUI rempeicn- j c eu mj m , . »^ ItOECÀDES SCn,t^ Srcçc.^,^. f ,pl.^^- ,1^ ^ ^^^.^^^,,,^^ \' "^^ès d'aTcie's , près de a coflc de Provence en France. S^lî;^!(iS^)?v!:^^^-ïc.n....ft,ondes.o. S^SoA , genit. peu.. r^J-^.^:,: I^^l^^tf. STÔICUS, ifO"-"». Stctcum. Cn. MOicicu. S^cufr",-. UnS.oïque,«nS.oïcien, Philofophe Stoï- que, q"if"';'„^^,f ^/^,f ^" Robe traifnante, comme STOLA, g^""- f;'-';/;„^;'-fem. es de qu.li.eàKome : El- re^eiVrKe 'po-ï" '-'^- ^ P"-' '" *^'"'""^'' sXAVûS,y?i7.-M%yî»i;'"='!^V, fot. étourdi, im- tirr^auCo^r^if, y!»/,V.»>.P/-'. Et au Superlatif S.- ^^our"nv'o,r'bâ le rerd"": certaine fontarne lut le riva- ST!3V'ACHl'S";^gen.t.^™..'..--.-P'"- ^'''" ^'^^ V . r^rluptiner '^ Stoynachor omina. C:c. Tout me ta ÔhLtotn me l"it peine, tout me chagrine. * U mcc.m che , ">;" '"^j.;;' 'Jeft dont je me fâchois en moy mefme. StÔmACHÔSÊ. (A'^dve.be.) O. Eniefàchuru, avec colè- re , avec indignation , avec chagrin. S^^m'hosÙs^ÔI Dit avec colefe, avec emportement. ,.. . n^ 'r/reûTf'fatt au Comparatif y?»««'-"'»r. ""■ ™-^f- ^ « f/!». . ; ;. n. comme , >s>,m.c(,.y;«r.> l.,.ra Cur. {Te îetne écrite avec chagrm Se dans une mauvatfe hu- '™mm™ênt°£tS"shaute patrie de l'efophage. que S.L"':":s.Tr?r'eft?mtc. .. OU. la partie lapIusbalTe ' de ce "i^'"™";"''"^'; ventricule de l'eftomac , & l'eftomac SxoMACHUsH.r.^ Lèvent ^^^^^ ^ ^^^^^^^^. ^^^. ^,^^_^ ^ mefnie ou f^; f'?^ ^"'j,,, ent d'eftcmac. ou '^/"'"""•J^.dn-" colère. /. Emportement, m. mau- ''°'-VèTumeu^^"sr»" ..',««. .rl^.r. ,» ../,,.e«. Ce De- va.le humeuK / û fon chagiin contre quelqu'un. * M.- cha gerU co e^e. ^^_^_^^_ ^^.^^^ ^^^^^ fâcher quel- w«c)»»» /«frf vei [" . en colère, exciter la bi- qu- un contre foy, le taire mettre vous fçavez que je le. * H4' fir""''" ""' {if e aùe ie ne puis digérer ces i^î^:';^ne<^^;^^^-^--;-i^- -^r^êSo;^:-^^^^"S-- s T O. s T R. STÔMATÏCÛS , ç-o^aTK35. floTnnJÏiâ ,flomatîcûm. Plln. TCJS pie à ^uciitles iaftammaiicns S; les ulcères qui viennent à la bouche. , , „ ., . STÛRÂX, T',S!'<. gcnit. ftoracis. m. Vir^. Storax. m. fuc odoritétant. K<7ez, Sttrax. , ... , . STÔRE , genit.y/orfS. f. Ctif- Natte de paille , ou de )onc./. STRABÔ, genir. flri.blnU. m. Licer. Louche, bigle, qui & les yeux de travers, m. _ .. . , STR.^GËS, genit. /îr^^M. f. Cicer. Carnage, m. Tuerie./, Meurtre de plufieurspeifonnes. m. ,,,.,,,, SîRAGEs p;,H. Renverfement. m. Grand abbatisd arbres OU de bleds, que caufent les vents ou lejtempeftes. STRAGÛL VHSTIS, genit. ftrântU veftu. i. Ctc. WeVit- ment fort large & fort ample dont les Anciens fe cou-. vroient la nuit, &; qu'ils etendoicnt fur leurs hts. _ STRÂGOlOM, genit. yÎM^K/ï. n. Ocer. Couverture qui fs met fut un lit. /. STRÀMEN , genit. Primïmi. n. Virg. Et STRÀMÉNTÛM , genit. ftrxmcnn. n. Phed. Caf. FOUiagP. m Litière à mettre fous les chevaux. /. * Q»:ei forMulqM infîramen,., erat. PI,,:. Us ne fe repofoient & ne dor- moientquefur la paille. * pcfeSam cy.m ftra^ncuto ffgtun» f,.dè,e mTilV'^e'='- a*^""- J'''"S'"-"'- ^- <■"• ^°'' STR\TËGEMA,-^ou STRAtAGSMA. rexWj.»^<«. genîf- franie^Ms. n. CU.r. Pron,in. Stratagème. .,. Rufe de strItEgIa, re^^n-- geni^ y-'^5- f- ^"•'- 1-»^''"- .^e d'un Chef, OK d'un Capitaine. ,t„ r^' <;tr ^tFgCs Vpc.T»>ot. genit. y?r«(f^.. m. PUm. Un Ge- ,i^tddV.^mée •^^t-r.^Lr./-..,. i«ic c.«v,v,o. PU„,. J« vou5faislenr.iiftredufeftin. . „ ,. . ,• ,',-™ p;..«f STRÂTÏÔl ICOS , -e^T^Twif. pruttouta , fratioticiim. Fiante SmATlôTÏ^fA^^'lenit. ftr.ùoùd:s.i.Pli..r>m.. ' STRATONîât'"... f. ou STRAtÔNICE, n. f. S:^K '"^u" df la Cade dans l' Ade^ "l"-- ;„£1 ^^ ;^;! ^"" ..l'uvChuracïViiïe dû Gouvernement de Nato- î^e^t indy delà d'viere de Madré, dans la Turquie e« s/r'àtOM, genit. /r.nî. (deSf.r»..) n. OV. Couverture./. To1;7ce qu^on étend pour fe coucher, .«pour couvrir: Houfl-e / »A^P«« „««6r<. yîr<..n. r,r^. Se coucher, fc S.rri~^^^.^espav.zdesruë.^ ^^^^ .^^ ^'^^rÙna^î^mMÏ^^iXx Liieres, po^esfurles ctré- „itezdumm. po- '/'ùren.r les chevrons du ou. strATÛRÂ, genir. /ir.u:ir,î. f. Suei. Le loin , la cnatoC de fliVepavef les chemins: .« le pavement aduel desche- .ît^ÎIatÛS |lrâ,!i,fl,^^,■in,(àeSterno■) Cic. Etendu , cou- '^!ià J.L^ulùi. couch'ee. /. V.,e. ftr^^ C.lu^. De. vignes couchées en terre pour provignei. * V,a ftr.iu. Liti, Un chemin pavé. STR^Vl, Fretcriide Sterno; , „ ..- . /„,'/^... 1 STREN.^, genit. ft;h.v. f. PUur. Eftrene. /. rtrfent qu O.» 1 faiuftsamisaHeommcnceJiKiudel'aunee, ^^^^^^ s T R. ÎTRENOE. (Adverbe.) Cic Avec vigueur , avec forée, avec agilité. 3T1<.ÊNCiÏTÂS , genit. Jlremitath. f. Ovid. Valeur , vigueur-, fores, agilité à faire les chofes. /. STRENUÛS, J}riniià,ftrèi:ufim. Ter. Vaillant , vigoureux, m. vaillante, vigoureufe./. * HacreflrenuHm hommcmpntliuit. Ter. Il s'eft montré en cela fort courageux. * faciei Jiraïaa, Plaut. Le vifage d'un homne hardi & courageux. Strenuus. Prompt.diligent.ra. prompte, diligente. /: *Mi- niftra J!renu.t facuntiis juffss. Ovid. Une fervante diligente , tu prompte à faire ce qu'on luy commande. [Cet Adjcftif flit au Comparatif jTfrfmiior, oris.m. &{. Jlre- nuiiis, irii. H. PUut. Et au Superlatif. Strènulfiîmiit , a, Hm. PI in.] STRËPlTÔ, J!rëf'itâs y/lrepitavi , firepitamm, Jtrefitari'. Virg. Faire du bruit. STRËrJTÛS, genlt. Jlrèpiiu!. m. Cic. Bruit, éclat, m. que font les hommes ou les animau.t en marchant , un cha- liot en roulant, le tonnerre en grondant , un aibre en rom- pant, &c. STKËÎÔ , Jlrè'pîs , Jlrèpiiî , Jlrè'pitum , Jlré'pèrè', Cic. Faire du bruit. STRËrSÏCËRÔS , rçî^'xsfot. genit, flrepficerôtïi. m. Plin. £fpece de chevreuil qui a les cornes droites 8c cannelées de travers. STRIA, genit. ftrix. t. Vitr. Le plain qui eft entre les con- cavùezdes colomnes cannelées. STRJATURÂ, genit. ftriatiirœ. f. Viir. Strieure. /. qui k prend pour les concavitez des colomnes cannelées , & auflî pour l'efpaceplat, ou Liftel qui eft entre chaque can- nelure. StBJiATÛS, JirSâtâ, ftriHtrini. Vitr. Cannelé, m. cannelée. /. qui a des cannelures, qui font des demi- canaux creufez le long des colomnes. SiRiATA frons. ^pul. Un front ridé. STRÏBÏLÎGÔ, ou STRÏBLÎGÔ , ^ini'j. f. ^iil-Celt. Le mef- meque Soloccismus. STRJBLItA , ou SCRÎBLÎT , genit. ftribltt.c. f. Cat. Mart. Sorte de petit gafteau. STRjBLlTARlOS , geait. Jlriblitatil. m. Nin. Celuy qui fait de ces petits gafteaux. STRICTE. (Adverbe.) Cic. Exaftcment, ric-à rie. STRICTÎM. (Adverbe.) Cic. En peu de mots, brièvement. Laconiquement. Strictim attcndere. Plaut. Rafer o« couper près , les cheveux ; & dans un fens figuré. Dépouiller entièrement un homme de fes biens, le tondre tout net. tTKlCTlvXlS yftriciivii ,ftr'tliiviim. Cat. Cueilli avec la main. Bj. cueillie avec la main. /. STRICTÔR, genit. Jiriilirïs, m. Cat. Qui cueille avec la \ main. i STRICTORyÊ , genit. Jiriilurârûm. f. plur. Vir^. Les étin- i celles qui forienr du fer quand on le bat chaud fur l'en- clume, j iTKÏCJ-OS , piila , Jlrîâûm. (de Sirint^o.) Ctf. Cueilli, ar- | laché avec la main. m. cueillie, arrachée avec la main. /. ; * StriSa ex arhiribus folia. Càtf. Des feuilles cueillies des 1 arbres. Strictus. Proprement, Serré, m. ferrée./. & dans une figni- ficatiou figurée Stricta lex. Stat. Une loy févére & rigou- reufe. j Stricta oratiD. La Poëfic qui eft aftreinte à un certain nom- bre de pieds Se de fyllabes longues & brèves : au lieu que la Profe s'appelle Soluta oratio. Un difcouts li- bre, qui u'eft point renfermé dans un certain nombre de pieds. Strictus. Tiré du fourreau, m. tirée, f. * Infcijui aliquem finSlo gUdin. Cic. Pourfuivre quelqu'un l'épee nue. * Ma- nui ftriiUinmcafata. Ovid. Des mains étendues à ma per- *-*■ qui confpirent ma perte, o» ma mort. S TR. 4" que Ton ouvre , d'une liqueur jettée dans 1« feu , des fo- tefts agitées des vents , d'une roue mal graiflee , d'une flûte des eflains d'abeilles ou des perfonncs qui fe parlent à l'o- reillc, * Stridere dcntihui. Celf. Craqueter des dents , faire du bruit avec les dents , comme ceux qui ont le friflbn. STRIDOB., genit. /Iridori'i. m. Cicer. Le bruit que fait, ou unefcie, eu la mer agitée, o» les grofles cordes de navi- res tendues, ouïes vents violens: LeCflement des vents , 011 des ferpens : Le grognement des cochons : Le grince- ment des dents. STKlDÛWS, Jirldiilâ.Jfridiiliim. Ovid. Qui fait du bruit. Sjridiita plan/Ira. n. plur. Ot/iU Des chariots mal graillez, qui font du bruit en roulant. "*■ Stridula fax. Ovid. Un flam- beau qui pétille en brûlant. Oâ* Striûula convicia. n. pi. Ovid. Des paroles injuiieii-, ç™?'^^^ > genit. Jlrig.v. f. Hygin. Raye entre deux filloni^ /. STRiGA. Hygin. Chevaux rangez de fuite. STRIGATÛS ajfr. mafc. Hygm. Un champ labouré. STRIGILECÛLÂ, .?. f. ^put. Petite éioille. STRlGlLÏS, genit. y.V/giV!/. f. PUut. ( On difoit autrefois! àtrig^il neutre au nominatif.) Etrille, f. frottoir, m. dont les Anciens fe fervoient dans les bains, pour fe racler le corps & en fmre tomber la crade , & le poil. STRIGMHNTOM , %eaa. firïgmènii. n. Plin. Les ordures, la ctafle qu'on fail'oit tomber du corps en le raclant. Stkigmentum. Plin. Raclure de quoi que ce foit. /. STRÏGÔ , ftrtgâi , ftrigavi t jlr'SgâtKm ,flrigmë. Virg. in Catal. S'atrefter en marchant. STRIGOSOS , Jlrigiik , Jlrlgisîim. Câlina. Maigre , élancé, iw. maigre , élancée. /. qui n'a q;ie la peau & les os. [ Cet AdjeiSlif fait au Comparatif Strïgôiiôr, Iris, va.irî. Jirigeiiii!, iris.D. Liv. Plus maigre.] Uj» Strigosus orator. Cic. Uii Orateur fec, qui n'a aucun or- nement dans fes difcouts. STKINCO, firingii , /Irhixltjlr'iilùm , pîngè'ri'. PU». Serrer fort. STRÎDËÔ, JlriiSs , ftri'di , fans fupin , firidcrë. Virjr. Ti- Ml. & , STRIDÔ , Jlrïd'is de la troifiéme Conjugaifon. Horat. Faire bxuit, 0« faire du bruit: bruire: (en parlant d'une porte tt^ Nullumvinculum ad firingendam fldem jttrejurando Majores arOiiii ejfe volueruiit. Cic. Nos auceftres ont cru que le fer- ment eftoit le lien le plus fort pour nous engager à tenir noftre parole, o« à garder noftrefoy. Stringere /ronrfcj. Virgil. Cueillir , arracher des feuilles avec la main. * Remos. Vngil. Couper des branches d'arbres, pour faire des avirons , ou relier les avirons rompus. Stringere. Toucher, frapper légèrement contre , effleurer. * Aletas Jhingere rata. Ovid. Toucher les bornes en paflant. * ty£^iior JlrwgitKr aura. Ovid. Le vent ne fait que paflct furlalurfacedelamer, ne fait quefrifer la mer. ttj" .Animum patrix Jlrinxit fietatis inia^o. Virg. Cette pie'té paternelle m'a touché, ou m'a frappe le cœur. * Strti^ere alicjHcm. Virgil. Blefler quelqu'un légèrement, ne fait» qu'effleurer la peau. STRiNGfRE/errKOT ou enÇem. Virg. Tirerl'épée. STRÏÔ , flrïâs , firiâvl , Jlriâtnm , jlriârë. l''itr. Cannelcrdes colomnes, y faire des cannelures, o« demi-canaux. STRi.K , reof. fhigïs. f. Prop. Oifcau de nuit. m. chauve- iburis. /. hibou, m. SrRix ou SiRiGiLis. / Vitr. Le dedans !c le creux d'un canal on tuyau. STROEILÙS, Tg^'^iK®'. genit. flrèVilî. mafc, Vlp. Pomme d'artichaut, on pomme de pin. /. STRÔBiJS , TgfSkir. genit. Jlrobi. f. Plin. Arbre odoriférant. STROpH.\, Tgfipâ genk. JhSfh.c. f Son. Mart. FincCli:. f.* .yt- liijuam Jlropliaminveniam, Plin-Jun. ]c trouveray quelque tout de mon métier, o» quelque finefte, quelque rufe. STROPHÀDÈS , genit. StrSphiidrim. f plur. Flm. Les Ifles Strophades, dans la Met Ionienne & vers le Feloponnefe : aujourd'huy Strivali vers la Morce a l'OcciJent. STRÔPHlARlOS, genit. ffrophiani. m. Plaut. Qiii fait des ceintures, ou des bandelettes , dont les jeunes filles lé ferroient le feiu pour empefcher qu'il ne s'enflaft tiop, ou pour le couvrir. STR-ÙPHIOLUM , genit. Jlrophiolî. n. Plin. Couronne de fleurs entortillées 6c liées enfenible, /. f f f ï STRÛ- 4T2 S T R. S T U. STRôPHïCM, ç-ejV'oi-. genit. J}rSpl>n. n. Catull Sottt àe. ceintuie, o» bandelette large , dont les jeunes filles fe fer- roieiit le fein pour ne patoiftre point enavoittiop: Une gorgerette. * Plm. Couronne de fleurs. /. STRÔPHCS, rei»©'- geait. JlrSphl. m. Vitruv. Lien avec quoy on attache un aviron à fa cheville, m. STRÔFPUS , genit. fir'opp't. m. Fefi. Couronne , oit bonnet que les rrefties mettoiem fui leur tefte pour marque de leur dignité. ,. „ , STROCTILÏS, :<. mafc. à- f. ftrliaUè , il. ncut. (Ad)ea.; Murt. Compofé , ou bafti de plufieuts pierres, m. compo- fée , ou baftie de plufieurs pierres. /. STRUCTÔR., genit. fimCiorii. m. Cic. Maffon , architefte, bâtifl'eur. Structor aniiont. Cic. Qiii a l'Intendance des vivres, Cora- miflaire, Intendant, ««Général des vivres, m. SfRucTOR. Penoii.Mart. Maiftte d'hoftel , qui.iert les vian- des fur table & qui les arrange, m. STRUCTURA, geuit. JlrHaiirS.f. Colum. Struaure./. bafti- ment. m. SrRi/cTuRA viriorum. Clcer. L'ordre & l'arrangement des mots. m. . STRUCTOS , y?r5Sâ , y?r;7SKW. {de Striio.) Vlr^. Conftruit, bafti. m. confttuite , baftie. /. * yU/lruCla labore Herculeo. Prof. Chemin fait pat Hercule, o«fait avec bien de la pei- ne, Cen un fens métaphorique.] Structus. Ck. Agencé, arrangé , conftruit. m. agencée , ar- rangée, confttuite. /. STRÛËS, genit. ftriiii. f. Liv. Monceau, amas , tas. m. On trouve Struhei au pluticr dans Plaute. STROmA, genit. ftriim.c. f. ou STRUMvÊ au plurier. Celf Ecroiielles, humeurs froides qui viennent fous la gorge./, tumeurs. /. * Fngidu acjua ftrumm cxciiai. Ctlf. L'eau ex- trêmement froide caufe des ectouellcs, fait venir les é- croiielles. Struma. Cic. Bofle ,' tumeur fur le dos. /. (Cl- Struma civitmti. Cic, La partie honieufe de la ville. STROMÔSCS , Jlrïimisà , fiiiimomm. Colum. Q.ui a les é- croUelles. STRt'Ô , /îri'iii , /Irûxi 1 flTr,llr,m , flriiirë. Horat. Conftrui- re, baftir, édifier. * Siruere iiggèru. Liv. C^f. Faite des levées, ou deschauflécs. * Epnlat.Tain. * TetcuU. Coli:m. Apprefter des fcftins, dtcfler les mets, o« les viandes. * .^ciem , copiai. Cic. Caf. Ranger une armée en bataille. * Orationcm foluiam. ^ul-Ctll. Ecrire en profe, faire un difcours de profe. j3> Struere. Baftir, machiner, drefler, braffer. * Struire al'ïcui infidia:. Liv. Dtefler des embûches à quelqu'un. '' CaUmitaityn. Ci'cr. Machiner fa pcrre. * Sycophanùai. rtjut. Drefler des intrigues , eu des fourberies. ,* Siii falliiituimcm. Cicer. Se préparer du chagrin , fe faite de la peine. Strukre opes. Liv. Amaflerdesrichefles. STROpPUS , ï. m. Liv. apud. S. Ifii. Le mefme que Stro- PHUS. STROTHË MAL , genit. flrnthiorûm maliritm. neut. pi. T^iitiia. fytnh.ai. V.irr. Des coins, m. Fruits d'un coi- gnaffier. STRÛTHIOCAMElOS, ^eiBicuùf/.iiKSi'. gtnu.Jlruthiocâmêll. m.Plin. Autruche. / grand & gros Oifeau. STRUTHIOCÂMELINOs, i , r,m. Plm. D'Autruche. STRUTHÏUM , rçsôio;'. genit. jirûihii. n. Plm. Herbe pour blanchit 5< degraiilér la laine. STRYMON , genit. Str^moms. m. Ovid. Rivière de la Ma- cédoine : elle tombe dans le Golfe Strymonique, ou Strymoniacui finus. Aujourd'huy Siromone , ou Rudini & Ifchar: elle cft du pays d'Emboli , ou Jatnboli dans la Ma- cédoine moderne au Nord-Eft, &elle tombe dans le Golfe deContelfa. STCDEÔ, /irfcj, y?«i/iïî, fans fupin, fliidèrê. Cicer. Eftu- dier. * SitidcTc Grxcis litiris. Eftudier le Grec, ou laLan- . gue Grecque. SruDERE aUiiii. Cic. AfTcûionner quelqu'un, le porter, le favorifer, luy vonlgir du bicOf * SiHiiri ftcuni*, Cieer. S T U. Tf avalller à fe faite riche , ou à amalTei de l'aigent. * Clti ris. Cic. Travailler à acquérir delà gloire, tafchèr de fc faire eftimer , rechercher la gloire, "f Studmt magit mellifi- ciii ijuhm fcettbu! apet. Colum. Les abeilles travaillent da- vantage à faire du miel, qu'a deseffains. Studere. Defirer fort, avoir un grand defir : aimer beaucoup '^ Omnes unum ftudètii. Cic. Vous avez tous le mefme def- fcin : vous confpirez tous à unmefme deffeia: vousdéfi- rez tous la mefme chofe. STÛDÏOSË. (Adverbe.) Cic. Avec afTeftion , avec attache; avec bien du foin. * Legire aliguid ftudiofiùi, e^int. Lire quelque chofe avec beaucoup d'attache. * Ludere lludiofi pila. Cic^ Prendre grand plaifir à joiier à la paume. SJpDXOSilS, Jiudi'oin , /ludiduim. cic. Studieux , affeâionné àl'eftude. m. ftudieufe, affe£liounée i l'eftude. /. qui ai- me l'eftude. SrUDiosus alicujus. Cic. Affeftionné à quelqu'un, qui lefa-»' vorifc. ' [ Cet Ad jeûif fait au Comparatif SiKiiiÔjiôrjôri"/. m. &(. flu- diosïiii , ôrii.it. Cic. Et au Superlatif S(«j. D'Etoupe : fait d'a'toupes. m. faite d'ctoupes. /. StOPIDÏTÀS, gcnit. Jlufiditâtîs.f. Cicer. Stupidité./, béti- fe. fem. STÛPIdOS, fiûpidà, ftûptdûm. Cic. Eflonné. m. eftonnée./. Stupidus. Cic. Stupide, étourdi, m. ftupide, étourdie./, qui s'eftonne de tout, qui admire tout , & en eu futpris com- me une perfonne qui n'a jamais rien veu. STOrÛa , genit. Jlupirts. m. Or. Stupidité , infenfibilité. f. * Stupor Jenfuum. Plin. Eftonncment : engourdilTcnient des membres, m. STOPRATÔR, genit. flupratôrli.m. glKint. Corrupteur de la pudiciie des filles, ondes femmes. STCTRÔ, fiSprat, ftuprâvi , flnpratnm , fluprarê. acc. Cker. Corrompre une fille, o« une femme, la porter au mal. STOpROSOS ,k,ûm. VnUt-Mttx. Addonné à la débauche des femmes. StCPRUM , genit. flnpr'i. n. Cic. Adultère, m, corruption. /. violement delapudicité. m. STÛRNOS, genit. fttirni. m. Pth. Etourneau. m. Petit oi- feau qui va par troupes dans les lieux marécageux. STÏGiOS , ftjgii , Pumm. Virg. Infernal, pi- infernale. /. d'enfei. Voyez. Styx. STÎLOB.^TA , genir. PyUbàlS. m. Vitr. OU STYLObAtéS, s•^/^3fïTn^ genit. Pylohkt.l. m. Varr. Stylo- bate , piedeftal continu, m. pour foûtenit plulîeuis co- lomnes. STïLOS , Vcyix. STtLUS. STYMMÀ, rii.tiJ.-j.. gcnit. Jlymmâtïs. n. Plin. Le marc des cjiofes pilées , o^< prelTées. STYMPHÀLlS, Un. f. ou STYMPHALÛS, 7. m. Plin. Lac de l'Atcadie dans le Pelo- ponnéfe. ST'intCiJS, fiypiïcH, /lypti'cum. ^m']i«.U. Plin. Stypiique. m. Si f. Aflringent. m. aftringente. /. qui a la vertu d'ar- lefter & de relTerrer. STÏR.AX , ro'e«?. genit. flyricïs.f.Plin. Arbre odoriférant. SrvRAx. m. Plia. Le fuc odoriférant qu'on appelle vulgaire- rnent duftorax. m. STYX, genit. Sijgis. fem. Plin. Fontaine & ruiQéaudel'Ar- cadie dans le Peloponnefe ; elle tombe dans la rivière Cii- torius, SiYX. Virg. Le fleuve Styx , eau de triftefle. U fe prend dans ^ les Poètes pour un fleuve d'Enfer , on pour l'Enfer niefme. Styois Ai/7/j;»)i(j , a ttm. Ciel SU.^VÏTAS , genit. /«/iviMfij. f CiV. Douceur, fuavité. /. SUAVÏTUDO, genit. fuaviluiLim!. f. .AuQ. ad Heren. Dou- ceur, fuavite. /. SUAVÏTÈR. (Adverbe qui fait Suâvnis, 5c Saâv'ifsîmê.) Cic. Doucement, agréablement. * Virgile dit auflî Suâvi. SUÀVÏOM , ou SOAVIOM , genit. fuiv'r,. a. Cicer. Un bai- fer, m. SÙB , prépofition qui gouverne l'Ablatif lors qu'il n'y a point de mouvement d'un lieu en un autre , Ce qui gouverne l'Ac- cufatif lorfque ce mouvement arrive. Cic Sous. * Sub no- mine pacis hélium Utet. Cicer. La guerre eft cachée fous le nom de paix. ♦ (En cet endroit Sub gouverne l'Ablatif, parce qu'il n'y a point de mouvement qui marque le chan- gement d'un lieu en un autre.) Pcflef^ue fub ipfos niiurnur gradibtis. Virg. Ils montent les degrezpardeifous les poteaux. * {S:ib prend en cet endroit l'Accufatif, parce qu'il marque le changement d'un lieu en un autre.) Sue gouverne auflî fort fouvent le casde la prépofition pour laquelle elle eft mife: comme SuB pour Circa. * Sub horam pugnt. Snei. Environ l'heure du combat. * Sttb noHem cura recurrit. Virg. L'inquiétude re- vient la nuit. * Sf.b lucii ortum. Lii . Au point du jour. * Siib vefperism. Ctf. Sur le foir. •» 5 oK d'airain par delTous. SUBÂGlTÔ, fubàgïlai y fubagitâvi ^ fitb-'giîÂtiim ^ fuhagitâre ., ali^ucm diÙis. Plant. Pouffer quelqu'un de paroles pour 1« porter à ce que nous voulons. ■* (Ce Verbe a une fignifica- tion obfcéne dans le mefme Plante, Abufer d'une femme , tm d'une fiUe , commettie le crime avec elle.} f f f 3 SUS' 4M S U B. SObAGRESTÏS, m. m. & f. fv.hâgrène, u. ncut. (Ad)eaO Cicer. Qui lent iir. peu le village , eu le villageois ; un peu payfàn. m. un peu paylaniie. fem. un peu ruftique. mafc. StJBALÀRÏS, ;■/. m. er f. fuhâlârë, u. n. fAdjea.) Cornet- Nei>. (iu'on porte caché fous l'aiflelle, o» fous le bras. SOBÀLBICANS , gcnir. fubalbicintï.'. omn. gin. l'urr. Un peu blanc. »1. un peu blanche. /. blanchaftre. m. & f. SObALBÏDÛS, /iti/t;(ii, /((iâ/4iV«m. Cclf. Blanchaftre. m. & fem. SOBALPÎNOS, », l'an. Pli». Qui eft au pied des Alpes. SObAMARUS, fahiimâra , fubitmârfim. Cic. Un peu amer. ra. un peu amére. /. SObAQUILOS , fittaiiiitlâ , fuhâljuïlûm. Plant. Noiraftre. m. ôc /. un peu brun, ob noir. m. un peu brune, oKuoire. /. de couleur de fumée. SOEÂRATÔB. , giaiu fiibaratZri'i.m, Plin, Qiii fouît la terre par deflbus. SObARGOTULÛS , fubixrgmi'dH , fiihar^utlil:im. ^ulGell. Un peu fubtil. m. un peu fubtile. /. SÛBÀRÔ , fitbàr.'is , fiibUrUvï , l'iilarâtUm , ftibUrarë. Plin. Fouir , remettre la terre par deflbus. SObARRÔGANTËR. (Adverbe.) Oc. Un peuarrogamment , un peu fièrement. SObASPËR , /ub>ifpirn , fichafpi'rûm. Celf. Qui eft un peu rude au toucher, m. & f. SÛBÂSSENTÏËNS , genit. fub/tfenliêniSs. omn. gen. ^«iW. Qiii s'accorde quafi. SObATÏO , genit. fiib^tiôn'/s.f.Plin. Chaleur des truyes pour le malle, le bruit qu'elles font quand elles font chaudes. SUBACDIÔ , sitbnudis , fubaudlvt , jitbaHiTUHm , fubafidlre. Cic. Sous-entendre. SOBAOSCULTO , fubuTifcûllâi , ruhatifcalirivl , fi-barfciilt.î- ti'.m , fubj.ufcnltârc. acc. C:c. Tafchcr d'écouter ce que quel- qu'un dit. SOBAÛSTËRÙS , fuUufîhâ , fabarijlimm. Cic. Un peu rude , OH afpre au goût, m, îc f. SObbAsILÏCANI, ôrtim. m. plur. Plartt. Gens qui feprome- noient dans de grandes fales proche le Temple, on Palais delà Juftice. ï Les tranquilles d'une ville: lesdifeurs de nouvelles, com- me dans les Salles du Palais, à Lu-xembourg , & au Palais Royal à Paris. LesNouvelliftcs.] StjBBÏBÔ , sfiblibï: , sFibbïtl , sûihibïtHm, li'.bb'ibi'rë. Plant. Boire un peu plus qu'il ne faur. SOBBLANDIoR. , fiiihlândiris , fiibbliniitiis mm , fiibblindî- r~i. dat. Flaut. Flatfr unpeu. SOBCANDÏDOS , fiibcâiid'idi , fubcândidûm. Plin. Un peu blanc, m. uu peu blanche. /. SÛBCAvOS , lûbcnvii , ifibcâvûm. Lacr. Un peu crcux. m. un peu cteufe. /. SÛBCËNÔ , lûbcènâs , fubcênâvï , fubcênâiûra , fubcèn^rë. g^ririt. Souper par dcdbus. SÛBCËNtORÏÔ , genir. fubcentitriôin!. m. Liv. Lieutenant d'une compagnie de cent hommes, m. SÛBCËRNÔ , Voyez. Succerno. SUBCINGOlOM, genit. fubânpitî. n. PUut. Ceinture. /. SOBCÎSivOS, fi:bc!i>vâ , fubcisïmim. Voyez Subcesivus , o« Succisivus. SC'BCOÀCTA, genit. fubccr.Bôrîiiu. n. plur. Csf. Du feutre dont on fait des chapeau.^ : De la laine foulée. SUECCKROLËÛS , ou SUBCOtRÛLÙS , fi:hcœriil.r , fubca- riilnr/!. Cetf. Un peu bleu. m. un peu bleue. /.' bleiiaftre. 7!,. & /. SObCONTÙMëLÏOSË. (Adverbe.) Cic. Un peu outrageufe- ment, avec quelque outrage. SObCRÎSPÛS, ifibcnfpi, sribcrlfpûm. Cic. Qui a les cheveu-x _un peu frifez, on crépus. SUBCROdOS, sùbiriidk, inbcrTidûm . Cclf. Demi cru. »;. de mi crue, /. qui eft à moitié cuit. ot. à moitié cuite. /. SuBCRUDUs. Celf. Qui n'eft pas bien meur. m. qui n'eft pas bien meure, f. %\}:iCKVÎM-cOS, p'^crnlntU, fubcTiièntUm. Celf. Un peu fan- glaut, c/i. un peu fanglante. f. S U B. sOBCORÂTÔR, %rïs.m.Jul-Firm. Sous-curatcur. w. SUBCUSTOS , genit. JubcûflUu. m. Plaut. Sous-gardien qui garde en la place d'un autre, m. ^ SÛBDËBiLlS , h. m. & f. fubdibïlë, h. n. ( Adjeft. ) Su» Un peu débile , un peu foible. m. S', f. SÛBDËBILiTATUS , à , ûm. cic. Selon quelques édition!. Un peu aftbibli. 771. un peu aifoiblie. /. SÛBDIALÏS, n.m.&{. JubdUlë , ts.n. (Adjeft.) Plin. Qtii eft à l'air, à découvert. * SiSdiulcs in^tmlutatione!. Phn. Des promenoirs à découvert , des allées découvertes où l'on _fe promené. SUBDIFFICÏLÏS , ï,. m. &■ f. ftibUfficUë , Is. n. (Adjeft.) cic Un peu difficile. ki. & /. SÛBDÎFFÎDÔ , fiibdijfidis , fédlffïn,! ,r,m , fubdifidërë. Cic. cic. Se délier un peu, avoir quelque defiauce , ne fc fier pas trop. SUBDÏSTÎNGUÔ , fuhnfltngnh , fubd'ijljnxl , fubfUflînaum , fubdljiirmiërë. ^fcon-Ped. Faire une fous-diftinûion , fous- diftinguer. SUBDÏTÏTlUS , fubditii'ia , fubditittfirn. Cic. Suppofé , mis en la place d'un autre. M, fuppofee, mife en la place d'un au- tre. / SObditÎVUS , a , KOT. PUiit. Le mefme. SUSDlTUS , fiibd'nk , siibdlliiim. (de Subdo.) Cicer. Mis dcf- fous. m. mife deflbus. /. SuBDiTus. Pla:tt. Cic. Suppofé. m, fuppolè'e. f, SUBDîU. Pl.txt. De jour. SUBDÔ, litbdïi , fiibd'idi , fubditum , fubdërë. Liii, Mettre une chofe fous une autre. * Subiere bovei jugo. Plin. Met- tre les bœufs fous le joug, les atteler à la charrue , ou "au- ne charette. * Subdcre calcaria equo. Liv. Donner de l'e'- pcron à un cheval , le pouffer. 05" SuBDERE //););■»«. Uv. Donner du cœur, de l'élévation : élever le cœur : l'enorgueillir , l'enfler , (en mauvaife part.) * Stimulas. Liv. Mettre le feu fous le ventre , (comme on parle familièrement.) animer, inciter. * Parnu fubdit fli- TTinlos ingenii. Ovid. La réputation éveille l'efprit. * Sahde- re i7,nerii ac matertam feditioni. Liv. Donner matière à u- ue (édition : jetter, comme on parie proverbialement , de l'huile dans le feu : animer une féditiou, l'augmen- ter. SuBDF-RE puerum. PLtitt. Suppofer un enfant. * Crimina ma~ jejlatis fubdebtintur. Tacit. On leur impofoît des crimes de Icte-Majefté. * Reum fnbdcre. Tacit. Acculer fauffement quelqu'un. SuBDF.RE aliqucm in locttm atteriui. Cicer. Mettre quelqu'un en la place d'un autre, le fubftitucr , le fubrogcr. * Sub- dere rem magnam tempejîatibus. Plin-Jnn, Expoier au.x tem- peftes. SÛBDÔCËÔ , sûbdocè:, fubdScin , JiibdôBiim , fubdScêrë. Cicer. Enfeigner à demi, ou tellement qucllement. SOBDÔLË. (Adverbe.) Cicer. Finement, avec fineffe , en fourbant. SUBDÛlOS , lûbdSla , sfibdSirim. Plaut. Fourbe , trompeur. m. fourbe, trompcufe. /. ^ Subdolum rete turdis tendere. Mart. Tendre des filets adroitement au.>; grives. SOBDÔMÔ, âz, arc. Plant. Domter , foûmetttc. SUBDOBÏTÔ, fuhdubitâi, fubdubitiiv'i , fuldubitâtûm ,fi!bJu- biiârj. Cic. Se douter un peu , cftre un peuen doute. SUBDUCÔ , fubjûii's, fubdUxi, fi'.bdiicînm , fubducërë. Juv. Mettre deflbus. (C5> Et nos rr.anum feruU ftibduximnu Jai/. Nous avons efié fous la féiule, nous avons efté écoliers comme les autres : ouplûtoft ,Nousne fonimcs plus fous la férule. SuBDUCERF. Tiret, retirer, ofter fous main, dérober, fouf- traire. * Snbduccre iiavc. Vir^. Retirer à fec les vailTeaux. ^ .^nlm.t»?. Cet. Retirer fon haleine, fon vent. * Cibum. Cic, Souftrairc, oficr la viande à quelqu'un. '''Lac agnie, Virg. Sevrer les agneau.v, les oftcr de deflbus la mère. * Suh- ducere fuccum aUcjuem nartbiis. Piin. Tiret le fuc d'une cho- fe en la flairant , ou en refpirant par le nez. * .g/î.-i fe fuhdu- cere collis inciriain, l'irg. L'endroit oii les collines com- mencent à s'abaiiVcr. ♦ Subdjiccre fe ex , ou de Aliquà fo- ciet.ile. Cic. Se dérober , fe tirer doucement 6i comme à la de- s U B. rferobe'e de quelque compagnie, s'en fonftrnire. ^rHp'ie, ou pcricHh aliqucm. Cic. Retirer quelqu'un d'un combat, <» de quelque danger. * Ctptai fuai Csfar in priximum col- lem Jubdiixt. dC- Céfat retira fes troupes fut une érainen- cequi eftoit proche. SuBDuctRE mis feul ou avec rnrhvem. Cic. Compter, calcu- ler, fupputer. Déduire d'une fonime. * Numcmm flelU Tum fubducire. Gif. Compter les étoiles. * Niimjnam ita quifijîiam bciiè fubduUà ratione ad vitam fuit. Ter. Jamais perfonne n'a fi bien dilpofé toutes chofes pour le règlement de fa vie. SuBDL'C.'RE tiltc7,ôni,. f. Liv. Suppofîtion d'une cho-' le pour une autre. / SuBjECTio. .^lua. ad Heren. La raifon d'une propofition , qui eft après. SuBucT/o. Cicer. Expofition, exprcflion claire & e'vidente d une choie. * Retum r,:,afi leramu, P'b afpciïi.m pen'e fub- jcaio. cic. Expreffion ii naturelle des cliofcs , qu'il feniblc qu'oji les met devant les yeux de ceux h qui l'on parle, com- _me lî elles fe faifoienr aftuellement. SUBJECTÎSSIME. (Adverbe.) dur. Avec bien delà foùmif- hon. SÛBJËCTÔ , iKhièBâ, Ovid. Mettre deflbus. SusjECTARF Himitloi laffl,. Flcrat. Exciter celuv qui eft las. SuBjKCTo. Vir^. Jetter en l'air. I yn Sur.jAriô. SUBjËCTOR, genit, /«i;,(5trJ,, «,, ♦ T'Jfumoi'rHm fitjcs- fubjeUâvl, fubjeiiâlûm, fiibjedârt- AT6 s U B. .or. eu. Fabri^teur de fauK teftamens : qui fait, •« q«' fuppofedesicftamens. m._ L'aftioQ de mettre j'/lr'r^;: àe'plf que /ou pread immédiatement aptes [ ^X^^- comparatif S-y^fl-.V ...... m. é. f. fu!,- ffifl^nt, * Uea. r..^ Les Suiets^^^n^-- „ SUBJECTUS, Suiet, ^•''P°'^=- "-/X" A fmmc aux vents & rteS^rv^:^:.".::^^^--^-"^"'^^ ^^;;S-et^^a^5Ç;55^'lk „o'ttiet . - J"bt>ques .C^,;/!.-- ur O^rchet^^d^ tie, le lemuet avec la truelle avant 4"t u r j ^'°sro\':r;;i":fou";.....CK. r,/«.. Labouret,houer foùmettre. * Suhgcn armis. Ck. Subjuguei , au | i- la force des armes. - ,„ ,^/. faïre iine „ ,1 m-, fora d. •=;• r"«; „ ,„„,, d.„ .hc..!. * Le faite porter en croupe ,e„oudre des coi- '^^^ ::^;^: |^?^ui^^;^L;ie. tournant tantôt kn cofté 8C ta^ntoft d^un autre fut ^ meu O .^^ ^^ ^^^^^^ Suhkere ratcm cmw. Vi'i- ivrciici , contre le cours de l'eau avec des perche». -^'';?^??^:t;^^^r;;eî^:tf::n^u i^c mptfre couver '^ Untm. Cic. Mettre le rcu ucii^uc.. les mettre couver. i u mit le Roy lur un cheval , il Virg. Ils ié'ietta'^Xf^^aïip/->«.---'"^- ^r''r :Jtjtcc:r tIL. Mettre quelque chofe {'et,«'le?y?uTÎ- la "ckdte vifible Se lenfible, l'expoler àlaveue. JefTous , foùmettre, affuietir. » S;.t,7«rf SuBjicERE. Metttedeuous, . ^ refoùmettieà l'em- ^-:i:?^Z;,;S^-^e.uelque.^^^^^ Faite haïr une choie '"=< C«ovens./ ù-i,""' /'«""' iU .lunu,. en: Augmenter l'envie qu on a contre une SuBj"''^r-So«fle: . fuggere: : l'appeller en fa ««moire. S U B. '<-Camiiit alicui futjUere. Ptop. Suggérer des Vers à quel- qu'un. i-Suhjiceye ratiomm. Oc Fournit, apporter, ajou- ter aulfi-toft la raifon , rendre raifon. * Suhjicerecxemplum. Colum. Apporter, propofer un exemple. * Sftm f^bjUcre a//c«<. Oc. Donner efperance à quelqu'un. SuBj.cERE al.cfucm in hcm^tt^rit.,. Liv. Mettre quelqu ua en la place d'un autre , le fubftituer. * H«k verb, , volupu,, d„asre,rubjici«r,t. Cic. Ce mot , volupté, a deux figmaci- tions; ilsluy donnent deux lignifications. SÛBJICÏTÔ, il, irf. vieux. Vlaut. Mettre fouvent deflous. of< ietter fouvent en haut. _ StlBÎMPÛDÊNS, genit. fiiliimpiidcntis. omn. gen. Ocfr. un peu impi'dent. m. un peu impudente. /. . SÙBiNANlS, i,. m.&f. fnbinani, h. n. (Adjea.) Oc. Qui n'eft pas de grande conféquence. SCBÎNDH. (Adverbe.) Hor. Enluite. Sur.iNDE. i.v. De temps en temps. .,.„.. ,.-.-. SÛBÎNFLÙÔ , fubwfiùi! , fabînjtuxi , fnbinflxxnm , fubinflur- rr. Sen. Couler fous terre. . SCBINSOLSUS , fuhlmTibk , ful'insHUum. Ciccr. Qui a peu ae grâce, (parlant d'un Difcours.) , ,. , ^ , ,- . SÙBINVIDËÔ , fubwvidis, fubmvliTt, fubinviium , jubinvt- dhK Cic. Porter quelque envie à quelqu'un. ^ SÛBINVISUS, rKiinvï/"^, /«Hnt/iifinj. 0«>-. Qui elt un peu haï, un peu odieux, majc. un peu haïe, un peu odieu- SÙBINvÎtÔ , fuh-invun! , r»b!xwSvl , fubinvIûtUm , fuHn- v„..r.. OV. Provoquer, inviter à faireune chofe. SOBIRASCÔR, fubtr.ifiins, f,.Lhat:,< mm , fubirajc. Cctr. Sefâchetunpeu, fe mettre ua peu en colère. SiJBlKATVs/fiéhâti,fi.bîriir,m. Cu. Un peufache. m. un peu fâchée. /. Qui eft un peu en colère. ... StJBlTÀNËUS , jubiianëii , fubh^nnm. Colum. Soudain, m. foudainc. f. Qui arrive à l'improvifte. /- . . SXlh\TAU\JS ,f«kitank , fubUarinm. Pl»ut Subit .foudam. m. fubite, foudaine. f. ♦ ^-«iiMr,.; «//««» ».i/itit«<. i-'v. Ayant prompteraent levé des troupes. SÙBlTÔ (Adverbe.) Ctc. Soudain, foudainement , à 1 im- St^O^,^^°":<À^S;;... ./c S^dain.rubit inopij^^. foudaine, fubite, inopinée. /a"' »"'« , °«/l"'/^ »'' foudainement , 8c à l'imptovifte. * t^mtum ^l^ad fub.t* tMrè,cZ"T.ar. Un Corps de Cavalerie de refeiva , ,u pour des euerres inopinées. ci,;., SÛBJÛGATUS , /„fc,;<^<.ti . /«fc;-?'.'««.//"«-f «'• Sub)u- eué , fournis, m. fubjuguee , foumile. /. SÛbTogIS, n.m.éff. iij'■<• "■ P''"- Que l'on attache auïoug Ânelé.«,. attelel /. * S«W.2» «,»,. Fl.n. Des SuB>uo"'(On'fous-entend L.m. ) n. plut. r.M-ongue. cTurroyes avec quoy les bouviers attachent les boeufs au oi Joindre , attacher avec. * Tigr.' fubj..£erc c«,r«. C.r^. Sn^:::^^^:^ I^l^J^^Settre f^te^é^endre ;.- L"" "oc. soumettre une Ville, c» lareduue fousl Era- ^,-^LA?SVs"' [''bir^Pp, fM-ap^'"". (de S.4/.îJ.r, inur.té. ) '""'.t Si^eft aïléf».: ton/e en décadence «. qui eft a - iée „„ tombée en décadence. /. * ^c r.iro /;.t(,.^/i «- y ■ cl., D,«p:a>?i. Cif. SouLiger la pauvreté , on la difctie. * Huot tAmcn ali- ^uis uftti ^ ir dijcipltna tjnam à uobif ac(cpijfi.itt , fubteva- ret. Cicf. Ils efloient aid;z par quelque e.-ipericnce, & par la difcipline militaire qu'ils avoient apprife de nous. * Rei ad- l'erfas alicitjus fitbhvare. Cic. Soulager quelqu'un dans fa mauvaife fortune, l'aider, l'en relever. SuBLEVARE îeftimoïiio iil:ifuet't. Ctc. Décharger quelqu'un par noftte témoignage, ledifculper. SUBLÏCA, genit. sublïcs. f. C«/. rieu à foùtenir un Pont de _bois. m, SUBLlClOS Pam.m.Liv. Un Pont deboisbafti fut des pieux. SUBLIGACOLUM, genit. mbli^ac-ili. n. Cir. Et SUELIGÂR , genir. Jubligâris. n. Mart. Pièce de drap dont les Athlètes £c les Lutteurs fe couvroient les parties hontcules. _Caleçon. m. SÛBLIGÔ , fubrigâi , fubligâin , fubli^iilnnt , fnhli^arc. Vliti. Lier par deflbus. * Subligare enfsm Uiteri. Virg. Mettre fon épée à fon codé. SOBLIMàTCS, /ui//m5;<ï, /«W;ot^;Skj. Vitr. Elevé, m. éle- vée. /. SÛBLlMË. (Adverbe.) cicer. En un lieu haut 8c élevé: en haut. SOBLIMÏS, 'il. va.i!-{. fKblimc, is. n. (Adjeft.) cic. Haut, élevé, m. haute, élevée. /. * In fahl:?»! ferri. Cic. S'éle- ver en haut. "'Sublime abiit. Liv. 11 put fon vol fort haut. '^ Satltmcm medmm arriperem. Ter. Je le prendtois par le milieu du corps, 5c l'cleveroiscn haut. * Suhiirti anheliiu. horat. Refpirant avec effort , ayant la tefpiration haute, o» forte. [Cet Ad jcftif fait au Comparatif SStfi^ieV, oris.m.&cf. fab- lim'tiii i crii. n. Tmit.] habitui decentior, Cjudm fullimior, Tacit. Il eftoit de belle taille, plûtoft que grand. SuBiiMis. Elevé, relevé, fublime. m. élevée, relevée, fu- blime. /. * i'erfti fuitimes ruSaiur. Har. U fait de grands vers. * Komen f.blime. Ovid. Ua grand nom. * rdiora fub- limin. Ovii, Des cœuts élevez ; de grands cœiiis, . f. Pltii, Elévation. /. ex-. S U B. SÛBLIMItAS , genît. fuhlimitSti hauflément. m. SÛBLIMITËR. (Adverbe.) Colum. En haut. SOELIMÔ, ai, are. Enn. Elever. SUELIMOS , /Ubiimâ , fublimfim. Sallnft. Haut , élevé, mi hauie , élevée. /. SOBLÎNGIO, Snii. m. riMt. rfeud. ^^a. j. Se. 1. f. loj. Valet de cuifine, qui n'eft bon qu'à lécher les plats. SOBLINÔ, fr.biinSi, fitbievl, fublilûm , fuldinire. Acc. Plin. terme de Peinture , Mettre la première couche fur une toile, * 'iS' purpuram faccrc nmlimt , carulcnm fubliturn , rnox purpurijfum ex ovo inducunt. rlin. S'ils veulent peindre en pourpre, ils font la première couche d'azur, Sclachargenc de rouge détrempé avec le jaune d'œuf. SuBLiNER!-: 01 aluni. F Luit. Proprement, Barbouiller quel- qu'un de fuye, en Icfaifant fouflerdans un cornet pour l'at- traper : Tromper quelqu'un , femocquerde luy. SO^hlwmvS, f,:hl,v:di, rubliz,idi, fitbtin , fublnuim, fnbltierc. Mart, Lavet par-deflbus. * Coliii radïcei duo dujbni ex parlibui flumiriA fuldueb.int. Ctf- Deux rivières baignoient, ou arrofoienc cette colline de deux coftez. SUBLURIDCS, fublurrda , fublundftm. Plant. Un peu livide. m. 8c /. en pariant d'une cicatrice. SÛBLUSTRiS, m. Sx. f. fublhftri , m. n. (Adjeft.) Liv. Qui rend un peu de clarté, un peuclair. w. un peu claire. /. SUBLOVIHS, genit. /»t/('^ jterè. Cic. Déplaire un peu. SÙBOLES, genir. sliiiiïi.f. ï^nyiz SoBotES. SUBDLET, fiibaluit, Jubiterë. PUiil. "' Camimpifur jdmcena hem jubolet. PUut. Le fouper fe galle, je le fens, je m'en apperçois. * Nanijuid pairi Jubolet ■' Ter. Mon père ne fe doute-t-il de tien? SUBÙRIÛR, siihirèr'is, siilôrtUs liim , sUbSrlr'i. Plin. Naiftre, fourdre , fortir de deflbus. SUBORNÔ, iiibiinas , sûlilrnâvî , ii'tiornât~!m , sidcrnirë , a- tiijiiem. Planc-Cicer. Orner quelqu'un de louanges , le louet ' un peu. SuEoRNARE. Cic. Subomer quclqu'un , l'inftruire de ce qu'i! doit dire, & de ce qu'il doit faire : luy faire le bec, (com- me on dit familièrement.) STJBr.'iLLlDUS, [ubpàllida, fubpalltdTim. Celf. Un peu paf- _le. m. & /. SUnPALPÔR, 4'ï. Voyez Suppaipûr, SUBFAR, [yfï, SuppAR. SOBriNGUÏS, il. m. & f. fubp-ingi-.ë , u. n. ( Adjeft. ) Celf, yn peu gras. m. un peu graffe. /. SUBPUDËT, Voyez, ineeuari. SUBRANCÏDUS yfubraJtcidU yfubrâncidjim. Cic, Un peu puanty 0« infeil. m. un peu puante , ou infefte. f. SVKKAtJCVS , fuLri'.inn , fubraûeiim. Cic, Un peu enroiié. m. un peu entoilée. /. SUBRËCTUS , fulrJ-aâ , fubrèaHm. (de Subr'igo.) SU- lia!. Dreflé, élevé.», dreflee, élevée. /. SUBRÈFECTUS, /H/-rf/ff7^, /ntrffffl«m. Cic. Un peu refait, un peu remis d'une maladie, w. un peu refaite, unpeure- milë. /. SUBRËMÏGO, fiihcmiç^^j , fubremigâvl , fubremigâtûm y fub^- rcmtgârè. virg. Ramer par deifous. SUBREFO, fubrcpÎ! , Jidripii , fubjcptyrn, ftibrcpêrë, Colum^ Se couler, fe traifner, le glilTer en un lieu à la dérobée, fans qu'on s'en appcrçoive , fe couler fans eftte veu , venit peu à peu. * Suhnpcrc fe atuui. Cii. Se dérober delà com- pagnie d'une perfonne. * t^tut mers fubrêpii. Tibut. La vieillefle vient peu à peu, ou infenlîblemcnr. * Unie ohli- vionem tilt fbrepere /iittnr. Plin. On dit qu'il oublie le man- ger. ♦ Sut répit animii re: ifta. Sltiini. Cela entre infenli- blenient , ou s'infinue dans l'efprit. SOBREPTÏTÏUS , fubrepiiii , jupreptit'ium, PUut. Dérobé. . nj. dérobée. /, SUBRlDËÔ, /l'irîWîj, /Birâî, fubrtsum , fubrldèrê. Cic. Sou- rire à quelqu'un. * Limn fubrift ocellis. Ovid. U fe mit à _foûtire en regardant du coin de l'œil. SUBRÏDÏCOLH, (Adverbe.) C/V. Un peu ridiculement, d'u- rne lafon un peu ridicule. SOBRÏGÔ , futrig'a , fubrê.xt , fubrêUum yfubri'g.-'rë. Plin. Bref- - fer , lever en haut. SOBRIGUUS , fuLrîgiiH , fubrigûiim. Plin. Arrofé. m. arro- Jee. /. SUBRINGÔR , fubi'.ngërSs , fubrliig'i. Lie, Enrager, 0« fe faf^ - cher un peu. SCBRlPiÔ , lubrïpi':, fuhrîpin, fubrëptûm ,fubripërë. Cic. pren- dre, enlever fecretement, & à la dérobée, dérober. * Sub~ ripere ah^uid fpatii. Cicer. Dérober quelque peu de temps fur fes occupations. SUBROGÔ , fttbrogHs , fubrogâvl y Ciibrogâtùm , fabrcgârë , ttti" . ijuem aticui. Cic. Mettre quelqu'un en la plAce d'un autie , le fubroger , le fubfliiuer. SÛBROSTRARJUS,genit. yîiiroJîrarlJ. m. Cet. ad Cic. Qui ne bouge de la place aux Tribunes. SOERÔTATUS, fidrotnlâ, fubrotatUm. Vitr. Monté fur des roués, (Il parle d'une machine appellée le Bélier.) m. mon- te'e fur des roiié's. /. SÛBRÔTÛNDUS , fuirotûndâ. , fubrStUndftm. Celf Un peu rond. m. un peu ronde. /. SUBROBËÔ, fubriiLèiy fubruiûl, fans Supin , fubritbêrë. Ovid^ Eftte un peu rouge. SUBRÛBËR , rxirôira ,/BtrKirSw. Un peu louge. ». &/. lou- geaftre. m. & f. SUBRVBÏCUNDUS , fubrubicUndâ. , futrubicûndiim, Se». Roii- geaflie,. s U B. ■ geaftre. n. te fem. Qvù tire fut le rouge. S^B^VF\JS , fubrufa, fubrifum. Plin. Vu peu roux : rouf- faftre , tirant fur le roux. m. un peu roulie : louflâftre , ti- rante fut le roux, f.^ S0BB.0M0> fubriimât, fubrumiit , fubrumatttm , fiibrumarr. ro/ro/i. Faire teiter. SUBROMUS , fitbrimi , fuhùimtim. V.n. Qui tette encore , qui eft encore fous la nierc , (parlant d'un agneau.) SOlSlî.t'Ô, fubrùu, fubrùï, f:i,r!itilm , j'i-t.,iur,: HCC. df. Ab- tiattie, renverfer, jettet pat terre, fapei un mur. * Mti- ■ncrthjit fubruit Regtu Har. U detr6;ie Jes Rois par argent. SOBRUPTUS , à , ttm. Hor. Rompu par dcllbus. m. rompue pardefibus^ f. SÛBR.USTÏCË.' ( Adverbe. ) ^al-GdU D'u.ne manière qui fent un peu le village, d'une manière un peu groHiete Se _ru(lique. SUBRUSTÏCUS , falru/lhi , fubrtifl'UTim. Cicer. Un peu grof- lîer, un peu ruftique. m. un peu groniere, un peu rufti- SUBRUTÏLVS , fiérutiU , fiérutïliim. Plin. D un rou.x un peu ardent. SOBSALSUS , ftibiâlfa. , fubsâh'ini. Plin. Un peu ûile. m. un peu falée. /. SOBSCRÏBÔ , fiiifcntÎ! , fulfcrlpsî, fubfcnptnm , fubfcriberë. Sud. Soufctire, écrire au deflbus , 5« ligner une chofe. SuBSCRiBERE. Ectirc fecteteuient, * Cum fiiffirin r.cftra fubfcri- berentur. Tacir. Lorfque l'on comptoit toutes nos larmes , & qu'on e'ciivoit tous nos foûpirs. SuBSCRiBF.p.t, dans les jugcmens, c'eft foufcrire à l'accufa- tion de quelqu'un , fe potier auffi pour accufateur , inter- venir à l'accufation : D'où vient le mot /îit/îripforej, dont l'Office eftoit d'alliftcr l'accufateur , del'obfeivcr , depeut de fupercheiie , de prévarication, Scpoiir garder les pie- ces du Procès : ^Jfiriptor, au contraiie aflil'toit le Défen- deur , onl'Accufe. SuBSCRiBERF. caufam in aliçaem, ou de aliijno. Cic. Ce n'eft pas, Approuver un jugement, mais c'efi; Juger !< condam- ner quelqu'un, foufcrire fa condamnation: Ce que Cice'- ron applique proprement aux Cenfeurs : Noter, ccnfurer ; car les Cenfeurs eftoient Juges en chef, & non pas Aflef- feurs des Juges. SfBscRiBERE. Donnct un e'tat: faire une déclaration de fon bien devant les Cenfeurs. Siibfrribere odiii alicujui. Liv. * Irx. Ovid. Entrer dans la haine d'une perfoune , époufer fa haine Se fi colère. SÛBSCRIPTÏÔ , genit. fitbfcriptiZnïs. f. Cicer. Soufcription. fem, SuBscRiPiio. cicer. L'aftion de fe joindre à l'Accufateur con- tte l'accufé. SOBSCRÎPTÔR , genit. Subfiriftôri's. m. Cic. Q_ai affilie l'ac- cufateui contre l'accufé'. SÛBSCUS, genit. fnbfcndu.f. Vitr. Queue d'aironde, o'( d'a- londe, ««d'hirondelle./. (C'eft une manière de tailler le bois, on le fer en l'élatgifl'ant pat lebout en forme de la «jueuë d'une hirondelle, pour l'emboëter, ficenfairedes alfemblages.) Sy.bfcui fcrrea. Vitr. Fer de mouIin qui a la figure de deux queues d'aronde. SOBSËCIVUS, ff.bfecivS, , fiibfcc'iv'im. comme Tempus fiéfe- civnm. Cic. Un temps qu'on a derefte, ok qu'on a dérobé fur fes occupations, pour ledonner à autre choie. * Operx Jiibfecivf. Cic. Ceque l'on fait au temps qui relie. SUBSËCÔ , ftsbscccts, fubikiti, fubiicittm , f'.biicârï. Colum. Couper pardcflbus. SOBSÈCtJNDARiUS, A', um. comme Subfecutid^trium tsm- _pu!. .Aul-Gell, Un temps qu'on a de relie. SUBSEDf, Prétérit de Scbsiueo. SÛBShLLlÛlM , genit. fubfdliî. neut. Ftrf. Banc à s'af- feoir. OT. SuBSEiLiA auplutier. Cic Bancs ou les Sénateurs étoient affis à Rome pour juger. * .^i fubfelliis in rojlra ici» déferre. Cic. Appeller du Sénat devant le Peuple: porter une affaire du Sénat au Peuple. SuBSEitiA, fe prend daas Maniai pom les Juges: dans Sire- S U B. 4T9 tone pour les Bancs du Théâtre : & dans Cicéron pour un banc ou 1 accufateur- & les témoins eftoient affis dans les Tu- gemens. SUBSËNTÏÔ, fubsênû!, fubiëniî , fuhicmïim , fubsèntîrè'. ace. lerenr. Se douter de quelque chofe , cnavoit quelque pref- fentmient. SUBSËQUOR , fubsiijitin t , fubfe^mtllis , ou fuhfecHtIis sJim , jubieijf.s, ahrjutm. Cs.f. Aller après quelqu'un , lefuivre. SuBsu^Li. Plm-Jmi. Suivre quelq'u'un", fuiVre fon exemple, 1 lauter : le féconder. "^ Ubid iliu'o fubfequitur. Cic. 11 s'en- _fuit auffi tortdc-là. SOBSÊRÔ , fubsi-rÎ! , fubtèvi , fubfâtûm , fubferërë. Colum. Planter, femer deflbus, ««après. SUBStRVÏÔ , fubiervîs , fubs'ervlvl , fubsèrv'ilUm , fubiërvlrë. Il.tt!t. Servir. * S:ibfervire aliciii , ou orationi alicujiii. Ter. «rfnc °? -" 1"^'^"'"" ' •>" 'es paroles. SLBSIiSSOR, genit. futref-ori,. m. Val-Max: Quiellenem- _bulcade. ^ SUSSIDLO, futiidès, fubsldi, fubièjfûm , féfidcrë. Cic. S'ar- r / r î ' ""■■'"eurer. ♦ Magna vis jiimentorum , quj^ in caftrit Jf-Jederat. c^f. Une grande quantité de belles de ciiarge , qui eftoient reftees dans le camp. ♦ Sub/idei pectinia apiii eum. PUn-Jun. L'argent refie chez luy. SuBSiDERE. Colum. Aller au fofld. i- Si qu.t fxcet in fnndii va- lorum fubjeierint. Coliim, Si quelques ordures font demeu- rées au fond des valcs. SuBsiDERP. c,v. Guetter, épier. SUBSIDIÂRÏUS , fubf,iia,;k , féf.diarïum. CaÇ. Subfidiaire ," auxiliaire, m. £c _/. qui eft envoyé, onqui vientaufecours^ m. envoyée au fecours. /. * Subfdiarin cohortes. Cxf. Les troupes au.\-iliaires, m fubfidiaires. * Subfidiarii, (onfous- entend Milites.) Liv. Les troupes auxiliaires. SuBsiDiARius palmes. Colum. Le principal farment d'une _vigne. SUBMDlôR , fulf,J,âr'ù , fid'fiiâtii! sum, ft>bfidiir-i. HirU _Secouri^r , venir au fecours. SUBSÏDIUM , genit. fiifdil.n. Ccf. Secours, w. aide./. * .^- licui fubfidio ire, -renire, currere ■, proficifii. Cicer. Aller, venir, ot courir au fecours de quelou'un. * Mittere fubfidm, Csf. Envoyer au fecours. SuBsiDiuM, Secours, recours, m. aflurance, /. * Parum fuh- fidii cjl in et.\Tacit. Il y a peu d'aflurance en luy , il n'ell pas d'un grand fecours. + §!uod alittd fubfidium, fi Impe- „ _ -_ . remède, l'Empeieiir '«tirem ffrcvijfent > Tacit. Mais quel recours, 0« fi l'on venoit une fois à méprifer la perfonne de l'i I perfon SuEsiDiuM. Tacit. SubG.le, impoli, w. qu'on levé fur les per- sonnes , ou fur les chofes. SVBSÏdO , fibsldi s, J„l,sldt, fiibsidërë. Celf Aller aû fond : s'afiailfer , s'abbailfer. * Vrbes fabiUiinr. Lman. Les villes feront abifmées. SunsiDKRE. Cicer. S'arieftcr en quelque lieu , yrefter, yde- meurer. Sjesidhre, (pariant des chofes.) S'arrefler. * Mulierummtni fes fiibsiiiint. Plin. Les ordinaires des femmes s'arreftenr. Vnda fiibs'tdunt. Vtrg. Les rivières s'arreftent , ne coulent plus. * Vend. Prop. Les vents font arreftez, ne foufien'c plus, font tombez. SuBsiDERE. IJarat. Eftre couché delTous. SuasiDERE. Liv. Sebailfer, 0» fe coucher par terre. * Si ocu- li vehementer fubfederunt. Celf. Si les yeux font fort enfôn- _cez dansia tefte. SUBSIGNÔ , fiibsïgnâs , fubpgnâvi, fUlfignâtUm , fttbfignârè. Cic. Signer quelque chofe, y appofer Ion fein & fou cachet félon la couftume des Anciens. SuBSiGNARE apud araritim, apud Ccnsôret. Cicer. Donner Une déclaration , ou un eftat de fon bien à la Chambre , 0« aux _Cenfeurs. SuBsiGNARE ali^uid aliciii , dans le Droit. Hypothéquer , engager, obliger. * Pecuniis dmiidia pars dabiiur , ubi pra- ' dia fatis fubfignaia ertint. [Lex Pnteolana.) Qtiand les Cau- tions des ouvriers auront fait connnoître clairement les terres qu'ils hypothèquent, on fourniia la moitié de l'ar- G g g 3 SUS* 42.0 s U B. SÛBSÏLÏÔ, ful,sU-is,fiésnm, fuOniltum Jubiilhê. PU«t. Sau- ter, trefl'.iillirdejoye. SuBsiLiUNT i\'«fi ad teita damoriim. Lucr. Le teu gagne le toit des maifoES. , . ,. ^ n „ ,^ ,t SOBSIMILIS, i,.m.&{. fnbûrnih, is.n. (Ad)ea.) Celf. Un peufemblable. w. &/i SÛBSIMUS , /"«iiïOTfl , fttbsîmum. Van. Un peu camus. ?». un pcucainufe. /. ^ , ^ „ ., „ SÛBSilIÔ , /"«/.<;>;■< , futfipUî , Uns \uf\n, fulppere. Van. N'avoir p;is tout-à-fait le goût d'une viande , vc SÛBSÏSTÔ, f«i<,flis , f,d ftiil, fuiftïium, fuhlpré. Cdf Re- illicr , tenir bon , ou ferme contre. SuBsisTERE. S'arreder, demeurer, faire alte. * Exerciiiis au- daciis fuififtit. C^f. L'armée commença à faire alte plus hardiment. * Suifuiit und.K Ovid. L'eau s'arrcfta. * .^«4- ffjUni ope: Romanorum apud cas gentci. Piw. L'argent des Romains ne fort jamais des mains de ces nations, il y de- meute , il n'en revient point. * In^ennnucjue meis j'iiljlitit omne m.ûU. Ovid. Mes malheurs m'ont tout-à-fait abbatu l'efprit. * Procerita! ir,lra bina ci:bila fitbfijltt. Pitil. Il II / a pas plus de deux coudées de haut. SuEsisTERE feras. Liv. Aucfler les beftes farouches , les prendre. • ,- n j SÛBSOLANUS, gcnit. fubsclâm. m. Tlin. Vent quifoufle du jcofle du Levant équinoxial. SUBSÔB-TIÙR , fiibtlrnris, fubsôrtlliis sum , fubsornr'i. Cicer. _Jetter , tirer au fort. SU13S0RTÎT1Ô , genit. fubforiitionïs. f. Cicer. Eleûion par le SOBSTÂNTlA.genit. fidjiantuê. f. Sen. Subftance , l'eflence des chofes. /. SupsTANTiA. guiiit. Biens, m. richefles. /. _ _ SÛESTbRNÔ , fubjlirnïs, fiibftrdvl , fiibfîratum , fubflêrnè'rë. Terent. Etendre, mettte deflbus : faire de la litière aux animau.t. SuBSTERiiERE. Gif»;/. Jettct , donucr : Comme Subflemerc fe- mina hordes. Colum. Semer, répandre del'orge. Oâ" SuBSTERNERE ansmo omns.i. Cic. Soùmettie toutes chofes àfonefprit, les mettre au deflbus de Iby. * Subjlciucre ali- ci4i fu.tm piidicin.^m. i>iiei. Se piollituer à quelqu'un. SÛBSTILLOM, genit. fubfûWi. n. Cat. Difficulté d'uriner, lors qu'on urine goutte à goutte. * C'eft aulîi dans Fefte Temps humide devant ficaprès la pluye , lors que l'eau com- mence de tomber , on qu'il en tombe encore un peu. SOESTITI , Prétérit de Subsisio Se de Sulsto. SÛBSTITÛÔ , fulflilit'n , fiélitiùi , juift:i:itnm , fubjUtiièrë. Ctc. Subftituer, mettre en la place d'un autre. * Sulftiuiere ali.piid animo. Liv. Se mettre une choie dans l'efprit , fêla tcpréiciiter. SÛËSTlTÛTlÔ , genit. fuiflisutilnU. fem. V{p. Subftitu- lion /. SOESTÔ, fubjlâs, fubflhl, fubp'iium, fubjlaré'. Terent. Tenir bon, tenir ferme, cflre confiant, ne le point contredire , ne le point couper daus fes paroles , fe foûtenir. SOBSTR.^MEN , genit, fubjlraminis. n. Varr. Litière./, que l'on met fous les animau.M. SÛBSTRATUS, genit. jsttfirâius.m. Plin. Litière des beftes. /. ou l'aftior. lie leur faire la litière. SÛBSTRÀVI^. Uetciit de Substerno. SOBSTRÎCVUS . fxhfiricia , fubjlriûum. (de Si4bfiringo.) Sers. _Serxé. ra. fe.'rée. /. SUBSTRINGÔ , fubfir'svgîs , fubjlr'snxî , fub/lrllium , fubflrln- leri. Cicer. Serrer, lell'errer. ♦ Subflringere earbâfa. Mart. liiet les voiles. SUBSTRINGERE aurem hquaei. Hor. Prefter l'oreille à un S U B. SOBSÛLTÔ , fuhfuUru , fulfuitiy-,, fulfuUStum , /»i/i./r5r»V riaur. Sauter, faite des fauts. SUBSOM, sïtbes, siilèjte. Celf. Eftre fous quelque chofe. SuBEssF. £ftre. * Mmus persiulum f.befl. Celf. Il y a danget deiiiort. * Subrjl caufa. Cic. II yaraifon, o«fujet. * Sul/efi fpes.Cic. Il y a quelque efperance. SOBSURDUS, fuhfurJa , fuLjmdum. Susiit. Un peu lourd , ou qui n'ell pas net , (parlant de la voix, j m. un peu lourde >, qui n'eft pas nette. /. SUBSUTUS , fubfiita , fubfsitsim, Hor, Coufu par deflbus. m. coulbë par deflbus. /. SUBTEGULANÊUS , fublegiiUnëâ , fuile^uUncïim. Vitr. Qui eft fous les tuiles. SUETIiMËN, genit. /aiiera;»;';. H. l'.jrr. La trame d'un tiffc- rand. /. * J On ne doit point lire félon VolTius , Subteimen.) SUBTLNTÔ , juLie>i:as, ftf. fubrslè, ti.a. (Adjeft.) £t<.r. Subtil,. délié. M. fubtile, déliée./. SuBTiLis. Cic. Subtil, fin.»», fubtile, fine. /. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Siibitlior , orit., m. & f. fub- tiliits , oris. n. Coliem. & au Supeilatif Suhûlifsimus , a , «wj.., fie] * GiiU fid-iilicr. Colum Qui aime Ics bons morceaux , & qui a le goût fin des viandes. * Subtile palatum. Horat. Un goût fin Se delicar. babillard: (comme qui diroit Attacher ou lier étroitement SUBTILITAS, genir. fubtslitatis. f. Cic. Subtilité./, delica- fon oreille à fon difcours.) IS- SuBSTRiNGER-, bilirn. Juv. Réprimer fa colère. iOBSTRUCTiÔV genit. fubflruiiioiùs. f. Vitr. Struifture au def- fousd'unbaftimeni pour le foûtenir. /. SOBSTRÛÔ , fubjlruii , fiibflruxi , fstbflruÛiim , fubflriiërè'. Plaut. Baftir , ou faite pofci le fondement d'un cdi- ficç. SOBSOfcTÎM. (Adveibe.) Siiet, En fautant, tefle de l'efprir , ou des ouvrages de l'efprit. /. SÛBTÎLITËR, (Adverbe qui fait Subtlliiis & Sublilifs'imi.) Cic. Subtilement, finement , délicatement. SuBTiLiTER execjui nunerum. Liv. Compter pat le menu. SOBTIMËÔ , fitbtimcs , fubtimût, fans lupin , fuhtimirè. Cic. Craindre un peu. SÛBTRACTUS, fuhtrâââ , fubirâllum. Cicer. Souftrait. n. fouftiaite. /. Voyez Subiraho, * Modo fubiradii candida- s U B. liTum nontinihiii. Tncit. Ayant fupprime les noms de ceux qui piétendoiciit aux charges , ayanc l'ouftrait leurs noms. * ^hijuAnJoea ^iic^ue /igtnjh.uioiie fubirafliî. Tant. Quel- quefois l.ins les donner auirement "a connoiflrr. SOBTRAHÔ , jublràhis , fibnixl, fiihlraCir.m , fublrkhè'rè alitjnitt. riant. Souftraireune cliofe , la prendre, la déro- ber, l'ofterencachetre. * Morhusfi.btraxtt illumhcUo. Liv. La maladie l'a enipefche' d'aller à la guerre. * Siihtrahere fe àiwi.i. Ctc, Seietircr du Talais. * Se l.tbori. Cotum. E- viier le travail. * Subtr-ihcreali^iicM i,ivit!i.r. Plinjiin. Dé- rober, foullraire quelqu'un à l'envie. * Famx. Plin-Jtiii. Le dérober à la réputation. *Nero ttimcn fultr.xvit octiUi , JKjfit^H! feleta non fpiilati. Tacir. Néron dctournoic la veuë & fe contcntoit de commander les crimes. SvETRAHERn .1/7 MOT. Cclf faitc aller à la fellc. SUBTRlSliS, il. m. & {. fi^btrlp , il. neut. (Adjeft.) Ttr. Unpeuttifte. m.iif. SVBJKlTÏJS, fubtntà, fuhtrïtttm. ( de Siibtcro.) PUiit. Ufe par deUbus. m. ufee par deflbus. /. SOBTORPÏCOLOS , i, tlm. Cic. & SUBTURPIS, il. m. & {. fubtiirpè , h. neur. ( Adjeft. ) Ck. Un peufale, un peu des-honneftc. m.Sx.f. SOBTOS. (Adverbe) V'arr. Deflous, pardelTous. SOBTUSCS , fubifiiâ , fubtruTun. Comme Mulitr pililuf" g'- ««/. Tibul. Une femme qui a les joués un peu meurtries, qui a des contuCons au.x joués. SOBVAS, genit. fubviidîs. ni. Ccll. Seconde caution. /. SObOCULA, genit. /ute«W.t. f. Horat. Unechemife. /. SiJBUCOLATtlS , fiibuculâtâ , fnhuctilâtûm. Quint. Veflu _.&/. de la couleur de vautour. SUCCfcDÔ , ficcèdis , fnccefsi , fuccifiilm , fiicûdërë. Virg, Entrer dedans. * Nofiris fucccde fcnatibui hofpei. T/rj. Fai» tes moy l'honneur d'entier chezmoy, ou d'y venir loger. '^ Ecjuei in pif^iiamf.'Accdit. Liv. La Cavalerie entre au corn-- bar. * ^^ontara antro fuccejftmtii, Virg. Et nous voilà près delà caverne. Succt.DERE mtirit , ou ad muroi. Liv. S'approcher des mu- railles. * Partis /ttccèdnnt. C.cf. Us s'approchent des portes , ils viennent jufques aux portes. * Sub primam nojlrar/i acietif fuccijjeritnt. df. ils s'avancèrent à la première ligne. SucCEDERE aluni f ou in locum alterius. Cic. Succéder à quoi- qu'un , eftremis en fa place. * Succedere in paternai opei* Liv. Succéder aux biens de fon père , hériter de fes biens. * Integri ù" recentci defatig.ilis Jiuccdnnt, Caf. Des troupeS fraifches prennent la place de celles quiefloient fatiguées. * Ei fuccejjum non rft. Cic. Petfonne ii'a efté mis en fa pla- ce, oaneiuy a fuccedé. . .; SucctDERE. Succéder jreiillïr, avoir un bon fuccès. * Plâc non fiiicejjit, ali.î a^^rediemnr -via. Ter, Celte voyc ne nous a, pas leiiin , nous en tenterons une autre. * Rei fuccedit ex fententiâ. Cic. * Negotiuin omne fiiccedit fub Tnanui, Piaur» La chofe nous réiifllit comme nous le fouhaitons. tt^ t^fopi [.ibnUfabulis nulricular;im proximè fucccdunt. Huint^ Les Fables d'Efope font allez ferablables aux petits contes des nourrices a leurs noutriflbns. SUCCÊNDO, fucc'end'is, fiiccèndï ,fiiccëniiiïn ,fuccêndërë, Liv» Mettre le feu, allumer, faire brûler. SUCCENSHÔ, fuccënsis , fucceniiii , fans fupin , fucceniërc aluui. Cic. Se fafcher, fe mettre en colère contre quel? _qu'un , s'irriter contre luy. SUCCÉNSÛS , /ttccfnjrt , /nfcèfliiïOT. {^àe SuccenAo.) Cic. Ajr lumé deffous. m. allumée deflbus. f. * Igmbus fucctnfis tirrcri. Ciccr. Elire rôti fur les charbons. * Succenfa menu Sen._\Jn efprit enflammé de quelquepaflîon, SÛCCËNTÎVÛS, <ï, ilm. * Succenitva iibia. f. Varr. Une flûte qui lé joint à une première dans un concert. SUCCËNTCRÏÂTUS., il, t:m. Fcft. Qui remplit la place d'un autre qui eft mort, on abfenr. * Succentnnati miiiter, Fefi. Corps de referve pour foiitenir les autres foldats. (ï5* -Ê^" in infidiîs hic erofitcccnmriatus. Terent, Je me ticndrav icy en embulcade pour.venir au fecours. SÛCCERD.^ ou SÛCtRDA, ^. f. Fefl. L'ordure des pour- ceaux. /. • SUCCÊRNÔ , îHffêrwi/, inccrcvï , lîiccrëtftm , inccèrnërë. Slitlt Safler , blutter , tamifer , palTer au fas & au tamis : cribler. SUCCHSSiO, genk. fi'.cceJ]ionii. f. cic. L'aftion de fucce'csr à quelqu'un ic de prendre fa place, ''■^^idlioc miki prodeft , in locum ^iitonii fitccejfio! Brut. Cic. Qiie me fert d'avodl fuccedé à Antoine! SÛ.CCESSOR , geiit, fuçcefmïi. va. Cic. Succ£flc«i, m. Ggg3 SUC; 42 suc. ■ûdeiè. (de Ciilo.) SÛCCESSOM, genît. mccèfr,. neut. Ovd. Sacces. «• f SOCCËSSUS, ginit. ,.'.ccifsû,. m. Cccr. Succès. »>. événe- ment bon ou mauvais, m. , . SÛCCtSSÛS , luccifsx , suatftim. '^ 0>m omma me.t cauja ■vcUesmih.fticjeJf^. Oc. Voulant poHi: l'aiiioui de moy , que toutmereufilft. , ., ^ ,, c»^«n SOCCIDANEÛS, :i, um. * HoflU fix^adi^ncx. Gell. secon- des viaimcs que l'on tuoit pour réparer le delaut du pre- mier facnfice. . •V [Cemotvientde/"«J8c de aderc , & fe difoit des viaimes que l'on o^it, après avoir remarque dans les toies des précédentes des défauts, qui, félon la dodrine des Arul- pices, marquoicnt qu'elles n'etoient pas agréables aux Dieux. Voiez ^uliiUelU No^. Att. Lib. IV. c. 5. & IV*»- te inEpid.Aa. I. Sc.ll. £. r.] SÛCCÎD'^, genit. fiiaidiX: f. Cic. Flèche de lard. /. Sl'CCIdias h<.»>a>,asf,iccie. Ut-api,dG,ll. Faire des meurtres, tuet des hommes. . n „, .,. SOCClDÔ , mu;dh,f«cc;dl,facc,dcrc. (de C^do.) Plaut. Tom- ber. * Gaina fucddimt. i'Uut. Les jambes me manquent, oM plient fous moy. SDCCÏDÔ , sucâd'ii , facâdl , fucâilim , fncnUae. Caium. Couper. . ,. ,,, SÛCCIDÙS , foccïdâ yfmcïdûm. PUut. flem , o« rempli d Hu- meurs, ra. pleine , remplie d'humeurs. /. SucciuA /«.«. CW/. De la laine grafle, comme elle fort de deffus la brebis. . , <• -, SÛCClD\}ijS, fuccidlil, ficcidimm. Ovid. Qui tombe lacjle- mcnt. , . „ \ o -j SVCClNCrijS, fiimnâa, fticâtia:':m. (de Siuan^i. ) Ovia. Ceint, troufle. m. ceinte, ttouffée. /. qui a la robe le- troullee afin d'aller plus vifte. ■* [Soit que l'on eut une Robe "a la Romaine, ou une longue Tunique, lors que l'on vouloir faite quelque chofe, il ta- loit retrouflei fon habit avec une ceinture. Dans Properce Eleg. IV. Lib. III. Siaci',[}i Pop£ font ceux qui tuoient lesviaimes, prêts às'aquiterde leur devoir, & letioul- fezàcaufedecela. L.C.] _ , n- » i Succinau! gUdio, o\i fcrro. Liv. Qui a ''«pee au code. ♦ l^rts fuccina^ portubai. Cic. Une ville environnée , oh ceinte de ports. . . r • ta- t'eaora fiiccinaacuri!. Stat. Un cccur environne de loins. t Cet Adjeâif fait Succwaior , oc hoc fuicirdbic! : Comme ^rhore«««, jfjn m cnice. Ilor. OU CrNci. Vell- Paiercul. Attacher <]uelqu'un au gibet , le pendre. * davis atociicrrpida: pfjtrrc. Fiin. Mcttte , ou attacher des cloux d or a (es panioufles. * Siimuios nncs fugxit dotori. Sen. 11 a renouvelle ma douleur, il m'a caufé de nouveaux. _cliagtins. SUFFlMËN , _genit. /"i-j^min,",. n. Ovid. Parfum, m. SUFFÎMËNTUM, genii. /«^«fntï. n. Or. Parfum que l'oa - fait brûler, m. SOffIO , litfu , fKff'.vi , fugitTim , p'-fh-è: ace. Plin. P.irfu» mer, faire brûler des parfums, on de bonnes odeurs. SUFFiTlO , genit. ft,ffiim,:i. f. Plin. Fumigation. /. L'ac- tion de parfumer un lieu. SUFFITOR, genit. fnjfudrii. m. Plin. Parfumeur, ra. smmvs, f-uljitii, f„jf-,!,-im. (àeSiijfio.) eUn. parfumé, w* parfumée. /. SUFFItÛS, genit. fiiffltiii. m. Plin. Fumigation, f. SUFFÎXOS , /îi/rt,; , /k/7.v«»i. (de Suffire.) Lucan. Peicé, fiché, m. percée, fichée. /. SUFFLAmËN, genit. f„J/l,iminii. n. J«v. Chaifne de fer, cit barre de bois pour enrayer un Carrofîe dans une def- cente^ SUFFLAMÏNÔ , fujJlaminRs , fufflaminâvt , fuJjlaminâtHm , fuffiitminarë. Sen. Enrayer, aireftcr les roues d'un carrofle eu menant une chaifne de fer, ou une barre entravers, à J.i deiccnte de quelque monlagne. SUFFLATIÔ, geiin. fifflatiiiiis. {. Pli,,. Bouteilles qui s'é- lèvent fur l'eau. /. SOfflatvs, f, ^République. SUFFRAGATÔRÏpS, <ï , ûm. Cicer. De fuffrages, qui ap- partient aux fuftrages: d'une perfonne qui donne fonfuf- SOFFRAGlNOSUS ftifraginôiii , fujfraginôilïm. Colum. Qui a des épatvins, oh des javaris aux jambes, parlant des mi*- letsou des chevaux: ce font des tumeurs aux jambesds. derrière. SOf f BÂGiUM , genit. fuffragyi, n. Cic. Sufiiage ; m. Vois 4i4 S U F. S U G. que l'on donne à quelqu'un dans les éleaîons aux Char- ges, f. • 1 1- SUFFRAGÔ, genit. fajraginu. Calum. Le jarret, ou le pli du jarret de dciriére aux chevaux & aux mulets , & auffi aux hommes. ■SuFFRAGiNES, au pluiicr. Cclum. Les onglets de la vigne lorfqu'on la taille , qui ont la figure d'un genou. SOFFRÂGOR, /«^r.,5«rii, fuffralilris s: ruffû^itûm, fugUgirc. Liv. S'enfuir à la dérobée. SuFFUGïRE fenfum. Lucr. Eftre au-dcffus des fens, ne tom- ber point fous les fens. * Katura Dei'im fiijj'»i«. Stat. Grollé perruque fort haute. SUGGILLATlO , genit. JnggilUuani!. {. Plin. Contufion , meurttillure en quelque partie du corps : marque livide qui paroift fur quelque partie du corps, d'un coup qu'on t receu. /. SuGGiiLATio. Plin. Flétriflurc de la réputation. SXjGGiLhATOS, fnggilLità , fuggillànim. Plin. Meurtri, m. mcuitrie. /. Qui a receu quelque contufion , o» meurttif- fu rc. SuGGiLtATUs. Liv. Traité avec ignominie, m. tiaitée avec ignominie./. Qiiiareceu quelque grand affront. SUGGILLO, as, ,irè. Vlp. Meurtrit dc coups: flétrir, dif- famcr^ (dans un fens figuré.] SUGGRHSSOS, fitggriffa, fuggrifsum. (du verbe Suggrediar.) Tant. Qui s'eiî avancé fans taire du bruit , au fccretcraent. m. qui s'efl avancée fecretement. / SOGGROND.ï, Voyez. Suegrund^. SUGO , srtgis , utxl , sttiîiim yfngérè. Cic. Sucer. ^ Vhera fti'^ere. Ovid. Prendre la mammelle , tetter. * Cum lalie nuincis hune errnrcm fuximttt. Citer. Nous avons fucé cette erreur dés la mammelle : Nous avons elle remplis de cette erteiu des nollre tendre enfance. SCI , siii, si. (Fronomdela troifieme perfonne.) Cicer. De Soy, à foy , foy. (au fingulier & au plurier.) SuiMET ou SuiMET ipsius , jîhtmci-îpsi , sèmet-îpsûra. Suit, Soy- mefme , ou luy- mefme. SÛILË , genir. sitiUs. n. Calum. Etable à cochons. /. S'OïLLVS, siiillii ,sii~tlliim. Liv. De cochon, dc pourceau. SuiLiA feul , ou SuiirA caro. Celf. Du cochon , om de la chaii ^de cochon. SUINUS, à, ism. Varr. Voyez Suillus. SOLCATJM, (Adverbe.) Pomp. Far filions , o« rayons. SULCATÔR , genit. /utcaiiris. mafc. ponri ou aqus. Stat. Quinavige fur mer ; Froprement , Qui fait des filions fur J'cau en fendant les flots^ SULCÏ, ou SÔLCÎ, & SULCHÎ, 'ariim. m. pi. Sirab. Ville & Tort de l'.incicnne \Ai Sardwi.i, au Midy j maintenant la Ville eft ruinée. SULGÔ, siilcâs tfuhHvt , Culcâtûm ifiilcâre. Col. Faire des fiK Ions en labourant , on labourer la terre. SuLCARE xijuor. Ovid ou maria. Virg. Aller fur mer, navr- ger , voguer fur mer. SuicARt frontemrugir. Ovid. Rider le front, y faite des ri- des comme des fîîloQs a la tene qu'on laboure. SuicARE ;Wit«i. Prop. Matcherfur, éparpiller. SÛLCULOS , gcnit. juUUti. m. Colum. Fente tranchée ea forme de lillons-pour planter des arbres. SOLCÛS , genit. siiUi.m.Virg.Cic Sillon, rayon qu'on f.iic enlabouiant une tcrte. ?/;.' Tranchée, folie que l'on fait pour planter la vigne , ok des arbres. SOLMO, genit. Sulmanii. m. Ovid. Ville des peuples P«%n» dans la Région de Sammum. Aujourd'hiiy Sulmona , ville Epifcopalede l'AbbruzzeCitéiieure , dans le Royaume de _Naples. Le Poëte Ovide étoit dc cette Ville. SULFHÛR, ouSOLFOR, geint, fulphiiris. n. Virg. Du fouf- fte. ;;. Minéral de grand ufige 5c de grande utilité. SuLPHUR facrum. PerJ. La foudre qui tombe du Ciel, parce qu'elle laifié dans l'air en tombant un goiii de foutfrc. • SOlPHORATIO , gcnit. fiilpbiir.iiiin'n. f. Sen. Mélange de foulfre fous terre, m. Q.ui fait que l'eau de certaines four- ces en prend le goût. SOLPHOrATÛS , fulpluirâta , fiilphurâtûm. Celf. Souffre', m. fouffrce. /. SuLPHUR ATA , genit. /n;;>hurlj;hMTilmrciim^ OvitL De fouffre, * Vnin I s U L. S U M. 'f^VnitftttÇbUreit. S.Mr. Eaux fouffrées , qui paflent par des veines de iouftrc. SOLPHXI'ROSOS, fiilphunsU, fnlphniiium, Vitr. Sulphuté. >«. Sulphuree. /. Qiiip;iirepar des veines de loiifl"ie. (parlant des eauN. ) ^ Sntphurcfi foma tiervarton lahores rcjùinn:. Vitr. Les eaux fuipliuiecs font bonnes pour les maladies des nerfs. SÛLTfS, (pour Si valtis dans les Comiques.) r/^Bt. Si vous voulez, SUM, es, rft , f!u , rfir. Vcibe fubftantif & iiregulicr. Ciar. Je fuis , j'ay efté , eftre. les Anciens, dit Varion, conjnguoicnt ainfi ce verbe: £- fum. Cl, efi; Efumus, eflil , ejiint : De là vient que Cicé- ron auj.Liv. desLoixa mis efi:«to poiu [hnio, Ot elum , félon Volfiu.':, vient du futur Grec Irrr^/x-ji, d'où retranchant ladiphtliongue, l'on fait premièrement , efam t'ouïs ejum: & enfin /«m. Scaliger le fait venir d' -=!;«(. Ou difoit autrefois au futur efcit pour crit .- D'où vient enco- re efcunt dans les douze Tables. Qu<'' "w' dentés vinCii efcunt. On trouve encore dans Lucrèce cfiit. lePréte'rit fui & le participe fmmus viennent du vieux verbe fut dont Virgile s'ellfervi : TtasJiiitulufvifr.at. Le Subjonaïf Jnii eil une fyncope de fiem , fies , fet , qui fui- voit l'analogie des autres Subjonftits en em: CequeCicé- ion témoigne dans le Livre de l'Orateur : Sict, dit-il, fle- num efi ; fit , imrninutum : Et cet ancien Sut jonftif eft en- core trés-fouvent dans Tetence & dans les autres Comi- ques. Ce verbe n'a ni Gérondif ni Supin: Le participe du pre'fent devioit eftre ens , qui fe trouve niefmcdans quelques Ma- nufcrits d'Aquilee, 8c que Céfar avoir mis dans fes Livres de l'Analogie, félon Ptilcien ; mais maintenant il n'eft plus gueres en-ufage que parmi les Philofophes , quoy que de lui foient formez nhjens , pr,cfe!is^,&cc. SuM , marquant le devoir, la pofleflion ou l'appartenance, veut un Génitif : comme SumejKs opinimis. Cic. Je fuis de cette opinion, eu de ce feutiment. * Nullius fum lenfilii, 1er. Je ne fçay plus quel confeil piendre. * Tant^x molis trat Remanam undere Ocnfem. V/rg. Tant c'etoit une gran- de chofe d'établir l'Empire des Romains. * Non ejfe horum le arbitrer. Ter. Je ne ctoy pas que VOUS foyez de ces gens- là. ''■Jam me Pompeiitotiim effe fiii. Ciier. Vous fçavez que je fuis tout, ott entièrement à Pompée ; eu que je fuis tout a fait dans fes intéreftsSc dans fûn parti ; que je fuis à luy àvendreôc à dépendre. * Magni Junt orens, cjuidcjuid tm- phies , vehtint. Plaut. Ils onr de bonnes épaules , ils por- teront telle charge, o« tel fardeau que vous voudrez, i- Efi Ttsiferorum , ut malevotciiteifint , atque invideant bonis. Plaut. C'eft l'ordinaire desmifcrables, de vouloir du mal 8c de porter envie aux honneftcs gens. * Nihil ^cjne dijfolvtndx religionis efi , ijuàm. Ltv. 11 n'y a rien qui rcnverfe plus la Religion, eu qui foit plus capable de la ruiner dans les efprits,quc. Il prend auflî en ce fens le nominatif neutre de ces pro- noms. *Meiimefi hoc facere. Cic. C'eft a moy à faire cela. * Tuum efi ut fuggeras. Cic. C'eft à vous à m'en faire fou- venir. * Hofinim efl pati. C'eft à nous à fouffrir. SuM avec le Génitif lignifie encore l'eftime 8c la valeur des pcrfonnes ^ des choies ; comme , Magni apud aliqnem effc. Cic. Eftre fort eftimé de quelqu'un. * .Argentv.m quanti efi fumite. Ter. Prenez autant d'argent qu'il faut. * Emere de- >iario, quod fit mille denariùm. Cic. Acheter une chofe peu , qui vaut cependant beaucoup. * Chm m Sidliâ frficriiii ^obus tritici Kiodius effcu Cic. Le boifleau de bled fe ven- dant en Sicile deux feftetces. * S.ui alicujns rei efi, eti.tm eun ad neqaitiam abducere. Ter. Attirer à ne rien valoir celuy qui a quelque chofe de bon , eu qui vaut quelque chofe. Su?r avecle Datif pour le veihe Habca. Avoir. * Efi mihi li- ^ her. J'ay Un Livre. * Efi mihi iter in Lemnitm. Je m'en vais à Lemne. * Caufa fuit pnter his. Horat. C'eft mon père qui cftcaufe de tout ce bien-là, '' Efiquod gaudcai. Cicer. Vous avez fujet de vous réjouir. ^ Nihil efi quod lugeas. Cic. Vous •a'âvez pas fujet , en lieu de pkutci. 'f Horx icn fuimni , SUM, 4?,f fiec tumèn nd liadimenium venir. Cic. Deux heures fe pafle- rentlans qu'il parût. * Efi ubi prefeilo di^mnum fr^ejfh fa- eere, ijukm lucriim. PUiit. 11 arrive Ibuvçnt , eu il y a fou- vent des occafions où il vaut mieux perdre que gaener. * Sjilbus rci fiint miniis fccnndu , magii fnnt fiifpuitfi. ~Ter. Tourcs les perfonnes qui font dans la raauvaife fortuné font plus foupfonneufes que les autres. On peut rapporter à ce Régime ces autres façons de parler. Radix vtfitndo efi dcioCl.t. Plin. Cette racine eft bonne à manger quand elle eft cuite. * i)«<^ reftringcudo igni forent. Liv. Quipourroientfervir à éteindie le feu. Mais alors il femble que le Datif foit gouverné de quelque Ad/eâif fous-entendu: comme apius, idoneui , &c. SuM fe met aullî avec deux Datifs, comme Eflilli lucre, vo- luptati , honori, infamix. Cic. Cela luy tourne à profit, à plaiiir , a honneur , à infamie, * Nihil mcpœmtetjam quan- ta fumpiù fuerim tibi. Plaut. Je ne me repens point des dépenlés que vous avez faites pour moy. * Ea. ignominie aLCfpta ad Patres invidtx Mcnenio fuit. Lu: Mcnéuius CU* courut la haine du Sénat , à caufe de cet affront. Souvent on omet le Datif delà perfonne. Se il ne refte que celuy de la chofe: comme Exemple efi Regulus. Cicer. Vous avez l'exemple de Régulus. * Earesqucflionidia fuit. Cicer. On a fait e.-jaminer long- temps cette afi'aire. On peut mefme rapporter icy ces exemples: Efl mihi nomeit Pttri, cui nune cogtiemen Iiîlo, quoy que l'on difè auflî pai appofition Cui cognomcn liHus , ou avec le Génitif roj/iD- men lnli. Suit avec l'Ablatif pour marquer toutes IcsdifpoCtionsdli corps & del'efprit. Mira fum alacrittie ad litigaiidum. Cic, fumfato. Cicer. J'ay un malheur particulier eu cela. +^- nime malè efi. Tereiit. -Ha '. je n'en puis plus , je me porte mal. SuM avec les prépofitions. *^4 aii^uo effe. cic. Eflre pour quelqu'un , tenir fon parti. * Eft ad laterii dolorem. Car. Cela eft bon pour le mal de cofté. ''■ ^pud herum reûè erat. Cicer. Tout le monde fe portoit bien chez mon Maiftie. * /n dcliciis effe aluui. Sen. Faire les délices de quelqu'un, * In eculishomimimejfe. Cicer. Eflre aimé de tout le monde. * Efi in cornmernoratione oynrtthus omnium flagitiornm. Cic. iX n'y a crime qu'il ne fafle Se de quoy on né parle partout. ^ Propter cjiiiirft in fmnmA infamiâ fur/;. Terent. Je fuis fort des-honoté pour l'amour d'elle. ♦ In rute efi omnii res. Ter. Tout eft en feureté, l'affaire eft hors de danger. * In meit iiitimis efi. Cic. Il eft de mes intimes , eu il eft de mes inti- mes amis , il eft de mes amis particuliers. * In mori effe aliciii. Tercnt. Ret.arder quelqu'un. * In noxâ effe. Terenr. Eftre en faute. * Mulihm funt in venationibus. Caf. Ils s'oc- cupent fort à la chaflc. ''-In rem efl ulriufcjue. Terent. CelS eft avantageux à l'un 8c à l'autre. * Pro aliqno effc. Cicer. Eftre pour quelqu'un. '< Pre meliorefuit. Tac. {'a efté pour lemieu.v. SuM avec les Adverbes ben'e, malè & femblables. * Efi mihi . melilis. Cic. Je me porte mieux , je fuis mieux. * Benè efi mihi. Plaut. Je fuis bien à mon aile. Erit ubi te ulcifcur , fi vivo. Plant. 11 me viendra une occa- fiondemc vanger detoy. *Eroutme voles. Plaut. Je feray ce que vous voudrez, je feray tel qu'il vous plaira. *Sii% efi utvclis manercillam. Terent. Que li vous voulez qu'elle refte, ou qu'elle demeure. * Suod fi ut es, filebis, Plaur^ Que fi félon voftre couftumc vous ne dites mot. EsTO. Cicer. Soit, je veux que , prenez que. SÛMËN , genit. sTsmims. n. Mart. Tétine d'une truye. y! ♦ [C'étoit proprement un ragoût, qui fefaifoit avec les téti- nes d'une truye qui avoir des petits. Voiez Martial Lib. XIII. Epig. 4+. & Pline H. N. Lib XI. c. 37. Mais Pline fe trompe en deux chofcs , lorsqu'il parle de ce mot. La première, en difanr que PuhliusS}rus s'cft le premier fer- vi du mot fumen, quoiqu'il fe trouve plufieurs fois dans Piaule. La féconde , c'eft qu'il confond fumen avec abdo- men , qui font deux paities bien diilsientes, Voiez Th. c'a Toil), II, «hh • Maf*_ j^i6 S U M. MarclHy fur Perfe S«. 1. verf. 67. ■'^- f- 1 , ,. OS- SuMiN /talU. V,irr. La graifle de toute 1 Italie. SOMMA, genit. lumm.X: f. Ctcer. Somme totale que font divers nombres, f. '<■ Summa pemnix , ow Summii(eu\. Cic. Une fomme d'argent. * Dcceiiet mhitdc fummà. Terent. La fomme y fera toute entière, on n'en ofteia rien , il n'y au- ra rien à redire. * Dctrahetedefiimmâ. Cic. Diminuer, oftci de la fomme. t5» Vit.c frimmabrevis. Harat. Le peu de durée de noftre vie. SuMMA. Le principal, le point , le nœud d'une affaire. * .Ad tefiimrnii, rhormia, reriimiedit. Terent. Phormion , toute cette aft'aire retombe fur toy. * Hjtcefl furr.mii oratiotiiimtx. Cic. C'eft tout ce que je piétends conclurre de mon dif- cours : c'eft toute la conclufion que j'en veux tirer. SuMMA. La fouveraine autorité, le fouverain commande- ment. * Flacc»! fiimr,:,mi rerum ci j-crmifil. T.if. Flaccus fe déchargea fur luy du commandement , fe démit entre fes mains de la fouveraine autorité. ÏN suMSiA. * ^i fiimmam. Cicer. Enfin, c!i comme on parle familièrement Tout compté, tout rabattu: En un mot. SVMMA pimniiirtim li^cerit : tardiliiijuum re ejje juhes. Sen. Je n'ay qu'un mot à vous dire, ou je n'ay qu'une feule choie à vous recommander , qui cft de bien longer à ce que vous avez à dire. St/MMA. Perfeilion. /. Nohii adfummamtendendum ejf. ^int. Il faut tendre à la perfeftiou , à ce qu'il y a de plus par- fait. SOMMANÔ, as, irê. PUut. Cuniil. Aft. 3- verf j,7. Dé- vorer. (Ce mot eft fait par rlaute, & eft dérivé de Summnnus qui eft un nom de Tluton.) sOmMARÏUM, genit. /«ramonï. n. Sen. Sommaire, abté- _gé. ?3. SUMMÀRÏOS, !î. m. Cicer. Qui veut eftre le premier, qui veut dominer. * D'autres lifent Nnmmanui. SÛMMAtES, genit. fiimmàthm. m. plur. rLiut. Les pre- miers, les principau.x d'une ville. SuMMAiEs matrom. Plaut. Des femmes de la première qua- lité. SOMMÀTÎM. (Adverbe.) Cic. Sommairement , en abrégé. SOMMAtC'S , genit. fimmâini. ni. Liv. Souveraineté. /. la fouveraine autorité , la principauté. /. SOMME. (Adverbe.) Cic. Grandement , extrêmement , beau- coup. SUMME3.GÔ , Voyez. SuBMERGo. SUMMITAS , genit. fummititit. t. Pallad. Le haut , la cime des chofes. S0MMÎJTÔ_, Voyez Suemitto. SOMMCENIANOS , a, îim. * Summaniànn.ï. Murt. Qui de- meure proche les remparts d'une ville , (parlant d'une fem- me débauchée.) SOMMCÊNIUM , M. n. Mart. Lieu proche les murs & les remparts de la ville, oîi les femmes débauchées fe reti- roicnt. SÛMMÙPËRë. ( Adverbe. ) Cicer. Grandement , extrême- ment. SOMMÔVËO , Voyez. Submoveo. SOMMOL.^, genit. fummïtls. f. Sen. Petite fomme. /. SOMMOS, lùmmri , summum. Cic. Le plus haut, le plus éle- vé, m. la plus haute, la plus élevée, /. * In jummo fluCiu fendent. Virg. Sont fuipendus fur le haut des flots. * ^fiim- mo. Plaut. Depuis le haut, ou le fommet. ''' Summa. aqu.t. Cic. La fuperficie , le deflus de l'eau. SuMMUS. Le plus grand, m. la plus grande. /. Summus [uns. Terent. * Summus anttcus. Cic. Son plus grand amy, le plus grand amy qu'il ait. * Summut feveritnis ir tnunificentitt. Tac. L'arbitre fouverain des peines & des ré- compenfes. * Summum hontim. Cicer. Le fouverain bien. ■* Summo loca natui. Cic. Qui eft de grande famille. ♦ Omnia fumma in eo funt. Cic. 11 eft accompli en toutes chofes. ^ ^à fummum otium accommodAii. Cic. Qui aiment extrê- mement le repos. * Fide fummâ. Liv. Avec une très gran- de fidélité. '''Jure fummo a^ere cum aticjito. Cn. Agit avec quelqu'un dans la dcinieie ligueur, * Homo [ummà fentCtu- S U M. ie. eu. Un homme d'un très grand âge , fort vieux , qui eft dans une extrême vieillefle. * Ingénia fummu. Cic De grands efprits. * Forma J'umm.i mulier. Terent. Une femme d'une très gr,inde beauté. "*■ Summa jummarum in co gioria fuit, ..^ftamidtimam provinaam acccfijfe. Plin. Ce luy fut une choie très glotieufe d'avoir eu en dernier lieu le gou- vernement de l'Afie. * Vix-it ad fummnm jeneUutem. Cicer. U vefcut , ou vefquit jufques à une extrême vieilief- fc. * Summa titas. Pleut. Le grand âac, l'extrême vieil- lefle. SuMMA njlm. Cic. Le fort de l'été , le milieu de l'été. * Hie- me fummn. Cic. Au plus fort de l'hiver. SUMMUs. Cicer. Le dernier, m. la dernière. /. * Venit fumm» dies. Virgil. Le dernier jour eft proche. SuMMUS futcut. Pliiut. Le fond d'un puits. SuMMi digiti. Celf. Le bout, l'extrémité des doigts, l'Sum- 7>ia ofculadeitbare. Virgil. Baifer le bout des lèvres, Summo. Qntnt. A la fin. Summum. * ^d fummum. Cic. Tout ?u plus, pour le plus. SUMMUTÔ , JiimmAtds, fummiitavi , fummût,iltim , fummû- tare. Cic. Changer. SOMO, shmîs, sumfisî, sûmjrtum . 0\1 fumj! jfumlum , sûmëre. Cic. Prendre. * Sumere vrjlem, Cic. Prendre fes habits, fe veftir, s'habiller. SUMERE. Prendre, emprunter. * Sumere argentum, ou Same- re tnutuum. Terent. * Muiuai fur/iere pecunias. Plaut. Em- prunter de l'argent. Sumere jentaculnm. Mart. Déjeuner. * Cihum. Plin. Prendre fa réfeftion , manger. * Ltteras commendatitias. Cic, Pren- dre des lettres de recommandation. * Operam. Terent. Prendre peine , travailler. SUMERK. Prendre, choilir. * Sumere arlitrum. Cic. Prendre, choifir un arbitre. * Judicem de controTetfiâ, Brut. Cicer. Choifir un Juge pour juger quelque difl'érend. * Diem, Terent. Prendre, choifir un jour. * Sumnur m confcientiam Eudemus Medicus, Tac. Le Médecin Eudemus fut choiil pour confident. Sumere. Prendre, employer. ^ Hune diem hilarem fumamus. Ter. Employons ce jour à nous bien divertir , puifque c'eft un jour de joye ; employons-le a nous réjouir comme il faut. Sumere. Prendre, entreprendre, s'attribuer, s'arroger , s'a- vantager, préûimer. * Biliiim ffont'e fumehant. Taiit. Ils entrcprcnoient la guerre d'eux-mefmes. * Sumere fibi auc- toritatem. Cic. Se donner de l'autorité & du crédit. * S«- mere j'piritus fhi à- arrogantiam. Cttf. S'enorgueillir, deve- nir hautain & fier , préfuraer beaucoup de foy-mefme , foit de fon el'prit , de fes forces , ou de fon crédit , &c. * Sume- re fuppluium de alloue. Cicer. Punir quelqu'un, luy faire foufTrir quelque fupplice. * Sumere fibi judicium. Cnf. Se méfier de juger ce qui eft au deflus de nous. * Imperatoriat partet. C.tf Faire le Général , s'arroger les fondions d'un General d'arniee. '^ Nonjaihitanthm fumo ut credam. cicer. Je ne fuis pas allez vain pour croire, ou fi téméraire, que de croire que. * Non mihi fumo ut te doceam. Cic. Je n'en- treprends pas de vous enleigner. * Hoc mihi fumji y ut à te peterem. Cic. J'ay pris laliberté de VOUS demander. Sumere pro cerlo qtiod tnntroverfum cfl. * Rei non concejfas pu- mère. Cicer. Euppofer une chofe comme accordée , fur 1«- quelle on fonde fon raifonnement. SOMTÏF.'iClÔ , fumtif'ac'is , fumiifècl , fumtifâCiîim , fumtifi- cèrè. Plaut. Dépeiifer , faire dépenfe. SOMTÏÔ , genit. funtptiinii. f. Oi. Cat. Ce qu'on emprunte de quelqu'un : Prife. /. SUMTIO, Voyez ASSUMTIO. SOMTÏTÔ , fumiilâi tfumtitâvî , fumtitâtûra ,famtitârè'. Plin. Prendre fouvent. SÛMTOARIC'S , fumtuaria , fumtuarium. Cic. Qui concerne la dépenfe. * Lex fumtuaria. Cic Loy qui régloit la dépenfe des particuliers de la République. Loy fomptuaire. SOMTOÔSE , (Adverbe.) Cat. Somptueufement , avec bien de la depenlé. * JaCiare fe fumtno/iiis. Cic. Se vanter plus _infolemmenr. S\JM.1VQi\JS,fumtuôsâ, fumuiiûm. Cicer. Somptueux, m. Ibmp- SUM. SUN. SUO. SUP. fomptueufe. /. (parlant des perfonnes.) Qiii fait bien de la dépeufe. SuMTUosus. Somptueux, m. fomptueufe. /. d'une grande dé- penfe, qui couHe beaucoup. [Cet Adjcftif fait au Comparatif ^BmJKÔii'ôr, ôr'ii. m. «îr f. fumtiiaiius , ôrii. D. Cii.] * Ludi fumuiofiorn. Ck. Des jeux d'une depenfe exceflîve. * Domiii fumtuofa. Ter. Une mai fou de depenfe. SUMTUS, ouSUMPTUS, gcnit. sûmtHi. m. Cic. (Autrefois Sumii. Catuli.) Depenfe. f. frais que l'on fait. m. * Piihlico fumtu dccarare cppidA. Cic. Embellir les villes aux dépens du public. * D:ire fumtum. Cic. Donner de l'argent pour la depenfe. * Miniicre fumium in aliijuem. Ctc. Ne faire pas tant de depenfe pour une perfonne, diminuer la depenfe Que l'on fait pour luy. '^ ^dvcntttt nojler tie minimo tjutdcm vùbii fuit ftimnii. Cic. Vous n'avez pas fait la moindre dé- penie pour nôllre arrivée. ♦ Sumium fucere in rem alicjuam. Cic. Faire de la depenfe pour une cliofe. SÛNIOM , genit. Sami. neut. Str.ih. Sunium , Promontoire du pais Attique à l'Orient : aujourd'huyCapo Colonni, oh le Cap des Colonnes dans l'Achaïe moderne à l'Orient , & fur l'Archipel , dans la Turquie en Europe. $CÔ| iliïs, iUtum, sïiérë. K.ir. Coudre. 63- Suere aliquidcapiti fuo. Ter. Attirer quelque malheur fur fa tefte. SÛPËLLKX , genit. fiipetleCiU'i!. (Se autrefois SCpELLËCTÏ- LIS, genit. fupellcclil'ii.) eft féminin au lîngulicr. * Cim- fana fupeliex. Hcrat. Vaill'elle de terre qui fe faifoit dans la Campanie. * Aupluriet on le fait neutre, SHpêLiêcTs'LÏa, genit. fupel- tedilitim, (quoiqu'il foit peu ufité en ce nombre.) Vaiflel- le.f. utenfiles de ménage , les meubles d'une maifon. m, CS" Verborumfitptitix. Cic. Ramas de mots. m. SCpELLÊCTÏCARÏÛS , genit. fiipellcilicarU. m. Vip. Qtii" a foin des meubles , ou du garde-meuble : Concierge d'une grande maifon. m. SOpËR, ûtt!^. prépofition qui gouverne l'Accufatif lors que l'on marque le mouvement pour palier en quelque lieu, & l'Ablatif lors qu'il n'y a point de mouvement d'un lieu en un autre: elle gouverne aufli fort fouvent lecas de lapré- poCtion pour laquelle elle ellmife, & en laquelle elle fe peut réfoudre. Super fronde viridi. Fi'rj. Sur l'herbe verte. Super. Au deflus. Super fe colhcare aliijtitm. Suet. Mettre, placer quelqu'un au deflus de foy , luy donner le deflus , le haut bout , la pre'miere place. Super. Au delà. Super Garamantat & Indo! proferet imperium. Virgil. Il étendta fon Empire au delà des Garamautes S< des Indes. * Emnt fi'per mille. Suet. Ils eftoicnt plus de mille. Super pour Sectmdùm ; Comme , Super ripai fliiminis effufus. Liv. S' étendant de collé &c d'autre fur le bord. Super pour Inter : comme, Super cenamoccifut. Suer. Tué en foupant , pendant le fouper. SuPFR pour De. * Super hac re. Cic. Touchant cette affaire. '^ Gratiai aliis fuper aliai Epijlotit a^it. Plin-Jun. Il VOUS remercie Lettres fur Lettres. Super. Outre. * Super t/uim quod mate pu^naveral. Liv. Ou- tre qu'il n'avoit pas bien combattu. Super fomnum ferT/us. ^ini-Curt. Un Vaict-de Chambre. 03» Saus fupercjue haieo. Cic. J'ay allez & plus qu'il ne faut , je fuis plus que fatisfait. (Il faut prendre garde que l'on trouve /«/icr avec le Génitif dans quelques Auteurs: comme fuper pecuniiCtuieUque fut. TMi-jj-rifc.) Qiii eft le Cas Grec. SÙPËRABÏLÏS, is. m.é-{.fuperMli,h. a. (Adjeft.) Ovid. Surmontable. m. & f. Qu'on veut vaincre 8c furmonter. * Marus fcalii fuperabilis. Liv. Un mur où on peut monter aifément , qu'on peut efcalader. St!?y.KAi\ltiV>Q yjuperabiindâs , fuperahundûv'i , fupemhundâ- tum , fuperahundârê.Vlp. Eftre furabondant , eftrc fuperflu. m. eftre fur- abondante &fuperflué. /.Eftre de trop. SÛPËRADDÔ, fuperiddii, fupcriddiii , fuperâiUliim , /«- Icraiderë. Virg. Ajouter par dcflus, ' SUP. 417 SOPErADÔRNATÙS, /;!/isr«r». &f. SuPERBus. Vir^. Noble, illuftre. m.&cf. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif. SlipërbîSr , orh. m. ù- f. fu' periiii! j oris. n. Ovid. Ctc. Et au Superlatif. Siipêrbîfiimiit f ci , iim._Cic. ] SUPËRCÀLCÔ , fupercâîcât , fupercalcavi , fupercâlcâtïîm ^ fupercalchrë. Colum. Foulet avec les pieds ( parlant de la vendange. ) SOPhRCËRNÔ, fupercërnïs, fupercrêvï , fupercrëtum , fupir- cërnhë. Plin. Cribler par- deflus. SÛPËRCiDÔ, fuptrt'id'ii y fiipercidi , fupercâiûm , fupercidëréi ColiiM. Cheoir, tomber delTus. SÙPËRCÏLIÔSÙS , fuperciltôsii , fuperciliàiiim. Sen. Propre- ment , Qui a bien des fourcils , o» qui les a granxls: *Dans un fens figuré, Qiii a unefévérité ficre & arrogante, pté- fomptueufe, oa dedaigueufe. SOPËRCÏLÏOM, genit. Jnpercila. n. Cic. Sourcil, m. SupERciiiuM. Cic. Superbe, arrogance./. Orgueil.». Fier- té./. Siveri fupcriilh mattona. Ovid. Une femme d'une fe'- vèritédédaigneufe. *TriJiefupcrctlium. Lucr. Un front ren- frogné : un homme qui fronce le fourcil. SuPERciiiuM montii, Liv. Le fomnict, la pointe, le Iiaus d'une montagne. SuPKRCiLiuM. Vnr. Le linteau d'enhaut d'une porte. SOpËRCLODÔ, <^», frj. Liv. Couvrir , enclore par-defl'us. SÛPËRCÔRRUÔ, fupercarritis , fipercirriiî , fipenôrriiérè. Val- Miix. Tomber deflus. SOPERCRESCO, fuptrcrëfch, lûpîrcrèvt , fupercrëtum , fuper- crîfcerë. Celf. Croiftre par-deflus. SOPËRCOBO, as, are. Colum. Coucher deflus. SÙPbRCURRÔ , fupircûrrïs , fupercû'ri , lupercHriiïm , super- currèré. Plin. Rendre, rapporter davantage. *^^eî- velii- gal lonxè supercurrit. Plin. Ce champ rapporte beaucoup plus qu'il ne paye de rente. SOfERDANDÙS, siiperdândâ , luperdândûm. Comme , fw plajlriim luperdandum. Celf. Il faut mettre Une emplâftre par- deflus SOpËRDÎCÔ, h, dîxî, diSûm, ticërë. Cicer. Ajouter à ce' qu'on adit: dire déplus. SÛPERDUCO, "il, dHx't, dïiCiûm, ducèri'. PUuU Apporter enccic, ,,v 4iS S U P. SOPËRËDO, sufercàU,\uij'crti'i,sHpcn!rim, superëàtrU. Plm. Manger pardelTus, on apiès uncchofc. '^Meiiander aiiftor eft atlii'.m cdcnuhii! , fi rad'tcemhctt in prunà loftam superede- Tint, cdorem exjhn^iii. Plin. Menandre aflute qu'on ne fent plus l'ail, fi après en avoir mangé, on mange de la racine de poirée cuiie dans la braife. SÛPËH-EMlNÈÔ, !Upercminês, mpereminm , fans Supin, <»- pereminiTè. Virg. Surpafler , pafler en grandeur, eftreplus grand que]es autres, cftre plus éminenr. SOfÈKtXCURRÔ, sufenxchrr'n, supcrrxcuncrë. Vlp. S'é- tendre fur l'héritage d'autruy , (parlant des arbres.) SOrËRFÈROR, supcrfênu, sr.perlalics sr.m , snperfirrî. Plin. Elire porté par dclTus. m. eftrepottéepar-deffus. /. SOPHRFËTÔ, siiperfctâi , superfà.ivi , suferfëlalûm , super- friâre. Plin. Concevoir, oaeûre pleine derechef, (parlant de la femelle des anitniiux-) St'PËRFÏClARIUS , siiptrfiàanâ , superficimiim. Cts. Vlp. Quicft bafti fur le fonds d'autruy. ra. baftiefur le fonds d'aiitiuy. /. (p.iilant des maifons.) Ob qui a bafti fur le fonds d'autïuy en payant une rente au Propriétaire du fon Js. * iUtbemalua , iif ila dic.ir,: , iHperficUn.i eft , in alié- na Sdificai. Sen. Les Mathématiques font comme bafties dans un fonds étranger: o>J magna aligna ac nahilu viiliis vieil ac mpergrejf» ej} vniiim parvis magniitjue civitatibus commune, jgnorantiixm reCii & invidiam. Tacit. Lotfque la vertu a elle capable d'cftie reconnue de tout le monde.& de furmonter l'envie & l'ignorance, qui font des défauts communs à tous les. E- tats & à tous les peuples. SÛPERJACIÔ , superjaris , superj'ccï , lUperiâ^HItt, superjâcé- re'. Colum. Jeiterdeflus. SCm^K] A.CT:Ù i luperjâSâs, lUperjâ^iTë. Plin. Sauter par deflus. SOpERJËCTÏÔ , genit, superjeélUnii. f. â«V- Une hyper- boje, f. Figure de Grammaire. SOPfcRjËCTUS, aj. m. CcImi. Saut dçflTus. m. faillie./. SÛf tR.JiClO ) siiferjïcis, lu^erjëc'i, superiiSiim > super]} fèrëy liiv. ) Liv. 'Su- S U p. Ajouter par-deflus. Proprement ,jetterp2t-defluf, f.'/V;, SUFËRÎLLÏGÔ, fiiperilligâs , ["periliigàvi , fuperiUSgatiim; ^fupcnjl-garë. Plin. Lier , attacher par deflus. . SOVbKlLLiTOS , f::perliiiià, fuperiUiirim. Plin. Frotté , en- duit , oint par-defTus. m. frottée , enduite , ointe pai- defl'us. /. "^ ■ SÛPËRÎMPENDËNS , genit. ftiperimpendimïi. omn. gen, Caud. Qui panchc deflus , o« qui eft au- deflus. SOrtRÎMPÔNO, fupcrimponis , fuperin^poiiii , fuperimpôitr Jiir» , fupenmponeri. Ccif. Mettre deflus , ««par- deflus. SUPËRiNCiDËNS , genit. supermudeniis, omn. gen. Livi Qui tombe defl'us. SUPERINCÏDÔ , superïncidi's y superlncidi , sup-erincâsfim ^ iH- Jer'tmïdere. Liv. Tomber, cheoir deffus. SOPËRINDÎCÔ , stiperi/ialLÏs , fnperindix'i , superindilHim i supnindicér^c. Vlp. Dénoncer d'abondant , oh en outre. SOfëRÎNDUCTIÔ, inis. f. Vlp. Ce que l'on écrit au deffu»' de ce qu'on a cfiacé. S\]!lÈ.KmD\JÇl\JS, ruperlndùaH, fupcrindua^m. Plin. Mis ou jettédeflus. m. mile ou jettee dellus. /. SUPËRÏNDÙÔ , /»/ifr7n(ir,;j, fnpertnditi , fuptr'mdûtïim , fU^ perliiduèrè. Suet. Mettre, vétir par-defîlis. SUPtRINGERÔ , fupcrîngèrïi , fiiptrïngifiï , fuper'ingèflîim , fw Jieringtrere. Plin. Mettre par deifiis en un monceau. SUPËRfNJICÏÔ, fiipcriniiiij , fnperinjccl , fiiperinjiUiim , fu- Jierînjïcêrë. Virg. Jetter par- deflus. SUPËRINTËGÔ. , /uperiniegïi , fitperintê.xï , fuperlnuCiiim ,fu- perinfëgërc. Plm. Couvrir par- dcflTus.. SVrËKMTOHÛ , fupeilntSnâs , fiipetlntonârë. Virg. Tonnet ^^d'enhaut. SUPËK.1NUNGÔ, stiperinûngis , supn'inûnxl , supertnîindftm'j suptrinanfère. Celf. Oindr,e , ou frotter dç queîque.onguent par deflus. SÙPERlOR, ôris. la. & f. superïûs, cris. n. (Adjcft. dérivé du poliiif i'K/itrxi.J Cicer. Le plus haut, le plus élevé, le plus c-xhauflé. w. la plus haute, la plus élevée, la plus c.ihauflée. /. * Superiorparsdomùs. Cuer. Le haut du logis, on delà mailbu. * Dicers aiirjuii ds Iocq fiiperiore. Cic. Par- ler d'u.i lieu élevé, SuPERioa alloua re. Cicer. Qui a quelque avantage au-def- fus des autres, qui les paflé en quelque chofe. * Equejhi pr&lio snpcucres fneTunr. Cas. Ils ement l'avantage, o« le defl'us: ils remportèrent l'avantage dans uu combat de Ca- valerie. SuPERioR. Sen. Supérieur. , .-Ti. fupérieure. /. Qui eft au def- fus de quelqu'un par fon rang & fa dignité. SuPERioR csfii ou vna. Cic. La vie paflee. * Snperiore noCïe^ Cicer. La nuit paflee, la nuit d'auparavant, la nuit précé- dente. ^ SnpcTttirtbus temporibits t suptriore memctiià.Ctc. Au temps pafle. SuPERioR. Ctc. Qui eft d'une condition plus relevé.e. SuPERioREs. cic. Nos auceftres, nos peies, ceux qui nous ont précédez. SÛlËRjUMf NT.^RÏUS , genit. superjumentârii. mafc. Suet. Qui a foin d'un haras de jumens. SUi'ËRL.^CRïMô, supertattjmds, supetlacrymâvt , lUpnl*- crymâuim , supcrlanyruare. Colum. Pleurer deflus. SÛPËRLÀTlÔ, geuit. suptrUtionii. f. ^uil-ad-Heren. Une hyperbole. /. [ Figure de Rhctotique. ] SÛPERLATIVOS, lupirlaûvO:, superlanvûm. PaUm. Super;- layf m. fuperlative. /. (Terme de Grammaire.) SOIËRLATUS, supcrlatdy sKperlatK-a. (àt Superjeror.) PliHf Porté par-deflus. m. poriée par deflus. /. SjPERiATA 1/cri.i. Cic. Dcs tcrmcs hyperboliqucs, doBt On fc fert pour augmenter les chofes. SCPERLIMINÀRË , genit. superliminâj-ïi. n. Plin. Le lin- teau d'eahaut d'une ['oue. SOPËRLÏTUS, sHperina, iiiperlilûm. Plin. Oint , frotté gai-^ defllis. m. ointe, fioitée par deflus. /. SOPËRMâNDÛ, m, erë. Plm. Manger après. SÙPERMëÔ , sitpermeàs , supttmeàvi , stipermcâtumt ittper^ mejiri. Plm. PaflTer , on couler par- defl'us. SÛftlîvMÏCÔ , lupermhâs , supermiiiti , lupermïtirë. Seni s u p. ILeluire par dcflus , e« plus jqu'un autre : Eflieplusilluftie, éclater davantage, »1! au deffus. SÙrErvNÂS, gcnit. fupernâiis. oiîin. gen. P//n. Qui croît fur un lieu liaut. ♦ ^hiei fiipemai. Vitr. Sapin qui cioift fur les colles de la mer de Tofcane, qu'on appelle Mare fu- perttm, SUrÊRNATÔ , fupernitâi , fufernhavl , pip.ernatÂtiim , /«- pernhti'i. Plin, Surnager, nager, flotter deflus, ou par- deÛ'us. SÛPËRNATUS, â,ûm. Plin. Né, ok cru depuis, m. née,o« crue depuis. /. SÙPËRNË. (Adverbe.) Li-u. D'enhaut , parenhaut. SOrElVNO, il, arc. D'où vient Supeknaus , Virg. Vous at-il furvcfcu, & eft il encore en vie ? St?PtB.OT>I^ÛÔ , fuperbbritrs f fiiperohriti , fuperobriitJim ^fuper- ^cbritcre. Prap. Couvrit de rerre pat deflus. SÙPÉRPÊNDÊÔ , fuperpliidcs-, fuperpcndï, fnperplnsnm ^fKptr- pcndcrë. Liv. Pendre par deflus: efite pendu en haut. m. élire pendue en haut. /. SUri-RrÔNÔ, fuperpônis, fisperpSiin , fuperfSii'liim, fuperpl- r.cri. Pijn. Mettre, baftirdeffus. SÙPÊRRÀDÔ, fuperrâd'i's , fuperrisî , fuperrâsHm , fuperride- rë. r/m. Racler par-deflus. SOPfcRSCANDÔ , fiiperfcd-adis , fuperfcândi , fuperfcdmtim , fuperfirijidcrè. Liv. Alonter par- deflus , s'élever au-delTus. SOPÊRSCRÎBO , is , fer'ipn , fcrlJuHm , fcrihhè. Modefi. E- ctire deflus. SÇPfcRSEDEâ, ftipersèdës, fupersêdi , fupersêfsrim , fiiperfcdc- rè, Lii'. Ccfler de faire une chofe, l'omettre, s'endéfif- ter, s'en déporter. * l'riburo ac deleâit fuperfejjiim. Liv, On difcontinua de lever de l'argent & des troupes. * Super- fedcas hoc labore itinens. Oc. Dilconiinucz vollre voyage , épargnez-vous la fatigue du voyage. * ^dverfarios fiiperfc- dire pn^iia animcidvertir. Hor, Il s'appetçut quc les enne- mis fe rctiroient du combat. SOpËRSIlÏÉNS, genit. fuperjîliêiii'is. omn. gen. Colum. Sau- tant deflus. (parlant de poules qui fautent fur des perches pour fc [ucher.J SÛPËRSPARGÔ, fuperfpârgîi , fisperCpârst , faperfpâriûm yfu- ^perfpatirrë. Cat. Répandre , jetter par deflus , faupoudrer. SOpERSTAGNO, fuperjfdgnds ,fuperflairidvl Tfuperflagnâtum, fuperflagrtirc. Tacit, Se déborder deflus , noyer , inonder les campagnes , faire des noues & de grands marefts d'eaux eqfe débordant. SÛPHRSTËRNÔ, fuperfiërnl's , fuperjlrâvî , fuperpâtûm , fii- perflirnèrr. Colum. Etendre delTus^ SÙPËRSTËS, g,emr, fitperjlîti's. omn. gen. Cic. Qui eft enco- leenvie: quifurvit, furvivanr. »j. furvivante. /. * Super- ftei ixt'lit omnium, S»tt,tll ftlîvsfquit à tous , il leftij ajrçs S U P. +ir «nx. » opus fiiperjlcs. Ovid. Ouvrage qu! dure après la mort de ion Auteur. * Snperfles ^lorix fux. Liv. Qui voit dimi- nuer fa gloire de P,>n vivant. * Superfies mi convivio. Sen. Qui demeure le dernier à table. SOlËRSTlTlÔ, gcnit. fuperjlu.ims. f. cic. Supetftition. /. Crainte vaine & déraifonnable des Dieux : faux culte 8c fa- ^peatiticux qu'on leur rend. SUP1:RSTÏT1ÔSH. (Adverbe.) Ce. Superflitieufement* avec luperftinon, nBpar fuperftition. SuPERsiiTiosé. S^nnt. Scrupuleufement , avec fcrupulq, e» avec une fcrupuleufe e.H-aftitude. SLU'l-RSTlTIOSUS , f,:perfluiô,!t , fuptrflitrosûm. Cic. Supei- ftuieux. m. fuperftitieufe. f. SuPEKsTiTiosus. PUui. Un Devin. * Si/perstitiosa. Plaut. ^Une Devine, oaDevinerefle. ^\J^S.B.SJllO, fuperflitâs, fuperflitiïë. PlaKt. Refter , eftcc dcrefte. SOpERSTÔ , fipcrflûs , fuperflârê. Liv. Eftre debout fur quîi- que chofe. ^ SÙPËRSUAI-, flipercs, fupèrfUi, fuperèfsi; cic. Refter, eftre derelte. * Superfuenmt p.taci ex hoc prt.lio. Liv. Ilenrefta peu, il s en fauva peu de ce combat. * Omnin'o biduam fu- pererat cum exercv.iii frumenln metiri oparteret. C^f. U ne reftqir plus que deux jours qu'il falloic diftiibuet dubi:4 aux foldats. Superesse. Survivre. * Siiperfuit paf.i: Plaut. U.furvefquitâ Ion père. ^ Superesse l.ibori. VIrT. Vaincre le travail, en venir à bout. SupeteJJe fus negotiis , ou /kii rehiis.Vip. Venir à bout de fes affaires ; venir au- deflus de fes affaires. * Tu plané fit- pères, non ades. Plaut. Vous elles icy de trop, oxfurnume'- r.nire. StJPbRVÀCANËUS, /"«^jn-vrtc^îMM , fupervacaitèiim. Cic. Sa- ^pejflu. m. fuperfluë. /. SÙPËRVÂCOO. (Adverbe.) vIp. Sans néccflrté, inutilement, au-delà de ce qu'il faut.. , SUFERVACÛOS , fupervâciiâ, fupervUcûiim.Cic.-SapCL&a, m. fuperfiué. f. Inutile, m. 5c /. SOPËRVADÔ, fupervâdis, fupervâdërè'. Sallufl. Surmonterai vaincre. SUPERVAGÀNÊUS, A', ûm. F,fl. Qiii voltige fur le haut de quelque édifice , ou de quelque montagne. SOPERVAGOR, fupervâgâris , fupervcidr'i. Colum. Pafler au- delà. SOpERVEHÔ, fupervchi's , fupervêxî, fupervcCîûm , fupervtr hère. Cntnl. Porter dcfliis. SOFËRVENIÔ, fupervènis , fupervTnt, fupervêntûm , fuper-jt^ nlrè. Horai. Liv. Survenir, venir, arriver à l'improvifte. *VlcKs ulreri fipervenit. Celf. Il vient ulcére fur ulcère i un ulcère n'eft pas plûtoft guéri, qu'il en revient un autru. * Vis feflind teneros fupcrvenit annos. Stat. La force préma- turée prévient l'âge, SuPERvi.NiRE. Colum. Monter, faillir deflus, SÛPHRVENTUS , genir. fupervëntu:. m. Plia. Arrive'e irar ptéveuë. SOPERVHSTÏO , fupervè^lls , fupervediv'i , fupervèJlVtSm , /»./ ^perj-efltrè. Plin. Couvrir par deflus. SUPERVIVÔ, fnpervivis , fupervlxl , fupervldûm , fupervlt- vèrè. Suer. Survivre, vivre au- delà de. SUPERUNGÔ , fiiperûn'Js , fuperTsnx'i , fuperiinliiim , fiiperuK- ^!.èrj. Cejf Oindre, frotter pardeflu s. . SUPËB.VOI.Ô , fupervolâs , Jupervolâvï , fupcrvjlâtûm , fU'- pervatâre. Ovid. Voler par delTus , ou audcflus. SOPERVÔLÏTÔ , fupervoli'râs , fupervoLithvi , fupcrvolitâtKjn ^ Jupervoljtârë. Virg. Voler deflTus. SOPERVOLVO , fiiperiôlvls , /upervôlvî , fupavoliitSm^ ftn pervolvërê. Colum. Rouler deflus. St5JËR0S, siipéri, licfërF-m. PLwt. Qui eft en haut, os d'ea haut. '*' Homo fpe^îator fuperarttm rcrum. Cic. Quiconfîdcre • les chofes d'en haut. Mare s u p e r u M. Plaut. La mer de Tofcane.. Vojei^ à Mare. Super A, genit. fuptrtrUm, mafc. piur. (on fous-entend hca.) Vir<^- i-«Cicl. Hhh î Sa^. 430 S U P. SUP.RI, genît. ruper-,rnm. mafc. plur. V^rsil. Les Dieux du SO^ÎNÀTÛS, rupinnt^, fxphâtrtm. Se„. Renverft fur le dos. ^î renverfée/m le dos. /. * Ma.us f«p,na:a. Su,"'. Une maintenverfee. SupiNATUM «rna. Sf«f. Un arc bande i ,r,-l,^m<.nt sOrîNË, (Adverbe.) 5«. Nonchalamment , laahement , S0TlNiTÀS?g"nit. A^^-mrJtû. f. S^'"'- L\Poft"re d'une per- fonne couchée fur le dos , oa le ventre en haut^ SOrINÔ, !«p7n.ÎJ, rnpwx,-- , fHp^naif»» , fupmare. StM. B.en- verferquelqu'un fur le dos, ««le ventre en haut. droisbien vous deniander ce qui vous fait marcher ainfi ar- rogamment& la tefte levée. „,„„„rrf SuPiJoR «a:um -.nd^re. Horat. Je levé le nez en haut pour re- cevoir la fumée , t« l'odeur des viandes. SOPÎNOM, genit. /iV/-T„r. n. Prob. apud Diom. Le Supin des Verbes, (terme de Grammaire.) i.j„oi, ^^n- treenhaut.^^. couchée fur le dos le ventie en haut^ f« i^r ,«pa.;>. ^..v, ;.«= J-'v. 11 fe couche tan- toft fur le ventre , & tantoft fur le dos. SuPiNUs. C.r«//. Nonchalant , négligent »• """^î";':'"^?.' négligente. /. -^ *'«;i'm i«" ««"i'''- -W""- Ecouter négli- gemment. 1 r J SupiNioRES JWkm. W^rf. Des-plaifirs plus fades. SupiNuM 7-;i«r. H.raf. Tybut fitue fur le penchant d une montagne. , r.»., SuPiNUM carmin. M^Tt. Unversquiretrograde, quonliten commençant par la fin: Comme, Rcma. uh fi'.hiio molibus thit amer , retournez. ... < SOPPÀCtOS , fitppââ.ï , /ùppâanm. (du Verbe Supp^sor.] * _gri( /Ire;; habet aura fiippaCium folum. FUul. Qui a des femelles d'or a fesfoulicrs. „ o j o SOPP.^LFÙB-, ârh, an. rUut. Milit. ^tl.i i>'- i-y- "• Flatter, carefler, cajoler, conter des douceurs, dire des tieurettes. ., _ , „ /• SÛPrA.R, genit. fuppnris. omn. gen. Vell-Patercul. Frelque égal. m. prefque égale. /. * H><:c ^tati fupparts. VeU-Patir- cul. Ceux qui ont efté de ce temps. _ , SCPPARASITÔR, fupparAftr.rh, fiipparajlr.-.tr.! s„m , fuppa- raftrnl. PUut. Faire un peu le flatteur & Iccomplaifant a !a façon des Parafites. SÛPP.^ROM, genit. jkppnrT. a. PUut. Sotte d habillement liefemme , quieftoit delin. , , . , , SUPPARUM. Sel Petite voile attachée a la plus haute pièce du maidre maft , battant contre la hune &. contre le trinquet de ce mefme maft. r i- -c SOPP.^B-ÛS , genit. fuppin. m. Lucan. La mefme lignifaca- SÛPFE'dÏTÂTÏÔ ,. genit. fuppeiittti'onh. f. Cic. Abondance de biens, ire. f. _ ,. j- - - /- .... SÛrPKDlTÔ, fuppedhâ! , fuppeditav'i , fuppeditattim, Juppé- ditâre. Cic. Fournir. * Suppedilure ahcm «m,iem rcnin co- pUm £r ah.„uUMUm. ïic Fournir a quelqu'un toutes cho- fes en abondance. . . SuppEDiTARF, pris en une fignification neutre. Fournir ,eltre ■ fuffilant. m. eftre fuffifinte. f. » Non quea fuppcditare U- '" bori PUut. Je ne puis fournir an trav.ul: il y a trop de tra- vail pour moy. * 5»«;^.« P'^r.ire e.x cjtt.c fnppediunt & nd cultnm & ad viSum. Cic. Qu'd travaille d'amalfer ce qui fuffit pour l'entretien & pour le vivre. » Charte ub, „m CpfcdHar.t. Ccer. Vous n'avez point de papier , vous en manquez. * Si v.ta f„p;'ed.tafct. OV. S'il eut velcu. _ SOFPKDÎTÛR , fupped,t.irU , fuppediiM'u "ira, jHppeditnri. depon. Tic. La mefme fignification. ^ SÛPrEDÔ, i/, ère. Cicer. Selon quelques Editions. Veflir , 011 vcfler. „ SOPPLNDHÔ, fiippêndè,, fnppetid'eri:: Colam. Pendre, OH eltre fufpendu au deffus. m. eftre fufpenduë au dcftiis. /. SOPPCRNAtUS , «, um. Catiil. Selon quelques Editions. Coupé par la jambe, m. coupée par la jambe. /. SCPPëtLS , genii. fiippetiarum. f. plut. PtMt. SecojJlS. m. S U P. * Siippetias vinire alicui. Ctf. Venir au fecouts de quel- qu'un, 0« à fon aide. * Ferre fuppetias. Cic. Secourir une perfonne. SOPPëTIOR, fupplere. Uv. Fournir de nouveau la chiourmc de forçats. ., ,. . EtbUotIfecam fupplere. Cic. Achever une Bibliotheqiie. S, fcctnra ire^em fuppleverit. Vrg. S'il y a autant d agneaux que de brebis. ^ SOFPLEX, genit. /-«/-f/J'i;/. omn. gen. C/f. Suppliant.»», lup- pliante. /. Qiii fupplic, qui ptéfente Requefte. * Libeltus luppiey. Marr. UneRequefte. _ . SCPPLIC.^TÏÔ , genit. fiipplicatwni'r. f. Cicer. Prières publi- ques : proceflîon publique./. *Dcccrr,tre, on wduere fup- plic.uionem. Cic. Ordonner des pioceflions 8c des prières publiques. , , r i- . SÛPPLÏCITËR. (Adverbe.) Cic Humblement, enfuppliaut. SOPPLtCITÙS, (Adverbe.) Jujlin. Le mefme. SOPPLIClOM , genit. fippUcil. neut. Salli^. I. Je porte un préfent à mamaitreflepour l'appaifer. Ce mot eft encore répété au f.%.^ SupPLiciuM. Cic. Supplice.»), la peine d'un crime. /. * Cra- vijjimum fipplicium de ali^iio fumere. Ctf. Faire moutir cruellement quelqu'un. . _ „ SÛPPLlCÔ , mpplicai , [uppliclvl , fupplrcatum , fupplicare. Cic. Supplier quelqu'un , le prier humblement, luy fane une très humble prière. ..,■„„.. SuppLicARE pubUt'c. Suer. Faire une proceffion publique, ou des prières publiques. * Ihaci; temporibus non fuppl'ca- bam tare. Flin^ Du temps de U gucHS de Tioyy^"_ s u p. B'ufbït point d'encens dans les Sacrifices. SOPFLÔDO , fupj'iodh , ftipplii'i , fupflimm , fuffUdè'rc. Cicir. Frapper , battre du pied contre terre, SÛPPLÔSÏÔ , genit. /uppU/Hnis. fem. Cicn. Battement des picd_s. m. id?V(X.UnÉT , fappaniiuit, fuppanitcrë. Cic. Se repentir un peu. SÙPPONÔ, C"ppônît\ Cuppoiui , fupfSsîntm , ff.ppâné'rc. Colum. Mettre dcflbus. * Supponere ovu ^ttllinit. Colum. Mettre des œufs fous une poule, les mettre couver. * Falccm arijiis. Vtr^. Couper, fcier les bleds. * Humo aliquem. Ovid. Met- tre quelqu'un en terre. Supponere. Cic. Mettre après , o«enfuite. Supponere re/?a»>e«t«m. Cic. Suppofer un teftament. Suvpo^iFRe vicarium. Cic. Mettre quelqu'un en fa place. SOPPÔRTÔ, fuppirrii, fuppori.ii/t , fiippcrtHnim , fupportârë. Ct^f. Porter, tranfporter par voiture, o» par eau. SOPPÔSÏTIÔ, genit. ftippojîtiinis.i. Colum. L'adion de met- tre deflous. Supposino. P/aar. Suppofitior../. l'adion de mettre une cho- fepour une autre. SOPPÔSlTlTIÛS , fuppofitit'ia , fuppo/iliti'ûm. Varr. Suppofë. m. fuppofee. f. mis au lieu d'un autre, m. raife au lieu d'un autre. /. SVTVÔSXTÏ^S, fnppoifiii, fiippSiïinm. Cicer. Suppofe', mis en la place d'un autre, m. fuppofee, mife eu la place d'un autre. /. Jguis fiippùfitu! cineri doloft. Hcrat. Du feu caché fous les cendres. SÛPPÔSTÔB. , iris. m. Ne fe trouve point dans Plaute j mais bieii SOPPOSTRIX , genit. fuppofincïs. f. puiroram. Plaut. Qui fup- pofe un enfant étranger en la place d'un légitime. SÛPPOSTÛS, a, riïs.f.Cic. Entrcprifc. /. SUSCEnOR , genit. fujcepicrîs. m. Juflin. Hiji. Entrepre- neur de çiuelque ouvrage, m. SOSCEptOm, gcuit. sufceftî. neiit, Ovid, Une entiepri- le. 'ffffs. SUS. SOSCiO , lïtfch ~, fafilv't , ftifitiûm , fujcirè. PUut, Sçayôîr, * Selon d'autres , Faire venir. SUSCÏPIÔ , sûfiipïs , fufcêft , Jufiëptum , fufc'ipèrê. Cic. Entre- prendre , prendre. * S«/fi/>fn; ;fcr, ou profeilionem. Cic. liv. Entreprendre un voyage. * Pana. cic. Prendre quelque cliargf. * .Aliqucm , ou Patrotinium aliciimi. Cic. Prendre la proteftion de quelqu'un , entreprendre fa défenfe. ^Ser- rtionem. Quint. Prendre la parole. SusctpEP.F. Prendre, recevoir une chofe, s'en charger. * K<- gotiitm fufiipere. Cic. Se charger d'une affaire , l'enrrepren- dre, en prendre le foin 6c ia conduite. * cy£.s alienum ami- cerum. Cuer. Se charger des dettes de fcs amis. * Cicatri- ces piUore adverfo fufcipere. ^int. Recevoir des playes par devant, eftreblelTé par devant. * In amicitiamaliijuem fufcipere. de. Recevoir quelqu'un dans fon amitié. * Exfe- cutionem hujus ncgotii liheus fufcepit. Tacit. Il fe chargea volontiers de l'exécution de cette affaire. * Su/cêpit conjtte- ludo communis , ut. Ctc. La couftume , ou l'ufage commun a receu, a autotife , que. ♦ SuQipere odium , invidiam , inimicitias. Cic. Se charger de lahaine , de l'envie , des ini- mitiez : fe faire haïr , s'attirer l'envie & les inimiiiez. * Sufiipere crimina. Cic. Se charger d'un crime , avouer l'a- voir commis, le prendre furfoy. * C'eft aullî dans Pline, Entreprendre la defcnfe d'un crime , le défendre. Ne ^ua huic imper io macula y atcjue ignaminia iu(cipiatUT. Cic, De peur que noflre Empire 11c reçoive quelque tache, 0» quelque des-honneur. SusciPERE. Prendre, contrefaire. * Perfinam viri honi fufci- fcre. Cic. Contrefaire l'homme de bien; faire le tartufe, prendre l'extérieur Se les paroles d'un homme de bien. SusciPERE. Prendre, ufurper. * Tantum auiioritatis in Repu- hlicâ fufèpit. Cic. Ilapr-is, 0» ufurpé une fi grande autorité dans la Republique : il s'en rendit tellement le maître. SusciïERE libères. Oc. Avoir des enfans , les engendrer. *Trei ex Hxore libères fufcepit. Ctc. Il a eu trois enfans de fa fem- me. * Stsfcifi ReipuhUc£. Cic. Eftre né pour la République. * Sufcipi in lucem. Cic, Naiftre , venir au monde. SusciPERE. Commettre, fe charger. * Sufcipere parricidium. Cic. Commettre un parricide. ♦ Stelus in fe. Cic. Commet- tre quelque méchante aftion. SusciPERE Deo vota fro aliquo. Plin-Jun. Faire des VŒUs à Dieu pour quelqu'un. SusciPERE iKiiium. Cic. Se bannir foy-mefme, s'exiler volon- tairement. SUSCIT.\B0L0M, genit. fufcitahiili.n.Varr. Ce qui fett à exciter : éguillon. m. •" SUSCITÔ , siifcilâs , fufitâvl) fufcitâtûm , fufcitârë, Plaut, "■ E Jcmno, Cic. * E cjuiele, Caiull, Eveiller , réveiller , trou- bler le repos de quelqu'un, l'interrompre. * Sufcitare ig-' nem, Ovid. R'alhiiner le feu , le fouffler. IXJ- SusciT/.RE. Allumer, exciter, fufciter. * Sufcitare btl- lum. Cicer. Allumer , exciter la guerre. * Tiflem centra alujuem. Cicer, Sufciter un témoin contre quelqu'un. * .y4d fiium off.cium aiiquem. PUut. Exciter quelqu'un à faire fon devoir. SOSÏÀN.^, genit. Sufiân.v.f. Sirab, Province de l'Empire des Perlés 6c des Parthes, fur Je Golfe Perlique : aujourd'huy Chuflftan , Province du Royaume de Ferfe moderne au Mi- _dy, Scfur leGoIfedeBailbra, &c. SUSINOiM unguentum. a. Celf. Onguent fait d'oignons de _lys._ SUSFECTÏO, genit. fufpeSiônÏ!. {. Terent. Soubçon , ««foup- çon. m. SUSPÉCTÔ , sSfpëdâs , fufpeBâvi , fufpeUâlûm , fuffedirê. Mart. Regiirder fouvent en haut. 05" SusPECTo. Tacit. Soubçouner une chofe, ou foupçonner, ^ .yid pojfremum Vate>if c pelulantin etiam perfidiam fufpec' tabat. Tacit. Enfin cette infolence des Soldats faifoit foup- çonner à Valens quelque trahifon. SOSPbCTÛS, sûfpffia, lûfpïlUm, Avec le Datif de la per- fonne. (de Sufpiao.) Cic Sufpeâ. m. fufpefle. /. "■ Su/pec- tuni habere aliquem, Virg, Tenir , avoir quelqu'un pour fuf- peft. "^ Omnia funt mihi fufpeûa. Cic. TOUt m'eftfufpeft. * iufpeitus fir/i, Plaut, Je fuis fufpeft. sus, X-Cit Adieûif fait au Comparatif SûfpîU'Ifr , cr'i. m. b f. fu/pcdiili, cris. ». Cir. Plus fulpcft.) Su.spECTus, avec le Génitif de l;î chofe. Tarit. Soupçonne'.»', foupçonnée de quelque chofe. /. SOSPêCtOS , genit. fufpcClUi.jn. Plin. L'adion de regarder en haut. Susp^CTLS. Sen. Admiration d'une chofe. /. SUSPHNDÏOSOi., /;/,r«cnfnjfl, fttfpïmûm. (de Sufpcndo.) Hor. Pen- du, attaché, fufpendu. to. pendue, attachée, fufpcnduë. /. * Sufpenfu! rejle. Liv. Pendu avec une corde. * SuCpen- fus cmrus Neptuni, Ciccr. Le char de Neptune fufpendu en l'air. "SusPENSUS <«niOT»/. Z.;v. Un efprit en fufpens. * StsfpenTus ani- jni. U-u. Qui eft en fufpens, eu dans l'attente de quelque événement. * Sufpeuftim aiicjitem detinen: Ltv. Tenir quel- qu'un en fufpens. SusPENSus /iravrij. Cic. Un léget fommeil. St;sPENSA verba. Tacit, P.-iroles ambiguës * ^tiribus fufpcn- fis hibcre aliquid. Prof. Ecouter une chofe fort attentive- ment. SusPENso ^raiiu ire. Ter. Marcher fans faire de bruit , c«fur la pointe des pieds. SuspsNSA terra. Colum. Une tetre nouvellement labourée. * (On dit au Superlatif Sa//'f3;. Conjefture. /: SUSPÏCÏOSC. (Adverbe.) cic Par unfoupçon , par conjeûf^ " ■ ?^ ,""':, '"aniere foupçonneufe. ♦ On dit au Corapaiatif _iSufl'icr'oifriT. Cit. SUSPÏCiOSUS, fiifpicicsH , fnfpjciôsûm. Cic. Soupçonneux , de'- fiant. m. foupçoûneufe, défiante, f. * Sufpiàafijfirnum tcm" pus. Ctc. Un temps fort dangcreu.v. Suspiciosi;m -ueritir,. .^4fcon Pcd. Un mot douteux, on qui fait loupçonner quelque chofe. StJspiciosA mula. Cnlum. Une mule ombtagcufe. SUSPjCÙa, fufficârïi , fuffirinis sf:m , jufpicâri. Cic. Solïp- çonner , fc douter , fe défier, ♦ Sufficari alicjuid mali. Cic, Soupçonner quelque mal. * De ingénia aliquid fufpicari^ _çic. Soupçonner l'efprit de quelqu'un , s'en défier. SySFjRATIO, genit. fuffirattlnîs.i. Sumt. & SysrlRATUS,genit. /K/7./râfSj. m. Oi/«<. Soupir, m. SUSPiRioSÉ. (Adverbe.) Coium. Avec difficulté detefpirer,' ou de prendre fon vent. SUSP1R.IOSUS , fifpiriisi , fufi'iriôsû'm. Plin. Qtii a la courte- haleine , qui rcfpire avec peine, qui eft afmatique. SUSPiaiOM, genit. fufpiril.n. Cic. Soupir, m. Sine fufpirio. Cic. Sans foûpir , owfans foûpirer. SuspiRinst. Colum. Difficulté de rcfpirer. /. afme. w. SUSfîB.Ô, fufpiris , jnflriui ,falji:râtiim,fuf(irâre.Cic. Sdà- pirer, jeiter, ou poufler des foùpirs; * Calarem arcansir» fufpirare. Cl.iud. Soupirer d'amour. ♦Tibulle a dit ^morei fufpirare en ce feas. * ^Ad honores fufpirare. Val-Flac._^Qà^i- rer après les honneurs , avoir grand défir de les pofleder. SuspiRARE nci»/d/. Li'.can. Pouflér de grodes vapeurs. ■ SuspiRANTFs curs,. Cic. Des foins qui font foûpirer , comme les foins de ceux qui s'aiment fort. SuspiRANDA (iomwi. Stat. Une famille qui fera legretée, SUSQUË DËQUË. Plant. Sens-dcflus dcffous. ♦ De OSavi, fufcjMe débite. Cicer. Je ne me foucie gueres d'Oftaviusî je ne m'en mets point en peine * Sufijue deijue hdbere ali- quid. Plant. Avoir beaucoup d'indifférence pour une cho" fe : ne s'en foucier en aucune manière : ne s'en mettre point du tout en peine SÛSTENTACOlOM , genit. pi/lentaci'tli. îi. Tac. Soîitien. m. SOSTËNTÀTlO, genit. fuflentatiôms.f. Cic. Délay. m. SUSTÊNTÔ , fiificntas , fuftentâvî, fiiflëntâtiim , fiifîciitârr. Liicr. Soutenir, porter, fupporter quelque charge, o» far- deau. SusTENTARE. Cicer, Porter, fupporter, endurer. * Laborcm fpe otii fuftenta,rc. Salbift. Supporter le travail dans l'efpé- rancc du repos. SusiESTARE. Soiitenir, entretenir. * Solus emnem familiam fufîentat. Ter. Il foûiieni , il nourrit feul toute cette famil- le. *Scliolà fe fiifieutare. Stiet. S'entretenir de fonefcolc, en vivre. * Sufienlare ac tueri valetudinem fuam. Cic. En-- treienir S: conférver fa fanté. * Suftenta te, mca Tercntia, su pote'. Cic. SoùtenezVous comme vous pourrez , mâche» reTerentia. ^Tuà vintue fiifcnta te. Cic. £ûi"iteiicz- vous, confervez vous p;;rvoftre venu. * Pr^cUràconficniiA fufien-^ tar. Cic. Le témoignage de ma confcience me confole : l'aP. furance que j'ay de mon innocence inefoûtient , me rele- vé. * .Alicjuem fais ofpcns fttftentare. Cic. Soutenir quelqu'un parles fervices qu'on luy rend. SusTENTARE ^i:y*j». Virg. Soutenir l'effort d'uHB armée. * t-£- gri eo die Çaflentatum tfl. Cxf. On eut bien de la peine ce jour-là à foûtenir les ennemis. * Suflentatum eft. C\tf. On foiitint le choc , on fit ferme, on tint bon. SUSTENTARE. Cic. Différer, remettre une chofe. SOSTlNËÔ, sUfiinès, Cuftiniii , faflcntftm , fy.fiincre. Cic. Soà' tenit, porter un fardeau, fervir de loiâtien. SusTiNiRi. Porter, fupporter, foûtenir, endurer, foufTrir. ■* Vtx fiijîineo grdvitatem hujttj cali. Cic. Je ne puis fuppor- ter la pefanteur de cet air : je ne puis vivre à cet air grodlec & pefant- * Sy.fiinire fermones bominum. Cicer Endurer la médifance qu'on fait de nous. * Sumtum. Brul-Cic. Suppor- ter, foûtenir la dépenfe. SusTiNFRF. Soutenir, entretenir, nourrir, * Fluvituili pif" Tom, II, jii & 434 SUS. SUT. SUU. SYB. SYC. & herhis fapnrh^minr. Liv. Ils fe nourrilToient de poiffon & d'herbes. * Oho atii]ao fiijlineri. CottiM. Se nourrir d'une forte de viande. _ SusTiNEKE. Soutenir, tenir. * Impettim hoflium. Liv. Soute- nir le choc des ennemis. * Se dimris fufthiere non fiJTc. Cif. Qu'ils ne pouvoient tenir plus long temps dans la • place. SusTiNERE. Retenir, arrefler , foûienir. * Sujlinere currum , tijum inciiatm. Csf. Arrefter un chariot, retenir des che- vaux, les empefcher de courir. * Or.ulum. Ovid. S'atrclier. * Maniim. Ovii. Retenir la main. * Sujlinere fcCic S'em- pefcher, fe retenir de faite une cliofe. * Suflinere fe nb om- ni a/fen/u. Cic. S'enipefchcr de donner fon confenteraent , ou fon approbation à quelque choie. SuSTiNERE. Soutenir, répondre à. * Suflinere expeliationem fui. Cic. Soutenir l.i réputation qu'on s'eft acquife , y répon- dre. * Expc6iaùonem Jujlïnei imitandx diligeritix noftrx. Cic. On croit que vous imiterez noftre diligence, on attend ce- la de vous. SuSTiNERE. Cic. Soutenir, défendre. * Uumeris, ou cervici- tm F.empuiiicam. Cic. Soutenir la République par fescon- feils Se fon rr.ivail. SusTiNERE rem nlifju/im in noûem. Liv. Différer, remettre une chofe ii Ia nuit. * Diem extremiim fait fufliner. Oiid. 11 dift'ére fa mort. * CeJtm /jeci-ire fiiftiniierunt. Sliet. lis ont eu le cœur & le coiu;ige de voir faire ce meurtre. '' Jtejare nor. fiiflinet, Vell- Parerml. II ne peut fe réfoudre de prier. SUSTOLLÔ , U'Jlollïs , wftùn, sïiblâtûm , uifilLlerê. Cutull. Plant. Elever, porter en haut. * SaJIollere in e^uum. Cicer. Mettre à cheval. SusTortFRF virt^inem. Plaut, Enlever une 611e. SÛSTOlI, Prétérit de ToiLo , ou Sustoilo. SUSORRÀTIÔ, genit. fufurranliïs.f.Cal. ad Cic. Des bruits lourds d'une chofe qu'on ne dit qu'à l'oreille. SOSURRÔ , tiiiurrâi , fujurrâvl , fnfurràtitm ,fufurrâre. Ovid. Parler b.-is à l'oreille. SOsORRUM. n. Ovid. i-SOSORRÛS. m. fiV. genir. miTtrr'i. Petit bruit fourd que l'on fair en pailant bas. SusuiïRus. Hor^n. Vrg. Petit bruit, ou murmure que font les feuilles des arbres agitées des vents , ou les ruiffeaux en rou- lant leurs eaux fur de petits cailloux. SOSÛRROS , liiiûrrà , litmrrûm. Ovid. Qui fait ce petit bruit. SÛTËLA, genit. sTiulS.f. PUut. Fourbciie. /. SUTlLIS, il. m. & f. miilë, ii. n. (Adjeft.) Virg. Coufu. m. coufué. /. Joint avec. OT. jointe avec. /. SOTÔR , genit. futoris.m.Cic. Cordonnier, m. SUTÔRlÛM air.tmentum. n. Cicer, Du vitriol , de la coupe- rofe. SOTRINA, genit. sûtrln.^.f. Plin. Le métier de Cordonnier. SuTRiNA labtnia. Tacit. * SuTRiNA feul. Liv. Boutique de Cordonnier. SOtRInOM , genit. jûtrlnt. oeut. Sen. Le métier de Cor- _donnier. SUTURA , genit. iSrSrS. f. Liv. Couture. /. * Une future de la tefte. (terme d'Anatomie.) SÛTÛS, j;T>i!. gsnk. /ycophâtitS. m. PUut. Un calomniateur , un maiftre fourbe, m. SYCOPHANtW, l'-.cofxinix., eeait, fycoPhantiâ.km, PUut. C»lonuiie , fouibeiie. /, SYC. SYD. SYE. SYL. SYM. SYN. SYCÛPHANTÏOSÉ. (Adverbe.) plaur. En calomniateur, en fourbe. SYCÛPHANTÔR , ry^ophanûrii , fyophantitHs lUm ,fycophan- Jiiri. l'iaur. Elire calomniateur , fouiber. SYDËR.ALiS, ijdu!. Voyez. Sidiraiis, Stnus. SîhNE.genir. SK«t.-. f. Pli,,. Ville de la Thebaïde enEgyp. te , Se à l'Orient du Nil : aujourd'huy iCie , Ville de la Hau- te Egypte moderne. SYLLAb.4, .i[i«. genit. ijllàkë.f. Cic. Syllabe, dans un mot. /. SYLLAcAtÎM. (Adverbe.) Cic. Par f)llabes: fyllabe à fyl- Jabe. SYLLUGlSMÛS , cru>.k!.-) i.>.oyiç-ixiç, ^nint. Où l'on fe létt de raifonnemens. SYLVA, iUvâtiais , lylviil.T. Vcyez, SiiVA, ire. SYMBOlA, aufj.f-oK^',. genit. ijmhils. f. riant. Ecot. m. la part que chacun paye d'un fcfiiu. '> SymioUm dedit , cena- tit. Ter. 11 s'eft mis avec les autres pour payer fon écot , o!( le fouper : ils ont foupé cnfemble. SYMBOLUM, (^■j,:i/2,}.cr. genit. sjmHli.n. Ou SYMEOLÙS, I. m. Plant. Anneau , ou quclqu'autte marque que l'on donnoit à celuy quipréparoit unfcftin : des arres. ot. * ^- _dulte,inu7n fy^niolurf,. Plaut. Une faulfe marque. SYMMtTRIA, nifA/Ai'Tf.ix. genit. fymmetriS. f. Vitr. Pro- portion. /. [Pline dit que de fon temps la Langue Latine n'avoit point de terme propre pour e.vptimerleir.ot Grec, aiif.tfAîrfi^ , quoy que Cicéron le foir feivi du verbe commeiiri, d'oîi vient le commenfui dont Vitruve ufe , & qui contienr toute la ligni- fication du n'.ot Gtec: car commenfu: de mefme que jjm- metria , lignifie l'amas & le concours ou rapport de plu- fieurs niefurcs , qui dans diverfes parties onr une mefmo proportion entt'elles , qui efl convenable à la parfaite com- pofiiion du tout. Il eft à remarquer que nous entendons pté- fentcment par fymmétrie autre chofe que ce que les An- ciens fignifioienl par fymmetria, car noftre fymmétrie eft proprement l'egalite 8c la proportion qui fç rencontre enrre \es parties oppolVes.] SYMPAtHïA, tru/ATÙèua. $enk. J^rnpath'ii. f. Cic. Sympa- thie. /. inclination naturelle. SYMPHONiA, ci'ff.'fuvin. genir. /ymphonÏT. f. Cic. Sympho- _nie, /- Concerr d'inftrumens de Mufiquc oc de voix. w. SYMPHÔNiAcOS , genit. _^wy7/jffn;rtfï. m. a-vfjt^w.tuKc;. Cicer, Un Mulicien. m. SY.MPHREAtIDËS, Hm. m. pltir. irvfifftJi-ciSi!, Cic. Qui vi- vent enfemble dans un mefme lieu. [ Ce mot eft purement Grec] SYNCÊRH, lymcrici. ^oyez Sincerus , ù-c. SYNÊCDOCHh, irutiHSoxii. genir. /ynecdoihci. f. ^uint. Sf- necdoche. /. (figure de Grammaire.) SÎNËDRÙS, genit. S-irédn.m. Liv. Confeiller, ix.Sénateur . du Sénat des Macédoniens. SYNËPHEbI, orum. m. plur. a-uftpnBoi. Cic. Jeunes-hommes qui vivent enfemble. C'eft le fujet d'une Comédie de Sta- _tius Cecilius. ■•' SYNGR.^PHA , iruyyoafr. genit. fyn^râph.^. f. Cic. Et SYNGRAPHOS, geniî. fyn^riiphl, m. Plaut. Cédule, obli- gatiun par écrir, f. * Credere altcui per fyn^raphum. Cicer. Preikr je l'argent à quelqu'un fur fun obligation. * ^^.®'. 7. m. if f. Syjlylon, i. n. Vitr. Syfly- le. m. & /. (Parlant d'une efpéce de Bâtiment oir lesco- lomnes font un peu moins prelfées , & où elles ont au- tant de diftance l'une de l'autre qu'il faudroit d'efpacc pour en contenir deux.) T. ABANOS , genit. tahâni. mafc. Varr. Un Taon , ou Tân. m. groffe mou- che bruyante , qui a un éguillon fort piquant. TABELLA , genit. t'„hHl,c. f. Tableau que fait un Peintre. »;. Tabpll.i , genit. tahcllân'im. f. plur. Ciier. Tablettes de bois fort mince , enduites de cite, fur quoy les An- ciens écrivoient des lettres ou des ouvrages d'cfprit : il y avoit auffi des Tablettes d'yvoire. De là ce mot fignifie des lettres. Propcrata tahclU. Oviil. Des lettres écrites à la hafte. * Lau- reatj, tahelU. Liv. Des lettres entourées de branches de laurier pour annoncer quelque viûoite. Tabelia, ou Tabell/e auplurier. Cic. Tablette./, fcrutin , on bulletin, m. avec quoy les Juges dounoient leurs avis dans les jugemens, ob le peuple l'on fuË'tage i Rome dans l'éleftion des Magilirats. Tabella. W,!rr. Quarrier degafteau. m. TABELLARIOS, tabcllarik, taheUariiim. Cicer. Comme ifx tabelUrin, Cifcr, l.iLoy quioidoouelamanieicdedooaei fon fuffrage , dans les jugemens , ou dans re'Ieûion des Magiftrats. Taeellaria navii. Sen. Petit vaiffeau courfier pour porter des nouvelles fur mer , Comme le Paquer-bor d'Angle- terre , Et dans les armées les vaifleauij qui vont porter les nouvelles. TABËLLARÏUS, genit. tahellaril.m. Cic. Meflager , Paftil- lon, qui porre des nouvelles, m. Taeeliahius. Sidon-^poU. Commis de quelque recepte. m. TÀBËÔ, tahii, ràOitl , tâhêrè. PUui. Ovii. Eftrc en lan- gueur, devenir en chartre, fécher de langueur. TÀBËRNA, genit. tàhcrn.v. f. Cicer. Boutique où l'on vend des marchandifes : Echope. fem. * Exercerc du,it tabcrnat ejufdcm neioiiaiioi,,'. Vtp. Tenir deux boutiques d'une mef- me marchandife. Tat.erna lihrana. Cicer. Boutique de Li- braire. *Tahcrna diuerforia. Cittr. Hoftellerie , taverne./^ cabaret, m. tABËR-NACOlOM , genit. labemacûli.n. Cic. Tente./, pa- villon de guerre pour camper, m. * Militare tahtrnaculum. Ce. Tenre de foldat. TABËRNARIOS , genit. inhemaril. m. Cic, Qui tient bouti- que pour vendre marchandife. m. * Tabenarium txn'"'. lii 4 K«r, t'irSH. Qiii coijfume , quicor- 45.6 T A B. Kirr. Faire, o" tenir cabaret, tenir hoftelleiie, loger en chambre garnie, (parlant de PHofle.) TABtRNARri.s. C^l. ad Oicr. Hoftclrci , Cabaretrei, Tavet- iiier. m. ,,.-,,• j • j rAzuRSAKi.^ccmadU. PUut. Comédies ouj'onintroduitdes cens de la lie du peuple. TABI'RNCLÀ, .?. f. yirr. Petite boutique, petit cabaret. TÀliis , génie, inl''"- f- Cclf. l'Iuhilie. /. maladie de con- fomptiun, qui deffeche tout l'embonpoiiii du corps. lîl- le eft commune en Angleterre. Tabis <î,tiV«j3. Plm. Langueur, certaine maladie des ar- bres qui les fait feclier lur le pied. TAliËSCÔ, tâbcfh, lahel^èie. Troprement, Sechcr , devenir languidant. m. devenir languiil.iiue. /. ♦ Tabclar jal. Ca- titl. Le fel fe fond Se devient tout en eau. * Dics labefir. Putiit. Le jour baille fort. * Hiimor caUretabefcir. Cutr. La glace fe fond à la chaleur. ..-.,,, TABtscEUE «.». Cuer. Languir dans l'oifivete. l- Dohre ac i,nfcri,i TereM. Sécher de douleur & de mileie. * Moltfltis &r,iorbo. Citer. Sécher de ch.igiin 5c de maladie. * DeJ.dc- rio alnujm. Or. Languit de l'ablênce , «de la perte d'une perfonne. T.^BÏDOS, labSitH, tâhïdnm. rompt, quigafie. (Û- NtxtMd.j. Liv. Neigcfluifond. . Tabida meni. Ovid. Va elprit qui a perdu la force , la vi- gueur. TÀBiFICtJS, tubifni, lAbifkum. Siiet. Qui conlumc, qui 3.i;nd fec & maigre , qui dcfleclie , qui fait tomber en char- rie Se en langueur. * Tabijlciii aer. Lacan. Air infette , ou pefiileuciel. i- l'ii labifica. Plin. Faculté putielatlive. TàBI'iODO, genii. tabititainh. f. Ptin. Phlhille. /. mala- die de conlompiion, qui deffeche tout le corps. TAELÏNUM, genit. labl'im. n. V,tr. Cabinet, m. les Au- teurs donnent des fignificaiious différentes à ce mot Tabli- num : les uns difent que c'ell un lieu orne de tableaux, les ~ autres que c'cft un lieu deftine à ferrer des titres Se papiers, eu le trefot des Chartres : les autres que c'efl: limplement un lieu lambrilVé de menuifciie & de planches qu'ils ap- peiloicnt T. lileniieufe. /. qui ne dit mot. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Tàiiiûrniar , crîi, m. & {. taciturii'tùi , ôri'j, n. Hor. Et au Superlatif Tàcïiûrnlfsi'mui j à, itm. Plant. '\ *Taciturnior fiatuà. Hor. Plus filentieuX qu'une llatué. * Taciiy.rvtjfimum ojliitm. Plaut. \JiiQ porte qui ne fait point de bruit. * Rlfa lanturna ^im caret Tientu. Hor. Un rivage fort cal.-ne, oii les vents ne foufflent point, qni eft à l'abry du vent. TACÏTÛS, ticiià, tacitnm. Cic. Hor. Qui ne dit mot, qui fetaill, qui garde le lilence. * T» abi taciiui viam tuam. Plaut. Allez vous- en voûre chemin fans dire mot: pafle ton chemin. Tacitus, (en lignification palTîve,) Cicir. Dont on ne dit mot, qu'on tient fecret 8c caché, m. qu'on tieut fecrete 6t cachée, /. Tacitus. Cu. Secret, cache', couvert, m. (ccrete, cache'e, couverte. /. tacite, m. 8c/, * Tacita ajfenfio. Cic. Un con- fentement tacite. Tacitus. Ovid. Qui ne fait point de bruit, (patlant descho- fes inanimées.l *T,ici>oiii'o. Virg. Pendant le lilence de la nuit, pendant un temps calme. '^ l'«i- lacnum. ^ir^. Sans bruit. ♦ ^niiis tacimfenefimui. Ovid. Nous vieiJlilTons fans nous en appercevoit , ou infenfiblement. TÀCVTOM, genit. ti'cti. n. Sen, Un fecret, m. TÂCTIO, taitiinii. f, Cic, Le toucher : l'attouchement, m. TACTtiS , genit, tâiliti, nj. Cicer. Le toucher : l'attouche- ment, w. T.ACTCS, lâda, t^iaùm. (de Tango.) Cicer. Touche', m. touchée, /, ♦ Tadui fulmine. Pltn. Touché , frappé de la faudie. * Diviiii Spirim. Cictr, Touché 4c l'Êfptit divin : inQij- TJE. TAG. Tx\L. inrpirc de Dieu. * Dolore amilf.e conjûgh, Ovid. TOUChé , émcu de l;i peitc de fa femme. 'T.ÎdA, t.êdJ-. {. y"s- Boisgommeux dupin dont on faifoit anciennement des fl;nnbeaii.v. fl.imbcau. »i. torche./. T*UA. Ptm. Arbie dont on titc la poix réline , oa la poix gtaflc. tM-Vf.. Virg. Noces./, mariage, m. (parce qu'aux nôccs des Anciens on pottoit des torches, & delà viennent ces ex- prellious figurées dans les Poëies ) * feliiei ixàn. Catuli. Vn lieuteux mariage. * Jure tua^ mire. Ovid, Elbe joint par mariage. T*DA. ira. L'Hymcnde. m. la chanfon nuptiale : Epitlrala- me. m. &/. T,£DËT, isfehk, tâdûh , t.edêre. de. Elire annuyé Se fâ- ché, eftre marry. m. cflre ennuyée, fâciiée, marrie. / ''■ Vtttitidct. Or. Um'ennuye de vivre, je ni'ennuye de la vie , je fuis las de la vie. T.EdIFêR., udifcrii, tidifirûm. Ovid. Qui porte un flam- beau. ♦ On donne cette Epithete à la Déefie Ccrés : fes Prefiies portoient des torclies dans les Sacrifices en fou hounear, à caufe qu'elle chercha autrefois avec des flam- beaux fa fille Fetfephone, 0« Pioferpine, enlevée par Plu- ton , felou les Poètes. T/EDÏUM , genit. tsdn. a. Hor. Ennuy , dégoût, m. Tj€DOLUS, it , nm. ff/î-Ennuyeux. m. ennuyeufe. /.. T-ÏNAR-UM. rR0.MONITOB.lUM, genit. T.cnnri jirommla- ril. a. Scii. Le Promontoire du Tenaie. Il eft de la Laco- nieau Midy , dans le Péloponeie :. aujoutd'huy le Cap Ma- tapan, dans le pays de Zaconie , en Motee au Sud. C'cli le Cap le plus méridional de l'Europe. T.ÎNIÀ, génie t.ïm.î. f. rlin. Bande, bandelette./ ru- ban long J: étroit, pour bander uneplaye, ««pour quel- que autre ufage. T.ÏN1A. Viir. Platicbande. /. dans l'Architeftuie, (qui eft comme un ruban ou bandelette. ) Tjenia. Plin. Long ver qui s'engendre dans le corps humain, (qui eft comme un ruban.) TylNlÙLÂ, genit. tttniols. f. Cclum. Bandelette. /. petit ruban , petite bande. TÀGAX , genit. liigaiis. omn.gen. Cic. Latton qui dérobe finement. * (On lit dans quelques éditions Siiga.x.) TÀGÛS, genit. T^gï. m. Fim. Ovid. Fleuve de Hifpai-.ia Tarmcdnmfii ou l'Efpagne Tarraconoife , & de la. Lufua- nie : il tombe dans l'Océan Occidental : auiourd'huy le Tage OH Tajo : il p.ifle par la Caftille Neuve, 8c par le Royaume de Poitugal en Lfpagne. TÂLÀaiÀ, genit. laUriiim. n. pi. VIrg. Les ailes que Met- cure fe mettoit aux talons., félon les Poètes, poui aller plus vifte par i'air. TALÀRÎS, il. m.&î. tâlâre,!i. n. (Adjeû.) Cn. Qiii va, ou qui delcend jufques aux talons, nu lut les talons, (par- lant d'une robe longue.) TALAIUUS ludui. m. Cic. Le jeu des oiTelets , judesdez. TÀLËA, genit. tnlex. f. Varr. Branche d'aibre coupée par les deu.x bouts pour pl.inter : une bille. TAlENTÛM, genit. tàlcnû. a. Har. Un talent. >». Somme d'argent. ï,e talent Attiquceftoit une fonime de foixante Mines Atti- ques, on de lix mille Drachmes, ce qui revient à cinq cens Ibixante écus de France. Talentum. Viir, Lepoidsdeiix vingt livres. TÂLëOLÀ, genit. taUotx.f. colum. Petite branche d'aibte coupée par les deux bouts pour planter. TALÏÔ, genit. talion, i. î. Cu. La peine du talion, lorfqu'on fouifre le mal qu'on a fait à un autre. TÀLÏPÈDÔ, âi, ârë. fefi. Clopiner, on marcher fui: les ta- lons. TÂLÏS, h. m. 6-f. tait, il. n. (Adjeft.) Cic. Tel. m. tel- le. /. * Honoi tulis paucii efl dilatai ac miàl. Cic. Il y en a peu à qui on ait fait un te! honneur qu'à moy. TALÏTËB.. (Adverbe.) Varr. Dé telle manière , tellement. T.^LÏTP-UM , genit. tàliiri. n. Suit. Ciiiquenaude, o« cio- quignole. /. C'eft un coup du doigt du milieu bandé avec le pouce, & lâche conue le nez ou le fiont d'une per- TAL. TAM. TAN. 43;» fonne. Saumaife 8t Voflïus expliquent ce mot d'un coup de poing. * iTabnurn eft proprement un coup que l'on donne des jciu- tutcs des doigts eu les pliant, x.itSu\f7/j.U , comme l'ex- pliquent leso7o/«. C'clUulfile lentiment de Vojfmi iias ion tiymol. L. t.] TALLA , genit. tallârKm..{^ pi. Poït-Lucil. Les tuniques intérieures d'un oignon , les peaux de dedans. TALFA, genit. lâtpa. f. ù- m. Ciccr. Une taupe , animal qui jecjichedans terie, & qui ne voit goutte. TALUS, genit. tàli. m. Celf. Le cou-de-picd, on un des lept os qui le compolcnt, .-.(Ir.igal , ou noix d'aibalefle. * /cjlii ad TaLoi dcMijJ'.i. Cic. Une robe qui defcend jufques fur le coLidc-pied. ♦Pcai/ij OT<î/è/B/;aj M/ii. Uorat. Un pied bot. TAits. Oflelet. m. Petit os avec qiioy l'on joiie. ♦ riGZt.z calium cUnculiim. Plaut. Dérober une coupe en ca- cheté. * Te îjl.im oh rem Jeligi triginta miiiiT. Plaut. C*cft pour Ceja que je vous ay attrappo de trente piftoles. TAMQL'AiM. (Conjonûion.J Licer. Comme li. TÂNTILLUM. (Adverbe.) Pla«t. Tant loit peu. TANTiLLUS, liniil/^, lantitliim. PUur. Si petit, m. fi pe- tite, f, * 'Jltiem ego pucrum tiinttllurn in muntbui <^ejlavi meti. t^ Plaut. Que j'ay porté entre mes bras, lors qu'il eftoit en- core tout petit. TANTiSPUB.. (Adverbe.) Cicer. Un peu , durant un peu de temps. ♦ Tantifper dum. Cicer. Pendant que , jufques à ce que. TANTÔ. (Adverbequi fe met ordinairement avec le Com- paratif.) Comme Tant'o riJiigi:. Cic. D'autant plus. * Sinon tanio ani'e frgijj'ei. Cic. S'il ne fe fût cni'ui long-temps de- vant. * Ter tani'o pejor ijijaijl. Plant. Elle eft ttois fois pire , ou plus méchante. TANTÙFÈRt. (Adverbe.) Cicer. Tant, tellement, C ar- demment. TANTULÛM. (Adverbe.) Cic. Tant foit peu. TANTÛLUS, t-àntiilk , laniiilûm. Cic. Si petit, m. fi peti- te. /. *Maiiira uuitiiU. Cef. Une fi petite ftature. * Cur tantuh venierint. Cic. Pourquoj ils furent vendus fi peu, au a fi bas prix. TANtOM , (Adverbe.) Cic.' Seulement. Tantùm non. Liv. Prefque. TantÙm. Si. * Id Linltim ahefl ah offcio , ut nihit ojjzcio magii pojjit ejfe contrariitm. tuer. Cela eft fi éloigné du devoir, qu'il ne peut y avoir rien de plus contraire. Tantùm ijiuinium fat ejl. Lictr. Autant qu'il faur. * .^lierum tantum , on alterotantû : teriiiimtantiim. Cic. Deux fois au- tant : trois fois autant. Tantùm ahcfi ut. Cicer. Tant s'en faut que. TantÙri cjuod itttiynum manur/t impofuerat Pannonico- ac Dal' maiico hella Cnfar. Vill-Pater,iil. Ccfar ne faifoit que d'a- chever la guerre de Fannonie £k celle de Dal-matie. * K/> m tantum taudiindui , m tjiiaii^ifm ititelligt virtus potejl. Vtll' Fatcrcul. Un homme qui mérite autaut de loiiangcs, que nous en pouvons donner à la vertu. TÀNTUMMÙDÔ. (Adverbe.) Ter. Seulement. ■TANTÛMDEM, genit. tinruXcm, Ciccr. Autant. ^Vnditjue ad tnferoi lanîuindemvte (Jl. Cic. Le chemin de l'enfer n'eft pas plus éloigne d'uncofte que d'autre. TA'STînvM emtiii, Terent. Qui a efte acheté autant. TANTUS, r.ïnriï, tâmum. Cicer. Si grand, m. fi grande. /. * Tmita vntuptai, ?««»(« /crtifr/'od^ mnxima, Cidr- Le TAN. TAP. TAR. plui grand pliiCr qu'on puifle recevoir. * Eft mihi tantihane lemprftalem ji'.hire , dum!,.od'o. Cic. 11 m'eft fi avantageux d'eflùyer cette tcmpefte, poutvcu que. * Nibu lanufuit, quo ymdererr.ai fidem noftram. Cic. La chofe n'eftoit pas fi confidcrable , pour vendre noftre fidélité. ''■ Tantus ell rjiianiiis zideiiir. Cic. 11 elt aulU grand qu'il paroift. TAPËS, genit. tàpetii. m. Virg. Tapis, m. tapifterie. /: Tapes. Couverture de lit , courte-pointe, houHé. /. Tapetia neutre plurier. Plaut. Des tapis, m. (du fingulier Tapete inuf;té: Et le datif & l'ablatif Tapeiis du nominatif Tapeiur/i aufiî iniifiie.) TAiRObAnA, genit. Tapmbanl. fem. Plin. Ifle de l'an- cienne Afie 5c dans l'Océan Indien ; c'eft aujourd'huy Cey- lan, t«Zeilan, au Midy de l'Inde moderne. T.^RANDÙS, tùPixtiOr. genir. tarandi. ni. Plin. Animal delagrandeui d'un bœuf, ayant la tefle d'un Cerf, & le poil d'un Ours. TARàSCÔ, èni,. f. ou TAROSCOM.î. n. Sirai. Ville des peuples Ociur,iaies dans la Gaule Natbonnoife : aujouf- d'Iiuy Taiafcon , ville de la Provence fur le bord du Rhofne. TARÂtANtArA. Enn. Le fon d'une trompette: la fanfa- re, taratantate. TAREELLÏ, genit. Tartellônim. m. plur. Caf. Peuples de r Aquitame dans la Gaule : aujourd'Uuy l'Evêche de Bayon- ne qui comprend prefque tout le pavs des Bafques. TARDE, TARDIOS, TÂRDlSSIMÉ. (Adverbes.) rtc. Tard, plus tard , fort tard. Tardc. Cicer. Lenrement. TARDËSCÔ, tardè/iitj tardefcè'rè'. Lucr. Devenir lent, w, devenir lente. /. TARDIGKADÛS , tardigrada , tardigradûm. Pc'ét-apud Cic» Qui marche lentement. TARDILÙQUOS, tardilôcjuâ , tardilSquiim. Sen. Lent à par- ler, m. lente à parler. /. qui a un parler lent, qui parle lentement. TÀRDIPES, genit. tardipedïi.omn. gcn. Caiull. Lentï mar- cher, m^ lente a marcher. /. qui mafche lentement. TARDITAS, genit. tarditâiis. f. Cicer. Lenteur./. * Curfu cornière tardiiatem. Ctccr. Se hafter de courir. ttj^ Tarditas ingenit. Cic. Lenteur, «» pefanteur d'elprit 5c des fens. /. Taruitas. Retardement, m. .offert larditatem ifta fententU ad Detahcllaru petfecjuendum. Cic. Ce fentiment retarde la poutfuiie de Dolabella. TARDITIËS, genit. tarditïi'i. fem. ^cc-apudNon. Et TARDiTOi;Ô, genit. tarditudini't. f. Plaut. Lenteur./. TARDIUSCOLÛS , tardiufiitlà , tardiufcûtûm. Tertnt. Un peu lent. m. un peu lente. /. TARDÔ, tardai, lardavi , tardàtiïm , târdâre. acc. Cicer. Tarder, retarder une chofe, y apporter du retardement, l'arreflcr. * Impetum inimici tardare. Celf. Arrefter l'enne- mi, ou fa violence. Tarda R E yî«rf/a aliciijui. Cicer. Retarder, refroidir les étu- des de quelqu'un. ^ .ylntmoi acciifaiorum. Cicer. Refroidir lesaccufatcuis. ''■.^iiifler fenfustardat. Celf. Le vent de Mi- dy appefantit les fens , on rend les fens pefans & lourds. Tapuake en lignification neutre. Cnrr. Tarder, s'amufer. TARDOS, tarda, tardum. Cicer. Lent, pelant, à faire les choies, m. lente, pelante, f. [Cet Adjeftif fait au Comparatif T^r(((or, Zrti. m. 6-f. tar- dait, erit. n. Cicer. Et au Superlatii Tardifimui , d , hïm» Plm.] ''■Tardui incejfn Pin. Lent a marcher. Tardus. Lent, pefant , lourd, ot. lente, pefante, lourde. /". Ojî dit Homo t ardus. Ciier. * Tardum tngenium. Plin. Un homme lent: un efprit lent. * .^d referendam granam tar- diorem effe. Cicer. Eftrc plus lent à remercier ceux qui nous ont fait du bien ou plaitir. *Tardum in^eniurn m atcipiun- dis, tju£ tra.iifntur. Plin. Un efprit lourd & pefant pour concevoir ce qu'on luy dit. * Tardum e!f d/iiu , piuribui profit, an nocen' vinum. ,Plin. Il eft difficile de dire, on a bien de la peine à dire fi le, vin fait plus de mal que de bien. Tardus fu/nm, Vi'S- Vuefuniée épaifle, qui s'élevc leme- lueac. TAR. TAS. TAT. TAV. TAU. Tarda «iirfi. Vir^. Une eau cioupilTantc , ou qui coule fort jentement. TARENTÎNÙS SÏNCS, genit. Tanr.i'im ilnuj. m. rlh. Le Golfe de Tarente, il fait partie deU mer Ionienne; il eftoit anciennement entre les ptovinces McJjM^i , LucAtin & B'utum : aujourd'imy il cil en'.ie la Tcirc d'Ottante, laBa- (ilicate 8c la Calabie Citeiieure dans le Royaume de Na- ples. TÂRENTÛM, genit. Tarcnû. neut. FUn. Ville des peuples SMtniini, dans la province McJCapia, & fut le Colle de Tarente: c'eft aujouid'huy Tarente, ville Atchicpifcopa- Je de la Terre d'Otranie fur la cofte Méridionale , dans le Royaume de Nàples. TARMES, genit. tarmitti. ni. fin. Petit ver qui ronge le bois. TARPHlA ^uU. Mart. * ^rxTarpeia. ^ng. Le Cipitole à Rome, ainC appelle d'une Veftale nommée y ar/f;.! qui li- vra le Capitole aux Sabins, & qui y fut accablée de bou- cliers par lesSabins racfraespour punir fatrahifon. Tarpeije Coronic. Mart. Des couro/incs que l'on donnoit à ceux qui avoient vaincu dans les Jeux publics célébrez en • l'honneir de Jupiter Capimiin. TARQUlNlA, .r. f. ou TÂR.QyïNI.£ & TARQUÏN^ , irim. f. pi. OU TARQUINlI, oritm. m. pi. Strab. Ville de l'ancienne Etrurie ou Tujtiu-, aujourd'huy LaTarqui- nia, ou Targuene , ville ruinée du l'attimoine de Saint Pierre vers le Midy 6c vers la ville de Cotneto, dans l'Eftat Ec- clefiaftique. TÀRRACÎNA, s. f. que l'on nommoit auparavant ^nxur, & Trachiiia , OU ^^ffera. Plin. Sirab. Ville des peuples Vclfci dans le LaiiLin: aujourd'huy Tecracina , ville Epifcopale delà Campagne de Rome au Sud Eft, dans l'Eftat Ecde- fiaftique. TARRACO, genit. Tarracônu. f. Plin. Ville des peuples Ccfettini, dans la province Tarraconoife ; aujourd'huy Tar- ragone, ville de la Catalogne fut la cofte Méridionale , en Efpagne. T.^RSOS, genit. Tinl. f. Cker. Taife, ville delà province CilicU Campeftri! : Elle a retenu fon ancien nom, & elle eft en Natolie fur la cofte Méridionale, dans la Turquie d'Afie. TARTARÊOS , i , um. Vhg. D'Enfer. * Tartartui cuftoi. ynf. Le Cerbère, chien monftiueux, qui garde l'entrée de l'Enfer, félon les Poètes. TÂRtAR'DS, i. ra. * au plurier TARTARA, criim. neut. ^tr^. L'Enfer, le lieu oîi les damnez font tourmentez. T.ASCÔNÏÛM , genit. tjfcor.i'i. neut. PItn. Terre blanche grafle , dont on fait des creufets à fondre l'or Se l'argent. TÀST.\, genir. Tafis. fem. Pttu. Ville des peuples Datii dans l'Aquitaine; aujourd'huy Dax, ville tpilcopale du pays des Lanes , ou Landes , dans le Gouveinement de Guienne , ô-c. TÀTA, *. m. Mart. Mot des petits enfans d'Afrique pour appeller leur père. TÀT.Ê. PUnr. Particule d'admiration. T.\vA, s. m. ou tACS, î. m. Tacit. Fleuve des peuples Vcniconui 6c D.tmnii dans l'Ifle d'Albion ou Sritannta M-i- jor, vers le Septentrion 6c l'Orient, il fe décharge dans l'Océan Germanique: c'éft aujourd'huy Le fay en Ecofl'e , cette rivierefepate ieRoyaume d'Ecolle en deux parties, la Septentrionale eft nommée Ecofl'e deUleTay, la Méri- dionale eft appellée Ecofle deçà le Tay. TACLANTII, genit. Tanlanitirrtr,,. m. pi. Plin. Les Tau- Jautiens, peuples de la Macédoine fut la cofte Occidenta- le: c'eft aujouid'huy partie de l'Albanie fur le Golfe de Venife 8c aux environs des villes de Durazzo Se la Valona : Quelques Auteurs Anciens ont mis les Taulantiens ôc d'au- tres peuples voiftns dans l'Ulyric. TAUrAj genit. /a-.r?. f. Varr. Vache ftc'rile. /. TAURE A, genit. iûi.egion Ommcria , ou Siythia farvtt au MiJy; c'eft aujourd'nuy Crimski , o« le pays des Tartares deCiini , dans la Petite Tai tarie au Midy. TAUit.IFER, tauriferà, tauriferûm. Litcan. Qiii produit des taureaux. TAURIfORMÏS, h. m.irf. tanrif,r>y,ë\ 1,. neut. (Adjeft.) Hjrtt!^ Qui 3 la forme , 0« la figure d'un taureau. TAURiî, cTK/w. ni. plur. FeJI. Jeux & Sacrifices en l'ho'n'» r.cur des Dieux de l'Enfer. TAURINl, genit. Taic. TËCtJMÊN , genit. tegumînii. neut. Liv. Et TtGÛMÉNTOM igeait. tigummi, neut, ac,Couv€«uie./, TEG. TEL. TEM. Oj" TfgwmeKta" ftetentm. Cic. Des couvertutes. /, dej çri' textes, m. des voiles à les crimes, m. TÊLA, genit. tilû:. f. Cic De la toile. /. HCt Ty/am exordiri. PUut. Commencer Un Ouvrage. TCLAMON, genit. Telamônh. m. Viir. Efpece de Termes , 51' figutes qui portent les faillies des Corniches. ''^ Ce mot vie'nt du Giec T/.:('/-/aif qui lignifie un homme qui fuppoitc Je mal : ce qui convient alfcz bien à ces ligures. THLEEÛ.t , genit. Teiihoàritm. m. plur. Vngil. Stai. Lci Telebociis peuples de l'Acarnanie, ils ont audi occupé les nies des Taphiens ou Td/ï/j/orîiwi !'?/«/< , qui font près des nies Echinadcs , au devant de l'Acainanie, dans l'Achaïe province de Grèce. TËLËrHiÔN, T-iXitm. genit. telephil. n. Plm. Poutpiet fauvage. m. THLÈSiA, genit. Telcsijt. f. Lif. Ville de la Campanie, & proche dcsSamnites : aujourd'huy Telefe , ville Epifcopa- le de la Terre de Labour , dans ie Royaume de Naples. TËLiFtR, reliférii, teliferum. Scn. Qui porte des dards , eu des flèches^ TËLÏNUM UNGUENTÛM: tbmïo» iuôq>v. genit. tèlin't ««- ^Kcii'l. n. Plm. Parfum fort eftimé des Anciens. TELLÛS , genit. lillurn. f. tuer. La terre : Et La Déefle de la Terre appcllee Tellas dans les Poètes. TËLÔ MARTlOS , genit. rt/i>iM A/irtiï. mafc. Luc. ^nton. Ville des peuples CamatttUct dans la Gaule Narbonnoifc; aujourd'huy Toulon , Ville de la Provence , (urlacolie. TËlOM, genit. /éd. n. Cicer Toute arme à jetter de loin. Comme dard, flèche, javelot, ire. 0« Toute arme à com- battre de près, Comme une épée, &c. * Bxirà leli jaûitm, gnint-Curt. Hors la portée du tiait. TËMËRARïOS, lemerarid, temtrarïiim. Cic. Téméraire, m. & /. incondderé, imprudent.»), inconfîdérée , impruden- te./, indilcrct, mal-avilé. w. indifcrete, mal-avilee. ^. TËMERÀTÙR, genit. ter/ieratirïi. m. Siat. Corrupteur, violateur, r». TËMËK.I:. (Adverbe.) Cicer. Téme'rairement , inconlîdété- ment , fans jugement , avec témérité. TtMtRe. Sansfujet. * Non pot temerè ejî t ejuod tu tant times. Ter. Ce n'etl pas fans lu jet que vous appréhendez tant. T'MFRè Cic. Sansdeflein, fortuitement, par hazard. TËMËRITAS, geiiit. lemeriiâtîs. f. Cic. Témérité, incon- iideration , indifcieiion. /. TEMËRITÊB.. (Adverbe.) ^ccim. Témérairement. TËMtRlTUDÔ, genit. f.»!frjfM(i;n>>. f Pac;'.v. Témérité./. TËMÊK.Ô, limerai, lcmer.ivï , temerâtïîmj temeràre. Liv. Violer , profaner , corrompre , falir, fouiller. * Eandem Jitliam in matrimonto ^^ripp.t terneraverat. Tacil. 11 COI- lonipit cette Dame comme elle cfloit mariée à Agrippa. * fluvioi temeràre zeneni!. Ovid. Empoifoiinei des fleu- ves, THMëTOM, genit. tlmcû. neut. Horat. Du vin. m. TËMNÔ, têKinii, tèmji , tin^lfim , limnèri' (Vrj. Méptifer., * Vijiite jiijliiiam moniti , & non temnere Divos. Virg. Ap- prenez à vivre en gens de bien , Se à ne point méprifer les Dieux. * Jejunui flom-tchtis rarovul^aria temnit. lierai. Un homme qui a faim mange les viandes les plus commu- nes. TÊM<5, genit. tcmônss. m. Ovid.Phnd. Le timon , o« la flè- che d'un chariot. TEMPE, n. plur. Plin. Plaine de la MagneGe entre les monts Olfa Se Olympe, aux environs de l'embouchure du fleuve PenéeenTheflalie. TËMPËRAMËNTÛM, ^emt. temperamêntî.ntMt. Cic. Tem- péiament. m. modération , médiocrité qu'on apporte dans les choies. /. Te.mpf.bamektum. Mart. Tempérament, moyen, m. TËMFËRANS , genit. ieOT^fr.!Jirii. omn. gen. Ter. Tempé- ré, modère, retenu, modcfte. m. tempérée, modérée, retenue, modefte. f. quia delà modération & de la rete- nue , qui fçaitictenir fes panions Se fesmouvemens. TtMPERANs ni. Ter. Qui épargne fon bien, qui eft bon mé» nager. * Kon te7>i(erani famt, Ter, Qui n'épargne point fa léputaùoo. T£M- T E M. TEMPëRANTEP-. (Adveibe.) Tac Avec mod(^ration ,it\o- ,„„« umpcfiivam evertere. f"-S-_ Abb.u(re , couper un pin dans la faifon. TtMPESTUOSOS , tempcftiroja , rempejl«ô„im. ^ul-Cclt. Ora- r^en^^'lT' °"°^"''^- ■/• l"/':t aux tempeftes. m. fujeite aux TÊMPLÛM , genit. rempli, n. Cicer. Un Temple , lieu con- lacre en 1 honneur de quelque Dieu des Païens pat les Augures. ' - Templum. Kv,r. Pièce de bois qui fe met de travers furies chevrons du toit d'une maifon. TEMPORALIS, !s. m.&C. temporSlë, t,. neut. CAdieai S»int. Se \ ' '7 TËMFÔRARÏOS, temporar'iâ, temporarTHm. Plin-Jun. Qui dure un temps , ou quelque temps. '* Temporarra tuoema. Curt. Des efprits qui changent félon le temps. ^Tempora- riaamiciiii. Sen. Des amiiiez pour un temps , des amitiez inconftantes, ou des amitiez qui changent avec le temps Se; Ja fortune. TEMPÔRË ou TËMPÔRI. Cic. Ptaut. A temps , au temps 5U il faut. * Horat. De bonne heure , avant la nuit. TtMFÔRÏUS, (Adveibe) Ovid. Colam. Pluftôt , de meilleure heure. TEMPOS, genit. t'empSrû. n. Cic. "Le temps, m. ^Parère, ouajentiri, on fervire tempori. Citer. S'accommoder au temps : fe gouverner fuivant le temps , félon l'occaflon. Vhi lempus eft promijja perfici. Ter. Lorfque le temps eft arrive d'accomplir fa promefle. Tempus pr^teritum. Cic. Le temps pafle'. » Injlant. Cicer. Le temps préfent. * Confeaueni. Cicer. Le temps à venir . l'a- venir. Tempus. Temps, Siècle, m. * Heroica tempora. Shiint. Les iieclcs des Héros. ^Temporihui .Af.gup. Tac. Dans le fié- cled'Augufte. * Erat cùm lilcris Laiinis , tùm ctiam Grxcit , ut temponbus ilUt , fatit cruditut. Cicer. Il eftoit aifez fça- vanr en Latin 8c en Grec pour le temps oîi il vivoit. ».0». fuerunt per idem tempns dijjimilei inter fe. Cic. Il y en eut deu.-c en ce mefmc temps fort diffemblables. Tempus. cic. La faifon, le temps propre pour une chofe. 03» 74»» lempi'.s eft. Ter. Il eft temps. * Nunc ita tempus ejl mibi Ht cupiam filiam , olim nihil mintts. Ter. Je foLihaité maintenant avoir une fille, ce que je ne fouhaitois point autrefois. *Vii tempui tibi erit. Ter. Quand vous aurez le temps, 0» le loiCr. * Maturut complevn tempora venter, Ovid. Cette femme eft à terme. Tempus pour une partie du temps. Comme un jour, une heu- re j le foir, le matin, &c. ^Vt tempus ejl diei , vide fis, ne ijii'o bine abeas longHis. Ter. Veu l'heure qu'il eft , pie- nez garde de vous éloigner d'icy. * Mellijfima tempora faa- di. Virpl. Les momens les plus favorables pour parler à quelqu'un, i- Tempus génitale. Ovid. Le jour de lanaiflan- ce d'une perfonne. ♦ In tcmpore. Ter. A temps , à propos. Tempus aufingulier, oa Tempora au plurier. Cic. Les mau- vais temps, les malheurs, les calamiiez. * Maximis Rei- fubtict temportbus, Cic. Dans les mauvais temps de la Ré- publique. Tempus. Varr. Quint. Le temps d'un Ver"be, Comme le Pre- fent , &c. Tempus, ou Tempora. Virgit. Les temples. / les ctficzde latefte. m. 8c quelquefois La tefte, dansStace. TËMSÎ, Prétérit de Temno. TEMTOR, genit. lêmtorts. m. Sen, Qui méprire. m. THMOLËNTïA, genit. temulenii.ê. f. Ptw. ïvtefle. /. TëmOlëntër, (Adveibe.) Coium. comme ua homme y vrc, ~ Toœ, Ui Kkit t£; 441 T E M. TER T E N. t".1"t .TT,'°" CMchitd, avarice fordide, mefquUeiie. ^^lE^l^'l'^^ToL Opiuiaûréme.t. obftiné- tËNASHTjS, I. m. ;y— pr,>v Ou tient foite- tant dansfesKfoiutiou=, qui ne démord po.mdecequ.l Tfsfx'^'r^r av. Chiche, avare. «..&/. TËNDÏCOlA, genit. ftn-i""'*- *• <■"■ negeM""^'" TE^mcI; f,;";rr.. dur. Qu^nd on épilogue fui uue ^''"'^'..n; <;^n Perches pour étendre des draps. /, ?rNA0 £elt:,lX<..m. rw/. Tendon. «,. dans le corps TE^NDO^rfn^;. , t^rïniï, ,?«.S»,, ou ,J„,««, ri^rf.r,". CK.r Tendre, étendre, bander. » T.» ne unde od.i,. V.rg. Bornez-la voftre haine. TendÉre Tendre, avoir pour fin, .« pour but. * T.»» h^c TENDERE. '■ ' PI Vous voyez bien ou cela tend. yt:°S: dtlc'lZo. .d 2u... Pt.n. S'etendreiuf- ques à l'eftomac. * Dcm ammum fer ut»m utcnd,,. C'.ur. Dieu a répandu rame dans tout le corps. . ■ , TPNPEwl ecnit. unérar-^m.i. plur. Ce. Les ténèbres./. 3ï t.J^'br^ -rèuébres, obfcurit'é. /. dans le fens hgure. '^'^l7ulZe\lZ, .(.a., rn. Oc..^ Obfcurcir une choie *°i„ .uum unehr.fu,,,. C.V. Je n'y connois rien, ,eny vois "outte, ce font des ténèbres pour moy. *7«cer. „ 3m. Cu:r. Eftre dans les ténèbres & dans l'obfcur.té. TËNEBRICÔSÛS , lencincofk , unehjomm Ce. Ténébreux, obfcur. ». tenébreufe, obfcure. / ple.n, rempli de té- nèbres "';„p>^f .-Te^^ir, :„'Xf^ur: û:^^::.^'^: Te"'b°>?c"* W.. té, eftre !e maiftre abfoki, Tenere. Tenir , retenir , arrefter , retarder , empefcher. * i'eiitHsieauji nos. Cic. Lèvent nous a arteftès , nous a re- tenus. * Neditiuiis teneam. Plaut. Tour ne vous pas rete- nir plus long temps : pour faire court. * Ken tenebo u piw ritui. Cic. Je ne vous reiiendray, ou je ne vous tiendray pas davantage. '<^ Tenerc jufpenfum .cliquent: attenliim. Cic. Tenir quelqu'un en fufpens: le rendre attentif. * Teiierc iram; laayma:; rifum. Cic. Tenir fa colère; s'empefcheî , de pleurer, ou retenir fes larmes; s'cmpefcher de rire. * Dotorem tentre. Cic. Retenir la douleur en foy mefme , ne la point faire paroiftre, l'étouffer. •* Tides eum non le-: mi,fed meicei. Uv. 11 ne le foucie pas de fa parole, maii du gain. * Teneri Icgiiui ; fani; voio; prarntjfis. Cic. Liv. Eftre tenu, obligé, engagé d'obéir aux loix; a fubir quel- que peine ; à s'acquitter de fon vœu ; à faire ce qu'on a promis. *reneriverui,nd,A. C:c. Eftre retenu par la honte. *Tene,teneeHm. PUui. Arreftez le , arreftez-le , tenez-le. *N,n cjiiid le tenet. Cicer. Si quelque occupation ne vous arrefte, ne vous retient. * Kia: teneor, on Teneri zix pof- fum, ou Tenere me non pojjiim , qmn. Cic. J ay bien de la peine de me retenir, 0« de m'empefcher de. Tenfbi mam/cfio m W«;n» crimine , ou in manifcflo crimine. ' de. Efuepiis, o« furpris fur le fait , eftre pris (comme ou parle) en flagrant delift. . , Tenere Aique,«rr.an,fefli:m mendaeii. PUi>t. Convaincre quel- qu'un de menfonge. * Teneri jlagiiiii. Tacit. Eftre convain- cu de crimes. Tenere. Tenir, garder, maintenir, conferver. * Propojituiia . tenere. Cictr. Faire ce qu'on a propole : exécuter (on del- fein- eftre dans la mclme rèfolution : avoir toujours le mefme deflein. » Tenere filentium. Cic. Garder le hlence , 'c taire. * Teneeum cmjum , quem à prima maie fufcepifli. . Oc. Fouifuivez comme vous avez commence des voftre enfance ♦ Trihui reins animanuur» vitn tenetur , ciba , pt- tione , rpiriii,. tic La vie des animaux fe conferve par les alimens, parle boire & par l'air. * Foficjuamunum, quoie- „eUr.ur\ imifsmns. Cuer. Après avoir perdu celuy qu. nous maintcnoit, qui eftoitnoftre protecteur, j*- Se fui.finihus tenere. Cic. Se tenir dans les bornes que k fortune nous a prefciires: fe conrenter de fa iortune&de fon état: ne pas portet plus lom fon ambition ny les el- pèrances. '^ Se dor,,o , f^oppido tenere C.c. Se tenir au logis , Sans la Ville; n'en point forrir, n'en bouger * Te^^r. de- Zuw. Cc.r. Garder l'honneftete , .--le décorum, garder labien féance. * Digmiaiem. Cic. Garder, ou foutenir Ion rang Se fa dignité , la maintenir. "► M emoria tenere rem ah- auirn Ce. Confervcr la mémoire d'une chofe , s en ref- l fouvenir '>■ Tenet vos mer.iorU v.ei. Cic. Vous vous fouve- nezdcmoy : vous ne m'avez pas oublié. * T.xm^m o- opt- i IZer^lolinum tenere. Cf. Conferver la réputation que. nous avons dans le monde , la maintenir. ' Teneri r. atic,ui, on m aUcuju. def.derio. C,V. Eftre reten» . par une choie, avoir delà pallion pour une chofe * Mag- n„m,r,e unetVibis dc/ideritim. Cic. J'ay une grande paftioa d'eftreàRome. *T,neri lifdem jhidin. Cic. Avoir les roel- mesdcùrs, les mcfnies inclinations. *Tenert Ittdis. Cictr, Prendre plaiût aux jeux. ^ , r Tenere ca^fam. Si,et. Gagner fa c.'.ufe, ob fon procès. Tenere. Sçavoir, entendre, concevoir, <^°'"P'^^f'^-^^J;;, ne, qmddicum ,' Ter, Efitcnds-tu ce que je dis.' *r» . T E N. fuîd trrei.Ter. Je fçaybien ccqiii vous trompe. * DiCcipli- n«m ttli- genit. .e^nVi.». f. P/->. Pierre gri- fe qui porte un croiffant empreint. ^^^ hiinsdes Ane ens pour fuer : btuve. /. TEpOR, gcnit. if;or>'. m. Cicn. iicutu , TÊPô/XtOS, „^.»m, „,or|,S». P/".. Tiède. «. 8c/. un j,eu chauffe. „. un peuchauftee /. ^ ^^^^ TtUCENTUM. indeclrnable. Trois cens. w" b bre. (Indéfiniment.) _ . „ Trois cens. TERCÊNTENI, n,a,,Û.S,tcryr,u.nMart. TlOiS cens. TERDENI, rerdéml, tirdeiia. ^Jr. 1 tente. ^IfEBlttèk'!-' "'(dérivé de r.....) Foret, r.. petit inflrument à percer. Perçoit , trépan. «. . .; [^ ^ ( On ne trouve point ce mot dans les Anciens , mais il ge pour les remèdes ,&c. .^.^^ ^ ■^l"u^ifd^fef ^erian^aux Ch^îSlteTrS a'ux Menu.aers Percer avec le tanere. yei qui longe les har- •des & le bois: la ligne ville de la Chaldée ^^^;t^/îë; I:^ïhu^B:;^a,^Ura, vUlc de fa province d'Yerack. .;ï. neut. C,«r. Ledos, »« le derrière. *Co.r.]hrA ,er,o j.ber. Tac,,. 11 luy commanda de fe met - £-e derrière. * l^uefimn legio nriafirmavit , poft c^uti jocH- rum tIL. L'..rriete.gar1iefu,vo.t compolee du refte des alliez & de la vingtième légion. * Se am cxercuterg,, eo~. rlmk^t^m. tL. Qu'.fieroit incontinent à leur ^ueuc avec fon armée, « à leurs trouffes. *.;f^'"" fn^'f ' Vanc V^,kUur,hus. Ce. Eftre pris en queue, en ftont , en flanc^ » r..r,uvùEp,cm,.,. C,çer. Epieure a Dorue ic bien par la volupté. „rhever TKRM.NARr. o«r. Terminer, finir, achever TËRM1N13S , genit. ri>^;»"". m- C'"^- ^emie. «». i>oines ^ limites. /■. ,.{•„ f le bout. m. l'extrémité, f. TÉk's;TEos':t«- ^ ..»«. .™'-.- <'•-• -^' ^'-'• T^^ïm::"::;^t::"i^^«" c!"«. Q,i a trois pieds :, d'et.ois: 'e'«»"e. «.&/. » j.„,„- j,„,-. p/,„. Treize^ ^'^::»':^;.';^^ ^t;^:«ug^ envois rangs. „« i«r TÈR°Nlôf lênit. un.ronU. m. ^-/ - G.». Lc nombre de TËRô; r«f,,tmT,».7,S«,,rm«. P/-«t. Piler , broyer , bn-; ;t.^ur«».»Kterf«/"«ww«/. 0»r. î^o»s ""o..» em TER. ploy^ teute noftre vie à apprendre. * Tirere ûtlttm ctnviviii. Liv. Employer fonloilir dans les fVftiiis. f^ Vcrhum hoc trivit ctxfuetuiiti, Cic. L'ulage a rendu ce mot commun, l'areceu. TERRA, ,ê. f. eu GLÔBOS TËRR^. m. La Teiie, oh le Globe de la Terre: le Globe Terrelire. 11 fait partie du Monde, ou de l'Univers. Sous le nom de Globe Terrelire on compiend la Terre & les Mers. Les Anciens ont divifé différemment la Terre : Ephore félon Strabon hb. t. la partage en quatre, le cofté quiell versle Midy 6c l'Orient Suhfjlanus , ell habité par les Indiens Indi : la partie Méri- dionale eft au.t Ethiopiens- ^/£ihiopes : le code Occidental eftteiiu par les Celtes Celti : & les Scythes Scythx habi- tent les parties Septentrionales. D'autres la divifent en deux fortes de peuples qu'ils nomment Crxi.i les Grecs , & EaTbtri les Barbares , l'don Strabon //*. r. Le Globe Terreftie eft partage en deux Hemifplicies cfgaux par le Cercle Equinoitial : rHemifpirete Septentrion.il eft celuy que nous habitons, l'autre ell nomme Hemifphere Méri- dional, Str^h. lib. 2. La Terre eftoit ordinairement divi- fée par les- Anciens en trois parties, Etiropa, ^^fnca,^fia , félon Strabon lib.z. &c. Quelques-uns comme Ilaton &c. J ont ajouté ^AtU;stts infula &c. Aujourd'huy l'on peut divifet la Tetre en quatre continens: Le continent Oriental comprend l'Europe, l'Aire Se l'A- ftique, le continent Occidental a l'Amérique Septentrio- nale Se la Méridionale. Le continent Septentrional aura les Terres Arftiques , comme l'Illande, la Groenlande, 6-c. Et l'on peut mettte dans le continent Méridional les Ter- res Auftrales 8c Antarfl-iques. Le Vulgaire ne connoit or- dinairement que quatre parties delà Terie, qui font l'Eu- rope, l'Alie, l'Afrique Se l'Amérique. Terra IsRACL, ou Terra Hebbœorum et lanAëiiTARUM , & RiGNuM ISRACL, (dans la Bible) c'eft-à-dire La Terre d'IlVaél , 014 la Terre des Hébreux 8c des Ifraëlites , on le Royaume d'ifraël. Onappella ainir la Terre Promife après que les Hébreux , on Ifraëlites s'en furent emparez: ils la diviferenten douze Ttibus , «a partages, fçavoir les Tri bus de ^AjeT , Nepbtatim , ,ZAbulon , Ifctchar , Manajfe\ Gady Rub'en , Ephraim y Dan, Simeon, Juda &C Benjamin y auf- quelles on doit ajoiiier celle de Levi. Ces Ttibus faifoient le Royaume d'ifraël , mais après la mort de Salomon qui cnëioitRoy, cet Eilat fut divifé en deux Royaumes qui lont JudaSc Ifraël. Voyez. Tkrra PRO.MrssA. Terra TROMrssA, 0« Terra PRO.MissroNts {dans la Bible.) LaTerre Iromife,»» la Terre de Promiffion; C'eftoit une gtaude pattiede laTerredeChanaan que Dieu avoir pro- mife aux Ifraëlites : elle étoit divifée en plufieuts Royau- mes, 0« Principautez, Se les villes qui en eftoient les Ca- pitales, a« qui fetvoiect de Rëfidences aux Rois font nom- mées Villes Royales. Les Anciens habitans de cette Terre ayant efté vaincus Se chaflez par les Ifraëlites , le pais fut divifé en douze Tribus, i'oytz. Terra IsRAët. Terra Sancta, La Terre Sainte. Les Chreftiens ont ainû appelle la Judée, om Falefline après la mort de J es us- Chris t , Se ce nom eft encore en ufage : elle fait au- jourd'huy partie de la Sourie dans la Turquie en Aile. Voyez, Terra Promissa : & Terra IsRAéi. Terra. Cicer. La terre. /. en général, 0« la terre en particu- lier, (parlant d'un pais , 0« contrée.) Terre motus. Cic. * Terrtiremor, Plm-Jun. Tremblement de terre, m. Hoftitu terra. Citer. Une terre ennemie, un pays ennemi. Terri marique. Cic. Par teite 8c par mer. eS» Tf.t.f.ic fiUui. Cic. Un homme de bas lieu. 03» A TERRâ ad Ccelam percontari. Plant. S'informer depuis un bout jufques à l'autre, de toutes les citconftauces d'une affaire. (tj- Terram video. Cic. Je vois la terre , jevoislafinde mes maux. (Ce Pioveibe eft pris de ceux qui nnvigent , lors qu'a- près avoir efté battus de la tempefte,. ils viennent à apper- ccvoir la terre 6e leport ou ils doivent aborder.) TËRP^NÛM. genit. tirrtm, neut, colnm, I-atene-, kfol, l«(eucia, Icteiioii, TER, TERRCnOS , tèrrènà, tèrrènûm. Cic. Terreflre. K. Terrenus. Ctcer. Déterre. * ^gger terreuui. Suel. Uik déterre, une chaulfée. *Viaterrena. Vlp. Un chemi^ terre. * Terrenoitmere. Plin. Parterre. * ^bjlinëre eperiVf. terrenis. Colum. S'abûenir de travailler a la terre. Câ" Immorari tcrrcnii. Sii"ni. S'attacher aux chofes de la terre. THRRÈÔ, terres, tcrritî , lêrrïliim , tlrrêre. Cic. Eftonnery elpouvanter, faire peur, intimider, donner de la terreur. * Eum terrutt dira ^uiei. Tacit. 11 fut effrayé par un fonpc horrible. THRRESTRÎS, iV. m. & i. lèrrêjlrë, h. neut. (Adieu.) Plin. Terreftre. m.Scf. \ 1 j * Tërrfsiris. Déterre. * DU ttrreftreu Liv. Des Dieux ter- reftres, qui habitent fur la terre. * Itcr terreftre. Plin. Che- min par terre. * Domicitium terreftre Jot/is. de. Le Tem- ple de Jupiter. TERREUS, tïrrè'ci, têrrcûm. Colum. Déterre: fait de terrf,' m. faite de terre. /. * Tiimulm tcrreui. df. Un tertre, ra. eminence de tetre. /. TERRIBÏLÏS, il. m.&i. terrH;ië,h. n. (Adjeft.) C»V. Ter,» rible, épouvantable, m.icf. TËRRicC'LUM, genit. tcrriiUlî. neut. Liv. Un épouvan- tail : ce qu'on met dans un champ pour faire peur au« oifeaus 8e les empefchei de manger le grain qu'on y a- femé. TERRIFÏCO, terrifïcâi , terrificâvt , terrificâtûm , terrificirë. Virg. Epouvanter, effrayer. TtRRIFIcOS , terrificà , terrifïcUm. Virg. Terrible , épou-i vantable. m.Sif. TtRRIGÈNÀ, genit. terrigè'nS. com. gen. Ovid. Fils de la cex:e. TERRILÔQUOS, terriloejuii , terriloquUm. Lucr. Qui dit de£ choies épouvantables Se effrayantes. TERRÏSONÛS, terriiônà ,terriioniim. Claud. Qili rend un foa épouvantable, 0« qui effraye. TËRRlTÏÔ, or.ii. f. Vlp. Voyez Terror.- TÊRRÏTÔ , tirritâi , territav'i, lerrirâlnm, territârè' , ait' ijuem. Caf. Faire peur à quelqu'un, l'iniimidet , l'épou- vanter. TËRRÏTÔRÏÛM , genit. territorîî. neut. Cic. Territoire, mi' Etendue de terre autour d'une ville, qui jouît des privilè- ges de la ville , Se qui eft fous la jurifdiftion. TERRÏTUS , lerritti, terrttitr». (de Terreo.) Liv. Epouvante*, ^ettraj'é. m. épouvantée, effrayée./. TËRROR, genit. têrrirïi. m. Ctc. Terreur, frayeur, épuii- vante. /. * Iiaque prîmiffàcLiJfe , :àjouer. nx. giKiif ciim ludxs ttjfcris. Ter. Comme lors que vous joiiez aux dez. ■ * [Il ne faut pas confondre Trjfera avec Tilus. La première avoir fi.\ cotez marquez, & l'on jouoit avec trois TeJJeres. Voiez If. CaJMibon lut le LXXI. Cli. de la vied'^u^f cotifiingere. Flatit. Rompre le droit d'hofpitalité qu'on a avec une au- tre famille. ^ [f ai}. Philippe Tomajïn a fait un Traité exprès de cette for- te de Tcffera , qui eft imprimé en Italie & en Hcltande. L.C] Tefferit, frumentariî. Sitet. Méreaux qu'on portoit aux Gre- niers publics pour avoir du bled. * [Cette forte de TcJJira étoit un petit morceau de bois quatre. Mais celles que l'en jettoit paimi le peuple avec de certaines marques, qui figniSoient que celui qui rap- porteroit cette Tejfere auroit une cettarine cliofe, etoient rondes. Voies Th.de Maralty fur la Sat. V. de Perfe verf. 74- i-C] Tejfer.c mimmaritt. Suet. Méreaux qu'on portoit au Tréfor de l'épargne pour avoir de l'argent , comme les Ordonnan- ces des Princes. TrssERA. Liv. Le mot du Guet, qu'on traçoit dans une pie- ce de tnétal ou de bois. TESStRARïOS, genit. TiJJerarTt. m. T^icif. Celuy qui por- toit le mot du Guet. TESSËROLA, genit. upriilê. f. i^arr. Petite pièce quarrée pour les ouvrages de Marqueterie. TESTA, genit. (f/îp. f„ Hor. Phxd. Vafe , vaifleau de terre cuite. M. bouteille, .fi ^5* êl^° femet ejî irnhttta. recem , fervuhit cdgrem tefia diù. Mor. Un vale retient long-temps l'odeuide ce qu'il y a eu d'a- bord dedans. Ce que nous pouvons exprimer par cette ma- aicfc 4e parler, On fc rcffouvieut Joug wmpsdecç qu'on TES. a appris d'abord ; ou l'on fe reflent toujours de fon ééa- cation. Testa. Vitr. Brique, tuile cuite au feu. /. Testa. Teft de pots caliez, m. Comme Te/lâ trullijjare. Plin, Crépir avec du ciment. Testa. Cu.Plaut. Coquille de poiflbn , coque, écaille./. Et dans Horace , Le pcifion qui eft dans la coquille. Testa. Celf. Efquillc d'os rompu & de dents. /; Un chicor. ♦ [Testa. Une manière d'applaudir inventée par Néron. Sue- tan, in Nerone Cap. XX. Voiez Th. de Marcilly fur Perfe Sat. 1. verf. 34 L. c] TESTABILIS, il. m.&f. teftMle, ït. n. Qui a droit de ren- dre témoignage , qui peut depolér & eftre teceu témoin. * Ou Qui peut tefter , qui a droit de faire teftament. THSTACËÛS, tcjlticcii,teflacef:m. Ptinjiin. Qui eft de terre cuite. * Pifcej, qutbui tejiacea opennicnia funt, Plin. Poif- fons à coquille. TESTAMËNTARIOS, tcflamentarïS., teflamentariûm. Tefta- meutaire. m.&^f. De teftament. * Lex teflamemana. Cic, Une Loy teftamentaire , ou touchant les teftamens. TESTAMÉNTARIÙS, i>. m. Cic. Qui fuppofe de fau.t tefta- mens. ra. THSTAMëNTÛM, genit. tefiamèntî. a. Cic. Teftament. m. * Habere faCiionem teftamenti. Ctc. Avoir ^puilTance de faire un teftament , ou de tefter. TESTATIÔ , genit. tcfiatiinis. f. Hiiint. Témoignage que l'on porte, m. dépofiiion de ce qu'on aveu. f. TESTÂTÔ. (Adverbe.) Pomp.Junfc. Après avoir fait tefta- ment. TEStATÔR, genit. tefiatôrh. m. Sue). Teftament, celuy qui a fait teftament. m. TtSTÀTRÏX , genit. fejîtftricïj. f. Digefi. Teftatrice , celle qui a fait un teftament. /. THSTATOS, tiflàtk, teftatûm. Hor. Qui a témoigné une choie , qui en a donné des preuves & des témoignages. Testaius. Cic. Qui a appelle, om pris quelqu'un à témoin. Testatus , en lignification pallive. Cner. Indubitable , notoi- re, manifefte. in.tif. attefté. m. atteftée. /. Encefensilfait au Comparatif, Tijlâtïor. * Qt" tefiatior ef- fet pana improhoriir». Cif, Afin que le fupplice des méchans _fût plus notoire. THSTICÛLOS, genit. tejlicun.m. Jiiv. Tefticule. tn. la Par- tie génitale dans les hommes. TÉSTlf ICÀTIÔ , genit. teftificatûinii. f. Cicer. Témoignage. ra. dcclaiationd'unecholé /. TESTIFICOR, tejitpcâris, teftificâtiis mm , teftificâri.Cic. Té- moigner, tendre témoignage , certifier, aflurer. Testificari Dtiim. cicer. Prendre, ou appeller Dieu à té- moin. _ TESTlMONlÛM , genit. teflimonn. n. Cic. Témoignage, m. declatation, depofitiou. /. * Ejusreitcflimonitim rjfe , ijuod fiderat. Ctf, Et qu'il n'en vouloit point d'autres preuves que ce qu'il avoir veu. ^ Dicere tcjlirfionium in aitijuem. Cic, Porter témoignage contre quelqu'un, dépolcr contre luy. * Dicere pro tcJhmoii:o. Cic. Dépofer, porter témoignage, * Sunt in eam rem leftimonia. Cic. Nous avons des preuvet décela. * Dicere tejlimonium de cor.jur.iticne. Cic. Depofet de la conjuration. * Mali morbi teflimontiim efl vehementer & creLro fpirare. Cilf. C'eft un figue que la maladie eft ma- ligne lorfqu'onrefpire fortement Si louvent. TESTIS , genit. tijlïs. m. Cic. Témoin, m. * Tejle Herodoto, Plin. Comme le témoigne Hérodote , félon Hérodote.* Si- ne tefledolere. Mart. Supprimer fa douleur, on fon chagrin, ne le point faire paroiftre, ne le témoigner à perfonne. ^Tefit alictijus reiy de rc alii^uà, inrem aliquam, Cic, Té- moin d'une chofe. Tesiis. /. ^fcon-Ped. Une femme qui fert de témoin. Ti stis ou Testes, m. pi. rlin. Les tefticules. m. (qui fer- vent de témoignage qu'on eft homme.) ; TESTÔR, tiftiris, icfl.ttiii sum , tèjlârï. Cic, Porter, ou ren- dre témoignage , tcmoigner. TESTARi^/i^Kfm. Or. Appeller, prendre quelqu'un à témoin. Testahi aiicjuid. Cic. Témoigner , faiicpâioîtiç ^ donner des marques 4e quelque cliofe, JK'. TES. TET. TïsTARi. il». Tefter, faire un teftament. THSTO, neutre indeclii:able. Cat. Vafe de terre fous lequel on fait cuiic quelque chofc au feu , Comme une cloche de terre. TESTOàCëOS , ff /?«» eapifleiis en général faite au métier. Textilis pcfiis. Cicer. Chemife faite d'un tiflu qui caufii la mort à Hercule : elle etoit envenimée du fiing de Neflc , Centaure. tËXTOR , genit. têxtlrû. m. Cic. Tiflerand , Rubanier qui fait (les tifliis , oK de la toile. TEXTORIUS, textorta, îextorïiim. Sen. De Tiflerand. TËXTRINA, genit. lêxtrinit. f. Cic. Le métier de Ti.Térand C'eft aufiî fon Ouvroir , & le lieu oli il travaille. "■ TEXTRINUM , genit. tèxtrinl. m. Cic. L'Ouvroii d'un Tif- férand , le lieu oîi il travaille. TËXTRÎX, genit. tèxtriài. f. Titull. Une femme, ou une fille qui fait de la toile , ou un tiflii. TEXTÛM , genit. (?.vrt. n. Tii-^ Un îHru. m. * VimineuKt texium. Mart. Va panier d'ofier. * Pinea texta cariim. Gi. tiil. VaifTeau fait d'ais de Pin. •' llluftre textum ciront. Sut Chapeau de fieuis. TEXTunr orationis. §jt!nt. Leftile, le tiflu d'un difcouiî. TEXTCRA, genit. ûxiiiKè. {. Lucr. Latiflîire, Je tilTu. TbXTCS, genit, rw«j. m, Plin, VusiCii, m, ■^^ ^,, TEXTHA.THE. ÎektÛJ. û>cu, «xm^. ,(de T«..) ^.r,U. Tiffu, entteSa- ^coupe par des murailles. 11 patk du Labyrinthe T„?Al"/V;rL;i/n«ptialdun,ary5.de la femme: Et •^de-là« motfignifie dans les Poètes Le «-"^|^-/ ^/J ^^ .„„,/,./.^.. ol,d. DifpmeKqu.epourerau.efil^,e.tre deux rivaux. * EtmdemthaUmum meamui. Ov,d Maiions ■^^us ènfemble, ne fa.fons qu'un '"'f-^'''-/ '^'i':? ti .Umo,. OM. Demander une hlle ^^' J^^'^^A^^^^^tL fer. * fd^ci tImUmo doi^re ^/.,:- ïeruie. /. nt.ui. ^^uipoulîe une gtoffe & grande tige creufe qui le durcit & llrt de ballon: elle a"ks feuUles lembUblcs au fe- THASsbs ou THAsOS, -: f. />'"'• lAe de la mer & de la regln d'e Th™ ; aui'ourd'huy TatTo , vers la Romanie dans r Archipel au Nord. , f Adieft ) THËÀmALiS, '••■"• /^ f- '''rï.tThéatre C,V. Théatial. m. théâtrale. /. du Théâtre. THËATRÏDlOM, ^Ulel^m. genit. t/;M(ri>""", 'î"i'',r/i:e"eThIatre rr<-5 comme la Comédie, nu la Tragédie, le i neaiic. "" «°TT»'. recU,.^'. Ce. Tous les (pedateurs s'ecrienr COtUic: ««tout le Theatie le recrie. ^ O„.movcr. a,ea,r,r^. ctu.nt Exciter les fpeaateuis, 0» le Theatie. J^";at" t .«..»... 0«r. Le théâtre de l'efpt.t , le lieu *^oii "elprit patoift. * M.,or,bu, '>"-'^"_f^of±^J};;^ -^J^ oîi 1 elprit patout. ■ iviauti^-i ." ' 'J r , j ?, c/ses vertus fome.Mpofees aux yeux d'un plus grand monde *MaZr„tl,cMr, fpea^'" cjl eaf^«:l.ar„., qu. 'n.h, , /rA.UIl Or Une infinité de gens ont eftete- îi^olnt'ocufaires'/c la 'grande familiarité que i'ay avec LuciusLamia ^^^^^_ ^^U^ delaDyuaftie ou lr;v1nce r".™ ^^k. dans le Royaume de Troye. Dut'eTpTdeSuabon cette Ville eftoit delerte 5c appa.te- noitauï Peuples d'Adramytte ^. .,:,>, rur StrA THËB.Ê, cenit. Thibàràm. f pi. (ou D.ofpoin.) P;ir. . r^^f. vaifdefaThebaïdc, .„ HauSe Egypte : ^"1°-^ huy In^i- ne, ville ruinée du Saïd, .«Haute Egypte moderne, &a l'Orient du Nil. , _i,-i,,. ville THO*,furnommécBoeoTicvE, & OGYGiï.Sf.r<.t. Thebes, VUie deiaBeotie dans l'Achaie, en Grèce; auiourd huy Thives, &nonpasStives, ville du pais de Sttamulippadans la Li- ^ H E. Thsbs Phthiotics. Strab. Ville de la rhtliloticte dcTheC- falie: auiourd'huy Armiro, ville de la province de Janna, ou Theflalie Moderne à l'Orient; & fur le Golfcd'Ainu- ro, dans la Turquie en Europe. ^riDeDYftn f THËÎsAlS, genit. T;>©-. genit. Thcotog.. m. C,c«r. Theo- lo^ien, quialafciencedesDicux. m. [ ToSs ces mots font Grecs Se écrits en Orec dans ces Au- THËÔNINÛS, Th^cmn-i, Thecnmûm , Comme , !>"»' \^'f n:m rod.re. Hor. Calomnier quelqu'un a outrance. Leae chirer par des calomnies. ( Theon eftoit un fameux calomniateur. ) a„,„,,„J THËÛRËTiCÊ ARS, genit. tluor.t.cc, ^rn.. f. ^»?»™». Sxint. La Theoiie , laSpéculation d une Science. /. rS^KÀ senit r«r^. f. Pt.". Ide de la mer de Crète ; elle '"'■q^-udqultosefteune des Cyclades dans ^^^^^f^l^^ proche: c'eft aujourd'huy Santoun. , ... Sant Erim d.ms l'Archipel vers le Midy , Se au Nord de llfle de CandK, Tl^RÀslA"^lëmr^"SS. f. PI": ^^ de la mer de Cre- "^"e elUa eflequelquefoisunedesines.CycIades; au,o^^^^ d'huy Tirelia , dans l'Ardupel au Miay , Se dans la Tur- quie en Europe. . , .. - f „„ THËRiACA, ;3-«wM». genit. f/.fr<.i«. t. ou THËRIACÉ, gemt. Th^.ici,. f. P/,„. Thenaque. «. ou/. Compolition médicinale contre le poilon. thERM;! eenit. r(;êrro^'..w. t. plur. Mtrt. Thermes, m. Ce^-^nfdes^uëix pour les bains :^e qui refte dans Rome de ceux de Diocletien eft encore fatrieux. r , (^olfe THËRMAICOS sinus, Therm^.a i>;n:,. ^. T "'/'"'«S;^. Co/«m. 0«^^"- . . THÏMItES, SuA-i^t- gtnit. (fc>"'î- m- C»'"'"- ^'" "'^ TH&M, ^-î»'»''. genit. thimn. n^at. Ce If. Sorte de co.s Tl5îSs"&. '"?-■-• ^«''- Abondant en thyn,. odoriférante. _ tj^rnip f THYMUS, »ù/^&: gen.t. ffcyw.. m. PU«. Verrue. /. îSlS^f géni?:-^-"^": Ville de I-A.go.ide vers r^^^r^tl^^.t^^'S^"^'-^- -- "- p- THî/sïGËR. 'fajr/5"^:.r/'r/5"r.;». S»,. Qui porte un '^UnedcmiWqueenvuonnee de feuillages que lesBacchan- } tespottoient. .„,.■• j 1 Thïrsus. P/<«. La tige d'une laitue, È-<-. •rï4R Tiipx. genit. liir.c. f. ^Mf. ce .. j. î ARAS, genit. 'i-- ">^'f^- ^^-5- Tiare. / Ornetnent de tefte à l'ulage des ïreftres & des B.ois de Perle. TÏBËRINUS, ,i, ««. Vn^. pu Tibre. Fleuve. TÏEËRÏOPÔLIS, genit. T.hcncpoln. f. P'o'. ^ '.e de la eiande Phrygie dans l'Alie Mineure i au)outd huy Stro K, Ville du Gouvernement de N.uoUe vêts le mi- îreu&auNo.ddelativieied£Madie, dans la Turquie en , TMRÏS, genit. T.I,erU. m. Virg. Fleuve des anciennes^Re- sions Tw;.4, Vmhyiammum&<. Laimm &c. en Italie , , fujoutd'huynous l'appelions Le Tibre & 'e,^I'^''"^ '= ' nomment Tevere : U palle par le G'and Duché de Tofca- ne, & par l'Eftat Ecclefiaftique , il le dcchaige dans U met de Tofcane. , . , , TIBïA , genit. tlii^. f. Cdf. L'os nhU .- l'os antérieur de la T.B™'' 0-..r. Une flûte. U^fi*rc ubU.. Cicer Emboucher une flûte, foufflet dedans pour en joUet. ♦ Tiha cantrc. e)utnt. loiierdelaflùte. T^ k ^« TÎBIALlÂ, genit. tihudiiim. neuf. pi. Sutt. Des Das ae chauffes , pour couvrir les ïambes. ,,,.„,„,. _,„ TÎEÏÂLIS, u. m.o-{. t,hiiU, h. n. (Ad)ea.) PLm. Pro- pre à faire des flûtes. _ , -.,, TÎBICËN, genit. fhntmu m. C.V. Jouent de flûte, m. T.BiCEN. J«v. Etauçon. m. pièce de hors pont fcrvir d ap- puya une mailon , Etaye. /. . „ . TÏBICÏNA, genit. nbiùnS. i. Mari. Une )Oiieufe de flu- TÏEÎSCÛS , genit. TiV.fcl.m. Ptol. Fleuve des peuples Anar- tes & des Jaziges Metanaftes dans la Dace : il le décharge dans le Danube: c'eft auiouid'huy LaTeyfle, oxleTibilc, dans la Hongrie à l'Oiient & au Midy. TÎBRIS, genit. Tibridh, ouTUru. m. Vir^. Koy^^TiBERis. TÎBtJR^'génit. Tit/irn.neut. Cic. Ville du Latium; aujout- d'huy Tivoli, Ville Epiicopale de la Campagne de Rome au Septentrion & Tut la liïiete de Teverone , dans 1 Eflat TF cri ê(Î "ift 10 UG TÎCÎNOM., genit. Tiâm. neut. Plw. Ville des peuples /«- fubra, darfs la Gaule Ttanfpadane en Italie, au)Ourd huy Pavie, ville du territoire , ok province de Pavele, dans l'Ellat de Milan. , . TÎCÎNÛS, genit. richn. m. PUn. Rivière de la région G«Z- lia Traiifr^dan^ en Italie ; c'eft aujourd'huy Tilino , ou Ticino en Italien, & le Tefin en François; cette rivie- le paffe pai le pays des Suift'es &. p.u l'Etat de Milaa, TIG. TIL. TIM. TIN. elle fe décharge dans la rivière du Po. TÏGILLOM, genit. tigill'i. neut. Liv. Petit foliieau. «." TIGNARIÙS FÀBHR, genit. Kçiwi-ii /nsii. m. Oc. Char- pentier, m. TÎGNOM, genit. iTj'iî. neut. Ctf. Poutre, folive. /. bois i. baftir. m. T1GRx\NÔCËRTA, genit. TigTinuceniTUm. a. pUir. T^fit. Ville de la Grande Arménie; aujourd'huy Eitlis, ville du Gouvernement General dcDiarbekir, dans la Turquie en- Afie. Aue. TiGRlNÛS, flgrina, ligrSnum. Pli». Comn\t , Tigrin a men- j». befle fe'rocf. ' TIGRlS , genit. Tî^im, ou Jïgndis. m. Pbn. Fleuve de la Grande AtmenieSc de l'Aflytie, il fe joint avec l'Euphra- te, ik ne faifant plus qu'une rivieiequi cft nommée Pafi- iigni, ils fe déchargent dans le Golfe Terlique; aujoui- d'huy nous l'appelions Tigre , & les habitaus le nom- ment Tigil, iipalTcpar la Turquie en Afie , 8c s'étaiit uni avec le fleuve Frat, o<.' Euphrate, ils font tous deux ap- peliez pat les Arabes Schat-el Aarab, c'e)! à dite Le Fleu- ve d'Arabie, & ils tombent enfemblc dans le Golte de Baflora. TÏGORÎNI, genit. ryar/ninim. m. plur. Cxf. Peuples com- pris fous les Helveticns dans la Gaule Celtique ; aujoui- 1 d'huy LepaysdeTurgaw, Crc. enSuiffe. ! TlLïA. genft. tiù.v. tem. Colum. Un tilleul, m. arbre. TiiiA. Pua. Peau déliée qui eft entre l'ecorce des arbres 8c le bois. . j i_ ■ j i TÏLÏÀCËOS , tiliacii , tiliaciïtm. Colum. Eait de bois de til- leul, m. faite de bois de tilleul. /. TlMÀVUM, ^enit. Timaii. neut. Liv. Rivière, fontaines, ou (ources,'& port de la région Tranfpadane en Italie, & dans l'enfoncement du Golfe, ou met Adriatique, la n- viere tombe dans la met Adriatique, on la nomme au- I jourd'huy Ttmavo , elle eft dans le Erioul province de la i Republique de Venife. . n» ■ j TIMHNDÛS, tiniindii, ùmîndûm. Horat. Qu' «" a craindre, qu'on doir craindre. . TÏMÈÔ, t.mis, timi,.!, fansfupin, l'imèri'. C.«r. Craindre, appréhender. * Tmere fibi nb aliquo. Cuer. Craindre , ap- préhender quelqu'un , avoir peur de luy. *T,mco tib, , u- meodeRepuiluà. Cuer. Je crains pour vous , je crains pour, la République. * Tima ne defcr.is fe. Tercnt. Elle craint que vous ne l'abandonniez. " Ttmeo ut fuJUneas. Oc.Je crai.ns que tune puifles Ibûtcnir.* r;meo ne «on im/iffrcOT. Cuer. }e crains de ne le pas obtenir. * Sj'id ,.m. ^-t. ti- rntdiu', in,, neut. Cic. Et au Superlatif T,«.,.<./,.««., », àm Cicer. 1q-x ctAïauf.^, * T.mUu! ,>d mortem. Cuer. Q^i craint la moit. * InUboremU.tari. C.cer. Q..! crarnt les fati- gues de la guerre. *L«cM. Sen. Qui craint U lumière, qm ne lapcut fouftiir. . ^ , TÏMÔR , genit. timorU. m. Cic. Crainte , apprehenfion. /. ^iUiJtimori ejfe popul.s. Lucan. Eftre redoutable aUS. TÎN.A'^'génit. r7».^f. I-^^rr. Vaiffeau à mettre du vin. «^. TÎNcÀf genit. nncr,. fcm. .yi«f. Une tanche. /. PoilEio d'étang 5c de rivière. , . •• « % -, j^ Oui TlNCTlLlS, M. m.CT-f. tinaUê , h. n. (Aoieft.) Ovul^ Q.M- fett à teindre quelque chofe , dont on teint. TÎNCTÛRA. gonit. tiniiiir^. f. P!>"- 8c lîNC- TIN. TIP. TIR. TIT, TTNCTÛS , gcnit. tinClin. m. PUn. Teinture. /. TINCTOS, rînif/.i, ilntlmn. (deTin^n.) Cic. Teint, m. tein- te. /. *Tin(lu m aceta fiiaii^ia. CilJ'. Une éponge trempée dans le vinaigre. |S> TiNCius ctrganiiâ pairis puer. Cic. Un enfant qui a de la politell'c de Ion pcie. * Scnfu tinil,i vcrhti. âi«'"'- Oes pi- rolcs pleines de fcns. * Tijj<î?i' /r:Yjj»c i/cr/r*i. Mari. Des Vers fnyiiques Sifcmplis de calomnies. * Lepirc iiniini ^tticoi falei trnrrat. Mur:. 11 dit des railleries fines 8c délicates. TINËA, gcnit. liiùœ. (. Harat. Viir. Tigne , o» teigne./. Ver qui ronge les habits , tu le bois. TÏNËOSÛS, tiincfu iin^iiftm. CoUm. Plein de vers qui ron- gent les habits, oulcbois. OT. pleine de vers. /. TÏNGIS, gcnit. Tinglt. f. Sil-ltal. Ville de lu Mauiitanie Tingitaiiie; aujourd'huy Tanger , ville de la province de Habata dans le Royaume de Fez, ôc fur le Détroit de Gi- braltar, en Barbarie. TlNGÔ , ûng'u , nnAÎ , t'mClum , ûngerc. Ovid. Teindre, mettre en teinture. TiNGO. Tremper, mouiller, abbreuver, baigner, donner la trempe aux métaux. * Mare ubi fuient fabn iingere ferrum. Ovid. La met ou les forgerons ont accouilumé de tremper leur fer. Tingtt cuiem , & tamen fallet. Mart. Il peint Ton vifage , au il fe farde , & toutefois il eft paile. Tdculiiitn'^ere aliijutm. Hor. Faire bien boire quelqu'un. TINGËNS, genit. fingf/itù. m. P/in. Teinturier, n». Qui teint. TÎNNlMhNTUM , genit. uiinimiriiî. D. PUiit. Son aigu des meiaux. m. tin , tin. TîNNiÔ , ûnms , ituniï , t'tnmttim, ttmtîre. Varr. Kcndte un fon clair tel que celuy des métaux : tinter. Ej» ^iurei twniani. CMiil. Les oreilles me tintent , 9» comme on parle familièrement , me cornent. (;§■ ^id DoUtelU tinniat. Cic. Quel bruit fera Dolabella avec de l'argent. TÎNNÎTCS, genit. ûnnuûs. mafc. Ovid. Son clair 8c aigu des métaux. TÏNNOlOS, ilnmilâ , t'innliliim. Ovid. Qiii a un fon clair & aigu, comme les métaux. TiNNuLus oraxar. Sumi. \Ja Orateur qui a la voix claire & aiguë. TINNUNCOlOS , genit. tirinunci'dX. m Colum. Crécerelle, nu Cercelle. /. oileau qui a un fon clair & aigu. TINTÎNNABOLUM , genit. tiniinnablill. neut. Plaut. Clo- chette, cloche, fonnette. /. TlNTfKNACÙLÎ-VÏRl , genit. timitiimctilirKm-vîrirûm. m. plut. PUut. Ceux quifoiiettoient Itsefclaves. TÎNTINNÏÔ, il. ^frhn. Le mefme queTinnio. TlNTINÔ, is. Niv. Le mcfme aulîî que Tinnio. TÏPOlA, genit. tïpiil^. fcm. Plant. Lifeile qui court fur l'eau des fontaines , ayanr lîx pieds. TÎB.Ô , genit. rïrini/. m. Cicer. Apprenti , novice, m. qui fait fon apprentifTage en quelque chofe. * Tiro mnes. Citer. Un jeune foldat, un nouveau l'oldat, qui ne fait que com- mencer le métier de la guerre. *Tr,o exrniiur. cicer. Une armée nouvellement levée, dont les foldats font tout nou- veaux 8c peu expérimentez. TÎROCiNIUM, gcnit. r(roc;>,j7. n. Cic. ApprcntilTage , no- viciat, m, * Pmieretirorinittm.JuJIin. Faire Ion Chef-d'œu- vre , foitir d'appientiflage. '''Tirounio ntaiii lapfiii. Ciccr. Tombé par jeuneffe 6c faute d'experieuce. TmociNiuM navium. Plm. La première fois qu'on met les VaiHeaux en mer , & qu'on les éprouve. TtRociNiuM eratnnim. Sutt. Les premiers Difcours des Ora- teiirs , leurs premières pièces. TIRUN ;ÙL.^, gcnit. tirunciiis. f. Celi:m. Petite chienne quia fait fes petits pour la première fois. TîRONCOLÛS, genit. iimncitCi. m. J«v. Petit apprenti , ou jeune novice, m. TlTÀRtSïOS , il. m. Ou EURÔTÂS , f. m. Et EOrOTÛS, ». m. Slmh.Virg. Kiyiéie delà Pelafgioîide , ou des peu- ples Perrhrcbicns , dans la Theflalie : elle fe décharge dans le fleuve renée. TÏTHÎMÂlCS, T^c'^otA©-, E'ûit, tiihymilî, ra, f/;», Ti- TIT. TMO. TOC. TOF. TOG. ^j-t thymale. m. Herbe qui jette un fuc blanc fort cauûique ou brùjant : il y en a plulieurs efpeces. TlTl.€ AvtS, genit. ntiâmm Aviûm. f. plur. Vatr. Pi- geonsramicrs , ««autres oifeaux dont les Augures confî- déroient le vol. * Saint llidore dit qu'on les appelloit auûx Tiii, oTum. TlTlLLÀTlO, genit. tiiillatlirii!. f. Cic. Et TÏTlLLATOS.gènit. titiUiiui.m. Ptin. Ch.itonillement. >«. TiTiLLÔ, titillai, titilUvi, itiilUiûm , tiiiilârè. Cic. Cha- touiller , dans le fens propre & le Hguré. 03> Ne vas iititlet gtoria. Hcr. Ne foyez point toucUcz par U gloire : que la gloire ne vous chatouille point. TlTlÔ, genir^ tiiiinïs. m. Crif. Un tifon. m. TIïlVÎLLITlUM, genit. tiiiitlluii. n. Plai4t. Va tien, ua fétu , un zeft , une chofe de néant. TÏTÛBANS, genit. tiiubantii. omn. gen. Suint. Chance- lant, m. chancelante./, qui chancelle en marchant. * /,i'»- guA titubante laijm. Ovid, Bégayer de ciainie en parlant, parler en bégayant. TÏTÙBÀNTËR. (Adverbe.; cic En chancellant , en trem- blant, enhelitant. TÏtOBÂNTIA , genit. tittiiatitig. f. cri!. Suel. Bégave- nient. m. TItOBATÏÔ, genit. tituh.uims. f. Cicer. Chancellement , manque d'aflutance dans ce que l'on dit. m. TITUBATOS , « , iim. Comme , Titubtia vefiigii. Virg. Des pas chanceilans. TÏTOBÔ , titubai , titnbivi , titubitim , titubâri', Ovid. Chaa- cellcr. TiTUBARF. cic.^ Se fourvoyer, héfitet en parlant, bégayer," * Nihil titKbârunt. Cic. Us n'ont pas héfité le moins du monde : ils ne fe font point coupez en parlant. TïtOlUS, genit. tititii.tn. PIm-Jun. Titre, m. infcription, /. d'un livre ou de quelque monument. * Titului infigtiii. Cic. Un beau titre, un nom illuflre. 05^ Excujare fe alloua titah. Paul-Jurifc. S'excufer fous quel- que prétexte. ♦ [TItOS , marque «n Chevalier Romain dans la 1. Sat. de Perje f. 34. L. C. ] TMOLÙS, genit. Tmiti. m. Ovid. Tmole , Montagne delà Lydie , Province de l'Aile Mineure. TÔCULLlÔ , genit. lùcullidnïi. m. Cic. Ufurier. m. TÔFACËÙS, lofacéà, tafacëitm, Pliii. Qiii refl'emble au tuf, parlanr d'une Terre. TOFÛS, gtnit.thfî.m.Viir. Tuf. m. Sorte de pierre tendre, poreufe, & gtoflîere. » Voflius dit qu'il faut ainfi écrire plùtoftque Taphui , puis qu'il ne dérive point du Grec. TOGA , genit. roç<ë. f. Cicer. Toge , robe longue Se blanche, que les Romains portoient en temps de paix. *Tùgamvi- rilem, ou puramjiimere. Cic. Phid. Prendre Is robe virile, (011 la doiinoit à fcize, oh dix- fept ans accomplis } Sortir de l'enfance. ToGA. Cic, La paix. * Cédant arma tags,. Cicer. Que la patX l'emporte fur la guerre. TÔGAtÀRIOS, genit. togataril, m, Suet. Qui fait des Co- médies dans lefquelles les Afteurs fout habillez delà toge, 0» robe Romaine. TOGATULÙS, genit. togatii'i. Mart. Un petit homme qui porte une robe a la Romaine. TÔGAÏUS, tègUiii, lôgaifim Cic. Veftu de cette robe lon- gue, m. vefiué de cetre robe longue. /. * M.igna caierlin tagaiar/im. Cicer. Une foule, une troupe de gens dérobe. * Mititia tagata, Ovid. L'exercice des Procureurs & des Avocats. T06ATUS fignific aulTî les Aôeurs qui eftoiene habillez ï la Romaine , dans de certaines Comédies. ToQATA mater. M::ri. Une femme adultère, parce que les femmes convaincues d'adultcrccftoient obligées de porter cette robe appellée Toga. ToGATA opéra. Mart. Devoir des eflaSers qui marchoiént devant leur Maiftre; au des clicns devant leurs Patrons. •>-T«gaiui i^rcx. Mart. Ttoupe d'cftafiets , 0« de gens veftus de longues robes. TOcOiA , gîiijt, ^^«/.ê. f.cic. Petite lobe à la Romaine. V ill i TÔ- 45-2. T O L. TÔLENTÏNÂTES , genit. ToUMinimm. m. pi. Thn. Peu- ples de l;i Piovince Pucntim en Italie: aujourd'iiuy Tolen- tin, Ville Epil'copale de la Marche d'Ancone vers le mi- lieu & le Midy , dans l'£ftat de l'Eglil'e. TÙLErABIUS, il. m. C> f. tolerabtlë, mi doUres. Ctcer. Souffrir les douleurs plus facilement. TOLËRANDUS, a , icm. Ciier. Que l'on doit fupporter, fupportable. m.Sif. TÛLËKANS , genit. tuleraiitts. omn. gen. Oc. Endurant, ra. endurante, y. qui foufFre & lupporte. [Cet Adjeftit" fait au Comparatif TolèrâniiSr , crîi. '".ocf. toUrantïus, iris. n. Plin. Et au Superlatif rè7fr «, ïtm. Cicer. avec le Génitrf] ♦ Tcleratiujjlmus pénurie. Caltim. Qui fupportc fort aifetnent la pauvreté. TOLÈRANTëB. , (Adverbe qui fait ro7frj!nriiii, iiTSliran- t'ifiimi.) Cic. Plm. Avec patieuce , patiemment, fort pa- tiemment. TÔLËRANTlA, genit. toUraKÙl. f. Et TÔLËR.AtïO , genit. rolaa:iii:ii. f. Oc. La patience avec laquelle on fupporte les chofes. trÔLËRÔ, tilèrUs, tùleravi , toUrâtûm , ttlerari. Cicer. To- lérer, ùipponcr, foûtenir, fouffrir, endurer, porter pa- tiemment. * ToUr.tre famem , fitim , inopiAm. (-xj. Suppor- ter, foûtenir la faim, la foif, la pauvreté. ^Teium boiia maUque tcUrahimut. Nous fupporterons avec vous la bon- jieSc la mauvailefoitune. * Toiemre iinmem. Ptni. Suppor- ter l'hyver. * Impeiifai. Pli". Soutenir la depenle. * Labo- TcmrailiiArcm. Cic. Supporter le travail de la guerre. TOLERARE. Soutenir, entretenir. * Tolerare ejus e^eftniem ■vola.. PUut. Je veux ralTillci dans fa pauvreté: je veux luy aider à fupporter fa pauvreté. •* Totcrare vitam fer Uirac:- Bia V- mpinxi. Liv. Soutenir fa vie pat des larcins 8c des lapines: vivre de larcins & de rapines. *Tolerare miliies fi'.a peciirn-î. Li^. Nourrir Se entretenir des foldats de fon argent, ou a fes dépens, '*' Eoriim corponitit, tjut dtaieintt- Ztles ad belium videbantur , 'visam loieravcruîit. Cif. Ils fc nourrirent 5c vefcurent des corps de ceux qui eftoient inu- tiles pour la guerre , ou des bouches inutiles. TÔLËtOM, genit. Toti:!. v.. Uv. Ville des peuples f.jr^'fyîy, ou Carpetain dans l'Elpagne Tarracouoifc : aujourd'huy Tolède, Ville de la Callille Neuve. TÔLISTÔBÔGI, genit. Tolijlabogirhm. m. pi. Plin. Peuples de la Galatie dans l'Alîc Mineure : le pays qu'ils occupe- lent fut depuis nommé par les Romains GaUiia Sccwida Ù- Sattftaris. TÔLLËNÔ, genit. tolUninis. m. PUut. Guindage. m. Ma- chine pour élever des fardeaux en haut. Bacule, Cigogne. /• pour tirer de l'eau d'un puits. ♦On lit dans Plante Fti- là, ônii. m. pour celuy qui tire de l'eau d'un puits. TÔLLÔ, lillii, sftjliin, iiibliiKm , lalleri. Cir. Lever, éle- ver, monter en haut , porter fur fes épaules. ♦ ToZ/frc do- mum aluin. Cicer. Elever , e.\haufl'cr une maifon. ♦ (^occm. Cicer. Elever, hauflér fa voix. * Tôlière njuto. Citer. Ecla- ter de rire. '*' Tollere m crufern. Liv. Pendre à un gibet, «m à une potence. '<■ Tollere micaras. Caj. Lever l'ancre, faite voile. ToLLàRE animou Liv. S'enorgueillir, devenir hautain, éle- ver le cœur. ♦ Humo /t lolttie. Vtrg. S'clevcr , acquérir de la réputation, fe tirer de la bafleile , ou de pair. ♦ Cor- nuit rolle'e m ali^uim. Horat. Lever les cornes a quel- qu'un, les luy montrer, s'appteftei de l'infulter, fe re- beller coiitie. ToLLmE ahijucmin ctlum. Cic. Ekver quelqu'un jufques au ciel, luy donner de grandes loiianges. * .^ihijuem famà n, ccslum. Cic. Luy donner une grande réputation. ToiLFRK. OIter, enlevei d'un lieu, enipoircr. ' Tollere Imi araiiea ijuAtitulum eji iaUrtj î' Phxd. Qiielle peine y auroii- il à oftcr ces araignées? * Propera puirum tollere htnc al> ju- Tiuà. Ter. pépekhctoy d'oftci ville cet enfaut de devant cette ponte. TOL. TOM. TON. ToiliiRr h^em. Cicer. Abolir, caflor une Loy. * Ea qti/t in Maitflrutu gefftjii , piflulii. Cic. 11 a caflé & aboli les Or- donnances de voflre Magifirature. * Tollere conirovcji.n. Csf. Oftet les différends. ♦ Confuetudincm. Cic. Abolit une coutume. ToLLERi: aliijuem. Cic. Faire mourir quelqu'un, Tofter du monde. * Sujlulit hic matrem^ fiijliilit ille paticni. Suer, Néron a tué fa mère , & Enée a porte fon pcre fur fes épaules. * F erro mit vener^o tollere aliqnem. Cic. Tuer quelr qu'un, ou le faire mourir par le poifon. * Memoriam ali- ctijiti rei fr.ndiîui Tollere. tic. Abolir entièrement le fouve^ r.ir d'une chofe. * TolUrcaliij'iem ah ojjicio. Cic. Oder quel- qu'un de fa charge , le depofer. ♦ Spcm allcjuid f.iciendi tollere. Cxf. Ofler, faire perdre l'efperance de faire une chofe. '^Tarmentiim tollere peritiiurhiiiiU.. Cclf. Ofler uni douleur en appliquant les ventoufes. ♦ Komen alnujiii ex omnibus hbns ttllce. Cicer. Ofler, effacer le nom de quclr qu'un de tous les livres. TotiEBE liberos. Plin. Avoir des enfans , les élever , les nour- rir. * Vellent in eam Jpetn hberos tollere. Liv. Us voudroient avoir des enfans dans cenc efpérance. * Quid^jfid peperif- fet , decreveruni tollere. Ter. Us Ont refolu d'élever l'en- fant quel qu'il pût eilrc , foit garçon, foit fîUe, (Les an- ciens Payens avoienr coutume de mettre les en*"aiis nou- veaux nez à terre en invoquant la Deeffe Ops , & enfuitc ils les relevoient 'en invoquant une autre Uéelle deftinéç à cet olîice nommée /-fi'^tnrf. ^ Egocjuem genui^t tum vnoritu- rttm fiîvi , ir et rci fujluli. Cic. Au meliiie temps que j'ay mis un enfant au monde, je fçavois qu'il devoit mourir » & je l'ay élevé pour cela. TotiERK. PUut. Diffctei, prolonger, allonger le terme des chofes. TÔLÔSA , genit TôToa. f. Plin. Ville des peuples Vole* TiSo/nies, dans la Gaule Narbonnoife : aujourd'huy Tou- loufe. Ville capitale du Languedoc a l'Occident, & fur la, rivière de Garonne. C'eft un Archcvefché. TÔLÛTARIS, il. m. £> f. ioluiàrè,is. n. Sen. Qui va l'am- ble. Et TOLOtARICS ËQL'OS, genit. tolutarît èifuî.m. £en. Che- val qui va bien le pas , ou l'amble, m. TÛLÛTlLOQL'ËNTlA, genit. tolittiloquent'iS. (. Niv. Vo- lubjlite de la langue. /. TÔLUTÎM. (Adveibe.) Incedtre ttliitim. Varr. Aller bien le pas, aller l'amble , (parlant d'un cheval.) TÔMACÏNA, genit. tomacinS. f. Varr. Et TÔMACOLUM , genit. tomacûli. n. Juv. SaucifTe. /. cer» vejat de porc haché , méfié avec d'autres ingtediens. * Mar- tial dit pat Syncope Toroiulnm. TÔ M EN TUM, genit. timênti. n. 5»«. Delà bourte à faire des macclats ,_ é-r. TO.MË.X , ou TOMiX, ^téiAiy^. genit. tomîcîi. f. (Ce mot I eft peu ulité en ces deux cas: On trouve dansVitruve l'A- I blatif Tomice , & Z'cmmt/K, dans P.iUade ; Tùmft:m, dans un fragment d'Optlius Aurelius : Vollius dit aulli qu'on écrit ce met fans /; , quoiqu'on l'écrive en Grec par un ô.) Petite corde de jonc , ou de palmier. I TOMÏ, genit. Tomô i:m. m. àirab. Tomes, Ville de laPro- i vince ic^filna, dans la bafl'e Mœfie , fur le Font-Euxin : au- jourd'huy Babba , o" Kiovie : Ce fout deux Villes de Bulga- rie , fur ia mer Noire , dans la Turquie en Europe. Ovide Poète fameux a Kome, fut bauni par l'Empcreui Auguftç à 7 ornes, Se y mourur l'an de Rome 770. ouïe 17. de îa Naill;infede Jisis CrrrusT^ TÔmCS, tifjL®-. genit. tèmi.m. M/trt. Untome, un volu- me d'un livre, m. TCNAKS, Tonant. V«y,x. ToNO. lONAiiÔ, genit. toj.iiiôKii. f. Srcn. Le tonnerre qui fe fait entendre, un coup de tonnerre. TON PÊÔ , tûndèi , /Jis.dî , lonii'.m , tôndcrë. Cic. Tondre , COU- pci court, rafcr. * Tont.erebarbam. Cic. * Os alicujtn. Prep, Faiie la barbe, râler. * Caput ad cuir.... ; elj. Raferla tête. *Ovet. ;'/;•■. Ti'udrc les brebis.* Tondere prata. Virg. Faucher, couper les picz. * Braihia arhorum. Virg. Couper les btaq- \ çhes des aibics. ♦ VitUs manu, Prop. CusUiii la violette. To». TON. TOP. TONDERE aUijKtm tturo. Plaiii. Plumer quelqu'un , luy oftct tout fon argent. TÔNÉSCÔ, lonifûs, tmefccrë. Van. Tonner. TÔNITRO, genit. taiiiirù. n. Ctc. Et TONITRÛS, genit. tSiniru!. m. Ovid. Et TÔNITR.OOM , genit. tanitrm. n. Citl. ad Cicer. Le ton- nerre. 7W, TÔNÔ , tSnât, tonuït tonitûm , tonârè'. Cic. Tonner. JS" ToNARE. Frcp. Faire grand biuit, faire du lintiimarre. * Ore tonarc. V,r£. Crier haut. ToNARE Uudes abcujui. Piin. Faire retentir les louanges de quelqu'un. ToNANS, genit. Tonaniii. m. Ovid. Qui tonne, t Cette Epitliete eft donnée à Jupiter par les Poètes, par- ce qu'il firnirie l'air, & que le tonuerre fe fait entendre dans l'air. ] _ TÔNS.£, genit. ûnsântm. f. Plur. K/Vj. Des avirons, m. TÔNSlLIS, il. m.&l. toniïii, îi. a. ( Adjeft. ) Plin. Qiie l'on tond. TÔNSÎLLA, genit. ûnstlls. f. Pucuv. Pieu ayant un cro- chet de fer au bout , pour attacher les Barques fut le livage. ToNsitr*;. /. au pluriet. Oc. Les amygdales. /, glandes au fonddu palais de la bouche , & à l'entrée de la gorge. TÔNSiTÔ , tomiiÂs, îoiiflàvi, lonfitsitUm , tonftiare. Plaut, Tondre louvent. TÔNSÛR, genit. tôinôrïs. m. Cic. Barbier, quirafe, qui fait Ja barbe, m. * InxijKaiis lonflr. Hor. Un méchant Barbier, qui ne rafe point également , on qui lailfe des baliveaux de barbe, c'eft à- dire, des poils {'a & là, comme on laifle des mbres par efpacedans un bois taillis. TÔNSÔRïOS, lonfor'ia, tonfsriiim. Cic. DeBaibier. TÔNSlRÎCÛLÀ, tonftriiiilt. f. Cic. Petite Barbiere. /. TÔNSTRÏNA, genit. iôn;7r7n.?.f. Trr. Boutique de Barbier./. ^TÔNSTRÏX , genit. tônftrici:. f. Plaut. Une Barbiere. /. TÔNSOrA, MMjBr.c. f. Coliim. L'aftion de tondre , au ralér. TÔNSOS, Kl. m. PUut. ex Hin. Le mefme. TÔNSOS, lônfkyiômiim.Cic. Tondu. ;«. tondue./, coupe', m. coupée. /. rafé. m. tafée. /. Ki» Tonfmreu!. M,itt. Un accufé abfous. (On coupoit la bar- be à celuy qui efloit abfous.) Tons* vttlUi. Ovid. Des vallées dont on a coupii les ar- bres. TÔNOS , Ts'v®'. genit. tSm. m. K/fr. Ton de Mufique. m. Une note. /. TOFAZÏÛS, Ti-vi^m. genit. topax.n.{. micu.xque m. Plin. Une topaze. /. pierre précieufe. TÔPHACËÛS', TÔPHÛS, Voyes. Tofaceu s , Torus. TÔPIÀ, genit. tojiiôriim. n. plut. Viir. Des payfages. ja. Les Interprètes de Vitruve entendent par Toptorum varuttues ^ laiepréfentation qui fe fait avec les arbrifl"eau.\ taillez en toute forte déforme ; mais il n'y a gueies d'apparence que l'on piiille reprefenter des ports , des promontoires , des li vages, ScdesEuripes dont parle Vitruve, avec des arbrif- feaux taillez au cifeau. TÔPlARlÂ, genit. tofiarut. f. Cic. L'art de faire des payfa- ges , & autres ouvrages de verdure. Topîariamfactre. Cic. faire des payfages&des ouvrages de verdure. TÔrïARïCS, genit. topiaril. m. Plin. Qui fait des payfages & des ouvrages de verdure. TÙPIARIUM ÔPÛS , genit. topiaril opërû. n. Vitr. Cic. Les paylages des tapiflcries. m. Les Auteurs font peu d'ac- cord fur la lignification de lopiarium opiis. La plus grande partie eftime que c'eft la repréfentation , qui fefait avec îebuys, le cyprès , l'if, 8c d'autres tels arbrifleaux verds , taillez de plulieurs fortes de figutes, pour l'ornement des jardins. D'autres ctoyent avec plus de raifon, que ce font des payfages reprefentez ou en peinture ou dp.ns des la- piflerics; car foit qu'on falle venir ce mot du Grec tctti'.v, qui fignifie une ficelle , ou de tiTr®" , quifignifie un lieu ou un pays, il exprime toujours fort bien ou un payfa- ge, qui eftla repréfentation des lieux; comme des eaux, 4e9 b»i$, des moutagncs : Ou une tapilTeiie qui eft faite TOP. T O R, 4n Couverture délit. /. ' Varr, Un pteflbir, ma- par l'entrelacement de la foye, de la laine & de l'or dans de petites ficelles, qui font la chaifnc de l'ouvrage de ta- pifleric. TûrïCA, T57r«a'. genit. Tùpicômm. n. pi. Oc. Les Topiques. m. Lieux communs de la Dialeflique ou Logique : c'eft un ouvrage d'Atiftote. TuPÏCE, Tcrrmii. genit. tSpïccs. f. La Topique, tu la Dia- leûique d'Ariftote. [ Ce mot eft purement Gréa. ] TORAL , genit. iSrâl'is. n. Hor. TÔRCtlLAR, genit. tarculRris. chine pour prelfcr la vendange , ire. m. ToHcuiAR. Pim. Un ptefîbir , lieu oii l'on preffe la ven- dange. TORCÛLARiÛM , genit. tmiiUnl. n. Cat. Le lieu où l'on preile lavendange, le prcflbir. m. TÔRCULÀRiOS , torcuUrià , torciiUriTim. Coliim. De prep- foir. * LacHitorcuUrias. Colum. Cuve oii l'on foule la ven- dange. / ''■rorcularin cclU. Cotiim. Le prelibir , lieu où l'on prefle la vendange. TORCULARlOS, genit. torcularil. m. r»/«mi. Qui travaille' f prcflérj 01. à fouler la vendange , un preflureur. m. TORcOlUM , genit. lorcuh. n. Plin. Freflbir. m. Machi- ne qui fert à preflér la vendange. TORCÛlOS, n, ,:m. Cat. De Freftbir. TOP^DYLÈ , TÔQj'uKiv. genit. tôrdj'lii. n. Plin. Semence de l'herbe appellee fefdii. TOREUMÂ, Tcf'.uy.x. genit. toreumâtïs. n. Cic. Vafe d'or, ou d'argent orné de gtaveures. TOREUTÎCË , TOfsi/TJK». genit. toreutic'cs. Plin. L'Art de" graver, m. TORI, genit. tSrcrnm, m. Cic. Les mufcles du corps, m. TORMtNTUM, genit. tôrmimi. n. .Ciccr. Tourment, m, gefne, torture. / fupplice. m. ToRjiKNTuM. Cnf.Ctc. Al^chine de guerre , à jetter des pier- res & des dards. * De:n tormciitis fag}t!tl'ijt'.! pitlfi. C^tj. En- luite tepoufléz à coups de traits-, & par la violence des ma- chines. TÔRiVliNA, genit. tôrminiim. a.fl. Celf. La dyflenterie. ^. ToBMiNA. Phn. Trenchees. / douleur aiguë des inteftins, caufée par la dyllcnteue , ou la colique bilieufe. TORMINALIS, (i. m. é-f. torminali, ii. n. (Adjed.) Celf. C^uicaufe , ou donne des trenchees. TORMiNOSOS, tormifiôfà y tBrmiiwinm. Cic. Su^'et à la dyl^ fenterie.OT. fujette à la dyU'enteiie. /. TÔRNACOM, genit. Timâci. n. .yittton. Ville des peuples jWorinj dans la Gaule Belgique: aujourd'huy Tournay , Ville Epifcopale du Comté de Flandre. TORNO, loTiiASy tcr/i.ivly toyriâtiitn y tôniarc. Cic. Tourner, faire un ouvrage au tour. * Idijui ita tomavit , ut niinl iffci pojfci romndiri. Cic. 11 a tellement tourné le monde , qu'on ne peut rien voir de plus rond. ToRNARE. Pliri. Faire loutnet une toupie. Sec. Agiter en rond. dj" Maletornativtrftii. Hor. Des vers mal faits qui n'ont pas un beau tour , qui font mal tournez &c mal polis. TORNÙS, Ttçi#'. genit tiru'u m. Vir^. Tout. m. Machi- ne où l'on tourne. * Calices ex tcrcbimlio fotilui fatert loriiû. Plin. Il avoir accoutume de faire au tout des coupes de boiâ detérebinihe. TORÔNAïcOS SiNÙ3, ou TÔRÔNËUS. OT. Ptol. Le Gol- fe Toronaïque: il eft de la Jlacedoine à l'Orient, & de lamer de Macedomeen Grèce: c'eft aujourd'huy le Golfs d'Ajomama , ou plûioft , Agia Marna , c'eft-à dire, La fainteMére, o» Sainte Anne : Il eft du pays d'Emboli , ou Jamboli dans la Macédoine moderne à l'Orient , & de l'Ai- chipel , dans la Turquie en Europe. TORÔSCS, iSrofâ y liirouim. Colum. Mufculeux, charnu. m. niufculeufe, charnue./, qui a de gros mufcles. TORIEDÔ, genit. torpedtnii. f. Satlujl. Engourdiflèment. mafc. 05^ ToRfEuo. cicer. La torpille. /. Poiflbtt qur engour- dit. TOR.r£Ô, lôrpêj, lôrpiti, fans fupin , tirpêrè, Cic. Eftre en- LU 3 gourdi. ^f4 T O R. gourd!, ik'. eftre engourdie. /. * ^mmo & totftrt urpet. Hurtt. lia Je corps & refprit engourdi. * Vetcrno grdviior- fcTc. Virg. Elire fort lafche & pareffeux : cflre fans mou vemcor, o« dans une grande pirefle. * ToTf>cnt Conflit & frigent. Liv. Les Confeils font languiflans 6c fans clia- leur. ToRPFNs amnii. Stat. Uue rivière qui ne coule point, dont les eaux font croupiffantes. TÔRPÉSCÔ , tirpêfcîi , toTjicfcêrë. Stn. Devenil engourdi, m. devenir engourdie. /. ToRPEseuNT mMr^antx. Plin. Les perles jauniffent , perdent leur eau. 05- Ingenium inculiu & focardiA mrfefcit. Sallufl. L'efprit de- vient tout languiflant , faute d'cftre cultivé &c de paredc. TÔRPlDÛS , ritfidi , torpidum. Liv. Engourdi, m. engour- die. /. (j5* S^ad mahm cum ftuf^nTeacmÎTAmtotorpidos defixijfet. Liv. Ce malheur les ayant tendus fans fentiment , 8c coraaie im- mobiles. TÔRPÔR. , genit. tcrpôrù. m. Cic. Engourdilïement. m. TÔRPORÔ, il, âT,i, ari. Ksn. Engourdir. TOS-QUATCiS , tôr^uiia , lir^naifim. Ovtd. Qui porte un col- lier. ToR(yjAii;s pulamhui. Mart. Un pigeon qui a autour du coû comme un collier d'autre couleur que le refte des plumes. TORQUËÔ, Mr^Bfj, rirjî, r»rt«m ,ror^i:!r». Lîv. Tordre quel- que chofe. ■* Tor^itere captUtt ferro. * Cornam igné. Ouid. Bouder fcs cheveux , les frifer au fer. * Os torquere. Cicir. Tourner la bouche. ToRQUrRt. P/i7ï. Tourner, ou faire tourner. * Tonjutre lafi- dtin. Hor. Jetter une pierre en tournant le bras pour luy don- ner un plus grand mouvement. * iiammaptlhce. Ovid. * Fh- foi.PUn, Tourner l'on fufeau avec le doigt , filer. CS» ToRqUFRE auremabolilcenii fermonihus. Har, De'toumer fes oreilles d'entendre de fales difcours. ♦ Torijuere ornla.firg. Tourner les yeux, oïdaveuë, regarder. * Tortjnere ocah.tm. Cic. Regarder de travers. ♦ Torijutre itet. Stat. Se détourner de fon chemin , tourner ailleurs fes p,(s. ToRQUERË a^nai renjîi. Ovtd. Remonter l'eau. ToRCiUERE ;«t. Cher Corrompre le droit , ok la juftice , y don- ner des détours 8c des interprétations forcées. l'erfjre fiittm natuTAm & torquers ad tempits. Ctc. Plier fon na- turel & le tourner comme on veut pour un temps. T0R(;UERt. Gouverner. * Qui calum ir- tcrr.u numinetirquct. VÏTg. Qui gouverne le Ciel & la terre. [11 parle de Jupi- ter. ] ToRcyiFRF. Cic. Tourmenter, mettre à la torture :& dans un fcnsfistité. Tourmenter, faire de la peine , donner lu tor- ture. ■* Tua Ithidincs te tovjuent. Cic, Voftre Cupidité vous tourmente. * Torqueri invidià. Cic. Eftre tourmente d'en- vie. Cj- ToRquERii aliqucm mers. Horxt. Faire boire quelqu'un pour luy tirer les vers du nez. TCHEQUES, genit. /br^oij; ou TORQUÏS, genit. lôrquis. m. Cir.Varr.f. Un collier, ot. TÔL<.RËF.\CÏÔ , torrefricii, torrefcn ^ torref.'.ûrîm , lorrcfnrè'- re. Colnm. Faire rôtir, o» féchet du bled 6c autres chofes dans le four. TÔRRENS, genit. tôrrâfi». omn. gen. r/c^. Ardent , brûlant. CT. ardente , brûlante. /. * Sidrr.i. lorrentiaagras. Hor. Des Adres qui brûlent les campagnes. * ^ixii mrrpntijfr/iut euh. StAt. La partie du Ciel oii eft la Canicule , qui caule les plus grandes chaleurs de l'efle. ToRRENS. Virg. Ardent , violent , impétueux, m. aidente , vio- lente, impétueufe. /. Qui coule vifte. ToRR NTiop. jfai/. plus véhément, plus violent. Cj" Ofi.'io torrent, ^int. Un difcours véhément. Fatum tor- rent. Liv. Une mort violente & précipitée. TORREnS, genit. «ôrrcntM. m. fil. Torrent. ». qui fe forme des plnyes & des neiges fondues , ôc tombe des montagnes avec impétuofité & grand bruit. TORREÔ, tlrris, tirrui , tijlnm , tirrirc, Viri, Roftit , (7B fai - re toftir. TÛ&RERE, ck, Bi&ki, OH faire brûler, TOR. TOS. TOT. Oj" Face muruâ tcrrere nliquem. Hotnt. Brûler d'amont l'uO pour l'autre. TÔRRKSCO, itTrifcis, turrefci'ri'. ùttcr. Eftre brûle, m. élire brûlée. /. TORRIDOS, têrritH , tcrridûm. Plin. Brûlé par les ardeurs du Soleil, m. btûle'e des ardeurs du Soleil. /. ♦ Tvrtidi f tutti, Liv. Des fontaines taries, i>« deflechees. ToRRinus macie. ûcer. DeOéche , maigre , défait, m. def» fechéc , maigre, défaite./. Zo«a ToRRiDA. Firg. LaZonetortide, ou l'on eftfoutleSo- jeil , êc ainfi brûlé de fes ardeurs. TÔRRIS , genit. rorrii. m. F/rj. Un tifon ardent , ou al- lumé. TÔRSIÔ, genit. tor/iin!s. f. Flin. Trenchccs. /. douleurs dej iuteftins. /. TÔRTE. (Adverbe.) Lucr. De travers: d'une manière em- barrallee. TÔRTlLiS, il. m. & £. tôntlë, lit. n. (Adjeft. ) Plin.Tot- tillé. m. rortillée. /. TÔRTÎVOS, tiriivi , tiriîvûni. Coitime, Muftum tonitium. Colnm. Du vin de preflToir , o« de prefTurage. TORTÔR , genit. tortirit. m. Cic. Un bourreau qui donne lâ torture, m. TORTÙOSOS , tërttiôtai tortnôtiim. Cicer. Tortueux, m, tor- tueufe. f. * Toriuopt urtitA. Plin. De Putine qui ne fort pas droit de fon canal. 05^ Jngeti'um multiplex & tortuofnm. Cicer. Un efprit double & fort didîmulé , dont on ne fçautoit découvrir les fen- rimcns. * Tortuofnm dtfpurand: genui. Ctc. Manière de dif- puter, tu de difcourir embrouillée 8c embarraflee. TÔRTOS, torrk, tortiim. ( de Tori/uco. ) Horat. Tors,tOtdui tortillé, m. torfe , tordue , tortillée. /. CCj^ Imber tortue. Virg. La grêle. ToRTUs. Tourmenté, m. tourmentée, f. * Vino tvrtai & tri. Horat. A qui le vin 8c la colère font dire toutes cho- Jes. TORTtJS , genit. tôrtai. m. Cic. Tortuolîté. /. plis 8c replis des ferpens. m. TÔRVË. (Adverbe.) Cic. De travers, avec un regard af- freux. TOR VÏtAS , genit. torvitdtlt. fera. Plin. Regard afl'teus Se menaçant, m. TÔRULOS , genit. 'tSrïtll. m. Flaut. Petit cordon, m. cor- donnet, m. Torulus. Vttr. L'Aubour d'un arbres. Le mot Latin T^r»- lui eft un mot particulier à Vitruve pour lignifier cela: dans Plante il fignifie Un petit chapeau : on peut aullî dire qu'il fignifie Un petit matelas, TÔRUS , genit. tSri. m. Vtrg. Un lit , foit d'herbes, 0« d'au- tres chofes pour fe coucher, on pour manger à table, fé- lon Tufagc des anciens Grecs Se Romains. * Torui pnor. Vitr. Le devant du lit. * rorui poflenor. Viir. Le derrière du lit. * RipLtrum toTot incoltmiit. Vtrg. Nous nous cou- chons fur le rivage: le rivage nous fert de lit. ♦ Tonge- malei. Vng. Lits pour s'alleoir à table Se faire débau- che. Tokus, pour Le lit nuptial dans ces exprefïîons des Poè- tes: ♦ Socia lori. Ovid. La femme du maty. * Peltex ttri regii. Se». La concubine du Roy. Tori. Virg. Moignon de chair des mufcles. m. les mufcles niefmcs. m. Excutieni cen'tce totos.Vtrgtl, Secouant les lon- gues crinières defaiefte. Tori venanim. Celf. Les gros plis des veines. Torî in vitiim.Colum. Les grofl'es fouches des vignes. TÔRVOM 8c TÔRV , comme Adverbes. Virgil. De tra- vers. Voyez. ToRve. TORVOS, t'orvri, tirvitm. Virgil. Affreux, m. affreufe. f. hor- rible à voir, m, 8c /. qui a le regard affreux, qui a le re- gard de rravers. * Totvo vulm ttitueri altqtstm. ^utnt. Re- garder quelqu'un de travers. TOSTOS, tûjla, t'ofttim. (de Torrso. ) Coliim. Rofti. ot, roC- tie. f. TÔT , Adjeftif pluriet indéclinable de tous genres. Cicer^ Tant, * lut iruntéi rfj, Ow, Tant & de ijgiiwdcs cho- fes. TOT. TOX. TRA. ft». * 5»»» htmiaes, tôt cauftt. de. Autant d'hommes, autant'de caufes. * ^n timehant t:e tôt unum fuperan poj/int i eu. Appiehendoiencils que tant de perfonncs nepullent pas venir à bout d'un feul ? TOTiDEM , ( nom indéclinable. ) Cic. Autant de. * .Ambo totidcm Annos vixerunt. Cicer. Ils ont vefcu tous deux autant l'un que l'autre. TÔTtÊS. f Adverbe. ) Cicer. Autant de fois. TÔtONDI, Prétérit deToNOEo. J'ay tondu. TOtOS, tita, tcmm.Cic. Tout. w. (en parlant d'une chore entière. ) toute./. * Ojja at^ue j-eltiitoiusefl. rl.iui. I) n'a que la peau & les os. ♦ Toths cfl no]lcr. Cit. Il eft tout à nous, 0« entièrement à nous. * Tort^dei. rl.iut. Toute la maifon. * Domi fsdii totadies.FUut. Il demeure les JOUIS entiers, au logis fans rien faire, ou les brascioifez, [com- me on parle familie'reiTient.] * Toiu! ift nlimus à Fhyficis. Ctctr. II eft entièrement éloigné d'apprendie laPhylique. In totum, ex tolo. Celf. Cicer. Entièrement , tout à fait. ToTus, iem(]ue. Liv. Se rendre à difcrétion à q-jelqu'un. * Se tn- tumattcy.i.Cn.Stmttut fous la proteftion d'une perTonne, s'abandonner entièrement à luy. * Se Ididimbui v volup- tatibus. Cic. S'addonQcr , s'abandonner entièrement au vice. Tradkre ave! cuflodix. Colum. * In cuflodiam aliijuem. Octr. infermer des oifeaiix: les mettre en cage. Emprifouncr quelqu'un, le mettre en prifon. TP.ADFRt: -irfem aLti]uam. Cncr. Enfeigner quelque art , oM métier , en donner des régies. ♦ Tradere ali /, ^efprit à une autre chofe , le détourner d'une chofe pour le •n.i5B/tiW*wies ad voii'.j tatcs. Cirer. Tour- ner toutes les pcnfees au plaifir, ne fonger qu'aux plai- iîis. ■* Traducere omîtes in ajfenfuin fui confilii , ou /n Jeii tcntiam , ou ad fementiam fttam. Liv. Cicer, Faire p.Jller tout le inonde dans fon fentiment, attirer tout le monde à fon avis. TRADUctRE tempHs. Cic. Padet le temps. * Viiam otioJar/i.Cic. Mener une vie oifive , vivre fans tien faire. T:iADUcr-RE altqt'.em per ora homintiir. Lit. Décrier quel- qu'un , le déshonorer : rimmoler , le facrilier à la rifee publique : luy f.iire faire amande honorable , l'expofer au pilori: luy donner le bonnet verd comme À un banque- routier. [Selon l'ufage de France.] * Hos m foioflageltis ex- fos y ac novijjîy/iè traduClos pcr amphitheatri arcnam ^ impera- 1/it in afpcrrimas infiilas avchl. Stiet. Aptes les avoir fait fouetter dans la Place publique , &c les avoii fait palier igDominieufement par l'Amphithéâtre , il lesfit tranfpor- ter dans les Ifles ftèfiles. TiiADUciRE aiicjucm ad plebem. Cicer. Dégrader un Gentil- homme, le déclarer rorurier. TRÀDOCTÏO , genit. traduBiTinh. f. temporis. Cic. L'aûion de palfer ie temps. Traductio inverbo. Cic. Mctapliorf. /. Trauuctio ad p/ebem. Cic. Dégradation de nobleffe. /. l'ac- tion de déclarer roturier. Traductio. Sen. Diffamation d'une perfonne. /. lors qu'on le met au carcan ou au pilori, ou qu'on luy donne le bon- net vcrd. TRADOctOR , genit. traduciôrn. m. Cic. Qui fait paflér quelqu'un d'une condition à une autre. TlvADUX , genit. ir.idiic!<. m. Varr. f. Colum. Un longfar- ment, ««une branche d'arbre attachée à une autre. TRAGACÀNTHb , Tf^yà.Kj.tHa.. gen. traoacanthis. f. Plin. Atbrilfeau épineux duquel découlc unegomiuc qu'on ap- jelle tic la gomme adragaut. T R A. TRÂGACÂNTHÛM , Tfot.yiy.nvSi. genit. tragaeântht n, Celf. De la gomme adraganr. /. TRÀGi-LAPHÛS , Tf^yUcKpoç. genit. tragelâphi. m. Plitt, Animal qui tient du cerf & du bouc. TRÂGICt. (Adverbe.) Cic. D'une manière, y. gen. tragopogônîs. m. Plin, Bar- be de bouc. f. herbe. TRAGÔRIGAnOM , Tfiyofiytttm. genit. tragorigàni. a. Plin, Origan qui reflcmbleau ferpolet fauvage. ot. TRAGôRIGANUS , ï. m. Celf. Le mefme. TRAGOlA , genit. trâ-iitii. f. Csf. Efpéce de dard , ou de demi pique: halebarde. /. Traguia Plin. Rets ,j|filet depefcheur. »». tS" TragHlam in le injicere adorn.tt. Plant. Il fe prépare à te furprendre dans fes filets : il fe prépare à te joiier une pièce. TRAGO-M, Tfii-y®' , genit. triigî. aeat. Celf. Ptifane de fro- ment. /. _ TRAGORIUM, genit. rraguri'ï. n. Plin. Ville de Liburnie dans rillyrie, Se fur la mer Adriatique : aujourd'huyTtav, Ville de la code de Dalmacie. TR.\GÛS, T.pî.yo;. genir; tràg't.m. Mart. Puanteur des aiflel- les. /. TR.^HA , g«nit. traJi:ë. f. Colum. Un traifneau. m. * Virgile dit Trahca. TRAhax, genit. trcihâùs. omn. gen. Plant. Qui tire tout à foy, fort avide du gain, m.&cf, TRÀHÔ, trahis, iraxi, trdûiim, trnhërë. Cic. Tirer. *Tr.f^ hère acjiiam è piileo. Ciier. Tiier de l'eau du puirs. * Traxie f.v iiitimo ventre [ufpiriiini. Plaut. 11 tira , ou il poufla un profond foiàpir. ^ .yicjuam trahit navtgitim. Sen. Le vail- feau fait eau , l'eau enrre dedans. Trahkre. Tirer, attirer, eurraifner. * Mngnei ferritmad fe trahit. Cicer. L'aimant attire le fera foy. * Gratiam redi faHoriim fibi trahere. Tacit. S'attribuer la gloire des belles avions. * In ftiam lenlentiam trahere aliijnem. Liv. Entrail^ 4ter quelqu'un dans fon opinion, l'attirer .\ fou opinion. * In partes atiqtiem trahere. Tacit. Attirer quelqu'un dans fonparty, l'y engager. In eandem calamitatcm trahere ali" cjuetn. Cic. Entrailner quelqu'un dans un mefme malheur ; lejetter, l'enveloper dans le mefme malheur. * Traheread defiiiionem. Liv. Entraifnet dans la révolte. * f;i!ïon' Dolo -Uierii trajeiîui in cor. Hor. Une douleur décollé, qui a paflTe au coeur. TRAjlCÏÔ , IrajtiÏ!, t'^.'fet'i , trâ/èdûm , trâj'icërè'. Cic. ire. . Pafler à travers, ou an travers , traverfer. Trajicereflumen iiado. Liv. Pader la liviereàgué, ow à l'endroit où elle eft guayable. * Tra/icere Cjptum.Pii,,. Pafler en Cypre. * Tra- jicere ^Ipes. Brut ad Oc Pafler, traverfer les Alpes. TTaAjtcERE, Faire palTcr , tja;iffoitet, + Tr^jiart d* mve TR A. ^n 1« tiavea malot , antennas. Liv. Faire pafTer d'un navire en un autre les mafts & les antennes. * Tra/icere ,xerci- tum Rhoddnum. Ptanc-ad Cicer. Fairepaflet le Rhofne à fou armée. lïj" Trajiccre iculos aliqiio. Lhct. Jetter, porter les yeux quel- que part. ^ Thajicere. Percer de part en part, o« tout outre , tranfpet- cer. * Pugiianii lalus dcxlerum tanccà trajicilur. Liv. 11 eut le codé droit percé de part en part d'une lance dans le conibar. Oj- Tkajicere. Faire pafler, rcjetter, remettre fur. ♦ rr<. jicere clpam in alium. Cic. Rejetter, jetter la faute fur un autre. * Negotium ad novos Maoïjhaïui. Cic. Remettre une affaire aux nouveaux Magi(tr.:ts. ♦ .Arbiirium tiiit '/"jeiit in omnei, Ovid. 11 a remis le jugement de l'affaire a l'aflemblée. TRÀLATiCTRÂLATlTïOS, TRALOCËÔ. Torts Trahj. LATIO, &C. TRALLHS, genit. TrTdl'iP.m. f. pltir. Strab. ire. Ville delà Carie, ou de la Lydie, vers le fleuve Méandre. TRAMA, genit. tràmS. f. Plaut. La trame d'un tifleraad pour faire de la toile , ou des draps. TR.^MËÔ, ai. Voyez Transmeo. TRAMES, genit. trimïtii. m. Cicer. Sentier, petit chemiu étroit, m. * Sluà facit affiduo Iramite vulgus iter.Prop. Uil fentier par oîi tout le monde pafle continuellement. TRAMITTÔ, l'ycs, Transmjtto. TR.^NÔ, tranas, irâiiâvl , trÂnê.tïêm , trânârê ,fiumeit. Liv^ Pafler a la nage une rivière. * Incolumi, aifuot tranavit, Ltv. Il pafia vers les liens fain & fauf. Tranavii hafla viri pcain.Sil-ltal. Le javelot luypaflatout outre, luy perça l'efîomac. Tranare niibila. Virg. Fendre les nuées. Tranare perhula. SH-ltat. Echapper de tous les dangers TRANQUILLE : TRANQUILLlOS: TRANQUILLISSIMS. (Adverbes.) Cic Tranquillement , pailibiement , dou- cement: plus tranquillement : fort tranquillement. * U Parihit tranijiiilt'e. Cic. Tout eft en feurcté du collé des Par- thes : nousfornmes en repos de cecofté-li. TRANQUILLÏTAS , genit. Iranijuillitàiis. fem. Cic Le cal- me, la bonacejfur mer, lors qu'elle n'eft point agitée pat la tempcfte. * Xranqmttitate proficifei. Cicer. Partir par un beau temps, ot/ par un temps calme. TRANQUILLÏTAS. Cic Tranquillité , paix. /. repos de l'ef- prit. m. TRANQ.UILLÔ , (pour tran^itillo tempore.) Plir:. En temps tranquille, par un temps calme , par unebonace. TRANQUILLÔ , trâncjmllâi , tranijmllâvî , tranquillâtûm tra>ii;:iitLtrr. Cicer. Tranquilliler , app.iifer, calmer, metl tre en paix & en repos. Tranquillare. Calmer. * iUre tranrjuillattirotco. Ptin. On rend le calme à la mer en y verfant de l'huile. TRANQUILLUS, trâncjulUk , tramjiâllftrn. Si-.et. Tranquille, calme, m. &/. Qiii n'eft point agité ni ému, (parlant de la mer.) »;. qui n'eft point agitée ni émue. f. * Tr.tniji.illu!» ejl. Plant. Il ne fait point de tempefte , il fait un beau temps, 01! ua temps calme. * Locui trai:}:iittut. PUiit. Un lieu qui eft à l'-ibry du vent: un lieu qui eft coy. [comme ou parle familièrement.] TRANcyjiLLus. Tranquille, paifible, calme. m.Sc /. qui n'eft agite d'aucune paillon, m. qui n'eft agitée'd'aucunepaC. lion./, qui eft en repos , qui n'eft point dans le trouble. CC5" ^idhuc tranijuiUa rcs eft. Tcrent. 11 n'y a encore rien de gafté. [Cet Adjeûif fait au Comparatif rr^tn^KiWw, ïrîi.m.&f, tranijuilliiti , ôrïi. n. Cic. Luc. Et au Superlatif rrâ»j«ï//ir/îi- tniiî . n , «777. Cicer. ] TRANS , (prépolition qui gouverne l'accufatif.) Oc. Au deli„«: * Tr.iTf W7,i)f. hlorat. Au de] j de ia mer. TRANSABËÔ, trâniàbîi, rr.mirf.i, tramàbîlûm , traniklirê. Val- f lace. Aller au delà. * tuf, tranfabiit cojiat. Siai. L'é- pée perça les coftes de part en part. TRANSâCTÏÔ, genit. ir^„f.iiio,.-s. (em.Vlp. TranfuL^fon. /. Ade pardevant Notaire, ou fous fcing pave. m. pour Tonj. II, M m m ici- 4j2 T R A. tciminei des différends 8c des conteftations entre des particuliers fur des demandes lefpcftives , o» faites de part & d'autre. TRÀNSACTÔP^ , genit. tranfaUorîs. m. Cic. Qui tranfige , qui s'accorde fur des différends. »i. TRÀNSACTÛS, rriiisââi, trânsâSiim. (de TraniSgo.) Te- rent. Aclievé , (en parlant d'une affaire.) accommodé, m. achevée, accommodée./. Transactus. Cicer. Palfe. m. paffée. /. Voyez Priteritus. TRANSADÏGÔ, tramai^gi' , n^nskdcgi ,tTixnsàdaClnm ,tr»ni- àdigcrr. Tirj. Percer de part en part. TR-ANSALPINCS, traniilpini , trttniâlpîniim. Cicer. Qui eft au delà des Alpes: Tranfalpin. w. Traufalpine. f.*Trati- falpint. nationes. Cic. Des nations Ttanfalpines , qui habi- tent au delà des Alpes. Les Ultramontains. TRÀNSCËNDO, Irânfcênitït , irânfcèndï , trinÇcltisHm ,trânf- cindirè. Cic. Pafler outre, eu au delà. * ^tfes Iranfcende- re. Cicer. PalVer les Alpes. * Rheiium. Vell-Patercui. Paf- fer le Rhein. ♦ In nitvei inimicorum. Cxf. Palier fut les vaifleaux ennemis. 1^ Tratifcendere nnfirum nomen vel Caucâfitm potuit. Cic.NoC- tte nom , noftte réputation s'eft étendue au delà du JVlont Caucafe. * Trunfcetidet bxc licentiaiTiprovmcias.Tacir. Cette licence pallera dans les provinces. * Fines tranjceudere Jurii. Lmr. Paûer les bornes du Droit. TRANSCINDÔ , trânfândis , Irinfcidï, trânfcifjiim , trânf- cindere. PLitit. Déchirer. TRANSCRIBÔ , trânfrtbii , tranfcrîpii , tranfcriptum , trittp- crlberé,Ali opus eft. Terent. 11 faut aller vifte dans la Ci- tadelle. TR.ÀNSDO , tranfi'is , trinfdîdX, trânfdîtûm , trânfdërê. Comme, * Tranfdere Ali^uem in etium. Ter. Jettet quel- T R A. qu'un dans l'oifiyeté, l'obliger à demeurer eifif. TRÀNSDOCÔ, tranjdiicis y ttanfdnxi, trânfdiClitm ^ irânfdS- cérë. C.,j: Faite palier. * Ne cjtmm multiiudinem hominur» amplius trans Rhenum in Oallmm ttanfd:icerel. Ctf, Qu'il ne fit plus pafler d'Alemans dans les Gaules. Tr^^sducere arbores. Cohtm. Tranfplantcr des arbres. Transoucere ad fc aliquid. Cic. S'attiibuer une chofe. *M/3r«j, transforâvi , transforâtiim , trans- fSrârs. Sen. Percer tout outre. TRÂNSFRëTATÏÔ , genit. iransfretati'inis. f. Gëll. Paflage d'un bras de mer. m. l'aftion de le pafler. TRANSFRËTÔ , trâiisfrctàs , transfretâvt , transfret âtûrn , transfretârë. Plin. Palier un bras de mer. TRANSFOGA, genit. trânsfi'tgx.m. Liv. Transfuge, ct. Ibl- dat qui quitte l'armée pour fe rendre aux ennemis. TRANSFÛGiÔ, trânifUgii, transfilgi , traiisfiigitûra , trans- fiigère. Liv. Quitter le parriqu'onaembraffé, pourfejet- ter parmi les ennemis. * Transfugere ad hofles. Ptaut. Se rendre; s'aller, ou fc venir rendre aux ennemis. * Trans- fugere ah affliClâ amicitiâ. Ciccr. Quitter un ami qui eft tombé dans quelque difgrace , l'abandonner dans fes mal- heurs. TRANSFOGïOM , genit. transfugïï. n. Liv. L'aûion de quitter un parti. TRâNSFUMO , trinsfnmâs , transfUrnâvî , trantfâmitSm , transfimâre. Stat. Pouffer la fumée au delà. TRANSFCNDÔ, trânsfindi's, transfiidi , transfisûm , trans- fiindërê. Colum. Verfet d'un vaifleau dans un autre. fj- Transfundere y«.u laudes ad alteri'.m.Cic. Répandre , fai- re paffer fes louanges fur un autre. * .^imorem fustm in aliam. Cic. Mettre fon amour à un autre objet. TRANSFUSÏÔ , genit. transfifinis. f. Celf. TransfuCon. f. L'aftion de verfer une chofe dans une autre. TRANSGRËDÏÔR , trânsgrëdërli , tranigrèfsiis ss^m , transgrëdî. Ciccr. Paffer outre, aller au delà, traverfer. Oâ- TRANSCRént aliquem, Plin. Siupaffer , furmonter quel- qu'un. TRANSGRËSSÏÔ, genit. tramgreJJlinSi. f. Cicer. L'aûronde paffer une montagne , &c. TRANSGRËSSOS, Us. m. Tacit. TRANSJËCTIO , ou TRÂJËCTÏÔ, genit. tramjeCliims. f. Cicer. Tranfpofition. /. IRANSJECTÛS, trânsjcCia, transfëdûm. Cic Qui ttavcifc > tu <)u« \'oa f«t paffer au tiaveis, T R A. 45*9 TR.^NSÏGÔ , Irâns'gï) , Iransègï , tfansâSlUt» , transtgërè, Tacii. Percer tout outre. * Tranfigere feipfum gladio. Tac, Se paffer l'épée à travers le corps , fe donner de l'épéê dans le corps. Transigere negotiiim. Cic. Finir, terminer une affaire. * In- tus Tranfiiitur 1 fi cjuid ejî tjuod reflet. Ter. On achèvera le reflc la dedans. * Tranf gère rem, oade re cum alifuc. Cic, Tranfigcr , traiter d'une chofe avec quelqu'un. * Coairt- lerfam iraiifigcre. Ctcer. Accommoder , terminer un dif- férend , le finir. Transigi-re vitam, ou itatem. Suet. Paffer fa vie. TRANSjïClU, ts. Voyez Tr.ajicio. TRANSÏLIÔ , trâniint, iransilit , ou transi lUi , traniûltûmi transtliré. Liv. Sauter par deffus. Transuire munera Libtri. Hor. Boire trop, on plus qu'il ne faut. Transuire aliquid. Cic. Paffer quelque chofe fous filence'» n'en rien dire, l'omettre. TRANSTUS , îs. m. & f. transite , <"/. n. ( Adjeft. ) Plin. Qui paffe les autres, (parlant d'une branche.) TRANSITÏô , genit. tranfitienis. f. Liv. L'aftion de paffer une montagne, ou une rivière : le paffage d'une rivière, &c. Transitio ad hofies. Liv, L'adion de paffer dans le parti en- nemi. Transitio ad ptebem. Cic. Changement d'état , quand l'on paffe de l'état d'un gentilhomme à celuy d'un roturier. Transitio.Cic. Trandtion dans un difcours. /. TRANSITORÏÛS , tranfitoriâ , tranfitoriUm. Suet. Tranfitot- re. n. & /; paffager. m. paffagere. f. TRANSItOS, genit. transitas, ra. Cicer. Paffage. m. lieupai ou l'on paffe. ♦ In tratijltu. Qiiint. En paffaut. Transitus in alias figuras. Plin. Changement dc forme, /a, métamorphofe. /. transformation. /. TRANSjUNGÔ, trdnsjiingis , transjiin.vtytransjûn£îûm,trant* jûngërë. Vlp. Faire changer de place à un cheval qui tire un chariot, mettant par exemple, celuy qui rire a la volée à la place du Limonier. TRANSLABÔR , tJânJlil,ër!t , tranjlâpfûs sûm , trarjlâlii. Claud, Paffer par delà. TRANSLATlO , genit. tranjlati'âni's. f. Pltn. Tranfplanta- rion. f. L'aéiion de ttanlplanter. Translatio criminis. cic. Le tranfport qu'on fait de quelque crime, la décharge qu'on en fait fur un autre. Translatio pectiniarum à Juftis dominis ad aliènes. Cic. L'ac- tion d'ofler du bien aux vrais & légitimes poffeffeurs, pour le donner à des étrangers. Translat^o verhi. cic. Une métaphore./. TRÀNSLATÏTÏË , OU TRANSLATIVE. (Adv. ) Vlp. Pat manière d'acquit , négligemment. TRANSLÂTÏTIÛS, ou TJkAhATnXÏJS ,tra:,flatit;à , tranjla- titïiim. Cic. Emprunté , pris d'ailleurs, m. empruntée , pri- fe d'ailleurs. /. Transiatitius. Cic. Commun, ordinaire, qui n'eft pas nou- veau : ufité. m. commune , ordinaire , qui n'eft pas nou- velle : ufitée. /. * Funus tranflatitium. Suet. Funérailles communes & ordinaires, qui n'ont rien d'extraordinaire. * Hoc vêtus ediCium , tranjlatitiitmijue eft. Cic. C'eft une an- tienne ordonnance , & que l'ufage a rendu commune. TRANSLATA VA CONSTITUTÏÔ , tranjlat'tvS conflitutii- ni's. f. Cic. C'eft lors qu'une caufe demande quelque chau- gement._ TRANSLATÔR, genit. tranflalerii. Cicer. Qui â tranfpotte',' ou transféré : qui tranfporje. m. TRANSLATÛS, ou TKALATVS, trânflâtâ, tranfiitSm , (de Transfère.) Stat. Tranfporté , transféré ailleurs , porte ailleurs, m. tranfportée , transférée , portée ailleurs. /. Transiatus in ncvas fpecies. Ovid. Transformé , métamoi- phofé , qui a pris une autre forme. Translata veria. Cicer. Des mots niétaphoriques & fi« gurez. TRÀNSLËGÔ, trânjlëgi's, tranflcgï , tranflêdûm , traujlègërë, Plaut. Lire tout , ou d'un bout i l'autre. TRANSLOCËNS , genit. tranjliicintij, omn, gen, Plin. Tranf- paient, OT, tranfparente. /. 4f'0 T R A. n'aÂNSLCCËÔ, fr.«/!S'î'. rr/t>y7«.vT , Cins Supin, trî»jl«- '^f^f r;y«^«retranrp-,.rcnt, «diaphane, m. eftre tranl- T^A^Ôcmol'^'i.^-'^^i. ..^..;W;^.. VU. Tranfpa- ren't, diophane. ».. ttanfpateute, d.apnane. /. TRÀNSMÀiaNÛS, tranfmtirvia , (v^;);m<.r.n«m. C*/. Viui eft d'ourre mer, 0« de delà les mers. _ TR^NSMÈÔ, trânfmé^!, iranfmeâfi , trunfmcuum , tranj meirë Oc. Paflet , ob aller au-delà. , ,. _ _ ^,f:ff^^,.. Liv. Changer de demeure, aller demeurer TRAn"sMÎSSÏÔ, genit. tranfmijfanh. f. C.ccr. PalTage pour aller d'un lieu en un autre, w. ■DofTj.ri. d'un TRANSMÎSSOS, genit. trMfm'fsi-.s. m. C.fcr. Pallage a un lieu en uu autre. 7«. _ _,-„ ,^T„r. ^nnrc. n... Palier outre. "" /" "«^^:^ =, ""''X au * rnk.;;. (;« ta„t„m aren^, tra^fmun,. PU,,. Unepallt au .raversdecectble que le fable. *rr.Jn,auren,an ,- _- - Jun. Palier la mer. *r«i»» Up'à.. ''.'"• 3'"" ï, , l^L le pardeirusletoic. *Toi m^ria. trmjmtp. Ce. U a palie uer !)-.fr.i"e a une armée. ■► Tr^«/«'"« i.^.u»; /..c; ^i-j- w"J/»,r,«». P;-. Le fleuve iltncius paUe au travers du TRANSMtTTfRt /.«.«., (parlant du papier.) Pl.«. Boite, lorfouerécritureparoift de l'autre coite. . TkaSt^^k -4". v.,.,r.. Pl.n.S... P-^Tet f^ /.e v.vre employer Ion temps. » rr<.„/«,.(,.re t.^r;' ""'K"'^'"'^' corL. Cucr. Palier le temps à rendre (eiviceafes amis, employer !e temps à l'ervir les amis. r,„„„„ Transmittrke i-e/Z-m, ou <./,,«.< «.«> "'''"'• ^''''-J"'","" à quelqu'un la conduite d'une guerre , .« quelque Employ. *rr^„/m,rr.«/«r£i>M»». alicm. PUn. Tranfporter un lien- TRASsM.TTERF.p.r.V«/«™, difcrimcn. Plin-Jxn. Echaper d un TrI'Sitere <:;;,«W: ou//.;.»;, «'i?'"'' "■"^^""''"'■.f,''" It^l.T^cit. rafler une chofe fous fileiicc , n en rien due. 'i-OhUv.o tr^„f,fi{.t cam fcntcni.am. Tact. Cette. opinion a ■ efléraife en oubli. , ÏRAN5M1TIERE <./,,«;>.. Rcuvoyer quelqu un * T. cr.b.t «, ,7/.,», tranrn„tt»> /-b,. PU.,,. 11 vous priera de la luy rea- Tr°Ns"iiTTERE. S.l-lul. Percer tout outre, eu de part en TRANSMÔNTANOS, trinfmmtâtti , tr^n/mmiânfim. Liv. Uhramoniain. ». ultiamomaine. /. qui habite au-delà desniont."!. - / j .,• r \ TRANSMÔtOS, trânf"''"' ' "^^"1"°"""- (ae~ra«fmove«. ) T.u„. *5j.r,^ n.„fwc,^ hs."""'. Tac. Des légions qu on a retirées de Syrie. ,__ - r - - . - r \ TRANSMÔVÊÔ, irânfmSvt!, trinfinov' ,lra,,fwotum ,trar,j- mS-.cre. Proprement . changer d'un lieu eu un autre . le- Transmovere ,•;. fe ve,hi< -ghrUm aliem lahore part^. | Tirem. S'attribuer la gloire qu'un autre a méritée pat (on ; TR.\NSM0T0 , trknfmntâs , tta«frm<âvi , tifanfrariUtum , tranfnJiiarè Hor. Changer. , _ , „ _ - • r TRAïîSN ATÔ , trinfniiÂs , tranfnatavi . tranjntitatma, tranj- TRANskô, rrân/nâj. trÂnfniv-K,trinfnâtiim ,txânfnZTe. Cic. Palïer à lanage. , . , - . TRANSNÔM1NO, tranfmmini! , tranfmminavt , tranjnom,- na.um , ,ra>,inon,:niri aliquem. Su». Changer le nom a quelqu'un. , - . r -TRANSNÛMËRÔ. tranfniimi'ris , trMifrumeravt , tranjno- ,r,e:a,Hm, tranfrinmerari. ..AuU- ad- Hcrtn. Comptei au delà. Transpau/na Gailia. Strab. C'eft la partie de la Gaule Cifalpine en Italie, qui eft an Septeiuaon du fleuvePa- du!, & oïl ctoieni les peuples Ga//» 8; Ktn«/i 5 oulaRegign T R A. àtCMUTntnfpaduv.v, proprement dite, &I,-i Région Vt' nettuir Ijtrin: aujourd'liuy c'eft la partie de laLombardie qui eft au Septentrion du Pc en Italie au Nord. TRÀNSI'ECTCS , gcnit. irâriffcaîn. m. Comme, Janu» ,ransfp:Clum fr.det aprrtum. Uicr. On voit au travers de la porte qui eft ouverte. _ - • ,. „ TRANSl'ICÏÔ, trâiifpi'cis , Imnfp'est , trâiif}ic3ûm ,:m)ijpice- ré. Liicr. Vo[r au travrrs, ««à travers. ^ _ TR.^NSrÔRTÀTlO. genit. tmnfporiatim'is.i. Sm. Condui- te d'un heu en un autre, f. Tranfpott. exil. m. TRANSrÔRTÔ, traiij'poruis, traiiffirtavi , tranfpôrtâlSm , tranjponaré. Cn. Tranfporter, porter d'un lieu eu un au- tre, faire palier. * Ncro exenititm in tiaves tmpofitum in Hifp.ii:iam tranfioriauit. Liv. Neton ayant fait embarquer fou armée . il la fit pafler en Elpagne. Transportare. inif. Envoyer en exil, TR ANSrÔSlTUS , iranfpUsïtà . tranfpSs'Uum. .yiul-Ctll. Tranf- planté. m. tranfplantee. /. (du Verbe Tranfpono qu'on n« trouve point en ufage.) TRANSQ.U1HTÛS. nanfyuHhâ , tranfymctum. PUuc. FcrrC tranquille, m.&^f. _ rn ■ TRANSRHHNÂNOS. tranfrliènanâ, tTanfrliènânum. df.Qai eft au delà duRhein. TRÀNSTllSiiRÎNOS , tranJUbenni ,tranj!iberînum. Mart. Qui eft au delà du Tibre. _ . TRANSTÏLLÂ. genit. trMjiillcrum. a. pi. Vitr. De petit» foliveaux. j ~ ' ' TRANSTINËÔ, es, ère. Pltatt. Milit. ^«.2. if. S- ^'- S». Pafl'etaudeià. ok eftre pofé de travers entre deu.\ choies éloignées . comme une lolive entre deux murs. TRANSTRA, genit. fr.tn/îrôram. n. plur. Ctif. Bancs des for- çats, m. dans une galère. , , . r Transtra. Vi„uv. Poutres ttaverfantes, dont les bouts lont appuyez fut les murailles de part & d'autre. ^ TRÂNSVËCTiÔ, genit. tranfvellibiiis. f. Cicer. L'aition de pafler une rivière, isrc. ,,,/., Transvfctio. Sucton. Montre de gens de cheval, f. qu on failbit à Rome au mois de Juillet. .^.wvtii * [Transv: CTio equiuim, dans Suct. m Auguft. Cap. XAX\ iU. étoit la revue des Chevaliers Romains , qui pafloient a cheval devant les Cenléurs , & cufuite devant les Empe- reurs. Voiez Th. de Marclty fur terfe Sat. 111. veil. îs». TRÀNSVÊHÙR. ,- trânfvêhiVis , uânfv'cCliis iHm , tranfvehK Salliijl. Eftre porté, 0» tranfporté. m. eftre portée, «<• tranfpoitée. /. * ^biit jam & iraripueliiim efi tempus. Tac. Le temps eft pafle 6c expiré. TRANSvëHi. L,v. Faire la montre, faire une cavalcade, (parlant des gens de cheval ) * Trahaia equ,te>M»> Juin «. r.dX Cic. 11 ne m'eft pas permis de m'eloignerde cette régie d'un travers de doigt comme on dit, 0» le moins du monde. . ^ ïortuna naniverÇa. Cic. Une fortutre contraire & oppa-- fee, uiie fortune de travers. * Tranfvcrfavcrha. bcn. Des mots mal airangez , c'. des mots écrits de travers Ttansyersa „in. r,rj. Regarder ,de travers ,<». de mauvai» B^xtranficrfifedcreJicuteMCçr.PUiit. AUei à leculons com-- ' mcuneécteviflc, , rir.^j^NSOl.- T R A. T R E. TR ANSULTÔ , trâniîiltâs , tranfultâvt , tranfultStûm , tranful- tirc. Uv. Sauter fur un autre cheval. TRÂNSOMÔ, îràmûm'n i rTÀnsîirniï ttrânsnmtrim j trantîimc- rt. Sut. Prendre quelque cliofe de la main-d'iin autre. TRANSÛMTÏÔ, genit. tranjumliiiiis. f. Quint. Metalcpfe. /. Figure de Rhétorique. TR.\NSL'Ô, trâniùii, trâniitl , tïTinsutiir» , traniûcrc. CtlC. Percer tout outre Se coudre. TRANSVÔLÏTÔ , trttnfvolita$ , tranfvolitâvt , tranfvolilatiim , tranlvotitarè. Lucr. & TRANSVÔLÔ, trànfvotâs, tranfvolâvl ytratifvilUtùm , tranf- ■voUri. l'Un. Voler au-delà , o« par-deflus. Transvoiare ^Ifd. .Afin-^dCucT. Palier les Alpes en toute diligence. Transvôlans animum cogitutio. Flin. Une penfee qui pafie vifte , qui n'arrefte pas dans refptit. TR-ÂPËTOM, genit. trnpcii. n. Virgil. Meule à piler les oli- ves pour en tiret l'huile. /. * Ou trouve auflî TRApErKS, ûm. m. plur. Varr.Catalt. Meules à «cacher les olives. TRAPHZÎT.S., genit. irafevtx. n. Plaut. Changeur, un Banquier, m. TRAfÉZL'S, genit. Trapez.iiniii. fem. Pli». Ville de la pro- vince Vantti:Cappiidociu! , dans l'Alie Mineure au Septen- trion , & près de la Colchide : aujourd'huy Trebifonde , •«TaraboAin, ville du Gouvernement de Trebifonde, fur la mer Noire, dans la Natolie au Notd-Eft, & dans la Turquie en Alie. TRAVIÔ, trâvïâs, trâvîiri. Lucr. Pafler. TRAVÔLO, trivolâs, tr aiiSlârë. Van. Voler pat defliis, »« audelà. rojfi Ti.ANSvoLO. TRËEIA, genit. Trèbï.ë. m. Plin. Rivière des peuples >x<»a- ni.ii.t dans la Gaule Cifpiîdane en Italie ,, aujourd'huy en- core Trebia, qui paU'e par la République deGe'ues, l'tl- tat de Milan, & le Duché de rlaifance , elle fe décharge dans le Pô. TRËCtNi, trécên.c , tréàna. Liv. 8c TRECHNTl, trécint:t, treûntk. Cic. Trois CCns, TRÊCtNTlËS. (Adverbe.) Catull. Trois cens fois. TRËCHHDIPNA, Te_ix^iiiTTi:i..^enn.trcchedipnorùm. n. p!ur. Juv. Robe que les Anciens pienoient allant aux feltins: Robe de cérémonie, f, TRÈDËCIËS. (Adverbe.) Cic. Treize fois. TRëDËCLM, (nom de nombre indéclinable.) Liv. Treize. TRË.MËBÛNDÛS , iremebûndâ,, Iremdiindiiirj. Ctccr. Trem- blant, m. tremblante. /. Tremebundior. mafc. & i. tremebundiui, neut. ( Adjeftif Comparatif. ) Colum. Plus tremblant, m. plus tremblan- te. /. _ TRËMËFACÏÔ, treméfâcii , tremefcû , tremepShm , treme- f.kcerc. Virgil. Faite trembler de peur. Tremefacere culum. Virgit. Faire trembler le Ciel, l'c- branler. TRËMËFACTÙS, fi-f»jf/ii2. m. Har. Tremblement. ;». * In- cidii irtmor maniius. Horat. 11 luy prit un tremblement de mains. "TgEMOREs Witwi'i yô/j. Sen. Des trenjblemens de terre. TRËMOlOS, iri^mj(/<ï, rrem/(//rnj. Ter. Tremblant, w, tiem- blante. /. qui tremble. TusMuiuM /r<;j<(». Cic. Un fioid qui fait tiembler, T R E. TRI. 461 TRËPÏDÂNTËR, (Adverbe.) o/. Avec épouvante "^Uhh au Comparatif Trcpi,i.uitn'i,. j TRËriDATIÔ, genit. ircpidatimh.t Liv. Epouvante ter- reur, alarme. / *Ncc opimia r» plu, trepidationi, fecir Uv. L épouvante fut plus grande , parce qu'on ne s'atteu- I doit pas a cela. Trepiuatio ner-uorum. Sen. Tremblement de nerfs îulip.'nrt '-^'^".'['^'■^ "'■ E»"emblaut, avec épouvante. •JRhPIDO, trep.da,, rrep.davl , trepidâtum , trepidàrê. C^. Trembler , eûre épouvante , prendre l'épouvante , s'alai- Trepiuare. Virgil.Hor. Se haflcr , s'empreffer , Comme foj« ceux qui ont peur. * Trep.dari fem.o , curf^ri furfi.m , pror- fum Ter. J entens qu'on fe remue , on court d'un cofté I & d autre. 1 TPvf-PfOULUS, irepidiiU, irepidÛiûm. PUm. Un peu trera- j blant. m. un peu tremblante. /. , TRfcPiDÛS, rrf^-W,., trcp'idf.m. Liv. Tremblant, épouvan- j te, alaiTiie. m. tremblante, épouvantée, alarmée f. oui a pr,s 1-epouvante & l'alarme. * TrepM yer:»n f:Lru„,. Q.U1 (ont tort en peine pour leurs affaires, qui tremblent I dans leurs aftaucs. Trepidje re,. tUr.it. Des affaires, eu des occafions dan«e- I reules. ^ ! TRËIÔNDO, (indéclinable.) ^(/»r,7. Trois livres. TRES. mafc. d~f. i„r.. n. génitif;».,»,: datif rrita^, (poui tous les genres.) Trois en nombre. TRËSSÏS , genir. irifs,,. mafc. F.ii-r. Pièce de monnove va- lant trois Afles Roniains. TRËS-VlRÏ , genit. Trrhm-v'irorKm. m. plut. Or. Les Trium- virs , Souverains Magiflrats à Rome. *Tite Live dit rrt- vtrl. TREVËRÎ, genir. Triviiiuim. m. plur. CicC. Treverois , oU ceu.x de Tievcs , peuples delà Gaule Belgique : aujourd'hur leDiocclc Spirituel de l'Archevêché de Trêves, qui com- prend paitie de la Seigneurie Temporelle de l'Archevêchd & Elettorat de Trêves, du Duché de Luxembourg & du Paiatiiiat duRhein , dans l'Allemagne. TRI, Particule quife joint àplulieuts mots, & qui G-'nific Trois. " TRÏÀNGÛLARÏS , ;■/. m.6-f. trianguUrê, ï,. n. (Adiea ) ahm. TtianguLiiie. ra. &/ qui a trois angles. TRIANGÛLUM, genit. Iriângilli. n. Cic. Un triangle, une liguie triangulaire. TRIANGULOS, Triingiilâ., trixngiilûm. Colum. Triangulai- re.»;. &/. qui fait trois angles. TRIARII , genit. iri.tnor:,m. mafc. plur. Liv. Triarierre vieux Soldats qui failbieut un corps de refetve, 6c qui ne combaitoient que lors que les deux premiers rangs avoi<'nt plié^ TRIBACCA MARGARÏtA, genit. tr'.bâccS mârghitS. f. Petr. Trois perles cnchaflees enfemble, qui fcivoient de pendants- d'oreilles aux Dames Romaines. TRlBALLÎ, genit. TritairorKm. m. pi. p/i». Les Triballcs,' Peuples de la province Mxjiii /«/^rior ,ouBa(re Melie dans l'Iilyiic Oiicntiil: aujourd'huy partie de la Bulgarie vers le Nord-Oiieft , dans la Turquie en Europe. TRIEOCCÎ, genit. Tribaccùrûm. m. plur. cif. Peuples de la Germanie Supérieure dans la Gaule Belgique : c'ell aujour- d'huy leDiocelé Spirituel de l'Evcche de Strasbourg qui comprend prefque toute i'Alface & partie de la Soirabe^ fur le Rhein en Allemagne. TRÏBRACHVS, genit. t,1br.ii.hy,.m. Tg/b©«^r/f. Sljiint.Tti- braque. m. un pied de Vers qui a trois lyllabes brèves, comme azèrè. TRÏBtlÂRlÛS , trikuarii , tribuariûm, Cic. Qtii concerne une Tribu , ou les Tribus. TRIbClA, genit. trliUt.c. f. Colnm. Une efpece de Traif- neau, qu'on rouloir fur les épis de bled afin d'en fépartt. legrain de la paille , avant qu'on eût l'ufage des fléaux. TRÏBULARIUM , genit. tyiluUriî. neut. Colum. Lieuàier- icr les outils. des Laboureurs. TRlBULlS, genit. irShUiis. m. & {. Cit. Qiiicftdela même Tiibu: Contiibui, m. JMmraj TRJî 46* TRI. TRIBÛLO , âi , Sri. MM. Faire fottii les grains des epis avec le traifneau : battre le bled. TRlBÛLÛM , genit. tribûK. ncut. Varr. Voyez Tribula. TRI'bOlOS, ti'^Cik®'. genit. trïbiilî. m. Plin. Tiibule. m. herbe qu'on appelle Efcargot , »a Saligot. m. Tribulus. Vege'. Chauffe- trape. /. VoyezMuRF.x. TRIBÛN.S.L, genit. uibanalii. neut. Cic. Tribunal, /n. Siè- ge d'un Juge. Tribunal nummtrium. Sfn. Un Juge qui vend la Juftice , qui fe laiffc corrompre par argent. ♦ Pro tnbunali agere, Cic. Tenir le Siège, juger. TRÏBONATCS, genit. tntunitiii. m. Cic. Tribunat. m. la dignité de Tribun à Rome. TRIBÛNITIÙS, triiunilîâ, triliumûsim. Cicer. De Tribun. *Tnl>uniiiapoteJUi. Cic. La puiffance des Tribuns. TRIBUNITIUS -^jr. Cic. Qui a elle Tribun. TRIBUNOS, genit. Tritr,ni. m. Cic. Tribun, m. Magiltrar Romain eftabli pour fouftenir les droits du Peuple contre la tyrannie des Grands. Il avoii le droit de s'oppofer quand on vouloir faire paffcr quelque choie qui alloit au des- avantage du Peuple. . r J< Triblnus mi/ifum. Cicer. Tribun des Soldats, Chef d une Cohorte Romaine, c'eft-àdire, De dx cens hommes. "Cette charge répond, à celle de nosMeftresde Camp. TRTBOÔ, trihuis, triliui-, trihûliim , trihuèrë. Cic. Donner, bailler, oftroyer , accorder. * ^ticjuid vaietudini tnhuen- ium. Cicer. 11 faut donner quelque chofe a la fanté. ♦ Nt- mini pmter me tribuit. Cic. Il n'a fait cette faveur, eu cet honneur qu'à moy. * Suumiui^jiietriiuere. Cicer. Donner, tu rendre à chacun ce qui luy appartient. * Gratitm inven- taribus tnbuere. Cicer. Sçavoir bon gié, fe tenir obligé à ceux qui inventent les Sciences , o» les Arts. Tkibuere. Donner, attribuer. * Nimiumjibitribuere. SiJ^Int. S'en faifsc trop accroire, * Id tibi tnbuètur. Cicer. On vous blâmera de cela. ÏRiBuERE, Eftimer, déférer. * ^uibus ilU fecundùm fmtrem flurimttm tribuebat. Cicer. Il les eftimoit le plus après mon frère : il leur déferoit davantage après mou frère. ♦ Pal- mammenfkrumulicui pifciiribuere. Ptm. Eftimer davantage un poiffon que les autres. * Primas prato tnbnerunt -veterei inagricaUiiane. Coltim. Les Anciens ont fort eflimé les prez. *Tibi iftins generis in flribendo priort! parteilrikuo ijukm rnihi. Cic. Je vous cède volontiers l'avantage de réuffir mieux que moy en ce genre d'écrire. TaiBuERE. Diviler, partager. * In duni partei vim Icijuendi tnbiiere. Cicer. Partager , divifet l'éloquence en deux par- ties. TRIBUS, genit. tribU'. f. Cic. Une Tribu, f. C'eft-à-dire la 3 5 paitie du Peuple de Rome, car le peuple fut ainli divilé en tiibus, ou eu daffes , comme le peuple de Paris pat quartiers. TRIBOTÀRïOS, tribntariâ, tribalarïHm. Plin. Tributaire. m.&çf. qui paye tribut. TRÏBUtIM. (Adverbe.) Cic. Par tribus , 0« par claffes. TRlBUTÏÔ , genit. tributiinh. f. Cic. Diftribut'ion. /. par- tage, m. TRlBÛTÔR , genit. tributmt. m. .^piil. Celuy qui donne , ouqui diftribuë , diftributeur. TRÏBOTORiOS, tributorii, tribaterïûm. Vlp. Où il s'agit d'une diftribution. TRI'BOtOM , genit. tribUti. neut. Cic. Tribut , impoft , fub- fide. m. taille. /. ''^ Plante dit au mafculin Tributûs,!. TRlC.t, genit. tricâritm. f. plur. Proprement , cheveux, 0» filets qui s'entortillent aux pieds des petits poulets , & qui les cmbarraffent. Trios. Cic Des amufemens. m. des bagatelles. /. des cho- fes de néant , qui ne laiffent pas d'embarraû'er. TRÏCÀSSbS, genit. Tricafsiiim. m. fine. Plin. Peuples de la Gaule Celtique , ok Lyonnoife : c'eft aujourd'huy LeDio- cefedel'Evêché deTroyes, qui comprend partie du Gou- vernement de Champagne. TRIC-^SSINÎ, genit. Tncajfinarnm. m. pi. Liv. Peuples de la Gaule Natbomioife : aujourd'huy L'ïvsche de Saiiit laul THcaûia, dans le Dau^hiiie, TRI. TRICCA , genit. Trucâ. f. Liv. Ville de l'Eftieotide a Thciral[e. TRtCtNARïOS, trieenariâ , tricenariâm. Vitr, De tientc doigts , ou de trente pieds. TRÎCENI, ttUênS , nicinii. Mart. Trente. TRÎC£KT£NÎ , îr/ff^/ffl.ë , tuclnienit. Celûm. Trois cens, TRÎCHNTlÉS. (Adveibe.) iUrt. Trois cens fois. TRICtfS , genit. t.icïpitis. omn. gen. Cicer. Qui a trois tcfles. TRiCtSÏMUSs tricesimcif triceiimûm. Cic. Le trentième, w, la trentième. /. TRICESSÏS, genit. tricèfût. m. Varr. Pièce de monnoye va- lant trente Afl'es Romains. TRICHÀLCOM, Te<';(;!(Axiiv. genit. (ri c/iS/cJ. neut. ^7(r. Tri- chalque. m. piecede monnoye de cuivre, dont il en fal- loir trois pour faire le quart de l'Obole. TRlCHiAS, T^X'^<- genit. trichi.idis. f. ou TRÏCHIAS , Tet^'af- genit. trichis. 'm. Plin. Sardine. /. petit poiffon. TRÏCHIlA , genit. trlchîLê. f. Cel«m. Une treille de per- ches. /. Berceau de vigne, m. TRICHiTÏS, Te'X''T'!. genit. tricliitSdis. f. Plin. Alun de plume, m. TÂICHÔMANËS , Te<;;t(i^ai'lç. genit. trichomanis. n. Plin. Polytric. m. Sorte de Capillaire , herbe médicinale , dont on fait un fyrop pour la poitrine. TRlCHÔRÛM , Tt'X'^a^- genit. trichôrï. n. Sttt. Edifice divife en trois corps de logis. TRICÏËS. (Adverbe.) Cic. Trente fois. TRICLINÏARIS, m. m. érf. trieliniârë , tr. neut. (Adjefl.) Varr. Et _ TRiCLÎNiARÏÛS, tricUniariâ, tricliniartûm.Varr. Qui con- cerne les l'aies à manger. Tricliniarittm conclave. Varr. Une fale à manger. TRiCLiNÏUM, genit. uiclinn. neut. t^ûç xMv!ti.,Vitr. Sa- le à manger. /. Servius croit que Trictmium n'eftoit point lafaleoîion mangeoit , mais la table avec les trois lits: Vitruve dit auflî la même chofe au Chapitre rodu liv. 6. Néanmoins on ne peut pas douter que Vitruve n'ait enten- du icy par Triclimum la Sale oii on dreffoit une table à trois iirs, dont il y en avoit un à chaque codé, le qua- trième codé pour le fetvice. TRÎCÔ , genir. trïcônis. ni. & TRÎCÔSOS , genit. triccsi. va. LiiciL Tracafljer , qui eft lent à ce qu'il fait. TRÏCOCCOS , TQ^KOKK®'. genit. tricôccï. m. Plin. Toutne- fol. m. fleur. TRÎCÔR, trlcîirU, tttcâtiis lûm , trtcârî, Cicer, Tracaffcr : faire, ok agit avec lenteur, eftre toujours embaiiaffé pout un rien. TRÏCORNiS , /\. m. & f, tricorne', û. neut. (Ad/eft.) Plin. Quia trois cornes. TRICÔRPÛR , genit. tricôrpori't. omn. gen. Vir^. Qui a trois corps. TRÎCÇSOS, î. m. Voyez Trico. TRlCUSPÏS, genit. tricUffidïs. m. ir f. Ovid. Qui a trois pointes. * Ovide dit Tricufpidc telo à l'Ablatif. Un javelot à trois pointes. TRÏDËNS , genit. trïdènth. omn. gen. Vlrg. Qui a trois dents , ou trois pointes , comme une fourche. Tridens. Firf. Le trident de Neptune. TRÏDENTÏFHR ou TRIDhNTÏGbR, êra , ërlim. Ovid. Qui porte un trident. Epithete qu'on donne à Neptune , Dieu de la met, félon les Poètes. TRÏDËNTÎNÏ, genit. Tridaninirûm. m. pi. Plin. Peuples de l'Italie, ««del'lllyrie; aujourd'huy l'Evêchc de Tren- te, qui eft du Cercle d' .Autriche en Allemagne. TRlDÛOM, genit. trid:u.neat. Cic. L'efpace de trois jours; m. trois jaurs entiers, TRÏHNNIOM , genit. trienn'it. neut. Cicer. L'efpace de trois ans. m. TRlHNS, genit. triêntis. m. Cicer. Latroifiéme partie d'un tout. Triens. Vitr. Pièce de raoïinoyc valant la tioiiieme partie d« , l'Affc Romain, ^^^__ TRI. TRïENtAL, genit.trieniâH't. neut. félon quelques éditions. Perf. Vaifleau qui coutenoit la iroifieme partie du fetiei Komaiii, levenant à un demi-fctici de Paris. Qiielqucs- uns lifent en cet endroit Tnenttm avec raifon. TRIËNTÀLÏS, il. m.&{. trientalë, lis. neuc. (AdjcCt.) f^itr. Q_ui a quatre pouces en tout fent. TRÏtNT.^B.iUM FŒNÙS, genit. trientarit fxnër'i. n. Jul. Cup. Ufure à quatre pour cent. TRlËRAaCHÙS , Tti'i&'iX®'- geni'- "''rârcln. m. Cic. Le Capitaine des galères, m. TRIËTERiCCS, irieierici, tricterhûm. Virg. Qui fe fait tous les trois ans. TRÏËTHRIS , T&iSTne/t. geuit. tritteriiïs. f. M*rt. L'efpace de trois ans, m, TRlFÂRÏAM. (Adverbe.) Liv. De trois façons, ou en trois parts. Trifariam. Liv. Pac trois endroits. TRÏFATÏDICOS, ii,um. ^ujon. Qui devine tres bien. TRIFaOX , genit. trifaûds. omn. gen. V,r^. Qui a trois gueules, on trois golîers. [ Comme Cerbère, ctiien des Enfers , félon la Fable.] TRtFËR, tnfcrit, nt/érum. Culum. Et TRÏFËKOS, fri/fra, iri/triim. C»/«»>. Qui porte trois fois l'année. TRIFÏDOS, trïfidâ , trifîdûm. Ovid. Fendu en trois, m. fen- due en trois. /. TRÏFÛLiÙM, genit. rri/«/ii. neut. PUn. Du trèfle, m. herbe. TRlfÔi<,MÏS, ((. m. CÎrf triforme. Si. neut. (Adjeift.) Hor. Qui a trois formes , ox figures. (Horace donne cette cpiihete à Diane: cette Déefle eft ap- peilee Diane dans les bois, la Lune dans le Ciel, Se Pro- leipinc dans les Enfers.) TRIFOr-, genit. irifurïi. m. Ptain. Un grand larron, un voleur achevé , un archivoleur. TRÏfORClFÊR, genit. irifurcifen.maCc. PUut. Grand pen- dard. m. TRIFORCOS , trifûrca , trifûrcHm. Cclum. Qui a trois four- chons , ou trois pointes. TRlG/£ , genit. trigiriim. f. plur. Varr. Trois chevaux at- telez de front. TRIGARÏUM , genit. trirarn. neut. Win. Lice où l'on cou- roit à trois chevaux attelez de front. TRÎGArIÛS , genit. trigaril. m. Plin. Qui conduifoit un chariot attelé de trois chevaux de front. TRlGËMlNi, genit. Iri^tminiriim. m. pi. Colum. Trois frê- les jumeaux. . TRlGË.MiMlS, il. m. 6-f. tri^immi , ti. neut. (Adjea.) Co- litm. Qui a ttois bourgeons. TRÎGhSlÊS. (Adverbe.) Vitr. Trente fois. TRIGtSlMOS, iTigeiSmii, uigciimiim. Coliim. Le trentième. m, la trentième. /. TRÎGINTÀ, (nom de nombre indéclinable.) Cicer. Trente. Trois fois dix. TRIGLÏPHÛS, Tg/jxuji©'. genit. trlglj'plii.miCc. Vin. Tri- glyphe. m. C'eft un mot Grec qui lignifie gravé en trois endroits. Les Triglyphes font les orncmens dont la Frife de l'ordre Dorique elt enrichie en Architedure. TRÏGÔN, T^ym. genit. trigonis. m. Uart. Baie dont trois perfonnes rangées en triangle joiioient. /. * Mattial dit aunî J'/Zx TRIGÔNALIS. TRIGONlOS , tnganià , ttiiomùm. Hygin. Triangulaire, m. TRlGONUM, TQtymot. genit. trigont. neut. Tirr. Triangle. m. * Tngofium ortho^eniuTTj. Virg. Triangle à angles droits. " Trigonum pariiui liileritus. l'iir. Triangle qui a les coftez é^aux. '' EJJiiatrigo/io. Vin. Eftre en ttin afpeft, en par- lant de certains Aftres, dont la fituation forme un trian- gle, commeparlent les Aliionomes. TRÏGÔNOS, i. m. Vin. Lemeimeque Trigômum. TRILIBRIS, is. m. «>f, nilibri, is. n. (Adjeû.) Hor. Qui pefe trois livres: qui eft du poids de trois livres, pefaut trois livres. TRILÏNGUIS, !s. m..&/. de trois mois. Trimeftreniticum. Plin. Froment qui meuiit en trois mois. TRlMËTtR, nimétrii, trimuirum. Hor. De trois niefures, on de Cx pieds , (parlant des Vers lambiques.) TRÏMODIA, genit. nimodis. f. Cilnm. Vaifleau qui tient trois boillejux. m. TRIMODlUM, genir. rrimodil. n. Plin. PUut. Mefuie dt trois boifleaux. /. TRlMONTlUM , iï. n. (ou Euma/piai , 8c Philippopolii.) PioU Ville de Thrace: aujourd'huy Philippopoli 0» Philiba , vil- le de la Romanie fui la rivière de Marizza, dans laTui- quie en Europe. TRIMOLOS, trimUia , trîmiilûm. Suet. Et TRIMUS , liimcij trimiim. Colum. Qui a trois ans. TRINACRÏÂ, g. f. Virg. Voyez Sicilia. TRINËPOS, genir. nmspotii.m.jujlinian. Artiere-petit-fil» du petit -fils. TRÎNÛBANTES, genit. Trinihiniûm. m. pi. Tac. Ttino- bantes. Peuples de l'Albion, oi.del'iae Brii^nnia M.i,or, a l'Orient, & enfuite de la Province FUvia c^farier,/,,.' aujourd'huy Les Comtés d'Eflex & Midleflex, au Royau- me d'Angleterre, a l'Orient & au Midy. TRiNÔCTI.'^LlS , il. m.&{. irinoaiâle , Si. neut. (Adjeft.) Comme, DorairaniumirmoSiale. PUut. Lors qu'on a fou- . pé trois fois chez foy, (parlant d'un parallte à qui ce mal- heur eftoitarrive.) TRlNOCTlUM, genit. ninoSil. neut. Val-Flace. L'efpace de trois nuits, m. TRlNODÏS, il. m. ù'f. nSnUë , Si. a. (Adjeû.) Ovid. Qui a trois neuds. TRÏNONDINUM, ou TRINOM NONDÏNOM, genit. fri- ntindin'i. neut. Cic. Trois jours de marché , «m de foire. TRINOS , n'ink , niniiin. Cxf. Trois. TRÏÔBOLUM, t^cC^jAcv. genit. nioholi. n. PUut. Petite pièce de monnoyc ancienne , qui valoit trois oboles. ^ Triobott homo. PUut. Un homme de neanr. TRÏONhS, genit. TriinUm. m. pi. Mart, Les étoiles de la grande Ourfe. Triones lignifie des bœufs. Voyez. Septbntrio. TRIOPHTHALMUS, i. mafc. t69ia^@>-. Plin. Pierre precieufe qui leprefente la figure de trois yeux. TRÏORCHËS, T^ù^^^its. genit. iriorchSi. m. r//». Butor. »». Bufe. /. oifeau. TRÏPALIS, M. m. 6-f. tripâli. Si. n. (Adjeft.) V»rr. Sou- tenu de trois échalas. m. foiitenuè' de trois échalas. f, (parlant delà vigne.) TRIPARCOS , trifârci , trSpârcûm. PUut. Fort chiche, m» &/. fort épargnant, m, fort épargnante. /. TRlr.^RTÎTÔ. (Adverbe.) Cii. En'trois parties. TRiPARTÎTÛS, rripariifit, iripâriliûm. Cic. Divifé, parti». partagé en trois, m. divifée , partie, partagée en trois./. TRÏPAtINOM, genit. tripaiîni. neut. fesi-yi. Service à troi*. plats, m. TRIFËCTÛrA Vis. f. Lucr. La force de Geryon à qui I» fable donne trois corps. •*(Ce mot fait par Lucrèce vient de Tripeûôrus , de même que Prudence a dit Vnicolorut- pour uiiicolor.) TRÏPËDÀL'IS^ <"i. m. 6- f. nipcàilë,ïi. a. (AdieCt.) Liv. Et TRlPËDANËOS, tripedanèa jtripedajièiïm. Colum. Qui a troij. pieds en tout fens ; de long , de large & de haut. TRÏPES, genit. nipedSs. omn. gen. Liv. Qui a trois pieds. TRIPLEX, genit. nlpliiii. omn. gen. Cic. Triple. m.Sif. trois. * Triplex triumphui. Virg. \Jn triple triomphe, lor». qu'on a triomphé trois fois. ♦ Phihfophxndi raiio triplex. Cicer. 11 y a trois manières, de philofopher. * Triplici modo. PUut. En trois manières. * .Animn triplex. Citer. Trois âmes. Tripi-fx. Mtirt. A tiois feuillets, (pailant dc Tablettes.) cu tablette à ttois feuUlcs, 464 TRI. TRÏPLÏCÂTOS, trlpltcâtà, triplicâtûm. Plm. Tiiplé. m. triplée. /. TRirLINTHïOS PARtbS , genit. triplinthn parictïs.m. Vitr. Muraille qui a trois rangs de briques d'e'pailTeur. /. TRÏrLÛS , ti'ipli! , triplitm, Cic. Le triple , on trois fois autant. TRllôLÏS, genit. Tripëlù. f. Plm. Ville de Phénicie : au- jourd'huy Tripoli, Ville de Sourie fui la colle, dans la Turquie en Afie. TRIPOLIOM, m. n. Veyii. PotiON. TRIPTOTOS, â, ûm. t^tsIut®'. Sctn.PaUm. Qui n'a que troijcas, (parlant d'un nom.) TRÏPUDÏÔ , tripudiUî y tripitdiavl , tripudiatâm , tripudidrê. Cn. Danfer en trépignant des pieds. TRÏpOdïOM , genit. iripiidîl. n. Camll. Sorte de danfe en trépignant. L'aflion defr.ipper la terre , d.ins Ciccion, 6c delà battre avec les pieds. Trépignement, m. TRiPÙS, Tt/rst. genit. iripidis. m. Cic tre'pié. m. Sorte de table à trois pieds , fur quoy les faux Preftres lendoient les oracles. De là Tr-.podes le prend dans Virgile pour les Oracles d'Apollon de Delphes. TRIQUËTRÙS, trijKffra, trlquïtrûm. Coliim. Triangulaire. m. Sif. TRÎREMÏS , genit. trirêmh. f. Cicer. Galère à trois rangs de rames. /. TRISCURRlA, genit. trifcurriirûm, n. pi. Juv. De grandes impertinences , ou boutonncries. TRÏSSAGÔ, genit. trifa^'imi. f. Plin, De la germandtée. /. herbe. TRISTICÙLÛS, iriJlicûU, triJliiiHiim. Cicer. Va peu ttifte. m. & /. TRISTIf ÏCOS , trijlifu'à , triJUpcûm. Po'ét. apad Cicer. Qui donne , ou qui cauie delà triltefle. TRISTiS, il. ni. é>f. iriftr,,s.n. (Adjea.) Trille, chagrin, dolent, m. trille, chagrine, dolente./. Tristis. Cic. Chagrin, m. chagrine./, moine, févére. m.&cf. Tristis. Cicer. Vit^. (parlant des choies.) Trille, lugubre, fuiielle , forahie. m. Je/, qui n'a point d'éclat. Amer. m. atncre. /. Triflis hiemi. Virg. L'Hyver trille , ok qui rend trifte. [Cet Adjeftif fait au Comparatif Tr/Tiiôr, ôrii. m. d-f. ttif- tïiit , iris. n. Ovid. Plus trille. Et au Superlatif T>î^;/ji- tniii y a y ûm. Cicer. Fort trille.] * Suaz'iolnm trtjii trifitm hclUbora. Catull. Un petit baifer plus amer que l'cllebore , qui eft une racine fort amere. * Domm rrifiis jSne foie. Vir^. Une niaifon trille & fombre, que le Soleil n'éclaire point. 7'rijli.i regïi.i. f/or. Les enfers. * Trtjîta don.i. Virg. Ce que l'on otlroit dans les Sacrifices pour les morts. Tristil's ci:r.iiiti:r adolefceiuet, Cic, Les jeunes gens feguérif- fent plus difficilement, TRÎSTITIÀ , genit. trijliiix. f. Cicer. Triftefle. /. ennuy , chagrin, m, Tristitia iugenii. Tacit. Un efprit fombre : mélancolie na- turelle. /. *Triidere fetriflitit. Cic. S'abandonner à la mé- lancolie, à lairifteile. TmsTiTiA tempori'.m. Cic. Mauvais temps , temps de mifeies & de malheurs. TRISÛLCOS , irimUli , trïiKlcûm. Virr. Qui a trois poin- tcs._ TR\SïLLÂbOS, 'T(.t7Û\i,ttC®-. trifyilâhH, trifyllkbitm. Varr. De trois fyllabes , qui a trois fj'Ilabes. TRItAvOS, genit. iritàvl. m. Plaut. Lettifayeul. m. TRITICËUS, triticëHy iriticcHm. Fjrj. De froment. TRiTlCOM , genit. (rîricî. n. Oc. Du froment, m. TRITON, T^ÎTxt. genit. tr'itôni's. m. Ptin. Triton. »!. Monf- ttc marin demi homme & demi poiflbn : C'eil aufll un Dieu matin , trompette de Neptune lelon les Poètes : d'où vient Trltotiius , « , iîm, TRÏTÔR , genit. trîtôcJ!. m. Plin. Broyeur de couleurs, m. Tr\iok Jlimiihrnm. P/i«f. Iiléchant valet qui a ufé bien des verges fut fon dos. TRÏTOrA, genit. iritûrs;. f. Calum. L'aftion de battre le bled avec des fléaux , ou des perches. TRlTUS, triùiy tritûm. (deTcM.) f/,n, Hioyé , pilé, battu, w, bioyse , piléç , battue, /. TRI. T R O. Trita veJlSi. Hor. Un habit ufé. Trita via, ou iter tritura. Tihutl. Cicer. Un chemin battu, fra)é, fréquenté. * Via trita laudii. Cicer. Chemin trace' pour la loiiange. Tritum fermonc proverhium. Cir. Un proverbe fort commun , fort ufiié , qui cil dans la bouche de tout le monde. TRÎtOS, genit. trliils. m. Plm. Eioyement. m. TRlVtNEFÏcA, ,?. f. PUut. Une grande Ibrciére. TPvlVI^ (Prérérit deTtRO:) J'ay ule en frottant. TRiViALIS, II. m. 6- f. in-uii'.Lè \ 11. n. (Adjea.) Sitet. Tri- vial, vulgaire, m. triviale, vulgaire. /. TRIVïOM, genit. (rivil. n. Or. Pl.ice où trois chemins abou- tiflent , place coupée par trois chemins, f. carrefour, m. OS' Compère malediïfum ex trivio. PUut. Se fervir d'injures de harangeres. TRiUilPHÀLÏS, M. m. !>f. triumphUlc, U. n. (Adieft.) nV. Triomphal, m. triomphale. /. De triomphe. ♦ l'ehiculx triumphalta. Cicer. Chars de triomphe, "* Wir trinrnphalii. Liv. Un homme qui a triomphé , qui a eu l'honneur du triomphe. * Bis triumpitaiem jieri. Cicer, Triompher deuji fois. Triumphaiis Provincia. Cic. Province dont on a triomphé après l'avoir fubjuguée. TRÎUMPHALlA , genit. triuraphaliftra. a. pi. Tac, Les hon- neurs du rtioniphe. -m, TRIUMPHANS, genit. tririmpbÂnt'ii, omn. gen. Cic. Triom- phant, ra. triomphante./. * Triumplutmes eijui. Ovid. De» chevaux attelez à un char de triomphe. TRIUMPHATÛS , triuniphaiâ , iriuniphitum, Virg. Dont on a triomphé , à caufe de la viftoire remportée fut luy. TR'iUMPHAtOS, genit. triumphatui. m. Piin. L'aftion de ti lompher. TRlUMPHO, Iri'fimphns y triumphUvi y triur/iphntum y trifim^ phârr. Cicer. Triompher, avoir les honneurs du triomphe. * Triiivipisavit ,Achaos. Plin. 11 a triomphé des Acheeus , f« pour avoir remporté la viftoire fur lesAchéens.) *Trium- fhavit L. Murjtna de Mithridate. Cic. L, Muréna a triom- phé de Miihridate. ^ Portari lit triumpho MaJfUiam vidtmus y é- ex en urbetriamphiiri. Cic. Nous avons veu porter la Vil- le de Marfeille dans un triomphe , dont étoit honoré ccluy qui l'avoir ptife. Trilhiphari. Triompher, élire tranfporté de joye. m. eflre tranfpottée de joye. /. Meum f^cîu-m probart abs te trium~ pljo ^audio. Cuer. Je triomphe & je fuis ravi de joye, de voir que vous approuvez ce que j'ay fait. ''' Triumplmt. Ter. illeeft ravie, elle ne fe lent pas de joye , elle eft en triom- phe. TRtUMPHÛS , genit. trinmpl'i, m. Cic. Triomphe pour une viftoire. r». Entrée folemnelle avec pompe 8c magnificeii" ■ De realiguâ, Cic. Triompher d'une choie. * Ds- poriare triumphnm. Cicer. Avoir rempoiie' une viftoire qui mérite le triomphe. TRiUMVÏR, genit. Triumv'irl. m. Cicer, Un des trois Sou- verains Magiftrats de Rome. Triumvir, m. Il y avoir des Triumvirs de rrois fortes qu'on appelloit Capi- tales y Àlenfarii 5c KoClurni. Triumviri Capitale!. Pompon. Magifliats qui jiigeoient des atlaires criminelles. TRiuMviRr Menf.xrii, Liv. Ceux qui avoient l'intendance dei raonnoyes Se du change. Triumviri Nocturm. Tacit. Ceux qui avoient foin de la Vil- le pendant la nuit, comme les Officiers de Tolice, 6c du Guet. TRIUMVÏRALÏS , is. m. &i, Triumvirali y is. u. (Adjeft.) Horat. Des Triumvirs. TRiUMViR.ÂTÛS, genit. triumvirâtûs, m. Liv, Le Trium- vii_at, la dignité de Triumvir. TRIÛNCIS, is. m. C>f triftncëy ïs. n. (Adjeft.) De trois onces. TRÔAS, genit. Triuuiir. f. Plin. La Troade , Province de. l'Afie Mineure proprement dite, fur la Propontide, & ftu ledctigitdcrHeUçffom, rye* Tigj*, T R O. • ^RÔCHyÊÛS, Tg^x*"®'' S'i'f- ''■*'■*'''• i*i- Cicer. Un tra- chée , pied de deux fylUbes , l'une longue 8c l'autre brève , . comme iolin. TroCH.ÏUS, l'ii^fï. Tribrachvs. TRÙCHILOS, r^x"^®"- S Lycii ^ Dardania , Lcie^a , Cilicia The- biûca, Cilicia Lyrinffia, &çl'Iflc de Leji"! .• il y avoit aulïï partie de la Cherfonefe deThrace, ouTInacua Cherjonefy.s quiendèpendoit. Après la deftrudiou de ce Royaume, le i pays fut occupé par les peuples Phryga, ThrAcei, Bcbryces , ! Vryo^ei , Trerei , Lydi ou Ma:9H€S -, Mjjî y 5e ^^olenja. Il | fut nommé P/jrj^i); Serma iruncai. SiM. Un difcours tronqué , imparfaite ! TROSAtILIS MOLÀ , genit. tnifatilu mSLê. f. ^ul-GtU. Une meule à bras , qu'on tourne a force de bras. T^OtINA, genit. (rjuiji-f. f. Vttr. Balance./, trébucher. m. tS' Tbutina. Cicct. 'Examen fait au poids du Sanftuaire. C'eft à dite examen jurteSc rigoureux, m. * P enfin eâiiem trutinà. Horar. tftre pefé dans une mefme, balance , eftre examiné de mefme. * Sttfpendère in trunnâ. Ju Ter. Combien de trou- ble dans le marché? * Jam tamincfe^eraî turbAinter e9i. Ter. Ils coramençoient d'avoir du diiïétcnt entre eux , o« d'eftre mal , 01. brouillez enfemble. TuRBA. Cicer, Troupe, multitude de peifonnes fans ordre, foule. /. * Tiirbt. fervientitim immixtus eft. Tac. Il fe mefla parmi la foule des courtifans. TuRBA frtinorum. PUn. Divetfes fortes de prunes, mcfle'es enfernble. •TÛRBÀMÊNTOM , genit. turhaminû. neut. Salluft. Trouble dansunEftat. m. TURBATÊ. (Adverbe.) df. Avec trouble, avec confuûon , en défordre. TORBATÔR, genit. turbaùrîs. m. Liv. Efprit brouillon , qui e.'icite k tioubk par tout , peitBrbateur d» lepos pu- blic, », TU R. 467 Qui tourB« eu TURBATÙS, lûriâlâ, tiirialrim. Cic, Trouble. »i, troublée. /. eftonné. OT. eftonnée./. * Turiatxcomx. Ovid. Des che- veux meflez& en défordre. ttj^ TuRBATi aniwi/. Vir^. Des efprits troublez. TURBHLLA, genit. uMeilx. fem. Plmi. Trouble, m. TUrl.BÏDE. (Adverbe.) Cic. Avec trouble. TUREIDOS , iKrhUâ , tiirbidum. Cic. Trouble, m. 8c/. qui n'cft point clair, (parlant de l'air & des liqueurs.) w. qui n'eft pas claire, f. •» CtilKm tnrbidum. Cohim. L'air trouble , obfcur. * Mareiurbidiim. Hor. Une mer trouble & émue. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Tmhidior , orii. m. & {. tur- bidius, irî,. neut. Ovid. Et au Superlatif Tilrbidîfsimiii^ rt , um. Cicer. ] Oâ" TURBtDUS animi Cifar. Tacit. Céfar ayant l'efprit trou- ble & inquiet. * Pedora turbidiora iffo mari. Ovid. Des ef- prits plus émus que la mer. * Efe in turbidis rebui. Cicer. Avoir des affaires qui donnent de l'inquiétude, eftte dans 1 embarras de« affaires. TURBINATiO, genit. turbinatihiïs. fem. Plin. Figure d'uuC pomme de pin , ou d'une toupie qui va en pointe. /. TURBIN ATÛS , lurkiiintà , turbiniiUm. Plin. Qui va en poin- te, comme une pomme de pin. TuRBiNATioR. P/in. Qui va plus en pointc. TURBlNKÙS , turbineii, turbinêiim. Ovin rond, comme l'eau d'un goufre. TURBO, genit. turb'in'is. m. Cic. Toutbillon de vent, m, Turbo. Virg. Sabot, m. toupie qui va en pointe. /, Turbo. Stat, Goufre. m. eau qui va en tournant. Turbo /«.v(. l'irg. Roulement d'une pierre qu'on jette, m. 03» Turbo mentis. Ovid. Trouble d'efprit. m. Turbo. Sil-hal. Tortillement d'un fcrpent. m. Turbo. Plin. Un pivot, m. fur quoy tourne une porte , &c. TURBO , tmbis , tmbâvl , tmbâtUm , tûrbârë. Tacit. Trou- bler, brouiller , caufer , 0« exciter du trouble. * Nefciê gutd t.bfente nobis tiirbatiim eft demi. Terent. 11 eft arrivé en noftre abfencejeuefçay quel trouble dans noftre famille. * Poftijuam turbaliim m caftrii acccpére. Tacit. Ayant appiis l'émeute du camp. * Vide ne tjuid turbet. Cicer. Prenez gar- de qu'il ne remue , qu'il ne brouille , qu'il ne faffe point de défordre, qu'il ne gafte rien. TuRBARt. Troubler , caufer du trouble & de la confufion. * ^ciem. Liv. Mettre une armée en défordre, y mettre là confufion. * Turbarecaj'ilhs. Mart. Méfier les cheveux. TuRBARK rt,jii,iTO. Oi/iii. Troubler l'eau , la rendre trouble. TORBOlhntË, & TURBÙLENTËR. (Adverbes.) Cictr. Avec trouble. TVKBÏlLËtiTijS , turbulente , tHrbulëntûm. Thud. Trouble. m.^f. * Ciir , inijiiit , liiriulentam fecifti mihi acjuam bi- benti? Phad, Pouiquoy, dit- il, avez-vous troublé l'eau que je bois ? TuRBULiNTUs. Cic. TrouMé.' m. troublée. /. Qui eft dans k trouble Se dans l'agitation. TuRBULENTus. Cic. TurbuIcnt , brouillon, féditieux.m. tur- bulente, brouillonne, féditieufe. /. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif Tf.rbiilêntiSr , crîs. m. V î. tnrbulentiiis , ôrïs. n. Liv. Et au Superlatif Tf.rbiiiinnfiî- miis , tr/,b. l'eupies des proviiices LujUatiui îc D^itca , dans l'ancienne ECp-ÎS"' = auioutd'huy paiiie des Royaumes de Portugal , de Caflille , &d'Andaloulie, Se le Royaume d'Algaive, aux Rois de Callille&deroitugalen tfpagne. TÛRDÛLÎ, genit. Turdulirum. m..plur. Plm. Peuples de la province Bxiuti : aujoutd'huy partie des Royaumes de Grenade & d'Andaloulie en Elpagne; queiques-uiis con- fondent les TwriicMnî avecles T«rdK/>. TÛRUÛLÛS, genit. r/i/i. TuToR. Oc, Tuteur, m. qui a le loin du bien des enfans mi- neurs. TDtÙDÎ, (Prétérit de Tundo.) J'ay frappé. TOtOlATUS, ./?. C.iir. Une toufe de cheveux élevée au haut delà lefte, 6c liée avec un ruban de pourpre. TUtOS, irnâ, tûtfim. Cic. Seur. m. Icure. /. ou l'on eft en aflurauce, oii l'on n'a tien à craindre. * .^t hoftihus lutus loiui. Ciej. Un lieu ou l'on n'a rien à craindre des ennemis. ♦ Tiitu! à calorc. Cic. Qui eft à couvert , ou à l'abrydela chaleur. * Thiuki con/Hiur». Ter. Unconléil leur. [ C«t Adjeâif fait au Comparatif T::i:Sr , crû. m. & {.tri- ti'ùs, èrïi. a. S en. Plus leur. Seau Superlatif. Tnftfsïmits , n , ««, CrJ. Fort leur. J Jn luto 'ejje. Liv. Elite en feureté , en afsiirance , n'avoir lien à craindre. * Omnia tuta timens. Virg. Craignant , mefme fans l'ujet , ok lorsque tout elloit en ullurance. TOÙS, /«trihs. m. PUut. Qui bat du tambour : un Tambour, m, TYMPANUM, TÔ/LiTranv. n. Catiill. Tambour, ot. TvMPANUM. ynr. Tympan, m. ou le dedans d'un fronton. TYM.TYN.TYP.TYR. 4«9 n y a apparence qu'il eft «iufi appelle dans les frontons, parce qu'il lemble que cette partie foit tendue par les corniches qui compoient le fronton , de mefme que la peau l'eft fur les bords de Jaquaifl'c d'un tambour. TvMPANuM. Tifr. ( en matière de Mcnuiferie, ) Un panneau, w. * (En Horlogerie,) une roué dentelée. » (En Hy- diaiilie,) une roué cieufe , pour élever l'eau , & quel- quefois une roué en Iprmc de robinet pour une efpecede clepfydre , ou horloge d'eau : Se quelquefois enfin , un. Vaifleau tenvetfé, pour les clepfydies. TYNDARlS, idii. f. ou TïND.AR'iOM, H. n. Plin. Ville de l'ifle de Sicile, fur la coite Septentrionale , aujourd'huy Tindaro, ou fania Maria di Tindaro, Ville ruinée du Val de Démona au Septentiion , dans la Sicile moderne. TYPHON, ■ra.fai' , g^nit. typhonis. m. Plin. Tourbillon de vent. m. TYPÛS, tint, genit. tjpl. m. Ccer. Type, «s moule, m. TYRANNICÉ. f Adverbe.) Cic. Tytanmquement , en tyraife T'^RANNiCluA, genit. tyranniehU. m. Cn. Meurtrier d'un tyran: qui a tué un tyran.»;. TYRA^JNiClDlUM, genit. tyratmicidïl. a. Plin. Le meurtre d'un tyran, m. TYRANNICÙS , tDfMiiiy.U. tyranmca, tyrarmïtUm^ Cic. Ty- rannique. TÏR.ÂNNIS , fjfunî:. genit. tyramiidïi. f. Cicer. La tyran- nie^/. TYRANNÔCTÔNÙS. 7. m. TUfunontitos. cic Celuy qui a tue un tyian. TYRÀNNtiS , T-jf^mt,!. genit. ijrdnm. m- Cic. Un tyran, ra. un Roy. [Les anciens prenoient quelquefois ce mot pour un Roy en bonne part. J TYRIANTHINOS , a ,- ûm. ti/fui-zânis. Mart. De pourpre violette. TYRII , genit. Tyri«iûm. m. pi. Virg. Les Tytiens. On a. quelquefois donne ce nom aux habitans de la Ville de Car- thage Se des environs, dans la Province d'Afrique; par- ce qu'ils efloient originaires de Tyt en Phenicie. Vn^tx, TVRUS. TYRÔ , Tyr'hcïtiïrtm, Voyez. Ti^ti avec Un 7. TYRôTArïchÛS , i. m. TvfjTJft^jc. Cic. Sorte de ragouft avec Au fiomage S: de la viande falée. TYRRHHNI, félon les Grecs: hTRUSCI, & TOSCÎ , fé- lon les Romains, m. pi. Peuples d'Italie fur le Tibre St fur la mer Tyrrhene. Strab. lib. s- Voyez Tuscia. TYRRHûNOS, à. ko, V,r!^. Delà Région Tcscia. TïrOS , eu TYROS , genit. rj>7. {. Vi,g. Tyr , Ville de- Phénicic fur la cofte de Syrie: aujourd'huy Sor, Ville da Gouvernement de Damas en Sourie, dans la Turquie en Afie. ^ ( Cette Ville étoic célèbre à caufe de l'écarlate qui s'y fai- foit, d'où vient que V \A\tSc\.i Tjr'iUs , à, iim , fe prerni. quelquelois dans les Auteurs pour lignifier d'écarlate. ) tj* Te Tyros Tjcftit. M.iit, Vous eftcs vellu d'écailatc. ♦ Ty- ron epotare. Mari. Elire teint en écarlate. V. L'une des cinq Voyelles ^, £, /, », V , le prononçoit comme, ou; c'eft pourquoy elle fe trouve chan- gée dans plulîeurs mots en O félon Quintilien , ainfi on dit Norri.v pour !iutri.v , 8cc. Et fouvcnt dans les Anciens elle eft mife pour/', qui avoir le fonde noftie t; François; comme SulU pour SylU , &c. V , dans les Nombres Romains Cgnifie Cinq. Ç((tc X.«tc(e cA queliiuefols voyelk U s'éciic ainii h , ou V : & quelquefois confbnne 8c s'écrit ainfî v ou V. VACÀNTÊR. ( Adverbe. ) ^«/-Gf//. Vainement, inutile- ment. VACAT. foyex. Vaco. VACATIÔ, genit. vacuti'ÔHÏ!. f. Cic. Difpenfe, exemtion./. * Legii vticaiio. Suit. Difpenfe de la Loy. ♦ Miliii^ tiaca- lio. Cîf. Exemtion d'aller a la guerre. * DeleSum haliere in urhe fublattt vacation bus. Cic. Faire des levées dans la ville foit des perfonnes cxemtes ou non exemtes. * Vii faea- lione. Cic. Ufer, le lernr du piivilege d'exenition. * Hii liberifqi'.c sorum miiitt* vacationern ejje placer. Cic. On tfou- ve à propos qu'eux Se leurs cnfans foient e.xenus, oxdif- Nnn 3 jenfea 47® V A C. penfez d'aller i la guerre, o» de porter les armes. '^E^o i/tfro Atntis pûtiitt vacationi coyif.debum. Ctc. Je me confiois davantage fur la difpenfe que mon âge me dcnnoit. VÀCCA , genit. viccjê. {. Cic. Une Vache. /. femelle du Taureau. .VACC/€I , genit. Vacctthrûm. ta. plur. Plin. Les Vacceens , Peuples de l'Efpagne Tarraconnoife à l'Occidsnt : au- jouid'luiy partie des Royaumes de Léon & de Caftille, en Efpagne. VACCÎNIOM , gen. vecchil. n. Virg. Vaciet. m. La figni- ^cation de ce mot eft une choie fort controveifce : to.is les Auteurs demeurent d'accord , que c'eft une couleur bleue fort obfcure: mais ladilïiculté eft defçavoir ce que c'eft. Diofcotide dit que c'eft la fleur d'Hyacinthe ; maisle •vray Vaccinium eft L'ifatis , eu Taftel. m. VACCINOS, vâcdnn, l'ucc'mum. Plin. De vache. * Lacvac- cintim. rtin. Du lait de vache. VÀCCOLA, genit. vauiils. i. Virgil. Petite vache, f. ge- nifle. /. VAcERK , genit. vicêrrS. f. Cùlum. Pieu , o« latelier. m. à attacher les chevaux dans l'étable. Vacerra. f. £'/«». Cloifon faite de Liatreau.x, dm dayes à fai- re parquer les brebis dans la campagne. VACtRRA. m. Fe/l. Un fou , un inlenle. VACÎLLATIÔ, genit. vadlUuhnh.f. g«in(. Fréquent chan- gement de poltuie d'une perfonne qui eftant debout , fe panciie tantoft d'un cofté 8c lantoft d'un autre. Chancel- îement , braulemcnt du corps , mouvement qu'on luy donne , tantoft d'un cofté & tantoft d'un autre, m. VÂCiLLÔ , ■t/àclll.li,v.icdt.tvi, vaâllàtTim, iiaciliarë. Ciccr. ■Changer fouvent de pofture eftant debout: fe pancher tantoft d'un cofté, tantoft d'un autre: chancelier, bran- ler Ion corps. •*■ hx vino vaciltarc. S^iim. Chancelier d'a- voir beu. Vacillare. Lucr. Branler, trembler , vaciller. * Ttllut va- cilUt fiili peditus. Luc. La terre tiemble fous mes pieds. * EpiJloU fcripta vacillantibus littrulis. Cic. Une lettre écri- te d'une main tremblante , dont les lettres font tout de travers. [Comme il aitive aux perfonnes qui relèvent de | maladie, & qui n'ont p:is la main feure. ] * LegtofaciUam. ' Ciccr. Une légion qui n'eft point ferme, qui vacille , qui plie. f^ Rii vaeill.it & cUiidicat. Cic. La chofe eft peu affurée , j & ne va pas droit. i VacUUre mcmoriA. Cic. N'avoir pas bonne mémoire , héft- | ter en parlant : avoir une mémoire inlidelle , £v qui u'eft 1 point ferme. 'V.^ClVÏTAS, genit. vacivitâûs. f. Plin. Voyez Vacuitas. ] 'VACIVOS , vkc'ivà , vkc'imm , Plaut. Fhud. Voyez Vacuus. Vuide : Qui n'eft point occupé , qui eft de loifit , [ en un fens figuré. ] 'VÂCÔ , t/rtVrtj, viicâvî , Z'iicâtiïm , vHcârë. Cic. Eftre vuide. rh. 8c /. n'eftte point rempli ni occupé , (paihint d'un ■lieu. ) m. n'eftre point remplie ni occupée. /. * Tota do- 7>îui fiiperior vaear y ut fcis. cic. Tout le haut de lamailon eft vuide, comme vous fçavez: perfonne n'y loge. * Vn- •catit agri. Cxf, Les champs ne font point cultivez : la campagne n'eft point cultivée. * Hdc à cuflùiibus clajfuim loca v.uabant. Cnf. Ces lieux n'eftoient point gardez psr la flotte. Vacare curiiy negotiiï , ou à ncgotiii , mohfîiâ ^ pericHto. Cic. Plin. Eftre faus foins , fans aftaires , fans chagrin , fans danger. * Facare culpâ , morbs. Cic. Eftre exenïC de fau- 'te; de maladie: n'eftre point en faute ni coupable; n'eftre point malade. * Vacare ab omni adniiinJlTatione rerf.nf. Cic. Ne fe mcfter d'aucune aftaiie: n'avoir du tout rien à fai- te. *^ La/netiTit vacavir mors ejits. Cic. On ne pleura point là mort : il ne fut point regretté. Noliihtllumprivatii/ump- tu gcrtrc in aninio cfl ; Refpuilica & milite, & pecuiiii vn- cet. Liv. Nous fommes refolus de faite la guerre à nos dé- pens, fans que la République foit tenue de fournir hom- mes ou argent. VaCO : Vaco anima : Vacat mihi : V.tcat milii tempus , otium. Cicsr. Je fuis de loifit : je n'ay licn à faire. + Scribct «U- V A C. V A D. ^uii, ft •vacalti. Cic. Vous m'écrirez, fi VOas elles de loî- lir. •♦ Dejmanis , ^utdtjiud à hellit populi Rcmani vtcabat ciim hanr.ntbus nafîri! amiiitim jungtbat. Cicer. Dejotaruj employoit tout le temps qu'il avoit de refte après les guerres du peuple Romain , à lier amitié avec nos Ci- royens. Vacare. Vaquer , s'addonner à une chofe, s'y employer. * Vacare armii. Cic. S'addonner aux armes. ■♦ Pbihfiphi*. Cicer. S'occuper à la rhilofophie. * Sermoni alicujui. e/uint- Curt. Ecouter quelqu'un. ♦ Vacare [ibi. Mart. Songer à foy, faire fes aflaires. * In opus ali^tiod vacare. Ovid. Vaquer à quelque ouvrage. * Vacare uxori. riixd. Rendre fes devoirs à la femme , s'enrretenir avec elle. VAcOËFACTOs, vacuefaiiii, vacuefâûiim. Val-Max. Vui- de , délivre, m. vuidée, délivrée. /. VACUÏTAS , genit. vaci4iiâiii. f. Vitr. Le vuide , efpace vuide. m. 03- Vacuitas ab angoribut. Cic. Exeration de tout chagrin. /. * Vacuitas xgritiidmis , doloris, molejlitt. Cic. Exemtion de maladie , de douleur , d'ennuy. Vacark valetiidine ad-uerfa. Cetf. Eftre fans maladie: n'avoir aucune indifpolition. ♦ Omnt venta diei vacat. Celf, Il ne fait point de vent aujourd'huy. VACUÔ, 1'â.ciiàs, vacuÀTii , vacuâtHm , vactiâri'. Mart. Vui- der^ * Vacaare locum aliquem. Mart. Déferrer un lieu. V.'iCÙOS, vâciia, vacui'.m. Oc. Vuide. m. 8c/. qui n'a rien dedans. * Domus -vacua. Cic. Une maifon oii il n'y a per- fonne , qui eft vuide , qui n'eft point habitée. * .Aér va- cuus. Virg. Un air libre & étendu. ♦ Vacui agri. Virg. Des campagnes qui ne font point plantées d'arbres, comme la Champagne & la Beaufle : des plaines à perte de veuë. * Ccl- lei vacui arberibus. Colum. Des collines qui ne font point cou- vertes d'arbres. * Ccelum vacutim. Virg. L'étendue de l'air. * Gladius vaginâ vactiui. Cic. Une épée nue. Oj- Vacuus vertex. Horat. Une tefte pleine de vanité, une tefte fans cervelle: un éventé, un efptit léger 8c volage , un homme qui n'a point de tefte. Vacuus. Oilif. m. oifive./. qui ne fait rien. * Vrbivacua. Hor. Une ville oilive. * Vmbra tonforis vacaa. Hor. Une feûilléc de Barbier ou l'on ne fait rien. Vacuus. Vacant, m. vacante. /. "f PtJTeffo vacua. * Prxdi» vaciia. Cicer. Héritage vacant , tombé en main morte. * Vmire in -vacttHm. Horat. Succéder à l'héritier par droit de fubftitution. * Nummi v.icui. Sctvol, De l'argent qui ne rapporte point d'intéreft. Vacuus. Libre, exemt. m. libre , exemte. /. * ty£,tat vacii* periciilo. Tant. Un âge hors de danger. * Vacuus à pericule. Cicer. Qiii eft hors de danger. * .Ab omni moleftià. Cicer. I Exemt de tout chagrin. * Nes^ottis.Cic Délivré des affaires. * Opentr>i. Horat. Qui n'a rien à faire. ♦ ^nimi. Stat. Qui a l'efprit libre 8c dégagé de tous foins. Vacuus. Qui n'eft point occupé, m. qui n'eft point occupe'e. /. qui eftdeloillr. ♦ Ovide dit au Superlatif Vàcitifiimlis , rt , Hm. Si es animo vacua , cxpûne nobis tj'.tod qttarimus. Cic, Si vous eftes de loifir , fi vous n'avez tien à faire , e.vpli- quez-nous ce que nous vous demandons. * Date mihiaurei vacuas dtim eloquor. Plaut. Ecourez-moy pendant que je parle, doiinez-moy une favorable audience. VÂDIMONÏUM , genit. vadimoniï. neut. Cic. Obligation de comparoiftreen jufticeau/our aftîgné. /. Ajournement, m. aflignation. /. * Vadimonia conHitiita. n. pi. Cic. Jours ûC- lignez pour comparoiflre. ^ Obire vadimonitwt : venire ad vadimr,.i cinfliûabatur, Plin. Jnn. 11 éioit malade de la maladie dont il mourut Valltudo ociiloTaïa. Cieer. Maladie des yeux. * Calculerum. PU». La pierre. * Valeiudmei frhnum. Plin. Les fièvres. VArETuuo mentit. Suet. Maladie de l'cfprit. VàLGOS, vat^a, vil^P.m. Plaut. Qui a Iss jambes couibées .çn dehois. ^ Vaigum ftiavitim. Pla.tit, Un baifer de travers. VÂLlDJi, ( Adverbe qui fait rit/iii'Ki, ic vàUdifii'mè.) Plaut. fortement, avec force. * Verharum ma^nijlcefiii» nonvati- VAL. dlùs efl afeSanda, g^uint. Il ne faut pas affefttfr fi fort I* pompe des mots. * Te validtjjimè diU;^o. PUn-Jun. Je vous aime fortement. VALIDOS, vktidii,viilidKm. Plaut, Fort, robufte. m. forte, robufte. /. qui a de la force. [Cet AdjeSif fait au Com- paratif. Vàlidior, ôtïs. ni. er i. vahd'tus , or'ii. n. Tacit. Et au Superlatif l'àlidijhmics , à, i:m. Tant.] * In hrevem im- piiiim vahUiti. Taeit. Qui n'a qu'un premier feu, qui n'» qu'une impctuofité brutale. * Validifftmi eijuitum. Tacit. Sa meilleure Cavalerie. VAtiuus , ( parlant des chofes. ) Fort. m. forte. /. * Valida pondut fttjUnere abtts, Pltn. Le fapin eft fort pour foùtenir un fardeau. VRt-iDUi facundiâ, PUn-Jun. Quia Une éloquence perfuafive, qui eft tort en petl'uafion. * Spiruendii hononl/ui. Tac. Q_ui s'eleve au dcflus déshonneurs, qui les méprife fans peine. "* Vr ijuii ariioïe tn Germantetim atit t"geii:o validui. Tacit. Selon que chacun avoit plus d'efprit ou de pafiion pour Ger- mauicus. * Validiore ^rminto , truanda bellum fuadehat. Tant. Aiminius l'emportant , lors qu'il confeilloit la guerre. Validus ex morho. Liv. Qui fe porte fort bien de fa maladie , qui en eft fort bien rerais. VÂLLARÏS, il. m. irf. vdllârS . is. n. ( Adjeil. ) Comme l'Altarn corona. Liv. Couronne qu'on donnoit à celuy qui avoitforce les retranchemens des ennemis. VALLATÛS , vâllâtd , vallatum. Plin. Muni , fortifié, m, munie, fortifiée./ de palifl'ades ou autrement. aij- VAtiAïus ficariii. Cic, Accompagné, on environné d'af- faffins. VALLHCÙlA, ou vALLÏCÛLA, â.f. Fcft. Une petite vaK lee : un vallon. VALLÏS, genit. vallis. f. Varr. Vallée./. Vallis alarum. Catult. Le creux deflbus les aiflelles. VAttES au fingulier. Virait. * Vallès accommoda fraudi, Virgil, Une vallée propre à dreflcr une embufcade. VÀLLÔ , vàllâs, vatl'âv't , vallRtitm , vallarë. Cic, Munir, fortifier depaliflades, ou de remparts, remparcr. 05" Vallare monitts aliejuem. Sil-ltal. Remplir quelqu'un de bons préceptes , luy donner des avertiflemensfalutaires. * Mrnire & vallarejus, Cic. Fortifier, affermir le droit. VALLOM, genit. vâlll. n. Ctc. Ct/ Clôture. /. rempart , re- tranchement, m. * Struere vallum. Tac. Faire un retran- chement. * Frontem ac tergttm vallo , l.ttera conexdtbtts mU' nitur. Tacit. 11 fe fortifie de part & d'autre avec des ar- bres coupez , Se devant £c derrière par la clofture du camp. V.vLLUM. Varr. Un Van à vanner lebled. »j. VALLÛS , genit. valli. m. Cicer. Pal , (?» palis, pieu. m. dont on fe fert à la guerre pour faire despalillades Scfc fermer. Vallus. m. Virg. Echalas de vigne, j». VAitus. f. Varr. Van. m. à vanner le bled. ' VALùR, genit. Vàlnii, m. Plin, félon plufieurs éditions. Valeur. /. prix. m. VALV-ï , genit. valvârnm, f. plur. Vitr. Une porte fimpleSt qui n'a qu'un battant, puifque dans les Auteurs elle eft oppofée à celle qui en a deux que les Romains appelloient Bi foret. Car bien que r/i/i/.cfignifie ordinairement les deux' battans d'une porte, il eft vray .ji'.c ccmot n'a cettcCgni- ficaiion, qu'à caufe qu'il eft au pliirier, & encore n'a-t-il pas femblc à Ovide que le plurier fïit fuffifant pour cela, quand il a dit ^irgenti bifores radiabant Utniine valva : Car il a jugé que Valva fans Bifores n'auroit pas lignifié une porte à deux battans. VALVÂtOS , vâli:ità , v.ilvatilm. Vitr. Comme, Foreival- vat£. Vitviiv. Une porte qui n'a qu'un battant. * Valvatss fenejlra: OU Lumina fenefttarum valvata. Vit. Des pottcs- fenefircs , des fenefl tes qui n'ont point d'appuy Se s'ouvrent jufquesenbas, comme des portes; de la manière qu'on en voit à Verlailles dans tous les appartemens qui ont veuë fut les jardins. * Vahata triclinia. Varr. Des falcs à niangei dont les portes font à deux battans. VAiVÛLÛS, genit, yHhili.m. Culum, Coffedefcves. /. VANA. VAN, V A P. VXNA, mis comme Adverbe. Virg. Vainement.' VANDALII, gcnit. Vxnttaliirum. m. plur. Tncif. LesVilIlda- les, grands peuples de l'ancienne Germanie, & fur la mer Sucviqtie : c'cft aujourd'liuy la partie Septentrionale des Cercles de Haute Saxe, & de Balle Saxe ,-6: quelque choie des Eftats de Tologne fut la met Baltique , &c. VANtSCO , vânifiii , vmcjcirè. Cicer. S'evanouïr , difpa- roillre. VANGIÔNËS, genit. Van^ionBm. m. plur. Ctf. Peuples de ia Germanie Supciieure dans la Gaule Belgique : anjour- d'huy les Diocefes Spirituels de i'Archevelché de Mayen- ce , Se de l'Evefclië de Wormes qui comprennent la plus . grande partie de la Seigneurie Temporelle de I'Archevelché & Ele6\orat deMayence, toute la Seigneurie Temporelle de l'Evelche de Wormes, partie du Palatinat du Rhein pris en gênerai, partie des rrovinccs de Hefle, & de Wetteravie, dans les Cercles du Haut Se duBas Riiein. VÀNIDÏCÙS , v^nidicà , vnmdicûm. Plant. Qiii a bien du vent, cttde la vanité, qui dit des loiiifes Se des impertinences , qui tient de vains difcours. VANÏLÙQ_UËNT1À , gen. vanilo^utntix. f. Plin. Difcours vains & impertinens: hâblerie, forfanterie./. VÀNiLÔQyïUÔRÛS , ï. m. PUiit. Qiii ne donne que de vaines paroles. * ( Ce mot eft forge par Plante , &ell déri- vé de l/'ttntlocjuHi &i. dséctficv, ) VÂNlLÔQyÛS, v^niloijuâ, vmiloquûm. Liv. Qui tient des difcours vains Se impertinens, débiteur de bagatelles 8c de fottifes. m. hâbleur, w. hableufe. /. VÂNÏTÀS , genir. vanitâtït. f. Cictr. Vanité , vaine gloi- re. /. Vanjtas. Sen. Vanité, inutilité./. Vaniias Cii.!T. Plan'. Menfonge. m. fauflc'té. /. * [ C'eft l'unique fignitication du mot vanims. Les deux précédentes ne font pas bien marquées. Le mot de -ua- tiiic en François lignifie ou inanitas , ou fuperbiix. IL eft pourtant vrai que dans les Siècles de la mauvaife Lati- nité vaniias lignifie vanité, comme dans ces paroles : Va- Jlitas vanitalum , omnia vanitas. L. C. ] VANÏTUDÔ , geiîit. vanitiidiuii. f. Flaut. Menfonge. m. for- fanterie , hâblerie. /. [Ces deux derniers mots font du dif- cours familier. ] VANNOS, genit. vànnl, f. Coliim. Van. m. Infttument d'o- iier "i. vanner du bled. VANOS, vânâ , vâ'mm . -Virg. Vuide. ra. S{ /. * Imago vana. Hor. L'ame d'un mort. Vanus. Cic. Vain. m. vaine./, inutile, qui n'a nul effet. »». &/. Vanus. Virg. Menteur, fourbe, hâbleur, m. VApIDË. (Adverbe.) Sud. Sans force. VAPÏDÙS , vapïdh , vkpïdiiyn , Comme , V'apidujn vînutn, Cdliim. Du vin poufle , ou gafté , qui n'a plus de force , qui eft ufé. * V'.ipida lagena. Pcrf. Une bouteille qui lent le vin pouffé. 15- Vapidum p«S«i. Perf. Un efprit gafté 8c corrompu, qui fe tourne au mal. VAPÙB. , genit. vijiôrîK m. Cicer. Vapeur , exhalai- fon. / Vapor. Cilum. Chaleur. /. VAPORARÏOM, genit. vaporarTi. fumée des étuves. VApORATÏÔ, genit. vaporationis. vation des vapeurs. /. Vaporatio. Pim. Fumigation. /. VAFÔRÏFËR, -vaporiferii , vaforifc'ntm. Stat. Vaporeux, m. vaporeufe. /. qui jette, qui pouûe , qui envoyé des va- peiirs. VAPORÔ, vâpôràs , vaptrâ-uî , vaporâtUm , vaporârr, Plin, Jetter, poullér, exhaler desvapeuis. Vaporare. (en fignification active.) riin. Parfumer, brûler des parfums. * Templum ture vapormu.Virg. Ils parfument le Temple d'encens, ils y brillent des parfums. Vaporare. Sécher, deffecher. Clehnfolihu: tflivis vaperutti. Calam. Mottes de terre léchées au Soleil d'elle. yAPf A , genit, vifpiê. f, Hor. Vin pouffé , «» tourné, , V A P. V A R. 473 n. cicer. Lieu qui reçoit la . f, Ptiii. Evaporation , élé- Vappa. H.r. Un homme de néant, un coquin, un maraut. iilirë. (Ce Ver- be a la terminaifon aaive. Se femble palTif danslefens ) Elire battu, oh pleurer lott. Sanftius fait voir que ce verbe qu'on appelle neutre, eft un véritable aftif. Vapuio vient de a.rcAa pour dTriKX-Jc ou i-riwuuii, Perco ou perih,, car les Eoliens ajoutant Ui\x Dii,ammaà\Ço\Qnx. Fao-cA» , d'on les Latins ont pris Vapuio qui lignifie pro- prement Af.i/è ;./»r», ondoUo; Aun; dans les ComiquesVd- puU, ou p-ri font pris pour la mefme chofe : & dans Plau- lilhes. Is voû- te & Terence les elclaves eftant appeliez pat leurs ma repondent VaptUa par un mot de mépris , comnre s'i.. ,„>,- loient dire : Crie tant que tu voudras : « va te faire pendre va- t'en au diable. D'où vient aulli le Proverbe Vaputa Papy- Tia, qui lelon Feftus, fe diloit contre ceux dont on me- prifoit les menaces ; parceque Papyria D.ime Romaine, ayant mis une efdave en Liberté, il la paya de cette répon- le,au lieu de la reconnoiftre comme fa bienfaiftrice. Sanflius ajoute de plus.que ce Verbe n'eftant point palîif dans le fens; c eft mal parler que de dire en Latin lai^dam pt.en à Prxcept,- re, comme les Grammairiens veulent que l'on dife. Sj;'od ne^ligemiâ lorum vinex vapulajfent. Sen. Parce que les vigues avoient efté battues du vent par leur nééu- gence. ° ■ Vapulare omnium fermant. Cic. Eftre blafmé de tout le mon- de , eftre daubé, [comme on parle familièrement. ] ♦ clcr» fe omnium fermlmc femiet vapuiare. Cicer. Lorfqu'il fe verri blafmé de tout le monde , lors qu'il verra que tout le mon- de luy donne à dos, o« fe met fur fa fripperie , [comme on parle vulgairement.] V.^R.^^ genit. var.V. f. KiVr. Une hutte. VÀRDÙLÎ, genit, Vardulonlm. m. pi. Peuples de l'Efpagne Tarraconnoife , au Septentrion 8c fur l'Océan : aujourd'hui partie de la Bifcayeen Efpagne. VARI , genit. varirkm. m. pi. Luciin. Battons fourchus i loûtenir les filets deschaffeurs. Vari. Celf. Taches qui viennent au vifage, taches de touf- feur./. VARi^f. f. pi. Voyez, l'article VhRlvs. VArIANS, genit. variântis. omn. gen. Plin. Variant , chan- geant, inconftant. m. variante, changeante , ijiconftan- te. /. * Varians ccliim. Plin. Un temps inconflant , qui eft tantoft beau Se tantoft laid. Varians i4va. Colum. Railin qui tourne , qui commence 1 noircir. VARÏàNTïA, s. f. Lucr. Variété./ Voyez Varieias. VARÏATlM. (Adverbe.) ^ul-Ccll. De différentes manières. divetfcinent. VARÏÀtOS ,«,««. Catul. Diverfifié , varié, m. diverCfiée . variée. /, Variat/E /f«;{Bf; Vvt!. zan£. Cat. Des raiûns qui tournent, qui changent de couleur poutmeutir. Varius. Cii^tr. Qui a des taches de roulfeur au vifage. Varije. f. pi. Plin. Des panthères, beftes tachetées de plu- fieurs couleurs. yÀRlX , genit. fâri'cïi. m. Celf. f. Si''"'- Sen. & Celf. Va- lice. /. Veine enflée aux jambes, Sx. pleine d'un gros fang noir 8c mélancolique. * VAB.O , lignifie la même chofe que Baro. L'ancien intei- préte de Perfe Sat. V. Varones dituiitur fervi miittum , tjui uti* que JlulnJJÎmi fint. Th. de Mart illj le tite de z/tra ,qui lignifie une perche, Se fe peut prendre pour un pieu, tels qu'é- toient ceu.^ dont les Camps etoient fortifiez. L. C. ] VAROS, zàra, zarr:m. Hor. Qjii a les jambes tournées en dedans. * Vara braihia tendu, Mart. Vous étendez les bras, pour erabraffer quelqu'un. y tKUi geiiiiis Perf. Une inclination diftérente , un génie ditfé- lïnt. * [Dans cette e.\-pre(Iîbn de Perfe, Sat. vi. jl'. 17. varu; eft pris figurement , Se lignifie la même chofe que variât. Toiez l'ancien Interprète. L. C. ] VAROS , gen. Vàri. m. Strab. Rivière de la Gaule Narbonnoi- fe, Se de la Ligurie en Italie: aujourd'huy le Var.dans la Provence 6e le Piedmont ; il fe décharge dans la mer Médi- terranée. VAS , genit. vàdîs. m. Cic. Plege. m. caution. /. répondant, m. VAS, genit. vâili. a. Oc Vafe, vaiflcau. m. en général vaif- felle. /. Htenlîle, de quelque matière que ce loit. m. ICe nom eft hétéroclite , il eft de la troilieme déclinaifon au fingulier, 8e de la féconde au plutiet; car on dit, Vaja, genit. xiaforitm.'] t/£,reHnt vat. Plin. De la vaiflclle , •» un vafe d'airain , eu de cuivre, comme chaudron, marmite, &c. * Vaft Sumia. Cicer, De la vailfelle déterre, qui fefaifoit àSamos. O» Conclamare vafa. df. Crier qu'on plie bagage , qu'on dé- campe. * CoUigere va/a. Ctc. Pliet bagage , décamper. ^ASARIOM, genit, vafnrïï, a.Cie, I^ vaiflsUe , »» les utcn- V AS. V A T. files, qu'on fourniflToit à un Magiftiat RerniaÏB , qui alloît gouverner quelqLe l'rovince , &c. VASATÊS , tiini. m. pi. ou V.i^SARll , irUm. m. pi. .Atifon. Peu- ples de l'Aquitaine , dans la Gaule: aujourd'huy partie du Bazadois .ifi.. dans le Gouvernement deGuienne, ù-c. VASCÔNÉS, geuit. VaftliiiKm. m. pi. Plm. Peuples de l'Ef- pagne Tarraconnoife au Septentrion Se à l'Orient : aujour- d'huy prefque tout le Royaume de Navarre , quelque chofe de la CaftiUe Vieille , ôc partie du Royaume d'Arragon, en Efpagne. VASCOLARIOS , genit. vafcuUriî.m. Cic. Qui fait des vafes ou de la vaiflelle de quelque matière que ce foit. VÀSCOlOM , geuit. vajluri. n. Plm. Petit vafe, ou vaifleau. tn. VASTATIÔ, gca.vafiauinii. f. Cic. Degall, ravage, pillage, m. VASTATOR , genit. vapatiris. m. Uvid. Qui fait le dégaft , qui pille , qui ravage tour, m, VASTATRiX , genit. vaftatrlc'is. f. Sen. Celle qui détruit tout. /. Celle qui ruine tout. /. VASTÀTOS, vafiâtèi , zaflâiiiyn. Horaf. Saccagé , pillé , rava- gé, m. faccagee , pillée, ravagée. /. oii l'on a fait le dégaft, Vastatus. Cic. Defeite , tendu dcfert. m. déferrée, readils defertc. /. Vastata urhi defenftrihus fuis. Liv. Une ville qui eft fans de'- fenfeurs. VASTE , (Adverbe qui fait Vâflïûi, 8c VaJiîfsSmë.) Cic. D*line manière vafte 6e étendue. * Vafiiùs diducere verba. cic. Ou- vrir tiop la bouche pour prononcer certains mots. VASTËSCÔ , isy ère. S^cciut apud Non. Eftre défolé , deve- nir defert. m. eftre défolée , devenir deferte. /. VASTIFICOS, vajlifiik ,vaftij'tcHm.Poet-apud Oc. Qui ravage tout, qui fait le dégaft, (parlant d'une befte farouche.) VASTITÂS , genit. T.tfliiâiis. f. Celi:m. Grandeur , grande étendue des corps. * Vajlitas trunci. Coluni. La groljeur d'un tronc d'aibre. ♦ Vafliias odcris. Plin. Une odeur forte. Vastitas. Coium. Grande étendue de pays. Vastitas. Cic. Dégaft , ravage, m, ruine entière d'un pays qu'on rend defert. /. VASTÏTIÊS , genit. -ueifuiêi. f. Planc-ad Cic. Dégaft. m. VASTITUDÔ, ims. {. Catull. Le mefme. VASTÔ , vidas , vajlavi , vaftâtiim , vafiâre. Cic. Ravager , rui- ner, faccager, faire le dégaft. * Vafiare omnia j'erro & incen- diis. Liv. Mettre tout à feu Se à fang. * .^gros vaflare cultori- tus. Virg. Faire déferrer un pays , empefchcr qu'on ne k cul- ^ive. V.AStOS, vâ!?i, vaflum. Cicer. Vafte, grand, fpacieuz, n>. vafte, grande, fpacieufe. /. [ Cet Adjeilif fait au Comparatif VafnSr , ôr'i. m. & f. vaJUiis, iris. neut. Cic. Plus vafte. Et au Superlatif VaflîfsSmiis, i, ûm. Cic. Fort vafte ] "■ figura vnfiior t lephanto. Cic. Plus grand qu'an Eléphant. ♦ Litera vaftior. Cic. Une grande Jertre. Vastus humo. Cicer. Un homme d'une taille trop grande 6c mauifade , un grand colofle. (j:j- V f.i^uian:mus. SalluJ!. Un efprit vafte dans fes dcfits, qui eft immodéré, qui porte trop loin fes vcué's 6c fes efpéiances. Vastus. Salluft. Defert, m. déferre. /. VASOM, genit. vaû. neut. PUut. Cat. Un vafe. m. VATtS , genit. vatis. m. & f. Cic. Prophète, m. prophetefle. /. Devin, m. devinerelfe. /. Vates. Horat. Un Poète. * VAtei medicine. Plin. Qui a écrie de la médecine en Vers. VATÏCÀNÛS MÔNS , Vojix. à MoNS. Le Vatican, Mon- tagne de Rome. VATICÏNATIÔ , genit. vaticinati'inis. f. Cictr. Propbe'tje^ prédiftioiT des chofes à venir. /. VÀTÏCINATÔR, genit. raticinatirït. m. Ovid. Devin, pcor phéte , qui prédit l'avenir, m. VÀTICÏNÏUM, genit. vaiicinii. neut. Plin. Prophétie , pr«- diclion. f. VATIClNoR , vaticinJrïs , vaticinâtiis sûm , vaticiniri. Ckm Prophéiifer, deviner, prédire l'avenir. VÂTÏCINÙS , vaticina , valiclnion. Liv. Qui contient des prophéties , des prédi6tions. Vaiicinus furor. Ovid. FUCCUI poçtiquC , <» ptophétique, VATlAj YAT. UBE. UBI. UDO. UDU. VE. VEC. TÂTIA, genit. vHt'ic. m. St VAtIÛS, genit. vitii. m. l^arr. Plin. Qui a les jambes tour- nées en deiiois. VÀTRAXjgen. viirkc'ii. omn. gen.Litci7.CHii i les pieds tortus. OBÊR, genit. kherït. omn. gcn. Cri. Feitilc, fécond, abon- dant, m. fertile, féconde , abond;inte. /. (dans le fens pro- pre 4c figuré.) (Cet Adjedt.f fait au Comparatif 'l'6fT«Br, iri/. m. érf. ittiiriûi, 6rt!. a. Cic. Et au Superlatif l^^^rriBjMj-, (î , mot. Cic) OBËR, genit. tcbirii. iieut. Liv. Mamnielle , aux femmes. /. Le pis. m. les tcttcs , aux animaux, f. User. Vttg. Fertilité , fécondité. /. CBËR.1ÙS. (Adverbe.) Oc. Plus au long, plus abondamment. OBHRRÏMË. (Adveibe.) Cic. Fort au long. UBËRÔ, ûbèrât y ubrrâvt y uberatnm , uberarë. P/»n-J«n. Ren- dre fertile , fertilifer. ViBERo , (en lignification neutre.) Celirni. Efite fertile, por- ter en abondance. CBERTAS, genit. ulicriârïi.f.Cic. Fertilité, abondance. /. CbERTIM. ( Adverbe.) Camll. En abondance , abondamment. CBU, genit. Vbihum. m. fias. T^cit. LesUbiens, Peuples de la Germanie inférieure; aujourd'huy partie du Diocefe de â'Archevêclie de Cologne, ou fclon la divilion temporelle l'Archevêché 8c Eleiftotat de Cologne, avec la ville de Co- logne 8c le Duché de Juliets, &c. dans les Cercles du Bas Rhein & de Weftphalie. ÛBÏ , (Adverbe de lieu en fignification de repos.) Cit. Où. * Vlii toci rrs eft ! Ptaur. En quel eftat cft l'afiaire ? où en ■eft raftaireî * "Obi gtntium, pu Vbitcrrarum .' Plaut. Où, en quel lieu de la terre? Ubi. Après que. * l'bi prim'um illuxit, Ctf. Si-toft qu'il fut jour, eu que le four commença à paroiftre. ÙBÏOeI, ou OBÏCÛNQUË. Cirer. En quelque lieu que ce foit^ quelque part que ce foit. CBIN.^M? Cic. Où.' en quel lieu? en quel endroit? CbIQUË. Cic, Par tout , en tous lieux. ObIVIS. Har. En quel lieu vous voudrez. UDÔ, genit. udinh. m. Mtirt. Sorte de chauffure ancienne , un chauflbn. m. CdOS , ûdâ , ûdum. Virg. Humide, moite, m. S^fcm. *VtlD tcSlirio. Vitr. Le moitier étant fraîchement appliqué: à fraifque. (jf Vdum gaudiiim. Mart. Une joye mellée de triflefle 8c de latmes. Uuus. Caliim. Moiiillé. m. mouillée. /. VË , ( Conjonûion qui fe met toujours après un mot. ) Cic. Ou , ou bien. VECORDïA , genit. vectrdïs. f. Terent. Cic. Lafchcté , baf- fefle d'ame & de cœur. /. * Hoccine crcdibil: eP , aiit mc- fnû>-nb:le , tavta -cecordia innâta cuttjttAm ut fiel ? Terent. Oferoit-on le croire , 8c oferoit-on dire , qu'il y ait des hommes d'un efprit (î lafche 8c (i bas? VECÔRS , genit. v'eCordïs, omn. gen. Cic. Lafche. m. ix. f. \ qui a le cœur bas. 1 Vecors. Ticit. Infenlé , furieux, m. infenfée , furieufe. /. * Hue I •vecordem ^rminium nguni. Tacit. Ces chofcs ttanfportcnt Arminius de fureur : Arminius eft tranfporté de fureur quand il penfe à cela. yECTABILlS, ■".. m. & {.veCialïlc, m. neut. (Adjeft.) Sen. Qu'on peut voitutcr : Voiturable. m. Si f. * ( Ce mot vautmieux que Vïctibilis. ) VËCTABOlOM , î. neut. Gtll. Voiture. /. chariot, m. .VECTARIOS, veUatiit, veCiattiim. F/irr. De voiture. * £^«Hj ■veûnrmi. Varr. Un cheval de voiture : un fommicr , «« che- val de bafts. VECTATIÔ , genit. veSaiHmi. fem. Sen. St de. Tributaire, qui paye tribut, ot. 8c /. Pravincid veSigitlii. C'c. Une province tributaire, qui paye taille. ♦ Facere vefliialei. Caf. Rendre tributaires. Vectigales equi, Cic. Chevaux pour lefquels on paye quel- que tribut, comme aujourd'huy les chevaux de louage 8c de pofte en France. VËCTIO , genit. ^eai'tuït. f. Cic. Voiture, f. tranfport dc« marchandées, m. VHCTÏS, genit. veSU. mafc. Cic. Levier, m. barre de fer 0» d'autre matière pour remuet des fardeaux, ou faire allct une machine. Vectis. 0-uid. Barre./, à fermer une porte par derrière. Vecti5,;v. /. Ille de l'Océan Britannique, près de l'illé Bri'- t. mafc. ù- f. vègrândë, is. neut. (Adjea. ) Perf. Qui eft fort grand. îM. qui eft foit grande. /. Vfgrandis. Varr. Qui eft d'une taille maigre 8c élancée. VËHA , genit. vi:hs. f. Varr. Voye. /. chemin, m. VËHËMËNS, genit. vehemcntïi. omn. gen. Or. Véhément,' violent, impétueux, fort. m. véhémente , violente, impé- tueufe, forte. /. * U fait au Comparatif PYWrncnfi'ôr. Swf. Et au Superlatif Vèhëmcntrfsimiis , d , m/w. ^d Hère». VËHËMËNTËRV (Adverbe.) Ter. Cic. Avec véhémence, fort, grandement, fortement. Vehementer. Cicer. Avec violence , avec impc'tuofité , im- pétueufement. [ Cicetoii dit au Comparatif VëlicmiiitïUi : Et au Superlatif vèhërnënr'tfiime, ] VËHËMÈNTlA , genit. vehementîx. f. * Odorii vehementia, Plin. Odeur forte. VËHËNS , gen. vëhintîs. omn. gen. CiV. Porté, »». portée. /. » Eifue vehens. Gell. Qui eft à cheval. VËHÉS, genit. t/fWi. f. Colunt. 8c VËHiS, genit. vehis. {. Colum. Chaiietcc/, la charge d'unft ehwcttc, OH 4'un tombeteau, Ooo » yËHÏ: .,6 VEH. VEI. VEL. t»nrporter. * On dit Vel,i cc,uo. 0..d. o..n ,,«» O.^ Eftie à cheval. » Tf^iK». £rai,em vehere. O^id. Avoit un sios ventre : cftte grofle. . xj^ftrf ii;f- t/ VeH TUR -/«A* """'^ '""î"""' '» »">"- <^"^- '^°"" °" cours flotte comme fur une mer. ,:„„„p VElî genit. 1'?;»™«. mafc. plut. Uv. V. le de l'j^nciennc E ufie ou r»/;,^.- auionrdnu.y IfoU. Château du P«t"- môrnê S°rnt r/erre vers 1>0. >ent dans ''EA- ^cc f'f V^^','; VEIENTES, genit. rf««t..«>. m. plur. ^'^' ^" ) "= ^"^ *^^" pies de la ville de K«. Se des environs , danslEtiuiie. VËL (Conjonftion.) Cic. Ou , ou bien. vlL-^BROM^en. Ke l âhr :. r>.ut H-.t. Pl«eàRome on il y avoir des boutiques couvertes de '"'« °" PJ^ ' °ns • "aie. /. d'où vient l'AdjeaifVtLABiiKNSis M..''- Oc 1^1"'=^- VhLAMËN, renit. Wo,»;»'-. n. V"S'I- Voile m. couvettuie. / t génér'afemcnt , Tout ce qui fert à couvrir »a,r,. neut. Liv. La melme Jê^r'Tn:. i. {. ^iûrè, !,. u. (Adicft.) P.'... Propre V&U.^::;:: :;/.!^^- n. pU^. ?.... voues, «dom on couvroit les Théaties K Rome : pour cmpelcher lesur- VE^^ÙS.'S^. .^l^.^m. Cic. couvert. ..couverte, f. O-.rt î-f/^to. C.ccr. Ayant la tefte couverte. «'„/4r,- -../...a r.^-;. P/<...;. couvert, vcftu d'une robe de YËLaONI , eenit. Vel^timrûm. m. plut. rlh. Peuples de ^ TAqukai^e^dans la Gaule : .ujourd'huy Le Diocd^ de J'Evefché du ruy dans le Velay , &c. qui eft du Gouver- nement de Languedoc. ,^ 1^}A„A^. VELES, eenit. vrl,,!.. m. Cic. Soldat arme a la légère. VELIFËR, veUf.rk, vel.fëmm. Ovid. Qiu ^ des voiles. VL-LIFÏCÀTIÔ , genit. vclijicaUon.,.i. Ce La naviga ion, raaion d'allot L mer, o., de naviger. » Mu,a,a ^ci.fic»- tionc. Cic. Changeanr de roule. _ _ ,c~' j>i;^ VELIFICO , veUnitm , zehtan. PUut. tLue- teller, difputer de patoles feulement. VËLÎTR^, genit. rel„rirr:m. f. plur.S««. Ville des peuples K./-ft Seelui fcclere -velandum eft. Senec. U faut COUVIlt Un CIî- me par un autre crime. , j i VËLÔCÂSSËS, genit. t't/dC^/.iSra.m. plur. Cx/. Peuplesdela Gaule Celtique , «îj Lvonnoife ; aujourd'huy partie du Dro- ccfe de l'Archevêché' de Roiien , qui comprend partie delà Normandie & de nile de France oli eft le Vexin François. VËLÔCITAS, genit. vchitiith. f. Cietr. Viteffe. /. Veiocitas cogùattonttm. Piin. La vivacité des penlees , tuli vitefléavcc laquelle elles paflent par l'efprit. VëLOCITËR. (Adveibe.) Or. Avccvitcflc. * 11 fait au Com- paratif Vèliiiu! : & au Superlatif Viloctfsim'e. Cic. VHLÔX, genit. i/f/oc/î. omn. gen. HordJ. Vite. ». &/. Qui va vifte. Velox /crro. S(/if. Qui manie adroitement une cpee, o« toute [ autre arme : habile aux armes. ^ i Veiox adfaeinu,. Claud. Fromr à faite un crime , .« a ma] faire. * Vdoxamv,,,,. Horal. Un efprit ptomt & vif. * Ins.mum ' velox , Veine /. 8c quelquefois Ait^cie^^. V E N. * Pulfai , ou ptrtufui venarum P/i». Le pouls , »u le batte- ment du pouls. * Vctmm /frire iOiiincidf^re alîcui. Ceh. Oter. Ouvrir lii veine à quelqu'un, le faigner. '*' Movemur icp* intc. qui fait trafic d'efclaves. VtN.^LlTlUS, T/en<://fià , vrnalit'nlm. Pli». Expofé, mis en rente, m. expofée, tiiife en vente. /. (parlant des eidav-es. ) Ven.miiils. m. Cicer. Vendeur d'efclaves. m. VBNÀTÏCOS, v-enaticà , venattcum. Cic, De chafle , o» de la chafle. tS» Parjfîii veiiatici. PUtit. Des parafites qui cherchent les _bonnes tables , qui fuivent l'odeur des cuilines. VENAtIÔ, genit. ■venatîin'ii.f. Cir. La chafle , la vénerie./. l'exercice delà chalTe. m. l'aftiondechaflcr. Venatio. Celf. Liv. De la venaifon , le gibier qu'on prend à la chafTe. VEN.^TÔR , genit. T/e;MtôriV. m. Cic. ChalTeur , veneur, w. ttj" Venator naturt. Cic. Qui recherche les fecretsde la nature. VÉNATÛRIOS , vemttcrïn , venatoriitm. Plin-Jun. De chaf- fe , 0« de chafieur. VÊNATRÎX , genit. Venatricu. i. Virg. Chafl.eufe. /. VENATÛS, genir. vtnâiin. m. Cic. La chafle. /. VtNDA.X , genit. vêndâcîs. omn. gen. Cat. Qui aime à ven- dre, OH 3 troquer. VENDÏBÏLÏS, i/. m. 6-f. -vendibile, !s. neut. (Adjea.)Cio, ou pturimo, oa grandi pccunià vendne atiauid Cic' Vendre quelque chofe bien cher, .«un grand prix. ♦Vi,,- dimenmiion ilur,, q„àm ctleii; fortajjè eiiam njiiiorii. Cic Je vends ce qui eft àmoy.non pas davantage qne les aul très, & peut- eftreaufli moins. (à' Vendcre .iiirr, patr:am. V,r^. Vendre fa patrie pour une fonjnie d'argent. VËNËFICA , genit. venefniê. f. Ter. Empoifonneufe. /. VENEflClUM, genit. vencfnu. n. cncr. Empoilbnnem'ent. »•'. poilon. m. Damnatui veiieficii. Tacii. Il lut condamné pour avoir donné du poifon, c/i comme un empoifonneur. VËNtFlCUS, venefna, venefïiitm. l'iw. Qui a la vertu, tià la force d'empoilbnner. Venekicus, i. m. Cic. Un empoifonnear. m. ViNEFicA, <^. f. Ter. Empoilbnneulé. /. VÈNËNARlUS, genit. y^BM-ii/î^m. ^««. Empoifonncur. », yï.^i,Tr;- tamenta guU. On expola en vente ce qui pouvoir exciter le goût : & l'on trouve mefme dans Apulée Me venui fuhji- ciunt. Ils in'e.\-pofent en vente.] Kata ferviliilimancipiafinelveneunt, arque tiltro à dominii a' liintm : Britannia f«m , (pour ire.) Cicer, Aller à Rome , y vcnii. V E N. * .Alirui advmum , ou obviai» venire: Piauti Teitnt. Aile* an devant de quelqu'un. Vehiaf. Venir, croifitc. * .Arbarei qui fpcntè. veniunt. Virr, les aibres qui viennent , ou qui cioiUent d'eux-mcfmcs , fans qu'on les plante , ny qu'on les cultive. * Illic ve- r:i:nt jeltuiii uva, Vsrg, Les vigues viennent mieux ea ce pays-là. Venire. Venir, écheoir, arriver. * Hereditas mihi à patrt relit. Cic. Il m'crt écheu une fuccelfion de mon pete : j'ay hcricé de mon péie. ♦ Feluiter hac tes tibi venir. Ctc. Cela vous a réiifiî , vous avez elle heureux en ccla. VEKiKh. fubfuiio, ou veniTt fuppeïiAs altcut. Ctc. Venir au fe- cours de quelqu'un. VtNrRE m amiiiiicm. * In familiariiatem alicnjur. Cicer. De- venir ami à quelqu'un, entrer dans fon amitié 8c dans fa familiarité. * In calamitatem. Cictr. Tomber en quelque dilgrace. * In certamen cam ali^uo. Cicer. Venir aux prifcs avec quelqu'un, entrer en difterent avec luy. '*■ in confuc- tudtnem. Cic. Palfer en couiiume. * la confuetudincm prc- verbii , ou in proverbium. Cic. Faffer en proverbe. ** lu conitn- tianem honoris. Cic. Entrer en difpute fur le point d'honneur. '^ ^la venirtnt m conteniioner/i , m difceptationem ^ in contro' verfam. Cic. Ce dont ondilpute , dont oneft endifteteud, en débat. Venire in contemtionem alicui. Caf. Eftre raëprifé de qiael- qu'un, devenir l'objet de fon mépris. * In crimen. Terenr. Venir à eftre blâmé , ou accule de quelque crime. ''^ In deditionem. Caf. Venir à fe rendre , le rendre à l'ennemi. * In /idem alicujus. Liv. Se rendre à quelqu'un fur fa pa- role. * In dubium miln venir. Cic. J'en doute. ♦ Tuafamn in dubium venit ; OU De tu.î famtt venu in dubium. Terent^ Vous courez rifqi.e de perdre vollre réputation , vous eftes en danger delaperdie. De forte nuncvenio in dubium. Ter» Je cours rifque de perdre le principal. Venire inobltvionem. Cicer. Venir dans l'oubli. * In pojfefpt- riem. Cic. Entrer , fe mettre en polfeflion. ♦ In rem pm- Jentem. Cic. Se rendre , fe porter fur les lieux. * In fermc- nem liominum ac vttuperationem venire. Cic. Venir à faire parler de foy en mauvaife part. ♦ In fpem. Cicer. Venir à cfperer. * In fufptcionem attciijut criminii. Cicer. Venir ^ eftre foupçonne d'un crime, on eftre foupçonne d'un crime. '*'lAd aures méat ventt , te. Cicer. J'ay oui dire que vous. Venire invitam. Ciccr. ou In tuminit aurai. Vir^. Venir au monde, naiftre. * Inmentem venire^ Cic. Venir dans l'eP- prit. * l'entt mihiPlatonis in mentem. Cicer. Je me rellou- vicns de Platon. * In rcli'^ioncm venit illt hac res. Ciccr. W fait fctupule de cela , il s'en fait un fcrupule de religion. VsNiRE/arii diiobui. Vir^. Suffire, eftre fuffifant pour deux.' * Mane : hoc tjtiod cccpi primum enarrcm ■, pojl ijtuc ventam, ■ Terent. Attendez, laiflez m"oy vous dire ce que j'ay com- mencé , je viendray cufuiie à cela, ou à parler de cela. ^ In confcjjitm venu ca res. Plin-Jun. Tout le monde de- meure d'accord de cela. ♦ .Ad Carneadem veniamui. cic. Venons à parlerdeCarneades. VËNÔR , vènâris , venâtUs inm , venâri. Vir^. ChalTer , al- ler 0« efttc à la chafle. * Ire venatum. Virg. Aller à la chafle. Venari pifca. Plin. Fefcher du poiflon. (Xj' Vknari oculis viroi. Phsd. Drefler des pièges aux hom- mes par fcs regards: avoir les yeux fripons, [comme on parle familièrement.] * Venari viduat frujîis & pomis. Ihr, Gagner les bonnes grâces des veuves par mille petits pté- fens. 05- VrNARi aprniin mari. PLiut. Perdre fa peine , Comme ù. l'on difoit Chaflier aux fangliers dans la mer. VËNÔSOS , wnô/i , vënliiim. Plin. Vencux , plein de veine»» m. vèneufe , pleine de veines. /. VËNTËR , genii. viniri,. m. Cicer. Le ventre, m. * Il fait au génitif plurier Ventrinm. ♦ Ventru fluxio. Plini ou fluor. Cctj. Flux ou cours de ventre, m, * Ftifas ven- ter. Cetf. Ui: ventre lafche, un flux de ventre. * Comjile. vit fua tempora maiurus venter. Ovid. Elle eft prefte d'ac- eoucJici I elle eft à teime, * Ctmprmere vtntrtw, * Ctntra- V'E N. 4ttre.Viiilu>n. Pli»- Ctlf. RelTerrer , atrefter le cours de ven- tre. ' itlvcre , OU rejol-utre i/oitrcm. Celf. Lafchei Je ven- tre , lendrc le ventrclibie. * Vacm venins furtr. Juv. Une faim enragée. Ventkb. Vip. Le fruit, l'enfant qui eft dans le ventre de fa meie. * l'cntrtm ferferre. Celum. Eftjc gtofle d'enfant. (5- Ducivtntre. Hor. Eftiefujctà fon ventre, à fa bouche: cftre gourmand. * BtUtim zeuni indicere, Hor, Ne vouloir point manger , comme qui diroit Déclarer la guerre à l'on venlrc. * Dtnaiat avjiro venin ijuid^uid ijuajietat. tiow 11 itianseoit tout ce qu'il avoir acquis. VÊNTfLÀBRUM , genit. ventilâhi. neut. Celum. Vau. m. à vanner le bled pour le nettoyer. VLNTÏLATld, genit. ventiUui:iÏ!. f. Colum. E.ipoUtiou au vent ,o,j à l'air. /. VENTILATOR , genit. ventilatôrït. m. Calum. Qui vanne le bled. Ventilator. Suint. Qui fait des tours de paffepafie : un Joueur de gobelets. VtNTÏLÔ , vêntiltit 3 ventilÂZ'l ^ ventiUtiim , ventilàrë. de. Faire du vent, pour allumer le feu, &c. Ventilate vmum. Colum. Donner vent au vin. . . Ventilare. Colum. Vanner le bled. ()3> Vfntilare coiicionem. Cieer. Souffler aux oreilles de l'af- feniblee. Ventilet /iflivum digiiii fudaniihui aurum. Juv. Qu'il monrrc fouvent la bague d'oi qu'il porte à fes doigts tout degou- jans de fueur. VENTlÔ, genit. ventîdnït. f. PUut, Venue./. * êluid titi hue zentio eft ? PUu;. Que viens-tu faire icy i VËNTÏTÔ, T/intïtÂs , ventiî*vt ^ ventitàtum y ventîtâTe tid aliquem. Cicer. Venir, ou aller fouvent chez quelque per- fonne. VËNTÔSOS, ■ucmifâ , vênûsiim. Ptin. Venteux, m. venteu- fe. /. Ventosa aquoTtt. ^ Vndxventofa. * Mare vetjtofhm, V'irg.hor. La mer ou les vents fouflcnt, •« qui eft agitée des vents. ''■ V'entofus foUis. Vir£. Un foufict quirend , e» qui fait du vent. VsNTost egui. Ovid, Des chevaux qui vont ville comme le vent. |j> Ventosus. Plin-Jun. Qui a bien du vent , o» de la vanité' : qui fe vante & fe glorifie. Ventosus. Hor. Un homme volage Se inconftsnt. VENTRALE, genit. vtniriln. a. Plin. Tablier à bourfe. m. que les femmes portent derant elles en vendant leurs mar- chandi(es& leurs denrées. » [ViUofa ventralia. Pùn. H. N. Lib. VIII. cap. 48. Des ta- bliers velus. 11 pouvoir y avoir des poches dans ces ta- blirrs, pour y mettre ce qu'on vouloir. De là vient que Pline, Lib. XXVII. cap. 7. en patlanr de l'abfynthe dit, qu'il guérir in^uinumtumorem inventrali tiAhitum. Le Glof- faire Latin & Grec : Ventrali , x.ukiliiciJL®' , fisvSu. Ce dernier mot eft Latin 8c lignifie une boutfe. i. c] VËNTRICOLÛS, genit. i/cnfm«fi. m. Celf. Le ventricule de l'eftomac. VÊNTRIOSÛS, veniriofi, zenlriiiKr,!. Haut. & VÊNTRÔStJS , zéntrôjà , vcntrôiririi. Plia. Qui a un gros ven- rre, qui a bien du ventre. VENTOlOS, genit. veiHàn. m. Ter. Petit vent que l'on fait avec un éventail. ■* VeMnltim huic fie facist. Ter. Even- te la ainli. VENTOrOS, -i/tr.iSrit, ■uèmûrûm. (Futur de Venie.) Virgil. Qui doit venir, on arriver: futur, m. future. /. Du ver- ' be Venii. VENTOS , genit, vênt't. m. Cictr. Le vent : fouffle. m. * Vetiii furentei. Virg. Un ouragan, des vents violens qui foufflent fur terre ôc fur mer. * Domui pervia vento. Ovtà. Maifonexpofée au vent, oîi le vent donne. * Committere ■vitam zieniii. Virg, Se mettre fut mer , confier fa vie aux vents. * Operam dat ventui, PUut. Le vent nous aide , jjous favorife , nous eft favorable : nous avons le vent en poupe : nos affaires vont bien , [en UO fcns figUlé. j * Jre ■Mnm, Hor, Aller à voiieSi '| •VEN. VER VER. 479 '^r ^'"t""'"* •!■ ■^"""- Ovid. * Profunder, ver! a ve«th. Lucr. rerdie fes paroles, parler en l'air & inuiilemen : autanr en emporte le vent. * /■.„«„, f„ocia Pa:„i corda v,- 'Za^ ^'-^r L" Canhaginois s'appaiferenr , Dieu J^ordonnant amfi. ♦ Ponm.t vinii. Virg. Les vents s'appai- lù~ Cirmmflari à vernit invidit. cic. Eflremaltraitté de l'en- vie. ^b„, c^o v:di ventes , ali.i, projpex, proeellai. Cicer. J Jy veu d autres orages , «< )'ay prévu d'autres tcmpeftes. VENTus /fa»uiw. Citer. La bonne fortune, une fortune fa- vorable. ♦ ColUierc connonum vcmoi. Cicer. Cherdicr let occ:ilionsd'aflcnibier le peuple pour s'élever. ♦Km»», »»- pularem qu.t,ere in re atiq-.ià. Cicer. Chercher la faveur dit peuple dans quelque chofe. vCMm/^' ^?'"- '"'""''^- ^- '^''f- 1'«'''« ^«ine, venule. /. vtNUM, qu on croit fauffement eflrc le fupin de ^iw», eft unnomquicompofe le verbe ye„eo qui veut dire r.numeo. voyez Veneo. *l^i„„mire. Salhift. Liv. Ettre vendu. * Se ■venum a frimonk,, datoi. Liv. Qiie la Noblefte les avoit vendus. * l^er.opojitu,. Tarit. Expofé , mis en vente. * Kr- vr'mt-im^"-"''-''''"^- ■^'"''■- Avoir quelque chofe à vendre. vtwUNpATUS, vcmindâtà, vcnundâiûm. Plin. Vendu, m, vendue, /. VENUS genir. r^Wr,",. f. Cic. Venus, la Déeffe de l'amout & de la beautalclon les Poètes. Venus. L'Amour, m. Icsplaifirsde la chair, m. les rolupter charnelles. /. 'f Tempcrare fli à IV»,r<-. Celf. Eftre fobre «retenu dans les plailirs de la chair. » .Ahpinlre Venere. Horat. S'abftenir des plaffirs de la chair , gaidei la conti- nence. Venus. Cit. L'Eloile de Venus, conftellation. Venus. Quint. Beauté rare & finguliere. Kj" Mea Venus. Vn^. Ma belle , terme de carelTe. Venus, OK au plurier Vénères dicendi. Cic. Les beautez, 1« grâces d'un dilcours. Venus. Sueton. Dans les jeux des oflelets, c'eft quand en jet- tant les quatre ollélets, il arrive qu'ils fe trouvcnr rouseu différente lituation. VËNUSiÀ, genir. Venuiîs. fem. Plin. Ville des peuples .^ pull Peucetii, vers les Samnites : aujourd'huy Vcnofa , vil- le EpifcopaledelaBalilicatc vers le Nord , dans le Royau- me de Naples. Horace fameux Poète Latin naquit a.Venti' Jt";. &c il eft quelquefois nommé Venufinus Poéta. VENUSTAS , genit. vnmjlâtls. f. Cicer. Beauté rare & Cn- guliere. /. Vi£NUSTAS. cic. Bonne grâce. /. bon air à parler, m. ir3- Venuftatii eft itle plcnior. Tcrent. C'cft le pi js heureux d. * Verbfreum capHt. * Verbcraei- irssiMUM cnptit. Plant. En cette melnie lignification. Un cû à foiiet, un vtay grenier à coups de poings, comireon p.irle parmi le peup[e. VËRBIGËNUS P.AGÛS , genir. Verbi^ènt pâgi. mafc. Csf Pays des peuples Hfh'cf» dans la Gaule Celtique ; c'efl au- jourd'huy ptefque tout le pays deWifliIpurgetgaw, en la patt[e Occidentale de Suilî'e. VËRBÔSE, 8c VhRBÔSlUS. (Adverbes.) Cicer. Avec beau- coup de paroles. VëRBOSUS , zèrbôfii , vèrbôsrïr/1. Cicer. Qiii a beaucoup de pa- roles : grand parleur, m. grande parleule. /. Qui n'a que du veibiage. t Cet AdjeSlif fait au Comparatif Verbi:ïor,ôris. m. ù- f. ver- bosiit!, irii. n. Or. Et au Superlatif Vêrbiiifùmiii , à, iim. èlt^tnt.'] * Habes epiflolam verbofi^rem fortajjc, t^uàm Tjellei. Cic. Ma lettre vous paroiftra peut eiftre plus longue que vous n'auriez fouhaite. .VÈRBOM , genit. virbi. n. Cic. Mot. m. parole, /. * Verbci funt. Ciar. Ce ne font que des paroles. * Vno verbe. Cicer. £nun mot. * Verbum de verbo , ou è verbo exprimere. Ter. pf, ^ycrbumfroverhrtidert. Citer, '^Tttiitemvtrèiitrani- VER. ferre aliqu'til. Cic. Ttaduire mot pour mot , de mot ri mat, tendre mot pour mot. * Eifdem verbu. Cu. i- ^d rerbam. Sliiint. En nicfmcs mots, en mcfraes termes, fans chan- ger un mot. Verbum. Sli!pLt<^itrtim. Coltim. CJui craint les coups. VËRËÔR, Terrrij, z>erivït ntm yvèrèri. Ctcer. Craindre d'of- fcnfer, appréhender, redouter. * Confpeclum patrit vereri. Ter. Appréhender de paroiftre devant Ion perc , n'ofer le montrer devant luy : appréhender la prelence de Ion père. (Ce Verbe eft parmi les Verbes communs dans Aulu-Gellc ; catondit l'creorte: S< vercor abs te.) Vereor ut: Cette exptelllon marque la crainte dans les cho- fes que l'on délire, c'eft-à-dire, la peut que l'on a qu'el- les ne reiifl7i]ent pas félon nolhc intention: en voici des exemples : Hocfœdus verettir Htempfil ut fntts firmum fit ir ratum. Cic. Hiempfal craint que cette alliance ne fubfîfte pas. *SiCafar dirtprertdam tirbem duturm ejî , zjereor ut Dc' UbelUipfe uobis faut pmdrjfe pofjU. Cicer, Si Cefar abandon- ne une fois la ville au pillage, je crains fort que toute la faveur de Dolabclla ne vous puilîe gartntir. * Njm dnbitu- bam qtun mcat littertti lelhirus cjjes , Z'crebiir ut redderentur, Cicer. Je ne doutois nullement que VOUS ne fufliez très aife délire mes lettres, mais j'avois peur qu'elles ne vous fuf- fent pas rendues. * Vereor ut placari fojftt. Ter. J'ay peut qu'on ne puiflé pas l'appaifcr. Vereoh ne: Cette façon déparier eftant contraire à la pré- cédente , marque la crainte dans les choies que l'on ne délire nullement. ^ l'creome turpe fit pro fortiz'iro dicerein- ciptentem timere. Cirer, j'ay peur que ce ne foit une chofs hoateufcàuoOiateui de ciaindte eu voulant pailei pour VER. unfi grand psrfonnage , o« le défcndte. *Vtrttr ki drftdi- rti ifficium wtum. Ciccr. J'.iiiptthciidi; quc VOUS lie cioyicz que je me lois oublie de mou devoir. Ve&eor ijf/« vereor ut marque que l'on eft comme aflure que la chofe qu'on déli- re arrivera , & qu'ainfi l'on n'appréhende point qu'elle n'arrive pas: Non vereor ne au contraire maïque que l'on eft comme afluré que la chofe qu'on pourroit appréhen- der n'arrivera pas , & qu'ainll Tonne craint point qu'elle arrive. ^ Non vereor ne aJferitatiunculA ijuàdam Aucupari luum gratiamvideiir. Cicer. Je n'ay pas peur que Ton m'accule de vouloir^agner vos bonnes grâces par des flaiteries. VËRËTRUM, genit. vérëiri. n. Suet. Le membre viril de l'homme, la verge. VERGENS, genir. t/Fr^ên(M. omn. gen. Luc. Qiil panche , qui feva rendre. '*' l^ergens annis. Tcicir. Qiû décline, qui eft fut la fin de fa vie. '^ Virgenie jcim die. Suet. Sur latin du jour ,_ le jour eftant fur fan déclin. VERGlLtt, genit. vergiliirum. f. plur. Viir. Sept c'toilcs dans le ligne du Taureau, qu'on appelle les rleïades : leur lever marque la fin du Printemps, >icle commencement de l'Efté. VËRGlLlA , genit. Ver^^ilix. {. Plin. Ville des peuples Bjjli- tani , dans TEfpagneTarraconnoife: aujoutd'huy Murcie, Ville capitale du Royaume de Murcie en Efpagne. VËRGÔ, vérgii, vergeté. (On donne à ce verbe vcrn, ver- sant. Se v!r.\i : mais fans antoritc ) Cic. Eftre tourné ou panché vers quelque lieu. m. eftre tournée , eu panchée vers un lieu. /. y tendre. * Virgit adScptentriones, df. Re- garde le Sepientiion, eft tourné au Septentrion. * Ctrge- i>at in loni^itudincm ptijjuum itrctter t^uadungentoruTn. Caf, Il avoit de largeur, ou d'étendue environ quatre cens pas. Veksëre. DecUuei , cDie fui Ion déclin, VER. 481 Vergimus in fenium. Stxt. Nous devenons vicii.Y, «/, fm Ij, fin de nos jours. Vergere aliciei venenum. Ltur. Vcrfer dll poifon h ouel- qu un. ' VÊRGÔBRËTOS, I. m. C^tf. Le fouverain Magiftrat parmi ceux d'Autun, qui avoit dioit de vie 6c de mort. Se qui ctoit elû tous les ans. VhRlDlcOs, veridïcti, veridUum. Cic. Vray , véritable m viaye_^, veiitable. /. VERILÛQLIIOM , genit. veriloi]u'il. n. Cic. L'origine, «« la propre racine d'un mot. /. VËRlMÔNlA, genit. verimonï.V. f. Plaut. Vérité. /. VËRISIMlLlS, u. m. 6-f, venùmilè. St. a. ( Adjeft. ) Ou V'en-ùmiiis. Cic. Vray-femblable , probable. ;7a Se/. ♦ JW;- A/ ^u:dem non fit veri/imile. Ter. Pour moy cela ne me pa- roiftp.js vray-femblable. '^ [ Cet Adjeaif fait au Comparatif I';j7i;'Mi7;oV , nù. m. 6-f. verifimitiïis, cri'!, n. Or. Plus vray-femblable: Et aii Su- fei\M\f Vêiisjmitlimûs , d, tim.Cic.fon vray-femblable.] VfcRISIAiïLÏTÛDO, genit. ven/imilhudinïj. f. Sc SÏMlLl- TUDÔ VËKl. Ce. Vray-feiiiblance, probabilité./. VERITAS, genit. ventatis. f. Cicer. La vérité. /. * Kir hù- iiKs & jimplicis veritatii amicui. Cic. Un bon homme, qui aime la pure vérité. VËRÎ-vANUS , â, im. Virg. Qui ne fçait pas l,i vérité des chofcs , qui fe tiompe. VËRiVÉRBlOM, genit. veriverbiu n. VUut. Parole vrayt. difcours vray. j VERMICOLÀTIÔ, genit. vermiculatiôni,. f. Plin. Mala- die des aibres lorfque les vers s'y engendrent , vermou- lure. /. * Vermiculaiisnem feniire. Pltn. Eftie mangé des I vers , eftievermoulu. I VERMICOlatOS, vermiculâiâ, ■uermiciilâtum. Plin. Fait de marqueterie, ou de petites pièces de bois de couleurs diftétentes^ m. faite de marqueterie. /. VERMlCULOR, vermicularïs , vermiculiliii mm, vermicu- lari. Plin. Eftre rongé, ou mangé de vers , eftie vermou- lu, m. eftre longée, ««mangée de vers. /. cllie veiraou- luë. /. Vi_rmicular;_. Plin. Eftre fait de marqueterie. VERMÏCÛLOSUS, à, ûm. Plin. Selon quelques e'ditions. Plein de vers. m. pleine de vers. /. VERMÏcOLtJS, genit. vermiculi. m. Plin. Vermiffeau, pe- ■ tit ver. rii. VëRMiN.â, genit. vJrminnm. n. plur. Plin. Douleur des inteftins, tranchées, comme fi des vers nous rougeoient les entrailles. /. VËRMINATÏÔ, genit. vcrminatimU. f. Plin. Douleur de» inteftins, particulièrement aux clievaux. Tranchées rou- ges. /. Verminatio. Sen. Douleur aiguë, foit de la tefte , de la gouieo» des oreilles. Comme li l'on feutoit une fourmil- liere devers. VtRMlNÔ, vènn'inâi, virminxv't , verminâtUm , verminârë, 6"t.7. Engendrer des vers. 03" l'crminat tihi aiiris. Mart. L'oreille te démange , comms fl Ton y fentoit uncfourmilliere devers. Verminare, Scn. Eftre mangé des vers. Verminare. oV. Avoir des vers dans les iuteflins. Verminari. No». Avoir des tranchées. , VHRMÏNOSUS , vetniinofH , verminômm. Comme VerraîneCk aurei. Plin. Oreilles OÙ Ton fent comme une fourmillicie de vers. VËRMIS, genit. vëmiïs. m. Plin. Un ver. m. infefte. VERNA , genit. vcrn,ê. m. Cxl-ad Cic. Efclave né dans la maifou de fon maiftre , d'un père efclave. (Hj- ^pcr verna. Mart. Unfanglier né dans le païs, 0« do- meftique. VËRNÂCOLOS, vernacïdH , vernaciilûm. Celum. Né dans la niaifon. m. née dansla maifon. /. domeftique. m.Sif. Vernaculls. i'Urt. Un efclave né dans la maifon de foa maiftre, d'un père efclave. Vfrnacula tegia. Cnf. Tac. La légion vernacule, compoféc des efclaves n€ï dans la maifon de leurs maifiies. Toni. II, îpp VtK- ^Si VER. VERNtct/LUJ. Tlh. Propre , particulier d'un pais, (p/irhwt dukn2a£e8c des Couftumes , crc m. piopie, particuUe- Tr/%neft d'un pais, quiycioift, qui y vient, quieft du cru d'un lieu. ^ Vix vnnucuU luU. P.'-". Des raUius flMralie Oui V croiflent. VERNAUS? n. m.frf. ^"..-;.% M. n. (Adjea.) T.c. Ser- vile m &/■. quireflentl'efclave. VERNALÏTÀS, genit. vernulnuin. t. Shunt. Tour de pa- ge, m. bouftonnetie, /. ^ r, VËRNAUTËR.. (Adverbe.) Har. En efchive. VÉRNATIÔ, genit. v.rn.tUni,. f. Pur,. La vieille peau que les(crpensquinentaur[intemps._ ^ ■. c VERNÎLlS, VtRNÎLlTAS, VEl<.NILÏTtR. Tac. Sl«-"- S^"- Voyez Vfi\NALi5, 6cc. _ ..„„., „ .„.. VERNÔ, tfrn.î<, wrMi-î, T,e™.zr«m , virnare. Ovicl.Kewet dir au Printemps. "^ Bn M-b-' ■"""'^' ^'■"'t''"';î"v ^deu. Campanie produit des fleurs deuxfois l'année: il va deu.K Printemps. -^ Oi« v. P/,». Le ferpent prend une nouvelle peau au TE^RNOlT,' genit. vfr.iiLc. m. Flm. Un petit efdave ué danslamailbndefonmaiftte. VËRNÙS, t«."-ï, v?r,u7»,. OV. Du Ptmtcms. *Vcr„p!m, ou î?,«p», r-er.^r,. £>i". Gell. Dire vuy. * Daus Sido- nius, Rcpréfenterauvray. VËRÔMÀNDtlI, genit. Kfromandxorem. m. pi. /-(i». c«> Peuples de la Gaule Belgique: auiourd'huy 1 Ereche de Noyon , qui comprend paicic des Gouvernemens Généraux de Picardie & de l'ille de France. VERÔNA, genit. Virc„.V. f. Liv Ville des peuples Ceno»,^- l,i dans il Région l^enetU: aujourd'huy Vérone , Ville du Veronéfe , 8c de la Republique de V.-nife en Italie. ■VERPA , eenit. vîrpa. f. hUrt. La verge de 1 homme. ^ VERPÛS , genit. x-frfl. m. c^n,l. Qui ell circoncis , a qui on a coupé le prépuce, comme aux Juifs dans laCircon- VÉRRES, genit. vcrrXt. m. l'arr. Un verrat, un porc en- •VÊRRÏCOLAT'OS.-i'trrKufitâ.ffrricH/.tfS»». CnS»>. tUn. De verrat, d un porc VERRÔ, Mrrii, ffrrî, virsUm , vêrrërë. Cic. Balayer, net- tover, ramoner, parlant des cheminées. g^ l£,juora virrerc. Virg. Ramer fut mer, voguer fur mer a force de rames. VERRÛCA , genit. vmûcS. f. Cat. BolTc de terre , petite X^TkvcT Pl'ir,. Un poireau. «. verrue. /. Petite tumeur de chair duicie qui vient aux mains ou ailleurs. «V r^mir^. H»r. De petits défauts, de petites imperfedions. VËRRÛCÀRI HÉRBA , genit. vcrrucax.ê herbj:. t. l bn. Herbe qui lait en aller les verrues, »« poireaux, comme lejus destithymales, ire ■ u- A ■VERROCÔSOS, verruiifi, vtrruciiûm. Perf. Qj" a bienaes verrues, .«poireaux. r 1 r Verrucosus. Perf. Raboteux, rude. m. raboteufe , rude./. j5> VtrruofuiOratar. Cher. Un Orateur qui a'cft fOWtpoll : tia Oiatcui ludc dans les exprellionst VER. VHRROCÛL.^, genit. vrrruciilS. Celf. Petite Terrufc'. /. VÊRRONCÔ, il, iri. Poëta apud Cuer. Chafler , détour* VÊTt-SABlLKS , h. m. d-f. -uerfahïle ,!s. n. (Adieft.) Se». Su- jet au changement, m. fujctte an changement. /. VERSABONDOS, verfdbmda., verfatund, Versatilk ingeniKm. Lh. Un efprit qui tourne a tout vent, uncfpiit propre atout faire, un efprit aexible , «» fouple. VERSATÏÔ, genit. vtrfaiiinh . f. Plin. Tournoyement. m. Versatio. l'itr. Letour que font les Aftres, «Vc. VËRSAtOS, vinatri, -lirsitt'tm. Ovt.i. Que l'on a toume s, ou fait tourner, m. qu'on a tournée. /. Versatus inrealir/ir> i?i f.ilute & axxilio ferendt. Cic. Eftte Occu- pé à défendre 8c à fecoutir. ♦ ^uii omiits trta ta utrt in- ■vtjligaitone vcrfantut. Cic. Toutes ces fcieuces coniiiltiit dans la recherche dp la vérité. * Hhriorii,!, vcrfamr iirca tes cmnei. ^iint. La Rhétorique ttaitte de toutes chofes , «« a toutes chofes pour fon objet. VeRS.\TL'R t» ort omitium att^tie tn commtiU'ius prrvsriiit. Cicer. 11 fait l'entretien de tout le monde, & lefujet de la Fa- ble publique : tout le monde parle deluySc chacun en fait des contes. * /« memirtà hominum Ù" jermoite verfiùitur fempcr. Plinjun. 11 vivra étetnellenieiit dans la mémoire & dans la bouche àis hommes : on fe fouviendra ôc on parlera éternellement de luy. * M.lii antc ockIos dits noUef- gue wrfaris. de. U me femble que je vous vois toùjouis prèfcnt devant mes yeux , ou jour & nuit. * In lahiii pnmo- Ttbus moil'o verfuiarar mihi. Plaui. Je l'avois tout à l'iieuic fut le bord des lèvres. Versari «nfcraaem. Tai:. Eftre engagé dans la meflée. ViRSARi in Itco di^cili. Cit. Traieter un fujct , ««unematie- re difficile. Versari in malt!. Tettnt. Eftre dans une grande peine , avoir bien des malheurs à eûuyer. * In more. Cutr. Eftre dans l'erreur. * In aH^ujim. Ciccr. Eftre réduit a l'étroit , tu dans la dernière extrémité. '*'Ttii nommit te-rrur in auTthm animij^at: ararorum vcrfaxur. Cic. La terreur de voftre nom épouvante les laboureurs , & frappe leurs efprits. VERSORIÀ, genit. virforï.t. fem. Plaur. Corde attachée à la voile d'un navire pour la faire tourner félon le vent. ttJ" VerfiriAmcapere. Plant. Proprement , Irendie le vent, le fuivre. Plauie fe fert de cette e.iprellion en une llgailîca- tion figurée pour dire, Chyn=!«t de fculimeni ôc de con- duite: quitter fon premier deilcin, félon roccurtence des chofes. VHB.SUM. Lemefmcque Versus. (.\dv.) Vers. VERSUR.A , genit. WTiiirS. f. Vurr. L'aâiion de fe tour- ner. Versura. Cotum. L'endroit où les bœufs tournent en labou- rant pour reprendre un ftllon. Versura. Phn. Le retour qu'une muraille fait à l'égard d'u- ne autre, enfermant un angle faillaiit : Ce mot peut aulii Signifier Le retour d'un angle leiitrant que Vitruve appelle VerfuTtt procurrentet. Versuram facert. Ter. Emprunter de l'argent pour payer fes dettes. * Verfuram folvei. Ter. Vous le payerez au double. *(C'eft une métaphore ptifedcceux qui fe trouvant pief- fezde leurs créanciers , empruntent d'autres pour les fatis- faire en payant encore de plus gros intetefts, 6c ainli fe prouvent en pire condition qu'auparavant.) VERSOS , v'erfa , vèrsûm. ( de Vcrto.) Cic. Tourné, m. tout née. /. (j5- EijHtsverf,,. Horat, Ayant mis la cavalerie en fuite, ayant fait tourner le dos i la cavalerie. * Vtrfns civiintii fiatus. Cic, L'eftat de la ville eîl changé. * Seittcmia rétro vcrf,i. Virg. Une opinion changée. Versus animi. Taeit, Aquil'efprit a tourné, quieft devenu foù. * Versus. (deKcrro.) P/4!/r. Balayé, m. bal.iyée. /. VëRSOS, genit. vènfa. mafc. Or. Ligne de ptofc./. * Naa paginai tanlUr/iepiJIeU, fed etitir» virfrii fylUb.iJtjitc nlimera- to. Cu. Jenecomptcray pas feulement les p.iges de voftre lettre , mais aulfi toutes les lignes ôc ks fyllabes. Versus. K;,_f. Rang. m. rangée. /. ( en parlant des arbres plantez i ligne, •» des ceps de vigne, or? des rames dans une galère , Vc) Versus. ..jr. Vers.»». Poëfie. /. * Lidereali^uemtrijlivtrfu. Horai. Faire uue fatvre , g» des Vers fatytiques contre quelqu'un. VER. 48J JjT Mali torttaioi incîidireddere verfui, Hcr. Repolir, corriger des Vers mal faits. VERSUS & VÊRSÛiM ne font que des Adverbes 8c non pat desFrepofitions : & fi l'on trouve dans Ciceron Brundu- [himve'ftii. Vers Bruodule , il faut fouscntcndre la prépo- lition ad, puifque l'ou trouve au0î dans Ciceion .yld .Al- pei VIT fil!. Vers les Alpes. VtRSUTÈ. (Adverbe.) a<:. Finement, avecrufe. VCRSOTILÔQUOS, T-cr/i»f(/ojn<ï , verfutilô^imm. Cic. Qui parle avec deguifcmeut pour foutber: fourbe dans fes pa- roles, m. &/. VÊRSUTÛS, vèrsHta, TièrsHiiim. Cic, Fin, rufé, fourbe, m, fine, rufée, fourbe. /. * Verfuius. it/gemi. Plia. Un cfpïit adroit 6c fourbe , un efprit pliant & déguifé. (U fait au Comparatif VènUtibr, ôrii. m. é* f. verfutïîis ,ër!s^ n. Plaut.Cic. Plus fin: Et au Supeilaiif f'ïrji»«;, <î, ûm. yellei-Paterc. Très tin £c tufé.) VËRtAgOS , geuit. vèrikgi. m. Mari. Chien de chafle. m, VëRTËBRA , genit. vertétrs. f. Celf. Veitebre. /. ceitaint os du corps humain le long de l'épine du dos. VHRTËBRÀTÛS, vtrretrila,T/e)-r<;èrâriiOT. Piin. Fait Cn foc- me de vertèbre, w. faite en forme de vertèbre /. VERTËNS, genit. vëriiniïi, omn. gen. Cic. Qui retourne d'où il eft venu. Vlrtens annus. Cic. L'an révolu. Vertens menfu. Pli». La fin du mois. VÊRTE-X , genit. x/cnitij. m. Cic. Le haut , la cime de quel- que chofe, le fommet. * Vcrtexmoniis. Cic. Lacimed'uoc montagne. * .Arhorii. Plin, La cime , le haut , la tefte d'un arbre. VtRTEx. Cicer. Le Eoledans la Sphère attifîcielle fut laquelle le Ciel tourne. Vertf.x ou Vortex. Liv. Ovid. Une eau qui va en tournoyaat. Comme Un goulfre. * Un Tourbillon de vent. VËRTICÏLLATOS, verticilliti, vcrtiàllâtiim. Cclf. Fait ea forme de veitebre. m. faits en forme de vertèbre. /. VERTICÎLLCS, genit. v(.rnCiir<.xa. Flix. Pefon, petit poids attache au fufeau pour le faire mieux tourner. VËRTlCÔRDlOS, A, fim. ^V'erticordia Venui. Valer. Max. Déefl'cdcsFayensquidéiournoit les femmes de la débau- che & de l'amour deshonnefte. VËRTICÔSOS , vrrtii'ojâ , veriicôiHm. OU VÔRTÏCÔSCS. Liv. Dont l'eau va en tournoyant. VËRTÏCÛL/Ë , genit. verticulârrim. f. pi. Lucil. Les vertè- bres du coips, les jointures. /. ViRTicui* P'iir. Petites pièces de fer qui fervent à faire tourner ôc à mouvoir de plus grandes pièces dans une ma- chine. VÉRTiGÔ, genit. venigïnïs. f. Plta. Mouvement circulaire des globes ccleftes , &c. ru, Toutnoyement. m. Vertigo. Colum. Vertige, m. mal qui eft caufé par des va- peurs qui font que tout nous patoift toutner. Etourdifle- mcnt. m, Verû'iine corriplui. Colum. Qui a des vertiges, des vapeurs 8c des étouidiflemcns. VËRTÔ, ■vêrtÎ!, vcriï, Versura, vcrtirë. Cicer. Tourner. '>■ Veriere rerga. Lii'. Tourner le dos , fuir. *Vertere aliijHetr% in fagam. Cicer. Donner la chafle à quelqu'un, le mettre en fuite. * ^rminins ctlli^i fuoi & frofinijuare filvis moni- to! vcriit repenti. Tacit. Anninius ayant fait r'allier les fient 8c tirer vers les forefts, tourna tefte tout d'un coup, 0« il fit volte face (Comme on patle en guette.) * Vertere terrai». Virg. Tourner la teite, la labourer. (tj- Vertere anim,im ncijiiea. Plaut. Je ne puis prendre mon vent , or. mon haleine : je ne puis refpitet , j'ay la rerpiia- tion enipefchée. Verterk. Tourner, changer, convertir. * DuUia fe in i;'- leiovcrtunt. Horat. Ce qui eft doux fe tourne en bile, tu fe convertit en bile. * lltrviriere. Virg. Changetde route. * Vertere Rer,ipuhlicam in nttliorem fiatiim. Snet. Faite pren- dre une meilleure face à la République, la changer en mieux. * Nifi félicitai in facordiam vertijfet , exiiêre jugiiia poiutre. Tant. Ils euflent pu brifer leurs fets,_ dm fecoiier le joug de la feivitude , li la ptofpérité n'eût point re- Ukhi leur courage, «« fi leur courage ne fe fût changé Ppp i «a 4^4 VER. cnmolelTcparh prorperité. ''■Veriere ft in fuciim attiritti. PUui. Seclianger en quelqu'un, prendre Ion viftge. * St inbinmdi'um. PUnt. Se changer en hirondelle. *Qsi Ter. N'ai- je pas bien dit î n'ai-je pas dit la vérité? Verus. Cicer. Véritable, naturel, qui n'eft point falfifié, ny fardé, m. véritable, naturelle, qui n'eft point fallifie'e, ny fardée. /. [ Cet Adjeftif fait au Comparatif t'frior, ôrji. m. ér f. vêrïiis, iris. n. Plin. Plus véritable. Et au Superlatif Vèrlfiimiii , (i , ûm. Cic. Très véritable. J Verum eft. Hor. Ilcftjufte, il eft raifonnable. VERÛTÛM, genit. vermi. n. Caf. Dard fort court 6c fort aigu. m. [Verutus qui fe trouve dans le fécond Livre des Georgi- ques de Virgile, f. t6S. doit eftre fufpeft , car Lrplè Se d'autres bons Auteurs lilènt en cet endroit. * .Aji'tf,-iumijue malo Ltgurcm ^ Volfiofque veruio ; Il y a pourtant bien des éditions, nielme des meilleures, oit on lit Verutos pour lignifier Armez de dards. ] VESANiA, genit. vefan'i.ë. f. Hor. Folie, extravagance. /. VÉSANIENS, genit. vejanièntîs. omn. gen. Caiuli. Foû,eï- travagant , furieux. »j. folle, extravagante , furieulè. /. VËSÀNÛS, vesânà , vèsâniim. Cic. Fou , extravagant , infen- fé. »1. folle, extravagante, infenfee. f. '^ Leonisvefaniftel- la furii. Horat. Nous fommes dans les jours Caniculaires. On fent une chaleur enragée. VESCOR, vcfcëris, fans Pterérit , i»?/;ï. Cicer. Vivre & man- ger de quelque chofe. * Ce veibe prend fon Prétérit d'Ede , edi , lotfqu'on a befoin de maïquer le pafl'e. Ce verbe gouverne ordinairement l'ablatif, & quelquefoi» l'accufaiif. * LaBe vefc. Cictr. Vivre de lait. * Vefci ex manu. Plin. Manger à la main , on à la brochette , comme les petits oifeaux qu'on appaftelle. ^ Ve/car lauros. Prop. Je mafchetay du laurier. * Radix vcfcendo deccHa. Plin., Cette racine eft bonne \ manger , quand elle eft cuite. Vesci aura £iherea. K;rt;. Lucrèce a dit Vefci auris vitalibus dansle mefme fcns. Vivre, lefpirer l'air. * Vefci votuftaii- bus. Cicer. Se nourrir dans les plaifirs. VESCOlOS , à , itm. feft. Sec Si menu. m. feche 8c me- nue, f. VËSCOS, vêfcâ, vêfciim. Virg. Bon à manger, m. bonne à manger. /. dont on peut vivre 8c fe nourrir. Vkscum corpus. Plin. Un corps fec 8c atténué. VËSfC , genit. vêûcS. f. Cicer. La vcffie. /. * Diffcultatti ve/im. Plin. Difficulté d'uriner. Oj" ^ noftris procul eft omnii vefic» libellis. Mari. Mon ftile n'eft point enflé. VËSiCÀRlÀ , genit. vejietris. f. Plin. herbe appellée Véfi- caire. /. ou de la morelle. VËSICÛlA , genit. veficuls. f. Cic. Petite veflîe. /. VESPÀ. genit. vefp.ê. f. Phad. Guefpe./. Gtofle mouche qui a un aiguillon forr piquant. Vesper, genit. vêfperi. m. CatuL Vefper. m. Etoile qui pa- roift le foir après le foleil couché. L'étoile de Vénus , «a l'éroile du Berger. /. VESPËR, genit. vîfpërii. m. df Le foir. m. * Primo Vef- pere. Liv. Sur le commencement de la nuit , au com- mencement de la nuit, la nuit commençant. * Vefpere, owvefperi. Cic. Sur le foir , le foir. * Hen vefperi. Cicer. Hier au foir. VESPËRA. genit. vcfpe"rx.f. Cic.'LeCoii.m. * Prima vefperâ. Liv, '^JiUveffenim, Çic, te foit, fuxlefoii, ygsp»' V E s. ▼espéra hor/i. "^ Vfsperum tcmpui. Plin. Le foir. ' VESPÈRUS , le mefnie que Vespkr. VÊSPÈRÀLÏS PLÀGA , genit. vcfperilïi flàgx. f. Solin. L'Occident, la partie Occidentale. VHSPÈRASCIT. Ter. U fe fait tard. * VcfperafcenU die. Ta- cit. Sur le foir. VESPËB.ATOS , à , Hnt. * Vcfperatus diir. Solin, Le )OUr jcftant fur fou déclin. VESFËB.O, ^/, âri. Gell. Se faire tard. V£SPEB.TILÏÔ , geuit. vrfperiiliinïi. m. Ptin. Une chauve- ■ fouris. f. Oifeau qui vole de nuit , & qui a le mufeau d'une foutis. VESPERTÏNCS , vcffertïni , vefpertltiàm. Cicer. Du foir. ^ Vejherttnii » niatutinif(^i'-e perungi. Ptin. Se faire frotter tous les foirs & tous les matins de quelque liqueur. ♦Tcot- pui 'vefpcrttnum. Licer. Le loir. ■* Litcra vefpertiiia. Cicer, Lettre qu'on reçoit le foir , ou écrire le foir. Vkspertina rcgio. Hor. L'occident , où le Soleil fe cou- che. VÊSPëROGÔ, genit. vefperuginïi.f. PUut. L'étoile du foit; la planette de Vénus, lots qu'elle patoiftle foir. VESPËRÙS. Fo^f* Vlspfr. VHSPÏLLO , genit. vefpillonii. m. Mart. Porteur de corps morts fut le foir m. De ceux qui n'avoicnt pas moyen de fe faite entetrer le jour. VËSTALIS, is. i. Ovii. Une Vcftale. /. Vierge confacrée à la Déefl'e Vefta. 11 y avoir une compagnie de filles con- facrées à la Déefle Vefta , qui avoient foin de confetver dans fon Temple le feu facre. VESTËR , viftrà , vifiriim. Cicer. Voflre. m. &i f. parlant à plufieurs perfonnes. VESTIARIÛM , genit. iï. n. Plin. Garde-robe. /. endroit oit l'on ferre les habits, m. armoire oiioulesmet. /. Les Re- ligieux appellent ce lieu, le veftiaire. VKSTrARiUM. Ctium. Les habits mefmes. VESTÏÀRlOS , a , fim. Cat. Qui concerne les habits. VESTÏBOLUM , geuit. vefiihûli. n. Cicer. Veflibule. m. (Cé- cilius Gallus enfeigne que le Veftihu'.um des Anciens n'ef- toit point une partte de la maifon , mais feulement une place devant la maifon à l'endroit de la grande porte où la maifon fe leiirant en dedans , laifloit un quatre vuide. Ciceron dans une lettre à 'Atticus , femble faire entendre que cela eftoit ainll , lorfqu'il dit que padaut par la rue Saciée, il futpourfuivi par des atTalTîns envoyez de Clo- dius , & pour s'en défendre , il le rangea : ScieJ/i: m veflibu- lumM.Tetii Damiimi/,afin que fes amis qui l'accompagnoient pûÛent empefcher cette troupe de gens armez de fe jetter fur luy. D'autres Auteurs expliquent encore cela diverfement, mais avec peu de vérité.) Veftibule , l'entrée de quelque édifice facré , ou profane. /. B5> Veftihulum ingredt alicuiui artii. S^int. Commencer quel- que art. VÊSTlCHPS, genit. vefticïph, omn. gen. Cell, A qui le poil commence avenir. VESTÏFLOOS , it cliitm lum vefligia morieiiut Itherlati:. Tacit. Il reftoiC encore quelque foible image de la liberté mourante. * Non vidijfif fralrem tuum , ne t ifligium (juidem cju: , fed tjuandam iffgiem (pirantii mortiii. Cic. Vous n'eulîîez point vu voflre frète, ni aucune marque de luy, mais feulement une effi- gie d'un mort qui refpite, o;i un fquclettc. VfSTrGio eodem lemporn. Ctf. Au mefme moment. VESTIGÔ, v'eft!gâs , vejligdil , vefligAtiim , veftigRrë. Cicer. Chercher à lapide, par quelque marque, ob indice. ♦ Na- rihui efccni vcJUgare. Colum. Chercher à manger en flai- rant , comme les animaux. * lieralicujui vefli^.,re. Slat. Sui- vie quelqu'un à la pifte, voir par où il a paflé. ftj- Vfstigare. ocer. Chercher foigneufement & comme à la pifte. VtSTÎMËNTUM, genit. zcftimhtl'i. neut. Cicer. Veftement, Jiabit. m. VtSTiNÎ, genit. rr/ï/nôr/iOT. m. plur. Plin. Les Veftins, peu- ples de la Région Samnium ; aujcurd'huy c'eft une par- tie de l'Abruzze Ulteiieuie dans le Royaume de Naples en Italie. 1 VÊSTlÔ, vèjlli , vèJi'ivT , vêfl'ttûm , vefllri'. ace. Terent. Vef- \ tir, habiller quelqu'un, luy donner un habit, oadequoy s'habiller. * Spolm ferarnm veftire lorpui. Lucr. Se veftii de peau.t de befles farouches. Vestire parietes tahuùi. Cicer. Couvrir, orner les murailles de tableaux. VESTÏPLICA , genit. leflipUcx. f. Sl'iint. Servante qui a foin de plier les habits de fa maîtrefle. /. Fille de cham- bre. VI-STÏS , genit. vèflis. f. Cic. Veftement , habit, m. Vestis. Lucr. Virg. Le poil follet, qui couvre les joues. Vestis ferpentis, Lucr. La peau d'un ferpcnt. Vestis aranei. Lucr. La toile de l'aiaignée. VËSTiSrïCÙS, I. m. PUut. Ccluy qui a foin des habits , so de la garde-robe. Valet de chambre, valet de Gaiderobe chez le Roy. * On trouve audî dans Vairon Vestispica , à. f. pour Celle qui a foin des habits. Fille de chambre. VHSTlTÔR , genit. -uefliiirii. m. Lampr. Tailleur d'habits. m. on Valet de chambre qui habille fon maiflre. VESTITÛS, v'eftltii, vWtiim. (de Veflio.) Cicer. Veflu , ha- billé, m. veftuë , habillée. /. * Benè vefliius. Ciicr. Biea veftu, bien mis, bien couvert. * Le contraire eft , Mali veftiius. Cic. iMal veftu , mal couvert. Vestitissîmus , k, ûm. Colum. Très bien vêtu. w. très bien veille. /. VESTITÛS, geait. vèpiP.,. m. Cic. Veftement , habillement, l'habit, m. * Veflitu nimio indulges. Terent. Vous le faites trop brave , vous l'habillez trop bien , oi. trop magnifi- quement. VESTITUS. Cic. Ornement, m. parure. /. VESTITUS montium, Cicer. Les bois qui couvrent les monta- gnes. * V'eftitus riparum. Cicer, La verdure qui couvre le rivage des rivières , ou les arbres qui fout le long des ri- vicres. Vestjtus oratianii. Cic. Les ornemens d'un difcours. VËSUNNA , genit. Veiûnn.c. fcm. Plin. Ville des peuples Petrocorii dans l'Aquitaine: aujourd'huy Perîgueux , ville Epifcopale & Capitale du Perigort , dans le Gouverne- ment de Guienne en France. VËSONTIo , genir. Vefunuonii. f. Cesf. Ville des Peuples Seijuani dans la Gaule Celtique, ou Lyonnoife; c'eft au- jourd'huy Befançon , Ville Archiepifcopale du Comté dé Boprgogne, qui eft à la France. VEsOviUS, genit. Vefuvii. m. Liv. Le Mont Vefuve , dans la province Campani.i : aujourd'huy les Italiens le nom- ment Monie di Somma, il eft dans la Terre de Labour, province du Royaume de Naples. Cetie montagne eft fa- nicufe pour les léu.\ qui en foiteut de temps en temps ; D'eil vient que Stace dit Incendia Vefuvlna. VËTATÏO, genit. zetan'oni'!. f. V.1II. Défcnfc, /. VËTËR, Voyex, devant Vkiernosi/s, 486 VET. VÊTËRAMËNTARÏOS SOTÔR , genit. veterAmentant wto- tïi. m. SuM. Un favcticr. m. Ce pourroit eftreaufli unia- vaiideur , qui raccommode de vieux habits. VÊTÊRÀNÙS, vcurê.tik, -vitcTAnnm. Liv. Vieux , vieil , an- cien, m. vieille, ancienne. /. VïTïRANi, eu VïiERANi mi'/Zf/. Ctf. Les vétérans , 0« les vieu.x foldats, qui avoient Ici vi leur temps, Se qui cftoient exemts d'aller à la guérie parmi les Romains. VËTKRASCO , vcterafùs , veierajicré. Colum. Vieillir "• de- venir vieux, m. devenir viei^Ue. /. VÉTËRÂTOR , genit. viiermorn. m. Ter. Cic. Un maifire fourbe, un vieux routier , qui a vieilli dans les fourbe- ries, 8c qui a fait plufieiirs tours de maiftre. ViiTËRATÔRÏE. (Adverbe. ) Oc. En maiftre fourbe, avec fourberie. VËTtRÀTORïOS , veterxlor'in, veteratorSûm. Cic. Plem de lufes &: de fourberies, (en parlant desdiofcs.) ra. pleins de ruies & de fourberies. /. VÊTt-RES , genit. zeiérum. m. pi. OV. Les Anciens, 1 an- tiquité. _ VËTËRÏNÂRtOS , veininenH, vitcrlnarlitm. Cicer. De bel- les defomme, ou de charge, en de voiture. VtTERiKARius. Coluni. Qiii a loin des bcfles de fomme , cri de voiture. * C'eft aullî Un maiefthal , 0« médecin qui les ttaitte de leurs maladies. Veierinaria rrtf(i;iin.r. Colum. L'Art de penfer les chevaux & autres belles de voiture. ■» VÊTËRÎNÛS , vttei'wi , vetcrlimm. Pliti. Propre à poitei quelque charge , m fardeau. Veierika, (on fous-eiitcnd Jumer.tn.) Plin. Les beftes de voiture, au de fomme. Veterinus. Liicr. De hefles de ch.-Jrge, au de voiture. VËTËR dans Ennius, vieux: fon Comparatif VËTïRÏÔR , ôrïs. m. & f. ziuriifi.irii.n. eft ulîie. ri^itt. ïlusvieux, plus ancien, m. plus vieille , plus ancieuiie. /. * fon Su- perlatif crt aufli en ufage , VËTERRIMÛS i, ûm. Cicer. Fort vieux , fort ancien, m. fort vieille , fort ancien- ne, /. _ VËTËRNOSOS, veiernôiâ,-ueternômm. Ttrent. Endormi, qui dort toujours, m, endormie. /. Veternosi , au plurier. Plin. Les léthargiques , gens qui font accablez d'un profond fommeil & i'ouvent nioitcl. VËTËRNt'S , genit. véiirm. m. Hor. Léiiiaigie. /. Grand aflbupiflcment. m. Mr.ladie où l'on elt accable d'un fom- meil i'ouvent mortel. Veterkus. IVrj-. Une profonde parefle, un profond aflbupif- fement dans les chofes, [en un fens figuré.] VËTtRÔ , i! , âri. Ccif. Vieillir. Le mcfme que Veie- RASCO. VETÏtOS, vi'tiiâ, vitiiûm. Virg. Défendu, prohibé. »». dé- fendue , prohibée. /. * Niumur m vetttum jempcr. Ovid. Nous nous portons toujours à ce qui eft défendu. VETO, vétÂs , vèiitl , vctiium , vètâre. Cic, Défendre, ne pas permettre. * Vitor fdura loijHi. Vtr^. Il m'cft défendu de parler davantage, je ne puis rien dire davantage. * /li- dindo di.'cre vtiitm , ^u:d vciai ^ Hurat. Qiii empelclie qu'on ne dife la vérité en riant î VËTTÔNËS, genit. Veninum. m. pi. Plin. Les Vettons , peuples de la Lufitanie ; aujouiQ'huy partie des Royau- mes de Léon & deCaftille en Efpagne. VËTÛLÛS, vciiil», vctifliim. Cic. Un peu vieux, m. un peu vieille. /. VËTÙS , genit. Thèrti. omn. gen. OV. Vieux , vieil , an- cien, n:. vieille, ancienne. /.'^ Voyei l'.irticle Vkts r. VËTÛSTAS, genit. vciuftatis. i, Cic. Vitillciié, ancienneté. /. * Viniitn magnit veuiftulii. Cùl/. Uu vin foit vieux , cil de plufieurs années, de plulîeursfeiiilUs, [comme on par- le ordinairement.] HiJloTia nu'.iiA i^etuflaiii, Cic, L'hiiloiie eft la meflagerc de l'antiquité. * Veluflale poj/ifficiii fe J,fc>iinr,i. Cncr. Us fe défendent par une longue pofleffion. * Vciuftttc aim mc- moria. Ltv. 11 y a fi longtemps qu'on ne s'en fouvient plus, 0« qu'on en a perdu la mémoire. ♦ fulinm vcti.fluum viles «t//3««. Plin. 11 )■ a des vignes 4out Us vius «e font point de VET. VEX. VIA. garde. * Vdnefàt ■viiufljte vinma. Cicer. Le vîa trop gardé perd fa force & fe gade. VETUSTE. (Adverbe.) ^fccn-Ped. A la fajon des anciens, comme anciennement. VÊTÛSTiSSlMË. (Adverbe Supeilaiif.) P/i>. Fort long tempi (parlant d'une chofe gardée.) VÈTÛSTESCÔ, veiufitjln, -vetiiftefcite. Ctlum. Vieillit: de- venir vieux, m. devenir vieille. /. VËTUStOS, l'éif^JI.T, vèiiijiura. Cicer. Vieux, vieil, anciCB. m. vieille, ancienne, f. * yuujlier. Cit. Plus ancien, plu» vieux. * Veiuftjpmm lihererum. Tacir. Le plus vieux de les enfans, l'ailné de lescnfans. VE.XATIÔ, genit. vexatiinii. {.Cicer. Tourment, m. l'aAioa de tourmcnier le corps. Vexatio. Cic. Vexation, perfécution, peine qu'on fait à une peifonr.e. /. VËXATÔR, genit. vexatirSs. m. Cic. Qui afflige 8c qui tour- mente jes perfonnes, qui les vexe. m. VÈXAlOS, vcxâtrt, vix'aty.m. Cic. Vexé, affligé , tournien- té. m. vexée, affligée, tourmentée./. VUXILLARIOS , genit. vexilUrïî. m. Liv, Foiter-enfeigne , Guidon, un Cornette de cavalerie, m. VhXlLLATlÔ, genit. vexilluiionis, f. Suet. Une Compagnie de cavalerie, une Cornette de cavalerie. /. VéXÏLLOm , genit. vixitii. n. Cxf. £nfeigne. Cornette./, dans la Cavalerie. Vexillum iirenum 1» Sjriam tuntium isltercipit. Titcit. li fe liiifit d'une nouvelle cohorte qu'on envoyoit en Syrie. etj" hortuHfC vexiUa fubmi;iere. Stat. Proprement BailTet le pavillon devant la fortune , s'y foûmettie ; donner à U fortune. VEXÔ , vixâs ,-vêxâvitvexâtiim , z'èxdrè'. Cic. Vexer , tourmen- ter, petlécuter, affliger, faire de la peine & du tourment. VIA, genit. x/irf. f. Cicer. Voye. f. chemin, m, * Vi» miU- laiis: via fublica. Cic. Ptaut. Un grand chemin. *Treivié funt ad Muiinum. Cic. 11 y a trois chemins qui vont à Mo- dene. * Cîtm tridui viam procijfjjint. Cnf. Après trois joiU" nées de marche, ou de chemin: après avoir cheminé, 0« marché trois jours. Cîim de viA Ltnguêrem, Cic. Eftant fa- tigué du chemin, n'en pouvant plus d'avoir marché. * Vi- deo ijiiot disritm viÀ fit. C:c. Je vois bien combien il faut de journées pour laiie ce chemin. * Vicinales vie. Vlp. Chemins par les terres, qui conduifent auvillage. * Exige- re vstm. ..'ifcon-Pid Obliger les particuliers à faire paver les chemins chacun devant fa mailon. ^ Calcanda otnntius via teti. Harat. Tous ICS hommCS font lujeis à la mort , il faut paflet par là. Via. Rue des villes. /. ♦ Ji;aiii fcriè vtà facrâ. Hor. J'allois un jour par la rue facrée. C'eftoit une des rues de l'an- cienne ville de Rome. 05" Via. Chemin. >n. route, voye./. moyen pour faire une choie, m. * .^^gndi ali.i l'ià. Ttrent. Prendre une autre voye, fe fervir d'un autre moyen. * Si ^n.i viam dederit fortuna [e:jstiir/jur. Virait. Suivons le chemin que la fortu- ne nous tracera : laiilbns-nous conduire à la fortune. * No/^ cerc omncs viai peci!ni.z. Cic. Connoiftie toutes les voyes, tous les moyens d'avoir de l'argent, ou d'en pouvoir amaflèr. * Omr.es vus perfcauar. Cic. Je tentetsy, je chercheray tous les moyens. Tintre omnes vias amerii. Plant. S(avuir tous les tours de l'amour. Via. Manière. /. méthode. /. * ''■••> pcrvolqâtâ Patrum. Ter. Selon la manière, «» la couRumc ordinaire des Feres. ♦ .^lia Tikeria moriimvia.Ta.it. Tibère efloit encclad'uuc humeur toute contraire. Vi* vitiihs. Citer. Les veines & les artères du corps hu- main qui portent le fang artériel & fpiritueux, e» les elpriis vitaux , eu animaux. Vl.ANS , genit. vïamÎ!. omn. gcn. Sctin. Pour VtAToa. VIÀRïA LËX , genit. vi.iris lê^ïs. f, Ctlad Cicer. La hof touchant les chemins & les rues. VIATÏCàtOS, â , ïim. Comme Vialicali ndmodiim aflivt fumiii. riiiHt. Nous avons fait une provifion fort légère d'argent , nous n'en fommes guercs chargez, nous ea fommes fotc légers. Comme le« voyageuis en elle > VIA. Vin. vie. •ni nt Ce chargent point poui c'eftre pa» iacommoJcz dans le vov.ige. VIATICOR. , vUucûrii , vimicitiHs tUm , viaticdr'i. Haut. Amafl'ci de l'argent pour taire uu voyage , s'en pour- voir. VÏAtICÛLÛM , genit. vUticiif!. n. Vip. Petit viatique , lé- gère proviiion d'argent , cm d'auitcs cliofes pour faire un voyage. . . .„ VÏÀTICOM, genit. vUiicl. n. Cicr. Viatique, ot. proviljon d'argent, o» d'autres necelîiiez pour faire un voyage. ViÂTOB. , genit. vUto/ii. m. Cicn. Voyageur, m. qui fait voyage. . . , ViATo». Hor. Celuy qui conduit le mulet qui tire un ba- teau. ViATOR. Cker. Huiffier. m. qui alloit chercher ceux que le Sénat avoir choifi pour commander les armées. VlÂTÔRïOS, viaiorU, viatonûm. Cic. De voyage , propre pour le ïovage : de voyageur , propre au voyageur, m. VÎBÎCES, genit. wb'tmm. f. fl Plia. Les marques des coups de foiiet. f. * (On ne trouve point le nominatif finguliir de ce nom VUex: on trouve feulement Vihhe dans Pcile à l'ablatif fingulier.) VÏBRÂtOS, zUritîi, vUrutum. Ovid. Lancé, jette, m. lan- cée, jettée. /. ViBRATus capillui. Plin. Des cheveux frifcz , bouclez. VÏBB.ÀNS, genir. vrirantïi. oma.gea. Ovid. Braulaut, agi- tant avec violence. (S- ViBRANs oratm. Cic. Va difcours véhément , prononcé avec force. * Vibrantes fententiti. Quixi. Des opinions liar- dies & fortes. VÏBK.O, 7Ïl:ri!, vthrâvî, vihrêtûm, vihrirc. Cicir. Branler, fecoiier , agiter une pique , o» un javelot: Jetter, lan- cer , darder après quelque agitation pour donner plus de mouvement, ViBRARE. (iVer. Eclater , briller lois que le Soleil donne fur le^ eaux de la mer. VlBURNUM , genit. vlkûral. n. FiV^. Viorne, /cfpeced'ar- br^fl'eau rampant contre terre. VÎCÀNOS, genit. vicim. m. Cic. Un villageois. VICÀRlOS, vicariH, T/icarïim. Cic. Qui tient la place d'un autre, qui fait ce qu'il devroit faire : Vice gèrent, ot. * Ti- €artam fi operam impendi. ^lint. ]*ay fair pour luy ce qu'il ^i/. Ainii le Roy des Dieux Jupiter, ordonne les defiinees & les changemens qui arrivent dans le monde. * Gratà vice ver:s. Her. Par l'agréable retour du Printemps. Vicrs. Lieu & place d'un autre, eu d'ime chofe. * Nojlram victm ultits eft ipfe per ffe. Cic. Il s'eft puni Uiy-mefme au lieu de nous. * Per ftpeciem fungendsalicrxn.n. Liv. Sous ombre, fous prétexte d'exercer la charge d'un autre. * Vos refpondeioie iftarum vicern. PUut. Répondez pour elles , «* en leur place. * Numiaii vice celiiur. Pli,,. Il eft adore comme un Dieu. ♦ \iiar vice cotit. Hor. Je m'en fcrviray comme d'une pierre à aiguifer. ♦ Sumere fiifanam m vi- cem vlni. Lelf. Boire de la piifane au lieu de vin. "^ Vicem falii fupflet. rtin-Jim. Il fcrt de fokll. Vicem reddere. Rendre la pareille. Plus pmpli vice. Hor. Deux fois autant , au double. VÏCiSSATÎM. (Adyeibe.) fUut. ou mitu», Vï- ijSS vie. V I D. VICÎSSÏM. (Adverbe.) Clc. Tout à tour, chacun à for. tovir, l'un après' l'aiitie, fuccetïivement. ■ • - j VIClSSlTUDÔ , genit. vicij]!ntdin!-. f. Cic. Viciflitude. /. changement qui arrive. * Omnium rerum zHijJiindc efi. Ter. Tout change dans le monde , il arrive des change- mens dans les cliofcs. ♦ Dicrum ac noilium Witjfttuduici. Cic. Les jours qui fuccedent aux nuits , la viciflitude des jours & des nuits. VÎCTÏMA , genit. viCtimâ. f. Ciccr. Viftime. /. animaux qu'on oft'roit aux Dieu.^; en facrifîce. 5^ Piubtre fe vitiimum altcur. Citer. Se facrifier pour quel- qu'un , le faite fa victime. VÏCTÏMÀRÏCS , genit. viRiirtaril. m. Liv. Sacrificateur.»!, qui égorgeoit la viûime dans les factifices. VICTITÔ , l'iU'uâs , viililâii , vidùâliim , viClilure. Ter. Vivre, fe nourrir. (ïj- Bciii libenîer vitiitai. Ter. Tu aimes à faite bonne chére, Cl', à te bien traiter. VÏCTÛR , genit. x'iOh'ii. m. Citer. Vi^orieux , vain- queur, m. ^ . ^ , Cnrrits viUar. cicer. Un char de triomphe, où eftoit alfis le viftorieux dans le jour de fon triomphe. VICTORIA , genit. vUiorï.T-. f. Cic. Vittoire. /. * ConcUma- re vtSdrmm. Csf. Crier victoire. * Evcïdtt viClùria è mn- nibui. ciccr. La victoire nous échappa des mains : nous perdîmes la viftoire que nous avions remportée. * f.«<- /i; viBoril de madidis arque rnero Utitbantihu!. Juv. 11 eit aifc de vaincre des gens yvres & qui chancellent d'avoir trop beu. VICTÔRÏATOS, genit. viCioriâ't. m. (on fous- entend >?«»>- mus.) Cicer. Pièce de monnoye d'argent fur laquelle ef- toit gravée l'image de la Viâoire que les Romains ado- loicnt comme une divinité; Cette pièce valoit cinq Ailes Romains. VlCTÔRlÔSOS , ■vilioriha , viUori'oiûm. Catull. Victorieux. m. viftoricufe. /. ViCTRÏX, genit. viBr'ni'i.i. Cic. Vi£lorieufe. /. * Lauri-vic- trices. Vng. Des lauriers dont on couronnoit les vittorieux. * LiterxviCîriccs.Cic. Des lettres entoureesde lauriers qu'un Général d'armée envoioit au Sén;it poui luy annoncer quel- que victoire remportée fur les ennemis. VICTÙS, T/:ak,zi[iiim. (del'n/co.) Cit. Vaincu, m. vaincue. /. Subjugué, m. fubjuguec. /. * Scquc vtfinin lacr^mas ^ necjue ■voce fnpplex. Tani. Sans verfer des larmes, ni taire aucune action de fuppliante. * Clementia. tlUus iilin eft iirjlio vitio. OviJ. Nous avons epuife fa bonté par nos crimes. VÎGTÛS , gcnir. v'Uirn. (dérivé de Vivo.) m. Oc Le vivre , ce quieft nécelTaire pour vivre. * ViCium ijusniare. Terenr. Chercher fa vie, «nia gagner par fon travail. * EitqHit funt ad vi£itim uecfffuria. Cic. Les necellîtez, les befoins delà vie, les choies ncceflaitcs pour vivre. VlCÛS , genit. -l'tû. m. Cic. Village , petit bourg, m. ; Viens. Cic. Rué d'une ville. /. VlDËLÏCET. (Adverbe.) Cicer. C'eft à fçavoir. VÏDtO, vidls, %ldi , visiim, xiderë. Cicer. Voir , regarder. "* Hifce aciilis tiometvidi. Ternit. Je l'ay vu de mes propres yeux. '*' Soniyiur/i ego hcic ne^e ecuUs nonvidi mei'.Tcrent, Je n'aj' pâ doiinir un moment cette nuit , je n'ay pu clone, u» fermer l'œil. Vide ut incedit. Tirent. \oyez,i.eg;isdez un peu comme il marche. * fiVjif, TOfi/.rff. ÎVrMt. Cela fe fera , re- garde moy : allure toy que cela fe fera , je t'en réponds. Vidv:rh, C/c'. Voir, regarder , prendre garde, conlideier, ré- fléchir fur une chcfe. * ^Ivaritia vtds qnid facit. Terei.t. Voyez un peu ce que fait l'avarice , tu à quoy nous potte , ou nous eng:ige l'avarice. ViDERF. Voir, prévoir, prendre garde. * ^nimo videre atiquid. Cic. Prévoir une chofe. * f.i/eor te vidijj'e plus qiiàm me. Cic. 3'avoiie quevoiis avez veu plus clair que moy, («quevous avezelté plus clair-voyant que moy. * ///• i" rehut pitrum vi- des. Cic. Vous efies peu éclaire, en peu intelligent en cela. * Vide milii frandium. Plant. Ayez foin, o« donnez ordre qu'on me prépare à diuer. * ^nlecrjfawt Siatiut ut pnn- diurh nohis videret. Cicer. Statius eftoit allé devant, ou «voie pris 1«$ devants foui bous faiie ptépatet à iïan. VID. VIE. VIG. * Sjlàri talaria viieamus , quidvis enim potiUi qukm ttfmà. Cit. Préparons pliiltôt des ailes à nos pieds , que de vouloir fon- ger à nous défendre : dilpofons-nousplultôt à fuit qu'à noui deiendre. * Mea negotitividebis. cic. Vous pourvoirez à.nies aflaires, vous en aurez foin, vcusy prcndrezgarde.*A(<- In relie vidiffem. Tercnt. J'aurois pourveu à mes affaires , j'y aurois mis ordre. * £; Vi^ere animo. Ciccr. Avoir un efprit fort & vigoureux, avoir un efprit vif. * ^pf.i ilbim vigcbant fiudij. rei mi- liiari'. Cic. Il aimoit principalement la guerre. * Legesxigent. Cic. Les loix font gardées, font en vigueur, s'obfervent. VIG1:SC6 , vifjfi'it , vigëfcèrè. Catul. Prendre vigueur, fe foaifier, devenir en vigueur. 'VÎGESIËS. (Adveibe de noir,bre.) Hygin. Vingt fois. VIGËSIMÛS, vigcsïmà, vigciimiim. Cic, Vingtième, ot. &/.' VIGËSIMÀ, genit. vges,?,i.c. Plin-Jiin. Le vingtième , Im-] 1 poil qu'on jmpofoit fur les denrées. ! vIGËSIMARIÛM AÛROM. neut. Liv, L'argent qui revient de cet impoft. VlGËSSlS , genit. vigifsis, m. Mart, Pièce de vingt Af- 1 lés. iVlGlL, gsnitt v'V''. "ma, gta, Virgil, Qiii TCiUe, qui V I G. VIL. •ne dort pas. * OtuH iiigilei. Virg. Des yenic éye'iUtz 8c atcentifs. (g» Cura vigUei. Ovii. Des foins qui empefchent de dor- mir. ViGiL i^nis. Vir^. Un feu qui ne !,'éteint point: tel qu'ef- toit le feu facié garde pat les Veftalei à Rome. Siparmal- lieur il venoit à s'efteindre on le lallumoit avecles rayons du Soleil, parle moyend'un miroir ardent. ViGii. OviJ. Vigilant , foigneujt. m. vigilante , foigneu- fe./. VifiiLEs , iiu plurier. m. Cic. l,es Sentinelles, /. le guet. m. la g?rde d'une rlace. /. VÏGÏLÀNS, genil. i/Mqua(î pour rien. * ViU vendere , ou emere. Plaut. Vendre , «<♦ acheter à bon marché , à vil prix. VÎLlUS , ScViLiSSÏMË. (Adverbes.) Plin. Colum. Afortbott marché, à tres-vil prix. VÎLITAS , genit. i/ihtâtïs. f. Cicer. Trop bon marché 1 vil prix. m. (â- ViiiTAs. Cart. Baflcfle. /. VILLA, genit. -vULv. f. cictr. Ferme , terre , métairie. /t Villa. Ctccr. Maifon de campagne. /. * Villa candei». Hor. Maifon des champs baftie de marbre blnnc. VlLLARIS,_^ii. m.ù-{. -vUliri, u.a. (Adjeft.) P/in. 8c VÎLLATÏCOS , i/;7/ar;'c(t ,t/<7/^(;CKOT. Colum. De métairie , de feime.* élites viltatici. Plin. La volaille des métaiiies. VILLÏCA, g-enit. viilics. f. Colum. Une Fermière , une mé- tayère^ /. ViLLÏCATlô , genit. villicatiônii. f. Colum. Le gouv«rncment, 0« l'adminiftration d'une ferme, ««d'une métairie. VILLlCÔR , vttlicârts , viUicâtns sûm , viUicÂTi, Ter. EftrC fermier, avoir une ferme, ou métairie. VÎLLICOS , genit. vtllSâ. m. Cic Fetraier , Métayer, m. VÏLLOSUS , villôia , vlllôuiTH. Colum. Velu. ot. velue. jC VILLÙlA, genit. vïlliils. i. Cic. Petite ferme , petite terre, ou métairie. /. VILLUM , genrt. -viin. n. Ter. Via , oh petit vin. m. du ginguet, ou vin de Brie. * Vt cdormi/lam hoc villi. Terent. Pour diffi- per un peu les fumées du vinque j'aybii. VILLÛS, genir. villi. m. Cictr. Le poil dont les belles fout couvertes. VÎMËN, genit. vtmînù.n. Ctf. Tout bois qui fe plie, coiU* meroliet, &c. VÏMINALÏS, il. va. ît.î. viminâlë , 1/. neut. (Adjeû. ) fo/xw, Propie a lier , ou à faite un tiffu. VÎMiNEOS, viminèii, vrmitirûm. Ct-f. Fait d'oCer, ou d'au- tre bois pliant, m. faite d'ofier. &c. /. VÏNÂCliA, genit. vinactx. f. Colum. 8c VÎNACËA, genit. vmaceirûm. n. plui. Colum. Pépins de laî-' fin. m. C'eft auffi Le marc des raifins déjà foulez. VINAcE.£ , genit vmticeirûm. fem. Colum. Le marc de* raifins qu'on tite de delfous le prefl'oit. m. VlNACËI , genir. vinaceorûm. m. plur. Cat. Le marc des lat- fins. m. VINACËOS , vinaccâ , vinacëûm. Comme Vinacem acinnif Cicer. Pépin de raifin. m. VINALIA, genit. vtnaliiim, on vinaliirâm. neut. plur. P/iV Fefte des anciens Romains dans lefquelles ils offroient da vin nouveau à Jupiter au mois d'Avril VÎNARÏÛS , vm^iria j vitiarium. Cicer. Devin. '^ Cella v.'naria.' Plin. Cellier à mettre le vin : ou une cave. * Tabema vi- naria. Plin. Taverne. /. cabaret, n. * Crimen vinarium, Cic. Cijmede celuy qui amis un impoft fur le vin. VINARÎÛS, genit. vinaril. m. Plaut. Cabareticr, qui vend du vin. m. * Dans Ulpien ce mot feptendpour Unyvto- gnc. VÎNCA Fl-RVÎNCA, genit. vincS (irv'incx. f. Plin. Perven-! che. f. herbe. ViNCÏBlLlS, il. rn.&f. vincibUè^h.ntnt. (Adjeft.) Terenti Qii'on peut gagner : aifé à gagner, m. ailée à gagner,/^ furmomable. m.Sx. f. ViNCiBiLis rcjT.i. Colum. Une terre aifée à labourer. VÏNCÏÔ, viniii , vinxi , vinûùm , viiulrCf Ctccr, Lier , gar-^ roter. (t5> VmciRE tempera fioritut. Horat. Couronne» fa telle de fleurs. Vincire prtfidiii locum. Cicer. Mettre gatnifon daas ui» lieu. Vincire mentem multi lyso. Prop. Avoir l'cfprit embaraf^ fé des fumées du vio 1 j'offufquci l'efprir pat trop boi- re. Tom, U, O99 ''t»' 49« .VIN. cadence dans les périodes. _ vjinrrp cftre viaorieux, fuimonter, venir about dequelqu un ,1e matter lemporierlà vidoire fur luy. * Omni^ ■v:nutamor, ir „0, cti^mus amor,. ^'.r-. L'amour vient a bout de tout , >ainbns nous donc gouverner à l'amour. * Vmct & vtle. lie Soyez viftoiieux & portez-vous bien. TiNCEUH d,tfc,. contrainte. /. yïNCTL'S , genit. vlniliti. m. Varr. Ligature. /. Lien. m. YÎNCOLÛM , genit. vlucûli.n. Cic. Lien. m. & généralement Tout ce qui fert à lier: chaifnes qu'on donne aux criminels. /. Et La prifon ou on les jette ; d'oii viennent ces exprefiîons {i ordinaires. * In vinaiia conjictre aliquem. Cic. Mettre, jetter quelqu'un en prifon , le charger de chaifnes , le mettre dans les fers. * /n vincuUt /i^tcrc^Huu. Tenir quelqu'un en prifon. j5> ViNCULUM. Lien pour unit les perfonnes. m. * Jugalixin- tle faciarc fe aliciri. Virg. Se marier avec uneperfonne , entrer dans les liensdu mariage. ♦ dim ilh -vinculu & pmpin^uii.ttii 4r magni amorti conjunSus eff. Cic. 11 eft fon patent & fon grand ami; il efl lie d'amitié & de parenté avec luy. ■ViNcuLA. n. p). Horat. Engagemens, liens, m. ViKCLUM par Syncope pour Vinculum, dans les Poètes. ViNDËLiClA, genit. Vindilui.ë.ûm. Srr.ib. Région de l'Eu- Iope,qui du temps des Romains fut nommée Rb&ua Secun- da , & fit une des provinces de l'Ulyric Occidental : aujour- d'huy partie des Cercles de Soiiabe, d'Auriiche & de Ba- vière, au Midy du Danube , en Allemagne. ylNDËMlA , genit. vindimix. f. Vng. Les vendanges , la récol- te des raiiinspour faireduvin. /; * A/ini :n npiidi trqunur tiindemta f.txn. Virg. Les raiiins qui font fur des rochers ex- pofez au Soleil mèuriflent de bonne heure. ViNUKMiA mellii. Plin. La récolte , la cueillette du miel. * Viniemia olivarum. Plin. La tecolie des olives. VÏNDEM.1ÀTÔR , genit. vindemiaimi. m. Ovid,\ll\ ven- dangeur._ m. VIN DEMI ATORïOS , vindemiatorlà , ■nindemiatorîû»!. Varr. Des vendanges , propre pour les vendanges, m. 8c/. VÎJSIDËMÏÔ , vinitm'iÂi , vindemiÂvi ^ vindtmiMitm > viiide- V I N. mUrr. r/i'n. Vendanger , faire la récolte des fiuitî de là ter- re , faite vendange. ViNDËMlÔLjt , genit. vivdtmiolârûm. f. plur. fi«r. Ré- colte. * Ego omnei tneai "jindcniiolat t'a rejervo, ut illud jui" fidiitm fcneiiuti pArem. Cicer. Je dcftine tous mes revenus, (pour acheter cette Bibliothèque,) quimefoulagera dans ma vieillefle. VlNDÉMITÔR. Ovid. Voyez Vinui-miator. ViNDÉX, genit. vi-niicis. Ta. ir f. Cic. Vengeur, m. vcnge- refle. / VjNDij.\ liherintis. Cicer. Vengeur, protefteur , confetvateur de la Hbeité. ViNDlCATlÔ , genit. vindicatîims. f. Cic. Vengeance. /. l'aûion de venger les crimes. VjNDiCATio injuria. Cicer. L'aftion de punir , ou de ven- ger une injure, l'aûioa de fe défendre 8c de repounii une injure. VINDICÏjE, genit. ■vindiciârûm. f. plur. Cicer, Récréance j OH la poflenion d'une choie litigieufe. /. qu'on ajiige à celuy qui a le droit le plus apparent. * Wmdiciai pctere, fofudarc. Liv. Demander, ou requérir la pofleflïon , okI» lecréance d'une cliofe litigieufe. ♦ ^idicere , al/judicare vindiciai. Liv. Débouter de la récréance. ♦ Crdere petenti vindicias. Liv. Confeutir que la recteance foitajugée à ce- luy qui la demande. YÏNDICÔ , vind'tcat , vindicitv'î , vindtcUttim y vindicâre Je de Altquo. Cicer. OU Se ,ib aliquo. Sen. Se venger, prendre vengeance de quelqu'un , le punir. * In nli^ucm fcelem aller lui vindicare. Cic. Venger fur un autre les crimes d'u- ne perfonne. VlNuiCARE aliquem à re aliijuà. Cicer, Venger quelqu'un d'une choie , l'en délivrer , l'en affranchir. * Vmdirare îi lahore. Cicer. Exemrer du travail. ♦ Vindicare fe exifîima- lioni hor/iinum. Cicer. Se maintenir , fe confcrver dans la bonne eftime des hommes, conferver fa réputation dans le monde. * Vindica te tibi. Sen. Prenez le loilîr de pen- fer à vous. * Vindicare fe ad fuos. Cic. Se rendre fain & fauf auprès des liens. * Vindicare in libertatem. C/r. Mettre en li- berté, affranchir. * Vindicare libertatem. Cnf. Défendre fa liberté. Vindicare /ti aliijuid. cicer. S'approprier une chofe , la re- vendiquer , foûtenir qu'elle nous appartient , fe l'attribuer. ViNDicARi m pojhrnm dttm. Liv, Avoir la récrcance d'une chofe litigieufe julques au lendemain. VlNDiCTÂ, genit. vvidias. f. Vetl-Patercul. Wengeince. f. [ •* Sufcipere vindiHam legii. Ovid. Entreprendre la défenfe de la Loy. I VrNDicTA. Liv. B«iguette dont l'Huiffier frappoit celuy que ) le Préteur dédaroit libre : 8c de-là ce mot fe prend pour La liberté. * Si nequc cenfu , necjue vindiH.^ , nec tejiamen- ta liber faciiis eft, non eft liber. Liv. Celuy -là n'eft point libre , s'il ne l'eft ou par fon bien , ou par la baguette du Prêteur ou par teftamenr. VlNtÀ, genit. vir.i.c. f. Cic. yne vigne, un lieu planté de vignes, un vignoble. ViNEA. Colum. Un pied, ou un cep de vigne. ViNEA. Liv. Mantelet. m. à couvrir les Soldats qui fapoient les murailles d'une ville affiégée. VlNËALiS, ;j. m. & f. vlneali , ïi.n. (Adjea.) fo/wm. Pro- pre pour la vigne, m. &c/. * Terra vineahs. Colum. Une ter- re propre à planter de la vigne. VÎNÈARÏÛS, vmeariii, vineariiim. Colum. De vigne, ok qui concerne la vigne. * Coltis ijineariuj. Colum. Un colleau de vignes. VINËÀTÏCOS, viaeaiïcâ, vineatïcKm. Colum. De vigne, iéKndu toucdefon long > d'avoii trop beu. ViNoitNTA mcdic.tmcnla. Cic. Médicamcns, «« remèdes OÙ il y a du vin , qui le prennent dans le vin. "VÎNOSOS , ijnijit , viniium. PUut. Addonne au vin. m. addonnéc au vin. /. qui aime le vin : yvrogne. m. yvro- gnefle. /. ViNosus. Colum. Vineux, m. vincufe. /. qui a le goût du vin. (parlant des melons Se autres fruits.) VlNUAi , gcnir. -v'trt't. n. Ctc, Du vin. m. * Viiium eut nihil Aiatts accejjît. Ceif. Du vin nouveau. * ^iiinm nultarumvi- rium, Ceif. Du vin toible , qui n'a point de force. * Le contraire elt Vmum ingentinm -viriuni. Ceif. Du vin fort , qui a bien de la force. * Vinum -veiufiatc edtntulHm. PUur. JDu vin ufe , qui n'a plus de force , d'avoir efté gardé. •* Plenu! vint. Cic. * Lan^utdui -vino. Plin. Plein de vin , ' qui e& faoul. VÏÛLA, gehit. vîSJs. f. Cic. Violette. /. fieur odoriférante. * Pra molli viDli , firo furfurto narcijjo , Cardiiui & fpinis furgit paliurui acutu. Virait. Au lieu de violette & de nar- cifl'e couleur de pourpre , nous voyons nos champs couverts de ronces & de chardons. * Taudère violm mami. Prop. Cueillir de la violette avec la main. * Tindus viola palior. Horaj. Couleur livide & pâle. VÏÔLABlUS , îs. m. à- f. vtoUbïlë , !i. n. (Adjeû.) Vir^il. Qu'on peut violer, à qui l'on peut faire injure. VIÔLÀCÈOS, vioUcéa-, ■vlaUciiïm, PlfH, Violet, m. Violette. /. de la couleur de violette. VIOLARÏUM , genit. vitlarii. n. Vir^il. Un lieu planté de violiers.^ VÏÔLARïOS, zicUrn. m. FUiit. Teinturier en violer, w. VIÛL.\T1Ô , genir. vioUtionÏ!. f. icmfli. Liv. Violemem. m. profanation d'un temple. /. XiOLATio fdei. VcllPateriul. Violement de fa foy & de fa pa- role donnée, m. infidélité. /. manque à la parole, m. VIÔLÀTÙR., gcn. violator'ii.tn. Lu. Violateur, profanateur, m. ViotATOR pacii y ou fœdcrii. Liv. Violateur, inftaâeui de la paix , ou d'une alliance. * Furentes ornnu humant jtirtt xiotitta- tes. Tacit. Des furieux à qui rien n'ell inviolable. VIÔLATÛS , violiià , violâtûm. Liv. A qui l'on a fait violence. VioL*Ti,s. Ovid. Violé, enfteinr. m. violée , enfreinte. /. ViÔLENS , genit. violtntii. omn. gen. Horat. Vicient, ta. violeiitc. /. VIÔX-ENTËR. (Adverbe.) Cic. Violemment , avec violence. Ovide dit Vîolcntïiit au Comparatif. VÏÔLENTÏÀ, genit. z'toletiii.v. f. Oc. Violence. /. VioiENTrA cclt. Pli/i. Une tempefte, un ouragan, Un gros temps , [comme on parle fur mer.] VlÔLÊNTÛS , violhita , violèntûTn. Citer, Violent , impétueux. 7W. violente , impetueul'e. /. l Cet Adjeftif fait au Comparatif. VïSlemîor , êrïs. m. «>■ f. vio- lentius , iris. neut. Ovid. Et au Superlatif. Viote/iti/ii'miti', (i , ûm. Ctc. ] VÏÔLÔ, -oiSlât , ziiolâvt , fiolâtnm , ■violÂrë. Cicer. Violer, enfreindre, tranfgreffet , rompre, fiiire contre le droit & les Loix. * Padui vioUre. i,>i-. Enfreindre un traité, 0« une alliance. * ^miciitam. Cic, Rompre l'amitié , la violer. \ lOLAKE fitcra. Cic. Violer , profaner un lieu faint, oit des chofes facrées. \ioLis.E puclUm. Tibul. Violer, corrompre une fille, atten- ter à fa pudicité , luy faire violence. VioiARE. Violer, maltraiter, outrager. ^VitUre ho/pires. Cef. Violer le droir d'hofpitalité , maltraiter feshoftes, lesou- trager. '>■ Pareniei. Cic. Outrager fes païens, perdre le ref- peft qu'on leur doit * .ytpud exierai natinnei fam,tm imperii rijjlri tuii probrii violafîi. Cic. Vous avez deshonoré la gloi- ' re de nolire Empire par vos infamies , parmi les Na- j li«D$ «ttangejcs, * Ket* alijtfm vhUre, CicfTi Outragei li VIO. VIP. VIR. 49r quelqu'un de paroles, luy infulter de paroles. VtoLARf /ilvam jeciiri. Oiid. Couper, abbatre une foreft. yiPHR.^, genit. t-î/>,V«. f. Oc. Vipère. /. animal venimeux; ,i ."'i^^?' ■=•'/'"•'•''. Tiperëim. Vtr^. Et ^'•"'l^'l^'CS. -vipcrinà, vipeûnûm. Cic. De vipère. VIPIO, genit. yiptôrni. m. pii„. Petite gtuë. /. oifeau. VIR , genit. viri. la. Plm. L'homme, m. ayant égaid VU ViR. Cic. Un homme fait, qui eft dans l'âge viril. ViR. Cicer. Un homme de cœur & de courage. ViR. ftV. Ter. Le maty à l'égard de la femme. ViR. La partie naturelle de l'homme. » Vt rtUa.i feufittlHii menibrx fine -vtro. Catutl. Lors qu'Atys vit qu'il s'étoit coupé, oachaftré. ViR^rc^/. virg. Le mafle du troupeau, le bélier. VIRAGO, genit. virag.nis. f. Plaur. Une femme d'un coUr rage mafle, une femme forte & généteufe. ViRHNS , genit. virêntii. omn. gen. Hor. Verdoyant, w,' verdoyante. /. ViRENs IV, flore. Sil-Ital. Qui eft dans la fleur de fon âge. VIREO , Tires , vtriti , fans lupin , virirë. Cic. Elite VCld» »-^-^-^ r/7. eitre verte. /. t parlant des arbres qui ne font point morts. ] 93" f""'"" -'dirent. Hor. Les genoux font fermes. VIREO, genit. vireon'n. m. Plin. oifeau qui fe nomme ha- riot , oit verdict, m. VIRÉS, genit. i-ir.Kw». f. pi. cic. Les forces. Vojex. Vis. VIRESCO , vhèfci, , zirïfcnë. .ylul-Cdl. Prendre des for- ("!f~* ces: devenir fort 6c vigoureux, w. devenir forte & vigoui-; reufe. /. ViREsco. P/;n. Devenir vcrd. m. devenir verte. /. VIRËTA, genit. viretorÙTr^ n. pi. Vir^. Lieux agre'ables 84 pleins de verdures. VÎRGA, genit. -uirgs. f. cicer. Verge .houflîne , petite bran- che. /. ♦ Horace appelle rirga, anrea. Le Caducée de Mercure , e:< fa baguette entottillée de fetpens avec la- quelle il appaife les querelles, conduit les Ames des Morts aux Enfers, & les reffufcite quelquefois eu les frappant, félon la fabuleufe antiquité. ViRGA Ccnfaria. Cic. La verge du Cenfeur : repréhenCon , •« la cenfure , [dans un fens figuré. 1 ViRGA^ Ovid. Petite raye. /. VIRG.^TOR , genit. ■utr^,airîs. m. PUut. Un foûetteur,uii correftcur. m. Efclave qui eftoit choilî pour foiiettet les autres efclaves. Comité de Galère. VIRGATUS, virgâtâ , -..ir^âiitm. Vir^. Marqué de rayes qui vont de haut en bas , rayé. m. marquée de rayes , rayée. /, * Vcftes -virgat^ aiiro. Sil-Ital. Des habits brochez d'or, _* Corpui vir^atum. Sil-Ital. Un corps tacheté. VÎRGHTOM , genit. v'trgètî. a. Cic. Lieu planté d'ofier , de bouleau, & autres arbrifleaux lémblables, [ lieu ou il croift des verges.] VÎRGËUS, vii^câ , virgêûm. Vir^. Fait de verges , on d'ofier. ?;.-. faite de verges, f. * yir^ea fuppellex. yirg. Des panier» d'ofier^ VÎRGÏDEM'IA , genir. virgidem!!. f. Plaut. * Si tihi ut. meam uherem eJJ'e fperei virgidemiam. PUut. Si vous efpé- rez faire une grande récolte de coups de branches d'oi- mes fur voflre corps. [Ce mot eft fait pat Plaute, pour fignifier ungrandnombrfl de verges. Quelques-uns lifeut vtrgindeniia.l VlRGILI,E , VojeK Vergih.ï. VÎRGlNALlS, ;<. m. & f. virginale, h. n. (Adjeû.) Cicifi Virginal. ?». virginale. /. de vierge. VfRGlNÀRlÛS, i/irjjnarirï, virginaririm. PUut. De vierge. VIRGINÊUS, virginea, virginéftm, Virg. De vierge: virgir nal. m. virginale. / Virgin Ei/M atirum. Mart. Couronne d'or que l'on donnoit dans les jeux célébrez en l'honneur de Minerve. VÎRGÏNÏTAS, gen. virginitâtii. f. Cic. Virginité. /. VÎRGÔ, genit. vlrgtnis. f. Cic. Vierge, fille, puceJIC. / ViRco eqiia. Plin. Une cavalle , qui n'a point efté fail- lie. ViROO mâturd, Hor, fiUe à marier , fiJls nUbilc, 492. V I R. ViBco.rirf.ARrceDéeffe delà Juftice, changée félon les rot- j tes,' en conftellation que l'on appelle le (ignc delà Vierge. . VÎB.GÛLA, gcnil. i<'i«tr. f. Ocer. Petite verge. /. | (5» Viugula divina. Cn. La ProvidcDce divine. 1 VIB-GOLÀtOS , l'irguiitii , virgulitHm. Plin. Marque' de layes qui vont de haut en bas. ?«. niiirquee de rayes. /. j iay«. r«. rayée. /. , ._ . VÎRGÛLTOM , genit. TÎrgS/fî. n. Cic. Atbrifleau qui ne jette que des verges Si des fions. j VlRlA, genit. viiJ.t. f. Plin. Le mcrmc qucViRioLA, Braf- felci. i ■VIB-IATOS , <ï , Sw. Nen. Fort , robufle. >n. forte , robufte. /. ■V1I».ÏCÙlOM , genit. viridin. n. rliti. Toutet. tr.. Outil à travailler fur l'yvoira. VIB-ÏDÂNS, genit. viridâtitis. orna. gen. Virg. Verdoyant. m. verdoyante. /. "VÏRÏDARIOM , genit. -viridarit. n. Plh. Verger, r». Lieu plante d'arbres fruitiers. •irTB.ÏDAB.WS, genit. vtridaril. m. Vlp. Jardinier quiafoin des vergers, m. ■- Vïik.rDË. (Adverbe.) Comme Vindc padlem. Plin. Dunverd VlRÏDÏCÂTUS , n , ûm. Cic. Verdoyant, m. verdoyante./. plein d'arbres vetis. r«. pleine d'arbres verts. /. VJRlSlS J- '>. m.i-{. vhniè, 'n.n. (Adjeft.) Ocer. Wtli.m. Terre, f. verdoyant, m. verdoy.nnte. /. ViRiDis. Plin. Vcrd, vigourcu.\. r/j. verte , Tigoutcufe. /. qui eft dans fa force Se dans fa vigueur. * Vn:dis xt,u. Coli-.m. Lii fleur , «B la force de l'.îge. * Flore 'jitidijfimo pueil». Caiul. Une jeune fille qui eft dans la fîeur de fa beauté. » ^niOTi viridct aufit. Sit-liat. Des courages hardis à faire dei enireprifes, ViRio'A» genit. i'iV/V/i5»j. n. pi. Oi/mw. Arbres toujours verds. m. ou des vergers, ou pépinières d'aibres fruitiers. VlRiDÏTÀS , genit. vnidttât'ii. f. Cic. Verdure./. »j- ViRiuiTAS. Cicer. Force, vigueur. /. VIWDÔR, vtridirîi , vindiri. Ovid. Devenir verd. ot. deve- nir verte. /. \ÏR1L1S , il. m. & f. Tirï/f , îs. n. (Adjeft.) Cic. Viril, m. virile. /. d'homme. * Veflu vinin. Htr. Un habit d'hom- me. * Sexui viTilit. Plin. Enfant mâle. ViRiLiA, genit. viriliiint. n. pi. Plin. Les parties naturelles de l'homme. ViRiiis. Cic Viril, mafle , généreux, m. virile, mafle , gé- néreufe. Viriln unimui. Ter. Un efprit maûe. §5» Frc virili parle. Cic. Selon fon pouvoir, de toute fa for- ce. * Tacite a dir^-ca ce fens. Pro virtli portione. * Pluij guitm ftri Tirilis pofluUt , onérii fiifcepi. Ciier. ]'ay entre- pris une chofe au deffus de mes forces. ■VlRlLlTAS, genit ■vniliiitii. f. Mart. Les parties naturel- les de l'homme, la virilité. ■yliRiLiTËR. (Adverbe.) Cic. Courageufement , en homme de cœur. VÏAïOlA, genit. liriëlS. f. Vlp. Braffelet. m. ■VÏRIPOtHNS , genit. vinpSiini'ii. f. Dans le Digefte. Qui efl en âge d'cltie mariée. TInipoTêNS, genit. viripSûniii. omn. gen. Plaut. PuilTintSc fort, m puiflante 5c forte. /. ■VlRÎTlM. (Adverbe.) Liv. Far telle , par homme. TIB-OiUS, vîrôiH, virûtitm. Varr. Virg. Puant, m. puante./. qui fent mauvais, qui rend une odeur forte fie mauvai- fe. \ÏF.ûsas, «, HTit. Liicil. Qiii aime les hommes. "VlRTÛS, genit. •tîrrSriV. f. Cn. La vertu : belle qualité , eu petfeûion de l'ame. /. * Invulvere ft piivutute.Cic. S'en- veloper de fa propre vertu , fe renfermer en foy mefme. ViRTijs. Valeur./, courage, m. vaillance./. "* Spiûntavirius telli dsmiijue. Cuer. Une valeur éprouvée cn guerre cora- inc cn paix. * ^uod tgiegiA viriute erant. Ctf. A caufe de leur valeur & de leur répuration. "^ Prscedeie vinuie aliijuem. C« . Iftie plus vaillant S< plus belliqueux qu'un auitç , fur paffer quelqu'un en valeur & e,n courage. yiRTus. Foice , vertu des chofes , la propriété. /. * Vtrbi yirtuf, Cnfh l'a foice , la vcitu d'uu mot. j l'«aexgie. V I R. V r S. * Mercir virtut. Plaut. La valeur de la marehandifè , m les qualiiez. ViRTUTEs oraiitnii. §uint. Les beautez d'un difcours, lej ornemens , les grâces. VIROLENtOS , Tiiruliniâ ,vimlètt!ûm. ^Hl-Gell. Venimeux. m. venimeufe. /. VÎROS. n. Cic. Venin. »>. (Ce Nom eft ufite au nominatif & accufatif lingulierj : Vi' rui : Le génitif, viri 6c l'ablatif i/zro fe trouveur dans Lu- crèce : Mais il n'a aucun cas au plurier. ) ^m*iortum v:riis. Plin. Breuvage d'amour, unpliiltrc. VtRus, Cclum. Puanteur , mauvaife fenteur. /. Virus. Plin. L'aigreur, e» l'amertume des fruits qui ne font pas meurs. /. Ûj" ^itcitiiïAt aii^ttem apud ijuem evUmai virut acerbitatiti Cic, Qii'il cherche quelqu'un fur qui décharger l'amertume dfc fon cœur, ou la colère, ou fa bile. Virus, l'ir». La femence des animaux. * Lunarc virus, Lucr. Le fang menftiuâl des femmes , leurs mois, leuis ordinaires. Virus. Plin. Teinture f. I ', .rCnt^ Vis, genit. T/ït. f. qui n'a point de datif: accufatif Fîm .-abla- .^K-^ , / tif vï. (Ce nom au fingulicrn'ell qu'une contraftion pour i/''^''^%. Viril. L'on a ufc quelquefois du mefmc mot au pluriel Z^-*-^''^'^ Vis pour vcii ou vei au lieu àtviret qui eft maintenant ea<ï'i^'^' I'' ' ufage au plurier venant de l'ancien nominatif. Virii.) Cic, Force, vigueur./. * Vu m mambus. Cic. La force dans les mains. * Lditior viribm. Horat. Plus fort. * Dcfinum me viret. Cic. Les forces me manquent , je tombe en défaillance. * Defci vinhui. Quini. Manquer defoice. Vis, au ling. ou vires au plurier. f. Cic. Force, puilTancc-, autorité.. /. crédit, m. * S,ur/imâ vi banc defcndam, Terent, Je la défendray de toutes mes forces , de tout mon pouvoir. * .^gere pro vinbus. Cic. Faire tout ce qu' OU peut , oatout foiv polTiblc. Vis, ou viRF.s. Force. /. * Vis irgenii. Cic, La force de l'eP- prit. ^i vim lantam iït me Ù" poleflaîer» httbsam tant a ajluti^i Tereijt. Q^ù ay l'efprit fi vif Bc fi adroit pour inventer cette fînefls. Vis, ou viRts. Force, vertu, r. des plantes Se des minéraux, * Vit & ejfeiftis radicum. Cic. La vertu &c les ctlcts des ra- cines./. * Verborum vu. Cic. La force , l'énergie des mots. * Occuitis Tiribus egregius fons. Juv. Une fontaine qui a une vertu fecrete & qu'on ne connoift point, dont les eaux ont des proprietez inconnues. * Q^iod oftentum ha- btit hanc vim, ni Diortyfius paucii pofi dieiui regnaret. Cicer. L'effet que ce prodige produifit , fut de voir quelques jours après Denis élevé fur le throne. Vis. Force, violence. /. ♦ Morbarum vis. Cicer. La violence des maladies. * Frigoiii vii.Cic. La violence du froid. »6'i ■vim fuerc coneniur. Cxf. S'ils le vouloient emporter de force, OK faire violence. * Vim vi repetlere.cic Repouflcr la force par la force. + Per vim fti f. t». tiisïiis, ôris. n. Hor. Et au Superlatif Cji/ô/ï/ilraMi , vividti, vividn/n. Prop, Vif. m. vive. f. qui SI vie. ViviDus. Liv. Vigoureux, m. vigoureufe. /. VIVÏFÏCO, as, are. ^pul. Donner la vie , entretenir la vie,' vivifier. VIVIRADÎX , genit. xiivirâdUis. f. Cicer, Plante qui a ra- cine. /. VÎVÎSCO. Lucr. Et VÎVESCO, v'iv'ifcït , vivifcèrè'. Plini Prendre vie. VIVO, vïvis, vixi, ■oiilûm, ■uiverë. Cic. Vivre. * Parvo bc ne vivitur. flor. On vit fort bien de peu. ♦De lucrt vivere. Cicer. Gagner fa vie en travaillant, vivre de fon gain. '^ Vivere in diem , OU tnhoram. Cicer. Vivre au jour la jour- née, "[comme on parle populairement.] Vivre fans fefoa» cier du lendemain , tu fans fe mettre en peine de l'avenir. * Vivere m literii , ou m /ludiii. Cic. Pafler fa vie dans lej lettres, 0« dans l'étude. "'Vitam duram vixi ufque adlmc. Ter. J'ay mené jufqucs icy une vie dure 8c pénible. "* Vivt- re fibi. Cicer. Ne penfer qu'à fes inrerefts & à fesplaillrs, ne vivre que pour foy fans fe mertre en peine des autres. ^Vivere aliciti. Plaut. Ne vivre que pour quelqu'un, ne fonger qu'à luy faire pKiilir, employer fa vie à fon fet- vicc. ViviTE Sylva. Virg. (pour Valete.) Adieu forefts, je vous laifte là. Vivere. Cic. Vivre, fe divertir, pafler fa vie agréablement, ou dans les plailîrs. Vrxii. llcllmott, il a vefcu. "^ Ne vivam , /! /cit. Cic. Que je puillé mourir , li jelelçay, manière d'imprécation con- tre foy-mefme. * Vixijj'c ntmisfatius ejl , tjukm vivere. Plaut., Il me feroit plus avantageux d'eftre mort, que de vivre: la mort me feroit plus avantageufe que la vie. VÎVUS , v'ivct, vivùra. Cic. Vif, vivant, m. vive , virante. _/l * .yidvivum rejecare. Colum. Couper julqu'au vif, jufques à la chair vive. j5^ Neijiie id ad vivum refeco. Cicer. Je ne veux pas exami- ner cela à la dernière rigueur, ««dans la dernière exaâi- tude. ViVA fepes. Colum. Vnehayevive. * Vivum falphur. Plin. Du fouffre vif, qui n'eft point éteint. *Fliimeii vivum. Virg. Une eau vive. * Saxum vivum. l'/rj. Un rocher naturel, "■ .Amor VIVUS. Virg. Un amour ardent. Vivum. Le principal, le fort principal d'une fomme. * Dm de lucr 0, nihil dctrahit de vive. Cicer. Il donne de fon gain , 8c ne touche point à fon fonds, VIX. (Advcrbe.J Oc. A peine. * Gabiniiis vix , Jcd tamen ft colle^it. Ctc. Gabinius lé remit avec peine : il eut bien de la peine à le remettre, ou àrevenir à foy. Vix dum cœia dimijjo. z,,i/. L'Aflemblée étant à peine levée» ou congédiée. OLCERÂtIO, genit. ulceratimïs. (. Sen, Ulce'ration , 0« _ formation d'un ulcère. / ULCÊRÛ , filcè'rds , ulcerâvi , ulcerâtum , ukctare, Htr. Ul- cérer , bleifer. dj" UicERARE cor-, ou /Vcnr «/îcw/wx. jHor. Donner de l'aïuoiu à quelqu'un, le bleifer. ' OLCËRÔSOs, ukeripi, ulcerôsHm. Hor. Ulcéré, plein, 0» couvert d'HlccKS, w, ulw'is'e, plîiuc, m «OUTeite d'uJr «SISS. /, ULC. ULE. ULL ULL. ULM. ULN. ULP. 15» VletriifKmjecur. Hor. Un cœur épris , eu blefle d'amour. OLCISCÔB., Hlâfcrrîs, ûUui liim , uUifii. Cicir. Se venger, punir, venger. *Vlcifeenturillum muret fui, Cic, SOB ingra- titude 8c fa lafc-Keté m'en vengeront. * VUifci alicujui , (on ibus-entend Moriem.) Cic, Venget quelqu'un , om fa mort. ■* Ignt & ctdthui pcrfidiam iilius eft. Tncit. 11 vengea celte perfidie en irettant tout à feu&à fang, ou par le ravage oc la province. * EJi uht vos uUifcar l^robè. Tarent, Jelçaylc moyen de me venger de vous à plailir. * Vliifci fe, & in- iuriam. FUut. Se venget, & venget un affront qu'on a leceu. CLCOS, genit. ûlchïi. neut. Ci:. Ulcère, m. * Crufi.ii ul- cerii à vivo refolvire. Celf. Faire tomber l'efcatre d'unul- Ce're. *'Vlcerum lahra, ou mar^ines. Ptin. ou ors, ou oi. Celf. Les bords, les lèvres d'un ulcère. * Sinus uicemm. PUn, Le creux, lefondd'un ulcéie, la cavité d'un ulcère. ^ RepugnaiîtiA ctcatrici utccra. '*' Vii:era dijficuè ctcalncem trahentia , ou ^«x citatricem non tr^hitnt. Plin. * Vlcera vix eut cic»truemveniei:iia. Celf. Des ulcères qu'on ne l'jautoit cicatriser, o« fermer, ukeres toujours ouverts, '*■ Dcfpe- r/ttitia jam stUera cnatrlce includst met. PUn. Le miel fait refermer les ulcères les plus defefpefez. * Coénint iiUera ÛUét ferpHnt UBiicx. * Cohtbct fevum ulcéra quA ferpuuî. ^ Campefcit ulcéra aliimen. Plin. * Co/npnmuntur ulcéra acè- tt. Celf. Les laitues, le faindoux, l'alun & le vinaigte empefchent les ulcèies de s'étendre, les rcûerrent. * Ex €Ïdere totum ulCMS ufque ad fanatn carnem, Celf. Couper un ulcère jufques à la chair vive. * Explet cava ulcéra anjlola- thia. Celf L'ariftoloche remplit & incarne les ulcères les plus profonds, IS" Uxeus tanière. Terent. Toucher une playe, la renouvel- 1er; réveiller (comme on dit provetbialemcut} le chat qui dort. CLCOSCÙLÛM , genit. «IcufciU'i. neut. Celf Petit ulcè- re, m. CLËX , genit. ûlïcîs. m. Plin. Arbrifleau femblable au ro- _ marin , mais qui a les feuilles rudes. OLIÀROS, genit. uhari. feni. Ptin. lue des peuples Santô- r:ei dans l'Aquitaine & du Golfe Aquitanique : aujourd'huy Oleron pi;ès de la cofte de Saintonge. OLIGINÔSOS, uligtnofi yuliginôsKm. Varr. Humide naturel- lement, m.&cf. (en parlant d'une terre.) OLÎGÔ, genit. ulig'mis. f. Varr. Humidité naturelle d'une terre. /. * Vliginespalûdum. Tacit. Terres humides &ma- récageufes. OLLCS, ulia , ntlûm. (génitif ùlniis pour tous les genres.) Cic. Quelqu'un, m. quelqu'une. /. Qiielque. m.&cf, * Si ullus me vocahit , ftatim veniam. Cic. Si quelqu'un m'ap- pelle, jeviendrayauflî-toft. CLMAB-IOM, genit. tilmarïi.mM. PUn. Une ormaye ilieu planté d'ormes, allée d'ormes. ©LMEtlS , f" > au plurier. Les bras, m, * circumiare ati^uem ulnis. Star. Embraffer quelqu'un. * Levés uliu. Claud, Des bias f olis 8c fans poil , qui ne font point velus. OLI'ICOM, genit. tilplâ. neut. Colutn. El'pecede grosail. PLTERïOR, m. : ÙLOlA, genit. ûiau. {. Virg. Hibou, Chathuant. m. Oi- feau de nuit. „ , . ,• c, ÙLOlAtOS , uluaa , ululitûm. * VluUta pTi,liii. i>ta.. Combats pleins de ciis & de hutlemens. OlOLÀTOS , genit. ululii:,,. m. Ki'X- Hurlement, m. ÙLOlO, itliiUs, uhiUv!, ulHtaiûm, «l^lar,. Vng. Huiler, ou crier comme les loups & les chiens. * ^df' -M""' Pf'"' gorthus fcminn,. V,rg. Les maifous letentiflent des cris ûc des hurlemcns des femmes. ^. OMBËLLÂ, genit. umbUU. f. ?«f. Farafol. w. PO"' '« couvrir du Soleil. Capeline. /. Chapeau a larges bords pour le mefme ufage. . « , , n ÙAIBER , genit. Vmbû. m. Utull. Qui eft de la Région 'Umbria, oBdel'Ombrie. r -, , CMBÏLÎCAtOS , u!>ihiliuui , «mbilicatum. P/i//.cnM Grxi<« i»"- lunt. Liv. Qui habiteut au milieu de la Grèce. U.MBiucus. C^ikI. l'etiteboa'ette en forme de nombril, dont ■les anciens Romains fermoient leurs ouvrages apies les avoir roulez, Toit pour les retenir, foit pour l'ornemenr : il y en avoir d'yvoire& d'autre matière precieufc: & delà par métaphore rervenïmu, ufyue ad umhiiicai.MK.rt. Nous avons achevé noflrc ouvrage, C'cft comme û 1 on diloit Kous avons fermé ave^ des boftettes noftre ouvrage , apies l'avoir achevé. * Emis umbilids demrutui liber. Siat. Un Livre orné de deux bolTettes. Umbilici au pluriel. C-Uer. Efpece de petits poiffons a co- quille. , ,• I ÛMBO, genit. «mbim!. ra. Liv. La boffe d'un bouclier , le milieu d'un bouclier. UMno. Virg. Bouclier, w. Umbo in gemma. Ptin. La boflc d'un diamant. CMBRÀ, genit. «mhrS. f. Cicer. Vonibic. f. ombrage, m. * Inducne fontibm umhrar. Virg. Planter des arbies a 1 cn- tour des fontaines pour y faire de l'ombre. *Vmbra!arto rum amputarc. Cic. Elaguer les aibrcs , en couper les bran- ches qui fonr trop d'ombre. * SuAmrffius umbram metuere. Cic. Craiodrefon ombre, avoir peur de tien. VuBum piûorum. Cic. Les ombres que les Peintres font dans leurs tableaux. U.MCR.î. firt,. Les ombres, lésâmes des morts. /. fymbra- rnm lerrerei. Suitii. La peur qu'on a des efprits , qui revien- nent après la mort. * ^digère alicjuem ni umbras infeniai, Virg. Envover quelqu'un en l'autre monde. _ Umbr/f. f. piur. Horat. Ceux qui vont pat compagnie a un feftin fans cii eftre priez , & qui accompagnent les conviez , comme l'ombre fait le corps. UiiBRA. Ctcer. L'ombre, la figure, repréfcntation des cho- fcs. /. X- Vmbras f.tlfx zlor,ji confea^ri. Cic. Courir aptes une faufie gloire , rechercher une gloire apparente, ou une .gloire imaginaire. * Snb umbrâTnbuntiià Ueliiere. Liv. Se cacher a l'ombre du Tribunal. Umbua. f. l'rtrr. Ombre. /. poiflbndemer. OMBRÂCOlOM , genit. umbracitli. n. Virg. Cic Ombrage. m. lieu à l'ombre, lieu ombragé d'arbres, &c, Umeraculum. Ovid. Faiafol. m. pour fe couvrir du &o- .kiJ. C'MBRÂTiCÔLÂ, s. com. gen. PUut. Qui aime l'omblC, quifcjlaiftàl'ombte. ♦ iJ'âuues lifent Vml/ricoUs UMB. UNA. UNG. OMBRATÏCOS, umbrAiïci, umbratïcîim, Ptin-Juti. & UMBRATÏLIS, i/. m. «>• f. umbrttili, i,. neut. ( AdjeS. ) Cicer. Qui fe fait, qui fe pafie «ir qui s'apprend à l'ombjc , en particulier & hors de la veut du monde. ''■ Viia umbraii- tn. Cic. Une vie cachée & particulière ; une vie à l'ombie du grand 'moiide & des arfaiies. ♦ Epicureorum delïcaia ir imbrauca turhn. Se». Une troupe d'Epicuriens qui mènent une vie dclicieufe 8c hors de l'embarras & du tracas du , monde. OiMBRÀTÙS , â , ûrn, r/rj. Couvert, m. couverte. /. d'ai- bres qui font de l'onibte. OMBRIA, genit. Vmhrts. f. Cic. Région d'Italie fur la met Adriatique: aujourd'huy le Duché d'Uibin, le Comté de Citta di Caftelle, la plufpart de l'Ombrie, oa du Duché de Spolete, partie du ïetulin , delaRomagne, & delà ^ar- che d'Ancone, qui font des provinces de l'Eftat Éccle- _ Caflique. OAIBRÏFêR, umbnférâ , umbriférûm. Varr. Qui fait de l'OM- - bre. ÛMBRÔ , ûmirâs , âmbrâvi , iimbrâtîim , ûmbrârë. Colmam Ombrager, faire de l'ombre. Umbrare /sru/n vWii. Plin. Couvrir lemaiché dévoiles, <« _ détentes. UMBRÔSOS, l'imbrdfi, ûmhrôsûm. Cicer. Ombragé, m. om- bragée./. où il y a de l'ombre & du couvert. [U fait au Comparatif T;»itr»<;or, ôr/i. m.tirf. umbreiSus, cru. n. Cic. Plus ombrage. Et au Superlatif 'UOTtrôiï/ii'CTij, Ter. D'où eft cet enfant, de quelle maifon , à qui appartient- il ? * Si habucnt ttnde îibi jclvAt, Cicer. S'iladequoy vous payer. * De eà re muli'o dicet or- vatittj , qiiàm ille ipfe unde coguovit. Cicer. U parlera de cecy beaucoup mieux, que celuy-là mefme de qui il l'a appris. VsDE gentium ■• Pliiiit. D'où, de quel lieu ? Unde domo ? Firi;. De quelle ville , ou de quelle famille? de quelle maifon ? CNDÊCÉNI, undecênx, mdecênâ. Plin. Quatre- vingts- dix- _ neuf. CNDËCENTËSIMOS, tindccenles'im'i , uiidecenleiimûm, Val- Max. Qiiatre-vingts-dix-neuviéine. m. & f. ÛNDECtNTOM. ( Nom. de nombre indéclinable. ) Plin. Quatie-vingts- dix-neuf; un moins de cent. ONDËCttS. (Adverbe.) Cic Onze fois. UNDËCIM. (Nom de nombre indéclinable.) Cicer. Onze. ÛNDËCÏMOS , uiidècimii , undécimiir». Ovid. Onzième. m. & /. ONDËCIREMIS, genit. undecircmï! , (on fous entend Ka- viu) {.Plin. Galère à onze rangs de rames. /. ONDëCUNQUË. (Advcibe.) Lit,. Et UNDËLÏEËT. (Adverbe.) Celf. De quelque part , o» endroit quecefoit. ÇiNDËNÏ , ûndên^ê y ûndêna. Hor. Onze. UNDËNÔNAGÎNTÀ. (Nom de nombre indéclinable.) Liv. ■ Quatre-vingts-neuf. ONDëÔCTÔGÎNTA. (Nomde nombre indéclinable.) llor. Soixante &- dix- neuf. CNDËQUÀDRÀGIëS. (Adverbe.) riin. Trente- neuf fois. ONDëQUADRAGINTà. (Nom de nombre indéclinable.) Liv. Trente-neuf ONDÈQyïNQUAGËSÏMÙS , ti»deijHincjuû^f/it»a, undetjuin' rjHa^r/îmhm, Cucr. Qiiarante-neuviéme. m. &cf. CNDÊQUîNOUAGiNTA, (Nom d? ftgwbre indécUnablc.) Xi>, Quaiaqte-iicuf, UND. UNE, UNG. 497 ONDËSExAGÎNTÀ. (Nom de nombre indéclinable.) Li _ Cmquante neuf. UNUËTRÎGtSlMUS , «ndetrigesimH , undttrigei'imïim. Liv, _ Vingt- neuvième. m.Stf. ÛNDkTRÎGiNTA. (Nom de nombre indéclinable.) y,tr. Vingt neuf. ' l'NDtVÎCËNÎ, H«/ieT,ïrfn.f , undev'tcënâ. ^ninr. Dix-neuf UNDËVICESIMANOS, /. m. fion. Soldat delà dix-neuvic'- _ me Légion. UNDëVICËSÏMOS, undevicctimâ , undeviceiïmûm. Colum. Dix neuvième, m. 8c/. UNDËVIGËSÏMUS , undevigesimâ , uiidevigesimfim. Liv. Dix- neuviéme. m.&cf. ONDËVÎGÎNTÎ. (Nom de nombre indéclinable.) cic Dix- neut. ONDÏQUË. (Adverbe.) Cic Departout, de tous coftez, de toutes parts. Unuique secus , & Undique versum. Sulin. De toutet paris^ de tous coftez. UNDlSÔNUS, Hndi:ina, andiionûm. Virg. Qui fait du bruit avec fes ondes 8c fes vagues , (parlant de la mer.) ♦ DU mdifoni. Prop. Les Dieux marins. *Vnd,f,nj: rupt:. Stat, Les rochers battus des vagues, ou qui letentiflént du bruit des vagues qui battent contre. ONDÔ, itiidas , iind.iii , hndaiftm , ûndârë. Stat. Inonder: faite des vagues, eftre enflé de vagues 8c de flots *Vn- dare campos fan^inc Stat. Faire nager les terres dans le - *"""§• UNDOSUS, undôfâ, ûndôsum. Virg, Sujet aux vagues , enfle de vagues, m. (Parlant de la mer.) Sujette aux vagues, euflee de vagues. /. UNDULàtOS , iindttlitâ, miiulâif:m. Plin. Onde. m. on- dée. /. (comme certaine étoffe de camelot.) Qiii fait des plis, parlant des habits. ONËDÔ, genit. unedim,. f. p//„. Le fruit de l'atboificr. Unkdo. Flirt. L'arboifier. m. arbre. ONËLLÎ, ou VËNËLLI, orkm. m. pi. df. Peuples de It Gaule Celtique, ou Lyonnoife : aujoutd'huy l'Evêché de _ Cotuances, en la partie Occidentale de Normandie. UNGO, KiJgïs,iiiixi,finilitm,iîngerc Cic. Oindte , frotter de _ quelque liqueur , ou parfum. UNGUËN , genit. ûnguims. neut. Varr. Toute liqueur, o* parfum dont on oint 8c frotte une choie. UNGUÊNTARÏÂ, genit. uvguetitari.l. f. (on fous-entend ^rt qu'on peut exprimer.) Plin. Le métier de parfumeur , l'art défaire des parfums liquides, 0« folides. ONGUëNTARIOS, ungiicntaria , unguentariûm. Plin, Qui concerne les parfums , on cflences a oindre les corps. CNGUËNTARIÛS, genit. ungnemarii. m. Cic. Un parfu- meur, qui fait des parfums , 0» des efiences. UNGUENTARtA. f. Plin. Parfumcufe , celle qui parfume, f. ÛNGUtNTATÙS, trn^uentatà , unguentâtïtnt. Caîull. Parfu- me de parfums liquides , 0« d'clTences. m. paifumée. /. ONGUhNTÛM, genir. iingiicml. n. Cicer. Parfum liquide. m. efliiice. /, onguent, m. ONGUICÙlOS, genit. ungnicûtl.m. Cicer. Petit ongle , ott- glet. m. tj- ^ teneri; , ut Grtci dicunt , unguiculil. Cic. Dès fa plus tendre enfance, UNGOÎLLA , ,5. f. Solin. Compofition en forme d'onguent./. UNGUINOSCS, unguir/oja, ungninoiûm. Pltn. Onâueux. nf* _ onftueufe. /. UNGUÏS , genit. îinguh. m. Cic Un ongle, m. Unguis. 'Pltn. Bout blanc de chaque feuille de rofe, par où elle tient au bouton, 6c qui a comme la figure d'ua ongle. Câ> Notare gênas ungue. Ovid. Egratigaer le vifage, y mar- quer fes ongles. * Ponere ungue:. Hor. * Subfecarc angaet. Tibiill. Rogner , couper fes ongles. * Purgare unguei cuL- tcllo. Horat. Nettoyer les ongles avec un canif. Ungues. Plin. Les grifes des animaux. /. Unguis. Colum. La corne des pieds de certains animaux. Ungues ferrei. Colum. Serpette courbée à couper les rai- fins. Tom.II, Rtt Jâ-X'*? 49^ U N G. UNI. "^Zi" CUer. Ne s'elcgnet pas d'une choie e moins du mondé , non pas mcfme de la largeur d'un ongle. J^D.,ee"u,.l„. Hc.M. Dès H. plus tendre enfance. % ZtJZv'"» /"(("' •""■'■ ""■ "" homme fait a pemdte: un homme parfait Se accompli de tout point. CNGÙLX.genit. ,l,^«/,î. f. C»/«»». Lacoine du pied d'un tS.'''r«TA'»rP"»î« »»'"''"" «"5«'". "'ài^i""- «'■ »<='""■ te fa force, comme on dit. ÛNICALAMÛS, Knf^;î- „!,„;;<.«X».>i.«/.". H- Une femme qui n'arme que Ion mjirv nui ne fe plaid qu'avec luy. , ,. „ , ONiFORMtS. i.. m.&l ..n.fir.>e, ,",. neut. (Adjeft.) ^«r. Viii Uniforme, toujours iemblabie. m. &/. , ÛKÏGéNA, genit. un,i_e„ê. m. Oc^r. Unique, engendre feul, (parlant du monde.) . . r ONÏGtNITtiS, î. m. n'eft pas bien Latm, Se ne fe trouve que dans les Auteurs Ecclcliaftiques , pour Fils unique. ONIJOGÀ VÏTIS, genit. Bn.J»^* wr.J. f. P/m. Pied de vigne attaché à une feule perche. - „ • , . • CNIMâNOS , uiiimanâ , unimnmim. Ltv. Qui u a qu une main. . i /• ONIÔ, genit. unidnis. m. P/'«. Une perle, J. ONIOCOLOS ou ONÔCOLÛS , genit. ««««/■. m. FUnt. Oui n'a qu'un œil, unborgne. ,.J•,a^ ,,,■ ONISTÎMIS, M. m. t>f. ufiftlrpi-, >s. neut. (Ad)eft.) P/-n. Oui n'a qu'un tronc, qui n'a qu'une racine. OnTtAS, genit. »n,f-<". Unité, l'umon de plufieurs chofes qui compofent un tout. /. . . Unitas <./. toute fans exception. /. Univeksi. Crffr. Tousenicmble. Univebsus. Ctcer. Univerfel, général, r/i. univerfelle, géné- rale./. * Inunncrfitm, Phn. En général. ONQUÀM. (Adverbe.) Oter. Jamais. * Ifoct.iiei prt/ldl cmni- hiis, ^:it uiKjUnm iira.':oiics ^in^trHïit. Clcer. llbcfaie furpalfe . tous ceux qui le font jamais mêliez de compofcr des ha- rangues. * Slftii horrio leexjHptraii, umjuar/i gentium tm^w deriiiA? f/r.^ t on jamais v'eu un homme plus impudent que vous! UNÛS, Ht:n, nmtm. Cic. Un, feul. m. «ne , feitlc./. * (géni- tif itntiis : diltif K»ij,) Ce noni ne dcvroit point avoir de plu- rier fclon Fhocas : mviison trouve dans Teience, i.V «"<» ^eyninat mihi cinfictet nuptmt. Tu me feras m.iiier deux fois au lieu d'une. '^ In unis icd:hiiiii,-modi. Trrent. D'une mefme manière. ONÛSQUlSCiyÉ , itnncju.ëij'ic , flnv.rn^uUijtlë. (génitif «nï»/- f.ns. n. Salin, Nom. nt. VOCANDVS, vScândà, vScândUm. Ovid. Qu'il faut ap- peller. VOCATÏÔ , genit. vecatmiii. f. Varr. Ajournement a cora- paroiftre. m. .... VoCATio. Invitation. /. Sod^iei quirunl m ir,vio vacauenes. FUm. Mes compagnons cherchent dans les carfouts, des peribnnes qui les invitent "a ni.ingct. VOCATIVE. ( Adveibc. ) ^ul-Gell. En fe fetvant du vo- catif. _ » , ■ r\ VÔC.ATlVOS, vacatti/â, vocatlvnrn. * Cnfiii vocativiis. Sipint. *V:,caudicafn'.V»rr. Le vocaiif dans les noms pour apof- tropher une perfonne. VOCATOR, genit. -ccArorh. m. Plin. Qui mande, qui in- vite à un fellin : On dit à Paris Un Semoneur parmi le peuple. _ , j ' ■ VÙCATÙS, vScâin, vScUtum. Horat. Appelle, mande, in- vité »• appellée, mandée, invitée. /. * Vocaia efl opéra. Pl,i„r Je fuis retenu ailleurs : je fuis loue ailleurs , on m'a prie ailleurs à foûper, dans cet endroit de Plaute. vdcÂ'lOS, l'cnit. T-o.-ii'T. m. Cicr. L aftion d appeller & d'inviter. *'ceniiv, apud C^f^'em voc.Mu •pfn:,. Suet. J'ay foupé chez Cefar y avanr efle invité de fa part. VocATus. r.r_«. L'aaion d'implorer, pricrc f. VOClFËRÀTlÔ, genir. vQciferatimis. i. Cicer. Crwilieiie. VOCIFÉRÂtCS, genit. viciferëtni. mafc. Plin. Cris, tin- tamarre de paroles, m. , -- ., - il VÔCÏFÊRO, vocfètâi, vecififxvt , voc: ferai nm, vecifetare. VÔcÎfËRÙR, vocifitirU, -vnciferatnt lûm , vniferir'i. Cieer. Crier, criailler, tempefter, s'emporter de paroles. VÔCIFÏCÔ, a:, irè. Varr. Crier, criailler. VÙCITÔ, voutâi, voatavi , vecitaium, vocitare. Cicer. Ap- peller, nommer fouvent. „ - . ^. .„„.ii,, VOCO, vScii, vëcavi , vociilitmiivocare. Cicer. Appeiier, mander, faire venir, inviter, convoquer. Ynare Sena- V O C. VOL. tKm. Cictr. Convoquer , mander le Sénat , l'aflembler. * Vo^-drc 4tU(jutm ad ttjhmonium. Varr. Appeller quelqu'un en témoignage , ou pour eftre témoin. * i^d m^tias. Ter, Prier qucU]u'un aux noces, l'inviter aux noces. * fer la révoquer en doute. ^d exiùHm & vaftitatem vocare. Cic. Perdre 5c ruiner entiè- rement. VocARE ali^Hem. Cic. Donner, ou impofer uu nom à quel- qu'un. Vocareadaliijiiem. Cicer. Vouloir qu'on s'en rapporte à quel- qu'un. * MeadDemacritHravtcai. Or. Tu veux que je m'en rapporte à Déniocrite. ♦ CunSu ad Stnatum vocando. Taxit. En rapportant tout au Sénat, fe rapportant de toui-es cho- fes au Sénat. Voc.KK^ adarna. Cic. Commander de prendre les armes , les faire pre.'idre. Crier aux armes. * Vocare ad ccnam , ad pran- dium. Cic. Inviter, prier à foûper , ci'Bdifner. VÔCÔNTll, genit. VacmiAri'.m. m. plur. Les Vocontiens , peuples de la Gaule Naibonnoife: aujourd'huy Les Evef- chezde Vailbn !c de Die, dans le Dauphiné & leConuat Venaifcin. VÔCClA, genit. tZcùIS. {. Cic. Petite voix. /. VocuLA. Cicer. Un petit mot , une petite parole. '* MalevoU- rum z'ocuU. Cic. Les mauvais difcours des mécbans , leurs tuédifances. VOCClATIO, genit. Torx/afMniV f. ^k/-Gc//. Un accent, ot. VÔGËSUS , ou VÔS.AGOS , î. Cnf. Flin. Montagne de la Gaule Celtique, om Lyonnoife , Jf. voUtîlë , i's. neut. (Adjeft.) Colum. Qui vole, (parlant des Olfeaux.) * ('/rf. Qnivavifte, * Pe- cusyoUtile. Colum. La volatile , la volaille. VÔLATORA, genit. volatur.c. f. Colum. & VÛLA'tCS , genit. voiiiûs. m. Oc Le voldesoifeaux. ». VOLC^ ARËCÔMlCr, genit. ViUàrûm .ylrecomicirum. m. I plur. Pli». Peuples de la Gaule Narbonnoife fur la mèrde Gaule: aujourd'huy les Dioccles de l'Archevêché de Nar- | bonne, & des Evêchez de Perpignan, «nElne, d'Aleth, I Saint Pons ,Eeziers,Lodéve, Agde, Montpellier , Nifmes j &Uzés, c'eft- à- dire prefque toute la Province Eccleùafti- i que de Naibonne qui s'étend dans le Comte de Rouffillon 8c le gouvernement général de Languedoc en France. Voice TêCTo5."iGes , genit. Vilcârnm Trâ 0/11^11 m. m. plur. , Plin. Peuples de la Gaule Narbonnoil'c : c'eft aujourd'huy toute la Province Ecclefiaftique de Tliouloufc, où (ont les Dioceres de l'Archevêché de Thouloufe, & des Evêchez de Pâmiez, Rieux , Lombez, Montauhan , la Vaut, Saint ; Papoul , & Mitepoix , aufqiiels on doit ajoûtet l'Êvêchs : VOL. 499 de Carcaflbone qui efl de la province de Mâtbonne; cfS Diocefcs compicnuent partie des gouvetnerr.ens gcnétaur de Lanj;ucdoc & de Cialcognc. VoLËMA, genit. To/imirtim, n. pi. Pïrj. GrolTcs poires de livre qui cmplUleui la main. VOLËNS, genit. vilîniis. omn. gen. Sallujl. Qui Je veut bien. * l'oleminnimo. Salliifl. Volontiers. VoiPNs. Liy. Qui veut du bien à quelqu'un. VÔLGIÙLUM , ï. n. Plin. Hcife. /. pour unit la terre It- bouree. VoLlTO , valitâï , volitâvï , vclitâtûm , volitârc. Ciccr, Vo- ler. 03" VoLiTARE. en fignifications figurées & métaphorique». ^yinimitt cura vacuui vohrat. iic. L'elprit dégagé de tous l'oins cft gay 8c s'occupe à ce qu'il veut. * Volnarc cupidiiaie glor:ic. Cic. Eftre tout tranipofté du défit de la gloire. * Per ora virùm voli:.tt. Cic. Cha(:uil pailedeluy. * Totà urée vo- ilure. Cic. Courir ça & la dans la ville. * Fama vctitani, j'irg. Une réputation qui le répand vifie. VOLO , vaiâsf zoIâi>ï , volàtHin , volârc. Virg. Voler, (pil- lant des oifeaux. ) (3- VoLARE. Voler, aller extrêmement vifte. * Ne me frujirà, illic e-xpeclcT , vtla. Terent. Va vifie, ou cours vifte de peur qu'il ne m'attende là inutilement. "^ VoUns literx. Cicer. Oa porte les lettres en toute diligence. * VoUt xtm. Cicer. Le temps palle vifte. * rama, volât. Virg. La renomme'e va yifte & fe répand de tous coftez eu un moment. VOLO, vis yvâlr ,-vo!tf. vSlUcrë, h. n. (Adjeû.) OV. Vide, léger, m. vifte , kgére. /. qui femble voler. TÔLOCKIS, genit. ■voincriu f. (on fous-eutcnd di/ù.) Cic. ou hrftia. * VtUicrii. Cicer. Un oileau. m. TÔLVfNDCS, tr. Volute. /. (Ce mot veut dire tortille , oh tourné, du verbe Volvo: C'eft une partie des chapiteaux des Colomnes, qui teprefente des écorcet d'arbres touillées & tournées en lignes fpiralcs.) VÔLUTABROM , genit. voluiahri. «eut. Virgtl. Bourbier où fe vautrent les fanglicrs , &c. VÙLUTÀTÏM. (Adverbe.) PIaui. Enroulant. VÔLUTATlÔ, genit. valutatiinÏ!. i. Cicer. L'aftion de fe vautrer. VÔlOtAtOS, iii. m. Plin. L'aflion de fe rouler. VOLUTÔ, voltitâsy volutàvl ) volutàlum , voltttâré fecum in Atiimo , OU jeci'.m alii^uid animo. Oc. Rouler, tourner quel- que chofe eu fon efpiit, y penfer Se y repcnfer fouvcnt, * Volutarc voccm. Vng. Faire retentir fa voix, la toulei., faire des roulemens de voix. VÔLOI ÔR , volutaits, volutjitiii tiim , volutârï. Cic. Rouler, tourner en rond. VoiuTAnr. Colum. Se vautrer comme les fangliers dans U boue. 05' l" fi'ip'ii volutatur. Cic. 11 fe plonge dans des impudici- tez, il feveautre dans les fales voluptcz. * Inovini dtdecert tioluiAri. ^■iiiit-ad- Hereii. S'artirer par fes aâions infamet toute forte de deshoai^eui , pratiquer toutes les infamies imaginables. tCj- VoLUTARi in Tetcribiis fcriptit. Cicer. Feuilleter, lire aflï- dûment les anciens Auteurs. * /m vetenLus firiptu Jlndio/e ■uolmatui. Cic. Qui eft fort verfe dans les Auteurs anciens, qui les a leu & releu avec foin. VOlOtOS, voltiià, TiôlitiKi». (de Volvo.) Virg. Roule', m. roulée. /. VÔMLR, genit. vômêrh. m. Virg. Le foc de la chatrué'. m. & la charrue dans les Poètes. VOmIcA, genit. vomïc.x. fem. Cic. Abfcés. »i. apoftume./. * Laborarevomnà. Celf. Avoir un abfcès. * Riimpere vomt- cam. Celf. Faite percer un abices. VÔMICOS MORBLIS , genit. vHmic'i morht. m. Sen. Un mal qui répand l'on venin fur quelque autre partie. VOMIS, genit. vornèrn. m. Virg. Le foc de la charrue., m. VÙMÏTIO, genit. -.omitionii.f. Plin Vomifièment) «j. "f I'»- mitionei coiicitarc. Plin. Exciter le vomiflémcnt , ou à va>- mir , faire vomir. VOMITÔ, vor/iitai, vorAitâv~i iVomitÂtûm yvomitiri', Colum, Vomir fouvent. VOMITÔR , genit, vntiitîrïi, ta, Piin. Qui vomit, qui «des vomiJlciuciis. VOM. VOP. VOR. VOS. VOT. VÙMlTÔlUOS , vomitorïâ , vomitcrÎKm, Plin, Qui fait vomir, qui excite au vomiflement. Vomitif, m. vomitive./. VÔMITUS, geuic. vomïiiii. m. l'tin. Vomill'ement. m. VÔMÔ , vomit, vomui , vSmïtiim , vômiiê. Ciccr. Vomir, lendre gorge. |5> VoMERt. Cirj. Re'p.indre, décharger, faire fottir. tj" FUmma! orc vomii Ciciii. Ovid. Cacus jette, ou vomit le feu par la bouche, * Purpurcam vomit iLle animam. Vhg. 11 perd la vie avec fou fang. VOPISCOS, genit. vôfijâ.Ta. Plin. Celuy des deux jumeaux qui Juivit à l'autre. VÔRAGINOSOS , vora^inifâ, vorii^immm. Hirl. Plein de gouf- fres , dans l'eau : plein d'ouvertures de terre profondes. m. pleine de gouftres, ok d'ouvertures de lerte. /. VÙRAGÔ , genit. uoraginii. f. Cicer. Gouftie. m. dans les eaux. VoRAGO. ^int-Curt. Ouverture de terre fort profonde. /. grand creux , abyfme. m. (5* VoRAGO & ^«^g«ï jfatritnoiiii. Cicer. Un gouftre , un abyfme de biens , qui a mangé l'on patrimoine , un pio- digue. VÔRATIÔ , genit. voraiiinii. {. Catull. L'aftion de manger avec excès, voracité. /. VÔRÂX , genit. voràùi, (pour tous les genres.) Ovid. Vo- lace , goulu, gourmand, m. vorace , goulue, gourman- de. /. qui mange goulûment & avec avidité. yo^Ô iVàrâs ,vbrnvi ^voràînm y vorarè. Ctc. Dévorer , man- ger goulûment 8c avec avidité , avaler fans mafcher. tSf V'orai hamum. PUut. 11 moid à l'hameçon , il avalle l'ap- paft avec l'hameçon. * PlAga vorat medtUlas. Sen. Cette playe confume les chairs. 83- Viam T^oriire. Cniiill. Aller vifte & faire bien du chemin , comme qui diroit manger fon chemin. ^No/ hic voramui littrai. Cic. Nous dévorons pour aiull dire les livres: nous étudions avec excès , avec avidité. VÔRTtX , genit. viriîcis. m. Kirj. Eau qui va en tournoyant dans une rivière : Un abyfme. VoRTEx. Virg. Touibiilon de vent. m. VoRTEx. Cclf. Douleurs d'inteftins, o« delà colique. Voyex. VERTrx. VÔRTICÔSOs , â.,iim. Liv. Dont l'eau va en tournoyant. VORTO, &c. Voyez Verto. VOS génitif rtyîrKOT.- datif i/5tî/. cic. Vous; (parlant à plu- fieurs.) Devons, à vous VosRiETipsi. Ctc. Vous mefmes, yÔTÏFËR, vctifer'a , -votiferitm. Stut. OÙ l'on pend des cho- fes voiiees. * Votifera arbor. Stat. Aibre oii l'on pend les offrandes voiiees aux Dieux. VÔTivOS, vinvâ , -vôiiurtm. Cicer. Votif, voiié. m. voti- ve, voiiéc. /. confacré pat vœu. m. confaciéepar vœu. /. * Vocet-votivn: Tihull. Des vœux. * Ltidi votivi. Cic. Jeux gu'on a voiiez. * Tabula viiiva. PUut. Tableau voiié, ou morceau de planche, ok d'ais qu'on rempoitoit d'un vaif- feau dans lequel on avoit fait naufrage S: qu'on fufpendoit dans un Temple , après avoir remercié les Dieux pour eflre échappe du naufrage. tS" .-^Br«< vtitvi f funt. PL:Ht. Si VOUS defirez entendre , fi j'os oreilles font attentives. VÔtOm , genit. viti. neut. Cicir. Vœu. m. promefle faite à Dieu. /. *yi>tii imncuparr. Cicer. Faire des vœux. * Per- folvere. Frtp. Accomplir fon vœu. * T^iiio fifpendit vota ialiellt. Catull. Elle fait des vœux tout bas, eu en fecret. * Ltl-rtiri vcti pour veto, Liv. S'cftte acquité de fon vœu , eneftre quitte. VoTUM OU t/ofx au plurier. Vœux. m. prières. /". * ^nmiit vê- tit noftrit Deut. Cicer. Dieu exauce dos vœux , nos prières. ^Feratia vota fancire Ùtit jlygiis contra alujuem. Stat. SOU- Tiaiter la mort à quelqu'un , le donner à tous les diables. VOTUM. Vœu, délit, iouhait. m, prière./. * ^d votum. Sluiiit. Selon fon dcfir. * Reffoninc rôtit alicujut. Virg, Répondre aux defirs de quelqu'un. * £/? m veto frire ijuid ' feraf. Petf. Jelbuhaite, je dcfire fort de fçavoir ce qu'il porte. * y*ta/acere , ut. Cic. Souhaiter, que. * Vetumum- tHmiliii'fiftUfu. Curt, C'cft ku£ but dcitompet, "* Y»c«r- VOV.VOX.UPI.UPU.URB.URC.URE. ^rci ""'•IK^P •••fota. Virg. Dire à quelqu'un qu'il prie Dieu qu'il taOe des vœux à Dieu. '^ ^t^u. VOTUS, vità, votum. {àc Voveo.) Cic. Voiié, promis à Dieu m. voiiée , promifc à Dieu. /. VÙVi-O, vivci, Mfi, votiim , vôvêrë. Cicer. Voiier , faire des vœux , promettre une choie à Dieu. ♦ Votum vovere. Liv. Faire un vœu. VovERE. Ovid. Defirer, fouhaiterfort. * Eli^e ,ijuidveve«f. Ovid. Choififlez ce que vous fouhaiicz. VOX, genit. xoiit. {. cicer. La voix. /. Plenior voce. Qui a une voix forte & pleine. ♦ Bo«a Les bonnes qualitez de la voix. /. les '^ Conientio , ou intemt» votit. Ctc. ^iiint. voix , lors qu'on l'cleve. Cicer. vocit. §luint. avantages, w. Contention de 'Le contraire eft Jternijfio vocit. Sjcint. Abba'.liementdeJa voix. * Vocem.i'^nJ. Oc." A hau- te voix. *Vnà voce. Ter. Tout d'une voix, d'un commun accord. Vox. Cic. Un mot. m. une parole. /. Locjui Latinà voce. Ovid. Parler Latin. ♦ Mitiere litieram voccm. Liv. Parler libre- ment, ♦ Voce formare alicjium, Horat. Apprendre à quel- qu'un l'éloquence , ou la mufique. Luy apprendre à bien _ prononcer , ou a bien chanter, l;iy former la voix. yi'ILIÔ, genit. ufihoiiii. m. ^'/r^. Berger, t». ÛPOPâ, genit. upiip!. f. Pli,i. Hupe. /; Oifeau. 85- Upupa. Plaut. Pince de fer dont le boni eft de la figure du bec d'une Hupe. (Il fait parler un cfclave qu'on ea- voyoit tirer des pierres dans les carrières, & il ditqu'ea y arrivant on luy donna une pince de fer au lieu d'une hupe, comme on failoit aux entans de qualité pour les divertir.) ORBÀNÂTIM. (Adverbe.) A'on. En homme de Ville : civi- lenient. ORBANË. (Adverbe.) cirer. De bonne grâce, civilement, gahimment, en galant homme ; en liomnie qui fçaii vivre, qui entend le monde, qui fçait Ion monde , (comme font ordinairement les gens qui demeurent dans les Villes,) Qumtilien dit Vria.iiiti au Comparatif URBANICCS , ii,iir/i. Paul. Lemcfraeque Urbakls. URBANITAS, genit. urbanitatit. f. Or. Urbanité , raillcri» _ fine 5c délicate, politeiîe, galanterie, f. UREANUS, ûrbànày Hrb.iiiûr,i. Cic. De ville, qui demeure dans la ville. * Vitaurbana. Ter. Vie d'un homme de vij- le. * Vrbana arbor. Pliti. Arbre franc. Urbanus. Cic. Poli, galant, m. polie, galante. /. qui ct> tend la fine raillerie, qui a du fçavoir laire : qui fçait vi- vre, qui fçait le monde. ÛRBICÀPUS , genit. urbicâpl. mafc. PUut. Preneur de vil- le. m. (motfait par Plaute.) URBÏCyS, ùrhick y urùuum. Suet. De la ville. ORBINUM , genit. Vrbinl. n. Tacit. Ville de la Région 't;/»- tria : aujourd'huy en Italien Urbino , Sx. en François Uibin , _ Ville du Duché d'Urbin dans l'Eftat Eccleliaftiqûe. URBS, genit. urli'i.f.Cic. Une Ville. * Dans Ciccron ce mot leuls'entend très fouvent de La Ville de Rome par exceî*. lence , parce qu'elle eftoit la première ville du monde dans la fplendeur de l'Empire Romain. Urbs. Cic. Pour Les Citoyens d'une Ville. Comme nousdi- fons en François; Toute la ville alla au devant de luy; pour, Tous les Ciiovcns. URCkÔLÀRIS HERBÀ, genit. ureeolârït hhbx.i. Plin. Dt la Pariétaire. /. hetbe. URCÈOLOS , genit. urceSn. m. Colitm. Petite cruche pot, petit vafe pour boire. ORCËOS , genit. urce}. m. Colum. Vafe. m. cruche./, pot. m. OrEDÔ-, genit. uredïnii. f. Plin, Brûlure des^ plantes, fi. caufee par des broui'Iatds. Urfdo. Plin. Demangeaiibn. /. que les orties excitent lors qu'on les touche. ORbTËRÉS, ûm. m. plur. ifurtifa. Celf. Les Uretères, m. Conduits par où l'urine pafle des reins dans laVclIie. "^ Ce mot eft plus Grec que Latin, auffi fe ttouve-t-il cciit c.i Grec dans Celfe. ÛRGÊÔ, itTgêi ,uri'i ,iirtum ,rirgèrë. Cic. Preflct, pcurfuivre de près, ««vivement, faite inflancc, '* Vritti prtpofium. Hci. Rira ïoiiv- petit 50-- URG.URI.URN.URO.URP. Pomfuivre fou dcflcin. * Ounpmem. Ciccr. PreflTei l'oc- cafion. * De £,lifiLaUû>ie tu urf^erc Cyram non celft. Cicrr. Je ne «fie point de ptcfler Se de foUicitcr Cyrus (iir voftre baftiment. * Si "bi id minîti llbcbit , non le urgchc. Cicrr. Si cela ne vous plaift point , je ne vous piefletay point da- vantage là-defliis. * Vrgere ahquem ad fotuttonem. Vlp. Contraindre, prefler quelqu'un de payer. £[5> Urgere tiltijueni. Cic. rrefler, tourmenter quelqu'un , ne luy peint donner de reiafche. * Dohre;;ravi wieritur. Celf. Ils font tourmentez d'une preflante douleur. * Mdlis am- ritiit urgeri. Cic. Eftre preflc , eftre accablé de toutes for- tes de mauï. * ^n^ujim uyjni. Cictr. Eftre fort ptellc , eftre fort à l'ctroit, eu bien eftre ferré dans des détroits, dans le fens naturel. Eftie réduit fort i l'elitoit, eftre dans la dernière neccnîié, dans un fens figuré. UdOET />r*;'f;in,i Tiirni. Urg. La préfence de Turnus l'anime & le preflc de faire les derniers efforts. * Tempus arjff. Cic. Le temps preflc. * Tamjunm auSiii libtrn Drufus do- mum Germunici mag's urgent. Tarif. Comme fi un plus grand nombre d'cnfans euft efté un nouveau renfort à la fa- mille de Drufus pour fupplanter celle de Germauicus. ORICà, genit. kmc*. f. riin. Corruption des femences Se des légumes par les pluyesexcedives. ÙRIgÔ, genir. urigîms. f. Plin. Brûlure des plantes./, par desbroiullards fuivis d'un Soleil afpre & violent. CRINA, gen. Krïn.f. f. Ctlf. Urine./, piflat. m. * Zhin^cre- hra ciifiditm. Celf. Une envie fréquente de faire de l'eau , envie continuelle d'uriner. * Trahit unnai hxc herbu. Plin. Cette herbe fait uriner. * Vnnet difpiulia:. Celf. Difficulté d'uriner, rétention d'urine. ''^ Inccniinenti^ urint. Celf.Vzï- ne de retenir fon urine, tu fon eau. * Ctirt , citdre, conct- tare y ex-citAre^ imptllerc , movêre urinam. Celf, Plin. Faire uriner. + Reddere urin^mi. Celf Fiffer , fairede l'eau. Urina getiiiahi. Plin. Lafemencc de l'homme 6c des animaux : Le fperme. ÛRiNÂTÔB-, genit. urinatirït. m. Liv. Plongeur, qui nage entre deux eau.t. m. t3RÎNOR , urinarn, urirtâlïn l'tm , urinirï. Plin. Se plonger dans l'eau, nager entre deux eaux. ÛRÏNCS , a , »m. Comme Vrimim ovum. Plin. Oeuf fans j germe. CRITÔ , ûrïtâi , Kriiâvt , utirâtiim , uriiârè'. Plaut, Brû- ler. ÛRN , genit. ûr»x. f. Colum. Urne , cruche. / vaif- . feau. m. ; Urna. Ovid. Urne./, à nicttte les cendres des morts, après ' avoir brûlé les corps. U.'.NA. Cil: Urne. /. où l'on mettoit les balotes , on bulle- tins pour tirer au fort: d'où rient qu'il fe prend dans Mar- I tial pour Le fort. ''" Edmit ex urKxtTe:, Cic. 11 en tira trois de l'urne. Urna. Cat. Urne. / forte de mefurc des chofes liquides qui tcnoit quatre Congés. t3RNAL)S , M. m.v f. ûrnHlè, m. n. (Adjeft.) Plin. Qiii contieiir_ cette mefure appellée Vma. CRNARIUM, genit. urnani. n. Varr. Table fur quoy l'on mettoit les cruches, o« les verres. ÛRNÛLÀ, genit. ûrniilx. i. Cicer. Petite urne , tu cru- - ''^^- -^: - . ÛRÔ , «ni, H/iî, ajliim, Krè'rë. Cicer. Brûler, «a faire brû- ler. * Vrebant monlana ntvej. Lucun. Lcs montagnes ef- toient brûlées de la neige. * Vrunt cntta cipclU. IVij. Les chèvres gaftcnt Se detruifent les terres labourées & les jardins, comme fi le feu y avoit paflé. (5" Vri vn^is. Unirai. Eftre foiictté jufques à ce qu'il en cui- fe beaucoup. * Calceus angnfîtor urit pedcm. Hor. Unlbulier trop étroit blcfl'e le pied, ok fait mal au pied. Du- Urere nli^iiem. Ter. Faire enrager quelqu'un , le cha- griner beaucoup. * Vrit atrcx Juna. Virg. La fiere Jilnoii crevé de dépit, o« enrage. Uri ^more. l/„f^. "f Vri ignibui. Htrat. Brûler d'amour. URÔPYGIUM , i'jOTÛj^Kv. genit. iimpyq^ii. neut. Mart. Le crou- _ pion de la volaille. CB.riiX , g«uit, itrfieU. m. f vtftram profèrent. Terent. Vous feriez le premier à nous venir faire toute vôtre généalogie 8c à nous compter fm le bout du doigt Se voftre ayeul Se voftte bis-ayeul. UscyiE aff'atim^ PUut. Tout roii faoul. USQUË-ÂDËq. Or. Tellement que, de forte que. USQyË-ÀDHUC. Terent. Jufques-icy , jufques à maiate-i nant. OSQUË-DÛM. Cic. Jufques à ce que. USQUËËO^ ut. Cic. Tellement que, de forte que. USQUËQUAQUË. (Adverbe.) Cic De toutes parts, de tous coftez , pat tout , en tout lieu. UsQjuEquAquE. Cic. En tout temps, toujours. OSQyEciUo, ( Advetbe, ) Varr, Jyfqiws à ce que, * Daiw U s T. U S U.' l'interrogation. Jufiiues à quand ? ÛStA , genit. ûft'omm. n. plur. V:tr. Mine. /. Couleur pour peindre, elle eft faire de ceiufe biûlce.la couleur cft d'un rouge orangé fort vif. CSTlÔ , genit. HJliinïi. fcM. Cclf. L'aûion de brûler une chofe. ÛSTÛR , genit. iflnh. m. Catull. Celuy qui faifoit brûler les corps des morts. CSTRINA , genit. uJlrlnJc. f. Flin. La forge ou l'on forge les métaux. OSTOLANDOS , ûflulP.ndâ , ufiulândum. Catull. Qil'il faut brûler, »» jettei & mettre dans le feu, [parlant des ou- vrages d'un méchant Auteur.] ÛSTtJLATÙS , HJiulit^ , HjiulâtUm. Vitr. Brûlé, m. brû- lée. /: CSTÛS , ûjli , ûJlUm. (de Vra.) OmH. Biulé. m. brû- lée. /. OsOàUS, <■/. m. ir f. ufuilë, h. n. (Ad jeu.) dans le Di- gefte. Dont onal'ufage, ufucl. m. ufucUe. /. OSOAB-IOS, nfuAria, ujuartHm. PUut. Dont on a l'ufage , dont ou fe fett. OSOCAPIÔ , uricâpi' , «futip'i , nfucâptam, ufucapcre. ICC. Cicfr. Acquérir le droit de propriété fur un bien par titre de poflcflîon paillble, ou par prelcripiion. * Lege naturt & commun! ritre gcntium cjl (Ancitum , m nihii morralei à Diis immortalthm ufitc.^pirr poffuit. Cicer. Selon la loy de nature 8c le droit des gens, les hommes ne peuvent acquérir au- cun droit de propriété par voye de pailibk pofléflion fur ce qui A elle confacté au:; Dieux. * Id rairahamur tetgno- rare de ruteî* légitima^ m r^ua dicitur tjj^e pueilay nthitufu- cipi pojfe. Cic. Nous eftionsfutptis que VOUS ignoradîez que la propriété des biens d'une pupille qui eft en tutele ne peut edie acquife p.u une poUéluon pailible. OsOcAPIÔ, genit. ufucupïonii. f. Or. Acquiluion du droit de propriété fur des biens en venu d'une pofléflîonpaifible durant certain temps marqué par ks loi.x. •* vfucapionem duodecim lahuit inira rjui/i^uc pedei rjfc nolueihnt. Cic. Les Joix des douze tables ue permettent point que l'efpace de cinq pieds entre deux terres, puiûé jamais eftre pref- crit, ou entre en propiieté fous prétexte d'aucune pofiel'- Con pailible^ CsOFRUCtOaRÏÛS , n. m. Vlp. Qui a l'ufufruit d'un fonds. Vo}!Z. USUSFRUCTUS. OSORA, genit. «nïr.c. f. Cic. L'ufage d'une chofe. ot. * Na- tura dedit ufurtim vit£. Cic. La nature nous a donné l'ufa- ge de la vie. * Parvam ex-igtU temporit ufuram btitia de me tpinionis pojliito. Cic. Laiflezmoy je vous prie joiiir quelques momens de ma bonne réputation. ' WsuRA dans les piêts , L'ulage gratuit d'un argent qu'on nous a pieté eft appelle proprement Vfura. * Terra uun- ijuim fine ufura reidit , cji'.od accefit. ùc. La tetie rend tou- jours avec ufure la femcnce qu'on a répandue dans fon fein : nous en tirons toujours du profit. UsURA félon les Romains eft La récompenfedc la perteque j fait le créancier pour n'avoir pas l'argent qu'il a prêté, ce j qui l'indemnilé; au lieu que ffn»;!, Iniéreft, eft feulement i pout le gain 5: le profit. * Ceritefima ufura eftoit celle de | chaque mois, douze pour cent, la plus haute qui fut per- inife; qui eftappellee ^ente/ima, parce que félon les Grecs' Mna contenoit cent dragmes , dont on payoit douze par an & une chaque mois, & le principal ou fonds de la rente | cfloit appelle Mna , quelque fomme qu'il comprit. Se- miuncia ufma , ne retiroit chaque année qu'un demy pour cent Dimidium nummum , & un entier pout deux cens. Vncia usura. Un pour cent. * Scxtam. Deux pour cent au denier cinquante. * Sluadram au denier trente ttois, tiois pout cent. * Triera , quatre pour cent , au denier vingt- cinq. • Quiijcunx, cinq pour cent, au denier vingt. *5f nis, lîx pour cent, au denier fcize ou environ. * Septunx, fcpt pout cent , au denier quatorze ou environ. *Btj,huit pour cent au denier douze ou environ. * Hodram , neuf pour cent, au denieronze. ♦ Dextans-, dix pour cent,& IBftciueac au deiùei dii;, * Deunx , onze poui ccjit> au USU. UT. yo3 den.erneuf. * a,, douze poux cent , au denier huit ou en- Vf«r^ «;.yî/7«n/. Cit. La tente ue court plus , o« les intérells ne courent plus parce qu'on eâ entre en payement de a fonime prmcipale. "^ ' "-'■"'■ ""^'-r Les gr.indes Ufures Ibnt quelquefois appellées du mefme nom que les pentes; Car y». c,u,„^u,^^,fi^a eft la mefme cliofc qne du<, c,n„f„r.,. lébu, ^u,r,ui,b,„ f,„t,, f,:„ ,f.m.,ms Irie,.- 1 -lu.? T, ''""";/""'■ ■L"J''"«o"' doublé au mois de Juillet, & l'mtcreft a monte à +. pout cent Vjurasperrcriicre. Cner. Matre fui {is comptes ceux qui nous doivent des rentes. *^ ^ (&■ Cura ,:furn cirUr, fruaihu, pr^diorum. Cicer. Tafcher en vam de s acquuer & de payer les inierefts, du revenu de fes terres : manger fon bled en herbe, (comme on parle familièrement.) * yf,ra, p.cnderereUp.^ pecn„,.u Cu. Payer 1 muteft de ce qui icûe, ayant paye une partie duprin- ÛSÛRARlOS, i.fura,'i!v, ufurariiim. Vlp. Qi'i concerne i'ufu- re , ou les interefts. f. Cic. Ufurpation de ce USURPATIO, genit. r,r„rp^tim„. qui ne nous appartient pas. /. UiUnpATio. Cic. L'ufage. m. pratique, f. UsuRPATio. Paul. Intenupiion d'une poileffion / USURPÔ , ,3.5,;.^; , „/,.,^..„,ï , u(urpau. qui s'cft fervie. /. * v,r ^r^pl./Pm,, ufj ho„,r.- bm. Cicer. Un homme qui a efte honoré des pluserandes _ charges, qui^a pafle par les plus beau.\ emplois USOS, genit. «.«>. m. Oc Ufage d'une choie, w. pratique /. exercice, m. * vfu betlorum excrcitatu,. cic. Oui a une longue expérience de la guerre. Usus. Ter. Profit. ?». utilité. /. * Exufnmeeefl. Tcrent C'elt mon profit, c'eft mon avantage. ♦ Fuit mihi m^gno «fui Cic. Il m'a efte d'un grand ufage, il m'a bien fervi , il m'» rendu de grands fervices. ♦ Si ijuid iifus venerit. PI, ut s'il cft néceftaire, ou befoin. ♦ Si ufus fuent. Cic. S'il eft be- foin. ♦ Ex ufu cft. Colum. Cela eftd'ufage. Usus. Cic. Converfation , familiarité. /. ♦ vfm mihi marnu, lum eo. Cic. J'ay beaucoup de familiarité avec luy , je le fréquente beaucoup. Usus. Cic. Paifible poiTeffion. /. en vertu de laquelle le poflef- feur acquiert la ptopriété d'une chofe. giuoniam ufm auilorilas fmdi bienu.um eft. Cicer. Puifque la pofteffion de bonne foy , qui eft le fondement du droit 8e Je titre de propriété qu'on a fur une terre , fe prend de deux années accomplies durant lefquelles on en a joui. CSÛS ir FROCTOS.ou USÛSFROCTÛS, genit. ufusfruSiu, m. Oc. Ufufruit. m. Droit de fe feivii d'une chofe fans en avoir la propriété, ÙT. (CoDJonaion qui gouvajw quelquefois le Subjon^if.) fu4 UT.UTC.UTE.UTI. Cic. Pour , afin que. *Vtverèdicam.Cic. VoaidlttVHJ , »« la vérité. Ut. Comme. * Vt »unc funt more!. * Vt niinc fit. * Vtnanc cil. Ter. Comme c'eft la couftume , comme on vit aujour- d'huy , félon les mœurs de ce temps. * Vt voles effe me , ita ero. Plant. Je fcray tel que vous voudrez: vous me tourne- rez comme il vouspUira. Vr. Comment. * Suid a^it , ut valet? FUut. Que fait-il , comment fe porte-t-ilî * i)t ftpe fummu ingeninin occulta Ittent : Plant. Voyez un peu comme les beaux efptits font fouvent dans l'obfcurité ! Vr. Selon que, vcuque, comme. * Vt tu-te es, itemcenfes omnes ejfe. Plant. Vous vous imaginez que tout le monde vous rcflemblc : vous mefurez tout le monde i voftre aune , [comme on parle familièrement.] * Vt diei icmpuseft. Ter. Veu l'heure qu'il eft. * Mulltc etiam ut in bomine Romano litcrx. Cir. Il avoit beaucoup de lettres comme un Romain. * Vt res dant fefc , ita magni at(jue humiles fuynus. Tcrent. Selon l'eftat de noftre fortune nous fommes orgueilleux ou ' humbles. Ut. Ci:f. Quoique. Ut alii als te. Ter. Si- tôt que , ou après que je vous eus quitté. Ut primum. OVfr. 'Si-tôt que. UrquiD ; Liv. Pourquoy î Ut ut. Plant. Quoiqu'il en foit. CtcONQUË. ( Adverbe. ) Ciccr. De quelque façon que ee foit. Urci/NcyiE. Fiorat. Toutes les fois que. UrcuNQUK. Selon que. * Vtcun^tie ventus efl. Ter. Selon que le vent eft, csi fouffle. UTci.'N]uel , «» «Je quel des deiut UTR. UVA. U VE. U VI. VUL. lÎTRôEÏ, ou UTRÛBÏ. (Adverbes.) VIp. Auquel des deux lieux, [fans mouvement.] DTRÔBlQUt. (Adv.) LiV. Des deux coflez, [en Cgnifîca- tion de lepo.s.] CtROQUË. (Adverbe.) Liv. Des deux coftez , [ en Cgnifi- cation de mouvement. ] OtRÔLÏBËT. (Adverbe.) Suintil. De l'un des deux cotez, [ avec mouvement. ] OTRUM , [ dans l'interrogation. ] ♦ Vtrkm exijlimatis ! Cicer. Croyez- VOUS? * Dubitatii ulritm, Cicer. Vous dou- tez û. CvA , genit. ûvx. f. Cicer. Grape de raifin. /. * Varinri incifit uva. Colum. Le railln commence à tourner , à meu- lir. Uva dans les Poètes pour La vigne. /. ^ Uva apiim. Cotum. Un eflain de mouches à miel , qui pendent attacliées enfemble en forme de grape de railin. Uva. Plin. La luette, f. partie glandukufe à la racine de la langue, CVËSCÔ , iivêfci'i , Hvêfccrë. Lucr. Devenir moite , ou hu- mide. CVÏDOS, Hvidâ, Hvi'dûm. Virg. Moite, humide, m. & /. UviDus. Harat. Qui a bien beu. CVIFÈR , wvifèrà , uviférûm. SU liai. Qui porte des rai- fins. VÛLCÂNÂLT-'i , genit. vulcanalimUm. neut. pi. Colum, Fef- tes en l'honneur de Vulcain. VULCÂNUS , genit. VfiUinh m. Virg. Vulcain. Dieu du feu , fils de Jupiter & de Junon , qui fut jette du Ciel dans rifle de Lemnos pour la laideur , ce qui le rendit boiteux. La Fable en fait un Forgeron des Dieux, dont la . forge eft dans les cavernes du Mont Etna, ou de l'ifle Li- para proche la Sicile, & qui a pour forgerons les Cydo- pes Broutes , Stetopes , Fyracmon , is-c. qui n'ont qu'un œil au milieu du front. * Ce mot le prend aulii pour Le feu. Dans les Poètes. * Spargere VuUanum lefiii. \^ng. Mettre le feu aux maifons. * Furit immijjh Vulcanus habenis, Virg. Le feu augmente avec violence. VuiCANius , t. rréfens. , Cette Lettre marque dans les Nom- bres Dix, & ne i'e répète ordinaire- ment que quatre fois pour marquer quarante XXXX, que l'on peut aulTî marquer XL. XANTHCS, f. m. ou SCAMANDËR, dri. m. Phn. Rivière du Royaume de Troye, elle tombe dans la mer Egée. XÈNl.A, fîi'/a. genit. xfniônÎOT. n. plur. m. Lesptéfensqui ellojent appeliez XcnU Twr les Anciens , n'eiloicnt pas feulement donnez par les hoftcsqui recevoicnt des étrangers chez eux, mais ils fe faifoienr audî pat les éttangeis à ceux qui les logeoient , comme il fe voit dans Homère eniie GlaucusSc Diomede , oui fe font réciproquement des prefciis que le Poète appel- le ««I»; caria couftume ertoit qu'.iptcs avoir traitte des tioiîos le premier jour feulement , ils leur envoyoient en fuite chaque jour quelques preléns des cliofes qui leur ve- jioicnt de la campagne, comme des poulets, des œufs, des herbages & des fruits. XËNI.Ï B.ALNË.Î. Ciccr. étoient des Bains a Rome , aink appelJejdumotGtec çi»(@- qui fignific Hofpiialis. XËNIOLUM, î. neut. .^pul. Peiit prêtent. ££NODÔCHÎOM , i". n. j'siorfiy.sioi'. Aiud. Hôpital pour retirer les paflans. m. [Ce mot eft plus Grec que Latin.] XERAMPËLÏNOS, |»?a^T6KJH9^. xcrampe:inh, xirumprU- ■ ^vim. Ju-u. De couleur de feuilles de vigile morte, 0« feclie. xfpHlAS, çjfiaç. genit. xiphiT:. m. PUn. Efpece de poiflbu àmuffle long & pointu en forme d'epée. XiPHiAS. Plin. Conieie de la figure d'une épce. /. XIPHlÛM , 'citiir. genit. xiphii. n. Pliii. Du glayeul. m. herbe. XÏLINÔs, ï-j^.iv®-. xyllni, xjtinum. Pttii. De l'arbre ap- pelle cotonnier. Z X^LÔBALSÂMOM , ^u\ùix.\a-ttu»r.geait.yyltibâ!fâm!, neat,' Colum. Le bois du baume, oh d'où coule.Ie baume. XÎLÔCINNAMOMUM , ^u\Gxivva/ijtef/urjv. g^nit. xylocinna- mijnî. neut. Plin. Le bois de cet aibre que les Anciens ont' appelle Ctnnkmttm 5c (tnnamômttm. XYLÛN , ^i>.cv. genit. xjTi. neut. Plin. L'erbrilTeau qui porte le coton : un cotonnier, m. xVRIS, ^fç/c. genit. x-yridii. i. Plin. Flambe fauvage. ^i herbe Se fleur, XÎSTicOs, çi/r/xs'r. genit. xyft'icl. maCc. Suit. Athlète, m.' qui s'exeiçoit à lalutte dans des allées ou galeries décoi»- vettes. XYSTUM, genit. x5y?ï. n. Viir. Prometioir. m. Nous ap- pelions Xyjla , des allées découvertes pour fe promener: Et en Grec fwro'ç eft un large pottique où les Athlètes s'exerçoient pendant l'hiver, ou le mauvais temps i Se ainlî XYSTOS, genit. xyfll. m. fi/ro'c ou ^vtoi. Vitr. Large pot- tique où les Lutteurs s'exeifoient pendant le mauvais temps. Eft une Lettre pluftôt des Grecs que dei Latins : les Anciens ne s'en fervoicnt point Se employoienc la voyelle u au lieu de 1>. ACYNTHÛS , genit. Zàcynth'i.i. Plin. Ifle de la mer Ionienne & vers l'A- chaïe piovince de Grèce, &c. au- jourd'lijy Zanteà l'Occident de la Livadie , ou de l' Achaie moderne 8c de la Moree : elle eft aux Vénitiens. ZAmA, obÀZ.^MA, x.f. Sil. Ville I de la Numidie dans la petite Afti j que; aujourd'huy Zanioia , ville de I la Province Conftauiine dans le | Royaume d'Alger. i ZAMlA I ^«ffi*. genit, xÂm'ix. f. P/«Hf,ïeitc. /. dommage, w, | Zamia. Pliit. Pomme de pin qui s'ouvre eftant fur l'arbre," 8c qu'il faut ofter de peur qu'elle ne gafte les autr^es. Zt.^, ^M. genit. x.ês. f. Plm. Sotte de bled appelle Epeau-. tre. m. ZËLOTYPïA, ^KKvTvmit. genit. x.ehtypîx.î. Cic. JalouCe./, Soupçon d'infidélité de fi maîtteffe, &c. i Mot purement Grec. ] ZËlOtyPÛS, ^HKitvTr®-. genit. x.clotypt. mafc. SS'"'- J*". loux. m. ZELOS, <'«>.©'. genit. at.î. ra. Vitr. Zèle. m. ardeur./. ZtPHYRlA OVA, genit, x.ephyrmiim ivôrUni U. pi. P.'/»,' Pesœufsfausgeimc, ZË- ZEP. ZER. ZET. ZEU. ZIM. ZIZ. ZOD. ZËTHYROS , ^tpuf®-. genit. zrphj'r'i. mafc. Plin. Zépliyrc. m. Vent de l'Occident Solllicial , fort doux & agréable. ZEROS, genit. j,trï. f. Pliv. rierre piécieufc marquée de blanc &. de noir. ZET.^ , genir. z.ir.c. f. P/ir. Sale. /. d'où vient ZÉT.'llUOS, genit. xrrariï. in. Paal-Junf;. Valet de cham- bre, m. . ZETÊcOlà, .?. f. Plin. Une petite fale , une petite alcô- ve. /. ZEUGÎTES , fii/yiTBc. genit. x.tHfnx. m. Phn. Une canne , owunrofeau, dont fe fervent les oyfeleiirs au- lieu de per- ches, pour foûtenir leurs filets. ZEOGMA, genit. Zcîi^iiiiiii. neut. Cirtr, Ville de la Syrie furie boid de l'Euplirate; aujourd'huy Sobcha, Ville au bourgdugouvernementd'Alep en Sourie , 8c dans la Tur- quie en Alie. ZËOS, genit. z.cl. mafc. Plin. Sorte de poiflbn excellent, qui fe pefclie dans l'Océan Atlantique. ZÎMPÏBËRÎ ou ZiNGiBÈKl. ^iFyiCi^iç. Neutre indéclinable. Flin. Du gingembre, m. Sorte d'épicerie. [ On trouve dans Celfele génitif Zim.ibeTii comme venant du nominatif Zinz^ibEris. f. ] ZIzIPHOM, genit. ^'^tfov. genit, xTiirpliu neut. Piin. Ju- jube. / Fruit médicinal , bon pour la poitrine. ZiziPHuM. Ptin. Jujubier, m. Aibre qui porte des Jujubes. ZÎZiPHOs.fif;?®'. genit. z~iz,iphl. f. Colum. Jujubier. ». arbre. ZODIACOS, genit. ZtdiUcï. mafc ou ZODlACÛS CiRCÛLÛS. m, IVxrr. Cictr. Le Zodiaque, m. Cercle de la Sphéie artificielle que parcourt le Soleil en un an dans la ligne Ediptique : Ce Cercle contient les douze i\gmi.Ariei, Taurui, Gemini p Ctnctr , Lto , Vir^c , Lilira, ZON.ZOP.ZOS.ZYG.ZYT. foj Scorpiu,, Sa^ilUriu,^ Capticùrnu, , .^ifu^riu, , rifcei ZON.'^, ("a-»», gcnit. *.n,r. fem. Oiul. Ceinture./. Bourfe. gibecière attachée autour de foy avec une ceinture /. as- Zonamperdiil.t Hor.,r. Il a tout perdu , il n'a pas un dou- ble, il apeidu fabourle. Zona. Vng. Zone. /. Cercle de la Sphère artificielle. [Les Zones font cinq Cercles que l'on s'imagine fur le Glo- be de la Terre, quilapartasentcn cinq parties , aufquel» repondent cinq Cercles pareils dans le Ciel. Celle du mi- lieu eftappellec Totride : les deux voifines, l'une du cofté du Midy&l autre du code du Nord, font Tempérées; & lesdcux autres proche les deux l'oies, Ibnt cxtr.emement Froides. Ovide dans le premier Livre de fes Metamorpho- lesenfait uncdclciiption. ] '^ '^-^°J'':i"'''""".S'i'-'""f''"«''ta. Vitr. Le Zodiaque, m. ZONARIDS, genit. s.»B«m. m. Oc. Faifeur de ceintures m, Kr ZonariKi fcClor. PUut. Coupeur de bourfes m ZONATIM, (Adverbe.) L^.cil. En rond, encercle ZONULA, eeiut. «.,.fo>4B